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SAUVER DES VIES CHANGER LES VIES Juin 2019 CHANGER LES VIES, EN RENFORÇANT LA RÉSILIENCE DES POPULATIONS Chaque année, 20 % de la population du Mali est en situation d'insécurité alimentaire, 1 enfant sur 4 souffre de malnutrition chronique et 10 % des enfants de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition aigüe. Le système de protection sociale couvre faiblement les besoins essentiels des plus vulnérables, qui évoluent en majorité en milieu rural dans le secteur informel. Relever le défi Faim Zéro d'ici 2030 au Mali passe par le renforcement de la résilience des individus, des communautés et des institutions, pour les aider à faire face aux chocs récurrents, s’adapter face aux changements, et opérer des transformations face aux crises. Le Programme alimentaire mondial (PAM) œuvre aux côtés du Gouvernement avec l’ensemble des partenaires pour offrir un éventail de réponses transverses qui doit renforcer : Les mêmes personnes vulnérables vivant dans les zones les plus affectées par les chocs et crises sont appuyées durant une période longue, avec un ensemble d’activités répondant à leurs besoins à court, moyen et long termes, afin d’améliorer durablement leurs capacités de résistance et leurs conditions de vie. le capital physique, financier et naturel développer les moyens d’existence, protéger les ressources et réduire les risques le capital humain préserver les générations futures le capital social et politique renforcer les capacités, la redevabilité et la cohésion sociale

CHANGER LES VIES, EN RENFORÇANT LA RÉSILIENCE DES …

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SAUVER DES VIESCHANGER LES VIES

Juin 2019

CHANGER LES VIES, EN RENFORÇANT LA RÉSILIENCE DES POPULATIONSChaque année, 20 % de la population du Mali est en situation d'insécurité alimentaire, 1 enfant sur 4 souffre de malnutrition chronique et 10 % des enfants de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition aigüe. Le système de protection sociale couvre faiblement les besoins essentiels des plus vulnérables, qui évoluent en majorité en milieu rural dans le secteur informel.Relever le défi Faim Zéro d'ici 2030 au Mali passe par le renforcement de la résilience des individus, des communautés et des institutions, pour les aider à faire face aux chocs récurrents, s’adapter face aux changements, et opérer des transformations face aux crises.Le Programme alimentaire mondial (PAM) œuvre aux côtés du Gouvernement avec l’ensemble des partenaires pour offrir un éventail de réponses transverses qui doit renforcer :

Les mêmes personnes vulnérables vivant dans les zones les plus affectées par les chocs et crises sont appuyées durant une période longue, avec un ensemble d’activités répondant à leurs besoins à court, moyen et long termes, afin d’améliorer durablement leurs capacités de résistance et leurs conditions de vie.

le capital physique, financier et naturel

développer les moyens d’existence, protéger les ressources

et réduire les risques

le capital humain préserver

les générations futures

le capital social et politique

renforcer les capacités, la redevabilité

et la cohésion sociale

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RÉDUIRE LES BESOINS D’ASSISTANCE DES POPULATIONS VULNÉRABLESpar un panel d’activités pour développer leur capacité à s'adapter et à faire face aux chocs et aux crises

Les chocs et crises ont un impact sur la disponibilité des services sociaux de base, avec des répercussions négatives sur le capital humain. A long terme, ceci réduit les opportunités et la capacité d’adaptation des plus vulnérables à un environnement changeant.

1. Préserver les générations futures

165 000 ÉCOLIERSACCUEILLIS DANS 630 CANTINES SCOLAIRES

La malnutrition dans ses différentes formes a un impact économique et social important. Au-delà de sa réponse à la malnutrition aiguë modérée, le PAM travaille sur la forme chronique en fournissant des aliments nutritifs spécialisés aux enfants de 6 à 23 mois et des transferts monétaires aux femmes enceintes ou allaitantes pour les encourager à participer aux visites pré et post natales et contribuer à diversifier leur alimentation. La mobilisation sociale en vue de changer les comportements est la clé pour encourager les bonnes pratiques en matière d’alimentation et d’hygiène. Par ailleurs, le PAM soutient le secteur privé local pour qu'il développe des produits fortifiés en nutriments (riz, farine).

Au Mali, près d’un enfant sur deux ne termine pas le cycle primaire. Pour encourager la scolarisation des enfants, et notamment celle des filles, le PAM accompagne le Gouvernement dans la mise en œuvre du programme d’alimentation scolaire. La fourniture quotidienne de repas chauds aux écoliers permet de répondre à leurs besoins alimentaires et de réduire la charge au niveau des ménages, servant de filet de sécurité.

