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LA LETTRE NOVEMBRE 2016 N°43 de l’Église de Saint-Éenne Pèlerinage des servants d’autel à Lourdes©DR Miséricordieux comme le Père « La miséricorde, c’était un mot un peu compliqué, maintenant c’est un mot familier ». Le Pape François serait cer- tainement heureux de cette réflexion entendue lors d’un bilan de cette année jubilaire. La miséricorde, cet amour gratuit de Dieu qui vient rejoindre cha- cun là où il en est et lui proposer un chemin de conversion, est une lumière pour toute notre vie. C’est le cœur de la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ. Pour nous aider à approfondir ce mystère de la miséricorde, le Pape François s’est principalement référé à deux paraboles de Jésus. Celle du fils prodigue nous rappelle que Dieu nous aime comme un Père et que personne ne peut se dire exclu de son amour, quoi qu’il ait fait. D’autre part la parabole du bon Samaritain invite à devenir misé- ricordieux comme le Père, à nous faire proches de tous ceux qui souffrent. Cette année de la miséricorde était une année « jubilaire », c’est-à-dire une année de grâce toute particulière, une année de conversion, signifiée par l’ouverture des portes saintes. Le pro- jecteur a été mis sur l’amour miséricor- dieux de Dieu à accueillir, à vivre et à annoncer. Cette grâce ne peut s’arrêter avec la clôture des portes jubilaires. Le sacrement du pardon vient la prolon- ger, il est par excellence le sacrement de la miséricorde demandée et reçue. Dans sa célébration individuelle, sous la lumière du Seigneur, il est un mo- ment de vérité où nous est offerte une grâce de conversion, pour un renou- veau intérieur, pour entrer dans la joie de Dieu et la rayonner autour de soi. Ainsi l’audacieux programme de cette année jubilaire deviendra toujours davantage réalité : « Soyez miséricor- dieux comme le Père » ! + Sylvain Bataille, évêque de Saint-Étienne ÉGLISE CATHOLIQUE LOIRE SUD 1 € Clôture du jubilé de la miséricorde : « Faire l’expérience de la miséricorde donne de la joie ! » À l’occasion de la fin de l’année de la Miséricorde, le Pape François adresse une lettre apostolique aux catholiques du monde. Cette lettre institue notamment une journée mondiale des pauvres. « Tel un vent impétueux et salutaire, la bonté et la miséricorde du Seigneur se sont répandues sur le monde entier... À l’heure où s’achève ce jubilé, il est temps de regarder en avant et de comprendre comment continuer avec fidélité, joie et enthousiasme, à faire l’expérience de la richesse de la miséricorde divine. » Par cette lettre apostolique le pape revisite la vie catholique à l’aune de la miséricorde : la liturgie eucharistique et les autres sacrements, le moment de la mort et de l’expérience des obsèques « pour consoler ceux qui souffrent du départ de la personne aimée ». Il insiste sur l’écoute de la Parole de Dieu et l’importance de l’homélie. Il replace la Bible comme « le grand récit qui raconte la miséricorde de Dieu », il propose que les communautés consacrent un dimanche à la Parole de Dieu. « Dans une période particulière comme la nôtre marquée par tant de crises dont celle de la famille », le pape insiste sur le visage de la consolation que revêt la miséricorde. « Essuyer les larmes est une action concrète qui brise le cercle de la solitude où nous sommes souvent enfermés (...). Le moment est venu de donner libre court à l’imagination de la miséricorde pour faire naître de nombreuses œuvres nouvelles, fruits de la grâce… Les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles constituent jusqu’à aujourd’hui la confirmation de la grande et positive incidence de la miséricorde en tant que valeur sociale. Elle nous pousse en effet à retrousser nos manches… ». Une messe d’action de grâce pour mar- quer la fin de l’année de la Miséricorde s’est déroulée à la cathédrale Saint Charles dimanche 20 novembre.

