125
Entrepreneurship and innovation techniques SOYEZ LES BIENVENUS A LA FORMATION SUR LE THEME : Animé Par : Victor EHOUSSOU Formateur senior, Conférencier, Coach en Entrepreneuriat, Management et Marketing CEL: 57 57 89 22

Entrepreneurship icemba 1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Entrepreneurship icemba 1

Entrepreneurship and innovation techniques

SOYEZ LES BIENVENUS A LA FORMATION SUR LE THEME :

Animé Par : Victor EHOUSSOUFormateur senior, Conférencier, Coach en Entrepreneuriat, Management et Marketing

CEL: 57 57 89 22

Page 2: Entrepreneurship icemba 1

PRÉSENTATION DES PARTICIPANTS

• Nom, prénom

• Spécialisation

• Vos expériences dans l’entrepreneuriat

• Motivation et attentes par rapport au cours.

Page 3: Entrepreneurship icemba 1

Il faut entendre par attentes :

Page 4: Entrepreneurship icemba 1

4

les engagemen

ts:

Page 5: Entrepreneurship icemba 1

5

OBJECTIFS DE LA FORMATION

A la fin de la séance les participants seront en mesure de :

Comprendre ce qu’est l’entrepreneuriat et ses implications

Identifier les différentes motivations qui conduisent à la création d’entreprise

Identifier une bonne idée d’entrepriseSavoir où trouver les fonds pour financer son entreprise

Page 6: Entrepreneurship icemba 1

I

GENERALITES

6

6

GENERALITESGENERALITES

0

Page 7: Entrepreneurship icemba 1

7

Situation de dépendance

Situation d’indépendance

Situation de dépendance

0

25 ans

60 ans

LA PYRAMIDE DE LA VIE

Page 8: Entrepreneurship icemba 1

8Voila pourquoi vous devez travailler pour vous même

Page 9: Entrepreneurship icemba 1

Il y a trois phases dans la vie

On travaillepour quelqu'un

Phase 1 Phase 2 Phase 3

On travaille pour soi

même

On fait travailler les autres

9

Page 10: Entrepreneurship icemba 1

10

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

1. UN FOND HÉRÉDITAIRE DÉFAVORABLE.Malheureusement on ne peut rien faire ou si peu, pour ceux qui sont nés avec une déficience mentale. Cependant, notez que cette cause d’échec est la SEULE des 30 qui ne peut être corrigée facilement par l’individu qui en est victime.

2. LE MANQUE DE BUT BIEN DÉFINI DANS LA VIE.Il n’y a aucun espoir de succès pour celui qui n’a pas de but bien précis et défini. C’est probablement à cause du manque d’ambition.

3. LE MANQUE D’AMBITION D’ALLER AU-DELÀ DE LA MÉDIOCRITÉ.Il n’y a aucun espoir de réussir pour celui qui est tellement indifférent qu’il ne veuille ni réussir sa vie, ni payer le prix de l’effort.

Page 11: Entrepreneurship icemba 1

11

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

4. UNE ÉDUCATION INSUFFISANTE.Ce handicap peut être soigné facilement. L’expérience a montré que les personnes les mieux instruites sont souvent des autodidactes. Il faut plus qu’un diplôme universitaire pour avoir de l’instruction. L’homme qui est instruit est celui qui a appris à obtenir ce qu’il veut de la vie sans violer les droits des autres. L’instruction ne consiste pas seulement en un ensemble de connaissances, mais en un savoir efficace et constamment APPLIQUÉ. Les hommes sont payés pour ce qu’ils savent mais surtout pour CE QU’ILS FONT DE LEUR SAVOIR.

5. LE MANQUE D’AUTODISCIPLINE.La discipline vient du contrôle de soi. Cela signifie qu’on doit contrôler tous ses défauts. Avant de pouvoir contrôler des situations, vous devez d’abord savoir vous contrôler vous-même.La maîtrise de soi est la tâche la plus difficile de tout le monde. Si vous ne vous contrôlez pas, vous serez contrôlé. Vous verrez dans votre miroir votre meilleur ami ou votre plus grand ennemi.

Page 12: Entrepreneurship icemba 1

12

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

6. UNE MAUVAISE SANTÉ.Personne ne peut savourer un succès sans être en bonne santé. En général, les causes de la mauvaise santé peuvent être contrôlées et maîtrisées. Elles se résument principalement en :a. La consommation excessive de nourritures nuisibles pour la santé.b. La mauvaise habitude de se laisser guider par des pensées négatives.c. Les abus sexuels.d. Le manque d’exercices physiques convenables.e. Le manque d’oxygénation appropriée dû à une mauvaise respiration.

7. DES MAUVAISES INFLUENCES PENDANT L’ENFANCE.“La plante pousse selon son tuteur”. Dans la plupart des cas, la tendance au crime se développe pendant l’enfance à cause des mauvaises fréquentations et des contacts avec un entourage malsain.

Page 13: Entrepreneurship icemba 1

13

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

8. L’HÉSITATION.C’est une des causes les plus courantes de l’échec. La “vieille hésitation humaine” se tient comme son ombre derrière chaque individu, prête à lui gâcher toute chance de succès. Beaucoup passent leur vie à vivre dans la médiocrité parce qu’ils attendent toujours le “bon moment” pour commencer à faire quelque chose de valable. N’attendez pas. Le “le bon moment” ne viendra jamais. Commencez immédiatement et travaillez avec n’importe quel outil dont vous disposez. Les meilleurs outils viendront aussitôt que vous commencerez.

9. LE MANQUE DE PERSÉVÉRANCE.En général, nous commençons bien ce que nous entreprenons, mais nous le finissons mal. Beaucoup ont tendance à abandonner aux premiers signes de défaite. Rien ne peut remplacer la PERSÉVÉRANCE. Celui qui en fait son mot d’ordre découvre que “Le vieil homme de l’échec” s’effondre à la longue et plie ses bagages. Échec ne rime pas avec persévérance.

Page 14: Entrepreneurship icemba 1

14

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

10. UNE PERSONNALITÉ NÉGATIVE.Il n’y a aucun espoir de succès pour celui qui repousse les autres par sa personnalité négative. Le succès vient par le pouvoir, et le pouvoir s’obtient grâce à la coopération de tous. Une personnalité négative n’incite pas à la coopération.

11. LE MANQUE DE CONTRÔLE DES BESOINS SEXUELS.L’énergie sexuelle est le plus puissant de tous les stimulants qui entraînent les gens dans l’ACTION. Puisqu’elle est la plus puissante des émotions, il faut apprendre à la contrôler par la transmutation et à l’utiliser à d’autres fins.

12. LE DÉSIR INCONTRÔLÉ D’AVOIR “QUELQUE CHOSE SANS RIEN DONNER”.L’instinct du jeu conduit des millions de gens à l’échec.

Page 15: Entrepreneurship icemba 1

15

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

13. LE MANQUE DE DÉCISION BIEN DÉFINIE.Les hommes qui réussissent prennent des décisions rapidement et en changent très lentement, selon les cas. Les hommes qui échouent prennent des décisions très lentement et en changent rapidement, le plus souvent. L’indécision et l’hésitation sont deux sœurs jumelles. Quand on trouve l’une, l’autre n’est sûrement pas loin. Éliminez-les avant qu’elles ne vous entraînent à L’ÉCHEC.

14. LES CRAINTES DE L’ECHEC.Elles doivent être maîtrisées avant de pouvoir lancer efficacement vos services sur le marché.

15. MAL CHOISIR SON CONJOINT.C’est une des causes les plus courantes de l’échec. Les relations entre 2 êtres mariés sont très intimes. Si elles ne sont pas harmonieuses, l’échec viendra facilement. Les rapports maritaux seront une forme d’échec s’ils sont marqués par la misère, la tristesse et la destruction de tout signe d’AMBITION.

