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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
Illustration en souscription non vie
David Guillemot - BPCE Assurances
Marc Raymond - FORSIDES
4, rue Chauveau-Lagarde - 75008 Paris - Tél : 01 44 51 72 72 - Fax : 01 44 51 72 73
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
dans la politique de souscription non-vie
1. Introduction
2. Détermination des budgets de risque par activité
3. Définition des périls et risques à modéliser
4. Détermination du profil de risque et des données nécessaires aux modélisations
5. Mise en œuvre des modélisations (modèles utilisés, calibrage, résultats)
6. Analyse des résultats et utilisation pour définir la politique de souscription, la politique de
réassurance, le capital économique et vérifier l’adéquation avec le profil de risque du SCR
7. Intégration dans l’ORSA
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
1- Introduction de la problématique
L’appétence au risque, est le niveau de risque que l’organisation accepte de prendre dans le
but d’accroître sa rentabilité et d’atteindre ses objectifs stratégiques. Elle est fixée par l’AMSB.
Une fois le niveau d’appétence défini, le budget de risque est déterminé puis est décliné au
niveau opérationnel, selon les différentes activités.
On obtient alors une tolérance au risque, propre à chaque domaine et les limites associées.
Le respect de la tolérance et des limites est réalisé via des indicateurs de risque (KRI)
Le processus d’appétence au risque est un processus continu à faire vivre et mettre à jour en
permanence.
Un processus qui implique toute l’entreprise et où les visions top down et bottom up
sont à prendre en compte
C
La mise en place du dispositif lié d’appétence au risque influe sur la gestion d’une entreprise et comporte
de nombreux enjeux stratégiques (prises de décision), organisationnels (processus, planification,
gouvernance, …), techniques ou opérationnels (mise en œuvre du dispositif, des indicateurs, …).
C
Pour un niveau de risque donné, un des challenges va être de maximiser la rentabilité
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
1- Introduction de la problématique
Les éléments clé de l’appétence et de la politique de risques
Résultat
Capital
Solvabilité
Etape 1 : Choix des métriques
Baisse de
résultat
acceptable
Baisse des
capitaux propres
acceptable
Baisse de
couverture du
SCR acceptable
Etape 2 : Choix des périodes de retour et
des variations maximales associées
Pour chaque métrique, définition des variations
max acceptables toutes les X années
Les périodes classiquement utilisées sont 10 ans,
20 ans, 50 ans
Etape 3 : Déclinaison opérationnelle
Allocation des budgets de risque
Définition des limites
Ajustement de la politique de souscription et de
transfert de risque
Ces éléments sont au centre de la politique de gestion des risques validée par l’AMSB
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e
En vision économique une augmentation du CA d’une activité rentable réduit la VAR
(au sens risque de perte)
VAR
En vision « SCR », une augmentation du CA d’une activité rentable augmente le besoin en SCR de
prime de la LOB de manière « linéaire »
En vision « Statistique », une augmentation du CA d’une activité augmente la volatilité de
cette activité de manière « logarithmique »
Une augmentation de 10% du CA augmente le SCR de
prime de la lob de 10 %
Une augmentation de 10% du CA augmente la volatilité de
moins de 5 %
Une augmentation de 10% du CA peut réduire la VAR du
résultat
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
1- Introduction de la problématique
Plusieurs visions possibles
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e
-100 000
-50 000
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
- 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000
Résultat
VAR
-12%
-10%
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
- 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000
Taux demarge
VAR en %des primes
Taux de marge et de VAR selon le nombre de contrats
En montant l’évolution de la VAR n’est pas linéaire
En pourcentage des primes, la VAR est croissante avec la
taille du portefeuille
Impact du volume d’activité sur la VAR
Résultat et VAR selon le nombre de contrats
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
1. Introduction de la problématique
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
1. Introduction de la problématique
0
20
40
60
80
100
120
140
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
Impact du profil de risque souscrit
0
0,05
0,1
0,15
0,2
0,25
0,3
0,35
< 50 k€ 50 k€ à 250 k €
250 k€ à 500 k €
500 k€ à 750 k €
750 k€ à 1 000 k €
1 000 k€ à 1 250 k €
1 250 k € à 1 500 k €
1 500 k€ à 2 000 k €
portefeuille 1
Portefeuille 2
A charge de sinistralité équivalente, la volatilité d’une année de sinistralité varie selon
le profil de risque du portefeuille
Profil de risque du portefeuille 1
Profil de risque du portefeuille 2
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Pas de REASS XS 5 M€ XS 2 M€
10,9% 8,8% 4,9%
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65
Pas de réassurance
XS 2 M €
XS 5 M€
Volatilité d’une année de sinistralité Histogramme de la charge annuelle (en M€)
Impact de la réassurance XS
à 2 M€ sur la Var à 97,5 %
Impact de la réassurance
XS à 2 M€ sur la Var à 99 %
Taux de primes cédées
Diminution de la volatilité
7 %
55 %
59 %
65 %
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
1. Introduction de la problématique
Impact de la réassurance
La charge de sinistralité annuelle du même portefeuille est simulée sur le portefeuille brut
de réassurance puis avec des XS à 2 et 5 M€
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1. Introduction
2. Détermination des budgets de risque par activité
3. Définition des périls et risques à modéliser
4. Détermination du profil de risque et des données nécessaires aux modélisations
5. Mise en œuvre des modélisations (modèles utilisés, calibrage, résultats)
6. Analyse des résultats et utilisation pour définir la politique de souscription, la politique de
réassurance, le capital économique et vérifier l’adéquation avec le profil de risque du SCR
7. Intégration dans l’ORSA
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
dans la politique de souscription non-vie
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• D’une manière opérationnelle, il va être
nécessaire d’attribuer des budgets de
risque suivant des segments de risque
afin de permettre une gestion
indépendante par segment.
