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1111---- Carte d’identité de l’exploitationCarte d’identité de l’exploitationCarte d’identité de l’exploitationCarte d’identité de l’exploitation
L’exploitation =
• 3 ateliers => 3 types de productions
- Production de lait standard
- Production de porcs charcutiers
- Production d’escargots
= 1 exploitation en « polyculture et polyélevage »
• 3 salariés à temps plein, plus 2 personnes supplémentaires (formateur du CFPPA/CFA
et agent de cuisine) représentant 1 temps plein et un apprenti en formation BPREA,
ainsi qu’une directrice d’exploitation.
L’atelier laitL’atelier laitL’atelier laitL’atelier lait
- 1 troupeau de 40 à 45 vaches laitières de race Montbéliarde et leur suite.
- Un certain nombre de vaches laitières (moins bonne génétique) sont inséminées en limousin ou blanc bleu belge => L’objectif est de commercialiser des animaux à viande (taurillon, génisse, vache) en vente directe (caissette de 5 kg) mais également à des marchands de bestiaux.
- 10 à 15 veaux de lait sont également produits chaque année
- Toutes les génisses sont élevées pour le renouvellement, ou encore la vente à
l’exportation.
- La production laitière annuelle est de 340 000 litres en lait standard vendue à la
coopérative l’Ermitage en grande partie (référence administrative de 315 211
litres), mais également au service restauration du lycée et pour la consommation
des veaux.
- Le système fourrager repose sur l’ensilage de maïs et l’ensilage d’herbe
complétés par du tourteau de soja + colza et de l’orge aplatie issue de notre
exploitation.
- En période estivale le troupeau a accès à 15 ha de pâturage autour des bâtiments
complétés par une ration d’ensilage à l’auge selon les conditions climatiques.
L’atelier porcinL’atelier porcinL’atelier porcinL’atelier porcin
- Le cheptel est de 25 truies productives en 5 bandes de 5 truies.
- Conduite avec un intervalle de 4 semaines entre bande.
- L’objectif de production maximum est de 12 porcelets sevrés / truie
productive
- Soit 750 à 780 porcs charcutiers produits /an vendus à Franche-Comté
élevage pour une grande partie et en vente directe.
- L’alimentation est distribuée en totalité en soupe avec un aliment complet
à base de céréales, de lin.
L’atelierL’atelierL’atelierL’atelier hélicicolehélicicolehélicicolehélicicole : site de Châteaufarine: site de Châteaufarine: site de Châteaufarine: site de Châteaufarine
- L’élevage comprend 1000 m² de parcs et un magasin où sont vendus les
escargots mais également notre viande en caissette et quelques autres
produits des lycées agricoles franc-comtois comme des yaourts de l’ENIL
de Mamirolle, ou encore du miel du lycée de Vesoul.
- La production est conduite en agriculture conventionnelle pour partie et
en agriculture biologique :
� En conventionnel : 100 m² de petits gris + 500 m² de gros gris avec 350 escargots / m² = 210 000 escargots
� En AB : 400 m² de gros gris avec 250 escargots / m² = 100 000 escargots
- Soit 310 000 escargots au total.
- La croissance des escargots s’effectue en 120 jours
- La totalité de la production est transformée et commercialisée sur place.
- L’exploitation possède sur le site de Châteaufarine un laboratoire de
transformation, qui peut être mis à disposition des éleveurs pour
notamment l’utilisation de l’autoclave.
Utilisation de la surfaceUtilisation de la surfaceUtilisation de la surfaceUtilisation de la surface
- La SAU est de 98 ha répartie dans un rayon de 4 km.
- Le parcellaire est composé de :
� 55 ha de prairie dont 36 ha en prairie permanente
� 45 ha de culture comme le blé, l’orge, le colza et le maïs
fourrager.
- Selon les années, le blé est semé à raison de 15 à 20 ha, l’orge environ 10
ha (besoin pour l’intraconsommation), 3 à 4 ha de colza (tête de rotation).
- Le maïs est semé sur 12 à 18 ha. Sa production se raisonne sur 2 ans afin
d’avoir toujours un stock en fin d’hiver en cas de sécheresse.
- Systématiquement toutes les surfaces sont couvertes, notamment
derrière une céréale, des intercultures de RGI + TI ou RGI sont semés et
récoltés en ensilage ou enrubannés.
- Les graines de blé et colza sont vendus à Terre Comtoise, l’orge est
intraconsommée.
- Les céréales permettent également d’obtenir de la paille. Le besoin en
paille est de 100 à 120 tonnes / an. La paille de colza est défibrée pour être
mise dans les logettes des vaches laitières à raison de 1.5 kg / vache/jour.
2222---- Nos pratiques agro écologiquesNos pratiques agro écologiquesNos pratiques agro écologiquesNos pratiques agro écologiques
a) Pour la conduite de la surface agricole utile
Depuis 2000 l’exploitation pratique les TCS : techniques culturales simplifiées du sol
= zéro labour. Ainsi le travail du sol est simplifié et permet une meilleure vie
biologique. Des comptages de verres de terre sont réalisés et démontrent que la
structure de nos sols est très bonne.