Page 16: Entrepreneurship icemba 1

16

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

16. LA PRUDENCE EXCESSIVE.Celui qui ne saisit pas sa chance devrait généralement se contenter des miettes laissées par les autres. La prudence excessive est aussi mauvaise que la négligence. Toutes les deux sont des extrémités à éviter. La vie elle-même est pleine d’occasions à saisir.

17. MAL CHOISIR SES ASSOCIÉS DANS LES AFFAIRES.C’est une des causes les plus courantes de l’échec dans les affaires. Dans la vente des services personnels, il faut prendre grand soin à sélectionner un associé intelligent et qui a réussi. Nous avons tendance à imiter ceux avec qui nous sommes associés. Choisissez un associé qui pourra être un exemple pour vous.

18. LA SUPERSTITION ET LES PRÉJUGÉS.La superstition est une forme de peur. C’est également un signe d’ignorance. Ceux qui ont réussi ont l’esprit ouvert et n’ont peur de rien.

Page 17: Entrepreneurship icemba 1

17

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

19. SE TROMPER DE VOCATION.Personne ne peut réussir dans un projet qu’il n’aime pas. Il est essentiel de choisir un métier pour lequel vous vous donnerez cœur et âme.

20. LA DISPERSION DE VOS EFFORTS.Le “touche à tout” est rarement bon. Concentrez tous vos efforts sur un BUT PRÉCIS bien DÉFINI.

21. L’HABITUDE DE DÉPENSER SANS COMPTER.Un dépensier ne pourra jamais réussir, parce qu’il vivra éternellement dans la CRAINTE DE LA PAUVRETÉ. Prenez l’habitude d’économiser systématiquement une partie de vos revenus. Avoir un compte en banque donne confiance et COURAGE pour la vente de services personnels. Sans argent, on doit se contenter de ce qui est offert et être heureux de l’obtenir.

Page 18: Entrepreneurship icemba 1

18

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

22. LE MANQUE D’ENTHOUSIASME.Sans enthousiasme, on ne peut convaincre personne. De plus, l’enthousiasme est contagieux et la personne qui l’a est généralement bien accueillie dans n’importe quel groupe.

23. L’INTOLÉRANCE.Celui qui a un esprit “fermé” réussit rarement. Être intolérant signifie qu’on s’oppose à toute nouvelle connaissance. Les formes d’intolérance les plus néfastes sont celles liées aux divergences de vues religieuses, raciales et politiques.

24. L’INTEMPÉRANCE.La pire forme d’intempérance concerne les aliments, les boissons et la vie sexuelle. L’excès dans ces domaines est fatal au succès.

Page 19: Entrepreneurship icemba 1

19

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

25. L’INCAPACITÉ DE COOPÉRER.C’est ainsi que l’on perd sa situation et la chance de sa vie. C’est une erreur qu’aucun chef ou homme d’affaires bien informé ne tolérera.

26. LA POSSESSION D’UN POUVOIR NON ACQUIS PAR SES PROPRES EFFORTS.(Les enfants d’hommes riches et autres qui héritent de fortunes qu’ils n’ont pas gagnées) Le pouvoir est souvent fatal au succès s’il n’est pas gagné petit à petit. LES RICHESSES RAPIDES sont plus dangereuses que la pauvreté.

27. LA MALHONNÊTETÉ INTENTIONNELLE.Rien ne remplace l’honnêteté. Il peut arriver que l’on soit malhonnête temporairement, par la force des circonstances incontrôlables, sans dégâts permanents. Mais il n’y a AUCUN ESPOIR pour celui qui a choisi d’être malhonnête. Tôt ou tard, il sera trahi par ses actes, et il les payera par la perte de sa réputation ou peut-être même de sa liberté.

Page 20: Entrepreneurship icemba 1

20

LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC

28. L’ÉGOÏSME ET LA VANITÉ.Ces défauts font fuir les autres. ILS SONT FATALS AU SUCCÈS.

29. L’ESTIMATION AU LIEU DE LA RÉFLEXION.La plupart des gens sont trop indifférents ou trop paresseux pour juger par eux-mêmes de la RÉALITÉ. Ils préfèrent agir sur des “avis” créés par des intuitions ou des préjugées.

30. LE MANQUE DE CAPITAL.C’est une cause d’échec courante pour ceux qui se lancent dans les affaires pour la première fois, sans réserve suffisante de capital pour réparer les erreurs et les soutenir jusqu’à ce que la RÉPUTATION soit établie.

Page 21: Entrepreneurship icemba 1

21

CAUSES D’ECHEC DES ENTREPRISES NOUVELLES

Problèmes commerciaux Marché mal ciblé Clientèle potentielle surévaluée Délais de paiement clients sous évalués Gamme de produits insuffisante Politique marketing peu adéquate

Problèmes de gestion Sous-évaluation des besoins financiers Plan d’investissement mal échelonné dans le temps Sous-estimation des coûts de revient Mauvaise gestion des ressources humaines

Page 22: Entrepreneurship icemba 1

22

CAUSES D’ECHEC DES ENTREPRISES NOUVELLES ….suite

Problèmes techniques– Mauvaise conception du produit– Absence d’évolution technique du produit ou de service– Compétence technique non mise à jour– Erreur dans le choix du matériel

PROBLÈMES RELATIONNELS– Mésentente entre les associes– Problèmes familiaux– Malhonnêteté d’un partenaire

Page 23: Entrepreneurship icemba 1

I

GENERALITES

23

23

HISTORIQUE SUR HISTORIQUE SUR L’ENTREPRENEURIAT L’ENTREPRENEURIAT EN CÔTE D’IVOIRE EN CÔTE D’IVOIRE

I

Page 24: Entrepreneurship icemba 1

Au lendemain de son accession à la souveraineté nationale, la Côte d’Ivoire avait estimé qu’il fallait créer des PME/PMI pour rattraper le retard économique. Pour y parvenir, elle a choisi un système économique et social qui encourage l’initiative privée, la libre entreprise. C’est le capitalisme qui est fondé sur la propriété privée des moyens de production et d’échange.

HISTORIQUE SUR L’ENTREPRENEURIAT EN CÔTE D’IVOIRE

24

1.1

Page 25: Entrepreneurship icemba 1

A l’époque, les particuliers n’avaient pas assez d’argent et ne voulaient pas donc prendre le risque de créer leur entreprise. C’est donc dans ce contexte que l’Etat est devenu grand entrepreneur en initiant de grands projets d’entreprises d’ETAT pour ensuite les rétrocéder aux particuliers ivoiriens. L’objectif étant de mettre en place un dispositif pour promouvoir l’initiative privée en COTE D’IVOIRE. Ce dispositif devrait permettre d’avoir à long terme une nouvelle race d’entrepreneurs ivoiriens capables de mettre en place les stratégies de gestion et les systèmes de pilotage pour assurer la réussite de l’entreprise. C’est ainsi que des structures d’appui technique et de financement ont été mises en place.

25

Page 26: Entrepreneurship icemba 1

On pourrait citer :

F.G.C.E.I (1968) : Fonds de Garanti des Crédits aux Entreprises Ivoiriennes.

O.P.E.I (1968)  : Office de Promotion des Entreprises

Ivoiriennes. F.S.P.M.E (1970) : Fonds Spécial pour les P M E.

F.I.D.E.N (1996) : Fonds de Développement des Entreprises Nationales

26

C.A.P.E.N (1982) : Centre d’Assistance et de Promotion des Entreprises Nationales

Page 27: Entrepreneurship icemba 1

Quel bilan peut-on faire ?

Tous ces dispositifs mis en œuvre ont eu un impact notable sur la croissance des PME car il y eu a une multiplication des PME. Mais elles ont connu des fortunes diverses. Certaines d’entre elles ont été fermées puis rouvertes, d’autres n’ont pas pu survivre pour cause de mauvaise gestion. Grâce à ce dispositif, à cette politique, 509 PME ont été créés de 1982 à 1990. En 2002 nous assistons à la création de 26 000 PME qui passe à 13 000 en 2010. Cette baisse est due à la crise que traverse le pays.

