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LABX

Cars&Bodies

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Projet artistique du collectif LABX sur la mobilité à Los Angeles. Photographies et installation vidéo.

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L A B X

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Car&Bodies est un projet artistique du collectif bordelais LABX. Il aboutira à une exposition composée d’un série photographique et d’une installation vidéo, proposant une exploration fantasmée de la mobilité dans Los Angeles.

La production est partagée entre les Etats-Unis et la région Aquitaine. Une des vidéos mettra en scène des danseurs et sera réalisée en studio (Bègles) en juin 2014 ; La série photographique et une seconde vidéo seront réalisées à Los Angeles en juillet 2014.

Il sera diffusé dans deux galeries en France et une à Los Angeles.

I ntroduct ion

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LABX est le collectif de trois personnes aux regards singuliers et complé-mentaires : un photographe, un vidéaste et un architecte urbaniste.

Trois sensibilités amenées à interagir pour aboutir à des œuvres inattendues.

Les trois artistes ont individuellement et collectivement envie de travailler sur la ville de Los Angeles. Chacun d’eux a un rapport très différent avec elle. Thomas l’imagine sans la connaître ; Yann y a séjourné une fois lors des émeutes de 1992 ; Romain y a vécu 5 ans entre 2003 et 2008. De ces mémoires et parcours différents s’est créé une dynamique créative, une vision riche et inédite de la mobilité à Los Angeles.

YANN RABANIER, 33 ANS, EST PHOTOGRAPHE. Il travaille principalement le portrait. Ses travaux sont régulièrement publiés dans des supports tels que Le Monde et M magazine, The New York Times, Libération, Elle, Télérama. Depuis 3 ans ses portraits sont exposés aux Rencontres photographiques d’Arles et dans le cadre de la programmation de Paris Photo. Actuellement il fait des recherches sur la peau et la mémoire. Ses mises en scène ont comme leitmotiv la ma-térialisation du décalage entre corps et espace.http://www.yannrabanier.com/

ROMAIN DUSSAULX, 34 ANS, EST RÉALISATEUR VIDÉASTE. En étudiant l’ethnologie et la sociologie, il a développé son intérêt pour la découverte des cultures et des modes de vie. Pendant les dix dernières années, il a notamment travaillé pour France Télévision et Canal Plus depuis Montréal, Los Angeles et Buenos Aires où certains de ses films documentaires ont été primés internationale-ment. Plus récemment ses inspirations l’ont amené à créer des projets artistiques. Son installation vidéo LA 2006 a été inspirée par cinq années passées à Los Angeles et sera exposée dans le cadre de l’exposition Paparazzi ! au Centre Pompidou-Metz jusqu’au 9 juin 2014.http://www.romaindussaulx.com/

THOMAS CESTIA, 34 ANS, EST ARCHITECTE. Sa discipline a toujours été un point de départ pour explorer d’autres domaines : la scénographie, la vidéo et les arts graphiques. En collaborant aux Films d’Ici sur la collection Architectures diffusée sur Arte, il construit une autre approche de l’espace qui continue à animer ses recherches. Il a exercé plusieurs années en agence d’archi-tecture à Paris. Depuis 2011, il intervient en école d’art et dirige sa propre agence à Bordeaux. http://www.thomascestia.com/

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Los Angeles est une ville où l’on ne marche pas. Pas de piétons, que des voitures. Nous partons de ce lieu commun pour déformer la réalité. Une réflexion artistique qui porte sur le paroxysme du tout automobile et de son impact sur le quotidien de cette ville immense, diffuse, étalée. La voiture est une extension de la maison, une pièce annexe dans la-quelle on poursuit son quotidien sans se soucier du trajet emprunté. Le temps et les distances à Los Angeles s’écrasent, se déforment. La perception du territoire dépend en grande partie du mode de déplacement. Celui-ci conditionne la représentation mentale, sensible et personnelle que l’on peut porter sur son environnement urbain. Que retient-on du paysage vécu depuis le siège d’une voiture ? Comment se repère-t-on dans cette ville sans vrai centre ni limite apparente ? Comment ce paysage peut-il devenir familier ? Comment la voiture et son empreinte influencent-ils l’espace public ? Le piéton a t il sa place à Los Angeles ? Finalement, comment la mobilité interroge notre rapport au corps et à son environnement ?