La lettre de l’Église de Saint-Étienne novembre 2016

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LA LETTRE

NOVEMBRE 2016 N°43

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Miséricordieux comme le Père « La miséricorde, c’était un mot un peu compliqué, maintenant c’est un mot familier ». Le Pape François serait cer-tainement heureux de cette réflexion entendue lors d’un bilan de cette année jubilaire. La miséricorde, cet amour gratuit de Dieu qui vient rejoindre cha-cun là où il en est et lui proposer un chemin de conversion, est une lumière pour toute notre vie. C’est le cœur de la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ.Pour nous aider à approfondir ce mystère de la miséricorde, le Pape François s’est principalement référé à deux paraboles de Jésus. Celle du fils prodigue nous rappelle que Dieu nous aime comme un Père et que personne ne peut se dire exclu de son amour, quoi qu’il ait fait. D’autre part la parabole du bon Samaritain invite à devenir misé-

ricordieux comme le Père, à nous faire proches de tous ceux qui souffrent. Cette année de la miséricorde était une année « jubilaire », c’est-à-dire une année de grâce toute particulière, une année de conversion, signifiée par l’ouverture des portes saintes. Le pro-jecteur a été mis sur l’amour miséricor-dieux de Dieu à accueillir, à vivre et à annoncer. Cette grâce ne peut s’arrêter avec la clôture des portes jubilaires. Le sacrement du pardon vient la prolon-ger, il est par excellence le sacrement de la miséricorde demandée et reçue. Dans sa célébration individuelle, sous la lumière du Seigneur, il est un mo-ment de vérité où nous est offerte une grâce de conversion, pour un renou-veau intérieur, pour entrer dans la joie de Dieu et la rayonner autour de soi.

Ainsi l’audacieux programme de cette année jubilaire deviendra toujours davantage réalité : « Soyez miséricor-dieux comme le Père » !

+ Sylvain Bataille, évêque de Saint-Étienne

ÉGLISE CATHOLIQUE LOIRE SUD 1 €

Clôture du jubilé de la miséricorde : « Faire l’expérience de la miséricorde donne de la joie ! »À l’occasion de la fin de l’année de la Miséricorde, le Pape François adresse une lettre apostolique aux catholiques du monde. Cette lettre institue notamment une journée mondiale des pauvres.

« Tel un vent impétueux et salutaire, la bonté et la miséricorde du Seigneur se sont répandues sur le monde entier... À l’heure où s’achève ce jubilé, il est temps de regarder en avant et de comprendre comment continuer avec fidélité, joie et enthousiasme, à faire l’expérience de la richesse de la miséricorde divine. »Par cette lettre apostolique le pape revisite la vie catholique à l’aune de la miséricorde : la liturgie eucharistique et les autres sacrements, le moment de la mort et de l’expérience des obsèques « pour consoler ceux qui souffrent du départ de la personne aimée ». Il insiste sur l’écoute de la Parole de Dieu et l’importance de l’homélie. Il replace la Bible comme « le grand récit qui raconte la miséricorde de Dieu », il propose que les communautés consacrent un dimanche à la Parole de Dieu. « Dans une période particulière comme la nôtre marquée par tant de crises dont celle de la famille », le pape insiste sur le visage de la consolation que revêt la miséricorde. « Essuyer les larmes est une action concrète qui brise le cercle de la solitude où nous sommes souvent enfermés (...). Le moment est venu de donner libre court à l’imagination de la miséricorde pour faire naître de nombreuses œuvres nouvelles, fruits de la grâce… Les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles constituent jusqu’à aujourd’hui la confirmation de la grande et positive incidence de la miséricorde en tant que valeur sociale. Elle nous pousse en effet à retrousser nos manches… ».

Une messe d’action de grâce pour mar-quer la fin de l’année de la Miséricorde

s’est déroulée à la cathédrale Saint Charles dimanche 20 novembre.

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É Petite pause salvatrice pour la pastorale de la santé

« Silence et présence » : il ne faut pas opposer les deux mots, ils se rejoignent et se complètent. Le silence, quand on en fait l’expérience, avant d’être perçu comme une grâce, est souvent perçu comme une difficulté car au-jourd’hui, pour exister, il faut parler. Le silence exprime une attitude et un état d’esprit, il est révélateur de l’être comme la parole qui révèle ce qui habite celui qui parle. Le silence est une parole, parce qu’il dit « quelque chose », il est un signe d’humilité et de charité, c’est un signe évangélique plus édifiant que tout discours, une parole qui nous invite à nous taire, à faire le lien avec l’unique

Les personnes engagées dans la pastorale de la santé se sont retrouvées mardi 11 octobre 2016 pour une journée de réflexion et de ressourcement autour du thème « Silence et présence ». Xavier Grenet, visiteur en soins palliatifs, animait cette journée.