Imaginez l’assiette fiscale n’a pas baissé et ne fait qu’augmenter chaque année. C’est dire que ce sont les 13 000 PME qui supportent cette assiette fiscale à la place des 26 000.

27

Page 28: Entrepreneurship icemba 1

1.2

L’entrepreneuriat se développe dans un contexte socioculturel marqué par l’esprit d’entreprise, l’initiative privée. Or, notre culture ne valorise pas l’initiative privée et la libre entreprise. Dans l’esprit de tout ivoirien, ce sont les études diplomantes, doctorales qui sont valorisées. Seule l’étude nourrit son homme et peut faire de lui un haut cadre. Certaines cultures ivoiriennes ne cultivent pas l’entrepreneuriat de sorte que l’individu qui a la volonté d’entreprendre se décourage, se démotive. Son entourage ne l’encourage pas et on aboutit dans la plupart des cas à des échecs patents. Bien souvent, cela arrive parce qu’on ne prend pas en compte réellement l’individu qui est l’initiateur, qui est au début et à la fin du projet. On cherche plutôt les résultats et donc on met un accent particulier sur le projet. Si donc on n’accord plus d’importance au projet, l’on ne doit pas s’étonner du mauvais résultat. Dans la réussite d’un projet, il faut à la fois prendre en compte et le projet et l’individu.

Les 3P (bon Projet – bon Promoteur – bon Parrain) ne doivent pas être oubliés.

En Côte d’Ivoire, on n’a pas promu la culture entrepreneuriale. C’est en cela qu’il est important d’amener tout individu à connaître toute la démarche à suivre pour créer une entreprise.

L’ENTREPRENEURIAT

28

Page 29: Entrepreneurship icemba 1

Définition

Entrepreneuriat vient du verbe entreprendre.

Entreprendre, c’est prendre la décision de faire quelque chose. C’est aussi chercher à gagner, prendre une initiative, commencer une action.

L’entrepreneuriat est l’ambition personnelle, l’individualisme, le goût du risque. C’est surtout une disposition d’esprit qui s’appuie sur des aptitudes à pratiquer certains comportements et qui s’appuie aussi sur des connaissances des techniques et de gestion.Le développement de l’entrepreneuriat inclus donc :– l’action d’entreprendre,– l’entrepreneur en tant qu’individu,– l’entreprise.

29

Page 30: Entrepreneurship icemba 1

Selon Beranger et al (1998) l’entrepreneuriat se définit de deux manières :

- En tant qu’activité, c’est l’ensemble des activités et démarches qu’impliquent la création et le développement d’une entreprise, et plus généralement la création d’activité.

- En tant que discipline d’enseignement, c’est la discipline qui décrit l’environnement et le processus de création de richesse et de construction sociale, à partir de risques individuels.

30

Page 31: Entrepreneurship icemba 1

Selon Fayolle A. (1999), l’entrepreneuriat peut être définit par des situations particulières créatrices de richesses économiques et sociales, caractérisées par un degré élevé d’incertitude, donc l’existence de risques, dans lesquelles des individus sont impliqués très fortement et doivent développer des comportements basés sur l’acceptation du changement et des risques associés, la prise d’initiative et le fonctionnement autonome.

31

Page 32: Entrepreneurship icemba 1

Les différentes situations entrepreneuriales

L’entrepreneuriat au sens strict : dans cette situation l’acteur principal est axé sur l’innovation et la croissance. L’entrepreneur est une personne qui crée une entreprise ou développe quelque chose de nouveau dans une entreprise qu’il a acquise.

La propriété-direction de PME : l’acteur principal est une personne polyvalente et généraliste, sachant prendre des décisions rapidement en tant que propriétaire-dirigeant de PME

32

Page 33: Entrepreneurship icemba 1

Les entreprises familiales : ce sont des entreprises dont la gestion est fortement influencée par les membres de la famille propriétaire. C’est la famille qui contrôle la gestion de l’entreprise.

Les micro-entreprises : dans cette structure l’entrepreneur doit bien connaître son métier de base donc sa spécialisation et celui de dirigeant de micro-entreprise. L’entrepreneur dans cette situation s’apparente à celui de propriétaire-gérant de PME sauf que sur une plus petite échelle.

Le travail autonome : il s’apparente à la gestion d’une micro-entreprise, sauf qu’il s’agit d’une personne qui préfère travailler seule ou avec quelques collaborateurs occasionnels. Ils peuvent être volontaires ou involontaires.

33

Page 34: Entrepreneurship icemba 1

Le technopreneuriat : cette situation d’entrepreneuriat rassemble tous les entrepreneurs technologiques et les inventeurs qui préfèrent commercialiser eux-mêmes leurs produits.

L’entreprise cooperative : dans cette situation la dimension humaniste tient une place de taille. La coopérative considère les dimensions d’éducation, la formation et le développement des personnes comme primordiales et y investit généralement une bonne partie des ressources. Un aspect important à maîtriser par les créateurs d’entreprises coopératives est la gestion des différences liées aux groupes.

34

Page 35: Entrepreneurship icemba 1

L’entrepreneuriat sociale : les entrepreneurs sociaux jouent un rôle entrepreneurial soit en créant une activité bénévole soit en innovant dans le secteur d’activité bénévole où ils œuvrent. Peuvent également rentrer dans cette catégorie d’entreprise les situations comme les personnes créant des activités d’affaires sans but lucratif, les personnes qui offrent des services (conseils et soutiens) aux organisations à but non lucratif.

35

Page 36: Entrepreneurship icemba 1

Les valeurs entrepreneuriales

Les valeurs entrepreneuriales sont basées sur le mot SACRE

SolidaritéAutonomieCréativitéResponsabilitéEthique

36

Page 37: Entrepreneurship icemba 1

Solidarité: Etre solidaire à toute action dans des situations difficiles comme favorables.

Autonomie : Ne dépendre de personne

Créativité: Etre imaginatif et réfléchir plus vite que les autres

Responsabilité : Assumer votre responsabilité de chef d’entreprise en pensant à tous ceux qui tirent des revenus directs ou indirects grâce à votre entreprise

Ethique : Respecter les règles de fonctionnement de votre activité

37

Page 38: Entrepreneurship icemba 1

1.3

L’entreprise est le résultat de l’entrepreneuriat. En d’autres termes, c’est une unité économique, de production à but industriel ou commercial (biens et services). L’entreprise crée l’emploi et la richesse. Elle joue un rôle important dans l’économie et la vie sociale d’une localité, d’une région, ou d’un pays, car elle peut :

Satisfaire aux besoins de consommation des populations; Créer de nouveaux services ou produits pour répondre aux attentes des populations; Aider à maintenir ou à diminuer par la concurrence les coûts et les prix à leurs plus bas niveaux; Procurer de l’emploi aux populations; Valoriser les potentialités locales; Contribuer à la croissance économique, au développement local et régional; Créer de la richesse; Permettre l’épanouissement de la personne.

L’ENTREPRISE

38

Page 39: Entrepreneurship icemba 1

Les types d’entreprise

a) Classification selon le statut juridique

L’Entreprise Individuelle (E.I.) : Elle appartient à un individu (unipersonnel).

La Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L.) : Société de capitaux dont les propriétaires sont appelés associés. Elle peut appartenir à une ou plusieurs personnes.

La Société Anonyme (S.A.) : Société de capitaux dont les propriétaires sont appelés Actionnaires. Elle peut appartenir à une ou plusieurs personnes.

Le groupement coopératif : Il est fréquent en milieu rural et regroupe plusieurs personnes.

