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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Brochure de présentation de l'université (2015)

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Page 1: Brochure de présentation de l'université (2015)

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur

et de la Recherche Scientifique

Page 2: Brochure de présentation de l'université (2015)

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Page 3: Brochure de présentation de l'université (2015)

L’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) est située à 15 Km du

centre d’Alger et 5 Km de l’aéroport international « Houari Boumediene ». L’USTHB est construite

sur un site de 140 hectares selon les plans du célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer (1907-

2012). Elle est accessible par l’autoroute Nord, la rocade sud (vers l’aéroport) et l’ancienne route

nationale « la RN5 ». Elle est desservie par la ligne ferroviaire Alger-Thénia, le tramway ainsi que les

bus d’Alger et de l’ONOU.

Informations utiles

www.usthb.dz

Université des Sciences et de la Technologie « Houari Boumediene »

BP 32 El Alia, Bab Ezzouar, Alger - Algérie

Tél : (+213-21) 24 72 83 Fax : (+213-21) 24 79 04

Courriel : [email protected]

Page 4: Brochure de présentation de l'université (2015)

SOMMAIRE

Mot du recteur……………………………………………………………………………………………………………………….…………..1

Un peu d’historique……………………………………………………………………………………………………….…………………2

L’USTHB en photos……………………………………………………………..…………………………………………………………….6

Quelques statistiques……………..………………………………………..…………………………………………………………….9

Quelques témoignages…………..………………………………………..………………………………………………………….17

Partenariats…………..………………………………………..……………………………………………………………………………..….63

Page 5: Brochure de présentation de l'université (2015)

  1  

      Mettre en place une organisation qui regroupe les anciens étudiants de l’USTHB est un vieux projet. Plusieurs tentatives n’ont pu aboutir pour des raisons administratives ou organisationnelles. Après plus de quarante ans d’existence et plus de quatre vingt mille diplômés, c’est devenu une nécessité. Des appels sur le site de l’université www.usthb.dz ont été lancés depuis trois ans. Il s’agit d’offrir un cadre de contact pour les anciens étudiants de l’USTHB, à la fois entre eux et avec la direction de l’université. Il s’agit de développer des relations entre les anciens et les étudiants d’aujourd’hui, qui deviendront des anciens. Au-delà des aspects affectifs qui sont importants, il y a un large spectre de possibilités que permet un tel cadre. Stages en milieu professionnel, connaissance du monde du travail, mémoires de fin d’études, opportunités de collaboration, rencontres culturelles et scientifiques, c’est tout un tissu d’activités qui peut être mis en place autour de l’USTHB. Ce bulletin de liaison est un premier pas. Le 41ème anniversaire de l’USTHB est placé sous le thème des « les Anciens de l’USTHB : un lien avec l’université». Longue vie à l’association.    

Bab-Ezzouar, avril 2015

Pr. Benali Benzaghou

Recteur de l’USTHB

 Mot  du  Recteur  

Page 6: Brochure de présentation de l'université (2015)

  2  

 

Contribution En hommage à Oscar Niemeyer, le Recteur de l’USTHB, Pr. Benali Benzaghou, a rédigé cet article qui a été envoyé au journal liberté et mis sur le site de l’USTHB le 10 décembre 2012.

Oscar Niemeyer, architecte de l’USTHB  

                                             L’architecte  Oscar  Niemeyer  (1907-­‐2012)

Au nom de la communauté universitaire de l’université des Sciences et de la

Technologie Houari Boumediene, enseignants, étudiants, travailleurs, je voudrai rendre

hommage à la mémoire d’Oscar Niemeyer, l’architecte qui a conçu cette université, et

présenter nos condoléances à sa famille et au peuple brésilien.

Ayant eu le privilège de participer en partie à la réalisation du projet, et ensuite de vivre

dans cette université depuis son ouverture en 1974, je voudrai apporter quelques précisions.

Dans un article de votre journal du 8 décembre 2012, des commentaires sont faits sur la

relation d’Oscar Neimeyer avec l’USTHB. Il est fait état de « désaccord avec Boumediene sur

le projet », en rapportant des propos tenus par Neimeyer à Salah Guemriche. Je ne suis pas en

mesure de préciser la nature de ces désaccords. J’ai eu à m’occuper du projet à partir de 1972,

lorsque feu Mohamed Seddik Benyahia, ministre de l’enseignement supérieur et de la

recherche scientifique, m’a demandé de constituer une équipe d’universitaires algériens pour

le suivi du projet. L’esquisse architecturale était déjà adoptée et deux parties, ce que nous

appelons aujourd’hui le bâtiment A des classes et les douze premiers amphithéâtres, ainsi que

les trois premiers instituts, biologie, chimie et physique, étaient en cours de réalisation. Je

précise que le « programme pédagogique » avait été élaboré par une équipe d’universitaires

brésiliens, refugiés à Paris pour fuir la dictature militaire au pouvoir à l’époque au Brésil, que

l’entreprise de réalisation était la DNC-ANP et que les études étaient menées par deux

 Un peu d’histoire  

Page 7: Brochure de présentation de l'université (2015)

  3  

Présentation de la maquette de l’USTA au Président Houari

Boumediene. Au premier rang de gauche à droite : Colonel Aouchiche

(Directeur Général Professeur Benali Benzaghou - Président Houari

Boumediene - Mohammed- SeddiK Benyahia (Ministre de

l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique).

 

bureaux d’études, l’un brésilien, Rabello, et l’autre Algérien, le jeune BEREG. J’ai eu peu

d’occasions de discuter directement avec Niemeyer qui faisait de brefs séjours à Alger, mon

interlocuteur était son assistant brésilien l’architecte qui dirigeait sur place le projet (un

deuxième architecte brésilien viendra renforcer l’équipe ultérieurement). Neimeyer avait

comme interlocuteurs Feu le Ministre Benyahia et le Directeur Général de la DNC-ANP, Feu

le colonel Abdelmadjid Aouchiche.

Le projet architectural était précisé

au fur et à mesure de l’évolution du

chantier. Plusieurs problèmes

étaient apparus. Sans entrer dans

trop de détails, deux problèmes

majeurs sont apparus. Le projet

prévoyait une tour, au centre, d’une

dizaine d’étages comme à

Constantine. Elle figure dans la

maquette présentée au président Boumediene Une objection avait été soulevée par l’aéroport

d’Alger au sujet de la tour. Le deuxième problème était lié à l’existence de constructions en

sous-sol (dans tous les instituts, à la bibliothèque centrale dont la réserve était en sous-sol et

au restaurant universitaire dont les cuisines étaient en sous-sol). La construction des premiers

bâtiments montrait que ces sous-sols étaient inondables et allaient devenir une source de

grosses difficultés de fonctionnement. J’avais attiré l’attention de Benyahia, qui avait

demandé à Niemeyer de revoir ces aspects. Seraient-ce les points de désaccord avec

Boumediene mentionnés ? Je l’ignore. Toujours est-il que Niemeyer a pris en compte ces

observations. Nous avons demandé aussi que l’université soit bâtie autour de la bibliothèque

plutôt qu’autour du bâtiment d’administration rectorale. Les solutions retenues ont été :

La suppression des sous-sols pour

tous les bâtiments dont les fondations

n’avaient pas été encore coulées (les trois

instituts d’électronique, des sciences de

la terre et de métallurgie-ce dernier sera

changé en institut de chimie industrielle),

la bibliothèque (les réserves de livres

étaient mises au rez- de- chaussée et la

Page 8: Brochure de présentation de l'université (2015)

  4  

salle de lecture à l’étage), le village universitaire qui fut agrandi pour mettre les cuisines au

rez- de- chaussée. Enfin, l’administration rectorale était placée dans deux bâtiments, l’un, R+2

de petite dimension pour le rectorat et l’autre un long bâtiment à un seul niveau pour les

services de la scolarité et l’administration. Enfin, vers 1976, une autre décision fut prise de

« dédoubler » le bloc pédagogique (construction d’un bâtiment B de classes et de douze

nouveaux amphithéâtres) par symétrie, l’évolution des effectifs d’étudiants montrant que la

pédagogie allait connaître de grosses difficultés de locaux. Faut-il rappeler que le « projet

pédagogique » initial de l’Université des Sciences et de la Technologie d’Alger (USTA- avant

qu’elle ne devienne USTHB) était la construction d’une université pour huit mille (8000)

étudiants.

Ces « détails » font partie de l’histoire de l’USTHB. L’article se termine par un

commentaire indiquant « que les travaux sont restés incomplets par rapport au projet initial et

que, plus grave, il y a eu des extensions qui ont dénaturé l’architecture originale». Sans

vouloir entamer une polémique, qui serait pour le moins déplacée dans ce contexte, il est utile

de préciser que le projet architectural a été totalement réalisé, avec quelque retard certes, à

l’exception de la zone sportive. L’auditorium est opérationnel depuis une dizaine d’années.

L’idée qu’une université est construite pour être figée et ne subir aucune extension est assez

singulière. Un concours d’idées avait été lancé à l’occasion du 38ème anniversaire de l’USTHB

sur le thème « comment voyez-vous l’USTHB en 2074 ? » (ce sera le centenaire de son

ouverture). Les extensions nécessaires réalisées et en projet, respectent scrupuleusement

l’œuvre architecturale d’Oscar Niemeyer et ne touchent aucun bâtiment construit. Toutes ces

extensions sont situées en périphérie (laboratoires de travaux pratiques, faculté de

mathématiques, laboratoires de recherche) et les cahiers de charge exigent des bureaux

d’études soumissionnaires de s’inspirer de l’architecture existante. Tout visiteur pourra

vérifier que les volumes conçus par Oscar Niemeyer n’ont pas été dénaturés. Nous signalions

plus haut que le projet initial a été conçu pour 8000 étudiants. Ce nombre a été révisé à 12.000

après le « dédoublement du bloc pédagogique ». En cette année 2012-2013, 32.000 étudiants

sont inscrits à l’USTHB. En ses trente huit ans d’activité, l’USTHB a formé plus de soixante

mille diplômés de graduation, (DES, Ingénieurs, Masters,…), plus de quatre mille magisters

soutenus et plus de mille deux cents doctorats soutenus. Bien sûr, l’utilisation intensive

chaque année par des dizaines de milliers d’étudiants, l’empreinte inévitable du temps ne sont

pas sans conséquences sur l’état des infrastructures et des installations. L’USTHB prévoit une

grosse opération de réhabilitation pour son quarantième anniversaire.

Page 9: Brochure de présentation de l'université (2015)

  5  

La contribution d’Oscar Niemeyer, architecte engagé, à la construction de l’Algérie

indépendante est là, à Bab-Ezzouar, à Constantine, etc. Qu’il repose en paix.

Bab-Ezzouar, le 10 décembre 2012

Page 10: Brochure de présentation de l'université (2015)

  6  

L’USTHB actuellement

 l’USTHB en photos  

Page 11: Brochure de présentation de l'université (2015)

  7  

Les chantiers actuels de l’USTHB

• Centre des archives

• Centre d’enseignement intensif des langues

• Plateau technique

• Unité de médecine préventive

Page 12: Brochure de présentation de l'université (2015)

  8  

Les projets inscrits (études achevées)

- Le ‘’bloc master’’ composé de 50 laboratoires de travaux pratiques, 20 salles et 06 amphithéâtres.

- Construction de 80 laboratoires de recherche (organisés en 04 pôles : sciences de l’eau, sciences de la vie, sciences des matériaux, technologies de l’information).

Page 13: Brochure de présentation de l'université (2015)

  9  

Evolution des inscrits et des diplômés de l’USTHB

En 1974-1975 l’Université des Sciences et de la Technologie d’Alger, USTA, (qui deviendra, en 1980, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, USTHB) inscrivait 2539 étudiants en 1ère année.

 

La mise en place de la nouvelle architecture (LMD) de la formation supérieure en trois cycles, Licence, Master et Doctorat, a débuté à l’USTHB à la rentrée 2005-2006. Le nombre d’inscrits en L1 tous domaines confondus n’a cessé d’augmenter au fil des années (12000 en 2014-2015).

 

 

 

 

74/75   75/76   76/77  

1140  1254  

1379  1399  1538  

1691  

Inscrits  en  1ère  année  à  l'USTA  T.C.  SET   T.C.  Biologie  

 Quelques statistiques  

Page 14: Brochure de présentation de l'université (2015)

  10  

 

 

 

 

La mise en place du LMD s’est faite progressivement parallèlement à l’extinction de l’ancien système (DUEA, DES et Ingénieurs).

0  

2000  

4000  

6000  

8000  

10000  

12000  

14000  

Evolution des inscrits en L1 depuis la mise en place du LMD

0  

2000  

4000  

6000  

8000  

10000  

12000  

14000  

2010-­‐2011   2011-­‐2012   2012-­‐2013   2013-­‐2014  

Girls  

Boys  

Evolution des inscrits en Licence par genre

Page 15: Brochure de présentation de l'université (2015)

  11  

 

Le Master, 2ème cycle du LMD, a débuté en septembre 2008.

 

Le 3ème cycle, Doctorat (D-LMD), en est à sa 5ème année et l’USTHB continue à délivrer des Doctorats dans le cadre du décret 1998.

0  

2000  

4000  

6000  

8000  

10000  

12000  

14000  

2010   2011   2012  2013  

2014  

Les  inscrits  depuis  2010  (Ancien  système  et  premier  cycle  du  LMD)  

Ancien  système  

L1  

L2  

L3  

0  

1000  

2000  

3000  

4000  

5000  

6000  

2010   2011   2012   2013   2014  

Les  Inscrits  depuis  2010  en  Master    

M1  

M2  

Page 16: Brochure de présentation de l'université (2015)

  12  

 

L’ancien régime dans le doctorat coexiste actuellement avec le 3ème cycle et le magister qui est en voie d’extinction.

 

Depuis sa création, l’USTHB a délivré dans l’ancien système:

• 6225 diplômes d’études universitaires appliquées (DUEA) et 2633 diplômes de techniciens supérieurs

• 10251 diplômes d’études supérieures (DES) • 29585 diplômes d’ingénieurs    

0  

500  

1000  

1500  

2000  

2500  

2010   2011   2012   2013   2014  

Les inscrits depuis 2010 en Doctorat et D-LMD

Doctorat  98  et  Doctorat  d'état   D-­‐LMD  

0  

100  

200  

300  

400  

500  

600  

700  

800  

900  

2010   2011   2012   2013   2014  

Les inscrits en magister depuis 2010

Page 17: Brochure de présentation de l'université (2015)

  13  

 

Depuis l’installation du nouveau système, l’USTHB a vu la sortie de sept (07) promotions de licences et de cinq (05) promotions de masters.

