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Poésies de Pierre Dezoteux, cordonnier à Desvres, 1811
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LÂ YERTU RÉC OMPENSÉT*
-(lcu.' ïgiry lf je111z9 Eop-hic"-
Lrsrrrr dans un bocageAssise auprês ele Col.in,
Iui con:e sou grand chagrin,AF. I cher Colin , dit la brue,Ts sâls quc je t'aime bien,lifais que manquant de fortung r.Envers toi ie ne püs rieu.
Ah! Lisette, tu mrofensesl.Réponil Colin à l,instant.Priçé rles rnoiadres ayauc€s,ÿai tlu moirs urr cceur consi.ant r.Et Cest toi qü le possèder.Espérant avoir Ie tien:Et pour peu que lron nous aiilee.Iq ctois que tort iaa bien*
çfo3)ior.qo" l'on est eri ménage ,D'argent court on est souvent,De là s'easuit le tapage,
Dit Lisette à mn amant;
Quoique ile ce caractèreje ne te crois nullement,Cepertilant dans la misère11 l'est tle conteuteueut.
Poirrquoi itonc, chère Lise'tte r'
?ourquoi clonc t'inquiéter,Dit Colin à Ia ûllette ?
De moi pourrais-tu douter l' D'ailleurs rûris ponrorli at:ecJlc
Peut-ètre que le hasdSur nous ileus pourra répaailro
QuelqueJargesse Rls tf$,,.; .-;:1
Mon cher'Coliu, ie t'àpprour"eiDit Lisette à son amarrt ;
S{ais ie criiins que l'on nous trouvê.Retirons-norrs pl ornp LeEeDi,
Evitons Ia caloar,.ie,Comme le maurais soupçgrli -__ -De nous voir sans compagoie,
Tu dis bien, 'chère Lisette".
. Ne tardons aucunemelt,Dit Colin à sa brunette:tr'enEç drus toc seaüBectr i
( ro4 )Evitons toute critique ;Car il serait malheureux
Que dans la rumeur publiqrreOa aous blâruât tous les dèrrxe
Uo seigneur qui faisait route,§'était caché tlans ie bois.Âyant éclairci son rloute ,leur f:it entendre sa voir.Quelle est alors la surpriseDe ces iler:x liauvrés.:imeüs !IIs se trouvent dans la crise,nt parai'isent tout-trèmbianr.
Mais ce seigneur Ies rassure,Et ilit aux amans confus :
§e crai;nez rien: je vous i"r§Que j'ail-ire yos yerturQsa,Iqi.cæ6i, fo vour prie'Tout &oit ;cà* .votre- cur6.Combiea tant cle modestiePlait à uos ccgq;' pé{étré !
Il raconte leup hjsqoirg, - . :lS'inforinant rles tems,passé*. ._.l[ais tout étant à leur gloir.e ,Il les a rérompensés ILeur dodrat.I rariagéTres-forte sornnib à,argent ;Et le curé.ilu villageI.es marie iûcessâmmeÂtr
( rb$I
VERS ..
rcessds à Mailemoiselle **'* eû l,ri eDrolant un cantiçre dè m*tomposition, eD. ceat tretrte-ileU1 s&ances our la passion deSauye ur.
3. muru, ef iertains jours, ae confuit trnr Ia 4aio) u Parnasse chrétien, et me ilonae uao lâqlre-_-
! e la rcmplir tle sùite, ét-tle*raon mierix ÿè tache,
È n traitant err mes ehauts c['un pystère tlivin,i ieux qu'à vous je ne puis adresser
"; Âni;4*"
! r connaït vos vertus I et comrne catholique
-l serait iloux pour moi tl'avoir fait ce tiaiié,7-i mes stances plaisaient à votre piété.Èn représentant donc cette scène saaglante,
; es souffrances ëuu diec., r-Eot+hâdli{a}Fie but ile mon ouy{age-Èt-{tlrc les mis,croyans!a puissent rooueillir ffi1*-edT,-dâiu: le temr..
(ro6)i
j
nÉpoxsg DE I,A DEM0ISEI,LE,
-'14, : Cltarn ante- l oulangèra,
MÀrrnn Ârlam que l,on vinto;,trllenuisiel dc Nevers ,Sut d.'une main savanteRaboter Ce bons vers.llai: q:e - g)oile aciqueS'écligse à tous les yeux:I[ est u.ne boutiqueOù-IJon faii eacot mieur.
Taudis qu'avec courage,SouLier ou botte en main.§ors êtes à l'uuvragaDès I'aube d.u matin,On prétend qo'ule museAur acceds les lius doux,De vos traÿqux s'trnuse,Et veitle auprès de rous.
Crol )On tlit que l'immortelleQui préside à vos chants,Promet il'être fidêleÀ ces nouneaux penchants f ,Et'que clc l'hippocrèueChez voLrs guidant le cours ,Elle veut que sans peineYous y puisiez toujours..
§i je puis me promettre
Qu'on ait dit véritü ,Le lteu q[l Eous vrt uaitrcUu iour ser: ci:é.Âu temple ile mÉaoireEcriyant yotre nom, 'trl verra rotre gloira -1" 'Accroitre sorr reÀqsL. -, - ?:'t
(ro8)
À IIO§ COUSINl
le jour de son mariager
Atl.: Paupre ïdcque§,
?or coniugale, .a! I ''{iiÀ t;n rê-gir;
"e§t iloux !;
Qo'il est. utile et nécessairePour naintenir en paix tous les époux,
Et ]es rendre heureux sqr la terre !
Oh.! renrtez grace au sort, ,Ron cher cousin,De ce qu'ule épouse jolie
Jrient ea ce jour de rcrs d.onner la ruaio,Iour Ie bonbeur de yotre rie._
Foi eonjuggler-ete.
Âii I qu'il ést ilou4 il9 se trguver çonjoints !Surtout aJant une fortuue
Qui peut vous mettre à l'abri cles besoins:,
Cette grâce u'est pas comtnuüe.Foi conjugale , etc.
Oh ! puissions - nous roir ile votre union ,Et dans Ie cours de ceite année,
Naître un joli , charmant petit poupon.,Comme fruit de votte hJménée I
Foi eoljugale, ete.
&ee
(t'91:
CQUPL.ETS.
.itrnr ,/e suis né , nalif de Ferrart,4,
Rrco.',rurNcBz vos chansonnettes:
Consolez-vous, jeuues ÊIlettes ;La palr hlirâ ç:: :i::a:1:,
Et vous rererre, rts 6=a:s. bia.Àyez touiours boane e:periocc
Qne les ennem.is de la Fraacc
feront avec elle ue accord :^l
Qui pourra Êser votre .ÈuiÉ f -'
.. ^:Ianchon, veus reyerrez Larose!Il est juste qu'i! se repose . .
