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Un peu D’Histoire
1829 découverte de l’aspirine
1950 la cortisone révolutionne la prise en charge des processus inflammatoires et de la douleur
1960-70 développement de la chirurgie orthopédique 1980 Arrivée du premier traitement de fond
Le METHOTREXATE
Fin 1990 Arrivée de la première biothérapie élaborée par des organismes vivants grâce au génie génétique
Appelés plus communément » Biothérapies « ces nouveaux médicaments ont fait leur apparition au début des années 2000 (IFX dans la PR)
Révolution dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires chroniques
Révision des objectifs thérapeutiques : on cherche désormais à obtenir une rémission clinico-biologique
Avec dans la PR l’arrêt de toute progression des destructions articulaires
Les BIOMEDICAMENTS
BENEFICES des Biothérapies dans les RIC
Bénéfice clinique douleur synovite
Bénéfice structural
Bénéfices Extra-
rhumatologiques
Cardiovasculaire…….
Traitements dirigés contre une cytokine pro-inflammatoire
ANTI TNFα
ANTI- IL6 (TOCILIZUMAB / ROACTEMRA®)
ANTI-IL1 ( ANAKINRA / KINERET®)
Biomédicaments =Thérapeutiques « Ciblées »
Région
murine
variable
Infliximab
(Remicade®)
Adalimumab
(Humira®)
Golimumab
(Simponi®)
IgG1
Fc
Fab
Etanercept
(Enbrel®)
IgG1
Fc
Recepteur
Anti-corps
monoclonal
Recombinant
recepteur/Fc proteine
de fusion
Fab′
Certolizumab
pegol
(Cimzia®)
PEG
Fab’ PEGylé
Récetpeur
humain
Région
humaine
constante
Région
humaine
variable
CDRs
A dapté: Weir N et al. Therapy 2006;3:535-45
Golimumab RCP
Mab=monoclonal antibody
Différentes approches à l’inhibition du TNFα
Anti-corps Monoclonaux ex IFX Neutralise l’activité biologique du TNFα soluble et membranaire. Par
contre, il ne neutralise pas le TNFβ (lymphotoxine β) contrairement à l’ETANERCEPT
Cette lymphotoxine β a un récepteur spécifique et joue un rôle dans la formation et la régulation des organes lymphoïdes
Récepteur soluble (ETANERCEPT) restaure l’équilibre entre TNFα et récepteur soluble au TNFα (formation avec le TNFα de complexes inactifs) mime les effets des inhibiteurs naturels affinité x1000/ récepteur soluble naturel
Les ANTI-TNFα
Sarilumab (KEVZARA) SC 150mg et 200mg /15 jours
AC monoclonal anti-récepteur de l’IL6
Même indication /Tocilizumab
Même surveillance
Prochainement….
Traitement dirigé contre une cellule
RITUXIMAB ( MABTHERA®)
Biomédicaments =Thérapeutiques « Ciblées »
Cellule présentatrice
De l’antigène
Antigène
CMHCD80/86
LT
CD28
2ème SIGNAL 1er SIGNAL
ABATACEPT
2ème SIGNAL
Activation LT, LB,MacrophageProduction FR, IL6,IL1,TNF, AC,
INITIATION DE LA REPONSEIMMUNITAIRE
Issu du vivant (cellule) Biotechnologie
Cliniquement équivalent, comparable à un médicament biologique de référence qui a déjà une AMM et dont le brevet est tombé dans le domaine public
LES MEDICAMENTS BIOSIMILAIRES
BIOSIMILAIRES
Doit démontrer son équivalence au médicament biologique de référence en terme de qualité, de sécurité(tolérance)et d’efficacité(clinique)
Le médecin en charge du suivi peut proposer tout au long du parcours du patient de changer un médicament biologique par un autre figurant sur la liste des médicaments biosimilaires = interchangeabilité
Cette substitution par le pharmacien n’est pas possible à ce jour.
Biosimilaire disponibles pour l’infliximab, rituximab, etanercept, et bientôt l’adalimumab
Protéines de synthèse chimiques
Inhibition des voies de signalisation intracellulaire impliquées dans l’inflammation et l’immunité innée
Inhibiteur de janus kinases tofacitinib (Xeljanz ®)
baricitinib (olumiant®)
TT per os
Recommandation EULAR après échec d’au moins une biothérapie (coût proche…)
Tolérance proche des biomédicaments (VZ H) Bilan Prétraitement identique.
