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Consignes   : - ne pas laisser le sujet dans la copie (à ranger dans le cahier), - numérotez chaque feuille, recto et verso, - indiquez en page un de la copie, le nombre total de page rédigée ET le sujet choisi, - faites preuve de clarté, de rigueur dans votre argumentation et de concision.

EPREUVE COMPOSEE

Cette épreuve comprend trois parties.1- Pour la partie I (Mobilisation de connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire.2- Pour la partie 2 (Etude de document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodique rigoureuse de présentation de document, de collecte et de traitement de l’information.3- Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet :- en développant un raisonnement ;- en exploitant les documents du dossier ;- en faisant appel à ses connaissances personnelles ;- en composant une introduction, un développement, une conclusion.

PARTIE 1 : Mobilisation de connaissances 6 points

1) En quoi l’approche en termes d’IDH complète-t-elle celle en termes de PIB ?

2) Montrez le caractère multiforme des inégalités.

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PARTIE 2 : Etude de documents 4 points

Après avoir présenté le document, vous caractériserez l’évolution des exportations mondiales de marchandises depuis 1948.

Document : Exportations mondiales de marchandises par régions, 1948-2010 (en %)

1948 1973 1983 1993 2003 2010Monde (milliardsde dollars) 59 579 1 838 3 676 7 377 14 851

Monde 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%Amérique du Norddont

Etats-UnisMexique

28,1

21,70,9

17,3

12,30,4

16,8

11,21,4

18,0

12,61,4

15,8

9,82,2

13,2

8,62,0

Amérique du Sudet centrale 11,3 4,3 4,4 3,0 3,0 3,9

Europedont :

Allemagne1

FranceItalieRoyaume-Uni

35,1

1,43,41,811,3

50,9

11,76,33,85,1

43,5

9,25,24,05,0

45,4

10,36,04,64,9

45,9

10,25,34,14,1

37,9

8,53,53,02,7

Communauté desEtats indépendants (CEI)2

- - - 1,5 2,6 4,0

Afrique 7,3 4,8 4,5 2,5 2,4 3,4Moyen-Orient 2,0 4,1 6,8 3,5 4,1 6,0Asiedont

ChineJaponIndeSix payscommerçantsd’Asie de l’Est3

14,0

0,90,42,23,4

14,9

1,06,40,53,6

19,1

1,28,00,55,8

26,1

2,59,90,69,7

26,2

5,96,40,89,6

31,6

10,65,21,59,6

URSS, puisEx-URSS 2,2 3,7 5,0 - - -

Source : Problèmes économiques, 7 décembre 2011.1. Les chiffres concernent la République Fédérale Allemande de 1948 à 1983.2. Les chiffres sont sensiblement affectés par l’inclusion des échanges mutuels des Etats baltes et de la CEI entre 1993 et 2003.3. Hong-Kong, Chine, Malaisie, République de Corée, Singapour, Taïwan et Thaïlande.

Note : Entre 1973 et 1983 et entre 1993 et 2003, les parts des exportations ont été sensiblement influencées par l’évolution du prix du pétrole.

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PARTIE 3 : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire 10 points

A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez par quels moyens les pouvoirs publics mettent en œuvre la redistribution.

Document 1   : Montants moyens des prélèvements et des prestations en 2010 (en euros)

Revenus moyens par unité de consommation1 par quantile2

Q1 Q2 Q3 Q4 Q5Revenu avant redistribution (A) 7 400 15 489 21 191 28 243 53 582PRELEVEMENTS - 440 - 1 258 - 2 466 - 4 129 - 10 621

Financement de laprotection sociale

DontCotisations sociales

- 521

- 366

- 1 204

- 846

- 2 021

- 1 429

- 2 989

- 2 158

- 5 803

- 3 979Impôts directs3

DontImpôts sur le revenuet Prime pour l’emploi4

81

136

- 54

131

- 446

- 153

- 1 140

- 764

- 4 817

- 4 273PRESTATIONS

DontPrestation familialesAides au logementMinima sociaux

4 332

1 5221 2841 237

1 418

851269175

1 067

834102173

819

7054246

600

5432025

Revenu disponible (revenu après redistribution) (B) 11 293 15 649 19 792 24 933 43 561Taux de redistribution (B-A)/A[en %] 52,6 1,0 - 6,6 - 11,7 - 18,7

Source : D’après « France Portrait social 2011 », Insee.

1. Revenu moyen qui tient compte de la composition des ménages.2. L’ensemble des ménages a été réparti dans cinq catégories de taille égale (20 % des ménages) ordonnées selon le revenu. Q1 : 20 % des plus modestes. Q5 : 20 % des plus riches.3. Les impôts directs sont les impôts payés directement par le contribuable.4. Les ménages à bas revenu ne payant pas d’impôts sur le revenu peuvent bénéficier de versements au titre de « crédits d’impôts » et de la « prime pour l’emploi » versée aux actifs occupés ayant perçu des revenus professionnels en dessous d’un certain seuil de revenu.

