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Le Matin (Paris. 1884) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Journal Le Matin du 2 septembre 1924

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Journal Le Matin du 2 septembre 1924

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Page 1: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

Le Matin (Paris. 1884)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Page 2: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

Le Matin (Paris. 1884). 1884-1944.

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Page 3: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

41e Année– N° 12978

laTEMPÉRATURe "lll|lliEt la baromètre monte et va monter. mali pour

combien de temps? Vent N.-O. & 8..0. -ul ou

faible, plutôt doux, couvert à éclalrcies; gouttes ou

rare bruine. Paris, 765-766, nuit +130, jour +Ho.

La dépression est mer du Nord, –1" Scandinavie,–2" Pologne, 6" Elle sera comblée ou

mer du Nord, +6 Il +7– Berlin-Copenhague,

à .+i" Scandinavie-Islande, Nice. Déprei-tion nouvelle 0. Mande.

PRONOSTICS D'AVIATION. Paris t 0., 1

S m.; couvert; visibilité moyenne. Londres-midi et:Paris-Stnusbourg-Kuhr 0., Il 4 m.; mime tempe.

BOULD le FAUB« POISSONNIÈRE, PARIS (IX1) ADRESSE 7ÉUGR.: MATIN-PARIS TÉL. CUT. 03-04, 03-05. 03-06. I5-8B

Mardi 2Septembre 1924

i'« H I E R iniI"«!H|FRANCE. Le comte d'Haussonvllle, de l'Académie

française, est mort Paris.

CHINÉ =' La situation devenant plus menaçante,

Changhal, des mesures de sécurité sont prises par les

marines française et américaine.

GRANDE-BRETAGNE. Le congrès des trade-unionss'est ouvert à Hull.

SUISSE. La V' assemblée de la Société des nationsa tenu, à Genève, sa première séance. M. Dlotta, prési-dent, et Paul Hymans ont lait des discours applaudis.

ITALIt:. M. Mussolini se déclare favorable à la

revision de la Constitution, italienne.

Les nations s'assemblent à Genève

pour la cinquième fois

UNE GRANDE SESSION

QUI EXAMINERA

DE [GRANDS PROBLEMES

La premiére journée

M.MOTTAÉLUPRÉSIDENT

[DENOTREENVOYÉspécial]Genève,1erseptembre. Toutje

mondeestd'accordpouraffirmerquela cinquièmeassembléeplénièredela Sociétédesnations,quia été inau-guréeaujourd'hui,ne ressembleraenrienaux quatreséancesprécédentes.Ce sera, dit-on,une séancedécisive.Noussommesun peublaséssur ceterme,.maisil paraît qu'il faut luiattribueraujourd'hui..toutesa valeur.Unmembredela délégationfrançaise

Vilala. vieoulamortdela Sociétédesnations.Ou.bienelle deviendraquel-que'chosed'extrêmementutileet salu-taire,oubienelleseraappeléeà dispa-

'qu'onse ressenttoutde suiteà Ge-nèvede cettenervositéet qu'ony aitl'impressiond'y êtrearrivédevantleRubicon.

OptimismeCen'est paspar hasardquele pré-

sidentWilsonavaitchoisil'exquisettranquillecadrede Genèvepourl'as-sembléede concordeinternationalequ'il avaitrêvée.Lesgens,ici, sontportésà un sereinoptimismeet onttendanceà tournersubtilementautourdesproblèmesdélicats,à lesatténuer,à les diluerdansdesflotsdesaineetréconfortanteéloquence.Bref, lors-qu'onn'est pasprévenu,onsort con-vaincuquetoutlemondeici estpar-faitementd'accord,car les-applaudis-sements partent indifféremmentdetous les bancset quelquesoitl'ora-teur à la tribune.11

Tel fut aussi lecaractèrede cettepremièreréunion,réunionde pureformeet qui pouvaitfairecroirequed'ores etr déjà les cinquante-quatrenationsavaientscelléun pactede.congratulatidnsmutuelles,car onn'entenditde part et d'autre, et à

4 l'adressedetous,quedesmotsaima-bleset desfélicitations.

De l'agitation,il y en avaitau de-hors, dansla rue. Unefoule'de ba-dauds,plusdensequeles annéespré-cédentes,se pressaitauxportes.11yavait un peu plus de gendarmeset.beaucoupplus de photographesetd'opérateurs de cinématographie.Maisà l'intérieur,danscegrandhan-gar fait de boiseriesmarronnàtrcs,ompressionn'éde sobres laideurs,c'était le calmeplat.

Evidemment^deprimeabord,quandon n'y est pas.accoutumé,onest unpeu saisi, voire ému, d'apercevoirpar exemplele grandet sévèreHon-grois, le comteApponyi,serrer lamain à M. VintilaBratiano,minis-tre roumain,ou bien M. Benèssa-luer amicalementle représentantdel'Autriche.Cespectacled'ancienseu-nemisréunissousle mêmetoit,dansune atmosphèrede quiète indiffé-rence,n'est pas sansgrandeur.Maison n'a pas le tempsde s'y attardercar aussitôtcommencel'exécutionduprogrammeppévudans §a sévéritéprotocolaire.MLIlymans,,premierdé-léguébelge et présidentdu conseilexécutifdela Sociétédesnations,re-traceentermes*pondérésl'oeuvreac-compliepar la société.

Et c'est tout.pourla matinée.

Le cinquième président

Dans l'après-midi, M. Hymans de-

mande à l'assemblée de procéder à

l'élection de son cinquième président.Aucune candidature n'est

posée, au-

cune discussion n'est (entamée, l'af-

faire est réglée d'avance'et de longuedate. Dès le matin, les journaux '10-

caux ont paru avec le portrait de

;'M. Motta. Aussi le conseiller fédé-

ral, premier délégué de la oU'ssa à

l'assemblée, recueille-t-il 45 voix sur

47 votants. Des deux voix « contre Ill'une émanait évidemment de lui-

même et l'autre d'un mystérieux en-

nemi de la Suisse qu'ont n'a pas

réussi, jusqu'à présent, à dépister.

'Aux applaudissements de i'assem-

blée, M. Hymans a prodamé le ré-

sultat du vote, insistant sur le fait

que les nations réunies avaient tenu

ainsi à honorer la personnalité de M.

Motta et la Suisse, pays symbolisant

les traditions libérales -et démoerati-

quesM. Motta a remercié en retenant

surtout l'hommage rendu à son: pays.

Là-dessus on s'attarda quelque peu

pour permettre aux photographes

d'opérer à leur aise et la salle se vida

lentement.

Pour bien des auditeurs discrets, il

ne s'élait donc rien passé du tout.

C'est une erreur: C"est à dessein que

;e ne vous ai pas résumé les discours

'de MM. Hymans et Motta pour pou-

voir détacher, en concluant, de la pro-se conventionnelle et protocolaire les

quelques passages vraiment impor-

tants et qui ont fait courir dans l'as-

semblée un léger frémissement.

Désarmement moral d'abord

Ce n'étaient plus des applaudisse-ments de pure forme que souleva

cette péroraison de M. Hymans

Je revietzs à la question du désar-

mement et du projet de pacte d'assis-

talzce mutuelle.. On s'en rappelle l'ori-

gine. Souvenez-vous, messieurs, de

l'impression profonde que produisit,il y a deux ans, dans une de nos cgm-missions et à l'assemblée, l'accord quis'établit endre M. Henry (le Jauvenetl

etlord Robert Cecil sur ? principe

d'une politique de garantie mutuelle.

En des discours émouvants, ils évo-

'guèrent les dangers que la proclama-tioù de la paix avait laissé traînerderrière elles, ,la grande pitié des ré-

gions dévastées, .la nécessité dejus.

tes réparations, la perturbation pro-

fonde de la vie économique, la men-

talité de guerrc qui continuait à en-

fiévrer les esprits. Ils démontrèrezn

Le palais de la Héformation, à. Genève, où siègent les assemblées

de la Société des nations. En médaillon, M. Motta, élu président de la

cinquième assemblée.

que le désarmement matériel exigeaitcomme condition préalable le désar-

mement moral, et qu'on ne pourraitréaliser le désarmement môral que'dans une atmosphère de sécurité.

De même, c'est avec une atten-

tion soutenue que l'assemblée suivit

M. Motta lorsqu'il ajouta à ses for-

mules de remerciements polis ces

quelques mots

Messieurs, nous en arrivons tousà reconnattre la nécessité de l'arbi-

trage.

Nous voilà 'donc arrivés au coeur

du problème, cœur bien enveloppemais qui bat tout de même violem-

ment. Nous savons maintenant quela cinquième assemblée de la Société

des nations s'est réunie pour dissu

ter, non, pour aboutir, datis la ques-tion du pacte d'assistance mutuelle,de sécurité, de garantie. Le conseil

de la Société des nations a eu le

LA MISE A EXECUTION DU PLAN DAWES

La commission des réparationsa

procédé

à la"première

constatation"

Pour que la commission des répa-

rations .pût procéder à la «. premièreconstatation » de la mise à exécu-

tion du plan Dawes, il fallait 1° queles lois organiques fussent vgtées

par le Reichstag et promulguées parle Reich; 2° que l'agent de paye-

ments des réparations fût nommé.

On sait que, dès samedi dernier,

cette seconde condition a été satis-

faite. M. Owen D. Young a -été dési-

gné comme agent de payements.

Comme, d'autre part, la C.D.R. a

été informée officiellement, hier ma-

tin, que le gouvernement du Reich

avait promulgué les lois votées parle Reichstag, elle a été. en mesure,les deux conditions étant remplies,

de procéder, hier après-midi, à la

première constatation Il.

Donc, partir de cette 'date,

ler septembre, commencent à courir

les délai% fixés pour l'évacuation

économique et fiscale de !a" Ruhr et de

la Rhénanie. Dans un délai de trente-

cinq jours, soit le 5 octobre, la

commission des réparations devra

« constater » le rétablissement de

l'unité économique et fiscale de la

Ruhr et de la Rhénanie. Ce sera la

« deuxième constatation n. Aussitôt

après, les chemins de fer du Reich

seront transférés à la nouvelle com-

pagnie.

Aujourd'hui la commission des ré-

parations prendra contact avec M.

Owen D. Young, agent de payementsdes réparations, qui part demain pourBerlin avec M. Mac Fadycan, com

missaire aux revenus gages.

LES PASSAGES A NIVÈAU AMÉRICAINS

Nous avons dit que les passages à niveau, en Amérique, n'étaient gardés

par aucune barrière seuls des affiches ou des poteaux indicateurs préviennent

les automobilistes qu'ils vont avoir à traverser une voie ferrée et qu'il y a

danger.

Mais; par exempt, les affiches sont de taille et elles sont intelligemment

comprises. Nous reproduisons, dans le dessin ci-dessus. les affiches-placards

que le New-York Central (un des plus importants réseaux des Etats-Unis) a

fait apposer près de tous ses passages à niveau. C'est un panneau ayant envi-

ron six mètres de hauteur sur neuf mètres de largeur une locomotive énorme,

monstrueuse, toute noire, s'y détache sur fond clair on voit, en quelque sorte,cette locomotive avancer sur soi au-dessus de la locomotive, un mot gigan-

tesque tire l'oeil': a ATTENDEZ » (WaIT) il. est suivi d'un avertissement plus

petit « You may lose » (Vous pourriez perdre-)Le panneau est posé au bord même 3e la route, à environ cent mètres du

passage à niveau. Il est impossible que l'automobiliste ne le voiepas.

Et sa

rétme est frappée par l'image tertifiante de la grosse locomotive notre repro-

dqction fidèle de la vraie locomotive, qui menace cent mètres plus loin de

broyer son auto.

Le New-York Central a pu constater que, depuis qu'il avait fait poserces panneaux. les accidents, qui n'étaient pas très nombreux aux

passages à

ntiveau, avaient encore diminué de 50%.

courage 'de poser la question aux

gouvernements. Il leur a dit Voit

mon prôjet de pacte, le voulez

vous? » Ila ,oblenu 27 réponses

18 oui et 9 non.'-

Il y a malheureusement parmi les

non celui de l'Angleterre. La questionest aujourd'hui posée d'une telle fa-

çon qu'il n'y aura plus moyen de

tourner autour du pot n. Il faudra

donc aboutir. Il faudra sauver quel-

que chose. La France soutiendra lè

projet du conseil l'Angleterre en pro-

posera probablement un autre.

'Jeudi ou vendredi, on s'affrontera

et on tombera peut-être d'accord. Et

cet accord, si accord il y a, ne sera

vraiment pas ordinaire, car il sera

conclu au sein d'une assemblée qui

compte dix-huit,ministres des affaires

étrangères en exercice et bon nom-

bre de chefs de gouvernement.

Henry de Korab

En arrivant à Berlin M. Owen D.

Young doit trouver, inscrite à son

compte, Ja somme de 20 millions de

ment du Reich, et qui a dû être obli-

gatoirement effectuée hier, é'est-à-

dire à la date de la le première cons-

tatation n. Le 10 septembre, le Reich

effectuera un second versement de

20 millions' de marks-or, puis le 20

un troisième versement qui complote-ra la mensualité prévue.

De notre côté nous devrons verser à

l'agent de payements, et cela à partirde la u première constatation n les

perceptions douanières appliquées dé-

sormais suivant la législation et les

tarifs du Reich, ainsi que les béné-

fices nets de la régie franco-belge,sauf une retenue mensuelle de 2 mil-

lions de marks-or, destinée à couvrir

les frais de perception de la périodetransitoire (soit du 1er septembre au

5 octobre 1924, date de la seconde

constatation).

Comme M. Owen D. Young doit

fixer les versements ultérieurs du

Reich on voitque

sa présence à Ber-

lin est immédiatement nécessaire.

Maintenant, en ce qui concerne

l'évacuation militaire de la zone de

Dortmund à Harde, prévue par la

lettre adressée le 16 août dernier, parMM. Herriot et Theunis au chance-

lier Marx, le général Dégoutte va ré-

gler les mesures d'évacuation mili-

taire de la zone en question sur le

processus de l'évacuation économi-

que.

les coûteuses. erreurs

Elle vend, sans rectifier le

prix,.des cigarettes Maryland

dans des étuis de cigarettes

Levant.

Avant-hier soir, un de nos collabora-

teurs achetait, dans un bureau de tabac

du boulevard du Montparnasse,un étui

de cigarettes Gauloises Levait,au prix

marquéde 2 fr. 20. En arrivant au

Matin, il nous faisait constater que,si l'étui était bien Levant, les cigaret-tes étaient du plus, pur Maryland

et

estampillées comme telles. Ces derniè-

res ne coûtant que 1 fr. larégie

l'avait ainsi frustré de 50 centimes,

Invité à renouveler, hier, cette fA-

cheuse expérience, il est retourné au

ir.ême endroit et a acheté les mêmes

'cigarettes. Mais, ouvrant • l'étûi devant

le buraliste, il a pu faire constater parcelui-ci un dol aussi flagrant que ce-

lui de la veille.

J'aurais mauvaise grâce, à tontes-

ter que je vous ai volé et que je vous

vole, hii déclara l'excellent homme.

Et, le voisinage de la gare- Montpar-

nasse forçant mon débit le samedi et

le dimanche, je suis même obligé de

convenir que j'ai dû abuser de la con-

fiance d'un nombre assez considérablede fumeurs.'

Vous trouvez cela naturel?

,,Ce n'est; 'j^S^^e^mot. JVlais les

étuis sont bandes de

garantie qui m'interdisent tout con-

trôle de la marchandise. Et, ma foi,

comme je paie a la régie les prix

marqués, si vous! revenez, tantôt, m'a.

cheter d'autres cigarettes, malgré tout

mon désir de ne pas vous flouer, jevous vendrai cyniquement, du Mary-

land pour du Levant, toujours et

quand même au prix de ce dernier,

ce qui est d'ailleurs fort 'déplaisant

pour un honnête homme.

Désarmé par tant de franchise, no*

tre collaborateur ne crût pas devoir

insister. Mais. ambitieux d'être volé

plus avant,, il entreprit un voyage

d'études en rive gauche. Il eut la mau-

vaise fortune, pour un acheteur, mais

la bonne fortune, pour un lournaliste,

d'acquérir de nouveaux étuis fraudu-

leux.

Curieuses révélations

Toujours dans le 6' arrondissement,un buraliste qui le. pria à quelque dis-

crétion, afin de ne pas encourir des

représailles officielles qui sont de

mode, paraît-il. lui fournit, à défaut

d'excuses, de curieuses révélations:

Depuis. deux mois environ, dit-il,

le public ayant fait bon accueil aux

Gauloises Maryland, qui ne sont pasles infumables baguettes de tambour

,que la -régie vendéen, paquets cylin-

driques ou rëcïang'uliïiïès," la, manufac-

ture qui ne fabnque pourtant- pas en

assez grande quantité pour répondreà nos demandes, s'est trouvée démunie

d'emballages. Elle a logé, alors, les

Maryland dans des étuis de-Levant,,enrectifiant le prix marqué.

En réctifiant! Vous en avez de

bonnes Je ne me promène que de-

puis deux heures et je me suis fait

« arranger » de dix fois 5o céntimes 1

Hélas monsieur, la régie r.ectifie

ou ne rectifie pas, tout juste comme

elle fabrique ou ne fabrique pas, C'est

selon l'inspiration du moment. Le pu-blic Sssene de dures vérités au bura-

liste qui n'en peut mais, et néglige de

se retourner contre l'Etat qui se dit

irresponsable en matière de tabac com-

me en matière de télégraphie et d'im-

pôts. Je neme pose pas en adversaire

du monopole nt en dragon de vertu,mais si le., petits commerçant? s'amu-

saient à ce jeu-là, ça compliquerai

bigrement la crise du bâtiment.

La crise du.

.bâtiment, monsieur! Car les en-

trepreneurs passeraient leur temps à

agrandir les prisons, pardi!

Vous êtes narquois 1

Olif pas plus*que vous n'êtes phi-

losophe, malheureusement, conclut le

buraliste, Au dixième paquet de ciga-rettes truqué, uniFrançais Moyen est

dressé. C'est un homme qui ne réagit

plus. Il sait qu'il 'ne faut pas résister

à la fatalité, quand elle sévit sous la

forme des pouvoirs publics. Vous,monsieur, votre article fait, vous atten-

drez les événements. Mais moi, je con-

tinuerai à vendre 2 fr. 20 des cigaret-tes de 1 fr. 70 et, somme de juste, à

être traité de bandit par les fumeurs

exaspérés. Et ce n'est pas drôle du tout

de passer pour un commerçant véreux,

quand on n'est que l'agent d'une admi.

nistration qui exagère la négligence et

le mépristotal du public

PROPOS D'UN PARISIEN

La déroute de nos routes

Je viens de faire 2.000 kilomètres

de routes de France, nationales, dé-

partementales et communales, et jecrois être poli avec la vérité,- en affir-

mant que nos routes sont en bien

mauvais chemin. Elles n'existeront

bientôt plus. Elles ne sont plus qu'un

trou si quelques belles voies font

exception à la règle, c'est, pour les

autres, afin de mieux faire valoir leur

non-valeur. Et, partout, la circulation

routière augmente partout le che-

min de terre gagne sur le chemin de

Comme dit l'autre ça ne peut plus

dures eequi^signifie, entre nous,

que ça va durer encore. Il faut qu'ontrouve un remède. D'aucuns qui s'yentendent, croient l'avoir trouvé un

Office national des routes, une insti-

tution qui régirait tous nos chemins

essentiels, avec ses ressources auto-

nomes, son budget spécial.La route est un outil. On ne peut

plus se passer, de nos jours, d'un

bon outillage. Et les faits sont chants.

Les moyens employés de nos jours

pour établir le sol roulant font fail-

lite. Le symbole de cette carence est

représenté par l'héritier des Danaï-

des, le malheureux cantonnier qui,sur le bord des chemins, ramasse un,

peude saleté qu'il tasse dans un

trou, attend que passe un camion de

six tonnes qui enlève la saleté du

trou, et remet ensuite la saleté dans

le trou, 1

Je ne sais si l'Office national des

routes fera mieux mais que risque-t-on d'essayer ? Il ne pourra pas

Louis Forest

La politique anglaise

d'émigration

Des 75.456 émigrants par-

tis eu 1923 pour les Domi-

nions, 45.804 se rendirent au

Canada.

En 1918, au lendemain de l'armis-

tice, les, économistes anglais, firent

avue..iàtupeur lés deux constatations

suivantes en dépit des pertes

qu'elle avait subies pendant la guer-re lu population de la Grande-Bre-

tagne augmentait, trop rapidement2° bien .qu'il y eût à t'époque plusd'un million de chômeurs inscrits, il

y avait autant d'ouvriers au travail

qu'en 1914. •

C'est pour prévenir cette menacede surpopulation que la cabinet Bald-

win fit voter en mai 1922 l'Empireseulement act, ou acte d'établisse-ment des émigrants dont le but est

d'encourager, en plein accord aveéles Dominions, l'émigration vers les

grands espaces libres de l'empiredont lifs ressources naturelles sontil peine entamées ». Des fonds consi-

dérables, 1. st. pendant la lre

année et 3 millioits ensuitependant 14

ans étaient destinés à équiper l'émi-

grant et àpayer ses frais de voyage

et de premier établissement.Le Times vient de publier des sta-

ti-tiques fort intéressantes, qui dé-

montrent le.développement du mou-vement d'émigration.

En 1921, 50.983 sujets de Sa Ma-

jesté britannique avaient abandonné

la mère patrie. En 1923, le nombre

des émigrants s'élève à 75.456, ce

qui constitue une augmentation ap-

préciable.C'est surtout vers \w Canada que

se dirigent ces nouveaux « piton-niers », 45.804 d'entre eux son! partisen 1923 pour la « prairie » (territoires

agricoles de l'ouest du Canada), où

la main-d'œuvre fait défaut. Les vil-

les se montrent moins accueillantes,

puisqu'elles ne connaissent qu'unecrise et c'est, naturellement, celle des

« servantes ».

Vers l'Australie, le mouvement

d'émigration est moins important.

Cela tient, selon le Times, au plus

grand éloignement de ce « Domi-

nion ». Même ceux qui partent sans

espoir de retour ont besoin de se sen-

tir le plus près possible- de chez

eux ». Tant il est vrai que l'éloigne-ment et l'isolement joueront toujourscontre l'émigration.

L'isolement surtout. Doit-on s'éton-

ner, en effet, du petit nombre d'émi-

grantes » qui fuient .vers les paysneufs. S'il augmente progressivement

(6.000 de plus entre 1921 et 1923), il

ne prendra une proportion raisonna-

ble, écrit -le Times, que le, jour où

l'on organisera surune grande

échel-

le les départs, à deux ou,en groupesentiers.

Peut-on demander à la femme 'de

subir isolément les épreuves qu'a dé-

crites avec tant de force Rudyard

Kipling dans son ouvrage From sea

to sea (d'une mer à l'autre) ?

LES INCENDIES DE FORETS

Un dirigeable surveille

les bois du Sud-Est

TOULON, 1er septembre. Télégr.Matin. A la suite des nombreuxincehdies de forêts qui, la semaine

dernière, ont provoqué de graves dé-

gâts, notamment à Notre-Dame-du-Fe-

nouillet et au Muy, le dirigeableA. T. 19, du centre de Cuers-Pierrefeu,a opéré une sortie de surveillance, Ilsa survolé la région des Maures et del'Estérel pour signifier, le cas échéant,les nouveaux foyers d'incendie.

ÉPINARD

est encore battu

Dans sa premlère course

sur le sol américain, il subit un échec

r hot. Matin,

Epinard, son jockey et son chien

I;e résultat de la première épreuvedans laquelle Epinard, le poulain de

M. Pierre Wertheimer, se mesurait

avec les meilleurs chevaux améri-

cains était impatiemment attendu.

Une foule énorme se pressait à Bel-

mont-Park, l'hippodrome qui est aux

portes de New-York, et sur la pisteduquel la rencontre avait lieu. Le

prince de Galles assistait à la réunion.

La course a été vivement disputéeet Epinard a vaillamment défendu sa

chance, mais soit que la configura-tion de la piste n'ait pas convenu au

fils de Badajpz qui éprouve quelquedifficulté à tourner à gauche, soit

pour toute autre raison, il a succom-bé. Tout en battant les adversaires

tels que Zev en particulier qu'on lui

opposait surtout, il a dû s'incliner

devant la supériorité de Wise Coun-

sellor* qui a couvert le 1.200 mètres

de la course dans le temps tout il. fait

remarquable de l' 11" 4/5.

Epinard était parti favori à 3/1.

LE TOUR DU MONDEAERIEW NUMERO 1

Les aviateurs Labrador

ont déjà parcouru 84.500 kilomètres

II leur reste encore à <* voler 6.500 kilomètres

pour boucler le circuit duglobe

Le pointillé indique le chemin restant à e{[ectuer. 4..J

Nous avons annoncé hier que, par-tis d'Ivigtut (Groenland), les avia-

teurs américains effectuant le tour du

monde, le major Lowell Smith et le

lieutenant Erick Nelson, avaient

amvri à Indian-Harbor (Labrador).Voilà donc terminée la traversée de

l'Attantique, commencée de Hull à la

fin du mois de juillet dernier. On se

souvient que Lowell Smith, Erick

Nelson et Leigh Wade quittèrent Hull

à bord de leurs appareils munis de

flotteurs et se rendirent d'abord aux

lies Orcades.

Puis ils quittèrent les Iles Orcades.

Smith et Nelson arrivèrent en Islande,à "Horria Fjord, mais Wade aban-

donna son appareil en mer, près de

l'archipel Feroë, par suite d'une

panne.

Après s'être rendus de Horna Fjord'à Reykjavik, capitale de l'Islande, ]e

majfir Smith et le lieutenant Nelson

durent attendre plus de trois semai-

nes pour que, le port d'Angmagsalik

(Groenland) étant bloqué par ies gla-ces qui avaient fait leur apparition

plus tôt que de coutume, une station

d'amérissage fût préparée à Frede-

riksdal (sud du Groenland, près du

cap Farewell).

Malgré la difficulté du parcours, ils

franchirent le bras de mer de 1.300

kilomètres environ sans incident, tan,

dis que l'aviateur italien Locatelli,

parti en même temps qu'eux de Reyk-

javik, dépassait légèrement Frede-

riksdal, était victime en pleine mer

diuoe. panne dg

LES FRANCS

qui avalentété perdasdansun taxi

sontretrouvés

Les valenrs ont été rapportées

par le chauffeur

Le Matin relatait hier la disparition

survenue samedi, due d'Amsterdam,

d'un taxi dans lequel M. Vimont-Vi-

cary, industriel, avait laissé momen-

tanément deux serviettes bourrées de

documents et contenant des valeurs,

non négociables d'ailleurs, mais re-

présentant pour leur propriétaire une

somme de 500.000 francs.

