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Table des matières: Portrait: DesmoFab, Notte Rosso, Jack Sélère,Cotisation 2008, Mono Mundo, Le choix dans la date, l'AG
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28
L’Assemblée Générale
1
DesmoDesmoDesmoDesmoDesmoDesmoDesmoDesmo
PassionPassionPassionPassionPassionPassionPassionPassion
LLLLLLLLEEEEEEEE M M M M M M M MAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINE DUDUDUDUDUDUDUDU DDDDDDDDUCATIUCATIUCATIUCATIUCATIUCATIUCATIUCATI S S S S S S S SUDUDUDUDUDUDUDUD B B B B B B B BELGIOELGIOELGIOELGIOELGIOELGIOELGIOELGIO
n°10
Février 2008Février 2008Février 2008 ERRARE JA PONUM EST
2
Dans ce numéro
Envie d'écr ire pour "Desmo Passion" ?
CR de voyage, souvenir de concentration, bio, … n'hésitez pas.
Envoyez votre article à : [email protected]
Editorial 3333
DesmoFab 5555
Notte Rosso 10101010
Jack Sélère 15151515
Cotisation 2008 18181818
Mono Mundo 19191919
Le choix dans la date 27272727
L’Assemblée Générale 28282828
Le journal de
Ducati Sud Belgio asbl Cotisation annuelle : 25,- € Compte bancaire:001-4489635-66
Président : M. Poels - 0475/604692
Vice-Pdt : F. Laurent - 0475/243205
Secrétaire: Y. Colart - 0486 339 328
Trésorier: S. Jager - 0479/253383
Mise en page & impression
S. Jager
Site web www.ducati-sud-belgio.be
Forum de discussion Cf. site Web
E-mail [email protected]
Snail mail
53, rue des annettes 1348 - Louvain-la-Neuve
Editeur responsable
Marc Poels 53, rue des annettes 1348 - Louvain-la-Neuve
Desmo Passion
27
Le choix dans la date
Voici quelques dates du calendrier
de l’année. Le type d’évènements retenu est très
variable, depuis l ’exposition, la bourse jusqu’aux sessions d’entrai-
nements sur la piste, ou aux stages encadrés.
Certaines de ces manifestations sont déjà certaines de voir l ’un ou l’autre
voir même un contingent de DSbis-tes présent surplace.
Voici les numéros de téléphone des
Ducatistes qui seront présents ou qui ont déjà des contacts avec les orga-
nisations suivant les codes couleurs
du tableau.
Petite légende En orange :Gwen : 0486/ 48.41.94
En bleu: Christian /Fred (le vice-0475/ 24.32.05)
En jaune : Christian /Fred ( le vice ) En blanc : toi !!! ...Le Staff se fera un
plaisir de trouver des infos complé-mentaires.
L’équipe du DSB est contactable par
téléphone aux n° donnés sur la deuxième de couv’.
26
Mono Mundo
ment publicitaire à leur expédition. Ils en profitèrent aussi pour se faire
confectionner de nouveaux habits et pour se faire remettre à neuf en vue
d’assi ster aux nombreuses réceptions où ils furent conviés.
A Singapour, se trouvait le meilleur
importateur Ducati d’Extrême-Orient, très estimé à Bologne pour ses capa-
cités commerciales et il contribua lar-gement à l ’agrément de leur séjour
qui fut plus long que prévu. Lors d’une soirée dans un bar du port, ils
furent mêlés à une bagarre qui oppo-sait des marins du navire école ita-
lien Amerigo Vepucci à une bande locale et eurent la chance de s’en tirer
sans blessure sérieuse… Arrivés par avion en Indonésie, ils débarquèrent
en pleine guerre civile et furent jetés
en prison à Djakar-ta après avoir été
arrêtés sans motif, ayant été pris pour
des Hollandais ! Ils y restèrent quinze
jours à manger des bananes frites,
jusqu’à ce que l’importateur Ducati
qui avait finalement appris leur mésa-venture réussisse à les faire libérer
grâce à ses relations. Le jour suivant, ils furent reçus par le Président Su-
karno qui venait d’accéder au pouvoir et qui les traita comme des hôtes de
marque. Pendant 24 jours, ils parcou-rurent l ’intérieur du pays sur leurs
Ducati, accompagnés d’une escorte policière. Après avoir rencontré les
plus hautes personnalités politiques et tous les concessionnaires Ducati
d’Indonésie, ils prirent l ’avion pour rejoindre Darwin et l ’Australie.
Reposés par une semaine passée en compagnie de la communauté ita-
lienne locale, i ls se résolurent à atta-quer la traversée du désert aride qui
relie les deux côtes par une route uni-que, sous une température de 40°C,
avec pour toute compagnie des kan-gourous, des serpents venimeux et
des mouches voraces qui les assailli-rent dès leur départ. A court d’es-
sence avant d’arriver à Alice Spring, ils durent patienter un jour entier pour
faire le plein dans un petit village car la pompe n’était ouverte que trois
jours par semaine et ce n’était pas le bon! A Melbourne, Monetti éprouva
un coup de foudre pour la fille de l’ambassadeur d’Italie et …
La suite dans le pro-chain Desmo Pas-
sion… A bientôt
Marc Poels Décembre 2007
3
A rrivederci 2007, benvenuto
2008 ! En ce début d’année bissextile (chic, un jour de
plus pour rouler en…février !), le DSB présente à tous ses Membres
et à leur famille ses meilleurs vœux desmodromiques. Plutôt que de bi-
lan, c’est de projets pour les mois à venir que nous voudrions vous par-
ler, puisque l’hiver est propice à la réflexion au coin de feu…
Dans cette optique, nous espérons vous voir nom-
breux à l’As-semblée Gé-
nérale pour laquelle nous
vous propo-sons de nous
retrouver le 08 mars 2008 à
Marche les da-mes ( voir en
dernière page ) , non
seulement pour procéder à quelques inévitables
formalités administratives que notre statut d’asbl nous impose, mais sur-
tout pour passer un bon moment en-semble et organiser la saison qui
s’annonce. Nous vous rappelons également que ce sera l’occasion de
désigner les membres du prochain Conseil d’Administration et vous trou-
verez en page .. la liste de tous ceux qui sont éligibles et électeurs, puis-
que là aussi, nos statuts ont prévus certaines dispositions qui se trouvent
en résumé au même endroit. Parmi les évolutions dans le fonction-
nement du Club, nous pensons qu’il
serait utile de consacrer un peu d’é-nergie à l ’amélioration des points sui-
vants : _ Etablissement d’une procédure
d’accès plus personnalisée au mo-ment de l’inscription de nouveaux
membres. _ Emission de cartes de membres
pour tous les inscrits. _ Dynamisation de la gestion du site
Web et meilleure utilisation du poten-tiel de l’outil mis en place.