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Document 2

L'enseignement est le domaine le mieux documenté pour évaluer les effets redistributifs de la fourniture de biens [collectifs] financés par l'impôt. Nous connaissons en effet la scolarisation au sein des familles, et les dépenses d'éducation sont facilement identifiables au sein des administrations publiques. Qu'observe-t-on ? Les dépenses d'éducation opèrent évidemment une redistribution horizontale, des ménages sans enfants vers les ménages avec enfants, à niveau de revenu équivalent. Mais elles opèrent également une redistribution verticale entre les familles, selon le niveau de revenu. En effet, le nombre moyen d'enfant par famille, et la durée moyenne de scolarisation diffèrent singulièrement selon le niveau de revenu. Si l'on découpe les ménages par niveau de revenu, on trouve plus de familles avec enfants en bas âge dans les déciles inférieurs. Les raisons sont multiples. Les revenus d'activité sont généralement croissants avec l'âge ainsi que les revenus du patrimoine. Les hauts déciles comportent ainsi davantage de ménages plus âgés. Par ailleurs, notamment pour les retraités, les enfants ne sont plus à charge. (...) II s'y ajoute le fait qu'à même niveau de revenu initial, les familles avec enfants seront, mécaniquement, placées plus bas en termes de revenu par équivalent adulte. La scolarisation étant obligatoire, et les dépenses d'éducation étant relativement fortes en France dans le primaire et le secondaire, il apparaît que les dépenses d'éducation liées à la scolarisation jusqu'à 16 ans sont plutôt redistributives. (...) Par le même jeu d'effets de structure, (...) il apparaît à l'inverse que les dépenses d'éducation post-obligatoire1 et en particulier les dépenses d'enseignement supérieur sont plutôt anti-redistributives, les enfants de ménages pauvres ayant un accès à l'enseignement supérieur beaucoup plus faible que ceux des ménages riches. Les dépenses prises dans leur ensemble, enseignements primaire, secondaire et supérieur, sont néanmoins en définitive, plutôt redistributives.

Source : « Comment fonctionne vraiment la grande machine à redistribuer ? »,Camille LANDAIS, Regards croisés sur l'économie, 2007.

1. Éducation post-obligatoire : formation au-delà de l'âge de scolarisation obligatoire (16 ans).

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DISSERTATION S’APPUYANT SUR UN DOSSIER DOCUMENTAIRE

Il est demandé au candidat :- de répondre à la question posée par le sujet ;- de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ;- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ;- de rédiger, en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation.

Dans quelle mesure la baisse du coût du travail permet-elle de réduire le chômage?

Document 1 :

La solution retenue depuis 1993 a été celle de l’extension des exonérations1 de cotisations sociales. Il existe 54 dispositifs pour un coût total de 32 milliards (par an). [ …] Les entreprises bénéficient d’une réduction de cotisations sociales sur les bas salaires, de 26 points de pourcentage des cotisations employeurs pour les travailleurs au salaire minimum, qui décroît linéairement jusqu’à 1,6 fois le SMIC2. Ceci réduit de 18,6 % le coût du salaire minimum. De plus, les travailleurs au salaire minimum perçoivent une prime pour l’emploi (de 7,7 % du salaire au maximum) pour creuser l’écart entre le salaire minimum et le RSA3. Le coût des allègements de cotisations sociales était de l’ordre de 21,4 milliards d’euros en 2011.

Henri Sterdyniak, « Compétitivité, le choc illusoire... Faut-il réformer le financement de la protection sociale ? »,Note de l’OFCE, 2012.

1. Exonération : suppression.2. SMIC : salaire minimum interprofessionnel de croissance.3. RSA : revenu de solidarité active.

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Document 2 : Coût de la main d’œuvre1 par heure et productivité du travail en 2012

PaysNiveau du coût de la main d’œuvre par heure en 2012

(en €)

Productivité de la main d’œuvre par heure travaillée

en 2012 (en € par heure)France 34,2 45,4Allemagne 30,5 42,6Pologne 7,4 10,4Estonie 8,4 11,2Espagne 21 31,5Royaume-Uni 21,6 39,3Union à 27 23,4 32,2

Eurostat, 2013.

Document 3 : Taux de chômage dans quelques pays de l’OCDE

En % 2010 2011 2012 20131

Union européenne 9,7 9,7 10,5 11OCDE Total 8,3 8 8 8France 9,7 9,6 10,2 10,8Allemagne 7,1 6 5,5 5,4Pologne 9,7 9,7 10,1 10,6Estonie 16,9 12,6 10,1 9,3Espagne 20,1 21,6 25,1 26,5Royaume-Uni 7,8 8 7,9 7,7Etats-Unis 9,6 9 8,1 7,7

OCDE, 2013.

1. Données du premier trimestre 2013.

Document 4   : Evolution des dépenses de consommation en volume et du pouvoir d’achat du revenu disponible brut1 en France entre 2006 et 2012 (en %)

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012Dépenses deconsommation desménages (en volume)

2,2 2,3 0,3 0,1 1,5 0,5 - 0,4

Pouvoir d’achat durevenu disponible brut2 2,5 3,0 0,4 1,2 0,9 0,7 - 0,9

« La consommation des ménages en berne en 2012 », Insee Première, juin 2013.

1. Le revenu disponible brut est le revenu à la disposition des ménages pour la consommation et l’épargne.2. L’évolution du pouvoir d’achat du revenu disponible rapporte l’évolution du revenu disponible brut à celle du prix des dépenses de consommation finale des ménages.

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CORRECTION DU BB N°2 DU 27 AVRIL 2016

Partie 1 : Mobilisation de connaissances1) En quoi l’approche en termes d’IDH complète-t-elle celle en termes de PIB   ? La variation du produit intérieur brut (PIB) mesurée en volume, indicateur de la production, permet d’appréhender la croissance économique. Pour autant, cet indicateur demeure imparfait et doit être complété par l’indicateur de développement humain (IDH) pour estimer au mieux le développement d’un pays.

Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des gents économiques résidents, majorée de la TVA et des droits de douane, moins les subventions à l’importation. Outil performant de mesure des activités marchandes, le PIB évalue de manière moins satisfaisante les activités non marchandes. De plus, il ne prend en compte ni les externalités (conséquence de l’action d’un individu sur la situation d’un tiers sans compensation monétaire) ni les activités informelles, illégales, domestiques et bénévoles qui peuvent contribuer au bien-être des individus et représenter une part importante de l’activité dans certains pays. C’est pourquoi il est nécessaire de le compléter par l’IDH afin de mieux refléter le bien-être des populations. Ce dernier est un indicateur composite calculé à partir de l’espérance de vie, du niveau d’instruction (taux d’alphabétisation des adultes et nombre moyen d’années d’études) et du niveau de PIB/hab (en dollars internationaux). Sa mesure est comprise entre 0 et 1 ; plus l’IDH est proche de 1 , mieux le pays est classé sur l’échelle de l’IDH.

Le PIB est un indicateur quantitatif de mesure de la richesse créée qui n’implique pas comment celle-ci est réalisée puis redistribuée. C’est pourquoi l’IDH, indicateur plus qualitatif, apparaît comme complémentaire au PIB pour appréhender le niveau de développement d’un pays.

2) Montrez le caractère multiforme des inégalités.Les inégalités peuvent être définies comme des différences dans l’accès à des ressources rares, traduisant concrètement l’existence de hiérarchies sociales. Elles s’observent dans des domaines variés, portant sur des segments différents de la vie sociale, et se cumulent.

Les inégalités s’observent dans la sphère économique, à travers l’accès à un emploi stable, pourvoyeur de revenus qui permettent de satisfaire des besoins en consommant. L’épargne éventuelle elle aussi est génératrice de revenus lorsqu’elle est placée. Ainsi, les inégalités de revenus alimentent des inégalités de patrimoine, qui elles-mêmes peuvent alimenter en retour les inégalités de revenus.• Les inégalités économiques se répercutent sur les inégalités dans les conditions de vie : logement et qualité de vie, qualité des produits consommés, santé, pratiques culturelles ou de loisirs, stratégies d'orientation des enfants. Ainsi, par la capacité à payer des prestations, les inégalités économiques se transforment en inégalités sociales.• Ces inégalités interagissent entre elles, puisqu'un faible niveau de vie expose davantage à la contrainte budgétaire, limitant ainsi les possibilités de consommation. Les individus, qui participent inégalement à la vie sociale, sont plus fragiles lors d'une exposition aux risques de la vie. En outre, leurs enfants ne bénéficient pas des mêmes chances de réussite scolaire et professionnelle.

Les inégalités peuvent s'observer dans de nombreux compartiments de la vie économique et sociale. Elles interagissent entre elles et peuvent se transmettre entre générations.

Partie 2 : Etude de documentIntroductionCe tableau a été publié par la revue Problèmes économiques, éditée par la Documentation française en 2011. Il présente l'évolution du commerce de marchandises de 1948 à 2010, en milliards de dollars et par régions en % du commerce mondial total de biens.Développement

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• Le commerce mondial de marchandises s'accroît de façon permanente depuis 1948. En effet, il passe de 59 milliards de $ en 1948 à 14 511 en 2010, soit une multiplication par plus de 250 en 62 ans ! La croissance des exportations de marchandises a été surtout forte au cours des Trente glorieuses, puisque les exportations mondiales sont multipliées par 10 environ entre 1948 et 1973, puis par 6 entre 1973 et 1993 et enfin par 4 entre 1993 et 2010. Ainsi, depuis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, les échanges de marchandises n'auront cessé de progresser à un rythme élevé, malgré les crises et le ralentissement de la conjoncture à certaines périodes.• La structure des pays exportateurs s'est modifiée durant la période étudiée. Pendant les Trente glorieuses, l'Europe prend une part croissante (+ 15,8 points) au détriment des Amériques, dont la part globale recule de 17,8 points. À partir de 1973, jusqu'au début des années 2000, la part de l'Europe régresse de plus de 15 points, et que celle de l'Asie s'accroît de plus de 11 points. Enfin, à partir de 2003, l'Asie prend une part nettement plus conséquente, entraînée par la Chine et des pays de l'ex-URSS, alors que le Japon voit son influence se réduire à son tour. Tout au long de la période, certaines régions du monde (Afrique, sud du continent américain) ont subi une baisse de leur part dans le commerce mondial de marchandises.ConclusionDe 1948 à 2010, le commerce mondial de marchandises a progressé de façon continuelle et rapide, quelles qu'aient été les fluctuations de la croissance. La structure des pays exportateurs s'est modifiée, avec une diminution de l'influence des pays occidentaux et la montée en puissance des pays émergents, comme la Chine.

Partie 3 : Par quels moyens les pouvoirs publics mettent-ils en œuvre la redistribution ?Eléments de correction ★Définitions des termes Les pouvoirs publics correspondent aux administrations publiques (locales ou nationales) qui ont pour fonction de procéder à des opérations de répartition et dʼorganiser la production de services non marchands destinés à la collectivité. (Les deux thèmes évoqués par les documents) La redistribution est issue de prélèvements effectués sur les revenus primaires. Elle repose sur le paiement de prélèvements obligatoires par les agents économiques, en particulier les ménages (cotisations sociales, impôts directs et indirects), ainsi que sur le versement de prestations sociales aux ménages. La mise à disposition de services à un coût inférieur à leur coût de revient joue également un rôle redistributif. Dans le corps du devoir il faudra évoquer les redistributions horizontale et verticale. ★Plan possible I/ Lʼaction redistributive (horizontale et verticale, on peut faire deux parties) en matière de répartition secondaire des revenus. II/ Lʼeffet redistributif de la production de services non marchands par les administrations publiques. Ne pas évoquer les limites de lʼintervention de lʼEtat. La discrimination positive peut être évoquée, mais seulement si on arrive à faire un lien clair avec le sujet.