Alors que M. Vimont-Vicary faisait

rechercher partoutle chauffeur du

taxi, celui-ci, M. Taxil, demeurant,

26, rue Duperré, rapportait, lui-même

les précieuses serviettes au bureau des

objets trouvés, où le propriétaire, fort

heureux, est venu, hier matin en pren-

dre possession.

Mais, pour M. Vimont-Vicary, deux

points restent obscurs. Pourquoi le

chauffeur est-il parti sans réclamer

la somme inscrite aucompteur Pour-

quoi a-t-il refusé, au moment où un

agent l'invitaità aller stationner plus

loin, de donner un bulletin portant le

numéro de son taxi, qui lm était ré-

clamé parle portier de l'hôtel où

s'était arrêté son client

M. Vimont-Vicary nous a en effet

déclaré

Samedi, plusieurs visites d'affai-

res m'avaient obligé à me munir de

documents représentant pour, moi une

très grosse valeur. J'avais pris place

dans un taxi, en compagnie de M. Fé-

lix Horsten, mon directeur commercial,

quand un rendez-vous avec un client,

venu spécialement du Havre pour me

voir, me força à m'arrëter a l'hôtel,

18, rue d'Amsterdam, où il était des-

oendu.

En quittant la voiture, je recomman-

dai «u chauffeur de bien surveiller les

serviettes où étaient entérinées mes

valeurs. Par surcroît de précautions,

je chargeai le"portier de l'hotei « d'a-

voir ]!oeil sur le taxi.

Lorsqu'un moment plus tard, une de-

mi-heure tout au Dlus, j'eus terminé

avec mon client du Havre, je quittai

l'hôtel et constatai alors ia disparition

du chauffeur: Je ne m'explique pas

encore pour quelles raisons celui-ci ne

m'a pas attendu comme il aurait dû

le faire.

La version du chauffeur

En l'absence de M. Taxil, sa femme,

que nous avons vue, nous a fourni,

au nom du chauffeur, les explications

suivantes

Mon mari Ignorait, au moment

où il s'est éloigné de la rue d'Amster-

dam,, que deux serviettes, dont l'une

contenait pour cinq cent mille francs

de valeurs, avaient été laissées en dé-

pôt dans sa voiture.

Pourtant Ni-, Vicary en aurait aver.

ti le chauffeur, lorsqu'il laissa la voi-

ture devant ,un hôtel de la rue d'Am-

sterdam. De plus, le portier de l'hô-

tel aurait réclamé au chauffeur son

numéro.

Le portier n'a rien demandé àM. Taxil. Un agent vint faire circuler

la voiture qui alla se Tanger quelquesmètres plus loin. Ne voyant pas reve-nir son client, M. Taxil remit son

compteur au point mort et alla station-ner avenue de Messine. Là, il s'aperçut

de la présence des deux serviettes qu'ils'empressa <i'aller déposer aux objetstrouvés, à la préfecture de police.

EN CINQUIEME PAGE:

Les Mille et un Matins LEs femmes in-COMPRISES, par Charles-Henri Hirsch.

était retrouvé sain et sauf par'ies ri5a>rins aiiiéricains après quatre jours dorecherches.

Après s'être rendus A la M39

d'Ivigtut (côte occidentale. du GroefJf

land), mieux protégé des glaceà>Smith et Nelson changèrent les mo-teurs de leurs appareils révisés afinde clore le dernier chapitre de la tra-

versée de l'Atlantique par le voyageGroenland-Labrador, d'Ivigtut à liî^dian

Harbor, représentant un par-cours de 900 kilomètres.

A Indian Harbor, les vaillants pi-lotes furent rejoints, par le croiseurRichmond et le torpilleur Lawrence..Ils y trouvèrent le ravitaillement né-cessaire en essence et en huile pourcontinuer leur route. x <•

Smith et Nelson ne s'attarderont

pas à Indian Harbor. Ils ont hat«de quitter le Labrador pour atteinâisêBoston par ferre-Neuve et Pictoa

(Nouvelle-Ecosse). La distance de

Indian Harbor a Boston est d'envi-ron 2.700 kilomètres.

Rappelons que, partis le 17 mars. deLos Angeles, les aviateurs se trouvè-rent successivement à Dutch-Haroof

(Alaska) le 19 avril, à Tokio le 22 mai,à Paris le 14 juillet.

La distance parcourue à 'ce jour

peut être évaluée à 34.500 kilomètres.Pour boucler le circuit du globe,- parBoston, Washington, Chicago jusqueSeattle-terminus, il reste encore aux

vaillants aviateurs à parcourir 6.5UO

kilomètres environ.

LAHAUSSEDUBAROMÈTREf

est le présaged'un tempsmeilleur

pour aujourd'hui

Oui. mais de quoi demain

sera-Mi fait ?

La météorologie, en ce moment, estvraiment à l'épreuve et jamais la pré-vision à longue échéance n'a été plusdésirée et plus désirable. Mais, il y aun mais, elle n'existe pas. Seule, la

prévision à 24 heures, et des varia-tions barométriques, et des varia.

tions de température, et du beau etdu mauvais temps, et de la force etde la direction des vents, mérite laconfiance''et du public et des savantes.

Quoi qu'on puisse dire, la sciencedu temps, qui depuis 1886 sait prevoirles nuages et depuis 1890 les varia-tions barométriques découvertes

qui caractérisent l'école française,dont le monde entier suit l'enseignement a réalisé des progrès déci-sifs,

Mais, au fait, ce n'est pas le tempsd'aujourd'hui qui embarrasse lahausse du baromètre fait prévoir unevéritable amélioration. Comme hier,seule un peu de brunie est possible

par un ciel très nuageux, s'éclaircis-sant. La pluie .;n'est il redoutersur aucun point de la France. LeMidi reste au beau fixe, comme dansla plupart des journées de ce mois

d'août, si terriblement mauvais dansle Nord et l'Est de la Franec. Le.pca.blême, vise la journée de demain. On

peut dire que les chances de beau âtde mauvais temps sont à peu prèségales et seules, les observations dece matin 2 seDtetnbre, pourront lixerle temps du 3. La certitude n'existaque pour la moitié privilégiée de laFrance les régions du Sud, assuréesde beau temps pour* plusieurs jours.

Gabriel Guilberr,Directeur des services

meuoraloaianexdu Matin

Les meurtrier

qui s'ignorent

Le danger de contagion

queprésentent

les porteurs inconscients de germaspeut être combattu

par des enquêtes sanitaires

[Le docteur Henri Godlewskt estun spéciadiste des maladies éj>idè-miqûes contagieuses qu'il (tu (liadans les laboratoires dePasteur. Chargé, pendantd'enquêtes sanitaires* il a conti-nué ses recherches et, parani lesnombreux exemples de côntamina-tions miiiiïrieuses, il a choiti lèsexemptés typiques qu'il nous st-gnale dans l'article ci-dessoüs.]

La propagation des maladies conta-

gieuses, dues au contact des mains

souillées, est un danger public, dontle Matin a souvent entretenu ses lec-leurs.

Pour lutter contre ce danger, il faut,évidemment, engager tout le monde àse laver les mains avant de toucherà des aliments, mais en outre il estun moyen rarement mis en œuvre,

l'enquête épidémiologique. Son butest de dépister le responsable d'un

foyer de contagion et de le mettrehors d'état de nuire.

Deux exemples démontrent son et.

ficacité

L'été dernieft plusieurs familles

Page 4: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

2 .LE MATIN2-9-24

nombreuses cinquante-deux per-

sonnes passaient les vacances sous

le*même toit maternel. Une épidémie

grave de fièvre paratyphoïde survint.

De juillet à septembre, on compta

quatre cas dans cette seule maison,

sans qu'il en survint un seul autre

dans le pays environnant, alimenté

par la même eau.

L'enquête conduisit à penser qu'un

porteur de germes humain existait

dans la maison. Pour le découvrir,

on procéda chez tous.les hôtes pré-sents à l'analyse de la flore intestins-

le et le laboratoire donnait rapide-

ment cette réponse tout le monde

est sain,. sauf. la cuisinière 1

-Elle seule était donc porteusesans le savoir du germe pathogène

(un bacille Jffitratyphique B), le mt.

crobe en' cause dans cette épidémie.

Cette domestique avait eu une « ne-

vre intestinale quatre ans plus tôt

est depuis elle était sujette deux fais

par mois environ à des crises quali

fiées d'entérite banale. A l'occasion

de chacune de ces crises, la fréquence

de souillure des aliments par ses

doigts était singulièrement accrue, il

est aisé* de le comprendre.

Le porteur negermes aepiste nu

isolé et la contagion familiale cessa

immédiatement et définitivement.

Le second exemple, non moins ty-

pique, est choisi parmi ceux observés

en collaboration, avec mon maître

Louste-:

Dans un-village de 600 habitants.

une épidémie de dysenterie venait de

faire en quinze jours vingt-cinq vic-

tune;

En quelques heures, une enquête

êpidémiologique nous permit de dé-

pister le seul responsable de la géné-

ralisation, à toute une population de

cette épidémie grave.

L'enquête révéla, en effet, que le

prefnier malade avait été un soldat,

venu en permissionau 15 août d'un'

camp où débutait alors une épidémie

'de dysenterie.

Militaire, femme, enfants dont

l'un mourut furent atteints suc-

cessivement les voisins immédiats

suivirent, puis, brusquement, l'épi-

démie, jusque-là confinée, diffusa aux

quatre coins du village, jusque dans

la campagne, affectant même un

cloître.

En délimitant le foyer initial for-

mé en bloc de logements; on décou-

vrit la maison du boulanger, le

seul 'boulanger du villoge, contami-

né par le militaire, ayant les mêmes

« communs nque lui 1

Ce boulanger avait été atteint de

Dysenterieimmédiatement avant la

diffusion de l'épidémie. à ses clients.

;I1 a suffi d'obtenir de ce commer-

çant-- après lui avoir fait compren.

dre sa responsabilité l'usage du

savonnage des mains avant de tou-

cher à sa marchandise, pour cons-

tater, par cette seuls et simple me-

sure, la fin de l'épidémie la même

semaine on n'enregistrait plus de

cas nouveau.

On conçoit sans peine après ces

3eux exemples l'utilité d'enquêtes

méthodiques. Il est regrettable qu'ilsoit rarement procédé ainsi l'ab-

sence d'enquête à Téclosion d'un

foyer épidémique est une cause "d'ex-

pansion rapide de la contagion et de

ses dangers.

Docteur Henri Godlewskl.

Août a détenu

le record de la pluie

,'A l'observatoire Flammarion, de

Juyisy, on enregistrait hier soir un

record peu enviable celui de la pluie

pour le mois d'août, .dans la région

parisienne.En effet, jamais il n'a tant plu de-

puis En août 1922, on avait noté

au' pluviomètre un niveau de 88 mil-I

limètres, et c'était déjà énorme, si

l'on considère que ce -chiffre repré-sente la hauteur de la nappe d'eau

qui recouvrirait le département si

elle' s'accumulait sur place. Or, hier,dernier jour du mois, la couche d'eau

est parvenue au 92° millimètre.

L'agent des paiements, M. Owen Young

est attendu jeudi à Berlin

Berlin, 1er septembre. D'aprèsla Gazette de Bertin à naidi, M. Owen

Young est attendu jeudi à Berlin.

Un fonctionnaire de la commission

des transferts, M. Fraser, est déjàarrivé à Berlin et a pris contact avec

les milieux officiels allemands.

LE PROCES DE WIESBADEN

Wiesbaden, 1er septembre. Les

vingt-deux communistes accusés de

propagande antimilitariste, dont le

procès a été ajourné par le. conseil de

guerre du 303 corps d'armée, à Wies-

baden, le 28 août, ont été mis en li-

berté provisoire, hier, par ordre du

général Nollet, ministre de la guerre.

Le gouvernement allemand

remplace le général Strempel

Le gouvernement allemand vient

'de faire connaître officiellement quele général major von Pawelz, chef

d'état-major du Gruppen Komman-

tio n" 1, a été nommé en remplace-ment du généralleutnant Strempelrelevé de ses fonctions de représen-

tant qualifié du gouvernement alle-

mana auprès de la commission mi-

litaire interalliée de contrôle.

12. Feuilleton du MATIN du 2 sept. 1924

LES BffiAfJX YGUX

ZZFïOMAN PAR=

eugéne SAILLARD

VI

.JSînsi se retrouva-t-elle une fois encore

'dans le cabinet de M. Le Bruman, assise

dans le fauteuil du défunt.

L'ancien valet avait, sans attendre, ap-

porté un plateau sur lequel étaient, placés

deux verres, une bouteille de vin blanc très

yreux, et deux paquets de gâteaux secs.

Vautre jour, dit-il, j'avais des éclairs

frais et d'excellentes friandises. Vous me

surpreniez à l'improviste, il faut m'excuser.

Fanny le laissait servir. Les amabilités

inattendues de César Tostain l'intriguaient.

Elle attendait de le voir venir pour ripos-ter selon l'attaque.

En silence elle croqua des madeleines et

'des macarons comme une petite fille sageet un peu gourmande en visite chez une

dame qu'elle ne connalt pas beaucoup, ac-

cepta de l'anjou qui était exquis.

Tostain neparaissait occupé que ae la

servir, d'exprimer sa joie de ta revoir et

de lui faire apprécier les qualités du vin.

La jeune fille hochait la tête, répondait

par monosyllabes, souriait et semblait par-faitement heureuse dans cet intérieur cal-

me où, malgré la bruine du dehors, des

perles ensoleillées montaient sans fin du

fond des coupes.La comédie ne pouvait se prolonger.

ltadnettoo et reproduction Interdites POlIr ton tut,bj £sg«B4 aUllard,

LE COMTE D'HAUSSONVILLE

EST MORT

Le comte d'Haussonville, membre

de l'Académie française, est mort à

l'âge de 81 ans, hier, à 9 heures, dans

son notei, o, rue

de Constantine, à

Paris.

Le célèbre his-

torien était doué

d'une constitution

robuste et n'était

atteint d'aucune

infirmité. Cepen-

dant, sa faiblesse,

conséquence d e

son grand âge,était depuis quel-que temps

un su-

jet d'mquiétude

pour, son en\ou.rage. I s'est

éteint,. entouré de ses enfants etpe-

tits-enfants, ayant conservé jusqu aUdernier moment la plénitude de sesfacultés.

Gabriel-Paul-Othenin de Ceiron,comte d'Haussonville, était né à Gur·

cv-le-Châtel (Seine-et-Marne) en 1843.Le comte d'Haussonville représentade 1871 à 1875 son département natalà l'Assemblée nationale. Fidèle auxidées légitimistes, il fut, de 1891 a

1894. le mandataire officiel du comtede Paris en France. Il recueillit en1888 le fauteuil de M. Caro h l'Acadé-mie française, et en 1904 celui de M.

0. Gréard à l'Académie des sciences

morales etpolitiques.

Ses principales œuvres sont Sain-

te-Beuve, sa vie et son oeuvre, le Sa-

lon de Madame Necker, Socialisme et

charité. Salaires et misères de fem-mes. Il consacra ensuite des pagescharmantes à Mme de Maintenon,Mme de La Fayette et George Sand.

L'avis du maréchal Foch

sur l'évacuation de la Ruhr

Une nouvelle lettre de M, Coty

On sait que M. Coty, député de la

Seine-Inférieure, a demandé à M. Her-riot de rendre officiellement publicl'avis du maréchal Foch touchant

l'évacuation de la Ruhr, cet avis, à

son sens, n'étant. parvenu au Parle-

ment que par la voie indirecte du gé-néral Desticker. M. Herriot a répon-

du, on le sait, qu'il ne pouvait, quantà lui, que s'en tenir il la déclaration

publique faite en toute. indépendancepar le représentant du maréchal. Mais

M. Coty insiste de nouveau. Il écrit

au président du conseil, le priant de

lui donner l'assurance que les deux

rapports rédigés par le maréchal

Foch et concernant l'évacuation de la

Ruhr, seront communiqués aux com-

missions parlementaires.M. Coty ajoute

Ce que je veux relenir de l'inter-vention du général Desticker," c'est

qu'elle n'a pas été le résultat d'une

improvisation de séance, mais qu'elleétait par avance résolue dans votre

esprit. It nte paraît donc évident queces déclarations d'un si haut intérêtont été préalablement 'délibérées et

arrêtées avec le plus grand soin.Je vous demande si la teneur de

ces déclarations a été soumise aumaréchal Foch et approuvée entière-ment par lui et sans réserve.

Au Quai-d'Orsay où la lettre deM. Coty n'était pas même parvenue,hier soir, on se bornait à déclarer

que si M. Herriot avait eu d'autresprécisions h apporter en la matièreil n'aurait pas manqué de les four-nir aux assemblées parlementairessans attendre qu'on l'y invitât.

Un docteur roumain est arrêté

sous une grave inculpation

Sur mandat de M. Corse, juged'instruction, Je docteur Salam Mar-

bais, de nationalité roumaine, quiexerçait à Paris, 14, avenue du Colo-

nel-Bonnet, a été mis, hier, en étatd'arrestation. L'inculpation qui

pèsesur lui est des plus graves il s agi-rait d'une vilaine affaire de mœurs.

Le. docteur Salam Marbaîa estâgé

de 48, ans et célibataire. Il habitait,

depuis huit ans, un appartement au

rez-de-chaussée, d'un loyer annuelde 8.000 francs. Ses clients étaientnombreux. Bien que non spécialisé,sa clientèle était surtout féminine etde nombreux parents lui condui-

saient leurs enfants pour des consul-

tations médicales.

Venait-il aussi des fillettes non ac-

compagnées ? Il est assez malaisé de

le savoir, l'appartement du docteur

Marbais ayant une entrée 14, rue du

Colonel-Bonnet, et une autre donnant

directement sur l'avenue Saint-Phili-

bert.

Précédemment, le docteur avait eu

des démêlés avec la justice; mais

l'instruction qui avait été ouverte parM. Gorse contre lui ne visait qu'uneinfraction à la loi sur les sérums.

Celle-ci n'est d'ailleurs pas close, le

magistrat attendant te rapport des

trois experts commis à l'analyse du

sérum litigieux. Il fut aussiimpliqué

dans une autre affaire qui se termina

par un non-lieu.

Il est à remarquer que les nom-

breux clients du docteur roumain le

tiennent pour un praticien émérite,

obtenant des cures merveilleuses, et

que tous sont étonnés et de son arres-

tation et de la grave inculpation qui

pèse sur lui.

Fanny ayant refusé d'accepter une goutteou une miette de plus, César Tostain se tut

un moment puis, se redressant les mains

plantées il revers sur chaque genou, il de-

manda, tout à coup bonasse etgoguenard

Et alors, il va toujours bien le père

Bédouet ?

Je l'espère pour lui, répanait Fanny

sans dissimuler l'ironie de son sourire.

Vous l'espérez ? Vous ne l'avez donc

pas vu depuis quelque temps ?

Probablement pas depuis que vous

êtes allé vous-même lui faire visite à

Vieux-Mesnil,

L'ex-factotûm de M. Le Bruman tiqua.

Il ne s'attendait pas être ainsi nargué.

Ah bon, dit;;il, après un moment, je

vois que vous êtes au courant

Et vous de même, n'est-ce pas?

La téte en œuf se balança de haut en bas.

'Ail right railla Fanny.

Tranquillement elle sortit de son sac un

écrin d'argent, l'ouvrit et le tendit à César.

Une anglaise ou une égyptienne ?

Il secoua la tête, irrité par cesans-gêne

moqueur mais n'en voulant rien laisser

paraître.La jeune fille 'déposa son allumette sur

le plateau et, se mit à lancer des bouffées

de fumée bleue au plafond sans montrer le

moindre souci de son.compagnon.

Celui-ci cherchait péniblement une for-

mule qu'il ne trouvait pas..1 se décida en-

fin à grommeler.Au premier moment bien sûr, ça ne

m'a pas fait précisément plaisir, vous com-

prenez.

Quoi 'donc ? répondit Fanny comme si

on la tirait d'un rêve.

Non. Un pareil mensonge pour me

surprendre, moi surtout qui. Dame, oui,

j'ai été vexé. Vous auriez pu trouver un

autre prétexte.

Vous ne m'auriez pas reçue.

Les échanges intellectuels

entre la France et la Pologne

Un message de M. François Albert

au ministre polonais de l'instruc-

tion publique, est lu au congrès

international de l'enseignement

secondaire à Varsovie

A l'occasion de la réunion du VIe

Congrès international de l'enseigne-ment secondaire qui vient de s'ouvrir

à Varsovie, M. François Albert, mi-

nistre de l'instruction publique et des

beaux-arts, a écrit à son collègue de

Pologne pour le remercier de l'accueil

chaleureux qui vient d'être réservé

à nos maîtres. M. François Albert,

rappelant qu'à travers les siècles la

pensée française et la pensée polo-naise sont demeurées étroitement

liées, se félicite des échanges intellec-

tuels qui se sont multiplies entre les

deux pays depuis l'armistice des

professeurs polonais ont pris la pa-role en Sorbonne, un institut fran-

çais va prochainement s'ouvrir il. Var-

sovie, une commission universitaire

franco-polonaise siège régulièrementà Paris et à Varsovie.

Telles sont, monsieur le ministre, lesheureuses réalisations que nos départe-ments respectifs ont assurées depuisque nous pouvons, à travers l'espace,nous tendre librement la main.

Accourus à votre généreux appel, des

délégués de toutes les nations pour quil'enseignement de la jeunesse appa-raît comme un devoir sacré, vont exa-miner des problèmes de pédagogie d'unintérêt qui dépasse, nous le savons bien,les limites mêmes de' la pédagogie.

Les hommes, en prenant les uns desautres une connaissance personnelleet vivante, ont vite fait, quand ils ontla valeur de ceux que vous avez grou-pés autour de vous, de découvrir Jefond commun des sentiments et desidées qui sont le privilège et la gloirede l'humanité. La diversité des tempé-raments ne peut leur apparaître, dès

lors, que comme la loi même de la na-

ture,. qui nous invite à l'indulgencemutuelle et à la générosité.

A l'heure où l'horizon politique dumonde semble s'éclaircir enfin, soyonsfiers et heureux, monsieur le ministre,en qualité de Polonais et de Français,d'avoir donné l'exemple d'une volontési ardemment et si sincèrement orien-tée vers l'intelligence mutuelle de nos

âmes, vers l'enir'aide et l'affection.

La lecture de ce document, faite parM. Roger, délégué du ministre, à la

séance solennelle d'inauguration du

congrès, en 'présence du président de

la République de Pologne, a été très

chaleureusement applaudie et a donné

lieu à une enthousiaste manifestation

de sympathie pour la France.

Le conseil supérieur de la guerres'est réuni hier

au château de Rambouillet

Le conseil supérieur de la guerres'est réuni hier matin au châteaude Rambouillet, sous la présidencede M. Gaston Doumergue.

A l'issue de cette réunion, le pré-sident de la République a retenu à

déjeuner les membres du conseil.

Bien qu'il se soit amélioré

l'état de santé d'Anatole France

reste précaire

Tours, 1er septembre. Téléph. Ma-tin. La santé d'Anatole France s'est

légèrement améliorée dans la journéed'aujourd'hui. L'écrivain a pu se leverà deux ou trois reprises, mais, bien en-tendu, sans quitter la chambre. Il con-tinue à s'alimenter légèrement.

En tout cas, il reste extrêmement dé-

primé et affaibli, Contrairement à ce

qui avait été dit. il ne reçoit aucunevisite, la moindre fatigue pouvant êtret,rès préjudiciable à son état.

Une barque de pèlerins chavire

Deux noyés

Brest, l'r septembre. Télégr. Ma-tin. Une barque de pèlerins, Notre.

Uame-dë-Rumengol, du port de Tui-

duff, se rendant au pardon de Sairite-Anne-la Palud, qui attire une fouleénorme le dernier dimanche d'août,a chaviré en arrivant au débarcadère.Des douze passagers qui l'occupaient,dix purent être sauvés. Malheureuse-

ment, MM. Louis Le Gall et Louis

Rolland, âgés de 18 ans, -coulèrent à

pic et succombèrent avant d'avoir été

repêchés. Leurs obsèques ont eu lieu

aujourd'hui, à Plougastel-Daoulas.

UNE STATUE ROMAINE

est découverte près deBelgrade

Belgrade,' septembre. Une sta-

tue romaine, admirablement conservée,a été découverte,près de Belgrade. Elle

représente une femme drapée, lisant

un papyrus. On suppose que cette sta-

tue, qui est tout entière d'un marbre

blanc qu'on ne trouve pas dans le pays,a été amenée de Rome sous l'occupa-tion romaine. (Radio.)

Le 46 tirage de l'emprunt belge

en'faveur des régions dévastées

Broxeu.es, 1er septembre. Ce matin

a eu lieu, à la Banque nationale de

Bruxelles, le quatrième tirage de l'em-

prunt 4 de 1921 des régions dévastées.

Le numéro 19, de la série 130.440,

a gagné un lot de 150.000 francs le

numéro 3, de la série 149.776, a gagné

un lot de 100.000 francs. (Matin.)

Allons donc Je ne suis pas l'&urs

qu'on veut bien dire. Et puis, quoi, en ad-

mettant que j'aie tenu ma porte fermée

vous m'auriez toujours rencontré autre

part il nemanque pas de gens à Carlé-

mont qui se seraient mis en quatre pour

vous donner une occasion de me voir.

C'est possible,dit moi je

tenais à vo.us étudier sans que vous sachiez

mon dessein et surtout dans le cadre du

crime.

Sous la cendre de sa peau bise César

Tostain pâlit.

Ailleurs, prévenu de mes intentions,

vous auriez préparé votre attitude, -arrangévos. discours.

Malgré sa volonté de rester calme et en-

joué, César ne put retenir un commence-

ment de protestation coléreuse.

Et pourquoi de telles précautions ? En

vérité, mademoiselle on croirait.

Il n'osait aller jusqu'au bout de sa pen-sée. Fanny le regardait droit dans les yeux.Il se détourna, gêné.

Vous savez ce que je cherche, dit-elle

J'avais le droit de vous connaître, de suppo-ser que c'était vous.

Le sursaut de l'ancien valet l'empêchad'achever.

Comment 1 cria-t-iI d'une voix en-

rouée, vous ne craignez pas, ici, dans cet-

te pièce.Les mots étaient trop pénibles pronon-

cer. Il dut prendre un détour pour expri-mer son indignation.