39

Page 40: Entrepreneurship icemba 1

b) Classification selon la dimension

Petite entreprise : effectif de 1 à 10 salariés Moyenne entreprise : effectif de 10 à 500 salariés Grande entreprise : effectif supérieur à 500 salariés

40

Page 41: Entrepreneurship icemba 1

c) Classification selon les indications économiques

Les entreprises manufacturières ou de production Les entreprises commerciales Les entreprises prestataires de services Les établissements de crédit Les entreprises d’assurance

41

Page 42: Entrepreneurship icemba 1

Les étapes de développement d’une entreprise

42

Page 43: Entrepreneurship icemba 1

Stade 1: La Pré-entreprise

C’est l’étape de préparation d’un projet de création d’une entreprise. Cette étape est importante, car elle conditionne déjà le succès futur de l’entreprise. C’est à cette étape que:Une bonne idée est trouvée pour démarrer une entreprise ;Les informations sur la future entreprise sont recueillies ;Le marché où on veut commercialiser des produits ou des

services est évalué;Les ressources que l’on doit mobiliser sont identifiées.

NB: Bref, c’est à cette étape que l’on réalise son plan d’affaires ou business plan.

43

Page 44: Entrepreneurship icemba 1

Stade 2: Le Lancement

A ce stade, le rêve devient réalité :Toutes les procédures de création de l’entreprise sont engagées; Les fonds sont obtenus auprès des partenaires financiers ; Le personnel est engagé ; Le matériel pour l’exploitation est acquis ; L’exploitation a démarré: production et vente des produits ou

des services, les coûts sont contrôlés, etc.

En général, à cette étape, l’entrepreneur occupe toutes les fonctions. Il est à la fois directeur, secrétaire, ouvrier, bref, il joue en même temps tous les rôles dans son entreprise. C’est pourquoi, on entend souvent dire que «l’entreprise, c’est moi». L’entrepreneur s’identifie totalement à son entreprise.

44

Page 45: Entrepreneurship icemba 1

Stade 3: La Croissance

Après le lancement c'est-à-dire le démarrage des activités de l’entreprise, l’entrepreneur devra assurer la progression du volume des ventes d’une année à l’autre. Cette croissance peut nécessiter des modifications ou des ajustements des activités ou de la structure de l’entreprise. Des besoins financiers nouveaux vont apparaître, le personnel s’accroît ainsi que les activités administratives. Cette étape est très importante pour l’avenir de l’entreprise. Elle exige du promoteur qu’il soit capable de:

Prévoir et planifier les activités de production, d’approvisionnement ;

Assurer le contrôle du budget, de la production, du personnel ;Déléguer des responsabilités.

45

Page 46: Entrepreneurship icemba 1

Stade 4: L’Expansion – La consolidation

L’expansion : c’est la poursuite de la croissance avec de nouveaux projets de développement de l’entreprise. Le problème majeur rencontré à ce stade est celui du financement des nouveaux projets.

La consolidation : l’entreprise peut décider de ne pas poursuivre la croissance mais plutôt de consolider les acquis. L’entrepreneur ne cherche plus à développer son entreprise. Il mettra tous ses efforts à protéger les acquis accumulés.

46

Page 47: Entrepreneurship icemba 1

Stade 5: Le Déclin

Le déclin correspond à une chute amorcée de l’entreprise. L’entreprise qui vendait bien, ne vend plus assez. Elle perd des marchés et des clients, les produits qu’elle propose ne sont plus compétitifs, les procédés de fabrication sont désuets, etc.

Combien de temps peut-on passer d’un stade à un autre ? Tout est question du dynamisme de l’entrepreneur, du secteur d’activité où opère l’entreprise et de l’environnement économique et social.

47

Page 48: Entrepreneurship icemba 1

Utilisation de l’intelligence entrepreneuriale dans le cycle de vie d’une entreprise

48

Demande plus d’activité intellectuelle que répétitive

Demande autant d’activité intellectuelle que répétitive

Demande moins d’activité intellectuelle que répétitive

Page 49: Entrepreneurship icemba 1

VIDEO 1

Page 50: Entrepreneurship icemba 1

I

GENERALITES

50

50

LES MOTIVATIONS A LA CREATION D’ENTREPRISE

II

Page 51: Entrepreneurship icemba 1

Les motivations peuvent être classées en 4 grands groupes

les motivations professionnelles,

les motivations financières,

les motivations économiques,

les motivations personnelles ou émotionnelles.

51

Page 52: Entrepreneurship icemba 1

2.1

Des individus, qui pour une raison ou une autre ont perdu leur emploi et se sentent dans l’impossibilité d’en trouver un autre, peuvent se lancer dans les affaires pour trouver une solution à leurs difficultés.

Des travailleurs peuvent avoir des carrières professionnelles qui ne présentent pas de perspectives intéressantes soit, elles sont dans une impasse ou en voie de garage. Dans une telle situation ces derniers sont tentés de s’installer à leur compte. C’est aussi le cas de ceux qui sont professionnellement mécontents ou démotivés pour diverses raisons : mésententes et conflits fréquents avec les chefs hiérarchiques, frustrations, injustices et favoritisme, etc.

Certaines personnes, pendant leurs expériences professionnelles, ont acquis une expertise qui les rend performants. Ces derniers se sentent capables de mettre ces acquis à leur profit à travers leur propre entreprise. Ils se convertissent donc en entrepreneur.

Des individus qui exercent un travail ‘’robotique’’ ou routinier désirent faire quelque chose d’autre, ce qu’ils aiment. Cela peut les amener à créer une entreprise pour avoir cette occasion.

LES MOTIVATIONS PROFESSIONNELLES

52

Page 53: Entrepreneurship icemba 1

2.2

La majeure partie des créateurs potentiels existe dans le but de se faire de l’argent tandis que d’autres disposent de moyens financiers mais pas d’idées. Dans le premier cas de figure, les créateurs veulent tout simplement devenir riches, bâtir une fortune qu’ils estiment ne jamais pouvoir faire en étant salariés.

Dans le deuxième cas de figure, d’autres créateurs le deviennent tout simplement parce qu’ils ont de l’argent. Ils disposent, à un moment donné de leur vie, d’une somme relativement importante qui leur donne l’envie de s’installer à leur compte. Cet argent peut provenir de l’épargne personnelle sur plusieurs années, des tontines, d’un héritage important ou d’une source quelconque.

LES MOTIVATIONS FINANCIERES

53

Page 54: Entrepreneurship icemba 1

2.3

2.3.1. En période de croissance économiqueUn pays en période de croissance économique offre un environnement favorable à la réussite des activités économiques. Pendant cette période, beaucoup de personnes n’hésitent pas à formaliser leurs idées en projet. C’est en cette période que l’on assiste à la floraison des PME/PMI.

2.3.2. En période de crise économiquePlusieurs entreprises en période de crise économique tombent en faillite et poussent leurs employés au chômage. Ces compressions de personnel s’accompagnent généralement de versement de droits et primes de licenciement. Ces personnes brutalement au chômage et munies des droits perçus, et dans l’impossibilité et l’incertitude de trouver un autre emploi, n’hésitent pas à se lancer dans les affaires.

LES MOTIVATIONS ECONOMIQUES

54

Page 55: Entrepreneurship icemba 1

2.4

2.4.1. Le désir d’indépendanceEtre son propre chef et ne pas recevoir d’ordre de qui que ce soit, est le rêve de beaucoup de créateurs potentiels. Il existe des gens qui désirent ardemment être maîtres de leur destin. Ceux-là supportent mal la subordination et acceptent difficilement de recevoir des ordres sans toujours avoir la possibilité de donner leur point de vue.

2.4.2. Le désir de paraîtreEn Afrique, il n’est pas rare de voir des gens créer leur entreprise pour se donner de l’importance, pour épater l’entourage, pour frimer en camouflant une situation personnelle momentanément difficile. Ils oublient qu’à vouloir trop paraître, l’on finit par disparaître !

2.4.3. L’idée de génie, l’opportunitéOn peut créer une affaire parce qu’on a une idée de génie. La découverte d’une excellente opportunité jusque là ignorée par les autres, peut effectivement être un prétexte pour se lancer dans les affaires. C’est le créneau qui pousse souvent à tenter l’aventure.