Introduction : La crise que lʼon connaît depuis 2008 a amené les partenaires sociaux et le gouvernement pourtant libéral de lʼépoque à maintenir un haut niveau dʼindemnisation du chômage et à en allonger la durée, notamment pour maintenir lʼactivité économique dʼun pays plongé dans la récession, mais aussi pour ne pas voir exploser les inégalités de revenu. Cette lutte contre les inégalités est une des missions de lʼEtat au sens large, en dʼautres termes, des pouvoirs publics, et cette lutte passe par la redistribution, le transfert dʼune partie des richesses issues de la répartition primaire des revenus vers les revenus de transfert ou la fourniture de services collectifs non marchands. La répartition secondaire des revenus joue donc un double effet redistributif, horizontal et vertical, par le jeu des prélèvements obligatoires mais aussi le versement de prestations sociales. Son action est complétée par la production de services non marchands par les administrations publiques, qui exercent eux aussi des effets redistributifs.

I. La répartition secondaire des revenus a des effets redistributifsA) Les administrations publiques ont un rôle important de cohésion sociale à travers tout dʼabord la redistribution horizontale effectuée largement grâce aux cotisations sociales payées par les actifs. Elles sont destinées (en gros) aux administrations de Sécurité sociale dont le rôle est de couvrir des risques subis par certains actifs. Lʼeffet redistributif dans une démocratie où les inégalités sont mal ressenties passe surtout par la redistribution verticale. B) Là encore, les cotisations peuvent jouer un rôle, mais cʼest surtout la fiscalité (progressive) qui sʼacquitte de cette tâche. Lorsque les administrations publiques opèrent des prélèvements obligatoires, elles réalisent une opération de répartition : les inégalités de revenu sont plus faibles après prélèvements quʼavant. En ce qui concerne

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les inégalités de revenu primaire, le rapport interquintile est de 7,24 : les 20% de ménages les plus aisés perçoivent un revenu moyen 7,24 fois plus élevé que les 20 % des ménages les moins bien payés. Ce coefficient décroît à 6,17 après paiement des prélèvements obligatoires, mettant en évidence lʼeffet des prélèvements obligatoires. Un effet certes redistributif, mais relativement réduit, quʼon peut sans doute expliquer par la faible part des impôts progressifs en France. C) Enfin, le versement de prestations sociales est plus efficace : le rapport interquintile baisse plus rapidement après versement de prestations sociales (de 6,17 à 3,86). Le taux de redistribution indique que plus de la moitié du revenu disponible est issu de la redistribution pour les 20 % de ménages les plus pauvres. Il reste positif mais faible (1%) pour les 40% les moins bien payés, et devient négatif à partir de Q3

II- La redistribution est aussi réalisée par la production de services non marchandsLa production de services non marchands par les administrations publiques amène également à une redistribution horizontale et verticale. A) Cette redistribution, si l’on prend le cas de l’école, peut être vue comme horizontale. Les services non marchands sont fournis aux usagers à titre gratuit (enseignement) ou en contrepartie du paiement d’une part minoritaire du coût de revient (bibliothèque municipale). La partie du coût non payée par l’usager, prise en charge par la collectivité, est financée par l’impôt. La déconnection entre usagers (doc2 :les ménages qui ont des enfants scolarisés) et financeurs (ceux qui paient des impôts, même s’ils n’ont pas d’enfants scolarisés) permet de réaliser une redistribution horizontale, entre les ménages. B) Mais les services non marchands comme l’école assurent aussi une redistribution verticale, des plus aisés vers les plus modestes. Les familles modestes ayant plus d’enfants, cet effet redistributif est très marqué jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire. La redistribution se fait ensuite en faveur des familles plus aisées, dont les enfants ont une scolarisation plus longue qui est alors financée par l’impôt de tous, y compris les foyers plus modestes, ce qui est contradictoire voire problématique (d’où l’idée du gouvernement d’augmenter les droits d’inscription aux CPGE) C) Si l’on veut faire un 3ème paragaphe, on peut ici intégrer les politiques de discrimination positive, financées par l’impôt payé par tous et en partie par les plus riches pour les impôts qui sont progressifs. Exemple des ZEP, du handicapé qui va trouver un emploi aidé financé par la collectivité.

Conclusion : Ainsi, les pouvoirs publics assurent une redistribution horizontale et verticale des richesses reposant sur un système de répartition secondaire des revenus : des prélèvements sont effectués, et des prestations sociales sont versées en fonction de certains besoins sociaux. Mais les administrations publiques produisent aussi des services non marchands destinés à la collectivité, comme l’école, dont le financement repose sur l’impôt. Leur caractère plus ou moins redistributif dépend alors de celui de l’impôt, donc de sa plus ou moins grande progressivité.

