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Nouvelles

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  • L A C T U A L I T A U Q U O T I D I E N

    200 FCFA www.adiac-congo.com

    CONGO

    N 2392 JEUDI 27 AOT 2015

    DITORIAL

    Coup de semonce

    Page 2

    Plusieurs propritaires supposs de par-celles de terrain situes dans la zone de Kintl ont pris dassaut, hier, le minis-tre de lAmnagement du territoire et de la Dlgation gnrale aux Grands tra-vaux. Ils entendaient ainsi manifester leur mcontentement suite au non-paiement des indemnits qui leurs seraient dues au titre dexpropriation. Si cette situation ne se dbloque pas avant le lancement des jeux, nous em-pcherons le bon droulement des activi-ts , a dclar un manifestant. Le groupe a t dispers par la police.

    Page 5

    Le Congo et lOrganisation internationale de la Franco-phonie se sont engags relancer les Centres de lec-ture et danimation (Clac) dont le projet avait t in-terrompu suite aux troubles sociopolitiques au dbut des annes 1997. Le projet entend favoriser laccs aux

    livres, lInternet et aux loisirs dans les dpartements de lhinterland en installant des btiments abritant une bibliothque, une salle de lecture et une salle multim-dia en zones rurales et pri-urbaines. Le programme de cration des Clac a rencontr

    un succs qui, aujourdhui, est internationalement reconnu. ce jour, trois cent six Clac sont crs dans plus de vingt et un pays dans le monde , a indiqu Eric Weber, responsable du programme Clac au secr-tariat gnral de lOIF. Page x

    Les chefs dtat de la Commu-naut conomique des Etats de lAfrique centrale (CEEAC) se runiront le 28 aot Libreville, au Gabon, en vue dadopter une stratgie commune pour la confrence internationale sur le rchauf-fement climatique prvue au mois de dcembre 2015 Paris. Depuis le 25 aot,

    les experts de la sous-rgion planchent dj sur le sujet, dans la capitale gabonaise o se prparent les documents soumettre aux chefs dtat ou leurs reprsentants, no-tamment un projet daccord universel et juridiquement contraignant qui sera sur la table des ngociations Paris.Page x

    Lathlte voluant en France a confirm sa participation aux 11e

    Jeux africains de Braz-

    zaville quelle rejoindra ds le 28 aot. Elle af-fiche de grandes ambi-tions pour la compti-tion. Je vise lor et je ferai tout. Je sais que jai du potentiel pour ga-gner , a affirm Beverly Matomn. Page x

    FONCIER

    Des expropris de Kintl manisfestent au ministre des Grands travaux

    COOPRATION

    Le Congo et lOIF uvrent la relance des Centres de lecture et danimation

    JEUX AFRICAINS 2015

    Beverly Matomn vise lor pour le Congo au taekwondo

    AFRIQUE CENTRALE

    Les chefs dtat harmonisent leurs vues pour la COP21

    Des manifestants repousss vers le palais de justice de Brazzaville, le 26 aot

    Un des combats de Beverly Matomn en plastron bleu

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E2 | POLITIQUE

    LES DPCHES DE BRAZZAVILLELes Dpches de Brazzaville sont une publication de lAgence dInformation dAfrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

    DIRECTION

    Directeur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrtariat : Rassa Angombo

    RDACTIONSDirecteur des rdactions : mile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothque : Sandra IgnamoutSecrtaire des rdactions : Jocelyn Francis WaboutSecrtaire des rdactions adjoint :

    Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

    RDACTION DE BRAZZAVILLERdacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina, Thierry NoungouService Socit : Parfait Wilfried Douniama (chef de service) Guillaume Ondz, Fortun Ibara, Lydie Gisle OkoService Politique : Roger Ngomb (chef de service), Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService conomie : Nancy France Loutou-mba (chef de service) ; Lopelle Mboussa

    Gassia, Firmin OyService International : Nestor NGampoula(chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service),Hermione Dsire Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Elou (chef de service), Rominique Nerplat MakayaService Enqute : Quentin Loubou (chef de service), Rock NgassakysChronique littraire : Meryll Mezath (chef de service), Luce Jennyfer Mianzou-kouta, Durly Emilia Gankama

    RDACTION DE POINTE-NOIRERdacteur en chef : Faustin AkonoLucie Prisca Condhet NZinga, Herv BriceMampouya, Charlem La Legnoki,Prosper Mabonzo, Sverin IbaraCommercial : Mlaine EtaBureau de Pointe-Noire : Av. Germain Bikoumat : Immeuble Les Palmiers ( ct de la Radio-CongoPointe-Noire). Tl. (+242) 06 963 31 34

    RDACTION DE KINSHASADirecteur de lAgence : Ange PongaultChef dAgence: Nana LondoleRdacteur en chef : Jules Tambwe ItagaliCoordonateur : Alain Diasso

    conomie : Laurent Essolomwa, Gypsie OssaSocit : Lucien Dianzenza, Aline NzuziSports : Martin EnyimoRelations publiques : Adrienne LondoleService commercial : Marcel Myande, Stella BopeComptabilit et administration : LukomboCaisse : Blandine KapingaDistribution et vente : Jean Lesly GogaBureau de Kinshasa : Colonel Ebeya n1430, commune de la Gombe / Kinshasa - RDC - Tl. (+243) 015 166 200Rdaction de Dolisie : Lucien Mpama

    MAQUETTEEudes Banzouzi (chef de service)Cyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa, Stanislas Okassou

    INTERNATIONALDirectrice: Bndicte de CapleAdjoint la direction : Christian BalendeRdaction : Camille Delourme, Nol Ndong, Marie-Alfred NgomaAdminstration : Batrice Ysnel

    ADMINISTRATION ET FINANCES

    Directrice : Lydie PongaultSecrtariat : Armelle MounzeoChef de service : Abira Kiobi

    Suivi des fourrnisseurs : Farel MbokoComptabilisation des ventes, suivi des

    annonces : Wilson GakossoPersonnel et paie : Martial MombongoStocks : Arcade BikondiCaisse principale : Sorrelle Oba

    PUBLICITDirecteur : Charles ZodialoAssistante commerciale : Hortensia OlabourCommercial Brazzaville : Rodrigue Ongagna, Mildred MoukengaCommercial Pointe-Noire : Mlaine Eta Anto

    DIFFUSIONDirecteur : Philippe GarcieAssistante de direction : Sylvia AddhasDiffusion de Brazzaville : Guyche Mot-signet, Brice Tsb, Irin MaouakaniDiffusion Kinshasa : Adrienne LondoleDiffusion Pointe-Noire : Bob Sorel Mou-mbel Ngono

    INFORMATIQUEDirecteur : Grard Ebami-SalaNarcisse Ofoulou Tsamaka (chef de service), Rively Grard Ebami-Sala, Myck Mienet Mehdi, Mbenguet Okandz

    IMPRIMERIE

    Directeur : Emmanuel MbenguAssistante : Dina Dorcas TsoumouChef datelier : Franois Diatoulou MayolaService pr-presse et contrle de qualit :Eudes Banzouzi (chef de service)

    LIBRAIRIE BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie Pongaultmilie Moundako yala (chef de service), Eustel Chrispain Stevy Oba, Nely Carole Biantomba, Epiphanie MozaliAdresse : 84, bd Denis-Sassou-NGuesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville - Rpublique du CongoTl. : (+242) 06 930 82 17

    GALERIE CONGO BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie PongaultHlne Ntsiba (chef de service), Sorel Eta, Astrid Balimba

    ADIACAgence dInformation dAfrique centrale

    www.lesdepechesdebrazzaville.comSige social : 84, bd Denis-Sassou-NGuesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville,Rpublique du Congo / Tl. : (+242) 05 532.01.09Prsident : Jean-Paul PigasseDirectrice gnrale : Bndicte de CapleSecrtaire gnral : Ange Pongault

    DITORIAL

    Coup de semonce

    Ce qui sest pass en dbut de semaine dans le champ trs instable de la finance internationale tait prvisible de longue date et na donc surpris que ceux qui voulaient bien ltre. Comment, en effet, une envole des cours de bourse semblable celle qui marqua, ces dernires annes, laffirmation de la Chine comme la deuxime, sinon mme la premire puissance conomique de la plante, pouvait-elle se poursuivre in-dfiniment ? Tt ou tard, comme le veulent les lois du systme capitaliste dans lequel nous vivons, la raison finit par lemporter sur lappt du gain et la course en avant des boursicoteurs se transforme inluctable-ment en marche arrire.

    Il est probable que les marchs financiers, aprs stre enflamms, se calmeront dans les heures et les jours venir. Car, nen dplaise aux oiseaux de mauvais au-gure, tout indique que lconomie chinoise poursuivra sa marche en avant tant sont grands les besoins du pays et puissantes les aspirations au bien-tre de sa popula-tion. Avec un taux de croissance qui oscille autour de 5 - 6% par an, lEmpire du milieu est plus que jamais lun des moteurs de lconomie mondiale. Si donc ses dirigeants font preuve de sagesse et mettent de lordre dans un systme boursier par dfinition anarchique, il poursuivra sa marche en avant.

    Ceci tant dit, le dsordre qui a gagn le monde de la fi-nance pendant quelques heures sonne comme un coup de semonce pour toutes les nations du monde. Il prouve que le pire peut se produire tout instant ds lors que la qute du profit individuel lemporte sur la recherche du progrs collectif. Plongeant les bourses de tous les grands pays dans un chaos que nul ne peut grer, la peur irraisonne qui sempare soudain des banques, des entreprises financires, des individus peut provoquer lchelle de la plante des secousses que personne ne saura combattre. Nous en avons eu la preuve en 1929 lorsque la crise conomique qui frappait les nations oc-cidentales gnra la monte du nazisme en Allemagne et provoqua une guerre mondiale dix annes plus tard.

    Si les hommes sont sages, ils tireront des heures de folie que nous venons de vivre les leons quelles comportent et semploieront rguler la jungle dans laquelle volue la finance mondiale. Mais le sont-ils et le seront-ils jamais ?

    Les Dpches de Brazzaville

    La chambre haute du Parlement a examin et adopt le 25 aot Brazzaville au cours dune sance plnire, quatre projets de lois portant sur les questions de sant, parmi lesquels celui relatif la cration de la Centrale dachat des mdicaments essentiels et des produits de sant, en remplacement de la Congolaise de mdicaments gnriques (COMEG).