A l'ombre tlu noble laurier,Qui le recourle tout entier. tk,Lise, vous rererrez Eustache, -
Qoi ne-E[ iadais er"traii làLé - '
Jeannet te reçerril leaamti;*;;, '"'*ffiir"*-r " ün
'ti..
fianon, ne soyeà,'plus ilolente ,Cessez votre air cle pénitente;I)u cher objet de,ÿotre.anotr
' ÿous rerrel bieatôt Ie retourl bit,"
( rro )
Et yous ile rrême , Adélaïile,Àbarrrlounez ro're air slupiile;1:ous reç:rrtz pareillementSu- 1eu rùtre bdrle amant. b;§,
Po:r ç^us , chârmante CàtË.ine,§e fa;tes plus la triste mine;Y-u; rer-euez bierrlôt aussi
[,:;: che: aa:ri Sa::s-:ouci. 6isiI.e coa æ üt r.iea à Ia chose:
Faitæ une métamorphose;'
.ehqpg", Ia tristesse_ en gaitér.!-C-ar.on yous dit la vérité, bis.
§ophie , Âgnès, Anastasie;Jaqueline , Agathe, Emilie,r:beUer Ârlèle, Nanon,Et Drûttê€ et Lrul:on .bis:.G-ijlc, Cbad.i:e, Pêronre, ,
h.rou la slvelle est três-bonue:Oqi, vous Yerrez toutes sous peu,
-§jâccômplir.e!. tout rotre Yæu.
C onstance,- Euphrasie et.,. Charlotte ,Cecile, Colette et Javotte,âlerædrine , Iladelon,Rosalie, ÂBnette et Suzon, h;-r"
Quittez, guiltar-vgrre humeur noire! ..Oui , voüs reYerlea pleins de gloireCeux qui
_ èauseut .yos. longs soupirs i
I.es obiets ilê,tôuq rôs ilésirsr üs,
( i[:x )Eeau sexe, prenez-rlorrc courage;Cer:i n'est poinl un badinage: tBastien, et Louis et Cola ,Charlot, GuiJlaume , et cætela,Dals le temple ile l'hyrnénéer.Fi-reront votre de'tiuée ;
Et vous ilirez, daos vos couplets;
ÿive l'Emperelu, iler.Français !
( rrz ) I
ÀCRO§TICI{E
rÀræê-i llonrieur, Ma<lame et Marlenmicelle DrOnD&E.
§rur aima-bles êpoux, l'honneur ile leur séjour,Objets chers à aos oæurs, en{ans rlo Polymnierf,éunis par les goirts , ainsi gue par l'amour,§u château d'Orclre, auprès il,une tante chérier.péréree et qa'auss; façorise -{,po1lon,F.u Bouloaoa:: ost fÀit !.s notrrel Eélicol*
. --.:-- -*
(*9,
DIALOGUE
ertre Mqilsieur DruÂIrcEE et le Citoyen »ffcÀU.
àb ilu çu reCoul,!é de I'inlbzlei*
Dr.xtnùq_r-r,
Dis-moi r..eiro.5l+!éo"dÇ .., . 1': ;5 --:::Pourqnoi taet ilf.arrogançei: j._.
Tu trayailles err étourili , .
En voulsnt tlo la FranceMe clrasser saus bonnes raisonr.
Cesse-d.onc tes bètises;Sinoa, je crai.ns que tæ lcçolrt,
Ntmèoent Èu *ttir"S
$fonsieur Dirnslche , qiie dis-tu ?
Sache qu'en toute placerI)u sériat je suis
-soutenu,
Quelque chcse gu,o.u fas* ;:
(rr4)Ét j,obtienrlrai toujours sur toi'
I.e droit de préférence.Âinsi regarde bien la loi ,
§ans m'ioposer silence.
DrxÂNcEx.
Éeaucoup pius que tbi il,amateurdJ'ai pourtant dans la France;
It p:u peu q.-,il re:te de mæur§f':urai la préiireace.
J'espère couserÿer *or, ,ro*Àutique et véaérable;-
Silu ne le trouves pas bon ,Tu n,es qu,un misérable.
D]icADÏ.
O[l ie ne souffrirai jamai:Que tu prines ea Fraace.
f,t,lc a'en:ecds plus désormairDe. voir-àu ina prélence
lc mc§ndre yestige de toi,Ni de toute ta clique;
Puisçre j,ai toujonrs contre moi,Ie prètre cathollque,
DrEA}IcE.t.
f,Iais...: ile la.constituüoETu sais bien quril résulte
Que tout htmme.ia:.perp1issio4lDe profgsser son cqlto :
( nrt )Où sera ttonc Ia liberté-
§i la force l,opprime?Ie te le ilis , en v6rité ,
-Cela serait _uu orime-
DÉceor;
Toutes tes observationsViennent ilu fauatisme..
Oh voit dans' uiés- réfièxiônc.ün pur patriolisme;
Car d'aucune religiocI-a ]oi ne veut connaifre:
Fais donc roir ta sc.:_rr-is:icu,- Io ibiguant' êfuparaitrÊ.
DruÂt csr.
Hélas! Iorsgue iSrG fàrèeQue vit.oii-tlans la trrance ?
lout le bon prilie renversé:lYlais à la Providence
Je laisse le soin ile mon sortiEt grandeoent j,espère
Que tu recou-qaitra. ton' tort,C'est-ià u.or ytpu si.iræ{as.
*&+i .-...: +-'.-,.
VERS
ADRESSES À L'ÀUTEU.R,
rAB ]IOXSIEI'R IIÉD OUI}I.
-. ::
Àvrc un esprit iuste, une âme clroite.et pure ,Yous composez des vers qu,avoûrait Âpollon.Eesreux qui com:ne vous atteint à 'l,Hélicon,
§t dJit tous s€J taleas à la seule nature.
ffi:t
LES QUATRE GASCONS.
A{ECDOTE.
