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LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTé URBAINE DU GRAND NANCY NUMÉRO 63 JANVIER FÉVRIER 2012 GRAND PRIX NATIONAL éCOQUARTIER LA FIERTé ET L'AMBITION DU PLATEAU DE HAYE STADE MARCEL PICOT LA DéCISION RESPONSABLE DU GRAND NANCY / PAGE 5 DéPLACEMENTS LA NOUVELLE DONNE DU RéSEAU STAN / PAGE 20

Avenir Magazine 63

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magazine d'information de la communauté urbaine du Grand Nancy

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Avenir Magazine | Janvier - Février 2012

Le magazine de La Communauté urbaine du grand nanCy

numéro

63janvierfévrier2012

grand prix national écoquartier

la fierté et l'ambition du plateau de haye

Stade marcel picotLa déCision responsabLe du grand nanCy /

page 5

déplacementSLa nouveLLe donne du réseau stan /

page 20

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Avenir Magazine | Janvier - Février 2012

éDITO SOMMAIRE

édito et sommaire | 3

ça s'est passé | 4C’est reparti pour la Zone franche urbaine ! |

Dossier spécial | 5Stade Marcel Picot : face à des offres hors-jeu, la décision responsable du Grand Nancy |

Sillon lorrain | 8Le Sillon lorrain crée le premier pôle métropolitain français |

Nouvelles | 9Vandœuvre-lès-Nancy : un cœur de ville plus attractif aux Nations |Habitat : le logement des jeunes en questions |Le parking Kennedy inauguré |L'emploi plus accessible aux personnes handicapées |

Concertation | 13 Conseil de développement durable : dix ans d'aventure partagée |

Rénovation urbaine | 14 La fierté partagée du Plateau de Haye |

Grands projets | 16Nancy Grand Cœur : la concertation s'intensifie |

Territoires à enjeux | 18L'aménagement durable des Plaines Rive Droite |Grand Nancy Aéropôle : décollage immédiat ! |Tomblaine : un nouvel espace de vie durable à la ZAC Bois-la-Dame |

Déplacements | 20La nouvelle donne du réseau Stan |

Développement économique | 22Faire face à la crise autrement |Le Grand Nancy soutient le 7e art |

Agenda | 24Vos rendez-vous culturels sur l’agglomération et du côté du Sillon lorrain |

Tribune libre | 26

Avenir - le magazine de la Communauté urbaine du Grand Nancy • Administration : 22-24, viaduc Kennedy • CO n°36 • 54 035 Nancy cedex Tél : 03 83 91 83 91 • Site internet : www.grand-nancy.org •Directeur de la publication : André ROSSINOT • Rédacteurs en chef : Jean-Christophe ERBSTEIN, Lison JUNGMANN • Ont collaboré à ce numéro : Simon ANHEIM, élise FRISONI, Cécile MOUTON, Sabrina TENACE, Aurélie VION • Photos : Jean-Claude D, Bertrand JAMOT, Serge MARTINEZ, Frédéric MERCENIER • Mise en page : Trait d’Union • Dépôt légal : n°280 • Imprimé sur papier 100 % recyclé.

édito

André ROSSINOT,Président de la Communauté urbaine

du Grand Nancy,Maire de Nancy

| En ce début d’année, au moment où chacun d’entre nous mesure les conséquences économiques et sociales de la crise, le Grand Nancy conserve l’initiative en matière d’investissement et de cohésion sociale. Tout en maintenant les équilibres des finances publiques.

Dans ce contexte d’incertitude, les gouvernances à l’ancienne n’ont plus cours. Nous devons, plus que jamais, mettre en place une nouvelle culture de réseau entre les territoires, l’université, la recherche et le monde économique, en décloisonnant les talents et les compétences. C’est ainsi que les villes et agglomérations du Sillon lorrain sont fières de créer le premier pôle métropolitain de France et d’accompagner la naissance de l’Université de Lorraine. Notre unité nous permet également de redonner un niveau de visibilité et de compétitivité européenne à la Grande Région.

Le Grand Nancy joue un rôle moteur au cœur de ces nouvelles formes d’interterritorialité, quoi qu’en pensent les théoriciens d’un déclin annoncé de notre agglomération. La réalité que nous vivons au quo-tidien est tout autre : la Communauté urbaine est l’une des premières collectivités à investir en Lorraine. Une priorité à l’investissement pour mener à bien des projets fédérateurs qui développent l’emploi. Dans la même démarche, nous maintenons un haut niveau de service pour nos concitoyens, en renforçant la cohésion sociale. Des exigences qui se conjuguent avec le souci permanent d’équilibrer les finances publiques.

Que ce soit avec le programme de rénovation urbaine, le sou-tien au développement écono-mique, la construction du Centre de Congrès ou celle d’ARTEM ou un engagement pour la solida-rité sous toutes ses formes, ces grands chantiers illustrent bien la vitalité du Grand Nancy et de ses vingt communes, agglomération attractive et solidaire. Dans cet esprit, le Grand Prix national au Palmarès écoQuartier décerné au Plateau de Haye récompense les valeurs de la ville durable que nous promouvons au quotidien dans nos politiques publiques et témoigne d’une fierté retrouvée.

En cette nouvelle année, je vous adresse mes vœux de bonheur et de santé. Aux côtés de l’ensemble des élus de la Communauté urbaine, je forme également le souhait de maintenir le cap pour une agglomération solidaire, attractive et créative au cœur du Sillon lorrain, de Thionville à épinal.

Bonne année à toutes et à tous dans le Grand Nancy.

« La Communauté urbaine est L’une des premières CoLLeCtivités à investir en Lorraine pour mener à bien des projets fédérateurs qui déveLoppent L’empLoi. »

Retrouvez la version mobile de www.grand-nancy.org sur m.grand-nancy.org

retrouvez l'info du grand nancy sur internetGrâce à ce système de code-barres à deux dimensions, nous vous proposons de découvrir directement des vidéos complétant des articles d’Avenir Mag. Pour cela, téléchargez un logiciel capable de lire les QR codes.Vous pouvez aussi nous retrouver sur www.grand-nancy.org

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çA S’EST PASSé

C’est reparti pour la Zone franche urbaine ! | Formidable opportunité pour le développement des entre-prises, le dispositif de zone franche urbaine (ZFU) affiche des résultats très positifs : 300 entreprises s'y sont implantées et les 1 350 emplois créés ont largement dépassé les objectifs que la collectivité s'était fixés. Les retombées économiques sont indéniables et profitent de manière directe aux habitants de ces quartiers prioritaires, comme en té-moigne Pascal Cavalli, dirigeant d'Egid Betelec et Egid TCE employant 48 personnes à Vandœuvre-lès-Nancy et par ailleurs président de l'association Starter qui fédère les entreprises de la ZFU. "Nous pou-vons bénéficier, sous certaines conditions, d'exonérations fiscales et de réductions de charges sociales", explique-t-il, "pour en bénéficier, nous devons notamment avoir un tiers de notre personnel habitant en zone urbaine sensible."

Créé en 2004, le dispositif qui concerne deux territoires de l'agglomération nancéienne, les Nations à Vandœuvre et le Plateau de Haye, devait s'arrêter au 31 décembre 2011, mais le Parlement a choisi de le reconduire pour une durée minimum de trois ans. "Une bonne nouvelle", se félicite Philippe Bertaud, vice-président délégué au développement économique, "cette reconduction nous permet de prendre acte que l'économie est profondément bousculée. Aujourd'hui, les déséquilibres graves des budgets publics requièrent de regarder l’insertion par l’activité économique sous un jour différent." Pour créer une entreprise ou la développer en ZFU, des possibilités de foncier et de bureaux existent, notamment sur le Plateau de Haye où un nouveau parc d'activités de 7 ha vient de voir le jour. |

Plus d'infos : [email protected]

Pascal Cavalli, dirigeant d'Egid Betelec et Egid TCE, est le nouveau président de l'association Starter qui regroupe une soixantaine d'entreprises de la ZFU.

le Grand nanCyau cœur deS territoireSDans le cadre de l’édition du rapport d’activité annuel de la Communauté urbaine, qui illustre la place privilé-giée du Grand Nancy dans la vie quotidienne des habi-tants, André Rossinot a été accueilli dans les conseils municipaux de Laxou, Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et Tomblaine. L’occasion de faire toucher du doigt aux élus municipaux le travail accompli et de souligner combien sa réalisation a vu le jour dans une logique de dialogue avec les vingt communes.Cette année, pour répondre à l’évolution du Code général des collectivités territoriales, le Grand Nancy a mis à disposition des maires de l’agglomération, des élus ainsi que de l’ensemble des partenaires, une édition territoriale de son rapport d’activité. Au-delà de l’obligation légale, ce recensement minutieux des actions de la Communauté urbaine sur chaque commune témoigne de la convergence des politiques publiques en faveur du développement durable.

insuffler l’esprit d’entrepriSeaux étudiantSPromouvoir l’esprit d’entreprendre chez les étudiants et les jeunes diplômés : c’est l’objectif du Pôle Entrepre-neuriat étudiant de Lorraine (PEEL). Portée par l’Univer-sité de Lorraine, cette structure a été retenue parmi 20 projets en France, dans le cadre d’un appel à projets, lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère de l’économie, de l’industrie et de l’Emploi. Soutenue fortement par le Grand Nancy, l’initiative lorraine sensibilisera 5 000 étudiants à l’entrepreneuriat sur une durée de trois ans, en permettant de développer des qualités telles que la créativité ou le sens de l’adaptation, indispensables aussi bien au sein d’une entreprise que pour la création d’une activité. Dès 2011, le Pôle Entrepreneuriat étudiant de Lorraine a favorisé la création de six activités. "Nous serons très attentifs aux résultats concrets de cette dynamique étudiante", estime Philippe Bertaud, vice-président délégué au développement économique et universitaire, "notamment en mettant à disposition les moyens réunis au sein de la future Maison de la Création d’Entreprises- Pôle d’entrepreneuriat sur le technopôle de Brabois."

| C’est un acte fort qui a marqué le Conseil communautaire du 16 décembre dernier. Adoptée à l’unanimité, une délibé-ration a, en effet, conclu à l'irrecevabilité des offres remises par les candidats et déclaré infructueuse la procédure de bail emphytéotique administratif (BEA) lancée pour la rénovation et l’extension du stade Marcel Picot, et y a mis un terme. "Le courage et la responsabilité ont guidé notre engagement dans ce dossier", résume André Rossinot.