    Le rapport de la commission conomie et finances du Snat relatif cette loi souligne que cette centrale a pour missions, entre autres, dacqurir les pro-duits de sant essentiels, de les rendre disponibles, accessibles et moindre cots aux popu-lations sur lensemble du terri-toire national et enfin de servir

    de fournisseur aux formations sanitaires publiques et prives.Cette loi compte sept articles qui traitent de la cration de ltablissement, de sa tutelle, des missions, des ressources, de ladministration, des attri-butions, de lorganisation du fonctionnement ainsi que des dispositions finales.Outre ce projet, le snat a ga-lement adopt la loi portant cration de plusieurs hpi-taux gnraux, parmi lesquels

    Adolphe Sic de Pointe-Noire, de Dolisie, celui dOwando et Edith Lucie Bongo Ondim-ba encore en construction Oyo, qui sont des complexes sanitaires de rfrence et qui couvrent les dpartements du Kouilou, du Niari, de la Bouen-za, des Plateaux, de la Cuvette et Cuvette-Ouest, la Likoua-

    la et la Sangha. Ces hpitaux ont pour missions dassurer les examens de diagnostic, les soins durgence et de spciali-t, le traitement et lhospitali-sation ventuelle des malades, des blesss et des femmes en-ceintes.Ces hptaux contribueront galement dans les actions de mdecine prventive, la for-mation du personnel mdical, administratif, mdicotech-nique et paramdical. On y

    fera la recherche en sant et la mise en uvre de la politique nationale de sant dfinit par les pouvoirs publics. Les bud-gets de ces hpitaux seront constitus entre autres par leurs propres ressources, par les subventions de lEtat et les dons et legs. Ils assure-ront les examens de diagnos-tic et des soins durgence et de spcialit.Le troisime projet de loi adop-t par la Chambre haute est ce-lui portant cration de lhpital Mre-enfant Blanche Gomez qui est une maternit de base place sous la tutelle du mi-nistre en charge de la sant. Il aura une capacit dhberge-ment de deux cents lits aprs les travaux de son extension. Ce projet de loi confre cet hpital le statut dtablisse-ment public administratif.En dernier ressort, le Snat a adopt les projets de lois por-tant cration du Centre natio-nal de rfrence de la drpa-nocytose Maman Antoinette Sassou- Nguesso et du Centre de traitement de linsuffisance rnale qui sont des pathologies de plus en plus frquentes, complexes et onreuses pour le Congo.Rappelons que la drpanocytose dclare problme de sant publique, affecte environ 25% de la population dans sa forme htrozygote cest--dire forme partielle et de 1 2% dans sa forme homozygote dite totale. Quant linsuffisance rnale, la frquence de la maladie est pas-se de 185 cas, en moyenne par an entre 2005 et 2008, 209 cas en 2009 et 237 cas en 2010. Ce-pendant, peine 8 patients en moyenne par an sont vacus en France par le Congo.

    Jean Jacques Koubemba

    PARLEMENT

    Le Snat adopte quatre projets de lois sur la sant

    Le palais des congrs de Brazzaville

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E POLITIQUE / CONOMIE | 3a a

    Le secrtariat permanent, les dirigeants de la fdration et les prsidents des comits de Brazzaville ont t sensibiliss, le 25 aot dans les locaux de lInitiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), sur le rle et limportance de cette structure.

    Les enjeux et les mcanismes de la mise en place de lITIE, ainsi que son impact dans le dveloppement conomique du pays, a t au cur du s-minaire-atelier anim par le prsident du comit excutif de lITIE, Florent Michel Okoko. Quelles que soient les am-bitions que lon peut avoir, il faut dabord avoir une forma-tion solide pour construire une nation solide dans la paix. Les industries extrac-tives sont aujourdhui pour lessentiel, lapport le plus im-portant en termes de recettes de ltat. La gouvernance des industries extractives est ncessairement une donne essentielle. LITIE a ,dans son objectif, lessence de la gouvernance, de la transpa-rence dans les domaines trs sensibles touchant la souve-rainet de ltat , a soulign Florent Michel Okoko, dans son mot liminaire.

    Les participants ont pu sen-qurir des informations sur lex-traction ptrolire et minire, notamment do proviennent les revenus ? quoi sert le rapport de lITIE ? Ils se sont galement interrogs sur la crdibilit et lauthenticit des

    informations. Toutes les ad-ministrations qui reoivent largent de ltat : les services des impts, des douanes, le Trsor public, la Socit na-tionale des ptroles du Congo et autres, doivent dclarer leurs actifs. Pareillement du

    ct des entreprises. Tout cela doit tre authentifi par un expert, puis certifi afin dtre mis la disposition de

    ladministrateur indpen-dant , explique le prsident du comit excutif de lITIE, avant dindiquer quun rapport peut tre remis en cause et quun ad-ministrateur indpendant peut tre contest au regard de sa partialit.

    Pour en tirer meilleur profit, lorganisation de jeunesse affi-lie au Parti congolais du travail entend poursuivre son initiative afin de dbattre sur dautres thmes, toujours relatifs aux industries extractives. Cest une premire tape. Nous pensons avoir dautres occa-sions pour dbattre dautres thmes. Nous allons nous re-voir trs bientt pour parler des questions qui touchent la transparence dans lin-dustrie extractive. Notre vo-lont de nous informer sur ces questions est beaucoup plus anime par le fait que la question des ressources natu-relles, sinon de lindustrie ex-tractive est souvent au cur du dbat public. Donc il fau-drait sinformer pour avoir la bonne information, mais aus-si jouer pleinement notre rle en informant les jeunes , sous notre tutelle, et de contribuer lamlioration de la gouver-nance sur ces questions , a conclu le premier secrtaire de la FMC, Juste Bernardin Gavet.

    Josiane Mambou Loukoula

    FORCE MONTANTE CONGOLAISE

    Des jeunes sinforment sur la transparence

    Les dirigeants de la FMC au cours du sminaire

    La situation est grave, selon certains experts du secteur mme si comme ils le commentent, Les socits font le dos rond en atten-dant que a passe . En effet, alors que 2015 devrait tre lanne de bouclage des financements et de dmarrage de la construction, il faut craindre pour la survie de certains projets miniers. Ceci, compte tenu du contexte mondial domin par la baisse du cours des minerais comme le fer soumis un effet ciseau : une aug-mentation trs importante de la production chez les quatre leaders mondiaux, avec une faible demande par la Chine.Pour lheure, aucune socit minire nenvisage de mettre la clef sous le paillasson. Toutes ont encore leurs bureaux ouverts Brazzaville ou Pointe Noire. Par contre, des mesures sont prises pour rduire les cots oprationnels. On voque surtout des licenciements pour diminuer les effectifs. Cette option qui nest pas nouvelle semble faire lunanimit. En Australie, en Asie et Amrique, de nombreuses soci-ts y avaient recouru car considre comme une rponse naturelle la baisse du cours des minerais de fer, du cuivre ou dautres. Le sec-teur du Btiment et travaux publics et celui du ptrole eux aussi y re-courent le plus souvent. En ralit, on sent chez les oprateurs miniers un certain optimisme en raison de la qualit des ressources minires quils ont dcouvertes au Congo. Celles-ci sont considres comme les plus comptitives au monde au point que des exploitants miniers cha-faudent une stratgie pour engager une production, mme rduite, afin dhonorer leurs engagements.Dautres par contre entrevoient dans cette baisse des cours une opportunit dinvestir ou dacqurir des permis. Une dmarche que soutiendrait bien le ministre des Mines et de la gologie, selon certaines sources.Suite la baisse de lactivit minire, les oprateurs ont lanc des formations internes et pour augmenter les capacits de leurs em-ploys. Objectif non affich : les rendre prts relever de nouveaux dfis au moment de la reprise des activits. Les socits mettent aussi un accent sur les actions dintrt communautaire en vue dun dveloppement au niveau local.

    Nancy France Loutoumba

    MARCH INTERNATIONAL

    Le secteur minier dans lexpectativeLes socits minires implantes en Rpublique du Congo ont subi de plein fouet la chute du cours du minerai de fer sur le march international. Consquence : la ralisation des projets pitine rendant incertain lavenir de ce secteur qui compte parmi les piliers de la diversification de lconomie congolaise.

    La problmatique a domin les changes entre Yvonne Adelade Mougany, ministre des Petites et moyennes entreprises et de lartisanat, et Barbara Laurenceau, reprsentante du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) et reprsentante de toutes les agences du systme des Nations unies au Congo.

    Prs dune heure de discus-sion, les deux personnalits se sont accordes, rcem-ment, mettre en place dans les mois venir des stratgies susceptibles dac-compagner ces femmes en-trepreneuses contribuant lconomie nationale.Car, ces dernires ren-contrent des obstacles qui les empchent dmerger et, ne bnficient pas des me-sures d accompagnement. La plupart d entre elles sont dans linformel, elles nont pas accs au finan-cement, aux technologies et aux marchs interna-tionaux. Nous devons n-cessairement les accompa-gner reconnait Barbara Laurenceau, reprsentante

    du Fonds des Nations unies pour la population.Par ailleurs, le ministre des Petites et moyennes en-treprises et de lartisanat a dj beaucoup fait avancer le cadre lgal et le plan cadre sur le dveloppement des entreprises fminines au congo. Cependant, le chemin est encore loin parcourir pour mettre en vidence et

    en exergue la grande valeur qui reste cache dans toutes ces femmes entrepreneuses. Nous devons uvrer en-semble pour pouvoir ac-compagner toutes ces en-treprises, leur permettre de fleurir. Elles ont les moyens vidents de diversi-fier lconomie du congo , a soulign la reprsentante.

    Rosalie Bindika

    PME

    Le systme de Nations unies se soucie des femmes entrepreneuses

    Les deux dlgations en sance de travail

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E4 | ANNONCES

    Dr Li Zuowei, un membre des docteurs de lquipe de la Mission mdicale chinoise lHpital gnral de Loandjili,

    Pointe-Noire en Rpublique du Congo, qui provient de Tianjin en Chine, avec le diplme de docteur en mdecine clinique, excelle dans la mdecine occidentale et lacupuncture, le traitement principal systme nerveux, systme sportif, impuissance sexuelle, jaculation prmature, tous les

    symptmes dalgie, etc.

    Cest pour la deuxime fois quil vient travailler au Congo avec la louange des directeurs et des malades. Le Dr Li

    Zuowei soigne gratuitement les malades africains qui ont des difficults payer.

