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LA TRIBUNE DE L’ECONOMIE• N° 310 • LUNDI 26 OCTOBRE 2015 • PRIX : 500 FCFA Voici la répartition des dépenses par secteur Budget 2016 Téléphonie Mobile / Evasion fiscale E-commerce en CI # # " # # # # ! $ # mutuellement profitables entre eux, l’intention des parties ne soit à la mise en marché du produit. En et profitable pour les deux parties. désire traiter directement avec le Partenariat commercial (1ère partie) Comprendre les avantages du contrat de distribution MTN est-elle seule ? Business agricole - Culture du persil Récoltez jusqu’à 7,5 millions à l’ha P. 12-13 Les révélations d’une étude Reportage P. 2-3 Dette intérieure P. 5 P. 10-11 QuAnd leS fourniSSeurS Souffrent le mArtyr Ce qu’ils deviennent A quand l’épilogue de ce dossier ? u u P. 8 uSon organisation, l’avis des consommateurs, etc. uSouveraineté, éducation, défense, infrastructures, etc.

310 article cote d'ivoire la tribune eco

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L A T R I B U N E D E L ’ E C O N O M I E • N ° 3 1 0 • L U N D I 2 6 O C T O B R E 2 0 1 5 • P R I X : 5 0 0 F C F A

Voici la répartitiondes dépenses par secteur

Budget 2016

Téléphonie Mobile /Evasion fiscale

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�� ����������������������������������������������Lorsqu’un fabricant finalise

enfin la création d’un produitqu’il entend offrir, le travail

ne fait que commencer! La mise enmarché des produits offerts demeurel’étape fondamentale de tout pland’affaires.Un fabricant peut prendre lui-mêmeen main la commercialisation de sonproduit. Cependant, cette façon defaire l’oblige à allouer à cetteopération une grande quantité deressources et de temps. De plus,lorsqu’arrive l’opportunité des’attaquer à de nouveaux marchésétrangers, le fabricant lui-même nepossède pas toujours l’expérience etles contacts nécessaires. Enconséquence, il sera souventavantageux pour le fabricant des’adjoindre un partenaire d’affairedont l’expertise et le réseau dedistribution permettront la mise enmarché efficace du produit.En pareil cas, le contrat avec sondistributeur est une composanteessentielle du succès commerciald’un fabricant. Lorsque bienélaborée et équitable, la relationcontractuelle entre ces deuxpartenaires permettra nonseulement des rapports efficaces etmutuellement profitables entre eux,m

La clause d’exclusivité sous-tend ladélimitation d’un territoire et d’unepériode pendant laquelle l’exclusivitéest accordée. À défaut, elle seraitdénudée de sens (à moins quel’intention des parties ne soitd

Lorsqu’un produit est inconnu sur lemarché, le distributeur devraconsacrer son temps et desressources financières importantesau développement, à la réputation età la mise en marché du produit. Enc

d’accorder l’exclusivité territoriale, ildoit savoir que plusieurs outilscontractuels sont à sa dispositionafin qu’il puisse établir, avec sondistributeur, une relation équitableet profitable pour les deux parties.L

1.La possibilité de réduire leterritoire exclusif conféré; ou2.La possibilité de retirer le droit àl’exclusivité avant la fin du contrat,tout en maintenant le droit à ladistribution (qui deviendrait alorsnon-exclusive); ou3.La possibilité de résilier avantterme le contrat, en payant ou non,une indemnité pour la perte del’achalandage.

c) Les exceptions à l ’exclusivitéIl est possible aux deux parties deprévoir qu’en certaines circonstances,la vente du produit échappera àl’exclusivité garantie au distributeur.Lors de la négociation du contrat demise en marché, les parties doiventpouvoir identifier les situationsdifficiles qui peuvent survenir. Parexemple, un fabricant et undistributeur doivent envisager lessituations suivantes :1. La possibilité qu’un clientfasse affaire sur plusieurs territoires,mais centralise ses achats dans lamême région, que ce soit à l’intérieurdu territoire exclusif ou non;2. La vente par Internet, quiignore par définition les territoires;3. La possibilité qu’un clientdésire traiter directement avec lef

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Partenariat commercial (1ère partie)

Comprendre les avantagesdu contrat de distribution

MTN est-elleseule ?

Business agricole - Culture du persil

Récoltez jusqu’à 7,5 millions à l’ha

P. 12-13

Les révélationsd’une étude

Reportage

P. 2-3

Dette intérieure

P. 5

P. 10-11

QuAnd leS fourniSSeurSSouffrent le mArtyr

Ce qu’ilsdeviennent

A quand l’épiloguede ce dossier ?

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P. 8

uSon organisation, l’avisdes consommateurs, etc.

uSouveraineté, éducation,défense, infrastructures, etc.

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2 reportage Lundi 26 octobre 2015

‘‘Cela fait longtemps qu’on nous faittourner en rond. Nos famillesn’arrivent plus à s’en sortir. Il estdifficile de se nourrir et les enfants nesavent plus sur qui compter. Papa secherche, il marche sur de longuesdistances pour se déplacer faute demoyens. Chez certains le courant estcoupé. D’autres, comme moi, seretrouvent expulsés de leurs maisons.C’est une situation impossible àsupporter. Mais ça ne leur ditabsolument rien. Notre argent esttoujours bloqué’’. Ce cri de coeur marque la douleur etle desarroi de Bakayoko Amadou,opérateur économique, membre dusyndicat des fournisseurs de l’Etat deCôte d’Ivoire (SYNAFECI). Ils’exprimait ainsi à l’occasion d’uneréunion tenue par ledit syndicat dansles locaux de la Chambre decommerce et d’industrie (CCI) lemardi 18 Août dernier, afin dedenoncer l’immobilisme desstructures de l’Etat en charge dupaiement de leurs factures ainsi quel’opacité qui a cours dans la gestionde leurs situations. Ce cri décritégalement la situation difficile quevive la grande majorité de cesderniers qui, après avoir réalisé , pourcertains des travaux, ou fourni , pourd’autres, divers matériels ou les deuxà la fois pour le compte des entitésde l’Etat, se retrouvent aujourd’huidans une situation de ruine dûe aunon paiement des factures.

Ruinés et désemparés

Bakayoko a réalisé en 2005 à traversIvoire boss services (IBS), unesociété unipersonnelle dont il est lefondateur, l’étanchéité des locaux ducafop de Yamoussoukro et de l’ENIde Bouaké ainsi que la fourniture demateriels de bureaux pour un contratglobal de 28 millions de fcfa. 10 ansaprès, celui qui s’est endetté pourfournir ce service à l’Etat se retrouvecomplètement sans sous. En 2006, ilest victime d’un accident vasculairecérébral (AVC) ischésmique dont letraitement coûtera au peud’économie qui lui restait plus de 1,5millions de fcfa. Des années plustard, en 2014, il est expulsé de samaison conduisant à une quasi-dislocation de sa famille.Aujourd’hui, son entreprise n’existeque de nom. Si l’on se fie au montantde sa facture, on peut dire sans setromper qu’il est riche sur papier,mais dans la réalité, il est appauvri.

Il n’est pas le seul à subir un tel sort.Cette situation insolite, il l’a partageavec de nombreux autresfournisseurs dont Goly Koffi etCissé Siratigui. Le premier,Directeur d’EOM (Entreprise,Ouvrage et Metallique), a effectuéentre 1999 et 2000, la réparation desfours de l’école de boulangerie deYamoussoukro pour une facture de 8millions de fcfa. La facture destravaux qui ont été audités par lecontroleur financier a été transmit auDaf du ministère de l’enseignementtechnique. Mais faute de couverturebudgétaire, elle n’a pas pu être payéet a donc été transférée à l’InspectionGénérale des Finances (IGF) puisau ministère de l’économie et desfinances. Ce qui a permis d’avancerla somme de 1,7 millions de fcfaaprès un deuxième audit effectué parles services dudit ministère. Depuislors le paiement du reliquat estbloqué. Quant à Cissé, dontl’entreprise offre diverses prestationsdans plusieurs domaines, a livré en2010 du matériel médical d’entretienpour un coût global de 32 millionsde fcfa au CHU de Yopougon, Ilattend toujours d’être payé par l’Etat.

Une lutte sans fin

Cela fait donc respectivement 10, 15et 5 ans que nos trois opérateurséconomiques attendent le paiementde leurs factures. Ce qui est unegrosse anomalie dans la mesure oùles textes en vigueur en la matière,imposent un délai de 90 jours à

l’Etat, à travers ses structures soustutelle, en particulier le Trésor Publicpour s’acquitter d’une telleresponsabilité. Pourtant, ce n’est pasfaute d’avoir combattu qu’ils seretrouvent dans cette situation.Depuis 2000, Goly n’a cesse de fairedes va et vient entre Abidjan etl’intérieur du pays pour faire

entendre sa cause. Dernièrement,son dossier ayant été transmis à laDirection du budget pour labudgetisation du reliquat à payer, onlui a demandé de patienter et cela nefait que durer. Pendant ce temps, sasituation s’est empirée. ‘‘Ma santé s’estfragilisé, j’ai été malade pendant sixmois sans pouvoir bien me soigner.

Mon entreprise a déclaré faillite, carfaute de moyens je ne pouvais plusrebondir. Mes créanciers auprès de quije me suis endetté pour réaliser lestravaux me mettent la pression. Je suisaujourdhui traités de voleurs, humiliéset hués par-ci et par-là.’’ Raconte-t-il.Selon lui, beaucoup considèrent qu’ila été déjà payé, mais qu’il refuse derembourser ce qu’il leur doit. Deleur coté, Bakayoko et Cisséattendent que l’Inspection généraledes finances (IGF) réagisse à leursdossiers qu’elle a receptionné suite aunon paiement par le Trésor Publicdans le délai imparti par la loi.Cependant, face au manque deréactivité de l’institution ils semontrent de plus en plus perplexes.‘‘Je suis allé trois fois à l ’igf, et trois foison m’a demandé de prendre rendez-vous. Mais on ne m’a jamais rappélé’’se plaint Bakayoko. Aussi, pourl’heure, les maitres mots sont «attente » et « patience ». Entretemps, si Cissé peut se réjouir de larésilience de son entreprise, quiexiste encore, tel n’est pas le cas debakayoko dont l’entreprise a deposéle bilan. ‘‘Aujourd’hui, je me contented’effectuer de petits travauxd’étanchéité pour m’en sortir avec mafamille’’. Ce sont ces petits travauxqui l’ont conduit dans la semaine du19 au 23 octobre à Yamoussoukro, laville où a commencé ce long martyr.De son coté, malgré la resilience deson entreprise, Cissé fait face àd’énormes difficultés financieres quil’ont amené à réduire la voilure. De8 employés, l’entreprise est passéeaujourd’hui à seulement 3.

Idem pour la lutte corporative

Au délà des luttes individuellesconduites par chaque fournisseur àson propre niveau, existe une luttecorporative dont le fer de lance GréFaustin, fondateur du Synafeci, estégalement une victime du blocagedes paiements. En 2008, il réalisepour le compte de l’Ecole nationalede police les abords de la stationservice s’y trouvant, puis en 2009, lestravaux de réhabilitation de larésidence de fonction du ministre dela sécurité intérieure endommagésuite à des inondations. Ces deuxtravaux qui lui ont couté des dizainesde millions n’ont jamais étéremboursés par l’Etatjusqu’aujourd’hui. C’est d’ailleurscette raison qui va le pousser àmener la lutte à partir de 2008, enfederant toutes les energies desfournisseurs, conscient qu’il est

Bakayoko a réalisé des travaux pour le Cafop de Yamoussoukro et l’Eni de Bouaké relocalisé à Yamoussoukro (Ph. MN)

Quand les fournisseurs de l’Etat souffrent le martyrDette interieure

Malgré la création en 2008 du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (synafeci) pour défendre leurs causes,les fournisseurs continuent de broyer du noir pour ce qui concerne le paiement effectif et régulier de leurs factures. Tous subissentaujourd’hui un martyr silencieux qui ne dit pas son nom.

La foi malgré toutDans le monde des

fournisseurs de l’Etat, ilest certainement celui

dont la voix porte le plus. C’est luiqui donne constamment uneréplique aux versions officiellesdonnées par l’Etat et ses structuressur les questions concernant lesfournisseurs. Et ces repliques nesont pas toujours agréables àentendre pour ces derniers parceque le plus souvent à contrecourant de ce qui est dit. Présidentdu Syndicat des fournisseurs del’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci),Gré Faustin s’est engagé corps etâme pour la cause de ces opérateurséconomiques martyrisés. Depuis2008, il subit sans broncher lesaléas de ce combat. Forcé dedémenager pour cause d’insecurité,jeté en prison pour abus deconfiance jamais prouvé, forcé devivre en cachette après sa sortie deprison sans jugement, le présidentest constamment sur ses gardes. Ilse dit regulièrement menacé. ‘‘ Ma

famille et moi ne nous sentons plus ensecurité pour menace de mort malgrémon silence actuelle et je ne sais pas lepourquoi’’. Tel est le derniermessage qu’il nous a envoyé le 18octobre dernier. Attitudeparanoiaque ou sentimentd’insecurité dû à des menacesréelles sur sa vie. Toujours est-il queGré faustin joue un rôle socialpotentiellement genant pour l’Etat,soucieux de preserver à l’intérieurcomme à l’international auprès desbailleurs une image de bonnegouvernance, en particulier dans lagestion des dettes publiques. Il estégalement genant pour certainsagents du Trésor qu’il accuse d’etretrempés dans une corruptionorganisée. Malgré tous les aléasqu’il subit, une seule chose luipermet de tenir : le sentiment qu’ilest choisi pour accomplir unemission divine.

Marius Nouza

Marius Nouza

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Lundi 26 octobre 2015 3reportagequ’une lutte ne peut se gagner seule.Malheureusement, 7 ans après, cettelutte corporative semble connaitre lemême sort que les luttesindividuelles. Les mêmesrevendications demeurent alors qu’ilsont parcouru un nombre incalculabled’institutions et de ministères pourse faire entendre dont la Grandemediature de la république, ladernière à être visitée. Ils sont alléjusqu’à organiser un sit-in devant laPrésidence, en vain. Un sit-in quis’est soldé par l’arrestation de Gré etde Gbohou Gaspard, soncollaborateur. A qui la faute donc ? Pour GréFaustin, la responsabilité du non-paiement des factures incombe àl’Etat de Côte d’Ivoire, et surtout àses démembrements, en particulier leTrésor Public qui n’aurait pas jouéson rôle jusqu’à présent. Il metessentiellement en cause lacorruption qui gangrenerai cetterégie financière de l’Etat de Côted’Ivoire dont certains agents malintentionnés punieraient tous ceuxdes fournisseurs qui refusent d’entrerdans le contexte de la corruption. ‘‘LeTrésor Public ne joue pas franc jeu avecles fournisseurs. Cette corruption quenous avons denoncée depuis le début denotre lutte en 2008 a toujours coursaujourd’hui. Depuis le début, quand turefuse d’entrer dans le mécanisme de lacorruption organisée par les agents, ilsrefusent de payer ou payent en monnaiede singes’’ explique-t-il au cours d’unentretien qu’il nous a accordé le 5mai 2015.

