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Mon projet Les solutions Le réchauffement climatique a fait l'objet d'un déni généralisé, alimenté par des controverses tendant à relativiser l'ampleur du problème. Le romancier antiécologique Michael Crichton, l'ancien ministre français Claude Allègre, et d'autres nombreux hommes gouvernementaux se sont employés à dérouter l'opinion en entretenant des polémiques sur l'existence du réchauffement climatique. Aux Etats Unis, les climatologues ont même été censurés par leurs supérieurs et ont subi des pressions pour que les mots "changements climatiques" n'apparaissent pas dans leurs rapports. Vous l'aurez compris, les dimensions de cette crise environnementale dépassent la capacité d'entendement des individus. Nous aurions pu en effet essayer d'analyser les pour et les contre de cette polémique, or nous avons choisi de présenter le réchauffement climatique comme un fait et de plutôt s'attarder sur les solutions. Il est évident que le réchauffement climatique, s’il n’est pas enrayé, entraînera une modification de la carte du monde, le déplacement ou la disparition de cultures agricoles, de populations et d’espèces animales et végétales, soit un véritable changement de civilisation. En effet, le constat du phénomène est effrayant: alors qu’une hausse globale de 5°C en 5000 ans a causé le passage de l’ère glacière à la notre, c’est à une hausse semblable à laquelle on s’attend d’ici un siècle. Cependant il est primordial, plutôt que de se morfondre, de trouver de réelles solutions, quelles soient à l’échelle individuelle ou mondiale, afin de sauver notre planète. Ce n’est pas en restant sans rien faire que les choses s’ arrangerons, chaque individu est concerné par le problème. Restons optimiste, la lutte contre le réchauffement climatique peut être l'occasion de transformer nos sociétés dans le bon sens. Au fil du TPE, nous essayerons de connaître par quels moyens le réchauffement climatique pourrait être freiné. Nous parlerons globalement des problèmes liés au réchauffement, puis énumérerons les solutions les plus plausibles à ‘réembellir’ notre planète. Marion Boutin Julie Rocheteau Amélie Butler Solution à l’échelle individuelle En matière d’environnement, rien ne sert de

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Ce projet est relié à l'élaboration du prototype THR

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Les solutionsLe réchauffement climatique a fait l'objet d'un déni généralisé, alimenté par des controverses tendant à relativiser l'ampleur du problème. Le romancier antiécologique Michael Crichton, l'ancien ministre français Claude Allègre, et d'autres nombreux hommes gouvernementaux se sont employés à dérouter l'opinion en entretenant des polémiques sur l'existence du réchauffement climatique. Aux Etats Unis, les climatologues ont même été censurés par leurs supérieurs et ont subi des pressions pour que les mots "changements climatiques" n'apparaissent pas dans leurs rapports.

    Vous l'aurez compris, les dimensions de cette crise environnementale dépassent la capacité d'entendement des individus. Nous aurions pu en effet essayer d'analyser les pour et les contre de cette polémique, or nous avons choisi de présenter le réchauffement climatique comme un fait et de plutôt s'attarder sur les solutions.

    Il est évident que le réchauffement climatique, s’il n’est pas enrayé, entraînera une modification de la carte du monde, le déplacement ou la disparition de cultures agricoles, de populations et d’espèces animales et végétales, soit un véritable changement de civilisation.     En effet, le constat du phénomène est effrayant: alors qu’une hausse globale de 5°C en 5000 ans a causé le passage de l’ère glacière à la notre, c’est à une hausse semblable à laquelle on s’attend d’ici un siècle.     Cependant il est primordial, plutôt que de se morfondre, de trouver de réelles solutions, quelles soient à l’échelle individuelle ou mondiale, afin de sauver notre planète. Ce n’est pas en restant sans rien faire que les choses s’ arrangerons, chaque individu est concerné par le problème.

Restons optimiste, la lutte contre le réchauffement climatique peut être l'occasion de transformer nos sociétés dans le bon sens.

    Au fil du TPE, nous essayerons de connaître par quels moyens le réchauffement climatique pourrait être freiné. Nous parlerons globalement des problèmes liés au réchauffement, puis énumérerons les solutions les plus plausibles à ‘réembellir’ notre planète.

Marion Boutin Julie Rocheteau

Amélie Butler

Solution à l’échelle individuelle

En matière d’environnement, rien ne sert de culpabiliser : il faut se mobiliser et mobiliser les autres pour contribuer, ensemble, à la guérison de notre planète. Beaucoup dépend de nous.

Nous pouvons, par exemple : 

-privilégier les maisons aux normes passives, c’est-à-dire consommant très peu (isolation thermique renforcée, fenêtres de grande qualité, suppression des ponts thermiques, excellente étanchéité à l'air, ventilation double flux avec récupération de chaleur, captation optimale, mais passive de l'énergie solaire et des calories du sol, limitation des consommations d'énergie des appareils ménagers…). Et privilégier les bâtiments à énergie positive, qui va jusqu’à produire de l'énergie et devenir autosuffisant dans la meilleure des configurations.             -rationaliser notre utilisation de l’énergie, et notamment limiter la consommation des

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appareils électroménagers, éteindre les lumières, les veilleuses… et faire appel à l’énergie renouvelable. 

-renoncer, en ville, à la voiture individuelle au profit du convoiturage, de la voiture partagée, ou bien sûr des transports en commun.      -se déplacer en train plutôt qu’en avion.    -préférer les produits locaux à ceux fabriqués à distance, les légumes et fruits de saison. Abonner vous à un système de distribution hebdomadaire de paniers de légumes, généralement issus de l’agriculture biologique, produits localement. Plusieurs réseaux de ce type existent, il y en a sûrement un près de chez vous.    -éviter les produits suremballés afin de réduire les déchets, comme les plats cuisinés surgelés, sous vide ou semi-frais qui ont un volume important d’emballage en plastique non recyclable. Les déchets doivent être triés et, si possible, compostés.   -limiter la consommation de viande pour des raisons médicales, mais aussi énergétiques. Le coût de sa production est énorme. (1kg de viande de veau représente 14 kg de CO2)

-boire au robinet et éviter les bouteilles d’eau minérale qui créée un volume de déchet en plus et n’apport rien à la santé.   -Prendre plutôt une douche qu'un bain, ne laisser pas couler l'eau si vous ne l'utiliser pas, fermer bien le robinet.      -Eviter les bombes arésols et parfums d'ambiance. -Profiter de la pluie pour la stocker afin de pouvoir arroser ses orchidées, laver sa voiture,…

Solutions à l’échelle régionale et nationale    

àDe la municipalité à la région en passant par le département, les collectivités territoriales deviennent les instances décisives, à la fois efficaces et lisibles, pour protéger l’environnement, économiser l’énergie et même produire celle-ci de manière décentralisée et autonome.

Tout en instaurant des « pollutaxes » pour pouvoir financer leurs projets, les collectivités peuvent notamment :

-limiter le développement urbain ;    -promouvoir les transports publics, y compris en en diminuant le prix ; -rénover ou réaliser les bâtiments publics de façon exemplaire (en appliquant au moins

la norme haute qualité environnementale) -mettre en œuvre la construction de groupes d’immeubles également aux normes

passives ; -imposer une gestion économe de l’eau  

Il est important également que l'Etat s'implique dans plusieurs causes:             -les économies d'énergie, dont le potentiel est énorme, vu le gaspillage qui perdure;

-la réorientation d'ensemble des énergies fossiles vers les renouvelables, y compris en augmentant les prix des premières et en subvantionnant les secondes;

-la préparation du passage progressif du nucléaire au renouvelable; -la priorité absolue au train et aux transports collectifs, et non plus à l'avion et à la

voiture individuelle;

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-et, en matière de marchandises, la création des conditions légales, réglementaires et

financières favorisant le passage du transport routier au ferroutage. 

Solutions à l'échelle mondiale   

Chacun d'entre nous peut et doit contribuer à réduire l'effet de serre. Mais cet effort individuel s'inscrit dans une révolution collective, tributaire des décisions locales, régionales, nationales, européennes et mondiales.

En effet, pour parvenir à des solutions concrêtes, une réelle entente entre tous les Etats de la planète est indispensable. Ensemble, des mesures écologiques doivent être prises et serviront de puissants leviers. 

          En 1972 a lieu le 1er sommet de la Terre à Stockholm en Suède. Elle a placé pour la première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales. Les participants ont adopté une déclaration de 26 principes et un vaste plan d'action pour lutter contre la pollution.

Le Protocole de Montréal est un accord international visant à réduire et à terme éliminer complètement les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il a été signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne en 1987. Aujourd'hui 191 pays sont signataires du Protocole de Montréal.

En 1992, le 2ème sommet de la Terre à Rio de Janeiro officialise la signature de plusieurs textes internationaux et consacre le terme de « développement durable ». 170 chefs d’Etat et de gouvernement signent un programme d’actions pour le XXIème. Ce sommet mobilise pendant plus de deux semaines institutions, scientifiques, ONG, peuples indigènes, collectivités locales, entreprises, « citoyens du monde ». Plus de 9000 journalistes couvrent l’événement. C sommet est généralement considérée comme une réussite, cependant l’engagement de l’«Agenda 21» qui comprend environ 2 500 recommandations, n’a jamais été mis en pratique, il définissait pourtant les objectifs d’un développement durable de a planète. 

Plus de 10 ans après ce sommet, la biodiversité est toujours objet de négociations et la lutte contre la désertification est restée au point mort. La convention « climat » est celle qui a le plus progressé, grâce, notamment, au protocole de Kyoto, adopté en 1997. Cet accord prévoit la réduction de six gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de l’atmosphère planétaire, et donc de changements climatique. Ce protocole a fait l’objet d’âpres négociations, particulièrement en ce qui concerne les échanges de quotas d’émissions entre Etats et l’importance à accorder aux « puits de carbone » (forêts, cultures et océans), qui piègent le gaz carbonique présent dans l’atmosphère. 

Le 3ème Sommet de la Terre à Johannesburg en Afrique du Sud en 2002 a montré les limites de ces grandes messes onusiennes : cette rencontre internationale n’a débouché sur rien de concret, du fait du blocage opéré par le pays le plus riche et le plus polluant de la planète, les Etats Unis. Ce sommet constituait pourtant une occasion pour le monde entier de faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio.

Le protocole de Kyoto

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  Un célèbre sommet sur les changements climatiques a été organisé à Kyoto au Japon, en 1997. Bon nombre des dirigeants mondiaux y ont participés et elle a débouchée sur la production du document international le plus important à ce jour concernant les émissions. Il s’agit du Protocole de Kyoto. Désormais fondement de l’ensemble des conférences Internationales sur le réchauffement de la planète. Lors de cette conférence, les délégués de bon nombre de pays développés ont exposé leurs propres objectifs de réductions des émissions à une certaines échéance. 

Les Etats Unis ont proposés de ne pas réduire les émissions mais plutôt de les stabiliser tandis que l’Union Européenne appelait à une réduction de 15%. Un compromis fut accepté et les pays industrialisés s’engagèrent à réduire généralement leurs émissions de gaz à effets de serre de 5,2% sous les  niveaux de 1990 pour la période 2008/2012.Le GIEC (groupe d’experts intergouvernementale sur l’évolution du climat) avait indiqué dans son rapport de 1990 qu’une réduction de 60% des émissions s’imposait. 

De nombreux facteurs politiques sont intervenus lors de cette conférence et beaucoup d’industries, notamment du pétrole et du charbon, ont élaboré une énorme campagne afin de discréditer la conférence. Greenpeace a qualifié la Conférence de Kyoto sur les Changements climatiques ainsi que ses éventuels résultats de « tragédie et farce ». 

Fin mars 2001, le président Georges W Bush a déclaré qu’il s’opposait au protocole de Kyoto. Il a entre autres motivé sa décision en indiquant que l’Inde et la Chine ne se soumettraient pas aux mesures de Kyoto et augmenteraient leurs émissions. Toutefois, par habitant, les Etats Unis produisent plus d’émissions de CO2 que l’Inde, la Chine et le Japon réunis, bien plus d’émissions par habitant que n’importe quel autre pays au monde. De plus, les Etats Unis produisent de 20 à 25% des émissions de gaz carbonique mondiales pour seulement 4 à 5% de la population mondiale.  

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10 ans plus tard...Les dix années écoulées depuis l’adoption du protocole de kyoto, le 11décembre 1997, ont été marquées par une forte prise de conscience. Les constats scientifiques ont été précisés. La question d’entrée dans la nouvelle négociation pour le post-kyoto est maintenant aussi simple que terrifiante : quel climat voulons-nous sur le la Terre ?  Le bilan tiré du protocole de kyoto est fort modeste. Ses mécanismes financiers se mettent lentement en place.Il faut absolument contenir le réchauffement déjà enclenché à une valeur de 2°C.

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Eviter maintenant une hausse des températures de plus de 2°C va exiger une division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre  pour les années 2050,alors que la population augmentera de moitié et que les pays en voie de développement veront s'accroître leur consommation d'énergie.( la France devra, par exemple, diviser ses émissions par quatre d'ici 2050.)  La négociation à venir sera bien plus difficile que celle de Kyoto.En effet les dix années écoulées ont été marquées surtout de catastrophes climatiques sans précédent qui ont fortement sensibilisé l'opinion. Aujourd'hui les intérêts divergent fortement, certains pays bénéficient du changement climatique: des terres gelées deviendront cultivable (comme par exemple au grand nord), d'autres pays risquent d'être dévastés par la progression des déserts et par la montée des eaux.Une réalité s'impose: le changement climatique va devenir l'un des domaines les plus conflictuels de la politique internationale. 