• Cette gestion s’appuiera sur la
définition de limites opérationnelles.
• La segmentation des risques doit
refléter la façon dont l’entreprise
d’assurance souhaite gérer ses risques
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
2. Détermination des budgets de risque par activité
Une méthodologie classique consiste à
utiliser la décomposition des risques obtenue
dans le cadre de la formule standard
NAV
Budget de risque
global à ventiler
SCR
Seuil
AMSB
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2. Détermination des budgets de risque par activité
3 points de la distribution
Limites de Souscription
Gestion des cumuls
Réassurance
Souscription
Catastrophe
Provisionnement
Règles de provisionnement
Pour chaque métrique :
Activité opérationnelle 1
Souscription
Catastrophe
Provisionnement
Activité opérationnelle 1
Action
Taux
Gestion financière
ALL
OC
ATI
ON
PA
R A
CTI
VIT
E
1 an / 10
1 an / 30
1 an / 200
1 an / 10
1 an / 30
1 an / 200
1 an / 10
1 an / 30
1 an / 200
1 an / 10
1 an / 30
1 an / 200
REG
LES
OP
ERA
TIO
NN
ELLE
SD
EFIN
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N D
E LA
PO
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QU
E G
LOB
ALE
Limites de Souscription
Gestion des cumuls
Réassurance
Règles de provisionnement
Limites par classe d’actif
Allocation stratégique
Management actions
Hedging
Une approche pragmatique pour décliner ces budgets en limites de risque est de combiner l’approche top down
de définition des budgets avec une approche bottom-up de mesure de l’impact d’indicateurs sur la
consommation du budget pour déterminer les seuils qui conduisent à dépasser les budgets de risque
Autres limites
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
dans la politique de souscription en non-vie
1. Introduction
2. Détermination des budgets de risque par activité
3. Définition des périls et risques à modéliser
4. Détermination du profil de risque et des données nécessaires aux modélisations
5. Mise en œuvre des modélisations (modèles utilisés, calibrage, résultats)
6. Analyse des résultats et utilisation pour définir la politique de souscription, la politique de
réassurance, le capital économique et vérifier l’adéquation avec le profil de risque du SCR
7. Intégration dans l’ORSA
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0
0,05
0,1
0,15
0,2
0,25
0,3
0,35
< 50 k€ 50 k€ à 250 k €
250 k€ à 500 k €
500 k€ à 750 k €
750 k€ à 1 000 k €
1 000 k€ à 1 250 k €
1 250 k € à 1 500 k €
1 500 k€ à 2 000 k €
portefeuille 1
Portefeuille 2
Reconstitution du profil de risque (Histogramme des
engagements)
Modélisation en loi de destruction ou loi de sinistralité
Modélisation de la fréquence de sinistralité
1
2
3
Simulations de X années de sinistralité
4
Validation et Backtesting
5
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Autre approche possible pour les pertes
attritionnelles, modélisation par le S/P
La modélisation de la sinistralité non vie
• Méthodes basées sur les pertes directes
Définition de la charge de sinistralité des pertes attritionnelles :
Nombre de sinistres
Supposé suivre une loi de poisson, binomiale négative
Charge de sinistralité
Modélisation des coûts moyens des sinistres via une loi
conjuguée à la fréquence : loi Gamma, loi Log-normale
Charge de la sinistralité totale
Au global, Satt (dans le cas d’un choix binomiale négative –
Log-normal) peut être approchée comme une loi Log-
normale.