Des positions officielles peurassurantes

Dans l’affaire du non paiement desfactures des fournisseurs, le Trésorest resté fidèle à sa position au fil desannées, se faisant ainsi l’un des‘‘obstacles’’ à l’aboutissement de lalutte de ces petits opérateurséconomiques. Depuis 2008, le Trésoraffirme et insiste sur le fait qu’il n ya aucun problème de paiement. Endébut d’année 2015, la mêmerhétorique a repris. Le Directeurgénéral de cette régie, Adama Koné,a insisté sur cette position au coursd’une tribune de l’association desprofessionnels des banques etétablissements financiers de Côted’Ivoire (APBEFCI), et récemmentune source anonyme au sein de cettestructure avec laquelle nous avonséchangé est revenu sur cette mêmeposition en précisant que ‘‘les facturesde Gré faustin et de ses camarades nerelevent pas de la dette intérieure. Cesont des passifs dont le traitement neconcerne en aucun cas le Trésor public’’.Pour lui, les factures des fournisseurstraitées par le Trésor sont payéesrégulièrement et cela est vérifiable.Poursuivant, il indique qu’il y asurtout un problème decomprehension des termeséconomiques ainsi que du

fonctionnement et des procéduresconcernant la dette intérieure. Enréponse à cette position officielle,Gré faustin estime que ‘‘si paiement ily a, il s’agit probablement de celuiconcernant les factures de nouveauxopérateurs économiques de ces dernièresannées et non de celles de milliers defournisseurs dont les dossiers sonttoujours bloqués. D’ailleurs, cespaiements dont le Trésor se glorifie, sefont en monnaie de singe, comme cela atoujours été, et ne peuvent permettre àune entreprise de subsister dans le longterme’’. En outre, considerant quel’administration est une continuité, ildéplore que l’Etat ne fasse pas de lagestion de leurs factures une priorité.

Une situation toujours confusemalgré deux audits

Il convient donc de faire unedistinction entre les factures datantde 2011 avec celles des périodesantérieures. Celles de Bakayoko,Goly et Doumbia ainsi que celles dela majorité des membres duSynafeci, datent de la période allantde 2000 à 2010. Elles ont étéauditées en 2012 par l’Inspectiongénérale des finances, avec lesrésultats que nous connaissons. Surplus de 356 milliards de montants defactures, l’Etat a rejeté 203 milliardspour fraude et validé 153. Mais ce

résultat continue de semer laconfusion dans l’esprit desfournisseurs. Validés ou non, toutesles factures sont à l’igf et ils sontnombreux parmi les detenteurs deces factures à ne pas savoir leur sort.‘‘Aucun fournisseur ne sait aujourd’huile sort qui est reservé à sa facture, qu’ellesoit validée ou pas. Moi je sais plus oumoins que mes factures sont à l’igf, maisje ne sais rien de ce que cette institutionen a fait et je suis toujours en attented’une réponse’’ déplore T.K., opérateuréconomique spécialisé dans lafabrication de hors-bords. Pourtant,dans une note adressée au syndicatdes fournisseurs redigé au mois dejuin, le Trésor affirme avoir soldétoutes les factures validées par l’audit,c'est-à-dire les 153 milliards.Comment cela s’est-il fait ? Laquestion reste toujours posée. Il esten effet, impossible de trouver lestraces de ce paiement ou desfournisseurs pour en témoigner.Dans ce cas précis, il règne uneopacité telle que la situation estdevenue encore plus confuse. Leproblème c’est qu’en rejetant unnombre important de dossiers, l’Etatn’a pas pris le soin d’identifierclairement les factures ou lesopérateurs mis en cause ainsi queleurs complices dansl’administration, comme cela devraitse faire dans tout état qui lutte contrel’impunité. Une insuffisance quisème le doute dans les esprits sur lacredibilité de l’audit. Pourtant dès lepremier trimestre 2014, le Synafecia exigé de l’Etat de publier ou dedevoiler la liste des opérateurséconomiques incriminés ainsi queleurs complices dansl’administration. Cette exigence nonsatisfaite, le syndicat selon sonprésident, ‘‘ réclame et exige désormaisle paiement immédiat des 356milliards sans préalable et sanscondition’’, en arguant que s’il y avaitdes factures invalidées, lespropriétaires en seraient informés.Alors que le résultat de cet auditcontinue de faire couler beaucoupd’encres, l’inspection genérale desfinances annonce qu’un deuxièmeaudit, actuellement en cours, devraitlivrer ses résultats avant la fin del’année 2015. Selon les explicationsdonnées par ses services, le premieraudit portait sur les arriérés duTrésor, tandis que ce deuxièmeconcerne exclusivement les passifs.Avec cette explication, rien n’est plusclaire. A y voir de près, ce sont lesmêmes factures qui ont été auditésen tant qu’arriérés du Trésor, quiseront également traités commepassifs. Or cela ne devrait pas être lecas, si l’on considère que les arriéréssont des créances avec titres(mandats ou ordre de paiement)alors que les passifs, qui résulterait del’indiscipline budgetaire, sont descréances sans titres parce que sanscouverture budgétaire. L’absence decette distinction dans le traitement

des factures laisse penser que tout leprocessus serait le fruit d’une actionmal murie et précipitée dûprobablement à la pression desfournisseurs. Cependant, l’institution se veutrassurante. Elle affirme vouloir reglerdefinitivement le problème desfournisseurs en s’occupant de ceuxdont le second audit prouvera qu’ilsont effectivement realisés des travauxou fournis des services à l’Etat deCôte d’Ivoire.

Pendant ce temps, les fournisseursse meurent

Alors que la situation de blocage despaiements ne fait que perdurer, desfournisseurs se meurent au senspropre comme au sens figuré. Selonle président Gré faustin, plus de 85%des fournisseurs ont aujourd’huibaissé pavillon, leurs entreprises nefonctionnant plus ou n’existant plus.Si certains ont abandonné à l’imagede Goly qui s’est retranché àl’interieur du pays et de mamanPokou (voire encadré), ou vont depetits boulots en petits boulotscomme Bakayoko, beaucoup se sontcomplètement reconverti dansd’autres activités, lasses d’attendrevainement. C’est le cas de l’opérateuréconomique T. K. qui s’est replié àGuiglo dans sa région natale.Aujourd’hui, ‘‘il vit en brousse’’comme il aime à le dire. S’étantreconverti en planteur, il prend soind’une plantation d’hévéas qu’il a créedans la région. Mais, celui qui afabriqué des hors-bords pour lasous-préfecture de Tiapoum, attend,de son lieu de retranchement, quel’Etat jette un regard favorable surson dossier qui se trouve à l’ IGF. Au sens propre du terme, il fautnoter que l’histoire des fournisseursde l’Etat de Côte d’Ivoire est unefaite de trajédies et de drames. Sitous ceux que nous avons citésjusqu’à présent peuvent se réjouirencore d’être vivants, ce n’est plus lecas de plusieurs d’entres eux qui ontrendu définitivement les armes. Laplus celèbre d’entre eux estcertainement Mandjara Cissé qui atenté en 2014 de s’immoler par le feudevant la Présidence de laRépublique pour attirer l’attentionsur son désespoir, une action dontelle ignorait certainement la gravitéet qui a fini par l’emporter des joursplus tard. Mais il y a égalementd’autres fournisseurs moins connusdont Botti Ulrich, décédé en 2012,Zegbé Remi en octobre 2014, TohCelestin en 2009 et LathAppolinaire en 2014. Tous, faute demoyens n’ont pas pu se soigner et ontfini par être terrassés par la maladie.Riches et millionnaires sur papier,mais pauvres et dépourvus de toutdans la vie

Maman Pokou avec ses preuves documentaires. voir encadré. (Ph. MN)

L’Etat lui doit plus de 100 millions !L’Etat, à travers la collectivité

territoriale de Gagnoa, luidoit exactement la somme

de 102 425 725 fcfa sur unmontant initial de 180 545 975comprenant le montant de soncontrat à savoir 128 200 000 fcfa etles taxes et imposition de l’Etat deCôte d’Ivoire. Il s’agit de DamePokou Diby Marie Antoinette,épouse Daleba Gueye, directrice dela société Amenagement foncier deCôte d’Ivoire (Afci). Cettecréancière de la commune degagnoa a réalisé de 1983 à 1985des travaux portant sur la mise envaleur d’un lotissement de 5 000lots d’un montant unitaire de 20000 fcfa. Depuis cette période c’està un feuilleton juridico-politiqueopposant l’opératrice économiqueet la mairie de gagnoa que l’onassiste et cela dure donc depuis unetrentaine d’année. La mairieestimant que les travaux n’ont pasété réalisés refuse de solder cettecréance. Pourtant tous les verdicts

sont en faveur de dame Pokou. Parjugement n° 125 datant du 28octobre 1994, le Tribunal civil degagnoa condamne la commune àlui verser la somme de 128 millionsoutre les interets et frais divers.Cette décision est confirmée par lacour d’appel de Daloa quelquesmois plus tard. Malgré cesdécisions en sa faveur, dame Pokoua toujours maille à partir avec lamairie de Gagnoa qui refuse desolder le reliquat qui reste à payer.C’est donc pour nous démontrer sabonne cause qu’elle nous a reçuschez elle à Vridi cité dans lecourant du mois de mai avec toutesles preuves documentaires dont elledispose. Celle qui estprobablement la plus agée de tousles fournisseurs est très fatiguée etne sait plus à quel saint se vouerpour faire entendre sa cause.

Marius Nouza

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4 Lundi 26 octobre 2015nation

Le directeur des opérations de laBanque mondiale pour la Côted’Ivoire, le Bénin, le Burkina

Faso, la Guinée et le Togo quittedéfinitivement Abidjan. Avant sondépart, à Washington , où il a éténommé depuis le 3 juin dernier auposte de vice-président, OusmaneDiagana, a tenu à faire ses adieux à lasociété civile et à la presse nationale.C’était le jeudi 23 octobre au siège decette institution. Hommed’engagement, le nouveau vice-président de la Banque mondiale, aestimé que des progrès remarquablesont été faits en Côte d’Ivoire surtoutdans le domaine de l’emploi, le secteurde l’agriculture, la promotion du genre,les infrastructures etc. A cette occasion,l’ex-directeur des opérations de la

Banque mondiale a salué les excellentesrelations entre la société civile, la presseet l’institution internationale. « Pourmoi il était important de partager cemoment de fraternité et d’amitié. J’aibénéficié de vos conseils et de vos appuisafin que la Côte d’Ivoire poursuivre samarche vers la reconstruction. Après lasortie de la crise, nous avons élaboré desprogrammes d’urgences pour l’éducation,la santé les infrastructures, le dialogueavec les acteurs clés. Il y a une ambitionaffichée par le pays dans la perspectived’émergence d’ici 2020 » a-t-il indiqué. Ila reçu à ce titre, les vives félicitations dela société civile et la presse pour sanomination et pour son intensedétermination à la lutte contre lapauvreté. Aujourd’hui, la Banquemondiale est le premier partenairemultilatéral de la Côte d’Ivoire au

regard du montant de ses engagementsfinanciers et le second donateur aprèsl’Union européenne. Le portefeuilleprojets de la Banque mondiale en Côted’Ivoire comprend une quinzained’opérations dont trois d’envergurerégionale dont le montant cumulé estde 400 milliards de Fcfa. La Côted’Ivoire a bénéficié d’importantsappuis budgétaires dont 88 milliards deFcfa attendu au titre de l’année 2015.Quand à Ousmane Diagana, il esttitulaire d’un diplôme de 3ème cycle,option finance et fiscalité de l’Écolenationale d’administration de Dakar auSénégal. Il détient aussi une maîtrise desciences économiques de l’université deDakar, option planification, analyseéconomique et développement

Ousmane Diagana, vice-président de la Banque Mondiale (Ph : Abidjan.net)

« Des progrès remarquables ont été accomplis »

Lutte contre La pauvreté, agricuLture, empLoiousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale :

EMELiNE Pa

La mine d’or de RandgoldRessources à Tongon à finide rembourser ses prêts

d’actionnaires d’un montant de 448millions de dollars utilisés en partiepour financer ses besoins encapitaux d’investissements de 570millions de dollars. L’information àété délivrée par Mark Bristow, ledirecteur exécutif du groupe. C’étaitle samedi 24 octobre dernier. Cette

bonne nouvelle intervient après ladistinction du prix de la meilleuremine de Côte d’Ivoire. « Cela veutdire clairement que la mine de tongonpeut désormais partager après la f ind’année des dividendes à cesactionnaires dont fait partie l ’Etat.Cela démontre clairement que la Côted’Ivoire n’est pas une destination àrisque pour les investisseurs. Nousamorçons donc de nouveaux horizons.

Nous allons êtredésormais trèsagressifs dans nospolitiques derecherches» Aexpliqué MarkBristow. En effet, depuis soninauguration en2011 par le présidentde la républiqueTongon a déjà verséprès de 90 millions àl’Etat ivoirien sousforme de royalties etde taxes. En sus, lamine a contribué àhauteur de 600millions de dollars àl’économie ivoiriennesous forme depaiements auxfournisseurs locauxet investi près de 6millions de dollarsdans la création etl’amélioration desp r o j e t s

communautaires. Malgré cette embellie, MarkBristow entend poursuivrel’exploration autour de tongon etaugmenter ses réserves. Et ce,malgré une réduction de 18% depuis2009

MARINA SIDIBÉ

Tongon rembourse intégralement le prêtde ses actionnaires

inDustrie minière

Mark Bristow annonce de bonnes nouvelles pour les actionnaires de la mine d’or deTongon (Ph : Abidjan.net)

Lancée le 20 juillet dernier,l’opération spéciale "Agir pourles jeunes", initiée par le chef

de l’Etat et pilotée par le ministreSidi Touré, à travers l’Agence emploijeunes, a achevé sa première phasedans le district d’Abidjan, commerapporté par le portail de laditeagence. La sélection dans le Districtd’Abidjan, opérée parl’UNACOOPEC-CI, a abouti àl’identification de 1722 projetsindividuels et collectifs, initiés par dejeunes promoteurs. Ces projets serontfinancés à hauteur de six cent quatre-vingt-six millions cinquante-cinqmille (686 055 000) Frans CFA. Lesfinancements concernent toutes lestreize communes du district et serépartissent comme suit :- Abobo :205 projets pour 99 725 000 F CFA; - Adjamé : 120 projets pour 60 700000 F CFA ; - Attécoubé : 95 projets

pour 47 000 000 F CFA ; - Anyama: 98 projets pour 42 150 000 F CFA; - Bingerville : 146 projets pour 49900 000 ; - Cocody : 76 projets pour44 000 000 F CFA ; - Plateau : 21projets pour 11 030 000 F CFA ; -Treichville : 93 projets pour 50 000000 F CFA ; - Marcory : 186 projetspour 54 970 000 F CFA ; - Koumassi: 181 projets pour 49 130 000 F CFA; - Port Bouet : 260 projets pour 40000 000 F CFA ; - Yopougon : 197projets pour 115 000 000 F CFA ; -Songon : 44 projets pour 22 450 000F CFA. Ces sommes, il faut lerappeler, ne sont pas offertes à titregracieux. Elles constituent des prêtsdont les bénéficiaires devraientrembourser, afin de permettre àd’autres jeunes de pouvoir enbénéficier, pour pouvoir, à leur tour,se réaliser

M.S

1722 projets financés dans le District d’AbidjanempLois jeunes

Le Premier ministre en Compagnie du ministre délégué en chargede l’emploi jeune (Ph : DR)

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Lundi 26 octobre 2015 5

Depuis le conseil des ministres du jeudi 1er octobre dernier, le projet de budget de l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’année 2016 est connu.Si celui-ci connait une hausse de 12% par rapport à celui de 2015, la répartition des dépenses par secteur d’activité se matérialise avecdes différences notables. Tour d’horizon de la répartition des dépenses budgétaires, secteur par secteur en 2016.

decryptage

Le gouvernement ivoirien aadopté le projet de budget2016 évalué à 5 873 milliards

de Fcfa, en hausse de 12% par rapportà celui de 2015.Le premier constat à faire est que,dans la plupart des cas, les dotationsbudgétaires sont en hausse. Mis à partcertains départements qui, quant àeux, semblent être mis au ‘’régime’’.