Notre travail prendra la forme double et indissociable d’une série pho-tographique et d’une installation vidéo qui, réunies, formeront une exposition à part entière.

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Une voiture est immobile à un angle de rue ou sur un parking. Les trottoirs sont déserts. Dans cette automobile, on aperçoit à travers les vitres des personnages entassés : une tête, des pieds, un coude, une nuque, un visage ainsi que des accessoires, il n’y a plus d’espace vide dans l’habitacle.L’énergie qui se dégage ici est positive. Le choix des habits, des accessoires, des véhicules ainsi que la direction des acteurs donnent cette connotation dynamique et énergique aux prises de vue. Ce ne sont pas des corps inertes mais bien vivants qui occupent ces boites métalliques. Les conducteurs habituellement seuls sont ici amenés à cohabiter, à se rassembler.

La série est composée de six photographies. Les compositions sont identiques dans la forme ; seuls les castings, les voitures et les lieux seront différents. Chaque décor et chaque mise en scène racontent une apparition, une vision fantasque d’un quartier de Los Angeles avec ses habitants, ses codes, son niveau social et économique symbolisant la diversité de cette ville plurielle.

Los Angeles est une mosaïque de quartiers ; des villes dans la ville. Dans cette série, nous choisissons librement une voiture et des passagers pour chaque quartier. La série est une forme subjective de cartographie de la ville qui crée le lien entre territoire, habitants et voiture. Ici l’embouteillage est directement humain et non matériel. Ce ne sont plus les machines qui se touchent mais les corps. La voiture est détournée de son usage : elle est immobile et pour une fois remplie de passagers. Les corps sont pliés, emmêlés, imbriqués dans tous les sens. L’humain est aussi détourné de sa position la plus naturelle : être débout et marcher. Même sur les trottoirs, la silhouette verticale du piéton n’est pas présente, elle n’y a plus sa place.

S É R I E D E S I X P H O T O G R A P H I E S G R A N D S F O R M AT S C O U L E U R S A R G E N T I Q U E S

Venice Beach plage et culte du corps

Santa Monica station balnéaire propre et riche

Hollywood temple du cinéma et de la décadenceGlendale

banlieue immense et uniforme

Silver Lake quartier branché et intellectuel

Camptonquartier afro-américain et pauvreBeverly Hills

luxe, retraités et sécurité

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Par cette mise en scène absurde et irréelle, nous mettons également le doigt sur la nécessité de changer, de faire évoluer les mobilités et les rapports humains associés. Nos photographies interrogent alors la nature et l’évolution de l’espace public à Los Angeles.

Dans ce vide laissé par la vitesse, que partageons-nous aujourd’hui ?

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I N S T A L L A T I O N V I D É O

La perception d’un territoire est intimement liée au moyen de transport. Le parcours en voiture est rythmé par des repères notés consciemment ou non dans le paysage urbain. Aussi, l’installation s’articule autour de la notion de landmarks qui peuvent être objectifs ou subjectifs. Les buildings, les ponts, les grandes enseignes, les cinémas, les monuments sont identi-fiables et mémorisables par le plus grand nombre ; c’est une sorte de langage urbain commun aux habitants de la ville. A ceux-là, s’ajoutent des landmarks « vécus » qui sont ces lieux que chacun peut s’approprier de façon plus personnelle, des éléments du paysage choisi de manière subjective par le conducteur. Ces landmarks subjectifs sont inhérents à la sensibilité de chacun, ils peuvent être remarquables pour certains et insignifiants pour d’autres.