Le changement climatique

A-t-on des solutions ?

Oui, il y a plein de solutions ! Et pour relever le défi, nous avons deux leviers entre les mains : s’attaquer aux causes et limiter les conséquences.

Conférence Grenelle de l'Environnement

S’attaquer aux causes

C’est la priorité des priorités ! Pour cela, il faut limiter au maximum nos rejets de gaz à effet de serre, surtout ceux de CO2. Tout le monde doit s’y mettre, chacun à son niveau.

Les dirigeants discutent du futur de la planète lors de conférences internationales. Dans leur pays, ils doivent ensuite trouver des compromis entre tous les acteurs de la société pour réaliser les engagements qu’ils ont pris.Le protocole de Kyoto a été le premier traité mondial sur le climat. Il a été signé au Japon en 1997. Il engageait 38 pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2% en moyenne par rapport à

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1990. Il est entré en application en 2005, et prendra fin en décembre 2012.

Les industriels ont déjà amélioré leurs processus de fabrication pour faire des économies d’énergie et réduire le poids des matières premières et des emballages. Certains mettent au point des produits moins polluants et des produits « éco-conçus » dont toutes les étapes de la vie du produit (de sa fabrication à son élimination) sont plus respectueuses pour l’environnement.

Chaque citoyen peut aider à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Il suffit d’adopter de bons réflexes comme éviter le gaspillage et réduire sa consommation d’énergie en isolant son logement, en s’équipant d’appareils économes, en se déplaçant le moins possible en voiture ou en avion, en mangeant moins de viande rouge et en préférant les fruits et légumes de saison...

Vélo et marche à pieds, des transports doux pour la planète

Limiter les conséquences

C’est s’organiser pour mieux prévoir les cyclones, accueillir les réfugiés climatiques, protéger les côtes menacées par l’élévation du niveau de la mer, sauvegarder les espèces animales, cultiver des plantes adaptées au changement climatique local, sauvegarder la faune

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et la flore sauvages…

Tu vois, demain se prépare dès aujourd’hui ! Il n’est pas question de se remettre à vivre comme nos grands-parents. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère, une ère où nous serons moins gaspilleurs, plus respectueux de la planète.

Pour en savoir plus, consulte le guide du changement climatique (fichier PDF, 2,01Mo, 02/03/2009).

Les énergies renouvelables  

Les énergies renouvelables constituent l’une des solutions énergétiques du futur. Ce sont les seules sources d'énergie qui ne s'épuiseront pas et ainsi seront moins sujettes à mener à une guerre pour les ressources. Malheureusement les coûts de fabrication et les délais nécessaires pour leur développement sont des obstacles majeurs, tout comme l'inadéquation pour la plupart d'entre elles en tant que remplacement des carburants pour le transport et l'agriculture.

 Energie éolienne 

Une éolienne est un dispositif qui utilise la force motrice du vent et peut produire grâce à cette force de l'électricité. On installe les éoliennes dans des 'parc éoliens' situés dans des régions soumises à des vents forts et fréquents, par exemple près des côtes et en altitude.

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Cette énergie n'émet aucun gaz à effet de serre mais ce n'est pas son seul avantage, par exemple lorsque de grands parcs d’éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement 2 % du sol environ est requis pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour l’exploitation agricole, l’élevage et d’autres utilisations. Egalement, une éolienne est en grande partie recyclable car construite en acier.

Cependant, même si le vent est une source énergétique 'gratuite' et inépuisable, l'introduction de ces parcs a été controversé. En effet, les riverains craignent généralement une dégradation de l'aspect visuel des sites concernés, ainsi qu'un impact sur l'écosystème par le bruit des éoliennes et les interférences électromagnétiques induites par leurs générateurs. Aussi, les éoliennes peuvent constituer pour la migration des oiseaux un obstacle mortel.

La capacité de production d'électricité à partir de l'énergie éolienne a augmenté de 19 % en 2006 en Europe, premier marché mondial de l'éolien, et de 27 % aux États-Unis.

Energie hydraulique

L'eau stockée dans les réservoirs que créent les barrages renferme une énergie potentielle. Libérée par le barrage, elle produit une énergie cinétique que l'on peut utiliser pour animer des turbines. Les vallées fluviales offrent les meilleurs conditions naturelles d'installations des barrages hydroélectriques et leurs réservoirs sont autant de sources considérable d'eau douce. L'électricité hydraulique fournie environ 20% de l'énergie mondiale. Bien que l'énergie ainsi produite soit propre une controverse existe souvent quant aux conséquences écologiques de la construction de ces barrages et à l'inondation de superficies parfois vastes de terres autrefois peuplées.

Exemple en Chine, le barrage hydroélectrique des Trois Gorges est le plus grand barrage jamais construit, ses dimensions et ses capacités de productions sont impressionnantes. 1,2 million habitants ont du être déplacés,160 sites historiques et archéologiques de plusieurs villes et de nombreux villages ont été totalement engloutis, de nombreuses terres agricoles et forêts ont été détruites bouleversant alors la biodiversité et la vie humaine de la région.

 Energie marémotrice

L'énergie marémotrice est obtenue par la construction d'un barrage sur un bassin/estuaire de marée derrière laquelle eaux de marée viennent s'emprisonner. Elles sont ensuite libérées pour créer l'énergie cinétique nécessaire pour faire tourner les turbines. On étudie actuellement la possibilité de maîtriser l'énergie marémotrice en haute mer. L'énergie marémotrice ne peut être produite que lorsque la marée est en cours -environ 10 heures par jour- et comme seules les zones côtières frappées par de fortes vagues sont appropriées, peu de sites peuvent être aménagés.

Par contre, la perte du flux de marée et l'accumulation de vase provoquent des effets sur l'environnement, comme par exemple des nuisances pour les oiseaux, et les déviations de courant peuvent considérablement modifier l'écosystème de la région.

 Energie géothermique

L'intérieur de la Terre est incroyablement chaud et en certains endroits du monde, cette chaleur rejoint pratiquement la surface, ou même la traverse sous forme de geysers ou de sources d'eau chaudes. C'est le principe de l'énergie géothermique, utiliser cette chaleur pour faire tourner des turbines. Cela ne concerne malheureusement que très peu de sites et le potentiel, à l'image de l'énergie des océans, est très fiable.

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Energie solaireL'énergie solaire se présente sous deux formes: basée sur la chaleur, où le soleil est utilisé pour chauffer un liquide pour produire soit de la chaleur soit de l'électricité, et le photovoltaïque (PV) pour convertir la lumière directement en courant électrique avec des cellules solaires familières comme on en trouve sur les calculettes.

L'un des problèmes pour ces deux systèmes est que le soleil, tout comme le vent, est imprévisible, à moins d'installer les capteurs dans le désert. Les coûts liés à la couverture de grandes surfaces de désert avec les collecteurs et le transport de l'électricité vers le consommateur sont considérables. Et de plus l'Europe ne dispose que de peu de déserts.

Panneaux solaires.

Le principal désavantage des PV, compare aux autres formes d'énergies de substitutions, est leur coût. Bien que les coûts de production baisseront sans doute, leur niveau actuel ne pousse pas les politiciens et industriels à les voir comme une réponse

Sur une petite échelle, la mise en place de capteurs solaires sur les toits pour le chauffage de l'eau contribuera efficacement à répondre aux besoins individuels en énergie. Chauffer toute l'eau n'est pas envisageable (dans les pays tempérés du moins), mais le pré-chauffage (à 35°C environ) peut certainement être envisagé et contribuera ainsi à réduire la consommation des autres énergies.

 Biomasse

Comme les énergies fossiles, la biomasse est un carburant généré par la matière vivante. Mais, au contraire des énergies fossiles, la biomasse est définie comme un carburant créé à partir de plantes qui sont recyclées, replantées et utilisées à nouveau. Elle comprend le bois, la paille, les résidus de canne à sucre, l'enveloppe du riz, les eaux usées, la bouse séchées et aussi (bien que ça ne cadre pas vraiment avec la définition) les ordures ménagères. La biomasse est généralement utilisée pour de petites unités de production d'électricité, souvent pour une maison individuelle ou pour une famille.

En plus de la production d'électricité, la biomasse peut être utilisée comme carburant alternatif pour les transports comme l'éthanol. Malheureusement, si toute l'essence et le diesel devaient être remplacé par des biocarburants, il ne resterait que très peu de surfaces pour cultiver la nourriture. Avec une agriculture moderne tellement dépendante des hydrocarbures pour les engrais et pesticides, il serait difficile de produire suffisamment de biomasse une fois le pétrole et le gaz épuisés.

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Un avantage est que tant que les produits utilisés repoussent, il n'y a pas de pollution par le dioxyde de carbone. Le principal désavantage est la faible teneur énergétique de la plupart des biocarburants.

Le développement durable

Developpement durable: le développement durable est un mode de développement économique cherchant a concilier le progrés économique etr social et la préservation de l’environnement,considérant ce dernier comme un patrimoine a transmettre aux générations futures.  Répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations futures, de pouvoir répondre à leurs propres besoins : telle est l’ambition du “ développement durable ”. Il inspire différentes initiatives en France cherchant à lier développement économique et social et qualité de l’environnement.

Le “développement durable” s’est installé dans le discours des organisations internationales, des associations, des partis politiques comme des entreprises. 

Mais de quoi s’agit-il précisément ?Ce sont les questions environnementales (épuisement des matières premières, changement climatique, perte de la biodiversité, etc.) qui ont conduit, dans les années 1980, à l’émergence de la notion de “développement durable”. L’idée est de lier fortement le développement économique avec le maintien des équilibres écologiques, de façon à éviter les dégradations irréversibles pour les générations à venir et l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables.C’est lors du premier Sommet de la Terre, conférence des Nations unies qui s’est tenue à Rio de Janeiro en 1992, que les préoccupations de développement durable ont reçu une première concrétisation : affirmation des principes de précaution, de pollueur-payeur, de responsabilité internationale ; adoption de la Convention-cadre sur les changements climatiques, qui ouvre la voie au Protocole de Kyoto en 1997, et de la Convention sur la diversité biologique ; adoption de l’Agenda 21.(C'est une déclaration qui fixe un programme d'actions pour le XXIe siècle dans des domaines très diversifiés afin de s'orienter vers un développement durable de la planète.) 

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déchetsLe recyclage des déchets    

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Pourquoi recycler? Pour protéger les ressources, économiser l’énergie, réduire les déchets, créer des emplois, protéger la nature et économiser les matières premières.

Le tri sélectif: Le tri sélectif permet d'envoyer dans une filière de recyclage des déchets qui, sans cela, partiraient en décharge ou en usine d'incinération. En Europe, ce geste s'impose petit à petit chez les ménages ainsi que chez les industriels et artisans. Désormais, les cuisines des particuliers comportent au moins deux poubelles, parfois trois. Le tri consite à séparer les déchets de cuisine des emballages en carton et plastique, et verre. Cette pratique existe partout en Europe, car le surcoût du tri sélectif, lié notamment à la collecte, est financé par une taxe imposée sur chaque produit d'emballage (ce que l'on nomme le "produit vert"). Aux Etats -unis en revanche, le tri sélectif reste peu pratiqué. Notamment dans les pays en voie de développement en dehors des quartiers aisées de quelques grandes villes.

Les filières de recyclage Une fois triés, les dechets empruntent des filières industrielles pour retrouver une utitlisation similaire ou avoir un autre usage. Le verre redevient du verre, ce qui demande moins d’énergie que d’en produire à partir du calcin. Le papier carton reprend le même usage. L’aluminium et l’acier se recyclent aussi facilement.

Le recyclage des matières plastiques pose beaucoup plus de problèmes. Mélangés, certains

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plastiques peuvent être refondus et utilisés pour faire des bacs à fleurs, des bancs publiques ou du mobiliers urbain. Le polyéthylène (PET), qui sert à le fabrication de bouteilles d’eau, se tisse en fibres utilisables pour confectinner des pulls. Le polyéthylène à haute densité (PEHD), qui sert aux produits d’entretien , peut rentrer de nouveau dans la fabrication qu’ils ne servent pas à emballer des produits alimentaires. 

 

 

·         Les filières à inventer   L’Europe organise actuellement des filière de recyclage pour des produits de consommation. Ainsi, les piles et les accumulateurs qui contiennent du cadium doivent être impérativement collectés du fait de leur dangerosité pour l’environnement. Les voitures, l’électroménager, les téléviseurs, les ordinateurs ou les pneus vont devoir faire l’objet d’une colecte particulière. Les véhicules qui sortent actuellement des chaînes de fabrication doivent être recyclables à 90% ! Si l’électroménager est compos é essentiellement d’acier, les produits électroniques posent d’énormes problème en matières de recyclage. Construits avec des plastiques spéciaux, comportant des écrants aux composants rares et des cartes informatiques complexes, les ordinateurs et les téléviseurs saont difficiles à démontrer. On estime que, en Europe, plus de 10 millions de produits électriques et électroniques contenant des substances dangereuses ont été jetés en l’an 2000.