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Correction de la dissertation du 2 ème BB d’avril 2016 (20 points)

Introduction• L'année 2014 a été marquée en France par une augmentation incessante du chômage, c'est-à-dire une augmentation du nombre d'actifs sans emploi qui en recherchent un activement. Cette évolution irrésistible traduit la situation du marché du travail depuis les années 1980, situation aggravée par la crise financière de 2008. Les pouvoirs publics, depuis près de vingt ans, tentent de lutter contre le chômage, notamment en prenant des mesures pour baisser le coût du travail, constitué des salaires bruts et des cotisations sociales. Dès lors, on peut se demander dans quelle mesure la réduction du coût du travail permet de réduire le chômage.• Pour répondre à la question, nous montrerons tout d'abord comment la baisse du coût du travail peut réduire le chômage, puis nous étudierons ensuite pourquoi cette baisse du coût du travail se révèle insuffisante pour endiguer la hausse du chômage.

I- La baisse du co ût du travail peut réduire le chômage A) La baisse du coût du travail améliore la compétitivité des entreprises• Selon l'analyse néo-classique, le chômage s'explique par le coût du travail. La création d'emplois dépend du coût salarial et de la productivité marginale du travail. Si celle-ci est supérieure au coût du travail, les entreprises augmenteront leur demande de travail pouvant entraîner la baisse du chômage, à condition que l'augmentation du nombre d'actifs soit moins importante que celle du nombre d'emplois. Ainsi, le coût de la main-d'œuvre, en 2012, dans les pays de l'Union européenne, reste inférieur à la productivité du travail, notamment au Royaume-Uni où l'écart entre les deux est de 17,7 euros (document 2). Ce pays a également le taux de chômage parmi les moins élevés : 7,7 % en 2012 (document 3).• En France, la réduction du coût du travail a été obtenue par la baisse des cotisations sociales versées par les entreprises sur les salaires bruts proches du SMIC. Ainsi, la réduction des cotisations sociales a permis une baisse de 18,6 % du coût du salaire minimum (document 1).• Cette baisse peut favoriser la baisse des prix, améliorant la compétitivité-prix de l'économie nationale. En outre, l'amélioration des marges des entreprises a des effets positifs sur l'investissement, d'où une amélioration de la compétitivité-hors prix. Il en résulte des créations d'emplois et une baisse éventuelle du chômage.

B) La baisse du coût du travail peut modifier la combinaison productive• La baisse du coût du travail peut modifier la combinaison productive. En effet, celle-ci dépend du coût relatif des facteurs de production, travail et capital. Si ces facteurs sont substituables, la baisse du coût du travail peut encourager les entreprises à opter pour des combinaisons utilisant plus de travail et moins de capital, favorisant ainsi la création d'emplois et la baisse du chômage.• Les nouvelles combinaisons productives peuvent permettre l'embauche de salariés moins qualifiés qui ont des salaires proches du salaire minimum. Or, les moins qualifiés sont les actifs les plus touchés par le chômage, notamment celui de longue durée. Ces chômeurs voient leur revenu augmenter, ce qui peut se traduire par une hausse de la consommation et donc de la production. Il s'ensuit une accélération de la croissance économique déterminante pour la réduction du chômage.

II- Les effets de la baisse du co ût du travail sur le chômage présentent des limites A) La baisse du coût du travail peut avoir des effets négatifs sur la demande globale• Même si le coût du travail reste inférieur à la productivité du travail, le chômage, notamment dans l'UE, reste à un niveau élevé. Ainsi, depuis 2010, le taux de chômage a augmenté de 1,3 point dans l'UE, surtout en Espagne où il a connu une hausse de près de 20 % entre 2010 et 2013 (document 3).• En France, la dépense de consommation des ménages a baissé de 0,4 % en 2012. On peut l'expliquer par une baisse du pouvoir d'achat du revenu disponible brut de 0,9 % la même année (document 4). Dès lors, le niveau de consommation est insuffisant pour entretenir la croissance économique, car les entreprises n'investissent plus faute de débouchés, et la création d'emplois reste

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insuffisante pour faire baisser le chômage. Cette évolution peut s'expliquer par les mesures prises pour baisser le coût du travail. En effet, l'allégement des cotisations sociales pour les emplois proches du SMIC incite les entreprises à créer des emplois avec des niveaux de salaire faibles, limi-tant ainsi la progression du pouvoir d'achat des salaires. En outre, un niveau élevé de chômage encourage la hausse d'une épargne de précaution des ménages.• Pour ce qui concerne l'UE, les politiques visant à réduire les déficits publics empêchent une possible politique de relance pour accroître la demande anticipée. À l'inverse, les États Unis ont mené une politique de relance et ont connu une baisse du taux de chômage de près de deux points entre 2010 et 2013 (document 3).

B) La baisse des cotisations sociales peut freiner la création d'emplois• La baisse des cotisations sociales sur les emplois les moins qualifiés incitent les entreprises à créer des emplois peu qualifiés. Il en résulte une modification de la structure dos emplois n’encourageant pas les entreprises à innover, ce qui freine l'amélioration de la compétitivité de l'économie.• Les emplois peu qualifiés sont ceux qui ont un niveau de productivité faible. Dès lors, ce type d'emplois peut freiner les gains de productivité et la croissance économique, ralentissement aggravé par la faiblesse de l'innovation.• La baisse des cotisations entraîne une baisse des recettes pour financer la protection sociale alors que des dépenses nouvelles sont engagées, notamment la prime pour remploi (document 1) qui a pour objectif d'inciter les chômeurs à occuper un emploi.• Dans un contexte de limitation des dépenses publiques, les pouvoirs publics vont limiter certaines dépenses sociales avec des effets négatifs sur la demande et donc sur la croissance économique.