 

0  

500  

1000  

1500  

2000  

2500  

3000  

Diplômés  de  l'ancien  système  

INGENIEUR  

DEUA  

DES  

DUEA  

0  

500  

1000  

1500  

2000  

2500  

3000  

3500  

4000  

4500  

5000  

2007/2008  2008/2009  2009/2010  2010/2011  2011/2012  2012/2013  2013/2014  

Titre  de

 l'axe  

Diplômés  du  système  LMD  

LICENCE  

MASTER  

Page 18: Brochure de présentation de l'université (2015)

  14  

Licence TS DUEA DES ING L-LMD M-LMD

1304 2633 6225

10251

29659

18709

9165

Les diplômés de l'USTHB depuis 1978

L’USTHB a formé, depuis sa création, un grand nombre de diplômés qui travaillent actuellement dans tous les secteurs du pays.

 

L’USTHB a contribué grandement à la formation de l’encadrement universitaire algérien et du système de recherche. C’est probablement un des résultats les plus significatifs de l’apport de l’USTHB.

7  

4577  

1394  

Les diplômés en formations doctorales de l'USTHB depuis 1978

D-­‐LMD   Magister   Doctorat  d'état  et  Doctorat  98  

Page 19: Brochure de présentation de l'université (2015)

  15  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PR,  387  

MCA,  304  

MCB,  210  

MAA,  637  

MAB,  251  AS,  27  

PES,  5  

Effectif enseignants par corps en 2014

0  

1000  

2000  

3000  

4000  

5000  

6000  

7000  Evolution, par année, de tous les diplômés

de l'USTHB depuis 1978

Page 20: Brochure de présentation de l'université (2015)

  16  

 

 

 

Depuis la création de l’USTHB, plus de cent vingt mille jeunes bacheliers sont passés sur les bancs de cette université. On trouve des « anciens de Bab-Ezzouar » dans beaucoup d’entreprises, d’universités et de centres de recherche, d’institutions du pays, et même à l’étranger. Pour les seules formations de post-graduation, plus de quatre mille six cents magisters plus de 1200 doctorats ont été délivrés par l’USTHB. Plus de quatre vingt mille diplômés en « graduation » sont sortis de l’USTHB.

15%  

15%  

12%  

40%  

16%  2%  

Prof  

MCA  

MCB  

MAA  

MAB  

A  

Pourcentage des enseignants chercheurs femmes à l'USTHB

 

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900

1000

EvoluVon  du  corps  enseignant  à  l'USTHB  

Rang  Magistral  

MAA  

MAB  

AS  

Page 21: Brochure de présentation de l'université (2015)

  17  

 

 

Ø Pr. Benali Benzaghou

Un peu d’histoire et des souvenirs…

Le Contexte de création de l’USTA

L’histoire de l’USTHB, le long de ces quatre décennies, fait partie de l’histoire de l’université algérienne. Au début des années soixante dix, le paysage universitaire du pays se limitait à l’Université d’Alger, la « Fac Centrale » dans le langage de beaucoup, avec ses bâtiments historiques au centre d’Alger, sa bibliothèque universitaire, un centre universitaire créé dans une ex-caserne à Oran-Essenia et la nouvelle université de Constantine dessinée par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer. Quelques Ecoles comme celle d’El-Harrach et l’EPAU. Quelques ministères avaient créé des Ecoles ou Instituts (Annaba, Arzew, Boumerdès).

Le projet de construire une université des sciences et des techniques à Alger est confié à Oscar Niemeyer qui était entouré d’une petite équipe d’universitaires brésiliens réfugiés en France et du Bureau d’études Brésilien Rabello. En 1971 est créé le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, confié à feu Mohamed-Seddik Benyahia. Jusque-là, une direction de l’enseignement supérieur, au sein du Ministère de l’Education Nationale, gérait les quelques institutions existantes. Faut-il rappeler que l’enseignement supérieur recevait jusqu’au début des années soixante dix quelques dizaines de milliers d’étudiants et que la faculté des sciences de l’université d’Alger accueillait en 1971 à peine deux mille étudiants, dont la moitié en première année du bio-médical. Je ne sais pas comment a germé l’idée d’une université en sciences et technologie. Disons que c’était dans l’air de l’époque, le MIT des Etats-Unis, l’université technique de Compiègne, la « vision socialiste » du développement par la technologie … Le projet de lancer une université des Sciences et des Techniques à Alger fut retenu par le gouvernement et un terrain de vignes expérimentales de l’INA entre le cimetière d’El-Alia et l’aéroport, fut retenu. Il n’existait aucune construction dans la zône, si ce n’est quelques maisons et commerces de fruits au lieu dit « Retour de la Chasse », lorsqu’on revenait de l’aéroport. On dit qu’il y a eu une hésitation sur une implantation à Ben Aknoun, et ce sera le complexe olympique qui sera construit à Ben Aknoun.

 Quelques témoignages  

Page 22: Brochure de présentation de l'université (2015)

  18  

Il fut demandé à l’architecte Oscar Niemeyer de proposer les plans d’une université spécialisée pour une capacité de huit mille étudiants. Niemeyer avait déjà réalisé l’université de Constantine et sa renommée internationale était établie. N’avait-il pas participé à la construction de la nouvelle capitale du Brésil, Brasilia ? Il s’entoura d’une équipe de pédagogues brésiliens, pour la majorité réfugiés politiques à Paris pour fuir les persécutions de la dictature militaire de l’époque au Brésil. La réalisation fut confiée à une entreprise algérienne, la DNC-ANP. Les études sont confiées à un Bureau brésilien, Rabello, qui sera secondé par un Bureau d’études naissant algérien, le BEREG.

La construction Les services du chantier et du Bureau d’études de la DNC-ANP, le BEREG, sont installés sur l’accès actuel du rectorat, la centrale à béton sur le terrain de l’actuelle bibliothèque universitaire. Le lieutenant Chalabi était chef du projet. La première partie de l’université était constituée de l’actuel bloc des classes A et des douze amphithéâtres, des ateliers (côté de l’actuel parking des enseignants) et des trois « Instituts » de biologie, physique et chimie. Cette première partie a avancé assez vite et le ministère décida que la première promotion de bacheliers rejoindra l’université-chantier en septembre 1974. Pour le suivi du projet par le ministère, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, feu Mohamed-Seddik Benyahia a demandé, en 1973, à un membre de son Cabinet, Conseiller pour la pédagogie, Benali Benzaghou, qui était également Maître de Conférences de mathématiques à la faculté des Sciences de l’Université d’Alger, de constituer une commission de suivi formée d’enseignants algériens des différentes spécialités. La commission était formée de : - Benali Benzaghou - Chef de projet - Mohamed Djedour - Mathématiques - Hamoud Ladjouze - Physique - Abelhamid Adane - Electronique - Youcef Yousfi - Génie Chimique - Zoubir Kessaïssia - Chimie - Mohamed Tefiani - Géologie - Charef Zidane - Biologie - Brahimi - Biologie Yousfi et Adane enseignaient à l’Ecole Polytechnique, Zidane et Brahimi à la faculté de Médecine, les autres à la faculté des sciences. Il s’agissait de se substituer progressivement à l’équipe pédagogique brésilienne et d’être l’interlocuteur de l’architecte et du Bureau d’études pour la conception des locaux, des laboratoires, le choix des spécialités, puis des équipements et le suivi de toute l’opération.

Page 23: Brochure de présentation de l'université (2015)

  19  

L’équipe a eu à demander plusieurs modifications du projet en cours de réalisation. L’idée de construire l’université autour de la tour administrative (comme à Constantine) fut remise en question. Par ailleurs, un problème technique était apparu avec l’aéroport voisin et l’idée de tour fut abandonnée. Les maquettes de l’époque montrent la tour au milieu du campus. L’architecte accepta (il semblerait de mauvaise grâce, nous a-t-on dit plus tard) que ce soit la bibliothèque universitaire qui soit au centre du campus. Un autre problème sérieux était apparu avec la réalisation des premiers bâtiments : tous les sous-sols étaient fortement inondables et la solution retenue de pompes de refoulement n’était pas très fiable. Le projet initial prévoyait un sous-sol dans tous les instituts, pour recevoir les équipements lourds et à nuisance, une bibliothèque universitaire en rez-de-chaussée avec les réserves d’ouvrages en sous-sol, un restaurant universitaire en rez-de-chaussée avec les cuisines au sous-sol. Ces projets sont modifiés, les sous-sols non encore réalisés sont supprimés ; des « annexes » les remplaceront pour les trois instituts non encore entamés, la bibliothèque sera réalisée en R+1 et le village universitaire sera redessiné avec un restaurant universitaire totalement en rez-de-chaussée. Quant à « l’administration », un petit bâtiment accueillera le rectorat et un long bâtiment en rez-de-chaussée accueillera les services centraux de la scolarité et de l’administration. C’est la configuration actuelle. Des prouesses techniques, pour l’époque, furent déployées pour l’auditorium (salle de 1800 places sans piliers), un jardin suspendu au 1er étage ornera le Centre de Calcul (c’était l’époque où on construisait des temples pour les gros ordinateurs), le village universitaire sera organisé autour d’un patio central ouvert, des plans d’eau autour de l’auditorium, etc.

Le début de l’aventure… Début des années 70, la Faculté des Sciences de l’université d’Alger atteignait les limites de ses capacités d’accueil. En 1970/71, elle avait inscrit 1899 étudiants, en 1ère année dont 1000 en biomédical (CPEM) en 1973/1974, 2537 inscrits dont 1210 en bio-médical, et 463 à l’ENPA. En tout il y avait qu’une ou deux sections en MGP, MPC et SPCN ! (En 2014-2015, soixante quatre sections de près de deux cents étudiants chacune fonctionnent à l’USTHB uniquement pour les disciplines sciences et technologie, sans sciences médicales !). Aussi, la décision est prise par le gouvernement d’ouvrir Bab-Ezzouar à la rentrée de septembre 1974, pour accueillir les nouveaux bacheliers sur une partie du chantier, avec le pari audacieux que la réalisation suivra le rythme de progression des étudiants ! C’est ainsi que 2539 nouveaux bacheliers seront accueillis (1254 en SETI et 1538 en CPEM) pour « essuyer les plâtres ». Certains se souviennent des bottes pour accéder en hiver, des repas froids pendant des mois parce que les cuisines… provisoires n’étaient pas prêtes. Le sentiment de construire la nouvelle Algérie, pour les enseignants, pour les étudiants, pour les travailleurs qui venaient d’être

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recrutés, permettait d’affronter toutes ces difficultés, peut-être pas avec le sourire, mais avec la conviction qu’il fallait passer par là. Juste à titre d’anecdote. Début 1974, au cours d’une visite d’inspection de feu Benyahia sur le chantier, nous nous sommes interrogés sur les moyens d’accès. Il y avait les bus des COUS, la RN1 (« La Moutonnière »), le projet d’autoroute qui devait passer juste à côté et puis quelqu’un a fait remarquer qu’il y avait une voie ferrée qui passait juste derrière (la ligne Alger – Reghaia) et le ministre prend sur le champ la décision de réaliser une station de chemin de fer qui sera, deux années plus tard, très utile ! Précisons les idées de l’époque. Il s’agissait de construire une université des Sciences et de la Technologie pour répondre aux besoins prévisibles du pays pour le développement d’une industrie. L’ambition était d’allier les sciences (le théorique) et les techniques (la pratique, la praxis). La vision était celle d’un enseignement supérieur unifié pour la formation supérieure de la jeunesse algérienne et éviter l’éclatement en cours où chaque secteur économique voulait créer sa formation supérieure, pour répondre à ses besoins ; l’industrie avec les instituts de Annaba, Boumerdès (ex Rocher Noir) et Arzew, les PTT avec Oran, l’Agriculture avec Mostaganem, etc. L’université des Sciences et Techniques (à l’origine puis l’ordonnance de création fut modifiée en « Sciences et Technologie ») avait vocation de regrouper toute la formation en sciences et technologie de l’Algérois : la Faculté des Sciences de l’université d’Alger était transférée à Bab-Ezzouar et laissait ses locaux à d’autres facultés, l’Ecole Polytechnique d’El-Harrach devenait une composante de l’USTA, etc. Par prudence et réalisme, nous avions demandé que les changements se passent progressivement. C’est ainsi que le transfert de la Faculté des Sciences s’étalait par le transfert de chaque année, avec transfert progressif des enseignants ; les laboratoires de technologie n’étant pas prêts, les étudiants de Bab-Ezzouar étaient transférés à El-Harrach pour certaines spécialités, et nous avions demandé de ne pas dissoudre tout de suite ces structures. Ce sera fait plus tard. L’USTA était constituée de onze instituts (décret de création) : - Biologie (qui avait un département pour la première année de bio-médical) - Chimie (qui accueillait le Génie Chimique de l’ENPA) - Mathématiques (qui avait un département d’informatique, déjà) - Sciences de la Terre (et le ministre avait tenu à lui rattacher la Géographie, pour la sortir de la vision Sciences Humaines). - Electronique (qui quittait El-Harrach) - Métallurgie (qui quittait El-Harrach) - Electrotechnique (qui restait à El-Harrach – ex ENPA) - Hydraulique (qui restait à El-Harrach) - Mécanique (qui restait à El-Harrach)

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Pendant les premières années de l’USTA, les laboratoires pour la technologie n’étaient pas disponibles à Bab-Ezzouar et les étudiants allaient faire des spécialités à El Harrach, après leur tronc commun de SETI de 2 ans. Le démarrage de l’USTA allait coïncider avec la mise en place de la réforme de l’Enseignement Supérieur des années soixante dix et l’organisation académique comprenait les troncs communs (SETI - Sciences Exactes, Technologie et Informatique, Sciences Biologiques) qui seront suivis par les licences (avant leur transfert à l’Ecole Normale Supérieure de Kouba), les D.E.S (Diplômes d’Etudes Supérieures) et les diplômes d’Ingénieurs. Le système modulaire, semestriel, le contrôle continu et les examens partiels, etc. avaient été mis en place. Le système annuel reviendra dans les années quatre vingt. Faut-il rappeler que les départements de l’ex-faculté des sciences d’Alger, qui allaient devenir des instituts (mathématique, physique, chimie, biologie, géologie) ne disposaient chacun de quelques dizaines d’enseignants algériens, pour la majorité assistants ou maîtres-assistants) et que le terme « d’ouverture » n’était pas exagéré ! Une jeune équipe d’algériens prendra en charge le démarrage de l’université : - Recteur : Benali Benzaghou - Mathématicien - Vice-Recteurs :

o Abdelaziz Berrah (scolarité et pédagogie) - Physicien o Arezki Amokrane (recherche et relations extérieures) - Physicien

- Directeurs d’instituts : o Mathématiques - Mohamed Djedour o Chimie - Youcef Yousfi o Physique - Hamoud Ladjouze o Sciences de la Terre : Mohamed Tefiani o Biologie : Charef Zidane o Electronique : Abdelhamid Adane Yousfi et Adane enseignaient à l’ENPA d’El-Harrach, Zidane venait de la faculté de médecine d’Alger, les autres avaient enseigné à la faculté des sciences de l’université d’Alger.

