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DOSSIERDE PRESSE
1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG
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03/06 – 21/09/2014
oscar muñozprotographies
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Cet été, le Jeu de Paume, qui fête ses 10 ans dédiés à l’image, invite le public à découvrir :
OsCar MuñOz (né en 1951), l’artiste le plus emblématique de Colombie, avec une œuvre
développée, depuis près de quarante ans, autour de la capacité des images à retenir la
mémoire, et Kati HOrna (1912-2000), qui fut photographe avant-gardiste, libre et engagée,
née en Hongrie, exilée au Mexique, et véritable chroniqueuse de la scène artistique de sa patrie
d’adoption.
Dans le cadre de la 7e édition de la programmation satellite, KaPwani Kiwanga (née en 1978)
présente également une nouvelle œuvre, spécialement créée à cette occasion.
Comme toujours depuis dix ans, le Jeu de Paume donne toute sa place au travail d’artistes tant
reconnus qu’émergents, tout en confrontant des pratiques artistiques aussi bien historiques que
contemporaines.
Pour célébrer cet anniversaire, l’accès aux expositions sera libre et gratuit le samedi 7 et
le dimanche 8 juin 2014, de 11 h à 19 h. De nombreuses surprises seront à découvrir et partager
tout au long du week-end !
❙ Commissaires
José Roca et María Wills Londoño (commissaire adjointe)
❙ Partenaires
Exposition coproduite par le Museo de arte del Banco de la república (Bogotá) et le Jeu de Paume.
Dans le cadre de la semaine de l’amérique latine et des Caraïbes.
Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication.
Il bénéficie du soutien de neuflize Vie, mécène principal.
❙ Partenaires médias
A Nous Paris, l’Architecture d’Aujourd’hui, de l’air, l’Officiel Hommes
03/06 – 21/09/2014
oscar muñozprotographies
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Oscar Muñoz, El juego de las probabilidades [Le Jeu des probabilités], 2007. 12 photographies en couleurs, 47 x 40 cm chaque avec cadre. Courtesy de l’artiste et Sicardi Gallery, Houston
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à propos de l’Exposition
❙ Par José roCa & maría Wills londoño
À travers son travail protéiforme, qui évolue librement entre photographie, gravure, dessin, installation, vidéo et sculpture
tout en abolissant les frontières entre ces pratiques par des procédés novateurs, Oscar Muñoz (Popayán, Colombie, 1951)
mène une réflexion sur la capacité des images à retenir la mémoire.
En 1826, Nicéphore Niépce réussissait pour la première fois à fixer l’insaisissable image de la camera obscura, qui était
connue depuis l’Antiquité. À l’inverse de la peinture et du dessin, la chambre noire était capable de soustraire une image
à la vie, sans l’aide de la main humaine et en temps réel : ce qu’elle ne pouvait pas faire, c’était la congeler, la stabiliser
sur un support et la rendre pérenne. En conséquence, on peut affirmer que l’essence de l’acte photographique ne se
trouve pas dans la prise de l’image mais dans sa fixation. Quel est le statut de l’image à l’instant qui précède le moment
où elle est capturée pour la postérité ?
Si l’ontologie de la photographie consiste à fixer définitivement et à jamais l’image mobile dérobée à la vie, on pourrait
dire que le travail d’Oscar Muñoz se situe dans l’espace temporel antérieur (ou ultérieur) au véritable instant décisif où est
fixé l’image : ce proto-moment où celle-ci est sur le point de devenir, finalement, photographie.
6
Oscar Muñoz, Línea del destino [Ligne du destin], 2006. Vidéo 4/3, noir et blanc, sans son, 1 min 54 s. Courtesy de l’artiste
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l’expositionOscar Muñoz, né en 1951 à Popayán (Colombie), est considéré comme l’un des artistes contemporains
les plus importants de son pays natal, tout en suscitant l’attention de la scène internationale. Diplômé de
l’institut des Beaux-arts (instituto de Bellas artes) de Cali, il développe, depuis plus de quatre décennies,
une œuvre autour de l’image en relation avec la mémoire, la perte et la précarité de la vie. grâce à des
interventions sur des médiums aussi différents que la photographie, la gravure, le dessin, l’installation, la
vidéo et la sculpture, son œuvre défie toute catégorisation systématique.
l’exposition « Protographies » (un néologisme qui évoque l’opposé de la photographie, le moment antérieur
ou postérieur à l’instant où l’image est fixée pour toujours) présente l’essentiel de ses séries, regroupées
autour des thématiques majeures de l’artiste, qui mettent en rapport de façon poétique et métaphorique
son vécu personnel et les différents états de matérialité de l’image. il associe, par exemple, la dissolution
de l’image, son altération ou sa décomposition avec la fragilité de la mémoire et l’impossibilité de fixer
le temps ; ou encore l’évaporation et la transformation de l’image avec la tension entre la rationalité
et le chaos urbains. enfin dans la majeure partie de son travail, il crée des images éphémères qui, en
disparaissant, invitent le spectateur à une expérience à la fois sensuelle et rationnelle.
Oscar Muñoz débute sa carrière dans les années 1970 à Cali, dans un contexte d’effervescence culturelle et
pluridisciplinaire intense qui a permis l’émergence d’une génération d’écrivains, de photographes, de cinéastes
et d’artistes de premier plan, tels que Carlos Mayolo, Luis Ospina, Fernell Franco ou Andrés Caicedo. À cette
époque, Muñoz travaille avec le dessin au fusain sur des grands formats, mettant en exergue des personnages
tristes, parfois sordides, empreints d’une profonde charge psychologique. Dès lors, s’affirment les axes fondateurs
de sa pratique : parmi ceux-ci, un intérêt constant et marqué pour l’aspect social, un traitement très spécifique des
matériaux ; l’utilisation de la photographie comme outil de mémoire ; la recherche des possibilités dramatiques des
jeux d’ombre et de lumière en relation avec la définition de l’image. Par ailleurs, l’artiste a développé une approche
phénoménologique du minimalisme, en insistant sur la relation entre l’œuvre, le spectateur et l’espace qui les
accueille.
Au milieu des années 1980, Oscar Muñoz s’éloigne des méthodes artistiques traditionnelles et commence à
expérimenter des procédés innovants en créant une véritable interactivité avec le public. Il va, dès lors, travailler
à une remise en question radicale de l’exercice du dessin, de la gravure, de l’utilisation de la photographie, de
la relation de l’œuvre avec l’espace. Il abandonne ainsi les formats et les techniques traditionnelles – tout en
conservant leurs racines et leurs ressorts principaux – pour enquêter sur l’éphémère en mettant en valeur les qualités
essentielles des matériaux employés et leurs associations poétiques. Le recours aux éléments fondamentaux – l’eau,
l’air et le feu – renvoie au processus, aux cycles et aux manifestations transcendantales de la vie, de l’existence
et de la mort. « Mon travail tente de comprendre comment le passé et le présent sont plein de faits violents », dit
l’artiste. En utilisant des médiums très différents, Oscar Muñoz efface les frontières entre chaque discipline à travers
l’utilisation de procédés inédits et probablement sans précédent dans l’histoire de l’art.