_ Mise en place d’une structure des-tinée à gérer les
activités « piste » de ma-
nière à offrir une organisation
spécifique aux plus sportifs
d’entre nous (voir article sur
ce sujet en page ..).
_ Organisation d’un trip annuel
qui permette à tous ceux qui auraient bien voulu al-
ler au WDW l’an passé et à ceux qui en ont gardé un bon souvenir de (re)
faire un bout de route ensemble. Tout ceci, sans oublier les activités
« normales » comme la Primavera, l ’Autunno, les balades dominicales,
les barbecues gargantuesques et les concerts rock qui les accompa-
gnent… Vaste et ambitieux programme,
n’est-i l pas ? Raison de plus pour laquelle nous espérons voir arriver
du sang-neuf de la part de ceux qui sont venus nous rejoindre récem-
DSB : Editorial.
4
DSB : Editorial.
ment et qui ont sans doute aussi
quelques idées sur l ’avenir du DSB ! Et d’avenir, parlons-en un peu, puis-
que la finalité d’un club de Ducatis-tes, c’est quand même de rouler sur
des… Ducati, non ? Et là aussi des évolutions se sont faites jour à l ’oc-
casion de la présentation de la gamme 2008 : en gros, l ’accent est
mis sur les modèles exclusifs, avec la Desmosedici et la 1098R (qui res-
teront pour la plupart des mortels des « dream bikes »), l ’Hypermotard (qui
peut faire une excellente… troisième moto), la 848 (qui se voudrait la
« Boxter » de Ducati qui aime se comparer à Porsche, le différentiel
de prix en moins) ou même la 696 en unique entrée de gamme (désolé
c’est à prendre ou à laisser !), alors que les SS et ST passent à la trappe,
que les Sport-Classic’s sont mises en veilleuse, que la Multistrada at-
tend un improbable lifting en profon-deur et que les Monsters « à l’an-
cienne » sont en sursis… Ceci dit, la santé va bien, merci, la Casa Madre
a engrangé des bénéfices records, les 40.000 motos produites seront
dépassées et le fabuleux succès remporté en MotoGP va encore cer-
tainement contribuer à booster les ventes dans les mois à venir. Il reste
à espérer que la saison prochaine sera aussi paradisiaque que la pré-
cédente, mais il paraîtrait que du cô-té du Japon, on n’a pas exactement
la même vision de la chose ! En un sens espérons-le car cela devrait
nous offrir un Championnat 2008 particulièrement passionnant. Et es-
pérons aussi que l’image de Ducati en sortira à nouveau magnifiée afin
de ne pas perturber les choix straté-
giques qui ont été faits. L’avenir nous le dira : meilleurs vœux à eux égale-
ment !
Le DSB Team,
Sam, Yves, Fred, Marc
25
Mono Mundo
fut agressé par une bande de singes
féroces et il fut contraint de s’enfuir en roulant sur son pneu plat jusqu’à se
mettre hors de leur portée. Ils traver-sèrent ensuite le Bengladesh mais
l ’ambassade italienne refusa de leur délivrer un visa pour rejoindre Ran-
goon par la route, vu l’insécurité de la région.
Le Dr Montano, informé de la situa-
tion, leur ordonna de faire le voyage en avion. Mais les deux aventuriers
n’en firent qu’à leur tête et ayant feint de prendre la direction de l’aéroport,
ils filèrent sur leurs motos en direction de la Birmanie. Après avoir franchi
l ’enfer tant le climat et les routes étaient épouvantables, i ls arrivèrent
au but en une dizaine de jours en ayant échappé au pire : les bandes
armées qui sillonnaient cette partie du pays.
En repartant de Rangoon vers Kuala
Lumpur, Monetti réussit de justesse à éviter la charge d’un buffle peut-être
excité par la couleur rouge de ses
valises, puis les deux Ducatistes pré-férèrent quitter la route qui était dans
un tel état qu’il valait encore mieux rouler sur la voie ferrée (celle du Pont
de la rivière Kwai !), n’échap-pant à un train qu’i ls n’a-
vaient pas entendu arriver qu’en se jetant dans le maré-
cage qui longeait la voie et dont la boue amortit leur
chute.
En arrivant en Malaisie, i ls découvrirent un autre monde
qu’ils assimilèrent à la Suisse de l’Orient. L’importa-
teur Ducati local tout comme celui de Bangkok par la suite
exploitèrent leur arrivée pour donner un large retentisse-
24
Mono Mundo
ment à la présence d’une importante
colonie italienne en ces lieux.
En raison de l’instabil ité politique, ils ne s’attardèrent pas et reprirent la
route vers Bagdad en repassant par la Jordanie. Les motos avaient été
révisées à Jérusalem et ils avaient pu faire des provisions pour franchir
le désert de 900 km qui les attendait et qu’ils mirent quatre jours à traver-
ser.