La direction s’installa dans le bloc des classes, en mettant des bureaux dans quelques classes. Elle prendra en charge le démarrage de l’université, son organisation, le suivi de la construction et des équipements, la participation aux enseignements, bref, la construction d’une université nouvelle dans le pays. Mais ceci est une autre histoire à raconter.

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Témoignages … Nous avons demandé à certains anciens étudiants de l’USTHB d’apporter leurs

témoignages.

Nous en publions ici quelques-uns, tels que nous les avons reçus.

D’autres viendront, nous l’espérons dans les bulletins à venir….

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Ø Pr. Azouaou Mehmel

Nom de famille: MEHMEL  

Prénoms: Azouaou

Diplômes:

- Ingénieur d’Etat en électronique, USTHB, 1989. - Master Européen en Réseaux des Télécommunications et Datacoms Optiques

Parcours professionnel

Meilleur Souvenir de l’USTHB

L’ambiance lors de la préparation du projet de fin d’études et surtout la préparation de la soutenance.

Recommandations aux futurs diplômés de l’USTHB

1. Le sérieux et la persévérance sont la clé du succès. Le travail et l’effort personnel sont très importants.

2. Ne pas s’arrêter d’apprendre et ne jamais penser que l’on est arrivé. La vie est une perpétuelle école.

Date Lieu Société Poste Occupé 2012 à ce jour Alger Algérie Télécom Président Directeur Général

2010-2012 Alger ATM- Mobilis Directeur Général 2009-2010 Alger Algérie Télécom - Conseiller

- Chef de Division des Opérations 2004-2008 Alger ATM-Mobilis

(Direction des Transmission)

- Responsable du service Transmission - Sous-Directeur des Transmission - Directeur des Transmission

2002-2004 Alger Algérie Télécom Chef de Projet (Mise en œuvre synchronisation des réseaux)

2001-2002 France ENST Bretagne Formation post-graduation (Réseaux optiques) 1992-2001 Alger Ministère de la

Poste et des Télécommunications

IGE (Mise en service et maintenance, étude et suivi des projets)

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Ø Pr. Boualem Hamdi

Professeur Hamdi Boualem, physico-chimiste, né le 16 octobre 1961 à Alger ayant obtenu mon bac en 1982 et tous le reste de mes diplômes académiques à l’USTHB : Diplôme d’Etudes Supérieurs en Chimie en 1987, Magister en chimie physique en 1992 et Doctorat es Sciences en 1998. Ma carrière d’enseignant a débuté à l’ex Institut de Chimie comme assistant en 1987, maître assistant en 1992, maître de conférences en 1998 et puis professeurs d’université en 2003.

Ø Dans le domaine de la recherche scientifique, j’ai débuté ma carrière comme

chercheur junior à l’ex Laboratoire de Chimie des surfaces en 1987 et depuis 2000, je suis chercheur senior comme chef d’équipe et co-directeur du Laboratoire de Physico-chimie des Matériaux et Application à l’Environnement à la Faculté de Chimie.

Ø Je dirige une équipe de recherche sur des thématiques diversifiées allant des solides divisés de types silicatés, carbonés et composites jusqu’aux applications dans le domaine de l’environnement. Sous ma direction, une quinzaine de chercheurs ont été formés dont sept docteurs et huit Magister. Une trentaine de publications scientifiques dans des revues spécialisées ont été publiées et plusieurs participations à des manifestations scientifiques internationales thématiques.

Ø Depuis 2006, j’ai rejoint l’Ecole Nationale Supérieur des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (ENSMAL) comme enseignant puis comme Directeur.

Ø L’USTHB reste pour moi l’université de référence de part ses potentialités humaines et matériel mais aussi ses bonnes traditions héritées de l’ex Faculté des Sciences de l’Université d’Alger.

Ø Les études à l’USTHB, pour moi, c’est l’époque où j’ai construit ma personnalité et affirmé mon identité en tant qu’adulte à travers les échanges culturels, le mouvement associatif et syndical. Outre les connaissances transmises par des professeurs de notoriété internationale, c’est un état d’esprit que l’on acquiert : un esprit critique, une méthode de travail, des échanges respectueux et surtout de l’autonomie. Ces compétences sont indispensables pour travailler dans n’importe quel secteur d’activité et plus globalement pour évoluer sereinement

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dans la société. Les moments d’échanges avec les étudiants au-delà de la fin de mon DES restent des souvenirs importants dans ma vie.

Ø En tant que Directeur de l’ENSSMAL et ancien diplômé de l’USTHB, je souhaite établir une coopération scientifique sérieuse et durable avec l’USTHB à travers une convention cadre qui va dans le sens des échanges d’expériences, de données, de mutualiser les moyens, de montage de projets coopératifs, ….

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Ø Pr. Ouiza Cherifi

Je tiens d’abord à présenter toute ma gratitude au professeur Benali BENZAGHOU, Recteur de l’Université Houari Boumédiène (USTHB), pour son initiative de placer la célébration du 41ème anniversaire de la création de l’Université, sous le thème « Les Anciens de l’USTHB : un lien avec l’Université » et de m’y associer. J’en suis très honorée.

Aussi, je voudrais exprimer tout mon plaisir d’appartenir à l’USTHB et d’avoir évolué durant ma carrière professionnelle d’enseignant-chercheur, au sein de cette université prestigieuse.

Je me permettrais ensuite de souligner que je me sens toujours enseignante à l’USTHB, de tout cœur, malgré mon passage à l’Université M’Hamed Bougara de Boumerdès, UMBB, en tant que Recteur.

Ce témoignage, très succinct, est relatif aux 35 années d’enseignant-chercheur, vécues au sein de l’institut et de la faculté de chimie de l’USTHB.

Diplômée en DES de chimie organique de l’Université Benyoucef Benkhedda d’Alger, j’ai volontairement fait le choix de rejoindre le secteur de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, en postulant à un poste d’enseignant-chercheur à l’USTHB et où j’ai été recrutée à l’institut de chimie en 1978; J’ai ainsi intégré en même temps, comme première étudiante, un laboratoire nouvellement créé, le laboratoire de ’’valorisation du gaz naturel’’ (dénommé ‘’chimie du gaz naturel’’ actuellement), dirigé par le Professeur Mohamed El Miloud BETTAHAR, qui a bien voulu m’encadrer pour une thèse de Magister. Je lui suis très reconnaissante pour avoir contribué grandement à ma formation. Trois années plus tard, en 1981, j’ai soutenu ma thèse de Magister sur un sujet d’actualité : la synthèse du méthanol, avec mention très honorable.

J’ai poursuivi mon travail de recherches sur la même thématique, la synthèse du méthanol, dans le cadre de ma thèse de doctorat d’état. Mes recherches n’ont pas avancé comme je le souhaitais, puisqu’elles ont été interrompues à deux reprises par les incendies qui se sont succédé à l’institut de chimie. Ce n’est qu’en 1989, que j’ai enfin pu soutenir ma thèse de doctorat d’état, après avoir bénéficié d’une année de détachement à l’institut de recherches sur la catalyse à Lyon, France. Je souhaite citer au passage que j’ai vécu un jour de bonheur, celui de ma soutenance de doctorat d’état où le jury m’a attribué la mention très honorable et des félicitations écrites du jury.

En matière d’enseignement, le mérite revient à mes anciens collègues enseignants-chercheurs à l’institut, pour m’avoir initiée, accompagnée et guidée dans

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mes premiers pas d’enseignant- chercheur, en travaux pratiques et dirigés, pour me permettre ensuite le contact aisé avec les étudiants. Il faut signaler qu’au cours des 35 années d’exercice, j’ai enseigné les travaux pratiques, les travaux dirigés et les cours de tous les modules des troncs communs 1ère et 2ème années, ainsi que le module de catalyse hétérogène en post graduation.

Ce fût une période très appréciée pour tous les enseignants-chercheurs, car d’une part, nous pouvions organiser notre temps de travail à notre convenance, prendre en charge notre enseignement en priorité et d’autre part, nous occuper de notre recherche dans des conditions assez favorables.

Après l’obtention de mon diplôme de doctorat d’état, mes anciens collègues, ont placé leur confiance en moi, et me proposèrent d’assurer la coordination au sein du module de chimie organique que j’enseignais moi-même pendant plusieurs années. Bien évidemment, étant toujours volontaire, j’ai accepté tout en étant fière et honorée par le choix de mes anciens collègues.

Plus tard, j’ai eu aussi la volonté et le grand plaisir de monter les travaux pratiques de chimie organique, après l’incendie de notre institut, secondée par deux de mes collègues.

Au passage, je souhaite évoquer tout mon plaisir et aussi ma fierté, de recevoir des mains de Monsieur le Chef du Gouvernement de l’époque, l’année 1994, mon diplôme d’honneur qui m’a été décerné pour mon passage au grade de Professeur, lors d’une cérémonie très conviviale organisée en l’honneur des enseignants promus au rang magistral.

En 1996, j’ai assuré la responsabilité académique de Directrice de l’institut de chimie jusqu’en 2000, sur proposition du Professeur Taha Houcine ZERGUINI, Recteur de l’USTHB de l’époque.

Monsieur le Recteur m’a aussi confié la responsabilité de Titulaire d’une chaire Unesco Unitwin en 1998 sur l’environnement et le développement durable. L’expérience de cette chaire a été riche à plus d’un titre puisqu’elle a, sur plusieurs thématiques, toutes liées à l’environnement, rassemblé des chercheurs mathématiciens, chimistes, biologistes, économistes… autour de deux post-graduations spécialisées (PGS) ouvertes pour des cadres en poste dans les wilayates steppiques algériennes. A travers ces formations de PGS, il y a eu onze mémoires de biologie et de chimie qui ont abouti à une soutenance.

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Ce fût une période difficile que j’ai traversée durant ma carrière professionnelle car le terrorisme frappait toute l’Algérie, et notre université n’y a pas échappé, puisque le Recteur de l’USTHB, Professeur Djebaili a été assassiné à la même époque, en 1994.

C’est aussi la période où l’université a vécu 02 grèves d’enseignants de plus de 3 mois, en 1996 et en 1998.

Avec l’installation du Professeur Benali BENZAGHOU de nouveau, comme Recteur de l’USTHB, en 2000, j’ai continué à assurer la responsabilité académique de Doyenne de la faculté de chimie jusqu’à 2007, l’institut étant devenu faculté après la restructuration de l’université en facultés.

L’année 2005/2006 fût celle de la mise en place du nouveau système LMD. Il fallait donc mettre en place les premières offres de formation licences à la faculté de chimie. Globalement, nous avons démarré avec 03 offres : chimie fondamentale, chimie des matériaux et chimie du médicament. Des efforts ont été fournis par tous les collègues volontaires et par les membres de mon équipe en particulier pour finaliser les programmes de ces formations.

En matière de recherche scientifique, quelques moyens élémentaires existaient dans les laboratoires de chimie, mais hélas insuffisants du fait que les laboratoires étaient créés mais n’avaient aucune assise juridique et donc n’avaient pas de budgets propres, contrairement à maintenant. Tous les enseignants-chercheurs se débrouillaient seuls pour l’utilisation de matériel lourd pour des analyses de leur échantillons. La possibilité nous est donnée, pour palier à cette insuffisance, d’aller en stage à l’étranger dans un laboratoire, en France en particulier. D’ailleurs ce laboratoire nous a accordé le privilège, dans le cadre d’un partenariat, de monter un projet dans le cadre d’un accord-programme CMEP (appelé Tassili) qui m’a permis, une fois que j’étais encadreur moi-même, de faire aboutir deux thèses de doctorat d’état et une de doctorat /98.

Un autre projet, mais de plus courte durée, une année, a été signée avec un laboratoire d’une université espagnole. Il a permis de faire aboutir une autre thèse de doctorat d’état.

Parallèlement, j’ai eu à diriger plusieurs projets de recherche type CNEPRU, en partenariat avec le Ministère de l’environnement, PNR…

Je souhaite signaler au passage, qu’au niveau de cette grande université, les enseignants-chercheurs ont beaucoup souffert de l’inexistence de conventions de partenariat à l’échelle internationale, ce qui freine l’obtention de lettres d’accueil pour les stages à l’étranger pour les doctorants. Il serait judicieux d’institutionnaliser ces échanges inter-laboratoires et ne plus les restreindre aux seuls échanges individuels

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entre les chercheurs. La participation des établissements partenaires pourra faciliter l’accès à des projets européens communs comme par exemple Erasmus+.

Pour la relation entreprise-université, l’USTHB est l’une des universités qui a bien développé une bonne pratique en la matière, à savoir celle de signer des conventions avec les entreprises, futures employeurs de ses diplômés. Cette démarche de qualité devrait être appliquée à l’échelle de toutes les facultés.

Globalement, depuis que je suis enseignant-chercheur de rang magistral, en1989, j’ai eu le grand plaisir d’encadrer :

- 10 projets de fin d’étude, ingéniorat, licence et master - 10 magisters - 11 thèses de doctorats d’état ou doctorats (04 en cours)

Certains de mes anciens étudiants sont aujourd’hui professeurs et occupent des postes de responsabilité, j’en suis très fière.

Je souhaite parler d’un moment très fort et ancré dans ma mémoire que j’ai vécu à la faculté de chimie, c’est la programmation spontanée par mes collègues, d’un vibrant hommage qu’ils m’ont rendu, en présence de tous les Responsables de l’université (Recteur, Vice-recteurs, Doyens, Vice-doyens, Chefs de départements, Enseignants et Travailleurs), au moment où je quittais la responsabilité de Doyenne de la faculté de chimie pour aller en année sabbatique. A mon sens, il s’agissait d’une reconnaissance par les collègues, de tous les efforts consentis pendant toutes ces années de responsabilité.

Ces quelques pages retracent de façon très simple l’accomplissement de la fonction d’enseignant-chercheur, ayant exercé avec passion ce métier pendant 35 années à l’USTHB, au service de l’enseignement supérieur, en Algérie.

Ce témoignage spontané et très succinct montre que malgré les quelques difficultés rencontrées au cours de ma carrière professionnelle, j’ai eu énormément de bonheur à vivre cette expérience qui, j’espère ne s’arrêtera pas là, celle d’être un enseignant-chercheur, convaincu d’avancer sérieusement dans son travail, le métier d’enseigner et faire de la recherche, sans aucune contrainte, si l’enseignement est correctement assuré et que les étudiants sont satisfaits. C’est aussi ma satisfaction personnelle d’effectuer des recherches utiles, seule ou avec mes chercheurs, de les voir avancer et aboutir à des résultats probants.