    Lhoraire de la consultation externe pour lacupuncture, mdecine traditionnelle chinoise, lHpital gnral de

    Loandjili est 9h00 - 11h30 de lundi vendredi. Tel :00242-064250460 /00242-068667298,

    E-mail:[email protected]

    1- Le Gouvernement du Congo a reu un PRET du Fonds inter-national de dveloppement agricole (Ie Fonds ou Ie FIDA) pour financer le Programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF), et lintention dutiliser une partie de ce PRET pour effectuer des paiements au titre du march de fourniture et livraison Brazzaville dun lot de matriel technique destin au CAT dInoni Falaise..2- Le Coordonnateur National du Programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF), invite les soumissionnaires ligibles et qualifis prsenter leur soumission cachete en vue de fournir et livrer un lot de matriel technique destinau CAT. Ces matriels sont regroups en un lot unique et indivisible.Il sagit de :1.Un Tracteur ;2.Une charrue ;3.Un gyrobroyeurLes entreprises intresses pourront soumissionner pour lensemble du lot.Le dlai maximum de fourniture prvu est de deux (02) mois compter de la date de notification du march.3- LAppel dOffres se droulera conformment aux procdures dAppel doffres dfinies dans lAccord de financement et est ouvert tous les soumissionnaires des pays qui rpondent aux critres dligibilit tels que dfinis dans le Dossier dappel doffres.4- Les soumissionnaires intresss ligibles peuvent obtenir de plus amples renseignements auprs de lUnit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF) Tl 06 658 59 19 Email : [email protected] et prendre connaissance des documents dAppel doffres ladresse indique ci aprs du Lundi au Vendredi de 8 heures 16 heures.5- Les conditions minimum de qualification comprennent : Lattestation de non faillite suivant la lgislation applique dans le pays de chaque soumissionnaire ; La justification de la conformit vis--vis de la lgislation fiscale et administrative Congolaise (pour les entreprises installes sur le territoire Congolais) ; La justification dun chiffre daffaires en fournitures du matriel au cours des cinq (5) dernires annes au moins gal deux (2) fois le montant de son offre ; La possession dau moins une exprience dexcution de marchs similaires (nature et taille) ceux objet de lappel doffres ; La capacit financire : lentreprise doit disposer dun

    montant minimum de liquidits et/ou de crdit net dautres engagements contractuel de douze millions cinq cent mille (12 500 000) francs CFADisposer dun service aprs-vente ou dun reprsentant dans la zone CEMAC. La marge de prfrence au bnfice des entrepreneurs ou groupements dentreprises nationaux ne sappliquera pas.6- Le Dossier dappel doffres complet en franais peut tre achet par les soumissionnaires intresss ladresse ci-dessous contre paiement dun montant non remboursable de cinquante mille (50 000) francs CFA. La mthode de paiement sera au comptant (espce). Le document dAppel doffres sera adress par avion, par courrier spcial ou messagerie express.7- Les offres devront tre soumises ladresse ci-dessous au plus tard le 25 septembre 2015 12 heures, heure locale. La soumission des offres par voie lectronique ne sera pas autorise. Les offres remises en retard ne seront pas acceptes. Les offres seront ouvertes en prsence des reprsentants des soumissionnaires prsents ladresse mentionne ci-dessous le 25 septembre 2015 12 heures 30 minutes lUnit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF. Le montant de la garantie doffres en francs CFA ou quivalent est de Huit cent mille (600 000) francs CFA.Le pli devra porter la mention AON No: F 001/PADEF/2015/UNGP/RPM - Fourniture dun lot de matriel technique destins au CAT dInoni Falaise - A nouvrir quen sance publique de dpouillement Ladresse laquelle il est fait rfrence ci-dessus est: PADEFRue Isaac LOCKO, Parcelles n 70/42 et 70/43, Quartier Hopital Blanche Gomez, (derrire lAmbassade des Etats Unis)Pays : CONGOLocal : voir rceptionTlphone : (00 242) 06 658 59 19 / 06 644 75 07Adresse lectronique : [email protected] / [email protected]

    Fait Brazzaville, le 27/08/2015Le Coordonnateur du PADEFBenjamin DIRA

    AVIS DAPPEL DOFFRES NATIONAL Fourniture et livraison Brazzaville dun lot de matriel technique destin au Centre dAppui Technique (CAT) dInoni Falaise

    AVIS AUX PUBLICS

    Il est cre au Congo Brazzaville une ONG Frater-nit de Bienfaisance aux personnes vulnrables (FBPV) le sige se trouve au 21 rue makan-da-quartier Gambio-Mfilou, qui sollicite laide des bienfaiteurs.

    Monsieur Abouchou Mar Moustafa, demande toute personne ayant vu ou ramass son passeport Syrien perdu il y a de cela deux (2) ans de le lui apporter la Socit RAF Transport sise Arrt Mayinga sur la route de la frontire ou de le contacter au numro de tlphone : + 242 06 671 23 48.Une rcompense lui est rserve.

    Les enfants SAMBA-SAMBA LOUZOLO Nicolas-SAMBA LOUVOUEZO jean pierre-LOUKOULA Amlie Genevive-SAMBA Serge Patrick-MATONDO Judith Ghislaine -BAMONA Ella Emeline-SAMBA BABOTHE Dany WilfridLa veuve SAMBA ne MBALOU ThrseLes petits fils Samba ainsi que la famille Ont la profonde douleur de vous inform du dcs de leur pre, poux, oncle, beau pre et grand pre le nomm SAMBA Pierre agent retrait de la mairie centrale. Dcs survenu le 24 aot 2015 9heures au centre hospitalier de Brazzaville (CHU).La veille mortuaire se tient au domicile de lillustre disparu situ au 12, de la rue Malanda Faustin non loin de la boulangerie Chteau deau Ngangouoni .La date de linhumation sera prcise ultrieurement.

    NCROLOGIE

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E SOCIT | 5

    IDES- FORCES, SUJETS EN DBAT

    Anecdotes, petites phrases, cris du coeur et coups de

    gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique

    se propose de slectionner les ides les plus saillantes

    qui font la force des dbats de socit

    Ce qui est reproch aux politiciens, cest quon ne peut

    pas faire dhypothses sur leurs comportements futurs.

    Car ils sont trop dfinis par la volatilit.

    Pierre Rosanvallon, historien (France), Libration du 23 aot 2015

    Une lection doit tre un lieu de fte, un lieu de

    rencontres, un lieu o on vient faire son bilan quand on

    a t dput, ou maire, ou prsident de la Rpublique,

    mais a ne doit pas tre un lieu dinquitudes.

    Lucien Tap Mambo, prsident de la plateforme de la Socit civile de

    Cte dIvoire, RFI, 25 aot 2015

    Les gros partis phagocytent les plus petits, qui leur

    tour deviennent des vassaux dociles. Mais quand sonne

    le glas de la boulimie, les souris quittent une fois de

    plus le navire. Ainsi commence la transhumance et de

    fil en aiguille, lon aboutit la prostitution politique.

    Herman Frdric BASSOLE, Journaliste-Reporter, le Faso.net, 12 aot 2015

    Si la culture joue un rle indniable dans lattractivit

    conomique des territoires, cette dimension ne doit pas

    faire oublier sa finalit : susciter la curiosit ; veiller les

    consciences ; raffermir le vivre-ensemble.

    Jean-Michel Arnaud, Co-prsident Domaines Publics, JolExpress, 27 mai 2015

    Mme sil y a la dictature, le manque de dmo-

    cratie, de libert dexpression, nous devons rester

    et laffronter. Notre place est (en Afrique). Ce nest

    pas de France quon va changer les choses. Je dis

    aux jeunes que lAfrique a tout pour russir.

    Tiken Jah Fakoly, chanteur ivoirien, Humanit, 21 aot 2015

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    Les Dpches de Brazzaville

    Lactualit au quotidien

    DES FORMATIONS POUR BOOSTER VOTRE CARRIERE !LIPRC organise Brazzaville et Pointe-Noire des sminaires de formation selon le programme ci-dessous. Pour les inscriptions* et pour tous renseignements, contactez- nous aux coordonnes suivantes : Tl. 06 913 81 45|06 992 04 91-Email : [email protected]

    INTITULE DE LA FORMATION

    Ngociation commerciale : les 6 tapes gagnantes

    Pratique de la gestion des stocks et des approvisionnements

    Gestion comptable et financire des projets et programmes

    Etude dimpact environnementalet social des projets

    Gestion axe sur les rsultats et indicateurs de performance

    DUREE

    3jours

    4 jours

    5 jours

    5 jours

    5 jours

    PERIODE

    2 au 4 septembre 2015

    7 au 10 septembre 2015

    14 au 18 septembre 2015

    21 au 25 septembre2015

    28 septembre au 2 octobre 2015

    *Possibilit de remise pour plusieurs participants dune mme structure.

    Les propritaires des terrains de la zone Kintl, situe dans la partie nord de Brazzaville, ont fait un sit-in, le 26 septembre, devant le ministre de lAmnagement du territoire et de la dlgation gnrale aux Grands travaux.

    Au centre de leur revendica-tion : lindemnisation de leurs terrains, occups par lEtat il y a trois ans, pour construire le village olympique qui abri-tera partir du 4 septembre prochain, les Jeux africains. a fait trois ans que lEtat a occup nos terrains contre notre volont. Pour nous calmer, les autorits avaient

    promis verser de largent aux intresss. Mais rien ne se fait visiblement. Car, depuis trois ans, sur 8000 personnes indemniser, moins de 300 ont reu de largent. Cest mchant ! , a dplor un manifestant.Et un autre de renchrir : Si cette situation ne se d-bloque pas avant le lance-ment des jeux, nous emp-cherons le bon droulement des activits . Signalons que pour disperser cette foule, les forces de lordre descen-dues urgemment sur le lieu

    de la manifestation, ont fait usage de bombes lacrymo-gnes.Un autre problme majeur, prsent sur la table du gou-vernement, la reconstruction des habitations des sinistrs des explosions du 4 mars de Mpila. Lors dun change quils ont eu, rcemment avec le Maire de Brazzaville, Hugues NGouelondl, cette population a exprim leur mcontentement quant larrt des travaux relatifs la reconstruction de leurs maisons.

    Lopelle Mboussa Gassia

    SIT-IN

    Des expropris de Kintl expriment leur colre

    Une opration dradication des dpotoirs a t lance le 25 aot Moungali, quatrime arrondissement de Brazzaville. Elle sinscrit dans le cadre dune vaste opration dassainissement des arrondissements de la ville capitale initie par les autorits municiaples.

    Lance par le maire de Moun-gali, Benjamin Loukakou, en prsence de ses collgues des autres arrondissements, cette opration permettra de d-gager les dpotoirs dordures situes proximit du pont

    centenaire, ainsi que dans dautres arrondissements. Une fois dgages, ces or-dures constitues de mtaux, plastiques et de dchets do-mestiques, seront vacues dans un ravin, situ dans le quartier Sadelmi. Nous lanons l, un nou-veau type dactivits alter-natives autour des arron-dissements pour faire des oprations dcisives contre linsalubrit de toute nature que nous remarquons dans toute la ville. Alors, nous avons pris une dcision dradiquer ce dpotoir sau-

    vage et nous avons sollicit le soutien de nos collgues administrateurs- maires qui ont rpondu physiquement et ont mis notre disposition des quipements savoir : les tractopelles, les chargeurs et les camions bennes , a-t-il prcis.Pour ce qui est du suivi, Ben-jamin Loukakou, recommande aux membres du Comit du march Plateau des 15 ans, de veiller ce que les commer-ants ne viennent plus jeter les ordures sur ce site. Nous avons galement les chefs de quartiers 43, 42 et les chefs de zones qui ont lobligation de veiller la salubrit de ces lieux. Les dcisions se-ront prises lendroit de tous les contrevenants. Tous ceux qui vont dposer les ordures ici seront sanctionns pour lexemple , a-t-il dit.Gabriel Silou, lun des rive-rains du quartier, a salu cette initiative et invit les autorits de la ville tre plus svres avec les populations inci-viques qui continueront d-verser les ordures sur ce site. Toute linsalubrit que nous vivons aujourdhui, est un problme dducation. Que ce qui se faisait avant ne se fasse plus , a lanc gabriel Silou.

