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Le Stephanais Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 26 avril au 10 mai 2007 n° 38 Les combats de l’Amérique latine Exposition, débat, cinéma, Solidarité espoir résistance évoque cette année les luttes populaires du Brésil, du Mexique, d’Argentine... p. 4 Verlaine pend la crémaillère Les habitants invitent tous les Stéphanais à venir visiter leur nouveau quartier le 12 mai. p. 5 Yes or Notes : rock, jazz ou salsa Le 3 e festival des musiques actuelles Yes or Notes rassemble 250 musiciens à l’espace Georges-Déziré samedi 12 mai. p. 12 La Passerelle courez-y Les inscriptions sont ouver- tes pour la course du 20 mai entre Saint-Étienne-du- Rouvray et Oissel. p. 14 Citoyens, vous êtes chez vous Ampère et Langevin passent au self La Ville modernise les restaurants scolaires des deux écoles pour offrir aux enfants des temps de repas plus conviviaux. Pendant les travaux, les restaurants sont délocalisés p. 2 La maison du citoyen a dix ans. À la fois mairie annexe et maison de justice et du droit, elle rend service au quotidien aux habitants du Madrillet. p. 7 à 10

Bimensuel municipal d’informations locales Saint …...Le Stephanais Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 26 avril au 10 mai 2007 n 38 Les combats

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Le StephanaisBimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 26 avril au 10 mai 2007 n° 38

Les combatsde l’AmériquelatineExposition, débat, cinéma,

Solidarité espoir résistance

évoque cette année les

luttes populaires du Brésil,

du Mexique, d’Argentine...

p. 4

Verlainepend la crémaillèreLes habitants invitent tous

les Stéphanais à venir visiter

leur nouveau quartier

le 12 mai.

p. 5

Yes or Notes :rock, jazz ou salsaLe 3e festival des musiques

actuelles Yes or Notes

rassemble 250 musiciens

à l’espace Georges-Déziré

samedi 12 mai.

p. 12

La Passerellecourez-yLes inscriptions sont ouver-

tes pour la course du 20 mai

entre Saint-Étienne-du-

Rouvray et Oissel.

p. 14

Citoyens,vous êtes chez vous

Ampère et Langevinpassent au selfLa Ville modernise les restaurants scolaires des deux écoles pour offrir aux enfants des temps de repas plusconviviaux. Pendant les travaux,les restaurants sont délocalisés p. 2

La maison du citoyen a dix ans. À la fois mairie annexe et maison de justice et du droit, elle rend service au quotidien aux habitants du Madrillet. p. 7 à 10

15 jours en ville

Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 20072

w Souvenirdu 8 maiLa municipalitéconvie lesStéphanais auxmanifestations du8 mai 1945, jouranniversaire de la

victoire sur le fascisme etle nazisme. 10h15:cimetière du Madrillet;10h30: cimetière ducentre; 11 heures: placede la Libération.

w Les élus dansvotre quartier• Jeudi 3 mai, à14 heures, quartierHartmann (5, rue René-Hartmann) permanencede Jacques Dutheil,maire-adjoint àl’urbanisme.• Jeudi 10 mai, à14 heures, quartierThorez/Langevin (centreGeorges-Brassens),permanence de PascaleMirey, élue déléguée aulogement.

w Permanences des impôtsÀ la maison du citoyen,lundi 14 mai de 13 à17 heures; à la mairie,lundi 14 mai de 13h30 à16 heures.

Àvo

tre

serv

ice

Journal municipal d’informations locales.Directeur de la publication : Jérôme Gosselin.Directeur de la communication : Bruno Lafosse.Réalisation : service municipald’information et de communication02 32 95 83 [email protected] 458 – 76 806Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEXMise en page : Aurélie Mailly.Infographie: Émilie Revêchon.Conception : Anatome.Rédaction : Nicole Ledroit, Sandrine Gossent,Stéphane Nappez, Dan Lemonnier, Francine Varin.Photographes : Guillaume Polère, Marie-HélèneLabat, Jérôme Lallier.Distribution : Claude Allain.Tirage : 15 000 exemplaires.Imprimerie : ETC, 02 35 95 06 00.Publicité : Médias & publicité,01 49 46 29 46

Le Stéphanais

D’importants travaux de rénovation s’engagent à la rentrée des vacances de printemps dans les restaurants scolaires des écoles Paul-Langevin et André-Ampère.En septembre,les élèves découvriront leurs nouveaux selfs.

C haque midi,c’est le mêmerituel. Les 140demi-pension-

naires de l’école André-Ampèreprennent place dans les deuxsalles à manger de l’établisse-ment, héritage d’un temps, loin-tain, où les garçons et les fillesne partageaient pas la mêmetable. Une fois installés, lesagents de restauration appor-tent les repas aux enfants.D’ici quelques mois, cettescène aujourd’hui quotidienneappartiendra au passé. En effet,la Ville poursuit son effort demodernisation des restaurantsmunicipaux et met en place unnouveau self, à André-Ampère

donc, et rénove complètementcelui existant déjà à Paul-Langevin. Dans les deux cas,une attention toute particu-lière a été portée à ces nou-veaux lieux : études sur lalumière, réduction des bruits,circulation des enfants… pouren faire de véritables espacesconviviaux. Le mobilier serachangé et toutes les fenêtresdisposeront à présent de dou-ble vitrage. Autre nouveauté,les établissements se verrontdoter de matériel de cuissonrapide pour préparer sur placenotamment grillades et frites.Le temps d’effectuer ces tra-vaux, les repas ne pourrontplus être pris sur place.

À partir du 3 mai, au retour desvacances de printemps, lesdeux cents demi-pensionnairesde l’école Paul-Langevindevront traverser la rue pourdéjeuner à l’intérieur de la sallefestive. À André-Ampère, ledéplacement s’effectuera encar, afin de rejoindre le centrede loisirs de La Houssière. C’estlà également que se tiendrontles activités du Contrat éduca-tif local.Selon Christian Debruyne, res-ponsable de la cuisine centrale,l’intérêt du self est évident: « Ilpermet d’échelonner les repasen évitant qu’un trop grandnombre d’enfants se retrouveen même temps dans la même

pièce. L’autre avantage, c’est depermettre à chacun de mangerà son rythme, dans uneambiance plus calme ». L’élèveest également responsabilisé.En passant devant les plats, ileffectue un choix pour sonentrée et son dessert. Afin de leguider, le personnel l’incite àvarier son alimentation. Cettesensibilisation est la suite logi-que de tout le travail engagéautour de l’équilibre alimen-taire dans le cadre du Plannational nutrition santé (PNNS)et du projet éducatif local. u• Pour tout renseignement,

contacter les restaurants municipaux

au 0232958350 ou par mail:

[email protected]

Restaurants scolaires

Les selfs s’invitent à table

La Ville poursuit la modernisation des restaurants scolaires. Ici, service à l’école Victor-Duruy.

www.saintetiennedurouvray.fr

Ayez le réflexe

une réaction, un commentaire...

3

De vrais repas pour tous

À mon avis

Débats à l’occasion de la semaine des droits de l’enfant.