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Ø Pr. Djamila Halliche

Après un riche parcours dans l’enseignement universitaire, ponctué notamment par la direction de nombreux travaux de recherche, Professeur Djamila Halliche a été nommé, en 2013, directrice générale de l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET). Des lors, elle s’est engagée, avec beaucoup de dévouement, dans le domaine de l’ingénierie de l’innovation, un travail de longue haleine souvent couronné de beaucoup de sucées.

Fascinée par la science et la technologie, Madame Halliche a rejoint l’USTHB après avoir réussi son baccalauréat série mathématiques.

L’Obtention d’un DES en 1992 lui a ouvert la voie aux études de poste-gradées riches et fructueuses. En effet, c’est en 1996 que la Jeune chercheuse a soutenu sa thèse de magistère pour s’engager dans un doctorat d’Etat.

Professeur Djamila Halliche est titulaire d’un doctorat d’Etat en chimie organique appliquée avec une thèse soutenue en 2005 à l’Université des sciences et technologie d’Alger (USTHB). Elle s’est consacrée, depuis 1996, à l’enseignement au sein de l’USTHB ainsi qu’à la recherche scientifique parmi les équipes de recherche du laboratoire Gaz naturel. Elle accède en 2008 au grade de directeur de recherche et dirige une équipe travaillant sur la réactivité des matériaux méso-poreux et microporeux.

Elle obtient ainsi en 2010, le grade de professeur en Chimie Organique à l’USTHB où elle a enseigné en post-graduation des cours qui portent sur les matériaux catalytiques et leur synthèse, et y a également dirigé plusieurs projets de recherche.

Elle fait aussi partie des membres actifs au conseil national d’évaluation de la recherche et dans d’autres conseils d’orientation des universités ainsi que dans plusieurs organes de direction d’institutions de l’Etat. Djamila Halliche a été à mainte fois, sollicitée comme experte dans son domaine de compétence et également en tant que membre du comité de lecture et referee de plusieurs revues scientifiques au niveau national et international.

Par ailleurs, dans ses activités au sein de l’ANVREDET, elle se distingue souvent par son implication active dans des événements susceptibles de donner plus de dynamisme à la recherche, l’innovation et l’entreprenariat. Elle est membre du comité du pilotage du Programme d’aide à la création d’entreprises innovantes en Méditerranée (PACEIM) en partenariat avec l’Institut français de recherche pour le développement (IRD). Elle a assuré la direction de l’organisation de la deuxième et de la troisième

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édition de cet événement scientifique qui ont eu lieu respectivement en 2014 et 2015, à l’UDES (Tipaza) et à l’USTHB d’Alger. Madame Halliche a également organisé le salon de valorisation des programmes national de la recherche –PNR, en avril 2014, au CCO-Oran, le salon de l'innovation septembre 2013-USTHB –Alger, le forum des technologies de recyclage et de la valorisation des déchets à l'Institut Pasteur, en février 2014. Elle a pris part, comme partenaire, à la GEW (semaine mondiale de l'entrepreneuriat) 2013 et 2014 .La même directrice a procédé, en juillet 2013, à l’installation, à Oran, des délégués régionaux pour son établissement comme elle a mis également en place, en 2014, l’incubateur ANVREDET et une cellule de veille au sein de son siège. L’organisation des ateliers de valorisation pour les porteurs de projets figure aussi parmi les activités de la directrice générale de l’ANVREDET comme celui mis en place au profit de porteur de projet, Hadj el Tayeb, en novembre 2014 au niveau de l’UDES de Tipaza. D’autre part, et dans l’optique de mettre en place des partenariats efficaces dans l’accompagnement des jeunes porteurs de projets innovants. Madamme Halliche a, dans ce sillage, signé des conventions avec l'ANSEJ, la pépinière d’entreprises (incubateur de Biskra , incubateur de Batna et incubateur d’Ouargla) , BPI France et l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa, entre autres. En mars 2015, Djamila Halliche a pris part à la 2e conférence ministérielle sur le dialogue 5+5 qui s’est tenue à Madrid.

Malgré la lourde tâche qui lui incombe dans l’exercice de ces nouvelles fonctions et en guise de reconnaissance, elle essaye de donner le meilleur d’elle-même pour cette auguste Université en dirigeant des thèses et des projets de recherche qui y sont affiliés.

Enfin, Madame Djamila Halliche a développé durant cette décennie une solide expérience d’enseignement et d’encadrement dans le domaine de la chimie et de la chimie organique au sein de l’université des Sciences & Technologies Houari Boumediene.

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Ø Pr. Noureddine Melikechi

Dr. Noureddine Melikechi is a Professor of Physics, the Dean of the College of Mathematics, Natural Sciences and Technology, the Vice President for Research and the Founder and Director of the Optical Science Center for Applied Research, at Delaware State University. He is also a Visiting Professor of Physics at Vassar College, NY, and an Adjunct Professor of Physics at Miami University, OH.

Dr. Melikechi received his Baccalaureate in Mathematics in Algeria, and a Diplôme d'Études Supérieures in Physics at the Houari Boumediene University of Sciences and Technology of Algiers, Algeria. He then went on to pursue a Doctorate of Philosophy (D.Phil.) in Physics at the University of Sussex in England. He then joined the University of Sciences and Technology in Algiers as an Assistant Professor of Physics.

Of his University, the University of Science and Technology Houari Boumediene (USTHB), Dr. Melikechi says: “the USTHB gave me the tolls to grow as a person and as a scientist. My four years at the USTHB are among the best in my life as I have learned that despite numerous daily practical challenges, it is the people, faculty and fellow students, who inspire us.” He adds: “l’USTHB is part of who I am.”

Dr. Melikechi is the founding director of the Optical Science Center for Applied research (OSCAR: www.oscar.desu.edu), a center dedicated to research and innovation in various fields of optics and photonics. This multi-million dollar center is funded by the National Science Foundation, NASA, the Department of Energy, The Department of Defense, the National Institutes of Health (NIH). In addition, the Center partners with various federal laboratories, universities in China, South Korea, Brazil, Turkey and France.

Dr. Melikechi is an Atomic, Molecular and Optical Physicist and is the author of more than 145peer-reviewed publications, 3 book chapters and 15 patents. Earlier in his

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career, Dr. Melikechi has worked on multiphoton excitation schemes in atoms and molecules, precise pulsed laser spectroscopy of few-electron systems, the generation of vacuum ultraviolet laser radiation, the development of Fourier-transform limited laser pulses, laser amplification, and schemes for space flights, second-harmonic generation in quasi-phase-matched waveguides. More recently Dr. Melikechi has embarked on two major projects which are somewhat linked:

(1) Developing sensitive optical techniques for the early detection of cancers (with a focus on epithelial ovarian cancer and prostate cancer). This work brings together laser spectroscopy, nanochemistry, and cancer diagnosis and has potential impact on disease prevention. (2) Analyzing laser induced breakdown spectra of Martian oils, dust and rocks. Dr. Melikechi is a member of the Mars Science Laboratory, NASA’s largest Mars exploration effort to date. The data is collected through the Chemistry Camera (ChemCam) instrument on board the 1-ton Curiosity Rover launched on November 25th, 2011 and landed successfully on the red planet on August 6th, 2012. (3) (See:http://www.mslhemcam.com/index.php?menu=inc&page_consult=textes&rubrique=61&sousrubrique=221&soussousrubrique=0&art=323&titre_url=Noureddine%20Melikechi).

Dr. Melikechi is also a consultant for many high technology companies and is frequently invited to speak on his research or on current topics in science education at national and international conferences.

Dr. Melikechi is of numerous awards: the 2005 SMART (Strengthening the Mid-Atlantic Region for Tomorrow) Capitol Hill Forum’s “Executive Directors Collaboration Award”, an award he received “In recognition for continuing efforts to improve and increase Science and Technology collaboration among the technical community in the SMART Region and to further the growth and development of the SMART initiative”, the 2010 DSU New Castle Chapter Alumina Award, The 2011 “Appreciation Award” from the National Federation of Canadian Muslims, the 2012 Biotechnology Award (See: http://www.delawarebio.org/), the NASA Group Award for his work on ChemCam. In 2011, Governor Jack Markel of Delaware named Dr. Melikechi the “Delaware Ambassador to Mars” in recognition for his work on space science (See: http://news.delaware.gov/2011/11/18/governor-markell-names-ambassador-to-mars/) and in 2013, Dr. Melikechi was named the George and Carolyn Arfken scholar in residence by the University of Miami at Oxford, OH. His collaborators are faculty

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members at Princeton University (Dr. C. Gmachl,) Los Alamos National Laboratory (Dr. Roger Wiens), Denise Connolly (Fox Chase Cancer Center), Dr. Sean Wang (BW&Tek), and others.

Dr. Melikechi is a member of the Board of various groups:

• Governor’s STEM Council, 2011-present. • Authority on Radiation Protection Member (2006-present, served as its chair from

2009 to 2011). • Advisory Board Member of the DE NASA Space Grant (2006-2012) • National Alliance of NASA’s University Research Centers (2009-2014) • Algerian-American Foundation for Culture, Science and Technology (2012- present,

currently serves as its Chair) • Advisory Board of the DE Emerging Technology Center (1998-2002) • Member of the International Science Committee of the Laser Induced Breakdown

Spectroscopy council (2011-present)

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Ø Pr. Farida Khammar

Née à Alger le 26 mai 1950, au cœur de la cité de la Casbah et en pleine guerre d’Algérie, c’est le point de départ d’une enfance mouvementée mais qui a permis de construire une personnalité chargée de valeurs plurielles à travers l’éducation parentale et tout l’environnement social dans le contexte de l’époque. Après les classes primaires (en partage avec l’école coranique Sidi M’hamed Cherif et le scoutisme à Sidi Abderrahmane Ettaalibi) et moyennes suivies au collège de l’école Gambetta Soustara, ce fut notre entrée à l’Ecole normale d’institutrices de Ben Aknoun (je me destinais d’emblée au métier de l’enseignement !), puis à l’Université d’Alger Didouche Mourad en 1969 où l’année

propédeutique SPCN restera inoubliable sur le plan de nombreuses rencontres enrichissantes à tous les niveaux intellectuel, culturel et scientifique (à cette époque le peu d’étudiants inscrits venait de diverses régions d’Algérie :belle diversité !) ; normalienne d’origine je poursuivais parallèlement à la licence es-sciences-naturelles, les cours hebdomadaires de psychopédagogie à l’ENS de Kouba ; ainsi le 12 septembre 1972 je commençais avec engouement et joie mes premières séances d’enseignement en travaux pratiques de Physiologie en tant qu’assistante recrutée à la Faculté des Sciences à l’Université d’Alger; le corps professoral et chargé de cours de l’époque était très exigent !ce qui nous a permis de toujours nous former et continuer à apprendre ;aussi nos premiers pas d’initiation à la recherche furent depuis cette même année menées auprès de professeurs en coopération française en Algérie et après l’obtention d’un DEA en 1973 nous entamons nos recherches en vue d’un doctorat de 3ème cycle (soutenu en 1977 à l’USTA et portant sur l’attestation provisoire le N°0001) ;le thème choisi n’était pas aisé car , nous voulions explorer les mécanismes d’adaptations écophysiologiques des Mammifères des grands espaces des Zones Arides de notre pays , et ce sous l’égide du premier conseil provisoire à la recherche scientifique en Algérie (CPRS) qui deviendra en 1975 l’ONRS (Organisme National de la Recherche Scientifique).

Le déménagement vers l’USTA à Bab Ezzouar s’est fait en septembre 1974 et il faut l’avouer nous n’y avons pas du tout été préparés car pour nous jeunes enseignants nous avons manqué de communication; ainsi dans le grand chantier (où nous avions également planter des arbres devant l’institut) nous devions assurer des enseignements en appliquant la réforme de 1971 surtout en tronc commun biomédical (2800 étudiants) ; cet effectif réparti en 75 groupes nécessitait une coordination pédagogique très importante avec obligation d’une présentation du thème de la séance hebdomadaire pour chaque groupe d’enseignants par section : belle expérience du métier d’enseignant et de

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pédagogue avec construction d’un esprit d’équipe extraordinaire. Beaucoup d’efforts étaient fournis par les équipes tant sur le plan scientifique que pédagogique avec peu de moyens, la qualité était l’objectif de tous et c’était noble pour notre métier ; Pour ma part, je dois souligner que mes plus belles années furent ces années 70 ; Le plus beau jour à l’USTA reste l’inauguration de l’Université par feu Houari Boumediene, tout un symbole et un sort, puisque en 1979 notre université portera son nom à jamais. Personnellement mes beaux jours furent aussi la fierté d’arriver à soutenir en 1977 la thèse de 3ème cycle et en 1987 le doctorat d’état : des moments de stress et de bonheur partagé avec tous les collègues, les personnes qui ont été mes premiers guides des zones arides et bien sur la famille. Les moments forts sont aussi les soutenances de mes propres doctorants qui émergent « durement » car pour ma part , l’encadrement des doctorants sur la thématique des zones arides est un parcours du combattant ; un peu plus tard, c’est en dirigeant le CRSTRA et en faisant partie de plusieurs conseils scientifiques de diverses institutions de recherche appartenant à divers secteurs que je croyais fermement et voulais convaincre de l’idée de mise en place de réseaux afin de mutualiser les fonds ; aujourd’hui on en est encore à faire chacun dans sa propre maison !!! sans trop regarder les principales crises qui traversent le monde (crises des sciences, des idéologies, des valeurs, économique et politique) et qui ne nous épargnent pas.

Au fil des ans l’USTHB se construisait encore et encore ! mais la massification de l’enseignement, bien que légitime, nous amenait souvent à chercher et à trouver des solutions par nous-mêmes ; puis la fin des années 80 et les années 90 furent tristes et très dures à supporter car il fallait, compte tenu de la situation politique et économique de notre pays, faire face à plusieurs facettes et résister !! résister !! partir aurait été pour nous lâche: il ne s’agissait pas de lâcher prise ni d’être lâches ;notre conscience politique se forgeait de plus en plus , nous faisions des marches silencieuses à l’intérieur du campus (sans agents de sécurité ni barrière) pour nous soulever contre l’ignorance et la bêtise, à chaque fois que l’un de nos collègues ou amis disparaissait ; il fallait aussi courageusement prendre les responsabilités de gestion au niveau de l’institution ,encadrer les post-graduations et faire face aux problèmes quotidiens Durant ces années, j’ai assumé successivement les responsabilités de directrice de scolarité à l’ISN, puis directrice de l’ISN; en ces temps là , on ne se posait jamais la question de primes, de salaires ou de statut encore moins de réclamer des moyens supplémentaires pour la pédagogie ou la recherche, on « roulait » bénévolement en essayant chaque jour de chercher de l’énergie intérieurement et on se disait que c’était normal car notre pays, qui avait déjà tant souffert du colonialisme, avait besoin de ses enfants, de nous tous!!! J’ai eu la chance de faire partie d’une génération qui a tout donné à l’Algérie et qui a été éduquée et formée par l’Algérie.