Ur jour quatre gascons, à l,aubcrge ârriÿant,Toulaient se régaler, et n'âsant point il,argent,Concertèrent entue eur u: jol} t;- d':d;esse,Que ne prévoyaient pas ni I'hôte ri I'bôtes:e.Ils se firent servir perdrir, cLaporo, poulets,§alarle, et cælera, dessert iles plu complets.Âprès avoir diné, bu le vin délectable,On clemande Ie compte à Jean., gàrçon de table.Vous en ètes, Messieurs; chacun pour yos sir fraucs, . 4gLeur dit-il, et je crois que vous ètes contens,Très-contens , rlirent-ils ; et sans ,o.orlFepp-o"Ée ,L'un il'elrtre eux potrf payer mit la main ilils sa pàche,ùn second. le rovaut, dit; tr ne pairas pas IC'est moi qui veur pêrer, et to le sou$riras.Ce sera plutôt moi , dit alors le troisièmtj.§on, c'est rnoi qui pairai, réponil le qnatrième.Chacun ilonc pour nrontrèi'sâ génêii:sité,Youlait payer le toutl mais iien ne fut compté.Or, pour bieu cléciiler la chose sans se battre,Et pour sar.oir enÊn qui paârait tout-des quatre,3 fean l'on proposa d'ôtre colj-n-mâillaril,En se bandaut Ies yeux, et cherchant au hasaril
{ 116 )ôeluï qui doit payer la somme toute cntièrs,rIl consentit ile suite , et privé ile lumière ,Il parcourut trois lois la salle en tout recoin;$ais cela se f;is;it sans le moindre témoin:IIs s'éiaierrr éthaltpés tous qratrê à la sourtline;Xt Ie maitre arrirarrt alors ile la cuisine,Jean l'arrèta tout court, le serrant dans ses bras,Es d.isaat: poru Ie coÉp? c,est toi seul qui pairas,
lF:È1J{g'
IES FOTIES ÂTROCES DÈ LA FRÀNCE
DANS LE TEU,S DE IÀ NÉYOIUIION,
. ,r-+=4_?
lrr; !g .T6k.
'J.l,on, Ie frauçais se pignr*D'être bou catholique ;'
ifiais çcla .!ç .§:aco.umodaitÂvec la répuhlique,
Selon Ie chef iles scélérats,Le fameux Robespieme,
Couuu par ses noirs attertatslDoac, il aorrs 6t Ia goerre.r
Partdut ce Drétâit quréchafauilsr.
Que:salg et- {qe.aarnagei : r:Les communes,,et les hameaux,
Tour érait. e.u. ailla6e.Partqut- êEgle.bon , des Carrier,
Fonilaientlà. ty rann ie.I,es riches, Ies gens .itre .métjerr.
Tous craiguient gour leul ria..
{tzz)Àh! si quelqu'un parlait de Dicu,
Orr lui fais.it réplique
Que ce Eot n€ iloit avoir lietrDars u:e république,
Les enfans blasphêmaient ce tromt
En imitant leurs pères,
Quanil le culte de la raisonYint chasser ces chimères.
Ce fut alorr qrc lo séaat
Fit , itans toute la Fru.nce I
Àffichqr un certiGcatDe l'active .existence
De l'ètre qui meut le ressortDe la terre et tle l'onde ,
Et de notre ânre clont le sort
!.:t d.e survivre au monale.
Le pe:ple lrauçais , lisait=ol e
En laisast tou.t §YstèBe,
Reconnaitra par la raison
Toujours l'$tre suprêrng.
De I'âme l'immortalité,C'était Ià Ia ilevise, .
Iointe âû granil mot il'égalité
Doat s'ornait chague église.
O granrlDiau! quel honneu'r Bouf toil
Quoi ! le sénat de France
â, consacré Par une loiL'Éternelle e*istencÊ
(' rls )-,
De ton être et tte ton pouvoir h...'rl[ais laissons ces vétil]es:
§ous connaissons notre ilevoirS§es soius sont inuüles.
lnûn, Ies templ:s sont renilus.Ponr le saint exercice I
?fais tous les sons sort défenalus
?our annoncer l'o$ce;Et les cloches à cet efet
Partout sont interdites:Si par malbeur on les sonnait,
On setait eIr poursuite-
Est-ce bien là la- libertéQui iloit régner en Frauce ?
N'est-ce pqint la ca?tivitéMarquee.à lfévidence ?
Quoi donc ! les saintis rassembleméns
Se font à la muette,Lorsqu'on fait ceux iles charlatanr
Âu sou ile la rrompette !
O dieu! qui clepuis si long-temr§oufres ces brigandages, *
Mets ûn à ros mâut alaHirarls IRenils les français plus sages.
Que la paix, cette heureuse Paix ,
Que le chrétien désire,Vienne combler tous nos souhaiEr
Et calmer le déüre !
( rr4)
 [IADEMOISELLE NOEI,l
8a Àpolloi, âiira'Elo scur,Parilounez, si pour votre fêto
Je ue vous ofre qu'une fleur.
Vous connaissez guel est mon cæur,
§t tout le bien gu'il Tous gouhait*
{ir5,
COUPLET A'MÀ COMMÈRE,
I}ÂN§ LE TEIIS DE LA RdYOLT'TION..,....: : ii.
/tbilt*r"T
Da loug-tems,Tous les ans,
. :.Ma- .oomrnère ,fe vous présente un trouquet,ÿous faisant un souhrit IEt chaque fois j'espère
Que les cieur,. Â' mes rtrur ,
. Farorables,Youilront bien Yous procnrerCe qu'on peut désirer
D'aima6le.ün époux, une fortunc ,Cotte Brace peu commuJra
Fut I'objetDu souhait
(116)
Doat s'honorc
Çelui qui sut Ie clicter,Et qu'il veut répéter
Eacore,
Itais, hélas !Les fracasDe la France
Changeut iles trelles le sort,Et font un très-granil tortÀ r1',;ucules, je peuse:
Espérons ,lla commêrc,
Qu'apris tlo mnuvais instans,Nous revgrrons un tcma
Erospêro.
(?gr)
À MONSIEUR DORDRE,
12 yaille de sa fêre,
p,Iàimable poëte, au philosophe sage,
! ous présentoas uos vceur! leorcur à ra e4reet ,{out nous porte à lci rentre }omaage:Q n ne sarrait avoir pour lui trop ile respcct..
-I arriye demain , lc bcaaiou{qnEËc!lfotre simple bouguet De peât.èrfe suspect,l{t d'uu sensible cæui c* Itirloge parfaitc.
r28
YETIT.US ET PROPRIETËS O'UST FONÎÀINE MIN
srlEÉE DANS r,a rânÊr DE DEsyREs.
-Lx: fipleut rbergères,,---:-"
"t- -
§.remz qufà D6surene,Cet enrlroit enehrnté,Se trouve une fontaine,Daas un bois écarté ,I)oat I'cau férugi:euscEst il;a puis:àt secour3
Contre 6êvre bileuse
.Qui menace vos jours.
