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Le Petit Journal Contact : Pierre Talbot [email protected] Directrice de la publication : Mme Ghislaine Bazir, proviseure Bimensuel 19 janvier 2018 N°41 Le Petit Journal - Lycée Nadar - n°41 - 19 janvier. 2018 1 1 re Quinzaine d’immersion en entreprises LES ÉLÈVES DE MAINTENANCE TRÈS SATISFAITS Du 4 au 15 décembre 2017, une vingtaine d’élèves de maintenance (POP) ont dé- couvert avec grand intérêt la réalité du monde professionnel à travers la visite de cinq entreprises dont ADP à Orly et le centre de tri de La Poste à Wissous, le plus grand hub en Europe. Organisée pour la première fois, cette initiative sera recon- duite en 2018. L’actu Le complexe aquatique Hudolia, à Dourdan

Bimensuel N°41 Directrice de la publication : proviseure

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Page 1: Bimensuel N°41 Directrice de la publication : proviseure

Le Petit Journal

Contact : Pierre [email protected]

Directrice de la publication : Mme Ghislaine Bazir,

proviseure

Bimensuel19 janvier 2018N°41

Le Petit Journal - Lycée Nadar - n°41 - 19 janvier. 2018 1

1re Quinzaine d’immersion en entreprises LES ÉLÈVES DE MAINTENANCETRÈS SATISFAITS

Du 4 au 15 décembre 2017, une vingtaine d’élèves de maintenance (POP) ont dé-couvert avec grand intérêt la réalité du monde professionnel à travers la visite de cinq entreprises dont ADP à Orly et le centre de tri de La Poste à Wissous, le plus grand hub en Europe. Organisée pour la première fois, cette initiative sera recon-duite en 2018.

L’ac

tu

Le complexe aquatique Hudolia, à Dourdan

Page 2: Bimensuel N°41 Directrice de la publication : proviseure

1RE QUINZAINE D’IMMERSION EN ENTREPRISES

Des élèves très satisfaits

Le Petit Journal - Lycée Nadar - n°41 - 19 janvier. 2018

Organisée pour la première fois en décembre dernier, cette initiative a permis à une vingtaine d’élèves de maintenance de découvrir la réalité du monde professionnel à travers la rencontre avec les responsables techniques des entreprises visitées.

« Rien ne vaut une expérience sur le terrain pour découvrir la vie professionnelle », explique Ludo-vic Lavit, professeur de maintenance, très heureux

d’avoir pu organiser pour la première fois des visites d’entreprises. « C’est un bon moyen de connaître la réalité des métiers auxquels se destinent les élèves. » Une vingtaine d’entre eux, en classe de 2nd (Pop2), ont ainsi eu l’occasion de découvrir de l’intérieur le fonctionnement de cinq structures aux activités très diverses (lire encadré), du 4 au 5 décembre dernier. RENCONTRES AVEC DES PROFESSIONNELS Pour ces élèves de maintenance, l’expérience a été très enrichissante. « Nous avons pu discuter avec les responsables techniques de maintenance », raconte l’un d’eux, particulièrement impressionné par le gigan-tisme du centre de tri de La Poste à Wissous. « C’était très intéressant de voir comment fonctionne un aéro-port avec ses multiples services et équipemements, comme l’éclairage du tarmac ou encore l’achemine-ment des bagages », poursuit un autre élève . « Ce qui m’a marqué ? Le récit d’un chef d’équipe de maintenance, gérant plusieurs sites, qui a atteint cette haute responsabilité en démarrant en bas de l’échelle », enchaîne un camarade.

RÉUSSIR EN PARTANT DU BAS A chaque déplacement, comme au complexe aqua-tique Hudolia, à Dourdan, ou à la centrale au fuel d’EDF, à Vitry-sur-Seine, qui alimente en électricité une ville de 250 000 habitants, les élèves ont pu remplir un

Avec 7 millions d’objets traités chaque jour, le centre de tri de La Poste à Wissous est le plus grand hub en Europe.

Le poste de contrôle du centre de collecte de déchets de Suez Environnement à Vitry-sur-Seine

Ci-dessus : la centrale au fuel d’EDF à Vitry-sur-Seine

Ci-dessous : le tarmac d’Aéroport de Paris à Orly

carnet de visite dans lequel des questions avaient été préparées avec leurs professeurs. Une en-quête à la fois technique et humaine. « Cette quinzaine de découverte professionnelle a également été l’occasion pour les élèves de faire évoluer leurs représentations du monde du travail, poursuit Ludovic Lavit. Souvent les adoles-cents ont une image assez noire du marché du travail. Avec ce programme, ils ont eu la surprise de rencontrer des salariés heureux dans leur job. » Avec ce succès, l’opération sera reconduite en 2018. « Le plus dur ce n’est pas de trouver des entreprises mais d’organiser la logistique ! »