Définition de la charge de sinistralité pour les pertes atypiques :
Nombre de sinistres
Supposé suivre une loi de poisson, binomiale négative
Charge de sinistralité individuelle
Différentes hypothèses peuvent être faites sur la loi suvie par la
charge de la sinistralité individuelle SnAtyp
- Loi de Pareto ou loi de Pareto généralisée
- Loi de Weibull
- Loi de log-normale
- Loi statistique tronquée.
Hypothèse forte : la sinistralité passée reproduit bien les caractéristiques de la branche étudiée. Cette hypothèse qui peut s’avérer
relativement justifiée sur un groupe homogène de risque est inexacte lorsque la politique de souscription a évolué dans le temps.
Attn
n
Att
n
Att SS1
Atypn
n
Atyp
n
Atyp SS1
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3.4.5. La modélisation des risques
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• Méthodes basées sur l’exposition au risque
Détermination de la distribution des pertes (fréquence et intensité) en s’appuyant sur le taux de destruction (ratio entre
le montant de perte et les sommes assurées). Cette méthode peut être appliquée pourvu que l’on dispose :
• Des sommes assurées pour les différents risques en portefeuille ou, à tout le moins, les distributions de ces sommes.
• Les sinistres individuels pour déterminer les taux de destruction des risques en portefeuille.
PR
OFIL
D’E
XP
OS
ITIO
N
TA
UX
DE
DES
TR
UC
TIO
N
1
Expo
Min
Expo
Max
0
F( x )
Exposition
1
0 1
F( x )
X = DR
Taux de destruction
1
0 Expo
Max
F( x )
Loi de destruction
Une modélisation par les taux de
destruction peut être plus précise
que celle visant à modéliser la charge
de sinistralité. En effet, intégration
des informations supplémentaires
relatives à l’exposition aux risques.
Néanmoins, méthode plus complexe
à calibrer :
• Nécessite d’avoir des information
sur les portefeuilles passés,
• La loi de taux de destruction dépend
de la nature des risques et
notamment de la taille de l’exposition
La modélisation de la sinistralité non vie
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3.4.5. La modélisation des risques
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La modélisation du risque CAT (d’origine naturelle)
Modèles disponibles en Pays x Péril.
Exemples :
l’inondation en Allemagne
La tempête en France
La sécheresse en Australie
Les résultats des modèles sont analysés
grâce aux courbes EP (Exceedance
Probability) représentatives de deux
grandeurs différentes :
La courbe OEP (pour Occurrence
Exceedence Probability), associe une
période de retour (en année) au coût
maximal d'un évènement ;
La courbe AEP (pour Aggregate
Exceedence Probability), associe une
période de retour (en année) au coût
total des évènements
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
3.4.5. La modélisation des risques
Méthodes
Module
Financier
Module
de Vulnérabilité
Module
d’Aléa
Caractéristiques
de l’évènement
Inputs
Génération
stochastique
(catalogue event
set)
Sinistralité sur le
portefeuille client
Courbes de
vulnérabilité
(historiques et/ou
modélisées)
Application des
conditions
contractuelles
Outputs
Caractéristiques de
l’exposition du
portefeuille
(construction, étages,
etc.)
Sinistralité pour
l’assureur
Courbes OEP et
AEP
Conditions
financières (limites,
déductibles, clauses
d’exclusion, etc.)