Un budget de souveraineté toujours croissant

Pour l’exercice budgétaire 2016, lebudget de souveraineté se situe à319,5 milliards dont 69,2 milliardsoctroyés aux organes juridictionnels.Le budget de souveraineté effectuedonc un important bond de 18,3%par rapport à l’année 2015. Ilreprésentera ainsi 5,5% du budgetglobal.

La formation reste toujours une priorité

Le secteur de la formation,l’enseignement et la recherchebénéficie d’une dotation de 1 234,9milliards de Fcfa. Soit en hausse de18,3% par rapport au collectif 2015.Ce montant est affecté notamment, àl’enseignement préscolaire et primaire(516,5 milliards), à l’enseignementsecondaire (275,4 milliards), àl’enseignement technique et laformation professionnelle (42,8milliards), à l’enseignement supérieur(194,6 milliards). Le secteur de laformation, l’enseignement et larecherche représente ainsi 21,2% dubudget global.

D’importants investissements dans le secteur de la santé

Le secteur de la santé et des actionssociales se voit octroyé une dotationde 433,2 milliards de Fcfa. Cemontant comprend 348,6 milliardspour le secteur de la santé, en haussede 12,6% par rapport à 2015. Cesdotations sont prévues au profitnotamment, des centres hospitaliersuniversitaires (Chu), des centreshospitaliers régionaux (Chr) et descentres de santé spécialisés ainsi quepour l’acquisition de médicaments etd’équipements médicaux et le Plannational de nutrition. La santé et lesactions sociales représentent ainsi7,5% du budget global.

Production et le commerce : une progression notable

Le secteur de la production et ducommerce bénéficie d’une dotationde 290,3 milliards dont 169,9milliards pour le secteur agricole, laproduction animale et les ressourceshalieutiques et 38,4milliards pour les activitésliées à la protection desforêts, parcs et réserves.Cette dotation budgétaireest en hausse de 23,9%par rapport à 2015. Cequi devrait représente5,0% du budget global.

Le budget de la défenseet de la sécurité ‘’mis aurégime’’

Le secteur de la défenseet de la sécurité voit sadotation réduite de 9,4%par rapport à 2015. Il sesitue dans le projet debudget pour l’année 2016à 390,7 milliards de Fcfacomprenant notamment,189,1 milliards pour lesservices des armées, 61,6milliards pour lagendarmerie et 133,1milliards pour la police.La défense et la sécuritéreprésentent ainsi 6,7%du budget global.

On renforce lesinfrastructures

L’administration et ledéveloppement desi n f r a s t r u c t u r e sdécrochent une dotation

de 1 065,7 milliards de Fcfa (soit unehausse de 8,1% par rapport à 2015)destinés notamment au renforcementdes infrastructures routières (441,8milliards), à l’amélioration de l’accès àl’assainissement, à l’eau et à l’électricité(265 milliards), à l’habitat etl’urbanisme (171,1 milliards), ainsi

qu’aux transports maritime, fluviauxet lagunaire (68,3 milliards).L’administration et le développementdes infrastructures représentent ainsi18,3% du budget global.

Plus de moyens pour les affairesgénérales et financières

C’est l’un des secteurs qui enregistreune hausse particulièrementimportante de sa dotation budgétaire.Les affaires générales et financièresbénéficieront désormais de 506,8milliards de Fcfa (soit une progressionde 44,2% par rapport à 2015) dont135,1 milliards pour la régionalisationet la tutelle des collectivitésterritoriales, et 33,3 milliards pour laplanification, la programmation et lesstatistiques générales. Les affairesgénérales et financières représententainsi 8,7% du budget global.

Culture et loisirs : De mieux en mieux lotie

Avec une hausse de 71,7% de leurdotation budgétaire, par rapport à2015, la culture et les loisirsbénéficient de 104,2 milliards poursoutenir la promotion de la culture, lesactivités sportives et decommunication. Toutefois, la cultureet les loisirs restent un ‘’petit poucet’’en ne représentant que 1,8% dubudget global.

On pense à l’emploi des jeunes

Il est important de noter que lapromotion de l’emploi, transversale àplusieurs secteurs, bénéficie de 20,3milliards de Fcfa au titre du budget2016 dont 18,5 milliards en faveur dela promotion de l’emploi des jeunes

Abdourahmane Cissé, ministre auprès du Premier ministre en charge du budget (Ph : DR)

La répartition des dépenses secteur par secteurBuDget 2016

Borgia KoBri

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du 27 juin 2011

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Imprimeur : SNPECI

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6 Lundi 26 octobre 2015perspectives et tendances

Les carences des outils de mesuresproDuction et usage De La statistique en afrique

Données obsolètes. Chiffres endéphasage avec la réalité. Telest le diagnostic de la

situation de la statistique en Afrique etnotamment en Côte d’Ivoire.Combien de lits a-t-on besoin dans lesystème sanitaire pour prendre encharge efficacement les patients ?Connait-on exactement le nombre devéhicules d’occasion qui entrent chaqueannée en Côte d’Ivoire ? Quel a été lemois le plus chaud de l’année 2014? Cesont autant d’interrogations qui netrouvent pas toujours de réponsesfiables ou à défaut approximativesauprès des structures nationales encharge de la statistique, et même dessecteurs concernés. La preuve malgrécertaines observations indéniables telleque le changement de saison (les moischauds deviennent de plus en pluspluvieux rendant du coup moinsétanche la limite entre saison sèche etsaison des pluies), géographes etstatisticiens ne se bousculent pas pourque l’éducation nationale puisse entenir compte dans les manuels del’école primaire. Ainsi peut-on y lirequ’il existe 4 saisons en Côte d’Ivoire :2 saisons des pluies et 2 saisons sèchesà raison d’une grande et d’une petitepar saison. Ce qui n’est vraiment plusle cas aujourd’hui.

De l’importance de la statistique

Selon Pascal Dodji V. Silete-Adogli,Docteur en économie et Expert enplanification stratégique et gestionaxée sur les résultats pour le compte del’Observatoire économique etstatistique d’Afrique subsaharienne(Afristat), la statistique se définitcomme l’un des « moyens utilisés partoute organisation ou tout individu, enparticulier les pouvoirs publics et chefsd’entreprises, les chercheurs et acteurs deterrain, pour mesurer l’évolution de leursactivités politiques, économiques, socialeset scientifiques afin d’en assurer la bonneexécution ». Pour lui l’informationstatistique fiable et pertinente permetd’arrêter de bonnes décisionspolitiques. Elle est essentielle pourgérer les services de base(l’alimentation, l’éducation, la santé, lelogement etc.). Si la statistique permetaux chercheurs d’élaborer etd’expérimenter de nouvelles idées, elleconstitue la référence pour le public quiy forge son idée et développe sesopinions.Alors que les pays industrialisés font dela statistique un outil dedéveloppement, l’Afrique etnotamment sa partie subsaharienne

peine à lui accorder les moyenssuffisant à sa production, et quand c’estle cas à en faire un usage approprié(vulgarisation et prise en compte dansla réalisation des politiques dedéveloppement). Par exemple, lesstatistiques mensuelles de structurecomme Pôle emploi en Francepermettent de mesurer régulièrementle taux de chômage et d’ajuster lespolitiques en fonction des besoins. Selon le chercheur, plusieurs obstaclesd’ordre structurel (faible coordinationdes actions) et institutionnel (manqued’appropriation des politiques) n’ontpas permis aux Etats africains de se

doter de « capacité adéquate de leursystème d’information économique etsociale » telle que prônée par le Pland’action d’Addis-Abeba pour ledéveloppement de la statistique enAfrique. Plan dont l’évaluation en 2000a montré ses limites.

De l’échec à la prise de conscience

Qui ne produit pas de statistiquesapplique (ou subit) celle produite pard’autres, pourrait-on dire face auxpolitiques et programmes dedéveloppement élaborés par lesinstitutions internationales (Banques

mondiales, Fmi) pour le compte del’Afrique. Ainsi les programmesd’ajustement structurels (Pas) desannées 80 censés relancer la croissancealors mal en point des pays d’Afriquesubsaharienne, a plutôt donné le coupde massue (privatisation massive etpolitique d’austérité budgétaire) auxéconomies africaines, sonnant le glas dumiracle économique ivoirien. Dans les cendres de ce fiasco du «traitement universel », nait l’intérêt desAfricains pour des politiques dedéveloppement et donc de prévisionsstatistiques qui leur sont propres. Si des signes d’une rupture de politiquesont réels dans les années 90 (créationen 1993 d’Afristat, et du ConsortiumPartenariat Statistique au service dudéveloppement au 21ème sièclePARIS21 en 1999), il faut attendre lesannées 2000 pour enregistrerd’importantes initiatives en matière destatistique. Ainsi la Conférence desNations unies sur le financement dudéveloppement, tenue à Monterrey(Mexique) en 2002 et la deuxièmeTable ronde internationale sur lagestion du développement axée sur lesrésultats tenue à Marrakech (Maroc)en 2004, en ont donné le ton. En effetà l’échelle internationale, les politiquessont tournées vers la réduction de lapauvreté dans le monde à l’horizon2015. Ainsi les Objectifs du Millénairepour le développement (Omd), lesstratégies de réduction de la pauvreté(Dsrp) et le Nouveau partenariatéconomique pour le développement del’Afrique sont Nepad, sont-ils élaborés. De même que la préparation en 2005du Cadre stratégique régional deréférence pour le renforcement descapacités en Afrique. A ce stade, ledéveloppement des blocscommunautaires (Cedeao, Uemoa,Cemac etc.), implique une accélérationdes processus d’intégrationéconomique. Processus dont la réussitedépend de la production de statistiquescomplètes, fiables, et comparables afinde suivre et de mesurer le niveau dedéveloppement des régions.

De la nécessité de prendre en comptel’informel

Si l’on a du mal à avoir des donnéesfiables sur les agents économiques etsociaux légalement constitués, que diredu secteur informel qui par définitionéchappe au contrôle de l’Etat ? Bienque non déclarées, les activitésinformelles n’en fournissent pas moinsd’emplois en Afrique selon le Bureauinternational du travail (Bit). Ainsi lenon-enregistrement et l’absence de

comptabilité qui caractérisentl’informel ne devrait pas être un freinaux études dans ce secteur. Toutefois, ilse pose le problème du critèred’enregistrement à retenir. Selon lesstatisticiens qui s’intéressent à laquestion, ce critère devrait être le plusuniversel possible et ne point variersuivant les branches d’activité et leszones d’étude. C’est d’ailleurs le manqued’harmonisation des statistiques etcritères d’évaluation qui a longtempsdéfavorisé l’économie nigériane restéedans l’ombre de la puissance sudafricaine. La prise en compte en 2014de chiffres qui échappaient jusqu’alorsau Pib du Nigéria et qui reposaient enpartie sur les activités informelles, apermis à Abuja d’évincer Prétoria entant que première puissanceéconomique du continent.En claire, l’absence de statistiquesfiables peut induire en erreur lesinvestisseurs, tout en faisant épouserdes opinions erronées. Les mêmesobservateurs, en effet, qui qualifiaientl’économie nigériane de géant aux piedsd’argile (pas tout à fait faux) et qui sontfriands de l’argument de « lamalédiction du Pétrole », ont changé defusil d’épaule, la couvrant désormaisd’éloges. En Côte d’Ivoire, les prévisions de tauxde croissance font l’objet de débatscontradictoires entre le gouvernementet les institutions internationales(Banque mondiale et Fmi). Il en va demême sur le taux de chômage actuelestimé selon l’Agepe à 5,03% (enquêteemploi 2012) avec un taux élargi à9,4%. Des taux qui selon les centralessyndicales ne reflètent aucunement laréalité de l’emploi en Côte d’Ivoire auregard de la définition de l’emploi parle Bit qui met l’accent sur ses caractèresdécent et durable.Selon la chercheuse Sandrine Mesplé-Somps, plusieurs pays africains(l’Angola, la République CentreAfricaine, le Congo-Brazzaville, leNigeria ou la Zambie) pourraientperdre ou gagner 10 places dans leclassement relatif aux Pib par tête despays africains. Ainsi la croissance de cespays serait-elle en phase ou endéphasage avec la réalité selon lessources utilisées : Maddison (calcule lePib sur une longue période), la Banquemondiale (indicateurs de niveaux de vieen monnaies locales et en dollars) ; etPenn World (se fonde sur des séries dePIB corrigées et des écarts de pouvoird’achat entre pays). Il urge donc d’uneharmonisation des indicateurs et desméthodes de calcul

Il ne peut avoir de développement efficace sans statistiques fiables (Ph : DR)

Production de statistiques : des efforts à noterLe thème de la 2ème édition de

la journée mondiale de lastatistique « De meilleures

données pour une vie meilleure »,montre à quel point la production destatistiques contribue à influencer lebien être des populations pour peuque les prévisions soient prises encompte dans les politiques dedéveloppement. La Côte d’Ivoire,caractérisée par l’obsolescence de sesdonnées même au niveau de l’Institutnational de la statistique (Ins), est entrain de rattraper son retard. Ainsi en2014, l’on a enregistré la réalisation du4ème Recensement Général de laPopulation et de l’Habitat (RGPH)qui a permis de savoir que le payscompte 22 millions d’habitants dontplus de la moitié est jeune (ceux quiont 15ans représentent 40% desjeunes). Aussi en quête de donnéesfiables et régulières dans tous lesdomaines de la vie économique,sociale et environnementale, le pays a

produit l’Enquête sur le Niveau deVie des ménages (Env 2015) ;l’Enquête sur l’Emploi et le Travaildes Enfants (Ensete 2014) ; etl’Enquête des besoins en transporturbain à Abidjan. Par ailleurs a étéinstitué un département en charge dela planification et des statistiques danschaque collectivité, dans chaqueMinistère et dans chaque Institutionà l’effet de produire régulièrementdans tous les domaines d’activité, desstatistiques fiables.La production de ces données selonla ministre auprès du premierministre chargée de l’économie et desfinances, Mme Nialé Kaba, vise àavoir une bonne formulation, unebonne exécution et un meilleur suivi-évaluation des politiques etprogrammes de développement,visant l’atteinte de l’émergence àl’horizon 2020.

D.N.

DiDiEr N’guEssaN

Toute politique de développement repose sur des chiffres clés. Ceux-ci constituent les fondamentaux sinon la boussole de la prévision sans laquelleles décideurs navigueraient à vue. Mais les données statistiques ne sont pas la chose la mieux partagée sur le continent malgré la volonté de la plupartdes Etats d’être émergents.