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Oscar Muñoz, El coleccionista [Le Collectionneur], 2014. 3 projections vidéo HD, couleur, son, 39 min 59 s chaque, papiers et étagère. Coproduction : Jeu de Paume, Paris, et Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey. Courtesy de l’artiste
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Œuvres ExPOSées
l’exposition « Protographies » témoigne d’une carrière de près de quarante ans. elle présente des séries
d’œuvres regroupées autour des thématiques majeures de l’artiste, depuis ses œuvres sur papier et séries
en grand format de dessins hyperréalistes au fusain (1976-1981) – au sein desquels se manifeste un
intérêt profond pour le contexte social –, en passant par les dessins et les gravures réalisés à partir des
années 1980, qui marquent l’abandon du papier au profit de l’exploration de matériaux et de processus
non conventionnels (impression sur plastique mouillé, utilisation du sucre et du café, etc.), ses recherches
engagées dans les années 1990 et 2000 sur la stabilité de l’image et sa relation avec les processus de la
mémoire ; jusqu’à ses derniers travaux (2009-2014), inscrits dans un processus constant d’apparition et
disparition, dont une nouvelle création produite spécifiquement pour l’exposition.
Cali-dosCoPe : FraGments de VilleMuñoz fait son apparition sur la scène artistique colombienne avec des séries de grands dessins hyperréalistes,
réalisés au fusain, dont les espaces vides ou en plein délabrement révèlent un intérêt de l’artiste pour le contexte
social. On trouvera dans ce groupe les séries Inquilinatos [Taudis] (1979) et Interiores [Intérieurs] (1980-1981), mais
aussi Ambulatorio [Déambulatoire] (1994), qui s’attache au tissu urbain de Cali, El puente [Le Pont] (2004) et Archivo
porcontacto [Archives parcontact] (2004-2008), images d’une époque et d’un lieu précis de la ville, et enfin A través
del cristal [À travers le verre] (2008-2009), où le référent culturel absent est rappelé par l’intermédiaire du son.
Ambulatorio [Déambulatoire], 1994 (photographie aérienne encapsulée dans du verre sécurit, bois et aluminium, 36 modules, 100 x 100 cm chaque)
Cali réapparaît de façon récurrente dans l’œuvre de Muñoz, aussi bien comme
référent contextuel que comme support. C’est le cas, à proprement parler,
d’Ambulatorio : au sol, une immense prise de vue aérienne de la ville, subdivisée
en segments réguliers, chacun étant recouvert de verre sécurit qui se fissure et se
brise lorsque le spectateur marche sur la pièce. Chaque pas entraîne ainsi une
nouvelle fracture de l’œuvre, créant une trame aléatoire de lignes qui prolonge
l’image urbaine d’une ville chaotique où coexistent, comme dans toutes les
métropoles modernes latino-américaines, un tracé rationnel et une configuration
seconde, informelle.
Ambulatorio [Déambulatoire], 1994. Courtesy de l’artiste et Sicardi Gallery, Houston
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A través del cristal [À travers le verre], 2008–2009 (installation composée de 9 vidéos, couleur, son, 46 min 4 s, 29 min 30 s, 18 min 34 s, 30 min 31 s, 56 min 27 s, 119 min 50 s, 43 min 36 s, 61 min 36 s et 61 min 36 s, sur 9 écrans LCD avec cadres photo, dimensions variables)
Dans A través del cristal, Muñoz utilise des photos de famille empruntées à des
habitants de Cali, qu’il filme. La caméra vidéo, dans sa froideur technique, fait
alors apparaître ce que l’œil humain a tendance à écarter ou à bloquer : le
reflet du verre qui protège les photos. Dans ces vidéos, à l’image apparemment
fixe, présentées sur de petits écrans plats enchâssés dans des cadres identiques
à ceux dans lesquels se trouvaient les photos originales, ces portraits deviennent
support de l’information contextuelle de leur environnement d’origine.
Archivo porcontacto [Archives parcontact], 2004–2008 (impressions numériques sur papier, tables et verre, 6 impressions : 200 x 30 cm chaque) En collaboration avec Mauricio Prieto
À Cali, comme dans de nombreuses villes colombiennes, existaient
traditionnellement des photographes ambulants qui travaillaient dans l’espace
public et photographiaient les passants. La plupart de ces clichés n’étaient
pas récupérés par les intéressés : instantanés pleins d’espoir projetés dans le
vide social, ils sont le pendant populaire des photos de studio, apanage des
classes sociales fortunées ; des photos d’anonymes prises par des anonymes,
image d’un corps social. Muñoz, ayant fait l’acquisition des archives de
quelques-uns de ces photographes, s’applique à organiser patiemment ce
matériel, trouvant des liens entre les sujets photographiés, identifiant certains
personnages récurrents qui apparaissent sur plusieurs des clichés. Une sélection
des ces images fut projetée sur l’eau depuis Le Pont Ortiz à Cali, le lieu même
où la majorité de ces photos avaient été prises. Le résultat constitue un portrait
collectif de la ville à un moment donné de son histoire.
A través del cristal [À travers le verre], 2008–2009. Courtesy de l’artiste
Archivo porcontacto [Archives parcontact], 2004–2008. Courtesy de l’artiste
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le sUPPort reConsidéréAlors qu’il jouit d’une reconnaissance nationale en tant que dessinateur, Muñoz commence, dans les années 1980,
à délaisser le papier comme support et se met à expérimenter de nouvelles techniques de dessin et de gravure en
utilisant des surfaces et matériaux non conventionnels : application d’acrylique sur du plastique humide, de poussière
de charbon sur eau pour des sérigraphies... Sont présentées dans ce cadre les séries Cortinas de Baño [Rideaux de
douche] (1985-1986), Tiznados [Noircis] (1990), Narcisos secos [Narcisses secs] (1994-1995) et Simulacros [Simulacre]
(1999).
Cortinas de baño [Rideaux de douche], 1985–1986 (acrylique sur plastique, 5 éléments, 190 x 140 cm et 190 x 70 cm chaque, dimensions variables)
Dans Cortinas de baño, Muñoz expérimente pour la première fois un support non
conventionnel, en l’occurrence un banal rideau de douche en plastique, pour
construire une image à partir d’une photographie traitée selon les procédés de
la sérigraphie. Lors de l’impression, réalisée à l’aide d’un aérographe à travers
un pochoir préalablement préparé, l’image était reçue par une surface instable,
puisque l’artiste l’aspergeait d’eau, empêchant la fixation totale du pigment.
Narcisos (en proceso) [Narcisses (en cours)], 1995–2011 (poussière de charbon et papier sur eau, plexiglas, 6 éléments, 10 x 50 x 50 cm chaque, dimensions de l’ensemble : 10 x 70 x 400 cm)
Narcisos fut une série clé pour l’artiste dans sa recherche vers une
dématérialisation du support de l’image photographique. Muñoz y développe
une technique inédite et probablement sans précédent dans l’histoire de l’art :
l’impression sur eau. Les premières images, dans l’histoire de la photographie,
sont nées dans l’eau, issues du bain chimique qui fixait les sels d’argent selon
une exposition à la lumière plus ou moins prononcée. Le support était alors une
nécessité purement circonstancielle. Pour l’artiste, les trois étapes du processus de
Narcisos sont des allégories du passage de l’individu dans la vie :
la création, lorsque la poussière de charbon touche la surface de l’eau ; les
changements qui se produisent durant l’évaporation ; et la mort au moment où
la poudre se dépose enfin, sèche, au fond du bac de plexiglas. Le résultat, que
l’artiste appelle Narcisos secos [Narcisses secs], est à la fois l’image finale et la
mort du processus : les restes d’une photographie qui eut une vie après avoir été
fixée pour la postérité. En ce sens, les Narcisos secos témoignent d’une double
mort de l’image.