    Guillaume Ondz

    SALUBRIT

    Le maire de Moungali proccup par lassainissement de sa circonscription

    Deux engins en pleine opration

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E6 | SOCIT / INTERNATIONAL. .

    travers cet atelier qui regroupe galement les agents de lordre public, les organisateurs voudraient, entre autres, fa-voriser les changes sur le rle de chaque intervenant dans la prise en charge et dans la gestion des donnes sur les vio-lences sexuelles, eu gard la recrudescence du phnomne dans notre pays avec lapparition de nouvelles formes. Des violences bases sur le genre, quelles soient sexuelles ou non, touchent aujourdhui plusieurs pays ; le ntre nen est pas pargn. En effet, chaque jour qui passe, en sui-vant les mdias, on se rend compte de plus en plus de la persistance des actes odieux, injustifis commis sur des filles et des femmes innocentes, coupables simplement du fait de leur appartenance au sexe fminin , a rappe-l Jean Roger Oyela, reprsentant la ministre en charge des questions des femmes.Le conseiller lintgration de la femme au dveloppement a galement indiqu que la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles constitue, de nos jours, une priori-t pour les pouvoirs publics et les partenaires au dveloppe-ment. Do la forte mobilisation des acteurs au niveau mon-dial, national et rgional. Elle ncessite non seulement, a-t-il poursuivi, limplication de plusieurs acteurs, mais galement llaboration des stratgies novatrices et la mise en uvre des actions pertinentes. Nous attachons du prix au prsent atelier avec la conviction quil permettra chacun de vous dtre plus oprationnel au sein des structures que vous avez la charge danimer. Au cours de ces trois jour-nes, vous serez lcole du donner et du recevoir. A cet effet, je vous exhorte suivre avec un intrt particulier les enseignements qui vous seront dispenss, partager vos expriences pour un enrichissement mutuel et per-sonnel , a invit Jean Roger Oyela.

    P.W.D.

    GENRE

    Formation des acteurs sur la prise en charge des victimes des violencesLatelier de formation organis, du 25 au 27 aot Brazzaville, par le ministre de la Promotion de la femme et de lintgration de la femme au dveloppement en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la Population (Fnuap), vise la protection et lamlioration du statut juridique et socioculturel de la femme.

    Les participants ; crdit photo Adiac

    Le groupe franais Rougier, spcialiste du ngoce de bois tropicaux africains, sest vu attribuer sa premire concession forestire en Centrafrique, 270.000 hectares pour une dure de 25 ans, a-t-il annonc mercredi.

    Le gouvernement de Rpu-blique centrafricaine avait or-ganis un appel doffres inter-national pour lexploitation et lamnagement dun massif forestier situ dans la prfec-ture de Sangha-Mbar (sud) compos dessences forte valeur ajoute comme le Sapel-li , indique Rougier dans un communiqu.Pour cette exploitation, le groupe qui opre principale-ment dans le Bassin du Congo (Gabon, Cameroun et Congo) a cr une nouvelle filiale, Rou-gier Sangha Mbar.La concession centrafricaine se trouve mitoyenne de celle du Nord Congo et dans laxe du massif forestier de lEst

    Cameroun ce qui reprsente de nombreuses possibilits de synergies forestires, in-dustrielles et logistiques, ex-plique-t-il.Selon Rougier, cest loffre technique quil proposait, notamment en matire de gestion responsable des fo-rts et de dveloppement lo-cal , qui lui a permis de lem-porter. Le groupe est un des leaders des bois tropicaux cer-tifis en Afrique avec plus de 2 millions dhectares de conces-

    sions, grs dans quatre pays dsormais, en partenariat avec les ONG locales et le WWF de-puis dbut 2015.Mi-aot, Rougier a annonc un chiffre daffaires en hausse de prs de 22% (47,5 millions deuros) au deuxime tri-mestre, poursuivant le redres-sement engag lan dernier. Au premier semestre, il a ralis un chiffre daffaires de 86,6 millions deuros, en progres-sion de prs de 20%.

    AFP

    CENTRAFRIQUE

    Rougier obtient une concession forestire

    Des migrants naufrags et secourus en mer, des noys, des survivants qui errent aux portes de lEurope jour ordinaire dun drame sans superlatif nouveau.

    Vous parlez de migrants morts en Mditerrane mais ceux de quel jour, quelle semaine, quel mois, quelle anne ? Tel un ca-talogue bien nourri, le drame de limmigration offre toutes varits de catastrophes, des plus banales aux plus specta-culaires. Voulez-vous un film dhorreur sur les dcapitations drythrens ? Un alignement de cadavres sur une plage de Mdi-terrane ? Des tombes sans croix ou des centres daccueil bonds ? Vous les voulez au nord ou au sud de lItalie ? Vous navez qu demander : au magasin de lhor-reur dbordante, limmigration fournit tout.La dernire nouvelle dans ce contexte manque vraiment dori-ginalit. Des gardes-ctes su-dois ont annonc mercredi avoir trouv une quarantaine de mi-grants morts asphyxis dans la

    cale dun vieux bateau de pche libyen. Rien que a ! Autant dire de la routine fatigante. Car le 15 aot dj, la marine italienne avait elle aussi dcouvert les cadavres de quarante-neuf mi-grants, morts asphyxis dans la cale dune barque de treize mtres, o ils avaient t main-tenus par les passeurs coups de pied et de poing. Et puis que dire des sept cents migrants qui gisent toujours par trois cents mtres de fond (distance certifie dsormais aprs des chiffres discordants) au large des ctes siciliennes ?Leur bateau avait sombr le 19 avril dernier alors quils ntaient qu quelques en-cablures du petit port italien de Lampedusa. Les passeurs qui pilotaient lembarcation sont actuellement en prison. Ils font partie des quelque huit cents de ces trafiquants que la police italienne a reprs et arrts et conduits en prison pour tre jugs. Mais cette hauteur de la gravit des faits, mme une telle nouvelle nen constitue plus une pour les associations

    humanitaires. Que valent 20 ans de prison ou plus ou moins face sept cents cadavres qui disent depuis cinq mois dans le ventre dun bateau sans mme que leurs familles ne sachent quelles attendent des fils, des filles et des petits-fils qui ne reverront jamais la lumire du jour et ne reviendront pas la vie ?Mais le drame de limmigration est un chass-crois : des morts en infini, des survivants trans-bahuts dans les villes dEurope qui se barricadent. Les gardes-ctes italiens ont secouru di-manche dernier trois cents mi-grants supplmentaires en mer Mditerrane. Ils avaient au-paravant coordonn, avec las-sistance de navires europens, le sauvetage de quelque 4400 migrants dautres au cours de la seule journe de samedi. Le total de personnes secourues en 24 heures cette journe-l, disent les services spcialiss, est lun des plus levs de ces dernires annes. Une statis-tique et un record qui seront vite battus !

    Lucien Mpama

    IMMIGRATION

    Des vivants, des morts et des morts-vivants errant

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E INTERNATIONAL | 7

    Pour Lucas Ababa Nchama, ce rve pourrait devenir rali-t peut-tre en 2030 , estimant le projet ralisable malgr les conventions liant les pays de la zone Franc la France. Pour lui, cest comme lintgration lintrieur de la Cmac [Communaut conomique et montaire de lAfrique cen-trale]. Un Etat peut dcider daller avec les autres, comme il peut dcider de revenir , rappelant la souverainet des Etats et soulignant : nous ne sommes pas les otages des Fran-ais [mais] des partenaires ; avant dindiquer que les pays dAfrique francophone ont juste sign une convention montaire avec le Trsor franais juste pour la convertibilit extrieure. Nous sommes libres , a-t-il affirm. Le projet de la cration dune banque centrale africaine et dune monnaie unique sur le conti-nent date de 1963, anne marquant la naissance de lOrganisation de lunit africaine (OUA devenue Union africaine (UE) en 2002. Nous sommes en train de travailler. On peut fixer un hori-zon. Peut-tre 2030. Nous avons prfr adopter une approche graduelle. Constituer dabord des sous-rgions. Il y en a six . Pour rester conforme la thorie conomique, notamment celles des zones montaires optimales o il faut dabord un minimum de convergence macroconomique au niveau de lconomie relle avant de passer au montaire. Cest pour cela que nous avons prfr constituer ces groupe-ments sous-rgionaux , a prcis le gouverneur de la Bac. La cration dune monnaie unique et dune seule banque centrale en Afrique est source despoir. LAbca estime que sa concrtisa-tion favorisera, entre autres, dimportants changes inter-afri-cains et une intgration politique projete depuis un demi-sicle. Sil y a une intgration africaine avec une population jeune, avec tout ce dont regorge le continent africain, nous sommes capables de rver quavant 2050, comme la Chine la montr au monde, lAfrique est capable de devenir une puissance conomique mondiale. Cest dans cette perspec-tive que nous travaillons , a assur le gouverneur de la Bac.

    Nol Ndong

    Soutenue par la Banque africaine de dveloppement (BAD), Africa50, la nouvelle plateforme innovante dinvestissement dans les infrastructures a tenu son assemble gnrale constitutive Casablanca (Maroc), qui a permis la souscription de vingt pays africains pour un montant total initial de 830 millions de dollars de capital.

    Les pays fondateurs sont le B-nin, le Cameroun, la RD Congo, Djibouti, lEgypte, le Gabon, le Ghana, la Cte dIvoire, Mada-gascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Nigeria, le Sngal, la Sierra Leone, le Soudan, la Gambie et le Togo.Il est prvu que les prochaines leves de fonds seront ouvertes aux pays africains qui nont pas encore contribu, et aux in-vestisseurs non-souverains du continent africain et hors du continent. Le deuxime closing est prvu avant la fin de cette anne.Le prsident sortant de la Banque, Donald Kaberuka et prsident des conseils dadmi-nistration dAfrica50, a dcla-r : la forte prsence des Etats

    africains et leurs engagements financiers tmoignent dune vision commune de trouver de nouveaux moyens dacclrer la construction dinfrastruc-tures. Africa50 est une nouvelle tape pour le financement et le dveloppement des infrastruc-tures en Afrique .Sa raison dtre est de mobili-ser lpargne long terme au sein et en dehors de lAfrique pour le financement de projets dinfrastructures commerciale-ment viables travers lAfrique. Grce une approche intgre, Africa50 investira dans des pro-jets dinfrastructures africains sur lensemble de la chane de valeur du financement de pro-jets sappuyant sur ses deux structures, que sont la socit

    de financement de projets, et la socit de dveloppement de projets.Les participants pensent que la trs forte expression dengage-ment de la part des pays afri-cains est une premire tape indispensable pour attirer des investissements institution-nels, y compris des fonds sou-verains, des fonds de pensions et des socits dassurance ainsi que dautres sources de fi-nancement long terme issues de toute la plante. A moyen terme, la capitalisation d Afri-ca50 devrait atteindre 3 mil-liards de dollars, daprs la BADUn accord de sige a t sign avec le Maroc, confrant Afri-ca50 privilges et immunits similaires ceux disposs par la BAD. Les conseils dadminis-tration ont lanc le recrutement du directeur gnral dAfrica50 selon un processus concurren-tiel international.

    N.Nd.

