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Activité motrice et d'abreuvement des truies en groupe : de l'observation en
élevage à l'utilisation de capteursYannick Ramonet (1), Michel Marcon (2)
(1) CRA Bretagne – France; (2) IFIP-Institut du Porc – France
Lille - 22 au 24 février 2017Bâtiments d’Elevage de demain : construire l’avenir 2
Contexte et enjeux
• Mise en groupe des truies gestantes – Différents types de logements– Observation des animaux plus difficile– Activité des animaux plus importante– Problèmes d’aplombs un peu plus fréquents– Plus grand hétérogénéité de l’épaisseur de lard dorsal avant mise-bas
• Un accès a de nouvelles technologies– Capteur d’activité (accéléromètre)– Distributeur Automatique de Concentré (DAC), abreuvoirs connectés,
pesées en routine…
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Une diversité de logement pour les truies en groupe
Bat-flanc Réfectoire-courette DAC (Distributeur Automatique de Concentré)
Case 15-20 m² Case 30-60 m² Case 60-500 ou + m²6-10 truies/groupe 12-20 truies/groupe 20 - 250 ou + truies/groupe
Sol caillebotis Sol caillebotis ou litière
Mesurer l’activité des truies : pourquoi ?
• Pour mieux les alimenter– Epaisseur de lard dorsal plus
hétérogène depuis la mise en groupe
– Activité motrice coûteuse en énergie : besoins énergétiques d’entretien
• × 2 lorsque la truie est debout par rapport à une truie couchée
• encore plus lorsqu’elle se déplace
• Pour adapter leur conduite– S’assurer d’un accès à l’eau et à
l’aliment suffisant (taux d’occupation)
– Identifier des modifications des rythmes d’activité
– Détecter des troubles locomoteurs ou un comportement « inhabituel »
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• Observations de visu– 11 élevages– 10 truies/élevage– 6 heures 2 jours
Observer les truies
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Observer les truies
Mesurer l’activité des truies : Observations visuellesDistance parcourue (6 heures)
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DAC dynamique, 362 m
DAC stable, 155 m
Réfectoire-courette, 101 m
Bat-Flanc, 50 m
0
100
200
300
400
500
600
700
800
Bat-Flanc Réfectoire-Courette DAC stable DAC dynamique
Dista
nce
parco
urue
(m)
Dispersion faible
Dispersion forte
• Une activité motrice– Importante en extrapolant : jusqu’à 40 km sur la durée de la gestation– Dépendante des modes de logement – Forte variabilité entre les truies
Mesurer l’activité des truies : Observations visuellesSelon le mode de logement
Mesurer l’activité des truies : Capteurs sur l’animalUn capteur à la patte (1/2)
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• Accéléromètres placés à la patte des truies
– Data logger, dans boitier métallique– 1ère étape : calibration et validation du
signal. Observations de comportement en référence
– 2ème étape : 6 élevages de production DAC (12 à 13 accéléromètres / élevage) pendant 3 à 4 jours successifs
0:00
1:30
3:00
4:30
6:00
7:30
9:00
10:30
Moyenne : 4h19
Temps debout (/truie/jour)
Lille - 22 au 24 février 2017Bâtiments d’Elevage de demain : construire l’avenir
• Données comportementales– Faisabilité de l’accéléromètre en élevage de production– Temps passé debout et nombre de changement de posture répétables sur les journées de mesure
successives
Mesurer l’activité des truies : Capteurs sur l’animalUn capteur à la patte (2/2)
1 point = 1 truie
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0
10
20
30
40
50
2:00 3:30 5:00 6:30 8:00
14 truiesJeunes truies
Nombreux changements de posture
21 truiesPlus de temps debout
3 truiesBeaucoup plus de temps deboutPeu de changements de posture
6 truiesTruies âgéesPeu de changements de posture
21 truiesMoins de temps debout
Nombre de changement de posture
Temps passé debout (h/j)
• Identifier des profils comportementaux de truies– À partir de critères simples (Temps debout, nombre de changements de
posture, âge…)– 65 truies, (données centrées sur la moyenne)
Mesurer l’activité des truies : Capteurs sur l’animalDes profils comportementaux
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• Groupe dynamique de 72 truies