Les transports individuels

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Peut-on rouler sans polluer ? Pour cela, il est nécessaire de développer de nouvelles sources d’énergie, ou d’adapter d’autres déjà existantes. Nous pouvons notamment utiliser :

-les moteurs électriques Les voitures à moteurs électriques ne polluent pas mais leur faible autonomie et leur faible vitesse en font des prototypes peu appréciés.Le moteur électrique utilisé dans des voitures n'en est pas à ses débuts. Elle fut abandonné suite à un énorme échec commercial de l’industrie automobile. En effet, les modèles mis sur le marche il y a quelques années ne possédaient qu’une autonomie d’une centaine de kilomètres, et une vitesse de pointe d’environ 100km/h. Les grands constructeurs ne s’y hasardent plus beaucoup, pourtant grâce aux nouvelles technologies, les possibilités sont grandes. 

-les moteurs au gaz naturel Ce gaz est composé essentiellement de méthane, ce qui permet aux véhicules de polluer beaucoup moins, d’être beaucoup plus silencieux, de ne pas rejeter de gaz cancérigènes et permet des économies aux consommateurs.

-les moteurs à hydrogène ou pile à combustible Le principal problème de la pile à combustible réside dans la fabrication de l'hydrogène nécessaire à son fonctionnement. En effet, celle-ci nécessite de l'électricité; or si la fabrication de cette électricité ne suit pas des procédés écologiques, la pollution est engendrée en amont du véhicule mais est toujours importante. La solution serait donc de développer les centrales hydroélectriques, photovoltaïques et les éoliennes et qui elles utilisent l'énergie renouvelable de la nature.

Le vélo

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Le vélo en tant que moyen de transport n'est pas assez utilisé. Pourtant, pour les petites distances, le vélo est l'idéal: il va aussi vite qu'une voiture en ville (si ce n'est plus) puisque il n'est jamais coincé par les embouteillages, il permet aussi d'entretenir une bonne forme physique et surtout il ne pollue pas! C'est certainement le moyen de transport le plus écolo que l'on connaisse. Alors, adoptons le!

Les transports de marchandises

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Ces deux dernières décennies, la croissance des transports de marchandises à augmenter de 170%. Ceux-c s’effectuent principalement par la route, qui représente 75% du trafic mondial

Le transport de marchandises est fortement dépendant du pétrole. Il produit du dioxyde de carbone et toutes sortes de produits nocifs, pour certains responsables de la détérioration de la couche d'ozone et de l'effet de serre, ce qui en fait un important contributeur du changement climatique.

Aucune modification significative du mouvement de marchandises ne se fera sans transformation profonde de nos modes de production et de consommation. Dans une vision optimiste, il faut accompagner les efforts des entreprises pour protéger la planète en choisissant des produits locaux, incluant peu de transport. Dans une vision plus réaliste, il faut imposer la relocalisation des activités en taxant fortement les transports pour rééquilibrer le binôme coût de production – coût de transport.

En effet, taxer le transport routier permettrait de rééquilibrer les choses et de dégager des fonds pour des infrastructures non routière. En attendant la mise en place de telles taxes, nous avons, en tant que citoyens, des moyens d’actions. Evitons de consommer les fruits, les légumes, la viande venus du monde entier : des cerises du Chili, du mouton de Nouvelle Zélande, des dattes de Tunisie, des ananas de Côté d’Ivoire,… Préférons les aliments de saisons, et les produits du marché vendus par un producteur local. Au delà des grands discours, la réduction du transport de marchandises commence aussi dans chaque acte de notre quotidien.

Le ferroutage pourrait être une solution. Voici les 4 aménagements possibles :

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Dix conseils pour lutter contre le réchauffement climatique

Des experts du monde entier sont actuellement réunis au Sommet de l'ONU à Cancún (Mexique) afin de discuter de nouvelles solutions pour lutter contre le réchauffement de la terre.  Le changement climatique est bien entendu un problème mondial. Mais vous pouvez vous aussi y apporter contribution qui, bien que petite, a toute son importance. Grâce à ces conseils, vous pourrez agir et ainsi apporter votre pierre à l'édifice.

 

 

1. Isolez votre habitation

Le chauffage de votre habitation constitue la plus grande partie de votre facture énergétique. L’isolation est par conséquent le conseil le plus important (et le plus rentable) pour limiter les émissions de CO2. Un toit bien isolé est le plus important et le moins cher. Viennent ensuite les murs et les châssis.

2. Éteignez le chauffage pendant la nuit

 

Pour garder une température confortable la nuit, il est inutile de laisser votre chauffage allumé et cela consomme beaucoup d’énergie. La nuit, maintenez la température à 13°-15 °C. En suivant ce conseil, vous ferez une économie de 9%, soit 70 à 155 euros par an.

 

3. Préférez une douche plutôt qu’un bain

En restant environ 5 minutes sous la douche, vous ne consommez que 55 à 60 litres d’eau, tandis qu’un bain demande environ 110 litres. En prenant une douche, vous consommez donc environ deux fois moins d’énergie que pour un bain.

4. Choisissez des produits frais

Les produits surgelés consomment de grandes quantités d’énergie. En plus de l’énergie nécessaire à leur

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production, ils doivent être conservés jusqu’à leur consommation à une température de –18°C (transport en entreposage). Le gaz qui est utilisé pour produire le froid contribue fortement au réchauffement climatique.

5. Mangez moins de viande

L’élevage produit une part très importante des gaz à effet de serre et ont un impact considérable sur l’environnement. Les ruminants (vaches, chèvres et moutons) émettent en effet du méthane pendant leur digestion. Le méthane est responsable d’environ 20% des émissions actuelles de gaz à effet de serre.

Il est donc important de manger de temps en temps des produits en remplacement de la viande tels que des céréales, des légumineuses et des légumes qui sont riches en protéines végétales (blé, riz, maïs, lentilles, soja, haricots rouges, pois chiches, …).

6. Éteignez la lumière lorsque vous quittez une pièce

Contrairement à ce qu'on pense souvent, il vaut mieux éteindre immédiatement la lumière lorsqu’on quitte une pièce, même si ce n’est que pour un court instant : l’allumage et l’extinction ne demandent pas d’énergie supplémentaire. Cela vaut également pour les ampoules économiques et les tubes TL. C’est une idée faussement reçue de penser que les lampes TL s’usent vite et utilisent beaucoup d’énergie lors de l’allumage (c’était le cas auparavant, mais depuis les lampes ont beaucoup évolué).

7. Déplacez à pied ou à vélo pour les petits trajets

Ce sont surtout les petits déplacements avec la voiture qui ont une incidence sur l’environnement et qui consomment beaucoup de carburant, car le moteur de la voiture n’est pas encore à température sur la plupart du trajet. Ce sont précisément les distances qui peuvent être parcourues à vélo ou à pied.

8. Achetez des appareils électriques économiques (avec un label énergétique de classe A , A+ ou A++)

La consommation des appareils électroménagers est bien souvent un multiple du prix d’achat !Pour aider les consommateurs à faire un choix économique, l’Union européenne a introduit le label énergétique européen. Grâce à une échelle de couleurs allant du rouge au vert et aux classes énergétiques correspondantes qui vont de G à A (parfois A+ ou A++), le consommateur peut facilement voir quelle est l'efficacité énergétique de l’appareil.

9. Achetez des ampoules économiques

Les seules véritables ampoules économiques disponibles pour un éclairage général sont les tubes TL et leur équivalent compact, l’ampoule économique. Ils consomment environ cinq fois moins d’énergie qu’une ampoule à incandescence et ont une durée de vie environ 10 fois supérieure.

La différence d’investissement à l’achat sera dans la plupart des cas récupérée au cours de la première année (en fonction du nombre d’heures d’utilisation par jour). Les ampoules économiques sont actuellement disponibles

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dans un grand nombre de formats, ont les même caractéristiques que les ampoules à incandescence et sont désormais également disponibles dans des teintes "chaudes".

10. Choisissez une voiture écologique

Une voiture consomme, tout au long de sa durée de vie, entre 15 000 et 25 000 euros en carburant et émet 20 à 50 tonnes de CO2 ! Il est donc très important de choisir une voiture écologique.

Pour ce faire, référez-vous toujours à l’Euro-vignette, obligatoire en Europe. Cette vignette est tout à fait comparable au label énergétique des appareils électroménagers : l’Eurovignette fonctionne également sur la base d’une échelle de couleurs contenant sept zones allant du rouge au vert.

Plus de conseils pour lutter contre le réchauffement climatique 

Termes:  réchauffement climatique conseils

Problemes

L’effet de serre

 Sans les gaz à effet de serre, la vie ne serait pas possible sur la Terre. Toutefois, on sait que leur augmentation dans l’atmosphère a des conséquences néfastes, même si celles-ci sont mal connues.

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 Lorsque le rayonnement solaire atteint l'atmosphère terrestre, une partie (environ 28,3 %) est directement renvoyée vers l'espace, par l'air, les nuages et la surface claire de la Terre (en particulier les régions blanches et glacées comme l'Arctique et l'Antarctique). Les rayons incidents qui n'ont pas été réfléchis vers l'espace sont absorbés par l'atmosphère (20,7 %) et/ou la surface terrestre (51 %). Cette dernière partie du rayonnement absorbée par la surface du sol lui apporte de la chaleur (énergie), qu'elle restitue à son tour, le jour comme la nuit, en direction de l'atmosphère sous forme de rayons infrarouges. C'est le « rayonnement du corps noir ». Ce rayonnement est alors absorbé en partie par les gaz à effet de serre, ce qui réchauffe l'atmosphère. Puis dans un troisième temps, cette chaleur est réémise dans toutes les directions, notamment vers la Terre. C'est ce rayonnement qui retourne vers la Terre qui constitue l'effet de serre, il est à l'origine d'un apport supplémentaire de chaleur à la surface terrestre. Sans ce phénomène, la température moyenne sur Terre chuterait d'abord à -18 °C. Puis, la glace s'étendant sur le globe, l'albédo (L'albédo est le rapport de l'énergie solaire réfléchie par une surface sur l'énergie solaire incidente) terrestre augmenterait et la température se stabiliserait vraisemblablement à -100°C.  On peut considérer l'atmosphère comme un réservoir d'énergie. Si l'effet de serre est plus efficace pour retenir l'énergie, ce réservoir se remplit - et l'énergie emmagasinée par la surface terrestre augmente. En moyenne, l'énergie venue de l'espace et reçue par la Terre, et l'énergie de la Terre émise vers l'espace sont quasiment égales. Si ce n'était pas le cas, la température de surface de la Terre augmenterait sans cesse ou diminuerait sans cesse. En effet, si les échanges moyens d'énergie avec l'espace ne sont pas équilibrés, il y aura un stockage ou un déstockage d'énergie par la Terre.  

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Ce déséquilibre provoquera alors un changement de température de l'atmosphère.

L'effet de serre est un phénomène naturel, MAIS qui est amplifié par le développement des activités humaines. 

 

 Quelles sont ces activités qui causent tant de problèmes   ?  

 

1.L’utilisation de combustibles fossiles

 

 

L'énergie fossile désigne l'énergie que l'on produit à partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants : pétrole, gaz naturels et charbon. Elles sont présentes en quantité limitée et non renouvelable.  Aujourd'hui, l'utilisation par l'humanité de quantités considérables de combustibles fossiles est à l'origine d'un déséquilibre important du cycle du carbone, ce qui provoque une augmentation de la concentration de gaz à effets de serre.  

2.La déforestation

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Le réchauffement global n’est pas seulement dû à la libération d’une quantité trop forte de gaz carbonique dans l’atmosphère par la combustion des carburants fossiles, mais également du fait qu’une trop faible quantité de ce même gaz carbonique est absorbée par les plantes. Lorsque les plantes respirents, elles absorbent le gaz carbonique et expirent de l’oxygène. La déforestation étant maintenant effectuée à grande échelle, moins nombreuses sont les plantes qui transforment le gaz carbonique en oxygène, perturbant encore davantage l’équilibre gazeux de l’atmosphère.La végétation joue en effet, avec les sols, un rôle important pour fixer une partie du carbone atmosphèrique planétaire. A cause du déboisement, la végétation terrestre n'absorbe qu'un quart de l'excédent de carbone dégagé dans l'atmosphère par les activités humaines.--->La déforestation est le phénomène de régression des surfaces couvertes de forêts. C’est un acte tant volontaire qu’involontaire, mais il reste quoi qu’il en soit la conséquence de l’activité humaine. Depuis l’ère Néolithique, les êtres humains se sont livrés à une déforestation massive au fil de leur évolution et de leur adaptation à leurs environnements. Historiquement, la déforestation a débuté lorsque la population a commencé à augmenter et qu’il était indispensable de cultiver la terre. L’industrialisation et la modernisation mondiales ainsi que la croissance démographique ont été autant de facteurs d’accélération de ce processus.  La déforestation a pour causes principales le développement urbain et industriel, les feux de friche, l’extension des terres agricoles et l’exploitation excessive ou anarchique de certaines essences forestières.La destruction de la forêt est responsable de 20% des émissions de gaz à effets de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.