    Ce Caucus africain prvu du 27 au 28 aot, dans la capitale angolaise, a pour but de renforcer la voix des reprsentants du continent africain sur des questions importantes relatives au dveloppement socio-conomique des Institutions de Bretton Woods (IBW).

    cette occasion, les dirigeants africains, reprsents par leurs mi-nistres des Finances et du Plan, les gouverneurs des banques cen-trales, vont prsenter conjointement les proccupations majeures et actuelles affectant les conomies du continent africain. Il sagit no-tamment de celles concernant la construction dinfrastructures et lin-dustrialisation des processus de production.Selon les organisateurs, les thmes qui y seront abords lors des tables rondes portent sur la vision gnrale de lconomie rgionale, la transformation et la diversification conomiques, la discussion sur le Mmorandum du Caucus africain 2015 et le financement de projets rgionaux lis linfrastructure. Et en raison de limportance des su-jets retenus, des personnalits telles que lancien prsident dAfrique du Sud, Thabo Mbeki, et dautres personnes associes au Nouveau partenariat pour le dveloppement de lAfrique (Nepad), la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de dveloppement (BAD) ont t invites prendre la parole sur ces thmes.LAngola qui a t officiellement dsign comme chef de file du groupe Caucus africain en 2015, lors de lvnement qui a eu lieu au Friendship Hall Conference Centre Khartoum, au Soudan, les 3 et 4 septembre 2014, entend profiter de cette rencontre pour amliorer sa visibilit. Il sagira daprs le gouvernement, douvrir la voie de nouvelles opportunits de diversification de lconomie .Le Caucus africain a t fond en 1963 en tant que Groupe africain des gouverneurs du Groupe de la BM et du FMI. A ce titre, il a pour objectif de renforcer la voix des gouverneurs du continent africain sur des questions importantes relatives au dveloppement socio-co-nomique de la rgion africaine, au sein des Institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds montaire international).

    Nestor NGampoula

    Africa50, la nouvelle plateforme dinvestissement dans les infrastructures

    LUANDA/ANGOLA

    Runion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales africaines

    FRANC

    Lucas Abaga Nchama : une monnaie africaine peut-tre en 2030

    Malabo (Guine quatoriale) o il a prsid la 38 runion annuelle du Conseil des gouverneurs de lAssociation des banques centrales africaines (Abca), le gouverneur de la Banque des Etats de lAfrique centrale (Bac), Lucas Abaga Nchama et ses homologues des autres rgions africaines entrevoient la mise en place dune monnaie unique sur le continent.

    Face la rsurgence des actes de piraterie le long du Golfe de Guine, lUnion Africaine (UA) organise du 02 au 07 novembre prochain Lom, au Togo, une confrence internationale consacre la problmatique de la scurit maritime qui se pose aujourdhui avec acuit.

    Au-del de laspect scuritaire, ce sommet de haut niveau entend faire de lespace ma-ritime, le levier principal du dveloppement conomique et social de lAfrique. Il sagira pour les chefs dtat et/ou de gouvernement de dfinir une stratgie commune de lutte contre linscurit maritime en Afrique, mais aussi de promouvoir lconomie bleue marine en vue de ladoption dune Charte dfinissant les bonnes conduites. Selon les autorits togolaises qui accueillent le sommet, ses enjeux stratgiques vont bien au-del de la piraterie et englobent dautres flaux tout aussi proccupants tels que la pche illicite non dclare et non rglemen-te ainsi que la pollution de lenvironnement marin. Comment les promesses de dve-loppement de lAfrique peuvent-elles tre tenues, si des hommes sans foi ni loi et des rseaux criminels organiss, continuent impunment dagresser les navires et leurs quipages au large de nos ctes, quand lon sait que 80% des approvisionnements nergtiques transitent par les routes mari-times ? , sinterrogeait le prsident togolais, Faure Gnassingb. En effet, juge prjudiciable pour nombre des pays ctiers, la piraterie maritime est lorigine dune exploitation illgale des ressources halieutiques. Pour ce faire, la confrence sera une occasion de tirer sur la sonnette dalarme. Les chefs dtat et de gou-vernements des 54 pays de lUnion africaine qui se runiront Lom, dbut novembre 2015, avec des experts et des leaders du monde conomique, produiront une feuille de route sur la scurit maritime en Afrique. Appel capitaliser les rsultats des sommets de Yaound (juin 2013) et des Seychelles (f-vrier 2015), ce sommet de Lom permettra aux dirigeants africains de dgager une stra-

    tgie africaine de protection des mers et des ocans. Objectif : garantir paix, scurit et stabilit, et faire de lespace maritime africain le levier principal dun dveloppement co-nomique prenne.Deux principaux axes seront au menu de ces assises, notamment la coopration rgionale et internationale sur la scurit maritime, mais galement les trafics illicites de tous genres dont celui de la pche maritime qui, selon les estimations dexperts, fait perdre 170 milliards de francs CFA en Afrique de lOuest.Cette thmatique a comme ambition de crer un schma de certification des captures limportation et lexportation des produits de la pche. De plus, le sommet abordera lutilisation des technologies existantes pour combattre la pche illicite.Pour le gouvernement togolais, la scurit maritime ne doit seulement pas tre appr-hende uniquement sous le prisme du risque et des dangers ; mais aussi et surtout comme un lment de dveloppement des diffrents pays. Do lintrt de la problmatique an-nonce cette confrence.

    Enjeu environnemental

    Le Togo entend mettre sur la table des dis-cussions la question de lenvironnement et envisager la limitation de limpact environ-nemental des ports et celle de la protection de la biodiversit des littoraux. Il est tabli que la manipulation de vrac sec produit de la poussire qui peut par la suite contaminer lenvironnement. De mme, le transfert de li-quides peut provoquer des fuites ou des d-versements inattendus. tant entendu que la pche contribue de fa-on vitale la scurit alimentaire et nutri-tionnelle de plus de 200 millions dAfricains et apporte des revenus plus de 10 millions de pcheurs, il est donc important de dve-lopper lco-conception maritime en antici-pant les effets des infrastructures et en les intgrant aux cosystmes.

    La Rdaction

    SCURIT MARITIME

    Le Togo sapprte accueillir un sommet de haut niveau

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E8 | INTERNATIONAL/ANNONCES

    Dans son discours devant des ambassadeurs franais, le 25 aot, le prsident franais, Franois Hollande a principalement voqu la Confrence sur le climat que Paris sapprte accueillir - un vnement majeur, qui va mobiliser tous les acteurs publics et privs, ainsi que la socit civile -, la lutte contre le terrorisme et lafflux de rfugis en Europe.

    -Sur la confrence de Pa-

    ris sur le climat

    Pour le prsident franais, nous avons le devoir de russir parce que cest un enjeu mondial, parce que cest la France qui est le pays hte de ce grand ren-dez-vous. Une fois encore notre diplomatie []. Une fois encore notre pays par sa place, par son rle, par son influence, est char-g de prendre part une ngociation dcisive pour lavenir de la plante .Franois Hollande a rappe-l les inquitudes des pays en dveloppement ou mergents des effets de la lutte contre le changement climatique par rapport leur propre crois-sance. Nous devons donc les rassurer et leur apporter tout de suite des solutions technologiques, notamment pour lnergie , a-t-il dit.

    -Sur la lutte contre le terrorisme

    Franois Hollande a rappel

    que le terrorisme na jamais atteint ce niveau de barba-rie, ni cette gravit depuis des dcennies , avant de re-venir sur le dernier acte terro-riste djou en France, et sa dtermination affronter les combattants trangers et reprer, identifier, suivre les individus lis la mou-vance fondamentaliste . Daech est le plus grand danger , a martel Franois Hollande soulignant les res-sources importantes de lor-ganisation, lies des trafics de toutes sortes, des rami-fications sur lensemble du globe, enrlant, endoctrinant, encadrant pour tuer une plus grande chelle, et vou-lant effacer toutes les traces de lhumanit, terroriser par les images, par les actes de terreur et dhorreur, montrer quil ny a aucune limite la barbarie . Il a confi au pr-sident du Louvre, Jean-Luc Martinez, une mission sur la protection des biens cultu-

    rels dans les conflits arms.Parlant de lAfrique et du ter-rorisme, Franois Hollande est revenu sur les exactions du groupe islamiste Boko Ha-ram, et a renouvel la solidari-t au Nigria, au Cameroun, au Tchad et au Niger. Il a annon-c, quil va proposer aux pays impliqus dans cette lutte une runion Paris pour envisa-ger des actions communes. Dans quelques jours, je re-cevrai le nouveau prsident nigrian Muhammadu Bu-hari et je lui confirmerai que la France est prte runir tous les acteurs de la lutte contre Boko Haram , a-t-il dclar. Lobjectif tant de r-unir les services, dchanger les informations mais gale-ment de pouvoir agir com-munment dans la rgion . Nous leur devons une so-lidarit sans faille, parce que ce sont des pays amis, et parce quil en va aussi de lquilibre de toute lAfrique de louest , a ajout Franois

    Hollande. Paris avait dj or-ganis en mai 2014, un som-met contre le groupe islamiste Boko Haram en prsence de plusieurs chefs dtat afri-cains, lissue duquel, un plan daction rgional pour lutter contre le groupe arm avait t adopt. La France compte galement pour-suivre lopration Barkhane au Mali, pour faire re-culer le terrorisme .Il a appel les Africains constituer une force dinter-vention aussi rapide que possible dont la France est prte appuyer, sou-tenir, former et avec les pays europens, pour une part aussi la financer .

    -Sur les rfugis

    Nous devons enfin avoir un systme unifi dasile avec des dlais raccour-cis, une harmonisation des rgles, des prestations, et nous devons aussi, entre Europens, tablir une liste commune des pays srs , a indiqu Franois Hollande , qui a appel la mutuali-sation des moyens pour lut-ter contre les filires de pas-

    seurs, et la mise en place des gardes-frontires euro-pens avec lAgence Frontex.La solution passe aussi selon Franois Hollande, par une politique active de dveloppe-ment, ce qui sera lordre du jour dun Sommet entre lEu-rope et lAfrique, qui se tien-dra en novembre Malte. Ce sommet verra la cration des fonds pour le Sahel, dun mil-liard deuros, afin dappuyer les conomies des rgions tou-ches par les migrations et de permettre la jeunesse de ces rgions de rester sur place. Cette question des migra-tions peut opposer le Nord et le Sud, au-del des tensions que cette question peut g-nrer en Europe, dans cha-cun de nos pays, au risque de nous dsquilibrer gra-vement , a not Franois Hollande, qui a appel un dveloppement commun, la formation des personnels, la mise aux normes nerg-tiques de lAfrique, la crois-sance, la scurit, tout en soulignant des liens solides et amicaux avec lAfrique .