Moi qui me suis dévoué pendanttrente ans, qui veillais sur M. Le Bruman

comme ma défunte mère le fit elle-même,

durant les années où eUe nous éleva tous

deux I.

Le grelottement 'de sa voix, le frémisse-

ment de ses mains révélaient une douleur

qui eût semblé, à, tout autre témoin, d'une

indéniable sincérité. Mais Fanny avait dans

'L'opinion d'un maire

de banlieue

sur les lotissements

Ils constituent 'pour les com-

munes des charges écrasantes

qui grèvent lourdement le bud<

.et, nous dit M. Bernard, maire

de l'Hay-les-Roses.

Mais il reste à rendre justice

aux mal lotis

M. Bernard, maire de l'Hay-les-Ro-

ses, à qui nous avons demandé s

opinion sur les lotissements au pointde vue communal, nous a exposé, ce

qu'il en pense

Les lotissements sont, pour les

communes, d'écrasantes charges qui

grèvent lourdement leur budget. La

plupart des acquéreurs de terrains

sont de modestes travailleurs qui en-

gloutissent leurs pauvres économiessi péniblement amassées, ou qui s'en-

dèttent à tout jamais' pour réaliser ce

rêve enclos dans tout Français avoir

une maison à soi avec un lopin de ter-

re. La moindre dépense imprévue les

met dans,la misère. C'est tout une po-

pulation en détresse qui demande à

juste titre des secours, réclame le mé-

decin ou la sage-femme' et envoie- ses

enfants il, nos écoles primaires.Le budget d'une commune ne peut

suffire à ces frais supplémentaires.

Déjà., cette année, j'ai dû faire voter

des centimes additionnels, payés parles autochtones qui ne sont pas con-

tents de cet impôt inattendu.

Lorsque l'hiver arrive, ou seulement

des mois pluvieux comme en ce

moment certains lotissements sont

changés 'en cloaques et leurs voies

deviennent impraticables. C'est encore

à la municipalité à faire établir des

caillebotis pour permettre à leurs mal-

heureux habitants de sortir ou d'entrerchez eux.

D'un bout de l'année à l'autre,

c'est, à la mairie, un concert de ré-clamations et de demandes de toutes

sortes Monsieur le maire, nous n'a-vons pas d'égouts Monsieur le maire,nous manquons de moyens de commu-nication- Monsieur le maire, nousavons besoin d'une fontaine » Commesi la mairie

était .capable de porter re-mède à la négligence et l'incuriedes lotisseurs qui, leurs terrains unefois vendus, s'en désintéressent com-

plètement.

Songez donc qu'à Antony, les ré-seaux d'égouts à construire dans leslotissements coûteraient huit millionsQuelle commune pourrait faire face àde semblables dépenses ?

,Alors, les acquéreurs ae terrains sontmécontents. Us s'aigrissent, en préten.dant que'les municipalités ne veulentrien faire pour eux, et les lotissementsdeviennent un peu partout des foyersoù germe un esprit de révolte contrel'injustice du sort et les administra-tions publiques qui n'en peuvent mais.

Heureusement, nous avons à présent.pour nous défendre contre les mauvaislotisseurs, la loi du 22 un net 1024 quistipule que le plan de tout lotissementdoit être approuvé par la mairie de la:commune, après un sérieux examendes conditions de v;abi]itt5 et d'hygiè-ne dans lesquelles il a été établi.

Qu'à partir, d'aujourd'hui le pubüc,au lieu de croire aux promesses falla-cieuses des affiches. de prendre pourargent comptant les boniments sansvergogne des vendeurs, consente à nepas acheter la moindre paraellr deterrains sans exiger la garantie admi-nistrative qu'il s'agisse de nouveauxlotissements ou d'anciens dont toutesles parcelles n'auraient pas été ven-dues et l'importante question de lasalubrité et de' l'hygiène des lotisse.ments sera résolue à la satisfaction detous. sauf h celle •rles.mercàntis.

Il reste cependant un grave problè-me à résoudre, c'est celui de rendrejustice a ceux qui ont été exploités etde remédier d'urgence aux situations

poignantes d'un grand nombre de pau-vres gens, travailleurs honnêtes, vie-times de leur Inexnérience et d'illu-nions que des spéculateurs ont suleur faire entrevoir.

Uncongrèsdesretraitésmunicipauxet départementaux

Les délégués de toutes les associa-tions et de tous les syndicats affiliés àla Fédération nationale des retraités

municipaux départementaux et hospita.liers se sont réunis en congrès, hier,sous la présidence de M. Defert. Ils ontdécidé de renforcer leur action pourl'obtention d'un régime de pensionsavec péréquation intégrale, applicableà toutes les organisations départemen.tales et municipales.

Une enfant de quatorze ans et demi

assomme son père avec une pioche

Amiens, lor septembre. Télégr. Ma-tin. Un crime odieux à été commis

aujourd'hui à Hornoy.Une enfant de 14 ans et demi, Emi-

lienne Moulin, qui menait une conduite

déplorable, avait resu de son père, ven,

dredi dernier, pour effectuer divers

achats, une certaine somme qu'elle

s'empressa de gaspiller en joyeuse

compagnie. Cette incartade lui ayantvalu. samedi, de justes reproches de

son père, qui était veuf, elle quitta le

foyer, mais revint au petit jour. Vers5 h. 30,,elle s'introduisit dans la mai-

'son, par le jardin. Son père dormait;

Saisissant alors une pioche, la fille

dénaturée en porta un coup furieux aumalheureux qui eut le crâne défoncé

et dont l'état est désespéré.Son forfait accompli, Emilienne Mou-

lin s'enfuit dans les bois où, après une

journée de battue, elle a été arrêtéece soir par la gendarmerie d'Hornoy.La jeune criminelle oppose à tout inter-

rogatoire un mutisme farouche.

sa tête la conviction que cette émotionétait feinte, ce trouble étudié. Elle le

laissait aller, impitoyable, sans chercher à

l'interrompre ou l'apaiser.

L'éloquence de César Tostair» même exci-

tée par la colère, était courte. Il fut bientôt

obligé de se taire.

Un silence suivit, coupé, de faibles gé-missements ou par une exclamation inco-

hérente de J'ancien valet.

Fanny continuait de fumer, obstinémenthostile. A peine daigna-t-elle remarquer quele bonhomme s'essuyait les yeux avec un

mouchoir de fil très blanc. Elle s'attendait

au vaste madras jaune oai rouge des pri-seurs.

Tout à coup César vida son vewe d'an-

j6u. Il parut aussitôt retrouver son calme.

Que je suis bête, dit-il, je prends au

sérieux ce qui n'est qu'une taquinerie. un

peu trop méchante à mon avis. Je ne suis

pas Parisien, mademoiselle Doriat.« Il sait mon nom, remarqua Fanny. Il

s'est donc préoccupé de moi.

J'ai souvent habité Paris, cependant.Nous passions une bonne partie de l'hiver

boulevard Malesherbeà. Je sais bien qu'on

aime, là-bas, cette manière de rire à froid.

Je n'ai jamais pu m'y habituer. Sur un pa-reil sujet, d'ailleurs.

Fanny s'impatientait de- l'entendre ba-

fouiller. Elle voulut l'assommer.

Oui, dit-elle brutale, vous avez l'épi-derme sensible.

César Tostain était loin d'être une bête.

Il saisit l'intonation de la jeune fille. Cette

fois sonvisage prit un aspect sévère. D'un

geste irrité, il approcha sa-chaise et les

deux bras appuyés sur le bureau, les

mains allongées en avant l'une contre l'au-

tre, il regardala jeune fille bien *ën face

cette fois.

Fanny connut le sentiment qu'éprouve'soudain le chasseur quand une bête traquée

Ala veilledesaccordscommercianx

franco-allemands

Les statistiques douanières allemandes

pour le premier semestre 1924

accusent unebalance

commerciale

qui est nettement en notre faveur

Les douanes allemandes viennent de

publier leurs statistiques pour le pre-

mier semestre de 1924.

Avant d'en tirer les intéressants en-

seignements qu'elles renferment, il

est nécessaire d'observer que les chif-

fres produits par les statistiques alle-

mandes diffèrent des nôtres d'une fa-

çon assez sensible, parce que les ta-

bleaux récapitulatifs français tiennent

compte' des livraisons en nature fai-

tes par l'Allemagne, alors que cetle-

ci ne les mentionne pas dans ses pu-

blications officielles.

Cette observation faite, le com-

merce extérieur allemand, durant le

premier semestre 1924, chiffré en

rnaiks-or, s'exprime ainsi

Importations Exportât.

Animaux vivants 44:388 2.612

Produits alimentai-

res et poissons 1.033.705 150.682

Matières premières 2.004.495 170.(W0

Demi-produits 440.661

Objets manufactu-

rés

Or et argent 82-987 7.603

4.480.540 2.827.279

La balance commerciale allemande

est donc déficitaire, pendant les six

premiers mois de 1924, de 1.653 mil-

lions de marks-or. On voit par la com-

bien la situation commerciale de l'Al-

lemagne est grave et quelles répercus-

sions redoutables ce déficit, s'il per-

sistait, aurait sur la stabilisation mo-

nétaire allemande.

Si l'on examine plus attentivement

ces chiffres, on remarque que les plus

grosses importations ont été les ma-

tières premières et les produits alt-

mentaires, autrement dit que les deux

courants d'achat les plus importants

de l'Allemagne se sont produitsen

faveur de l'alimentation de 1 Indus-

trie et de celle de la population. L'Al-

lemand et ses usines sont de gros

mangeurs,

En ce qui concerne les échanges en-

tre l'Allemagne et la France, on note

que nous avons acheté surtout aux

Allemands du charbon, des produits

chimiques, des fers et aciers, du bois

et du papier, et que nous leur avons

surtout vendu du minerai, des vins,

des tissus de coton et de laine, de la

soie, des lingeries et des automobiles.

Suivant que l'on retient les chiffres

des statistiques allemandes ou les

chiffres français, nous avons vendu

sept fois ou cinq fois plus que nous

n'avons acheté, et cela malgré les

prohibitions édictées par les lois alle-

mandes contre nos importations de

luxe.

Il était intéressant de noter, à la

veille du jour où vont être engages

les pourparlers relatifs à nos futurs

n'ccords commerciaux, que le marché

allemand offrait un large débouché

au commerce français.

Trafiquant de monnaies

d'or et d'argent arrêté

Le brigadier Bouigues et l'inspecteur

Eurrl, de la police judiciaire, ont ur-

rôté hier, pour trafic de monnaies d'or

et d'argent, Henri-Eugène Bourdot.

37 ans, voyageur de commerce, demeu-

rant rue de Malte.

Ce dernier était porteur de 4.3M fr.

de pièces françaises en or de 20 francs

et de 10 francs et de 20 kilos de pièces

d'argent. qu'il s'apprêtait à vendre.

1 Interrogé par M. Guillaume, commis-

saire' de nalice; Eugène Bourdot a re-

connu qu'en deux mois et demi, Il

avait écoulé près de 800 kilos de piè-

ces d'or et d'argent Il est au Dépôt.

IMPRUDENCES DE CHASSEURS

A l'afïût derrière un buisson

il reçoit un coup de fusil

Un habitant du hameau de Courton-

le-Haut. commune de Saint-Loup-de-

Naud (Seine-et-Marne), M. Georges

Fournier. s'était embusqué derrière un

taillis pour guetter l'approche du gi-

bier, lorsqu'il fut atteint it l'œil droit

et grièvement blessé par le plomb d'un

autre chasseur qui n'avait pas remar-

gué sa présence.M. Fôurnier a reçu les premiers

soins à l'hôtel-Dieu de Provins, mais

il devra être transporté à Paris pour y

subir le traitement d'un'spécialiste.

En voulant recharger son arme

il se tue

ROMANS (Drôme). le? septembre.

Télégr. Matin. En partie de chasse

sur la commune de Goyssans, M. Jo-

seph Clément, 23 ans, de Romans, ma-rié et père d'un enfant, s'est tué acci-

dentellement en voulant recharger son

arme, un fusil à piston à deux coups.

AUX HALLES

Caille» S-7. Canepetière» Lapins

de garenne 4-7. Lièvres 20-55. Levraut*

519. Perdreaux français. étranges,

10-20. Pouillardt Perdrix françaises,

5-8 étrangères, 6-8 pièce. Chevreuils 16 le k.

DÉBUT DES nullités. Portugaises 12-20 le 100.

Hicsse. paleron, 6-7; bavette,

plat de côte, collier, 6-6 le kilo,

Baises. Port-Salut 600-800 les 100 kiloe.

fait face pour une lutte désespérée. Elle

jeta sa cigarette dans un cendrier et se re-

dressa, les doigts crispés aux bras de son

fauteuil.

Ah çà, mademoiselle Doriat, dit le

vieil homme d'une voix sourde, mais quine tremblait plus, voulez-vons insinuer que

j'ai quelque raison de redouter vos en-

quêtes ?Vous êtes mieux placé que moi pour

savoir cela, répliqua Fanny.

Pardon, mademoiselle, je vous poséune question. Il faut répondre.

Oh oh 1 c'est vous qui me demandezdes comptes ?

J'en exige, prononça César avec une

fermeté où se révélait le fond âpre du ca-

ractère habituellement dissimulé sous l'ob-

séquiosité ou la maussaderie.

Et si je refuse ?

Vous ne refuserez pas, dit-il pluscbnciliant. Il serait méprisable d'insinuer,même de façon détournée, pour se dérober

ensuite.

S'il me suffit de voua mettre la «puceà l'oreille, dit Fanny, qui retrouvait l'au-dace de braver et de planter des bande-

rilles sous la peau fripée de son adver-

saire.

César Tostain s'était levé. Elle recula son

fauteuil, prête à la défense, mais il se

contenta d'aller fermer la fenêtre. Il revint

prendre place au bout de la table.

'Mademoiselle Doriat, dit-il, ce jeucruel ne doit pas se prolonger. Je vous par-donnerais beaucoup de choses, pour des

raisons que je ne puis dire en ce moment,mais sur ce chapitre, non. Il faut parlernet. Vous ne sortirez pas avant de vous

être expliquée.

Fanny hésita une seconde. Elle retint une

phrase qui lui montait aux lèvres.

Ah 1 dit-elle froidement, des menaces à

présent.

ÉCHOS, ET PROPOS

LA NUIT MEURTRIERE

Une momie ambulante entra dans mon

bureau. Ce jeune homme 'était, en effet,

tellement entortillé de bandelettes qu'il

paraissait arriver en ligne droite de la

Ne pyramide. Il revenait, en réalité, de

l'hôpital, tout simplement.

Monsieur, m'a dit ce citoyen pan-

sé, je suis reste huit jours dans un pays

voisin du coma, avec un pied dans l'éter-

nité et l'autre prêt à quitter cette terre,

et tout cela parce que je me suis confor-

mé aux impérieuses prescriptions du code

de la route. Oui, monsieur, j'ai éteint

mes phares parce qu'une autre voiture,

passant en sens inverse, me lançaitdes

points et des traits; lumineux et affolés.

Alors, passant de la clarté la plus

éblouissante aux ténèbres les plus denses.

aveugle, je suis allé rnl lancer contre un

camion en panne, dont les six tonnes dé-

pourvues de tout lumignon barraient le

chemin à droite. Ce fut une fricassée

épouvantable. Deux dames qui m'accorg-

pagnaient sont défigurées pour le restant

de leur jeunesse, et moi-même, avec mes

trois côtes enfoncées, mes joues émail-

lées d'éclats de verre et mon nez de tra-

viole, je suis bel et bien handicapé.

Je n'osais avouer à cet invalide qu'il

existait des moyens de tourner la loi en

abaissant le faisceau lumineux de son

phare au moyen de verres dépolis ou de

leviers merveilleux. Mais je supputais

qu'il y a quatre cent mille automobiles

en France et que ces quatre cent mille

véhicules ne dépoliraient pas leurs lan-

ternes en même temps. Il serait donc

utile de modifier cette formule du code

de la route, car il vaut mieux être ébloui

cinq secondes par le feu du voisin, quitte

à s'arrêter, que de charger, toutes lampes

éteintes, dans la charrette dételée, le

troupeau de moutons, les tas de pierres

ou de sab!e qui sont les ornements noc-

turnes de nos campagnes.

Guy Launay.wwv\

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Guillaume Balny. Ouverture de l'Etoile (Cha-

brier). Scènes poétiques (B. Godnrd).Chant funéraire (G. Fauré), Symphonieinachevée (Schubert). L'Arlésienne, faran-dole (G. Bizet).

(de 21 h. à h.)PLACE VERDERET. Harmonie d'Auteuil-Point-du-

Jour. Directeur M. L. Dumas, -r- Condé,allegro (Wetge). Si j'étais Eoi (Adam).A. luternïezzo de Cavalleria rusticana (Masca-'

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César-Franck, ont la grande joie defaire part de la naissance de leur petitfrère, Jacques-Julien (Vaucresson).

DEUILSw*' On apprend avec regret le décès'

de M. Albert Serment, survenu, à Vi-chy, le 30 août. Après avoir quitté la

diplomatie, M. Albert Serment s'étaitoccupé de journalisme il avait dirigé,notamment, l'agence Dalziel.

*™> On prie d'annoncer la mort pres-que subite de M. Paul Barbizet, sous-directeur de l'Assistance publique, che-valier de la Légion d'honneur. Les ob-sèques auront lieu à midi le mercredi3 septembre. Réunion à son domicile,10, rue Jean-du-BolJay.

Cet avis tient lieu de faire-part."vw On annonce le décès à Turin de

M. Sam Sègre, le 28 août. De la partdes familles Sègre, Ewselmann, Ed-mond Sacerdote, Bassi Valeri.

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Non, mademoiselle, laprière énergi-

que d'un homme que révolte 1 extravagance,d'un soupçon.

Votre conscience. railla la joùrna·liste..

Laissez donc ma conscience, cria Cé-sar Tostain perdant tout à coup son sang-froid. Est-ce que je dois être un jouet quevous êtes libre de torturer à votre fantai-sie ? Tai eu des ennemis. Pas un ne m'Hfait le mal que vous m'obligez à endurer.Non ce n'est pas ce que vous croyez.

Il Seulement je vous sens rôder toujoursautour ,de cette maison* je vous vois re-muer constamment cette lugubre histoirede crime, flairer à mes trousses comme un

chien. A la fin, j'en ai assez.. Il faut ,quecela finisse.

La face Même s'éclairait d'une légèreteinte rauge par plaques sur les joues.

D'unkgeste inattendu, César Tostain

s'était dressé, jeté en avant. Il saisitFanny

au poignet et, penché sur elle, l'œil dur,la bouche -tordue, i! grinça, osant, enfin,

prononcer le mot terribla. devant lequel ilavait jusqu'alors reculé.

Oui ou non, me prenez-vous pour un

Surprise mais nullement affolée Fanny,

experte aux jeux sportifs, lança un seccrochet de son poing gauche.

Atteint à la mâchoire César Tostain chan-

cela cependant qu'elle sautait d'un bond

vers la porte-fenêtre.

Appuyé des deuc mains il la table, le

corps en avant, le valet grimaçait de rageou de douleur. Il cria oubliant toute pru-

dence.

Fanny était sÛre maintenant d'achever

la bête blessée. Elle répliqua moqueuse etféroce

La couturière de Louargat

n'a pas été ensevelie

clandestinement

Le cimetière a été fouillé en valâ

et l'on va procéder à des battues

à travers la lande

Saini-Brieuc. l«r septembre. Té-

léph. Matin. La disparition mysté-rieuse de Mlle Françoise Laies, coutu-rière à Louargat, passionne toujoursl'opinion publique, qui persistait àcroire uae la malheureuse avait étéassassinée et inhumée clandestinementdans le cimetière de la localité.

Le parquet de Guingamp a fait pro-céder aujourd'hui à l'ouverture de la

sépulture que l'on disait contenir lesrestes de la disparue; mais dans le ca-veau désigné, ainsi que dans d'autrestombes également fouillées, toutes les

investigations sont restées sans 'résuktat. ..

Ce soir, il a été décidé, avec l'auto-risation de M. le docteur Raoul, maire

de Louargat, de procéder à des battuesdans la lande qui entoure le villagede Saint-Eloi, pour rechercher le corps

qui pourrait y avoir été' caché Ces

battues seront faites demain ou mer-

credi par un groupe de chasseurs dela commune, auxquels se joindront la

brigade mobile et la gendarmerie

LaG.G.T. approuve la nomination

de M. Jouhaux comme délégué

à la Société des nations

Dans sa dernière réunion, la com<mission administrative de la C. G. T,a approuvé la participation de M.

Jouhaux, délégué adjoint à la Sociétédes nations, en qualité de représentantdu mouvement syndical français. Elld

a désigné un délégué pour participeraux travaux d'un prochain congrès in-

ternational sur le logement, les loisir:!et le contrôle ouvriers et décidé l'envoi

d'un télégramme de sympathie au con,

grès des trade-unions qui se tient ac-

tellement à Hull.

Enfin, saisie -de la situation des prissonniers politiques détenus en Russie,la commission administrative ale bureau confédéral d'examiner

ta^HHfsoin avec le concours d'autres groupments les moyens d'intervenir en faiveur de ces prisonniers.

Ministère DES Finawcm

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pour les radiateurs Chausson, qui équi-

paient les voitures de Ariès, Chenardet Walcker et Bugatti..».

La coupe Boillot a surclassé, si Ton

peut dire, les radiateurs Chausson,

qui équipaient les Chenard et Walcker

de Léonard, de Sénéchal, de Pisart et

de La;ache, arrivées dans tes cinj

premières places Bugatti, également ?.aux places d'honneur, avait fait appelaux constructeurs d'Asnières.

On peut donc affirmer à nouveau, stce n'était se répéter, que les Usines

Chausson, qui ont toujours eu beau.

coup de succès dans les grandes épreu-

ves, viennent de remporter une vic-toire plus significative que les pré-cédentes.

On devine tout le soin que les cons.tructeurs apportent au choix des diffé-rents organes de leur voiture on sait

également avec quelle recherche ilschoisissent les organes qui sont mon-tés sur les voitures de course nousne serons donc pas étonnés qu'unefois encore on ait trouvé, sur la plu-part des voitures victorieuses de Bou-

logne-sur-Mer, les radiateurs qui sontconstruits par la grande drme d'As-nières;

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Suis-je un assassin?

Page 5: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

i 2 9 –.24£E MATIN, 31

heures!

[UneluttesournoiseenRhénanie

Ce sont les autorités prussiennes

qui la mènent

contre l'accord franco=rhénan

? [DE NOTRE CORRESPONDANT particuijeu]

Wiesbaden, ler septembre.La

population rhénane témoigne depuis

deux jours son entier consentement

de l'acceptation par le Reichstag du

plan des experts et de l'échange des

signatures par lesquelles les repré-

sentants des puissancesont ratifié

les protocoles de Londres.

EJLe a souffert plus que toute autre

en Allemagne des diverses manifes-

tations de la résistance passive. Bri-

més par les uns, suspectés par les

autres, généralementdiminués dans

leur activité économique, les Rhé-

nans n'aspirent avant tout qu'àla

reprise des affaires que leur facili-

tera la suppressiondu cordon doua-

nier oriental et la levée des différen-

tés' mesures restreignant la circula-

tion. Ils ne demandent qu'à vivre en

bonne intelligence avec les ressor-

tissants civils et militaires des puis-

sances occupantes.La plupart des municipalités s'éver-

tuent à faire disparaîtrece qui

sub-

siste encore de la récente périodede

tension officielle, qui semble prendre

fin avec les accords de Londres. Cette

action puissante se heurte au parti

pris des délégués du pouvoir central,

et en généralde tous les fonctionnai-

res prussiens. Ceux-18 ne veulent à

aucun prix de cette détente, qui rap-

procherait les deux nations voisines.

Ils essayent de l'intimidation pour

que la population se livre à l'égard

de nos officiers ou de nos services à

des tracasseries si faciles lorsqu'on

habite cote à côte dans un même lo-

gement. Ils annoncent partout qu'ils

sauront sous peu se débarrasser du

contrôle des armées d'occupation, en

attendant le départ qui ne saurait

tarder des troupes amees, ci us *u«-

flticeut de représailles ceux qui nous

ont témoigné de bons sentiments.

Dans cette lutte ouverte, les au-

torités judiciaires se distinguent par

leur ardeur. Quatre Allemands ont

été traduits cette semaine devant le

tribunal da Wiesbaden pourun vol

de marks-papier, soit quel-

qaea centimes. Dans son réquisitoi-

re, le procureur a demandé une con-

damnation sévère « non point pour

l'importance du vol, a-t-il dit, mais

parce que tes incriniinés s'étaient

toujours montrés courtois a l'égard

des autorités françaises Il.

Chez les instituteurs et les rii&iv

bres du clergé,la lutte contre le»

Français continue, moins appareute

mais plub perfide.

rLJTiiiifrnËsNÂïïôîrs

Jfcudi, MM, Heirrtoi

&3ttc0ouald et Theunis exposvtetn.

leur politique internationale

GENfrve; ï*r septembre.M. ficr-

;iot, présidentdu conseil français, ar-

rivera demain mardi a lg h. 30 à Oe-

néve, en autu.

0 M. MtfcDonaia, premiermmuroti

nnglah», arrivera Genève mercredi

mâtin S h. 30.

M. Tennis, présidait du eouseil ùeo

ministres belge, sera ti Genève mardi

En conséquence, les* Xinia chtïs àô

gouvernementseront présents

à Ce-

nève pour les séances de l'assemblée,

mercredi prochain,mais c'est seule-

ment jeudi que les trois chois de gou-

vernement monteront à la tribune

pour exposer les grandes lignesde

leur politiqueinternationale. (Havas.)

Les attributions

dès délégués français

Genève, 1er septembre. p

selon toutes probabilités, quelles se-

ront les attributions des délégiiés

français dans les grandescommis-

sions

M. Briand siégera dans la com-

mission (questions juridiques, inter-

I prétation du pacte, arbitrage, etc.)

MM. Loucheur et Georges Bonnet à

la 2a commission (organisationtech-

nique, questions économiques et fi-

nancières) MM. Paul-Boncour, de

.louveneL, Jouhaux à la Se commis-

sion (sécurité, désarmement) M.

Réveillaud, à la 4° commission (hud-

get de la Société des nations) MM.

Maurice Sarraut, Georges Scelle, à

la 5° commission (questionshumani-

taires et sociales) MM. de Jouvenel

et Georges Bonnet, à la 6e commis-

sion (questions politiques, admission

des Etats). {Bavas.)