L'intérêt des zones boisées en termes de richesse biologiques est connu. Mais il s'agit aussi d'un enjeu majeur dans les débats sur le climat, tant dans le cadre des "puits de carbone" prévus par le protocole de Kyoto que du fait des grandes quantités de CO2 qui peuvent être libérées lors d'incendies ou par la destruction des tourbières. (=un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique d'origine végétale)

 

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3.Le progrèsLe progrès techniques et scientifiques ont largement amélioré les conditions d'existence des êtres humains dans de nombreux pays: la durée de vie est allongé, des maladies autrefois incurables sont éradiquées, les travaux pénibles sont maintenant mécanisés.Mais ces progrès ont un prix: la consommation de masse génère des millions de tonnes de déchets, les villes surpeuplées génèrent l’insécurité, pollutions et dégradation de la qualité de vie. Faute d'en avoir pris conscience assez tôt, l'humanité doit gérer des situations qui se sont aggravées au fil tu temps.

 

Démographie et dégradation du milieu urbainDe 6 milliards en 2000, l'humanité devrait passer à 8 milliards en 2020 et à 12 milliards en 2100, croissance qui s'effectuera pour l'essentiel dans les pays en voie de développement.L'homme n'est pas tant menacé par la surpopulation que par des déséquilibres territoriaux. Dans les villes, qui concentrent désormais l'essentiel des populations, se créent les déséquilibres sociaux et économiques les plus insupportables.Exemple à Sao Paulo au Brésil, cette ville n’était qu’une bourgade au début du XXème siècle. Elle s’étend aujourd’hui sur près de 2 000 Km2 et compte 20 237 000 habitants.

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Vue du centre de Sao Paulo, capitale industrielle et financière du Brésil. En 2030, 60% des êtres humains vivront en ville. Concentration des richesses et des pouvoirs, les mégalopoles accumuleront également les pollutions et les problèmes sociaux.Plus le nombre d’habitants est important, plus la demande en énergie est énorme. Et par conséquent pollue énormément. La concentration des activités, le chauffage des logements et la circulation automobile chargent l’atmosphère des villes en polluant divers. Les déchets de consommationLa société de consommation génère des tonnages croissants de déchets dont la gestion devient difficile. On cherche aujourd’hui à éviter la dispersion de ces restes dans le milieu naturel.

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Pendant tout le début de l’ère industrielle, les déchets one été stockés n’importe comment. Ainsi La pollution des eaux, de l’air et de sols a contraint les Etats à rédiger des réglementation de plus en plus contraignante.Aussi, se pose un énorme problème lorsqu’on aborde le sujet de l’énergie nucléaire. Les matières radioactives utilisées dans les centrales nucléaires et dans l’industrie peuvent imprégner l’eau ou les sols, avec des conséquences catastrophiques sur la santé et l’environnement.On ne sait plus où jeter nos déchets… pourquoi ne pas les envoyer au Sud ?En effet, c’est désormais une pratique habituelle que de prendre les pays pauvres pour des poubelles. Selon GreenPeace, les transferts de déchets concernent particulièrement les déchets industriels dangereux et divers produits périmés ou en fin de vie. Les pays occidentaux transféreraient leurs déchets pour ne pas payer les coûts de gestion.

 

Un Ivoirien manifeste après le déversement de déchets chimiques à Abidjan par un bateau en provenance d’Espagne qui a provoqué l'intoxication de milliers de personnes.

 

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Bêtises de l’HommeCertains choix techniques et politiques destinés à améliorer le sort de l’homme ont eu des effets radicalement inverses, faute d’avoir tenu compte des contraintes environnementales. Prenons l’exemple de la mer d’Aral, qui en 1960 était le quatrième plus grand lac du monde, ne fait plus aujourd’hui que 32 000 km2. En effet, l’essor de la culture du coton dans ces régions désertiques du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan a augmenté les besoins en eau. Les flots des deux fleuves qui affluaient vers la mer ont été totalement détournés afin d’assurer l’irrigation des champs. Sans nouvel apport, la mer d’Aral s’est asséchée, son niveau a baissé de 15 m et son volume d’eau de 65%. Ses rives ont reculé de 60 à 80 km, et 4 millions d’hectares de désert se sont formés. Chaque année, les tempêtes dispersent entre 15 et 75 millions de tonnes de poussières chargées en sel. Les anciens pêcheurs sont au chômage. Et l’équilibre écologique et économique est irrémédiablement détruit… Un retour à l’état antérieur est irréaliste selon les écologues. 

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Bateaux échoués sur le désert de la mer d’Aral.

Egalement à Tchernobyl en Ukraine, l’explosion d’un réacteur d’une centrale nucléaire représente le plus grave accident industriel de l’histoire.  

4.Les transportsLes transports ont un réel impact sur le réchauffement climatique. Leur émission de gaz à effet de serre n'est pas négligeable comme on peut le voir sur le graphique suivant:

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Dérèglement aux pôles 

 

 

Arctique, Groenland, fonte de la banquise 1. Montée du niveau des océans              Le niveau moyen de la mer a monté d'environ 17 centimètres depuis le début du XX ème siècle et s'accélère depuis une quinzaine d'années. Cette hausse est causée par la fonte des glaces et des calottes glacières, et également de l'expansion de l'eau provoquée par le réchauffement de la surface des océans.           Sur la banquise arctique, la calotte groenlandaise et le pergélisol, le réchauffement de la planète a été de l'ordre du double de la moyenne mondiale durant le siècle dernier.          La banquise arctique est donc en "état critique". Ces trente dernières années, elle s'est rétracté au rythme de 8% par décennie. La banquise possède une couche de neige et de glace permanente, le pergélisol, et une autre qui fond durant l'été. Seulement, depuis quelques années, la glace qui n'avait jamais fondu auparavant commence à se dégrader. 

Dans les hautes terres du Groenland, le réchauffement provoque une augmentation de la capacité hygrométrique de l’air et donc des précipitations tombant sous forme neigeuse. Donc dans cette région, la glace s’épaissit. Sur les côtes pourtant, la glace se transforme en glaciers et se prolonge dans la mer pour se disloquer et former des icebergs, puis fondre petit à petit. 

La conséquence de ce phénomène est qu'à cette vitesses, et d'ici moins de 100 ans, la calotte glaciaire de l'Arctique pourrait ne plus exister en été. Scénario encore plus effrayant : en cas de disparition totale de la calotte groenlandaise, le niveau des océans pourrait augmenter de 7 mètres.

 

2. Rapport eau douce/eau salée modifié            Outre la montée des océans, la trop grande quantité d’eau douce libérée dans l’océan Atlantique entraîne un dérèglement du rapport eau douce/eau salée, bouleversant alors à son tour un phénomène important de l’océan Atlantique : le Gulf Stream. 

Le gulf stream est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas et se dilue dans l’océan Atlantique vers la longitude du Groenland. Il apporte des eaux plus chaudes dans l’Atlantique Nord et contribue ainsi au climat tempéré que connaît l’Europe. Le moteur de cette circulation est la différence de densité due à la salinité et à la température des eaux.           Etant à l’origine des climats d’Europe occidentale, un déséquilibre de ce courant entraînerait des conséquences lourdes. Les températures baisseraient en hiver et augmenteraient en été, et se rapprocheraient alors des climats du nord des Etats Unis et de la côte est du Canada.        Egalement, la circulation océanique devrait réagir de façon encore inconnue. Ces changements sont tous imaginables et pourraient engendrer de nombreuses catastrophes en chaîne. 

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Convention Climat COP 16 / CMP 6 (+2) réunions intersessions)du 29 novembre 2010 au 10 décembre 2010 09:00 - 17:00

La 16ème Réunion des Parties à la Convention Climat se tiendra en 2010 à Cancún (Mexique). Les négociations porteront principalement sur le futur régime climatique (post-2012). La contribution des pays industrialisés et des pays en voie de développement à l’effort mondial et son financement constitueront l’essence de ces négociations complexes durant lesquelles on évoquera également l’adaptation aux changements climatiques, le rôle des technologies et les mesures de lutte contre la déforestation.

La Convention-Cadre des Nations unies sur les Changements climatiques a vu le jour en 1992. Elle sera complétée par le Protocole de Kyoto de 1997. En vertu du Protocole de Kyoto, les pays industrialisés s’engagent, pour la période 2008-2012, à réduire leurs émissions annuelles d’au moins 5% par rapport à 1990, année de référence. Les négociations en vue d’une politique climatique post-2012 ont débuté en 2005 (Montréal) et se sont intensifiées en 2007 (Bali). On prévoyait de clôturer ces négociations en 2009 à Copenhague. Malgré les progrès réalisés, les positions étaient trop éloignées les unes des autres pour permettre l’élaboration d’une nouvelle politique climatique. Outre l’Accord de Copenhague, il a été convenu de poursuivre les négociations. Des arrangements ont été pris en avril 2010 concernant le programme de travail. En juin 2010 (AWG-KP 12 & AWG-LCA 10), les négociations de fond redémarreront. Le second semestre 2010 verra encore deux négociations intersessions, et éventuellement une réunion « de haut niveau » en préparation à la conférence climatique de Cancún (Mexique).

Les négociations auront pour thème central les contributions des pays industrialisés et des pays en voie de développement à l’effort de réduction des émissions au niveau mondial, et leur mode de financement. D’autres sujets seront abordés, notamment les mécanismes flexibles (marché du carbone), l’adaptation aux changements climatiques, le renforcement des capacités, les technologies et les mesures de lutte contre la déforestation dans les régions tropicales.

Vu l’expérience de Copenhague, on ne s’attend pas à ce que la conférence de Cancún permette de clôturer entièrement les travaux. L’objectif est toutefois d’avancer le plus possible dans certains domaines concrets en vue d’un accord contraignant en 2011. 

En préparation à la conférence sur le climat, 2 ou 3 négociations intersessions seront organisées dans le courant 2010 :

Ad-hoc Working Group Kyoto Protocol (AWG-KP) 13 & Ad-hoc Working Group Long term Cooperative Action under the Convention (AWG-LCA) 11

AWG-KP 14 & AWG-LCA 12 Réunion de haut niveau des AWG-KP & AWG-LCA

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Déclin de la biodiversité

Déclin de la biodiversité   La biodiversité recule à tel point que l'on peut évoquer la probabilité de sa sixième extinction en masse, après les cinq survenues aux temps géologiques antérieurs.Une extinction qui a peut-être déjà commencé, depuis le début de l'"anthropocène", c'est-à-dire l'époque où l'homme est apparu et a exercé graduellement sa mainmise sur la Terre.     La durée de vie d'une espèce est de 1 à 10 millions d'années selon le groupe dans des conditions normales, stables, de biodiversité. Mais, avec la suprématie de l'espèce humaine, il semble peu probable que les espèces puissent se perpétuer aussi longtemps.Car l'être humain, à force de confondre l'utilisation de la nature et sa prédation, détruit le vivant. Les animaux sont menacés par la destruction des habitats, la surexploitation, les invasions biologiques, les pollutions, les bouleversements climatiques et la surpopulation humaine.   La faune et la flore résistent de moins en moins aux pressions: 83% de la surface terrestre est affectée par l'"empreinte humaine", c'est-à-dire l'espace de terre necessaire aux activités des hommes.  Actuellement, la quantification de la diversité du vivant est d'environ 3,6 milions d'epèces, en 2050 un milion d'espèces pourrait disparaître.Les bilans sont déjà lourds. L'aire de répartition historique de 173 espèces emblématiques de mammifères, sur six continents, à diminué de 50 %; un tiers des forêts du monde a été abattu depuis les premières civilisations agricoles; la "viande de brousse" chasse alimentaire

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largement commerciale, détruit chaque année plusieurs dizaines de milions d'animaux, et cette "défaunation" est particulièrement à l'oeuvre en Amazonie et dans le bassin du Congo.     Disparition d'individus, de population, puis disparition de l'espèce : le processus est bien établi. Il s'accompagne d'une désorganisation de la chaîne alimentaire (producteurs, consommateurs et décomposeurs). Et l'ensemble de l'écosystème est touché, parce que sa productivité ( et sa stabilité, même évolutive) dépend de la diversité des types fonctionnels des espèces qu'il abrite.  Les écosystèmes fournissent une quantité de biens et de services aux hommes. Mais les hommes ont le désir d'avoir plus que nécessaire.  

  Biodiversité de l’environnement polaire             L’Antarctique est un continent de 13,9 millions de kilomètres dont 98% sont recouverts d’une couche de glace d’1.86 km d’épaisseur environ. Situé au pôle Sud du globe, sa température varie entre –70°C et –35°C en hiver et  –35° C et 5°C en été.

L’Arctique est situé au Nord. A l’inverse de l’Antarctique, l’Arctique est composé d’un océan limité de terres continentales, mais le froid – sans doute moins intense qu’au pôle Sud – joue un rôle tout aussi déterminant sur le milieu. La banquise (mer ou océan gelé) comprend une superficie entre 7,5 et 15 millions de km2, et l’épaisseur de la glace atteint environ 3 mètres, selon la saison.

Dans ces conditions géologiques et climatiques, une faune très spécifique à cette région s’est développée, comprennant de nombreuses espèces d’oiseaux, de mammifères et de poissons.   

La biodiversité de ces pôles est l’une des premières victimes du réchauffement climatique. En effet, l’écosystème marin répond déjà aux augmentations des températures et de nombreux boulversements de mode de vie ont été observés par les scientifiques.Cause de ces changements: la disparition du krill due à une augmentation des températures océaniques. Bilan alarmant lorsqu'on sait que le krill est l’élément fondamental de la chaine trophique antarctique. Il constitue la base de l’alimentation des baleines, des manchots, des phoques, de nombreuses espèces d’oiseaux,etc…

Ces animaux polaires, stressés de ne pas réussir à s’approvisionner, procréent beaucoup moins qu’avant. Par conséquent, les populations de certaines espèces polaires chutent considérablement.               Prenons l’exemple des manchots Adélies, les scientifiques ont observé une baisse de 70% de leur population ces 30 dernières années.