Conclusion• Dans un contexte économique caractérisé par le chômage de masse, les pouvoirs publics, notamment en France, ont choisi de privilégier la baisse du coût du travail pour créer des emplois, espérant ainsi faire baisser le chômage. L'idée, conforme aux principes libéraux de l'analyse économique, est de rendre plus compétitives les économies nationales favorisant ainsi la croissance et la création d'emplois. En outre, cette baisse doit permettre de freiner le processus de substitution du capital au travail. Cependant, ces mesures ont des limites. Il peut en résulter une baisse du pouvoir d'achat des ménages ainsi qu'un ralentissement des gains de productivité qui ont des effets négatifs sur l'emploi.• Si la baisse du coût du travail ne peut être la solution unique au problème du chômage, on peut se demander quelles sont les autres mesures pouvant mettre fin à ce que certains qualifient de « cancer social ».

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GRILLE DE CORRECTION DE LA PARTIE 1 DE L’EC

Question 1 : Présentez l’intérêt et les limites du code des PCS.IC concerné : On présentera les théories des classes et de la stratification sociale dans la tradition sociologique (Marx, Weber) ainsi que leurs prolongements contemporains et on s’interrogera sur leur pertinence pour rendre compte de la dynamique de la structuration sociale. On mettra en évidence la multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post-industrielles (statut professionnel, âge, sexe, style de vie).

Attente : La question porte sur la pertinence de la nomenclature des PCS

- L’élève fournit une définition assez explicite de la nomenclature des PCS (outil statistique permettant l’étude de la population et de son évolution en France OU 8 GSP, 42 CSP et 497 professions) / 0,5

- L’élève fournit au moins deux critères de construction des PCS : 0,5 pt par critère mais si « revenu » est mis comme critère, alors c’est zéro !! / 1

- L’élève explique pourquoi la nomenclature des PCS a remplacé l’ancienne des CSP (nouveaux métiers/ métiers disparus)/0,5

- L’élève fournit au moins deux limites de la nomenclature (seulement française, Emplois atypiques non pris en compte, inégalités à l’intérieur des catégories, …) : 0,5 point par limite

/ 1

Total de la Question 1 / 3

Question 2 : comment la flexibilité du marché du travail peut-elle réduire le chômage ?IC concern ée  : Afin de montrer que la diversité des formes et des analyses du chômage explique la pluralité des politiques, on analysera les politiques macroéconomiques de soutien de la demande globale pour lutter contre le chômage keynésien, les politiques d'allégement du coût du travail pour lutter contre le chômage classique, les politiques de formation et de flexibilisation pour réduire la composante structurelle du chômage.

Attente : la question porte sur la flexibilité du marché du travail. On peut accepter une réponse liant correctement la flexibilité du marché du travail ou la flexibilité du travail et la réduction du chômage.

Deux types de réponse sont acceptés :1) Le terme chômage est correctement utilisé (pas nécessairement explicitement défini) / 0,5

La « flexibilité du marché du travail » est correctement utilisée / 0,5

pour construire le lien logique (mécanisme) entre flexibilité du marché du travail et réduction du chômage / 2

Exemple de ce qui vaut 2 points : suppression du SMIC => équilibre de l'offre et de la demande sur le marché du travail => baisse du chômage

2)Deux mécanismes aboutis liant flexibilité du travail (flexibilités qualitative et quantitative) et réduction du chômage.- 1er mécanisme / 1,5

- 2ème mécanisme / 1,5

Dans les deux cas, si les mécanismes ne sont pas explicités, un point maximum à la réponse. La seule récitation de définitions de la flexibilité sans lien avec la réduction du chômage vaut 0.

Total de la Question 2 / 3

Total de la Partie 1 /6

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Epreuve composée – Partie 2 – Etude du document statistique du 2ème BB d’avril 2016 (4 points)

Compétence IndicateurNiveau d’exigence

BarèmeNon Plutôt non Plutôt oui Oui

Présenter le document

Identifier : Le type (tableau statistique), le champ (monde et plusieurs régions développées ou non), la date (décembre 2011), la source (Problèmes économiques), les unités (en milliards de dollars pour le monde et en % pour la part de chaque région), le titre (évolution du commerce mondial de biens entre1948 et 2010).Impérativement au début de la réponse

1 élément est présent

2 éléments sont présents

3 - 5 éléments sont présents

Les 6 éléments sont présents

/0,5 pt

Fournir une lecture correcte

Présence d’une ou plusieurs phrases de lecture correctes complètes et donnant du sens aux valeurs.Ex : Le commerce mondial de marchandises est passé de 59 milliards de $ en 1948 à 14 511 milliards de $ en 2010.Ex : La part de l’Asie dans le commerce mondial de biens est passé de 14% en 1948 à 31,6% en 2010, soit 1/3 des échanges.

Absence de chiffresOu erreur de lecture

Lecture sans reformulation

Une seule phrase bien construite

Plusieurs phrases bien construites présentant les différentes variables

/1,5 pt

Sélectionner / manipuler des données statistiquespour répondre à la tâche

Pour répondre à la tâche à accomplir :

- une périodisation est proposée : forte croissance des exportations de marchandises pendant les Trente Glorieuses, puis ralentissement de cette croissance des échanges à partir de 1973 et encore plus à partir de 1993. Mais progression soutenue des échanges de marchandises depuis 1945 malgré les crises et le ralentissement de la conjoncture (comme en en 1973, en 1993 ou 2008 par exemple)

- des comparaisons chiffrées sont établies pour montrer la modification des zones exportatrices entre 1948 et 2010 : place de l’Europe avant 1973, puis régression de cette part ; accroissement de la part de l’Asie à partir de 2003 ; baisse de la part de certaines régions sur la période : Amérique du Sud et Afrique

- Au moins 2 calculs sont effectués en points de % et au moins 2 Coefficients multiplicateurs

Soit 11 données sont utilisées pour répondre à la tâche

Absence des éléments de réponse

pertinents pour répondre à la tâche

4 éléments sont présents

6 éléments de réponse sont présents

Au moins 9 éléments de

réponse chiffrés permettent de répondre à la

tâche.