Retour en arrière. La Fédération Française de Football avait désigné le Grand Nancy et ses vingt communes comme l’un des neuf sites accueillant l’Euro 2016 de football. Une opportunité d’accueillir un événement sportif européen, festif et populaire.Pour participer à l’Euro 2016 et respecter les prescriptions de son cahier des charges, l’UEFA exigeait de porter la capacité actuelle d’accueil du stade Marcel Picot à Tomblaine de 20 251 à 32 000 places.

Au départ, le projet de rénovation et d’extension du stade Marcel Picot devait être financé entièrement par l’ASNL grâce à la mobilisation de fonds privés, comme l’a souvent déclaré son président. Le Grand Nancy devait prendre en charge l’amé-nagement des abords et des voiries d’accès nécessaires pour un montant de 9 millions d’euros ; la Ville de Nancy, également partenaire officiel, assurait une grande animation au centre-ville. "Dans ce partenariat, il n’a jamais été question que le stade soit à la charge des contribuables du Grand Nancy", insiste Michel Dufraisse, conseiller communautaire délégué au stade Marcel Picot et aux sports professionnels.

faCe à des offres hors-jeu,

la déciSion reSponSabledu grand nancy

"dans ce partenariat, il n’a jamais été question que le stade soit à la charge des contribuables du grand nancy."

Pourquoi la Communauté urbaine n’a pas donné suite au projet de rénovation et d’extension du stade marcel Picot à Tomblaine ? Les deux offres soumises à la collectivité présentaient des risques et des coûts non prévus et non autorisés, à la charge des Grands nancéiens durant 30 ans. explications...

s t a d e m a r C e L p i C o t

Le Grand Nancy est propriétaire du stade Marcel Picot depuis 1998.

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NOuvEllES

En 2010, la crise financière a mis à mal le projet de finan-cement intégral du stade porté par l’ASNL. Les banques ont, en effet, posé des conditions pour accorder un prêt au club : une garantie d’emprunt et une subvention du Grand Nancy pour le coût d’investissement des travaux. Pour ne pas stopper le projet et en tant que partenaire actif de l’ASNL (à ce titre, la Communauté urbaine verse chaque année 1,5 million d’euros de subvention au club et à son centre de formation), le Grand Nancy a confirmé le principe d’une location de longue durée, par bail emphy-téotique administratif. Dans ce cadre, il accordait une garantie publique sur 50 % de l’emprunt des travaux et une subvention d’investissement au programme. Ce montage a été rendu possible grâce à une nouvelle loi, autorisant le versement de concours publics à des projets de stades Euro 2016, portés par un bail emphytéotique administratif.

C’est donc sur ces bases que le Conseil de Communauté du 24 février 2011 a donné mandat au Président du Grand Nancy pour lancer une procédure de consultation, avec à la clé un impératif strict : le montant de la participation financière de la Communauté urbaine ne devait pas dépasser le coût annuel actuellement consenti pour la maintenance et le fonctionnement du stade, soit 2,2 millions d’euros par an. En effet, le bail emphytéo-tique administratif prévoyant le transfert de ces charges au futur exploitant, le Grand Nancy pouvait dès lors transformer cette somme en remboursement de dette annuel, permet-tant ainsi d’emprunter 20 millions d’euros pour subvention-ner les travaux du stade. S’ajoutent 9 millions d’euros pour réaliser les abords et les accès. L’état apportait, quant à lui, un concours de 8 millions d’euros au titre des fonds Euro 2016.Début juillet 2011, deux candidatures ont été déposées, celle de Pertuy d’une part et celle de Vinci associée à Picotgest (filiale de l’ASNL) d’autre part. Appliquant le principe de "participer, mais sans dépenser plus", un cahier des charges complet, fixant les condi-tions d’engagement du Grand Nancy, leur a été alors remis pour leur permettre de formuler leurs offres.

L’analyse de ces offres a été présentée à la commission d’appel d’offres, réunie le 1er décembre dernier, en présence de deux représentants des services de l’état. Celle-ci a proposé à l’unanimité de conclure au caractère irrecevable, et donc irrégulier, des offres de Pertuy et de Vinci-Picotgest, et de ne pas engager de négociations avec les candidats. Pourquoi une telle décision ? Outre une offre incomplète de la part de Pertuy, puisque l’option obligatoire d’un stade

avec toit n’y figurait pas, les deux candidats se situaient en dehors du cadre défini. Ils proposaient, en effet, un montage transférant tout le risque au Grand Nancy, faisant passer le coût de leur propre emprunt pour les travaux et ses frais financiers à la charge de la collectivité, et demandant, de plus, une subvention pour équilibrer une exploitation estimée déficitaire.

Enfin, le Grand Nancy était également sollicité pour se porter caution en cas de relégation du club. Tous ces sur-coûts, non prévus dans l’appel d’offres, représentaient une charge financière cinq à huit fois supérieure au plafond fixé par le cahier des charges. Ce montage bouleversait ainsi l’économie générale du projet et pesait sur les finances de la Communauté urbaine pendant 30 ans (lire l’encadré). Dès lors, la décision d’arrêt de la procédure s’est imposée.

Aucune négociation ne pouvait s’engager sur la base de propositions non conformes au cahier des charges, sous peine d’un recours certain auprès du tribunal administratif. "Cette décision n’est pas motivée par le coût du stade : 65 millions d’euros pour Pertuy et de 100 à 110 millions d’euros (sans et avec toit) pour Vinci-Picotgest", estime Michel Dufraisse, "le problème est que l’on nous deman-dait de payer à tous les étages et sur 30 ans." Et d’ajouter : "Sur la forme, cette décision a pu sembler abrupte, mais nous n’avions pas la maîtrise du calendrier d’annonce. Dans le cadre de la procédure, tout échange avec les candidats pendant la phase d’analyse des offres était interdite, d’autant que l’ASNL était partie prenante à travers sa filiale."

"Nous sommes déçus de n’avoir pu aller plus avant", conclut André Rossinot, "le travail fourni par tous est très important, mais nous avions fixé des règles claires et connues de tous depuis le départ. Nous nous devons d’être responsables des équilibres des finances publiques."

Le montant de la participation financière de la Communauté urbaine ne devait pas dépasser le coût annuel actuellement consenti pour la maintenance et le fonctionnement du stade.

la vérité deS chiffreSSubvention du Grand Nancy et de l’état : 28 millions €Pour permettre au projet d’aboutir, le Grand Nancy a accepté de subventionner une partie des travaux jusqu’à 20 millions €, partant du principe que le projet ne devait pas engendrer plus de dépenses pour la collectivité que celle consenties aujourd’hui en matière de travaux d’entretien et de maintenance. L’état versait quant à lui une aide de 8 millions €.

Aménagement des abords et des accès : 9 millions €C’était la dépense d’investissement prévue par la Communauté urbaine alors que l’ASNL projetait de financer entièrement la réno-vation et l’extension du stade. L’aménagement des abords et des accès au stade seront réalisés à terme dans le cadre du dévelop-pement du Territoire à enjeux Plaines Rive Droite.

Prise en charge du crédit pour les travaux :de 63 à 144 millions €En plus de la subvention de 28 millions € accordée par le Grand Nancy et l’état, les deux candidats demandaient que la Communauté urbaine prenne à sa charge le coût de leur crédit pour les travaux (intérêts et capital) : 63 millions € pour Pertuy et 144 millions € pour Vinci-Picotgest sur une durée de 30 ans.

Subvention pour équilibrer une exploitation déficitaire : de 45 à 75 millions €Les deux candidats ont affiché des sommes très importantes pour les frais d’exploitation et de maintenance du stade. En consé-quence, pour équilibrer leur budget, ils demandaient également au Grand Nancy une subvention de compensation de l’ordre de 45 millions € pour Pertuy et de 75 millions € pour Vinci- Picotgest sur une durée de 30 ans.

Caution publique en cas de relégation du clubLes deux candidats refusent d’assurer le risque lié à un locataire sportif. C'est-à-dire qu’en cas de relégation de l’ASNL, ils demandaient au Grand Nancy de se porter caution pour le loyer versé par le club.

Total : de 136 à 235 millions € à la charge du contribuable et non autorisés par la procé-dure de bail emphytéotique administratif.

participer, mais sans dépenser plus.