LES MOTIVATIONS PERSONNELLES OU EMOTIONNELLES

55

Page 56: Entrepreneurship icemba 1

2.4.4. Diverses raisons d’ordre sentimentalOn peut créer une entreprise pour des raisons telles que :

Se rendre utile dans une communauté donnée. On veut jouer son rôle de « bon citoyen » en se rendant utile à sa communauté, en offrant un service dont tout le monde a réellement besoin dans le quartier, le village ou la ville. Ici, la motivation n’est pas uniquement le gain financier, mais le service à la communauté. Cela peut être la création d’un établissement scolaire, une société de transport, une boutique ou une boulangerie dans un quartier neuf, une clinique etc.

Participer au redressement économique national, créer des emplois dans une localité donnée, devenir un exemple pour les jeunes, etc.Cette liste est loin d’être exhaustive. Il y a en effet, beaucoup d’autres raisons logiques, psychologiques et sentimentales qui peuvent pousser une personne à créer une entreprise.

56

Page 57: Entrepreneurship icemba 1

VIDEO 2

Page 58: Entrepreneurship icemba 1

I

GENERALITES

58

58

QU’EST-CE QU’UNE IDEE D’ENTREPRISE ?

III

Page 59: Entrepreneurship icemba 1

3.1

Toutes les entreprises qui existent aujourd’hui sont nées chacune d’une idée. Elles sont bâties autour d’une idée, d’un concept. Mais, au juste, qu’est-ce qu’une idée ?

L’on peut définir l’idée comme un produit ou un service destiné à satisfaire un besoin exprimé ou latent, à compléter la satisfaction d’un besoin existant et insuffisamment satisfait.

Ainsi défini, le nombre d’idées d’affaires paraît presque illimité. L’idée d’affaire, c’est donc quelque chose (de tangible ou pas) que l’on peut vendre, de façon continue, à une clientèle potentielle ou réelle, à partir d’une organisation (c’est-à-dire une entreprise qui peut être individuelle ou collective).

DEFINITION D’UNE IDEE DITE ‘’BONNE’’

59

Page 60: Entrepreneurship icemba 1

3.2

Pour qu’elle soit bonne, toute idée doit avoir un certain nombre de caractéristiques. Ainsi, elle doit :

3.2.1. Permettre de satisfaire un besoin- inconscient (créer le besoin)- non satisfait- ou insuffisamment satisfait.

3.2.2. Correspondre à un besoin solvableIl faut s’assurer qu’il existe un marché réel ou potentiel intéressant pour l’idée que l’on veut mettre en œuvre, c'est-à-dire :- qu’il y a des gens qui éprouvent le besoin,- que ces gens (qui éprouvent ce besoin) ont de l’argent à dépenser pour s’offrir le produit ou le service,- et qu’ils sont prêts à le faire à un certain prix et de manière durable.- Tout cela peut être obtenu grâce à l’étude de marché que l’on verra plus loin.

CARACTERISTIQUES D’UNE IDEE DITE ‘’BONNE’’

60

Page 61: Entrepreneurship icemba 1

3.2.3. Apporter un plusL’idée doit effectivement apporter un « plus » ; elle doit constituer une innovation totale ou partielle. Elle ne doit pas procéder, d’une simple action d’imitation du voisin ou d’un simple phénomène de mode, donc très passager.

3.2.4. Etre économiquement et financièrement acceptableL’idée doit être réalisable :

- à un coût raisonnable et supportable. Il ne sert à rien d’avoir une bonne idée mais dont la réalisation va vous coûter une fortune (que vous n’avez d’ailleurs pas encore).

- à un niveau de risque calculé et accepté : on sait que toute entreprise comporte un risque. Mais ce risque doit être calculé et acceptable

- à un niveau de rentabilité satisfaisante : vous ne créez pas une entreprise pour faire de bonnes œuvres sociales, mais pour gagner de l’argent (même si vous pouvez devenir philanthrope par la suite).

Donc, pour qu’une idée soit jugée bonne, sa réalisation doit être satisfaisante du point de vue de la rentabilité financière.

61

Page 62: Entrepreneurship icemba 1

3.3

Le test de l’idée ou le projet d’entreprise doit définir assez brièvement la faisabilité.Vous devez pouvoir répondre à plusieurs questions :- Pourquoi ce projet doit existé ?- Quelle sera sa particularité ? en quoi se distingue-t-il de la concurrence ?- Est-ce une idée réaliste ?- Est-ce une idée compétitive ?- Quelle sera la clientèle ?- Réaliser l’analyse FFOM (forces, faiblesses, opportunités, menaces)- En quoi son existence modifiera-t-elle les choses ?- Quelles sont les ressources nécessaires pour la création de l’entreprise (matérielles, humaines, financières) ?

COMMENT TESTER SON IDEE D’ENTREPRISE ?

62

Page 63: Entrepreneurship icemba 1

VIDEO 3

Page 64: Entrepreneurship icemba 1

I

GENERALITES

64

64

QU’EST-CE QUE L ’ANALYSE SWOT ?

IV

Page 65: Entrepreneurship icemba 1

Historique

Début de la réflexion stratégique dans les année 50.

Résultat d’une étude mené par Albert S. Humphrey en 1960.

L’objectif était de comprendre pourquoi les planifications d’entreprise échouent.

Cette méthode d’analyse est devenue aujourd’hui, un outil universel d’aide à la décision.

65

Page 66: Entrepreneurship icemba 1

Le SWOT: Définition

Centré sur l’évaluation des forces (strengths) et faiblesses

(weaknesses) de l’entreprise d’une part, sur l’identification

des opportunités (opportunities) et menaces (threats)

présente dans l’environnement d’autre part, le modèle LCAG

est également connu sous l’acronyme « SWOT ».

66

Page 67: Entrepreneurship icemba 1

L’analyse SWOT

L'analyse SWOT est un outil très souvent utilisé comme aide à la compréhension des marchés et à la prise de décisions.

Un des facteurs clés de succès est d'identifier Ie sujet de I’analyse et ses enjeux afin que la mise en perspective des forces, faiblesses, menaces et opportunités soit plus efficace.

L'analyse SWOT s'utilise autant pour une marque, un produit ou un projet d’entreprise (exemple : la création d’un journal d’entreprise, la mise en place d’un Intranet,…).

67

Page 68: Entrepreneurship icemba 1

Pourquoi l’utiliser?

Cette analyse permet, pour une entreprise, de mettre en perspective toutes les données externes et internes qui permettront pour une marque, un produit ou un projet particulier de se développer.

La grille finale permettra :• de visualiser les principaux faits (+ et/ou -) ayants un impact fort• de faciliter la prise de décision stratégique.• d’établir des objectifs réalistes et ciblés• de définir des stratégies et des moyens les plus efficaces au

regard des enjeux.

68

Page 69: Entrepreneurship icemba 1

Quand utiliser une analyse SWOT ?

Un outil idéal pour :• Comprendre• Communiquer• Améliorer une situation

On peut l’utiliser pour auditer :• Une organisation• Une entreprise• Un plan stratégique• Un concurrent• Un produit• Une idée

69

Page 70: Entrepreneurship icemba 1

Détermination des forces et faiblesses

Il s’agit de déterminer comment sont réparties les

ressources du business audité.

Il faut se placer du point de vue du client pour repérer les facteurs significatifs (qui définissent l’avantage concurrentiel).

Il ne faut considérer que les facteurs sur lesquels le business peut agir.

70

Page 71: Entrepreneurship icemba 1

Détermination des opportunités et menaces

Il s’agit de lister les conditions extérieures favorables et

défavorables au business.

Ces facteurs existent indépendamment du business. Ils

seraient présents même si le business n’existait pas.

71

Page 72: Entrepreneurship icemba 1

L’analyse Externe

Environnement

Économique

Socioculturel

Légal

Politique

Technologique

Écologique

Organisation

Opportunités

Menaces

Menaces

Opportunités

72

Page 73: Entrepreneurship icemba 1

Analyse Externe : Opportunités

Facteurs externes favorables à l’entreprise : conditions qui peuvent donner lieu à une augmentation de la performance si elles sont exploitée par l’organisation en question.