/2 pts

Barème : « oui » c’est le maximum des points de la compétence ; « plutôt oui », au moins la moitié des points ; « plutôt non », au moins un quart des points, mais « non », c’est zéro.

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Epreuve composée –– Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire du 2 ème Bac blanc - Avril 2016 (10 points)

Compétence IndicateursNiveau d’exigence Barème

Non Plutôt non Plutôt oui Oui

Introduire

Cadrage du sujet  spatial (France) et temporel (fin des années 2000)Définition des termes du sujet : Pouvoirs publics (administrations publiques locales, nationales et /ou européennes ainsi que les établissements publics qui en dépendent) et Redistribution (ensemble des opérations visant à modifier l’affectation des ressources issues de la répartition primaire des revenus).Tâche à accomplir : «Quels sont les leviers à la disposition des pouvoirs publics pour réaliser la redistribution ? »

Absence de cadrageET

de reprise du sujet Reprise du sujetCadrage

ETReprise du sujet

0,5 pt

Respecter le sujet

Utilise les mots clés du thème : Pouvoirs publics et justice sociale

La tâche est respectée : le sens logique du sujetI) Les effets redistributifs de la répartition secondaire des revenusII). Les effets redistributifs de la production de services non marchands

Le mot ou les mots clefs du sujet sont correctement utilisés :Redistribution verticale : entre riches et pauvres (PO)Redistribution horizontale : par cotisations / prestations

Il ne reprend aucun mot-clef du sujet ou

confusion sur leur signification.

ETLa tâche n’est pas

respectée.

Reprend trop peu d’aspects relatifs aux

mots clés

ET la tâche est respectée.

Reprend plus d’aspects des mots-clés mais de

façon incomplète

ET la tâche est respectée

L’élève peut sur une petite partie ne pas

respecter soit le sens, soit la tâche

Il exploite tous les aspects des mots-clefs

ET la tâche est respectée

ET la réponse est structurée

1,75 pts

Mettre en œuvre des séquences argumentatives pour répondre au sujet

Présence explicite d’une idée par séquence reliée au sujetPrésence d’argument(s) pour la défendrePrésence d’une illustration

(il s’agit ici d’évaluer seulement la cohérence de l’argumentation)

Seulement un des indicateurs

IdéeET illustration

MAIS pas d’argumentOU

argument sans rapport avec l'idée ou

contredisant l'idée

Idée ET illustration MAIS partiellement

argumentéOU

Idée ET argument SANS illustration

(1 fois)

IdéeET

argumentsET

illustration(2 fois)

2 pts

Mobiliser des connaissances en plus des notions du sujet pour répondre au sujet

Notions du programme : justice sociale, inégalités, égalité, discrimination, assurance/assistance, services collectifs, fiscalité, prestations sociales, cotisations sociales, protection sociale, Etat-providence, prélèvements obligatoires, revenus de transfert.

Mécanismes : - redistribution verticale /horizontale- Fiscalité : impôts progressif/ forfaitaire ; direct/indirect….- effets désincitatif et pervers de l’action des PP

19 éléments présents dans l’argumentation

Moins de 6 attentes6 attentes

présentes dans une séquence argumentative

9 connaissances attendues et

présentes dans l’argumentation

Au moins 15 connaissances présentes

dans l’argumentation2,5 pts

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Mobiliser des données statistiques pour répondre au sujet

Interprétation / compréhension :- présente le revenu moyen des ménages répartis en 5 quantiles, avant et après redistribution- effet sur le revenu primaire des PO et des prestations sociales => réduction des inégalités de revenus- lien entre impôt négatif de Q1 et Q2 à cause de la prime pour l’emploi

Lecture / manipulation / calcul- au moins 2 lectures de données issues du doc- au moins 2 calculs de rapports inter-quintiles (un avant redistribution et un après)- au moins 1 calcul montrant la différence de contribution au financement de la PS => effet redistributif des impôts directs

Soit 9 éléments présents dans l’argumentation

Aucune statistiqueOu moins de 3 attentes

3 indicateurs présents dans l’argumentation

5 indicateursprésents dans

l’argumentation

Au moins 6 indicateursprésents dans

l’argumentation1 pt

Mobiliser des informations issues du texte pour répondre au sujet

Compréhension : Sélection d’informations d’un élément du texte- développe l’exemple de l’éducation pour illustrer l’effet redistributif des services collectifs- la fourniture d’un service public d’éducation permet d’opérer une redistribution horizontale entre les familles sans enfant et les familles avec enfants- les dépenses d’éducation assurent une redistribution verticale entre les ménages les plus riches et ceux les plus pauvres qui ont relativement plus d’enfants en bas âge- Mais au-delà de la scolarité obligatoire (16 ans) et dans les études supérieures, les dépenses d’éducation sont anti-redistributives : ce sont les ménages les plus aisés qui en profitent le plus !!!!Soit 4 éléments présents dans l’arumentation

Moins d’une attente 1 indicateur présent dans l’argumentation

2 indicateursprésents dans

l’argumentation

3 indicateursprésents dans

l’argumentation2 pts

Conclure

Réponse au sujetAbsence de conclusionOUReprise du sujet

Réponse qui récapitule les idées apportées 0,25 pt

Barème : « oui » c’est le maximum des points de la compétence ; « plutôt oui », au moins la moitié des points ; « plutôt non », au moins un quart des points ; mais « non », c’est zéro.