Âvez-vous la migaine?Souffrez-vous clu cerveau?Yenez à Ia fontaine ,Et burez de son eau.
Eu Yaia on la critique;fe peu' vous I'ânnoncerComme un grantl spéci6gue,
Qui peut toritixpulser,
- f'lr§ iPour les maux tlès oreillerBt les rougeurs'iles yeuxCette eau fait dos nierveillés,Eile en éteint 'les feux.§i .yous venez en prendre,Vous serez satis{aits ;
On ne saurait comprenilre§es merreilleur eflets.
Pour tous ]es maux de gorges
Qui peuvent survenir,Semblable à l'eau de Forges ,Elle peut le; Euérir.Àru-voi:.s courte lalciue ?
Sans crainilre 'lrcur ilâ.!§êr,Tenez à la fontaiael i.Venez rous soulager* , {g
Éte..oou. âstirmSque ? _ir;( Ce mal est tris-commtrn ;) .;*'Âvez-vous Ia colique?Sans anis ile VertlunCette eau très-miné-rzleFait lâcher plus d'ua rêati.-Sans aucun intersalleÿous allez tout p..-.
:..
Àvez-vous cle la bile, -.Ou bien mrl "u puul.l#â'Venez en uotre villeIour trouyer Buérisor,
6. .,
( r3o )
Âllant à Ia forJaiaeTous Ies jours au matiu,Une guérisou pleine
ÿous trourerez souilair.
Etes-rous ile la gouteÂttaqué {brtement ?
Sans crainte qu'il en coûte.2Tous pourez hardimentTerir à la fcntainePreadre ce bain charzrart iEa moins d'uue semaine,J'ous serez bier portant,
Pour les hyilropisies,Rhumes ct fluxions,Et Ies paralysies,Corsu:es au: lrisonsl
Q:e ch:.cu: C'e:s s'epprochrÂrcc eogresscoeat;§ans iouer de la pochc
On guérit aiséraent.
Si de l'êpilepsieTous ètes tourment6,Pour c€tte maladieSon usage est ranté.
Si oar un rhosatisoeVo* et", ffi,Suiçant uu apLorisme,
J'ous serez soulagé.
Cisr)IÂ Estule cruelleEt les chancres rongeurs,La pierre, la gravelleEt les pâles couleurs,I.e scorbut, la gaugrène ,Trour.eront guérison:Ve»ez à Ia fontaineIuiser cettc b§.f"*
0r chaque epothicaireeMéclecin, chirurgien,N'ayant plus rien à fairc,Ya riç-re de soa biea,Nous avoug FàraotagcDe trouver , sals arg€nt,tfue eau qui nous soulage,Et guérit proulrtegelt... .-
.tPour toute maladieiVenez tlans ce canton :
La fontaiue ite vieYous offre guériiou.Des quatre coins du merde
Qu'on rous roie accoorir;Car elle est saus seionile.Et ue san-rait tà'rir.
1 : "^- i'^"
( r3z )
couPLET Â uoNsrEUR DTIWICQUET, I
rlemeurant à Paris.
. Aiî ilu ltenuet tExaudcru
Àurirurors,Dans ce mois , r 1§ière ,
Ic:.s le-. Ê- noûs uou rcniliolsjIà, mus célêbrionsIæ jour annivcrsaire.
Où-nqquü. " .
Le petitÂlexanrlre ;
âveê grancl plaisir chez vous;,Chacus nous voyait tous
Nous rendre,Pour voir cet enfàut aimable,
Et chaÀter à yotre table
.* 3r marr
r33 )ün couplet' Au sujet
De sa fète;Et dans cette occasion
Régnait une ûTlion
Parfaite.Âujouril'hni,ÿous.et lui,.
' De 1{iè69Yous ètes, hélat ! bien loir !Fussiez-voræ daus un coin,Tout at bout de Ia terre,
DezoÇurSait dc vcu:Très-sincêres
Pour Yotre ehere sauté,
Yotre ltrosP6iûÉ'Errtières.
(t3[]
A LA JEUNE JOSÉ,PHiNN,
pour soh âi*iutJ
i
Ètéprowe, hélasl sans cesse, uu ennui rigoureux.Ç L ! qu'on est aflligé , privé ile ce qrr'ori aiLne !gpaas mentir je Ie tlis, oui,l 6*, peine esi'Lrtrème,§tt toujours votre image est présànte à mes .yeux.lç;uissiez-vous éprouver pour moi mèrne tetrdresse !
,, Eors ile moq âme alors s,enfuirait la tristesse.'r-l n'est qu'uo oot de rous pour consoler mon c€eur:){c perdez p:s il'iltee ûE aaaat qoi vous ain:e ,§t rlicidez qCor lrur rols ferrl sor bolheurq
*
T.
à (r35)
CHAIYSON PATOISE.
'Itrl.,t Tout depuis Que j' sas oariet,
Dis-m' in peu, men cousin Cola:O dit que l' oa.ir est fa:e.
Tous ches Inglais n' sont-i pue l.à ?Yois-tu cha rlen It gazette?
Ponr mi , éi' n'en sas r'en du tout ;Et j'voroi ben apprenilre
§' o n' peut po.nt leu pcrter rm coup,Pour l's obliger à s, r6nilts-. -
Croy hariiimen , Cousirr Charlot ,. Qu' sitôt qu' I'Errr,arun s'v boute ,
I séra les mettre au g:lop r
Car, quaud i s'boote ea route ,I n'a janrais él' ilémenti
D' chou qu'i veut enterprerrilre,I's éront ilonc leu tour aussi :
I s'ront forchés cle s'renilre.
Elt roi d' Suide i nos a cherchéCastouil , tout comqe éls autresl'
( 136 )Iÿlais eI v'Ià ben pu aranché ,
En fort peu d' tems les nôtresS'Ponrérarie i l'i ont prin:
I s'a s:uré par I' fuite :.
Il a prins el pu court guemin,,\feuo §'n'armée à s' suite.
I n'y a pus d'atrtres que ches Inglair
Qui seut' no'faire el guerre.
Qu;nd os êrors des batiaur Prêts,Bétôt ilen ch' I'fnguelterre
L's Inglais s'ront rarnonnés teftou§,On eu f'ra el plach' nette.:
I faut qu'i quéch't éil'zous no§ coups i',
§t puis la paix s'ra faite.
