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DOSSIER DE PRESSE LE MONFORT Olivier Saksik • 06 73 80 99 23 [email protected] AU BEAU MILIEU DE LA FORÊT THÉÂTRE DU 13 AU 17 MAI COLLECTIF LES POSSÉDÉS / KATJA HUNSINGER

AU BEAU MILIEU DE LA FORÊT - Le Monfort théâtre · Lorsque le loup blesse la mère, père et fils partent à sa poursuite. ... dans La Mouette de Tchekhov montée par ... se délivrer

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DOSSIER DE PRESSELE MONFORT Olivier Saksik • 06 73 80 99 23 [email protected]

AU BEAU MILIEU DE LA FORÊTTHÉÂTRE • DU 13 AU 17 MAI COLLECTIF LES POSSÉDÉS / KATJA HUNSINGER

AU BEAU MILIEU DE LA FORÊTCOLLECTIF LES POSSÉDÉS / KATJA HUNSINGER

« C’EST UN RÊVE DE FUSION ET DE RE-LATION EN MIROIR QUI TOURNE AU CAU-CHEMAR. IL N’Y A QUE DANS LES RÊVES QUE L’ON CROISE DE VRAIS MONSTRES. LE FILTRE DU CONTE RÉVEILLE DES SENTIMENTS ARCHAÏQUES QUE TOUT LE MONDE EST SUSCEPTIBLE D’ÉPROU-VER. CE LIEN QUI DEVIENT MONSTRUEUX EXASPÈRE UN SENTIMENT EN GERME CHEZ CHACUN DE NOUS. QUI PEUT SE DÉFENDRE DE N’AVOIR JAMAIS ÉPROU-VÉ UN AMOUR ENVAHISSANT POUR SES ENFANTS ? QUI N’A PAS VOULU RÉALI-SER SES DÉSIRS LES PLUS SECRETS À TRAVERS EUX ? »

ISABELLE HUPPERT

une pièce de Katja Hunsinger

éditée aux Impressions Nouvelles

création collective dirigée parKatja Hunsinger

assistée d’Emilie Lafarge

avec Françoise Gazio, Christophe Paou, Emilie Lafarge, Katja Hunsinger, Yves Arnault

lumière Valérie Sigward

costumes Sarah Bartesaghi-Gallo

production Collectif Les Possédés

avec l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD | le Collectif Les Possédés bénéficie du soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication | Le Collectif Les Possédés est associé à La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée, à la Scène nationale d’Aubusson - Théâtre Jean-Lurçat et au Théâtre de Nîmes.

du 13 au 17 mai • Cabanedu mardi au samedi à 20h30 25€ tarif plein | 16€ tarif réduitdurée 1h10 | à partir de 12 ans

Baptiste, environ 35 ans, revient chez ses parents, après quinze années d’absence. Il est accompagné de sa femme, Rose. La vie reprend comme avant dans cette maison isolée au milieu de la forêt. Si le père s’ouvre à Rose et la prend en affection, la mère, quant à elle, semble agacée par cette belle fille silencieuse. Il y a aussi un loup qui rôde, et qui trouble de ses hurlements les nuits paisibles. Lorsque le loup blesse la mère, père et fils partent à sa poursuite. Baptiste ne reviendra qu’une année plus tard de cette chasse…Une forêt, un loup, deux générations sous un toit. L’Histoire. Et le désir. Comment circule-t-il dans un espace clos, comment sourdent les pulsions à travers les non-dits ? Confusion, transgression. La vie, la mort, l’enfant, la parole, les parents, le sang, le corps. Chaque famille porte en elle le mythe des origines, chaque famille peut se raconter à la manière d’un conte de fées sanglant …