"on nous demandait de payer à tous les étages !"

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Une nouvelle étape dans la métamorphose du Cœur de Ville de Vandœuvre-lès-Nancy.

La réserve commune des musées de la Ville de Nancy et du Grand Nancy verra le jour sur la zone Saint-Jacques II à Maxéville.

Anne Levy et Sylvain Giacomazzi Architectes

| Aux Nations à Vandœuvre-lès-Nancy, le projet de rénovation urbaine poursuit son chemin. Réhabilitation des logements, embellissement des pieds d’immeubles, création d’espaces verts et de jardins privatifs, aménagement de chemins piétonniers et de pistes cyclables, construction de nouveaux bâtiments et développement d’activités économiques, les habitants découvrent un espace de vie plus agréable.Quant au Cœur de Ville, d’importants travaux seront engagés dans les prochains mois. Une large concertation a été menée avec les habitants autour des espaces publics, de l’activité commerciale ou encore de la circulation. "Une étape primordiale car il faut que les habitants s’approprient ces transformations profondes", explique Henri Bégorre, vice-président délégué à la politique de la ville et à la rénovation urbaine.

Ainsi, une grande voie piétonne sera créée entre le boulevard de l’Europe et le marché. Elle mènera à une vaste place publique, nouveau lieu de rencontres du quartier. Les abords du centre commercial et d’affaires des Nations seront restructurés : réaménagement des parkings sans perdre en capacité de stationnement, nouvel accès pour les automobilistes depuis le boulevard de l’Europe où les traversées piétonnes pourront également se faire en toute sécurité. La passerelle, quant à elle, a été rénovée à l’intérieur avant son embellissement général.

"à travers cette opération d’envergure, nous réfléchissons à l’articulation des quartiers en rénovation urbaine avec le reste de la commune et l’agglomération. Il s’agit de donner des repères urbains aux habitants en termes de convivialité, de services et de commerces de proximité, de cadre de vie", conclut Henri Bégorre. |

vandœuvre-lès-nancy un Cœur de ville pluS attractif aux nationS première pierre

pour la réSerVe commune deS muSéeS de l’aggloToiles, sculptures, œuvres en métal, en bois ou en tissu… Dans les réserves des musées de la Ville de Nancy et du Grand Nancy, plusieurs dizaines de milliers de pièces dorment à l’abri des regards. C’est pour mieux les accueillir et favoriser la valori-sation du patrimoine artistique de la cité ducale et de l’ensemble de l’agglomération que la Ville de Nancy et le Grand Nancy s’engagent en lien avec la Région Lorraine et l’état dans la réalisation d’une réserve muséale commune.

Avec ses 3 500 m2, ce bâtiment sera réalisé sur la zone Saint-Jacques II à Maxéville d’ici 2013. équipé notamment d’un mobilier spécifique et de régulateurs de température et d’hygrométrie, il permettra de conserver le patrimoine artistique de l’agglomération dans des conditions optimales. "Voilà une véritable opportunité pour le Muséum-Aquarium et le musée de l’Histoire du fer, qui leur permettra de poursuivre leur modernisation. Ce projet majeur favorisera aussi les échanges et les expositions croisées entre les différents établissements de notre territoire", souligne Marie-Christine Leroy, vice-présidente déléguée à la culture scientifique et technique.

NOuvEllESSIllON lORRAIN

| "Les villes et agglomérations du Sillon lorrain sont fières de créer le premier pôle métropolitain français, qui nous dote d’une taille pertinente à l’échelle de l’Europe des villes", résume André Rossinot. Ce modèle de développement inédit, qui transcende les continuités géographiques et les périmètres administratifs, a été officialisé le 18 décembre par arrêté du Préfet de Meurthe-et-Moselle, après les avis rendus par la Région Lorraine et les Conseils généraux des Vosges, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle.Un pas décisif avait été franchi en été 2011 lorsque les Communautés d’agglomération de Portes de France-Thionville, de Metz-Métropole, d’épinal Golbey et la Communauté urbaine du Grand Nancy avaient délibéré en faveur de la création du Pôle métropolitain, rendue possible par la loi de réforme

des collectivités territoriales. Nouvelle étape en septembre dernier avec le dépôt des statuts du Pôle métropolitain, qui prend la forme d’un syndicat mixte, à la Préfecture de Meurthe-et-Moselle.

Conférence métropolitaine du Sillon lorrainComposé de vingt conseillers métropolitains désignés par les quatre intercommunalités du Sillon lorrain, le Pôle métropolitain sera installé à Nancy le 23 janvier. à cette occasion, le président, les vice-présidents et les membres des commissions seront désignés. "Il ne s’agit pas d’une instance administrative supplémentaire, mais d’un nouveau pacte qui va permettre au Sillon lorrain de se structurer juridiquement et d’offrir des services de haut niveau dans les domaines économique, universitaire, médical, culturel et touristique, au bénéfice de

tous les Lorrains", précise André Rossinot. En 2011, la dynamique métropolitaine a déjà fait ses preuves avec la création de l’Université de Lorraine, fondement de l’unité lorraine, l’émergence de la Communauté Hospitalière de Territoire entre le CHU de Nancy et le CHR de Metz-Thionville, ainsi que les rapprochements entre les grands établissements culturels et les écoles d’art des collectivités membres du Sillon lorrain. L’association Sillon lorrain, qui a porté depuis l’origine la dynamique métropolitaine, se transformera en "Conférence métropolitaine du Sillon lorrain". "Nous poursuivrons notre travail de dialogue élargi dans ce cadre avec les différents territoires et leurs acteurs", indique André Rossinot, "avec l’expertise des agences d’urbanisme des agglomérations fondatrices du Pôle métropolitain, l’ADUAN et l’AGURAM."

officialisé par un arrêté du Préfet de meurthe-et-moselle, le Pôle métropolitain lorrain sera installé le 23 janvier à nancy. un nouveau pacte qui permettra d’offrir des services de haut niveau au bénéfice de tous les Lorrains.

le sillon lorrain Crée le premier pôle métropolitain françaiS

En septembre dernier, André Rossinot, entouré de Jean-Luc Bohl, Président de la Communauté d’agglomération de Metz-Métropole, de Dominique Gros, Maire de Metz, de Michel Heinrich, Président du Sillon lorrain, député-maire d’épinal, de Jean-Marie Mizon, vice-président de la Communauté d’agglomération de Portes de France-Thionville, et de Brigitte Vaisse, adjointe au maire de Thionville, ont déposé les statuts du Pôle métropolitain auprès de Raphaël Bartolt, Préfet de Meurthe-et-Moselle.

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L’équipe d’accueil cherche des solutions de logement adaptées pour les jeunes.

Quatorze places handicapés sont accessibles par un ascenseur au pied de la ligne du tram.

Le parking intègre des œuvres de l’artiste Philippe Cazal.

L’ensemble des barrières de piste ont été remplacées et une nouvelle machine permettra de produire de l’eau glacée.

| Depuis décembre, c’est un nouveau service que propose la Maison de l’habitat et du développement durable du Grand Nancy. Véritable guichet unique, qui a accueilli près de 10 000 personnes depuis son ouverture, cet équipement original propose désormais une plate-forme logement pour les jeunes dénommée Log ‘Toit, animée par ADALI Habitat (Association pour le développement, l’accompagnement, le logement et l’insertion). Fort du constat qu’il n’existe pas de dispositif de centralisation des informations sur la demande des jeunes en mobilité profes-sionnelle (apprentis, stagiaires, etc.) vers le logement temporaire, ce dispositif a pour objectif de créer des passerelles entre les par-tenaires et d’informer sur les différentes possibilités de logement temporaire et démarches qui sont liées (allocations, caution, etc.).

"Le logement des jeunes est une des priorités du 6e Programme local de l’habitat durable du Grand Nancy en termes de lisibilité de l’offre", explique Jean-Marie Schléret, vice-président délégué à la politique de l’habitat et du logement, "avec la création de cette plate-forme, le Grand Nancy remplit une nouvelle fois son rôle d’ensemblier par la mise en réseau de tous les acteurs du secteur."ADALI Habitat tient ses permanences à la Maison de l’habitat et du développement durable les lundis, mercredis et jeudis de 13 h à 17 h 30. "Auprès des propriétaires privés, des bailleurs publics ou des struc-tures d’habitat collectif, nous recherchons une solution logement adaptée à la situation personnelle et professionnelle des jeunes, salariés, étudiants ou apprentis", précise Nathalie Mangeot, directrice du développement ADALI Habitat. |

Plus d'infos : [email protected] - Tél. : 03 54 50 20 40

le parkinG kennedy inauguré | Le parking Croix de Bourgogne a rouvert ses portes aux usagers le 14 novembre dernier après une grande campagne de travaux de modernisation et d’extension. Avec ses 332 places, l’équipement rebap-tisé parking Kennedy voit sa capacité doublée et propose une zone réservée pour accueillir 60 vélos. Quatorze places de stationnement pour les voitures des personnes handicapées sont également mises à disposition à proximité de l’ascenseur conduisant directement sur l’esplanade Philippe Séguin, au pied de la ligne de tram.