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Lundi 26 octobre août 2015 7international

Le dernier round de négociation des délégations nationales avant la COP21 n'a pas permis de produire le texte concis espéré. La balle est désormaisdans le camp des ministres, qui devront adresser les questions politiques faisant encore obstacle à l'adoption d'un accord sur le climat plus lisible.

Un pas en avant certes, maisencore insuffisant pouratteindre l'objectif. Vendredi

22 octobre, à Bonn, les négociateursde 195 pays ont approuvé un texte denégociation pour la conférenceinternationale sur le climat qui setiendra en décembre à Paris (COP21), censée déboucher sur un accordmondial ambitieux pour contenir leréchauffement. Un texte qui toutefois,lors de la dernière séance plénière, aété critiqué pour son manque delisibilité. La négociatrice française,Laurence Tubiana, l'a d'ailleurs admispubliquement : « Le texte n'est pasexactement ce que j'avais espéré pour ledébut de la conférence de Paris ».

55 pages

Alors que le projet initialementproposé pour ce round final denégociations des délégationsnationales avant la COP comptaitune vingtaine de pages, le texte finalen compte 55. Les pays endéveloppement ont en effet exigél'ajout de leurs principales

revendications, concernantnotamment les financements promispar les pays du Nord au Sud et laprise en charge des dommagesgénérés par le réchauffement.Or, les délégations avaient pourmandat de produire un texte concis,présentant clairement les options àtrancher à Paris.

Le délégué mexicain lance un appelémouvant

« Nous n'avons pas réellement négociécette semaine, nous avons clarif ié lesoptions, mais nous ne pourrons pasrépéter ça la prochaine fois, vous devezêtre prêts à négocier à Paris dès lepremier jour », a donc martelél'ambassadrice française, appelant à

«un esprit de compromis ».« Si nous voulons transformer ce texte enaccord juridique, nous devrons travaillerdifféremment à Paris », a égalementaffirmé le Pérou à la tribune, lors dela clôture de cette semaine denégociations difficiles et parfoistendues. Mais l'appel le plusémouvant lancé à cette occasion a étécelui du délégué du Mexique, paysmenacé par l'ouragan Patricia : « Je nepense pas que j'ai besoin d'en dire plus surl'urgence d'un accord (sur le climat). Jevous demande à tous de mettre de côtévos différences af in qu'ensemble nouspuissions commencer à travailler », adéclaré Roberto DondischGlowinski, applaudi par la salle.

Une réunion ministérielle début novembre

La balle est désormais dans le campdes ministres, qui se réuniront à Parisdu 8 au 10 novembre afin de discuterdes questions politiques faisantencore obstacle à l'adoption d'unaccord plus lisible. ChristianaFigueres, Secrétaire générale de la

Convention-cadre des Nations uniessur le changement climatique(l'instrument international dans lecadre duquel ont lieu lesnégociations), l'a affirmé clairement :« Le déf i des gouvernements est deparvenir à un projet d'accord plus conciset cohérent qui soit adopté à Paris ».Une autre réunion cruciale sera celledes chefs d'Etat du G20, qui serencontreront en Turquie à la mi-novembre.Le coup d'envoi de la COP21 seradonné par les chefs d'Etats le 30novembre, puis les délégationsreprendront les négociations pendantplusieurs jours. La deuxième semainede la COP, les discussions se feront auniveau des ministres, qui serontchargés d'opérer les arbitragesdéfinitifs. L'objectif est de parvenircollectivement à contenir leréchauffement de la planète en deçàde 2°C par rapport au niveau pré-industriel, comme le préconisent lesexperts afin d'éviter des effetsincontrôlables.

Source : Latribune.fr

Alors que le projet initialement proposé pour ce round final de négociationscomptait une vingtaine de pages, le texte final en compte 55 (Ph : DR)

Les négociations de Bonn accouchent d'un texte imparfaitconférence internationaLe sur Le cLimat (cop 21)

Le président sénégalais MackySall a décidé de construire àBargny, localité située à

environ 30 km de Dakar, unnouveau port multifonctions, quisera conçu, réalisé et exploité parl'opérateur portuaire Dubaï PortsWord (DPW), a-t-on apprisvendredi de source officielle.Dans un communiqué, le porte-

parole du gouvernement sénégalaisprécise que le nouveau port deBargny sera adossé à la zoneéconomique spéciale intégrée.Le futur port sera dotéd'équipements et d'infrastructurespermettant de traiter les navires dedernière génération avec des tirantssupérieurs à 16 mètres."Il sera conçu, réalisé et exploité par DP

World, opérateur mondialdes terminaux maritimes,conformément au contratde concession qui le lie à lasociété nationale du Portautonome de Dakar",souligne le texte.L'intégration dunouveau port à la zoneéconomique spéciale etsa connectivité avecl'aéroport de Dakarcontribueront audéveloppement dupotentiel économique duSénégal, aurenforcement de sacompétitivité parl'abaissement du coûtdes transactionscommerciales et à lacréation de nouveauxemplois, ajoute lecommuniqué.

L'infrastructure, essentielle pour unecroissance économique durable,répond aux objectifs fixés dans leplan Sénégal émergent (PSE), quivise, entre autres, à accroître laproductivité globale de l'économie,conclut le texte

Source : Xinhua

Construction prochaine d'un nouveau port près de DakarsénégaL

Le Sénégal va construire un nouveau port multifonctions (Ph : DR)

Depuis deux ans, la qualitédu café burundaiscontinue d'être appréciée

dans le monde en raison de laperte progressive du goût de lapomme de terre qui est leprincipal ennemi des cafés.« On constate que les acheteursinternationaux se sont intéressés aucafé du Burundi parce qu'on n'a pastrouvé dans ce café le goût de pommede terre qui existait. L'année passée,nous avons passé de 88% à 8% dugoût de pomme de terre etmaintenant on est à 2% », aexpliqué lundi JosephNtirabampa, président de laConfédération nationale desassociations des caféiculteurs(CNAC).Il a tenu ces propos à l'occasion d'unecompétition de plus de 150 lots decafé qui ont été dégustés par lesdégustateurs nationaux etinternationaux.Le lot de la station Nemba de laprovince de Kayanza (nord-ouest) aété classé premier, suivi par le lot deKiryama de la même province.Le café est la première culture

d'exportation du Burundi, même s'ilest en perte de vitesse au niveauquantitatif.Certains Burundais préfèrent lescultures vivrières qui rapportent moinsque le café mais plus rapidement etplus régulièrement.Le gouvernement du Burundi, avecl'appui financier de la BanqueMondiale, essaie de tout faire pour quele café ne disparaisse pas du pays

Source : Xinhua

La qualité du café burundais appréciéedans le monde depuis deux ans

agricuLture

Le café est la première cultured'exportation du Burundi (Ph : DR)

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Lundi 26 octobre 20158 tech’ ec

Selon le site agenceecofin, le groupetélécom sud-africain MTN a étéépinglé par une enquête de « Finance

Uncovered ». En effet, le réseau dejournalistes issus de plus de 55 pays à

travers le monde, a accusé quatre filiales decette multinationale –MTN Côte d’Ivoire ;Ghana, Nigeria et Ouganda- d’évasionfiscale. Ces filiales auraient versées descentaines de millions de dollars pendant

plusieurs années à des sociétés offshoresbasées à Dubai et sur l’île Maurice.Toujours, selon le confrère, Dans sonenquête menée pendant deux ans, publiéedans le journal sud-africain Mail andGuardian, ougandais l’Observer et le GhanaBusiness News, « Finance Uncovered »révèle qu’entre 2003 et 2009, MTN Ougandaa payé 3 % de son chiffre d’affaires à MTNInternational basé à Maurice, idem pourMTN Côte d’Ivoire qui a payé 5 % de sesrevenus de 2013. Il est mentionné que lafiliale de Maurice n’est qu’une boite postalequi n’emploie personne. A MTN Dubai, MTNGhana a payé 9,64 % du chiffre d’affairesde la filiale, pareil pour MTN Nigeria qui apayé 562 millions de dollars entre 2010 et2013. Ces versements ont réduit les revenusde ces filiales tout comme l’impôt sur lerevenu à verser aux Etats où ils opèrent.Dans un communiqué, rapporté par le site,le groupe MTN a martelé qu’à aucunmoment la société « n’a été trouvéeimpliquée dans un plan visant à aiderl’entreprise à se soustraire à ses

responsabilités juridiques et fiscales, dansaucune des juridictions où nous exerçonsnos activités ». Cette situation est d’autant plus grave quel’affaire MTN n’est que la face visible del’Iceberg. D’autres opérateurs mobiles sontabonnés à pareil pratique en Afriquesubsaharienne. De fait le Ghana estime quel’évasion et la fraude fiscales lui coûtent 50% de son budget annuel. En effet, chaque

année, la fuite illicite des capitaux des paysdu Sud (600 à 800 milliards d’euros)représente près de 10 fois le montant del’aide publique au développement versé parles pays industrialisés. En Côte d’Ivoire, lasituation est identique. Selon certainsofficiels, des opérateurs mobiles et non desmoindres seraient fortement impliqués dansune évasion fiscale qui ne dit pas son nom.

Téléphonie mobile / evasion fiscale

MTN-CI est-elle seule ? une rubrique AniméePAr CheCk koné

MTN n’est pas le seul opérateur à être trempé dans la fraude fiscale (Ph : DR)

La semaine dernière, en pleine préparation de la fin de l’exercice 2015, uneinformation, du moins surprenante pour le citoyen lambda, a éclaboussél’opérateur mobile Sud-Africain, MTN, dans ses filiales de la Côte d’Ivoire,Ghana, Nigéria et Ouganda. L’opérateur est accusé de fraude fiscale sur lemontant de 55,5 millions de dollars.

TransferT d’argenT

Le dernier coup opéré par l’Etat

Dans une note circulaire envoyée à laConfédération générale des entreprisesde Côte d’Ivoire (CGECI), la direction

générale des Impôts (DGI) a informél’ensemble des opérateurs dans le domainedu transfert d’argent qu’ils sont désormaissoumis à l’obligation de la TVA sur lesopérations de transfert d’argent. Cettenouvelle disposition s’explique en raison desdifférents crées à la suite de certainesincompréhensions. En effet, les procéduresrévèlent que les banques appliquent la TOBau taux de 10% sur les opérations detransfert d’argent, alors que lesétablissements non bancaires exerçant lamême activité, soumettent lesditesopérations à la TVA au taux de 18%. A priori,cela sous-tend que les frais de transfertsdoivent augmenter. Mais que non. En réalité,il ne s’agit pas de payer 18 000 FCFA de TVA(18%) sur un montant de 100.000 FCFA que

compte envoyer un client à soncorrespondant. C’est plutôt sur les frais detransfert qui s'élèvent à 2 000 FCFA dans lecas d’espèce que l'opérateur mobile doitpayer 360 FCFA à l'Etat. Par contre, pour

l’Etat, cette mesure peut rapporter beaucoupd'argent car selon les statistiques, lemontant total des transactions via letéléphone mobile s'élève à plus de HUIT (08)Milliards FCFA par jour en Côte d’Ivoire

La TVA est désormais obligatoire dans les opérations de transfert d’argent (Ph : DR)

L’opérateur de téléphonie mobileInwi, troisième du marché nationalen termes d’abonnés, vient demettre sur le marché une offre deservice destiné au partage de laconnexion 4G. Sans engagement etuniquement sur mobile, l’offrebaptisé « i-dar » permet à cinqappareils mobiles d’utiliser le mêmeforfait Internet 4G à l’intérieurcomme à l’extérieur de la maison, et même en simultané. Avec cette offre, il est évidentqu’Inwi veut susciter davantage la consommation sur son service 4G.

Depuis plusieurs mois, les usagers de laPoste SA et de sa filiale la Poste Bankrencontrent de nombreuses difficultéspour effectuer des opérations de retraitou de dépôt d’argent. Dans les 10provinces du pays, le problème est lemême. De longues files d’usagers seforment devant les guichets, mais leservice n’est pas au rendez-vous. Legouvernement gabonais, dans soncommuniqué, a limogé Alfred MabikaMouyouma, le président directeur général, plusieurs fois accusé par la presse gabonaiseet les syndicats de la Poste SA de mauvaise gestion. Il lui est attribué un trou detrésorerie de plusieurs milliards de Fcfa. C'est Michael Adandé, ancien conseiller duministre de l'Economie et des Finances et ancien président de la Banque dedéveloppement des Etats de l'Afrique centrale qui lui succède.

Téléphonie Mobile/ Inwi lance le partage de sa connexion 4G au Maroc

ACTU MOBILE

Poste au Gabon/ Les vives turbulences ont éjecté le PDG ACTU INFOS

Abdou Mani, le ministre nigérien destélécommunications, a déclaré le 16 octobre 2015que l’Etat va fusionner la Société nigérienne destélécommunications (Sonitel), l’opérateurhistorique du pays, et sa branche mobile SahelCom, afin de mieux résister à la concurrence dumarché télécom national. Actuellement, les deuxsociétés appartenant à l’Etat sont en mauvaiseposture en termes de part de marché et derevenu. Ce sont les opérateurs de téléphoniemobile étrangers qui dominent le marché. AvecAirtel comme opérateur leader, suivi d’Orange etenfin de Moov d’Etisalat.

Gestion Publique/ L’Etat va fusionner les opérateurs Sonitel et Sahel Com au Niger ACTU WEB

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Lundi 26 octobre 2015 finances & bourses 9Le résultat net semestriel de la BICICI chute de plus de 12% anaLyse Boursière

Pour ce mois d’Octobre, laBRVM a pris rendez-vousavec le royaume haussier.