Exemple de quelques lombrics
De façon à préserver le sol, l’ensemble des terres sont systématiquement couvertes
par des végétaux pour limiter l’érosion des sols et donc la perte de matière
organique.
Ainsi chaque année des intercultures sont semées et récoltées notamment en
enrubanné pour compléter la ration d’ensilage de maïs. Les espèces sont souvent
constituées d’un mélange ray-grass italien et trèfle incarna ou un ray-grass italien
simple, essentiellement pour le rendement que cette espèce fourragère offre.
En 2014, un essai de méteil a été semé : mélange d’orge, triticale,
pois et vesce. Ce mélange permet d’allier des espèces riches en
protéines et en énergie. Ensilé, la qualité de ce mélange a été
décevante.
La conduite des cultures d’orge, blé, colza et maïs est raisonnée
pour les pesticides ainsi que pour les passages d’engrais. En
fonction des observations faites durant la pousse, il y a intervention
ou pas.
L’IFT (l’indice de fréquence de traitement) de l’exploitation est
inférieur à celui de la moyenne départementale qui est égale à 3.
Le colza, semé généralement sur 3 à 4 ha en tête de rotation, et qui
est souvent la culture la plus « gourmande » en nombre de traitement dans sa
conduite est semé selon la conduite du semi associé. Des légumineuses gélives sont
semées en inter-rang, les objectifs sont :
- d’avoir un couvert végétal dense
- limiter la concurrence des adventices
- limiter les apports d’engrais aux printemps
Après un déchaumage superficiel du sol, la préparation du semi se fait avec un outil
à dent, type chisel sur 15 cm. Le semi se fait au combiné.
L’exploitation explore également la technique du semi direct en essai sur une
parcelle (à côté de Gamm Vert) en comparaison avec les TCS et ce pour 7 ans.
b) Pour la conduite des troupeaux
Pour l’atelier escargots, une partie de l’élevage est conduit selon le cahier des
charges de l’agriculture biologique.
Au niveau du troupeau bovin, très peu de traitements médicamenteux sont réalisés.
Depuis 2013, la conduite du tarissement se réalise selon l’observation du niveau de
cellules dans le lait pour chaque vache laitière. Ainsi, si le niveau est inférieur à
100 000 cel/ml de lait, un simple obturateur de trayon sera posé. L’antibiothérapie
est devenue très ponctuelle.
Une vaccination RS BVD (virus respiratoire syncitial bovin et virus de la diarrhée
bovine) est réalisée sur l’ensemble des vaches laitières. Le colostrum des vaches
venant de vêler, est donné de manière régulière. Les veaux de génisses boivent du
colostrum de vaches vaccinées. Il n’y a donc pas d’intervention sur les veaux pour
des diarrhées.
A la mise à l’herbe, des diffuseurs gastriques d’aromathérapie sont mis pour les
génisses, à la rentrée en bâtiment, des coprologies sont effectuées afin d’observer
le niveau d’infestation. Les animaux seront ne traités que si le besoin est réel.
Le troupeau porcin reçoit une alimentation riche en lin (source d’oméga 3), qui
permet de renforcer l’organisme. Les traitements antibiotiques ne sont utilisés que
très ponctuellement et essentiellement sur les truies en cas de métrites. Les
porcelets de la naissance à la finition sont avec un traitement médicamenteux égal
à zéro.
3333---- Les missions de l’exploitation du lycéeLes missions de l’exploitation du lycéeLes missions de l’exploitation du lycéeLes missions de l’exploitation du lycée
L’exploitation a 3 grandes missions :
- Une mission de productionUne mission de productionUne mission de productionUne mission de production : Le résultat de vente permet de faire
fonctionner les divers ateliers, et ainsi de rémunérer les salariés de
l’exploitation.
- Une mission pédagogiqueUne mission pédagogiqueUne mission pédagogiqueUne mission pédagogique : acquérir les divers gestes professionnels en
fonction des objectifs de la formation effectuée
- Une mission d’expérimentation, animation, développement du territoireUne mission d’expérimentation, animation, développement du territoireUne mission d’expérimentation, animation, développement du territoireUne mission d’expérimentation, animation, développement du territoire :
faire des essais, expérimenter de nouvelles techniques culturales,
alimentaires, accueillir des journées à thèmes pour des professionnels,
des techniciens,…etc.
L’exploitation = un lieu de grande fréquentation
- Accueil d’élèves, étudiants stagiaires 365 jours /an
- Accueil de groupe classe en travaux pratiques sur les différents troupeaux
ou encore en travaux paysagers
- Accueil de groupes de formation extérieurs, techniciens….
Ainsi il est d’une très grande importance de respecter un Ainsi il est d’une très grande importance de respecter un Ainsi il est d’une très grande importance de respecter un Ainsi il est d’une très grande importance de respecter un
certain nombre de règles decertain nombre de règles decertain nombre de règles decertain nombre de règles de «bonne conduite».«bonne conduite».«bonne conduite».«bonne conduite».