Ce sera une heure étrange. Une pièce hors du temps et de l’espace, un huis clos au grand dehors, ou l’archaïsme immuable de la nature se mesure au fol bouillonne-ment de la nature humaine.Lors d’une séance de travail sur cette pièce au Théâtre de la Bastille au mois de juin 2012, avec quatre comédiens et une éclairagiste, nous sommes tous tombés d’accord : le contenu de la pièce nous tendait et nous renvoyait, chacun, sans exception, dans ce noyau obscur où il ne fait pas toujours bon retourner : la famille (nucléaire : parents et enfants). Chacun voyait resurgir des souvenirs, des anecdotes, des évènements qu’il croyait enfouis, voire oubliés. Cela pouvait être, outre les moments de crise ou de colère marquants, de petites choses insigni-fiantes : une phrase anodine mais bles-sante, un geste tendre mais gênant, un moment d’intimité dérobée ou dévoilée furtivement, accidentellement ...C’est une pièce sombre. Mais d’une noir-ceur bien connue de nous tous : l’obs-curité de nos origines, de nos enfances. Car même les enfances lumineuses ont eu leur point d’ombre, leurs terreurs noc-turnes, leurs perditions. J’avais aussi envie de travailler, à travers cette histoire, sur les blessures du passé qui ne guérissent pas et qui font souffrir à travers les générations, comme un gêne de douleur qui se transmettrait dans les cellules … La guerre et ses horreurs en font partie, mais aussi les douleurs plus intimes comme celle de la perte d’un en-fant. Et comment ces traumatismes em-pêchent de vivre, de façon indicible, ceux qui suivent, les jeunes, les enfants - qui se font vieux malgré leur jeunesse et qui ploient sous un fardeau invisible.Les éléments fantastiques comme le loup et la fée sont concrets, réels. Il y a là nul

onirisme rêveur, mais une sorte d’omni-présence d’une nature menaçante et im-prévisible, plus forte que tous nos efforts cartésiens d’ordonner, de dompter, de structurer notre vie.

Et pour finir : J’ai souvent marché seule dans la forêt, enfant. J’ai entendu les cra-quements des branches derrière moi. J’ai vu les yeux jaunes m’épier. Je me suis entretenu avec des amis qui avaient la gentillesse de m’accompagner : Hölder-lin, Eichendorff, Goethe, Schiller, Novalis. Des romantiques allemands. Leur doux romantisme s’est mélangé pour moi à la terrifiante vérité historique de ce pays, mon pays d’origine.

Katja Hunsinger, 2013

NOTE D’INTENTION SCÉNOGRAPHIE

C’est lors d’une visite de la Fonderie, lieu de François Tanguy au Mans, qu’à ressurgi, d’un seul coup, ma pièce « Au beau milieu de la forêt», écrite sept années plus tôt. Et avec elle le désir de la monter, de la voir exister. La pénombre envoûtante, les panneaux mou-vants couverts de papier peint défraîchi, les salles immenses et vides, l’odeur du bois, les instruments, la vieille vaisselle empilée sur la longue table de ferme, et partout des rayons de soleil dans lesquels tournait une pous-sière compacte, comme une tornade lente, semblaient, pour moi, contenir l’essence de la pièce, l’enfance et l’oubli ...J’avais l’impression de redevenir l’enfant qui jouait dans le grenier de ses grands-parents, sous les combles d’un immeuble ancien, à moitié en ruines, et qui fouillait avec ravis-sement dans les malles oubliées, y trouvant entre les listes de courses et des factures, des lettres du front, des uniformes et le voile en tulle d’une mariée inconnue …

Ce que je vois pour cette pièce, c’est une lumière comme à la Fonderie, lors de cet après-midi de printemps. Une pénombre ensoleillée. Mais aussi des Noirs, des clairs de lune, une nuit éclairée par des lampions, une clairière avec au loin une apparition. Et au final une lumière brutale et impitoyable de midi pile, soleil au zénith, avec les cloches du village qu’on entend au loin.Le plateau sera presque nu. Une table, des chaises, une balancelle branlante des an-nées 70. Avec une samia qui servira à signi-fier beaucoup de choses : puits, cerisier, douche etc. Des bas noirs seront mis en tenue de camou-flage. Et on dansera sur de la musique d’un petit pick-up.Pour le loup … nous cherchons …

