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Plan Déchets de l’ONDRAF visant à définir une politique de gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. J.-P. Minon, Directeur général ONDRAF 11/01/2011. ONDRAF. Organisme national pour la gestion des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies - PowerPoint PPT Presentation
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Plan Déchets de l’ONDRAF visant à définir une politique de gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie
J.-P. Minon, Directeur général
ONDRAF
11/01/2011
22
ONDRAF
Organisme national pour la gestion des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies
Organisme public créé par loi en 1980, suite à la volonté du législateur de confier la gestion des déchets radioactifs à un seul organisme sous la surveillance de l’autorité publique
Responsable de la gestion de l’ensemble des déchets radioactifs présents sur le territoire belge
Sous la tutelle des ministres fédéraux chargés de l’Énergie et de l’Économie
Principe du pollueur-payeur
33
Un système de gestion fermé pour les déchets radioactifs
Inventaire
Traitement
Conditionnement
Entreposage
Gestion à long terme
Enlèvement et transport
Financement
44
Les catégories de déchets radioactifs conditionnés et leurs caractéristiques spécifiques
Hau
te activité
Mo
yenn
e activité
Faib
le activité
Courte durée de vie A A C
Longue durée de vie B B C
Cat. A : faible et moyenne activité,courte durée de vie
Cat. B : faible et moyenne activité,longue durée de vie
Cat. C : haute activité, courte et longue durée de vie, dégageant de la chaleur
55
Volumes de déchets devant être gérés par l’ONDRAF (m³) – perspective 2075
Cat. A
Cat. BCat. C
Avec retraitement
Cat. A = 69 900 m³
Cat. B = 11 100 m³
Cat. C = 600 m³
Sans retraitement
Cat. A = 69 900 m³
Cat. B = 10 430 m³
Cat. C = 4 500 m³
Compte tenu de :
•la résolution de la Chambre 22/12/1993
•la loi sur la sortie du nucléaire 31/01/2003
66
Quelle solution a été choisie pour la gestion à long terme des déchets de catégorie A ?
Conseil des ministres 16/01/1998 Choix d’une solution définitive
En concertation avec les intéressés locaux
Conseil des ministres 23/06/2006 Choix du dépôt final en
surface à Dessel
Projet en développement avec les acteurs locaux Demande
d’autorisations (2011) Installation opération-
nelle prévue
pour 2016
Dépôt final en surface à Dessel
Développement d’un projet intégré
Avec la participation de Dessel et de Mol
Études de base Pré-conception
Décision Conseil des ministres16/01/1998
Décision Conseil des ministres23/06/2006
2006
1998
1982 Conception +
autorisations 2013 Construction
2016
Approche purementtechnique
Approche intégrée
Exploita-tion
Solution définitive (dépôt final au lieu d’entreposage)
En concertation avec les intéressés locaux
88
Quelle est la situation en matière de gestion à long terme des déchets des catégories B et C ? (1/2)
30 années de Recherche & Développement Initiée par le SCK•CEN dès 1974 Laboratoire souterrain comme un des outils de recherche et de
démonstration Conformément aux recommandations internationales et en
coopération avec l’étranger, notamment via les programmes- cadres de l’UE
R&D doit être poursuivie Pour développer la solution de gestion à long terme Pour analyser les variantes au sein de cette solution Comme veille scientifique (alternatives) Pour réévaluer à intervalles réguliers les décisions prises (support au
processus décisionnel)
9
Coopération internationale autour du laboratoire souterrain
1111
Quelle est la situation en matière de gestion à long terme des déchets des catégories B et C ? (2/2)
Pas de décision institutionnelle en Belgique en faveur d’une option de gestion spécifique (et a fortiori en faveur d’une zone ou d’un site de mise en œuvre)
Pas d’élément pour « fermer » le système de gestion
Besoin d’une politique de gestion à long terme
12
Besoin d’une politique… maintenant (1/2)
L’ONDRAF considère le dossier comme suffisamment mûr pour permettre une décision politique
Résultats encourageants de la R&D (SAFIR 2)
Durées de mise en œuvre importantesResponsabilité de la génération actuelle et des producteurs actuels
Nécessité d’assurer la continuité des connaissances et de la R&DNécessité de définir une destination finale pour les déchets B&C afin de fermer le système de gestion