Mesurer le comportement et l’activité des truiesDes capteurs et automates
DAC + bascule Accéléromètre Abreuvoir connecté - Consommation d’aliment- Consigne d’aliment- Temps de consommation au DAC- Poids
- Consommation d’eau- Nombre de passages - Temps de consommation à l’abreuvoir
- Temps en position :« couchée »« debout marche »« debout immobile »
Suivi vidéo
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• Rendre disponible en élevage la prise en compte de l’activité – Le positionnement à l’oreille beaucoup de bruit de fond – Un algorithme performant
Mesurer le comportement et l’activité des truiesL’accéléromètre à l’oreille 1/3
– Signal brut
– Après algorithme
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• Sur 2 x 96 heures de vidéos séquencées
Mesurer le comportement et l’activité des truiesL’accéléromètre à l’oreille 2/3
couché debout Immobile
debout en mouvement
succès
Sensibilité Sensibilité SensibilitéIFIP (2015) 96,20% 76,00% 77,20% 88,30%
IFIP (2016) 94,33% 66,96% 68,44% 84,15%
• Performant pour déterminer si la truie est couchée ou debout• Encore trop imprécis pour dire si elle se déplace ou non mais…
Séquençage Représentativitécouché
Représentativitédebout Immobile
Représentativitédebout en mouvement
Représentativitéassis
IFIP (2016) 66,56% 28,21% 3,61% 1,61%
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• Quelques exemples de résultats– En moyenne pour 20 truies sur 20 jours
Mesurer le comportement et l’activité des truiesL’accéléromètre à l’oreille 3/3
16h00
Truie Rang de portée 5
Cochette
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• Les consommations d’eau sont très variables– Une consommation moyenne journalière de 7,6 ± 2,9 L / truie / jour
• Pour une même truie : forte variabilité d’un jour à l’autre– 35 à 52 % – 35 % en moyenne même lorsque les consommations sont exprimées par kg de poids vif
Mesurer le comportement et l’activité des truiesL’eau un indicateur variable 1/2
Consommation à l’abreuvoir (ml)
Consommation à l’abreuvoir + DAC (ml)
(Consommation à l’abreuvoir + DAC)/poids vif
(ml/kg)
Niveau intra-individuelCV moyen 52% 39% 35%
Ecart de CV 15% 9% 10%
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• Les horaires de passages sont-elles stables dans le temps ?
Mesurer le comportement et l’activité des truiesL’eau un indicateur variable 1/2
Cochette
Rg portée 2
Rg portée 7
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• Les horaires de passages sont-elles stables dans le temps ?
Mesurer le comportement et l’activité des truiesL’aliment un indicateur variable
Cochette
Rg portée 2
Rg portée 7
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• Pour des petits groupes de truies Alimentation de groupe Mesure du comportement du groupe de truies
Mesurer le comportement et l’activité des truiesLe radar
• Signal du radar d’autant plus fort que l’activité est importante.• Activité essentiellement liée au moment des repas.
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• Que ce soit à travers les observations de visu ou grâce aux accéléromètres, l’activité des truies est variable entre individus et modes de logement
– Les grands groupes génèrent plus d’activité et de variabilité que les petits groupes– La prise en compte du niveau d’activité peut permettre de mieux alimenter les truies
• La mesure en continu des comportements d’abreuvement ou d’alimentation sont prometteurs pour être en mesure de détecter l’apparition d’un « problème »
– Les consommations d’eau seules sont insuffisantes trop de variabilité– Les horaires de passage au DAC et à l’abreuvoir semble être un indicateur plus stable et donc plus
pertinent
• La construction d’un outil d’alerte basé sur l’ensemble de ces variables est en toujours cours de construction
Mesurer le comportement et l’activité des truiesConclusion
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• L’apport des technologies pour l’élevage de précision– De grandes possibilités – Croisement de différentes sciences : comportement animal, santé, alimentation, technologies,
informatique, statistique…. – Grandes bases de données à exploiter
Mesurer le comportement et l’activité des truiesConclusion