LA MALADIE DE LA MORT DE MARGUERITE DURASInstallation-performance.Création 2002 pour Les Nuits Curieuses à La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée.ONCLE VANIA D’ANTON TCHEKHOVCréation 2004 à La Ferme du Buisson.LES 24 HEURES DU COURTVidéo-performance, création pour le Fes-tival Temps d’Images 2004 (co-réalisation ARTE - La Ferme du Buisson).LE PAYS LOINTAIN DE JEAN-LUC LAGARCECréation 2006 à La Ferme du Buisson.DERNIERS REMORDS AVANT L’OUBLI DE JEAN-LUC LAGARCELabo sous forme de lecture-jeu, à La Ferme du Buisson dans le cadre de Labo-matic Théâtres avec la Rose des Vents, Scène nationale Lille Métropole, en 2005.Création 2007 au Théâtre Garonne à Tou-louse (résidence de création à La Ferme du Buisson).LOIN D’EUX DE LAURENT MAUVIGNIERCréation 2009 au Théâtre Garonne à Tou-louse.MERLIN OU LA TERRE DÉVASTÉE DE TANKRED DORSTCréation 2009 à la Ferme du Buisson.PLANÈTE D’EVGUÉNI GRICHKOVETSCréation 2010 à la Ferme du Buisson.BULLET PARK DE JOHN CHEEVERCréation 2011 au Théâtre de Vidy-LausanneTOUT MON AMOUR DE LAURENT MAUVIGNIERCréation le 23 octobre 2012 au Théâtre Garonne à Toulouse

YVES ARNAULT

Il débute au Théâtre Populaire des Flandres de Cyril Robichez. Il travaille pendant plusieurs années à La Rochelle où il joue avec Patrick Collet et fonde avec Dominique Proust le Théâtre de la Ville en Bois, tout en travaillant dans la région avec Robert Gironès, Monique Hervouët, Jean-Yves Lissonnet ou Yves Ferry. Il joue aussi avec Sylvie Caillaud, Elisabeth Disdier, Jean-Louis Martinelli, René Ché-neaux et retrouve régulièrement Philippe Lipchitz. A Paris depuis quelques années, il joue Antonio Tabucchi avec Daniel Zerki, Emmanuel Bourdieu avec Denis Poda-lydès, Eudes Labrusse avec Gil Bouras-seau,Novarina avec Maria Zachenska, Oleg Bogaïev avec Julia Zimina et Max Frisch avec Régine Achille-Fould (Barbe-Bleue). Plus récemment, il a joué dans Les pots faut les tourner d’Anne Marie Kraemer mis en scène par Jacques David –qui l’avait dirigé dans Peep Show dans les Alpes de Markus Köbeli et Journée de Noces chez les Cromagnons de Wadji Mouawad–, puis dans La Mouette de Tchekhov montée par Lisa Wurmser. Après le succès de Ohne, écrit et mis en scène par Dominique Wit-torski, il a créé le rôle de Léo Rafkin dans l’Atelier d’Ecriture de David Lodge mis en scène par Armand Eloi (Avignon 2009). Il retrouve Dominique Wittorski dans le Mi-santhrope en 2011. On le voit également au cinéma avec EmmanuelBourdieu, Philippe Sisbane…

FRANCOISE GAZIO

Après trois années de cours d’art drama-tique avec Claude Nollier, ex-sociétaire de la comédie française, de 1973 à 1976,

LES CRÉATIONS BIOGRAPHIESLE COLLECTIF LES POSSÉDÉS

Depuis sa création en 2002, le Collectif Les Possédés, constitué de 9 comédiens, suit la voie d’un théâtre qui s’intéresse profondé-ment à l’humain : ses travers, ses espoirs, ses échecs, ses réalisations, sa société…Prospecter, creuser, interroger ce que nos familles, ce que nos vies font et défont, ce qui rend si complexe et si riche le tissu des relations humaines qui enveloppe nos exis-tences.

Ainsi, pour les textes qu’il monte, le collectif creuse l’écriture : c’est d’abord l’approche par une vue d’ensemble qui s’affine en fonc-tion de la richesse des regards de chaque acteur, du degré d’intimité créé avec la ma-tière en question et de la singularité des per-ceptions de chacun. Une aventure intérieure collective vers les enjeux cachés d’un texte, ses secrets et ses mystères. Approcher l’au-teur et son oeuvre pour, alors, s’en détacher, se délivrer de sa force et de son emprise afin de faire apparaître sa propre lecture, son propre théâtre.