    Nol Ndong

    CONFRENCE DES AMBASSADEURS

    Franois Hollande rappelle les enjeux de la COP21

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E INTERNATIONAL/ANNONCES | 9

    Mr et Mme Ganga Jean Claude, les enfants Ganga et famille ont la profonde douleur dannoncer aux parents, amis et connaissances, le dcs de leur fils, frre, pre et neveux, Guy Anicet Victorien Ganga, dcs survenu le 18 aot 2015 Montral (Canada).La veille mortuaire se tient au n47, avenue Jean Claude Ganga au quartier Mbouono (arrondissement 8 Madibou).La dpouille mortelle arrivera Brazzaville, le vendredi 28 aot par le vol dAir France.Linhumation aura lieu le samedi 29 aot 2015 au cimetire familial de Mbouono.

    NCROLOGIE

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    Un sommet des chefs dEtat de la Communaut conomique des Etats de lAfrique centrale (Cac) est annonc pour le 28 aot Libreville au Gabon. Au cours de cette rencontre pour laquelle les experts sont dj loeuvre depuis le 25 aot, les dirigeants africains pourront valider la dclaration commune de la sous-rgion prsenter Paris, ainsi que leur feuille de route devant servir pendant et aprs cette chance.

    A quelques quatre mois de la Confrence internationale sur le climat prvue dans la capitale franaise, lAfrique centrale sac-tive pour donner de la voix lors de cette grand-messe plantaire o sera adopt un nouveau r-gime climatique mondial. Lenjeu majeur de la session extraordi-naire des chefs dEtat et de gou-vernement en cours Libreville, est de parvenir un consensus lchelle rgionale en vue darr-ter une position commune.En effet, les diffrents interve-nants prsents devront dabord approuver le projet dAccord universel et juridiquement contraignant qui sera dailleurs sur la table de ngociations de Paris; ensuite, les contributions de chaque Etat membre et enfin celles de la sous-rgion qui ser-viront financer le transfert de technologie et le renforcement des capacits; sans oublier lpi-

    neuse question de la participa-tion dans la bataille des acteurs non tatiques notamment les ONG, associations et groupe-ments locaux.La Cop21, a indiqu un commu-

    niqu de la prsidence gabonaise, cache deux grands dfis pour lespace Cac. Au plan politique, elle permettra aux dirigeants de raffirmer leurs engagements de conduire lAfrique centrale vers

    la voie du dveloppement durable intgrant la question climatique dans les politiques nationales des Etats. Puis, un dfi cologique prenant en compte les efforts de la rgion en matire dattnua-

    tion des pertes et dommages lis la gestion des cosystmes.Depuis prs dune dcennie, les pays de la Cac par le biais de la Commission des forts dAfrique centrale, multiplient des initia-

    tives et rformes dans le cadre de la lutte contre la dshydratation, la dforestation et la dgradation de lcosystme naturel. Lam-bassadeur franais pour le climat en Afrique, Stphane Gompertz, a dailleurs salu les sacrifices consentis par les Etats de la r-gion loccasion de son passage fin avril dernier, Brazzaville.Aprs vingt confrences inter-nationales sur le phnomne cli-matique, le monde ne parvient toujours pas contenir la menace que reprsente le rchauffement de la plante. Le sommet de la terre Rio de Janeiro (au Brsil) de 1992, le protocole de Kyoto de 1997, et surtout la fameuse Cop 15 de 2009 Copenhague, ainsi que toutes les publicits qui ont suivi, nont suscit que de les-poir. En voquant la prochaine runion de Paris, le diplomate Stphane Gompertz tait plutt prcis: il ny a pas un plan B, il ny a pas une plante B. La Cop21 doit aboutir un accord de tous les Etats afin de contenir le rchauffement glo-bal en de de 2c .

    Fiacre Kombo

    CHANGEMENT CLIMATIQUE

    Les chefs dEtat de la Cac dbattront de la question Libreville

    Photo des chefs dtat et de gouvernement de la Cac

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E10 | ANNONCES

    AVIS DAPPEL DOFFRES RESTREINT

    (AOR N T 01/PRODER 3/2015/UNGP/RPM)REPUBLIQUE DU CONGO

    PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DANS LES DEPARTEMENTS DE LA LIKOUALA POOL ET SANGHA (N du PRET. 1295-P)TRAVAUX DE REHABILITATION DE 240 KM DE VOIES NAVIGABLES SECONDAIRES DANS LE DEPARTEMENT DE LA LIKOUALA

    1 - Le Gouvernement du Congo a reu un PRET de lOrganisation des Pays Producteurs et Exportateurs de Ptroles (OFID) pour financer le Projet de Developpement Rural dans les Dpartements de la Likouala, du Pool et de la Sangha (PRODER 3), et lintention dutiliser une partie de ce PRET pour effectuer des paiements au titre du march des travaux de rehabilitation de 240 km de voies navigables secondaires dans le Dpartement de la Likouala.

    2 - Le Coordonnateur du Programme dAppui au Dveloppement des Filires agricoles (PADEF), invite les ONG soumissionnaires ligibles et qualifis prsenter leur soumission cachete en vue de rhabiliter 240 km de voies navigables secondaires sur les cours deau Motaba (45km), Mandoungouma (45km), Bombomba (150km) dans le Dpartement de la Likouala . Ces travaux sont repartis en cinq (5) lots distincts :

    Traitement du corps des chaussesN du lot Dnomination de la piste Distance ((mtre linaire) District1 Motaba 45 000 Dongou2 Mandoungouma 45 000 Epena3 Bombomba 1 50 000 Impfondo4 Bombomba 2 50 000 5 Bombomba 3 50 000 Les ONGs / Associations intresses pourront soumissionner pour un ou plusieurs lots.Le dlai maximum des travaux prvu est de quatre (04) mois par lot compter de la date de notification de lordre de dmarrage des travaux. 3- LAppel dOffres se droulera conformment aux procdures dAppel doffres dfinies dans lAccord de financement et est ouvert toutes les ONGs/Associations des pays qui rpondent aux critres dligibilit tels que dfinis dans le Dossier dappel doffres.

    CONDITIONS DE PARTICIPATIONLa participation est ouverte aux ONGs/Associations du Dpartement de la Likouala, spcialises en travaux de rehabilitation et entretien des voies navigables secondaires et ayant une exprience confirme dans ces travaux. Ces ONGs/Associations doivent tre en rgle vis vis de leur ministre de tutelle et possder les capacits techniques et logistiques ncessaires la bonne excution des travaux. Toute offre qui ne remplirait pas ces conditions se verra rejete au cours de lanalyse des offres.Ne peuvent participer cet appel doffres, les ONG et Associations

    nayant pas un sige dans la localit du Dpartement de la Likouala :En tat de liquidation judiciaire;Condamne pour infraction au Code Pnal prvoyant linterdiction dobtenir des commandes publiques ;Affilies aux personnes ayant contribu prparer le prsent Appel dOffres ;

    4- Les soumissionnaires intresss ligibles peuvent obtenir de plus amples renseignements auprs de lUnit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF) - Tl : 06 658 59 19 / Email : [email protected] / [email protected] et auprs de la Facilitation de la Likouala, Tl : 05 544 84 63 , et prendre connaissance des documents dAppel doffres ladresse indique ci aprs du Lundi au Vendredi de 8 h 30 16 heures.

    5- Les conditions minimum de qualification comprennent les documents ci-aprs: -Les documents administratifs et juridiques (statuts, rglement intrieur et Rcpiss);-Liste des travaux dj raliss (Expriences antrieures de lONG, localits, annes et des rfrences de vrification) ;-Liste du personnel cl :un conducteur des travaux (Niveau Bac au moins + exprience de 5 ans dans le domaine)des chefs de chantier (Niveau BEMG/BEPC au moins + exprience de 5ans).

    NB : fournir les CV du personnel cl.-Une lettre dengagement attestant que la main duvre non qualifie est strictement mobiliser pour des travaux HIMO communautaires, selon lavancement des travaux parmi la population locale bnficiaire des travaux ;-Le planning dtaill dexcution des travaux sign ;-Le schma dorganisation du chantier donnant la composition et le nombre dquipe ncessaire la ralisation des travaux ;-le cahier des prescriptions techniques (CPAT) paraph chaque page et sign la dernire.-les conditions du march paraphes chaque page et signes la dernire.-la lettre de soumission et signe chaque page.-le projet de contrat paraph et sign la dernire page;-une attestation de visite de site dlivre par la DDNAF.-le numro de leur compte bancaire approvisionn dans une banque

    reconnue du Dpartement de la Likouala,-produire une copie du contrat sign de prestation de service au cours des 12 derniers mois.

    6- Le Dossier dappel doffres complet en franais peut tre mis la disposition des soumissionnaires intresss ladresse ci-dessous. 7 - Les offres devront tre soumises ladresse ci-dessous au plus tard le 29 septembre 2015 12 heures, heure locale lUnit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF) ou au sige de la Facilitation du PADEF Impfondo. La soumission des offres par voie lectronique ne sera pas autorise. Les offres remises en retard ne seront pas acceptes. Les offres seront ouvertes Brazzaville, en prsence des reprsentants des soumissionnaires sils le desirent ladresse mentionne ci-dessous le 6 octobre 2015 12 heures 30 prcises lUnit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF).

    Le pli devra porter la mention AON No: T 01/PRODER 3/2015/UNGP/RPM- Travaux de rehabilitation de 240 km de voies navigables secondaires dans le Departement de la Likouala, en prcisant le lot.- A nouvrir quen sance publique de dpouillement

    8 - Il est conseill lONG/Association soumissionnaire de visiter les chantiers et leurs environs et dobtenir par elle-mme et ses risques tous les renseignements qui peuvent savrer ncessaires pour la prparation de loffre et la conclusion dun contrat. Les cots lis aux visites des chantiers seront la charge du soumissionnaire. Les visites des chantiers se raliseront en concertation avec la Direction Dpartementale de la Navigation Fluviale sur les sites des travaux. Une attestation de visite sera dlivr cet effet par le DDNAF de la Likouala.