"Aujourd’hui, une première étape est franchie en matière de réorganisa-tion du stationnement au niveau de la gare", a souligné André Rossinot lors de l’inauguration du bâtiment communautaire, qui vient compléter l’offre de stationnement du quartier avec les parkings Thiers et Saint-Léon. Dès décembre 2012, la mise en service du parking souterrain du nouveau Centre de Congrès permettra aux usagers de bénéficier de 450 places de stationnement supplémentaires.

à la pointe de la technologie, grâce à un système de contrôle perma-nent de la qualité de l’air par exemple, le parking Kennedy intègre aussi une dimension artistique. Une proposition à la fois visuelle et poétique signée par l’artiste Philippe Cazal, en lien avec le médiateur artistique Georges Verney-Carron, qui ouvre un nouveau regard sur la ville. |

Habitat

le loGement des jeunes en queStionS

le Club de patinaGe-hoCkey nanCy-lorraine retrouVe la patinoireéquipement géré par le Grand Nancy, la patinoire de Vandœuvre-lès-Nancy a rouvert ses portes. Accessible aux adhérents du Club de Patinage-Hockey Nancy-Lorraine, celle-ci permet la pratique du patinage artistique en loisir et en compétition.

Le club accueille petits et grands, à partir de 4 ans. "Ce club forme de nombreux talents, tel Simon Hocquaux, champion de France 2011 catégorie novices", souligne éric Pensalfini, vice-président délégué aux équipements et événements sportifs, "grâce aux rénovations de la patinoire, les adhérents vont de nouveau pouvoir s’entraîner sur place, et non plus faire la navette quotidiennement vers épinal ou Amnéville, comme c’était le cas pour certains." Le remplacement de l’ensemble des barrières de la piste ainsi que l’achat d’une nouvelle surfaceuse et d’une machine pouvant produire une eau glacée jusqu’à –10 °C vont permettre aux 130 membres du club de goûter aux joies de la glisse dans de bonnes conditions.

Pour toute information sur le club de patinage et les inscriptions à ses activités :http://www.cphnl.com

NOuvEllES NOuvEllES

le Grand nanCy favorise l'usaGe deS récupérateurS d'eau

inscrite au cœur du Projet d’agglomération Ville durable européenne, la préservation des ressources naturelles se décline au quotidien avec une subvention accordée aux Grands Nancéiens pour l’acquisition de récupérateurs d’eau de pluie. Cette aide est fixée à 50 % du montant de l’équipement avec un plafond de 50 €. à Laneuveville-devant-Nancy, la famille de Jean Manzoli a été le 1 000e foyer à en bénéficier en juillet 2010. "Cette installation me permet d’économiser 250 m3 d’eau par an pour arroser mon potager", précise-t-il."il s’agit d’être attentif à la ressource en eau du territoire en mettant à disposition des Grands Nancéiens des outils de bonnes pratiques écologiques en milieu urbain", souligne Jean-François Husson, vice-président délégué à l’environnement. Plus de 1 610 récupérateurs d’eau plu-viale ont ainsi été subventionnés depuis la mise en place du dispositif en 2008. Le cap des 2 000 appareils devrait être dépassé au premier semestre de cette année.

Dossier et règlement complet téléchargeables en ligne sur www.grand-nancy.org - services en ligne - subvention /aides). Plus d’infos : 03 83 91 82 94.

Jean Manzoli : "250 m3 d’économie d’eau par an pour arroser mon potager".

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NOuvEllES

Une soirée-débat a été organisée sur les thèmes de la participation citoyenne et de la ville durable.

| Instance consultative qui permet aux citoyens et à la société civile de participer aux débats sur les enjeux majeurs et d’ouvrir de nouveaux horizons aux politiques publiques, le Conseil de développement durable du Grand Nancy a fêté ses dix ans d’existence. Dix bougies que l'ensemble des partenaires ont soufflé symboliquement lors d'une soirée-débat sur les thèmes de la participation citoyenne et de la ville durable, organisée à l'Autre Canal à Nancy. Une soirée enrichie par l’intervention de deux grands témoins, Brigitte Bariol, Déléguée générale de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme (FNAU), et Roger Cayzelle, Président du Conseil économique, Social et Environnemental de Lorraine. à cette occasion, le Conseil de développement durable a publié un rapport, intitulé "2025, Grand Nancy durable, un Nouvel Art de Ville". "à travers cette contribution à la mise à jour du Projet d’agglomération du Grand Nancy, nous avons proposé une utopie concrète", explique Patrice Sanglier, le président.

Réflexion sur l’interterritorialitéInstallé en 2001 par André Rossinot, cet espace de dialogue est composé de cent membres bénévoles. "Une diversité qui fait toute la richesse de cette assemblée", estime Claudine Guidat, conseillère communautaire déléguée à la participation et au Projet d’agglomération. "Nous apportons

notre pierre à la construction d’une agglomération durable", souligne Patrice Sanglier, saluant les relations de confiance qui se sont tissées au fil des années avec les élus. Des perspectives s’offrent au Conseil de franchir des paliers en matière de coopération, et de s’engager sur de nouvelles thématiques de travail liées à l’actualité, notamment sur les questions d’interterritorialité, de plan climat et de ville apaisée. "Une aventure partagée dans un esprit de co-construction et d'apprentissage réciproque", conclut André Rossinot. |

http://conseildedeveloppementdurable.grand-nancy.org

Pour le dixième anniversaire de son existence, l’instance consultative du Grand nancy a publié un rapport, intitulé "2025, Grand nancy durable, un nouvel art de ville".

conseil de développeMent durable

dix ans d’aventure partagée

Pour cet anniversaire, André Rossinot et Patrice Sanglier, en compagnie de Claudine Guidat et d’Henri Bégorre, ont accueilli les premiers présidents du Conseil de développement : Michel Lucius et Richard Renaudin.

NOuvEllES

Handicap

l’emploi pluS acceSSibleL’emploi est au cœur du rapport annuel de la commission intercommunale d'accessibilité aux personnes handicapées, qui reflète l'effort partagé des 20 communes de l’agglomération et du Grand Nancy en matière d'amélioration de l'accessibilité des personnes handicapées aux équipements publics et plus largement à la vie de la cité. Ainsi, à l’occasion de la Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées qui se tenait du 14 au 19 novembre derniers, la Maison de l'Emploi du Grand Nancy et l'AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) ont organisé un Forum Emploi-Recrutement et Handicap. Une quarantaine d’entreprises du Grand Nancy étaient au rendez-vous afin de proposer des offres d’emploi, accessibles du premier niveau de qualification à bac +5.En tant qu’employeur, la Communauté urbaine s’est également engagée dans une politique d’emploi et d’intégration des agents en situation de handicap. "Nous sommes passés d’un taux de travailleurs handicapés de 2,25 % au 1er janvier 2005 à un taux de 5,47 % au 1er janvier 2010", souligne Jean-Pierre Hurpeau, vice-président délégué au personnel.

Dans cet esprit, le 3 décembre 2010, une convention a été signée avec le Fonds d’Insertion des Personnes Handicapées de la Fonction Publique (FIPHFP) pour poursuivre ces efforts. "Cette convention va permettre à la fois d’atteindre les 6 % de travailleurs handicapés mais aussi et surtout de démontrer que les personnes handicapées peuvent exercer une mission profes-sionnelle comme tout le monde", souligne Valérie Rosso-Debord, conseillère communautaire déléguée au handicap.

Maxéville

le pont de franChissement du canal opérationnel l’été prochain

En phase avec le plan de déplacements urbains du Grand Nancy, le boulevard urbain Meurthe-Canal offrira à terme une liaison de 6 km reliant le nord au sud de l’agglomération. Porté par la Communauté urbaine, le chantier en cours d’un montant de 18 millions € a été marqué en 2011 par l’achève-ment de l’ouvrage d’art de 100 mètres de long et de 15 mètres de large qui enjambe le canal à Maxéville et qui est d’ores et déjà raccordé au rond-point de la route de Metz.

Dans la continuité, le raccordement du pont à la rue Lafayette sera en service à partir de l’été prochain. "Pour respecter les nouvelles normes en vigueur qui prévoient une distance de sécurité entre certains équipements de la station d’épuration du Grand Nancy et le futur boulevard, des études préalables conduisent à déplacer un gazomètre et à installer des protections supplémentaires sur deux digesteurs de boues d’épuration", explique Gérard Royer, vice-président délégué à la circulation.La réalisation de cette section du boulevard urbain permettra de désenclaver la zone ATP "Nancy Porte Nord" (une Association, un Territoire, un Projet) à Maxéville, uniquement raccordée à la route de Metz par le "pont fixe" de la rue Lafayette.

La Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées, dont la cérémonie de clôture s’est tenue à la Communauté urbaine, contribue à changer le regard du grand public sur le handicap.

Le pont de franchissement du canal est déjà raccordé au rond-point de la route de Metz.

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DévElOPPEMENT uNIvERSITAIREDéPlACEMENTS

le conseil de développeMent du plateau de Haye une GouvernanCe innoVante et partagéeFaire "avec " et "pour" les 15 000 habitants du Plateau de Haye, c’est garantir des transfor-mations durables, comprises et acceptées. Une étude sociologique a été, en effet, menée pour comprendre leurs pratiques ainsi que celles des acteurs du territoire, tout comme leur ressenti généré par les transformations profondes en cours. Une base de réflexion solide pour le Conseil de Développement du Plateau de Haye en appui à la réflexion des élus et la coproduction du territoire avec les acteurs de la société civile. Rassemblant plus de 150 participants, cet espace de démocratie participative propose des ateliers théma-tiques sur l’Emploi, la Prévention-Sécurité, l’éducation, les Loisirs et la Culture, la Santé, ainsi que l’articulation entre le Plan de rénovation urbaine et la cohésion sociale. Dans le même esprit, ce nouvel art de vivre ensemble passe par une démarche d’appropria-tion avec des actions phares telles que "Les Aventures partagées" qui fédèrent les acteurs institutionnels et les habitants autour d’événements culturels, , festifs ou sportifs.