Des règlementations, une démographie favorable, l’évolution qualitative de la demande vers certains types de produits ou encore un partenariat potentiel…

Ex : Ouverture du marché Chinois – Courtage financier et marché de l’immobilier…

73

Page 74: Entrepreneurship icemba 1

Analyse Externe : Synthèse

Les menaces et les opportunités portent sur toutes les caractéristiques de l’environnement qui peuvent influencer à court, moyen ou long terme la performance de l’entreprise :– La concurrence,– La demande,– La réglementation,– Le développement technologique,– Les conditions économiques…

74

Page 75: Entrepreneurship icemba 1

L’analyse interne

Organisation

Environnement

Faiblesses

Faiblesses

Forces

Forces

75

Page 76: Entrepreneurship icemba 1

Analyse Interne : Forces

Atouts que l’entreprise possède et contrôle : caractéristiques internes sur lesquelles l’organisation analysée est.

Les forces représentent les compétences distinctives d’une firme et correspondent la plupart du temps aux éléments du Mix Marketing.

Ex : une force de vente efficace et importante ou une organisation orientée client…

76

Page 77: Entrepreneurship icemba 1

Analyse Interne : Faiblesses

Facteurs internes sur lesquels l’entreprise est moins performante

Un mauvais réseau de distribution ou un endettement important sont autant de limites à la performance des entreprises.

77

Page 78: Entrepreneurship icemba 1

Analyse Interne : Synthèse

Les forces & faiblesses concernent généralement :

– Dimension commerciale : Produit, Distribution, Communication, Prix

– Dimension financière : Endettement, Trésorerie, Liquidité…– Dimension technologique : potentiel d’innovation, coûts de

production, détention de brevets…– Dimension organisationnelle : qualité du management & de

la main d’oeuvre, système de contrôle, flexibilité de la structure

78

Page 79: Entrepreneurship icemba 1

L’analyse SWOT

Organisation

Environnement

Opportunité

Faiblesse

Menace

Force

Vulnérabilité

Exploiter

79

Page 80: Entrepreneurship icemba 1

80

Page 81: Entrepreneurship icemba 1

Conclusion La méthode SWOT est simple et facilement compréhensible

dans différentes cultures. Elle est flexible et peut s’appliquer à différents types d’organisations. Elle offre un grand potentiel pour des adaptations méthodologiques.

La méthode SWOT, comme toute méthode participative, favorise l’appropriation des constats et des conclusions de la démarche par les participants. Par des discussions généralement intenses entre eux, elle favorise l’échange d’informations, la communication et la formation collective d’opinion. Elle donne l’occasion de mieux connaître les perceptions de chacun.

81

Page 82: Entrepreneurship icemba 1

VIDEO 4

Page 83: Entrepreneurship icemba 1

I

GENERALITES

83

83

QU’EST-CE QUE L ’INNOVATION

ENTREPRENEURIALE ?

V

Page 84: Entrepreneurship icemba 1

10 raisons d’innover : pour créer de la valeurpour conquérir de nouveaux marchéspour réussir à l’exportationpour améliorer son offrepour anticiperpour distancer la concurrencepour garder le contrôlepour gérer le changementpour mobiliser ses salariéspour survivre…

Pourquoi Innover ?

Page 85: Entrepreneurship icemba 1

Innovation?

C’est créer de nouveaux produits, développer des produits existants, mais aussi, adopter les dernières technologies issues de la recherche fondamentale.

Pour répondre aux besoins du marché

Page 86: Entrepreneurship icemba 1

L'inventionIdée technique susceptible

d'applications potentiellement utiles

L'innovation entretient des rapports étroits avec les phénomènes de :

Découverte Scientifique et

TechniqueProduction de connaissances

nouvelles

Les activités de recherche-

développementR&D

    Dans tous les cas, pour pouvoir être considérée comme innovation, la nouveauté doit être porteuse d'une valeur économique (capacité de satisfaire un besoin solvable ou de créer de la richesse) reconnue et exploitée de manière viable.

Innovation?

Page 87: Entrepreneurship icemba 1

INNOVATION en aval d’une INVENTION

INNOVATION : l’invention + son marché

le passage de l'invention à l'innovation n'est pas automatique.

Innovation?

Page 88: Entrepreneurship icemba 1

Étapes du processus d’innovation

Les trois étapes du lancement d'une innovation:

InventionLa base de l'innovation est une invention, c'est

le cœur de l'offre.

Modèle d'entrepriseSur cette invention, un

entrepreneur va construire un modèle

d'entreprise ("business model")

LancementLa dernière phase

correspond à la mise en œuvre matérielle du modèle d'entreprise:

production, achat, ventes.

1 2 3

Page 89: Entrepreneurship icemba 1

La roue La boussole L’électricité La pénicilline Le transistor

La locomotive Le réfrigérateurLe micro-ondes Le GPS

Consiste à appliquer à un nouveau domaine une technologie qui existe déjà Le transfert technologique

La créationA été obtenu par la création ou l'invention de faits scientifiques qui n'étaient pas connus auparavant.

Systèmerefroidissement

Le plus souvent technologique

Page 90: Entrepreneurship icemba 1

Innovation?Mais aussi:

procédé (augmentation d’un rendement)

Service (foursquare)

Marketing (michelin)

Organisationnel (Fordisme)

Page 91: Entrepreneurship icemba 1

Innovation?

Page 92: Entrepreneurship icemba 1

Les Limites de l’innovationL’innovation est vitale mais- coûteuse- risquéeCabinet Page : 40% des nouveaux produits sont des échecs

- Plus de 20 000 nvx produits, sur le marché alimentaire, chaque année dans le monde.

- Pourtant, 29% des innovations disparaissent avant la première année d’existence, 50% avant la deuxième

Les entreprises doivent donc se demander dans quelles mesures l’innovation estcohérente avec leur mode de fonctionnement.

Page 93: Entrepreneurship icemba 1

- Humain : Motivation des hommes de l'entreprise ?- Commercial : s'il y a un marché, existe-t-il des clients ?- Financier : les investisseurs ne préféreront-ils pas d'autres choix ? - Technologique : le nouveau produit atteindra-t-il les spécifications attendues ?

N'implique qu'une incertitude technique lorsqu'elle est utilisée exclusivement dans l'entreprise.

On n’est jamais certain du succès d’une innovation

L'essentiel est que le solde des succès et des échecs soit positif sur quelques années.(Plus facile pour les grande entreprises que pour les PME)

Implique une incertitude technique et commerciale

L'innovation produit+++ l'innovation-procédé+

Toutes les innovations n’ont pas le même niveau de risque:

Les Freins à l’innovation

Page 94: Entrepreneurship icemba 1

1- L'étude de faisabilité (en amont)Le but d’une étude de faisabilité est de vérifier que « théoriquement » le projet technologique est cohérent avec la stratégie et les moyens de l’entreprise.

- Déterminer si le projet est techniquement faisable - Valider ou effectuer un choix parmi les solutions technologiques envisagées - Réaliser des tests

- Identifier les segments de marché que vous pouvez envisager - Estimer le volume global du marché- Identifier la concurrence directe et indirecte- Quelles sont les contraintes d’accès à ces marchés- Définir la stratégie commerciale - Estimer le prix que le marché est prêt à payer - Fixer des objectifs précis et réalisables de ventes

- Combien coûtera le projet ?- Quels sont les moyens financiers à mobiliser ?- Estimer la rentabilité financière du projet

- Faisabilité organisationnelle

- Faisabilité juridique

- Faisabilité économique

- Faisabilité commerciale

- Faisabilité technologique

- Etude des moyens- Organiser le travail et utilisation des ressources

- Vérifier les législations- Vérification des brevets

Moyens de diminuer les risques

Page 95: Entrepreneurship icemba 1

L’innovation, ce n’est pas si simple!!