    Ladresse laquelle il est fait rfrence ci-dessus est: Unit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF)Adresse : Parcelles n 70/42 et 70/43 rue Issac LOCKO quartier Blanche GOMEZ (derrire lambassade des USA) /BrazzavilleTl : 06 658 59 19Email : [email protected] / [email protected]

    Fait Brazzaville, le 27/08/2015Le Coordonnateur du PADEF Benjamin DIRA

    1.Le Gouvernement du Congo a reu un PRET du Fonds international de dveloppement agricole (Ie FIDA) pour financer le Programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF), et lintention dutiliser une partie de ce PRET pour effectuer des paiements au titre du march des travaux de rhabilitation du centre dappui technique dInoni falaise.2 Le Coordonnateur du Programme dAppui au Dveloppement des Filires agricoles (PADEF), invite les soumissionnaires ligibles et qualifis prsenter leur soumission cachete en vue de rhabiliter le Centre dAppui Technique dInoni Falaise. Ces travaux sont repartis en deux (02) lots distincts :N du lot Dsignation des lots1 Construction de 2 bergeries 2 Amnagement de 2 parcs de nuit de 40mx20m, de 4 parcs de dimanche de 1 ha et dun parc de quarantaine

    Les entreprises intresses pourront soumissionner pour un ou plusieurs lots.Le dlai maximum des travaux prvu est de six (06) mois par lot compter de la date de notification de lordre de dmarrage des travaux. 3 LAppel dOffres se droulera conformment aux procdures dAppel doffres dfinies dans lAccord de financement et est ouvert tous les soumissionnaires des pays qui rpondent aux critres dligibilit tels que dfinis dans le Dossier dappel doffres.4- Les soumissionnaires intresss ligibles peuvent obtenir de plus amples renseignements auprs de lUnit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires agricoles (PADEF) - Tl :06 658 59 19 / Email : [email protected] / [email protected] et prendre connais-sance des documents dAppel doffres ladresse indique ci aprs du Lundi au Vendredi de 8 h 30 16 heures.5-- Les conditions minimum de qualification comprennent : Les copies des documents originaux de constitution en socit

    ou du statut lgal, du lieu denregistrement et du sige de lentreprise du Soumissionnaire ; Une procuration crite du signataire habilit ;Lattestation de non faillite; La justification de la conformit vis--vis de la lgislation fiscale et administrative congolaise ; La justification dun chiffre daffaires en travaux BTP au cours des cinq (5) dernires annes au moins gal deux (2) fois le montant de son offre ; La possession dau moins une exprience dexcution de travaux similaires (nature et taille) ceux objet de lAppel dOffres ;La capacit financire : lentreprise doit disposer dun montant minimum de liquidits et/ou de crdit net dautres engage-ments contractuel pour des montants respectivement de :Lot n1 : 8 890 000 F CFA ;Lot n2 : 9 805 000 F CFA ;

    La mise disposition du chantier des quipements et du personnel cl pour lexcution des travaux. La marge de prfrence au bnfice des entrepreneurs ou groupements dentreprises nationaux ne sappliquera pas.6 - Le Dossier dappel doffres complet en franais peut tre achet par les soumissionnaires intresss ladresse ci-dessous contre paiement dun montant non remboursable de cent mille (100 000) francs CFA. La mthode de paiement sera au comptant (espces).7 - Les offres devront tre soumises ladresse ci-dessous au plus tard le 28 septembre 2015 12 heures, heure locale. La soumission des offres par voie lectronique ne sera pas autorise. Les offres remises en retard ne seront pas acceptes. Les offres seront ouvertes en prsence des reprsentants des soumissionnaires prsents ladresse mentionne ci-dessous le 28 septembre 2015 13 heures prcises lUnit Nationale de Gestion du programme dappui au dveloppement des filires

    agricoles (PADEF). Les montants de la garantie de loffres en francs CFA ou quivalent est respectivement de :Lot n1: 534 000 F CFA ; Lot n2: 589 000 F CFA ;Le pli devra porter la mention AON No: T 01/ PADEF/ 2015/ UNGP/RPM - Travaux de rhabilitation du Centre dAppui Technique dInoni Falaise - A nouvrir quen sance publique de dpouillement 8 - Il est conseill au soumissionnaire de visiter les chantiers et leurs environs et dobtenir par lui-mme et ses risques tous les renseignements qui peuvent savrer ncessaire pour la prparation de loffre et la conclusion dun contrat. Les cots lis aux visites des chantiers seront la charge du soumission-naire. Les visites des chantiers se tiendront 14 jours avant la date de soumission des offres 10 h 00 sur les sites des travaux. Un certificat de visite sera dlivr cet effet.

    Ladresse laquelle il est fait rfrence ci-dessus est: Unit Nationale de Gestion du programme dappui au dvelop-pement des filires agricoles (PADEF)Adresse : Parcelles n 70/42 et 70/43 rue Issac LOCKO quar-tier Blanche GOMEZ (derrire lambassade des USA) /Brazzaville

    Tl : 06 658 59 19

    Email : [email protected] / [email protected]

    Fait Brazzaville, le 27/08/2015

    Le Coordonnateur du PADEF

    Benjamin DIRA

    AVIS DAPPEL DOFFRES NATIONAL

    (No: AON T 01/PADEF /2015/ /UNGP/RPM)REPUBLIQUE DU CONGO

    PROGRAMME DAPPUI AU DEVELOPPEMENT DES FILIERES AGRICOLESFinancement : Prt N 851 CG FIDA/Gouvernement

    TRAVAUX DE REHABILITATION DU CENTRE DAPPUI TECHNIQUE DINONI FALAISE

  • N 2392 - jeudi 27 aot 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E CULTURE /ANNONCES | 11

    ll y a des personnalits qui ont marqu lhistoireDe leur pays, travers des tmoignages poignantsEt vivants. Cest le cas du Dr Hyacinthe Jean-MarieSamba- Dehlot, prcurseur de la sant publique auCongo, premier directeur du Centre hospitalier deMaklkl, dans le premier arrondissement deLa ville-capitale. Grace ce digne fils du Congo,Les bureaux de lO.M.S-Afrique et de lAgenceOnusienne ont t installs Brazzaville. CsetDonc lui aussi, qui accueillit le Pr Alfred ComlanQuenum, comme premier directeur de lO.M.SA Brazzaville, qui est dirig aujourdhui parMme Matshidiso Rbecca Moeti, du Botswana, lue en 2014.

    Samedi le 08 Aout 2015, ladministrateur maireDe Maklkl, Maurice Maurel Kiwounzou, a patronn la crmonie relative la ddicace De la bretelle qui part de la morgue de lhpital de basse de Maklkl, en passant par le bar dancing la chaumire, jusqu lavenue de lunion Africaine, du nom du Dr Hyacinthe Jean Marie Samba-Dehlot. Ctait en prsence de Mme Colette Samba Dehlot, fille aine de lillustre dfunt, du secrtaire de la mairie, des reprsentants des chefs De quartiers de Maklkl et de nombreux invits, sous lanimation de la chorale de Kisito Dans son mot dusage, lu par le secrtaire de la mairie, ladministrateur maire a soulign trois Principaux axes. Le Dr Hyacinthe Jean-Marie Samba- Dehlot, fut le premier mdecin Congolais, prcurseur de la sant publique au Congo. Dr Hyacinthe Jean-Marie Samba- Dehlot, fut mandat par le premier prsident Fulbert Youlou, Genve (Suisse) afin de mettre tout son savoir et son charisme pout que les bureaux de lO.M.S et de lagence onusienne soient installs Brazzaville.Mdecin professionnel hors pair jouissant dune intgrit morale reconnue, il fut dcor par le prsident Marien Ngouabi au grade de chevalier dans lordre du mrite congolais, qui lui donna par ailleurs par dcret lautorisation douvrir la premire polyclinique prive Brazzaville n le 19 Mai 1922 Brazzaville Dr Hyacinthe jean marie Samba Dehlot mourut le 19 dcembre 1986 Brazzaville. La crmonie sest acheve par la signature dun livre Dor en mmoire de lillustre disparu. LOUZ-BIDI BAUDELAIRE

    COMMUNIQU DE PRESSE

    Arrondissement no1 Maklkl (Brazzaville)Une avenue baptise Dr Hyacinthe

    Jean- Marie Samba-Dehlot

    LOrganisation internationale de la francophonie (OIF) en collaboration avec le ministre des Affaires trangres et de la coopration a relanc, le 26 aot Brazzaville, le programme des Centres de lecture et danimation culturelle (Clac).

    Le programme concerne les populations des milieux ruraux et pri-urbains. Tous les d-partements du pays ont t cibls, except Brazzaville et Pointe-Noire. Dans la Lkou-mou, la Bouenza et le Niari il sagira de rha-biliter les Centres de lecture et danimation culturelle existants, alors que dans les sept autres dpartements on procdera leur construction.Ces Clac vont combler le dficit en structures complmentaires de formation et dinforma-tion notamment les bibliothques, les cyber-cafs et les centres culturels, question de fa-ciliter laccs aux livres, linternet aux loisirs dans les dpartements retenus.Selon le partenariat sign entre lOIF et le mi-nistre des Affaires trangres, larchitecture des difices devant abriter ces Clac devrait obr plusieurs critres, savoir : un bti-ment deux modules, une salle de magasin, une bibliothque, une salle de lecture, une salle multimdia et multifonctionnelle dote dordinateurs avec connexion internet. Le programme de cration des Clac a rencontr un succs qui aujourdhui est internationalement reconnu. A ce jour, trois cent six Clac sont crs dans plus de vingt et un pays dans le monde , a indiqu Eric Weber, responsable du programme Clac au secrtariat gnral de lOIF. Au Congo, les Clac avaient fonctionn au d-but des annes 1990 mais ont t dtruits lors des troubles socio-politiques de 1997.

    La chef de dpartement adjointe des affaires multilatrales au ministre des Affaires tran-gres et de la coopration, Chantale Maryse Itoua Apoyolo, sest flicite de la relance de ce programme. linitiative sinscrit dans le cadre de la prservation, de la promo-tion et du fondement dappui la langue franaise. Crons les conditions de relance des Clac en vue douvrir les voies daccs aux livres, la lecture, linternet, la connaissance et aux loisirs pour les popu-lations vivant en zones rurales et pri-ur-baines , a - t -elle dclar.

    Pourquoi lire ?

    La lecture est un divertissement, limage des spectacles, des jeux et du sport. Elle nous procure du plaisir et nous dtourne du rel que lon vit, favorisant ainsi loubli des soucis et du stress du quotidien. La lecture est aussi une aide prcieuse dans lapprentissage de lexpression et de la pense.Tout en forgeant lesprit critique par la confrontation des ides et des idologies, elle apporte une inspiration et une interprtation nouvelles du monde, et probablement une culture plus approfondie.

    Quest-ce quun centre

    danimation culturelle ?

    Un Centre danimation culturelle joue un rle important dans la perptuation dune civili-sation donne. Dans ce lieu, on propose no-tamment une programmation de spectacles, des expositions, des confrences, mais aussi de lanimation socioculturelle au profit de la population locale ou de transit. Ce sont des lieux de dcouvertes, de rencontres, de pra-tiques amateurs et de consolidation des liens sociaux.

    Fortun Ibara

    CONGO-OIF

    Les deux parties oeuvrent la rouverture des Centres de lecture et danimation culturelle

  • L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E12 | RDC/KINSHASA N 2392 - Jeudi 27 aot 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E

    La mise en uvre, en mode durgence, du processus de dmembrement des provinces peine prendre son envol.