L’école existe depuis 2006 mais nous avions un faible taux de scolarisation, surtout chez les filles. Beaucoup de parents préféraient garder les enfants à la maison. Depuis que nous avons commencé les repas scolaires en 2012, des familles qui pour des raisons économiques ou du aux longues distances entre la maison et l’école, étaient réticentes à envoyer les enfants à l’école le font maintenant. Aujourd’hui, je suis une directrice heureuse car sur 342 élèves, 172 sont des filles et elles occupent les 1ers rangs dans de nombreuses classes. »Nia Coulibaly, directrice de l’école de Kabara, région de Tombouctou

«

Une planification communautaire participative, pour une réponse adaptée aux besoins

LES PRINCIPES DIRECTEURS

Une approche basée sur un travail analytique, pour un impact optimisé

Sous la direction du Gouvernement, pour un déploiement à grande échelle

En partenariat avec d’autres acteurs, pour des interventions harmonisées et complémentaires

En convergence géographiquepour de meilleurs résultats

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RÉDUIRE LES BESOINS D’ASSISTANCE DES POPULATIONS VULNÉRABLESpar un panel d’activités pour développer leur capacité à s'adapter et à faire face aux chocs et aux crises

Ces interventions sont complétées par des appuis pour le développement de chaines de valeur. Le PAM au Mali renforce les capacités des organisations paysannes pour réduire les pertes de stocks de récoltes, améliorer la qualité des produits commercialisés et créer une valeur ajoutée à travers la transformation et la mise en lien avec des marchés rémunérateurs.

2. Développer les moyens d’existence, tout en protégeant les ressources naturelles et réduisant les risques

Le PAM appuie la création ou la réhabilitation de systèmes ou infrastructures environnementaux ou économiques tels que des micro-barrages, puits, marres, digues, périmètres maraichers, lieux de stockage de récoltes, pistes, récupération de terres dégradées ou reforestation. Ces activités visent plusieurs objectifs : favoriser l’insertion des plus vulnérables dans le système socio-économique et les mener vers l’autonomie, créer un environnement de vie durable et gérer les risques naturels. Les travaux sont réalisés par des personnes de la communauté, qui reçoivent des transferts en vivres ou en espèces pour couvrir leurs besoins essentiels, soutenir la consommation dans le court terme, et potentiellement l’épargne et l’investissement dans le moyen terme.

163 000 personnesont bénéficié des travaux de création ou de réhabilitation

chiffres annuels, rapport annuel du PAM au Mali, 2018

3. Renforcer les capacités, la redevabilité et la

cohésion sociale

Le choix des interventions est soutenu par un exercice de Planification communautaire participative (PCP). Les communautés, les autorités communales et les services techniques gouvernementaux, appuyés par le PAM, les autres agences des Nations Unies et les ONG actives dans la zone, sont au centre du processus de planification, de mise en œuvre et de suivi. Grâce à cette approche participative et inclusive, les besoins des plus vulnérables sont pris en compte et priorisés, et l’ensemble de la communauté est fédéré autour de projets qui bénéficient à tous. Sur le plan opérationnel, le PAM cherche à adopter des modalités qui renforcent les systèmes nationaux de prestation de service, comme pour les cantines ou les interventions de nutrition, et assurer la connexion avec la planification au niveau communal et l’implication des autorités décentralisées. Ces systèmes participatifs locaux et communautaires contribuent ainsi à renforcer à la fois les mécanismes de redevabilité Citoyen – Etat mais aussi la cohésion sociale.

Je ne pourrais pas vous dire à quel point le magasin et les différents outils ont amélioré nos conditions. Il y a quelques années, nos rares récoltes finissaient par pourrir à cause des mauvaises conditions de stockage. Grâce à la fosse compostière, nous pouvons avoir des légumes de qualité plusieurs fois dans l’année, nous en donnons même une partie à l’école. » Maya Issa Tapily, présidente du comité des femmes du village de Koundougou, région de Mopti

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Allier la réponse à des besoins essentiels et des appuis plus structurants pour augmenter et diversifier les revenus, améliorer l’accès aux marchés locaux, restaurer l’environnement et gérer les risques de catastrophes.

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Programme alimentaire mondial au Mali

Badalabougou Est, rue 31, porte 26BP 120Bamako+223 20 79 20 45 / 20 79 45 [email protected]

Photos : WFP / Virgo Edgar Ngarbaroum

MERCI À NOS DONATEURSsans qui nos activités ne pourraient avoir lieu

Fonds central d'intervention d'urgence des Nations Unies Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la stabilisation et la paix