RéNOvATION uRbAINE

| "Une ambitieuse reconquête humaine et urbaine pour un sentiment de fierté retrouvée", résume André Rossinot. Parmi les 393 candidatures au deuxième appel à projets lancé au printemps dernier, le ministère de l’écologie, du Dévelop-pement durable, des Transports et du Logement a décerné le Grand Prix national ex aequo au projet de renouvellement urbain du Plateau de Haye. Après le label reçu en 2009 au titre de la mobilité pour le quartier gare Nancy Grand Cœur, cette récompense est une formidable reconnaissance de la démarche exemplaire et durable menée par le Grand Nancy.Situé à Nancy, Laxou et Maxéville, ce nouveau morceau de ville éco-responsable, emblématique de la Ville européenne durable, s’inscrit dans le vaste projet de rénovation urbaine du Grand Nancy, l’un des plus importants de France, avec 500 millions € de travaux. "Proposer une nouvelle façon de vivre ensemble et ainsi offrir un cadre de vie plus agréable aux habitants, telle est l’ambi-tion du Plateau de Haye", résume Henri Bégorre, maire de Maxé-ville et premier vice-président délégué à la rénovation urbaine.

Faire entrer la nature en villeDes équipements et des services à deux pas de chez soi, des commerces revitalisés, des logements confortables et respectueux de l’environnement, des modes de transport doux, des emplois dynamisés, constituent quelques exemples des points forts de l’écoQuartier. "Une véritable redynamisation du quartier qui renforce le lien entre les habitants", estime Laurent Garcia, maire de Laxou. Comme le Plateau de Haye est situé à la lisière du massif de la forêt de Haye, le projet de l’architecte-urbaniste-paysagiste Alexandre Chemetoff est de faire entrer la nature dans la ville. Témoin de cet engagement, le jardin botanique forestier d’une dizaine d’hectares deviendra le nouveau poumon vert du quartier. Des actions éco-responsables et le développement des énergies renouvelables sont engagées, parmi lesquelles l’emblématique Tour des énergies qui accueillera un rucher- école, une Maison des jardiniers et un atelier d’auto- réhabilitation. Une coopérative gérera les jardins partagés dans une optique d’économie sociale et solidaire.

Un nouveau lien entre habitants et territoireLe renouvellement urbain du Plateau de Haye est également le fruit d’une expertise partagée entre la Communauté urbaine, les communes de Nancy, Laxou et Maxéville, les bailleurs sociaux, de nombreux partenaires et bien sûr les habitants. Cette gouvernance innovante se traduit par une large concertation menée depuis le début du projet avec l’ensemble des acteurs. Ainsi, des démarches participatives originales, comme les jardins partagés ou encore le Conseil de développement du Plateau de Haye et ses cinq ateliers thématiques mis en place en janvier 2010, permettent de tisser un nouveau lien entre habitants et territoire. "Une démarche partagée qui participe à la refondation d’une nouvelle société urbaine et humaine", conclut André Rossinot, "ce Grand Prix national construit une nouvelle image à l’intérieur et surtout à l’extérieur du quartier."

aux côtés de la Communauté urbaine, les communes de nancy, Laxou et maxéville viennent de recevoir le Grand Prix national au Palmarès écoQuartier. La reconnaissance d’une démarche exemplaire et durable.

la fierté partaGée du plateau de haye

Le 14 juillet dernier, le Grand Banquet avait réuni plus de 4 000 personnes.

Benoist Apparu, Secrétaire d'état au Logement, a remis le Grand Prix national du Palmarès écoQuartier à André Rossinot, Henri Bégorre, maire de Maxéville, et Yves Pinon, adjoint au maire de Laxou.

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GRANDS PROjETS

| "Au cœur du Grand Nancy, nous accompagnons ensemble la vision ambitieuse de la ville durable et de l’intermodalité", explique André Rossinot devant plus de 600 acteurs de l’écoQuartier gare Nancy Grand Cœur réunis, le 15 décembre dernier, pour échanger sur la métamorphose du quartier gare, de la place Thiers et de la place Charles III qui se construisent dans le même élan et dans une concertation partagée. Dans cet esprit, les réflexions issues de la première saison des Ateliers de la Fabrique, qui ont été restituées au Conseil de gouvernance de l’écoQuartier Nancy Grand Cœur, constituent un véritable socle pour l’avenir. Animés par une équipe de sociologue de l’Université de Lorraine, ces ateliers ont réuni, durant six mois, 130 citoyens, élus et techniciens. "Nous apprenons à construire ensemble une ville où l’on se sent bien", souligne Claudine Guidat, conseillère communautaire déléguée à la participation.

L’art et la culture dans la villeAu fil des rencontres régulières et riches en échanges, des lignes forces apparaissent, souvent inspirées du bon sens. "L’éco-mobilité est au cœur des préoccupations", indique Valérie Bretagne, universitaire et sociologue,

"notamment avec la place du piéton et du cycliste, en parfaite complémentarité avec les autres modes de déplacement et avec une signalétique adaptée". Un constat sur lequel l’architecte-urbaniste Jean-Marie Duthilleul a fondé le projet Nancy Grand Coeur. "Nous avons notamment travaillé sur le cheminement des piétons qui permet de prolonger la Ville de la Renaissance jusqu’à la voie ferrée". Le second enseignement fort des Ateliers de la Fabrique est l’attention portée sur "l’ambiance de vie", selon l’expression de Claudine Guidat, avec une attention particulière sur la qualité et la convivialité des espaces publics, mais aussi par la présence de l’art et de la culture. "Il ne s’agit pas de poser des œuvres, mais de permettre aux artistes de répondre aux questions des habitants et des espaces", estime Georges Verney-Carron, scénographe urbain en lien avec Jean-Marie Duthilleul.Pour aller plus loin, les ateliers de la Fabrique se réuniront, au début de cette année, pour une deuxième saison consacrée à un laboratoire de solutions sur les thèmes de l’éco-mobilité, l’usage des espaces publics et la performance énergétique globale. Objectif : tester grandeur nature des services, des outils ou usages nouveaux. |

alors que la métamorphose de ce morceau d’agglomération avance à grands pas, les acteurs de nancy Grand Cœur se sont mobilisés à l’occasion du Conseil de gouvernance et d’une réunion publique qui a accueilli plus de 600 personnes.

nancy grand cœur - cHarles iii

la ConCertation S’intenSifie

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Une réunion publique a réuni plus de 600 acteurs de Nancy Grand Cœur.

les plaCes au cœur de l'écoquartierDe la place Thiers à la place Charles iii, l’aménagement de ces espaces de vie est un élément essentiel dans la métamorphose de l’écoQuartier gare - nancy Grand Cœur.

"Nous devons retrouver l’esprit de la ville vivante", souligne André Rossinot. Dans cette démarche, les places sont au cœur du projet d’aménagement de l’écoQuartier gare - Nancy Grand Cœur, imaginé par l’architecte-urbaniste Jean-Marie Duthilleul.C’est le cas notamment de la place des Justes, qui sera implantée en face du lycée Cyfflé, ou de la place de la République, à deux pas du futur Centre de Congrès Prouvé dont le chantier avance à grands pas. "Porte d’entrée de Nancy Grand Cœur sur la ville de la Renaissance", selon l’expression de Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, la place Charles III est destinée à devenir un espace vivant relié au quartier gare par un cheminement piéton, notamment par la rue Saint-Thiébaut et le centre commercial Saint-Sébastien.

Relié au souterrain de la SNCFVéritable vestibule de l’agglomération avec près de 9 millions de voyageurs par an, la future place Thiers sera réaménagée et valorisée à l’horizon 2015. "Un espace complexe", souligne André Rossinot, "il s’agit de faire entrer la gare dans la ville et la ville dans la gare."Dans cet esprit, l’équipe de maîtrise d’œuvre a entièrement repensé la place avec une redistribution des fonctionnalités de l’espace entre un "parvis haut", dédié aux piétons et aux modes de déplacement doux, et un "parvis bas", réservé à l’accueil des deux-roues et des taxis, comprenant un stationnement courte durée ainsi qu’un dépose minute. "Cet espace en pente douce pour faciliter le cheminement des voyageurs avec leurs bagages sera directement relié au souterrain de la SNCF avec un accès direct aux trains", explique Jean-Marie Duthilleul.Par ailleurs, le sol de la place Thiers sera aménagé avec des dalles dans lesquelles seront incrustés des pavés de verre colorés de Daum. Cet espace accueillera un mobilier urbain incitant à la convivialité, ainsi que des expositions temporaires et des plantations.

La place Thiers sera réaménagée et valorisée .