En effet, durant la semaine quivient de s’achever le BRVM 10 amaintenu son incursion en terrepositive. Il a glané au terme destransactions une progression de0,02%. Quand à son binôme, àsavoir le BRVM Composite, il aaugmenté sa poche sur la planèteboursière régionale à concurrenced’un gain de 0,26%. Sa valeur à laclôture des échanges le Vendredidernier a été de 304,25 points. Dans le concert des indicessectoriels, seuls les acteurs dusecteur des services publics ont vuleur indicateur faire fausse route.Cet indice a cédé 1,06% de sonavoir pour afficher une valeur enfin de semaine de 833,49 points.Au-delà de cette mauvaiseperformance du BRVM secteurpublics, les autres indicateurssectoriels ont sorti la tête de l’eauavec en tête de course le secteur destransports. Sous la coupole du titreBolloré Africa Logistics CI qui aévolué de 7,40% pour atteindre labarre des 210 500 FCFA, leBRVM Transport a empoché7,28% de croissance hebdomadaire.A cet effet, la valeur de clôture decet indice sectoriel a été de1019,41 points. Parlant des autres indicessectoriels, il faut préciser que leBRVM Industrie s’en est sorti avecun bond hebdomadaire de 1,53%,le BRVM Finances a pris quant àlui 0,64%. Au niveau agricole, leBRVM Agriculture s’est enrichi de0,45% et le secteur de ladistribution a gagné du terraingrâce à sa montée hebdomadairede 1,68% pour afficher 581,17points au terme des cinq dernièrescotations.Sur le front valeurs cotées sur lemarché des actions de l’UEMOA,la publication du rapportd’activités du troisième trimestrede la société Onatel BF n’a pasréveillé le marché, et ce en dépitd’une remarquable performanceéconomique et financière de laditeentreprise. Du chiffre d’affaires aurésultat net, en passant par lerésultat des activités ordinaires etle portefeuille clients, tous lesindicateurs sont abonnés au vert.Les chiffres parlent d’eux mêmes.Dans le détail, s’agissant desventes, on peut noter la progressionde 10% au terme du troisièmetrimestre avec un montant de près

de 107,5 milliards de FCFAcomparativement à la mêmepériode en 2014. Le résultat net, deson coté s’est envolé de 31%,passant ainsi de 11,8 milliards de

FCFA à environ 15, 48 milliardsde FCFA. Quant au portefeuilleclient de cette entrepriseBurkinabé, il a pris de l’altitude àun rythme soutenu et a atteint les

6,7 millions de clients, enprogression de 15% par rapport àfin Septembre 2014. Ces bonnes nouvelles financièresn’ont cependant pas contribué à

propulser la valeur du titre OnatelBF à la BRVM. Il a bouclé lasemaine écoulée sur une notebaissière du fait de sa pertehebdomadaire de 2,22%. Enfin, concernant le titre BICICI,la divulgation des chiffres de lafiliale ivoirienne de BNP Paribasétablis à fin Juin 2015 a jeté unfroid chez les investisseurs actifs àla BRVM. En épluchant de près lerapport d’activités de cet acteur detaille du paysage bancaire ivoirien,il en ressort une performance pastrès reluisante. Son résultat brutd’exploitation a régressé de 5,49%à fin Juin 2015. Il était d’environ6,307 milliards de FCFA contre6,67 milliards FCFA par rapportau 1er semestre 2014. Son résultatnet, bien que bénéficiaire a reculéde 12,33 pour finir à 4,61 milliardsde FCFA. Au vu donc de ceschiffres, l’action des détenteurs dece titre bancaire à la BRVM aentrainé sa chute à concurrence de3,85%. Son dernier cours a été de100 000 FCFA

Les chiffres du rapport semestriel de la BICICI semblent avoir eu un impact négatif sur sa trajectoire boursière à la BRVM (Ph : DR)

JosEPH MEMEL

La BRVM a clôturé sa séance du vendredi 23 octobre 2015 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 307,98 à303,72 points, soit un repli de 1,38%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,96% à 304,25 points contre 307,21 points précédemment.

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10 Lundi 26 octobre 2015contribution

De son organisation à l’avis des consommateursexpansion Du e-commerce en côte D’ivoire

Selon la Banque Mondiale, le secteurtertiaire Ivoirien est en croissancecontinue et représente 62,5% del’économie ivoirienne en 2014. Aucoeur de ce secteur, l’e-commerce estdevenu un canal incontournable pourles échanges physiques, conséquencede l’avènement de la 3G en Côted’Ivoire.Pour constater la pratique de l’e-commerce, il faut:-Présence de deux personnesphysiques et/ou morales-Un support de connexion :ordinateur, tablette, smartphone- Une offre présente ou exposée surinternet- Une mise en relation via internet-Une commande du bien ou duservice via internet-Un paiement via internet oudirectement-Une récupération ou livraison de lamarchandise.L’accroissement du nombred’utilisateurs d’internet a explosé avecun intérêt particulier pour les réseauxsociaux qui connaissent une grandefréquentation.Cette situation a favorisé la création deplusieurs groupes commerciaux surFacebook pour des échanges en C toC. Ces groupes peuvent être qualifiésde précurseurs ou d’ancêtres de l’e-commerce en Côte d’Ivoire (tels queEspace Achats Vente).L’idée était lancée ! Contribuant àl’installation de nombreusesentreprises parmi lesquelles Jumia,PDAstore... Mais connaissons-nousvraiment les acteurs de l’e-commerceen Côte d’ivoire ? (cf la figure 2).L’intensité de la concurrence est fortesur le marché de l’e-commerce avec laprésence de nombreux acteurs ; desbarrières à l’entrée sont faibles,favorisant leur prolifération. Il y a deuxans il n’y avait à peine que deux acteurs! Et aujourd’hui nous en comptons aumoins 17.L’évolution est fulgurante. Les anciensopérateurs en sont conscients etredoublent davantage d’efforts dans lesservices offerts pour maintenir leurposition. Les nouveaux entrantsessaient soit de se spécialiser sur uneniche (comme Wasiri spécialisé dansl’habillement), soit d’apporter unavantage compétitif dans le service telqu’un prix minimum de livraison.Ainsi, le client ivoirien n’est pasassujetti à une seule marqued’opérateur d’e-commerce. Laconcurrence joue son rôle derégulateur du marché. Lorsque leclient n’est pas satisfait d’un produitparticulier, il peut en changer à toutmoment et faire une commande chezun autre fournisseur. D’autant que lesivoiriens sont exigeants quant à la

qualité de la marchandise et n’hésitentpas à faire des retours ou à changerd’opérateur. Aussi les entreprisesinnovent-elles régulièrement sur leursoffres pour fidéliser les clients.

Le marché du e-commerce comprendainsi trois groupes homogènesd’acteurs (cf figure 2)

Ces groupes se déterminent à partir dedeux éléments suivants :- leur mission première (entreprises

vendeuses directes ou intermédiaires)- leur constitution légale (entreprisesou groupe d’échanges sur Facebook).Ainsi, les vendeurs sélectionnent eux-mêmes les produits et les vendentdirectement aux clients à travers leurs

plateformes. Ils possèdent pourcertains, également des boutiques enligne pour des ventes en C to C.Les intermédiaires mettent leurs

plateformes à disposition de vendeurset d’acheteurs pour des échanges en Cto C.

Les groupes sur Facebook sont desgroupes qui favorisent les échanges enC to C.Il faut noter que certains petitsproducteurs ou artisans utilisent leurspages personnelles Facebook pour lavente de leurs produits.L’expansion de l’e-commerce faitactuellement débat enCôte d’Ivoire, mais qu’enpensent réellement lesclients, fidèlesconsommateurs des offres?Une enquête menée enseptembre 2015 sur unpanel de 122 clients nous éclaire sur cepoint. L’enjeu est de taille, quand l’on

sait qu’il y a plus de 7 millionsd’utilisateurs d’Internet en Côted’Ivoire selon l’ARTCI (Autorité deRégulation des Télécommunicationsen Côte d’Ivoire).Pour mesurer l’avis des utilisateurs d’e-commerce en Côte d’Ivoire, 25questions ont été posées incluant lescaractéristiques des enquêtés, lafréquence d’achat, la motivationd’achat, le jugement de valeur etl’évaluation des entreprises et biend’autres critères. Le questionnaireconçu via Google Form, a étéadministré via les réseaux sociaux(LinkedIn, Facebook, Twitter), parmail avec l’appui de certains acteurs dela blogosphère ivoirienne du 31 aoûtau 06 septembre 2015.

Caractéristiques des clients65% des clients ont moins de 35 ans.Ce qui corrobore avec le fait que cesont les jeunes qui sont les plusimpliqués dans tout ce qui concerneInternet. La tranche de 30 à 35 ansrécolte à elle seule 35%.Cette tranche concerneles jeunes en activité,donc disposant d’uncertain pouvoir d’achat.

Fréquence d’achat84% des clients font unachat uniquementlorsqu’ils en éprouvent lebesoin. Cela est confirmé par le faitque durant les 3 derniers mois : juin,juillet et août, 80% des clients ont faitmoins de 5 achats et seulement 20%d’entre eux sont des clients réguliers

(4% ont fait plus de 10 achats pendantladite période).

Motivation d’achatLes produits les plus achetés sont desproduits de première consommation.

Il s’agit en premier lieu des chaussures,puis des vêtements et des téléphones.

Les meubles venant en dernièreposition sur la liste de préférenced’achats.Ces achats sont motivés, par le prix etla qualité des produits proposés sur lessites Internet de vente. Viennentensuite la qualité du délai de livraisonet la réputation de l’entreprise. Lemode de paiement le plus utilisé dansles transactions est le paiement enespèce (74%).63% des clients achètent sur internetpour gagner du temps. Ainsi il est aiséde parcourir plusieurs boutiques enligne et commander sans quitter sondomicile.

Point de vue des clients sur lesproduits et les services rattachés auxachats en ligneLes produits sont globalementqualifiés de satisfaisants. Ils répondentaux besoins pour lesquels ils ont étéachetés, même si une bonne partie desclients les trouvent passables, ilsdemeurent positifs.

Les prix des produits sont acceptablesselon 88% des clients. Ces prix ont étéjugés en tenant compte de la qualitédes produits s’y afférant.

Le e-commerce connait une forte expansion en Côte d’Ivoire (Ph : DR)

Figure 1 : Le marché de l’e-commerce en Côte d’Ivoire (schéma Porter adapté)

Figure 2 : Les acteurs c de l’e-commerce en Côte d’Ivoire

SYNTHESE - ABONNES A INTERNET FIXE ET MOBILE(Premier trimestre 2015)

Accès à Internet fixe

Accès à Internet mobile 3G

Total

66 678

7 155 583

7 222 261

0,92%

99,08%

100%

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11Lundi 26 octobre 2015 contribution

mèTrE DE L’éCoPar DIDIEr n’guEssAn

en Hausse

Championnat inter bancaire/Versus bank triplement primés Versus Bank ne gagne pas uniquementsur le terrain bancaire. La banque dirigéepar M. Guy Koizan vient de remportertrois prix à travers son équipe de football.Il s’agit du trophée de champion duCosibef, du prix 2015 fair play et dutrophée des journées sportives Uba. Desperformances saluées par les dirigeants.

Emploi-jeune : 1722 projets financés Le District d’Abidjan dans le cadre del’Opérations "Agir pour les jeunes", vientde financer 1722 projets individuels etcollectifs pour un montant global de686 055 000 F Cfa.

Bourse/ la Brvm franchit 7500milliards F Cfa Bourse régionale des valeurs mobilièresa enregistré la semaine dernière unecapitalisation boursière de 7.536,38milliards de FCfa. Un nouveau recordquatre mois après avoir franchi le seuildes 7.000 milliards F Cfa.

en Baisse

Transport urbain/ Pas d’abri bus Les usagers de bus de type expressquoique payant plus cher leur titre detransport ne bénéficient d’aucuntraitement de faveur de la part de laSotra qui n’a construit aucun abri buspour ses clients exposés au soleil et àla pluie.

Immobilier/ menaced’effondrement d’immeuble Des fissures sont apparues sur certainsimmeubles situés dans la communede Yopougon, achevés pour d’autres ily a à peine 2 ans, en un temps record,dit-on. Des maçons essaient decolmater les brèches en espérant éviterun possible effondrement.

Transfert d’argent via le mobile/Les frais vont-ils augmentés ? Désormais les compagnies detéléphonie mobile, ces opérateurs nonbancaires sont assujettis à payer laTva sur les opérations de transfertd’argent. Un changement qui faitcraindre une augmentation des fraisde transfert.

BAro

La qualité du service après-vente estsatisfaisante à 64%.Quelques écueils demeurent à causede la concentration des servicesaprès-vente des acteurs.

Les délais de livraison sontglobalement satisfaisants. Il y acertains acteurs qui jouentl’efficience en livrant largementavant les délais prévus.

Cette étude nous a éclairé sur lasituation de l’e-commerce, lessociétés en expansion et l’opiniondes clients-consommateurs en Côted’Ivoire. Ainsi, il en ressort que lessociétés doivent :1/ Améliorer la confiance. Lesentreprises évoluant dans l’e-commerce doivent améliorer leurcapital-confiance auprès des clients,en mettant à disposition desproduits de qualité répondant auxbesoins des clients et respectant ledescriptif présenté sur le siteinternet. Il leur faut éviter lesruptures de stocks desproduits ou il faut retirerde la liste des offresquand le produit n’estplus disponible.2/ Vulgarisation despoints relais. La mise enplace de points relaisdans tous les quartiers,est essentielle, ellepermettra de serapprocher des clients etde les satisfaire. Desacteurs ont installéscertains relais, maisencore en nombreinsuffisants. Par ailleursces points relaisdevraient être aussi desendroits où le client peut

faire sa commande sur des écransconnectés à internet et assurer leservice après-vente.Une dernière facette doit êtreétudiée : le rôle de l’état.Afin de permettre aux clients de

mieux profiter des plates formes e-commerce, et favoriser dès lorsl’accroissement de cette activité, desmesures étatiques sont nécessaires.Nous en avons dénombré 4 :1/ Faciliter l’accès à internet.Internet étant le premier outild’existence de l’e-commerce, ilconvient que son accès soitdavantage vulgarisé. L’opération uncitoyen - un ordinateur - un accès àinternet, devrait être « reboostée » etsimplifiée dans son acquisition. Unaccent doit être mis aussi sur l’accèsà internet à partir des zones rurales.2/ Favoriser l’augmentation du tauxde bancarisation et la vulgarisationdes moyens de paiementsélectroniques. 74 % des clientsrèglent leurs achats en espèce, 10%par mobile money et 13% par cartebancaire. Le paiement en espèce

comporte beaucoup de risques pourl’entreprise. Un acteur a d’ailleurs vusa recette subtilisée par des agentsde livraison de la société demessagerie avec qui il était encontrat. Il faut que l’Etat favoriseune meilleure bancarisation avec lafacilitation des règlements par cartebancaire. Il existe aujourd’hui descartes bancaires prépayées, ces cartespeuvent être promues sans risquepour le détenteur qu’on ait accès àson compte bancaire. Le mobilemoney doit aussi être vulgarisé enmontrant ses bénéfices. Il fautbaisser considérablement le taux depaiement en espèce.

3/ Intensifier la lutte contre lacybercriminalité. Les actions contreles cybercriminels doivent êtredavantage amplifiées avec dessanctions beaucoup plus lourdes. LaPLCC (Plateforme de LutteContre la Cybercriminalité) faitdéjà un bon travail qui doits’accentuer.4/ Mettre en place une agencespécialisée. Une agence spécialiséepour réguler l’activité d’e-commercequi prend de plus en plus del’ampleur, est nécessaire. Denombreux acteurs se plaignent de laconcurrence déloyale que leurlivrent les groupes sur les réseauxsociaux. Ces groupes ne payent pasd’impôts, et sont très actifs,notamment dans les relations en Cto C.PS : Nous avons choisi de publier icique la partie publique de nosrésultats. Les résultats globauxprennent en compte l’évaluation detoutes les entreprises quant auxproduits et services attachés. Unclassement des acteurs et unmapping de positionnement enressortent

Edmond Alain BROUMarketer

Master 2 Marketing Université deNice Antipolis

Expert en Marketing, Commerce,Management et Communication

Tel: + 225 07 01 01 61

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12 Lundi 26 octobre 2015entreprendre en ci

Résumé succinct du projetLe projet de cette semaine nous amène à mettre en place une ferme de persil d’un hectare dans labanlieue d’Abidjan. Il s’agit de produire une quantité significative de cette plante qui sera écoulée dansles marchés de gros et détails, les supermarchés, les hôtels et grands restaurants de la place. Pour lamise en place de cette ferme nous choisirons la variété frisé qui est la plus consommé en Côte d’Ivoireafin de garantir nos chances d’écoulement effectif du produit. La création et l’exploitation de la plantationcoûtera 1 139 500 fcfa qui seront mobiliser sur les fonds propres du promoteur. Après trois mois deculture, le promoteur peut commencer à récolter sur une longue période. Au bout de cette période quipeut atteindre un an, il réalisera un chiffre d’affaires de 7 500 000 fcfa. Pour assurer le succès de saferme, il se fera accompagné par un cabinet de conseil agricole.