Parole nécessaire : Dieu. En effet, comment écouter et entendre les luttes et les souffrances des personnes ma-lades si nous ne savons pas nous taire ? Dans ce silence, l’écoute et le regard peuvent redonner vie et dignité à la personne. Dieu est toujours présent dans le silence comme nous le rappelle le Pape Benoît XVI : « Dans mes déplacements en Pologne je ne pouvais pas manquer de me rendre à Auschwitz-Birkenau, sur le lieu de la barbarie la plus cruelle, de la tentative d’effacer le peuple d’Israël, de rendre ainsi vaine l’élection faite par Dieu, de bannir Dieu lui-même de l’histoire. Ce fut pour moi un motif de grand réconfort de voir à ce moment-là un arc-en-ciel apparaître dans le ciel, alors que devant l’horreur de ce lieu, dans l’at-titude de Job, j’invoquai Dieu, ébranlé par la frayeur de son absence apparente et, dans le même temps, soutenu par la certitude que Celui-ci, même dans son silence, ne cesse d’être et de demeurer avec nous ».

Odile Marjollet, article paru dans Vie paroissiale de Saint-Irénée des Monts du Lyonnais

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Pendant 25 ans, directeur des ressources humaines chez Saint-Gobain, Xavier Grenet est à présent bénévole en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne Garnier à Paris, et vice-président de Chemins d’espérance.Comment votre expérience professionnelle vous a-t-elle conduit à vous engager dans l’accompagnement des grands malades en soins palliatifs ? J’ai exercé un métier au service de la performance et en même temps au service de l’homme, non sans un minimum de combat. Ce n’est pas toujours facile de mettre l’homme au cœur de l’entreprise, cela m’a appris l’écoute, l’atten-tion à l’autre, la fraternité. Ce qui m’occupe actuellement est comme une prolongation et un approfondissement de mon métier : les deux sont accueil, hospitalité, avec une même exigence. Plus qu’une simple continuité, c’est un approfondissement de la vérité de l’homme : Qu’est-ce que l’homme ?

« Qu’est donc l’homme pour que tu penses à lui, l’être humain pour que tu t’en soucies ? » (Psaume 8, v 4-5)« Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : ‘Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation’. Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : ‘Voici l’homme’. » (Jean 19, 4-5)

Je crois que la plus grande dignité de l’homme s’exprime dans sa fragilité. La loi, de ce point de vue-là, est assez bien faite : ni obstination déraisonnable, mais le respect de la vie jusqu’au bout. Pourquoi être bénévole en soins palliatifs ? Le chapitre 25 de l’évangile de Matthieu a beaucoup compté pour moi. Et pourquoi je continue ? C’est là en effet que j’ai le plus appris sur le sens de l’homme. Je vous cite un exemple : j’ai accompagné un monsieur de 103 ans, et sa femme de 96 ans. Dans leur regard, la façon dont ils se prenaient la main, leur façon d’exprimer leur tendresse, j’ai véritablement compris ce qu’était l’amour humain. Nous, bénévoles, exprimons la présence de la société et nous recevons infiniment plus que ce que nous donnons, nous percevons avec le regard du cœur. C’est auprès de ces personnes que j’ai mieux compris le sens de la vie.

À Dieu BéatriceBéatrice Pupier, animatrice laïque en pastorale et responsable de l’équipe d’aumônerie de l’Hôpital Nord, est décédée brutalement le 29 octobre. C’est une grande épreuve pour sa famille et pour tous les membres de la pastorale de la santé. Béatrice Pupier avait été envoyée en mission par Mgr Joatton en 1993, pour la catéchèse dans le sec-teur de Chazelles où elle résidait à cette époque. En 2000, elle était envoyée en mission pour la pastorale de la santé, d’abord à l’hôpital Bellevue, avant de rejoindre l’équipe de l’hôpital Nord en 2009. Tout au long de ces années auprès des personnes malades et de leurs familles, Béatrice a été témoin de la tendresse du Christ pour chacun, témoin de l’espérance qui l’habitait. Elle était également très appréciée des soignants. Son sou-rire, sa passion pour la danse et son amour de la création ont marqué tous ceux qui l’ont rencontrée. ©

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Pèlerinage diocésain à Batroun au Liban