Merci aux entreprises visitées. La Poste : centre de tri , Paris-Sud-Wissous. Aéroport de Paris à Orly. Hudolia, complexe aquatique à Dourdan. Suez Environnement, centre de collecte de déchets à Vitry-sur-Seine . EDF, centrale de Vitry-Arighi

3Le Petit Journal - Lycée Nadar - n°41 - 19 janvier 2018

Page 3: Bimensuel N°41 Directrice de la publication : proviseure

Le Petit Journal - Lycée Nadar - n°41 - 19 janvier 2018

GESTION DES CONFLITS

‘‘Partager l’expérience’’ : un enrichissement réciproque

CDI Semaine de la presse et des médias dans l’École 19-24 mars 2018 Thème : « D’où vient l’info ? » La Semaine de la presse et des médias dans l’École® permet aux élèves depuis plus de vingt ans de mieux connaître l’univers des médias et de comprendre ses enjeux culturels et démocratiques. Le lycée Nadar est inscrit et participe à cette semaine orga-nisée par le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (Clemi). Une cinquantaine de journaux et magazines commandés gratuitement par le CDI seront disponibles en consultation sur place à partir de la deuxième semaine de mars. Je vous rappelle à cette occasion la liste des 10 abonne-ments du CDI à la presse écrite.60 MILLIONS DE CONSOM-MATEURS – GÉOHISTOIRE - CAHIERS PÉDAGO-GIQUES – TDC - LE 1 - SCIENCES HUMAINES - GO ENGLISH - NRP LY-CÉES - KEZACO MUNDI

En décembre dernier, à Gouda (Pays-Bas) M. Santiago, gestionnaire du lycée Nadar, et M. Gelbart, professeur d’anglais, ont partagé leur expérience de gestion des conflits avec d’autres européens (enseignants et travailleurs sociaux) grâce au programme Erasmus+ ‘‘Partager l’expérience’’ sur la gestion des conflits. Une expérience très enrichissante qui s’est renouvelée à Copenhague, du 15 au 19 janvier 2018, pour un groupe de 5 professeurs du lycée, sur la pédagogie en classe.

« Le but de ce stage était de nous for-mer à gérer les conflits - entre jeunes, enseignants et élèves ou encore entre collègues ou avec sa hiérarchie mais aussi de partager ses expériences pour éventuellement en tirer le meilleur car certaines pratiques peuvent être trans-posées, malgré les différences culturelles, comme la recherche de résolution par le dialogue », explique M. Santiago, ges-tionnaire-comptable du lycée Nadar qui a participé à une session du programme Erasmus+ ‘‘Partager l’expérience’’, du 4 au 8 décembre dernier à Gouda (Pays-Bas), avec M. Gelbart, professeur d’an-glais. UN CONSTAT COMMUN « Cétait très enrichissant d’échanger, notamment avec les enseignantes alle-mandes qui travaillent elles aussi dans un lycée professionnel. D’une manière général, nous avons pu constater que, quel que soit le pays représenté, le constat est le même. Les tensions, les

incivilités, la perte de repères, le manque de respect envers l’autorité constituent un phénomène qui s’accentue et qui peut être mis en parallèle avec la mon-tée croissante de l’insécurité sociale et économique vécue notamment pour les élèves issus de l’immigration », poursuit ce dernier, avec cependant un regret : « que des solutions adaptées aux besoins ne soient pas proposées aux cas concrets exposés ». Une suite pourtant est offerte aux participants de cette session avec la possibilité de s’immerger pendant deux jours dans le métier d’un autre dans un établissement dans un pays de l’UE. « J’aimerais découvrir le fonctionnement d’un lycée en Suède, qui est un pays ‘‘modèle’’ au niveau scolaire », confie M. Santiago.Un second groupe du lycée Nadar constitué de 5 professeurs (MM. Lavit, Breton, Vignal, El Karouni et Mme Clu-niat-Garreau) vient de vivre cette expé-rience de partage, du 15 au 19 janvier, à Copenhague (Danemark) sur la pédago-gie en classe.