Culture du persil frisé

récoltez jusqu’à 7,5 millions à l’haLe persil ou petroselinum crispum est une plante herbacée potagère annuelle ou bisannuelle appartenant à la famille des ombellifères et apiacés. Il existedeux variétés de persil cultivé par l’homme, à savoir le plat, qui est le plus parfumé, et le frisé qui sert le plus souvent à la décoration des plats et compositionsculinaires. C’est une herbe essentiellement aromatique dont la valeur réside dans le parfum qu’il procure au repas. Sur le plan purement nutritionnel, le persilfrais ou deshydraté est riche, entre autres, en fer et en vitamine K et C. Il est utilisé dans un nombre incalculable de compositions culinaires. De la soupe depersil à la salade taboulé en passant par la sauce verte de francfort ou la sauce pesto sous d’autres cieux. En Côte d’Ivoire le persil occupe une place de choixpour parfumer les plats, surtout les sauces et les plats de viandes et poissons, pour les chefs avertis. Pour cette raison, le persil se présente aujourd’hui commeun bon produit commercial à suggerer aux potentiels entrepreneurs agricoles. D’où l’objectif du projet de cette semaine qui vise à démontrer la rentabilitééconomique d’une ferme de persil frisé dans la banlieue d’Abidjan.

Marius Nouza

Identification et estimation des besoins :La mise en place et l’exploitation d’une ferme de persil, exige de faire face à trois types de dépensesque sont les frais liés à la réalisation de divers travaux champêtres, l’achat d’intrants agricoles(semences, engrais et produits phytosanitaires) et les frais liés à l’achat d’équipements agricoles.

NB : Ce tableau ne prend pas en compte le coût de l’achat d’un terrain devant accueillir la ferme. Car onsuppose en effet que le promoteur est déjà propriétaire terrien. Le cas échéant, il dispose de deux optionspour acquerir un site : la location et l’achat. Le coût de la location dépend de la zone géographique. Mêmedans le district d’Abidjan et sa périphérie, les prix ne sont pas les mêmes. Ils peuvent varier de 10 000FCFA l’année à 10 000 FCFA le mois. Parfois, au lieu de payer des frais de location, le promoteur peutceder une partie de sa production au propriétaire terrien.

Nature des travaux

Défrichage et labour

Brûlis

Piquetage et bornage

Trouaison

Semis

Epandage d’engrais

Application de produits phytosanitaires

Sarclage et binage

Forfait récolte, collecte et conditionnement

Total

Total (FCFA)

50 000

5 000

25 000

25 000

25 000

45 000

30 000

75 000

200 000

480 000

Prix unitaire fcfa)

1 000

1 000

1 000

1 000

1 000

15 000

10 000

25 000

200 000

Quantité

50 (H/J)

5

25

25

25

3

3

3

1

Nature des travaux à réaliser et l’estimation des coûts

Désignation

Boîtes de 100 gr de

semences de persil frisé

Engrais complet NPK 10 18

18 (kg)

Urée

Cypercal

Almanèbe

Kalach

Total

Prix unitaire (fcfa)

3 000

500

400

7 000

4 000

4 000

Quantité

10

300

300

1

1

1

Coût total (FCFA)

30 000

150 000

120 000

7 000

4 000

4 000

315 000

Achat d’intrants agricoles

Désignation

Arrosoirs

Râteaux

Brouettes

Cordeaux

Mètre ruban

Pulvérisateurs

Machettes

Houes

Bottes

Limes

Seaux

Pelles

Quantité

3

4

2

5

3

1

10

10

10

5

10

4

Coût unitaire (FCFA)

5 000

2 500

25 000

5 000

15 000

60 000

2 600

2 600

5 000

1500

2 000

2 500

Total

Coût total (FCFA)

15 000

10 000

50 000

25 000

45 000

60 000

26 000

26 000

50 000

7 500

20 000

10 000

344 500

Achat d’equipements agricoles

NB : l’application de produits phytosanitaires se fait au besoin et non demanière systématique.

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13 Lundi 26 octobre 2015entreprendre en ci

Récapitulatif des dépenses :La mise en place et l’exploitation de la ferme de persil reviendraà :480 000 + 315 000 + 344 500 = 1 139 500 fcfa

Ressources humainesIl faut des hommes pour transformer un projet en réalité. Cela estvalable pour la mise en place de cette ferme de persil. En général,le promoteur aura besoin de deux catégories de travailleurs, àsavoir les journaliers et les permanents. Les premiers sontrecrutés afin de réaliser des tâches ponctuelles qui sont entreautre le défrichage, le labour, la trouaison, l’épandage d’engrais,et l’application de produits phyosanitaires. Le terme de journalierrenferme à la fois les manœuvres agricoles et les techniciensagricoles spécialistes des tâches aussi delicates que l’applicationde produits phyto ou d’engrais. Ils sont payés selon la grilleindiquée dans le tableau des travaux à réaliser. Quant auxtravailleurs permanents, ils sont chargés de la gestion au quotidiende la ferme et sont là donc pour une durée plus longue. Ils sont aunombre de deux personnes à savoir le gérant et le manœuvrechargé de la surveillance du site et de la réalisation de certainspetits travaux. Le gérant recrute des journaliers, coordonne lestravaux, estime les besoins de la ferme, etc. Quant au manœuvre,en plus de surveiller, il peut être amené à s’occuper de l’arrosageregulier des plants entre autre activité. Il est remunéré autour de30 000 fcfa le mois tandis que le gérant touche une remunerationd’au moins 150 000 fcfa pour la même durée de travail. Il doitêtre idéalement issu d’une école d’agriculture.

Encadrement et supports pédagogiquesPour recevoir un encadrement et des supports pédagogiques surles bonnes pratiques culturales, il est utile pour le promoteur des’inscrire dans un cabinet de formation et de conseil agricole.Certains de ces cabinets proposent des formations géneralistessur l’agriculture, mais également des formations spécifiques à unespéculation donnée. Certains, comme le cabinet cuecda (celluleuniversitaire d’etudes et de conseils pour le developpementagricole), proposent une assistance et un suivi personnalisé sur leterrain. D’autres proposent des plantations clés en main à l’imagede monhévea.com et d’autres encore proposent unaccompagnement pour l’écoulement des produits de la ferme. Quece soit l’un ou l’autre, l’essentiel le promoteur, c’est de se faireenroler dans de tels cabinets pour multiplier ses chances deréussite. On peut également avoir recours aux structures étatiquestelles que l’anader, le cnra et le firca.

Observations et conseils pratiquesComme dans tout projet agricole, il y a des règles à respecter afinde produire une très belle récolte qui sera rentabilser sur lesmarchés. Ces règles sont les bonnes pratiques culturales ainsi queles exigences agroécologiques à observer.

Conditions optimales de cultureLe persil est une plante qui s’accommode avec tout type de sols.Cependant, sa culture est véritablement favorable sur une terrefertile c'est-à-dire, une terre riche, légère, fraiche et decomposition humifère et calcaire. Il se cultive également soustout type de climat. Sa culture est en effet possible aussi bien enclimat temperée qu’en climat tropical comme dans les paysd’Afrique subsaharienne. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoireen particulier, sa culture est localisée en générale dans lapériphérie d’Abidjan, une zone qui a un climat doux. Le persilaime la lumière et adore les zones ensolleillées, mais sa culturepeut également réussir à la mi-ombre.

Conditions de mise en placeLe persil se multiplie par semis à la volée en pleine terre. Avant de semer, pensez à tremper les grainespendant 24 heures dans de l’eau tiède. Cela permet d’accelerer leur capacité germinative. Il faudra parailleurs être patient car les plants prennent du temps à lever (au moins 3 semaines). Mais avant de semer,il faut prendre soin de préparer le sol. Cela consiste à rendre la terre légère en la décompactant aumaximum. Il faut former des sillons tous les 10 à 15 cm ensuite enfouir les graines à une profondeur de 1 à2 cm puis recouvrir de terre fertile. Entre deux plants, il faut prévoir environ 15 cm. Ensuite arroserrégulièrement jusqu’à la levée. Avec cette disposition, on obtiendra environ 200 000 plants à l’ha. Au stadede 4 ou 5 feuilles, eclaircissez votre ferme pour donner assez d’espaces afin que les plantes puissent sedevelopper. Cela réduira le nombre de plants.

Entretien de la plantation et récolteL’entretien consiste à desherber, arroser et aérer la plantation, sans oublier les étapes importantes de lalutte contre les ravageurs et les maladies. Le desherbage ou sarclage peut se faire chimiquement oumanuellement à l’aide de machettes et de binettes. Sur un cycle culturale, on peut prévoir environs troisséances de désherbage en alternant les types. Parrallèlement, il faut arroser régulièrement afin de nourrirles plants, mais surtout éviter de les inonder. Veillez donc à ce qu’il n y est pas de retenue d’eau. Comme onl’a indiqué plus haut l’éclaircissage permet d’aerer la ferme. Ce qui permet aux plants de mieux se developperavec l’espace qui est crée en découpant certaines tiges ou en enlevant certains plants. En matièrephytosanitaire, les ennemis du persil sont les ravageurs dont les pucerons des racines qui entrainent lejaunissement et le dessèchement des feuilles. On peut également citer les chenilles et les mouches de lacarotte qui s’attaquent également au persil sans oublier certaines maladies. Il faut donc alterner au besoindes insecticides et des fongicides pour mettre fin aux actions nuisibles de ces éléments. Bien que le persilsoit une plante bisannuelle, la récolte peut se faire toute l’année, à partir du troisième mois après semis.

Modele commercial et rentabilitéDes champs se trouvant dans les zones périphériques d’Abidjan, le persil est acheminé dans les marchés degros et de details dans des sacs ouverts. Le persil se vend dans ces marchés sous forme de bottes ou de tasformés à partir de plusieurs tiges ou branchettes (environ 20 ou 15). Ces bottes ont des prix qui oscillentselon qu’on soit en période d’abondance ou de pénurie entre 250 et 1000 fcfa. Bord champ, ces prix sontréduit de moitié ou au deux tiers. Par exemple si le prix du marché est de 500 fcfa, il sera à 250 fcfa bordchamp ou de 300 fcfa. S’il est de 1000 fcfa, bord champ, il sera à 500 ou 700 fcfa. Pour calculer la rentabilitédu champ, nous prendrons comme repère un prix bord champ de 250 fcfa. De même nous considerons qu’avecune ferme de 100 000 plants minimum, nous aurons environ 30 000 bottes commercialisables (soit 3 plantsréunis), ce qui suppose que 10 000 plants seront perdus. La ferme pourra donc rapporter comme chiffred’affaires :30 000 × 250 = 7 500 000 frcfaIci, le promoteur n’aura pas de frais de logistique à mobiliser dans la mesure où l’achat se fait bord champs.

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14 Lundi 26 octobre 2015

Journal d’Annonces Légales et d’Informations Juridiques de Côte d’Ivoire

Constitutions • Liquidations • Redressements

Publications financières • Dissolutions

Nominations• Modifications • Brevets

Faillites • Convocations d'Assemblées

Appels d’offres • Marques et Noms

commerciaux, etc ...

Comprendre les avantages du contrat de distributionLorsqu’un fabricant finalise

enfin la création d’un produitqu’il entend offrir, le travail

ne fait que commencer! La mise enmarché des produits offerts demeurel’étape fondamentale de tout pland’affaires.Un fabricant peut prendre lui-mêmeen main la commercialisation de sonproduit. Cependant, cette façon defaire l’oblige à allouer à cetteopération une grande quantité deressources et de temps. De plus,lorsqu’arrive l’opportunité des’attaquer à de nouveaux marchésétrangers, le fabricant lui-même nepossède pas toujours l’expérience etles contacts nécessaires. Enconséquence, il sera souventavantageux pour le fabricant des’adjoindre un partenaire d’affairedont l’expertise et le réseau dedistribution permettront la mise enmarché efficace du produit.En pareil cas, le contrat avec sondistributeur est une composanteessentielle du succès commerciald’un fabricant. Lorsque bienélaborée et équitable, la relationcontractuelle entre ces deuxpartenaires permettra nonseulement des rapports efficaces etmutuellement profitables entre eux,mais elle augmentera d’autant lavaleur des deux entreprisesimpliquées.Lors de la négociation d’une ententede distribution, il faut prendre encompte deux aspects importants :l’exclusivité territoriale et lapropriété de l’achalandage lié auproduit.

Le contrat de distribution etl’exclusivité territoriale

Lorsqu’un fabricant fait appel à unintermédiaire de commerce tel qu’undistributeur afin de commercialiserson produit, les parties doivents’interroger sur la pertinence et lanécessité d’accorder une exclusivité.

a) La clause d’exclusivité territoriale

La clause d’exclusivité sous-tend ladélimitation d’un territoire et d’unepériode pendant laquelle l’exclusivitéest accordée. À défaut, elle seraitdénudée de sens (à moins quel’intention des parties ne soitd’accorder une exclusivité mondiale– ce qui est plutôt rare); si aucunterme défini n’est prévu pour lapériode, le contrat sera considéré àdurée indéterminée (c’est-à-direrésiliable sur préavis).Le fabricant prend un risquelorsqu’il confie la mise en marchéexclusive de ses produits, sur unterritoire et pour un terme défini, àune tierce partie. En effet,l’entreprise deviendra alorsdépendante de son distributeurquant au rendement du produit, àsavoir le volume des ventes. Enoutre, même si les performances dudistributeur ne sont passatisfaisantes, l’entreprise ne peutpas, en principe, retirer à soncocontractant son droit àl’exclusivité.