D ans certains pays,c’est ceux qui ontdes parents riches

qui peuvent aller à l’école », « la maltraitance, c’est pasjuste, les adultes n’ont pas ledroit de nous frapper ». Parolesd’enfants informés de leursdroits. Les petits Stéphanais ontsouvent l’occasion d’en discuterdans les centres de loisirs, « par-ler des droits et devoirs fait par-tie de la vie en collectivité »,estime Samuel Dutier, responsa-ble au service enfance. L’an der-nier la Ville a souhaité engagerune vraie promotion de laConvention internationale desdroits de l’enfant* et a invité300 enfants de CM1 et CM2 àen discuter en préparant pen-dant une semaine une émissionde radio. Ils ont débattu avecdes élus, des enseignants, despoliciers...« Faire connaître cette conven-tion aux enfants est nécessaire,affirme Fabienne Burel, maireadjointe en charge de l’enfance,d’autant que l’éducation à lacitoyenneté est au programmedes écoles. Les enfants ontréfléchi aux droits et auxdevoirs, leurs mots traduisent

un vrai sentiment de justice. Laprochaine fois, il nous faudraassocier les parents à cettesemaine des droits del’enfant. »« L’intérêt était déjà de leurfaire connaître cette charte,certaines notions ne sont pasévidentes pour un enfant de9 ans, selon Isabelle Hais,enseignante à Paul-Langevin,qui a participé à la semaineavec sa classe de CM1. Ils ont été très sensibles aux ques-tions de violence faite auxenfants, ce sont des sujets qu’ilsentendent dans l’actualité, les rapts, les sans-papiers, etc’est utile qu’ils puissent mettre

des mots dessus. »Leur travail donne lieuaujourd’hui à un livret-CD quirappelle aussi les principes dela Convention internationale,et quelques chiffres sur la situa-tion des enfants dans le mondeet en France. Ce documentpeut servir de document péda-gogique, toutes les écoles enrecevront des exemplaires, ainsique les bibliothèques. u

*La Convention internationale des

droits de l’enfant adoptée en 1989

par l’Onu et ratifiée par la France, rap-

pelle que tout enfant a droit à vivre, à

manger, à se soigner, à aller à l’école, à

profiter de son enfance.

Les enfants gravent leurs droits

Trois cents petits Stéphanais ont débattu des droits de l’enfant.Un livret-CD attachant rassemble leur travail.

Citoyenneté

Résultats à Saint-Étienne-du-Rouvray

Nbre de voix %

Olivier Besancenot 985 7,30 %

Marie-George Buffet 1032 7,65 %

Gérard Schivardi 57 0,42 %

François Bayrou 1855 13,75 %

José Bové 152 1,13 %

Dominique Voynet 156 1,16 %

Philippe de Villiers 269 1,99 %

Ségolène Royal 4706 34,87 %

Frédéric Nihous 36 0,27 %

Jean-Marie Le Pen 1357 10,06 %

Arlette Laguiller 304 2,25 %

Nicolas Sarkozy 2585 19,16 %

Participation Nombre de bulletins %

Exprimés 13 494 98,69 %

Blancs et nuls 179 1,31 %

Abstention 2699 19,74 %

Nombre d’inscrits 16 372

Nombre de votants 13 673Fleurir la ville Nouveauté 2007

Les inscriptions au concours Fleurir la ville2007 débutent. Les bons de participation sont àretirer dans les accueils municipaux. Quelquesmodifications cette année: le règlement distinguedorénavant la catégorie « maison » en « maisonavec jardin » et « maison avec terrasse », et unecatégorie « jardin paysager » est créée pour les jar-

diniers qui travaillent surtout les arbustes et lesplantes vivaces. Autre nouveauté, le jury fera savisite de sélection fin août/début septembre pourlaisser à tous les jardins le temps de fleurir et deprendre forme. Votre bon inscription au concoursest à renvoyer pour le 30 juin en mairie. u

L’ouverture de la cuisinem u n i c i p a l e F ra n ç o i s -Rabelais nous a permisd’améliorer de nombreuxaspects de la restaurationmunicipale : qualité et orga-nisation des repas, nutritionet santé. La Ville poursuitson engagement dans cedomaine important du ser-vice public communal pouraméliorer les lieux de res-tauration et en faire deslieux d’accueil, d’éducationet de convivialité.C’est ainsi que dans les prochains mois, les res-taurants scolaires des éco-les élémentairesPaul-Langevin etA n d r é -A m p è revont être complè-tement réaména-

gés pour offrir aux enfantsdes espaces de repas agréa-bles, lumineux et spacieux,avec un choix de plats plusvariés, qui seront proposésen self-service.Nous pourrons ainsi renfor-cer dans les écoles l’actiond’éducation nutritionnelledéjà proposée aux enfantsdans le cadre du projet deréussite éducative des éco-les, et promouvoir ainsiune restauration munici-pale, moderne, de qualitéet de proximité, au béné-fice des enfants.

HHuubbeerrtt WWuullffrraannccmmaaiirree,,ccoonnsseeiilllleerr ggéénnéérraall

Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 20074

Mo u v e -m e n tdes pay-s a n s

sans terre au Brésil, zapatistesdu Chiapas au Mexique… Faceaux pouvoirs militaires, politi-ques et économiques, la résis-tance s’est organisée de longuedate sur le continent sud améri-cain. Avec à chaque fois cettemême certitude, résumée parMargarita Maria Alvès, syndica-liste brésilienne assassinée :« mieux vaut mourir en luttantque de mourir de faim ».Ces actions populaires sont aucœur de la manifestationSolidarité espoir résistanceproposée par le service jeu-nesse. « Même si ce continentest le premier à avoir conquisson indépendance, il a quitté legiron des colonisateurs espa-gnols ou portugais pour seretrouver sous la coupe desgouvernements américains suc-cessifs et des multinationalesbien décidées à faire mainbasse sur les richesses naturel-les colossales de ces pays :

pétrole, eau, minerais, agrobu-siness… », rappelle Daniel Veltin,président du comité localFrance-Amérique latine. Selonlui, la situation française a beauêtre différente, « il est bon des’imprégner de cet esprit derésistance que nous avons ten-dance à perdre ».Une journée spécialeAmérique latine est organi-sée lundi 14 mai au centresocioculturel Georges-Brassens. À partir de 17h30, undébat mené par la radio HDR

Quand l’Amériquelatine résiste

Outre le devoir de mémoire et le souvenir de la déportation durant la seconde guerremondiale,Solidarité espoir résistance s’intéresse cette année aux oppressions en Amérique latine.Temps fort : le 14 mai.

Solidarité espoir résistance

En Argentine, l’association des Mères de la place de Mai tente de poursuivre le combat politiquemené par les fils disparus.

évoquera le mouvement desMères de la place de mai, enArgentine. Depuis trente ans,ces femmes luttent pour quetoute la lumière soit faite surles disparitions de milliers desyndicalistes, défenseurs desdroits de l’homme ou oppo-sants au régime alors en place.Maria Ester Tello, membre dumouvement depuis les origines,sera là pour témoigner. Aprèsune pause restauration, ledocumentaire canadien TheTake, toujours en Argentine

montrera, à 20 h 30, desouvriers déterminés à relancerune usine abandonnée par leurspatrons.Du 7 au 25 mai, une expositionsur les sans-terre brésiliens seraprésentée, toujours à Brassens.Sur le même sujet et au mêmeendroit, ne pas rater égalementla projection du film Romancede terre et d’eau, jeudi 10 mai à18 heures. u• Renseignements au 0232959335.