( autre développement Rpso MICI LUPUS…vitiligo..)
Les inhibiteurs de KINASES
Le bilan clinique pré-thérapeutique
Fiches du CRI
A l’interrogatoire :
Antécédent de cancer solide, hémopathie, lymphome
Antécédent pré-néoplasique (polypose colique, dysplasie du col…)
Antécédent de tuberculose (date, traitements) ou de contage tuberculeux
Antécédent d’infection sévère, chronique ou récidivante
Antécédent d’autre affection auto-immune (lupus, hépatite AI, vascularite)
Antécédent de sclérose en plaque, de névrite optique rétrobulbaire (anti-TNF)
Affection respiratoire associée : BPCO, asthme sévère, pneumopathie interstitielle
Antécédent de sigmoïdite, de diverticulite, de douleurs abdominales (tocilizumab)
Traitements métabolisés par le cytochrome P450 (tocilizumab) : Théostat®,
Euphylline®, Xanthium®, Dilatrane®, Di-Hydan®, Coumadine®, Xanax®, Valium®, Hypnovel®, Lysanxia®, Myolastan®, Tranxène®,
Neoral®, Sandimmun®, Tahor®, Amlor®, Tildiem®, Adalate®, Flodil®, Icaz®, Loxen®, Baypress®, Unicordium®, Isoptine®
Dyspnée d’effort ou autres signes d’insuffisance cardiaque (anti-TNF)
Grossesse ou désir de grossesse
Statut vaccinal
Traitements associés entrainant un sur-risque infectieux (corticoïdes)
Interventions programmées (dentaire, chirurgie)
Interrogatoire : rechercher
Les comorbidités doivent être recherchées, évaluées, prises en charge et traitées, notamment cœur, poumon, diabète
La PR, a elle seule, représente un sur-risque infectieux un sur-risque de mortalité cardio-vasculaire
On s’attachera à évaluer le risque broncho-pulmonaire (BPCO) cardiaque (stade insuffisance cardiaque) digestif (antécédent de diverticulite) pré-néoplasique (polypose, œsophagite) gynécologique : date dernière mammographie et FCV urologique : PSA, dernier TR
La corticothérapie devra être réévaluée tant au niveau de sa pertinence que de sa posologie
Examen clinique : rechercher (1)
Une fièvre, une infection évolutive, la présence d’adénopathies, tout signe ou symptôme pouvant évoquer une affection maligne évolutive
L’absence de signes viscéraux (broncho-pulmonaires, cardiovasculaires [HTA, insuffisance cardiaque), neurologiques, abdominaux)
Un examen attentif cutané est conseillé avant traitement et régulièrement par un dermatologue
Examen clinique : rechercher (2)
EVA patient : douleur, globale maladie, fatigue EVA globale maladie médecin Durée de la raideur matinale Nombre de réveils nocturnes NAD, NAG Dyspnée, crépitants, œdème des membres inférieurs, turgescence
jugulaire Nodules rhumatoïdes Poids, taille, amaigrissement récent, température, labstix, tension
artérielle Rhinorrhée, douleur sinusienne, adénopathie Toux, expectoration, auscultation Palpation abdominale Etat cutané
Le bilan pré-thérapeutique : examens complémentaires (1)
1) Bilan biologique standard Hémogramme
VS, CRP
Ionogramme sanguin
Créatininémie
Transaminases
Bilan lipidique (cholestérol total, LDL-cholestérol, HDL-cholestérolet triglycérides) (tocilizumab)
Electrophorèse des protéines sériques
Dosage pondéral des Ig (rituximab)
AAN
.
Le bilan pré-thérapeutique : examens complémentaires (2)
2) Détection des infections latentes Sérologies Hépatite B, Hépatite C, VIH
La recherche d’une tuberculose latente par un test intradermique (IDR) à 5 unités de tuberculine ou par des tests à l’interféron (IGRA Interferon Gamma Release Assay) est nécessaire
L’induration de l’IDR doit être mesurée dans les 48 à 72 heures Si induration > 20mm → Rifinah
Si entre 5 et 10 mm → IGRAs
Si - : pas de traitement
Fiches du CRI, 2013
Le bilan pré-thérapeutique : examens complémentaires (3)
3) Bilan radiologique et ECG Cliché thoracique de face et profil
Une exploration dentaire et sinusienne peut être utile
ECG de départ après 50 ans?