L'emprunt de 800 millions

sera émis le 15 octoHire

LONDRES. 1'" septembre,. Suivant

les journaux, l'emprunt allemand ser

rait émis simultanément le 15 octo-

bre il New- York, à Londres et sur le

continent, y compris ¡'Allemagne.

L'emprunt produiraenviron 8 La

moitié de 1 emprunt total sera émise

aux Etats-Unis les 2/5 seront émis

en Angleterre 1110 sur le continent.

On est certain que J'emprunt sera

couvert pour la tranche émise par la

Banque d'Angleterre à Londres..

NOUVELLES EN TROIS LIGNES

Athènes Lea Grecs anéantissent près da

ïlargurit (Epire) «no bande albanaise commaù-

dée par le fameux chef Peroussi. (llavai.)

Berlin La commission Interalliée aurait

autorisé M. Fuchs, président supérieur des pro-

vinces rhénanes. k tentrer en territoire occupé.

Casablanca Le boxeur Vincent Olivier s'4-

vanouit en descendant du ring et succomba aux

suites d'une' hémorragie cérébrale. (Radio.)

Constantinople La nouveau tarit douanier

majorant de doute fois les droits d'lmportatian

des blés étrangers est entré en vigueur. CHavaa.)

i Bruxelles La Belgique contracte aux Etats.

> Unis. su taux de 61/2 010. un emprunt de

30 millions de dollars, remboursable en Z5 ans.

Bruxelles Près de G and, le Polonais Jean

Gorski tue sa fiancée, blesse mortellement la

mère de celle-ci et ae suicide. (Matin.)

Bruxelles A Anvers, un tuyau de chau-

dière éclate à bord de VEltiabetRville, Un nègre

est tué; trois blancs sont grièvement brûlés-Of-)

-Budapest: Mlle Clara Pusca, aristocrate hon-

grolse, avait fait séquestrer sa soeur pour s'appro.

prier toute la fortune paternelle. On l'arrête.

Dublin Des bandits molestent M. Ennis,

directeur de banque, s'emparent de livres

sterling et s'enfuient avec son auto. (Matin.)

Genors Deux autos entrent en collision

sur lepont

d'Ennetbaden. L'une d'elles tombe

daus la Limmat M. Oeschget, conducteur, noyé,

Genève A Cormier, Mme veuve Coex, d'ori.

gine française, et sa bonne sont empoisonnées

par des champignons. Leur état est grave, (M.)

Genève Un inconnu pénètre, à Altort, dans

la maison d'une jeune fille, l'assassine et em·

porte une importante somme d'argent. (Matin.)

Londres de Xoklo Un silence d'une mi-

nute a marqué, hier matin, l'anniversaire du

séisme qui dévasta le Japon. (Radio.)

Londres du'Caire En présence de la ré-

ponse de Londres à la note égyptipenne, tout es-

poir de futures négociations s'est évanoui. (Inf.)

Londres La maison où Mahon dépeça miss

Kayes va être démolie pour mettre fin à la eu.

riosité morbide des visiteurs. (Uadio.)

Londres .On va essayer a Wembley d'ac-

tionner de puissantes machines par sans-fil. La

transmission se fera de Manchester. (Daily MaU.)

DERNIERE HEURE

M. Mussolini révisera

la Constitution italienne

« Sans quoi, affirme-t-il

elle deviendrait un dogme »

Rome, lor septembre.Au cours

d'un long entretien qu'il a eu avec

M. Vittorio Vottori, directeur du

Giornale d'italia, M. Mussolini a dit

De bons esprits se sont inquiétés

pour la Constitution, mais cependant

les réformes constitutionnelles sont

prévues par la Constitution elle-même,

qui autrement deviendrait un dogme.

La possibilité de la retoucher est donc

incontestable.

Au reste, la Constitution de 1848 a

été accordée au Piémont et non à

l'Italie. Il faut la revivifier dans l'in-

térêt même de la couronne.

Une commission de quinze mem-

bres envisagera le problème au point

de vue théorique et proposera une so-

lution. Le gouvernement examinera

celle-ci du point de vue pratique, et

c'est le Parlement qui aura à pronon-

cer le dernier mot.

Passant ensuite aux attaquesde

l'opposition, M. Mussolini ajouta

Les décrets sur la presse seront

abrogés dès que la nouvelle loi pré-

vue aura été votée. Quant à la liberté

d'association, elle est assurée même

aux partis qui nous sont hostiles, et

si la liberté de réunion est limitée,

c'est uniquement pour des questions

d'ordre' public.Je ne dirai pas. comme aisait Bis-

marek, que les oppositions réunies ne

valent pas les os d'un grenadier de

Poméranie, mais je vous assure qu'el-

les sont parfaitement impuissantes. Le

jour où les gens de l'opposition vou-

draient sortir des bavardages en-

nuyeux pour passer aux réalisations

concrètes, ce jour-là, nous ferions

d'eux une litière pour le campement

des chemises noires.

En terminant, M. Mussolini décla-

ra

le veux grouper autour du fas-

cisme tons les éléments nationaux et

toutes les compétences. Qu'on veuille

bien considérer que tous mes discours

ont constitué des offres de collabora-

tion sincères. Je me considère comme le

serviteur de la nation et non comme

son mattre. (Radio.)

Le député Sem Benelli

forme une ligue

pour la pacificafinn de tltalie

Rome, 1'" septembre. Le poète

et député Sam Benelli a lancé une

prociamat.inn aux Italiens, les invi-

tant à formér une ligue pour la paci-

fication de l'Italie. (Bavas).

LA SITUATION EN CHINE

Devant la gravité des événements

les puissances envoilent des navires

de guerre

LONDRES. V septembre,. On télé-

graphie de JVçw-York que quatre des-

troyers américains ont reçu l'ordre de

mettre le cap sur différents ports de

Chine, comme mesure de précaution

cuntre les menaces de guerre civile

dans ce .pays.De plus, un croiseur

britannique est arrivé 4 Changhaï et

un croiseur italien est attendu d'un

moment l'autre.

Les dernières nouvelles reçues aux

âtats-Ùnls '•disent que te maréchal

Chi Hsich Yuan, gouverneur militaire

du Kiangsu, est prêt à avancer sur

Changhaï. I) commande tOO.000 hom-

mes, appuyés par un nombre assez

considérable d'avions de guerre bri-

tanniques pilotés par des étrangers,

y compris six Français.

,Entre temps, le maréchal Chang

Tso Lin parait menaçant, et l'on dé-

clare que tout mouvement de sa part

pruvoqurralt dans le Céleste-Empire

un conflit d'une extrême gravité. En-

fin le généralWei Pei Fou prendrait

des mesures de précaution k Pékin

mêmes. (Matin.)

Des mesures sont prises

pour la protection des Français

Le ministère de la marine publie

le communiqué suivant

En raison des troubles signalés

dans la région de Changhaî, le

contre-amiral commandant les forces

navales françaises en Extrême-

Orient a reçu l'ordre de prendre les

mesures nécessaires de protection de

nos nationaux, d'accord avec notre

représentant diplomatique en Chine.

Lesénateur WhRBlerdu parti LaFollette

attaque violemment MM.Coolidge

euiavis

Londres, 1" septembre.- On mande

de Boston, en date d'aujourd'hui,

qu'enouvrant la campagne présiden-

tielle du sénateur La Follette, can-

didat indépendant, le sénateur Whee-

ler a violemment attaqué et le prési-

dent C-oolidgft et M Davis :

Ces deux hommes, a-t-il dit, sont

les Instruments de WaU Street. Les

grands hommes d'affaires contrôlent

non seulement la gouvernement, mais

encore le peuple des Etats-Unis qu'ils

exploitent. lls dictent il. nos gouver-

nants la politique étraoKère et inté-

rieure de VAjnérJQiia.

En terminant, Ni- Wheeler accusa

le président Coolidged'avoir protégé

les criminels impliqués dans te

récent scandale des pétroles.

La situation se trouble

aux Indes anglaises

Bombay, septembre.La situa-

tion parait menaçante dans l'Inae

la suite du relus par le conseil légis-

latif du Bengnle de voter les crédits

nécessaires au traitement des miriîbs-

tres et il. l'échec du système Dyareluy

(système d'après lequel certains ser-

vices. sont administrés par des fonc-

tionnaires indigènes). Ce pays mani-

feste une grande appréhension.

D'abord, plusieurs ministres vien-

nent de démissionner puis les extré-

mistes du parti de l'indépendance $.

Calcutta réclament le boycottage des

marchandises anglaises; en'n malgré

les émeutes locales entre hindous et

mahométans qui pourraient distraire

de la politique, on voit bien que les

apôtresde la violence ont de jour en

jour plus de partisans, et sont regar-

dés avec plus de sympathie.

{Uaili/ Mail).

Les lépreux de Petrograd jugeront

un docteur qui empoisonna

Riga, 1er septembre. Le docteur

Manuel Rapello, médecin espagnol,

qui était depuis cinq ans à la lépro-

serie de Pelrograd,a empoisonné

son aide, Mme Petrowski, qui était

également lépreuse.Le crime serait dû à la jalousie du

docteur, qui répondra de son acte de-

vant un tribunal composé de lépreux.

{Daily Mail)^

Hier s'est ouvert à Bull

lé congrès des trade-unions

On y a longuement

discuté le plan des experts

[DE NOTRE CORRESPONDANT particulier]

Londres, 1" septembre. Il y a

aujourd'hui un siècleque

le mouve-

ment syndicaliste a fait son appari-tion en Grande-Bretagne et ce mé-

morable centenaire a été célébré par

l'ouverture, à Hull, du congrès des

trade-unions, présidé par M. Purceli,

député travailliste, dont le discours

fut l'un des plus importants. Tout

en louant fort le traité avec Moscou

et en exprimant la conviction quece pacte est tout aussi favorable a

l'Angleterre qu'à la Russie, M. Pur-

cell a dit

J'avertis pourtant solennellement

le congrès qu'il est possible que l'oppo-sition à ce traité décide du sort du

gouvernement travailliste.

Cependant, d'une manière générale,le discours de M. Purcell a été un

long plaidoyer en faveur de la poli-

tique travailliste aussi bien dans le

domaine domestique que dans celui

des affaires étrangères.

A l'orateur succéda M. Morchbank,chef de l'Union nationale des chemi-

nots, qui, parlant du rapport Dawes,déclara

Ce rapport tend^ fournir des

avantages au capitalisme internationai

et à donner le coup de grâce au mou-

vement ouvrier en général.

De son côté, M. Robert Smillie,

député travailliste, qui, d'habitude,

brille par son intransigeance, déclara

que le rapport Dawes était certaine-

ment le meilleur règlement pJ33ibIrdans les circonstances actuelles.

Les mineurs, par l'organe de leur

secrétaire général,M. Cook, annon-

cent qu'ils pensaient que le plan des

experts était préjudiciable à leur in-

M. Cook a communiqué au congrtsle texte d'un télégramme que lui ont

adressé les mineurs français, les-

quels protestent centre le rapportDawes. et les effets que sa mise en

application auront sur les travail-

leurs allemands.

Pour la première fois depuis l'avè-

nement du gouvernement soviétique,

quatre Russes assisteront au congrèsen qualité de Il délégués fraternels

et officiels ». Ils sont attendus à Hull

demain et prendront sans. doute partà la séance de jeudi.

Le chômage dans les mines

du nord de l'Angleterre

LONDRES, l«r septembre. On man-

de de Newcastle qu'en raison de la

restriction des exportations, l'indus-

trie minière du nord de l'Angleterrese ressent fortement du chômage.Plusieurs mines du Northumberland

sont fermées d'autres ont donné

congé aux mineurs. Il y a 40 ans que

la situation n'avait été aussi mau-

vaise. (Havas.)

La conclusion du traité anglo-russe

Une mise au point de 1\1, Ponsonby

LONDRES., 1er septembre. Répon-dant aux critiques dirigées récem-

ment par M. Runciman contre le

traité- anglo-swiétique et les négo-ciations qui l'ont précédé, M. Arthur

Ponsonby, sous-secrétaire d'Etat aux

affaires étrangères a déclaré au-

jourd'hui à la presse

Il n'a jamais été question, pen-dant les négociations, de menaces dedictature ou de capitulation. La publi-cation du communiqué annonçant larupture des pourparlers entre les dé-

légués jusses et britanniques est expli-quée par le fait qu'au moment où ledevais faire une déclaration officielleà ce suiet à la Chambre des commu-

nes. une des ciauses du traité projetérestait encore à Rxor, Il y avait alorsune « rupture temporaire mais detoute façon les négociations auraientété reprises plus tard. On me dit alors

d'ajourner ma déclaration parlemen-

taire, et je fus enchanté de ce momentde répit qui permettait aux conversa-tions de reprendre dans une atmosphè-re plus calme, Plusieurs de mes amisà la Chambre proposèrent alors d'agir

comme intermédiaires et le traité putêtre conctu, (Malin.)

Un conflit éventuel

entre la Russie et la Turquie ?

Des troupes kemalistes

seraient concentrées à la frontière

du Caucase

COPENHAGUE, 1ot septembre. Le

Potitilcen publiera demain une infor-

mation de Londres disant que la mo-

bilisation russe, annoncée ces jours

derniers, viserait avant tout la Tur-

quie, et qu'elle serait le résultat du

rapport de MM. Eliawa, Weltmann

et Wosnesenski, revenus du Caucase

en août.

Les troupes turques, dit le Poli-

tiken, y sont concentrées et celles de

Russie y sont absolument insuffisan-

tes, partout la guerre sainte contre

la Turquie y est prêchée, guerre

qu'Angora voudrait voir éclater avant

la reconnaissance des soviets par la

France.

» La guerre de bandes a recom-

mencé dans l'Ukraine et la famine

rend la situation grave. Le§ soviets

n'osent pas armer les paysans, de

peur qu'ils ne retournent leurs ar-

mes contre eux. » (Havas.)

Au congrès international nègre

On canonise la g et le Christ

de « race noire Il

New- York, 1wseptembre. La:!

Convention internationale des nè-I

êres s'est terminée, hier soir, au

Liberty Hall de New-York, par une

curieuse cérémonie. Il s'agissait de

la canonisation » du Christ et de la

Viergede race noire (sic). Les des-

cendants de Cham sont, en effet,

convaincus que Jésus et sa mère,

ainsi, du reste, que saint Joseph,

avaient bel et bien l'épiderme noir

et toutes les autres caractéristiques

du nègre.

La « canonisation » de la sainte

famille de race noire a aé lieu en

présence de 6.000 nègres, sous la

présidence de l' évoque » Maguire,

du secrétaire général de la société

pour l'amélioration du sort des nè-

gres et du prince duDahomey

qui prit la parole en français, pen-

dant le congrès, les délégués ont ré-

clamé la création d'une république

nègre en Afrique. (0s% Express.)

La batai lle fait rage

dans le Rif

Le directoire envoie en toute hâte

au Maroc^

huit bataillons de renfort

[DENOTRE correspondant particulier]

Madrid, 1er Septembre. Le direc-

toire a remis à la presse un commu-

niqué où il dit que les attaques des

positions et des convois des Espa-

gnols au Maroc s'intensifient, et an-

nonce qu'un nouvel effort pour déga-

ger les positions de la vallée de l'oued

Lau sera fait immédiatement. La né-

cessité de battre l'ennemi- en toutes

occasions et d'assurer les communica-

tions, qui sont sérieusement mena-

cées, exige des forces importantes, et

le directoire a décidé d'envoyer huit

bataillons de renfort au Maroc.

Le communiqué se termine par ces

mots

La situation exige tes plus grands

efforts, la sérénité et la fermeté de la

part de tous. Plus que jamais, le di-

rectoire se croit obligé d'exercer toute

son autorité en Espagne et au Maroc.

Les tribus de la banlieue de Tanger

deviennent menaçantes

LONDRES, 1er septembre. On man-

de Gibraltar é l'agence Reuter

Suivant des nouvelles de Tanger,

les tribus Andieras et Wadras, qui

se trouvent dans le voisinage de Tan-

ger, ont pris une attitude menaçante.

La voiture postale qui va de Tan-

ger iL rétouar. a ét« brûlée la,route

a été barrée. Des ouvriers du chemin

de fer de Tanger il Fez ont été tués

parmi eux se trouvent des nationaux

italiens,

On entend de Gibraltar Je bruit de la

canonnade des opérations militaires

qui ont lieu sur le front occidental

du Rif.

Les

forts de Laroche.1 (Havas).

Mouvements de troupes françaises

dans la région d'Oudjda

Casablanca, 1er septembre.De

gros mouvements de troupes françai-

ses sont signalés dans la région

d'Oudjda. (Radio).

LES RESPONSABILITES

DE LA GUERRE

Polémiques en Allemagne

sur la déclaration de M, Marx

BERLIN,1erseptembre. La plupartdes journaux reproduisent sans com-mentaires la réponse du gouvernementfrançais à la déclaration allemandesur les responsabilités de la guerre.

L'officieuse Zeit cependant é.crit

Personne ne s'attendait à ce quecette déclaration fût accueillie avec en-thousiasme par les alliés. Dès l'instantaù l'Allemagne acceptait ae lourdescharges, le moment où la revision dutraité de paix commençait avec la col-laboration de l'Allemagne devait êtreutinisé par le gouvernement du Reichpour commencer également, en mêmetemps que la revision matérielle, larevision .morale. -• •

Par contre, dans la \Vclt àm Mon-lag, M. von Gcrlach proteste contrela manifestation allemande.

Objectivement, écrit-il, il me sem-ble inexact de contester que VAllema-Une ait provoqué la guerre mondialepar son agression mats en ce mo-mcnt, la chose est d'une importancesecondaire. La question essentielle estla suivante quelle impression ont dûéprouver MM. Herriot, MacDônald etCoolidge, lorsque., à la veille de la si-gnature du pacte de Londres, une pier-re a été arrachée à l'édiflce versail-lais ?

Le gouvernement du Reich déclarequ'il ne' reconnaît plus l'article 231 dutraité. L'étranger ne se trouvera-t-il pasamené tout naturellement à se posercette question quel va être mainte-nant 'l'article de ce traité que l'Allema-gne refusera de reconnaître

Cette déclaration gouvernementalene nous est d'aucune utilité par con-tre, elle peut nous porter un préjudiceconsidérnble en réveillant la méfiancedu monde entier.

L'ex-chancelier Wirth désapprouve

la formation du bloc bourgeois

Berlin, septembre. M. Wirth,

ex-chancelier, a accordé au représen-

tant d'une agence une interview

dans laquelle il se prononce catégo-

riquement contre la participation du

centre catholique à un bloc des par-

tis bourgeois.

Le bloc bourgeois, a souligné M.

Wirth, n'est pas un instrument pour

l'exécution du plan Dawes. L'idée en

est venue du désir de faire faire ma,

chine arrière à tqute l'évolution poli-

tique du Reich, sous la direction des

nationalistes.

le crois savoir qu'une moitié environ

du centre catholique serait hostile à

l'entrée des nationalistes dans le gou-

vernement. Ces députés opposants esti-

ment que leur groupe ne saurait être

lié par une-promesse que leur bureau

a cru devoir faire aux nationalistes,

car c'e bureau n'était pas au complet,

et le parti est seul qualifié pour pren-

dre des décisions politiques de cette

importance. (Matin.).

Les ultranationalistes

considèrent le pacte de Londres

comme inexistant

Stuttgart, 1er septembre. L'As-

sociation ultranationaliste, réunie en

congrès à Stuttgart, a adopté une ré-

solution rejetant le pacte de Londres

et le déclarant inexistant pour le parti

ultranationaliste.(Havas.)

M. Marx reçoit les félicitations

des partisansde l'accord

de Londres

Berlin, 1er septembre. -Le gou-

vernement d'empire et le chancelier

ont reçu de nombreux télégrammes

de félicitations de la part des autorités

locales et de diverses associations

industrielles, financières, etc., qui

expriment leur satisfaction de voir

l'accord de Londres accepté par le

gouvernement allemand. C'est ainsi

que le bourgmestre de Cologne, la

fédération de l'industrie et du com-

merce, la commission économique

des régions occupées et le conseil!

municipal de Munich ont adressé

des télégrammes de ce genre au

chancelier. {Havas.)

LE TOUR OU MONDE AERtEN

LONDRES, 1er septembre. Téléph. Ma-

ttn. Un télégramme de Washington

annonce que les aviateurs Smith et Ne!-

son sont attendus Boston mercredi

prochain.Le président Coolidge leur a adressé

un télégramme de félicitations A l'oc-

casion de leur arrivée au Labrador.

du matin

REVUEDESJOURNAUX

L'ASSEMBLÉE DE LA S. D. N.

Le Petit Journal, M. BERTRAND

DlTPEYEAT

La France, dont la délégation est.

composée d'hommes sincèrement atta-

chés à la paix, possédant une grande

expérience des questions politiques, et

ayant assumé les plus lourdes respon-

sabilités, s'est rarement trouvée aussi

bien placée pour montrer son vrai

visage et pour faire entendre les pa-

roles de clarté nécessaires.

L'Eclair, M. EMILE Bueé:

Il n'est que de consulter une carte

d'Europe, il n'est même que de lire

avec quelque intelligence n'importe

quel journal pour savoir que le pacte

d'assistance mutuelle qu'ils vont récla-

mer serait, dans l'état aciuei du mon-

de. le plus sinistre des trompe-l'oeil,

puisqu'il nous désarmerait en ne nous

donnant que de fausses assurances de

paix. Grâces soient, donc rendues à

Ramsay MacDônald. qui, pour la pre-

mière fois et fort inconsciemment, cela

va sans dire, &ert nos intérêts en re-

poussant ce pacte de malheur, mais

qu'il soit aussi bien entendu que l'ar-

bitrage que le Premier anglais va, pa-

raît-il, proposer, serait également dé-

sastreux.

La Journée Industrielle:

Quelle est la différence fondamentale

entre le pacte d'assistance mutuelle et

la procédure d'arbitrage ? Elle est

très simple. Sous le régime du pacte

d'assistance mutuelle, si vous êtes at-

taqué, tous les signataires sont cen-

sés devoir venir à votre secours dès

le premier coup de canon. Sous le ré-

gime de l'arbitrage, on ne se préoccupe

de venir à votre secours qu'après avoir

examiné et jugé, toutes pièces en main,

qui a tort ou raison. Autant dire quela sentence est rendue après la décon-

fiture ou la mort du plus faible.

Daily Express (de Londres), con-

servateur

En soulevant la question du pacte

d'assistance mutuelle à l'assemblée de

la; S. D. N., M. Hymans, président,déclara que sa forme originale serait

probablement quelque peu mutilée à

la suite des discussions éventuelles.En ce qui concerne la Grande-Bre-

tagne, il ne sera ni modifié, ni élargi.Le Premier anglais a déjà annoncé

que le gouvernement britannique Te7

jette l'idée du pacte et la nation

anglaise pense de même. Les repré-sentants des nations réunis à "Genève

auraient tort de croire que la présencede M. MacDonald parmi eux est sus-

ceptible de le faire changer d'avis

Le représentant britannique manque-rait de sagesse en permettant la mise

en discussion d'un pareil sujet.

CONTRE L'EMPRUNT

A L'ALLEMAGNE

Daily Mail (de Londre), conserva-

teur

Les préparatifs sont déjà faits pourla souscription à l'emprunt de 40.000.000de livres octroyé à l'Allemagne. Nous

avons déjà expliqué les raisons politi-

ques et financières qui militent contre

cette tentative de lever en Angleterrede l'argent pour un pays riche qui

peut, s'il le veut, user des énormes ca-

pitaux qu'il a cachés à l'étranger..Nousredirons qu'à cet emprunt iLji'y a au-

cune garantie, que l'Allemagne ayantprotesté contre l'accord de Londres, elle

pourra au jour qui lui plaira répudiercet emprunt, sous le prétexte qu'ellen'a signé que sous

menacede la force.

Comme « Businessman »,. ,1e souscrip-leur. anglais devra s'abstenir en tant

que patriote, il ne devra même pas s'enoccuper, parce que cet emprunt ne peutque causer du tort à son pays.

Non loin du Petit-Palais

un avocat et une vendeuse

échangent des coups

de revolver

Les deux antagonistes

grièvement blessés, sont à l'hôpital

Un drame rapide, provoqué pardes motifs d'ordre intime, s'est dé-

roulé, hier a 22 h. 40, aux Champs-

Elysées, non loin du Petit-Palais.

Les promeneurs qui circulaient

dans cesparages étaient soudaine-

ment surpris par le bruit de plusieursdétonations bientôt suivies de cris. Ils

aperçurent non loin de l'angle formé

par l'avenue Dutuit et l'avenue des

Chaips-Elysées, un homme et une

temme tous deux après avoir par-couru péniblement quelques mètres

s'affaissèrent.

Des agents accourus constatèrent

que l'homme et la femme, chacun

armé d'un revolver, étaient griève-ment blessés. Le couple fut conduit

aussitôt à l'hôpital Beaujon.Les premières investigations du

commissaire de police ont permisd'établir l'identité des blessés'

M. Antoine Rives-Lange, avocat sta-

giaire du barreau de Paris, originairede Cahors, âgé de 29 ans, demeurant

en hôtel, Ci, rue de Lévis, et Mlle

Jeanne Bonrepos, vendeuse, 25' ans,domiciliée 11 ter, rue de Cadix, et

d'apprendre qu'au cours d'une dis-

cussion les .deux antagonistes avaient

échangé des coups de revolver.

Dans la nuit, on annonçait l'h0-

pital Beaujon que l'état des deux

duellistes » n'inspirait aucune in-

quiétude. M0 Rives-Lange a été opéré;il avait reçu une balle dans la tête

qui pu être extraite. Quant à Mlle

Bonrepos, elle avait été touchée pardeux projectiles à la hanche et û

t'épaule.

Comment Epinard fut coiffé

sur le poteau par Wise Counsellor

New-York, 1er septembre. Epi-nard lit un beau départ, prenant la

tête dès le début avec Zev le serrant

de près. Après le virage de la ligne

droite, l'ordre était le même, Wise

Counsellor étant troisième. Zev fai-

blit peu après et se vit contraint de

rétrograder, laissant Wise Counsel-

lor prendre la deuxième place.La lutte fut magnifique entre le re-

présentant français et ce dernier ils

luttèrent tous deux côte à côte jus.

qu'au dernier mètre. Presque sur :e

poteau, l'américain, fournissant un

effort suprême et répondant à son joc-

key, s'assura une demi-longueur à

l'arrivée. Ladkin était troisième.