Narcisos (en proceso) [Narcisses (en cours)], 1995–2011. Courtesy de l’artiste
Cortinas de baño [Rideaux de douche], 1985–1986.Collection Banco de la República, Bogotá
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Narciso [Narcisse], 2001 (vidéo 4/3, couleur, son, 3 min)
Première œuvre vidéo de Muñoz, Narciso met en scène en le dramatisant le
processus exposé dans les Narcisos des années 1990 – dont l’évaporation était
imperceptible à l’œil humain – puisqu’elle permet de voir l’eau disparaître en
quelques minutes à peine. Ici aussi, un autoportrait flotte à la surface de l’eau,
mais la présence d’une bonde au fond du receveur et la bande-son qui donne
à entendre l’écoulement de l’eau ne lui laissent aucune illusion quant au destin
de l’image. En réalité, il y a deux images : celle du sujet et celle de son ombre,
qui se forme sur le fond blanc de la vasque. La bande-son décrit un processus
au cours duquel les images se rapprochent peu à peu, comme pour suggérer
que la vie est une recherche constante de compréhension de soi. Pour finir,
alors qu’elles sont sur le point de se rencontrer, il est déjà trop tard : elles se
confondent en une seule tache qui, défigurée, disparaît par le trou d’évacuation.
Re/trato [Portrait/Je réessaie], 2004 (projection vidéo 4/3, couleur, sans son, 28 min)
Comment faire en sorte que la photographie ne fige pas l’instant, que le portrait
n’entraîne pas la mort de l’image mais prolonge son existence ? Une main tente
de transcrire les traits identitaires d’un visage, mais le médium utilisé (l’eau) et
le support (une dalle de ciment en plein soleil) empêchent que cette simple
tâche puisse être menée à bien. Alors que le pinceau est parvenu à dessiner
une partie de cet éphémère portrait, le reste s’est déjà évaporé ; pourtant la
main continue, inlassablement, son incessant processus, motivée semble-t-il par
une farouche ténacité. Muñoz a intitulé cette œuvre Re/trato, mot dont la césure
évoque un double sens : le portrait mais aussi la tentative réitérée. Comme pour
des œuvres antérieures, ce travail renvoie au mythe de Narcisse, qui meurt dans
sa vaine tentative de capter pour lui-même le reflet d’un moi non reconnu, mais
aussi à celui de Sisyphe, condamné à une tâche éternelle et à déployer des
efforts dont il sait d’avance qu’ils seront vains, puisque lorsqu’il est sur le point
d’atteindre son but le destin l’oblige à repartir de zéro.
Narciso [Narcisse], 2001. Courtesy de l’artiste
Re/trato [Portrait/Je réessaie], 2004. Courtesy de l’artiste
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imaGe instaBleDans les années 1990, Muñoz entame une réflexion sur la stabilité de l’image et ses liens avec la mémoire et ses
processus, illustrée par des œuvres et des séries telles que Biografías [Biographies] (2002), Proyecto para un memorial
[Projet pour un mémorial] (2005) et Línea del destino [Ligne du destin] (2006).
Biografías [Biographies], 2002 (3 projections vidéo, noir et blanc, son, 2 min 48 s, 2 min 30 s, 2 min 34 s, sur écrans en bois avec grilles pour bonde de douche et haut-parleurs, dimensions variables)
Biografías pose une fin similaire à celle de Narciso pour l’image, mais en incluant deux
caractéristiques qui la singularise : d’une part, Muñoz n’utilise pas sa propre image
mais celle de personnes différentes, des photographies d’anonymes tirées de rubriques
nécrologiques, donc des individus qui ne sont plus là. L’autre différence fondamentale
relève du montage : l’image se déforme jusqu’à disparaître comme une tache informe
au fond de la vasque, mais réapparaît quand s’inverse le temps de l’image. Comme
l’affirmait André Bazin : « On ne croit plus à l’identité ontologique du modèle et du
portrait mais on admet que celui-ci nous aide à nous souvenir de celui-là, et donc
à le sauver d’une seconde mort spirituelle ». Dans un contexte social où le verbe «
disparaître » a une connotation clairement politique et où chaque acte de violence,
rapporté dans les informations, est rapidement remplacé par un nouveau, plus récent,
la mort de l’individu tend à se dissoudre dans les statistiques ; ces portraits anonymes
refusent de ne plus être là et de tomber dans cette double mort qu’est l’oubli.
Proyecto para un memorial [Projet pour un mémorial], 2005 (5 projections vidéo, couleur, sans son, 7 min 30 s chaque)
Le processus d’autodéfinition, sempiternellement frustré ou différé, que propose Re/
trato prend une dimension publique dans Proyecto para un memorial où une main
tente de dessiner les visages de cinq individus, sur cinq écrans différents. L’acte de
monumentalisation (ou de mémorialisation) que propose Muñoz consiste à s’inscrire
contre cette entreprise d’oubli historique, en lui opposant la persistance de l’image
élevée au rang de véritable mémorial interpelant l’État depuis la sphère publique :
ces individus, issus de la masse statistique, refusent de disparaître de l’Histoire.
Línea del destino [Ligne du destin], 2006 (vidéo 4/3, noir et blanc, sans son, 1 min 54 s)
Dans Línea del destino, Muñoz synthétise plusieurs de ses thèmes de prédilection,
notamment la relation entre la photographie et sa fixation ainsi qu’entre permanence
et mémoire. Ce travail est inspiré par le mythe grec de Narcisse et par l’obsession
grandissante de ce dernier pour son propre reflet dans une flaque d’eau. Alors que,
prisonnier de son regard, Narcisse dépérit et finit par mourir, Muñoz contemple une
flaque d’eau bien plus éphémère puisque logée au creux de ses mains. L’image
réfléchie se forme et se dissout constamment à mesure que l’eau s’échappe entre ses
doigts en révélant un portrait fluide qui, à la fin, ne peut que s’effacer.
Biografías [Biographies], 2002. Courtesy de l’artiste
Proyecto para un memorial [Projet pour un mémorial], 2005. Courtesy de l’artiste
Línea del destino [Ligne du destin], 2006. Courtesy de l’artiste
14
emPreintesAu cours des dix dernières années, Muñoz s’est intéressé également au lien indiciel entre un objet et son image, en
ayant recours à l’empreinte par contact, l’un des procédés caractéristiques de la gravure. C’est le cas de La mirada
del Cíclope [Le Regard du cyclope] (2001-2002), Intervalos (mientras respiro) [Intervalles (pendant que je respire)] (2004) et
Paístiempo [Paystemps] (2007), mais aussi de séries datant d’autres époques.
Aliento [Souffle], 1995 (sérigraphie et graisse sur miroirs métalliques, 7 miroirs,
diamètre : 20 cm chaque)
Aliento est une série de portraits imprimés en photosérigraphie avec de la
graisse sur de petits miroirs ronds, en métal, accrochés à hauteur du spectateur.
Chaque miroir semble vide à première vue, l’impression n’apparaissant que
sous l’action presque involontaire du spectateur qui se contemple dedans : sa
respiration. L’espace d’un éphémère instant, l’image reflétée est alors remplacée
par l’image imprimée d’un disparu (les photographies sont tirées de nécrologies)
qui revient fugacement à la vie que lui aura insufflée l’observateur.