Les membres du collectif se connaissent depuis longtemps, presque tous issus du Cours Florent, et la relation étroite qui les unit sert un jeu qui laisse la part belle à leurs propres personnalités. C’est certainement leur marque de fabrique : un théâtre qui pri-vilégie l’humain et la fragilité qui le constitue. C’est donc assez naturellement que des auteurs comme Jean-Luc Lagarce ou Anton Tchekhov, grands explorateurs de la condi-tion humaine de leurs époques respectives, ont pris place dans le répertoire du collectif.

Les membres permanents du collectif sont : Laurent Bellambe, Julien Chavrial, David Clavel, Rodolphe Dana, Katja Hunsinger, Emilie Lafarge, Nadir Legrand, Christophe Paou et Marie-Hélène Roig.

est pour moi de Isabelle Broué, et Comme une image de Agnes Jaoui en 2003. En 2005, elle tourne dans Selon Charlie de Nicole Garcia et dans Du jour au lende-main de Philippe Le Guay, avant de tour-ner en 2007 dans Versailles de Pierre Scholler ainsi que dans Un balcon sur la mer de Nicole Garcia. Depuis 2008 elle participe au doublage de voix pour des films : Harvey Milk de Gus Van Sant ou encore pour Raoul Ruiz.Parallèlement, elle donne des cours de théâtre au Cours Florent ainsi que pour différentes compagnies (Compagnie Echauguette ainsi que Trois petits points et compagnie).L’été, elle donne des cours de théâtre à la maison de retraite de Coligny dans L’Ain.

CHRISTOPHE PAOU

Christophe Paou est comédien depuis une vingtaine d’années, il a pratiqué le match impro, il a joué dans des spec-tacles de cabaret et dans des comédies du théâtre privé.Il participe à des téléfilms notamment de Pierre Granier Deferre et de Serge Moati.En 2006 il rejoint le collectif Les possé-dés, pour plusieurs créations, «Le pays lointain», «Derniers remords avant l’oubli», «Merlin» et «Bullet Park»; il travaille aus-si avec Frédéric Bélier Garcia et Mikaël Serres.Récemment il joue au cinéma dans les films des frères Larieu, Claire Simon, Guy Maddin et Alain Guiraudie.

BIOGRAPHIES

Françoise Gazio renouera son lien avec le théâtre, quelques années plus tard, au sein du Théâtre en 2 auprès d’Arlette Desmots puis de Sylvie Haggaï.Depuis 1996, elle travaille au théâtre avec, entre autres, Rodolphe Dana, Christian Benedetti avec qui durant un long com-pagnonnage elle a traversé les œuvres d’Edward Bond, de Biljana Srbjanovic et de Gianina Carbonariu, elle travaille éga-lement avec Serge Catanèse, Claudie Decultis, Olivier Mellor, Sylvie Haggaï, Véronique Vellard, Jérôme Hankins, et, au cinéma avec Claude Miller, Jacques Audiard, Claire Denis, Didier Tronchet, Charles Belmont, Xavier Gianoli, Luc Bes-son, Nabil Ben Yadir, Katia Lewkowicz ainsi que dans différents films et séries pour la télévision.De plus, elle enregistre régulièrement des dramatiques radio pour France Culture et travaille aussi en doublage.

KATJA HUNSINGER

Katja Hunsinger a fait des études de journalisme, d’histoire et de théâtre, à Francfort sur le Main, à l’Université de Strasbourg et à la Sorbonne. Ensuite elle intègre la classe libre du Cours Florent, où elle rencontre Eric Ruf (qui la fait jouer dans deux spectacles, « du désavantage du vent » et « les belles endormies du bord de scène ») et quasiment tous ses cama-rades de jeu d’aujourd’hui, dont Rodolphe Dana avec lequel elle fonde, en 2002, la Compagnie des Possédés. Ensemble ils créent cinq spectacles. Parallèlement, elle co-écrit et joue dans un cabaret (« Hoplà Fascinus », Bussang, 2008 et la Grande Halle de la Villette, 2009), sous la direction de Pierre Guillois. Elle cosigne également l’adaptation de « Bullet Park » d’après le

roman de John Cheever. Pour sa pièce « Au beau milieu de la forêt », elle a reçu la Bourse de la Fondation Beaumarchais. La pièce a été éditée aux Impressions Nou-velles.