Wise Counsellor, qui est un trois

ans, appartient à un négociant de

Chicago, NI. F. Burton il était monté

par F. Keogh. Il avait été acheté

avant sa naissance pour 20 livres ster-

ling et il s'est vendu l'an dernier pour

13.200 livres sterling. Il était l'un des

favoris et l'on offrait pour lui 18 con-

tre 5. {Daily Express.)

FAITS DIVERS EN TROIS UGNES

Mlle Gachot, dite Sicarça, figurante, se

iuicide. dans un hôtel, rue Biot, en absorbant

du véronal.

Af. Louis Mosconc, qui disparut du train

de Moilant, v&$ Chambérg, cet retrouvé en

gare de Lyon, et sou 1 ils est prévenu.

Les manœuvres militaires

de l'Est

La concentration des troupes

et le théâtre des opérations

fDE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)

Par UHiiijnimmc.La concentration

des troupes 'du 20° corps, pur-li bleu,

est terminée. La .13° division, générai

ModeLon, est cantonnée il Gros-Ten-

et la 11° division, général Simon,

il Morhange.Le parti bleu se mettra

clonc en mouvement demain. Quant

au parti rouge, constitué par plusieurs

éléments de la division marocaine du

général Tantôt, appuyé par d'impo-

sàutes forces d'aviation, il aura

contrarier la marche en avant des

divisions précitées..

est à noter queces exercices

quin'atteignent

pas l'ampleur si ni

iiculive prevue pour les manœuvres

d'automne allemandes, qui bénéficie-

raient de crédits sept fois supérieures

il ceux de 1923 se dérouleront dans

la régionmême où, il;y a seize ans,

Guillaume Il dirigeaen personne les

grandesmanœuvres.

Des instructions précisesont été

données aux troupes afin d'éviter

tous dégâts inutiles. Les habitants de

la région sont presque tous de langue

allemande, l'arrondissement de Sar-

eegnemines ne comptant pas une

seule commune delangue française.

Mais ils sont français de cœur, et

les enfants, qui fréquentent nos éco-

les primaires avec assiduité, se mon-

trent liers de pouvoir déjà causer

avec nos soldats. Letemps est in-

ccrtain,

Comment sera menée l'action

[DE NOTRE envoyé SPÉCIAL]

Morhaxge, 1er septembre. Par lé-

lëaramme. Ce qui frappe tout de

suite, sur le théâtre des opérations

qui vont commencer, c'est la diffé-

rence entre les méthodes actuelles

et celles d'avant-guerre. Plus d'es-

tafettes sillonnant les routes, plus de

soldats courant la campagne..L'action -a laquelle vont prendre

part plus de 14.000 hommes ne com-

mencera que demain.A 16 heures, les unités s'ébranle-

ront pour un bond en avant. Jus-

qu'où iront-elles ? C'est le secret du

général Berthelot, qui, de Sarreguomines, dirige tous :<;s mouvements,

Il ne s'agit pas d'une lutte entre

deux chefs d'armée. Le général Ber-thelot a sous ses ordres quatre grou-pes d'arbitrage le premier, comman.

dé par le colonel Rousseau, arbitre la

11B division le second, commandé

par le colonel More], la 43° divisionle colonel Fouchard commande l'ar-

bitrage des arrières et enfin le lieute-

nant-colonel Magclclin l'arbitrage du

détachement automobile.

Le général Berthelot, à tout mo-

ment, pourra ralentir la progressiond'une unité. Celle-ci sera supposée ou

soumise au tir d'obus à ypérite, ou

menacée par une nappe de gaz, ou

en présence d'un large rideau de fils

barbelés. Et toutes ces difficultés exi-

geront la précaution, la riposte,, les,

mesures utiles. Le général Tabouis,chef des arbitres, aussitôt prévenudes opérations effectuées, en réfère au

directeur des exercices. On voit la va-

riété de ces manœuvres et aussi à

quelles épreuves seront soumis chefs

et soldats. Ajoutez que 390 avions se-

ront aux aguets dans le ciel avions

de bombardement luchant des fusées

rouges et vertes avions d'arbitrageaux flammes blanches.

Tous ces appareils surveilleront

les marches du 20e corps, qui s'effec-

tueront la nuit.

La prise de contact avec les plas-trons ennemis ne s'effectuera que

jeudi,.au petit jour et c'est alors quele convoi automobile entrera en ac-

tion. Je 1'ni vu hier transportant,dans la nuit, vers un 'but tenu se-

cret, canons, hommes et chevaux.

Quant à l'artillerie, elle se mettra

eh batterie après avoir échappé aux

prospections des avions elle com-

prend des autos-chenilles.

Le généra), qui s'est refusé à toute

confidence, .-m'a déclaré

Ne vous attendez pas à des spec-tacles, mais soyez sûrs que dans lesbatailles que nous pourrons livrer,nous tiendrons compte de l'expériencedouloureusement achetée au eours de

la grande guerre.

NOUVELLESENJTROIS

LIGNES

Les garçons de café et limonadiers de Tou-lon menacent de se mettre en grève pour aug-mentation de salaire. (Matin.)

L'exposition interdépartementale du travail,comprenant 300 artisans de la Creuse et de l'Al-

lier, s'ouvre Il Vichy, le 6 septembre, (Matin.)

Descendu avec sa femme dans un hôtel de

Toulouse, M. Léou Pissey, de la .Ferté'sur'Aube,se suicide. Neurasthénie. (Matin).

.Aux environs de St-Nicolas-de-Lagrave (T.-et-G.) l'auto de M. André Eralles culbute la voiturede M. Lanis, qui est blessé. (Matin).

Happé par un train près la gare du'Pas.des-

Lanciers, à Marseille, Joseph llardouin, poseur,meurt i» l'Hôtel-Dieu. (Matin).

On arrête, a Lyon, Céline Bernard, faiseuse

d'unges. Victime tît? ses manœuvres, une jeunefllîe est admise h la Charité. (Radio.)

M. Alphonse Oérurdon, de Lyon, tue iuvo,lontairement la cnas.se M. François Josserand,il Rignat Il est arrêté. (liadio.)

Sur la route nationale, près d'Ugine (Sa-

voie), San-Tasen, ouvrier chinuis, blessé d't

coup de revolver, accuse Luming-Tsing. (Radio.)Mine et M. Georges Billon, gérants de coopé-

rative il Moiitluçun, sont assaillis par trois mi-

litaires. M, Billou est grièvement blessé. (Radio.)Mille liudès, il Lorient, porte des coups de

baïonnette a aon mari, au cours d'une discus-

sion. M. Buttes est dans un état désespéré. (tî.)Place Saint-Vivien, à Rouen, bataille rangée

entre coloniaux, sidis et la foule. Quatre sidissont grièvement blessés. (Hadio.)

DERNIERS COURS ETRANGERS

Les changes à Londres

Eu l'absence d'indication de Isew-York, le mar-

ché a été très calme. La livre a débuté un

peu plus indécise 87 contre 06 sa-

medi. ftlle a été discutée jusqu'à 4 48 02 vers

IC heures pour se redresser brusquemeut en

clôture 4 40 1S.

Le franc s'est également un peu alourdi. La

livre valait 85 à 10 heures, elle est passée

83 22 vers 11 heures, pour évoluer ensuite aux

environs de 83 et terminer Il 18 heures à S2 955.

LONDRES, 1" septembre. fonda d'Etat

S 0/0 Français, 57 1/2; 6 010, 101 1/2;

lp; 4 20 Ils; Consolidés, 1/2;

Argeutiu 18KU, 100; Brésil 1889, 43; Brésil Fuu-

ding, 71Chine i 78, ex-c., Fgypte Uni-

il(,, 75 1/2; Intérieure, 65; Italien, 20; Japon

(K, Portugais, 2S; Russe 1U00, 7; RusVe

11109, b; Turc, 1a 814; Atchisou Cuimnop, 117;

Baltimore Oliio, 71; Caniidian Pacifie, 165; Chi-

cago Miiwnukefc, 3S -1/2; Eric Commou, 32; Louis-

ville Nasbville, 110; >îew-Y.ork Central, 121; .Sou-

theru Pacific. PeLsvivanla, b0 1/2; Union

l'uciSc, 15» 1/2.

'.fmn Churtered, East Rand,

12/7 1/2; Coldfields, IS/'J; Randmines, De

Beers 11 11116 Jagersfouteio, 2 Rio

Xiutft, 35.

Pêtrolifères Mexican Eagle, 16/10 112; Royal

Dntch, 29; Shell, 3 15/16; Korth Cauca5iaa,"7/6;

Kussian OU, 1419.

Divers Anaconda, 816; Steel Comrpon, 122;

Marconi, 1 '3132; Malacca, 31/3; Kuala, 32/6.

Changes Eçcompte hors banque, 3 13/16-3 7/8; Prêts, 2 S/4-3; sur Paris, 82 0S5; sur

New-York, 448 sur Belgique, 89 50; sur

Berlin, 25! Rio sur làndres, Valpa.

raiso sur Loudres. U 'Argent comptant,

S4 112; Argent à 2 mois, S4

Voici bientôt l'automne, moment;

propice pour « stoiiser H vos neris-

Je rappelle à tous les malades fi éi

nerfs, souffrant de neurasthénie et d(

nervosisme et qui, surmenés et aHali

blis, sont atteints de dépression jneri

tale, de fatigue' générale, de perte rit

mémoire, d'indécision, de difficulté. '11

penser, de dégoût du travail, de inau

que de confiance en soi, d'idées flfc'ei

allant parfois jusqu'à l'idée du suicid

que seule la cure de « Stol » est cana¡ble de leur rendre la joie de vivrela santé, car le Stol est essentielleroe.nlun régénérateur des centres prii>c{

paux, la moelle épinière et la cerves'ret un reconstructeur de la cellule neflveuse délabrée.

J'ajoute que l'automne est, comme- rt

printemps, une saison particulièremeolfavorable à la cure de StolisatM

simple ou combinée, la cure de "Sw

lisation combinée (Stol et Cuçyjîrfassociés) convenant spécialement aii'i

malades des nerfs chez lesquels exHtent des troubles circulatoires (varicesartériosclérose, vertiges, engourdissement des extrémités) et plus partie»lièrement aux femmes qui, au morne!.)du retour d'dge ou sous l'influer;ci.d'affections coexistantes (métritë, s-âl

pingite, fibrome), souffrent de viole; '«jtroubles nerveux..

Que tous ceux dont le système ne?veux manque de solidité et de forcin'hésitent donc pas à écrire de suit!au Laboratoire du Stol, 111. rue iî<|

Turenne, Paris (30) (H. Laire, ptiarinuicien de V clause), qui leur enverrl

gratis et franco tous renseigneme.ii'jutiles sur cette méthode et son applt

cation.J.-B. GRAND.

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légr. Malin. A Rignat- (Ain), un

cultivateur, M. Josserand, 77 ans, se

disposait à casser la croûte dans un

petit bois, lorsqu'un chasseur lyonnais,

M. G., apercevant remuer dans ;•

feuillage, fit feu atteignant le malheu..

reux septuagénaire en plein cœur.

Page 6: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

CE MATIN 2-9-24

LA SAISON A VICHYXiâ^saisoo continue d'être extrêmement brillante

à Vichy. L'uffluence constatée aux .Sources, à

l'Etablissement thermal, dans le parc, etc., on la

retrouve aux admirables spectacles du Casino.

Qu'il s'agisse de pièces du répertoire comme

Caryien, avec Mlle Lyse Jûandral, rune des meil-

leures protagonistes actuelles de l'œuvre de Bizet,

oûi-d'ouvrages de Wagner Sizgfried, les Maitres

chauteurs, la tenue artistique des représentations

e"ftt "hors de pair. Quelques noms d'artistes «de

l'Opéra qui chantent présentement k Vichy

Verdier, Ç'arrère, Delntus, Fabert 51 mes Mnn-

c[ni, Forcade, A. Kicharsoi», etc. L'opérette

triomphe dans Orphée aux enfer*, qui est une

reconstitution artistique, et dans la Veuve

joyeuse avec la divette KenOe Duler, etc.

I PORTE-SAINT-MARTIN4 DERNIERES DE

MADAME SANS-GÊNE(Jeudi matinée et soirée)

Vendredi 5 septembrePREMIERE REPRESENTATION DE

VIEIL HEIDELBERGavec SYLVIE Paul BERNARD

VERCAS et GRETILLAT

Orchestre et chœurs sous In direction

de M. A. COLOMB

^THEATRE DE PARISfECOLE DES COCOTTES

LA Jouée avec euccès par

PETITE CASSIVE

BONNE GEORGES MILTON

D'ABRAHAMtËLix OODARTOpérette gale & MARIGNY

A FLEUR D'ORANGER

à Comédie-Caumartin

OCATION OUVERTE

^THEATRE DAUNOU

[lisonjÔIkrA-COMIQUK.M.D.-E.Inghelbrecht,lenouveaudirecteurdelamusique,conduirapoufiapremièrefoisl'orchestrele6septembre,pourlareprésentationdeCarmen.VAUDEVILLE:Mercredi10etjeudi11sep-tembre,répétitiongénéraledettaman,comé-diéen3actes,deMM.J.GermainetMoncousin.PROCHAINES'REPRISESjAl'Odéon,vendredi12septembre,l'Hommequin'estplusdecemondedeM.L.Besnard.AlaPorte-Saint-Martin,vendredi5septembre:VieilHeidelberg,comédieen5actes,deMM.MeyerForster,MauriceRénionetBauer.AuthéâtreAntoine,vendredi6septembreMa'CousinedeVarsovie,comédieen3actes,deM.LouisVerneuil.AuthéâtreSaraù-Bernhardt,demainmercrediseptembreLesNouveauxltiches,deMM.Ch.-A.AbadieetRaymonddeCesse.Ala"scala,vendredi5septembreLaGareRégulatrice,vaudevilleen3actes,deMM.YvesMirande.etGastonLeroux./ntRAKD-GUIGNOt.Touslessoirs,laNuittragiquedeItaspoutine,prochainement150'.CAPUCINES.Pouletteetsonpoulain,legrossuccèsdujour(125,représentatien),PRISE.DETITRE.Ça!comédieentroisactes,deM.ClaudeGével,authéâtredesCapucines.PROJET.AuthéâtreduPalais-RoyalunepiècedeMM.RipetYvesMirande,P.-L.-M.,interprétéeparM.Dranem.DEUX.MASQUES(Th.Fontaine).DeJixsuccèsMugienoire,drqmemystérieuxavecDjemDax,etleRoidescocu*,piècegaie.Il.COMOÎDIA.T/neFemmeardentevoua1feramourirderire(Cahuzac,Uerm.Gtramte)Opéra.Netache.Onéra-Camique.8h.15,lesContesd'Hoffmann.Français.8.45,leTombeausousl'arcdetriomphaVariétés,gh.45,TaBouche.Gymnase.8b.45,lesVignesduSeigneur.Porte-Salnt-Martln.8b.MadameSan«<Jêne.Palais-Royal.8h.45,Kjnbrsssez-mol.Châleiet.8b,50,Bouboule,titidePari».Th.deParis."8h.l'Ecoledescocotte».Caité.8b.30,lesSaltimbanque».Odéon.8h.80,lesDeuxCanard..Ambigu,8b.80,JeGrand.SoirTh.Antoine.9b.,lafemmedemonami.Alliénée.8Il.45,laDamedechambre.nenaissance.9h.,l'Entoleuse.Edouard-Vil.9b.,l'AgederaisonThéâtreDaunou.9b..Loulson.Marigny.9b.,laPetiteDonoed'Abraham.Femina.9b.,laRevued'Eté.Cd-Guiguol.8h.NuittragiquedeRaipoutlueCapucines.0b.,l'ouletteet«onpoulain.rolios-Dramat.8b.45.laFilleElisa(Damla),Trianon-Lyrique.8h.80,Rêvedevalse.Ba-Ta-Clan.8h.45,Mam'zelleNitouche.Déjââet.8h.30,TireauBanc(Dullac,'DartenU)CUiriy.8b.45,Chariotèlucaserne(Pontenaille).Doux.Masques(th.Fontaine).9h.,Magienotre.Cnmœdia.911.,Unefemmeardente.'Fil.desTernes.8h.45.laDameauxCamélia»Th,Moncey.Madame,opérettenouvelle.Bouffes-du-Nord.L'Amoursurlaglace,opéretteACCIDENTS D'AUTO

Par suite d'un dérapage, une auto

conduite par M. Auguste Braocki, blan-

ch'isseur, 10, ruewle Sèvres, Clamart.s'est renversée avenue de Verdun, à

Issy. Le beau-frère du conducteur, M.

Charles Fatry. 23 ans, mécanicien,rue de Billancourt, à Boulogne, projetésur la chaussée, a eu la colonne verté-

brale fracturée, Il a été transporté à

l'hôpital des Petits-Ménages.

Par suite de l'éclatement d'un

prifiu, une automobile, venant de Ram-

bouillet, se dirigeant sur Paris, a ca-

pote, hier, dans la traversée du hameau

du Gibet, Coîgnières (Seine-et-Oise).Ce véhicule était piloté par le chauffeur

Marcel Miray, 13, rue de Strasbourg,

à Goùrbevoie, au service de M. Jac-

ques Marais. rue Pierre-Charron,

Palis. Un des occupants, M. Duchés-

nes, préparateur en pharmacie, 14, rue

CiwV-SpinpUi, a eu le bassin et la

cuisse gau.,ûe fracturés.

Mme Blanche Poulet, demeurant

avenue du Vert-Bois, à Houilles (Seine-

et-Oise), rentrait chez elle, accompa-gnée de son mari, lorsqu'elle fut heur-

tée par l'auto conduite par M. Albert,

Cany, demeurant 6, rue Madeleine, à

Saint-Ouen. Grièvement blessée, elleeN: morte pendant son transport à l'h0-

"w pr%? d'Argelès-sur-Mer (Pyrénées-une automobile apparte-

nant à M. Etienne Espériquette, négo-£iânt à Collioure, a fait panache. Le

conducteur et un des voyageurs ont été

grièvement blessés.

M. Urbain, agent d'assurances aSaint-Etienne, revenait dans son auto-mobile avec un ami, M. Vernay, bou-

cher. La voiture s'est brisée contre un

pont, près de Cuzieu. MM. Vernay etUrbain ont été très grièvement blessés.

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actuel de Paris

LBS OMBRES

QUI PASSENT

EN EXCLUSIVITE

à la Salle Marivaux

LA

DIRECTION DE L'ALHAMBKA qui avait

déjà réussi à assurer pour la première foin

à Paris, le concours de Sarah Bernhardt à une

scène de music-hall, vient de décider à son tour

Mme Simone à suivre ce glorieux exemple.En effet, du 6 au 18 septembre, Mme Simone

donnera à l'Alhambra une férié de représen.tations.

L'illustre comédienne entourée d'artistes de

premier rang, Interprétera sur Ia scène de la

rue de Malte, le dernier acte d'Adrieime Lecou-vreur.

Ce seront les seules représentations que MmeSimone donnera a l'aris avant son départ pourles Etats-Unis.

EUROPEKN.Maria Valente passe cette se-

maine dans la coquette salle de la placeClichy; voici ce qu'écrit sur elle un des meilleurs

critiques de music-hall « Cette prodigieuseartiste au talent insaisissable et divers, légercomme la flamme et brûlant comme elle, Iro-

nique et tendre, cordial et réservé, la grâce aiguëH délicate de ses parodies chorégraphiques, l'ar-deur nostalgique de ses interprétations musicales,cette fantaisie, cette joie communicative, cetteferveur tempérée par l'esprit, Maria Valente estune artiste extraordinaire. >

1UNK.-ROKSSB., Ils sont rentrés! Vincent

J Hyspsi, HonnaUd. Miche), dans leurs nouvellechanson». Fauteuil 10 francs.

1>KISE DE DATE. A la LuneHojisse, ven.P dredi. en matinée, 5 heures, répétition gé-néra le de Salait. Houtse, rie MM. DominiqueHonnaud, G.Jialta et Léon Michel.

JUNA-PAUK. Matinée et foliée, grand bal.J Le Miir toutes les attractions fonctionnentdans le parc brillnmment éclairé.

THUNES ET JOLIES ARTISTES sont deman-fy dées pnur la revue d'hiver du Casino deParis, se présenter au Casino de 4 a h. Urgent.

Folies-Bergère, Il h. Coeurs en folie. revue

Olympli. 2 h. 80. 8 h. S0, Muslc-HaU; 6 h., OsneCasino de Paris, 8 h. SO, La Ode Revue olympique

Ambassadeurs, a h. S0, C'est d'un clilci revuePalace. 8 li.3O, Raquel Neller et Yo t'aime, opérConcert Mayoh 8 h. lot Revue toute une.

Empire (Wag. Le célèbre comique (iroctAlhambra. 8 h. 80; Coq d'or. Togan et Geneva

Nouv.-CIrq. 8 b. 80, Mat. jeud.. sam.,dlm, h.80

Cirque de Paris. 8 h. 80. Mat. jeudi, dim. 2 h sa

Européen. M.S. Maria Vaiente, Llebel, Sylon,DaeKursaal. Matv-2 h. 45, T.l.faut: 1 trm." Soir.

Pie qui Chante. 9 b., Revue avec Charte» FallotNoctambules. Cazol. Vallier, Noël, Grotte. KevtiePerchoir. 9 h.. l'dnteune

magique, revue.

Moulin-Chanson. 9 b., la Revue Paris.Cocktail.

Moulln-Rougs-Bal. 4 h. et 9 b., et toute la nrltColiseum (C5,r.Rocbecbouart). On danse mat.soirLuna-Park. Mat., attr., bal. Soir., attr., bal,skatMagio-City. T.l.s. bal 2 orcti. Dim.mat.bal skïlBullier. 8 h. 80, Hardi, Jeudi, aam.,dim.,niat.solrFantaelo fg Montmartre).' Kéouv. 6 «eptemb.Marivaux. Les Ombres qui passent (Mosjouklne)!Max Linder. Respectez la femme.

Aubert-Palace. La Tragédie de Lourdes.

Madeleine-Ciné. Reiacbe.

Omnia-Pathé. La Cabane d'amonr.Carillon, Spectacle permanent: Les B LumièresDelta. 2 h. ta. 8 h. 10, Folle

gageure!Palais Pompéien. Réouverture 6

septembre 9 D.

La funèbre dépouille

d'un étudiant turc disparaît

GRENOBLE, 1er septembre. Télégr.Matin. A l'hôpital de La Tronche'expirait le 14 août un jeune étudiantturc, Mehmed' Efdal bey, figé de 20ans, fils d'un général turc. Arrivé» de-puis quelque temps à Grenoble poury suivre jes cours de l'université, ils'était, chez sa logeuse, tiré une bal-le de revolver dans la tête à la suitecroit-on, 'de difficultés d'ordre flnati-cier.

Le frère du désespéré qui se trou-vait à Aix-les-Bains fit alors des dé-marches en vue de faire transporterles restes du malheureux en Turquie.La dépouille fut mise en bière et làSociété des pompes funèbres, qui ala concession des inhumations à laTronche, devait conserver le cercueilpendant quelqne temps encore, jusqu'àO que toutes le? formalités censulai-res aient été remplies.

Comme la société n'avait pas de dé-pôt mortuaire à la Tronche, elle trans-porta le cercueil dans ses hangars,sans prévenir le commissaire de po-lice, ni le service municipal des porn-pes funèbres de Grenoble. Et la fu-nèbre dépouille disparut.

Le parquet avisé fit faire une per-quisition cui ne donna aucun résultat

Ne s'entendant plus avec son amie

il met le feu à la maison

A la suite d'une discussion avec sonamie, Mme Jeanne Lefloch. chemin dela Garenne, à Antony. Paul Watrenez,35 ans, a mis le feu à la maisonnetteoù il demeurait. L'habitation a été laproie des flammes. On recherche l'in-'cendiaire qui a pris la fuite.

Fantaisies

académiques

Chaque vacance qui se produit

sous la Coupole révèle un choix

de candidatures étranges

Quatre fauteuils sont actuellement

vacants sous la Coupole et vingt-cinqcandidats se présentent.

Parmi eux, s'il y a des noms con-

nus, il érï est, par contre, que le pu-blic voit paraître pour la premièrefois.

Oh je sais bien qu'à consulter la

liste de ceux qui « on furent », vous

découvririez un Bazin cie un

Nirolaïj un de Mimmiro, dnnl vuiis :ie

sauriez dire s'ils vécurent il y a deux

ou trois siècles, ni s'ils furent de robel

ou d'épée, s'ils cultivèrent Cleo ou

Polymnic. Qui 'donc fut J.-J. de Mes-

mes ? qui Daneiiot, Pavillon,. Balles-

Hiot, Saîornori, Bouhicr, Doujat ?'et j'en passe.

lit n'est pas la question. S'il

est permis aux générations à venir

d'ignorer qui furent certains de ses

aînés, qu'on jugea dignes de l'habit,

conviendrail-il que ceux qui aspirentà Ie vêtir fussent au moins' connus de

leurs contemporains.Or il arrive qu'à chaque vacance

académique on voit surgir des incon-

nus des romanciers sans succès et

sans talent, des autours non joués,des poètes méconnus qui espèrent parla publicité faite ¡\ leur non'1 au

moins le jour où leur candidature

lecteurs.

L'autre catégorie, c'est 'celle des

croyants des croyants en leurs

propres mérites, qui volontiers, com-

me le poste, se frapperaient le front

en disant, non plus au passé cette

fois, mais au présentIl y a pourtant quelque chose là.

Ah ceux-là, ce sont des'illuminés,des naïfs.

Il y eut ce pauvre Maurice du Ples-

sys-Plandres-Noblesse, qui tenait

kiosque à journaux, faisait des

vers et par surcroît ne manquait pasde talent. Mais voilà, il croyait qu'ilsuffit de faire des vers et d'avoir

quelque talent. Et il fut candidat

perpétuel.Il y eut, il y,aura encore, Paul Blan-

din, lui aussi candidat perpétuel qu'on

pouvait voir les jours d'élection,

guetter à leur arrivée les académi-

ciens, se précipiter vers eux la main

tendue et leur dire dans un soupir,

chapeau bas

Je compte sur vous, maître.

Le maître faisait un signe de la

tête et passait. Paul Blandin est con-

mi des académiciens. Et il s'en ve-

nait vers les journalistes et leur

confiait

Je suis certain du succès Bar-

rès m'a promis sa -voix.

'Le soir venu, les résultats procla-

més, il s'en allait dans les salles de

rédaction annoncer qu'il avait eu au

moins une voix. on la lui.avait pro-

mise.

On a vu aussi des candidatures fan-

taisistes posées par de mauvais ou

de bons plaisants, Il y en eut une,

naguère, celle' d'une femme de lettres.