Programme complet sur le site

www.saintetiennedurouvray.fr

• Rue de Paris. La mise ensouterrain des réseaux élec-trique et téléphonique,entre les rues Papillon et

Louis-Pasteur se poursuit. L’opération devraitdurer jusque fin mai. Pendant cette phase, lacirculation est ralentie. Les engins de chan-

tier sont entrés en action devant l’espaceGeorges-Déziré afin d’y aménager le square.Les usagers doivent stationner leur véhiculeplace de l’église et rejoindre l’espace à pied,en passant par la cour des Vaillons.• Rue Julian-Grimau. L’effacement desréseaux se poursuit. Depuis lundi 23 avril, la

rue est coupée à la circulation sur le tronçonrond-point des Cateliers/rue Pablo-Neruda.Une déviation est mise en place par la rue duChamp des Bruyères, rue Saint-Exupéry etrue des Anémones pour les voitures. À noterque le circuit de bus sur la ligne 27 est égale-ment dévié. u

Travaux Les réseaux s’effacent

w Foire à tout à Aire de fêteLes inscriptions à lafoire à tout des 2 et3 juin (7,20 € les

3 m le samedi; 5,70 € les3 m le dimanche)débutent le 2 mai dansles centres socioculturels.Georges-Brassens: dulundi au vendredi de13h30 à 17 heures;Georges-Déziré: lesmardi, mercredi, jeudi de9 à 12 heures et de14 heures à 17h30,vendredi de 14 à17 heures; Jean-Prévostles mardi, mercredi de 9 à 12 heures et de 14 à 17h30, jeudi, vendredide 14h30 à 17h30,samedi de 9 à 12 heureset de 14h30 à 16h30.

w Collecte des déchetsLes mardis 1er et 8 maiétant fériés, les collectesdes ordures ménagèresdu secteur 2 sontreportées au lendemain.La collecte des déchetsverts du 1er mai estreportée au vendredi 4;celle du 8 mai estassurée.

w Distribution de sacsLe camion de l’Agglo.distribuera des sacs dedéchets verts et déchetsrecyclables les 7, 9 et11 mai de 14 à 19 heureset 12 mai de 9 à12 heures, place del’église; et les 14, 16, 18,21 mai, de 14 à 19 heures et le 19 mai de 9 à12 heures, place de laFraternité.Renseignements:0800021021 (appelgratuit à partir d’un poste fixe).

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L e comité festif pré-pare l’événementdepuis quatre mois :

samedi 12 mai, la fête doit êtreréussie. « Ce qu’on veut, c’estréunir tous les habitants duquartier mais aussi montrer larénovation aux autres quar-tiers, leur donner des idées »,affirme Guy Lucas. « Il faut quece soit gai », ajoute sa voisine.Ils sont une dizaine à se réunirchaque semaine à la Maisondes pensées, la maison du quar-tier, pour organiser la journée. À Verlaine les habitants ontpris les choses en main.Locataires des nouveauxpavillons ou des immeublesrénovés, ensemble ils ontétabli le programme, rencon-tré les services municipaux etles associations, avec l’aide deViolaine Herpin, animatrice auservice politique de la ville. Lafête commencera par unevisite du quartier en musique,avant l’inauguration officiellepar le maire et la présentationdu film réalisé sur le renouvel-lement urbain. Ensuite tous les

habitants sont invités à ungrand repas, chacun apportantun plat . « On ne mange pas sonplat, on goûte celui des autres.Tout est mis en commun, c’estdu partage », précisent lesorganisateurs. Après, concertet bal pour ceux qui voudront.Chacun a sa responsabilité.Guy Lucas s’occupe de la sécu-rité, sa femme Lisette suit lapréparation du repas avecValérie Dumont, une nouvellehabitante venue du parc Macé.Nathalie Delestre a le contactavec les associations qui tien-

Verlaine fête ses habits neufs

Renouvellement urbain

Avec le printemps, les oiseaux s’affairent dansles jardins. C’est le moment de partir à leurdécouverte. Dimanche 13 mai, le Groupe ornitho-logique normand organise une sortie de décou-verte et d’observation des oiseaux dans Saint-Etienne-du-Rouvray. « En limite d’agglomérationcomme ici, il y a une diversité de milieux intéres-sante, assure Frédéric Branswyck, le guide de lavisite. A priori il n’y a pas d’espèces rares, mais enbordure de forêt on peut voir de nouvelles espè-

ces qui s’acclimatent au milieu urbain, pigeonramier, tourterelle des bois, rouge-queue noir ou,plus rare, le rouge-queue à front blanc. » Les jumelles sont conseillées, si vous en avez, etles chaussures de marche. Frédéric Branswyckvous apprendra aussi comment rendre votre jardinhospitalier aux oiseaux. u• 13 mai : les oiseaux des bourgs et des faubourgs,

rendez- vous à 10 heures devant le Rive Gauche.

Comptez deux heures de promenade.

Sortie Sur la piste des oiseaux

w Voyage des seniorsLa Ville invite les retraités à ladécouverte du

château de Vendeuvre(Calvados) et de lafromagerie Graindorge àLivarot, avec déjeuner auchâteau les 14, 15, 16, 18,25, 29, 30 mai et 8, 12,13, 18, 19 juin.Inscriptions: résidenceAmbroise-Croizat (ruePierre-Corneille) lundi30 avril de 9 à 11 heures;bibliothèque Louis-Aragon (rue du Vexin)mercredi 2 mai de 9h30 à 11 heures; centreGeorges-Brassens (rueGeorges-Brassens) jeudi3 mai de 9h30 à11 heures; au foyerGeneviève-Bourdon (tourAubisque) vendredi 4 maide 14 à 16 heures.

w Aide aux étudesLe Département alloueune aide àl’enseignement auxlycéens et étudiants,selon conditions deressources. Les collégienspeuvent eux prétendre àune aide à la restauration.Dossier à retirer en mairieou à la maison du citoyenet à retourner au Conseilgénéral avant le 31 mai.

w Vie LibreL’association de luttecontre la dépendance àl’alcool tient des réunionsouvertes à tous, au centreGeorges-Déziré (271, ruede Paris) vendredis 4 et25 mai, de 18h30 à20 heures. Contacts:Jean-Pierre 0235620580,Jean-Paul 0235642513.

w Soirée lotoLe club stéphanais de full-contact organise un lotovendredi 18 mai à 20h30à la salle festive (rue desCoquelicots). Ouverturedes portes à 19 heures,réservations au0235664917 (numéroerroné dans LeStéphanais n° 37) ouCarmen 0607552783.Possibilité de restaurationsur place.

w JeunesphilatélistesLa section des jeunes(8/15 ans) du Clubphilatélique de Rouen etrégion se réuniramercredi 9 mai, à l’écoleFerry/Jaurès de 13h30 à 16 heures. Contact:Yvon Rémy, 0687292629.

w Partagez vos vacancesLe Secours catholiquerecherche des famillesd’accueil prêtes à offrir uncadre chaleureux du 5 au26 juillet à des enfants de6 à 10 ans ne partant pasen vacances. Secourscatholique, à Saint-Étienne-du-Rouvray, 1,rue Guynemer,0235727644. Délégationde Rouen, service AVF,0235727644, [email protected], rue d’Elbeuf, BP 1172,76176 Rouen CEDEX 1.

w Foire à toutL’Association PlaceBlériot organise une foireà tout dans le quartier desaviateurs dimanche6 mai, à partir de8 heures, Inscriptions au0235655267.

Le comité festif de Verlaine prépare activement la fête.

dront des stands, Jean-Paul Fritls’occupe de la buvette, Marie-Christine Lenormand fait letour des commerçants… « Et ily a les autres, Sylvie, Corinne,ceux qui travaillent, qui ne sontpas là aux réunions », préciseLisette. Ils vous attendent tousle 12 mai. u

• Samedi 12 mai, 10 heures rue Paul-

Verlaine, devant la Maison des pen-

sées, 12 heures inauguration rue

Simone-de-Beauvoir.

Les habitants de Verlaine se préparent à fêter la fin du renouvellement urbain,le 12 mai.