J' te r'nterchi' , aren cousin Cola y
Que t' m'a apprins 1' qazelte ,E f'r"i: ;' le:r;i racorter cLa,
Ea burânt eun' gout'lette i' santé éiI uo' brave Eur'nrur-,
Et tle s'n armée entière.Ch'est tles gens gui n'ont jàmais peur;
I n'vont pont en arrière.
( ,r37 j
lrrx pÉrnecroüRs DE MlrîRE DEzorEEr,
par trIoasieur *r***.
Zoir.rs ialour et quinteur,Iÿlinces rimeurs, xe rüus Jiplaise ILaissez rimer tout à so aise
L'aimable rnaitre .DezoteulÀinsi q,,;ur. "., ii 'piJe et pura
'Serpecte, en iq-19§p1 àf'qrl.lEn lui, j'airnc à Yoir,fa nature
- Sê iirôatrer ns'iô.et,saas faril.-
Cher DezoteuÉ, .aux bords ile l,Êne,!'ais retentir en paii tes rustique pipeaur iLes cereeurs euvieux q.ri cri,-iqreat ta veiû.c
Sont bien loin d'ètre tes riyatr.
. Qu'importe, après tout, tou échoppe?Àpollon est le ilieü:;àeslâiti;Et, tlans les ieiri de CàIliope,
Dezoteux, en rimânt, tu'confonds lei brocardrq
*t ,3S )
€€UPLET A MONSIEUR D'ORDRE;
',llii ilu Mcnuet d,gxcudeil
ffsrmsrzns,
. Corrtrônriiers,
Àu Painasse
Osent vraiment quelquefoisFaire entendré leur voix;Ea rôtre ies surpassêi
 vos clæuïs.Lcs rcof sceurc
Âpplaud.isrent;
A h fÿE f,Âpollcl,ÿos charts sur l,Ilélicong
§,uuissent.r .-.r:Votre honorable faruille la campagne, à la viller.
De tout tems
§es taleus
. .Pit connaitre :' ÉCs vôÉres à Ia vertn§ont joints, on les a yB
Paraitre.
,( ' g )Recevez,
' Agréez
Pour hommagcDe moi ce faible couplet;De mon respeet il estLe plus assuré gage.
Que les cieur mes væurFavrr"blep ,
Daignent verser ileb bieiifaits
Qui soielt tlans leurs effetsDurables.
VERS -.rrtressà i üonsieur Dogovr , q,ri nomentandnrent hl
iqstituteur à-Desvrer.
.i_-r
E,xf,ws fort peu tle tems, irentrepris un écoli,§t je ne croyais pas les enfans si mulins.tsrailler, punir sans eesse il lhut l car par paroloQo ae 1rcut rien gaguer lorsqu,ils sout ri malin*.(ou: cu 6tes autant; il en æra ile mê,me.
tËE§.r, uor.rs fcrool dors 1Éii:eacc ea carême.i_
.r lb( ,lt, )
L'ÉvÊeuu ET r,E cuRÉ-
ÂNECD.OT!.
f,s curé il'un villag: aup-ès tle Dé;urene ,Brave homme ârr dernerrrant, joua re-tai e scê:ro.Il était sarrs serya:rie, et l'Érèq:e deraitÂrriver te matin, Le prestrytire osraitLiaspect d'un "l.rir rui,seau coula rr Je:ant la por§.Pour bieu jouer son rôle il s'y prir ile la sorte :II attentl le prôlat au bord de ce ruisseau,Àyant auprè de lui 9es mouchoirs dans un searlTout aussitôt qu'il eût apperçp la voiture,Pour laver se.i m{,uclrr}irs il se nrit eu posture.rLes bras à deni uus, sarrs dv()it de.soulas,Le bon past"ur l;,r'ait rnorclroirs, chemi.es , bas.L'évèque en lc vr:yarit, l'-r Et u: rif repruche:
Qur:i ! vous lavez, dit-i! , li ,..1e , mouchoirs de poc\eIC'est avilir l'état. Dr moins, dans .le besoin,Que np vous cathez-yors pour cela ila.us un coin?Pourquoi donc, -Moaseigûeur,
répondit le boa hommeltr'olréis à çotre oidre , aiusi qu'.1 ceux ile Rome,*Iais puisque l o r rie peut de rluioze à quarante a-os
,!,vOit nrre s,,t Va|te, et tlue passé Ce ternsIl faudrait le: serv,r, a r lieu qu'elles nous seryêÂtiPoUr g*e de se gâte5 Aas lir6es se présoryert,
***"(t4')
Nous ilevons avoir soin de les entretenir.trl faut absolument uous-mèmes tout trlanchirp
Salayer la maison, Ialre notre potage,
Et.Iout ce gui se Èit, e,;E:r , ilaos un ménage.
§ans cela, .Uoaseigneur, il en arireraitQue notre rererru jamais r'y survientlrait.Permettez-moi d'en prendre une qui soit ile l'âgcDe Ia plus rieille lo| qui s,rit dans le viilage.
L'irèqle J: co:r entii,Êt le curé Ia pnt.
.'r Io, dipris la mytlolqgiei .ftl edtamqrphosé.e en rachel
ar lb3 rrit que i.es rae§os ac rivÇut 6nàre plus de vjq$t aac.
_q,{ i.[3. )
CHANSOI{ PATOISE;,
tr*es amoure et roÈclulien & meriagc ite Hagriftret tiat+imcnôis. .,-' -
àa t /tLà d' s'oie , ma ôonne nlrc,
Elr mrnantnos vaques_à l;pât,re,J'ai rer:contré m,n amoueur;
Drl nos ètre joints nous cllur!Et mi d,men côté j'vos jureQuell.rod§ éch, monien heureur. ' . 'tl
f m' dit, l, iliableemporre, U.g.ittr,I fauf teut d, stit, aos o,arier.Itrii'li {is; cha t' prcarl bco vltç.,,. -Xt' n'as pont b,zoc d, t,enuuver.
f .nJ. mère_ a, E'veur poat gu; p I, qoi,t. ,.nrnsi; peux-jou el, quittier ?-
'.. .' ......:
f mt dit : E'acout, pont à trp,trç,Cara, ry' sâyt pont chou qurd, lig :
ÇÇ"*r
fourguoi lt' vorol:-tu Pont ,1' mifÎ n'.t p.rrrt ll eJ' ,,) itt re i.Je n' vaur jou ,ult autant t1u'ü?
D'mar,ile tn 'peu ilen no':vi!1age'CosrNe é1'suys ben travailler.El' sus t'cn rlialrle à l'('i."lage:Torrt l'nroude i vitnt m'enrPtoYerl
Xi l: rrtler:d: au reLo!rPage ,
Ej' .-J" b.t§e et iosrilier.