Que retenir de ce séjour si dense, si riche d’émotions en dehors des sites comme Notre-Dame du Liban, Notre-Dame de l’Attente, la vallée sainte, de la messe dans la forêt des cèdres, de la rencontre avec les Carmélites, joyeuses der-rière leur clôture, et d’un ermite ? Sûrement notre première messe au monastère de Saint Charbel, où nos deux prêtres ont célébré la messe en rite maronite devant le tombeau du saint. Des libanais se sont joints

Fin octobre, 28 ligériens se sont rendus au Liban avec le père Louis Tronchon, responsable du jumelage et le père Sami Nehme. Mgr Mounir et les familles d’accueil les attendaient à Batroun, diocèse jumelé avec celui de Saint-Étienne depuis 1997 à la suite des JMJ de Paris.

à nos prières. Autre moment mar-quant, les visites de plusieurs écoles, visites qui font réfléchir : on apprend aux enfants syriens réfugiés et aux petits libanais le « vivre ensemble » plutôt que de laisser ces petits réfu-giés livrés à eux-mêmes. Les pro-fesseurs sont patients, extraordi-naires d’humanité avec ces enfants syriens et libanais. Que d’efforts dé-ployés ! Les enfants nous ont même chanté ‘Frère Jacques’ en français. Autre temps fort, notre rencontre avec Sa Béatitude, le patriarche Bechara Raî, avec un accueil jovial et un discours franc et direct sur la situation politique et sociale du Liban. Enfin, notre visite au couvent où se trouve le tombeau de Sainte Rafqa, patronne des malades et des souffrants, devenue la patronne de Mgr Mounir à la suite de l’assassi-

nat de ses parents en 1958 alors qu’il n’avait que cinq ans. Combien le pardon a été difficile ! C’est là qu’est née sa vocation de prêtre. Ce fut un instant inoubliable pour tous les pè-lerins.Jadis la ‘Suisse du Moyen-Orient’, le Liban aujourd’hui est assis sur une poudrière. Pas à pas, grâce à la prière et aux efforts de tous, chrétiens, druzes, musulmans, essaient de vivre la paix.

Gwennola Fouchérand

Les gendarmes de l'ensemble des brigades de la compagnie de Montbrison ont fait mémoire de leur sainte patronne Geneviève, vendredi 18 novembre à l’église de Boën. La célébration était concélébrée par le père Georges Nsa-fu-Nsafu(curé de la paroisse Saint Vincent en Lignon), le père Floribert Mulumba (curé de la paroisse Sainte Claire) et le père Flavien-Merlin Khonde (prêtre de la paroisse Saint Paul en Forez Donzy), en présence du diacre Damien Muller.« Cette célébration de la Sainte Geneviève revêt un carac-tère particulier ; le 18 mai 1962, il y a donc 54 ans, le Saint Pape Jean XXIII déclarait Sainte Geneviève patronne prin-cipale des gendarmes français, gardiens de l’ordre public. Il commentait : ‘Ceux à qui est confiée la garde de la sécu-rité publique n’ont pas moins besoin d’un tel patronage : il leur revient de défendre les lois de leur pays, de veiller au bien de la société humaine, de réprimer l’audace des mal-faiteurs’. Oui, nous sommes redevables à la gendarmerie ‘de défendre les lois de notre pays et de veiller au bien de la société’, et tout le monde peut comprendre que la société civile soit présente à cette célébration pour hono-rer la responsabilité de ce corps de femmes et d’hommes qui nous est en même temps si familier.

Quant à ‘réprimer l’audace des malfaiteurs’, nous vous invitons à l’entendre, dans cette église, avec l’uniforme de l’humanité et de l’humilité. Nous sommes tous un peu malfaiteurs. Ceux qui croient savent que l’arme la plus profondément efficace contre cela est l’accueil de la misé-ricorde de Dieu. Les chrétiens commencent leur célébra-tion en se reconnaissant pécheurs ». (Mot d’accueil, Lucienne Deschamps).