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Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 20076

V oilà donc à quoiressemble un écri-vain… Les élèves

des deux classes de CM1-CM2des écoles André-Ampère etLouis-Pergaud réunis pour unerencontre avec l’auteur ThierryMaricourt à la bibliothèqueLouis-Aragon, ne le quittent pasdes yeux. Ils sont visiblementimpressionnés de voir « pour devrai » celui qui a écrit le livreFrérot-Frangin, une histoire quiles a touchés. « Ils découvrentsans doute que je ne suis pas unvieux monsieur avec une barbeet un chapeau. »La discussion s’engage.L’écrivain raconte aux enfantscomment sa propre expériencea nourri cette histoire d’amitiétrès forte entre un petit frèreen classe de neige « à l’hôtelZinzin » et son aîné emprisonné« à l’hôtel zonzon ». Il parleliberté… et privation de liberté.Il évoque aussi la genèse de cerécit : « Un jour deux lutins sontsortis de ma tête et m’ont

guidé », le choix du vocabulaire,l’importance des illustrations…L’expérience ravit les deux ani-matrices du Réseau d’éducationprioritaire, à l’origine de l’évé-nement et de la rencontre pourdes CP avec l’auteure Fanny Joly.« Quatorze classes, des CM2et des CP, ont accepté departiciper au prix littérairedes Incorruptibles, raconte

Les élèves se livrent à la critique

Quatorze classes du Réseau d’éducation prioritaire de Saint-Étienne-du-Rouvray/Oissel participent pour la première fois au prix littéraire national Les Incorruptibles.Avec,en toile de fond,la lutte contre l’illettrisme.

Littérature jeunesse

L’auteur, Thierry Maricourt s’est prêté au jeu des questions/réponses avec les élèves.

Agnès Boimard. Les élèves doi-vent lire les cinq ouvrages rete-nus dans la sélection nationaleet désigner celui qu’ils préfè-rent. Ce projet est très intéres-sant parce qu’il motive lesenfants à lire. Notre prioritéc’est toujours la lutte contrel’illettrisme. »Du côté des enseignants aussil’expérience est jugée intéres-

sante. Selon Séverine Brian-chon, de l’école Louis-Pergaud,« c’est une chance de rencon-trer l’auteur… Mais il fautavouer aussi que certains livresde la sélection sont difficiles ».Les classes participant au prixont jusqu’au 11 mai pour voter.Les résultats nationaux serontrendus publics le 30 mai. u

Les membres de l’association Les anciensde Lurçat sont en passe de réussir unbeau pari. Réunir, le temps d’une soirée, un

maximum d’anciens élèves du lycée techni-que, démoli en 2000. Le 4 mai, ils organisentun apéritif dînatoire qu’ils promettent trèsconvivial. L’occasion de revoir d’ancienscopains des sections habillement, micro-technique et tertiaire et de renouer desliens. L’idée lancée par quelques amies et ledernier proviseur de l’établissement, PierreMénard, a suscité l’enthousiasme. Le bou-che-à-oreille a fait le reste. En quelques

mois, la toute nouvelle association a ras-semblé quatre-vingts adhérents, parmi les-quels un quart de membres du personnel.« Ce n’est qu’un premier rendez-vous, il y enaura bien d’autres », promet la présidenteChristine Angrand. u• Soirée retrouvailles, vendredi 4 mai, à partir de

20 heures, à la salle festive, rue des Coquelicots.

Renseignements: 0235665023 ou 0616461621.

Mail: [email protected]

ÉÉTTAATT CCIIVVIILL

MMaarriiaaggeessFrédéric Georges etDéborah Cremades /Mikaël Durdu etSandrine Barrois /Mounir Zerarka et ZinebBelbey / Benjamin Anneet Natacha Bayer.

NNaaiissssaanncceessMarwan Ben Saada /Rania Ben Slimane / Lou-Anne Bhiki / Alix Boucher/ Sara Ghammez/ Enzo Goubin / Victor Killmann / Janel Leclerc / Selina Medghoul /Nawfal Temajnit.

DDééccèèssGaëtano Mosca /Béatrice Lucas / Jacques Sellier / Lucette Lannée.

NNOOCCEESS DDEE DDIIAAMMAANNTT

Aline et Pierre Leroy Stéphanais depuis 1946 etfidèles de la Cité des familles,les époux viennent de fêterleurs soixante années demariage. Pour l’occasion, l’an-cien cheminot et son épouseont rassemblé leurs enfantset onze petits-enfants .

L’heure des retrouvaillesAnciens de Lurçat

Service public à demeure

DDiixx aannss ddééjjàà qquuee llaa mmaaiissoonn dduu cciittooyyeenn aaoouuvveerrtt sseess ppoorrtteess aauu MMaaddrriilllleett.. MMaaiirriieeaannnneexxee,, mmaaiissoonn ddee jjuussttiiccee eett dduu ddrrooiitt eett lliieeuuddee ppeerrmmaanneenncceess ddee sseerrvviicceess eexxttéérriieeuurrss eettdd’’aassssoocciiaattiioonnss,, eellllee ssyymmbboolliissee llaa vvoolloonnttéédd’’aassssuurreerr ll’’ééggaalliittéé dd’’aaccccèèss aauu sseerrvviiccee ppuubblliicc..

C haque jour, unflot continud’habitantsp o u s s e l a

porte de la maison ducitoyen, la mairie de proxi-mité au cœur du Châteaublanc. Les agents qui tra-vaillent ici connaissent beau-coup de ces habitués par leurnom. Et vice-versa. « C’est un endroit accueillant oùl’on vient naturellement,constate Saïda Toran. Lapreuve, il y a souvent beau-coup de monde et pour cer-taines permanences, commela Caf, il faut être patient. »On s’y présente pour lerenouvellement de carte

d’identité, le règlement desfactures de cantine, le retraitde sacs de déchets verts, les inscriptions aux centresde loisirs… Sans compter les nombreuses permanen-ces : Caf, avocats, associa-tions d’informations, demédiations…Inaugurée il y a dix ans, lamaison du citoyen a très viteété repérée pour les servicesqu’elle pouvait rendre auquotidien aux habitants detout le plateau du Madrillet,soit la moitié des Stéphanais.« Les gens ont appréciéd’avoir accès en un seul lieu àde nombreux services. Ilsbénéficient d’un accueil

Dossier

w

Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 20078

distribués par le service anima-tion des personnes âgées…À en croire les chiffres de fréquentation et les témoigna-ges, les usagers y trouvent leur

compte. D’ailleurs,Romain, domiciliédans la communedepuis quatre ans

dans un pavillon rue Joliot-Curie, reconnaît n’avoir jamaismis les pieds à la mairie centre.« Pour quoi faire? J’ai tout à

proximité de chez moi… »Dès le début, le champ d’actionde la maison du citoyen a étélargement élargi par rapport àla mairie annexe ouverte dansles années 1960 et continuechaque année de s’enrichir avecde nouvelles permanences. « Sacréation traduisait la volontépolitique de renforcer la pré-sence des services publics enréponse aux difficultés rencon-trées sur place dans les années

1980-1990 », rappelle la respon-sable des lieux.À cette époque, il devient évi-dent que cette présence peutapaiser d’éventuelles tensionset surtout renforcer l’animationet l’attractivité des quartiers quise referment sur eux-mêmes.En 1991, il y avait déjà eu l’ouver-ture de la maison de la petiteenfance Anne-Frank… Autresymbole fort cinq ans plus tard,la mise en circulation du métro,

de qualité et trouvent uneréponse ou sont orientés pourtoutes leurs interrogations »,résume Claude Collin, premieradjoint au maire.La devise de la maison n’est pasgravée sur un mur, mais est bienà l’esprit des onze membres dupersonnel: « Chaque habitantdoit repartir avec une réponse…et surtout la bonne réponse ».« Je veux que l’offre soit lamême ici que pour les person-nes qui se rendent en mairiecentre, cela implique que cha-que service — qui n’est pasphysiquement présent, à l’ex-ception du centre communald’action sociale — nousinforme en temps réel des ini-tiatives, nouveaux horaires,dates d’inscriptions… Cettecentralisation de l’informationest indispensable à la bonnemarche de la maison ducitoyen », explique la directrice,Marie-Pierre Rodriguez.Si l’exigence semble bien lamoindre des choses, elle n’estpourtant pas sifacile à tenir.Allez répondreau retraité qui seprésente à l’accueil et demandeprécisément la liste des ingré-dients qui composent le colisde Noël et le colis de friandises

«« LL’’ooffffrree eesstt llaa mmêêmmee iiccii qquu’’eenn mmaaiirriiee.. »»

au pied des immeubles, aprèsune importante mobilisationdes acteurs locaux.Actuellement, ce sont les opé-rations de renouvellementurbain (Oru) avec leur lot dedémolitions-reconstructionsqui permettent au quartierd’évoluer. Là encore, la maisondu citoyen joue un rôle centraldans le suivi des familles quidoivent être relogées etaccompagnées. u

La maison du citoyen a très vite été repérée par les habitants pour les services qu’elle pouvait rendre au quotidien.