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A l’USTHB après la décennie noire, l’entrée dans le troisième millénaire fut timide sur le plan scientifique et culturel ; puis l’institution se dotait de plus en plus d’infrastructures et de moyens permettant de mieux avancer sur le plan des carrières des jeunes enseignants ; il est vrai que les connaissances changent, se renouvellent, évoluent, en tenant compte du paramètre temps, mais aussi par delà toutes les conjonctures une nouvelle réforme est arrivée bouleversant plusieurs domaines :les structures, les moyens, les méthodes, les comportements et les programmes. Toute la fonction de l’Université est remise en question ; trois missions au moins peuvent alors constituer une réponse à la question : adéquation formation-emploi, création de valeurs culturelles qui nourrissent l’identité et la personnalité et production de normes et systèmes scientifiques aptes à forger un projet de société. Le LMD est alors arrivé en 2006 de manière précipitée et aussitôt appliqué sans que l’on ait eu le temps de faire connaître à toute la communauté des enseignants, l’ évaluation de la situation et diagnostic réalisé (formation de DES et Ingéniorats) dans le cadre des résultats des commissions du conseil supérieur de l’éducation et de la commission de réforme du système éducatif dont j’avais fait partie . La formation LMD implique une approche pluridisciplinaire associant toutes les équipes pédagogiques .Aussi le nombre important de licences a entrainé une hétérogénéité et un manque de coordination ; toutes ces difficultés ne permettent pas de développer des pôles ou centres d’excellence reconnus .En sciences biologiques par exemple, nous devons axer plus sur la compréhension de la complexité des réseaux biologiques et non pas rester à l’étude des composants biologiques.

Voilà maintenant bientôt 10 ans que les cohortes d’étudiants en formation et de diplômés de ce système ainsi que les enseignants encadrant ont le sentiment d’être éparpillés ; malgré tous nos efforts il nous semble que chacun dispense les enseignements de manière disparate voir sans objectifs précis ; cela se ressent moins dans les troncs communs où la concertation est maintenue (car les modules de base constituent des repères communs et universels) mais se ressent de manière forte dans les spécialités trop nombreuses où les modules complémentaires sont évolutifs, particuliers et interchangeables .

Nous vivons présentement un autre mouvement de réforme que nous souhaitons fédérateur ; les nouvelles propositions initiées au niveau des organes et commissions spécialisées des conférences régionales tendent à rompre avec la fatalité (ce que nous souhaitons vivement) ; mais le contenu des choix et des options dépend des hommes, du savoir et de la connaissance donc de l’élite du pays. Notre travail au sein de l’université doit contribuer à la maturation des questions de la société ainsi le contenu des enseignements doit refléter en permanence ces questions, en termes scientifiques.

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L’amélioration de la qualité du produit de l’université tient une place charnière ; les perspectives se dressent en termes d’ouverture de l’université sur son environnement en Algérie et dans le monde.

Pour ma part l’enseignant–chercheur se doit de communiquer plus ouvertement avec ses collègues, ses étudiants, son administration mais aussi vers le large public ; notre expérience dans ce contexte et probablement de part notre spécialité de recherche, (écophysiologie-endocrinologie-mammalogie, biodiversité des ressources naturelles, biotechnologies), nous a engagée à toujours participer soit à l’intérieur de l’USTHB dans les projets de didactique en intégrant des projets européens et en organisant en Algérie des séminaires internationaux , et en enseignant des modules nouveaux comme la Bioéthique ou encore avec les ministères de l’Education nationale, l’Environnement, la Santé, l’Agriculture en participant à des projets de recherche intersectoriels et en élaborant des publications mais aussi des outils pédagogiques en éducation environnementale et sensibilisation.

Je reste convaincue que ce n’est pas faire partie d’une institution qui est important, mais l’engagement qu’on porte en soi et le rayonnement que l’on peut faire

Recommandations pour l’amélioration des relations: Université/Entreprises et ouverture à l’international

Les formations diplômantes et les enseignements dispensés se doivent d’être en rapport avec les besoins exprimés par le monde du travail, en intégrant à la fois les nécessités d’aujourd’hui et les mutations de demain : ceci ne sera possible que par l’effet conjugué de l’élévation du niveau et de la qualité de l’encadrement, l’introduction de moyens et méthodes pédagogiques modernes et une gestion pédagogique des flux qui favorise un meilleur rendement notamment à court terme :

Ø Renforcer les fonctions d’évaluation scientifique et pédagogique dans toutes leurs dimensions et à tous les niveaux

Ø Créer une sorte d’observatoire ou audit des étudiants afin d’anticiper et améliorer le produit de ces formations

Ø Promouvoir et encourager la performance à l’intérieur de l’établissement en favorisant l’excellence et l’utilisation optimale des ressources

Ø Mettre en œuvre une politique incitative de l’édition et de la publication scientifique propre à l’université

La logique administrative ne doit jamais primer sur la logique pédagogique et scientifique ; il faudra donc adopter une stratégie qui vise l’amélioration de la gestion de l’université et surtout son environnement en trouvant des formules alternatives de financement ; voir même créer une entité chargée d’assurer la mise en œuvre des

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produits , des services et des prestations offertes par l’université au profit du secteur socio-économique.

La problématique d’ensemble est à la fois une problématique d’emploi et une problématique de formation Intégrer les jeunes masters en formation dans les instituts techniques et de développement ; Encourager les « bottom-up », de la base au sommet évaluer les projets de jeunes chercheurs et les financer

Le tissu industriel et économique foisonne de préoccupations scientifiques, techniques et technologiques qui sont très insuffisamment pris en charge : il est donc impératif de rapprocher le pôle de compétences universitaire vers ces préoccupations

Dans un monde technologique qui tourne si vite, il n’existe plus guère de métiers repérés et la crédibilité de l’université résidera dans sa capacité à anticiper, conduire et maitriser l’évolution des métiers.

Enfin sur un plan pratique et vu la massification de la demande certaines actions peuvent être programmées afin de transformer en réalités tangibles les nombreux programmes répétitifs ;il faut prendre en compte les variants et les invariants qui interpellent notre société cela suppose la participation des enseignants aux décisions à tous les niveaux.

Plus que jamais, l’USTHB doit s’affirmer comme un acteur du développement des territoires sur lesquels elle est implantée. Ses formations préparent les futurs cadres. Ses activités de recherche soutiennent les innovations de demain.

Bien plus qu’une simple université, l’USTHB se doit de proposer de nombreux services et partenariats tels que :

Ø La formation continue des cadres et de l’élite : Introduire des éléments de compétition entre établissements Il est grand temps de commencer à se préoccuper d’une élite scientifique dans les différentes filières afin de doter l’établissement mais aussi le pays de la locomotive nécessaire à sa progression

Ø Le nombre de séminaires qui se font doivent garantir un impact sur le développement de l’université par des actions concrètes (l’université doit être à la tête du marketing de son territoire)

Ø Revenir aux années 70 (case départ): produire des cadres pour les secteurs de l’industrie (se rappeler des Ecole travaux publics, Electronique, Informatique et Instituts de Boumerdes !!!) et donc rattacher l’essentiel des formations aux ministères techniques dont les finalités sont bien précises et bien ciblées et qui pourraient contribuer au financement par le biais des entreprises nationales, étrangères, institutions publiques, Etat et collectivités locales. Nous devons arrêter d’être superficiel et de se contenter de réformes ponctuelles qui restent sans effet sur les objectifs ciblés.

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Ø Recrutement de stagiaires, de jeunes diplômés ou de collaborateurs plus expérimentés et création de plus en plus des formations en alternance, qui conjuguent l’acquisition de connaissances académiques et de compétences professionnelles en entreprise.

Ø Développer des formations adaptées aux besoins nationaux. Ø Renforcer la Recherche et Développement au sein des entreprises partenaires,

notamment par le recrutement de doctorants, Ø Participation à des projets collaboratifs de Recherche-Développement. Ø Utilisation d’équipement de pointe pour innover en permettant l’accès aux

plateaux techniques Ø Renforcer l’utilisation des NTIC à tous les niveaux (communication, visibilité, e-

learning………) Je ne suis pas défaitiste mais pleine d’espoir car les jeunes collègues devront continuer avec beaucoup de courage et d’audace afin de promouvoir la qualité de la formation tout en veillant à évaluer les capacités des entrepreneurs à promouvoir les investissements ; aujourd’hui il y a lieu de modifier des messages et des comportements avec des décisions concrètes relatives aux programmes, à la formation des formateurs, à l’organisation des enseignements au partage des compétences et aux moyens à consacrer : telle est l’espérance de tous.

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Ø Pr. Nora Berrah

Professor Nora BERRAH received her “Diplôme d ’Etudes Supérieure (DES)” of l’Université Houari Boumediene of Bab-Ezzouar in 1979 in Theoretical physics. She has graduated with a baccalaureate in Math/Physics/Chemistry in 1975 from the Lycée Omar Racim of Alger. She is now the Head of the Physics Department at the University of Connecticut.

The Algerian DES training prepared her very well for her PhD, which she obtained in Atomic Physics at the University of Virginia in the US. The title of her PhD dissertation is

“Laser Photodetachment of HS- Trapped in a Penning Trap”. Her physics research experience and interest consist of investigating the interaction of atoms, molecules, clusters and their ions with weak and strong electromagnetic fields produced by lasers and synchrotron facilities. Recent research interests are in the areas of non-linear physics, quantum control of atoms, molecules, and clusters with emphasis on short wavelength radiation, ultrafast time scales and strong laser fields. This research involves the use of intense femtosecond table-top lasers and free electron lasers (FEL) in the vuv and x-ray regimes to probe physical and chemical processes that happen on ultrafast time scales.

PROFESSIONAL POSITIONS:

- Professor and Head, Physics Department, University of Connecticut, Jan 2014. - Chair d’Excellence and visiting Professor, University Paris VI, SOLEIL, France, 2011- 2012. - Visiting Scientist, Stanford Linear Accelerator Center (SLAC), Stanford, CA, 2006. - University Distinguished Faculty Scholar, 2000. - Visiting Scientist, Lawrence Berkeley National Laboratory, Berkeley, CA, 1998-1999. - Professor, Physics Department, Western Michigan University, August 1999. - Associate Professor, Physics Department, Western Michigan University, August 1994. - Visiting Scientist, Fritz-Haber-Institut der Max Planck Gesellschaft, Berlin, Germany, 1992-1993. - Visiting Scientist (Chercheur Associe), LURE, Orsay, France. June-July 1992, May1993. - Visiting Scientist, Physics Division, Argonne National Laboratory, Argonne, IL. May 1992. - Assistant Professor, Physics Department, Western Michigan University, August 1991.

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- Assistant Scientist, Physics Division, Argonne National Laboratory, October 1989- 1991. - Postdoctoral appointee, Physics Division, Argonne National Laboratory, May 1987- October 1989. AWARDS:

1. 2014 Davisson-Germer Prize, American Physical Society (2014). Citation: "For pioneering experiments on the interaction of atoms, molecules, negative ions and clusters with ionizing vacuum ultraviolet and soft x-ray photons."

2. Western Michigan University, Arts and Science College, Global Engagement award, 2012.

3. Western Michigan University (WMU) Dean’s Faculty Research Appreciation Award, 2007, 2008.

4. David. S. Shirley Award for “Outstanding Scientific Achievements at the Advanced Light Source”, Lawrence Berkeley National Laboratory, 2002.

5. WMU Distinguished Faculty Scholar Award, 2000. 6. Fellow, American Physical Society, 1999. 7. WMU President’s Award for Excellence in Research, 1996. 8. WMU Dean’s Award for Excellence in Research, 1995, 1997. 9. Humboldt Fellowship, Alexander von Humboldt Foundation , 1992-1993. 10. Graduate Fellowship, Physics Department, University of Virginia, 1985-1986. 11. Scholarship, Ministere de L'Enseignement Superieure et de la Recherche

Scientifique, Algeria, 1981-1985. 12. Baccalaureate exam with Honors, 1975. MAJOR PROFESSIONAL ACTIVITIES: Professional Society Service & Science Leadership and Advocacy, Planning and Evaluation:

1. Member, European Union Framework Programme for Research & Innovation, HORIZON 2020. Network for the “Marie Sk�odowska- Curie Innovative Training Networks (ITN-ETN; MEDEA) 2014-

2. Member, Office of Science, DOE, BESAC sub-committee for 2015 “Directing Matter and Energy: Challenges for Science and the Imagination” July-Dec 2014.

3. Member, BIOXFEL advisory board member, (NSF funded research labs) Buffalo, NY(2014-2017)

4. Member, BESAC sub-committee of DoE- Office of Science, for “Future X-ray Light Sources”, 2013.

5. Member, American Physical Society Nominating Committee, 2013-2015. 6. Member, Committee of Visitors (COV) Review Panel for the Scientific User

Facilities Division within the DoE, Office of Science, Basic Energy Sciences, April 2013.

7. Member, Executive Committee, Division of Laser Science (DLS), APS, 2010-1013

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8. Member, Science Advisory Committee, Advanced Light Source (ALS), Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL), 2007-2016.

9. Member, Users Executive Committee, Linac Coherent Light Source (LCLS), SLAC National Acceleratory Laboratory, 2012-2015.

10. Member, Basic Energy Sciences Advisory Committee (BESAC), Office of Science, Department of Energy, 2002-2012.

11. Member, Review Committee for the Physics Department, Uppsala University, Uppsala, Sweden, June 2011.

12. Member, Committee of Visitors (COV), Department of Energy Office of Science, AMO Physics, April 2011.

13. Promoting Diversity; Member, COACh Advisory Board for Gender Equity in STEM fields, 2009-2015.

14. Member, Advisory board, American-Algerian Foundation for Culture, Education, Science &Tech., 2010-2014.

15. Member, Division of Atomic, Molecular and Optical Physics (DAMOP), APS, Nominating Committee, 2008-2010.

16. Discussion Leader and Writer, DOE workshop on "New Era of Science: Solving Science and Energy Grand Challenges with Next-Generation Photon Sources" October 2008. Report published May 2009, National Academy Press.

17. Member, Review Committee, FOCUS NSF Laser Center, University of Michigan, 2007-2009.

18. Member, Review Committee, Department of Physical Chemistry, Pierre and Marie Curie University (Paris VI), Paris, France, January 2008.