La mirada del cíclope [Le Regard du cyclope], 2002 (impression numérique sur papier,
6 photographies, 50 x 50 cm chaque)
Mettant également en rapport le sujet et la mort, La mirada del cíclope fait appel
à l’une des plus anciennes techniques du portrait (et de l’empreinte) : le moulage
par contact direct, ici le visage de l’artiste. Ce moulage (inspiré de l’antique
tradition romaine des masques mortuaires) devient bidimensionnel en étant
capté par l’œil unique de la caméra (d’où le titre) ; sans indications de volume,
l’œil du spectateur n’arrive pas à déterminer si l’objet représenté est concave ou
convexe, dans un jeu de perception des contraires : négatif/positif, présence/
absence, réalité/illusion. Paraphrasant Pierre Bourdieu, Muñoz a affirmé que «
les imagines de la Rome antique ont exactement le même caractère social que
certains portraits photographiques aujourd’hui ; ils jouent un rôle important dans
le difficile travail du deuil : accepter une réalité en s’habituant à l’irréalité de ses
images ».
Intervalos (mientras respiro) [Intervalles (pendant que je respire)], 2004 (dessin à la
cigarette sur papier, 6 dessins, 60 x 50 cm chaque)
Intervalos (mientras respiro) consiste en une série d’autoportraits réalisés par Muñoz
avec une cigarette, puisqu’il les a « dessinés » en fumant. La bouffée tirée de la
cigarette ravive la braise qui donnera naissance à l’image, tout en insufflant un
peu de mort au corps qui l’aspire.
Aliento [Souffle], 1995. Courtesy de l’artiste
La mirada del cíclope [Le Regard du cyclope], 2002. Courtesy de l’artiste
Intervalos (mientras respiro) [Intervalles (pendant que je respire)], 2004. Courtesy de l’artiste
15
L’œuvre se crée dans un flux continu du corps à la main, de la main à l’image
et de l’image au corps, de nouveau, comme une troublante métaphore de cet
intervalle (trop bref) entre la vie et la mort.
Paístiempo [Paystemps], 2007 (pyrogravures sur papier journal sur tables en bois,
12 journaux de 10 pages, 56 x 33, cm chaque)
Bien que n’ayant pas été réalisées selon des procédés propres à la gravure,
les œuvres Paístiempo et Intervalos (mientras respiro) font appel à l’une des
caractéristiques commerciales de cette technique : la trame de points utilisée en
photolithographie. Pour Paístiempo, les premières pages des quotidiens El Tiempo
de Bogotá et El País de Cali sont reproduites sous forme de fascicule en papier
journal à l’aide d’un outil de pyrogravure, point par point. Il s’agit là de tourner
les pages, comme on le fait pour un journal classique, mais à mesure qu’on le
« lit » l’image perd de sa définition jusqu’à disparaître complètement. Dans le
flot d’informations que l’on reçoit quotidiennement, les nouvelles font déjà partie
de l’histoire au moment où elles sont imprimées, devenant obsolètes de façon
quasi immédiate.
Série Impresiones débiles [Impressions faibles], 2011 (impression de poussière de
charbon sur méthacrylate, 4 éléments, 85 x 73,5 cm chaque)
Les premières images réussies de Niépce, des protophotographies qui ne
parvenaient pas à rester stables en tant qu’images car elles continuaient à
subir l’influence de la lumière qui les avait fait naître, finissaient par succomber
à l’obscurité dans un inexorable fondu au noir. C’est le même phénomène
qui arrive encore lorsqu’une photo n’est pas suffisamment rincée et que le
révélateur continue d’agir, ou lorsque le papier photo est exposé directement à
la lumière. Mais l’image peut également évoluer vers la clarté. Dans Impresiones
débiles, Muñoz soumet des photographies dotées d’une forte charge historique
et politique pour la Colombie à un processus d’indéfinition formel qui leur
donne l’apparence de ces photos « délavées », où la surexposition à la
lumière a détérioré l’image jusqu’à l’effacer presque totalement. Les œuvres qui
composent la série sont en réalité des gravures, plus que des photos, puisqu’il
s’agit de sérigraphies réalisées à la poussière de charbon sur du plexiglas.
La distance variable entre le pochoir de sérigraphie et le support permet de
singulariser à chaque impression un sujet différent de la photographie originale,
en lui conférant une meilleure définition afin qu’il se détache du reste. Cette
« focalisation variable » qui apparaît dans la série questionne une autre des
supposées caractéristiques essentielles de la photographie : la systématique
objectivité technique de l’appareil face aux sujets capturés par le viseur.
Paístiempo [Paystemps], 2007. Courtesy de l’artiste, Cali
Série Impresiones débiles [Impressions faibles], 2011. Galerie mor.charpentier, Paris
16
imaGe en éCoUlementDans ses dernières œuvres, Muñoz donne à voir des images qui apparaissent et disparaissent dans une incessante
alternance, des impressions subtiles se produisant selon que l’accent est mis sur tel ou tel composant de l’image, ou des
photographies prises dans un littéral écoulement, impossibles à fixer, comme celles produites par une chambre noire.
Dans cette partie, on retrouvera la vidéo Cíclope [Cyclope] (2011), l’installation Editor solitario [Éditeur solitaire] (2011) et
Sedimentaciones [Sédimentations] (2011), œuvre où des documents, projetés en vidéo sur des tables, sont créés et détruits
indéfiniment. L’exposition s’achève sur un très personnel Fundido a blanco [Fondu au blanc] (2009).
Fundido a blanco (dos retratos) [Fondu au blanc (deux portraits)], 2010 (vidéo HD,
couleur, 7 min 40 s, son)
Fundido a blanco est l’une des œuvres les plus personnelles et autobiographiques
de l’artiste, un portrait de famille (Muñoz, derrière la caméra, constituant le
troisième côté d’un triangle temporel qui inclut son père et sa mère), un mémorial
en quelque sorte. La forte lumière qui baigne la scène rend les traits imprécis
et éthérés plus qu’elle ne les éclaire. Muñoz a voulu rappeler la lumière intense
de Cali à certaines heures de la journée, sous laquelle les gens semblent « se
désintégrer », mais aussi l’aveuglant soleil lorsqu’il sortait du ciné-club de la
ville après une séance. Le personnage central de Fundido a blanco s’endort par
instants, entre dans la lumière. Au lieu de le fixer à un moment précis de son
existence, comme le font le portrait photographique ou l’instantané, Muñoz
propose un portrait qui se déroule dans le temps, faisant de Fundido a blanco l’une
de ses œuvres les plus émouvantes, une image qui nous touche. Peut-être sa force
se trouve-t-elle dans le fait que, pour la première fois dans l’abondante œuvre
de l’artiste, nous sommes confrontés à un sujet réel, et non à sa représentation
générique.