La directrice de la maison du citoyen, Marie-Pierre Rodriguez (à droite), et son équipe.

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PPrraattiiqquuee

L’accès à la Maison de justice et du droit est facilitée par sa localisation au coeur du Château blanc.

« La sentinelle avancée de la justice »

Face à la multiplication des conflits de la vie quotidienne et à la complexité du droit, la Maison de justiceoffre aux Stéphanais un accès de proximité à la justice et constitue une mine d’informations sur les droits…et les devoirs de chacun.

V u de loin, un tri-bunal est unegrosse machine

peu accessible au commun descitoyens. Peu de gens osent ypénétrer pour se renseignersur leurs droits, les démarchesà effectuer, trouver un interlo-cuteur de choix. Pour toutesces raisons, l’ouverture d’unemaison de justice et du droit(MJD) à Saint-Étienne-du-Rouvray en 2001, dans la conti-nuité de ce qui se faisait à l’an-tenne de justice, a constituéun progrès considérable pourles habitants duquartier, de laville et même au-delà.« Je suis déjàvenu ici plusieurs fois, mais je ne serais pas allé à Rouen.C’est l’annexe du palais de justice avec des personnes quiont du temps à me consacrer,remarque Pierre Petit, un habi-tant. Les conseils que je reçoism’aident à être pris au sérieuxpar les interlocuteurs avec qui j’ai des soucis. Aujourd’huipar exemple je viens pour un litige avec un opérateurtéléphonique. »L’activité principale de lastructure concerne desaffaires mettant en cause ledroit de la famille (divorce,garde des enfants, succes-sion), le droit du travail(licenciement, harcèle-ment), mais aussi le droit dela consommation (banque,

voyagiste, opérateur télé-phonique…).« Preuve que la structurerépond à une attente, sa fré-quentation est passée de 1500personnes en 2001 à 4794 en2006, comptabilise la greffièreen poste sur place, MireilleCourtois. Les personnes seprésentent avec un problèmeà résoudre, un jugement qu’el-les nous demandent d’inter-préter ou avec une énième let-tre de rappel pour impayés.Bien souvent, elles arriventtrès tard, voire trop tard dans

le cours de la pro-cédure. »Notaires, huissierde justice maisaussi associations

spécialisées sur le droit aulogement, le droit des fem-mes, des étrangers… sont pré-sents sur place lors de perma-nences régulières.Une partie de l’activité de laMJD se trouve être de lamédiation pénale. Dès qu’undépôt de plainte est enregistréaux services de police, uneassociation agréée ou le délé-gué du procureur de laRépublique rencontre les deuxparties afin de trouver unesolution au conflit.Un après-midi par semaine, lemédiateur, délégué du procu-reur de la République reçoitles particuliers. Plus de la moi-tié de ses rendez-vous concer-nent des conflits de voisinage :« Des histoires de hauteur de

«« LLaa MMaaiissoonn ddee jjuussttiicceemm’’aaiiddee àà êêttrree pprriiss

aauu sséérriieeuuxx ppaarr mmeess iinntteerrllooccuutteeuurrss.. »»

haie, de bruit, de chiens, d’injures… qui polluent lesrelations. Cela illustre les difficultés que les gens ont

à vivre ensemble ». MichelJacquemart estime à 75 % letaux de réussite de ses inter-ventions, quand un accord a

pu être trouvé entre les deuxparties qui s’opposent.La localisation de la MJD à l’intérieur même de la mai-

bb

Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 200710

Pour quelle raison avez-vous ouvertl’antenne de justice puis la Maison dejustice et du droit à Saint-Etienne-du-Rouvray,en 1997 ?JS: J’étais convaincu que des structures dejustice plus légères dans les quartiers eten milieu urbain pourraient répondre auxquestions très nombreuses de ceshabitants en matière de droit.À Saint-Étienne-du-Rouvray,le maire de l’époque,Michel Grandpierre,était très demandeurégalement d’un point d’accès au droit.Selon moi,les MDJ jouent le même rôleque les églises avant.Elles sont lessentinelles de la loi,un symboleextrêmement important.Bien souvent les gens ne savent pas à qui

s’adresser pour obtenir des réponses.Il estdevenu très complexe de lire,comprendreet écrire le langage de l’administration.Satisfaire ces besoins c’était aussi unefaçon d’assurer la paix sociale :quand onsait,on est rassuré… D’ailleurs je conseilleà tout le monde de se renseigner avant dese lancer dans toute démarche.À qui est destiné un tel service public ?JS: À tous les citoyens,pauvres ou riches.Tous ont accès à l’information et sontorientés.Un exemple :« ma femme mequitte qu’est-ce que je dois faire ? » Unepremière réponse peut être apportée avecla permanence de l’avocat qui vientrégulièrement.Mais,pour que celafonctionne,il faut que la personne qui

pousse la porte reparte avec l’informationqu’elle est venue chercher ou au moinsavec l’assurance qu’on s’occupe d’elle,qu’elle ne soit pas lâchée dans les dédalesadministratifs.Des milliers de citoyens sont ainsirenseignés sur le droit des femmes,desétrangers… Cela compte dans l’espacesocial.Grâce aux maisons de justice,lesgens se parlent,se réconcilient.Ils nerestent plus dans leur coin.Est-ce que les MJD permettent de désengorger les tribunaux ?JS: Non et même au contraire.Plus les personnes sont informées de leurs droits et plus elles ont tendance à engager des procédures.

« Quand on sait, on est rassuré »Joseph Schmit, procureur de la République au Tribunal de grande instance de Rouen, à l’initiative de la création des Maisons de justice et du droit.

Interview

Christelle Beaudet, coordinatrice et Mireille Courtois, greffière à la Maison de justice et du droit.

Métro et services publics divers facilitent la vie quotidienne des habitants du Madrillet.

son du citoyen en facilite l’ac-cès pour certaines personnesen recherche d’informationssur leurs droits et qui surtout ne veulent pas attirer l’atten-tion : rendez-vous avec l’avocaten vue d’un divorce, besoin de rééchelonner un échéan-cier en raison de grandes diffi-cultés financières… Cetteouverture sur la ville, gage de discrétion, est probable-ment la plus grande réussitede la structure. u

«« IIccii ttoouutt llee mmoonnddee ccoonnnnaaîîtt llaa bbiibblliiootthhèè--

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UUnnee ooffffrree ddee sseerrvviicceess ppuubblliiccss rriicchhee eett ddiivveerrssiiffiiééee

Élus communisteset républicainsAirbus, PSA Aulnay-sous-Bois, La Poste,EDF-GDF, les dockers de Marseille…jamais une campagne présidentiellen’aura été autant traversée par des lut-tes pour la défense de l’emploi, des ser-vices publics et du pouvoir d’achat.Tous ces mouvements illustrent le rejetgrandissant des Français pour les politi-ques libérales en œuvre depuis plus devingt ans.Quel que soit le président de laRépublique, c’est l’Assemblée nationalequi déterminera la majorité gouverne-mentale et les choix politiques denotre pays.Aussi, si l’on veut s’affranchir de la mainmise des actionnaires sur la vie et neplus faire du taux de profit le seul indi-cateur qui compte en France, il faut unemajorité résolument de gauche àl’Assemblée nationale avec des députéscommunistes qui continueront, plus

que jamais, à défendre les besoins desgens (pouvoir d’achat, logement, retrai-tes, santé, éducation, emploi) et qui, entoutes circonstances, tant au niveaunational qu’européen, s’opposeront aulibéralisme.L’avenir de la France est entre les mainsde ses habitants. Ensemble, dans lesluttes et les urnes, mettons un termeaux politiques de régressions socialesde la droite et de l’extrême droite pourenfin réussir à gauche.