Les vaccinations chez l’immunodéprimé :maladie auto-immune, traitement
immunosuppresseur
Mise à jour des vaccinations : ≥ 2 semaines avant le début de la biothérapie pour les vaccins inactivés Pas d’interruption du traitement pour les rappels Si pas de varicelle connue : faire dosage des Ac
Si Ac- : vacciner avant initiation de la biothérapie
Vaccins recommandés : Ceux du calendrier vaccinal de l’adulte : DTP + Coq selon l’âge Pneumocoque et grippe
Vaccination contre la grippe : Tous les ans (grippe = risque de la grippe + risque de surinfection)
Vaccination contre le pneumocoque : vaccination séquentielle recommandée :
Prevenar13® Puis Pneumo23® Intervalle ≥ 2 mois
HCSP 2012http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/hcspr20120712_vaccinationimmunodeprime.pdf.
≥ 2 mois
PC
V13
PP
V23
PREVENAR 13 PNEUMO 23
La vaccination anti-pneumococciquechez l’immunodéprimé
Jackson LA. Vaccine. 2013 Aug 2;31(35):3594–602.Perry LM. Curr Rheumatol Rep. 2014 Aug;16(8):431.
13
45
2
6B
7F
9V14
18C
19A19F
23F
8 20
10A 33F
22F
11A 12F
15B17F
9N
6APrevenar 13Pneumo 23
Vaccin polyosidique conjugué (antigène osidique lié à une protéine)
Vaccin polyosidique
2 vaccins différents
Réponse B (anticorps) T indépendante
Pas de mémoire vaccinalePas d’effet du rappel
Réponse B et T dépendante
Mémoire immunitaireImpact du rappel
La vaccination anti-pneumococciquechez l’immunodéprimé
Jackson LA. Vaccine. 2013 Aug 2;31(35):3594–602.Perry LM. Curr Rheumatol Rep. 2014 Aug;16(8):431.
13
45
2
6B
7F
9V14
18C
19A19F
23F
8 20
10A 33F
22F
11A 12F
15B17F
9N
6APrevenar 13Pneumo 23
Vaccin polyosidique conjugué (antigène osidique lié à une protéine)
Vaccin polyosidique
2 vaccins différents
Réponse B (anticorps) T indépendante
Pas de mémoire vaccinalePas d’effet du rappel
Réponse B et T dépendante
Mémoire immunitaireImpact du rappel
La vaccination anti-pneumococcique : effet booster de la double vaccination
Jackson LA. Vaccine. 2013 Aug 2;31(35):3594–602.
Pneumo 23 Prevenar 13✚ = Diminution de l’effet Prevenar
Pneumo 23 = Immunogénicité limitée
Pneumo 23Prevenar 13 ✚ = Schéma optimal
≥ 2 mois
PC
V1
3
PREVENAR 13
PP
V2
3
PNEUMO 23
PP
V2
3
PNEUMO 23
5 ans
?
Calendrier simplifié des vaccinations Quels changements par rapport aux recommandations
en population générale ?
Âge approprié
BCG
Diphtérie-tétanos-Poliomyélite
Coqueluche
Haemophilusinfluenzae de type B (HIB)
Hépatite B
Penumocoque
Meningocoque C
Rougeole-Oreillons-Rubéole
Papillomavirushumain (HPV)
Grippe
http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/calendrier/calendrier-vaccination.asp
Tousles ans
vaccin obligatoire, rappel tous les 20 ans
ROR contre-indiqué
Vaccin anti-grippal inactivé conseillé 1 fois par an
Prévenar + pneumo23, puis rappel pneumo23 tous les 5 ans ????