EMILIE LAFARGE

Elle débute sa formation de comédienne dans la Classe libre du Cours Florent, puis la poursuit au Conservatoire Supérieur National d’Art Dramatique. En 2000, elle entre comme pensionnaire à la Comédie Francaise jusqu’en 2002. Parallèlement, elle démarre une carrière au cinéma.Au théâtre elle joue dans Le chanteur d’opéra (Wedekind) mis en scène par LD de Lencquesaing en 1996, Biographie, un jeu (Max Frisch) mis en scène par Fré-déric Belier-Garcia de 1999 à 2002, Le bourgeois gentilhomme (Molière) mis en scène par Jean-Louis Benoît de 2000 à 2002, La mère confidente (Marivaux) par Sandrine Anglade en 2001, Les fragments du discours amoureux (R. Barthes) mis en scène par Mathias Woo en 2003 à Hong Kong. De 2004 à 2005 elle tourne avec La ronde (Schnitzler) mis en scène par Frédé-ric Bélier-Garcia, en 2007-2008 joue dans Du malheur d’avoir de l’esprit (A. Griboïe-dov) mis en scène par Jean-Louis Benoît. En 2008, elle interprète également Anne dans Derniers remords avant l’oubli (Jean-Luc Lagarce) mis en scène par Rodolphe Dana, rôle créé par Marie-Hélène Roig.Au cinéma, elle a travaillé avec des ci-néastes comme Raymond Depardon (Pa-ris, 1997), Hélène Angel (Peau d’homme cœur de bête), Eric Zonca (Le petit vo-leur, 1998), Patrick Chesnais (Charmant garçon, 1999), Serge Lalou (Entre nous), Jean Paul Civeyrac (Fantômes, 2000). Elle continue par la suite avec Tout le plaisir

QUAND J’ÉTAIS PETIT GARÇON

QUAND J’ÉTAIS PETIT GARÇON, SOUVENT UN DIEU M’A SAUVÉ DES CRIS, DU FOUET DES HOMMES, LORS, SÛR ET BON, JE JOUAIS AVEC LES FLEURS DU BOSQUET, TANDIS QU’AVEC MOI JOUAIENT LES BRISES DU CIEL.

ET, DE MÊME QUE TU METSDE LA JOIE AU CŒUR DES PLANTESLORSQU’ELLES TENDENT VERS TOILEURS BRAS DÉLICATS,

TU M’AS MIS LE CŒUR EN JOIE,Ô PÈRE HÉLIOS ! ET PUIS,COMME ENDYMION, J’ÉTAISTON PRÉFÉRÉ, LUNE SAINTE !

Ô VOUS TOUS, SI VOUS POUVIEZ,FIDÈLES DIEUX AMICAUX,

SAVOIR À QUEL POINT MON ÂMEA SENTI D’AMOUR POUR VOUS !

A L’ÉPOQUE BIEN SÛR JE NE VOUS HÉLAIS PAS ENCOREAVEC DES NOMS, VOUS NON PLUS,VOUS NE ME NOMMIEZ JAMAIS COMME LES HOMMES SE NOMMENT,COMME S’ILS SE CONNAISSAIENT.

POURTANT JE VOUS CONNAISSAIS MIEUXQUE J’AI JAMAIS CONNU LES HOMMES,JE COMPRENAIS DE L’ÉTHER LE SILENCELA PAROLE HUMAINE JAMAIS.

FRIEDRICH HÖLDERLIN

LE MONFORT

106 rue Brancion

75015 Paris

www.lemonfort.fr

01 56 08 33 88

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