Cíclope [Cyclopes], 2011 (projection vidéo HD 16/9, noir et blanc son, 12 min)
Dans Cíclope, Muñoz a recours à une nouvelle méthode dans ses tentatives
constantes pour dé-fixer une image : la dissoudre. La vidéo projetée montre un
récipient blanc circulaire pourvu d’un cercle noir, au centre. Vu de plus près, on
comprend qu’il s’agit d’une vasque au fond de laquelle tourbillonne de l’eau. À
intervalles réguliers, une main entre dans le champ et dépose une photo dont
l’image se dissout immédiatement. L’accumulation d’images dissoutes colore peu
à peu l’eau de noir, produisant un énorme œil sombre qui dévore toute image
qui y pénètre. Un œil qui renvoie également à celui, unique, de la caméra,
qui concentre et fixe tout. Dans ce flot continu, le cercle de pigments noirs est
composé de toutes les photos qui ont ou auraient pu exister, immense magma
protographique. Cíclope, cet œil-caméra qui dévore tout, semble réfléchir sur le
rapport entre voir et se souvenir, l’œil et la mémoire.
Cíclope [Cyclopes], 2011. Courtesy de l’artiste Murnot
Fundido a blanco (dos retratos) [Fondu au blanc (deux portraits)], 2010. Courtesy de l’artiste
17
Sedimentaciones [Sédimentations], 2011 (2 projections vidéo HD, couleur, son, 42 min 27 s,
41 min 42 s sur tables en bois)
Ce recours à la dissolution est repris de façon encore plus probante dans
Sedimentaciones : un grand nombre de photographies sont alignées sur une grande
table, séparées ici où là par quelques feuilles blanches. Les photos sont d’une grande
variété, certaines faisant partie du patrimoine universel, d’autres très spécifiques au
monde colombien, des portraits personnels de l’artiste ou des photos anonymes et
génériques. Deux récipients contenant des bains de développement ont été placés à
chaque extrémité de la table. Une main choisit une photo et la plonge dans un des
bains où l’image se dissout, puis le morceau de papier photographique, redevenu
blanc, est replacé au hasard sur une des rangées de photos. À l’autre extrémité de
la table une autre main prend un des papiers blancs et le plonge dans l’autre bain.
Lorsqu’elle l’en sort, l’image est reconstituée dessus comme par magie ; la main replace
la photo ailleurs. Le processus recommence à l’autre bout de la table et ainsi de suite ;
en alternance, nous assistons à une incessante vie et mort de l’image.
El coleccionista [Le Collectionneur], 2014 (3 projections vidéo HD, couleur, son, 39 min 59 s chaque, papiers et étagère). Coproduction : Jeu de Paume, Paris, et Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey
Proche d’Editor solitario [Éditeur solitaire] – œuvre qui propose des associations d’images
en une sorte de jeu, tel un solitaire dont nous n’avons pas toutes les règles –,
El coleccionista se pose également comme un exercice d’associations visuelles, cette
fois avec des photographies alignées sur une étagère placée à hauteur d’œil. Ce
changement de perspective (un abord horizontal, contrairement à Editor solitario que
l’on surplombe, puisque présenté sur une table) confère à l’œuvre un caractère différent,
de même que la présence d’un personnage – le collectionneur – qui s’interpose entre
le spectateur et les images exposées. À l’idée de jeu (tension entre règles et possibilités,
hasard et maîtrise), centrale dans Editor Solitario, succède une mise en scène du procédé
associatif : selon quelle logique le personnage organise-t-il ses souvenirs ? La présence
du collectionneur (alors même qu’il apparaît comme une espèce de spectre ou d’ombre)
indique que de telles règles sont éminemment personnelles, et non génériques, en
lien direct avec la subjectivité d’un individu : de cet individu. Le premier réflexe du
collectionneur est de conserver, d’engranger pour éviter que les fragments de la mémoire
ne tombent dans le vide de l’oubli. Mais ce collecteur qui se trouve en chacun de nous,
héritage atavique de notre inclusion primitive dans le culturel, finit par être supplanté par
le taxinomiste, induit par l’acte de nommer au moment de l’appréhension du langage.
C’est là que nous commençons à classifier, à catégoriser, à organiser. Les collections
découlent de l’envie de saisir le monde à travers ses images. Et chacune d’entre elles est
le portrait de celui qui la constitue, un autoportrait. Dans Collection de sable, Italo Calvino
note que « la fascination d’une collection réside dans ce qu’elle révèle et ce qu’elle
occulte de l’élan secret qui l’a motivée ». El coleccionista fixe ses souvenirs sur des images
et les organise ensuite sans relâche pour nous révéler, par ses associations, certains traits
de sa propre personnalité.
Sedimentaciones [Sédimentations], 2011. Courtesy de l’artiste
El coleccionista [Le Collectionneur], 2014. Courtesy de l’artiste
18
Oscar Muñoz, La mirada del cíclope [Le Regard du cyclope], 2001-2002. Impression numérique sur papier, 6 photographies, 50 x 50 cm chaque. Courtesy de l’artiste
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Oscar MUÑOZ
né en 1951 à Popayan (Colombie). il vit et travaille actuellement à Cali en Colombie.
❙ exPositions indiVidUelles (dePUis 2002)2014 Oscar Muñoz. Protographies, Jeu de Paume, Paris, France.
Oscar Muñoz. Protografías, Museo de Arte Moderno La Tertulia, Cali, Colombie.
Oscar Muñoz: portrait(self)portrait, Prince Claus Awards 2013, Prince Claus Fund Gallery, Amsterdam,
Pays-Bas.
2013 Oscar Muñoz. Protografías, Museo de Arte de Lima, MALI, Lima, Pérou.
2012 Ambulatorio (Draw Down the Walls: Oscar Muñoz), Belfast, Irlande.
Oscar Muñoz, Sicardi Gallery, Houston, TX, États-Unis.
Oscar Muñoz. Protografias, Museo de Antioquia, Medillon, Colombie.
Oscar Muñoz. Protografias, MALBA Colección Constantini, Museo de Arte Latinoamericano de
Beunos Aires, Argentine.
2011 Oscar Muñoz: Imprints for a Fleeting Memorial, SECCA, Southeastern Center for Contemporary
Art, Winston-Salem, Caroline du Nord, États-Unis.
Biografías (Biographies), The Madness & Arts Festival, Johan Deumens Haarlem Gallery, Pays-Bas.
Protofotografías, Museo del Bando de la Republica Bogotá, Colombie.
2010 Volverse aire, PhotoEspana 2010 / PHE10, Circulo de Bellas Artes, Madrid, Espagne.
Anarchive, Galerie mor.charpentier, Paris, France.
2009 Biografías, Art Gallery the South New Wales, Sydney, Australie.
Oscar Muñoz, Bildmuseet, Umea, Suède.
Oscar Muñoz: Imprints for a Fleeting Memorial, UQAM Gallery. Montréal, Canada.
Mirror Image, Perth Institute of Contemporary Arts - PICA, Perth, Australie.
2008 Oscar Muñoz: Imprints for a Fleeting Memorial, Prefix Institute of Contemporary Art, Toronto, Canada.
Mirror Image, Institute of International Visual Arts - INIVA, Londres, Royaume-Uni.
Documentos de la amnesia, Museo Extremeño e Iberoamericano de Arte Contemporáneo, MEIAC,
Badajoz, Espagne.
Inmemorial, Korea Foundation, Séoul, Corée du Sud.
2006 Dissolutions et Fantasmagories, Municipal Museum of Guayaquil, Guayaquil, Équateur.
Biographies, Cloître de Santa Clara, Alcuadrado Gallery. Cartagene, Colombie.
2005 Proyecto para un memorial, Iturralde Gallery, Los Angeles, États-Unis.
Proyecto para un memorial, Video Art, Fair LOOP, Barcelone, Espagne.