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Tableau des repères d’évaluation pour la dissertation du Bac blanc n°2 d’avril 2016

Compétence IndicateurNiveau d’exigence

BarèmeNon Plutôt non Plutôt oui Oui

Introduire

Cadrage du sujet : en France, depuis 1995

Tâche à accomplir : Dans quelle mesure l’école permet-elle la fluidité sociale ?

Annonce de plan

Absence de cadrageET de

Tâche à accomplird’annonce de plan

OUAnnonce de plan seule

Cadrage incomplet sans sens des notions sans la tâche à accomplir avec annonce de

planOU

Cadrage incomplet sans sens des notions avec la tâche à

accomplir mais sans annonce du plan

Cadrage incomplet mais avec sens des notions

ETTâche à accomplir

ETAnnonce de plan

Cadrage completET

Tâche à accomplirET

Annonce du plan

2 pts

Mettre en œuvre une réponse organisée et acceptable pour répondre à la question posée par le sujet

La tâche définie par l’élève respecte le sujet : le sujet est compris

Il y a un plan

Le plan répond à la question posée par le sujetI- L’école peut favoriser la mobilité socialeII- Mais cette instance connaît des limites

Absence de partiesOU

Il ne traite pas du ou des termes du sujet et la

tâche à accomplir n’est pas respectée

Il y a 2 ou 3 partiesSans sous-parties

Mais ne respecte pas la tâche à accomplir ou la question

posée sur le sujet sur une des grandes parties.

Il y a 2 ou 3 partiesET

2 ou 3 sous-parties

Mais ne respecte pas la tâche à accomplir ou la question posée sur le sujet sur un quart du

devoir

Il y a 2 ou 3 partiesET 2 ou 3 sous parties

logiquement reliées entre elles sur au moins une grande

partieET la tâche à

accomplir ou la question posée par le sujet sont respectées

2 pts

Utilisation pertinente des termes du sujet pour répondre à la question posée par le sujet

Maîtrise des différents aspects des termes du sujet : Mobilité sociale : intergénérationnelle / intragénérationnelle, ascendante / descendante, mobilité professionnelle/géographique

Emploi à contresens ou contresens sur l’un des

termes

Des aspects importants des termes ne sont pas utilisés

Les différents aspects importants sont identifiés

mais pas tous utilisés

Les aspects essentiels des termes du sujet

sont utilisés2 pts

Mettre en œuvre des séquences argumentatives pour répondre à la question posée par le sujet

Présence explicite d’une idée par séquence reliée au sujetPrésence d’argument(s) pour la défendrePrésence d’une illustration(il s’agit ici d’évaluer la cohérence de l’argumentation)

Seulement un des indicateurs

IdéeET illustration

MAIS pas d’argument

Idée ET illustration MAIS partiellement

argumentéOU

Idée ET argument SANS illustration(2 à 3 fois)

Idée ET arguments ET illustration

(3 à 4 fois)4 pts

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Mobiliser les connaissances du programme pour répondre à la question posée par le sujet

Maîtrise des notions : Stratification, catégories socioprofessionnelles, mobilité intergénérationnelle / intragénérationnelle, mobilité observée, fluidité sociale, mobilité structurelle, déclassement, capital culturel, paradoxe d’Anderson, groupe d’appartenance, groupe de référence, socialisation anticipatrice, capital social, capital économique

Maîtrise des mécanismes : dévalorisation des diplômes, rendement inégal des diplômes, homogamie sociale

Références théoriques suivant le sujet : Bourdieu, Boudon

Soit 20 éléments présents dans l’argumentation

Moins de 7 éléments repérés

7 éléments repérésEt présents dans l’argumentation

10 éléments présents dans l’argumentation

Au moins 14 éléments présents dans

l’argumentation 5 pts

Mobiliser des informations des documents pour répondre à la question posée par le sujet

Sélection et mise en œuvre des informations issues du texte (doc 4)- massification de l’école plutôt que démocratisation de l’école- stratégie familiale différente selon les milieux- rendement inégal du diplôme selon le milieu

Lecture, compréhension des données chiffrées- Au moins 2 lectures complètes de données chiffrées dans chacun des 3 docs (1, 2 et 3)- Au moins 1 calcul (CM) pour faire des comparaisons dans chacun des docs (1, 2 et 3)

Soit 13 éléments présents dans l’argumentation

Moins de 4 éléments OU

avec des contresens

4 informations repéréessont utilisées

ET sont présents dans l’argumentation

6 éléments sont présents dans l’argumentation

Au moins 9 éléments sont présents dans l’argumentation

4 pts

Conclure

Réponse au sujet

Idées principales de l’argumentation Absence de conclusionOU

Reprise du sujet

Réponse partielle (ou insérant de nouvelles

connaissances)Réponse non cohérente avec

le développement

Réponse au sujet sans reprise des idées

principales de l’argumentation

Réponse claire qui récapitule les idées

apportées1 pt

Barème : « oui » c’est le maximum des points de la compétence ; « plutôt oui », au moins la moitié des points ; mais « non », c’est zéro.

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