Hubert Wulfranc, Claude Collin, Jacques

Dutheil, Michel Rodriguez, Michel Clée,

Jérôme Gosselin, Fabienne Burel, Michel

Grandpierre, Georgette Coustham, Francine

Goyer, Pascale Mirey, Marie-Claire

Le Fournis, Josiane Romero,

Sylvie Potfer-Vicet, Marie-Agnès Lallier,

Jean-Luc Danet, Christine Goupil,

Vanessa Ridel, Joachim Moyse

Élus socialisteset républicainsÀ l’heure où ces lignes sont écrites,nous n’avons pas encore voté pour le1er tour de la présidentielle, mais lors-que vous les lirez, le résultat en seraconnu depuis plusieurs jours.N’étant pas suffisamment doués pourla prévision politique, nous éviteronsdonc ce sujet.En revanche, élection ou pas, s’il estune chose particulièrement scanda-leuse, c’est l’annonce de la décisionprise par EADS d’accorder des indemni-tés de 8,5 millions d’euros à l’ancienPDG d’Airbus.L’État étant actionnaire de référence dugroupe EADS, il est évident que cetteopération ne pouvait s’effectuerqu’avec son autorisation, notammentcelle du ministre des Finances.Défaut de contrôle, défaut d’anticipa-tion, erreur stratégique dans la nomina-tion du management, dérive vers une

logique financière, indemnités exorbi-tantes et injustifiées.La litanie est longue des erreurs accu-mulées par la droite.Rappelons à cette occasion notreopposition au plan Power 8 qui prévoit10000 suppressions d’emplois à Airbus.Il est indispensable d’encadrer par la loile montant et les conditions de verse-ment des rémunérations des dirigeants,en particulier les stock-options et lesindemnités de départ de toutes natures.

Rémy Orange, Annette de Toledo, Hubert

Fontaine, Patrick Morisse,

Yvette Badmington, Danièle Auzou, Camille

Lanarre, Philippe Schapman,

Sylvie Le Roux, Ludovic Jandacka,

Thérèse-Marie Ramaroson

Environnementet citoyenneté

Existe-t-il une réelle liberté de lapresse? Alors que certains hommespolitiques sont systématiquement misen cause ou dédaignés, d’autres bénéfi-cient d’un véritable régime de faveur,c’est le cas bien sûr de Nicolas Sarkozy :absence de questions gênantes(notamment quant à l’acquisition de sapropriété), omniprésence dans lesmédias qui se sont contentés de flatterson égocentrisme sans jamais remettreen cause les résultats de sa politique. Ilest vrai qu’il est difficile pour des jour-nalistes de s’attaquer à une personnequi compte pour amis les actionnairesdes plus grands médias, surtout quandces derniers savent que leur candidatn’hésitera pas à défendre leurs intérêtsparticuliers. Il devrait être interdit auxgroupes industriels (par exemple, leBTP) d’être propriétaires de médias

qu’ils peuvent utiliser comme moyensde pression sur les politiques. Lesmédias sont soumis aux intérêts éco-nomiques de leurs possesseurs maisaussi des marchés publicitaires.Certaines pratiques doivent être mora-lisées, ainsi la publicité à destinationdes enfants est profondément mal-saine car à destination d’une popula-tion particulièrement influençable, etdevrait être proscrite.

Régis Picoulier,

Christine Méterfi,

Patrick Martin

Droits de cité,100 % à gauchePas une voix ne doit manquer contre ladroite au second tour.Sarkozy au pouvoir, oui, il y a de quoiavoir peur.Avec Sarko ultra-libéral, antisocial, ceserait la fin du code du travail, la fin dudroit de grève, la fin du Smic, le chô-mage, la précarité, les exclusionscomme seul horizon. Avec Sarko ultra-sécuritaire, ce seraientles fichages pour tout, les flicages partout, les privations de libertés, les médias entièrement muselés. Le programme de Sarko, c’est la reprisede parties entières du programme de l’extrême-droite. C’est la haine, le racisme.Avec Sarko mégalo, autoritaire, ceserait la concentration inquiétante detous les pouvoirs entre ses seulesmains.

Avec Sarkozy, ce serait la même politi-que que Bush aux États-Unis, Thatcheren Angleterre, Berlusconi en Italie, lavolonté d’écraser les salariés, les pau-vres, les jeunes, les immigrés. Guerre à l’intérieur du pays, mais guerreaussi à l’extérieur, main dans la mainavec Bush pour mieux dominer lemonde.On peut gagner sur nos revendicationspour changer la vie, si on s’y met tousensemble. C’est possible. Alors, dans les urnes et dans les luttes,faisons barrage à la droite et à sa poli-tique de destructions massives.

Michelle Ernis,

Sylvie Pavie

Tribunes libres

11

Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 200712

Culture en scène

Yes or Notes

Les 12 et 13 mai,une trentaine de groupes amateurs sont à l’affiche de la troisième édition du festival de musiques actuelles Yes or Notes qui prend de l’ampleur.

Un vrai festival

I ls sont quatre à seretrouver chaquesemaine pour uneheure de répétition.

Dounia à la batterie, Marwan àla basse, Léa et Quentin à laguitare électrique. Après avoirappris en solo à jouer de leurinstrument, ils ont intégré undes ensembles monté par LucGosselin responsable du dépar-tement musiques actuelles duconservatoire de la ville. « J’enavais un peu marre de travaillermes partitions dans mon coin,se souvient Léa. Le fait d’êtreen groupe, c’est vraiment moti-vant, j’ai beaucoup progressé. »Restait pour eux à trouver uneoccasion de se produire enpublic. Ce sera chose faitesamedi 12 mai, grâce au festivalYes or Notes. Ce jour-là, leurstalents pourront s’exprimer surscène durant une heure. Enattendant, les musiciens répè-tent avec sérieux des reprisesde titres rock et pop: Oasis, ZZTop ou encore Queen. « Ce seraforcément impressionnantpour moi, estime Marwan pourqui il ne s’agira que de ladeuxième prestation scénique.Mais j’ai hâte d’y être. »Et il ne sera pas seul à avoirl’estomac noué puisque letemps d’un week-end près de250 musiciens amateurs,membres d’une trentaine degroupes, se produiront surune des trois scènes installéesdans ou aux abords de l’espaceGeorges-Déziré. Un accueilquasi professionnel leur sera

Le festival est une formidable opportunité pour des groupes amateurs de se produire en public.

réservé avec, comme il se doit,des loges dans les locaux duconservatoire et des sonorisa-teurs pour leur garantir unequalité de son optimum pen-dant les concerts.Avec cette troisième édition,Yes or Notes prend de l’am-pleur. Il n’aura pas fallu long-temps pour que le rendez-voussoit inscrit en rouge sur lesagendas des musiciens de laville, mais aussi de l’agglo, voirede beaucoup plus loin puisquecette année certains viennentdes villes jumelles deGateshead et Nordenham.« Le programme est très éclec-tique, prévient le chef d’orches-tre de l’événement qui y tra-vaille depuis des mois, LucGosselin. Les musiques actuel-

les rassemblent de très nom-breux styles musicaux allant durock, à la variété en passant parle jazz, les musiques tradition-nelles, le rap, la world music. »L’autre richesse de Yes or Notesest d’ouvrir les micros à desmusiciens de tous âges: « Lesplus jeunes ont 10 ans, les aînéssont à la retraite… » De quoinourrir de belles rencontres. u

• Yes or Notes,

samedi 12 et dimanche 13 mai, dans et

aux abords de l’espace Georges-

Déziré, 271, rue de Paris. Concerts à

partir de 14 heures les deux jours.