BCG contre-indiqué
PREVENAR 13
AMM dans toutes les tranches d’Age mais remboursé uniquement pour les moins de 5 ans et= et les plus de 50 et =
Séquence prévenar 13 suivi par le pneumo 23 2 mois plus TARD
Si patient déjà vacciné par le pneumo 23 attendre 3 ans et effectuer la Séquence
Pas de données actuellement permettant de recommander la pratique de revaccinations ultérieures
Les vaccinations chez l’immunodéprimé :maladie auto-immune, traitement
immunosuppresseur
Vaccins vivants : BCG, ROR, fièvre jaune, varicelle, grippe (vaccin nasale)
Contre-indiqués en cas de traitement immunosuppresseur :
Immunosuppresseurs synthétiques dont MTX
Biomédicament
Corticothérapie ≥ 10 mg prednisone ≥ 2 semaines ou bolus ≤ 3 mois
Vaccination ou mise à jour avec vaccins vivants : ≥ 2 semaines avant le début du traitement immunosuppresseur
≥ 3 mois après arrêt du traitement immunosuppresseur si le traitement est déjà instauré (≥ 6 mois pour le rituximab)
Pour les patients vaccinés devant retourner en zone d’endémie de la fièvre jaune et recevant un immunosuppresseur :
Doser les anticorps anti-amariles :
Si titre protecteur, le patient est dispensé de vaccination
Sinon… vaccination après arrêt du traitement
HCSP 2012http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/hcspr20120712_vaccinationimmunodeprime.pdf.
Modalités d’administration d’un vaccin vivant atténué chez un patient traité par
immunosuppresseur
Arrêt immunosuppresseur
>ou = 3 Mois
Vaccinvivant
>ou=3 semaines
RepriseimmunoS
6 mois pour le Rituximab
(4S)( 5 ½ vies)
MTX 1 à 3 mois?
Problème = acceptabilité de la vaccination par les patients - rhumatismes inflammatoires
?
Évalué dans deux études au Royaume-Uni : 50 à 80 % d’acceptation du vaccin contre la grippe (saisonnière)
< 50 % d’acceptation de la vaccination anti-pneumococcique
Éléments à rappeler Le risque de déclenchement d’une poussée de la maladie après une vaccination est
théorique et n’a jamais été montré dans les études
Le risque infectieux est élevé au cours des rhumatismes inflammatoires
Indépendamment des traitements , en particulier le risque d’infection respiratoire
Plusieurs traitements augmentent le risque infectieux (surtout les corticoïdes)
La survenue d’une infection sévère imposera l’interruption de certains traitements (biomédicaments), engendrant un risque de reprise évolutive de la maladie
L’efficacité des vaccins persiste même chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur (bien qu’un peu réduite)
Risque relatif d’hospitalisation pour infections dans la PR avant la biothérapie (registre NOAR sur 16 503 patients/année ) = 2,7 en moyenne
Doe S. Rheumatology 2007; 46:716–7Fahy WA. Rheumatology 2006; 45:912–3
Franklin J et al. Ann Rheum Dis 2007; 66 : 308-312
• 70 tuberculoses/149.000 patients traites par Infliximab (de novo ou
résurgence tuberculose latente)
– En Fev 2003 : 350 cas confirmes de TB active sur une estimation de 430,000
patients traites dans le monde
• Estimation de l’incidence aux US
– pour les PR sous anti-TNF => 24,4 / 100.000
– pour les PR aux US=>6,2/100.000=>RR:4
TUBERCULOSIS ASSOCIATED WITH INFLIXIMABA TUMOR NECROSIS FACTOR alpha-NEUTRALIZING AGENT
J. Keane and al N Engl J Med,Vol; 345, N°15 ..October 11,2001
Dépistage obligatoire avantbiothérapieMoins De risque avec l’Etanercept/ADAet IFX
H. Lioté, F. Lioté / Revue du rhumatisme 78 (2011) 116–121
IFX délai 3 mois formes extra-pulmonaires de BK =réactivationETN plus tardif répartition linéaire suggérant des TB dites de rencontre ou de novo
H. Lioté, F. Lioté / Revue du rhumatisme 78 (2011) 116–121
Recommandations : traitement par RIFINAHPdt 3 MOIS ou RIMIFON 9 MOIS si Tuberculose Latente.
l’IDR ou les IGRAs peuvent être utilisés indifféremment. C’est le
cas de la France ou les IGRAs ont reçu l’autorisation de mise sur le
marché (AMM) pour les mêmes indications que l’IDR.
inscrits à la nomenclature remboursés par la Caisse nationale
d’assurance maladie ;
IDR et IGRAs sont tous des tests d’immunisation et non d’infection
Dépistage de la tuberculose latente
Il s’agit probablement du point le plus important pour l’omnipraticien. En présence de symptômes infectieux :
(fièvre, altération de l’état général, symptômes d’appel), le patient sous agent biologique doit être évalue rapidement afin qu’une infection potentielle soit diagnostiquée et de traiter sans tarder.