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TERRITOIRES à ENjEux

Grand nanCy aéropôle :décollage immédiat ! | équipement stratégique de l’agglomération au cœur du Territoire à enjeux des Plaines Rive Droite, l’aéroport de Nancy-Essey à Tomblaine a, depuis le 1er janvier, un nouveau délégataire de service public pour son exploitation, son développement et sa valorisation. Après avoir lancé un appel d’offres pour succéder au syndicat mixte, le Conseil communautaire a choisi, le 16 décembre dernier, la Chambre de commerce et d’industrie territoriale pour une durée de 25 ans avec une société dédiée : Grand Nancy Aéropôle. "Il ne s’agit pas seulement de développer l’activité aéronautique", explique Philippe Bertaud, vice-président délégué au développement économique, "mais de valoriser le potentiel économique sur les 180 ha qui entourent le tarmac, notamment en favorisant l’implantation d’entreprises."Dans cet esprit, le nouveau délégataire développera différents pôles thématiques : un pôle de plaisance regroupera les propriétaires d’aviation de loisir et l’Aéro-club de l’Est, un pôle business affaires réservé à l’aviation d’affaire, un pôle formation et administratif. Enfin, un pôle ludique se déclinera autour du karting avec des activités de loisirs et la mise en place de séminaires.

La contribution de base du Grand Nancy s’élèvera à 450 000 € par an pour le même niveau de service qu’auparavant et le maintien des onze emplois sur l’aéroport. Le nouveau délégataire s’engage à réaliser un programme d’entretien courant pour un montant de 2 millions € entre 2012 et 2015. Des investissements lourds de 5 millions € seront programmés sur cinq ans, avec notamment l’allongement de la piste de 200 mètres pour améliorer la sécurité des appareils lors de l’atterrissage. Enfin, une nouvelle gouvernance est mise en place avec notamment les représentants des neuf communes des Plaines Rive Droite et neuf élus communautaires. |

Grand Nancy Aéropôle : une nouvelle dynamique pour l’une des portes d’entrée de l’agglomération.

toMblaine

la ZaC bois-la-dame :un nouVel eSpace de Vie durableà l’est de l’agglomération, le Territoire à enjeux Plaines Rive Droite constitue la plus importante réserve foncière du Grand Nancy. La Communauté urbaine y engage de vastes opérations d’aménagement pour répondre aux besoins de développement en matière de logements et d’activités économiques. Ainsi à Tomblaine, la ZAC Bois-la-Dame prend forme. Les premiers travaux – voirie, mise en place des réseaux – ont débuté. La construction de deux bâtiments de 50 logements de meurthe&moselle HABiTAT se poursuit pour une livraison prévue à la fin de l’année 2012. En parallèle, la société Nexity a reçu des permis d’aménager pour la réalisation de 188 lots individuels. Au total, près de 1 000 logements sont programmés.

"La ZAC Bois-la-Dame répond à une véritable stratégie d’urbanisation, en intégrant les enjeux de la ville durable, avec notamment la prise en compte d’un nouveau réfé-rentiel d’éco-aménagement", explique Michel Candat, vice-président délégué à l’urbanisme. Mêlant habitat, commerces, services de proximité et entreprises, cette opération participe aux objectifs de la mixité sociale et de parcours résidentiel du 6e Programme local de l’habitat durable, en proposant des types d’habitat diversifiés et plus particulièrement une offre potentielle de logements individuels pour l’accession sociale à la propriété. La mobilité est également au cœur de cette opération d’envergure avec la réalisation d’infrastruc-tures de transport, la création de pistes cyclables et de chemins piétonniers. Quant à la sauvegarde des espaces naturels, le schéma paysager assurera la continuité de la trame verte entre le parc des étangs et la Meurthe, tandis que la mise en place de noues et de bassins de rétention permettra une gestion efficace des eaux pluviales.

Une véritable stratégie d’urbanisation intégrant les enjeux du développement durable.

| L’aménagement durable et cohérent du Territoire à enjeux Plaines Rive Droite sur les communes de Saint-Max, Essey-lès-Nancy, Seichamps, Tomblaine, Saulxures-lès-Nancy, Pulnoy, Art-sur-Meurthe, Dommartemont et Nancy, avance à grands pas grâce à une vision partagée. Après une réunion du comité de pilotage, le Conseil communautaire a adopté à l’unanimité, le 16 décembre dernier, les grandes orientations du schéma de développement de cet espace de 4 000 ha à l’Est de l’agglomération. "L’objectif est de mettre en place un schéma garantissant un développement équilibré et raisonnable à l’échelle de l’agglomération", estime Michel Candat, vice-président délégué à l’urbanisme et maire de Saulxures-lès-Nancy. En phase avec les enjeux de la Ville durable, la trame verte et bleue structure le territoire associant les thématiques de développement économique, l’accueil de nouveaux programmes d’habitat et de jardins familiaux, une mobilité équilibrée et les exigences d’exemplarité en termes d’éco-aménagement.Dans cet esprit, plusieurs secteurs de projets sont valorisés. L’espace "Méchelle-Picot-Flageul" fera l’objet d’une étude pré-opérationnelle pour apporter une réponse en termes de faisa-

bilité économique. Situé au centre de la plaine urbanisée, le "Cœur Plaines Rive Droite" est destiné à devenir un cœur économique d’envergure dans le respect de lacohérence d’ensemble grâce à un Programme d’Aménagement d’Ensemble (PAE).

Projet d’extension du golfAu Nord, la reconversion du secteur des anciennes casernes Kléber à Essey-lès-Nancy est enclenchée avec le portage foncier de l'EPF Lorraine et deux études en cours. La démarche de planification des Plaines Rive Droite intègre le rôle pivot de l’aéropôle du Grand Nancy dont une délégation de service public vient d’être signée (lire par ailleurs). Transition entre le monde urbain et les espaces agricoles, le secteur de projets "Habitat-Loisirs Est" intégrera le projet d’extension du golf de Pulnoy. Enfin, des opérations communautaires d’urbanisme sont actuellement menées, telles que la ZAC Bois-la-Dame à Tomblaine (lire par ailleurs), les ZAC de la Haie Cerlin et de la Louvière à Seichamps. La mise en œuvre du schéma de cohérence dédié aux Plaines Rive Droite nécessite la poursuite de gouvernances adaptées notamment avec un comité de pilotage et des ateliers de travail intercommunaux animés par l’Agence de développement et d’urbanisme de l’agglomération nancéienne (ADUAN). |

un nouveau cœur économique, une zone d’habitat et de loisirs à l’est et la valorisation de l’aéroport : le développement du Territoire à enjeux Plaines rive Droite poursuit son développement dans le respect d’une cohérence d’ensemble.

l’aménaGement durable deS plaineS riVe droite

TERRITOIRES à ENjEux

Au cœur du secteur de projets "Habitat-Loisirs Est", le golf de Pulnoy fera l’objet d’études pour un projet d’extension.

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DéPlACEMENTS

| "En phase avec les enjeux de la ville durable, le réseau Stan est la colonne vertébrale de l’offre de mobilité du Grand Nancy, structurant l’ensemble du bouquet de services", résume André Rossinot. C’est dans cet esprit que le Conseil communautaire a adopté une convention de délégation de service public pour la gestion de son réseau de transports urbains avec Veolia-Transdev, une société reconnue pour sa solidité. D’un montant de 250 millions d’euros sur 7 ans et effective depuis le début de l’année, cette nouvelle Délégation de Service Public est à la fois ambitieuse, rigoureuse et innovante.Le 24 février dernier, le Grand Nancy avait relancé un appel d’offres recentré sur l’optimisation du réseau de transport en commun et la recherche d’une compétitivité des alternatives à la voiture individuelle. "à force d’expertises juridique, technique et financière, nous avons obtenu des engagements forts de Veolia-Transdev en termes de coûts et de fréquentation", explique Christian Parra, vice-président délégué à la politique des transports et, par ailleurs, vice-président du GART (Groupement des Autorités Responsables des Transports).

Concertation pour optimiser le réseauLe contrat prévoit ainsi de fortes incitations financières pour obtenir du délégataire une augmentation de la fréquentation de 16 % en 7 ans. Par ailleurs, la nouvelle convention permet de porter un regard attentif sur la qualité du service rendu, notamment sur la ponctualité des bus et la régularité des trams, la propreté des véhicules et l’information à la clientèle. Un système répressif est également prévu

pour les situations indignes du service public.Après une phase de concertation en lien avec les maires de l'agglomération pour mieux répondre aux attentes des Grands Nancéiens, un nouveau réseau restructuré et optimisé sera proposé à l’été 2013. C’est à cette date que la Ligne 2 de Transport en Commun en Site Propre, de Laneuveville-devant-Nancy au Plateau de Haye, sera mise en service. "Nous avons choisi pour cette ligne un BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) qui offre des conditions de confort, un cadencement et une régularité identique à un trolleybus, mais à un coût inférieur", explique Laurent Garcia, vice-président délégué à la construction et à l’entretien des lignes de transport en commun en site propre.En attendant, le Grand Nancy met en place une gouver-nance innovante au travers des comités de desserte "Stan Expression" qui réuniront principalement les maires de l’agglomération, les vice-présidents et les usagers du réseau Stan.