Entrée libre.

Renseignements au 0235640445.

Retrouvez le programme complet sur

www.saintetiennedurouvray.fr

(Lire aussi l’article p16)

Samedi 12 mai, un bal salsa est ouvert à tousles amateurs de musiques latino-américai-nes. Aux commandes, les neuf musiciens et ladanseuse de la formation professionnelle desalsa, Estrada, dans laquelle joue d’ailleurs LucGosselin. Pour ceux qui préféreraient parfaireleur technique de danse avant ce rendez-vous

en soirée, des stages sont proposés par DavidLeroy dans l’après-midi au centre socioculturelGeorges-Déziré: de 14 à 15 heures, initiation; de 15 à 16 heures, intermédiaire; de 16 à 17 heu-res, avancé. Inscriptions obligatoires au0235027690.• Bal à partir de 20h30, salle Raymond-Devos.

Tout le monde en piste

13

Du théâtre documentaire et citoyen avec Nicolas Lambert.

?

w 3+1 artistesQuand trois artistesde l’Union des Artsplastiques invitentun 4e pourconfronter leurstravaux, cela donne

à voir en une expo lesphotographies deDominique Cordier, lessculptures de JackieSoloy-Guiet, les peinturesde Marie Voslion face auxdessins et peintures del’invité Erwan LeBourdonnec.Exposition au RiveGauche du 3 au 26 mai.Du mardi au vendredi de14 à 18 heures, le samedide 14 heures à 16h30.Vernissage samedi 5 maià 16 heures.

Mais aussi…Train rétro avec le Pacific vapeur club,samedi 12 mai, Sotteville-lès-Rouen/Fécamp par Le Havre.Renseignements au 0235723055, le matin ou par courrier: PVC, BP 115,76303 Sotteville CEDEX (avec une enveloppe timbrée pour la réponse).Voyage à Saumur avec l’UNRPA, les 18 et 19 mai (230 €). Renseignements au 0235664621 ou0235665302 ou 0235660535.Au Rive Gauche: Contes pour enfants pas sages, théâtre jeunepublic ( dès 8 ans), des textes de Jacques Prévert racontés par lacompagnie Dram Bakus, mercredi 16 mai à 14h30.

à Saint-Étienne-du-Rouvray

République pétrolièreThéâtre

En c

ou

lisse

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SpectacleÕ 4, 5 et 6 mai

CirqueFratelliniLes 4, 5 et 6 mai, le CirqueFratellini s’installera sur leparking du Rive Gauche, ave-nue du Val l’Abbé. Un specta-cle de clowns illusionnistes,des jeux avec les enfants, desnuméros avec des animauxenchanteront petits etgrands.Le vendredi, séance à18 heures ; les samedi etdimanche, séance à 16 heu-res. Tarifs : enfant 5 €,adulte 10 €.

ExpositionÕ du 4 au 26 mai

« Organique »,à voir età entendreInstallation sculpturale etsonore de Maguy Seyer(sculpteur) et Sylvie Noël(musicienne) dans le halld’entrée du centre Georges-Déziré (271, rue de Paris). Àvoir les mardi, mercredi, jeudide 9 à 12 heures et de 13h30à 18 heures, le vendredi de13h30 à 18 heures, le samedide 13h30 à 17 heures.Vernissage ouvert à tous,vendredi 4 mai à 18 heures.

joue seul tous les personnages,« il ne s’agissait pas de créermais de refaire ce que j’ai vu,pour un comédien ce n’est pas

passionnant, donc je fais moi-même. Du coup ça influence laforme du spectacle ». Fidèle auprocès, Elf la pompe Afrique

n’en est pas qu’un résumé,Nicolas Lambert l’a conçuecomme une interpellationcitoyenne. « Ce dont je parle,c’est de la responsabilité face àses actes, surtout quand ilsengagent la vie des peuples. Onest là pour entendre une parolequi se dévoile à l’occasion d’unprocès. Le pouvoir s’incarnedans des gens amenés à s’expli-quer, on leur pose des ques-tions sur des affaires de pétroleet c’est le fonctionnementd’une république qui serévèle. » u• Vendredi 11 mai à 20h30 au Rive

Gauche, réservations au 0232919494.

Mobilo’busÕSortiesbibliothèqueet Georges-BrassensLe service animation du 3e âgeorganise des sorties enMobilo’bus pour les person-nes à mobilité réduite : à labibliothèque Elsa-Triolet lesvendredis 11 et 25 mai, aucentre Georges-Brassens pourles activités seniors lesjeudi 3, et 31 mai.Réservations au guichetunique 02 32 95 83 94.

AnimationÕ 9 mai

DentelleLe centre Georges-Dézirépropose une démonstrationde dentelle aux fuseaux avecNadège Luffrans sur le thème« A chacun son initiale »,mercredi 9 mai de 14 à18 heures. Des stages serontproposés mercredis 16, 23 et30 mai, de 9 à 11 heures(attention places limitées).Réservations au02 35 02 76 90. Animationgratuite. Mobilo’bus le9 mai, réservez au guichetunique : 02 32 95 83 94.

Dans Elf la pompe Afrique,Nicolas Lambert parle de la responsabilité des hommesde pouvoir et s’interroge sur le fonctionnement de la République.Au Rive Gauche.

C ’est un ovni théâtral.Le comédien Nico-las Lambert a suivi

tout le procès de l’affaire Elf en2003, un des plus gros scanda-les politico-financiers de laRépublique. Il en a tiré Elf lapompe Afrique, une pièce qu’iljoue depuis trois ans. « Ça faitpartie du travail normal de ladémocratie de s’intéresser à ça,affirme le comédien, le docu-mentaire théâtral ne se fait pastrop en France mais le public aplutôt suivi. » Il suit même bienpuisque la pièce Elf la pompeAfrique en est à deux centsreprésentations. Son auteur

Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 200714

Journal des sports

w Premier paspongisteLe club stéphanaisde tennis de tableattend 130participants à lafinaledépartementale duPremier pas

pongiste, tournoi dedécouverte pour lesscolaires, organisée le5 mai au gymnase del’Insa, rue Galilée, de 14 à 18 heures.L’entrée est libre.Le premier pas pongistepermet d’initier près de 2000 enfants de CM1 et CM2 au tennis de tableen Seine-Maritime.

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XP-St Etienne semaine 15 19/04/07 15:58 Page 1

Les enfants courent, les enseignants et les parents applaudissent.

Une course élémentaireCross des écoles

Madrillet courent mardi 15 surle stade Célestin-Dubois. Lesparents aident à l’encadre-

ment et un athlète du Stadesottevillais, sera là pour sou-tenir les petits sportifs qui

recevront de la Ville un tee-shirt en récompense de leureffort. u

Les 14 et 15 mai,les enfants des écoles élémentaires envahissent les stades.Ils seront 1400,du CP au CM2,à participer au cross annuel.