La biothérapie devrait être suspendue jusqu’à la résolution des symptômes et jusqu’à la fin de l’antibiothérapie, le cas échéant.
1. LES INFECTIONS
Le rhumatisme inflammatoire augmente le risque infectieux en dehors de tout traitement anti-TNF: Registre NOAR (norwich,UK)
Un risque relatif d’infections nécessitant l’hospitalisation augmenté par rapport à la population générale
Respiratoire 3,5 [2,3 to 5,4)
Urinaire 2 [1,2 to 3,4]
Peau 1,9 [1,1 to 3]
Septicémie 4 [2 to 7,8]
Arthrite infectieuse 2,2 [0,4 to 12,5]
Total 2,7 [2 to 3,4)
Trois facteurs de risque majeurs en analyse multivariee
Corticotherapie (RR=2,2[1,5-3,4])
Tabagisme actuel (RR=1,6[1,0-2,5])
Facteur rhumatoide+ (RR=2,0[1,3-3,0])
– Un risque multiplie si association de 2 FdR (RR: 3,5 [1,9-6,3]) ou 3 FdR (RR: 7,4 [3,3-16,8])
Franklin J et al Ann Rheum Dis 2007;66:308-312
Anti-TNF alpha : Risque infectieux majeur dans les 6 Premiers Mois
Curtis JR et al Arthritis Rheum 2007;56:1125-33Dixon Wjet al Arthritis Rheum 2007;56:2896-904
Respiratoires bassesCutanéesSous-cutanéesOstéo-articulairesSepticémiques
En dehors de la tuberculosePas de différences entre les Différents anti-TNFRisque x 2 avec Anti-TNF pour lesInfections sévères
VACCINATIONS +++DTpolio coqueluchePrevenar 13 et Pneumo 23GRIPPE
2,9 /100 PA infections sévères groupe anti-tnf 1,4 pour 100/PA groupe MTX
INCIDENCES des INFECTIONS sévères
5 /100 PA incidence d’infections sévères dans les essais cliniques et les registres
Données plus favorables avec l’Abatacept
3/100 PA
Augmentation du risque des infections opportunistes
BK IFX ADA > ETA ABA RITUX
Légionella pneumophila IFX ADA
VZV et infections Herpétiques ANTI-TNFα
CAT avant une chirurgie
Programmée
Les interventions les plus à risque sont les chirurgies abdominale et orthopédiques
RR 4,28
Ce risque ne serait pas modifié par un arrêt du TT = 2 à 5 ½ vie
Néanmoins l’arrêt est recommandé
Harle P et al .Rheumatol Int 2010;30(8): 999-1004
AUGMENTATION DU RISQUE DE CANCERS CUTANES DANS LA PRindépendamment de tous traitements biologiques
P.Raaschou and al BMJ 2016; 352:i262
LES CANCERS cutanés et les anti-TNFSur-risque de cancers cutanés non mélanome
Registre ARTIS
N= 12297 PR traitées par anti-TNF versus population générale de PR (55957)
192 NMSC
PR K Epidermoïde HR =1,9 (1,7-2)
Epidermoïde invasif HR = 1,7 (1,5-1,9)
PR anti-TNf K Epidermoïde HR=1,4 (1,2-1,5)
Epidermoïde invasif HR=1,2(1-1,6)
Sur les 6 premiers mois de tt HR=2,1 (1,1-4,0) CS DERMATO
PR K baso-cellulaire HR =1,22 (1,13-1,34)
Risque faible alors que le baso est le plus fréquent
PR anti-TNF HR 1,2(1-1,4)P.Raaschou et al Abs 846 ACR 2014
LES CANCERS cutanés
Et le risque de Mélanome ? -les résultats rassurants des registres européens 11 Registres européens (9 pays) 114 291 patients (âge moyen = 58 ans) 287 mélanomes invasifs (1er Evènement)
PR biologics Naifs -SIR =1,11 (0,9-1,4) PR anti-TNF -SIR = 1,24 (0,9-1,6) PR RTX -SIR = 1,24 (0,6-2,5) PR toci -SIR = 2,65 (0,8-8,4) PR Aba -SIR =1,47 (0,1-30,9)
L.Mercer et al ACR 2014, abs 1838
Pas de véritable sur-risqueMais la prudence reste de mise
Faible incidence du mélanome