Mais au moins à l’arrivée, eurent-ils la joie de découvrir un restaurant
napolitain où ils furent accueill is à bras ouverts ! En direction de l’Iran,
ils eurent à nouveau affaire à des bandes de chiens affamés mais alors
qu’ils avaient montés leur tente pour
la nuit en plein désert ce furent des voleurs qui sans un mot vinrent les
dépouiller de quelques menus objets, leur laissant heureusement montres,
caméra et appareil photographique.
De Bassora à Bombay en passant par le Pakistan, la navigation leur
posa quelques problèmes, de même que les conditions météo exécrables
qui les obligèrent à rouler dans la boue parfois jusqu’à mi-roue.
Après les honneurs, les réceptions
et les palaces à Bombay et New-Dehli, sur la route de Calcutta, Mo-
netti fut victime d’une crevaison. Alors qu’il s’apprêtait à la réparer, il
5
DesmoFab
U n tout grand bonjour à vous tous chers passionnés.
En tant que nouveau mem-bre, je me dois de me présenter au-
près de vous. Dans ses lignes, je vais vous faire un
très petit historique sur mes débuts à moto et sur mon coup de foudre pour
les DUCATI.
Etant plus jeune et habitant toujours chez mes parents, je n’ai jamais eu
l’occasion (ni même l’autorisation) d’avoir la moindre petite mobylette.
Mes parents étaient contre à 100%. Tous mes copains de l’époque rou-
laient sur des MBX 50cc, des AR 50, Camino préparés de feu de Dieu…
Et moi,….à vélo. Mon papa étant à l ’époque pompier
professionnel à Liège, on pouvait très bien comprendre la raison de
son interdiction, i l en a ramassé plus d’un sur les routes… Le fait de rou-
ler constamment à vélo, m’a permis de me lancer dans la compétition en
VTT (2x champion de Belgique en descente et 1x en X-contry).
Arrive la fin de mes études
(mécanique usinage et élec-tromécanique + construction
métallique soudage tous ty-pes + apprentissage en
même temps en carrosserie). En effet, pendant toutes mes
études, après mes leçons (hem hem) j’allais travail ler
dans la carrosserie du village (au lieu d’aller fumer derrière
l’église près du cimetière) et
c’est ce qui m’a permis d’apprendre
et de me faire une sacrée expérience dans ce domaine.
Donc après mes études, je suis aller travailler dans plusieurs boites et
dans les différents domaines se rap-portant à celles-ci (soudeur dans un
atelier de construction métallique à Trooz, programmeur en C.N.C chez
C.M.I. fi liale de Cockerill à Seraing, soudeur alu et inox + fraiseur
conventionnel à la Générale S.T.I. aussi à Seraing, ouvrier de mainte-
nance chez Euro Register dans mon vil lage et maintenant électromécani-
cien à la Force aérienne au 1W de Beauvechain).
N’habitant plus chez mes parents et
volant de mes propres ailes, je dé-cide à l’age de 21 ans de m’offrir une
moto. La motivation a été très facile, la plu-
part de mes collègues de C.M.I. étaient motards.
Ne sachant pas comment une moto fonctionnait et mon budget étant très
limité, mon choix s’est porté sur une Yama-
ha XJ 600 S Diversion.
6
DesmoFab
Oui, je sais, elle n’est pas très jolie.
Pour une première moto, c’était pour moi la liberté et j ’étais le maître de la
route. Avec ses plus ou moins 55 CV, elle
faisait office d’une bombe.
Me rendant un jour chez mon cousin, qu’elle ne fut pas ma surprise en
voyant au fond de son garage une splendide
Kawasaki ZXR 750 Stinger de 1993 et en plus de ça, à vendre… Oulala,
j ’achète !!!
Mes premiers tours de roues avec
une vraie moto avec des bourrins à n’en plus finir.
Cette moto était très en avance sur son époque, je me suis vraiment ren-
du compte que j’étais assis sur quel-que chose de terrible avec ses 125
CV. On se calme, on respire et on fait
gaffe. Ah oui j ’oubliais, mon père m’a fait la
tête pendant plus d’un mois…
Après avoir user mes pneus et plu-sieurs trains d’ailleurs, après avoir lu
pas mal de revues sur les motos, après m’être intéressé aux modèles
un peu plus récents. J’ai été très content de ma Stinger et
je suis resté fidèle à la marque en
achetant une Kawasaki Zx7R (NINJA le grand retour) ensuite une
deuxième quelques mois plus tard (après avoir vendu la 1ère bien enten-
du).
Très grosse évolution de ma Stinger, surtout côté châssis et partie cycle.
Aussi mes premières expériences sur le circuit (Francorchamps et Ge-
dinne).
Je n’ai pas gardé cette moto très longtemps.
Je suis passé à la puissance supé-
rieure avec un Zx9R NINJA de 1996. Encore de l’expérience sur la piste
avec cette moto (Francorchamps – Zolder –
Le Luc - Nurburgring). Une grosse gamelle sur l ’autoroute,
rien de grave mais beaucoup de ré-paration sur le carénage et hop, mise
en vente à un collègue de Cockeril l. Cette moto roule toujours à l’heure
actuelle et totalise plus de 110.000 kms (chapeau bas Madame Kawa).
23
Mono Mundo
régulariser leurs papiers, ils purent finalement poursuivre leur route avec
la bénédiction des services secrets de Tito.
A Salonique, les motos reçurent les
bons soins du concessionnaire local, mais leurs deux pilotes qui avaient
voyagé pratiquement tout le temps dans des conditions épouvantables
se retrouvèrent au lit avec une grippe carabinée pendant une semaine ! Ce
furent ensuite des meutes de chiens affamés et agressifs qu’i ls durent
affronter avant d’atteindre la Turquie.