Ej] sus propte à tortt ottvrage:
Ej'says ben fa;'e ôI' rrois d'Àu;Dj'l,,ye e' sÇoÿ' comtrte el'rage,nuiit lbis 'qu' i'ây meugé l' caudiau.
Nen prrrei' tlec no'village,I n'y e-t po'i. , li tlen l' hamiau.
îi, te qrys moudre le-s vaqqes,
Bat: él'beure et écramoi',
![' dir i. Purrr I'-ir' dcs cassques
Ed' s ôtouP'te saYs filet ;!.ir,si rou, I's ans P(rur Ies priqrtes ,D' nsuçiau te peux m' r'hai:iller.
Uieux que thert: ignes Pers )nncs ,I m'a di'. , éj' sut 1;rovu ;
il'ay tr.t,is Paires tle maronnes'
Qui sont liriles (l'5rus nren c ' ';N'i e n à ôeirx qt,i sont ccr bonnes ,
Quoigu'i n'i eut des'Piiclie1 êdr»u;j.'
\J- ..à+
6,45)'J'ai'euti'easaque à Dimenche ,.Trois qu'mige' averrc des jaLols , :Dt eqgl bel' c;aÿatte à fréinche;" . . -r
:
D's,esq-4er§r-rç et des cbabots : :
Pour eg,r' tont chou qu, j,ai j, t,cppieioché,J' te treuy, chi fort à propos,
J'aj ileur bel, paires d1rouzefies , -
Eun,-paTl *tehüch, éd, filé RI& i .-
Un capiau rond , rleur qu,migettes : .
J' sus paré comme uo Monsieu ;Si os faisons rles erplettes,Pour mi j,acat,rai tout pes.
NIirj, ti dis, j,ai deu! corueti€s,Et,urabiauapostolo, --)Deux qu'miges , pr:is trois coiffefteo n
I'ai ausfi deux collereuej', - -.
Et pusquè uü-cofset éd, fro, " , '
f'ai ur granil mouchoi, d'inrtierlc; Què j' bouto éd, §qs r?en àarrez , : _..
Et ean' pair, il,'maacbes ed, persiennè,
fgut ch.a qfest-i poot assez ? . :
,:.. u!..$+d:*aæhrir.! oomsre" éPÉeuSâ, ;@rrrdulnoi*s,ch'qrt.à?eu-près.. . . I
Jjai-un biarrçritrcu d ürtaËne, . .
Et,cor"yng éd, to_iPpar d,zouo; )outrÊ.rè3.ri:+ er4l r19u, ple6ri3,; l,
^ '- 'r'' ' ,l
é.'
(r{6) "'
Deux glingn's, un pourcheauêtoufi' .
Pus qu' té 1' reur, l'altre-semagrie0s n'en vidr'oro tout ô'uu ooupr'
. -
Âinsi, éd' tout' l'aventure,Chou qui n'en va résulter,Ch'est d' uos marier: grande allure ,
V'là chou qui va arrivet :
J' raÿs fuir' I' tute éd' conÂture
!,t I' rtatiau poru régale,
0s pr'irong elr,l'n'onque et m' taute ,
Nos couringnes , nos cousinsl
Os f'rons eutr' neuohe charmante I
J)eur r'pas de ch' 4uï ii'ia tl'Puûns;0s s'rons ben quinze ou guarànt€ ,
Çoopiant rcigirrgnes, voigirrs"
à Desrres j' aien ira5 queure
L-n' courée, .ou deux, ou trois I
Àveuc cha éj' f'rai , ben seure ,
Des pàtüs, "o*t dit Frenchois,
Equ' pour peu qu'ily boute étl' Iieure t{f out l' monrle en léc'ta ses doigts'
. ,".
?ar eun' sJuPe-'ks Pus suPerbes
Chés granils ér'Pas os qu' mench'rons ', ,
rlî"ri r"i d' qoutr" o*"hinq sort' d'herbeq"i
Ps u' n'érons iusqu'aur meflto[§",
( t47 )üI*barquer+d, :o villago{i$!+ deu p!pe-à-sa+-
*:'.1:"_ un"..:terc , garchon fort sâg.,
Des bel'çquchons i caut,ra;.t h'iàfif";;"x tatiage , .*t
**,Dusqu'au malin o dans,ra.
!ïiu, ":,:'..iF à no' uoénase,J-erar be'rt sôn éil, Frenchoi., i , , .. ,
_ E i' li f,rai clu bon porage,E j'li fricas,rsi des pois :S'i yeut'menger du fromage,J' Ii en f,rai I:la.Ë no' égoutoil
§nÉn , tout chou quL?o peut alirc, :
Ch?est qui s,ra ben aveuc mi ; ,
Ët mi é qoü,é."i.*iiuroriru*[,. -. . i*'Quepil j' s'rai mâriée avcuo li; f,On u'en
""""* "or" d, piiê'Den tous ches environs-chi.
L A B IGOT E.§C§DÀ LI§ÉE!
lNEcDorE.
Drsrr, cntraut chc.z-rp-rJaile .ëtofc, ,
Fut suiri ile son chien, sans s'€n ètre appctçu;
L'appelant de son nom t allpns Passe r cocu tIl le rencoie. Âussitôt la bigote
§candalisée alors' qttêlle I'aif entenclu,
Dit: hélas! quelle offense aYez-You§là iloncfaite!
Quoil du nom il'un"ohiéti€n voùs nodrnrei.'une bêtc'
(: '4s' )l;lï l lr ttl tl
LE SAI"NT A LÀ CR]ÈME,I
âxEcDcrE.
Depsrs ufi très-tong tems Ia paroisse ile Lacre'
Pour patron tle I'égli.e arait cliri:i s:i:t Fiacre'
Son inrage ilétruite, et sa :ète ;pl:oth-i ,
Le ctiré s'avisa d'un a,Iroit e:pidieat'Conrme le saint était peint ea iri:nc à }a cc1le,
I1 proposa de suite à sr:r n'ir:e:i''::leI)e se mettre en ss i;lacel au:::tô: il :'-y ;ni'.Et ile crème de lait son visa6e or pai3r:it,Pour Iui donner du seirtt cetiairte lessentblaitce'
lïais iugez quelle fut alors sa conlenance!'
Bebout, ilans une niche, où I'aiiaient rétérer
Pius ile cent pélérins, qui I'oulant l'écleirerL'étouffaient de fumée.' e' iu6er êr :pect:cle
Qui bientôt ût crier des plus hauts, au miracle !
