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Banque mondiale Banque mondiale Table Ronde MaghrebTable Ronde Maghreb
Tunis Tunis 24 et 25 mai 200524 et 25 mai 2005
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POINTS DE DÉPARTn Paradoxe relevé par le Rapport de la Banque :
Faible capacité de transformation des acquis sociaux en une plus grande participation économique et politique des femmes
n Paradigme j nuancer : justice sociale et droits humains. Les droits économiques comme levier des autres droits
n L’approche genre renvoie à la fois à l’approche d’effectivité économique et à l’approche développement humain durable
4
3 IDÉES REÇUES
n Tout ce dont ont besoin les femmes c’est d’une éducation
n Les femmes prennent les emplois des hommes
n Dans nos pays, les femmes n’ont pas besoin de travailler
HZ7
5
INDICATEURS SOCIAUX (2000/2002)
0
20
40
60
80
100
120
Alphabetisation desjeunes %
Espérance de vie(années)
Inscription auprimaire,% brut
Inscription ausecondaire, % brut
Femelles Maghreb Males Maghreb
7
LES FEMMES QUITTENT PRÉMATURÉMENT LE MARCHÉ DE TRAVAIL
0
10
20
30
40
50
60
70
80
15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65+
AlgérieMarocTunisieMonde
8
PERSONNES INACTIVES À LA CHARGE DES TRAVAILLEURS
0.2 0.3 0.4 0.5 0.50.8 0.6
1.00.5
0.90.6
0.8 0.8
1.0 1.1
0.90.5
0.2
0.9
0.2
0.2 0.2
0.5
1.1
0.70.5
0.8
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
3.5
AEP ASS E&AC Asie duSud
PMD MENA Algérie Maroc Tunisie
Chômage
Structure démographique
Faible participation des femmes
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RÉACTIONS ET POSITIONNEMENTn La discussion d’aujourd’hui : comment faire que
les économies du Maghreb créent plus d’emploi, plus de croissance et moins de chômage ?
n Cela repose sur une économie de marchéefficace et un développement du secteur privé
n Cela nécessite :
¨ Des réformes d’envergure¨ Un égal accès à l’information¨ Une égale liberté d’agir¨ Un égal accès aux ressources¨ Un égal accès aux opportunités
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LE DÉVELOPPEMENT PASSE PAR LES FEMMES
JamaïqueArménie
PECOLatvia
PortugalCorée
Japon
UKAll.PI
FinlandeUSA CanadaSuède
MondeDHM
Burundi
Sierra Leone
Burkina Faso
Irak
TchèqueSlovénie
BarbadeBahamas
Danemark
Thaïlande
Belgique Pays-Bas FranceIslande
SlovaquieUruguay
Irlande
GrèceMalteChili
BahraïnE.A.U
Qatar
EstoniePologneHongrie
Chypre
N. ZélandeLux.
EspagneItalie
IsraëlDHE
HKSingapour
LibyeArabie S
Oman R. Dom.
SyrieAlgérie
Guatemala
Salvador Cap Vert TadjikistanBolivie
États ArabesSwaziland
IndonésieGuyane Chine
Asie de l'Est
Viet NamMoldavie
Îles Salomon Mongolie
PVDNamibieNicaraguaÉgypte
Maroc LesothoBotswana
GabonMyanmar
ZimbabwePNG
GhanaCambodgeKenya
LaoComores
CongoCamerounInde
Côte d'ivoireYémen
Soudan
Pakistan
NigériaTogo Congo D
TanzanieBangladesh
DHF
HaïtiSénégal
Guinée - Bissau
Éthiopie Niger
Mozambique
RwandaRCA MaliMalawiOugandaAngola
Bénin
BulgarieLituanieRoum.
GéorgieKas.
CroatieCuba
MacédonieTurquieMaldives
Ouzbékistan
Albanie
MalaisieBrésil
Panama
KoweïtArgentina
Liban
BelizeIran
Paraguay
MexiqueCR
A. LatineSL
Fiji
Jordanie
Afrique Sub.
0,250
0,300
0,350
0,400
0,450
0,500
0,550
0,600
0,650
0,700
0,750
0,800
0,850
0,900
0,950
5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55%
IDH
Taux d'activité des femmes
Tunisie
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QUATRE DÉFICITS, QUATRE DÉFIS:
1. Comment améliorer la participation économique des femmes ?
2. Comment garantir une participation plus importante dans la vie politique, associative et syndicale ?
3. Comment éliminer les disparités entre les lois et les pratiques sociales ?
4. Comment permettre de concilier entre vie professionnelle et vie familiale ?
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COMMENT AMÉLIORER LA PARTICIPATION ÉCONOMIQUE DES FEMMES : LE CONSTAT
1. Insuffisance des outils adéquats pour la mesure du taux d’activité des femmes
2. Une femme sur cinq est active3. Le chômage touche plus les femmes que les hommes4. L’emploi de la femme est vulnérable et précaire5. Faible entreprenariat féminin6. Discrimination d’accès et de promotion7. Transformations en cours :
£ Libéralisation menaçant des emplois féminins£ Tertiarisation des emplois£ Contraction et saturation du secteur public et rôle de
plus en plus important du secteur privé
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COMMENT AMÉLIORER LA PARTICIPATION ÉCONOMIQUE DES
FEMMES : AXES DE RECOMMANDATIONS
¨ Statistiques et outils (désagrégation des données par sexe…)
¨ Éducation et formation
¨ Lois et application
¨ Appui et incitations
¨ Pesanteurs sociales
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COMMENT GARANTIR UNE PARTICIPATION PLUS
IMPORTANTE DANS LA VIE PUBLIQUE: LE CONSTAT
• Inégal statut juridique et rôles sociaux des femmes dans la vie privée
• Absence d’actions positives / affirmatives spécifiques (ex. quota)
• Insuffisance de structures de sensibilisation
• Insuffisance d’espace d’expression démocratique pour les femmes
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COMMENT GARANTIR UNE PARTICIPATION PLUS
IMPORTANTE DANS LA VIE PUBLIQUE: AXES DE RECOMMANDATIONS
• Gouvernance démocratique
• Rôle de la société civile et médias
• Actions affirmatives
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COMMENT ÉLIMINER LES DISPARITÉS ENTRE LES LOIS ET LES PRATIQUES SOCIALES: LE CONSTAT
• Existence des lois qui reconduisent / maintiennent la disparité
• Difficultés dans l’application des dispositions des nouvelles législations
• Insuffisance de la prise en compte et de la prise en charge des harcèlements et des violences àl’égard des femmes
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COMMENT ÉLIMINER LES DISPARITÉS ENTRE LES LOIS ET
LES PRATIQUES SOCIALES: AXES DE RECOMMANDATIONS
• Lois et applications
• Égal accès à la justice
• Formation et sensibilisation pour la transformation et la modernisation
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COMMENT PERMETTRE DE CONCILIER ENTRE VIE
PROFESSIONNELLE ET VIE FAMILIALE: LE CONSTAT
• Inégalité dans la répartition des rôles, des tâches et des responsabilités dans la vie privée et sociale
• Représentation traditionnelle qui perdure
• Image de la femme dans les curricula et les médias
• Organisation du temps de travail trop rigide
• Insuffisance ou absence de structure d'accueil et des services de proximités
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COMMENT ÉLIMINER LES DISPARITÉS ENTRE LES LOIS ET
LES PRATIQUES SOCIALES: AXES DE RECOMMANDATIONS
• Infrastructure sociale
• Services de proximité
• Législation du travail