19. Member, Science Advisory Committee, Stanford Synchrotron Radiation Light source (SSRL), SLAC National Accelerator Laboratory, 2006-2009.

20. Co-team leader for Atomic and Molecular Science, LCLS, SLAC National Accelerator Laboratory, 2004-2009.

21. Promoting Diversity; Co-Chair (with Arthur Bienenstock), “Strengthening the Physics Enterprise in Universities and National Laboratories through Gender Equity,” Committee on the Status of Women in Physics (CSWP), APS, May 7-9, 2007.

22. Promoting Diversity; Chair, Committee of the Status of Women in Physics (CSWP), APS, 2007-2008. 23. Promoting Diversity; Member, Committee of the Status of Women in Physics (CSWP), APS, 2006-2008. 24. Chair, Davisson-Germer Prize Committee, American Physical Society, 2007. 25. Vice-Chair, Davisson-Germer Prize Committee, American Physical Society, 2005- 2006. 26. Promoting Diversity; Member, Subcommittee of CSWP, Site visits to Physics Department, March 2005. 27. Member, Executive Committee, Division of Atomic Molecular and Optical Physics

(DAMOP), American Physical Society, 2005-2008. 28. Member, Executive Committee, APS Topical Group on Few-Body Physics, 2006. 29. Member, Forum on International Physics (FIP), APS, 2006-2007.

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30. Member, Science Advisory Committee for the LCLS, 4th Generation Light Source, SLAC, Stanford, CA, 2003-2005.

31. Member, Committee on Atomic, Molecular and Optical Physics, (CAMOS), National Research Council, 2000-2002.

32. Chair, Users Executive Committee, Advanced Light Source (ALS), Lawrence Berkeley National Laboratory, 2000.

33. Vice-Chair, Users Executive Committee of the Advanced Light Source (ALS), LBNL, 1999.

34. Member, Subcommittee to Review 4th Generation Light Sources, Basic Energy Sciences Advisory Committee (BESAC), Department of Energy, 1999.

35. Member, I. I. Rabi Prize Committee, American Physical Society, 1998-2000. 36. Member, Committee on International Scientific Affairs (CISA), American

Physical Society, 1994-1997 37. Member, Executive Committee, Division of Atomic Molecular and Optical Physics,

APS, 1995-1998. 38. Chair, Participation Research Team (PRT) of the Atomic & Molecular undulator

beamline, 9.0.1/10.0.1 of the Advanced Light Source (ALS), LBNL, 1995-2004. 39. Member, Proposal Study Panel, ALS, LBNL, 1995-2000. 40. Member, Users Executive Committee, ALS, LBNL 1993-1996; 1997-2001. PROMOTING DIVERSITY: Significant Contribution in Outreach/Mentoring of Women to Promote, Retain and Increase the Number of Women in Physics. The effort started 22 years ago when she was a postdoc. Also, mentoring of a few African American/Hispanic students.

PUBLICATIONS: 209 Published articles;

INVITED PRESENTATIONS: 214 Invited Presentations, including 129 invited presentations at national and international conferences and 85 seminars and colloquia.

CONTRIBUTED CONFERENCE ABSTRACTS : Over 368 conference abstracts.

RESEARCH GRANTS and CONTRACTS: Raised ~$10 million since 1992.

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Ø Pr. Habiba Drias

De ma vie estudiantine à l’USTA (1975-1980)

Après ma réussite au baccalauréat en 1975, je me suis inscrite à l’USTA (Université des Sciences et de la Technologie d’Alger devenue en 1979 Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumédiène -USTHB) pour poursuivre mes études. J’ai été séduite par l’informatique alors qu’elle était à ses balbutiements en Algérie et même à travers le monde de l’époque. C’était sans

doute parce que j’avais un engouement particulier pour les mathématiques qui m’ont toujours donné une sensation de vrai bonheur depuis ma première scolarisation. Les mathématiques étaient très présentes dans le programme du cursus de la filière informatique qui était alors affiché dans l’ancien bloc des travaux dirigés (c’était l’unique bloc à l’époque). De plus, j’avais une forte intuition que cette nouvelle branche allait révolutionner le monde à l’avenir. Dans ma famille, on m’a plutôt conseillé la recherche opérationnelle, mais j’ai préféré suivre mon instinct personnel. A l’USTA, ma réussite en mathématiques était aussi belle que celle que j’avais connue auparavant et la surprise venait de l’informatique dont j’avais pris goût dès le premier cours. L’algorithmique me passionnait surtout à la manière dont il était enseigné. Le reste du programme me convenait également et dans l’ensemble j’ai bien apprécié le programme de la filière d’informatique. La troisième année de mes études, je l’ai passée à la faculté centrale car les responsables de l’époque hésitaient entre la faculté centrale et l’USTA pour intégrer la filière d’informatique. Pour être sincère, je préférais de loin étudier à Alger centre qu’à Bab-Ezzouar car les conditions de l’USTA de l’époque étaient dures et pénibles : campus encore en chantier en plus de l’insuffisance des moyens de transport. A la faculté centrale, j’avais étudié dans la sérénité et sans trop me dépenser physiquement. En plus, il y avait toutes les facilités de la ville moderne à proximité de la faculté.

Durant mon passage à l’USTA en tant qu’étudiante j’avais connu de brillants enseignants venus de plusieurs pays et c’est grâce à leurs enseignements que nous avons pu algérianiser l’USTHB par la suite. Je n’aurai pas obtenu un tel niveau de savoir sans leur dévouement qui m’a permis d’avoir un socle de connaissances solide. Quel enrichissement ces cours dispensés par des enseignants venus de divers horizons (français, polonais, russe, roumains et autres) malgré la difficulté de communication pour ceux qui ne maitrisaient pas la langue française. J’en garde de très forts souvenirs de tous ces enseignants qui m’encourageaient et qui croyaient en mes capacités de réussite à l’avenir. Je n’oublierai jamais les bons moments passés avec eux. Il y avait un respect

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mutuel entre les enseignants et les étudiants, qui facilitait les relations sociales et créait une sérénité d’esprit et de joie de vivre. Malgré un cadre de vie modeste, les années vécues à l’USTA ont été un vrai plaisir et je n’y ai connu que du pur bonheur.

La formation dont j’ai bénéficié à l’USTA a été un atout indéniable à ma réussite aux études de master entamées juste après aux Etats Unis. J’ai été admise à l’université CWRU (Case Western Reserve University) de Cleveland Ohio qui figurait parmi les universités américaines les plus compétitives. Son niveau d’excellence en informatique m’a permis de mieux consolider le bagage que j’avais acquis à l’USTA. Je percevais chez les enseignants que j’ai eus à CWRU, une continuité de ceux que j’avais connus à Alger. La différence se situait essentiellement au niveau du système d’enseignement supérieur. Aux Etats Unis, ce dernier se base sur l’accompagnement d’un cours d’un textbook pour que l’étudiant puisse préparer son cours à l’avance et participer aux discussions qui se tiennent avec l’enseignant alors qu’en Algérie, il exige de l’étudiant de prendre de notes à partir de l’exposé de l’enseignant.

De ma vie professionnelle à l’USTHB (1984 à aujourd’hui)

Ø De mon parcours d’enseignante Après mes études aux Etats Unis, j’ai opté pour une carrière d’enseignante à l’USTHB et je me suis trouvée à faire en plus de l’enseignement, de la recherche et de l’administration. Quand on exerce de manière consciencieuse ces trois activités en même temps, on ne peut éviter de faire des sacrifices : des week-ends partagés entre le devoir familial et le devoir professionnel et surtout de très courtes vacances et donc très peu de répit. Autour de moi, les gens ne comprennent pas que je sois souvent occupée. Mais en contrepartie, ce métier extraordinaire a joué un rôle important dans mon développement personnel et m’a permis de rester à la pointe des sciences et technologies informatiques. Il a par ailleurs fait naître en moi des aptitudes d’ouverture d’esprit et d’assimilation rapide de situations variées en plus du bonheur que j’ai eu à côtoyer des personnes de divers horizons tout au long de ma vie professionnelle. A toutes les rencontres internationales où je me suis rendue, certains participants étrangers m’ont révélé le même ressenti et j’en déduis que notre université fonctionne à l’instar des universités modernes étrangères en ce qui concerne les moyens mis à l’épanouissement intellectuel de ses enseignants chercheurs. Pendant ma vie professionnelle, j’étais constamment à la quête des avancées de l’informatique qui se faisaient dans le monde pour dispenser un enseignement de pointe. Cela m’a coûté énormément d’efforts et de temps de travail. Ce que j’ai appris à l’université pendant mes études m’a servi tout juste à bien démarrer mon métier. Très vite, il a fallu que je s’investisse dans l’introduction de programmes qui étaient d’actualité car le rythme d’évolution de l’informatique est très élevé.

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Deux options s’offraient à moi : se laisser entrainer par ce rythme ou bien stagner à jamais. Je pense qu’au niveau de notre institut (qui est devenu département par la suite), nous avons pu relever le défi. Nous sommes à jour en matière de contenu des enseignements que l’on dispense à nos étudiants. Aujourd’hui, je n’enseigne que des matières que j’ai apprises pendant l’exercice de mon métier. Pendant le cours, face à mes étudiants je suis animée de la volonté de leur transmettre la bonne connaissance et la passion de l’informatique. La synergie créée par la fraicheur d’esprit qu’ils manifestent et ma longue expérience, nous permet d’élaborer de bonnes idées, combien même intéressantes. En ces moments de réflexion, de débats fructueux, le transfert du savoir aux étudiants se fait en parfaite symbiose. ‘De la discussion jaillit la lumière’, en effet à maintes reprises, des idées originales et parfois novatrices émergent d’un débat avec les étudiants. L’esprit de l’enseignant se nourrit de la fertilité d’esprit des jeunes étudiants quand il a l’art de maîtriser sa classe, de savoir intéresser les étudiants et canaliser leur attention vers un point focal, celui du maître à bord. Mais avant tout, l’enseignant doit avoir la capacité d’instaurer le respect mutuel. Cependant à côté des facultés cognitives des étudiants, je déplore certaines lacunes, qui parfois nous interpellent en tant qu’enseignants. Nos étudiants arrivent à l’université certes avec un certain bagage mais malheureusement avec peu d’aptitudes à raisonner. Et c’est cette lacune que je m’efforce de combler pendant mes contacts avec eux. Un autre constat négatif est celui de la non maîtrise des langues. Nos étudiants ont des faiblesses à lire, à rédiger et à parler correctement. C’est vrai que c’est un phénomène constaté et décrié même par des universités étrangères pour leurs étudiants. Sur ce point, je leur apprends également en plus du contenu scientifique, à lire des textbooks pour le cours, à rédiger des rapports et à faire des présentations orales pendant les séances de travaux pratiques car je pense que sans l’écriture ni l’expression orale, l’étudiant ne pourra pas transmettre le savoir qu’il a acquis pendant ses années d’études. Et puis, il y a les méfaits d’Internet, les étudiants ne savent plus discerner entre ce qui leur appartient de ce qu’ils prennent du Web ou du moins pour certains d’entre eux, il est tout à fait normal de rapatrier ce qu’ils trouvent sur le net pour le mettre dans leurs mémoires de fin d’études et parfois même dans leurs thèses de doctorat. Là encore, l’encadrant et les membres du jury de soutenance ont cette tâche supplémentaire de vérifier que le mémoire ne contient pas de texte provenant d’Internet.

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Ø De mon parcours de chercheur Ma recherche, je l’ai entamée dès mon inscription au doctorat d’état en 1987 et depuis, je ne l’ai jamais négligée. J’ai préparé ma thèse à l’université Paris 6 sous la direction de feu Jean-Claude Simon sur un problème très peu connu à l’époque et qui est le problème de la satisfiabilité dont j’ai pris connaissance à l’université CWRU. Là encore mon flair m’avait bien guidé car c’est un problème fondamental de l’informatique qu’on est en train d’explorer de manière intensive à travers le monde en vue de répondre à la question P=NP ? Cette problématique a été introduite en 1956 par Kurt Gödel dans une lettre écrite à John von Neumann et a été formellement établie par Stephen Cook en 1971. D’après Wikipédia, l'Institut de mathématiques Clay a inclus ce problème dans sa liste des 7 problèmes du prix du millénaire, et offre à ce titre 1 000 000 $ à quiconque sera en mesure de prouver P = NP ou P ≠ NP. Pour expliquer ce problème en termes simplifiés, il faudrait savoir que les calculateurs disponibles actuellement ont des limites de traitement d’une certaine catégorie de problèmes et ceci quelque soit leur puissance. Autrement dit, il existe des problèmes concrets (tels que le problème d’ordonnancement qui est très utile en industrie) pour lesquels on n’a pas pu trouver un algorithme efficace. Quand la taille des données dépasse un certain seuil, les ordinateurs d’aujourd’hui sont incapables de produire des résultats en un temps raisonnable à l’échelle humaine. Et la question P=NP ? signifie que l’on ne sait pas si un tel algorithme de résolution peut exister ou non. J’ai fait partie du premier petit groupe d’enseignants qui ont soutenu leur thèse d’état en informatique à l’USTHB. Ma passion pour la recherche est née pendant mon séjour à Paris 6 où j’ai effectué deux communications avec publication d’article et une publication dans une revue internationale en 1991. Et depuis je n’ai cessé de travailler avec plaisir sur des sujets très motivants. Je me rappelle de ma première publication dans les Lectures Notes in Computer Science en 1998, l’acceptation m’est parvenue par fax au rectorat. J’étais très contente car je rêvais déjà de cette consécration lors de mon passage à CWRU où l’un de mes professeurs publiait dans les LNCS. Je pense avoir beaucoup contribué à la mise en place de la locomotive de production scientifique dans notre département qui connait actuellement un rendement assez appréciable au niveau international.

Ø De mes contacts avec des universitaires étrangers Un autre vecteur de développement du savoir est le contact avec des scientifiques étrangers qu’on peut inviter chez nous à animer des conférences

Des conférenciers étrangers invités à ICMWI’2010  

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Participation à un jury de soutenance de thèse de doctorat à

l’université Toulouse1  

Visite de la maison Samsung en Corée du Sud  

et qu’on peut rencontrer à l’étranger aux manifestations scientifiques internationales.

Ces rencontres nous permettent de nous comparer avec les universités étrangères et de prendre la température du niveau des enseignements que nous dispensons à nos étudiants, de la recherche que nous effectuons dans nos laboratoires mais également de la gestion administrative que nous pratiquons.

Personnellement, ayant côtoyé plusieurs scientifiques informaticiens d’un bon niveau, je témoigne que notre université fonctionne à

l’instar des universités modernes et suit les standards internationaux.