Optimisation de toutes les étapes de gestion Détermination des coûts de gestion (provisions) afin d’appliquer
au jour d’aujourd'hui et de manière optimale le principe du « pollueur-payeur »
Orientation de la R&D de confirmationCependant : pas de besoin impérieux en matière de sûreté (l’entreposage temporaire est sûr)
13
Besoin d’une politique… maintenant (2/2)Demandes institutionnelles
Peer Review OCDE/AEN du rapport SAFIR 2 (2003), réalisée à la demande du gouvernement :
« Le programme belge devrait disposer d’une politique de gestion à long terme pour les déchets B&C »
Lettre de la tutelle de l’ONDRAF (2004) demandant de :« Comparer plusieurs options de gestion pour les déchets de haute activité et de longue durée de vie (SEA) »
Convention commune sur la sûreté des déchets radioactifsRatifiée par la Belgique (loi du 02/08/2002)Rapport 3e réunion des parties contractantes (Vienne, juin 2009)
Lettre AFCN à sa tutelle : « L’ONDRAF est toujours en attente d’une décision de principe concernant la gestion des déchets hautement actifs et du combustibles usé »
Pratique internationalement recommandéeUE, AIEA, Convention commune, …
Souhait sociétal (dialogues, Eurobaromètre,…)
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Le Plan Déchets de l’ONDRAF – Cadre juridique
Obligation légale de l’ONDRAF d’établir un programme général de gestion à long terme des déchets radioactifs Art. 2, § 3, AR 30/03/1981 tel que modifié par AR du 16/10/1991
Ce programme général de gestion à long terme des déchets radioactifs requiert une évaluation des incidences sur l’environnement impliquant une participation du public Loi « SEA » du 13/02/2006, Art. 6, § 1er Transposition des directives 2001/42/CE et 2003/35/CE
15
Le Plan Déchets de l’ONDRAF – Objectif
Le Plan Déchets doit fournir tous les éléments permettant au gouvernement de fixer la direction à suivre en matière de gestion à long terme des déchets de haute activité et de longue durée de vie.
16
Le processus dans son ensemble
1717
Solutions étudiées dans le Plan Déchets et le SEA (1/2)
Solutions alternatives Mise en forages profonds Entreposage perpétuel Installations de dépôt final « communes, multinationales » Technologies nucléaires avancées Dépôt géologique …
Pour la gestion à long terme (plusieurs milliers d’années), il n’existe aucune alternative au dépôt géologique La sûreté à long terme ne peut être assurée que par un système passif
(formation géologique) C’est pourquoi aucun pays ne dispose d’une autre politique pour la
gestion à long terme Il existe toutefois des différences en ce qui concerne :
Timing du dépôt géologique Conditions du dépôt en matière de contrôle, réversibilité,… Priorité donnée à une solution nationale ou « attendre » une solution multinationale
1818
Solutions étudiées dans le Plan Déchets et le SEA (1/2)
Solution de référence Dépôt géologique Dans l’argile peu indurée Sur le territoire belge Développement au rythme des avancées scientifiques, techniques
et sociétales Reposant sur un processus décisionnel progressif, flexible et
participatif qui intègre les aspects techniques et sociétaux Assortie d’éventuelles conditions
Réversibilité/récupérabilité pendant une période à définir Continuité du contrôle et du transfert de la connaissance
1919
Timing de la solution de référence
R&D
197
4
204
0
201
1Concertation
SitingAutorisationConstruction
Dépôt final 21.
.
Plan DéchetsDécision stratégique
Concertation sociétale
RD&D scientifique et technologique
20
Suite
2121
Portée d'une décision de principe sur la gestion à long terme des déchets B&C
C'est une direction que le gouvernement donne aux travaux de l’ONDRAFCe n’est ni une décision de mise en œuvre immédiate, ni une décision de choix de siteDont la mise en œuvre ne pourra être réalisée qu'au terme d'un processus décisionnel par étapes
Transparent, dûment fixé et documentéSupporté par R&D de confirmationOù la sûreté et la faisabilité seront à chaque fois évaluéesOù le public sera impliquéAu terme duquel les différentes autorisations seront délivréesPendant lequel la flexibilité sera de mise
Dont le timing de mise en œuvre devra être proportionné aux acquis scientifiques et techniques et à l’assise sociétale
• Un tel processus prendra encore plusieurs décennies
22
Merci pour votre attention
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