Les baleines également, qui ont besoin d’une tonne de krill par jour, sont en réelle voix d’extinction, à cela s’ajoute les problêmes du braconnage, de la pollution, des filets de pêches etc… On estime la population actuelle de 10 000 à 20 000 animaux.

Aussi, l’espace vital des ours polaires devient trop étroit, en effet, la banquise Arctique a diminué de 15 % et son épaisseur de 40 %. Deux tiers des 25 000 ours polaires vivant en

Arctique pourraient disparaître d’ici 2050. 

Disparition des abeilles 

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L’histoire des abeilles accompagne celle de l’homme. Depuis l’aube de l’humanité, l’homme en savoure le miel. Aujourd’hui le nectar se fait rare car les abeilles sont malades. Depuis une trentaine d’années, en France, les populations d’abeilles diminuent, se fragilisent. Désigné coupable : l’homme avec la surexploitation industrielle de la nature, l’ajout inconsidéré de produits chimiques pour produire, mieux, plus. Le « plus » s’est transformé en son contraire. Encore une fois, voilà l’écosystème menacé. Car hormis l’abeille, c’est toute la chaîne complémentaire qui relie l’animal au végétal, tout l'écosystème qui se trouve déréglée. Pas d’abeilles = pas de pollinisation = disparition de certaines espèces végétales = disparition de certaines espèces animales… 

« Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre », Albert Einstein.

Le changement climatique

La cause : un réchauffement global

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Découvre la présentation animée des gaz à effet de serre

Un effet de serre naturel, c’est vital.

Nous vivons sur Terre comme dans une serre. Notre atmosphère joue le rôle d’une vitre. Les gaz dits « à effet de serre », les GES, captent et retiennent la chaleur. Grâce à eux, la température de notre Terre est douillette, en moyenne 15°C. Sans eux, il ferait un froid invivable, –18°C.

Trop d’effet de serre, c’est menaçant.

Depuis 150 ans environ, la concentration des gaz à effet de serre augmente dans notre atmosphère. Ces GES retiennent donc plus la chaleur. Résultat, la température moyenne globale de notre planète s’élève (+ 0,74°C depuis 1850). C’est ce phénomène qui entraîne un bouleversement du climat.

Les réactions de notre atmosphère sont lentes

Le réchauffement climatique est comme un gros bateau. Une fois lancé, il faut du temps pour le freiner ou le faire changer de cap. Est-ce que tu savais que la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est d’environ 100 ans ? Ainsi, il sera d’autant plus difficile de le limiter que les mesures seront prises avec retard.

Pour éviter que notre climat ne s’emballe, beaucoup de scientifiques recommandent que la température moyenne n’augmente pas de plus de 2°C d’ici 2100 par rapport à 1850. Cela signifie que la quantité de gaz à effet de serre devrait atteindre un maximum en 2015 ! Au-delà, les bouleversements risquent d’être irréversibles.

Le changement climatique

D'où viennent les gaz à effet de serre ?

Pollution industrielle : fumées issues des cheminées industrielles

La plupart existe naturellement

Ils sont présents en petite quantité dans notre atmosphère. Mais, à cause de l’industrialisation et de l’utilisation massive des combustibles fossiles, les hydrocarbures (charbon, gaz et pétrole), leur concentration ne cesse de croître.

D’autres sont artificiels

Ils sont fabriqués industriellement et s’échappent vers l’atmosphère depuis moins d’un siècle.

Page 39: Mon projet

Gaz à effet de serre

Source naturelle

Source humaine

La vapeur d’eau(H2O)

Evaporation de l’eau surtout au-dessus des océans

Centrales électriques - Irrigation

Le dioxyde de carbone(CO2)

Respiration des êtres vivants – Feux de forêt - Volcans…

Utilisation massive d’énergies fossiles pour les transports, les bâtiments et l’agricultureDéforestation

Le méthane(CH4)

Digestion des herbivores – Décomposition des végétaux- Volcans

Intensification des élevages (bovin) et des cultures (riz) - Décharge d’ordures

Le protoxyde d’azote (N2O)

MarécagesUtilisation d’engrais azotés

Ozone de basse atmosphère (O3)

FoudreIndustrie - Circulation automobile

Les gaz fluorés(CFC, HFC, PFC)

N’existent pas dans la nature

Gaz des bombes aérosols et des climatiseurs

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Le changement climatique

Quel est le principal gaz à effet de serre d'origine humaine ?

Pollution automobile : Embouteillages. Paris.

Vapeur d'eau issue d'une cheminée d'incinération d'ordures ménagères. Région Alsace.

C’est le fameux CO2.

Ce gaz, le plus abondant émis par les activités humaines assure à lui seul les deux tiers de l’effet de serre. A l’échelle planétaire, il est dégagé :

à 75 %, par les hydrocarbures comme source d’énergie pour :-    la production d’électricité dans les centrales thermiques,-    les transports routiers et aériens,-    la fabrication du ciment et de l’aluminium,-    le chauffage des bâtiments et la production d’eau chaude,-    l’utilisation d’engins agricoles.

à 5 %, par les hydrocarbures comme composés chimiques pour :-    la fabrication d’engrais et de pesticides pour les cultures,-    la production de tous les plastiques.

à 20%, par la destruction des forêts pour brûler le bois et cultiver les terres.

Les autres gaz sont surtout des conséquences d’activités humaines modernes

-    Le méthane est émis par la digestion des bovins et autres ruminants dans les élevages intensifs.-    Le protoxyde d’azote est dégagé par le sol qui reçoit plus d’engrais que les cultures ne peuvent absorber.-    L’ozone est produit par le rayonnement solaire sur l’air pollué des villes.

Le changement climatique

Quels sont les principaux risques ?Selon les scientifiques, le réchauffement global en cours pourrait atteindre 1,1° à 6, 4° Celsius d'ici 2100. C’est énorme ! Nos ancêtres n’ont rien connu d’aussi rapide en 100 000 ans. Mais ne crois pas qu’une élévation de la température veut dire qu’il va simplement faire un peu plus chaud partout. Elle entraîne des bouleversements en chaîne :

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Conséquence du changement climatique : Fonte d'une banquise dans l'Océan glacial arctique

Pins déracinés, lors de la tempête du 26 décembre 1999. Région Ile de France.

Conséquence du changement climatique. Terre argileuse craquelée par la sécheresse.

une élévation du niveau de la mer, due principalement au réchauffement des océans, car plus l’eau est chaude, plus elle prend de la place.

A cela s’ajoute en plus l’eau issue de la fonte des glaces continentales ;

une amplification des phénomènes météorologiques extrêmes, avec tempêtes, ouragans, cyclones, inondations, canicules, sécheresses… ;

des bouleversements des conditions de vie, pour les populations chassées de leur pays par la montée des océans, les famines ou les tempêtes. On les appelle des réfugiés climatiques ;

un chamboulement écologique, pour des plantes sauvages, et aussi cultivées, qui ne supporteront pas les nouvelles conditions de température et de sécheresse.Sans oublier les animaux qui devront migrer ou s’adapter rapidement.

Le changement climatique

Les conférences mondiales sur le climatTu as entendu parler du protocole de Kyoto, des conférences de Copenhague et de Cancún … Ces grands rendez-vous mondiaux sur le climat réunissent les représentants de près de 200 pays membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) afin de trouver un accord pour lutter contre le réchauffement planétaire, responsable des changements climatiques.

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C’est la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui a mis en place ces négociations internationales sur le climat. La Conférence des Parties, qu’on appelle COP, se réunit tous les ans pour décider des mesures pour mettre en oeuvre la Convention. La 16ème COP s’est déroulée à Cancún en décembre 2010.

Petit historique des COP :•    1992 : Lors du Sommet de la Terre à Rio (Brésil), 192 pays signent la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) et s’engagent ainsi à stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre avant 2012. On décide de tenir une conférence chaque année, que l’on appellera « Conférence des Parties » (COP) pour décider de la mise en œuvre pratique de la Convention.•   1995 : La première COP a lieu à Berlin (Allemagne).•   1997 : La COP3 se déroule à Kyoto (Japon). C’est à cette conférence que naîtra le Protocole de Kyoto qui introduit des objectifs contraignants pour les pays les plus industrialisés. Il n’entrera en vigueur qu’en 2005 pour prendre fin en 2012 et ne sera pas signé par les 192 signataires de la CCNUCC.•    2009 : La COP15 de Copenhague (Pays-Bas) voit émerger l’accord de Copenhague, notamment sur la limitation du réchauffement planétaire à 2°C. Cet accord ne sera cependant pas unanime.•    2010 : La COP16 s’est tenue à Cancún (Mexique) et a débouché sur des accords concluants pour la lutte contre le changement climatique dont les financements restent encore à préciser.

Quel bilan peut-on dresser de ces grands rendez-vous pour la lutte contre le changement climatique ?

A travers le monde, les transports sont en évolution constante.

Urgence climat

Regardons en détail les points qui ont été examinés par les 193 pays et les engagements qu’ils ont pris pour freiner le réchauffement climatique.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES)

Pourquoi ça va aider ?Les gaz à effet de serre émis par les activités humaines augmentent l’effet de serre naturel de la planète. C’est donc la mesure la plus efficace. Aujourd’hui 80 % de GES d’origine humaine sont émis par une quinzaine de pays seulement (dont la France). Pour limiter le réchauffement, ces pays doivent réduire fortement leurs émissions de GES.

Les mesures prisesÀ Copenhague puis à Cancún, les Etats reconnaissent que la hausse de la température mondiale doit

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La déforestation accentue le phénomène du changement climatique.

être maintenue en dessous de 2 degrés Celsius par rapport au début du 20e siècle.

L’ensemble des pays industrialisés s’est fixé des objectifs de réduction des émissions de GES, dans un premier temps en 1990 à 2012, puis plus récemment d’ici à 2020.- Les Etats-Unis, qui émettent près du quart des GES mondiaux, n’avaient pas ratifié le protocole de Kyoto. Lors de Copenhague, ils ont pris l’engagement de réduire leurs émissions de CO2 de 17 % d'ici 2020 par rapport à celles de 2005. - L’Union Européenne s’est fixée l’objectif d’une réduction de 20 à 30 % des émissions de GES d’ici 2020 par rapport à 1990. L'objectif de 30% ne sera établi uniquement si les autres pays développés s'engagent sur les mêmes objectifs .

Les pays émergents ne veulent pas fixer des objectifs de réduction d’émissions de GES pour ne pas empêcher leur développement économique et industriel. Ils parlent alors de réduction de leur intensité carbone (quantité de CO2 émis par unité de produit intérieur brut (PIB)) d’ici 2020 par rapport à 2005. Prenons l’exemple de la Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre de la planète. Elle a proposé de réduire de 40 à 45 % son intensité carbonique, mais compte tenu de sa croissance, cet effort pourrait signifier un doublement des émissions chinoises en 2020 par rapport à 2005.

Quant aux pays en voie de développement, pour ne pas limiter leur croissance économique, ils ne veulent pas s'engager sur des obligations de résultat. Ils proposent de réaliser des actions d'atténuation, dont ils rendront compte dans des rapports publiés tous les deux ans.

Etats-Unis 17 % par rapport à 2005 (équivalent à 4 % de réduction par rapport à 1990)

Union Européenne

20 ou 30 % par rapport à 1990

Canada17 % par rapport à 2005

Japon25 % par rapport à 1990

Australie 5 à 15 % par rapport à

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En Afrique, près de 500 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité.

2000

Nouvelle-Zélande

10 à 20 % par rapport à 1990 si accord international complet

Russie

15 à 25 % par rapport à 1990, si engagement des principaux émetteurs dans la réduction des émissions

Chine

40 à 45 % son intensité carbonique (quantité de CO2 émis par unité de produit intérieur brut (PIB)) d’ici 2020 par rapport à 2005

Inde 20 à 25 % de son intensité carbonique (hors émissions agricoles) par rapport à 2005

Brésil 36 à 39 % par rapport à un scénario de référence "business as usual" (soit 20 % par rapport à 2005) principalement à travers la lutte contre la déforestation

Tableau récapitulatif des objectifs de réduction de gaz à effet de serre des principaux pays d’ici 2020 (source : Cahier du Climat)

Cependant, selon les experts, ces objectifs ne seraient pas assez contraignants pour limiter l’augmentation de la température moyenne à 2°C. Pour y arriver, des objectifs plus ambitieux devront être fixés, qui nécessiteraient une accélération très forte des réductions d’émissions des pays développés entre 2020 et 2050. Ils devraient être fixés lors de la COP17 prévue à Durban en Afrique du Sud.

La lutte contre la déforestation

Pourquoi ça va aider ?Les arbres sont les « poumons » de la Terre grâce au phénomène de la photosynthèse. Au cours de leur croissance, ils absorbent du gaz carbonique qu’ils stockent dans le

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bois et rejettent de l’oxygène dans l’air. Mais dans les régions tropicales, les forêts sont massivement abattues pour leur bois ou pour mettre le sol en culture. Ainsi, lutter contre la déforestation, replanter des arbres, gérer durablement les forêts, c’est créer des puits de carbone et donc limiter la quantité de CO2 dans l’atmosphère.