Vélos à bordDans la même démarche, et afin de jouer la carte de la complémentarité des modes de transport, la montée des vélos à bord des trams sera expérimentée en dehors des heures d’affluence au premier semestre 2012. En location sur le réseau VélOstan, les vélos pliables sont, eux, acceptés à toute heure depuis le 1er janvier. Cette mesure complète le dispositif des VélOstanpark, abris-vélos sécurisés situés aux points d’interconnexion les plus importants de l’agglomération et dont la maintenance et l’entretien sont confiés au délégataire.Autre innovation : une application pour smartphone permet-tra aux utilisateurs d’obtenir à tout moment les horaires de passage en temps réel aux arrêts des bus ou trams. Par ailleurs, la réservation du MobiStan (transport à la de-mande) sera possible depuis Internet dès septembre 2012. |

la nouvelle donne du réSeau Stan Le Grand nancy a signé un contrat de délégation de service public pour la gestion de son réseau de transport en commun à la fois rigoureux, ambitieux et innovant.

DéPlACEMENTSGRANDS PROjETS

développeMent urbain

les entreprises Se mobiliSentMis en œuvre dans le cadre du Plan de déplacements urbains, le Plan de déplacements entreprises (PDE) va permettre aux salariés des zones ATP (Association un Territoire un Projet) du Grand Nancy de privilégier d’autres moyens de transport que la voiture individuelle, comme le covoiturage ou le vélo. C’est le cas de Nancy Brabois, qui regroupe le CHU, la Fac de médecine, l’INPL, et 200 autres entreprises. Soutenu par la Communauté urbaine et l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie), un plan spécifique de déplacements inter-entreprises y sera mis en œuvre durant l’été 2012. "Ces démarches de PDE font partie d’un projet global", explique Christian Parra, vice-président délégué à la politique de transports, "en effet, dans les zones ATP, les problématiques de déplacements sont communes. Les grandes et petites entreprises mettent leurs moyens en commun afin de concilier les enjeux environnementaux, leurs besoins et ceux des salariés."

La nouvelle convention de délégation

de service public permet de porter un regard attentif sur la qualité du service rendu.

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| "Notre objectif est de faire face à la crise autrement", a expliqué le Président André Rossinot. Après neuf mois de travail et d'échanges, la Communauté urbaine du Grand Nancy et la Chambre de Commerce et d'Industrie territoriale de Meurthe-et-Moselle (CCIT) ont signé, mardi 29 novembre, une conven-tion-cadre pour mettre en place un comité d'orien-tation stratégique des politiques économiques.Dans le contexte économique actuel particulière-ment difficile, qui touche aussi bien les entreprises que les finances publiques, cette convention vise à renforcer la collaboration étroite entre les deux organismes pour favoriser le développement économique du territoire de l'agglomération.

Trois comités opérationnels"Nous avons besoin de privilégier le développe-ment local et solidaire qui est le fait de trois lieux d'activités et de pouvoirs : les chambres consulaires qui représentent les acteurs économiques, l'Université de Lorraine et les collectivités territo-riales, au travers de partenariats adaptés", a insisté André Rossinot. Pour François Pélissier, président de la CCIT, cette convention est l'occasion de "redéfinir notre rôle avec trois mots-clés :

influenceur, animateur et opérateur".

Cette nouvelle gouvernance axée sur l'économie, l'université, la recherche, l'innovation et les relations internationales se déclinera en trois comités opérationnels : le Cœur d'agglomération du Grand Nancy, qui concerne notamment les travaux urbains du centre-ville, le commerce et le tourisme, ainsi que le projet Nancy Grand Cœur. Le comité "Développement économique, compé-tences et emploi", avec le réseau de création d'entre-prises, l’enseignement supérieur et la démarche ATP (une Association un Territoire un Projet). Enfin, le comité "équipements structurants et promotion du territoire", qui anime les grands projets, notamment le Centre de Congrès et les structures aéroportuaires. Ces trois comités regroupant élus et techniciens des deux parties se réuniront tous les deux mois et des structures satellites comme l'Agence de développement et d'urbanisme de l'aire urbaine nancéienne (Aduan) y seront associées. Enfin, l’ensemble de ces réflexions seront pilotées par un comité de coordination des politiques économiques co-présidé par le Grand Nancy et la CCIT de Meurthe-et-Moselle. |

Le Grand nancy a signé une convention-cadre avec la Chambre de Commerce et d'industrie territoriale. objectif : mettre en place une nouvelle stratégie des politiques économiques.

"faire faCe à la Crise autrement"

André Rossinot et François Pélissier, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie territoriale de Meurthe-et-Moselle (CCIT), en présence de Jean-Marie Villadecas, premier vice-président de la CCIT, et Philippe Bertaud, vice-président du Grand Nancy, ont jeté les bases d’une nouvelle stratégie des politiques économiques.

DévElOPPEMENT éCONOMIquE

l’enGaGement durable de nancy porte Sudimplantée dans les communes d’Houdemont, d’Heillecourt et de Fléville-lès-Nancy, l’association Nancy Porte Sud s’engage avec la signature d’une charte de développe-ment durable avec le Grand Nancy et la Chambre de Commerce et d’indus-trie territoriale de Meurthe-et-Moselle. Regroupant 76 adhérents sur 143 entreprises présentes et représen-tant plus de 4 000 emplois, l’association met en place une démarche innovante qui repose sur cinq principes : l’animation, l’image et le cadre de vie, la gestion de l’eau, des déchets et des énergies, la sécurité des usagers et la promotion des transports alterna-tifs. Dans cet esprit, des solutions de mobilité vont être mises en place avec le Grand Nancy, notamment avec le Plan de Déplacements inter-entreprises et la promotion du covoiturage, de l’autopartage et des transports doux.Le développement de services aux entreprises est également au cœur d’une réflexion partagée entre Jacques Vinel, président de l’association "Nancy Porte Sud", François Pélissier, président de la Chambre de Commerce et d’indus-trie territoriale, André Rossinot et les maires des communes concernées.

| "Sans l'aide de la Communauté urbaine, il est évident que le Royal Saint-Max serait aujourd'hui fermé." Hervé Cassin, l'exploitant, est à la fois lucide et reconnaissant. à l'heure où les cinémas sont contraints de passer au tout numérique, les "petites salles" indépen-dantes, affichant moins de 7 500 entrées par semaine, doivent faire face à de gros investissements pour rester dans la course. Un constat partagé par Michel Humbert, qui gère le Caméo : "Les aides de la collectivité représentent environ un trentième de notre chiffre d'affaires. Sans cette aide, on n'équi-libre plus nos comptes et surtout on ne fait plus de bénéfices, indispensables si l'on veut moderniser nos salles, changer les fauteuils par exemple."

"Indispensables dans une agglomération universitaire"La politique de soutien du Grand Nancy aux cinémas de proximité et d'art et essai a été mise en place à partir de 2003. Elle se décline en subventions de fonctionnement (en 2011,

20 000 euros pour le Royal Saint-Max, 36 000 euros pour le Caméo Saint-Sébastien et 10 000 euros pour le Caméo Commande-rie) et en une aide à l’investissement et à la rénovation-modernisation, comme par exemple le soutien apporté dans le cadre du passage au numérique. "Ce soutien s'inscrit dans un dispositif légal", précise Philippe Bertaud, vice-président délégué au développement économique, "les cinémas d'art et essai et de proximité sont indispen-sables dans une agglomération universitaire."En contrepartie, les exploitants indépen-dants s'engagent à développer des projets cinématographiques spécifiques pour les enfants, les associations ou le troisième âge, en partenariat avec les centres communaux d'action sociale ou les centres de loisirs. Objectif : rendre le cinéma accessible au plus grand nombre avec des tarifs attractifs. Dans cet esprit, le Royal étudie actuellement avec le Grand Nancy un appareillage spécifique pour les personnes malvoyantes ou non-voyantes. |

le Cinéma, un outil éducatifDans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale, 6 400 enfants de l'agglomération ont bénéficié en 2011 d'une entrée à tarif réduit au cinéma Royal à Saint-Max. "Nous voulons permettre au plus grand nombre l'accès à la culture cinématographique et à l'éducation à l'image", explique Chantal Carraro, vice-présidente déléguée au projet urbain de cohésion sociale. "Certains enfants découvrent ainsi pour la première fois le grand écran avec toute la magie que cela peut représenter... " Ouverte aux 20 communes de l'agglomération, la subvention de 1 euro par enfant est versée directement aux municipalités concernées. En 2011, le dispositif a représenté un coût de 7 551 euros pour la Communauté urbaine.

Le royal à Saint-max et les deux cinémas Caméo à nancy sont soutenus par la Communauté urbaine. objectifs : maintenir la diversité de l'offre cinématographique au sein de l'agglomération et renforcer les établissements de quartier et d'art et essai.

le Grand nanCy Soutient le 7e art

Séance de cinéma pour les enfants au cinéma Royal à Saint-Max :

la magie du grand écran.

DévElOPPEMENT éCONOMIquE

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Avenir Magazine | Janvier - Février 2012

AGENDA

Maison du vélo

le Sénégal à l’honneur

Comme tous les ans en janvier, la Maison du Vélo du Grand Nancy s’ouvre à d’autres cultures et suscite l’envie du voyage. Après le Japon l’an dernier, le Sénégal est à l’honneur cette année grâce à une aventure cyclotouriste vécue par Jean-François Duret, de l’ASPTT Nancy. Durant tout le mois, les photographies ramenées de ce périple sont exposées. Dans le même temps, des associations sénégalaises du Grand Nancy proposent de découvrir la cuisine, l’artisanat ou encore la coiffure du pays. Nicole Granger, fondatrice de l’association Chocolecture, fait découvrir l’œuvre de Léopold Sédar Senghor, poète et ancien président du Sénégal. Un film sur un chantier humanitaire mené dans ce pays par de jeunes Lorrains est également projeté. La Maison du Vélo poursuit ainsi son rôle de conseil et d’aide à la pratique de la bicyclette, mais aussi d’incitation à utiliser ce moyen de déplacement, que ce soit pour de courts trajets ou de lointains voyages…

Programme complet du mois de janvier : www.grand-nancy.org/MaisonduVelo

Maison du Vélo du Grand Nancy, 54, rue Charles III à Nancy - Tél. : 03 83 48 88 20

De magnifiques photos d’une aventure cyclotouriste au Sénégal.