« Le voyage en train à grande vitesse est impossible parce que les passagers mourront d'asphyxie. » D. Lardner, professeur à l'université de Londres, (1850)

« Qu'est-ce que notre entreprise pourrait bien faire de jeux électriques? »William Orton, président de la Western Union, refusant à Alexandre Graham Bell d'acheter son téléphone (1876)

« Il est impossible de faire voler des objets plus lourds que l'air. »Lord Kelvin, président de Royal Society (1895)

« Le cheval restera toujours, l'automobile n'est qu'une nouveauté qui passera. » Le président de la Michigan Savings Bank, déconseillant à l'avocat d'Henry Ford d'investir dans ce domaine (1903)

« Les avions sont des gadgets amusants mais sans aucun intérêt militaire. » Ferdinand Foch, responsable de la stratégie militaire française et futur commandant de guerre (1911)

« Mais qui donc a envie d'entendre parler les acteurs de cinéma ? » Harry M. Warner, président de Warner Bros (1927)

Page 96: Entrepreneurship icemba 1

L’innovation, ce n’est pas si simple!!« Je pense qu'il y a un marché mondial d'environ cinq ordinateurs. » Thomas Watson, président d'IBM (1943) « La télévision ne conservera aucun des marchés qu'elle a gagnés au cours de ses six premiers mois... » Les gens en auront vite assez de regarder une boîte en contreplaqué tous les soirs. » Darryl F. Zanuck, patron de la 20th Century Fox (1946)  « Les futurs ordinateurs ne pèseront peut-être qu'une tonne et demie. » Popular Mechanics, magazine américain (1949) « Les groupes de guitaristes sont en voie de disparition. » Decca Corporation, justifiant le refus de signer avec les Beatles (1962)  « Nous ne vendrons jamais nos dessins animés sur vidéocassettes. » Plan stratégique de Disney (années 70) « Il n'y a aucune raison que les gens aient un jour un ordinateur chez eux. » Ken Olsen, président de Digital Equipment (1977)

Page 97: Entrepreneurship icemba 1

Risques Recherche et Développement

Risques industriel, marketing & commercial

idée maquette prototype-- Pré-série Produit Produit vendu-

+ Risque technologique faible -

- Engagement financier élevé +

- Engagement financier faible +

+ Risque technologique fort -

Le processus de l’innovation

Page 98: Entrepreneurship icemba 1

Estimation besoins de financements et des

ressources mobilisables

Identification des facteurs clefs de

succès et d’échecs

Etat de l’art

Formulation besoins /

applications visés Etude du marché

Elaboration du cahier des charges

Homologations et agrémentsextension PI

Elaboration de l’offre

commerciale

Mise en place de l’action

commerciale

Levée des barrières

technologiques

Mise au point du prototype

Industrialisation

Mise en place d’une stratégie de PI

Mise en place des financements nécessaires au lancement industriel

et commercial

Constitution équipe

Optimisation des produits, de l’outil

de production,

Liberté d’exploitation

1ère ébauche d’un plan de financement

Planning de développement

2 à 3 ans

InvestisseursMANAGEMENT &ORGANISATION

ASPECTS

FINANCIERS

ASPECTS

JURIDIQUES

ASPECTS

TECHNIQUES

ASPECTS

COMMERCIAUX

& MARKETING

Le processus de l’innovation

Page 99: Entrepreneurship icemba 1

99

Approche de la rentabilité

meilleure façon de distribuer ou de vendre et de définir le bon prix pour

un bien ou un service

Economie traditionnelleMarge = (Prix de vente - Coût de revient)

Economie de l’innovation

Atteindre le point mort (breakeven point) = stade où l’entreprise commence

à faire des profits

Le modèle économique de l’innovation

Page 100: Entrepreneurship icemba 1

100

Modèles économiques de l’innovationdéconnexion du coût de réalisation et des recettes perçues

Google régie publicitaire (le client direct n’est pas l’utilisateur)

Valorisation des déchets transformation d’un coût en ressource

Modèle de l’imprimante laser faible coût relatif de la machine par rapport au coût de renouvellement des

consommables

Web services coût de distribution quasi nul, mais nouveaux modes de communication marketing qui peuvent

être très onéreux

Valeur ajoutée dans le services récurent le coût de la technologie est relativement faible par rapport à celui

du service et de la formation qui lui sont associé

Page 101: Entrepreneurship icemba 1

101Cycle de vie d’un produit innovant (source Pearson Education 2007)

maquette

prototype

idée Pré-série

Produit Produits et services vendus, royalties

Le cycle de vie d’une innovation

Point mortInvestissements

Revenus

Profits

Page 102: Entrepreneurship icemba 1

102

CatégorieServices : Supervision et réactions aux attaques des réseaux, 6cure

Produits : répulsifs pour mammifères marins, Sinay

Procédé : nouvelles molécules de bores synthétisées par cryochimie, Borochem

Type Convergence : guide multimédia géolocalisés, Guidesigners, Rupture : animation d’images 3D à partir de dessins, QuadraxisSociétale : virtualisation des postes de travail, Ultéo

Environnemental : Eoliennes urbaines, Cheminée à vent

Réglementaire : prédiction in silico de la toxicité des produits chimiques, Predireach

Incrémentale : nouvelle technique de pêche à la palangre, Able du Croisic

Position par rapport au marché Demand « pull » : répond à un besoin exprimé par le marché

Technology « push » : répond à des nouveaux besoins

Réglementaire : nouvelles opportunités pour innover

Exemples (de projets) d’entreprises innovantes

Page 103: Entrepreneurship icemba 1

Le processus repose sur 4 principes

1. La recherche d’information (Etat de l’art ! )Qu’est-ce qui existe déjà ? Quels sont les besoins du marché ? Qu’est-ce que l’innovation apporte de mieux ?

Quelles sont les solutions proposées par les concurrents ? Comment sont-elles produites, distribuées et

vendues ? Quelles sont les contraintes réglementaires du marché ?

2. La protection intellectuelle et industrielleComment protéger mon innovation ? Quelles précautions prendre pour parler de mon innovation ? Quel est le

mode de protection (brevet, marque, droit d’auteur, dessin, …) ?

3. Le marché : le marketing de l’innovation Quelle est la nature de mon innovation ? Quelles sont les applications rendues possibles de l’innovation ? Quelles

sont les cibles visées ? Comment vais-je les atteindre ? Comment communiquer pour faire connaître

l’innovation ? Quels sont les facteurs clés de succès ? Les principaux facteurs de risques ?

4. Le financement de l’innovationQuels sont les acteurs ? Quels sont les financements disponibles ? Qui finance quoi et comment ? Comment

bien utiliser la fiscalité de l’innovation ?

Page 104: Entrepreneurship icemba 1

1. La recherche d’informationsInternet (moteurs de recherche, alertes, abonnement, logiciel

spécifique …)

les bases de données de brevets, marques (www.inpi.fr) des études sectorielles INSEE, SESSI

des prestataires externes (consultant, cabinet conseil ….)

des formations spécialisées

des prestataires publics ARIST, pôle de compétitivité, CRITT

les bases de données et sites concernant la vie des entreprises

Sans information sur son contexte, l’innovation perd son sens

Page 105: Entrepreneurship icemba 1

L’innovation n’est pas une fin en soi pour remplir pleinement son rôle, elle

doit être protégée

La protection est différente selon le type d’innovation

• la loi sur les brevets concerne les innovations d’ordre technique• le droit d’auteur protège les œuvres, les logiciels, les plans

• la loi sur les dessins et modèles protège les innovations d’ordre esthétiques

• le secret protège les savoir-faire, les recettes, les procédés

• les droits commerciaux sont protégés par les marques• les accords de confidentialité protège contre la copie et la divulgation prématurée

2. La propriété industrielle et intellectuelle

Page 106: Entrepreneurship icemba 1

Le brevet

Conditions de validité d’un brevet :

Droits : donne le monopole de l’invention pendant 20 ans et en interdit l’exploitation aux tiers autorisation et sans contreparties

Obligations : payer des taxes et des annuités, divulguer après

• l’invention concernée doit être nouvelle (pas de divulgation prématurée)

• faire preuve d’activité inventive (pas d’évidence pour l’homme de métier)

• et être susceptible d’application industrielle (produit, procédé…exclus les

idées, les concepts et les logiciels …)

Les spécificités de la création d’entreprises innovantes

Page 107: Entrepreneurship icemba 1

les études de faisabilité (technologique, juridique, marketing, financière,

stratégique)

la R&D (contrats de recherche, étude technique, prestation, expertise …)

les hommes (chef de projet, chercheurs, ingénieurs, technicien…)

la stratégie de propriété intellectuelle (brevet, marque, dessin, achat de

licence, …)

la réalisation d’un prototype (matériels, personnels, pré-industrialisation …)

la veille technologique, économique et normative

4. Le financement de l’innovationQuelles sont les financements possibles ?

Page 108: Entrepreneurship icemba 1

AIDES & FINANCEMENTS

Idée >>> Projet >>> Concrétisation >>> Mise en œuvre >>> Suivi >>> Développement

Page 109: Entrepreneurship icemba 1

109

La création, une gestion de projet spécifique

Page 110: Entrepreneurship icemba 1

110

Exante ID, brainstrorming. Dépend du parcours personnel de chacun des membres de l’équipe (client –jeu de rôle-, concepteur, ingénieur, vendeur).