D e 600 mètres pourles plus petits deCP à 2400 mètres

pour les grands de CM2, tousparticipent à la grande coursed’endurance organisée depuisquatre ans par l’inspectionacadémique et le service dessports. « C’est une grandejournée sportive pour lesenfants, précise MaryvonneCollin, responsable au servicedes sports, et un moment derencontre entre écoles. » Avec1400 participants, il faut s’or-ganiser : les écoles du bas de laville se retrouvent lundi 14 surle stade Youri-Gagarine, et les écoles du plateau du

15

5 1 minutes ontété nécessairesl’an dernier aumeilleur cou-

reur pour effectuer les 14 kilo-mètres du circuit forestier de lacourse de la passerelle. Untemps réservé aux plus aguerris.Les moins rapides ont mispresqu’une heure de plus.Qu’importe, les participantssemblent prendre chaqueannée autant de plaisir à s’ins-crire à cette course nature.Le rendez-vous, créé au lende-main de la construction de lafameuse passerelle enjambantla départementale 18, en pleincœur du massif du Rouvray, atout de suite trouvé son public.Une initiative conjointe auRunning club stéphanais et auCMS Oissel qui mobilise unequarantaine de bénévoles lejour de l’événement.Ce dimanche 20 mai, ledépart sera donné en terrestéphanaise, au pied du gym-nase de l’Insa, avenue Galilée.

Deux distances sont toujoursproposées aux compétiteurs :14 km donc mais aussi unevariante plus courte de 8 km.« Pour la première fois, il n’yaura pas de tronçon sur route,tout se fait en forêt », se satis-fait un des organisateurs, YvesBaville. L’arrivée aura lieu sur lestade d’Oissel.Question organisation, les cir-cuits sont évidemment balisés,

des vététistes encadrent lescoureurs et un ravitaillementest prévu à mi-chemin. Commechaque année, un système denavette permet aux engagés deretrouver, dès leur arrivée, leurssacs et un peu plus tard, d’êtrereconduits à leur véhicule.La course est ouverte à tous, àpartir de la catégorie cadet.Seule obligation présenter uncertificat médical d’aptitude. Il

est conseillé de s’inscrire enamont (8 €), ou deux eurossupplémentaires le jour même.Enfin, une récompense attendchaque participant. u

• Course de la passerelle,

dimanche 20 mai.

Départ donné à 9h15, avenue Galilée.

Renseignements et inscriptions au

0235691107.

Une passerelle entre deux villes

Le 20 mai, quatre cents coureurs devraient emprunter, en petite foulée,la passerelle qui relie la ville à Oissel à travers la forêt du Rouvray.

Course

La passerelle, le symbole de cette course.

w Football,les prochainsmatchs• 29 avril, 1er maistade Youri-Gagarine: tournoidébutants etpoussins organisépar le FCSER.

• 6 mai, 10 heures, stadeYouri-Gagarine: 15 ansFCSER/Evreux ALM;15 heures: FCSER2/OisselCMS3.• 13 mai, 10 heures,stade Youri-Gagarine: 15ans FCSER/Grand-Quevilly Césaire Levillain;13 heures: 18 ansFCSER/Petit-Couronne;15 heures: FCSER/EvreuxALM; 15 heures stadeCélestin-Dubois:ASMCB/RUS Sapins.

w 24 heuresmotonautiquesUne équipe d’élèvesingénieurs de l’INSAparticipera aux 24 heuresmotonautiques de Rouenavec son propre bateau,Motonautisme INSATeam. La course sedéroule du 30 avril au1er mai autour de l’îleLacroix.

w Light-contactDeux athlètes du Clubstéphanais de full-contactont décroché de bellesplaces au récentchampionnat de Francede light-contact qui s’estdéroulé à Paris: MedhiDollé est le nouveauchampion de Francepoussin catégorie -30 kget Jennifer Groult termine3e en minime - 50 kg.

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Une nouvelle association, Inamteo, sepropose de faire découvrir auxStéphanais le qi gong, une ancestralegymnastique chinoise.Qi gong (prononcez tchi gong) signifie « tra-vail de l’énergie », sa technique repose surun panel de positions statiques qui font tra-vailler le souffle, la concentration et la coor-dination des mouvements. Le qi gong bienque d’origine chinoise n’est pas un art mar-

tial mais de la pure gymnastique, « pasd’arme, pas de compétition », assureStéphane Bourdel, membre de l’associationInamteo. Après trente ans de pratique desarts martiaux, il s’est mis au qi gong depuisdouze ans et prépare son diplôme de pro-fesseur. L’association donnera des cours àpartir de la rentrée prochaine, le mercredide 18 à 20 heures au gymnase Louise-Michel(entrée rue Hélène-Boucher). Un cours gra-

tuit de découverte sera offert aux person-nes intéressées. « Le qi gong peut se prati-quer à tout âge, précise Stéphane Bourdel. Iln’y a pas d’étirements, on ne force pas lesmuscles, elle peut convenir aux personnesâgées. Je ne le conseille pas avant 12 ans, lesadolescents doivent savoir que c’est uneactivité très calme. » u• Contact: Stéphane Bourdel, 38, rue Léon-

Gambetta, 0673876089.

Gymnastique L’énergie douce à la chinoise

Le Stéphanais du 26 avril au 10 mai 200716

E n musique, lesé t iquet tes ,c’est pour ran-ger les disques

dans les magasins… Mais on seréserve de belles surprises enallant fouiller dans les bacs duvoisin. » Luc Gosselin en estcent fois convaincu: la musiqueest un territoire de l’ouverture,de confluences; on s’y coudoie,échange, télescope. Le respon-sable du département desmusiques actuelles au conser-vatoire de musique et de dansebalaye les étiquettes. Elles ontvocation à valser quand on estmusicien, confirmé ou débu-tant, instrumentiste ou non.« L’étiquette aiguille sur des apriori et des rejets, alors que lamusique, au contraire, permetde faire des rencontres qu’onn’aurait même jamais pu imagi-ner au départ. »Luc Gosselin, au mitan de latrentaine, marié, deuxenfants de cinq et sept ans,est saxophoniste… De jazz?Entre autres. Il obtient sondiplôme de jazz au conserva-toire de Rouen, c’était en 1998…Au conservatoire, les étiquettessont collées sur des diplômes.D’ailleurs, les diplômes, LucGosselin les balaye aussi avec unsourire. Avant les gammes duconservatoire, le saxo stépha-nais a fait « des études scientifi-ques, dans l’électronique, maisça n’a aucun rapport avec lamusique ». Fermez le ban.L’important est ailleurs, Luc pré-fère parler de ses 80 élèves del’école de musique. « On joue

de tout en fonction des envieset du niveau des élèves; jazz,rock, musique traditionnelle,world music, reggae, rap, musi-ques amplifiées ou improvi-sées… des termes souventemployés à tort et à travers etqui veulent dire tout et n’im-porte quoi. » Le terme de« musiques actuelles » est suffi-samment vague pour empêchertout sectarisme… Et ce touche-à-tout musical, pouvant passerdes claviers à la batterie, ne s’enplaindra pas.Quand Luc Gosselin ne transmetpas l’art de s’ouvrir aux sons, etau monde, à ses quelque dixgroupes d’élèves-musiciens, iljoue du saxophone (ce peut êtreaussi du hautbois). Encore unefois, la gamme de ses approchesreste large et éclectique. Lenombre des formations musica-les dont il est membre n’est pasconnu; lui-même ne s’en souciepas. Jazz, reggae, groove, rythm& blues, salsa, jazz-rock, fusion…Luc Gosselin est toujours par-tant pour ouvrir toujours plusgrand son champ d’expérienceset de rencontres. En trio, bigband, fanfares, ciné-concerts,son saxo capte le groove là où ilse trouve…Histoire de bien enfoncer leclou (ou la clé du sax?), LucGosselin organise le désormaisincontournable festival Yes orNotes, les 12 et 13 mai, où musi-ciens de tous horizons viennentdémontrer à Saint-Étienne-du-Rouvray que la musique est sansfrontières. u(Lire aussi l’article p12)

Explorateur de musiques actuelles, Luc Gosselin, enseignant au conservatoire municipal de musiqueet de danse, est un artisan actif de l’ouverture musicale aux autres.

Invité

Plus d’un tour dans son sax