Lorsqu’un produit est inconnu sur lemarché, le distributeur devraconsacrer son temps et desressources financières importantesau développement, à la réputation età la mise en marché du produit. Enconséquence, l’exclusivité est unincitatif majeur pour le distributeurlorsqu’il doit mettre en marché unproduit qui ne lui appartient pas etqui a une pâle notoriété. En effet,tout produit requiert un délai entrele moment de sa mise en marché etson succès commercial. Le travail decommercialisation effectué avantqu’un produit devienne rentableconstitue un investissement de taille.C’est pourquoi un distributeur quiinvestit ainsi ses ressources doits’assurer qu’il profitera desretombées futures. Sans garantied’exclusivité sur un territoire défini,le risque lié à la mise en marché duproduit peut être trop importantpour le distributeur et ce dernierpourrait refuser de s’investir.Lorsqu’un fabricant envisage

d’accorder l’exclusivité territoriale, ildoit savoir que plusieurs outilscontractuels sont à sa dispositionafin qu’il puisse établir, avec sondistributeur, une relation équitableet profitable pour les deux parties.Lors de l’élaboration de ces contrats,on évaluera deux aspects importants: la performance du territoire et lesexceptions à l’exclusivité.

b) La performanceDans un contrat de mise en marché,la performance doit être envisagéecomme étant la contrepartie àl’exclusivité. En pratique, ledistributeur ne conserveral’exclusivité sur son territoire que s’ilcontinue d’atteindre les objectifs deperformance prévus au contrat. Lesparties devront, par conséquent,négocier des objectifs raisonnables.Lorsque les objectifs ne sont pasatteints et, en l’absence de faute dela part du fabricant, le contratpourrait prévoir les mécanismessuivants :

1.La possibilité de réduire leterritoire exclusif conféré; ou2.La possibilité de retirer le droit àl’exclusivité avant la fin du contrat,tout en maintenant le droit à ladistribution (qui deviendrait alorsnon-exclusive); ou3.La possibilité de résilier avantterme le contrat, en payant ou non,une indemnité pour la perte del’achalandage.

c) Les exceptions à l ’exclusivitéIl est possible aux deux parties deprévoir qu’en certaines circonstances,la vente du produit échappera àl’exclusivité garantie au distributeur.Lors de la négociation du contrat demise en marché, les parties doiventpouvoir identifier les situationsdifficiles qui peuvent survenir. Parexemple, un fabricant et undistributeur doivent envisager lessituations suivantes :1. La possibilité qu’un clientfasse affaire sur plusieurs territoires,mais centralise ses achats dans lamême région, que ce soit à l’intérieurdu territoire exclusif ou non;2. La vente par Internet, quiignore par définition les territoires;3. La possibilité qu’un clientdésire traiter directement avec lefabricant sans intermédiaire.Dans de tels cas, ainsi que dans toutesituation analogue, les situationspotentiellement problématiquesdoivent être prises en considérationavant de conclure un contratd’exclusivité. Afin d’éviter lesfrictions, les parties doivent définirdès le début de leur relation si cessituations problématiquesconstitueront des exceptionscontractuelles à l’exclusivité

Source : Cabinet d’Avocats Hébert & Lecours

partenariat commerciaL (1ère partie)DROIT des affairesPar Borgia KoBri

A travers ce contrat, un fabricant peut s’adjoindre un partenaire d’affaire dont l’expertise et le réseau de distributionpermettront la mise en marché efficace du produit (Ph : DR)

NB : Le surtitre et letitre sont de la rédaction

Page 15: 310 article cote d'ivoire la tribune eco

annonces lÉgales Lundi 26 octobre 201515C O N S T I T U T I O N S

MAÎTRE RENÉE CLAIRE KASSYNOTAIRE ABIDJAN-PLATEAU - IMMEUBLE DAUDET01 B.P 2912 ABIDJAN 01 TEL: (225) 20 32 22 08 FAX: (225) 20 32 20 [email protected] / [email protected]

«RED FLASH WEST AFRICA»

Par acte du 08/07/2015, il a été établi les statuts d'une S.A.R.L, dont lescaractéristiques suivent: OBJET : La création, la gestion et l'aménagementdes parkings privés, centraux, publics, souterrains, périphériques pour sonproper compte ou le compte de tiers; L'installation de parcs destationnement dans les communes, à proximité des centres commerciauxet autres, La collecte des taxes communales; La formation, le conseil etassistance dans le domaine des technologies de l'Information et de laCommunication appliquée; La manufacture et l'assemblage de materielélectronique, L'édition et la distribution de contenu numérique, Lestélécommunications, l'informatique de tout système de transmission etd'acheminement de données, de signaux, entre les points, de terminaisond'un réseau de télécommunication notamment le système de réseaud'INTERNET; L'acquisition, l'exploitation, la commercialisation et ladistribution de tous produits liés aux cellulaires, beepers et tous accessoiresy afférents; L'exploitation de cartes téléphoniques, messagerie vocale, voixet réponses interactives, bases de données ; L'installation, l'entretien, lamaintenance, le montage de pylônes, équipements et autres dans le domainedes NTIC ; DENOMINATION «RED FLASH WEST AFRICA»,SIEGE SOCIAL : Grand-Bassam, Quartier France, RésidenceBOURSAULT, BP 444 Grand- Bassam. DUREE : 99 ANS, CAPITALSOCIAL: 1.000.000 F CFA divisé en 100 parts de 10.000 Francs CFAchacune représentatif d'apport en numéraire ainsi qu'il résulte de la DNSVdu 08/07/2015, GERANT: M. BECKER Hans Olof Friedrich, Directeurde Société, demeurant à Kungstensgatan 28 A, 113 57 Stockholm (Suède).Dépôt au Greffe le 30/07/2015, sous le numéro 84, Immatriculation auRCCM de Grand-Bassam, le 30/07/15 sous le Numéro CI-GRDBSM-2015-B-2746.POUR AVIS: LE NOTAIRE & LE GERANT…………………………………………………………………

COOPERATIVE SIMPLIFIEE DES PRODUCTEURSAGRICOLES CAFE-CACAO DE GUIGLO «SCOOPS-PACCG»

Au terme des statuts sous Seing Privé déposés au rang des minutes deMaître GOGO Koudou Noël, Greffier en chef du Tribunal de Guiglo, il aété constitué une Société Coopérative Simplifiée ayant pour Objet: Laproduction, et la commercialisation des produits agricoles café et cacao.Dénomination: «SCOOPS-PACCG»; Siège social: GUIGLO; BP 51GUIGLO; Cel: 06 17 02 08; Durée: 99 ans; Capital social: 1.200.000FCFA ; Président du Comité de Gestion (PCG) : M. KONE LOSSENIInscription faite au registre des Sociétés Coopératives tenu au Greffe duTribunal de Guiglo le 08 Juillet 2015, sous le N° RSC: CI-GUI-2015-CO-51.POUR AVIS LE PCG…………………………………………………………………

COOPERATIVE SIMPLIFIEE DES PRODUCTEURSAGRICOLES CAFE-CACAO DE GUIGLO «SCOOPS-PACCG»

Au terme des statuts sous Seing Privé déposés au rang des minutes deMaître GOGO Koudou Noël, Greffier en chef du Tribunal de Guiglo, il aété constitué une Société Coopérative Simplifiée ayant pour Objet: Laproduction, et la commercialisation des produits agricoles café et cacao.Dénomination: «SCOOPS-PACCG»; Siège social: GUIGLO; BP 51GUIGLO; Cel: 06 17 02 08; Durée: 99 ans; Capital social: 1.200.000 FCFA ; Présidentdu Comité de Gestion (PCG) : M. KONE LOSSENI. Inscription faiteau registre des Sociétés Coopératives tenu au Greffe du Tribunal de Guiglole 08 Juillet 2015, sous le N° RSC: CI-GUI-2015-CO-51.POUR AVIS LE PCG …………………………………………………………………

LA SOCIETE GRAPHNUMERIK SARL

Aux termes de la D.S.V et des statuts du 15 juillet 2015 établis sous seingprivé, il a été constitué une SARL Dénommée «GRAPH-NUMERIKSARL» Objet:•Impression numérique;•Imprimerie offset;•Conception visuelle;•Vente de matériels informatiques, consommables informatiques etbureautiques•Papeterie;•Divers;Durée: 99 ansCapital : 1.000.000 FCFA. Gérant: M. KACOU Arriko Modeste. Siègesocial: Abidjan-Cocody Palmeraie, 25 BP 318 cidex 01 Abidjan 25. Dépôtau Greffe: n° CI-ABJ-15- B-16302 du 15/07/15 au Tribunal duCommerce d'Abidjan.POUR AVIS LE GÉRANT…………………………………………………………………

ETUDE DE MAÎTRE KOUAME ASHANTY NOTAIRE À ABENGOUROU, QUARTIER COMMERCE IMMEUBLENIKAY AU REZ DE CHAUSSÉE, BP 842 ABENGOUROU TEL: 35913142

«COMMERCE CONSTRUCTION ET MARKETING» ENABRÉGÉ « 2CMA » SARL.

Aux termes des STATUTS et DNSV en date du 29/07/2015, reçus parMaître KOUAME Ashanty, Notaire, il a été constitué une Société AResponsabilité (SARL) ayant pour Dénomination « COMMERCECONSTRUCTION & MARKETING» en abrégé « 2CMA» SARLDont l'objet est: Construction; Extraction de sable; Vente de minerais.Marketing de produits divers; Intermédiaire dans les relations économiques.Et généralement toutes operations industrielles, commerciales, financières,mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ouindirectement à l'objet social ci-dessus défini ou susceptibles d'en faciliterla réalisation. Le capital est de CINQ MILLIONS (5000 000) de FrancsCFA . Ayant pour Siège social: Abidjan Cocody Angré Boulevard»LATRILLE, 01 BP 6113 ABIDJAN 01. Monsieur ABO KOFFIPIERRE est nommé gérant pour une durée de trois ans renouvelable.ABIDJAN: le 03/08/2015 sous le Procès-verbal de dépôt numéro 6458 du31/07/2015; RCCM : CI-ABJ-2015-B-17890.POUR AVIS LE GÉRANT ET LE NOTAIRE…………………………………………………………………

SOCIETE COOPERATIVE SIMPLIFIEE CAJAK «SCOOPS-CAJAK»

Au terme des statuts sous seing privé reçus au rang des minutes de maîtreGNAHOUA YOLLAKO APPOLINAIRE, Greffier en Chef de lasection de Tribunal de BOUAKE le 17 Juillet 2015, il a été constitué unesociété coopérative Dénommée « SCOOPS-CAJAK». Au capital social de88.000 FCFA . Pour une durée de 99 ans. Son siège est situé à AndokroKouakou. Elle a pour objet: Création de conditions pour l'amélioration des ressources financières et du

cadre de vie de ses membres. Dépôt au greffe de la section de Tribunal deBouaké le 17 Juillet 2014 et enregistré le même jour sous le numéro duregistre des sociétés coopératives (RSC) : CI - BKE - 2015 - C - 158 du17 Juillet 2015. La présidence du comité de Gestion (PCG) est assurée parM. ANGORAN KOUASSI ALFRED, Cell: 45 12 71 76. POUR AVIS LE PCG…………………………………………………………………

ABIDJAN BUSINESS SCHOOL

SOCIÉTÉ À RESPONSABILITÉ LIMITÉE UNIPERSONNELLE SIÈGE SOCIAL: ABIDJAN COCODY 7ÈME TRANCHECAPITAL SOCIAL: 2.000.000 F CFA10 BOÎTE POSTALE 1310 ABIDJAN 10

Aux termes de la Déclaration de Souscription et de Versement et des StatutsSSP en date du 20/07/2015, il a été constitué uneS.A.R.L.U.DENOMINATION : ABIDJAN BUSINESS SCHOOL. OBJET: Enseignement supérieur, enseignement technique. Etgénéralement, toutes opérations connexes. SIEGE SOCIAL: ABIDJANCOCODY 7ème TRANCHE. 10 Boîte Postale 1310 ABIDJAN 10. DUREE: 99 ans. CAPITAL SOCIAL: 2.000.000 F CFA en numéraireet libéré intégralement. GERANT: Monsieur DJEGBA Kouassi Julien.Dépôt Greffe Tribunal de Commerce n° 6435 du 31/07/2015;RCCM N° CIABJ-2015-B-17867 du 31/07/2015.POUR AVIS LE GERANT…………………………………………………………………

UNION DES SOCIETES COOPERATIVES DU LÔHDJIBOUAAVEC CONSEIL D'ADMINISTRATION«USCOOPA-l-D COOP-CA»

Aux termes des statuts sous Seing privé déposés aux minutes des Greffesde la section du tribunal de Divo, il a été constitué une société coopérativeAvec Conseil d'Administration Dénommée: UNION DES SOCIETESCOOPERATIVES DU LÔHDJIBOUA AVEC CONSEILD’ADMINISTRATION en Abrégé (USCOOPA-l-D COOP-CA)dont l'objet: •la production, la collecte, le stockage et la commercialisation des produitsagricoles de ses membres.•L'amélioration de leurs conditions de travail et de vie par la recherche etl'accès facile aux financements;•Le renforcement de leurs capacités professionnelles et intellectuelles par laformation;•L'approvisionnement en intrants, et en matière de travail•Et généralement toutes opérations commerciales, financières, mobilières,immobilières se rattachant directement et indirectement à l'objet social ci-dessus et susceptible d'en faciliter l'extension ou le développement.Son siège est établi à DIVO, Département de DIVO / REGION LOH-DJIBOUA République de Côte d'Ivoire, Son capital est de 1.000.000 FCFA divisée en 100 parts de 10.000 F. Elle a une durée de 99 ans.(PCA)KONE LAMINE né le 15/03/1966 à Divo Cel: 47-12-63-62. (SG)KONATE HAMIDOU, né le 23/12/1983 à Bingerville (TG) TRAORESALIFFOU, né le 25/11/1980 à Hiré (CS) COULIBAlY IDRISS, né le16/12/1969 à Divo (CS) YAYA DOUMBIA, né le 27/01/1978 à Divo(CS) KONE BAKARY, né le 01/01/1967 à Divo (CS) YAO JEAN, né le13/12/1985 à Grand-Lahou. La conformité de la déclaration avec les piècesjustificatives en application de l'acte uniforme sur le droit des sociétéscoopératives a été vérifiée par le greffier en Chef soussigné qui a procédé àl'inscription le 23/07/2015 sous le N° CI-DIV-2015-C-035.POUR AVIS LE PRÉSIDENT…………………………………………………………………

SOCIETE COOPERATIVE SIMPLIFIEE AGRICOLE DE ZIKI-NORD «COOPAZINO SCOOPS»

Aux termes des statuts sous Seing privé déposés aux minutes des Greffesde la section du tribunal de Lakota, il a été constitué une société cooperativesimplifiée Dénommée: SOCIETE COOPERATIVE SIMPLIFIEEAGRICOLE DE ZIKI-NORD en Abrégé (COOPAZINO Scoops)dont l'objet: • La production, la collecte, le stockage et la commercialisation des produitsagricoles de ses membres.• L'amélioration de leurs conditions de travail et de vie par la recherche etl'accès facile aux financements;• Le renforcement de leurs capacities professionnelles et intellectuelles parla formation;• L'approvisionnement en intrants, et en matière de travail• Et généralement toutes operations commerciales, financières, mobilières,immobilières se rattachantdirectement et indirectement à l'objet social ci-dessus et susceptible d'enfaciliter l'extension ou le développement. Son siège est établi à MOUSSADOUGOU, Département de LakotaRépublique de Côte d'Ivoire, Son capital est de 1.000.000 FCFA divisée en 100 parts de 10.000 F. Elle a une durée de 99 ans.(PCG) ADAMA KONE né le 22/05/1970 à Moussadougou(SG) OUATTARA ZIE ALLASSANE, né le 01/01/1959 à Lakota(TG) OUATTARA YAYA, né le 01/01/1984 à Dabakala(CS) DOHOUO KOUAKOU EDMOND, né le 22/02/1973 à Beoumi(CS) KONE SIAKA, né le 21/12/1983 à ZikissoLa conformité de la déclaration avec les pièces justificatives en applicationde l'acte uniforme sur le droit des sociétés coopératives a été vérifiée par legreffier en Chef soussigné qui a procédé à l'inscription le 31/07/2015 sousle N° CI-LKT -2015-80-14.POUR AVIS LE PRÉSIDENT…………………………………………………………………

AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE COOPERATIVESIMPLIFIEESOCIETE COOPERATIVE SIMPLIFIEE BADEGNAN DEDJIDJI «BADEGNAN SCOOPS»

Aux termes des statuts sous Seing privé déposés aux minutes des Greffesde la section du tribunal de Lakota, il a été constitué une société cooperativesimplifiée Dénommée: SOCIETE COOPERATIVE SIMPLIFIEEBADEGNAN DE DJIDJI en Abrégé (BADEGNAN Scoops) dontl'objet: •La production, la collecte, le stockage et lacommercialisation des produits agricoles de ses membres.•L'amélioration de leurs conditions de travail et de vie par la recherche etl'accès facile aux financements;•Le renforcement de leurs capacities professionnelles et intellectuelles parla formation;•L'approvisionnement en intrants, et en matière de travail•Et généralement toutes operations commerciales, financières, mobilières,immobilières se rattachant directement et indirectement à l'objet social ci-dessus et susceptible d'en faciliter l'extension ou le développement. Son siègeest établi à DJIDJI, Département de LakotaRépublique de Côte d'Ivoire, Son capital est de 1.000.000 FCFA diviséeen 100 parts de 10.000 F. Elle a une durée de 99 ans. (PCG) BAGNON OKOU MODESTE néle 01/01/1979 à Bessaboua(SG) KONE APALEU, né le 25/08/1978 à Godiéko (TG) YOUSSOUFSOUMAHORO, né le 01/01/1956 à Tabou (CS) CISSE ADAMA, néle 01/01/1966 à Zikisso (CS) MAGUIRAGA SECK OUMAR, né le04/01/1968 à Zikisso. La conformité de la déclaration avec les piècesjustificatives en application de l'acte uniforme sur le droit des sociétéscoopératives a été vérifiée par le greffier en Chef soussigné qui a procédé àl'inscription le 31/07/2015 sous le N°CI-LKT-2015-BO-13.