Ø . En matière de pédagogie, nous démarrons le semestre en moyenne en même temps que les universités européennes. Le calendrier des enseignements est affiché pour toute l’université sur son site et la durée du semestre est également conforme aux standards internationaux. Sur le plan de la recherche,

grâce aux moyens offerts par la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique (DGRSDT), les

laboratoires fonctionnent également à l’instar de ceux qui existent dans les universités avancées. Parfois il nous manque peut-être un peu plus de rigueur dans nos procédures de travail et d’esprit créatif pour arriver à un niveau de qualité appréciable. Mais si l’on considère la durée de l’existence de nos laboratoires, je pense qu’en moyenne, le progrès est significatif. Je n’oublie pas de saluer la décision courageuse de notre Recteur concernant l’autonomie de gestion des budgets de fonctionnement des laboratoires. Avec le nombre important de laboratoires appartenant à l’université et sans cette gestion autonome des laboratoires, nous n’aurions jamais pu atteindre le niveau de la recherche qu’a atteint l’université même s’il reste encore insuffisant. Un autre point positif est l’octroi à chaque laboratoire un site Internet pour exhiber toute sorte d’information inhérente à ses activités de recherche. Autre atout que nous devions préserver est l’opportunité que l’université nous offre comme moyens de

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Tenue des doctoriales en Intelligence Artificielle en Mars 2015 dans la

maison de la Science  

déplacement à l’étranger pour communiquer nos travaux de recherche et les publier. Les moyens d’accroitre la visibilité de notre université sont nombreux. Il n’en tient qu’à nous enseignants chercheurs de les saisir pour faire de notre université un point important de rayonnement des sciences et des technologies. Sur le plan des infrastructures, notre université n’a rien à envier aux universités

étrangères. Plusieurs projets de construction pour l’enseignement et les services comme le cyberespace ont vu le jour. Le tout dernier nouveau-né, la maison de la science est un joyau précieux pour la tenue des colloques. Lors de la rencontre des doctoriales de l’intelligence artificielle que j’ai présidée en Mars 2015, j’avais senti une fluidité dans la

gestion de l’événement. Dans un même lieu, nous avions la salle de conférence, la salle de restauration, une salle pour Internet. La structure dispose en plus de plusieurs salles

pour atelier. Par ailleurs, le staff du vice-rectorat des relations extérieures était bien préparé à accueillir de telles manifestations. Par ailleurs, le plateau technique en cours de construction ainsi que le projet de construction des blocs de recherche permettront d’insuffler davantage de dynamique pour la recherche.

Ø De mes contributions à l’USTHB Ma stratégie de modernisation des enseignements dispensés et de la recherche entreprise est principalement basée sur l’ouverture à l’international. Grâce à Internet que j’ai installé en 1992 chez moi et qui était présent à l’institut d’informatique à cette même période, j’ai pu être informée des grandes avancées concernant le domaine de l’informatique académique. Les cours sont accompagnés de textbooks que des scientifiques américains et canadiens ont eu l’amabilité de les mettre à la disposition du grand public. Les travaux pratiques se font également avec des langages de dernière génération et sur des benchmarks universitaires publiques.

Ø Encadrement de PFE et de thèses de doctorat L’encadrement des étudiants est l’une des activités scientifiques qui me procurent le plus de joies. En réalité, hormis la correction des examens, j’apprécie toute autre sorte de travail scientifique. Sur des sujets d’actualité que j’élabore moi-même, j’apprends en même temps que mes étudiants. Mon rôle

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est beaucoup plus de les orienter selon les résultats qu’ils m’apportent et ce même processus est réitéré jusqu’à la finalisation du travail demandé. J’ai fait soutenir à mon actif, 31 PFE du cycle ingénieur d’état en informatique, 37 magisters en informatique, 19 thèses de doctorat dont 3 thèses de doctorat d’état et 1 thèse LMD, 6 PFE de licence LMD et 6 PFE de master LMD.

Ø Publications De mes premières années d’enseignement, j’ai rédigé un polycopié et un ouvrage académiques intitulés respectivement comme suit: Compilation : Cours et exercices en 1988 et Introduction à l’Architecture des Ordinateurs en 1995, tous deux édités par l’OPU. Pour le moment, j’ai aussi d’autres projets de rédaction d’ouvrages. Concernant les publications scientifiques, plus de 150 articles ont parus dans des revues ou actes de conférences indexées. A cet effet, vous pouvez consulter la base DBLP des publications en informatique à l’adresse: http://dblp.uni-trier.de/pers/hd/d/Drias:Habiba.html et la base IEEE XPLORE à: http://ieeexplore.ieee.org/search/searchresult.jsp?newsearch=true&queryText=.QT.drias+habiba

Ø Directrice de l’institut d’Informatique En matière de gestion administrative, j’ai aussi beaucoup contribué. De 1995 à 1998, j’ai occupé le poste de Directrice de l’Institut d’Informatique. Des actions de modernisation de l’institut que j’ai menées, je me rappelle avoir informatisé les services administratifs. Des machines à écrire, nous sommes passés aux PCs. Par ailleurs, un recueil complet de textes a été préparé et mis à la disposition du conseil scientifique pour son bon fonctionnement. Sur le plan des manifestations scientifiques, nous avons organisé en 1997 le symposium international sur la programmation et les systèmes (ISPS’1997) à l’hôtel El-Aurassi où les soumissions d’articles nous sont parvenues de 14 nationalités. La qualité de l’événement a été particulièrement saluée par les collègues venus de l’étranger et du territoire national.

Tenue du symposium ISPS’1997 à l’hôtel El-Aurassi  

Déjeuner pour les participants à ISPS’1997  

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Séance de remise des arrêtés de création des laboratoires en

2000  

Ø Concernant le volet des infrastructures, j’ai également un tant soit peu participé. En 1997, j’ai pu convaincre notre tutelle de la nécessité de la construction du département d’informatique et avoir son aval en recevant la première enveloppe budgétaire pour l’étude.

Ø Création du laboratoire en intelligence artificielle En 2000, le laboratoire de Recherche en Intelligence Artificielle (LRIA) dont j’ai été la fondatrice principale a été créé.

L’objectif était de propulser une dynamique de la production scientifique en intelligence artificielle même si ce domaine paraissait futuriste pour certains universitaires alors qu’en réalité il existe depuis les débuts de l’informatique. Beaucoup d’applications intelligentes ont vu le jour depuis les années 1950 : Arthur Samuel a développé un programme de jeu d’échecs durant cette décennie. En 1971, le système expert MYCIN a

été développé à l’université de Stanford pour le diagnostic médical pour ne citer que ces deux domaines. Une des actions tracées dans le cahier de charge de la création du laboratoire était la formation de docteurs en informatique. La mission a été accomplie avec succès car plus de 20 thèses de doctorats ont été soutenues.

Ø Mise en place du Master des Systèmes Informatiques Intelligents En 2009, Le master des Systèmes Informatiques Intelligents (SII) dont je suis la fondatrice a été créé. Le master a bien fonctionné jusqu’à présent grâce à l’encadrement qui est assuré par des jeunes docteurs formés grâce au laboratoire LRIA et des projets de coopération mixte Algéro-Français CMEP.

Ø Autres J’ai également assuré la présidence du comité scientifique du département d’Informatique de 2000 à 2004 comme j’ai été représentante de l’USTHB de 2002 à 2006 dans un projet PNUD concernant l’évaluation de l’enseignement de l’informatique dans le monde arabe.

Page 57: Brochure de présentation de l'université (2015)

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Signature d’un protocole d’accord entre l’INI et ICU (Information Communication University) de la

Corée du Sud  

Les lauréats du prix Scopus Algérie 2013 de 12 domaines

 

Ø Directrice Générale de l’INI

Durant mon passage à l’Institut National d’Informatique (INI), j’ai effectué beaucoup d’actions de modernisation de l’institution à tous les niveaux. L’exploitation des TICs au service du traitement de l’orientation des bacheliers a été une action phare.

Ø ICMWI’2010 La manifestation Scientifique International Conference on Machine and Web Intelligence tenue en 2010 a été, à mon sens la manifestation scientifique la plus réussie. Avec

des soumissions d’articles de 19 nationalités, l’aspect international était bien perceptible. Pour plus de détails, vous pouvez visiter le site : http://ieeexplore.ieee.org/xpl/mostRecentIssue.jsp?reload=true&punumber=562

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Ø De mes meilleurs souvenirs passés à l’USTHB J’ai connu de nombreux bons souvenirs dans ma vie professionnelle. J’en relate mon passage au grade de professeur en 1999, comme première femme professeur en informatique à l’échelle nationale et premier professeur en informatique à l’USTHB. L’autre bon souvenir de ma vie professionnelle est le jour où j’ai été couronnée par le prix Scopus Algérie en informatique en Novembre 2013. J’étais contente en même temps pour ma réussite mais également pour l’initiative qu’a prise la DGRSDT pour la récompense des scientifiques algériens. Toute cette vie palpitante, je l’ai connue

Conférencier danois à ICMWI’2010 et Editeur de revues

 

Page 58: Brochure de présentation de l'université (2015)

  54  

à l’USTHB en tant qu’étudiante et j’ai su la reproduire à ma manière en tant

qu’enseignante, chercheur et administrateur. Je n’ai sans doute aucun regret à

avoir pris cette voie et si c’est à refaire, je n’hésiterai pas une seconde.

Ø Recommandations futures

Je suis fière d’avoir participé à l’élaboration de plusieurs actions tant au niveau

pédagogique qu’au niveau recherche et même administratif pour notre université.

Dans cette optique, je rêve aussi de certaines autres initiatives.

Ø Réalisation d’incubateurs de petites entreprises

Avec les nouvelles infrastructures de recherche que notre université a connues

ces dernières années, il faudrait penser à bien les exploiter et à les habiter de

manière intelligente. En l’occurrence, dans les futurs blocs des 80 labos, il serait

judicieux de penser à créer des incubateurs de petites entreprises. Pour

l’informatique, il suffit de quelques petites actions pour réaliser un incubateur

car nous produisons chaque année un nombre non négligeable de prototypes de

logiciels.

Ø Recherche pluridisciplinaire

Le deuxième projet qui m’est à cœur est l’émergence de pôles de recherche

pluridisciplinaire. Il faudrait que nous, enseignants chercheurs des différentes

facultés, pensons à multiplier des rencontres pour créer des axes de recherche

novateurs à l’instar de ce qui se fait dans le monde d’aujourd’hui. Toutes les

thématiques innovantes récentes sont pluridisciplinaires. On fait bien de la

chimio-informatique, de la bio-informatique et de l’informatique quantique… Je

sais que ce sont des actions difficiles à mettre en place mais il faut y croire et

s’y lancer comme on l’a fait à maintes reprises par le passé pour d’autres

initiatives. Faisant partie de la faculté d’Electronique et d’Informatique, je

déplore qu’aucune initiative de ce type n’ait été prise alors qu’il existe une

pléthore d’opportunités de coopération entre l’électronique et l’informatique. J’ai

Page 59: Brochure de présentation de l'université (2015)

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vécu la création de la faculté comme une contrainte administrative lourde et

bureaucratique car les dossiers scientifiques doivent passer par un pallier de plus

qui ne rapporte rien sur le plan scientifique. Et en plus beaucoup d’efforts

doivent être déployés pour meubler les différents organes de la faculté.

Ø Bien démarrer avec le calcul intensif

Nous aurons bientôt le supercalculateur de l’USTHB, je l’espère. Afin de bien

rentabiliser son coût excessif, il faudrait dès maintenant penser à son

exploitation à bon escient. A cet effet, un noyau d’utilisateurs potentiels doit

être constitué pour tracer un plan d’actions pour sa gestion.

Ø Stages pour étrangers

Enfin si on peut prévoir un cadre d’accueil de stagiaires nationaux et étrangers des pays

émergents en particulier dans notre université, on pourra rehausser le niveau de la

visibilité de notre université.  

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Ø Pr. Fatiha Youcef-Ettoumi

 Nom de famille: Youcef-Ettoumi Prénom: Fatiha Diplôme: Doctorat d’Etat en Electronique 2002, USTHB

Parcours professionnel

Date Lieu Société Poste Occupé Observation

2015 Alger USTHB Professeur des Universités et Directrice de Recherche

Primée par le Président de la République Française – Innovation technologique

2014 - 2011

Alger MESRS - UE Directrice de Programme PAPS ESRS

Plateforme technologique TIC Installée à l’USTHB

2011 à ce jour

Alger MESRS Coordonnatrice du Réseau Mixte des Ecoles Algéro Française

05 projets de Filiales d’établissements en cours de création (ENSV, ENSSMAL, ENSH, ENSTP, ENSI)

2009 - 2008

Alger DGRSDT Directrice de la Valorisation, de l’Innovation et du Transfert Technologique

Prototypage d’innovations technologiques

Page 61: Brochure de présentation de l'université (2015)

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2008 - 2004

Alger USTHB Coordonnatrice du Projet Tempus « Interfaces d’Insertion professionnelle des diplômés par les UST »

Et Directrice du Centre de Ressources de l’USTHB

Naissance d’un Observatoire des diplômés de l’USTHB, 8 cellules de stages, partenariats avec les entreprises

Câblage en fibre optique de l’ensemble de l’USTHB

2004-1998 Alger ENP Alger Vice Présidente ADEP Elaboration de l’annuaire numérique des anciens de l’ENP (+7000) avec l’appui de Mlle Sherazed Messaoudi, Bio médical Université d’Alger, Mlle Karima Meziani, Electronique USTHB

1987-1975 Alger MESRS/ONRS/CSTN

Directrice de la Formation

Responsable du Projet Nucléaire

Plateforme Nucléaire de Ain Oussera – Birine

Recrutée par Monsieur le Ministre de l’ESRS, Mr Sadik BENYAHIA pour le développement du programme nucléaire

Page 62: Brochure de présentation de l'université (2015)

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Meilleur Souvenir de l’USTHB

Le Premier Forum USTHB – Entreprises le 27 avril 2004, sous le Haut Patronage de Monsieur le Président de la République, visant l’ouverture de l’Université vers son environnement socio économique, et son intégration à sa commune : Bab Ezzouar.

Un véritable bain de jouvence, avec 10 conférences, animées par des professionnels, la première étant dédiée à l’orientation, 700 participants, une journée pleine, et une mobilisation totale et un débat sur toutes les questions concernant l’étudiant, sa formation, son projet professionnel et son insertion dans le monde économique changeant.