20
Oscar Muñoz, Sedimentaciones [Sédimentations], 2011. 2 projections vidéo HD, couleur, son, 42 min 27 s, 41min 42 s sur tables en boisCourtesy de l’artiste
21
2004 Trois projections vidéo, Alcuadrado Gallery, Madrid, Espagne.
Ambulatorio Re/trato. Fotofest, Sicardi Gallery. Houston, États-Unis.
Trans-figurations, Iturralde Gallery, Los Angeles, États-Unis.
The ends of Process, Sicardi Gallery, Houston, États-Unis.
Eclipse, Santa Fé Gallery, Planetario Distrital. Bogotá, Colombie.
❙ exPositions ColleCtiVes (séleCtion, dePUis 2002)2014 America Latina, 1960-2013, Photographies, Museo Amparo, Mexico, Mexique.
2013 America Latina, 1960-2013, Photographies, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris.
Nocturnes de Colombie (By night in Colombie), musée du quai Branly, Paris, France.
Cantos Cuentos Colombienos, Casa Daros, Rio de Janeiro, Brésil
Adquisicións e Incorporacións Recentes, Centro Galego de Arte Contemporánea, CGAC,
Saint-Jacques de Compostelle, Espagne.
19 New Acquisitions. Museum of Modern Art, MOMA, New-York, États-Unis
Ephemeral, Adelphi University, Garden City, États-Unis.
2012 A New Minimalism, University Art Gallery, New Mexico State University, Las Cruces, Nouveau Mexique.
Six lines of flight, SFMOMA, San Francisco, États-Unis.
XVIII Bienal de Arte Paiz, Guatemala, Guatemala.
Mediations Biennale 2012, Poznan, Pologne.
High Line Art, E-flux, New-York, États-Unis.
2011 Aschemunder, Luftschutzkeller im Haus der Kunst, Munich, Allemagne.
Reflections of the Buddha, Pulitzer Foundation for the Arts, Saint-Louis, Missouri, États-Unis.
Blink ! Light, Sound and Moving Image, Denver Art Museum, Denver, Colorado, États-Unis.
Tallinn Print Triennial, Kumu Art Museum, Tallinn, Estonie.
About Face: Portraiture as Subject, The Blanton Museum of Art, The University of Texas at Austin,
Austin, Texas, États-Unis.
2010 The Graphic Unconscious, Philagrafika 2010. Philadelphia Museum of Art, États-Unis.
Cosmopolitan Routes: Houston Collects Latin American Art, The Museum of Fine Arts, Houston,
États-Unis.
Anguish, New Vision Series, Memphis College of Art, Memphis, États-Unis.
Changing the Focus: The Art of Latin American Photography (1990-2005), Molaa, Museum of Latin
American Art, Long Beach, États-Unis.
Desire and Vice: The Seven Deadly Sins from Dürer to Nauman, Kunstmuseum Berne, Suisse.
2009 Silent, Hiroshima MOCA, Hiroshima City Museum of Contemporary Art, Hiroshima, Japon.
Desenhos: A a Z, Coleccao Madeira Corporate Service, Museu da Cidade, Lisbonne, Portugal.
Oscar Muñoz, Inmemorial, Herzliya Museum of Art, Haifa, Israël.
Oscar Muñoz, OK, Offenes Kulturhaus, Linz, Autriche.
Video Drawing, Israel Museum, Jérsualem, Israël.
22
Oscar Muñoz, Aliento [Souffle], 1995. Sérigraphie et graisse sur miroirs métalliques, 7 miroirs, diamètre : 20 cm chaque. Courtesy de l’artiste
23
North Looks South: Building the Latin American Art Collection, MFAH, Museum of Fine Arts Houston,
États-Unis.
Crónicas de la ausencia, Oscar Muñoz et Rosângela Rennó Museo Tamayo, Mexico, Mexique.
2008 Art is for the spirit: Works from the UBS Art Collection, Mori Art Museum, Tokyo, Japon.
The Disappeared, Museo de Arte Moderno de Bogotá, Bogotá, Colombie.
Cantos/Cuentos Colombienos, Casa Daros, Rio de Janeiro, Brésil.
Moving Horizons: The UBS Art Collection 1960s to the present day, National Art Museum of China,
Beijing, Chine.
Resonant Visions, Contemporary video from Latin America, Sebastián Díaz-Morales, Oscar Muñoz,
Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, National Gallery of Victoria, Melbourne, Australie.
2007 52e Biennale de Venise, Think with the Senses–Feel with the Mind, Arsenal. Venise, Italie.
Phantasmagoria Specters of Absence, Biblioteca Luis angel Arango. Bogotá, Colombie.
In someone else’s skin, Center for Curatorial Studies, Bard College, New York, États-Unis.
The Hours, Visual Arts of Contemporary Latin America, Museum of Contemporary Art, Sydney,
Australie.
Turbulence: The Auckland Triennial Auckland, Auckland Art Gallery Toi o Tamaki. Auckland,
Nouvelle-Zélande.
The Disappeared, Site Santa Fe, Santa Fe, États-Unis.
Political-poetical, 14th Tallinn Print Triennial, Tallinn, Estonie.
Project for a memorial, Chicago Art Institute, Chicago, États-Unis.
2006 En las fronteras / In borderlines, Museo Extremeño e Iberoamericano de Arte Contemporáneo,
Badajoz, Espagne.
Analog Animation, The Drawing Center, New York, États-Unis.
Analog Animation, Lugar a dudas, Cali, Colombie.
Ist Bienal del Aire, Museum of Contemporary Art, Caracas, Venezuela.
Estrecho Dudoso, Museum of Contemporary Art, San José, Costa Rica.
2005 Cantos, Cuentos Colombienos, Daros- Latinamerica, Zurich, Suisse.
New Acquisitions, La Caixa Foundation, Barcelone, Espagne.
51e Biennale de Venise, Instituto Italo-latinoamericano Pavillion, Venise, Italie.
Prague Contemporary Art Bienal, National Gallery, Prague, République Tchèque.
Imagen + Realidad, Galeria Alcuadrado, Bogotá, Colombie.
Open Maps – Latin American Photography 1991-2002, Amos Anderson Art Museum, Helsinki,
Finlande.
The Disappeared, North Dakota Museum of Art, Grand Forks, États-Unis.
2004 VIII Bienal de Cuenca, Cuenca, Équateur.
Retratos: 2000 years of Latin American Portraiture, Museo del Barrio, New York, San Diego
Museum of Art, San Diego, Bass Museum of Art, Miami, Smithsonian National Portrait Gallery,
Washington, San Antonio Museum of Art, San Antonio, États-Unis.
39 Salon Nacional de Artistas, Bogotá, Colombie.
Trienal Poligrafica de Puerto Rico, San Juan, Porto Rico.
24
Oscar Muñoz, Biografías [Biographies], 2002. Vidéo 4/3, couleur, son, 3 min. Courtesy de l’artiste
25
2003 Face Value, The Americas Society, New York, États-Unis.
Colombie 2003, Buenos Aires Modern Art Museum, Argentine.
SHOW, Institute of Contemporary Art, University of Pennsylvania, Philadelphie, États-Unis.
Muñoz, Rojas, Herran, Tres Artistas Alcuadrado, Galeria Alcuadrado, Bogotá, Colombie.
Mapas Abiertos, Telefonica, Madrid, Espagne.
Stretch, The Power Plant, Toronto, Canada.