Les mouches, les fi'èlons, atdrés par le lait,-Lui couvtaient tout le corps, et chacur le piquait"
I-e pauvre magister sottffrait là I'impossible.
Erlin, il les ohassa;' ce qui fut très-visible.Les Àéyots ayant ÿu ce prodige sPParent,Retouràèrent chez eux, eL dals i'étonnement
Chacun il'eux racontait de ce sai.rt 1es mert'eilles,
Et oomrre il lavait yu secouer 1es oreilles.
( r5o)
Un bourgeois se trouvant ilans ule maladie,,En grand dauger de mort, et pres{lue à l,agonie,Le bedeau cle l'cglise en sa chambre est entré;Car il voulait par zèle iraiter son curé.S'approchaot du rnalade, il lui dit:.mon. cher frère,Àrec saint Àugustin faites cette prièro,
La pluc belle tles o?.enzus:
pcce sacerdos magnut I
r5r )
Jfu,E SINGE.
ˤE C D OTE.
lÀnrs un capitaine
Avait un singe fort adroit
Qui le rlitertiss:it le 1c:g ie l:, "=r.:i:1.fn matin, du logis il grimpa :u cn tclt.
Sur les tuiles , sur ies ard:i::s,
Lorsqu'il eut parcouru erviron q;i:ze toi;es ,Il entre dans un bâtiment:
Des claristes c'était justement le couçent.
Ârrivant au dortoir, il fait grancle grimace,
Et clraque sceur alors cléserte de la place :
llille signes de crois fure:t fait: à l'i:stait;Chacune se sauva dans l'èglise eE criant.
Le bruit se répanilit aussitôt dans la ville,
Que Ie tliablc avait firit déIoger cliaque fillc
De Ia oommunarité; qu'il y remuait tout.
Le oapitaiue alors réIiéchit tout-à.coup
Que son singe échappé, ilont iI craignait Ia pertc 1
louyait être l'objet il'uue semblable alerte.
r5z )Oa lui permit il'entrer ilam l'asile særê., .
Oit Coco dans un coin se trorrvait retirél
§on nraiire l'appelIa, puls avec sa bagjua.t'ter;r.
Il sut l'csorciser d'une nani.'re honièt+Notre singe honteux rctourne au logement;
Et ]as trc§-cheres sæurs relltrest ilans Ieur couyent-
A}.{CES
.- . :
Pounr.trr-ri grrter !e sileacc, - :Témoin ile cet événeoeat
Qui réiouitrerti$.WlrÈneel::; .== =-:-Et l'Italie égalemèilti?
:.
Quel brult vieut'frappêr roon. oreillo?
f'entenils et le broüe et l'airaiq.
À ces soas E, hEæ-ÿèÿeiEG, : . <
Èt je prenils le crqon eu mair. '-
- . _ usi:l;ç ,l:i:: :.-:i l:.::::.1:
Partout les templee ieienÉSsent: r
De louanges à l'éternel;
Toutes les voix sr=rérrdsseatr- -: _ .-Comme au joul-là plç,.spkraiil, - ...: ;
ST
i..I
('54 )De Ia ilivine proviclence
En reconnaissant tes bienfaits,
D'un bout à l'autre de la France;
Les cceurs se montreu.t satisfaits
Iæ ciel non seulement nous clonne
l,e plus graocl chef cle l'univers,
IIais iI met aussi ra courogue
À l'abri d.e tous les revers.
IIn prince aimablei un roi ile Rome,
lient oonsolider notre sort:
Cet enfant r né elu plus grantl homme;
Est pour nous un sûr recottfort-
O rous tous, prioces de la terre,
Bespectea cct eDfaot ohéri.
Et toi surtout, roi iPÂngletelre tCesse rl'ètre notre ennemi :
Sinon, crains que la dynastie
De l'Empereur Neror,Éor,
En régnaut sur notre patrie,
Ne règne aussi sur Âlbion,
Vivent N.lpor.Éos, LoursE,
Et Ie Ror DE Rorll, à jaàaie"!
, (.r55 )
Quc ca soit là notre clevisc;
itrt lc refrain de nos coupletr;
Qüe le ciel toujours nous'oo!§Eryt
En santé cet enfant ile Mars,
Qui joinrlra les dons ile Miuery{
 la puissasce iles Césars I
CIIARÀDtrS ET LOGOGRIPHES,
Pen P. DEZOTE ùX,
*
t',)
"t:
- o*t: iÿ
t r-i1,
:i
È!a!atta1,{,a,§tr,t ta{,!\,\. +i ti,t.§l
ÉNTGMES,
toGoGRTPHES ET CHARADES,
PÀR P. DEZOTEÜX.
ÉxlcrrES.
rt, f-
I{ouÈ sommes ileux frères jrimeaux' louiours uuis, inséparables,
Villes, bourgs , villages, h"-c.ea',r:,
I.Tous trourent toujour serviablcs.Soit gue Eous soyons laiils ou beaut,
Que nous soyou rieu ou nouYeau! ,â côté tràs-souvent il'un sere'fort aimable
Nous nous trouyons placés; et, chose remarquablelC'est que, pour lui prourer notre grantle bontéNous partageous, tranchons, oais toujours ateo grâce;
Ce quir lecteur, entre nous pâsse,
A nous chercher tu te vois iuvité.
('5e)
No 2.
fr suis au rang ile Ia volaille,Et l'on me prenil pcur rien qui vaillei€m par m-pris cn-totrt cantonÀur niais ou donne mox nom.
N6 3.
-li'sùis une bête cruelle,Et dont I'aspect seul fait trembler.Jc suie encore une cité très-belle,Et c'est eu France où lron.peut me trouyer.
No 4.
Lrcrrta, sans être Dieu,Jc suis rl.ns chtgrc lieu ife suis rlane-l+ +iel et lâ terrê ; . -En France, en §*isse ,-en Àngleterrc;fe réside ;nôrâe ddhs Joldè-, . .
nt nr'étentls jusqu,au bout elu msndp. .
No 5.
fr suis utile en la .cuisine,Dans {es salles., ilans Jes salous.§i d'un autre côte pour.tant on m,examinè,lTIe recevoir serait !eplus.grÊqfl {cs afrorüp,
a'(rdo)
§o 6.
JE sûis Llue rlivi,rité:fe plarre au-de"sus de .la terre.
ÿrenez-moi d'uu autre cotê,Pour guérir certains màux c'esl par moi gu'.ou opàrc.
