Takeaways from BIG inno Generation Juin 2015

  C’est NOTRE révolution industrielle, la révolution de la DONNEE.

Le monde attend la VERSION FRANCAISE de

la TROISIÈME REVOLUTION INDUSTRIELLE Nicolas Dufourcq Directeur de la BPI

“

10 clés pour réussir à innover

Innover, disrupter, être capable d’inventer des choses différentes, telles sont les clés pour réussir. Se différencier est possible dans tous les domaines; ce n’est pas uniquement une question de technologie, c’est avant tout un savoir-faire. Pour innover dans son secteur, il faut avant tout connaître et maîtriser son secteur.

1. SE DIFFÉRENCIER

« Il faut arrêter de tenter de copier ce qui existe. Il faut être capable de disrupter, d’innover.» Xavier Niel, PDG de Free

Stéphane Bohbot crée en 98 Digiplug et en fait très vite le numéro un européen des technologies audio pour mobile. Un an plus tard, il créé ModeLabs, qui conçoit, développe et distribue des téléphones mobiles, accessoires et services. Le succès est fulgurant.  Créateur de la société Innov8 en 2011, il a récemment lancé la toute première enseigne de Concept Store vendant exclusivement des smartphones et des objets connectés, Lick. La France jouit d’un éco-système favorable au développement des start-ups : les financements sont dopés par l’effervescence du milieu de l’entrepreneuriat et les coûts sont réduits (par rapport à la Sillicon Valley). « Aujourd’hui, vous pouvez créer une entreprise mondiale depuis chez vous. » Xavier Niel 50 sites de e-commerce se créent chaque jour en France!

2. SAISIR LES OPPORTUNITÉS

En France, en 2014, le taux d’équipement en smartphone s’élève à près de 70% alors qu’il était de 56% en 2013. Il y a un grand taux de pénétration du smartphone et la possibilité d’accéder à des objets connectés s’ouvre pour le consommateur.

Net-­‐entrepreneur  et  spécialiste  des  objets  connectés  (via  Kolibree  et  sa  brosse  à  dents  connectée),  Thomas  Serval  commente  l’acquisi@on  de  Nest  par  Google.  «  Un  signal  fort  envoyé  au  marché.  »  En  savoir  plus  sur  hJp://www.itespresso.fr/interview-­‐thomas-­‐serval-­‐google-­‐acquiert-­‐nest-­‐reflet-­‐vraie-­‐ambi@on-­‐objets-­‐connectes-­‐71625.html#r2XqZspyWi1guzEe.99

3. OSER

« N’écoutez pas les gens qui disent que votre idée est mauvaise, foncez. » Thomas Serval (Directeur de l’innovation chez Microsoft)

Think outside the box : l’importance est de sortir de sa zone de confort, de se projeter plus loin. L’innovateur c’est celui qui nage à contre-courant pour trouver la source. La jeunesse n’est pas une excuse ou un handicap : les jeunes ont les moyens de se lancer et le temps d’échouer. « L’instinct est primordial pour innover, il n’y a pas de règle infaillible pour réussir, tout repose sur du concret, on ne peut que montrer que c’est possible, donner l’envie de se lancer. Et ceux qui réussissent sont ceux qui n’ont jamais lâché. » Thomas Serval. « Vous êtes les aventuriers du XXIe siècle » Xavier Niel

Net-entrepreneur et spécialiste des objets connectés (via Kolibree et sa brosse à dents connectée), Thomas Serval tient un discours inspirant et encourage la jeunesse à oser entreprendre.

4. ECHOUER

Fail, Learn, Succeed. Frédéric Mazzella, PDG BlaBlaCar

Le créateur du site de covoiturage BlaBlaCar mène ses équipes avec un mélange de sérieux et de décontraction. Son credo: ne pas avoir peur de l’échec. L’échec doit être pris de manière positive. Échouer, c’est avoir essayé, donc avoir gagné de l’expérience. Fail, Learn, Succeed est devenu le moto de BlaBlaCar. Son Business Model actuel est le 5e à avoir été mis en place. Les 4 précédents ont été de cuisants échecs. Echecs qui n’ont pas empêché BlaBlaCar de devenir la première plateforme de covoiturage.