Les gendarmes honorent Sainte Geneviève à Boën

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« Dieu d’Amour, de Justice et de Paix, entends la prière que j’élève vers toi : je suis gendarme, et je veux être chrétien. Il me faut être fort, aide-moi à rester juste et paisible dans l’accomplissement de mes missions. Je dois être vigilant face aux hommes qui peuvent devenir malfaiteurs, violents, criminels. Donne-moi la sagesse nécessaire pour garder la maîtrise de ma force à l’encontre du péché et du mal, tout en discernant en chacun la présence de ton image. Et si je dois armer mon bras pour faire respecter la loi, garde mon âme dans la sérénité, Seigneur. Car c’est mon devoir d’assurer la Paix, l’ordre et la sécurité, de sauver des vies menacées, celles des autres ou la mienne. Ouvre alors, Sei-gneur, les esprits et les cœurs à la compréhension de mon service exigeant, ceux de mon conjoint et de mes enfants, ceux de mes amis et de mes compatriotes, ceux mêmes de mes adversaires. Et s’il me faut aller jusqu’au sacrifice de ma fierté, de mon bien-être, de ma vie, donne-moi une confiance profonde en toi, Seigneur ». (extrait de la prière

du gendarme)

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La Lettre de l’Église de Saint-Étienne, revue mensuelle des catholiques du diocèse de Saint-Étienne N°CPPAP : 1013L83671 - dépôt légal : janvier 2013 - Direction de publication : François Reynard - Rédaction et mise en page : service diocésain de communication - Pour tout contact : F.Défrade : [email protected] - Secrétariat promotion abonnement : Christine Ferreira, 1 rue Hector Berlioz - CS 13061 - 42030 Saint-Étienne Cedex 2 - 04 77 59 30 24 - [email protected] - Impression : Corep - Site web : www.diocese-saintetienne.fr Facebook : « Diocèse de Saint-Étienne ».

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Servir, faire grandirDu 24 au 27 octobre, 63 servants de la liturgie du diocèse ont par-ticipé au pèlerinage à Lourdes proposé par le service national de la pastorale liturgique et sacra-mentelle. Le pèlerinage reprenait le thème du Jubilé de la Miséri-corde : « Soyez miséricordieux ». Nous avons vécu de belles célébra-tions, entendu une catéchèse et des témoignages dont celui de Mgr Mou-tel, évêque de Saint Brieuc et Tréguier commentant la parabole du Bon Sa-maritain « qui appelle les servants à prendre soin du livre de la Parole mais aussi de l’écoute de la Parole de Dieu. Servir la liturgie, c’est accueillir Jésus qui prend soin de nous ». Il leur a dit sa joie de voir 2500 servants pré-sents à Lourdes et 40000 qui servent tous les dimanches à la messe.La procession eucharistique et celle aux flambeaux ont été des moments

forts. C’est dans la foi et le recueille-ment que les enfants ont touché le ro-cher de la grotte de Massabielle et ont déposé toutes les intentions confiées par les communautés paroissiales et brûlé un cierge. Ensemble nous avons passé la porte sainte de la misé-ricorde et étions dans la joie de nous sentir pardonnés et aimés de Dieu. Les enfants sont rentrés heureux de ce voyage, riche de rencontres, et ont ramené des cadeaux et de l’eau de Lourdes pour leurs parents.

Chandara Bailleux

« Les enfants ont eu un temps de pré-paration lors d’une célébration péni-tentielle et la possibilité de vivre le sacrement de réconciliation en ren-contrant un des 80 prêtres présents. Beaucoup sont venus se confesser, puis mettre un lumignon au pied d’une grande croix. Plus de 2000 lumignons ont été déposés, et cha-cun est reparti joyeux de ce moment de grâce et de miséricorde. Et nous chantions : « Misericordes sicut Pa-ter ! », et « jubilez ! Criez de joie ! »

P. Patrick de Breuvand

Le service diocésain des pèlerinages a proposé pendant les vacances de Toussaint un pèlerinage à Rome pour les lycéens et collégiens, avec un programme exceptionnel pour découvrir Rome à travers la démarche jubilaire de la Miséricorde. Avec Saint Pierre, Saint Jean de Latran, Saint Paul Hors les Murs et Sainte Marie Majeure, ils ont franchi les portes saintes avant de visiter ces quatre basiliques majeures ; ils ont assisté à l’audience jubilaire du pape ; vécu des catéchèses sur la miséricorde et des temps d’adoration eucharistique. C’était aussi l’occasion de découvrir la Rome antique (le colisée, le forum)

Démarche jubilaire à Rome pour les collégiens et lycéens

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