Les mesures prisesL’accord de Copenhague prévoyait d’allouer des fonds pour limiter la déforestation. Ce projet s’est précisé à Cancún, avec la mise en place du mécanisme REDD+ (Réduction des Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation des forêts) dans les pays en développement. Il s’agira d’une aide technologique et financière qui sera apportée aux pays engagés dans la lutte contre la déforestation. Les sources de financements de ce programme seront déterminées en 2011.

L’aide aux pays en développement

Pourquoi ça va aider ?Même si les pays industrialisés réduisent leurs émissions de GES sur leur territoire, cela ne suffira pas à limiter le réchauffement planétaire. Les pays émergents tels que la Chine sont également devenus de gros émetteur de GES. Les pays industrialisés doivent donc aider les pays émergents ou en développement à utiliser des technologies moins polluantes qui permettent d’atténuer les effets des changements climatiques et qui malgré tout n’altèrent pas leur croissance économique et le développement de ces sociétés.

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De plus, les pays les plus pauvres, souvent frappés plus durement et plus directement par les conséquences des changements climatiques, ont plus de mal à s’adapter aux sécheresses, aux tempêtes et à la montée du niveau de la mer. Les pays industrialisés en partie responsables du réchauffement doivent donc également les aider à s’adapter.

Les mesures prises A Cancún a été décidée la mise en place d’un fonds spécial pour le climat, qu’on appelle aussi fonds vert. Il sera mis à disposition par les pays industrialisés pour les pays en voie de développement, et sera à hauteur de 10 milliards de dollars par an à court terme pour 2010, 2011 et 2012, puis monterait ensuite à 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020.Ce fonds sera destiné à soutenir les projets, programmes, politiques d’adaptation aux changements climatiques (réduction des émissions de gaz à effet de serre, forêts, technologies…) des pays les plus vulnérables. Il s’agira d’un fonds multilatéral, ce qui signifie qu’il dépendra de plusieurs Etats. La mise en place de ce fonds vert, ses sources de financement, et les priorités d’attribution des financements par les différents Etats restent encore à définir. Des groupes de travail s’organisent actuellement afin de préciser ce projet.

Finalement, le bilan des COP est-il satisfaisant pour limiter le réchauffement planétaire ? Chaque conférence a son propre lot de critiques positives et négatives de la part de l’opinion publique, des politiques et des ONG. Par exemple, pour

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beaucoup de politiques et d’ONG, la conférence de Copenhague n’a pas répondu aux attentes. Ils ont dénoncé l’adoption d’un accord « minimum » peu contraignant et qui n’a pas été adopté en plénière par les 193 pays représentés au sein des Nations Unies.En effet, même si l’accord établit clairement l’objectif de limiter à 2°C (voire 1,5°C) l’augmentation des températures mondiales, il n'est pas juridiquement contraignant et n’oblige actuellement pas les Etats à mettre en place des mesures pour y parvenir. Les pays ont simplement été "invités" à signer ce nouvel accord. Mais sans mesure contraignante, aucune participation mondiale n'est garantie.

Lors de la conférence de Cancún, les projets qui avaient été évoqués à Copenhague ont été remis sur la table et ont enfin trouvé un accord partagé par l’ensemble des pays. Le bilan de cette conférence a donc été plus positif que la conférence de Copenhague, car même si les accords convenus ne sont pas vraiment plus contraignants, les Etats sont enfin parvenus à un consensus.

Et maintenant, que va-t-il se passer ? La prochaine COP se tiendra à Durban en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre 2011.

On en attend un accord contraignant pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de GES qui ont été fixés, notamment un objectif global de réduction des émissions de GES à moyen et long terme (2050).Enfin, il en ressortira la détermination des sources de financement des mesures dont on a décidé la mise en place (le fonds vert, le REDD+…)

L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a exposé pendant le sommet de Copenhague sur les façades des monuments de la capitale danoise une série de photos : « Le climat change la vie des gens »

Cette photo illustre un effet du réchauffement climatique: le Killimanjaro (la montagne la plus haute d'Afrique).En février 1993 elle était recouverte de neige,alors qu'en février 2000 il n'y a presque plus de neige.

Le réchauffement climatique est aussi appelé réchauffement planétaire.C'est un phénomène d'augmentation ,à l'échelle mondiale et sur plusieurs années de la température moyenne des océans et de l'atmosphère.La communauté scientifique attribue à ce réchauffement global une origine humaine.

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Un exemple: les effets du réchauffement climatique en Arctique.

contributeur: BOTTER Nicolas / DUVAL Maxime

 

QUELQUES EXEMPLES DU RECHAUFFEMENT CLILMATIQUE EN ARCTIQUE

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Depuis 1979, la banquise a diminué de 20% soit environ 1.3 millions de km².

Or, cette fonte accélérée a toutes les chances de se poursuivre : la plupart des scénarios climatiques prévoient que la banquise d'arctique continuera de se réduire de 40 à 50% d'ici à 2100.

La glace de mer pourrait ainsi passer d'une surface d'environ 10 millions de km² aujourd'hui en plein hiver à moins de 6 millions dans cent ans. Et à en croire les spécialistes les plus pessimistes, elle pourrait même disparaître totalement durant l'été 2070.

La fonte des glaces pourrait ouvrir de nouvelles voies maritimes notamment un canal permettant de rejoindre l'Asie à l'Europe en 13.000 km contre 21.000 km aujourd'hui. Quant au Etat-Unis, il gagnerai 3 à 4 semaines de trajet en moins pour rejoindre l'Alaska.

En arctique, plusieurs éspèces animales pourraient être ammener à disparaître.

EX : Les ours polaires sont une éspèce menacée car il doivent se nourrir de phoques qui vivent sous la glace et si elle venait à disparaître l'ours ne pourra plus se nourrir de phoque.

C'est donc la chaîne alimentaire qui se brisera en arctique.

L'arctique est un espace riche en gaz naturel et serait également riche en pétrole. Donc, dans les années à venir, l'arctique pourrait être un espace à exploiter.

Sites sources: Cliquez ici et là.

 

 

localiser sur un plan (google)

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L'effet de serre

contributeur: gaulard klein commard crusem

L'effet de serre est un processus naturel de réchauffement de l'atmosphère qui intervient dans le bilan radiatif de la Terre.

pour voir l' animation cliquer ici

Il est dû aux gaz à effet de serre (GES) contenus dans l'atmosphère, à savoir principalement la vapeur d'eau (qui contribue le plus à l'effet de serre), le dioxyde de carbone CO2 et le méthane CH4.

Pour voir l' explication cliquer ici

L'effet de serre permet d'avoir une température moyenne sur la Terre de 15°C contre -18°C sans cet effet de serre.

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La combustion des carbones fossiles comme le charbon, la lignite , le pétrole ou le gaz naturel (méthane) rejette du CO2 en grande quantité dans l'atmosphère. Si bien que seule la moitié est recyclée par la nature, et que l'autre moitié reste dans l'atmosphère, ce qui augmente l'effet de serre.

 

Le dioxyde de carbone dans l'atmosphère, d'où vient-il?

contributeur: zervos vanessa,sindt emilie

le dioxyde de carbone

Le dioxyde de carbone provient des rejets humains, des élevages, des véhicules, des végétaux,les centrales thermique...

Il est produit lors de la fermentation aérobie ou de la combustion de composés organiques, et lors de la respiration des êtres vivants et des végétaux.

Le gaz incolore, inodore et à la saveur piquante communément appelée gaz carbonique ou encore anhydride carbonique.

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Incomplet

Les solutions pour limiter le dérèglement climatique.

contributeur: Pierre Kevin, Louis Thomas, Scherer Kevin, Zanzana Alexandre,Lefèvre Axel

Les solutions pour limiter le dérèglement climatique

L'absorbtion du CO2 : le dioxyde de carbone est en partie responsable du réchauffement climatique nous pourrions replanter des arbres pour qu'ils absorbent le CO2 dont ils ont besoin pour se dévelloper.

Les voitures éléctriques ne polluent pas, les utiliser limiterait les rejets. Ou utiliser les vélos ou marcher sur les courtes distances.

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Construire des moteurs qui consomment moins pour faire une même tâche.

Limiter les rejets de gaz pour limiter l'effet de serre et donc le réchauffement climatique.

Améliorer l'isolation des maisons pour éviter de trop chauffer les maison, ou utiliser des panneaux solaires pour limiter l'utilisation d'énergie. Eteindre les lumières, les pc et les télévisions lorsqu'on ne s'en sert pas pour éviter le gaspillage.

Prendre le train plutôt que l'avion car cela pollue moins.

Trier les déchets pour éviter de les jeter dans l'environnement.

Utiliser les transports en commun ou le co-voiturage pour éviter les utilisation de la voiture inutilement.

Capter le CO2 avant qu'il  ne sorte de la cheminée des usines (animation : cliquez ici).

Les agriculteurs peuvent aussi modifier les pratiques agricoles (pour éviter la pollution de l'eau par leurs engrais).

L'utilité du développement des énergies renouvelables.

contributeur: schoumacher pauline schwartz juliette

Les energies renouvelables (soleil, vent, biomasse) sont présentes partout. Elles sont inepuisables grâce aux cycles naturels. Mais elle sont aussi diffusées et pour la plupart irrégulières. Elle nous demande donc de l'economie dans nos consommation: une qualité oubliée.

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Les energies renouvelables:

L'eolien: Une hélice entainer en rotation par la force du vent permet la production d'energies mécanique ou électrique en tout lieu suffisement venté. Par exemples à boulay nous en avons plus d'une douzaine dans les champs.

 

Le solaire thermique : Cette technique est applicable au chauffage des habitations, des piscines, à la production d'eau chaude sanitaire (ECS), ou encore au séchage des récoltes (fourrage, céréales, fruits).

Le solaire photovoltaïque:la lumière du soleil peut directement être transformée en électricité par des panneaux photovoltaïques, sans pièces tournantes et sans bruit. L'électricité produite peut être soit stockée dans des batteries, soit convertie par un onduleur pour être distribuée aux normes sur le réseau.

La méthanisation : le biogazIl est utilisé pour diminuer la charge en matière organique des boues de station d’épuration urbaines, des effluents industriels, et plus récemment des déchets organiques ménagers, la méthanisation est également une voie de conversion de la biomasse en énergie.

La géothermie:Le principe de la géothermie consiste à extraire l'énergie contenue dans le sol pour l'utiliser sous forme de chauffage ou d'électricité.On distingue quatre types de géothermie ; la haute, la moyenne, la basse et la très basse énergie.

Les petites centrales hydrauliques: Les petites centrales hydrauliques sont présentes partout dans le monde mais leur dénombrement s'avère difficile.

L'architecture bioclimatique:De tous temps, l'homme a essayé de tirer parti du climat pour gagner du confort et économiser l'énergie dans son habitation. Aujourd'hui, des règles d'adaptation à l'environnement, à l'architecture et aux climats permettent d'allier une tradition millénaire et des techniques de pointe.

Le bois-énergie:Le bois a longtemps été la seule source d'énergie à la disposition des hommes pour leurs besoins domestiques et industriels. Cette prédominance a fini par se traduire par une surexploitation des bois et des forêts dans le courant du XVIIIème siècle.On se sert aussi du bois pour le chauffage.

pour plus d'information sur les articles cliquer ici .

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Qu'est ce que je peux faire au quotidien pour limiter le réchauffement climatique?

contributeur: RUFF Aurélie,PETERMAN Flora,VOGEL mélissa dietrich fabing ahmed chekkat

Que faire pour limiter le rechauffement climatique?:

A la maison:

-Ne pas laisser les appareils éléctroniques en veille.

- Ne pas laisser couler l'eau sans intért^(brossage de dents...).

-Eteindre les lumières lorsque je quitte ma pièce.

-Eteindre les appareils ménagers après utilisation.

-Mettre les déchets dans la poubelle.

-Trier les déchets qui doivent aller au tri.

-Quand je sors de chez moi je ferme la porte et les fenêtres pour que la chaleur reste à l'intérieur, pour ne pas qu 'elle sorte.

-Utiliser des lampes économiques.

En déplacement:

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-Ne pas prendre la voiture alors que nous pouvons faire la route a pied.

-Ne pas consommer trop d'essence.

-Ne pas jeter les déchets par la fenêtre du vehicule.

-Ne pas prendre une voiture trop consommatrice de acrburant.

-Ne pas prendre une voiture qui rejette trop de dioxyde de carbone.

- Au magasin acheter des produits avec moins d'emballage.

Usines:

-Recycler le dioxyde de carbone d'une usine.

-Rejeter moins de fumée.

-Mettre des protections sur nous.

-Cultiver près des usines des alques qui piègent le dioxyde de carbone.

Divers:

-Mettre ecoogle cela consomme moins d'énergie.

-Injecter du soufre dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires.

-S'attaquer au dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

-Eclaircir la terre en la peignant en blanc.

-Envoyer un nuage de miroirs dans l'espace.

-Créer des nuages à partir de l'eau de mer.

-Pluies acides et réduction de la couche d'ozone.

-Acheter ses aliments comme la viandes, fromages, légumes,etc, directement au producteur du coin, ca permet

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de diminuer les transports, et donc le rejets du dioxyde de carbone.

-En bio carburant, centrale électrique à paille.