Des œuvres de photographes marquants sont exposées, comme celles de Bernard Faucon.

exposition

le reGard de freddy denaëS

Intitulée "Ex Nugis Seria", une exposition photographique exceptionnelle est proposée jusqu’au 25 février à la fois au Centre culturel André Malraux à Vandœuvre-lès-Nancy et à la galerie Lillebonne à Nancy. L’occasion de découvrir un pan entier de la collection privée de Freddy Denaës, grand voyageur et directeur des éditions de l’œil. En parcourant le monde, et plus particulièrement l’Afrique, il a rassemblé des clichés de grands noms de l’histoire de la photographie, tels qu’Antoine d’Agata, Larry Clark, Bernard Faucon, William Klein, Marc Riboud, Jan Saudek ou Willy Ronis. L’exposition permet également de faire un zoom sur des figures incontournables de la photographie africaine, au rang desquelles le Sud-Africain David Goldblatt, le Malgache Pierrot Men, le Mozambicain Sergio Santimano ou encore le portraitiste Malick Sidibé, particulièrement en vue en ce moment avec les récents honneurs que lui a faits Paris Photo.L’exposition "Ex Nugis Seria" lève également le voile sur de nouveaux talents africains : Mauro Pinto, héritier de la grande école humaniste du Mozambique, Hicham Benohoud, poète visuel contemporain, ou encore Nontsikelelo "Lolo" Veleko, créatrice d’images résolument modernes. Enfin, le visiteur ne manquera pas de redécouvrir les œuvres du Nancéien William Ropp.

Jusqu’au 25 février, à l’espace culturel d’art contemporain de la galerie Lillebonne à Nancy et à la galerie Robert Doisneau du Centre culturel André Malraux à Vandœuvre-lès-Nancy. Plus d’infos : http://centremalraux.com

du Côtédu Sillon lorrainMetz et tHionville

taste : goûteZ-y !à Metz et à Thionville, plusieurs structures culturelles s’associent pour présenter un nouveau rendez-vous. Le NEST-CDN de Thionville Lorraine, l’Arsenal, le FRAC Lorraine et le Centre Pompidou-Metz ont concocté une programmation gourmande et ludique pour Taste, le premier week-end du goût qui aura lieu les 27, 28 et 29 janvier. Autour du goût de la nourriture, Taste interroge le rapport que nous entretenons avec notre assiette, la notion de partage du repas ou encore les dangers liés à nos modes de production et à notre consommation alimentaire.

Pour cette première édition, les propositions sont variées : performances, expositions, concerts, conférences, films et ateliers invitent à la dégustation. Au marché couvert à Metz, Alter Aleph installe son épicerie des Gourmenteurs et convie les passants à piocher dans son étal de mots. Pour les gourmets curieux, le chef Xavier Pauly réalise une conférence-démonstration de cuisine moléculaire et livre tous les secrets d’une “bouchée à l’azote liquide meringue croustillante cœur liquide”. Le Vegetable Orchestra, avec ses drôles d’instruments comme la trompette-poivron ou le souffleur-poireau, invite les amateurs de jazz. Quant à Stéphanie Schwartzbrod, elle s’intéresse, dans sa pièce “Sacré, sucré, salé”, aux repas traditionnels des religions monothéistes. Pensez également à réserver la performance participative “Wondermart”, de la compagnie Rotozaza. Dans les allées d’un supermarché, casque sur les oreilles, le spectateur traverse des “étalages sonores” et redécouvre cet espace familier.

La magnifique exposition de Vincent Munier est prolongée jusqu’au 30 avril.

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portraits de nature

L’exposition “De crépuscule en crépuscule” se prolonge jusqu’au 30 avril au Muséum-Aquarium de Nancy. L’occasion d’accompagner le photographe Vincent Munier à la rencontre des animaux sauvages de la Lorraine jusqu’à la Scandinavie, la Russie et le Canada en passant par l’éthiopie. De ses Vosges natales, ce passionné de nature a hérité de l’amour de la neige : “J’ai toujours été attiré par le Grand Nord. J’aime ses conditions extrêmes magnifiant les animaux et leur incroyable capacité d’adaptation.” Réalisant ses rêves d’enfant, Vincent Munier approche des hordes de bœufs musqués dans la toundra norvégienne, observe les ours et les loups… Patient, il aime le calme et ne craint pas la solitude. Se camoufler, se faire oublier, se fondre dans ces paysages encore préservés, attendre de longues heures à l’affût dans le blizzard et la neige... voilà ce qui le rend heureux. “Lorsque l’on y est seul durant des semaines en autonomie totale, on passe par toutes les émotions. C’est très fort !” Il en résulte des photographies aux ambiances rares, des lumières crépusculaires desquelles émergent les animaux. Accompagnées de textes de l’écrivain vosgien Pierre Pelot y portant son regard, elles transmettent l’essence de ce qu’il représente. La suggestion prime sur le réalisme. “Les animaux apparaissent fugitivement parce que c’est comme ça qu’ils me sont apparus. Ce sont souvent les moments les plus vrais.”

Muséum-Aquarium. 34, rue Sainte-Catherine à Nancy - Tél. : 03 83 32 99 97

AGENDA

"Wondermart", par la compagnie Rotozaza, une performance originale dans les allées d’un supermarché.

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Avenir Magazine | Janvier - Février 2012

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TRIbuNE lIbRECette rubrique est destinée à l’expression des élus d’opposition.

Retrouvez-la également sur le site Internet du Grand Nancy en rubrique Avenir magazine.

2008-2011 : le bilan de mi-mandat insuffisant du Grand Nancy  En ce début d’année 2012, l’ensemble des élus du Groupe souhaitent vous adresser leurs vœux de bonheur et de santé. Malgré un contexte économique toujours plus difficile, nous espérons que la période des fêtes vous a permis de vous ressourcer auprès de votre famille et de vos proches.

En 2012, comme nous nous y étions engagés auprès de vous, nous continuerons notre travail de vigilance, d’opposition constructive et de propositions. Depuis plus de trois ans, nous refusons de nous comporter comme certains groupes politiques d’opposition qui se contentent de tout rejeter.

Certains dossiers eux-mêmes avancent depuis trois ans au ralenti. L’agglomération  semble  parfois tourner en rond au  lieu d’aller de  l’avant. Quelques projets, dont ARTEM, fruit de la collaboration intelligente des différents échelons institutionnels, se concrétisent, mais d’autres grands chantiers, comme le boulevard Meurthe-Canal par exemple, ont pris du retard.

Aussi, en 2011, certaines idées intéressantes se sont parfois mal concrétisées : comme nous avions pu le craindre, le  nouveau  contrôle  d’accès  aux  déchetteries  communautaires semble occasionner des dépôts sauvages sur la voie publique ou en pleine nature.

Surtout, certains investissements du Grand Nancy se font parfois à mauvais escient, sans prise en compte des véritables demandes des habitants. D’ailleurs, cette première moitié de mandat s’est achevée sur plusieurs abandons de projets dont nous avions souligné l’absence de priorité ou l’inutilité.

En effet, un certain nombre de revirements du Grand Nancy nous donnent, a posteriori, raison. Le parking-relais qui devait être aménagé dans le centre-ville de Nancy, sur la place Godefroy de Bouillon, a été revu. Suivant l’exemple messin, la ligne 2 de transports en commun sera équipée de Bus à Haut Niveau de Service, plus économiques. Enfin, le projet de statue initialement prévu pour la future place Charles III à Nancy et estimé à 900 000 euros environ, a été reporté sine die. 

Mais, surtout, ce retour à la raison se concrétise par l’abandon  de  la  candidature  de  Nancy  pour l’Euro 2016 de football et donc, pour l’instant en tout cas, de l’agrandissement du stade Marcel Picot à Tomblaine. Conscients de l’intérêt de cette candidature pour le Grand Nancy, nous avions cependant dénoncé les risques financiers d’un projet qui ne devait pas autant impacter le budget communautaire. Un sondage démontrait d’ailleurs qu’une majorité d’habitants ne souhaitait pas ce stade réaménagé, trop coûteux pour le Grand Nancy. Ce récent volte-face communautaire était donc devenu inéluctable, surtout que certains équipements de loisirs, tels qu’une véritable  grande  patinoire  ouverte  à  tous, manquent aujourd’hui au sein de notre agglomération. 

Le budget de la Communauté urbaine doit désormais se concentrer sur des projets correspondant aux attentes des Grands Nancéiens : mobilité, logement et développement économique notamment.

Groupe “la Gauche du Grand Nancy”22-24, viaduc Kennedy - CO n° 80036 - 54035 Nancy Cedex

Tél. : [email protected]

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