Localisation
géographique et
péril à modéliser
Module Aléa
Module vulnérabilité
Module financier
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
3.4.5. La modélisation des risques
L’agrégation des risques
LOB1Reserves
LOB1Premium
LOB1Risque Cat
LOB1Sinistres hors cat
LOB1
LOB1Attritionnels
LOB1Graves
LOB2LOB1
Entité 1
LOB2LOB1
Entité 1
L’agrégation se fait classiquement à l’aide de copules (gaussienne ou student) : Le choix de la copule
et son calibrage sont souvent compliqués du fait du manque de données
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence aux risques
dans la politique de souscription en non-vie
1. Introduction
2. Détermination des budgets de risque par activité
3. Définition des périls et risques à modéliser
4. Détermination du profil de risque et des données nécessaires aux modélisations
5. Mise en œuvre des modélisations (modèles utilisés, calibrage, résultats)
6. Analyse des résultats et utilisation pour définir la politique de souscription, la politique de
réassurance, le capital économique et vérifier l’adéquation avec le profil de risque du SCR
7. Intégration dans l’ORSA
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www.institutdesactuaires.com p a g
e p a g
e
La fonction d’efficacité : Richesse créée par un euro supplémentaire de budget de risque
La fonction de diversification : Variation du budget global induite par un euro supplémentaire de budget de risque
L’optimisation des budgets de risque
L’allocation cible doit chercher à maximiser la richesse en tenant compte des contraintes de développement et du business mix
• De la taille des portefeuilles
• De la nature des risques souscrits
• De l’élasticitié des frais et du niveau moyen de marge
• Des assymétries de la distribution des cash flow
• Du coût des solutions de réduction de la volatilité
• Des conditions de marché
• …
La fonction d’efficacité des activités dépend : La richesse créée par 1 euro de budget de risque est croissante mais
pas linéaire (en fonction du nombre de contrats)
-7
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
0 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000Rentabilitérelative
VAR
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
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-30%
-25%
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
- 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000
Taux demarge
VAR en %des primes
-3%
-2%
-2%
-1%
-1%
0%
1%
1%
2%
- 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000Taux demarge
VAR en %des primes
-12%
-10%
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
- 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000
Taux demarge
VAR en %des primes
Activité 1 : rentable mais volatile
Activité 2 : peu rentable mais peu volatile
Activité 3 : Niveaux de rentabilité et volatilité moyens
Forte corrélation entre les activités 1 et 2 (Peu d’effet diversification)
Faible corrélation entre l’activité 3 et les autres (Effet diversification)
La vision théorique
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
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-8,0%
-6,0%
-4,0%
-2,0%
0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
1 2 3 4 5 6
Taux de marge
VAR en % des primes
Volatilité
A niveau de marge équivalent, possibilité
d’optimiser le risque
A niveau de risque équivalent, possibilité
d’optimiser la rentabilité
Rentabilité et risques selon différents mix d’activité à CA constant
L’analyse de la rentabilité et de la volatilité des business permet en théorie de
maximiser la rentabilité pour un niveau de risque donné et à CA constant
En réalité cela n’est pas aussi simple car de nombreux
éléments sont à prendre en compte
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6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
La vision théorique
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6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
La « vraie vie »
Développement
Re
nta
bil
ité
Le « cercle vicieux » Le « cercle vertueux »
Dans la « vraie vie » les objectifs sont des objectifs de chiffre d’affaires, résultat moyen et souvent depuis peu de Volatilité. Dans la « vraie vie » le développement rentable n’est pas si facile à cibler et donc au-delà de la volatilité, en cas de mauvais
pilotage la courbe de rentabilité risque de se décaler vers la « gauche »
Développement
Re
nta
bil
ité
Des majorations peu
segmentées qui font partir en
nombre les bons risques et des
affaires nouvelles mal ciblées
Des majorations segmentées et
des affaires nouvelles ciblées
Effet des résiliations
Effet des affaires nouvelles
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Etape 1 : Déterminer la consommation de risque correspondant
au portefeuille actuel par nature de risque et compte tenu de la
politique de réassurance
Risque de primes
Risque Cat
Consom
mation d
e
bud
ge
t d
e r
isq
ue
Renta
bili
té
mo
ye
nn
e Consommation de
budget de risque total
de l’activité IARD
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6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
Activité 1 Activité 2 Activité 3
Comment décliner opérationnellement la politique pour piloter au mieux le triptyque CA/ rentabilité/risque
et déterminer les seuils et limites
Risque de primes
Risque Cat
Risque de primes
Risque Cat
Budget ?
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
Etape 2 : Réaliser des simulations d’évolution de la politique de souscription
Les simulations doivent intégrer :
1. L’impact des majorations sur les résiliations et la rentabilité du stock
2. Le delta de S/P des affaires nouvelles
3. L’excédent de sinistralité d’intensité des évolutions du portefeuille
Exemple :
Situation de départ
CA : 31,4 M€
Marge moyenne : 4,8 %
Volatilité : 6,8 %
Budget de risque -2,2 M€
Scénario
d’évolution 1
Scénario
d’évolution 2
Scénario
d’évolution 3
Scénario
d’évolution 4
Une structure de
portefeuille inchangée.
Un portefeuille en
évolution de 10% (20%
d’affaires nouvelles et
10 % de résiliations)
Une rentabilité des
affaires nouvelles très
dégradée
Un portefeuille en
évolution de 0% (10%
d’affaires nouvelles et
10% de résiliations).
Des affaires nouvelles
ciblées sur un nouveau
segment plus volatil
Une rentabilité des
affaires nouvelles peu
dégradée
Une structure de
portefeuille inchangée
Un portefeuille en
évolution de 10% (20%
d’affaires nouvelles et
10 % de résiliations)
Une rentabilité des
affaires nouvelles
« normalement »
dégradée
Une structure de
portefeuille s’orientant vers
des risques plus importants
Un portefeuille en évolution
de 10% (20% d’affaires
nouvelles et 10 % de
résiliations)
Une rentabilité des affaires
nouvelles « normalement »
dégradée.