2002 VIII Bienal de Arte de Bogotá, Museo de Arte Moderno de Bogotá, Bogotá, Colombie.
Entrelineas, La Casa Encendida, Madrid, Espagne.
Focus on the Figure, Selection from the permanent collection and new acquisitions, Miami Art
Museum, Miami, États-Unis.
Time/Frame, Blanton Museum of Art, The University of Texas at Austin, Austin, États-Unis.
Oxygen, White Box, New York, États-Unis.
❙ ColleCtions
TATE Modern, Londres, Royaume-Uni.
Museum of Contemporary Art (MOCA), Los Angeles, États-Unis.
Daros Collection, Zurich, Suisse.
Miami Art Museum, Miami, États-Unis.
Museum of Fine Arts of Houston, Houston, États-Unis.
MEIAC Museo Extremeño e Iberoamericano de Arte Contemporáneo Extremadura, Spain.
Fundación “la Caixa”, Barcelona, Espagne.
Hirshorm Museum, Washington D.C, États-Unis.
Caja Houston FL Centro Cultural Cajastur de Asturias Gijón, Espagne.
Fundación El Monte Caja de Sevilla, Sevilla, Espagne.
Colección Cisneros, Caracas, Venezuela.
Colección Sofía Imber, Caracas, Venezuela.
Teor/ética, San José, Costa Rica.
Museo del Barrio,New York, États-Unis.
Museum of the Americas,Washington D.C, États-Unis.
Jack S. Blanton Museum of Art, Austin, États-Unis.
Orange County Museum,Orange County, États-Unis.
The Akron Museum, Ohio, États-Unis.
Museo de Arte Universidad Nacional, Bogotá, Colombie.
Banco de la Republica, Bogotá, Colombie.
Museo de Arte Moderno de Bogotá, Bogotá, Colombie.
Museo de Arte Moderno La Tertulia, Cali, Colombie.
Museo de Arte Moderno de Pereira, Pereira, Colombie.
26
AUTOUR DE l’exposition
❙ CataloGUe
À l’occasion de l’exposition est édité un catalogue retraçant l’ensemble de la carrière de l’artiste.
Avant-propos de Marta Gili et de José Darío Uribe ; textes de José Roca et Emmanuel Alloa ; entretien de María
Wills Londoño avec l’artiste.
Coédition Jeu de Paume / Filigranes Éditions / Museo del Banco de la República
160 pages, bilingue français-anglais, 35 €
❙ Visites et aCtiVités CUltUrelles
Mardi 3 juin, 18 h
Visite de l’exposition d’Oscar Muñoz par l’artiste et José Roca, commissaire
Mardis 29 juillet et 26 août, 18 h
Mardi jeunes : visite des expositions par un conférencier du Jeu de Paume
le mercredi et le samedi à 12 h 30
rendez-vous du Jeu de Paume
Visite commentée des expositions par un conférencier du Jeu de Paume.
Gratuit sur présentation du billet d’entrée.
❙ NOUVEAU
Le mardi jeunes, c’est toute la journée ! Etudiants et moins de 26 ans, profitez de la gratuité des
expositions et du cinéma le dernier mardi du mois, de 11 h à 21 h ! Pour fêter cette nouvelle offre : un
mardi jeunes exceptionnel le 24 juin, avec deux visites et une projection !
27
Les Rendez-vous en famille, les samedis à 15h30 au Jeu de Paume © Photo : Élodie Coulon, Jeu de Paume 2014
❙ aCtiVités JeUne PUBliC
tous les samedis à 15 h 30
rendez-vous en famille
Tous les samedis à 15 h 30, les conférenciers du Jeu de Paume accueillent les enfants (de 7 à 11 ans) et leurs parents,
ou les adultes qui les accompagnent, au cours d’un rendez-vous avec les images. Plusieurs parcours sont proposés
tout au long de l’année, entre les images exposées dans les salles du Jeu de Paume, les images projetées, les
images publiées et les images en réseau dans l’espace éducatif. Les plus jeunes disposent également, dans l’espace
éducatif, de livres, d’images et de sites en consultation.
Gratuit sur présentation du billet d’entrée et pour les moins de 11 ans (durée : 1 heure)
Réservation : 01 47 03 12 41 / [email protected]
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❙ Cinéma
4 séances autour de l’exposition « Oscar Muñoz. Protographies » : une proposition de Marina Vinyes albes
Les thématiques qui traversent l’œuvre d’Oscar Muñoz ne sont pas étrangères au cinéma : les rapports qu’entretient
l’image avec la mémoire, le temps et le mouvement, mais aussi la fragilité de la photographie ont suscité
l’intérêt de certains cinéastes et se trouvent parfois à l’origine d’une recherche formelle permettant à l’image
cinématographique d’accéder au champ de l’expérimentation.
Quatre soirées et des allers-retours entre les salles d’exposition et l’auditorium du Jeu de Paume : dix œuvres
cinématographiques dialoguant avec les problématiques et dispositifs explorés par Muñoz, ainsi qu’une réflexion
autour des croisements entre arts plastiques, cinéma et photographie. La programmation déploie des courts-
métrages colombiens qui ont marqué le contexte de formation de l’artiste, une animation expérimentale réunissant
plusieurs générations de peintres du pays, des portraits filmés réalisés par Andy Warhol, Gérard Courant et
Gregory J. Markopoulos ou encore des courts-métrages de Hollis Frampton, Jean Eustache et Éric Baudelaire.
Mardi 3 juin à 19 h
« Caliwood » : Oiga Vea (1972), Cali, de película (1973) et Agarrando pueblo
(1978) de Carlos Mayolo et Luis Ospina, présentés par Oscar Muñoz
et José Roca, commissaire
Mardi 10 juin à 18 h
« Mémoires du sous-sol » : Los estraños presagios de León Prozak (2005-2009)
de Carlos Eduardo Santa, présenté par Sergio Becerra, critique de cinéma
Mardi 24 juin à 19 h
mardi jeunes : « Photographies à la dérive » : Nostalgia (1971) de Hollis
Frampton, Les Photos d’Alix (1980) de Jean Eustache et The Makes (2009)
d’Éric Baudelaire, présentés par Marina Vinyes Albes
Mardi 1er juillet à 18 h
« Devenir dans l’instant. Le temps du geste » : Screen Tests (1964-1966,
sélection) d’Andy Warhol, Cinématon (1978-en cours), extrait de Gérard
Courant et Galaxie (1966) de Gregory J. Markopoulos, présentés par
Gérard Courant
Les Photos d’Alix (1980), Jean Eustache
Los Extraños Presagios de León Prozak (2005-2009), Carlos Santa
Agarrando pueblo (1978), Carlos Mayolo et Luis Ospina © Eduardo Carjaval
Cinématon (1978-en cours), Gérard Courant, N° 1590 Jonas Mekas, 1992
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ImageS pressE
❙ Conditions d’Utilisation La reproduction et la représentation des images de la sélection ci-dessous est autorisée et exonérée de droits
dans le cadre de la seule promotion de l’exposition au Jeu de Paume et pendant la durée de celle-ci.