 

 

Le réchauffement climatique est l'un des grands enjeux environnementaux qui hantent la population. L'accent doit être fait sur ce qu'un individu peut faire pour prévenir le réchauffement planétaire. Le réchauffement climatique fait référence à l'augmentation de la température de la terre peu à peu qui est affecté par plusieurs facteurs. C'est maintenant un fait connu que l'homme est l'une des principales causes de celui-ci. L'augmentation progressive de la température n'est pas un processus soudain et a été présent depuis longtemps. Mais l'augmentation rapide dans le développement des villes et de la technologie a donné lieu à la pollution dont les causes sont l'augmentation du réchauffement climatique. Les émissions des voitures, les usines, la combustion de combustibles fossiles, l'utilisation des CFC, des déboisements ont causé le réchauffement climatique.

Pour prévenir le réchauffement planétaire, l'une des choses qu'une personne peut opter pour l'est l'utilisation de formes alternatives de production d'énergie autres que les combustibles fossiles qui donnent de grandes quantités de dioxyde de carbone. Utilisation de l'énergie solaire peut être une bonne alternative qui peut être employée. Une autre chose qu'ils peuvent faire est de planter des arbres dans leur cour arrière ou dans la rue qui sont des contrôleurs naturels de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Les arbres sont coupés généralement baisse de la production de papier et donc à utiliser du papier recyclé peut être une mesure très bien.

Limitation de l'usage des appareils ou des composés qui produit des CFC peut également aider. CFC est la raison majeure de l'appauvrissement de la couche d'ozone entraînent un réchauffement global. Une autre raison du réchauffement climatique sont les émissions des voitures. Le monde a vu une augmentation géométrique de la population. Ceci a conduit à l'augmentation du nombre de voitures. Identifier les voitures économes en carburant, l'utilisation des bio-carburants, la correction des modèles de moteurs ou de l'utilisation même des voitures électriques sont d'excellents moyens de réduire les émissions. Préférant la marche, le vélo et le transport par autobus, le train peut également aider à prévenir le réchauffement planétaire. Covoiturage d'organisation peut aussi être une bonne méthode qui peut être fait pour réduire les émissions.

Au domicile des personnes peuvent essayer de conserver l'énergie et de l'électricité permettant ainsi de prévenir le réchauffement climatique. Passage aux ampoules fluocompactes qui consomment moins d'énergie et un temps de vie plus longue peut réduire la consommation d'électricité. Réduire l'utilisation des chauffages et des refroidisseurs peut également aider. Commutation de l'électronique et les autres appareils qui ne sont pas en service, en remplacement de vieil appareil avec des produits consommant moins d'énergie peut aussi aider à prévenir le réchauffement climatique. Sources d'énergie alternatives telles que les générateurs d'énergie solaire pour les maisons est une bonne façon de vous assurer que vous avez trouvé votre pouvoir de moyens qui sont bons pour votre terre.

Le réchauffement climatique est également due à moins de connaissances à ce sujet. C'est pourquoi la sensibilisation doit être fournis principalement aux enfants et ceux dans les usines pour qu'elles puissent aussi penser à des façons de conserver l'énergie et à empêcher le réchauffement planétaire. Les générations futures doivent être encouragés et enseignés à sauver la Terre, notre habitat. Les médias ont un rôle majeur à jouer pour faire comprendre aux gens l'importance du réchauffement climatique et ses préoccupations. Seul un effort collectées par l'humanité tout entière peut réduire le réchauffement de la planète, qui est un problème profondément enraciné. Le réchauffement climatique ne peut être enlevée tout d'un coup mais la plupart des mesures mentionnées ci-dessus si elles sont suivies par un individu peut contribuer à réduire et prévenir le réchauffement de la planète. Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses et il appartient à chacun de nous de veiller à ce que nous prenions toutes les mesures pour réduire le réchauffement global, pour nous et pour nos générations futures.

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débat Changement climatique : que peut-on faire   ?

Peut-on vraiment lutter contre le réchauffement climatique ?

Le processus de négociation internationale visant à la conclusion d’un accord climatique pour l’après 2012 a été officiellement lancé à Bali en décembre dernier. Seul un accord global incluant les principaux pays émetteurs (au minimum l’Europe, les États-Unis, les autres principaux pays de l’OCDE, mais aussi la Chine et l’Inde) permettra d’atteindre des objectifs de réduction des émissions ambiteux (tels qu?une baisse de 50% des émissions de gaz à effets de serre d’ici à 2050) à un coût raisonnable (inférieur à 5% du PIB en 2050). Pour y parvenir, les négociateurs devront notamment surmonter le fameux problème du « passager clandestin ». De par le caractère global de la question climatique, chaque pays est en effet incité à laisser les autres supporter seuls le coût de réduction des émissions de gaz à effets de serre, sachant qu?il en tirera strictement les mêmes bénéfices. Chacun raisonnant de façon identique, personne n?a d’intérêt à signer un accord contraignant.

 

Le problème du passager clandestin est amplifié par la crainte de « fuites carbone »

 

Chacun des grands pays craint qu?en fixant un prix au carbone (par exemple par la mise en place d’un marché de droits à polluer tel qu?il existe aujourd’hui en Europe), les entreprises nationales perdent des parts de marché ou délocalisent leurs activités polluantes vers des zones moins contraignantes. Une telle « fuite » des émissions équivaudrait à ce que les pays les plus volontaristes subissent seuls les coûts d’une politique de lutte contre le changement climatique in fine inefficace. Cette crainte explique largement les réticences de l’administration américaine à signer tout accord international n?incluant pas la Chine et l’Inde. Elle explique aussi l’intérêt croissant, dont témoignent les récents propos de Nicolas Sarkozy ou José Manuel Barroso, pour une proposition aussi risquée qu?une taxe européenne sur les importations de biens intensifs en carbone en provenance de pays polluants.

 

L’argument est-il pour autant recevable ?

 

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En un mot : non, en tout cas pas sous cette forme. Le risque de fuite carbone lié à des pertes de compétitivité ou à des délocalisations est en réalité bien faible. La grande majorité des secteurs intensifs en carbone, tels que la production d’électricité ou les transports, sont fortement abrités de la concurrence internationale. Une hausse de prix d’un trajet Paris-Bruxelles ne nous fera pas opter pour un Paris-Pékin-Bruxelles

débat Changement climatique : que peut-on faire   ?

Espoirs chinois pour le changement climatique ?

A l’approche du sommet de Copenhague sur le changement climatique, les yeux sont rivés sur la Chine. Le climat fait partie des sujets majeurs abordés par le président Obama lors de sa visite en Chine à la mi-novembre dernier. De plus en plus, la Chine s’impose dans le secteur des énergies renouvelables et de l’environnement.

 

Elle s’est dotée d’un arsenal de mesures politiques pour lutter contre le changement climatique. Le défi pour les autorités est double : il s’agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre; sans pour autant porter atteinte à la croissance. Pékin choisit donc d’une part de rationnaliser sa consommation industrielle d’énergie ; d’autre part de produire de l’électricité de manière moins polluante. Si les progrès réalisés en quelques années sont impressionnants, les défis n’en restent pas moins colossaux.

 

Les années 2000 : le changement climatique devient une priorité chinoise

 

Un tournant dû à l’arrivée du tandem Hu Jintao – Wen  Jiabao

Le tournant dans la politique environnementale chinoise a eu lieu dans les années 2000, principalement grâce à l’arrivée du tandem Hu Jintao – Wen Jiabao au pouvoir. Les premières mesures visaient principalement à créer un effet d’annonce (voir par exemple la mise en place d’un PIB vert pour estimer le coût économique de la dégradation environnementale : en 2004, la pollution aurait coûté au pays 51,1 milliards d’euros soit 3,05% de

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l’économie). Puis les autorités ont profité du 11ème plan quinquennal pour lancer des politiques de réduction des émissions à effet de serre.

 

Les objectifs y sont : amélioration de 20% de l’efficacité énergétique pour fin 2010 ; passage à 15% des véhicules roulant avec des carburants alternatifs d’ici 2020 ; augmentation de 20% de la couverture forestière du pays pour fin 2010.

 

Produire proprement de l’électricité et améliorer l’efficacité énergétique

 

Pour lutter contre le changement climatique, il faut d’abord produire proprement de l’électricité. En premier lieu grâce à des investissements colossaux dans les renouvelables. En 2008, les capacités chinoises installées ont atteint 13 GW dans l’éolien. Aujourd’hui, les plus gros projets éoliens et solaires au monde sont chinois (sont prévus pour 2020 : 10 GW installés dans la ferme géante éolienne du Gansu ainsi que 2 GW produits par le solaire en Mongolie Intérieure). 9,1 GW sont à l’heure produites par le nucléaire, avec en plus des centrales de 24,5 GW en construction ou projet. Enfin, 172 GW sont produites par l’hydraulique.

 

La Chine semble décidée à faire le saut vers le tout électrique

Ensuite, la Chine s’impose dans les technologies "charbon propre" ayant remplacé ses veilles centrales par des centrales ultra-supercritiques : durant les deux dernières années, Pékin a construit des usines plus efficientes, moins polluantes en améliorant ses technologies et en maîtrisant les coûts. Les électriciens cherchent également à développer les technologies de capture et séquestration du CO2 (CCS, qui permettent d’enterrer les émissions au lieu de les rejeter dans l’atmosphère). La société Huaneng a investi dans une usine pilote située en banlieue de Pékin et dans le projet américain Futuregen de CCS.

 

Ces investissements sont d’autant plus importants que la Chine semble décidée à faire le saut vers le tout électrique, comme on le voit notamment avec le développement rapide des véhicules hybrides et électriques et de l’industrie des batteries, ou encore les projets en matière de smart grid.

 

En parallèle, l’amélioration de l’efficacité énergétique passe par d’ambitieuses mesures de politique industrielle : important mouvement de fusions-acquisitions dans les secteurs à forte émission (production d’électricité, ciment, acier, etc.) visant ente autres à fermer les petites usines non performantes et polluantes, programme des "1 000 meilleures entreprises" qui fixe des cibles d’intensité énergétique à 1 000 entreprises étatiques,  investissements dans les "immeubles verts" (bâtiments énergétiquement efficients), etc. Si au départ même les cadres chinois ne cachaient pas en privé leur scepticisme sur les capacités du pays à parvenir à cet objectif; il semble désormais acquis que la Chine parviendra à ses fins.

 

 

Les efforts à consentir restent importants…

 

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La part du charbon dans la consommation d’énergie s’élève toujours à 65%

Cependant, le chemin à parcourir reste long. D’abord parce que la part du charbon, grand émetteur, dans la consommation d’énergie reste très importante (autour de 65%, selon les années) et, malgré les investissements dans des nouvelles sources de production d’électricité, cette part ne devrait pas évoluer significativement selon la plupart des scenarios. A elle seule, la Chine consomme plus de charbon que les Etats-Unis, le Japon et l’Union Européenne. Ces dernières années, le charbon a dépassé le pétrole comme première source mondiale d’émissions. Cela sans compter les industries consommatrices en énergie qui continuent à polluer (acier, ciment, etc.) ou encore l’augmentation du parc automobile et les nouvelles émissions qui lui sont liées.

 

Le marché de l’énergie souffre par ailleurs de déséquilibres. D’un côté, les mastodontes détenus par l’Etat central investissent massivement dans des projets pharaoniques (voir les groupes pétroliers Sinopec, CNPC, CNOOC ; le charbonnier Shenhua ; les cinq producteurs d’électricité; la State Grid, etc.).

 

De l’autre, les société locales profitent des soutiens des gouvernements locaux pour tenter d’imiter les géants nationaux en investissant dans des projets de manière souvent chaotique. Résultat, certains projets ne prennent pas en compte les critères environnementaux (voir les projets de liquéfaction du charbon), d’autres amènent à des situations de surcapacité (énergies renouvelables en surcapacités), etc. Certainement la création d’un Ministère de l’énergie permettrait-elle d’améliorer la régulation du secteur, mais celle-ci reste constamment repoussée.

 

…et la situation préoccupante.

 

Surtout, les réussites certaines de la Chine ne doivent pas éclipser la gravité de la situation actuelle. Les émissions totales de gaz à effet de serre avaient atteint 6 gigatonnes équivalent de CO2 en 2005 (estimations officielles), la Chine est récemment passée devant les Etats-Unis en tant que premier émetteur mondial. Les émissions de C02 par tête ont par ailleurs doublé entre 1990 et 2005. Durant un siècle, la température chinoise a augmenté de 0,5 à 0,8°C avec une accélération durant les cinquante dernières années.

 

Au rythme actuel, les températures devraient continuer à progresser : de + 1,3 à + 2,1°C en 2020 ; + 2,3 à + 3,3°C en 2050. Les dérèglements climatiques ont des conséquences directes sur les populations : le nord du pays souffre de sécheresse (en moyenne une réduction de 20 à 40 mm de précipitations par hectare)… tandis que le sud est confronté à des pluies diluviennes et inondations en séries (en moyenne une augmentation de 20 à 60 mm par hectare). Les glaciers du Nord-Ouest du pays ont diminué de 21% pendant les cinquante dernières années. Pourtant, la Chine consomme moins d’énergie par tête que la plupart des pays développés.

 

A l’avenir, le potentiel d’émissions reste immense et Pékin va devoir redoubler d’efforts pour les limiter. Mais pour l’heure, les progrès récemment réalisés dans le domaine permettent d’être un peu moins pessimiste.