Elle fit grand tapage. Le Cazeiicr lit-

téraire ce charmant confrère qui

touche de près à-l'Académie nous

â révélé jque cette candidature fémi-

nine était l'oeuvre de quelqu'un qui,

voulut jouer un mauvais tour à un

employé du secrétariat dont il sup-

putait l'ignorance. Il ne fut pas dé-

çu. On mena grand bruit autour de

cette affaire.

L'Académie a. ses clients, on le

voit, tout comme l'Elysée, mais à-la

différence de ce dernier, elle n'a pas

de gardes pour la protéger.

LÉGION D'HONNEUR

Ministère de l'agriculture

Sont promus ou nommés:

Commandeur M. I.iuirent, ancien directeur

au ministère de, l'agriculture, inspecteur général

de l'agriculture.

Officiers MM. Hiimet, ancien agriculteur,

.administrateur, et trésorier-udjolnt de la Société

nationale d'encouragement à. l'agriculture, k Ta-

ris Laurent, inspecteur général de l'agricul-

ture. il -l'aria Mnlterre, inspecteur général de

l'hydraulique au miiiistt-re de l'agriculture

Jlartin, direct eur, des services "Agricoles d'indrv-

eti-oiie. Tours Nadaud, 'JoumalUte, ù Pu-

ris Vlttini, directeur du secrétariat, du per

ti're Je l'agriculture.

Chevillera MM. Anterrieu-Vous, conservateur

des eaux et forêts, il Nice (Alpes-Maritimes)

Beaurieux,. chef de bureau a roriice national du

Crédit ugricole, à l'aris; heuezeoh, agriculteur

Mazainet (Tarn); du Bled, cüei de bureau au

ministère de l'agriculture; iioscal de KeaU de

Mornac, inspecteur général des haras a Kantes

des eaux et forets, Die (Drôine) lluat, agri.

eiiltciir il. l'ré-eu-i'rtil (Mayfuue); t'aimai-, agricul-

teur à Quius. (Avevrun) Cancre, viticulteur a

des eaux et forêts, d Paris; Coulom, agriculteur

à Saint-Naupltary (Tarn-et-tîaromie) Dellon, ]il$.

pecteur principal des eaux et forêts, à Tarbea

(Hiiutes-l'yréné*1); Uiipoud, vétérinaire à Plalzac

(l)ordogne); Korgeot, directeur des services %,été.

rinaires du idrôue, a Lyon; Oallet, agriculteur,

Clellea (Isère) j Cllbert, constructeur de machi-

ne. agricoles ù i^iudun (View;e); Jaubert, ingé-

nier agronome, ehef de cabinet du ministre de

l'agriculture; Lacroix, agriculteur à Théine

(Klione); Lambert, journaliste agricole à Paris;

Lemaire, inspecteur des eaux et forêts, à colis.

tHiiMnr (Algérie).

Martiuon, agriculteur à Blessac (Creuse);

Matton, (:hef de bureau au ministère de l'agricul.

ture; Jleymat, vice-président de la société dtagri-culture de Riom (Puy-de-DûmeJ Mouiod,conservateur des eaux et forets, à Constauline

(Algérie); Moullnot, muraicher-pritneuriste, se-

crétuire général du syndicat des maratcliera-

primeuristes dela région parisienne, à Paris

Nivet, horticulteur-paysagiste, président de ta

société d'horticulture de la Haute. Vienne, à

Lluioges; Nongaret, viticulteur liéïiers (Hé-

rault); Nussbauin, ingénieur à !a compagnie

agricole de la Cran et des Marais de Fos; de

pampelonue, ingénieur en chef du génie rural,à Lyon (Khône); Pauwels, secrétaire de la so-

cii' des courses de Compicgoe; J'ielndoiix, vé-

térinaire départemental à Avignon; de Poy-ferré, i résident du syndicat des agriculteursdes Landes, à îlout-de-Marsan Prioton. direc-

teur des services agricoles de la Charente, à

Augoulême Quirin, agriculteur à Stutzheim

(Itas-Khiu) Rougier, directeur des services agri-cotes de l'Isèro, à Grenoble; Rousset, directeurdes services agricoles de la Seine, à .ParisStcccklin, directeur du laboratoire municipald'Amiens (Somme); Terrée, agriculteur à Kter-

villo(Calvados).

Le congrès de la Fédération unitaire

des travailleurs duspectacle

I,e trofsième congrès de la Fédéra-tion unitaire du spectacle' qui groupedans son sein les différentes catégo-ries de travailleurs du spectacle, de-

puis les comédiens jusqu'aux mach¡.

nistes, s'est ouvert hier matin à 10 heu-res à la Bourse du travail.

Il a siéeé toute la journée sous laprésidence de M. Palette (peintre déco-rateur) ayant comme assesseurs MmeFontan (du théâtre de l'Ambigu) etM. Dupin (machiniste).

La première séance a été consacréela discussion du rapport moral pré-

senté par M. Chauvean. secrétaire fé-

déral. Ce rapport fut adopté à l'unani-mité mains une voix.

L'après-midi, le congrès a examinénn rapport <Jc M. Chauveau préconisantla réunion des différents syndicats demétier en un syndicat unique du spec-tacle.

Aprèi examen des différentes ques-tions concernant la propagande, leshuit heures, le repos hebdomadaire,etc. le congrès a décidé de se réunirà nouveau ce matin pour discuter- laquestion de l'unité syndicale.

A TRAVERS PARIS

Un tour de métro qui revient

à 80.000 francs

De passage à Paris, M. Juan Becil,

commerçant syrien, descendu dans unhôtel, 68, rue de Malte, avait pris hierle nléiro. A la station Concorde », le

commerçant constata la disparition de

son-'portefeuille contenant S0.000 francsen billets de 'banque, choques ou ti-tres.

FAITS-DIVERS

Sous un autobus, I/is de la vie, le chauf-

feur Georges ttaudot. 41 ans, demeurant 12, qu:ù

d'ivry. h Ivry, se jette sous un antohm conduit

par .M. Léon (,'uillot. -demeurant 7:i, rne Dulong.

Le désespéré est grièveinrut contusionné.

« Charlot > s'amuse. l.'n individu. connu

sons le nom Chariot s, dans un débit, 'M, ave-

nue de (1-oiVj, (ii-c pln^J.Mirs coup. de feu sur

un cniiHimiir.-itrin1,iulrcs-

Voleur de porlelèuille. .En effectuant des

achat* dans un grand magasin, proche l'Opéra,Mme Mord, de passage Paris, demeurant iL

Konon, est soulagée du son portefeuille, conte-

nait francs en M-Rent c; valeurs diverses

Des draps pour ma tante Dans unliôtcl de- -la rue Dupin, jMiiic Murie Pt.'ploohe

s'aperçoit de lu disparition de ]S paires de draps..Une perquisition fait découvrir chez une dame

( nnéiioinle Donne!, sa voisine, les rcconiiuissiuiccs

de ces draps que la voleuse avait engagés au

crédit municipal, ("nnégondc est au Dépôt.

Honnes. attention! Un malfaiteur cam-

briole les rlutnilirt'A de lionnes, 11, avenue de

l'Opéra. M. Lallomand, cominissiiire de policede la place Vendôme, le recherche.

La main dans le sac. On arrête dans le

• /.ifltaye,Sa ans, 7!), rue de Il Il Nord on moment

on il dérobe le sac à main de Aime Jemants,cultivatrice a Crcil (Oise).

Chute mortelle. En travaillant ït la réfec-tion d'un toit, Hi. rue l'Yrdhiand-Klncou, Jl. An-dré Dciiinison, demeurant I!. rue de la Croix-Ni-vert. silisse et tombe sur la chaussée. :Mort sur

le coup.

Mlle OporKoUe D.irfmir, 30 ans, 11, ruede l'Ki'li^uilé, (lomcsti(|iio chez Je docteur Ca-

tneca, rue de lïcnnes, tombe d'une fenêtre,an seytleme (-taiie la mort est instantanée.

Ingr.ilitude. ni, pttul I'étrotlier,' Koumain,demeurant en hôtel, rue de Moscou, donne

asile, la nuit, il un «mi de rencontre qui dispa-rait en hli enlevant son portefeuille contenant?5 dollars, leis, ]50.000 couronnes et 220

francs.

Dans l'escalier. il. Jean Goulctt?, sansdomicile fixe, fait une chute dans l'escalier d'unltOtel, 205. rue du .KaubourgSuint-Antoine, et seiracture le crâne.

Les accidents de la rue. M. Henri Des.préau. néiîocinnt, rue Clef, est renversé avenuedes c:iiantps-Kl>ées,. par \in taxi conduit, par lechauffeur Maurtce Chauvin, domicilié rue Mo-Hère, ii Moutrotige. Le blessé est décédélîcaujon.

Renversé récemment, ruo de Cuaronne, parune tapissière, M. (ioorges jKazzune, 18 uns,garçon de café, demeurant 23, rue de Turin,meurt Saint-AMoine.*

Devant le (Imnicill- de ses parents, 6. ruedes Récollets, te jeune Jean Melcher, 8 ans, est

Jeté il terre par une auto. L'enfant est dansun état très grave.

Un.taxi conduit pnr le chauffeur Ferriet,

tjemeurant 14, rueFranquet, bute, avenue Jean-

Jaurès. contre un pylône. Dans sa chute, cedernier blesse le chauffeur et Mlle Marcello Bru-net, CI?, rue d'Hiiutpoul, qui so trouvait dansta voiture.

Auto en promenade, Des inconnus dérobentavenue des

Cliamps-lîljsées, la voiture automo-bile n* 7.248- JM, appartenant il M. Lionel Lip-man, demeurant 8), boulevard Saint-Michel.

Congrès des archéologues et numismates

de la vallée du Rhône

Avignon, 1" septembre. Télégr. Ma-lin: Le congrès de ia Hliodania,association des préhistoriens, des ar-chéologues classiques et des numis-mates de la vallée du Rhpne, s'est ou-vert ce matin sons la présidence deM. Lalande, conservateur de la prin-cipauté de Monaco et membre de

J'Institut. Le congrès a réuni deux centsdélégués venus de tous les points dela France, ainsi que dix délégués belgeset hollandais.

Parmi ces derniers se trouve leprofesseur waltziriy de l'université deLiège

Les travaux du congrès dureront plu-sieurs jours et seront agrémentésd'excursions.

VIE COMMERCIALE

Bourse de commerce de Paris

au 1", septembre'1824

A dater d'aujourd'hui, la cote des céréales et

farines s'établit do nouveau avec les indications

des prix acheteurs ou vendeurs lorsqu'on n'a

pas enregistré un cours pratiqué. Le marché

des farines, seigles et avoine» diverses étant ab.

solument nul, toutes les époques sont incotées.,

Le ton des UUs et des avoines noires dénote'

de la fermeté avec des transactions modérées.

lin alcools, pas d'acheteurs. Les sucres ont dé-

buté en tendance calme pour clôturer lourds

sur le léger recul des changes et les nouvelles

favorables sur la future récolte.

On- cote heures

BLES. Coiiràns, 110 payé; octobre, 110

pavé; novembre-décembre, 112 payé; 4 de novem-

bre, 11150 acheteur.

FARINES. Courant, Incoté; octobre, Incoté;novembre-décembre, l;w 50 acheteur; 4 de no-

vembre,- incoté. Farine supérieure de consoin*

mation à Paris, 136.

AVOINES. Noir·s courant, 79 50 acheteur;octobre, sa, acheteur; novembre-décembre, 80

paye; 4 de novembre, 81 payé. Diverses cou.

rant, incuU-; octobre, incoté; novembre-décent-

orge, iuenté; 4 de novembre, iucoté.

SEICLES. Courant, iucoté; octobre, lncoté;novembre-décembre, iucoté i 4 de novembre, la-

SUCRE. Blanc n' 3 septembre, S0

payé; octobre, 213 60 payé; S d'octobre. Incoté;

8 de novembre, 210' payé. Cote officielle (diapo.

nible), 25D à 25.1.

ALCOOLS LIBRES. S d'octobre, 610 vendeur.

HUILKS. ne lin disponible. Incoté; cou-

rant, SIX) N; octobre, 280 N; 4 derniers, 375 Nnovembre-décembre, S/5 N; 4 prerniers, N.lie colza disponible, Incoté; courant, 480 N;octobre. 430 N; 4 derniers, 4S5 N novembre-dé-cembre, 425 N; 4 premiers, 405 N.

CAOUTCHOUCS. Crêpes first Uttex et feuil.les fumées gaufrées courant, A; octobre,] ) A; 8 d'octobre, 10 85 A; novembre, 10 B5 A

3 de janvier, Il 05 A; février, 1105 il

3 d'avril, Il '-15 à Il nisf, 11 G5 V,

Marché aux bestiaux de la Villettedu 1" septembre

Gros bestiaux. Amenés 2.129 bœufs; 1.100

vaches; 285 taureaux. Au total têtes.

Kntréea directes aux abattoirs 143. Réservevivante dans les Couvertes 695. Invendus 37.

Hausse de 0 fr. 10 à 0 fr. 20 un kilo.

l'eaux. Amenés 1.547. Entrées directesl.f,39. Réserve vivaute Invendus

Moutons. Amenés 13.631. Kntrfes directes2.132. Réserve vivante 2.3S5. Invendus

Hausse d, 0 Ir. 20 à 0 fr. 80 au kilo.

Porcs. Amenés :.3.4S7. Entrées directesRéserve vivnnte 1.200. Invendus 45.

COURS OFFICIELS

An kilo net pour les quatre qualttéa

Bœufs 8, 7 70; extrême,

Vache. S, 7 30; extrême, 6 10.8 40.

70, 6 40; extrême, 6 10.

Veaux 10 S0, 10 20; extrême. 20.

Moulons 13 40, il 80; extrême, 10 20-14 10.

l'arcs: 9. 8 58; extrême, 7 72-9 10. Poids

vit

Cours extrêmes correspondants poids vif (ap-

proximatifs) oreufs 3 90-4 98; tacltes S

04; taureaux: 3 veau% 72;mouton» S 6 12-8 40.

Cours du Havre

LE H AVER, 1" septembre. Clôture.

Coton. Tendance calme. Ventes 2.500 balles.

Septembre. 611; octobre, Ni; t ovembre, 591' dé.cembre, 688; jantier, février,- -586; mar»

583; avril, E82; mal, 581; juin, 6S0; juillet,

août, 573

Cafés Tendan.-c soutenue. Ventes 4,000 sacs

Septemare, S95 50; octobre, 393 50; novembre.?91 50; décembre; janvier, février,

868 25; mars, 10; avrit mal, 350 75;ju;n, Juillet, 33S 75.

Laines. Tendance calme. Septen bre,

octobre, 1.560; novembre, 1560; décembre,

janvier, "i.540.

Cours des sucres de LondresLONDRES, 1" septembre. Clôture. Sucre

blanc grannU (tendance calme).' Sur septem.bre V. 24/, A. 23'3; sur octobre V. 22/lfl 1J2,A. 2219;

sur décembre V. A. 20/4 1/2;sur mars V. 20/6, A. 2013; sur mai

?Or 1/2, A. 20/3.

Cours des métaux de Londres

LOKDRER, 1" septembre. •_ Antimoine Sné-cial, 44 101 à'

Cuivre Comptant pour prompte livraisonLivrable à 3 niois, C4 1C 8; Beqt 8elee.

ted, C7 à Electrolytiqiie, G8 5/ il

Etain Comptant pour prompte livraison25876; Livrable V 8 mois,

Plomb Comptant pour prompte livraison33 5; Livraison plus éloignés, 32 5.

-Zinc Comptant pour prompte livraison33 9 9; Livraison Plus éloignée, 32 18 9.

Or en barres, 82 2; Argent en banes, 34

LA VIE SPORTIVE

AERONAUTIQUE

Le concours d'avions de tourisme

A peine le concours' d'avions com-merciaux est-il terminé que vont com-mencer les preuves du concours

d'aviation de tourisme. L'activité aéro-

nautique se manifeste dans toutes les

branches de la locomotion aérienne et

les grandes épreuves de 192-i; auront

permis de voir en ligne les typés d'ap-pareils et de moteurs les plus diffé-

rents avions de vitesse, de transport,de grands raids, des coupes lieaumont,

Zenith, Michelin, concours d'avions

commerciaux, Milifary Zénith.Le concours d'avions de tourisme, pre-

mière épreuve de ce genre, est ouvert

d'une façon très large tous les types

d'appareils de tourisme, les catégoriessont limitées par la puissance, qui

est,au maximum de

100 C.V..pour les monoplaces, 180 CV

pour les biplaces iiOC.V pour les tri-

places et 280 CV pour les qnadrijilaces.Les avions, dont toutes les places se-

ront occupées parles passagers, par-courront, un circuit de 2.120 kilomè-tres par étapes de 200 kilomètres au

maximum; en générai. une étape est

prévue pour la matinée :et une pour

l'après-midi les départs du matin se-ront donnés il partir de i) heures etceux de raprès-mifti à partir de 4 heu-res.

Le calendrier du concours est lesuivant

Présenlation des appareils le 6 sep-tembre, à 10 heures du matin, à Orly(toute la journée sera utilisée pourl'identification et le poinçonnage des

appareils).Première journée, -(dimanche 7 sep-

tembre). Matin Paris-Orléans;après-midi Orléans-Bourges.

,l)cu.rii:me journée (lundi 8 septem-bre). Matin Heurtés-Tours après-midi Tours-Angers.

Troisième journée (mardi 9. septem-lire), Matin Angers-Cbâteaurouxaprès-midi Châteauroux- Clermont-Ferrand.

Quatrième journée (mercredi 10 sep-tembre). Matin Ctermont-Ferrand-Lyon.

Cinquième journée (jeudi 11 septem-bre). Jaurnée de repos à Lyon.

Sixième journée (vendredi 12 sep-tembre). Matin Lyon-Chalon-sur-Saône après-midi Chalon-sur-Saône-

Dijon.

Septième journée (samedi 13 septem-bre). Matin Dijon-Luxeuil après-

midi Luxeuil-Strasbourg.Huitième journée (dimanche 14 sep-

tembre). Matin Strasbourg-Nancyaprès-midi Nancy-Metz.

Neuvième journée (lundi 15 septem.bre). Matin Metz-Charlevilleaprès-midi Charleville-Valenciennes.

Dixième journée (mardi 1G septem-bre). Matin Valenciennes-Saint-ïn-glevert.

Onzième journée (mercredi 17 sep-tembre). Matin Saint-Inglevert-Amiens après-midi Amiens-Paris.

Le tour du monde en dix joursLe Daily Mail publie l'information

suivante

Le dirigeable Z. R. 3 sera, après sa.'livraison aux Etats-Unis, emploYé ades croisières de San-Krancisco à Vla-divostok et de New-York en Europe.

Il faudra que ces voyages transocéa-niqties et la roiite Vladivostok-Moscouaient fait l'objet, de vols réguliersavant que des voyageurs punissent bc-complir ]e tour du monde par la voieaérienne.

On sait, en effet, 'hur des servicesreliant New- York fi San-Kraneiseo etMoscou à Londres, via Beriin exis-tent déjà.

On estime Que les 31.000 kilomètresenviron du voyage Londres-New-York-

Snii-Franoteco-Vladivostok-Moscou-Ber-lln-Londres. soit le tour du monde,pourront être accomplis en dix joursdévot effectit.

ATHLETISME

Le record des 100 yards tombe

On télégraphie de New-York queA'/fred Jjecbnney, qui fit partie des Jeuxolympiques de l'équipe victorieuse des400 mètres reiais, vient de battre lerecord du monde des 100 yards en9 sec. 2/3.

L'ancien record, 9 sec. 3/5. avait étéétabli par Kelly .en 1906. et depuis Padock et, Drew l'avaient égalé.

F.econney sort du Collège Lafayettede Easton (Pensylvanie). 71 appartientactuellement au Meadowbrook Ciub' dePhiladelphie.

NATATION

Le championnat de l'Est

Chalons-sur-Marnk, 10r septembre.Les épreuves du championnat de l'Estde natation tlui se sont disputées àChâlons-sur-Marne ont donné les résul-tats suivants

S0 mètres scolaires 1. Guéry (Nan-cy) 2. Favre (Club Sportif Rémois)3. Laldennois (Chûlons) 4. Couture(Reims).

Brasse 1. Pouzet (Reims) 2. Ber-tin (Château-Thierry) 3. Lahousse

((;hâlons) 4. Rodez (Nancy).100 mètres nage lihre 1. Jung (Nan-

cy) 2. Lambotin (Heims) 3. Civet(Reims) 4. Sayen (Reims) et Lajeu-nesse (Châlons).

100 mètres dos 1. Neukomme (Nan.cy) 2. I.uoot (Nancy) 3 Pouzet

(Heiins) 4. Berti:? 'Château-Thierry).400 mètres nage' libre 1. Sabremet

(Nancy) 2. Guéry (Nancy) 3. La]eu-nesse (Châlons) 4. l3omdart (Reims)5. neray (Chatons) 4. Jeangirard(Châlons) 7. Lécy (Châlons).

100 mètres dames 1. Mme Hourller(Reims) 2. Aille Vergnaud (Nancy)3. Mlle Bellaire (Nancy)

mètres, quatre nages 1. Pouzet(Reims) 2. liertin

(Châieau-Thierryi200 mètres relnis 1. Club Nautique

de Nancy 2. Sport ing Club Rémois3. Société des sauveteurs ,de Reims.

2r>0 mètres'relais 1. Club Nautiquede Nancy 2. Club Indépendant Sportif Châ-lonnais. (Malin.)

TENNIS

Le championnat des Etats-Unis

Le championnat simple d'Amériquetouche à sa fin.

Avant-hier, Vincent Richards s'est

qualifié dans une demi-finale en battantle Californien Johnston par 6-2, 6-4, 11-9.C'est la première fois, depuis 1914, queJohnston ne jouera pas la finale.

D'autre part, dans les quarts de

finale, Tilden a battu H. Kinsey, 6-36-4, 3-6, G-2 et Patterson a éliminé Lott.

C-3.La tinale aura donc lieu entre Ri-

chards, champion olympique 1924, etle vainqueur du match Tilden-Patter-son..

Lacoste, qui avait triomphé du Sud-Africain Norton a été battu par Johns-ton et. Borotra fut éliminé par Hen-

La coupe Davis

La finale de l'épreuve entre les vain-

queurs de la. zone américaine (Aus-tralie) et de la zone européenne (Fran-ce) aura lieu à Frest Hill les 5, 6 et 7septembre.

L'équipe australienne est composéede Patterson, 0' Hara Wood et Brookes,l'équipe française de Borotra, Lacosteet Brugnon.

Légerredressementde la livreetdudollarsurle marche'*deschanges

Les changes se sont redressés, hier,assez nettement pour effacer le fléchis-sement constaté samedi, hors cote,dans la matinée. Toutefois, leur mar-elté a encore été des plus calmes, etune fols reconquis les niveaux aux-quels ils se maintiennent depuis quel-que temps, les écarts ont été extrême-ment restreints.

La livre a débuté, en séance offi-cielle, à 83 20, pour terminer 83 02.Le dollar s'est établi à 18 55 et 18 5o,soit, à peu de chose près, les dernierscours officiels de vendredi, qui étaientrespectivement 82 83 et 18 47.

AUTOUR DECRISSEINE

Deux Arabes sont grièvement blessés

à coups de couteau

par un compatriote

Deux Arabes employés dans un fa-brique d'autos de Billancourt. BenSctueck Aniour, 38 ans, et son frèreBen Schieck. :>ek Amour, 23 ans, de-meurant, tous deux rue Fessard, sesont pris de querelle, l'autre soir. enface du de l'avenue Jean-Jaurès,il Boulogne, avec leur compatriote Ben

lô, rue de

.l'Abreuvoir. Ce dernier a. sauvagement

frappé' ses -.aiita.ifonisies de plusieurscoups de couteau. Ai teint dans la ré-

gion du rrt'iir, l'aîné a clé transportdans le corna ù i'iiopilal de Vnugirard;'quant, à, ;;on frère, il a, du subir lo'pé-ration (Je 1a laparotomie.

Lynche par la foule, le meurtrier,repris de jusiiee dangereux, a été en-

voyé au Dépôt.

SEINE -ET-ÔÏ'SÈ"

Assailli dans sa chambre

un journaiier est blessé et dévalisé

Dans la nuit de dimanche il lundi.vers; une heure du matin, à Noiseau,près de Coi-beil, trois Polonais, Stanis-las Buka. 30 ans, débardeur, François

Krudek, 25 ans. ouvrier agricole, et untroisième individu inconnu ont fait ir-

ruption, revolver au poing, dans unechambre occupée, Grande-Rue, par Ho-inaniok Vial Kowki, 28 ans, journalier.Ilsl'ont blessé peu grièvement de deuxhaltes à la joue gauche et se sont en-

fuis'après lui avoir volé 300 francs.

Une enfant brûlée vive l'

Pendant une courte absence de sa

mère; 'la petite Bronislaw Szczerta-

niewics, 2 ans, 29, rue du Grand-Mar-troi; à Pontoise,1 qui jouait près du

fourneau, a mis le feu à ses vêtements.Grièvement brûlée, la pauvre enfantest morte peu après son admission à

l'hôpital.

VERSAILLES. KeoliercliA par le parquet de

Chnrleville pour (lllféretits vols et coupable <l'lu-tractlon à lu loi sur le» étrangers, le plongeur

Joseph Mbsiorny. Si) uns, 2, rue Montbfturon,est arrête.

Le nombre des voyageurs remis dimanche

par -Jes différentes gares, à l'occasion de la

Suint-Louis, s'est élevé à environMlle Oiselle CetiOe, 18 ans, domiciliée 20,

avenue de l'aris, tombe «l*une balançoire, avenuede Sceaux. Blessures il la tête.

Des vobî de bicyclette sont commis au pré-iudiee-de MM. lleorjjes Koulin, employé de coin-

merce. 15, rue Héliopoli», à l'aris, et Marcel

Uordi, ajusteur, 21, rue de la Rochefoucauld, à

Boutonne.

Pour fraude .sur le lait, Justine Van de

Vjer, laitière an Mes'nil-le-Roi, tête condam-née par le tribunal correctionnel de Versaillesa 200 francs d'amende. Pour le même délit, M.Pierre Potin, crémier .Meudon, est condamné

a :76 .francs d'amende,

SEINE-ET-MARNE

Après deux ans

Un pêcheur a retiré du canal de

roureq, près de la sucrerie de Ville-noy,- le squelette d'un homme on croit

qu'il s'agit d'un nommé Lecomte, dis-

paru de Villenoy depuis deux ans.