Là, une collision avec un sanglier provoqua la chute de Monetti, heu-
reusement sans trop de dégâts. Confrontés à la neige et à des tem-
pératures de -20°C au Kurdistan, i ls durent modifier leur itinéraire pour
rejoindre Istanbul puis Ankara, voya-
geant parfois de nuit et sur des rou-tes défoncées.
En Syrie, ils tombèrent en pleine
guerre civile et durent palabrer à plu-sieurs reprises avec les différentes
factions pour pouvoir continuer leur chemin jusqu’à la frontière jorda-
nienne. Grâce à quelques dollars, i ls obtinrent un visa provisoire de 24
heures pour parcourir les 1.400 km qui les en séparaient ! Voyageant
nuit et jour, i ls y arrivèrent avec deux heures de retard mais parvinrent à
« convaincre » les douaniers de les laisser passer…
Et ce n’était que le tout début du
voyage ! Après la Jordanie, ils firent halte à Jérusalem, non sans avoir
été arrêtés plus de vingt fois pour des contrôles en 120 km. Ce fut la
première étape où ils purent prendre un peu de bon temps, grâce notam-
22
Pour de nombreux pays traversés, i l
n’existait même pas de cartes fiables et rien que l’obtention d’un visa pour
le passage de certaines frontières posait déjà des problèmes kafkaïens.
Comme les services téléphoniques
et même postaux relevaient encore par endroit de la préhistoire, il était
bien évident que les communications ne seraient pas faciles durant une
bonne partie de l’expédition.
Celle-ci avait finalement été estimée à 60.000 km à parcourir en huit mois
environ selon un trajet qui n’évitait que l’Amérique du Nord où Ducati
était déjà bien implanté et où il n’était pas vraiment nécessaire de prospec-
ter. Mais en réalité, en raison des
imprévus rencontrés en cours de route, c’est plutôt 100.000 km que
bouclèrent les deux centaures en une année pleine !
Voici donc la relation de ce périple
peu ordinaire :
Après un départ en grande pompe de Bologne, à peine sortis d’Italie
sous la pluie, c’est la neige qui ac-cueillit les deux illuminés en ex-
Yougoslavie qui à peine arrivés à la frontière grecque, virent leurs motos
confisquées car ils avaient pris du retard et leurs visas n’étaient déjà
plus valables. Contraints à un aller-retour en train jusque Belgrade pour
Mono Mundo
7
DesmoFab
A ce moment est arrivé ma passion
pour nos belles italiennes. En effet, à la suite d’une grosse ran-
donnée, j ’ai été présenté à un pos-sesseur de cette superbe marque
(916 SPS) j’en suis tombé amoureux. J’ai été très vite ralenti lorsque j’ai
commencer à vouloir en acheter une et que j’ai vu les prix…
Je me suis résigné donc à commen-cer à collectionner tout ce qui touche
à DUCATI en espérant un jour m’en offrir une.
Après et encore une fois, je me re-
porte sur la marque qui ne m’a ja-mais trahie et je m’offre un ZX9R
NINJA de 1999. Vous pouvez voir que je reste fidèle
au haut de gamme de la marque dans les hyper sports.
A ce moment, je suis entré à la Force Aérienne et dans ma section, le quart
des militaires sont motards dont un en particulier sur une DUCATI 996
SPS PISTA. A ce moment je fonds littéralement
sur cette moto et sur la marque DU-CATI.
Ma collection va s’étendre assez ra-pidement mais toujours pas les
moyens de m’en offrir une vraie. Patience, patience…
Ma compagne de l’époque, décide de se mettre à rouler aussi à moto et
elle s’achète une Honda CB 600 F Hornet de 2003.
Sympa, mais vraiment pas terrible
comme moto. De plus, on nous la vole juste devant ma maison.
Ce vol a été un peu motivé et de ma faute car j ’ai laissé la moto sur ma
remorque accrochée à la voiture et sans l’anti-vol.
Coup facile, le voleur la décroche de mon véhicule, la raccroche à son
véhicule et merci « au revoir ». Attention, sur la photo c’est moi et
pas la compagne de l’époqueJ.
Après et encore une fois, je me re-porte sur la marque qui ne m’a ja-
mais trahie et je m’offre un ZX9R NINJA de 1999.
Vous pouvez voir que je reste fidèle au haut de gamme de la marque
dans les hyper sports.
(Suite page 8)
8
J’ai acheté cette moto deux
fois ???????
Et oui, en fait je l ’ai acheté d’abord en 2002 après ma 1ère
ZX9R et aussi après une pause de plus ou
moins 1 an et demi sans moto.
Ensuite je l ’ai revendue à mon beau frère de
l’époque, qui lui me l’a revendue
en 2004 juste après le vol de la Hornet.
Compliqué tout ça non ?
Bref, après avoir récu-péré mon ancienne
ZX9R, j ’ai roulé énor-mément sur la piste
(Francorchamps – Nur-
burgring très souvent – Croix en Ternois – Ales).
Je décide après d’arrêter de rouler
sur piste et à moto. La pause sans moto a été très brève
car l ’appel du deux roues a été plus fort.
Après en avoir terminé avec mon
ZX9R, qui sera ma dernière japo-
naise.
Avec ma compagne Nancy, celle qui partage ma vie depuis maintenant 3
ans,
Nous décidons de rentrer dans la
marque italienne de nos rêves. Nancy me fait une superbe surprise
en m’offrant ma toute 1ère DUCATI. Un modèle MONSTER S4 full car-
bone de 2002 totalisant 8.000 kms.
Après un début de saison au grand bonheur car au guidon de ma su-
perbe machine, je décide donc de me remettre à rouler sur la piste.