 

 

Sources :

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-  "China Outspaces US in Building Cleaner Coal-Fire Plants", New York Times, 10/05/09-  l’excellent blog www.greenleapforward.com-  World Resource Institute (2009),  “China, the United States, and the Climate Change Challenge”, WRI-  Brusels Institute of Contemporary Studies (2009),  "Climate for Cooperation. The EU, China and Climate Change”, BICCS; pour faire un parallèle avec l’étude du WRI.

Depuis dix ans, de grandes décisions ont été prises en Chine en faveur de l’environnement, mais les défis demeurent gigantesques. A la veille du sommet de l’ONU sur le changement climatique à Copenhague, que peut-on attendre de la politique énergétique chinoise ?

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Oui, le principe de la taxe carbone est juste

Qu’on le veuille ou non, la lutte contre le changement climatique nécessite que l’on limite nos émissions de gaz à effet de serre. Les résultats de ces dernières années ne sont pas à la hauteur de l’enjeu, et diviser par 4 les émissions à l’horizon 2050, tel que préconisé par le GIEC pour les pays industrialisés, exige des efforts partagés par tous.

 

Parce que la France dispose d’un parc nucléaire important et parce qu’elle produit une électricité faiblement carbonée, un tiers de ses émissions seulement est régulé par le système européen des quotas. Il s’agit donc de s’attaquer aux deux tiers restant, en particulier aux émissions provenant des transports et de l’habitat, secteurs dont les émissions sont en constante augmentation et pour lesquels la solution passe par des modifications de comportements, par des substitutions d’équipement et par l’innovation technologique.

 

Fort de ce constat, seuls la peur et le prix peuvent nous pousser à modifier nos comportements et nous permettre de sortir de la situation existante que nous savons très dommageable pour les générations futures.

 

Privilégier la compensation

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Distinguons ce qui est souhaitable pour lutter contre le changement climatique des effets qu’une taxe carbone pourrait avoir sur les ménages ou sur la compétitivité des entreprises. Si ce sont bien les modalités de redistribution des recettes qui faciliteront l’acceptation par la société de cet instrument et qui éviteront aux populations les plus fragiles d’en subir tout le poids, elles ne doivent pas remettre en cause la validité et l’efficacité de "l’outil". C’est au débat public et aux décideurs de trancher sur la meilleure façon de redistribuer les recettes.

 

La maîtrise de la consommation passe par des prix qui reflètent les coûts réels de l’énergie

Pour rester dans le périmètre de l’efficacité de l’outil, précisons juste qu’il faut privilégier la compensation – qui encourage et récompense les changements de comportements – et éviter les exonérations qui maintiennent les comportements existants. La question des prix de l’énergie et de leur impact sociétal est du reste un enjeu largement partagé : de nombreux pays utilisent en effet la sous-tarification de l’énergie comme un moyen de redistribution, alors que la maîtrise de la consommation passe par des prix qui reflètent les coûts réels de l’énergie. Les politiques sociales de redistribution doivent relever d’autres enceintes.

 

Le signal prix : un impact réel

 

Le signal prix, taxe carbone ou contribution climat énergie, doit être décisif pour déclencher la transition vers une économie moins carbonée. Le transport est un secteur où l’utilisateur est relativement peu réactif au signal prix à court terme, puisque l’on raisonne à équipement constant. Néanmoins, sur de plus longues périodes, l’examen des parcs automobiles européens et américains montre qu’une essence fortement taxée a une incidence significative, non seulement sur les comportements des utilisateurs, mais aussi sur la conception des véhicules et sur les technologies associées.

 

Une essence fortement taxée a une incidence significative

Par ailleurs, on a pu observer une baisse de la consommation à la suite de l’envolée des prix du baril en 2008, alors même que cette augmentation était amortie par les fortes taxes appliquées en Europe. La hausse des prix à la pompe se répercute donc à la fois par moins de conduite pour le particulier et par des véhicules plus efficaces sur le plan énergétique. L’impact environnemental du signal prix est donc réel.

 

Les alternatives pour les utilisateurs

 

Les possibilités de substitutions sont inégales selon les personnes. Il existe des catégories de population captives de l’énergie dont il faut tenir compte et pour lesquelles la voiture restera indispensable : les campagnes, où chaque foyer supporte le coût de plusieurs véhicules, la périphérie des grands centres urbains et les personnes aux horaires atypiques ou décalés, qui souffrent d’une offre insuffisante de transports en commun, etc.

 

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Est-ce à dire que ces utilisateurs n’ont pas d’alternative dans le court terme ? Non, si l’on en croit les chiffres avancés par la Commission Européenne ou par l’ADEME. L’écoconduite pourrait permettre de diminuer la consommation de chaque véhicule jusqu’à 10% et d’atténuer l’impact financier sur les ménages tout en ayant des effets sur le bilan environnemental national.

 

Un levier pour accélérer les investissements

A moyen terme, la contribution climat-énergie agira de plus en tant que levier pour accélérer les investissements dans les transports collectifs, dans l’isolation thermique de l’habitat, dans des moteurs plus efficients, des voitures hybrides ou électriques, dans des carburants de substitutions, dans des solutions enfin, qui offriront de vraies alternatives aux populations captives de l’énergie. On peut estimer par ailleurs que plus les recherches avanceront, plus l’éventail de solutions sera large. Naturellement, ceci sera d’autant plus réel si la taxe carbone augmente progressivement. A long terme, tous les utilisateurs devront payer le coût du CO2 et intégrer son impact environnemental dans leur vie quotidienne.

 

Un effort de pédagogie

 

Bien sûr, il ne faut pas sous-estimer les risques qui pourront peser dans le court terme sur le pouvoir d’achat de certains et sur la compétitivité des PME. Si nos voisins ne prennent pas des mesures analogues, peut-on craindre des distorsions économiques au sein de l’Union Européenne ? De même, il faudra examiner l’articulation de la contribution climat énergie avec le marché européen des quotas.

 

La lutte contre le changement climatique mérite mieux que des querelles politiciennes qui faussent le débat. Le principe d’une taxe carbone est juste : elle est indispensable à la prise de conscience citoyenne et à la modification des comportements. Elle appartient à une panoplie d’outils qui varient selon les secteurs économiques et les acteurs. Quant aux modalités d’application et en particulier les formes de compensation, il appartient au Parlement de les définir cet automne. Après les premiers cafouillages, il est urgent de saisir cette opportunité pour fournir un réel effort de pédagogie et de transparence et d’expliquer aux citoyens comment ils peuvent contribuer à la réduction des émissions de CO2. Ce n’est qu’à ce prix qu’ils seront prêts à accepter cette nouvelle taxe.

Fortement décriée, la taxe carbone apparaît pourtant comme l’un des outils les plus efficace pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. La lutte contre le changement climatique passe là encore par un réel effort de pédagogie.

débat Changement climatique : que peut-on faire   ?

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Les deux politiques du climat

Acceptons la vision dominante sur les constats et les objectifs du réchauffement climatique, comme le fait par exemple l’excellent rapport Stern. Premièrement, en l’absence de politique volontariste de réduction des rejets annuels de CO2, le principal gaz à effet de serre d’origine humaine, nous allons à la catastrophe. Deuxièmement, une politique raisonnable est possible, qui consiste à réduire les rejets annuels de CO2 à environ 24 milliards de tonnes en 2050, soit environ 25 % de moins qu?en 2000. Cette politique limiterait le réchauffement, et ses dégâts. Elle coûterait environ 1 % du PIB.

 

Il y a un certain consensus sur cet objectif, mais pas sur la façon de l’atteindre. Deux méthodes s?affrontent : la méthode planificatrice, qui est celle de la France (et de l’Europe), d’un côté ; la méthode économique, avec une taxe carbone généralisée, de l’autre.

 

La méthode planificatrice consiste à dire : si le globe doit réduire ses rejets de 25 % par rapport à 2000, nous, pays riches, devons les réduire bien davantage. Bizarrement, en France, le -25 % a été transformé en -50 %. On a ensuite décidé que nous devions faire deux fois plus fort que les autres, et donc que nos  rejets devaient être divisés par quatre d’ici 2050, dans chacun des secteurs. On en a déduit un long catalogue d’interdictions et d’obligations.

 

La méthode planificatrice est inefficace pour plusieurs raisons

 

Tout d’abord, traiter hexagonalement un problème mondial n?est pas une façon de le résoudre. En 2050 les rejets de la France représenteraient 0,8 % des rejets du globe (en l’absence de politiques volontaristes). Les réduire de 25 % ou de 50 % ou même de 75 % aurait un impact négligeable sur le total des rejets. Bon pour notre conscience, désastreux pour la planète. La méthode peut même être contre-productive : si une activité qui rejette 100 tonnes de CO2 est chassée hors de France et s?installe dans un pays où elle rejette 200 tonnes, notre zèle aura augmenté, pas réduit, les rejets mondiaux. La bataille du CO2 se jouera, se gagnera ou se perdra, en Chine, en Inde, en Russie ou au Brésil. Des politiques qui, par construction, ignorent ce que font ces pays n?atteindront certainement pas l’objectif de réduction globale visé.

 

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La réponse à cette objection de bon sens tient en un mot : exemplarité. Si nous nous flagellons avec assez d’ostentation et d’obstination, les autres vont nous imiter. Cette foi dans la contagion de la vertu est naïve et irréaliste. La preuve en est que l’exemple, nous le donnons déjà, et qu?il n?est pas du tout suivi. La France est le pays du monde qui rejette le moins de CO2 par million de dollars de PIB produit : moins de 200 tonnes, à comparer avec 300 tonnes pour l’Allemagne, 500 pour les Etats-Unis, le Brésil ou le Mexique, plus de 2 500 pour la Chine et la Russie. Si l’exemplarité suffisait, tous les pays du monde s?aligneraient sur notre efficacité énergétique actuelle (pas même besoin d’une efficacité multipliée par quatre !), et l’objectif recherché serait atteint. Rien de tel ne se produit, hélas, ni ne se produira spontanément.

 

Ensuite, elle est sottement coûteuse

 

Lorsque le rapport Stern évalue à 1 % du PIB mondial le coût de la réduction des rejets de CO2 qu?il préconise, c?est à condition que les réductions soient faites là où elles coûtent le moins cher. En gros, si toutes les réductions qui coûtent moins de 20 € la tonne, et seulement celles-là, sont faites (le chiffre de 20 € est une estimation approximative). Mais si quelque Gosplan décide des réductions indépendamment de leur coût, ce qui est le cas actuellement (beaucoup des réductions du Grenelle de l’environnement coûtent 300 ou 500 € la tonne de CO2 économisée), alors le prix à payer pour réduire à 24 milliards de tonnes les rejets du globe en 2050 s?élèvera non pas à 1 %, mais à 5 ou 6 % du PIB mondial. Loin d’inciter les pays gros pollueurs à nous imiter, nos coûts élevés les en dissuaderont : exemplarité à l’envers.Qu?on le veuille ou non, les grands gisements de réduction de CO2 à un coût raisonnable ne sont pas chez nous, ils sont dans les pays émergents et un peu aussi aux Etats-Unis. Imaginons que la famine menace le globe, et qu?il soit impérieux d’augmenter la production de nourriture dans le monde (comme il est impérieux de diminuer les rejets de CO2). Que dirait-on d’une méthode planificatrice qui obligerait le Groenland et le Sahara à multiplier par quatre leur production de céréales, en alléguant que des zones plus fertiles vont « suivre cet exemple » ? La méthode planificatrice actuelle apparaît donc largement comme une impasse tragique.

 

La méthode économique consiste, pour atteindre le même objectif, à imposer partout dans le monde une taxe carbone

 

Cela revient à faire payer 20 € à tous ceux qui rejettent une tonne de CO2 dans l’atmosphère commune. Pas pour les punir. Mais pour pousser tous ceux d’entre eux qui peuvent réduire leurs rejets à un coût moindre, à le faire. Cela stimulerait aussi chercheurs et industriels à trouver et à mettre en œuvre les innovations technologiques indispensables. Les spécialistes de l’Agence Internationale de l’Energie, et même du GIEC, nous assurent que cela suffirait à atteindre l’objectif de 24 milliards de tonnes de rejets de CO2 en 2050.

 

Cette taxe est évidemment inacceptable telle quelle pour les pays pauvres, qui sont les moins efficaces en CO2. La solution passe donc nécessairement par une « assistance carbone » compensatrice  des pays riches aux pays pauvres.

 

Ce que nous pouvons faire, ce que nous devons faire, c?est aider ces pays à qui la nécessaire taxe carbone imposerait un fardeau injuste. C?est le meilleur usage que nous pouvons faire de nos ressources rares. Payer, hélas, mais payer utile. Non pas dépenser 1 000 € pour éviter un rejet d’une tonne de CO2 en France, mais dépenser 1 000 € pour économiser un rejet de 100 tonnes en Chine. Cette assistance peut prendre diverses formes, largement à inventer. L’une d’entre elles, peut-être la plus facile à mettre en œuvre, repose précisément sur la taxe carbone. Elle consiste à ce que tous les pays imposent la même taxe de 20 € par tonne de CO2 ?  pour

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l’efficacité ? mais que les pays riches donnent aux pays pauvres tout ou partie du produit de cette taxe ? pour la justice.

Si l’objectif visant à réduire à terme de 25 % les émissions de CO2 fait consensus, les méthodes pour l’atteindre divisent. Méthode planificatrice (celle de l’Europe) ou méthode économique (taxe carbone généralisée) ? La première est inefficace et coûteuse, la seconde doit être intelligemment appliquée. (en partenariat avec Débat&Co)