01-SE

Un ouvrier polonais assassine

un de ses compatriotes

Le jardinier Brunët a découvert, hiermatin, sur la route, devant la maisondes mutilés de Iiibécourt, le cadavrede l'ouvrier polonais Albert Sirech,30 ans, dont le corps était lardé decoups de couteau. Les gendarmes ontarrêté dans la soirée l'auteur de cemeurtre, Stanislas Mackles, ouvrier po-lonais, qui avait assassine son compa-triote afin de le voler.

suite d'une épidémie de fièvre aphteuse, le mar-ché franc du deuxième mardi de septembren'aura pas lieu.

MKHU. Depuis six mois environ, dans lafabrique de boutons de nacre de SIM. hlelin etl'ntélle, on constatait des vols importants. On• frète le voleur, l'ouvrier polisseur Marceau Ala-rolne, 'SS -an*. Le montant total de ses larcinss'élève » 40.000 francs.

EURE-ET-LOIR

CHARTRES. Le manœuvre Charles Mooq,19 ans, qui avait vendu des lainage» -volés, estarrêté au Mans.

DRKDX. Trois repris de justice dangereuxConrad Slarriùre, 24.au.4; Kmile l'onty, 2(i ans,et Louis Kenaudin, 28 uns, recherchés pour voiscnmmis i Verneuil, sont arrétés dans nu débitde la rue Saint-Martin.

OKLLAINVILLK. ]le nouvelles expériencesd'électroinotociilturé vont être faite» par le vu.mité départemental, du 3 au 8 courant.

L'ASSOCIATION AÉRIENNE

des"Oiessauvages"ranimeraaujourd'huila flamme au Soldat inconnu

L'association des combattants etanciens combattants de la divisionaérienne des « Oies sauvages », ayanth sa têle les colonels Vuillemin et de

Goys et le capitaine Pelletier d'Oisy,est chargée aujourd'hui de ranimerla flamme qui brille au tombeau dû

LES COURSES

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2. Union (M ilacé), P. 10 >3. Une Marguerite (M. Oury) P. 14 »

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1. Sphinx, Il M. ,L. Klcardi.0 S« 60 14 50(A. Sourroubille) p. 17 7

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T irages financiersdu 1" septembre 1924

Il' 461.902 est remboursables par 1.D00.000 fr.;

le u- 1.547.3H est remboursable par 100.000 fr.;les 2 n" suivants sont remboursables chacun

par 50.000 fr. 1.006.344; lo n« «0.265 est

remboursable par 12.LOO fr.; les 5 n" suivants

sont remboursables chacun par 6.000 ir.

127.808, 423.082, 1.084.445, 1.734.696.

CREDIT NATIONAL 1919. Le n' 1.S63.25-»

est remboursé par 1.000.000 de francs, Les autres

il" de la centaine sont reinhTOrsjjj chacun pur.fr. l.v Il' 6S.2S2 est remboursé par fi.

Les autres n°' de la centaine sont rembourses

chacun par tiOO ir. Les n" 5.5S6..1C1,

i'17G.K>, 7.CC3.CÛ0 sont remboursés chacun par

fr. Les n" 1.4M.J0S,

°.844.404, 4.UDS.C07, 5.10S.G03, 6.300 Zïn,

S.793.5U0, sont remboursés chacun par r

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lioursi's l'haciin par C00 fr,incs.

CREDIT NATIONAL Le no J.440.S5O

est rénihonrsé par fi. Les n" 014.865 des

séries 0 à 5 millions sont remboursés chacun

par rr. Les u" 134. 8C5 des 6 sérles 0'fc5 millions sont rembonesés chacun par 50.000 fr.

Les n°' 5C4.SC5, 004.S65 des C se-

riez 0 à 5 millions sont remboursés chacun par)0..000 fr. Les u" 714.SG5, 944.Sti5-îles 6 séries II i 5 millions sont remboursés cha-cun par D.O0O fr. Tous les bons dont les numéro*sont terminéa par l'un des trois nombres suivants

I.SP5, 184 sont rembourses par 1.000 fr.sauf les 61 bons déjà' énoncés et qui sont rèm.hourse's par 50.000, 10.000 'et

franc3.

CREDIT. NATIONAL 1924. Les nox (ISM'ides 4 séries 0 à 3 Millions sont remboursés cha-cru par Ï0O.0O0 tr, Les n" 145.275, 23S.155

855.S67, 4.W.1Î22, 671.819, 605.999j 766.7S4

J42.S92, 971.0S2 des 4 séries 0 à million.sont. 'remboursés eltacun par 23.000 fr. Toutes 'le:; ,jautres obligations des

centaines dans lesquelles-ont compris ces 12 n" sont remboursées par510 francs.

CARTE DU temps^

Prévisions pour toute la France

Le temps qu'il a faitles 31 aobMer septembre 1924

Maxima du 31 août h Paris, Bourges;a Dijon, -Nice; 25- h Clennont, Toulouse;à Lyon, l'eipignan; il Jlarseille; 21.' à

Lihioees, 20, à .Strasbourg; 19" à Argentan, Nan-tes; 18" à- Metz,Nancy; 17* a Brest, Cherbourg.

Minima du au 14* à paris Chartres,Toulouse, lyon, Metz, Nantes; 15" h Amiens,Limoges. Dijon, Strasbourg, Brestj à Orléans*

à Perpignan; 1S» iL Nice; à Argentan;12·. à Naney.

Pluies des 24 heures. Il 7 h,, le S m/m àParis; 4 m/m à Calais; 5 m/m & Nancy; 10 m/mà Argentan; 21 wlm à Metz; 1 m/m: à Cher.bourg, Lyon..

Le temps au matin du 1" Pluies il la tron.tière suisse. Gouttes par places région N. Beaumoitié S.

Page 7: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

2–9 24LE MAfiIN! 5

Essayez cette Étonnante Recette de BeautéEtendez sur votre visage; avant de vous

M. toucher, la valeur d'une cuillerée à café de

t. crème fraîcheet d'huile d'olive prédigérées, etle

]< lendemain matin vous serez émerveillée de voir

si.1 à quel point vous avez rendu votre peau doucer "et lisse et combien elle semble rajeunie. Cette

simple mais très efficace recette de beauté est

»yle secret du teint merveilleux et de l'apparence^•extrêmement jeune de nombre de jolies

lectrices et de femmes du monde. Lorsque la

'¡crèmeet l'huile d'olive ont été convenablement

.prédigérées par des moyens artificiels, elles

^deviennent absolument non-grasses et elles

•- ^constituent dès lors un des aliments dermiques

ïglcs meilleurs connus pour nourrir et embellir

la peau. Non seulement elles revivifient rapide--lent les tissus de la peau et tendent à faire

':(<lisparaitre.les rides, les pores dilatés et les

1

Ouverture de nouveaux courl

(Leçons particulières et collectives)INSCRIPTION OUVERTE

Notice franco

ACADÉMIE DES SCIENCES

Huait sa courte séance d'hier, l'Académie des sciences

-» pria connaissance d'une note ir.téressunte de M. Jurry

de» loges, présentée par M. Bigourdan. L'auteur résume

dans cett« note les. résultats dès observations récentes

de la planète Mars faites h l'Observatoire., de Sétif.

Ces observations, qui portent' surjûne durée de pluà

d'un mois, montrent qu'en ce moment la calotte polaire

australe de la ptanète, seule visible, est en pleine ré-

gression. Les matériaux sombres provenant de la de»sa-

grégation dès blanchéurs polaires, gagnent rapidementvers l'éqnatcur..11 est d'ailleurs "Impossible de se rt'n-

dre compte de la nature de cet élément sombre, et,les faits observés ne sont eu contradiction ni avec Tliy-

pothèse hydrique, qui admet que cet élément est simple-

ment de l'eau, ni avec l'hypothèse végétative, dans

laquello on suppose pouvoir attribuer le développement

de la région sombre à l'apparition d'une végétation.

La qualité des observations dépend à la fois de ia

pureté de l'atmosphère terrestre et de conditions de

visibilité propres à Ia planète, variables d'ailleurs d'u'n

jour l'autre, et qui montrent qu'elle est elle-même

entourée d'une atmosphère plus ou moins troublée.

Lorsque, la pureté simultanée des. deux atmosphères l'a

permis, l'auteur a pu observer sur la planète dés détails

innombrables qui,- dans certaines régions, paraissent for.

mer un inextricable lacis aux tonalités extrêmement

'Variées.

LES MAUVAIS CHAMPIGNONS

ENCORE DEUX VICTIMES

Briey, 1" septembre. Télégr. Matin.

veux personnes des environs de Briey, Mme

Taviaud, âgée de 45 ans, ménagère à Man-

tieulles et M. Louis Deronalle, âge de 52 ans,idomicilié à Avril, ayant mangé des champ-

gnons, ont dû être transportés d'urgence à

l'hôpital de Briey. Ils sont décédés aprèsd'horribles souffrances, malgré les médica-

tions énergiques qui leur ont été adminis-

trées..

Le congrès nationale de la Croix d'Or

antiatcoolique

METZ, Ie? septembre. Télégr. Matin.

Le troisième congrès national de la Ligue

antialcoolique de la Croix d'Or tiendra ses

assises dans notre ville, du 2 au 4 septembre

sous le patronage de Mgr Pelt, évêque de

Metz, M. H. Hercod, directeur du bureau in-

ternational contre l'alcoolisme et li. Johnson

Pussyfoot, délégué de l'Anti-saloon League,

feront uiacun, le 2 septembre, une conférence

sur la prohibition américaine.

**• Feuületon du MATIN du 2 sept. 1924

•- • Aioaisieiii9

de la BARBUE(^omen Wstofique par»

TROISIEME PARTIE

LE RUISSEAU D'OR

XXIV. LE BON Gire (suite)

m Je ne suis pas fâché. Je rends hom-

mage à l'excès de délicatesse inouï auquel

-vous avez obéi par ignorance des usages

mais ne renouvelez jamais pareille offre

avec personne cela ne se fait pas.

Bien, excusez-moi.

» Quand nous arriverons chez vous, j'ac-

tepterai votre offré de me faire ramener

au Palais-Royal.Vous allez retourner au jeu Pour

Dieu De faites pas cela 1 L'inconstance de

la chance est bien connue vous perdriez

tout ceque Vous avez gagné. Il ne faut

jamais retourner au jeu le même jour après

on gain.Ce n'est pas pour le plaisir de jouer

que je suis entré dans le tripot de t$ rue

des Bons-Enfants c'est pour y trouver

lune demoiselle du monde » chez laquelle

le. passerai la uit afin de ne pas rentrer

jqhez moi.

Ah! Ah Ah 1 voas n'êtes pas marié

vous n'aimez pas la solitude nocturne ?

Oh ce n'est pas cela, c'est pour évî-

Traductio:i et reproduction interdites pour tous pays.

t*- Copyright by louis Gastino, 1824.

défectuosités du teint, mais, en fournissant

une suralimentation aux tissus dermiques,elles rendent les joues fermes, fraîches et roses.

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quelques jours, ou 'Vous pouvez les obtenir

toutes prêtes il l'usage dans un produit appeléCrème Tokalon. Des milliers de femmes ayant

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enfants, ont dans certains cas l'apparence

presque de jeunes filles grâce à cette crème

merveilleuse.EIle est composée des ingrédientsles plus purs et les plus coûteux. Elle n'occa-

sionne absolument aucune pousse do duvets et

n'irrite pas l'épiderme le plus délicat. Elle est

présentée sous deux formes absolument mon-

grasse et légèrement grasse. Des résultais entiè-

rement satisfaisants sont garantis datA chaque

cas, sinon votre argent vous serait remboursé.

TRIBUNAUX

Pari! ùn chien. Pan un chat

En possession d'un fusil de guerre alle-

mand qu'il- avait acheté à un soldat revenant

du front, le chiffonnier Georges Auvray, 40,

rue Jules-Guesde, à Asnières, s'amusait ti-

rer sur les chiens du voisinage. Pour varier

les plaisirs, il prit un jour pour cible un

chat qu'il atteignit à la patte et qui se sauva

en miaulant. La propriétaire du quadrupède,

Mlle Gruintgens, accourut et, comme Auvray

tirait une seconde fois sur l'animal, c'est elle

qui reçut la charge. Elle fut blessée à la tête.

t-; Pardon, madame* je ne J!ai pas fait ex-

près fit le .maladroit.

Après plaidoirie de Me Monnerville, le fan-

taisiste tireur a été condamné, hier, par la

12" chambre correctionnelle, à un an de pri-

soin, avec sursis.

CURIEUX CONFLIT ENTRE UN MAIRE

ET UN SYNDICAT DE PÊCHEURS

Gbknoble, l'r septembre, Télégr. Matin.

Un curieux* conflit vient de surgir, il Cha-

ravihes (Isère) entre la municipalité de cette

localité et les pêcheurs professionnels du lac

de Paladru..

Ceux-ci ont constitué récemment un .syndi-

cat de défense contre les pêcheurs non pro-

fessionnels. Us se- sont appuyés sur un arrê-

té pris le 30 juin 1907 et affiché par le maire

actuel au mois de juin 1924. Ce document

porte le sceau de la mairie et les signatures

du secrétaire général de la préfecture et du

maire.

Or. à la suite d'incidents relatifs au droit

de pêche, M. Desarbres, maire actuel, a dé-

claré que ce document était faux de toutes

pièces et;- le 17 août 1924, il a rapporté l'ar-

rêté en question.Le syndicat des pêcheurs vint de porter

le conflit devant le garde des sceaux.

L'inconnu qui essuya un coup de fusil

avait-il mis le feu à la ferme

"AtîXERRE, 1er septembre. Télégr. Matin.

Un incendie a éclaté, cette, nuit, la'

ferme de Montboulon, commune de Saint-

Georges, propriété des héritiers de l'ancien

général Poterat de Billy.

Les flammes se sont étendues avec une

extrême rapidité et, en quelques instants,

tous les bâtiments de la ferme étaient en feu.

Le fermier, M. Julien" Nicaise, déclaré

que, s'étant levé vers 2 heures du matin, il

arait aperçu un individu s'enfuyant de sa

cour pour prendre la direction des bois avoi-

sinants et qu'il avait voulu tirer sur le fuyard

mais l'avait manqué.

L'enquête ouverte à la suite des déclara-

tions de M. Mcaise. est.activement poursuivie

par lé parquet. Entré en mars dernier à la

ferme de Montboulon, le fermier devait par-

tir à la Toussaint et l'immeuble devait être

vendu dans le courant de septembre. Les

pertes causées par le sinistre sont très éle-

vées."

i ier de rencontrer autour de ma maison,

me guettant, des individu dangereux.

Vous habitez un lieu très écarté ?

Jo demeure place Royale.

Alors, êtes-vous donc prévenu d'un

attentat criminel dirigé contre vous ? Il

faut le signaler à d'Argenson. C'est un

homme très serviable il vous fera pro-

téger.Le lieutenant-général de la police

Ce serait me jeter dans la gueule du loup 1

Ah bah Avez-vous donc commis

un crime ?. Un gentilhommecomme

vous ?. j'ai peine à le croire.

Merci. Je tiens mon honneur de gen-

tilhomme pour absolument sauf.et pour-

tant je dois avoir tué cinq ou six hommes,

peut-être se^t, je ne sais pas au juste, il

y a deux jours.

Mordieu quel massacre en duel

Quelque chose d'approchant un

guet-apens.En ce cas, vous «n'avez rien crain-

dre vos agresseursfurent seuls coupables.

Je le sais bien. Mais il me sera diffi-

cile de le prouver, et je ne veux pas atten-

dre ma justification dans une ,prison j'ai

trop éprouvé déjàle tourment de la capti-

vité.

Vous' avez été en 'prison

Deux ans par(t lettre de cachet » du

feu roi, pour l'avoir chanspnnéainsi que

sa guenon.n C'est Son'Altesse le régent qui m'a lait

mettre en liberté.

Ah !"Ah. très amusant 1

Mille grâces1

-t- Oh excusez-moi. J'ai dit cela en pen-

sant-au duc d'Orléans. Vous avez dû être

englobé dans ses mises en liberté du 12

septembre et il rirait bien s'il savait qu'il a

délivré un captif emprisonné par la Main-

tenon,

» ÎVous- avez sans doute remercié déjà

Son Altesse ?

LES IMIIl^LiZEl ET UN

Madame votre mère n'ira donc pas se

coucher, ce soir

Chut! Si maman vous entendait.

Mme Dauray n'avait pas entendu Silla-

nets, ni l'invocation au silence, de sa fille.

jîllevit seulement les deux têtes se rappro-

cher l'une de l'autre, en ombres chinoises,

sur le fond lumineux de la mer au clair de

.lune.

Chérie appela-t-elle.Maman?

Voudrais-tu me mettre mon écharpe

Tout bas,. SUlanesconseilla Mme Baude-

val

Envoyez-laau ht.

La jeunefemme le réprimanda,

d'une pe-

titre tape sèche sur le bras, en passant de

la, terrasse au salon.

voici ton écharpe, maman,

Merci, ma mignonne.

Ses mains couvrant les mains qui dis-

posaientle lainage, Mme Dauray supplia :

Christiane, pense à ton mari qui t ai-

me.

Mais, maman.

Il t'aime, lui.

Et moi, je le déteste s'écria Mme

Baucleval..

Sillanes en laissa tomber son cigare. Il

tourna son visage vers l'intérieur de la

maison.

Monsieur Sillanes, n'en croyez rien.

Que je ne croie rien de quoi,chère

De ce que ma fille puisse détester

Je vous avoue que je ne comprends

pas.

Il n'y a pas à comprendre,monsieur

Sillanes. Ma mère parle de mes sentiments.

Elle ne les connalt pas.

Pardon, Christiane je les connais.

Tu es un peu fâchée contre ton mari. Cela

s'aggrave, parce qu'ila dû s'absenter et

que.Sillanes en profite pour corser la

cour qu'ilse distrait à te faire.

Enfin, maman.

Ma chérie, puisquele hasard m'a

permisde commencer, laisse-moi conti-,

nuer. et dire il M. Sillanes, qui est un,,

galanthomme.

Monsieur Sillanes, je vous prie d'excu-

ser ma mère, qui vraiment me parait.

Je ne veux pas savoir ce que je te pa-

rais et tu n'as pasà prier que l'on m'ex-

cuse,

Mme Dauray se dressa. Elle avait gran-

de mine, droite, les cheveux d'argent en

auréole au plus beau front. La jeune fem-

me en un éclair, retomba sous l'autorité

maternelle. Tout à coup, Sillanes subit le

prestigede la travailleuse qui, même de

sa villa normande, en août, où elle était

une mondaine impeccable; commandait il

une légionde représentants,

de commis et

d'ouvrières.

Madame, veuillez me permettre de

me retirer, pria-t-il, venant 'b elle.

Elle laissa à sa fille le temps d'inter-

venir puis, la.main tendue

Je suis très heureuse, monsieur Silla-

nes, que vous m'ayez comprise. Nous pou-

vons tbus demeurer bons amis.

Il s'inclina pour baiser les doigts. Sa-

luant ensuite Mme Baudeval,' il n'osa mê-

me pas un mot.

N'oubliez pas, cher monsieur, que

nous montons à cheval tous les trois de-

main matin, si le temps n'est pas trop

vilain, dit la mère.

Quand il eut quitté le salon

Tu vois quelle confiance j'ai en toi,

Christiane ? fit-elle, insinuante et douce.

Maman, que je suis malheureuse

Non, ma chérie. Pleure, puisque tu

en as besoin. Soulage-toi. Viens. Viens

sur mes genoux, petite poupée. Car tu

restes ma toute petite, grande chérie

Les années qui changent tout respectent

cela.

Les larmes crevèrent en averse. Mme

Dauray caressait de baisers et de phrases

courtes, d'une tendresse puérile, le joli vi-

sage mouillé. Elle approuva, du même ton,

les griefs imaginaires, pourtant réels d'ê-

tre exprimés avec orchestration de sou-

pirs et de sanglots, que dénonçait la bou-

che crispée.

Mais oui, tu es très malheureuse.

.Alors?

Tu te prépayais à l'être bien davan-

Ah qu'en sais-tu, maman ?

Tu m'as dit tous les torts de ton ma-

ri c'étaient ceux de ton pauvre père.

Comme lui, Jean est un homme d'affaires.

Il a des soucis qui peuvent primer tes ca-

prices. C'est impardonnable. sur le mo-

ment. J'ai eu tes sévérités, ma chérie.

Quand j'ai eu* le malheur d'être veuve et

que ta faiblessede petit être tout neuf m'a

donné l'énergie d'accepter les grosses res-

ponsabilitésd'un commerce qu'il me fal-

lait apprendre, j'ai mesuré l'injustice de

mes reproches. que le bon sourire aimant

de ton pauvre papa exaspérait quelque-

fois. Une fois ou deux; j'ai cru le détes-

ter, le cher homme. Je le lui ai peut-être

dit ?. Ah c'est fort possible. Et, chez

les gens à l'aise, tu sais, il y a toujours

un consolateur en instance. C'est géné-

ralement un joli garçon. Tu vois si je

fais la part belle à M. Sillanes. D'habi,

tude, il est plus jeune que le mari. Il a

les ongles mieux faits. Il sait mieux dis-

cuter avec son tailleur et son chemisier.

Les affaires ne l'absorbent pas, puisqu'ilne fait rien. Il a tout loisir de s occuper

de lui, de lire, d'entendre de la musique,

de suivre les théâtres, les expositions, de

causer de tout. Il ne se marie que très

tard ou jamais. Sa spécialité est de com-

rendre les femmes. Nous voulons tou-

tes nous plaindre. De là à. être comprises,

Ma foi non Je ne connais pas le duc.

Il faut le remercier. Je vous présen-

terai il lui. C'est l'homme le plus accueil-

lant, le plus gracieux, et d'une bonté inima-

ginable.» Son amitié est un bienfait. On a tout à

gagner à le connaître..

Ah s'il daignait me protéger un peu

contre les misérables dont je suis victime

C'est à examiner.

n Voyons, puisque vous cherchez un abri

pour cette nuit, sans tenir -la compagnie

d'une fille galante, acceptez l'hospitalité

chez moi.

Il Nous souperons sans témoins domesti-

ques et vous me conterez votre, aventure

deguet-apens.

» Je suw terriblement curieux Se savoir

comment vous avez tué, à vous seul, une

demi-douzaine de brigands.

» Quand je saurai de quoi il retourne,

j'aurai peut-être un bon conseil à vous

donner..

J'accepte je vous dirai tout et vous

approuverez la prudence qui m'empêche de

retourner chez moi.

XXV. POUR QUI AtME, L'OR NE compte PAS.

Gaston Limeil, baron d'Estrades, quoi.

que de condition bien inférieure à celle des

Brancas, Broglio, Noce, Biron et autres

favoris de Philippe d'Orléans, était comme

eux, l'un des compagnons préférés que le

régent flétris lui-même du nom de

n roués n 11).Comme eux, il jouissait auprès du prince

des plus grandes libertés quand, sa jour-

née de souverain du royaume terminée, le

duc se livrait au dérèglement naturel de

ses mœurs avec le sans-gêne et l'insou.

ciancé complète du qu'en-dira-t-on Ilqui

(1) Pour exprimer, avec exagération, qu'ils

1 méritaient d'être roués en place de Grève,

pour leur mauvaise conduite et leur impiété

il n'y a qu'un pas à sauter. Le joli gar-

çon est prêt à nous y aider. Il met de la

poésie partout. ou, du moins, ce qu'ilnous fait croire qui est de la poésie.»* Je

suis sûre, Christiane, que, tout à l'heure,

Sillanes mettait de sa poésie,à lui,

dans ce beau clair de lune sur ta mer si

calme. Regarde-la, chérie. Il n'y a qu'àadmirer et se taire. On peut être très

ému en silence. Les hommes qui partenttrès bien de l'amour sont rarement de

vrais amoureux. Tout ce qu'a pu te dire

de subtil, de délicat, M. Sillanes, je l'ai

entendu d'un autre, quand j'avais à peu

près ton âge. Non, laisse ta joue contre

ma poitrine, pour que j'ose te raconter

cette vilaine histoire. Nous étions au bord

de la mer, aussi. Tu avais trois ans.

Ton papa s'absentait pour ses affaires.

Il me manquait. J'étais jalouse à en être

malheureuse. comme toi. oui, au moins

autant j'étais jalouse de ces affaires

qui me prenaient mon mari et qui l'ab-sorbaient parfois encore h mon côté.

Quand je me plaignais, ton père me trai-

tait en enfant. Rien n'est plus exaspé-rant

Ah tu vois, maman

Je me suis plainte à un autre. Il avait

tout le temps de. m'écouter, lui. Il,ne m'en

privait pas. Il me répondait pour m'ap-

prouver, pour m'expliquer a moi-même.

Il y mettait toute la poésie dont j'avaisbesoin. Il -me parlait de mon cœur, de

mes sentiments, de mon idéal. de moi,

uniquement de moi. Ses louanges me

prouvaient qu'ilme comprenait. Enfin,

j'étais comprise. et heureuse Il évitait

de parler de lui. Je ne pensais plus qu'à

lui, naturellement. Ton pauvre papa de-

venait pour moi terre à terre. autant

qu'un basset, tiens

Tu inventes tout ça, dis, maman ?

Pas du tout.

Jure ?

Aimes-tu mieux un serment ou la fin

de l'histoire ?

Achève. Mais, tu .sais, je ne te crois

A ton gré. Mon M. Sillanes à •moi,

m'aurait presque fait tout quitter.I Même moi ?

Que tu es pressée de savoir 1. Il

m'avait fait prendre ton père en grippe,mon M. Sillanes moi. Il me suppliaitd'être à lui. Jamais aucune femme ne lui

avait inspiré. etc. Tu sais le reste, puis-

queton M. Sillanes, à toi, te fait la cour

dc trés près. Bref, si je n'étais pas dé-

cidée abandonner mon foyer, je me po-

sais la question. Il faisait un été très

froid, cette année-là. Ton père était resté

toute la semaine du 15 août à la villa. Un

nid d'hirondelles était accroché sous l'au-

vent qui protégeait une des fenêtres de

notre chambre à coucher. Il y avait une

couvée piaillante. Un matin, nous avons

été réveillés par des criailleries. Ton père

a ouvert une fenêtre toute grande. De

mon lit, j'ai assisté cette chose boule-

versante qu'est un départ d'hirondelles.

Ah que M. Sillanes te dirait mieux cela.

Oh maman chérie.

Je ne m'entends guère à décrire.