Ne voulant pas faire de la piste avec mon S4 ni même de faire une trahi-
son à la marque, j ’ai trouvé une DU-CATI 900SS ie de 2001.
Cette moto est complètement prépa-rée pour la piste.
A n’entendre parlé que de DUCATI,
Nancy décide (à mon grand étonne-ment) de se mettre à rouler en moto.
Evidemment et encore une fois, on
DesmoFab
21
assurer la promotion avant leur mise
en production prévue pour l ’année suivante.
Leur moteur était le premier mono à
couples coniques produit en série
par Ducati et la version définitive commercialisée après le Tour du
Monde bénéficiera effectivement des enseignements tirés de l’expédition :
un fameux banc d’essai !
Les deux motos furent montées par
le département compétition et adap-tées aux nécessités du voyage, avec
notamment une roue de secours, des valises en carton ( !) contenant un lot
de pièces détachées bien fourni, un guidon relevé et une
selle confortable d’ori-gine… Gilera.
Les motos ne furent l i-
vrées à leurs pilotes qu’une vingtaine de jours
avant le départ afin de procéder à d’ultimes es-
sais. Quant à l ’équipe-ment de ces derniers, il a
de quoi faire sourire quand on voit ce qui était
disponible en 1957 pour affronter pareil le
épreuve : en fait, rien !
Ils partirent donc avec un minimum de vête-
ments inadaptés pour les conditions extrêmes
qu’ils allaient rencontrer ce qui fut compensé par
un bon sens de la dé-brouille qui leur sera bien
nécessaire !
Pour la logistique, c’était du même tonneau : les
concessionnaires Ducati des pays traversés de-
vraient accueillir les voyageurs et là où il n’y en avait pas, c’était chez les
représentants de fournisseurs comme Borgo (pistons) ou FAG
(roulements) que les escales étaient prévues.
Mono Mundo
20
Mono Mundo
Bien qu’ayant récupéré une grande
partie de ses moyens physiques, il s’était vu refuser la validation de sa
licence par la FIM en raison des sé-quelles qu’il avait conservées de son
accident et i l se retrouvait donc à pied.
Afin de légitimer sa situa-
tion d’ex-pilote, il propo-sa au Dr Montano d’or-
ganiser un grand raid dont ce dernier perçut
immédiatement l ’intérêt, tant pour les retombées
publicitaires que pour la possibil ité d’étendre le
réseau dans des pays où Ducati n’était pas encore
représenté.
L’affaire fut rapidement conclue et après quel-
ques ébauches de desti-nations moins ambitieu-
ses, le projet retenu ne fut rien moins qu’un tour
du monde ! Tartarini se mit en quête d’un com-
pagnon de voyage car il était inconcevable de
mener seul une telle ex-pédition en solitaire et
après divers contacts, ce fut finalement Giorgio
Monetti qui accepta de l’accompagner.
Il avait un profil totalement différent
de celui de Tartarini : c’était un intello un peu dilettante appartenant à un
milieu aisé, mais aussi un brin aven-turier et passionné de mécanique.
Tous deux avaient 25 ans en 1957 et
c’est au cours d’une discussion dans un bar de Bologne que les contacts
se nouèrent fortuitement et que la décision fut prise après quelques
heures de libations…
Restait donc à mettre sur pied l’orga-
nisation d’un tel périple et à définir l ’itinéraire. Pour les motos, Taglioni
venait de développer de nouvelles 175 et ce serait l ’occasion rêvée d’en
9
ne peut pas faire
d’écart à la mar-que.
Je lui offre donc sa 1ère moto :
une DUCATI MONSTER 600
carbu de 1997 avec 23.000
kms.
Avril 2007 : achat de mon S4. Août 2007 : achat de mon SS de
piste. Septembre 2007 : achat du MONS-
TER de Nancy. Et puis cerise sur le gâteau, Casey
Stoner champion du monde MO-TOGP
sur DUCATI avec ensuite le sacre de DUCATI qui devient le maître au ni-
veau construc-
teur en rempor-tant aussi le titre
de « Campioni del mondo ».
Il ne me restait
plus qu’à m’ins-crire dans un
club réservé à la marque DUCA-
TI et c’est là que j’ai trouvé le
DUCATI SUD BELGIO. (…)
Merci pour votre lecture et je vous donne rendez-vous sur les routes et
sur la piste.
Appel de phare et FORZA DUCATI.
Fab.
DesmoFab
10
M i-octobre 2007, la Casa Madre annonçait l ’orga-
nisation d’un évènement exceptionnel destiné à fêter les trois
titres de Champion du monde de Ducati.
33 ans qu’une écurie européenne
n’avait plus remporté le titre tant convoité.
Un programme alléchant et l ’idée d’apercevoir une dernière fois Loris
Capirossi en rouge, il n’en fallait pas plus pour que je me dé-
cide à participer moi aussi à la Fiesta Bolo-
gnaise, histoire de vivre un peu plus intensément
ma passion. Samedi 01.12.07 T
11.00, départ de Brussels South
Charleroi Airport (Gosselies), il fait beau, le ciel est dégagé, le soleil est
au rendez-vous, ça promet. Le check-in est une formalité, pas de
file d’attente, je dispose d’un billet VIP, allez hop dans l’avion.
13.00 hrs, l ’avion se pose sur le sol de Forli. Tiens,
une tête connue, celle de Patricia, Mme Ferracin qui
attend ses bagages dans la zone d’arrivée de l’aé-
roporto. Tiens, qui voilà, tu viens
d’atterrir ? Ben ouais ! Ben moi aussi ! On était
dans le même avion et on s’e st pas vu. Je te pré-
sente Jean-Michel et son épouse, on a loué une
voiture, si tu veux, il reste une place libre !