Ce forum a accueilli durant une semaine, sur 380m², les plus grands leaders de l’économie nationale, les services de formation et les directions des ressources humaines, qui ont été visités par 3000 étudiants, la communauté universitaire, un simulateur aéronautique grandeur réel pour des démonstrations, un camion de l’assainissement de l’ONA, ADE, SONATRACH, SONELGAZ, Algérie Télecom, Mobilis, AT Satellite, Saidal, CNPA, CIPA, CAP, UNEP,…

Première convention avec Algérie Telecom, premiers recrutements, Premier Lauréat Primé, 68 points d’accès WIFI offert par Algérie Telecom, première antenne WLL, Internet Haut Débit, les technologies de l’information et de la communication au service du développement de l’enseignement, en 2004, consolidée par l’acquisition de la première plateforme technologique TIC, en 2014, par l’USTHB, première chambre anéchoique en Afrique et des équipements de supervision des antennes, de la fibre, des réseaux électriques, permettant de la performance dans les prestations de formation continue, du transfert technologique, et de l’apprentissage des jeunes. Un retour sur cet important effort consenti par l’université, très bientôt un partenariat fort qui sera signé avec ATM Mobilis, à suivre !!!

Recommandations aux futurs diplômés de l’USTHB

1. Projet professionnel Personnel de l’étudiant à promouvoir.

2. Promouvoir l’USTHB en Centre de Ressources et d’Expertises d’intérêt Régional, Continental et International en devenir.

3. Structuration de la relation Entreprise vers l’Université par la promotion et le développement de Pôles conjoints de compétitivité avec le Ministère de l’Industrie et des Mines

 

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Ø Ahmed Yacine BADJAH-HADJ-AHMED

Nom et Prénom : BADJAH-HADJ-AHMED Ahmed-Yacine

Date et lieu de naissance : 2 juin 1953 à Alger

Quelques repères académiques:

• Baccalauréat (mathématiques), juin 1971

• Inscription au tronc commun « Sciences Exactes »,

Faculté Centrale, Université d’Alger, septembre 1971 (1ère

année de la réforme de l’enseignement supérieur)

• Diplôme d’Etudes Supérieures en Chimie Organique, juin

1975, Université d’Alger, Faculté des Sciences (1ère promotion des D.E.S.)

• Inscription en Magister sous la direction du Professeur Brahim-Youcef Meklati

avec le sujet « Extraction, analyse et évaluation de la qualité des huiles

essentielles de lavande algériennes », septembre 1975

• Magister en Chimie Organique Appliquée, juillet 1978, Université d’Alger, Faculté

des Sciences (1ère promotion de Magister)

• Service National à l’ENITA (Bordj El Bahri), janvier 1979-janvier 1981

• Doctorat d’Etat ès-Sciences en Chimie Organique Appliquée, juin 1987,

Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, Institut de

Chimie avec le sujet « Contribution à l’étude des terpènes dans les huiles

essentielles :

- élucidation structurale des monoterpènes pinaniques

- Rétention chromatographique des terpènes »

Carrière professionnelle

• Recrutement en tant qu’Assistant contractuel en chimie à l’Université des

Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, Institut de Chimie, septembre

1975

• Maître-Assistant en chimie à l’Université des Sciences et de la Technologie

Houari Boumediene, Institut de Chimie en septembre 1978

Page 64: Brochure de présentation de l'université (2015)

  60  

• Chargé de cours à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari

Boumediene, Institut de Chimie en septembre 1982

• Maître de Conférences à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari

Boumediene, Institut de Chimie en juin 1987

• Professeur à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene,

Institut de Chimie en septembre 1993

• Professeur associé à l’Institut Biomédical de Dergana (Alger) de septembre 1987

à juin 1994

• Directeur de recherche associé au Centre de Recherche en Analyse Physico-

Chimique (Alger) depuis sa création en 1994 jusqu’à septembre 2007

• Membre du Conseil Scientifique du C.R.A.P.C. depuis sa création puis Président du

CS du CRAPC de novembre 2003 à septembre 2007

• Encadrement de chercheurs inscrits en Magister et en Doctorat

• Responsabilité et gestion de projets de recherche à l’Université des Sciences et

de la Technologie Houari Boumediene, Faculté de Chimie et au C.R.A.P.C.

• Professeur invité à l’Université King Saud de Riyadh en avril 2007

• Recrutement en tant que Professeur en Chimie Analytique à l’Université King

Saud (King Saud University, College of Science, Chemistry Department, Riyadh,

Arabie Saoudite)

• L’encadrement des chercheurs inscrits en post-graduation à l’USTHB s’est

poursuivi normalement puisque 4 thèses de Doctorat ont été soutenues entre

2007 et 2014

Page 65: Brochure de présentation de l'université (2015)

  61  

Ø Mr. Mehdi Benaiche Adjaoud

« L’histoire d’un Transistor Bipolaire »

Ingénieur, Animateur Concepteur Créatif

Je m’appelle Mehdi Benaiche Adjaoud né à Alger.

Je découvre la 1ère fois l’université des Sciences &

Technologies Houari Boumediene l’USTHB «l’usine à fabriquer des

ingénieurs » dès l’obtention de mon Bac en 1991 en compagnie de

mon père, malgré l’austérité de ses bâtisses, mon choix est sans

équivoque. Elle me parle !

Je décroche mon diplôme en Electronique Control en 1997 au sujet de

l’enregistrement numérique de l’image sur support magnétique et réussit à obtenir une

place en 1ère année post-graduation alors que ma carrière à la radio chaine 3 est déjà

bien entamée « job étudiant », étant à l’antenne dès 1992 en tant qu’animateur

producteur.

Ma vie à USTHB est passionnante ! Elle coïncide avec une situation

particulièrement singulière que traverse notre pays. Les évènements se succèdent et

mon apprentissage aux cours, TD et surtout EMD me mettent à l’épreuve, le 1er fut celle

de l’inoubliable Professeur Gourari qui nous pose une question en guise d’examen « La

terre est ronde comme une orange » donner la série qui y découle ! Tout cela me

forgera et me permettra de me surpasser.

Il faut dire que le courant est bien passé entre l’ingénieur qui se formait et

l’animateur qui s’exerçait !

La preuve, grâce à mon diplôme d’ingénieur, la radio et la télévision m’ouvrent la

voie afin de me recruter, un éventail de propositions me sont faites aux services

techniques respectifs mais c’est la voix de la radio que j’écouterai ! J’accède

directement au poste d’animateur concepteur en 2000 !

Page 66: Brochure de présentation de l'université (2015)

  62  

Alors que je découvre un monde extraordinaire, rencontres, voyages … avec la

radio, voilà que les portes de la télévision s’ouvrent à moi et me voilà embarqué dans une

nouvelle aventure tout aussi palpitante.

Ma passion et ma curiosité ne vont pas me laisser en paix, en 2002 alors que je

côtois une agence de communication « Lotus » dans le cadre de mon travail, je me

découvre, un nouvel amour, celui des mots, de la rédaction et de la créa, j’apprends vite

et bien et je deviens concepteur rédacteur, conçoit des campagnes publicitaire en

écrivant des films…

Aujourd’hui j’ai le grade d’animateur d’exception à la radio Algérienne sur les ondes

la chaine 3, j’occupe le poste de Directeur Créa Associé dans une agence de

communication de renom et j’anime la version d’une famille en or FAMILETNA pour la

télévision Algérienne, je suis aussi pigiste pour le journal LIBERTE et Dzeriet magazine.

Me voilà déchargé de mon parcours, à ma charge de réaliser mes autres rêves…

Page 67: Brochure de présentation de l'université (2015)

  63  

Les accords de partenariat avec les entreprises se sont multipliés, dans toutes les branches : télécommunication, énergie, ressources en eau, génie civil, agronomie, industries pharmaceutiques, etc. Plusieurs conventions avec les institutions chargées d’aider la création de micro entreprises (ANSEJ, ANEM) ont mis en place un cadre de sensibilisation des étudiants à la perspective de créer leurs propres activités et de ne pas réfléchir uniquement en emploi salarié. Un forum USTHB-Entreprises est organisé régulièrement pour offrir une opportunité de contact et de dialogue. Un « Observatoire de l’insertion des diplômés » a été mis en place, ainsi qu’une « Cellule de valorisation de la recherche ». Le « Club des Amis de l’USTHB » est une structure informelle qui regroupe les entreprises en partenariat avec l’USTHB. L’Association des anciens étudiants de l’USTHB tente de créer des liens entre les anciens étudiants et l’université. Un effort de communication est fait par chaque laboratoire de recherche, chaque faculté et chaque vice-rectorat à travers leurs pages web, et mérite d’être renforcé.

La coopération internationale a connu un développement important pendant la dernière décennie, avec de nombreux accords avec des universités étrangères, des centaines de participation chaque année à des congrès internationaux, une dizaine de congrès organisée chaque année à l’USTHB, des milliers de publications dans des revues internationales de renommée établie.

 Partenariats  

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Conventions avec les entreprises, centres de recherche et autres institutions nationales

Année de Signature

Institution

2015 Parc du Tassili

2015 CNAT

2014 Algérie Télécom

2014 Centre d’Appui à la Technologie et à l’Innovation (CATI)

2014 Centre de Recherche en Technologie des Semi-conducteurs pour l’Energétique (CRISE)

2014 Entreprise d’Analyses Physico-chimiques (SPA EC.FER.AL)

2014 La Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL)

2014 LAFARGE

2014 MICROSOFT

2014 SONATRACH

2014 Commissariat à l’énergie Atomique

2014 Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT)

2014 BOMARE Companie Ltd

2014 Ecole Supérieure Navale de Tamenfoust

2013 Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT)

2013 Université Kasdi Merbah de Ouargla (UKMO)

2013 Ecole Supérieure du Matériel (ESM)

2013 Ecole Supérieure des Techniciens de l’Aéronautique (ESTA)

2012 Agence Nationale d’Etudes et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires (ANESRIF)

2012 Orascom Telecom Algérie SPA (OTA)

2012 SONATRACH

2011 Académie Militaire Interarmes de Cherchell (AMIA)

2011 Société de Gestion des Participations Equipements Industriels et Agricoles (SGP EQUIPAG)

2011 Algerian Cement Company Groupe LAFARGE

2011 Association des Algériennes Managers et Entrepreneurs (AME)

Page 69: Brochure de présentation de l'université (2015)

  65  

2011 Société Algérienne de l’Electricité et du Gaz (SONELGAZ)

2011 SPA CCS Santé et Environnement

2011 Entreprise Nationale des Services aux Puits (ENSP)

2011 Office National de l’Assainissement (ONA)

2011 Technologie de la Santé Algérie (TSA)

2011 Institut National de Cartographie et de Télédétection (INCT)

2011 Société Nationale de Commercialisation et de Distribution de Produits Pétroliers (NAFTAL)

2010 Agence Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier (ANGCM)

2010 BOMARE Companie Ltd

2010 Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL)

2010 Desarrollos Ecologicos Industriales S.A (DEISA)

2010 Société de Réalisation d’Infrastructure INERGA de SONELGAZ

2010 COSIDER Ouvrages d’Art

2009 Office National de Recherche Géologie Minière (ORGM)

2008 Commissariat à l’Energie Atomique (COMENA)

2008 Parc National de l’Ahaggar

2008 Parc National de Chrea

2008 Microsoft Corporation

2008 Institut National Supérieur des Peches et de l’Aquaculture (INSPA)

2006 Institut National de la Recherche Agronomique d’Algérie (INRAA)

2006 Agence Spatiale Algérienne (ASAL)

2006 Centre de Recherche et Développement de L’Electricité et du Gaz (CREDEG) de SONELGAZ

2006 Entreprise de Promotion du Logement Familial (EPLF) Boumerdes

2005 Microsoft Algérie

2005 Centre de Recherche et Développement (CRD) du groupe SAIDAL

2005 Algérie Télécom (AT)

2002 Institut Algérienne du Pétrole (IAP) de SONATRACH

2001 Centre de Recherche d’Analyses Physico-Chimiques (CRAPC)

2000 Institut Pasteur

Page 70: Brochure de présentation de l'université (2015)

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Conventions internationales interuniversitaires avec USTHB

Pays Université Date de signature

Espagne Universitad De Granada 2015

France Institut de Recherche pour le Développement (IRD) 2015

Italie University of Milano - Bicocca 2015

France Université de Pau et des pays de l’Adour 2014

Allemagne Technishe Universitat Dortmund 2014

Belgique Université du Mons 2014

France Institut National Polytechnique de Toulouse 2014

France Université du Maine 2014

France Université de Valencienne 2014

Pays Bas Wageningen University Research Center Wur 2014

Portugal Universidade Nova De Lisboa 2014

Malaisie University of Malaya 2013

France Université de Technologie de Belfort-Montbéliard 2013

France Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux

2013

France Université Paul Sabatier,Toulouse III 2013

France Université de Corse Pascal Paoli 2013

Tunisie Université de Tunis El Manar 2013

France Université Montpellier 2 Sciences et Techniques 2013

Suisse Université de Genève 2012

France Université Pierre Mendès France de Grenoble 2012

France Université de Poitiers 2012

Canada Université du Québec à Montréal (UQAM) 2011

France Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1) 2011

Espagne Université de Vigo 2011

Japon Kyushu University 2010

Page 71: Brochure de présentation de l'université (2015)

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Russie Don State Technical University 2010

Japon Université de Tsukuba 2010

Tunisie Université de Gafsa 2009

France Université du Havre 2008

France INSA de Lyon 2008

France Université de Limoge 2007

France Université de la Méditerranée (Aix-Marseille) 2007

France Université de Valenciennes et du Hainaut - Cambrésis 2007

Japon Université de Chiba 2007

Libye Higher Institute of Engineering Hoon 2007

France Université de Pierre Mendès France (Grenoble2) 2006

France Université Claude Bernard (Lyon I) 2006

Ukraine Université Nationale Technique d’Ukraine 2006

Portugal Université de Porto 2006

Corée du Sud Information and Communication University 2006

Royaume Uni University of Coventry 2006

France Université Cergy Pantoise 2005

Italie Université Roma Tre 2003

Cameroun Université de Yaounde I 2003

France Université de Provence (Aix-Marseille) 2002

France Université Artois 2002

Afrique du Sud Technikon Pretoria 2002

Espagne Université des Iles Baléares 2000

Italie Université de Parme 1998

Pologne Ecole Polytechnique de Czestochowa 1998

AUF 2003

TETHYS 2000

 

Page 72: Brochure de présentation de l'université (2015)

 

Réalisation,  coordination  et  suivi:  Pr.  F.  Mekideche-­‐Chafa  (VR/RELEX),  Dr.  M.  Amoura-­‐Louni  Sources    d’informations:  Cabinet  du  Recteur,  VR/DPO,  VR/Scolarité  

BP  32  El  Alia,  Bab  Ezzouar,  Alger  –  Algérie  

Tél:  (+213-­‐21)  24  72  83  Fax  :  (+213-­‐21)  24  79  04  

 Courriel  :  usthb-­‐[email protected]  

www.usthb.dz  -­‐