5. CO-CREER

« Quand on crée une plateforme collaborative, on n’est rien sans ses utilisateurs. » Quentin Schaepelunck (PDG de Digitick)

D’après Quentin Schaepelunck, la co-création s’exerce sur trois niveaux : -  Dans la famille et le cercle proche, soutiens

principaux des projets -  Dans l’entreprise : relations patron/salariés,

clients/prestataires. -  Entre l’entreprise et le consommateur :

produire ce qu’il lui manquait pour se sentir mieux.

Quentin Schaepelunck veut briser un préjugé : en France on ne sait pas travailler ensemble. Né d’une collaboration entre ACCO, Sequance et Parrot, le projet Félin prouve l’inverse. En mettant en commun leur expertise, et en associant leurs centres de recherche et pôles universitaires, ils cherchent à créer de nouveaux objets connectés.

2012 : 730M de téléphones portables vendus 2014 : 1,3 Mds

« Tout s’accélère, il faut penser global » Xavier Niel

Le monde est global : il ne faut pas faut raisonner local ou national, quand on crée un produit, il faut penser immédiatement global. Si une innovation peut marcher en France, elle peut marcher dans le monde entier. Penser global n’est plus un avantage, c’est indispensable. Les produits doivent être pensés pour le marché mondial dès leur confection.

6. PENSER GLOBAL

« Aujourd’hui, ce n’est plus le gros qui mange le petit, c’est l’agile qui mange l’inerte » Emmanuelle Duez

La flexibilité, l’agilité, la réactivité, la fluidité sont devenues des notions essentielles pour réussir. les entreprises qui ne prennent pas le courant des innovations sont amenées à disparaître. Kodak avec le numérique ou Blackberry avec le tactile sont des exemples d’une mauvaise adaptabilité aux nouveaux enjeux de leur secteur. « Il ne s’agit pas de construire différemment, mais de proposer des produits différents ». Selon René Simon, PDG de l’entreprise de construction Demathieu Bard, « Si on reste sur les mêmes concepts, on est mort ». Née en 1861, l’entreprise a très vite pris le virage de l’impression 3D.

7. SAVOIR ÉVOLUER

« Qu’importe si vous n’êtes pas expert, le plus important, c’est le produit. »

Taïg Khris

« The best way to predict the future is to invent it » L’innovation doit être un moyen au service d’un projet, d’une idée. L’innovation n’est pas une question d’environnement, de réseau voire d’expérience, tout repose sur la qualité et la globalité du produit. De ce fait, ne pas trouver de financement pour développer un projet, c’est la preuve que le projet n’est pas bon. Un bon projet fédère les gens et les investisseurs. Un projet de qualité pourra toujours trouver financement, soutien, expertise

8. APPORTER DE LA QUALITÉ

« Le marché de l’économie collaborative valait 15 milliards de dollars en 2014. Il devrait en valoir 335 d’ici 20 ans. » Share More, Learn More Frédéric Mazella (PDG BlaBlaCar)

Pour Frédéric Mazella, PDG de BlablaCar, La sharing economy est une nouvelle manière d’utiliser les ressources disponibles. Grâce aux nouvelles plateformes numérisées, on peut allouer ces ressources et privilégier l’usage à la possession : le covoiturage, le coworking, la location d’appartements entre particuliers, mais aussi les plateformes des reventes de tickets…etc sont autant de pratiques collaboratives.

9. PARTAGER

79% des étudiants français de grandes écoles envisagent de partir travailler à l’étranger.

« Entreprise, à quoi je sers quand je te sers ? »

La génération Y est une génération de mercenaires, qui veut à tout moment quitter son pays, quitter son entreprise pour trouver de meilleures opportunités. C’est à la société de s’adapter à cette nouvelle génération. Mais c’est aussi à cette nouvelle génération de ne pas se décarreler totalement de la société : l’engagement pour ses causes ou opinions permet d’atteindre cet équilibre. S’engager dans ce contexte, c’est se démarquer donc innover, et c’est ainsi commencer à réinventer les entreprises et organisations de demain.

10. S’ENGAGER