Comment refuser cette invitation ?
Borgo Panigale se rappro-che, des voitures arborant
drapeaux italiens et cou-leurs Ducati klaxonnent à
l ’entrée de la vil le. Ca y est nous y sommes. Tiens,
Casey a remplacé Loris sur le mur de l’usine qui arbore une fresque du
Champion du monde en action du sol jusqu’au toit.
45 min plus tard, nous arrivions à l’hôtel où nous attendais
impatient, Pierre, Mr Fer-racin déjà sur place de-
puis quelques jours pour un stage de mécanique
sur la … Desmosedici ! Quel veinard !
Notte Rosso
19
A l ’occasion de notre récent
trip au WDW, quelques gé-néreux participants m’ont
offert un petit l ivre en italien publié en 2006 aux Editions Minerva, écrit par
le journaliste sportif Giuliano Musi et intitulé « Il Giro del Mondo di Tartari-
ni e Monetti su Ducati 175 ».
En 160 pages abondamment il lus-trées de photos d’époque, l ’auteur
raconte par le menu le tour du monde réalisé de septembre 1957 à
septembre 1958 par deux intrépides Ducatistes. Cinquante ans plus tard,
le récit de cette aventure témoigne du mérite qu’il y avait à entreprendre
une telle expédition dans les condi-tions de ces temps qui paraissent
déjà bien lointains !
A défaut de vous en offrir une traduc-tion complète, j ’ai essayé d’en faire
un résumé en remettant un peu d’or-
dre dans le récit, car c’est bien un Italien qui a écrit ce bouquin !
A u milieu des années 1950, le Dr Montano
était le directeur général de Ducati et i l cherchait
par tous les moyens à promouvoir l ’image de la marque et à étendre sa
diffusion en dehors de l’Italie.
A l’époque les médias n’offraient pas toutes les possibilités que nous
connaissons de nos jours et il fallait donc essayer de frapper les esprits
avec les moyens disponibles. La compétition était l ’un des ceux-ci et il
l ’avait bien compris en engageant des Ducati dans diverses épreuves
où elles ne tardèrent pas à s’i llustrer.
Un de ses pilotes attitrés de l’Usine était Leopoldo Tartarini mais celui-ci
fut victime d’un grave accident lors du Moto-
giro de 1956 et il se retrouva à moitié para-
lysé. Son père était propriétaire de la prin-
cipale concession Du-cati de Bologne et lui-
même entretenait des relations suivies et
cordiales avec le Dr Montano qui lui avait
signé un confortable contrat de pilote offi-
ciel valable jusque fin 1957.
Mono Mundo
18
chemin des écoliers). Une belle jour-
née de roulage qui se soldera par un bon couscous mitonné aux petits
oignons par Florence qui nous atten-dait sagement à la maison…. Elle
nous avait même préparé un bon feu de cheminée pour nous réchauffer.
En final, je profitai d’un saut chez les
Yankees pour me faire tirer le portrait dans le Ducati Store de New York
avec le logo du DSB.
Voici comment s’est déroulée « Ma première année au DSB », j ’ai roulé
beaucoup moins que je ne l’aurais voulu (mais j ’ai quand même mis
11.500 km à la ST3s en 9 mois).
J’ai la banane en repen-
sant à tout ces bons mo-ments, alors, c’est déci-
dé, je reste !
Meilleurs vœux à tous.
Jackccc2000, jamais
plus vite qu’à fond !
Jack Sélère
Cotisation 2008
Pour pouvoir exister, ce journal et votre club ont besoin de votre soutien moral et financier bien sûr!
Alors juste un petit rappel pour les distraits ou les nouveaux venus,
l’adhésion à L’Asbl Ducati Sud Belgio est de 25 Euros pour
pouvoir garder le contact par le biais de ce bulletin, nous recomman-
dons de payer cette somme dès que possible.
Le paiement peut se faire par virement au compte 001-4489635-66 du
Ducati Sud Belgio avec la mention "Adhésion 2008"
11
Le temps de prendre un verre et de
déposer les bagages, nous nous fixons rendez-vous pour prendre à
pied, la direction de l’usine situé a moins d’un km de l’hôtel.
Sur le chemin, des centaines de dra-peaux aux couleurs de la marque
décorent les façades, les bus, les taxis. Bref, Bologne vit au rythme de
Ducati. A proximité, tout le quartier est bou-
clé, des centaines de personnes déambulent dans les échoppes de
noël installées tout autour de l’usine tandis que retentissent une meute de
Termignoni endiablés provenant du club local Borgo Panigale rassemblé
devant l ’usine pour l ’occasion.
Direction Il Museo qui a ouvert ses
portes au grand public qui découvre
les yeux ébahis cet endroit mythique dans un respect solennel.
Le ventre creux et gargouilleur, gui-dés par Pierre Ferracin dans les al-
lées de l’usine, nous nous dirigeons ensuite vers le Desmo Bar dans le-
quel nous dégustons une piadina au côté du président du D.O.C Cape
Town (South Africa) et des employés de l’usine occupés à prendre un es-
presso durant la pause. Vite, il est déjà l ’heure de se rendre
au rendez-vous pour le départ de la visite guidée de l’usine au travers
des chaînes de production des diffé-rents modèles de la marque.
J’avais déjà eu la chance d’y partici-per à l ’occasion du WDW mais cette
fois, j ’allais avoir l ’occasion de voir la
Notte Rosso
12
reine en sous-vêtements, j ’ai nommé
la Desmosedici RR dont j ’ai pu exa-miner de près la quinzaine de pre-
miers exemplaires en fin de chaine de montage.
Quel sex-appeal dans cette tenue ! du carbone partout, du
magnesium partout et un moteur qui en dit
long sur un potentiel qui n’est désormais plus a
démontrer.