POUR AVIS LE PRÉSIDENT…………………………………………………………………

SOCIALE: ELECTRO MECANIQUE ABIDJAN Sarl «E.M.A Sarl»

ETUDE DE MAÎTRE DAOUDA WAKAYANTIEN OUATTARA,NOTAIREGAGNOA, QUARTIER COMMERCE, EN FACE DE LAPHARMACIE PRINCIPALE, AUDESSUS DU SUPER MARCHÉ« SUPÉRETTE»B.P 97 GAGNOATÉL: 32 77 78 21/07 34 36 38/40 40 8988/44 95 97 97

Aux termes de la DNSV et des Statuts reçus au rang des minutes de MaîtreDaouda Wakayantien OUATTARA, NOTAIRE, le 15 Juillet 2015, il aété constitué une société ayant les caractéristiques suivantes : FORME:Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle. OBJET SOCIAL:Atelier de ré bobinage; Electromécanique; Electricité; Constructionmétallique ; Soudure en arc, Réseaux électrique rural et urbain; Et,généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles,mobilières et immobilières, pouvant se rattacher directement ouindirectement à l'objet ci-dessus ou à tous objets connexes.DENOMINATION SOCIALE: ELECTRO MECANIQUEABIDJAN Sarl, par abréviation «E.M.A Sarl». SIEGE SOCIAL:

Abidjan Yopougon Zone Industrielle, Lot n° 504 Ilot n°32, 10 Boîte Postale1522 Abidjan 10. CAPITAL SOCIAL: 1.000.000 DE FCFA divisé en100 parts sociales de DIX MILLE francs CFA (10.000) chacune,entièrement souscrit et libéré par l'associé.DUREE: 99 ANS à compter de l'immatriculation au RCCM. GERANT:Monsieur SAOURE KOUAKOU est désigné gérant pour une duréeillimitée. RESERVES: Constitution de toutes réserves.Dépôt au Greffe du Tribunal de Commerce d'Abidjan le 27 Juillet 2015sous le numéro 6376 et immatriculée audit Greffe le 03 Août 2015 sous lenuméro CIABJ-2015-B-18623.POUR AVIS, LE NOTAIRE…………………………………………………………………

SOCIETE D’ACHAT DE CAFE ET DE CACAO IVOIRIEN « SA 2 C I » SARL

SIÈGE SOCIAL: SOUBRÉ ADRESSE: BP 30AU CAPITAL DE UN MILLION (1000 .000) DE FRANCS CFA

Aux termes de la D S V et des statuts sous sein privé établit à Abidjan le19/06/2005 et enregistré au registre de commerce SSP - VOL 01 F° 161N°3611 bord 1159/02 le 21 Juillet 2015, il a été constitué une SOCIÉTÉD'ACHAT DE CAFÉ ET DE CACAO IVOIRIEN. Ayant pour Objet: La vente et achat de café et cacao et tous produitsannexes, commerce général, - prestation de service, import-export de toutes

marchandises entrant dans le commerce juridique, exploitation agricole,vente en gros et demi gros, vente de produits cosmétiques, maroquinerie,- négoce- transit,- transport, distribution de marchandises diverses, toutesactivités commerciales, financières et industrielles, - toutes activitésmobilières et immobilières, activité de transport import-export de toutesmarchandises de toute provenance, le commerce général, achat ,vente etexploitation des produits avicoles notamment le café et le cacao et leurdérivés, entreprise et exploitation de tous services de transport urbain etinterurbain de personne et marchandises d'hydrocarbures de toutesprovenance et pour toutes destinations; entreprise de tous travaux deconstruction ,tous travaux relatifs au bâtiment tous travaux publics ou privés;construction, entreprise et exploitation de tous travaux publics ou privé, tousimmeubles pour le compte de tous tiers; achat, vente ,gestion ,exploitationet administration et tous terrains bâtis ou non bâtis,- promotion immobilière sous toute forme, location ou gérance de tousbiens, création et exploitation de toutes sortes d'unités industrielles,transformation de toutes matières premières étrangères ou locales enproduits finis ou semi finis, activité de représentation, de promotion et dediffusion de ces produits divers. Capital social: 1000.000 de Francs CFA,Siège Social: Soubré, BP 30, cel: 47-09-99-99. Durée 99ans, Gérant:Monsieur CHAAITLI HUSSEIN. Dépôt des statuts et D S V au greffeen chef de la section du tribunal de Soubré sous le N°: 98/2015 du03/06/2015 et immatriculé au register des sociétés commerciale sous le N°CI SBR 2015 B-234 le 03/06/2015.

ETUDE DE MAITRE ASSALE TANOH JEAN-MARIENOTAIREABIDJAN-PLATEAU, Immeuble "LE ROUSSEL" TEL. 20-21-70-80 /FAX: 20-21-67-96

GOLDENWAVE COTE D'IVOIRE

Société à responsabilité Limitée Au capital de 1.000.000 DE FRANCS CFASiège social: ABIDJAN COCODY RIVIERA PALMERAIE,RUE MINISTRE13 B.P. 1485 ABIDJAN 13Immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilierd'ABIDJAN, le 11 septembre 2014, sous le numéro CI-ABJ-2014-B-18431

Par acte de Maître Assalé Tanoh Jean- Marie, Notaire, en date du 16juillet 2015, il a été augmenté le capital social, de la société sus nommée,à un montant de 2.000.000 F CFA et étendu l'objet social de laditesociété par adjonction de l'activité suivante: Tous travaux publics; Dépôtau Greffe du Tribunal du Commerce d'ABIDJAN des piècesmodificatives le 23/07/2015, sous le numéro 6304 et l'inscriptionmodificative le 28/07/2015, sous le numéro CI-ABJ-2015-M-18130. POUR AVIS, LE GERANT …………………………………………………………………

ETUDE DE MAITRE ASSALE TANOH JEAN-MARIENOTAIREABIDJAN-PLATEAU, Immeuble "LE ROUSSEL"TEL. 20-21-70-80 - FAX: 20-21-67-96

« GLOMIX»

Société Anonyme avec Administrateur Général au capital de10.000.000 DE FRANCS CFASiège social: ABIDJAN-COCODY DANGA, 08 BP 2022 ABIDJAN 08Immatriculé au Registre du Commerce et du Crédit Mobilierd'ABIDJAN, le 12 mai 2015, sous le numéro CI-ABJ-2015-B-11934.

MODIFICATIONS STATUTAIRES

Aux termes du procès-verbal de l'Assemblée Générale Extraordinaire

du 20 juillet 2015, Madame LEE AE YON a été nommée en qualitéde nouvel Administrateur Général en lieu et place de l'ancienadministrateur démissionnaire. Le capital de la société a été augmentéà 200.000.000 F CFA comprenant 20.000 actions de 10.000 F CFAchacune et entièrement libéré. Les activités de l'assistance à la prise encompte des aspects sociaux et environnementaux sur les sites desentreprises des différentes zones industrielles, sociétés minièresétatiques et privées, de l'approvisionnement en matériel, commoditéset nécessaires d'ouvrages de bâtiment, l'achat, la vente, lacommercialisation, l'import-export et l'installation de matérielélectronique, de pièces détachées de marchandises diverses et de lacréation d'un fonds d'investissement dans le secteur agricole sontsupprimées. L'activité de l'investissement dans le secteur agricole a étéajoutée. Le siège de la société est désormais situé à ABIDJANCOCODY RIVIERA M'POUTO, 08 BP 2022 ABIDJAN 08.Dépôt au Greffe du Tribunal de Commerce d'ABIDJAN des piècesmodificatives le 29/07/2015, sous le numéro 6545 et l'inscriptionmodificative le 29/07/2015 sous le numéro CI-ABJ-2015-M-18223.POUR AVIS, LE GERANT…………………………………………………………………

ETUDE DE MAITRE OBROU GUILLAUME NOTAIREABIDJAN - COCODY -II PLATEAUX.ADRESSE: 06 BP 594 ABIDJAN 06TEL: 22 41 43 26 FAX: 22 41 45 50 [email protected]

SOCIETE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALEABIDJANAISE « SICABO »

AU CAPITAL DE 24.000.000 F CFASIEGE SOCIAL: ABIDJAN-DIGUEINDUSTRIELLE DE VRIDI, 09BP 628 ABIDJAN 09.

Aux termes du procès-verbal des délibérations de l'Assemblée GénéraleExtraordinaire en date à ABIDJAN du 7 Juillet 2015, enregistré àABIDJAN TREICHVILLE, le 09 Juillet 2015, Registre SSP Vol 01F° 98 N° 997 Bord997, reçu par Maître OBROU Guillaume, Notaire à ABIDJAN, lesactionnaires de la SA avec Conseil d'Administration. DénomméeSOCIETE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALEABIDJANAISE « SICABO » ont décidé des Cessions d'actions

sociales. L'article 6 des statuts de ladite société a été modifié enconséquence aux termes d'un acte reçu au rang des minutes du Notairesusmentionné en date du 07 Juillet 2015. DEPOT AU GREFFE DUTRIBUNAL DE COMMERCE D'ABIDJAN: Le 16/07/2015sous le numéro 6069. R.C.C.M Modificatif N°: CI-ABJ-2015-M-17456 du 21107/2015.POUR AVIS, LE NOTAIRE ET LE PCA…………………………………………………………………

ETUDE DE MAITRE OBROU GUILLAUME NOTAIREABIDJAN - COCODY - II PLATEAUX.ADRESSE: 06 BP 594 ABIDJAN 06 TEL: 22 41 43 26 FAX: 22 41 45 50 [email protected] MISE EN HARMONIE DES STATUTS DE LA SARL

« AFCO TRADE GROUP»

AU CAPITAL DE 10.000.000 F CFASIEGE SOCIAL ABIDJAN-PLATEAU06 BP 147 ABIDJAN 06

Aux termes du procès-verbal des délibérations de l'Assemblée Généraleextraordinaire en date à ABIDJAN du 7 Juillet 2015, enregistré àABIDJANPLATEAU, le 09 Juillet 2015, Registre SSP-Vol 01 F° 120N° 1827 Bord 1827 / 29, reçu par Maître OBROU Guillaume, Notaireà ABIDJAN, les associés de la Société dénommée AFCO TRADEGROUP, ont décidé de la Mise en harmonie des statuts de laditesociété conformément aux dispositions de l'Acte Uniforme Révisé del'OHADA du 30 Janvier 2014 relatif au Droit des sociétéscommerciales et de Groupement d'Intérêt Economique. Les statuts dela société ont été en conséquence mis en harmonie avec les dispositionsde l'OHADA, aux termes d'un acte reçu au rang des minutes duNotaire susmentionné en date du 7 Juillet 2015. DEPOT AUGREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE D'ABIDJAN: Le16/07/2015 sous le numéro 6071. R.C.C.M N°: CI-ABJ-1980-B-43609 du 22 /04 /1980.POUR AVIS, LE NOTAIRE ET LE GERANT

M O D I F I C A T I O N S

ETUDE DE MAÎTRE KOUASSI LOUKOU BERTIN NOTAIREBOUAKE IMMEUBLE AFRAM (FACE AU CENTRECULTUREL JACQUES AKA), 1ER ÉTAGE, 1ÈRE PORTE 01 B.P 2555 BOUAKE 01TEL (225) 31 63 1747 FAX (225) 31 63 04 12 E-MAIL: [email protected]

«CONCEPTION ET CONSTRUCTION DE BÂTIMENT»« 2C-BAT»

Suivant procès-verbal de l'Assemblée Générale extraordinaire, endate du 02/07/2015, Les associés ont approuvé les Cessions de partsdans la société effectuées par Monsieur KANON Gaba Cyriaqueau profit de Monsieur KONAN Kouakou Yves Yannick etMademoiselle KOFFI Adoubra Estelle Nadia. En conséquence decette résolution, les statuts de ladite société ont été modifiés. Dépôtdes actes au Greffe du tribunal de commerce d'Abidjan, le13/07/2015, sous le n°6025, Immatriculation Modificative auRCCM sous le n° CI-ABJ- 2015-M-18123.POUR AVIS LE NOTAIRE…………………………………………………………………

SCPA BANNY, IRITIE & ASSOCIESSOCIÉTÉ CIVILE PROFESSIONNEL LE D'AVOCATSAVOCATS PRÈS LA COUR D'APPEL D'ABIDJAN 7, BISBOULEVARD DES AVODIRÉS01 B.P. 7352 ABIDJAN 01TÉL. : 20-21-63-58/ 20-21-64-82;FAX: 20-22-82-45CESSION DE PARTS ETTRANSFERT DE SIEGE SOCIAL

« SINAPS-CI »

SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE

245, RUE BROOKER WASHINGTON ABIDJAN COCODYSINAPS-CI, SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE AU CAPITAL DE 2.000.000 FCFA SIEGE SOCIAL: ABIDJAN - COCODY, 245, RUEBROOKER WASHINGTONR.C.C.M ABIDJAN: CI-ABJ-2013-B-13980.

Suivant délibération de l'Assemblée Générale Extraordinaire endate du 08 juin 2015 portant agrément du sieur DJIKALOUZAHUI ZRAGBALE HENRI en qualité de nouvel associé, et

convention de cession de parts en date du 10 juin 2015, MonsieurVIGNIKIN ROBERT a cédé à Monsieur DJIKALOU ZAHUIZRAGBALE HENRI, 80 parts sociales de la société SINAPS-CI.La même Assemblée Générale Extraordinaire, a décidé du transfertdu siège social de la société, pour le fixer désormais; au RONDPOINT DE RIVIERA PALMERAIE, Immeuble YACOUBAMERKIERS.

Dépôt de deux (02) exemplaires du Procès-verbal et de l'Acte deCession, au Tribunal de Commerce d'ABIDJAN, le 24 juin 2015sous le N° 5288 du 24/06/15. Modification au RCCM sous le N° CI-ABJ-2015-M-18117 endate du 24 Juin 2015.POUR AVIS LE CONSEIL

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16 Lundi 26 octobre 2015