4 évolutions simulées
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324252627282930
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324252627282930
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1011121314151617181920212223242526272829300
500
1000
1500
2000
2500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324252627282930
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324252627282930
4, rue Chauveau-Lagarde - 75008 Paris - Tél : 01 44 51 72 72 - Fax : 01 44 51 72 73
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
-5 000
-4 000
-3 000
-2 000
-1 000
0
1 000
2 000
Situation actuelle
Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4
Rentabilité moyenne Perte à 95 % VOL
25 000
27 000
29 000
31 000
33 000
35 000
37 000
39 000
41 000
43 000
45 000
Situation actuelle
Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4
CA
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
-10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
situation actuelle scénario 1 scénario 2 scénario 3 scénario 4
Distribution du résultat
Etape 3 : Analyser et partager les résultats
Niveaux de rentabilité et VAR
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
Etape 3 : Analyser et partager les résultats
La moyenne des simulations
Le quantile à 95 %
Le quantile à 99,5 %
L’analyse des scénarios autour des quantiles souhaités apporte de nombreuses informations
0
2
4
6
8
10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Analyse du nombre de sinistres Analyse des sinistres graves
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
0
100
200
300
400
500
600
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
+26 %+30 %
+1 % -1 %
Risques de particuliers
Risques d’entreprises
0
20
40
60
80
100
120
140
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Risques de particuliers
+3 %
+30 %
Risques d’entreprises
+39 %+60 %
26
Ris
que 1
Ris
que 2
Ris
que 3
Ris
que 4
Scénario 200 ans
77
5
44
3
65
40
20
6
12
30
12
8
5
2,11,951,751,10,85
Scénario 50 ans8
5
44
3
40
1615
27
Scénario 20 ans
7
44
3
1810,6
12,5
6 sin / 32M5 sin / 26M4 sin / 18M
10 sin / 34M9 sin / 22 M8 sin / 19 M
4 sin / 131M3 sin / 71M2 sin / 28,6M
2 sin / 45M1 sin / 27M1 sin / 12,5M
0,85
8
5
2,11,951,751,10,850,85
6,6
4,4
2,11,951,75
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De toutes ces analyses vont découler les limites, seuils à ne pas dépasser et plus globalement la
politique de souscription mais aussi de réassurance et les KRI
Exemples de décisions et limites opérationnelles
Pour le risque X, pas plus de Y% des contrats
avec un SMP > 1 M €
Pas plus de Y novices en affaires nouvelles par an
Pour le risque Y, pas plus de N affaires nouvelles par an
Pour le risque Y, arrêt des AN et résiliation des
mauvais risque si dérive du S/P au delà de 4%
Pour le risque Z, pas plus de X% des
engagements sur les départements …
Pour le risque X, refus des SMP > 5 M € sauf si
réassurance facultative
KRI associés
Etape 4 : Décider et piloter
Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
6. Utilisation des résultats et lien avec les politiques de souscription et réassurance
Suivi des profils d’engagements
Suivi de la souscription
Suivi de la souscription de novices
Suivi des affaires nouvelles
Suivi su S/P
Suivi des engagements par département
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
dans la politique de souscription en non-vie
1. Introduction
2. Détermination des budgets de risque par activité
3. Définition des périls et risques à modéliser
4. Détermination du profil de risque et des données nécessaires aux modélisations
5. Mise en œuvre des modélisations (modèles utilisés, calibrage, résultats)
6. Analyse des résultats et utilisation pour définir la politique de souscription, la politique de
réassurance, le capital économique et vérifier l’adéquation avec le profil de risque du SCR
7. Intégration dans l’ORSA
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
7. Intégration dans l’ORSA
Les modélisations et simulations réalisées vont être des éléments centraux du
pilotage de l’entreprise
Dans l’ORSA elles vont servir pour :
• Le business plan et notamment les hypothèses de développement et la rentabilité associée
• La calibration des stress test sur la sinistralité future
• Le BGS
• La vérification de l’adéquation du profil de risque avec la formule standard
• La politique de gestion et de suivi des risques
Elles sont centrales aussi pour la justification :
• De la politique de souscription et des limites associées
• De la politique de réassurance
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Atelier 7 - Déclinaison opérationnelle de l’appétence au risque
dans la politique de souscription en non-vie
Marc RAYMOND,
06 42 18 94 08| 01 42 97 91 96
David GUILLEMOT,
01 42 79 57 92
Contacts :
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