L'acte créatif peut être considéré comme la réorganisation, d’une manière nouvelle, de l’information provenant de la mémoire.

Suspendre le jugement : individus imaginatifs sont les individus qui ont la faculté d’éliminer de manière plus ou moins active pour un certain temps le souci d’adaptation au réel.

Graham Bell, inventeur du téléphone« Il ne serait jamais venu à un électricien l'idée d'entreprendre les expériences que j'ai faites. L'idée de créer un courant électrique par l'action de la voix humaine sur une plaque métallique eût été considérée comme chimérique par un spécialiste de l'électricité».

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

Page 111: Entrepreneurship icemba 1

Validation ID en projet avec questions, - quoi, description du projet- qui, le porteur et son équipe- pour qui, le client (besoins à satisfaire)- pourquoi, réponses nouvelles ou meilleures- comment, avec quels moyens (financiers et techniques)- combien, évaluation des coûts - quand, livraison du produit, du procédé, mise en œuvre du service

Rassembler l’information (dont validation par internet –moteurs de recherche)Evaluer les contraintesEvaluer les alternatives possibles

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

Page 112: Entrepreneurship icemba 1

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

L’équipe, compétences existantes et nécessaires

Leadership-le leader doit mettre en avant l’étendue de son expérience et de ses

compétences au sein de l’équipe, Qualités : 1) Capter l’attention de l’entourage 2) Communiquer l’essentiel de la

situation 3) Se maîtriser 4) Perception et écoute active 5) Responsabilisation et prise de décision 6) Motivation 7) Résolution

de conflits

Etendue des compétences -L’équipe couvre t’elle l’ensemble des domaines nécessaires à la

réalisation du projet ? (scientifique, technique, marketing, commercial, juridique, management, gestion, finance …) ?

-Comment compte t’elle palier les manques ? (recrutement, partenariat, parrainage, étudiants, conseils externes …) ,

Page 113: Entrepreneurship icemba 1

113

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

Présentez votre produit ou service en détail. (technologie , services supplémentaires, explication du matériel ou compétences…). Évaluez le marché en terme de chiffresQuelle est la demande c’est-à-dire les utilisateurs potentiels, quelle part de

marché ciblez vous. Prouvez que votre produit ou service correspond à une part de marché non exploitée …

Comment fonctionne le marché et comment est-il découpé ?

Analysez l’organisation et le fonctionnement de vos concurrents

Donnez la vision du produit ou service par un client potentiel

Prouvez que vos produits ou services ont leur place sur ce marché. Démontrez sans dénigrer vos concurrents que vos produits ont des spécificités que n’ont pas les autres

Page 114: Entrepreneurship icemba 1

114

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

MATRICE SWOT

Page 115: Entrepreneurship icemba 1

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

- Le diagnostic interne identifie les forces et les faiblesses du domaine d'activité stratégique. Celles-ci peuvent être déterminées à l'aide d'une série de modèles d'analyse stratégique, tels que la chaîne de valeur, l’étalonnage (benchmarking), l’analyse du tissu culturel.

(actifs spécifiques, qualifications, ressources qu’une entreprise a à sa disposition)

- Le diagnostic externe identifie les opportunités et les menaces présentes dans l'environnement. Celles ci peuvent être déterminées à l'aide d'une série de modèles d'analyse stratégique, tels que le modèle PESTEL, le modèle des 5 forces de la concurrence de Michael Porter ou encore une analyse de scénarios.

(ces facteurs émergent de la dynamique concurrentielle industrie/marché ou des facteurs démographiques, politiques, sociaux, techniques, légaux ou culturels)

Page 116: Entrepreneurship icemba 1

Les 5 forces concurrentielles(Porter)

Pouvoirde

négociationdes clients

Menacede nouveaux

entrants

Pressiondes

substituts

Pouvoirde négociation

des fournisseurs

MODELE DE PORTERLa création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

Page 117: Entrepreneurship icemba 1

L’horloge stratégique

3

45

1 2

Prix

Valeurperçue

Faible

Faible Élevé

Élevée

Stratégies destinées à l ’échec (3, 4, 5)

Différenciation gagnante : Hausse de la différenciation perçue avec ou sans hausse

du prix (1, 2)

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

Page 118: Entrepreneurship icemba 1

Quelle source à son avantage concurrentiel ?

118

Stratégie de domination par les coûts Stratégie de

différenciation

AvantagesPosition forte face à une concurrence sur les prix

LimitesSensible à l’évolution du prix des approvisionnements, des matières premières

Avantages-échapper à la concurrence sur les prix-être moins sensible aux évolutions défavorables des coûts de production

Limites-perte de perception de la différenciation par la clientèle-risque d’imitation de concurrents-risque de surcoût

La création, une gestion de projet spécifique Phase de définition et de conception d’un projet

Page 119: Entrepreneurship icemba 1

La création, une gestion de projet spécifique Phase de planification

Comment allez vous vous organiser pour produire ou fournir le service : achat, sous-traitance, embauche

Déterminez les moyens dont vous aurez besoin pour mener à bien votre activité. : matériel, locaux, besoin humains…

Faîtes la balance entre les risques et les opportunités. Traitez les incertitudes qui persistent…

Déterminez le coût de revient de votre produit ou service . Il faut déjà avoir travaillé sur votre budget pour le faire.

Vous aurez ainsi le point sur la rentabilité de votre projet : combien dois je vendre de produits et à quel prix pour que mon entreprise s’en sorte et prospère ?

Page 120: Entrepreneurship icemba 1

120

Les étapes de votre projet. Exemple Lancement d’une franchise GANT

La création, une gestion de projet spécifique Phase de réalisation

Lots de travaux :Ensemble autonome se découpantlui même en différentestâches élémentaires.

Page 121: Entrepreneurship icemba 1

121

Phase de réalisation

Page 122: Entrepreneurship icemba 1

• Avant de chercher les financiers :• Questions : le nouveau produit peut-il être développé ?• Y a-t-il des acheteurs potentiels prêts à acheter ?• S’il y en a, paieront-ils assez pour couvrir les coûts du projet et engendrer un profit

suffisant ?

• La meilleure façon de répondre à ses questions est de construire un business plan : qui correspond aux étapes programmées– Le business plan typique est un document de 20 à 40 pages comprenant :

• Résumé• description des produits ou services planifiés• Description du marché envisagé• Description de la stratégie de la compagnie• Description de l’équipe de management• Projections financières et résultats

En ce qui concerne le capital risque seuls 2 à 5% des business plans sont abondés.

La recherche par les entrepreneurs des financeurs:

Notions de gestion de Projet

Page 123: Entrepreneurship icemba 1

PLAN DE FINANCEMENTLe étapes d’un business Plan

Page 124: Entrepreneurship icemba 1

VIDEO 5

Page 125: Entrepreneurship icemba 1

CONCLUSIONS