BY M. GELBART, ENGLISH TEACHER

My training in Gouda

I’ve been attending training on Conflict Management in Gou-da in December 2017 thanks to an Erasmus plan to enable

professionals to share their experience with other Europeans. The greeting was warm and relaxed in a local pub on the Monday late afternoon to allow everybody to reach the destination. There we met the group we were going to work with for the rest of the week. Our guest explained what was broadly the goal and contents of the following days and how he intended to process. We had had some very serious readings to achieve before coming but it was too late for people to cancel even if they thought their level in understanding English or even sharing a conversation on this type of a topic was far too low to join such a group. As an English teacher I was really thrilled to be able to share with others on such an interesting subject above any “C” or “B” English level I was dea-ling with among the students I generally teach.The very first morning was well over my expectations because I had feared it would be too theoretical or going back to

what I already knew for ages. I really felt like breathing on the top of a mountain all that fresh air that was now available but that I had no opportunity to experiment ever since my university studies back in the old days of the former century. SHARING Here I was sharing with a young pink haired English Social Wor-ker my teaching experiences, how it was going on in my country and learning what was really happening across the Chanel. The two German teachers in a vocatio-nal school were also sharing the same difficulties we find among our students concerning the lack of interest, respect for any kind of authority or even their own colleagues within the classroom, the macho mentality of some of our boys who have great difficulties because of their cultural background in accepting to be thought or even spoken to by any female. As social workers the Greek solicitor, the three British and the Belge participants also shared their experience dealing with kids who had great difficulties in finding money to feed themselves every day, ma-

nage their younger sisters and brothers or getting their school homework done only if they could still have the energy after their job besides school without mentioning in details how mothers or fathers come to us with despair knowing that they have lost any grip on their child and that in that field they can only rely on what we could even-tually achieve through our class to help them face life in the working world. SAME WORKING SHEME IN EUROPE The same scheme seems to work around the world or at least Europe struggling to get our students to learn and get ready for what they will have to deal with as grownups but without knowing all of this terrifying background most of the time. To make it short, I enjoyed this trai-ning because it taught me a lot on what’s happening elsewhere in Europe even though more similarities than differences seem to be linked to the type of students we have in the suburb of a megapole vocatio-nal High School like ours.

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4Le Petit Journal - Lycée Nadar - n°41 - 8 janvier. 2018

3 QUESTIONS ATIAGO VARELA

Cet ancien élève de Nadar, Bac comptabilité en 2013, revient pour un stage d’observation du métier de professeur d’espagnol, en février prochain. Un choix qu’il doit à sa décision de participer, en 2011 au lancement du programme de mobilité Erasmus+ de notre lycée. Un séjour de 5 semaines en Espagne au final déterminant pour son avenir. Interview.

« Notre objectif 2018 ? Offrir cette mobilité européenne à toutes les filières du lycée » Mme Ruelas, professeur d’Espagnol, maître de stage de Tiago Varela, étudiant à Paris VIII, St-Denis

«Au final, Erasmus+ a orienté ma vie»En 2011, tu étais l’un des 3 élèves à participer à la 1re promo Erasmus+ de Nadar. Un choix facile ou difficile? En classe de 2nd, Mme Ruelas, ma professeur d’Espagnol, m’a proposé de participer à ce premier programme de mobilité du lycée : à Estepona, en Andalousie, une petite vile située en bord de mer. C’était très séduisant car j’ai une passion pour les voyages. Mais à l’époque j’étais timide et j’avais un peu peur de me retrouver seul dans le monde professionnel. Jai fini par accepter et je ne l’ai pas regretté ! Les conditions de vie étaient exceptionnelles : température douce en hiver, plage et une famille d’accueil très gentille. Et pendant mon stage, j’ai appris beaucoup plus qu’au lycée car c’était concret! Après un Bac pro en comptabilité, tu es en 2e année de licence en littérature espagnole. Un virage à 180° ! Après le Bac, je ne voulais plus entendre parler de l’École. Mais après une année dans la vente en prêt-à-porter, j’ai

compris que je devais reprendre des études. La réussite de mon expérience en Espagne m’a poussé và choisir cette licence en littérature espagnole avec l’objectif d’en-seigner. D’où mon stage à Nadar qui devrait se conclure, je l’espère, par le premier cours que je donnerais dans ma vie. Ceci dit, mes connaissances en comptabilité restent un atout pour la vie.Tu parles cinq langues et tu as appris le Français en 6 mois à l’âge de 15 ans. As-tu un truc?À l’École, j’ai toujours été intéressé par les langues pour lesquelles je suis doué : au bac j’ai eu 19 en Espagnol! Je suis arrivé en France à l’âge de 15 ans lorsque ma famille a quitté Lisbonne. En cinq mois j’ai appris le Français et pu rejoindre la filière normale, en 4e, à Grigny. Aujourd’hui je parle cinq langues et c’est vrai que j’ai un truc : j’utilise beaucoup la télévision en me servant le sous-titrage pour la traduction. Un métier qui m’attire aussi. Propos recueillis par P. Talbot

COURS DE MANDARIN

Depuis le 8 janvier 2018,

des élèves de 1 MEI s’initient au mandarin.

Un cours donné par M. Feng Sho, professeur

de chinois de l’association Minibambou,

le jeudi tous les 15 jours. Ouvert à tous. Inscriptions : Mme Bazir ouM. El Karouni