    O en est-on avec le dcoupage ? Presque nulle part, pourrait-on tre tent de rpondre. La ma-chine ne tourne plus rond. De-puis que la Cni a annonc le report sine die de llection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces issues du dmembrement, le processus a piqu du nez. Tout stagne pour lheure. Sans excutifs provin-ciaux censs les administrer, les vingt et une nouvelles provinces voluent sous la coupe des struc-tures de ltat disponibles qui tentent de pallier le vide avec, en arrire-fond, des inspecteurs de la territoriale jouant au matre des cans. Pendant ce temps, les dputs provinciaux de nouvelles provinces jouent aussi leur parti-tion en procdant la rtention des recettes publiques sous pr-texte de protger les avoirs finan-ciers de nouvelles entits.Un peu partout, lon assiste un bras de fer entre les dputs provinciaux des nouvelles pro-vinces et les anciens excutifs

    provinciaux sur la gestion des fonds publics. La question de ca-nalisation des recettes gnres vers les nouvelles provinces en lieu et place des chefs-lieux des anciennes provinces continue faire jaser. Chaque jour, la tension fiscale ne fait que monter dans certaines entits dmembres (quateur, Province-Orientale et Bandundu) qui veulent dispo-ser delles-mmes. Les nouvelles provinces qui ne veulent plus rien entendre de leur ancienne tutelle provinciale militent pour asseoir leur propre fisc. Ladministration fiscale des anciennes provinces o jadis taient canalises les re-cettes gnres fait les frais de ce dcoupage lemporte-pice au grand dam des assujettis qui ne savent plus chez qui payer leurs taxes.Des dputs provinciaux de la nouvelle province du Sud-Ubangi issue de lclatement de lqua-teur exigent que la Direction g-nrale des recettes de lquateur arrte le transfert vers Mbandaka des recettes produites au Sud-U-bangi. En Ituri, les dputs de cette nouvelle province ont exig la sparation des recettes, appe-lant la Direction gnrale des re-

    cettes de la Province Orientale de ne plus rendre des comptes la di-rection de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. Des exem-ples sont lgion pour traduire lim-broglio qui gangrne actuellement le processus dcoupage.Nonobstant le coup de gueule du vice-Premier ministre charg de lIntrieur, variste Boshab, qui a fustig de tels comportements, la situation sur le terrain est loin dtre dbloque. Les nouvelles provinces dont la plupart man-quent des infrastructures de base peinent fonctionner sans relle administration du fait de la dmo-bilisation de principaux services publics. Il appartient lautorit politique charge de ce dossier de se ressaisir pour rsoudre le conflit de comptence qui a cours entre les anciens excutifs pro-vinciaux et les assembles pro-vinciales des nouvelles provinces quant la gestion des recettes publiques. La voie se trouve donc ouverte pour un forcing consis-tant nommer les gouverneurs de province, quitte faire encadrer la dmarche par la Cour constitu-tionnelle, question de lui donner un soupon de lgalit.

    Alain Diasso

    DCOUPAGE TERRITORIAL

    Limbroglio sinstalle

    Lenqute nationale sur les Enfants et adolescents en dehors de lcole (EADE) ralise en 2012 rvle que plus de sept millions denfants et adolescents de cinq dix-sept ans sont en dehors de lcole. Parmi eux, environ trois sur dix (29%), soit deux millions denfants, sont gs de 6 7 ans et sont admissibles en premire anne primaire. En plus, 77, 2% des enfants et adolescents en dehors de lcole, soit plus de cinq millions denfants vivent en milieu rural et 52,8% dentre eux sont des filles.

    Plusieurs causes sont la base de cette situation. Il sagit no-tamment du cot lev de la scolarisation, de la distance entre lcole et la rsidence, de lingale rpartition des infrastructures scolaires, de linsuffisance des ressources humaines et des four-nitures scolaires. ces obstacles, il faut ajouter aussi les conflits arms qui nont fait quexacerber la situation. cause des guerres rcurrentes quont connues certaines pro-vinces lest du pays, des coles ont t compltement dtruites. la suite de linscurit, des enfants nont pas t envoys lcole durant plusieurs annes. Dautres ont t tout simplement de gr ou de force enrls dans les forces combattantes.LUnicef qui milite pour le droit de l enfant, notamment le droit lducation, appuie le gouver-nement congolais dans ce sens. travers la campagne toute les filles et les garons lcole, lU-nicef tient ce que tous les en-fants en ge daller lcole bn-

    ficient de ce droit. Pour lanne scolaire 2015-2016, cette agence onusienne cible plus de deux mil-lions denfants gs de 6 7 ans qui doivent tre inscris lcole primaire.La campagne dinscription 2015-2016, souligne lUnicef, est or-ganise au seuil de la sixime anne de la mise en uvre de la politique de la gratuit de len-seignement primaire dans les tablissements publics. Si cette mesure est applique de manire exhaustive et correcte, elle lvera non seulement le principal obs-tacle financier la scolarisation des enfants mais aussi ouvrira les portes de lcole dautres enfants et adolescents qui sont en dehors de lcole. En sus de cela, elle donnera des chances gales la scolarisation tous les enfants de la RDC. Cette campagne marque galement le dernier pas vers latteinte des OMD, ce qui justifie encore davantage son importance et sa singularit par rapport aux autres campagnes.En dpit du nombre lev des

    enfants qui ne frquentent pas lcole, le Rapport dtat du sys-tme ducatif national (RESEN) indique que les indicateurs de cou-verture daccs et dachvement au primaire sont encourageants. Des progrs significatifs ont t raliss avec une baisse rgulire de la proportion des enfants en dehors de lcole qui a chut de 38,5 % en 2007 (Enqute dmo-graphique et de sante 2007) 28 % en 2012 (EADE 2012).Cet lan doit tre maintenu pour que tout enfant congolais puisse bnficier de lenseignement pri-maire pour lui donner un bon dpart dans la vie. Comme lavait dclar la reprsentante adjointe de lUnicef, Sylvie Fouet, lors de la crmonie du lancement de la campagne dinscription de tous les enfants de six sept ans en ge daller lcole : La place des enfants est lcole, aucun

    facteur dexclusion nest accep-

    table. Cest la responsabilit des

    coles et du secteur scolaire de

    maintenir les enfants lcole

    en mettant en place des syst-

    mes dalertes et de suivi efficace

    en cas dabsence dun enfant

    dans la salle de classe. En vue

    de favoriser la rtention des en-

    fants de 6 7 ans nouvellement

    inscrits en premire anne, lU-

    nicef va distribuer plus de 1,4

    millions enfants des fournitures

    scolaires .

    Aline Nzuzi

    DUCATION

    Plus de sept millions denfants congolais ne frquentent pas lcole

    Dans un Appel au peuple congolais contre le glissement en RDC lanc le 23 aot partir de Dallas (tats-Unis), linitiateur de Biso na biso est davis que la RDC russira lalternance politique en dcembre 2016.

    Confrant le 23 aot avec la dias-pora congolaise partir de Dal-las au dtour dun bref passage, Freddy Matungulu Mbuyamu Ilanki na pas eu sa langue en poche. Profitant de loccasion, linitiateur de Biso na biso a livr sa perception en rapport avec les enjeux politiques de lheure en RDC avec, en toile de fond, la controverse suscite par la perspective du maintien de Joseph Kabila au-del de 2016 au mpris de larticle 220 de la Constitution limitant deux le nombre des mandats prsiden-tiels. Pour Freddy Matungulu, la seule manire de barrer la route toute vellit de modification de la Constitution rside dans limplication des Congolais et Congolaises dans le jeu politique national de sorte quils puissent jouer leur partition dans le sens de ngation de tout ce qui va lencontre de leurs intrts. Dans lordre et la discipline,

    en toute maturit et sans in-

    jures, je leur demande de

    maintenir le cap dans leurs

    demandes dune application

    rigoureuse de la Constitu-

    tion, notre loi fondamentale

    qui est et doit rester, au-des-

    sus de tous, pour que vive et

    se construise la Rpublique

    dmocratique du Congo, unie

    et millnaire , indique Fred-dy Matungulu. Ce nest qu ce prix, estime-t-il, que la Consti-tution sera respecte pendant les difficiles mois venir. Dans ces conditions, explique-t-il, le fameux glissement pour-

    ra, sans nul doute, ntre, en

    fin de compte, que le pauvre

    pouvantail quil doit tre, et

    lalternance politique, invi-

    table, deviendra ralit dans

    les dlais fixs par la Consti-

    tution . Ce nest ni plus ni moins quun appel la mobili-sation gnrale que lance, tra-vers ces propos, ce technocrate dexception et lexpertise prouve.En fait, Freddy Matungulu vou-drait amener les Congolais, tant de lintrieur que de lextrieur, aiguiller leur sens de responsa-bilit en mettant en avant-plan leur capacit faonner lavenir de leur pays tout en saffran-chissant de la tutelle trangre. Il reste convaincu quen senga-geant massivement dans une telle approche base sur leffort collectif de changer la donne politique, la RDC pourra ga-gner en dcembre 2016 le pari

    de lalternance dmocratique. Cest leffort dun engagement patriotique plus tenace et plus audible et au rve de grandeur pour la RDC que Freddy Matun-gulu invite ses compatriotes. Un engagement quil voudrait voir se concrtiser comme une obli-gation premire pendant les p-rilleux quinze prochains mois.Conscient des dfis relever dans une RDC exsangue qui passe, selon ses dires, pour lun des pays les moins res-pects de la plante , lancien ministre de lconomie, des Fi-nances et du Budget du premier gouvernement de Joseph Kabi-la (2001-2003) croit trouver le palliatif dans la mise en place dun environnement stable per-mettant chaque citoyen de donner le meilleur de lui-mme. Cela suppose la cration

    dune socit ouverte au d-

    bat, la pluralit des ides et

    des opinions, dans laquelle

    le vote reflte rellement les

    choix politiques des lec-

    teurs. Lobligation pour les

    dirigeants de rendre compte

    serait un pilier fondamental

    dune telle nouvelle socit

    congolaise. La sanction des

    dirigeants par la population,

    grce la tenue dlections

    vritablement libres, trans-

    parentes et dmocratiques, en

    serait un deuxime lment

    crucial , fait-il remarquer. Cest dans un tel contexte de maturit politique nationale, pense-t-il, que la corruption et les abus de pouvoir seront plus efficacement combattus de sorte promouvoir lmergence dun tat de droit respectable aprs 2016. Rvolt par ltat dans lequel se retrouve aujourdhui la RDC dont les balbutiements lis son volution contrastent net-tement avec les ressources, humaines et naturelles si abon-dantes dont elle regorge, Fred-dy Matungulu pense que la so-lution viendra des jeunes. La RDC est dote dune popula-

    tion jeune et dynamique dont

    prs de 90% est ge de moins

    de 60 ans. Si elle se remet

    en confiance et se prend en

    charge, si elle est bien forme,

    cette population dont vous et

    moi faisons partie, constitue-

    ra une puissance sur laquelle

    le Congo peut compter pour

    son dveloppement pendant

    de nombreuses annes ve-

    nir , allgue-t-il. Et dajouter : Si nous ne nous ressai-sissons pas, nagissons pas

    ds maintenant de manire

    responsable pour le sortir de

    labme, la RDC risque fort de

    perdre ses frontires de 1960

    . Tout un credo. Alain Diasso

    DIASPORA

    Freddy Matungulu exhorte les Congolais un effort dengagement patriotique

  • L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E RDC/KINSHASA | 13N 2392 - Jeudi 27 aot 2015

    Des progrs technologiques dans le secteur de la logis-

    tique sont ncessaires pour satisfaire les exigences de

    plus en plus nombreuses en termes de livraison

    Le 21 aot 2015 : La monte de le-commerce et les ni-

    veaux de concurrence accrus stimulent la demande pour

    une visibilit en temps rel des chanes dapprovisionne-

    ment.

    Tel est lavis dOliver Facey, vice-prsident des oprations

    pour DHL Express en Afrique subsaharienne, qui ajoute