Femme d'affaires, je ne suis pas poète

pour un sou. Ton cher papa ne l'était pas

davantage. Pourtant, après ces appels au

ralliement, l'exode accompli, nous fûmes

bouleversés par le silence qui emplissait

le ciel. Quelques instants plus tard, nous

surprimes un tout petit cri de rien du tout.

Il se répéta, jusqu'à la frénésie, devint un

égosillement désespéré. Ton père monta

sur une chaise, pour regarder à l'intérieur

du nid. « Oh un petit que la mère a aban-

donné » le n'ai jamais oublié l'accent

dont ton pauvre papa m'a dit ça. Quand

tu es entrée me dire bonjour, je t'ai em-

brassée, ma poupée. tiens, comme 'ça 1

Si fort ?

Ah bien plus comme tu embrasse-

ras ton petit René, demain matin, en ren-

trant de notre promenade à cheval avec M.

Sillanes.1

Charles-Henry Hirsch.

(Drotta de reproduction et de traduction rticreti.)

VOIRENSIXIÈMEPAGE

LeCamefdelaT.S.F.

Une villa est cambriolée à Nice

/Nice, 1er septembre. Télégr. Matin. -'Des

ijaifaiteursontcambriolé la villa de M. Ghazi

Nourredin pacha, à Cimiez. Ils ont

emporté 10.000 francs en billets de banque,

mais dans leur précipitation à fuir, ils ont

abandonné, dans le jardin, un ballot d'objets

précieux..

Les, producteurs alsaciens de houblon

discutent de leurs intérêts

Strasbourg, 1er septembre. Télégr. Ma-

tin'. L'assemblée générale annuelle des

producteurs alsaciens de houblon s'est tenue

liier, à Vendenheim, sous la présidence de M.

Urban, ancien membre du conseil supérieur

d'Alsace-Lorraine. L'assemblée a décidé de

participer à l'exposition du houblon qui se

tiendra du 13 au 22 septembre dans le cadre

de l'exposition coloniale de Strasbourg. Il fut

également décidé d'adhérer à la Fédération

des groupements du houblon de France.

En ce 'qui concerne la récolte mondiale de

houblon, cette année, tout tait prévoir que

la production ne dépassera guère les besoins

du consommateur. On a conseillé aux pro-

ducteurs d'agir avec prudence. On apprend

que le marché bavarois s'intéresse vivement

aux houblons de nos provinces.

scandalisaient toutes les personnes soucieu-

ses de leur dignité et de celle de la cou-

ronne.

Philippe d'Orléans, chef de l'Etat par in-

térim, et pour peu de temps il le fut,

en effet, moins de huit années préten-

dait ne pas sacrifier ses habitudes de vie

dissolue à l'exercice d'une royauté de fait

si éphémère.

Après avoir rempli sincèrement de son

mieux ses fonctions royales pendant une

partie de la journée, il.se dédommageait

de.cette contrainte en bannissant impitoya-

blement, à, partir de la sixième heure du

soir jusqu'au lendemain, affaires d'Etat ou

autres, étiquette, cérémonial, décence, di-

gnité, croyances, conaidérations de n'im

-porte -quelle sorte, respect des autres et

de soi-même, morale, etc. en compagnie

d'amuseurs sans distinction de classe so-

ciale' pourvu qu'ils fussent drôles, et de

femmes ou filles de n'importe quel rang

pourvu qu'elles fussent sans scrupules et

ne s'effarouchant d'aucune licence.

Personnellement, il ne se livrait guère

qu'à des excès de boisson, dont les effets

paraissaient peu, et à des caprices de sul-

tan, satisfaits à part.

Mais on le divertissait par l'excès Ses

propos tenus avec esprit, des récits faits

avec verve des reparties amusantes et des

gestes comiques, sans égards pour les chQ;ses les plus respectables, i

De ses familiers, dans ces aébauebes,

d'Estrades était l'un de ceux qui l'égayaient

le mieux par des facéties froidement con-

çues et soutenues avec un aplomb imper-

turbable.

Mais, à part ce cynisme, plus affecté

que réel, à part une disposition exagéréeaux aventures galantes et un mépris pins

exagéré encore des gens du commun

[ d'Estrades avait d'assez grandes qualités.Il était généreux, serviable, honnête,

fidèle à ses amis autant qu'inconstant

La grève des inscritsest décrétéeà Lorient

Lorient, lw septembre. Le Syndicat des

inscrits maritimes comprenant les équipagesdes chalutiers à vapeur du port de Lorient,

:n'ayant pas obtenu satisfaction pour les re-

vendications présentées aux armateurs, soit

une augmentation mensuelle de 100 francs,

c'est-à-dire l'application du tarit en vigueur

é la Rochelle, a décrété la grève générale.Deux cents marins ont débarqué, nuit

dernière, et l'ordre de grève sera appliqué au

fur et à mesure de la rentrée des chalutiers.

La Fédération nationale des inscrits a dé-

lkgué auprès des marins lorientais M. Vedy,secrétaire du syndicat de Fécamp.

La police garde les quais.% On ne signaleaucun incident. (Havas.)'.

•-

Un employé blesse grièvement

à coups de revolver

le directeur d'une entreprise maritime

Dunkerque, 1er septembre;' Télégr. Matin.

Une tentative de meurtre a été commise

dans le bureau de l'agence dunkerquoise de la

Compagnie Radio-Maritime, située, 36, rue du

Lion-d'Or. M. Nicolas Lucien, 24 ans, quiavait été placé par cette compagnie comme

opérateur de T.S.F., à Pont-Talbqt, sur le

vapeur Président-Poincaré, revenait ce ma-

tin en ville et déclarait au directeur, M. Jean

Mequien, que la place ne lui convenait point.

Il réclamait l'annulation du contrat' et le rem-

boursement des frais. Le directeur lui assura

que ce n'était point possible. Nicolas tira

alors trois coups de revolver sur M. Mequien

qui, atteint au poumon droit et à l'aine, eutencore la force de se sauver au dispensairede la Bourse du travail où, vu son état grave,on l'a dirigé sur l'hôpital de Dunkerque. Le

meurtrier a été arrêté.

Un secrétaire de mairie arrêté

pour usage de faux et escroqueries

VALENCIENNES, lor septembre, Télégr. Ma-

tin. Sur mandat d'arrêt décerné parM. Chazal, juge d'instruction, la gendarme-rie d'Anzin vient d'arrêter M. Gilbert Dau-

bresse, 24 ans, secrétaire de la mairie de

Petiteforêt, sous l'inculpation de faux, usagede faux, abus de confiance et escroqueriescommis dans l'exercice de ses fonctions. Le

montant de ses détournements serait assez

important. M. Daubresse a fait des aveux.Il a été écroué.

Encore trois Jumeaux, à Tourcoing

Roubaix, 1er septembre. Télégr. Matin.

Pour la seconde fois en quelques mois, l'état-

civil de Tourcoing vient d'enregistrer une

triple naissance. Ce matin, Mme Désiré Clé-

rot, 26 ans, rue des Rosés, femme d'un do-

mestique, a donné le jour à deux garçons et

une fille parfaitement constitués. Elle était

déjà mère d'un enfant de deux ans. Désiré

Clerot étant ancien combattant de la classe 16,ses camarades de combat ont ouvert une sous-

cription pour lui venir en aide.

BOURSE DE PARIS DU 1er SEPTEMBRE 192J

Contrairement aux prévisions. l'urgent pour les reports

6 été abondant et les taux ont été peu élevés, la

moyenne étant de 4 S/S au parquet et de

en coulisse. Néanmoins, malgré l'impression satisfaisante

laissée par cette constatation, le marché i» pas fait

preuve d'une animationtrès caractérisée. Seules quelques

valeurs internationales ont bénéficié d'une légère reprise

des chants; le Rio, en particulier, s'est relevé de 2.855

1%SU; le Suez,,de son côté, geigne 130 francs à 14.380.

En coulisse, quelques demandes sur la De Beers et aux

VALEURStfahwlii,] dVjw il V*LEUBS|d»laniln|<liijo»r

VALEURSdu jour

VALEURSjniawllls H» jW:

Au Comptant 446 Concorda. 3S7

PARQUET nin“» 53 55

225 228. De 8sers. 9H

PARQUETH».

65 50 65 88526(J% 2,l3 2/l6__ Eastern m 50

Terme et au Domptant VA! À' TO 0? SEast Rand. 53 25

52 25'

fcrtrt

*••••

/lace a ox<î9fi R91

JagerBloniein.. 246 50 249

Algérienne.1255 1251

^us»48125 483 ]|«;M; 40; mkca__ 4£

Comptoir d'Esc. 989.. 991.. CrW.Hat.iSlÔ 425.. \m 2 *• 190 Maitzoff

Crédit Foncier. 1510 1 '1920 19'i Mexican-Eanle. 76 50

Crédit Lyonnais 1687 1921 485.. 4S5< 1898 2%. 218 1*6*0 elOro.. 378. 3S550

Créd. lob. Fr. sio 520 1922 464.. 221 220 Montecatioi. 213 50

SjiHtaii; 765 e.H.nouv.1«22 492 50 g 19042$% Mount Elllott..

3280 3325 S1923 449.. °W

ly't333 338.. Mozambique. 40 25 41

SoezCsnalHlir. 14 25 ION 460 464 50 JJI9103%. 201 Padang 36t

SU Civil». 11400 11275SUBaneJline 5m 503..

Phos.Conslant.

u 780ÏW^Î?*" ™" 499 1 1921 libéré. Tunisiens

Orléans 918.. 9&Eleot. Baj Nord 434.. fkidi 3 %»nc. 271.. 273

400

étropoliUin.. 506.. 507..Eiectro-Métat 1227 Nord3$anc. 310.. 314 25 i»'i""

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Hord-Sud 2W 206..Ha|fid,n0 420.. 418 Orléans?%a. 29050 292..

ÏÏ!JS"™– 305 S

Distribation 915.. 925.. Cong.GdsLacs. 678..689.. OuestSJ^no. 288..

ïrïïïïïà" 79

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îrétil.duHawe 185.. 184..sosnowic» 1530 Brésil 4 %1889 143 95

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Et.KnhliM.il.. M8 62Î »•"».• Uir«. 715kM m Vie'.lleMontagn. 1985

Pnxi.tt. Wais 950 *v«-UII». 2580 2650700. Omnium.

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Zlhm 17 40 S^4X1«4 315 50 316.. COURS DES OHANOES

OetUOaonjBn. 55 Panama à lots JJO 50 AUemagnedollar).

3 y^ ,M.. 310 Belgique (100 francs)_ 92

B.Umd.ll«ieo 272.. 273.. 428 25 Danemark (100 couronnes)'

'•VA

Z m feli

»" 220 ftX^(T^}.r--jr: M 716

asS-ttâS:s 1!| gg I56

SS^Wirï:™

"S S

RHr.Railways.144.. Suède (100 couronnes) 49150 m.

CeatralHïni»». 1M libéré. 364.. 361 25 Suisse (100* francs) r–347 50 3|t 50

K*«..«-^»J»mv. 4q6 A utriche (100.000 couronnes).

26 25

Es? I

iS 75 7ê S8SSL (^ g!Kss===zr

dans 'ses intrigues féminines, très brave,

très audacieux même, et d'une grande

franchise.

Cédant à ses insistances, Valognes resta

caché pendantsix jours chez lui, le

temps que demanda son propre costumier,

appelé, pour faire à Luc un très brillant

habit de cour en vue de sa présentation

au duc d'Orléans.

Le septième jour, dtnant avec son Il ré-

fugié n, d'Estrades eut la satisfaction très

sincère de lui annoncer le succès' des ma-

nœuvres qu'il faisait depuis six jours, au-

près du Régent pour l'intéresser à ses in-

fortunes

J'ai commencé par m'enquérir de vos

meilleures satires contre Mme do Main-

tenon, le feu roi, le père Le Tellier, confes-

seur de Sa Majesté défunte, et le duc de

Vendôme, puisquevous en aviez perdu

la mémoire.

Oui, c'est la Bastille qui en est cause.

Dans les souvenirs des <« anciens o,

les gens en vue d'il y a cinq à six ans, j'ai

retrouvé vos meilleures perles et je les ai

rappelées aux soupers de Son Altesse, qui

en a bien ri, car il détestait ceux que vous

avez tant ridiculisés.

n C'est le premier point 3e ma partie

que j'ai marqué.

Que d'obligeance je vous dois L..

Valognes rappelé au duc, j'ai parlé de

sa captivité pour amener le récit de son

« exécution »t à son insu, par ses çréan-

ciers.

a Son 'Altesse a blâmé le fait, mais sans

y prendre goût ce n'était pas assez drôle.

» 'Au récit de votre dépouillement des

domaines de Valognes par Fourcault-Iim-

bourg, Philippe d'Orléans a froncé les

sourcils, car il a horreur des « traitants b.

» C'est même par exécration de ces co-

quins qu'il prêteune oreille complaisante

jftux. projeta du singulier Ecossais financier,

Une rixe se termine

par le siège d'une maison

REMIREMONT, lor septembre. Télégr. Matin,Sortant d'un café, à Saint-Etienne, quatre

ouvriers d'usine, Louis et Gabriel Rémy. Er-nest Verdun et Paul Amann, se prirent dequerelle avec Charles Aiguier, tisserand. Aucours.de la bataille, Louis Rémy, 20 ans, luigrièvement blessé d'un coup de couteau.Poursuivi jusqu'à son domicile, où il s'en-ferma, Aiguier subit un siège en règle. Lesdouze carreaux des fenêtres furent Briséesavec des pierres de plus. «d'un kilogramme.Trente-huit de ces projectiles et deux bûchesde. hêtre ont été ramassés dans le logementsaccagé.

Congrès international des grainset farines de. l'Est

Nancy, 1w septembre. Téléph. Matin.Le congrès international des grains organisépar le syndicat des grains et farines de l'Esta été suivi par de nombreux commerçantsfrançais et étrangers. On remarquait la Dré-sence de courtiers luxembourgeois, sàrrois,belges, suisses et hollandais.

Les cours ont 'été très fermes et les affaires

peu actives. Les intempéries actuelles ont eneffet gêné les transactions, Voici les courspratiqués blé nouveau, 104 au départ tari-nes, 139 à avoine, 75 à 77 sons, 58 à

62 seigle, 86 à 87 orge de brasserie, 103 à

108 orge de mouture, 80 à 85 foin nouveau,16 à 18 paille de blé, 11 à 12 paille d'awine,8,50 à 9.

Un train. déraille à Revignypar suite d'un tamponnement.

Chalons-sur-Marne, 1'" septembre, Télégr.Matin. Notre gare a été avisée qu'un dérail-lement s'est produit à Revigny, obstruant lesvoies pendant douze heures, un convoi demarchandises ayant été pris en éenarpe ivir-un train au triage. Quinze wagons ont èt&projetés hors des voies. Les dégâts sont con-"sidérables.. "r

NOUVELLES DIVERSES Yl>

[DES'CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU e MATIN »1

ALPES-MARITIMKS. Cagses-sur-Mer. Frappé,-paruu de ses compagnons de chambre, qui est actuellement-en fuite, M. Pierre Rovera, fermier de la

propriété'Honticeili, est trouvé assommfi.

'CHARENTE-INFERIEURE. ROCHEFOIJT. tes agrès-*

seurs du marin Chartes Drake, du torpilleur' américain

Dole, sont arrêtés Auguste Vincent, matelot électri-

cien, et Henri Jules, élève mécanicien du centre d'aéroa-

tation. Ils ont avoué. On espère sauver leur victime.

LOT. Ohors. Le jury condamne à 3 ans de

prison avec sursis Simonne Rigal, 19 ans, de Bagnac,

accusée d'avoir étranglé ses deux enfants nés l'un en

1922, l'autre en 1924.

PAS-DE-CALAIS. Calaîs. Le vapeur français

Roland, manœuvrant, bassin Carnot. aborde la pénkMie

Sylphe, amarrée quai de la Loire. Dégâts impxtante.

PYRENEES-ORIENTALES. PïnriONAN. Entre Rive.

saltes et Perpignan, des coups de, feu sont tirés sur le

train de voyageurs parti de Qnillan. Pas de. blessés.

pétrolifères sur la Royal Dutch, Mines d'or délaissées

et plutôt offertes par l'arbitrage. *>

Par ailleurs, nos rentes ont été très bien orientées.

Nos banques ont conservé leur avance précédente, 'lA.

Banque de Paris poursuivant même ses progrès de ,1.585,

à 1.542. Produits chimiques indécis. Phosphatière6 résis<

tantes. Sucres calmes. Aux valeurs d'électricité, amélio-

ration de la Distribution, portée do 916 a et de.

Jeumont, qui termine à 410. Marché toujours suivi sur,

les valeurs de nitrate.

Law, qui jure d'en débarrasser le royaumesi le Régent lui en accorde les moyens.

n Ainsi, la spoliation dont vous avez été

victime par la perfidie de Fourçault-Lim-

bourg et de son acolyte Casimir Jumont

indigna le duc.

Parfait

Non, pas parfait, attendu que ce n'é-

tait pas amusant. Il est très maladroit de

conter des choses tristes aux soupers de

Son Altesse. J'y perdais la moitié de mon

crédit.

Oh pauvre ami, que je regrette.Attendez: j'ai regagné plus que je

ne perdais en tournant au comique le «ôa-

trat de mariage imaginé par votre Bar-

nabe pour achever de vous ailier en

dépeignant d'une manière.légère. les se*

ductions tentées sur vous par la fROflse

ingénue Eléonore.

n Je me suis permis la fin excuse-

les moyens de saupoudrer d'un peu'

de ridicule votre frayeur au eh'âtaau de

Valognes, entre les trois Foucault, et vo-

tre fuite nocturne éperdue; vous me le'

pardonnerez, je l'espèreParbleu Si vous en avez retrouvé

votre crédit moral et si le'due s'est iatê-

lia ri. Tout le monde a ri.

Bravo 1

Enfin la gaieté du Régent est devenue

du fou rire quand j'ai narré d'un accent

tragiqueoutré à dessein l'attentat

de l'auberge du Coq d'Or à Carentan,

Le duc s'est écrié de lui-même

D'Estrades, il faut nous àmenar ton

marquis de Valognes.

Sept hommes à bas 1 Quel terrible ge*

reux 1 je veux connaître ce. gaillard-là.-

Nous en ferons un « roué ».

Le duc a dit cela ?

Ce sont ses propres termes. KinaJ,

vous comprenezmon cher ami, que votai

cause est gagnée.. (A ««*<»f«-l

Page 8: Journal Le Matin du 2 septembre 1924

6 LE MATIN; 2 9-* 24

rafraîchit et reconstitue

delà T. &. :£*V

Les radio-concerts de la-Tour Eiffel

ne sont pas supprimés

Nos lecteurs se souviennent de la note que

nous avons publiée dimanche, en tête du

Concert de la T. S. -Fï informant le public,

qu'en raison de la constraction des nouvelles

installations télégraphiques du poste de la

ïpur Eiffel, les radio-concerts de la soirée,

quotidiens jusqu'à présent, ne seraient plus

donnes. à partir du mois de septembre que le

lundi'. le mercredi et le vendredi.

Le général Ferrié, membre de l'Académie

des' sciences, auquel nous sommes allé de-

nander quelques explications sur cette nou-

velle mesure, nous' a déclaré-

--« Le poste de la Tour est occttpé 20. heures

^UC'24 par l'administration des P. T. T., par

émission des télégrammes. 11 nous reste,

a',tout et pour tout, quatre heures que nous

,ployons à étudier divers perfectionnements

effectuer des essais. Jusqu'à présent nous

aiistfcrions une heure à la téléphonie sans

11 Dans le but de la faire connaître, nous

•ivons, les premiers, inauguré les radio-con-

» Or, depuis nous avons été imités et même

épassés en France notre rôle de propa-

àndë est maintenant rempli.N i)'autre part, le public se plaignait et avec

.tison du rendement médiocre du poste à

/c qui nous sert à recevoir les émission

!is concerts anglais nous remplaçons le

iste arc par un poste à lampes, mais il

.ut de l'argent et du temps, on n'achète pas

a tel appareil au bazar du coin.

Toutefois, lorsque les travaux seront ter-

ninés, que notre nouvelle installation sera

i(î'" point, il est probable que nous repren-

;»ws nos concerts quotidiens. Vous pouvez

JoTic» rassurer les amateurs. »

Auditions radiotèlépnoniques d'aujourd'hui

Tour Eiffel. Météorologie (longueur d'ondes, 2.000 m.).

b.. prévisions météorologiques 'générâtes.

b. 40 cours des notions et des calés, 12 h. 15

annonce de l'heure, prévisions météorologiques générales.

15 h. 45 cours du café, cours financiers, cours' des

changes,'cours d'ouverture de la Bourse de commerce

de l'arie, 17 h 30 cours de clôture et d'après Bourse.

20 heures prévisjons météorologiques régionales.

£2 h. 10 prévisions météorologiques générales.

b S0 informations.

Emission Radio-Paris » de la Compagnie Française

de Radiophonie, 79, boulevard llaussmann, l'aria (long.

gueur d'ondes, 1.750 m.). 12 h. informations.

12 h. radio-concert par l'orchestre Bottin!.

11 heures cours d'ouverture des valeurs à la Bourse

••tfrEaris. 16 h. 30 informations. 16 h. 45 radio.

"Tôncëft avec le concours rles solistes « Kadio-Paris »/

1. Toccata, piano (Paradisi); 2. Romance, clarinette

iMarsAOXi & Symphonie espagnole (Allegro, Andante,

Final) (Lalo), violon Jeanne Tronche; 4. Dans la

jardin, piano (Miloîevit<;h); 6. Barcarolle, clarinette

fWittniami) 6. Idoménee, violon (Mozart); 7. Gavotte,

iano (Scoarres); 8. Rêverie, c!arinette (Triebert); 9.

Sonate Appasslo/iota. piano (Beetnnven). h. 46

informatiobs. 20 h. 30 Informations. 20 h. 45

causerie par M. Frey, directeur des. cours de l'Alliance

française. sur « Une oeuvre d'intérêt national la

propagation de la langue française à l'étranger

21 heures radio-cours de chant par Mlle Madeleine

Bonnard première leçon.21 h. 15 soirée littéraire

consacrée à Mme Récamier, avec le concours de Mme

Andrée Cortyl; causerie par M. Charles Clerc. Fragments

de lettres de Chateaubriand et de Mmo de Staël; frag-

ments des Mémoires d'outre.tombe de Chateaubriand;

A Juliette Récamier, poème de M. Charte Clerc, C.it

pat l'auteur: airs de Rode et Colas (Monsigny); du

Nouveau 'Seigneur du village (Boleldieu); des Rendez-

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concours de T. S. F., par M. Delaunay, promoteur de»

expositions de T. S. F. 21' heures concert avec le

concours de Mite Mercédès Kd1sen, violoniste; M. Lecerf,

violoncelliste; M. L. Lecert; pianiste. Programma

Trio en mi bémol (Allegro, Adagio Ctantabile, Scherzo,

Presto) (Beethoven); le Déluge (Saint-Saëns); Allegretto

Moderato, violoncelle et piano (Bach) \Rlveria du «<>!r,

violon et piam (Salnt-Saëns) Sonate (premier mouve-

ment), viôloneelle et piano (Boellmann) a KuiawiaK vio-

lon et piano (Weniaweki); Danse des 'Sylphea, violon-

celle et piano (Jenklnson)..

MOUVEMENT MARITIME

Longs courriers français

Sf-Kiong, d9 TIndo-Cbine au Havie, le

Michigan, de Galveston au Havre,, le 30/8.

Dahomey, du Havre, le »29/S pour la Côte d'Afrique.

Arkansas, de Los. Angeles a San-Franeisoo, le

Puerto-Rico, de Colon,.le pour Saint-Xaiaire.

Jacques-Cartier, de Fort-de-France, loi 28/8 pour la Havre.

Belle-We, de Rio-de-Janeiro, la 28/8. pour là Plata,

Flandre, de Vera-Crui à Saint-Nazaire, le 2S/S.

Yang-TDe, de Dsiren, le 2818 pour Hambourg.

AviaUun-Rottand-Gorres, de Zanzibar, le 28j8 p. Maurice.

Lutétia, de,Lisbonnè, le pour Bordeaux.

Formoee,.de Vigo, le pour la Plata.

Longs courriers étuangers

Tricolore, de l'indo-Chine au Havre, le SO/8.

.JBayoti-Chico, du Havre, le 29/8 pour Anvers.

Clan-Vaeaulay, du Havre, le pour. Anvers.

Oatende, de Tampico, le 28/8 pour la Ïouvelle-Orléan*.

'Oklahoma, de Adtofagasta, le pour Valparaiso.

Loriga, de Antrtagasta, le 28/8 pour Liverpool.

Lancoshire, de Rangoon, le 28/8 pour Liverpool.

Katori-Miru, de Londres il Changhal, le 2S/8.'

Brampton-Castle, de Boira, le pour Natal.

Lancastrfa, de Cherbourg, le pour New-York.

Yolendam, de New-York à Boulogne, le 1/9.

Prêsident-Harding, de New-York Il Cherbourg, le 31/8.

Mongolia, de Cherbourg, le 1/9 pour New.Yott.

Ohimpic, doit quitter Cherbourg le S/9 pour New-York.

Rcliance, doit quitter Cherbourg le 8/9 pour New-York.

Rotterdam, doit quitter Boulogne te 3f9 poar New-York.

Oiuiio-Cesare, doit. quitter Génes le 3/9 pour Kew-York.

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des reins, de l'estomac et de l'intestin, les

déséquilibrés de la digestion qui ont des

raisons de craindre pour leur santé, sur-

veillent ils tout particulièrement, à cette

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Manquez-vous d'appétlt 1 Avez-vous des digestions lentes et pénibles ô Eprouvez-vous des

lourdeurs, de l'oppression après les repas ? Avez-vous des renvois acides, des gaz abondants,

des maux de tête, des vertiges, des bâillements, de la somnolence ?

Avez-vous la langue chargée, l'haleine fétide Y Sentez-vous des douleurs au creux do' l'esto-

mac, dans le ventre, dans le dos, entre les épaules ? Etes-vous devenu triste, de -nauvaise

humeur, fuyant toute société, à charge a vous-même et aux autres, incapable de faire de la

bonne besogne, vous fâchant, vous emportant pour- des

riens Etes-vous oppressé pendant la nuit t Sachez

donc que tous ces malaises proviennent uniquement et

toujours du mauvais fonctionnement de l'estomac, du

foie et de l'intestin.

Voulez-vous un moyen Infaillible de vous guérir promp.

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