Malheureusement, es-pionnage oblige, je n’ai
pu vous ramener de photos de la belle en
string car nous étions placés sous la surveil-
lance étroite de vigiles épiant nos moindres
faits et gestes. Sinon, à nouveau, j ’ai été surpris par
le caractère familial de l’entreprise où tout est à dimension humaine et où
l’ouvrier est encore placé au centre du processus de fabrication. Ici, pas
ou très peu de robot. Tiens, un visage familier que je re-
père alors que nous terminions la visite, celui de Lisa, vous vous sou-
venez notre guide du WDW. Dis, c’est OK pour une petite photo,
histoire de faire un petit clin d’œil à quelques DSBistes WDWi stes qui se
reconnaitront. N’est-ce pas les gars, hmm … !
Ah, en tous cas, elle se souvenait de la visite d’un groupe de belges sym-
pathiques lors du WDW. Bon, la visite terminée, il est temps
de rejoindre l’hôtel pour se préparer à la SATURDAY NIGHT PARTY,
soirée privée organisée au Paladoz-
za, salle de spectacle situé au centre Bologne.
Avant toute chose, un petit apéro s’impose au bar de l’hôtel, histoire de
se mettre en jambes.
Tiens, j ’ai déjà vu cette tête quelque part me dis-je en croisant un gars au
bar qui rejoint copains, femmes et enfants assis juste à côté. Pas possi-
ble, me dis-je ensuite, il parle italien ! Tiens, finalement, les autres aussi
me disent quelque chose … Mais où les ai-je déjà croisés ?
Ca y est, je sais dis-je à Jean-Michel qui refusait de me croire !!!
C’est le Team MotoGP au grand complet qui s’apprête lui aussi à re-
joindre la soirée en famille pour fêter, eux aussi, LEUR titre !!!
Bref, j ’avais à mes côtés, les Cham-pions du Monde occupés à prendre
l’apéro en toute simplicité. Arrivée au Paladozza … Buona ser-
ra, me dit une superbe créature tout en vérifiant mes coordonnées afin de
vérifier que je me trouve bien sur la liste des invités.
Notte Rosso
17
m’appelant beaucoup à l’étranger pendant quelques mois. Cela ne
m’empêchant de faire des sorties de quelques heures mais rendant diffi-
cile les journées entières, à mon grand regret.
Le grand retour s’opère alors
pour l ’Autumno, arrivés un peu tran-sis à la Citadelle plongée dans un
brouil lard qui vous ruisselle partout. Encore une journée mémorable qui
nous permet de reprendre contact avec le groupe, contact qui n’avait
pas été tellement perdu grâce au groupe Yahoo sur lequel on peut
suivre toutes les péripéties de cha-
cun. Mais i l faut bien mentionner que pour une journée mémorable
elle ne le fût pas dans le sens positif du terme lorsqu’un contrôle de vi-
tesse coupe notre groupe dans son élan. Cette fois, nous arsouillions
avec un groupe un peu moi papy’s, avec à la tête Oli ou Gwen en alter-
nance, ma ST3 en charnière suivi de Froggy et Christian Hames fer-
mant la marche. Ces deux derniers faisant les frais du fait de fermer le
groupe se sont fait piéger et ont vu alors leur petit bulletin rose s’envoler
pour 15 jours (dans un premier temps). Malgré tout, le groupe reste-
ra soli-daire et
s’organi-sera à la
bonne demerde
pour pren-dre soin
des béca-nes et de leurs ex-pilotes.
Un peu plus tard dans l’année, après un saut
tardif à la soirée de St Ni-colas, l ’année de roulage
avec le DSB se clôturera pour quelques un d’entre
nous lors d’une sortie le 21 octobre que j’avais or-
ganisée pour une balade autour de Sedan, (vallée
de la Semois devenant la Semoy quand on passe la
frontière, puis vallée de la Meuse et retour par le
Jack Sélère
Pas assez de brouillard, on en rajoute un peu
16
Jack Sélère
mon souvenir, Sleop, Titi et Titine,
Romain, Oli, Gwen, Dédé à fond de deuxième, Marc Herman, le Russe
et sans doute d’autres que j’ai ou-bliées. L’accueil est sympa, tout le
monde est cool….. « Haa je crois que je me suis trouvé une bonne
bande pour rouler en Ducati » me dis-je satisfais. On part pour la ba-
lade sur les routes que je connais par cœur mais malheureusement, je
dois écourter la balade car i l est l ’heure de rentrer au bercail pour
rester un peu auprès de mes fem-mes (1 femme et 3 fi lles). Rentré
chez moi, je suis super enthousiaste et je fais les démarches pour mon
inscription au DSB en collaboration avec notre vénérable Président.
La seconde sortie avec une partie du
Groupe aura lieu pour moi le 1er mai lors d’un Ducati Durbuy Tour mémo-
rable organisé par Dédé qui a retrou-vé toute les dents de sa boîte. Une
belle journée ensoleil lée et l ’occasion de connaître mieux Dédé, Gwen, Oli
et Gui-
don ainsi
qu’un nou-
veau qui
nous vient
de quitter Harley mais qui ne fera qu’un très court passage parmi nous.
L’occasion aussi d’aller chasser sur de nouvelles terres et de faire parler
la poudre d’une bécane dont le ro-dâge initial (Max 5000 tours) est ter-
miné… héhéhé
Enfin arrive la première grande mani-festation du DSB, la Primavera qui a
lieu le 6 mai, et à laquelle je me rends accompagnée de ma fidèle
épouse, Florence, installée sur la confortable selle confort de la ST3s
en option. Nous avons emboîté le pas d’un groupe majoritairement
composé de ST pour une conduite tranquille et enroulée. Une journée
formidable, servie par un temps digne
de l’événement. Une découverte du
Groupe pour Flo-rence qui était aus-
si enchantée et … même pas mal aux
fesses.