OM 01Oscar MuñozSin título [Sans titre]1990Charbon sur plâtre et bois 4 éléments, 30 x 26 cm chaqueCollection Jaime Beltrán, Cali
OM 02Oscar MuñozCortinas de baño [Rideaux de douche]1985–1986Acrylique sur plastique, 5 éléments, 190 x 140 cm et 190 x 70 cm chaque, dimensions variablesCollection Banco de la República, Bogotá
OM 03Oscar MuñozAmbulatorio [Déambulatoire] 1994Photographie aérienne encapsulée dans du verre sécurit, bois et aluminium, 36 modules, 100 x 100 cm chaqueCourtesy O.K Centrum, Linz
30
OM 04Oscar Muñoz Ambulatorio [Déambulatoire] 1994Photographie aérienne encapsulée dans du verre sécurit, bois et aluminium, 36 modules, 100 x 100 cm chaqueCourtesy de l’artiste et Sicardi Gallery, Houston
OM 06Oscar Muñoz Narcisos (en proceso) [Narcisses (en cours)]1995–2011Poussière de charbon et papier sur eau, plexiglas, 6 éléments, 10 x 50 x 50 cm chaque, dimensions de l’ensemble : 10 x 70 x 400 cm
OM 07Oscar Muñoz Narcisos (en proceso) [Narcisses (en cours)]1995–2011Poussière de charbon et papier sur eau, plexiglas, 6 éléments, 10 x 50 x 50 cm chaque, dimensions de l’ensemble : 10 x 70 x 400 cmCourtesy de l’artiste
OM 05Oscar Muñoz Aliento [Souffle]1995Sérigraphie et graisse sur miroirs métalliques, 7 miroirs, diamètre : 20 cm chaqueCourtesy de l’artiste
31
OM 08Oscar Muñoz Simulacros [Simulacra]1999Poussière de charbon sur eau, bacs en plexiglas, lampes halogènes, robinets, tuyaux et réservoir3 bacs, 17 x 100 x 100 cm chaque, dimension de l’ensemble : 200 x 400 x 150 cmCollection Banco de la República, Bogotá
OM 10Oscar MuñozPixeles [Pixels]1999–2000Tâches de café sur morceaux de sucre, plexiglass9 panneaux 35 x 35 x 3 cm chaqueCollection Banco de la República, Bogotá
OM 11Oscar MuñozPixeles [Pixels]1999–2000Tâches de café sur morceaux de sucre, plexiglasspanneau 35 x 35 x 3 cmCourtesy de l’artiste et Sicardi Gallery, Houston
OM 09Oscar MuñozSimulacros [Simulacra]1999Poussière de charbon sur eau, bacs en plexiglas, lampes halogènes, robinets, tuyaux et réservoir3 bacs, 17 x 100 x 100 cm chaque, dimension de l’ensemble : 200 x 400 x 150 cmCourtesy Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires–MALBA
32
OM 12Oscar MuñozNarciso [Narcisse]2001Vidéo 4/3, couleur, son, 3 min Courtesy de l’artiste
OM 14Oscar MuñozLa mirada del cíclope [Le Regard du cyclope]2001-2002Impression numérique sur papier, 6 photographies, 50 x 50 cm chaque Courtesy de l’artiste
OM 15Oscar MuñozEl puente[Le Pont]20042 vidéos 16/9, couleur, son, 37 min 23 sCourtesy de l’artiste
OM 13Oscar MuñozBiografías [Biographies]2002Vidéo 4/3, couleur, son, 3 min Courtesy de l’artiste
33
OM 16Oscar MuñozRe/trato [Portrait/Je réessaie]2004Projection vidéo 4/3, couleur, sans son, 28 minCourtesy de l’artiste
OM 18Oscar MuñozRe/trato [Portrait/Je réessaie]2004Projection vidéo 4/3, couleur, sans son, 28 minCourtesy de l’artiste
OM 19Oscar MuñozRe/trato [Portrait/Je réessaie]2004Projection vidéo 4/3, couleur, sans son, 28 minCourtesy de l’artiste
OM 17Oscar MuñozRe/trato [Portrait/Je réessaie]2004Projection vidéo 4/3, couleur, sans son, 28 min Courtesy de l’artiste
34
OM 20Oscar MuñozLínea del destino [Ligne du destin]2006Vidéo 4/3, noir et blanc, sans son, 1 min 54 sCourtesy de l’artiste
OM 22Oscar MuñozLínea del destino [Ligne du destin]2006Vidéo 4/3, noir et blanc, sans son, 1 min 54 sCourtesy de l’artiste
OM 21Oscar MuñozLínea del destino [Ligne du destin]2006Vidéo 4/3, noir et blanc, sans son, 1 min 54 sCourtesy de l’artiste
OM 23Oscar MuñozEl juego de las probabilidades [Le Jeu des probabilités]200712 photographies en couleurs 47 x 40 cm chaque avec cadre Courtesy de l’artiste et Sicardi Gallery, Houston
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OM 24Oscar MuñozHorizonte [Horizon]Série Impresiones débiles [Impressions faibles]2011Impression de poussière de charbon sur méthacrylate, 4 éléments, 85 x 73,5 cm chaqueGalerie mor·charpentier, Paris
OM 26Oscar MuñozSedimentaciones [Sédimentations]20112 projections vidéo HD, couleur, son, 42 min 27 s, 41min 42 s sur tables en boisCourtesy de l’artiste
OM 25Oscar MuñozHorizonte [Horizon]Série Impresiones débiles [Impressions faibles]2011Impression de poussière de charbon sur méthacrylate, 4 éléments, 85 x 73,5 cm chaqueGalerie mor·charpentier, Paris
OM 27Oscar MuñozSedimentaciones [Sédimentations]20112 projections vidéo HD, couleur, son, 42 min 27 s, 41min 42 s sur tables en boisCourtesy de l’artiste
36
OM 28Oscar MuñozIntervalos (mientras respiro) [Intervalles (pendant que je respire)]2004Courtesy de l’artiste
OM 29Oscar MuñozCortinas de baño [Rideaux de douche]1985–1986Collection particulière, BogotáCourtesy de l’artiste
OM 30Oscar MuñozEl coleccionista [Le Collectionneur]20143 projections vidéo HD, couleur, son, 39 min 59 s chaque, papiers et étagèreCoproduction : Jeu de Paume, Paris, et Museo de Arte Contemporáneo de MonterreyCourtesy de l’artiste
37
Informations pratiques❙ JeU de PaUme
adresse
1, place de la Concorde – 75008 Paris
01 47 03 12 50 – www.jeudepaume.org
Horaires d’ouverture
Mardi (nocturne) : 11 h-21 h
Mercredi à dimanche : 11 h-19 h. Fermeture le lundi
tarifs
Plein tarif 10 € / Tarif réduit 7,5 €
Entrée gratuite : programmation Satellite ; mardis jeunes (le dernier mardi du mois de 11 h à 21 h
pour les étudiants et les moins de 26 ans) ; les moins de 12 ans
Cinéma, séminaires, tables rondes 3 € / conférences gratuites
Billetterie en ligne sur le site Internet du Jeu de Paume, avec la Fnac, Digitick et Ticketnet
abonnement annuel et partenaires culturels
Accès gratuit et illimité aux expositions et à toutes les activités culturelles du Jeu de Paume
Abonnement annuel : plein tarif 30 € / tarif réduit 25 € / tarif jeune 20 €
❙ VisUels Presse Visuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org
Rubriques : Professionnels > Presse / Identifiant : presskit / Mot de passe : photos
❙ ContaCtsrelations presse : annabelle floriant
01 47 03 13 22 / 06 42 53 04 07 / [email protected]
Communication : anne racine
01 47 03 13 29 / [email protected]
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