C’est une installation à trois voix : deux projections vidéos et une bande sonore. Les vidéos sont projetées dans un espace simultanément l’une en face de l’autre.

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FILM 1

FILM 2

BANDE SONORE

Des vues furtives des rues de Los Angeles apparaissent sur un écran : des landmarks, des bribes de paysages apparaissent au travers d’un pare-brise pour disparaitre aussitôt. Le paysage défile rapidement sans laisser le temps au spectateur de l’identifier. La voiture trace un parcours libre dans la ville. Nous sommes toujours en mouvement. Le rythme est rapide, les images apparaissent comme des flashs. La perception de la ville est cinétique. Par le spectre de l’automobile, le film révèle furtivement une face secrète de la ville. L’angle de vision est définie par les éléments de carrosserie, par la vitesse. Nous vivons l’expérience d’un trajet rêvé dans la ville de Los Angeles.

Par opposition, le rythme est plus lent. Des danseurs pénètrent par des mouvements fluides dans l’habitacle d’une voiture arrêtée dans un lieu sur fonds blancs ; la voiture est un espace rassurant, ressenti comme un refuge. Un long travelling autour du véhicule capte le mouvement des corps aux gestes lents et précis qui viennent combler les vides. La dimension physique de la scène est captée par des mouvements de caméra amples et fluides en slow motion. Cette vidéo suit l’idée de congestion de corps dans un espace automobile développée dans la série photographique.

On entend la voix off d’un jeune homme qui raconte en détail et de mémoire le trajet quotidien qui le lie à son lieu de travail. Lui succèdent d’autres témoignages. Chaque angeleno raconte son trajet : de la sortie de son driveway à l’arrivée sur son lieu de travail ou chez un proche. Dans une démarche documentaire, ils s’expriment librement. Certains décrivent très précisément leur parcours, leurs gestes liés à la conduite comme mettre le contact, la ceinture, le clignotant. D’autres s’attachent à la géographie de la ville avec ses frontières, ses landmarks connus ou ceux qui leurs sont propres. Nous faisons place à la subjectivité, chacun s’exprimant sur l’ap-propriation de sa ville.Le son est produit en studio pour avoir des voix claires et sensibles, proches du visiteur de l’installation et hors du contexte sonore des deux vidéos.

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Partenar iats

PARTENAIRES Pour développer ce projet ambitieux nous avons aujourd’hui les partenaires suivants :

# L’Institut Français

# La Mairie de Bordeaux

# La Région Aquitaine

# L’agence de voyage Leclerc Marmande

# Le laboratoire PICTO (Paris)

# Le laboratoire DUPON (Bordeaux)

# KODAK France

# Studio TSF à Bègles

Et à Los Angeles :

# La FLAX est une fondation qui promeut les échanges artistiques entre la France et Los Angeles. Ils se sont engagés à nous aider logistiquement dans la production des œuvres, et d’exposer les œuvres dans leur galerie à Los Angeles (espace Fahrenheit). http://flaxfoundation.org/

# Vincent Joliet producteur

# Sandrine Beltramino vice-présidente de l’entreprise Patina-V

# Maïa Ollivier, mécène d’art et résidente à Los Angeles

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Cars&Bodies sera exposé :

Etats-Unis : Espace Fahrenheit à Los Angeles downtown.

France : Galerie Arrêt sur l’Image à Bordeaux (octobre 2014),

Galerie Egrégore à Marmande.

Evénements envisagés : Paris Photo 2015, Rencontres d’Arles .

Les parutions et média avec lesquels nous travaillons régulièrement sont enclins à publier nos productions : Le Monde, Elle, Libération, NY Times, Air France magazine, M magazine, France Inter, Arte, Canal +.

DIFFUSION

MEDIA

Diffus ion

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SOUTENEZ CE PROJET !

en participant au crownfounding sur :

http://fr.ulule.com/carsandbodies/