Malheureusement, je vais alors souffrir
d’une période de disette de DSB
pendant quelques mois, mon boulot
13
Ouf, le l isting était bien à jour ! Elle
m’invite à entrer et à déguster une coupe de … champagne.
Quel accueil ! Il y a du monde, beaucoup de
monde. Ducati a mis les petits plats dans les grands.
Une horde de serveuses est aux pe-tits soins et se presse pour remplir
nos verres avant de nous inviter à rejoindre un buffet, digne des gran-
des réceptions de l’empire romain. La soirée commence bien.
Elle se poursuivra par la présentation de tous ceux qui ont contribués à la
victoire de Ducati en championnat du monde durant une bonne partie de la
soirée. Bien enten-
du, Ga-brielle Del
Torchio, le sourire
radieux occupera
une grande place sur la
scène en compagnie
notamment de Claudio
Domenicall i, Filipo Pre-ciozi, les membres du
team rencontrés plus tôt ainsi que beaucoup
d’autres comme Loris Capirossi et Troy
Bayliss ou encore Gian-carlo Falappa.
Malheureusement, Ca-
sey Stoner n’était pas de la partie,
victime d’une lourde chute lors des essais hivernaux à Jerez et rapatrié
chez lui. Nous aurons toutefois droit à un
« duplex » avec lui depuis l ’Austra-lie !
Viendra ensuite, le temps d’un spec-tacle son et lumières grandiose met-
tant en scène une
vingtaine de dan-
seurs des-cendus du
ciel tour-noyant au-
tour d’un globe qui
dévoilera
(Suite page 14)
Notte Rosso
14
finale-
ment et en apo-
théose la fa-
meuse GP7 au
son de l’hymne national.
Quel spectacle ! J’en avais les lar-mes aux yeux.
Une fois terminé, la place fut cédée à un top DJ italien
qui mit le feu jusqu’à 06.30 heures du mat, heure à la-
quelle nous avons repris le bus pour rentrer à l ’hôtel en
compagnie des gars du Du-cati Club U.K dans une
forme olympique ! Les tifosis qui étaient dans
le bus s’en souviennent en-core.
Midi, allez hop debout ! Faut pas rater la rencontre
réservée aux D.O.C avec les pilotes et le team organisée dans le Desmo
Ristorante de l’usine. Retour à l ’usine donc où je me re-
trouve avec une petite centaine de
« D.O.C Members », en toute intimité avec ceux qui ont permis d’atteindre
cet objectif prestigieux mais égale-ment Troy Bayliss et Nicolo Caneppa
qui répondront en toute simplicité et avec beaucoup d’humour aux nom-
breuses questions posées. Un beau moment.
Direction ensuite, la Piazza Maggiore au centre de Bologne où de nom-
breuses activités étaient organisées durant deux
jours par Ducati. Présence par exemple de
tous les teams Ducati Corse venus avec tout leur maté-
riel (camions, motos, pilo-tes, etc, …) devant un po-
dium géant sur lequel allait se dérouler des animations
et concerts jusqu’en fin de soirée devant 30.000 spec-
tateurs ducatistes pour la plupart.
Une fois de plus, le Team Moto Gp sera cette fois présenté au grand
public et Loris Capirossi viendra faire ses adieux sous un tonnerre de cris,
de pleurs et d’applaudisse-ments.
Emouvant ! Bref, durant ces deux jours,
j ’ai pu ressentir l ’âme de cette marque animée par la
passion et vivre une expé-rience unique que je n’ou-
blierai pas de si tôt.
Forza Ducati, forza Italia !!!
Fred
Notte Rosso
15
T out à com-
mencé voici bientôt un
an. Après m’ê-tre remis à la
moto sur un engin basic, pas cher et facile à rouler pendant une paire
d’années (ben voui, une japonaise), j ’étais à la recherche d’un outil un
peu mieux fourni entre les jambes, qui me permettrait des petites ar-
souilles sur les routes ardennaises mais en préservant le confort pour
les plus longues balades de quel-ques jours tout en étant possible de
sortir en duo. Un dilemme bien com-pliqué.
Après avoir feuilleté la
presse spécialisée, le choix était res-treint, une Sprint ST, un VFR ou une
Ducati ST3… bon il y avait bien quel-ques un qui parlait de béhème mais
ça ne me branchait pas du tout. J’ai
donc pris mon bâton de pèlerin et j ’ai
débarqué dans un Ducati Store, d’emblée j’ai pu essayer un ST2 qui
était en occase. Une semaine après j’avais signé le bon de commande
pour une ST3s neuve et encore une semaine après j’avais l ’objet entre
mes cuisses.
Me voici donc l’heureux pro-priétaire souriant d’une Ducati flam-
bant neuve… que me reste-t-i l à faire ? D’abord faire le rodage dans
les règles de l’art. Mais au fait, quel-les sont-elles ??? Hop une petite
recherche internet, puis une autre…. Mais au fait, le mieux ce serait de
trouver un club Ducati… et BOUM me voici sur le site du DSB, dans la
foulée inscription à la liste Yahoo.
Une semaine plus tard, je me retrouve à un rdv d’une des premiè-
res sorties du DSB, un matin de mars bien sec (11/03/2007). Ben oui,
je suis du genre impatient et rapide ;) Le point de RDV
était le relais motard à Vonê-
che près de Beauraing.
J’arrive tranquil-lou (la bête a à
peine 300 bor-nes et j ’ai encore
besoin de me faire la main) :
« oui il y a de la Ducati, c’est bien
ici » Un petit ca-fé avec les quel-
ques personnes qui étaient là, à
Jack Sélère