?ris sous uû âutre sens , ie porte des nouvelles,
Des (rrigmes, des vers que l'on adresse aux belleç
No 7.
h nais et meurs au même'instant,Je Ênis ma vie en gronilant I
Des.bas-lioùr je tirc aon ètre :
&ecte.r r tu ilerrais Ee coori:tq
r - §os.
Pr.vsrxr.**jqo.aiE*c#€n c{grlikÉ,
, §ouvent je leür: oa'aù?â'fier' :§ous un autre rêppa»t, saus me craindre oa ree lia;Et sous un autre encor, l>ien raienent sa:os moi
Se oontre Ia ca,raleric.
lio g.._:+_: - :
ft parais sous quatië §*ur'e*;: . :
Et ne clrange iamais mon nom,Je sais échauffer la maisonXt sers sonÿent pour les fritures,
Àu temple ile l'hyrnen ie couvre les épour ; .
âprês la mort, hélas! je vous aEobie tous.
ror )
LOGO GRIPHES.
No i.
Sra six pieils l'ou me voit ,.et mon malheureux sartlle fait apprêhender à chaque instant la mort.les plaiues et Les bois sont lieur que ie fréquente,Et partoLt ou ie suis j'éproure l'épowante.Dt:composez rnon c(xps, alors vorts lrouverezUn prophète en renom, plus vous appercevrezCe qui peut vous insïruire i ensuite , une chimère !De tout Ie genre h.umain s'y t:'ouve aussi la mère;.Un insecte rongeur, une époEre du tems;Ce gui tlaus certains cas souyeflt trouble nos sens;
.- Le bord d'uue rivière, aussi ce que tout homme- Derrait ésiter d'ètre à Paris comme à Rome;- Ce qui ræte ilu rl.o da:s ie ionrl ilu tonqeau,- Çe gui s€rt aur seuris, et voilà mon tableaus
§o 2. trOcOeRI.ô§ÀRÀDf,;
Àrx méchans je suis rerloutable 9
Et pourtant trop peu redouté"Je suis mème tant effroyable
Qu'aucun rle mo yoir n'est tenté.De moi, chacun parle à sâ guise.En ileux Je'leoteur mo tliyise:.trIon premier est un iles prouoms
-_-' Q{,ou dernier abat les mÇissqn§:.
tt( 16z )
N" 3-
Srn mes huit pierls iailis i'étais fort en usage,Mais en ville pourtant un peu plus qu'au village.
I.es lois, Ies grands , les rnagistrats,
Les procureurs, les a'ç'ocats ,De me porter se faisaient Sloire.
Et pour me conuaitre.et m'en croire,Décompose.rron colps, alors tu trouvera§.
Oe que dans 1ô pr"intems tu foules sous tes pas
En t'allant promener au dehors de 1a ville.Tu trouteras de plus Ie clref d'ure famille ;
une note en mmique, u;re Èpoq:e ô: te:ts,I'enclroit où daus ?aris I'oq çoit iorce passauô!
Ifn prouom relatif, absolu si tu seur,
ÿoilà ce que je suis, deriae si tu peilx,
. ..§04_,
ir pique avec Ea tèteI-es sujets et les rois,Ârrachez moi Ia tëtefe suis u.u, aucieo poidlr
' No5. l
§ur. huit pierls ie goûte le vii:,Âu monarque ie le présente.
lVIa tète à bas, loin du chagrin,En buyarrt bouteille qn lre çhaqte..
It163 )
No 6.
fr suis sur mes sept pierls une ilivi:rité;Sur trois je suis un élément liquiile,De mci plus d'oo prêtre est aviëe,
Quaad je su.is s::,r quatre porfé. ' ' ''
]io 7.
De vingt-cirg ccmpâgrôns oo æ.e plaee à la tête3
Plnsieurs rl'eatr'eur.saus moi font pius tl'une conquête;Et srns moi néanmoins, cher lecteur , ie vous disÂ;ec siucêrité que Paris serait pris.
, NoS. . :
Itr p:cis::i:u ej: su:e1le à la cen;ure.ÿou!ez-v,rus s.rr.le champ dl'cruvrir ma figure?§ur huit p:erl: je repore, et m+ déccr:pcs::t,On troare uue liqueur, un beaa ilêpartement,Ce qu'à ilouze an; au plas Emilie 6s"1 sccoie, l
Ce qui conserve au feu l€ tei.nt d'Eléonoie,f,: ce'qu'à son de trompe 9p, fa,it qn eertain cas,ün: rille il'Artcis , ce qui par le trépas , .
§ous est à tous ôté; le bord il'une rivière,Celui qui le premier osa tuer sou fr'ère iCe qu'on üt q:'est le tems , étant chgud ct couvert ;fie plus, uo poisson plat, et qu'à tatle l'on sert;Ce qui fait résonnelTa violoa; Ià be§sa, - ,.iDès que de colophane an le froGte et repasse iCe que se trouve l'hdmmé aJraut bu tîop-ile vinuCe gui sourent }ui moate Ên:cet état enfrn.
*J
{164)
lTP 9;
Ie pout coniluire au bien , je peur contlrtire au mal IIe suis sourer:t utile, et quelquefois fatal.
Ie pose sur cinq pieils. Si rous tranchez ma tête,
I'e suis toute autre chose; et paitout l'homme honnêle
 gra.nil soin d'éviier iiètre ee que ie suis.
Leotcur', Pour nre trouver, c'est asscz; ie Ânis.
ro ro.
D,trs tout pays lterercc ua puissance.
. L'agricult€ar reilqirt€ oa présence.
Je Re sais respr€t€r nrllo'proprie{ôf3e snis toujours ma route et n'ai de volonté.Réfléchis bien , lecteur , rnâ mtlre est )a nature,Et cinq pieds æu)ement composent mâ structùre.fout entier me laissant, ]e suis grand rlestructeurlSi tu m'ôtee mon chef !'erprime la fureur.II{es ileex gremiers pieds sont recherchés dans le monik p
Et pour les acquérir souyeat lee Iois on fronde;It Cloris , è .trente ans r. lorsqo'elle est sans épolrx,Yoit noon restê a\.ancêr souÿent'âyeÇ ooùrrour.
t"165 )
l{o I r.
le répands mes bienfaits sur la teue et sur-lronrle,Et marchant sur dir pieds je conserve le monile.Ton æil rr'apperçoit ricn qtri ne çierrne de rnoi iTout ce que j'ai créi', je l,ai créé pour toi.Me décomposes-tu ? tu trouves autres choseslUn des points carünaux, la compagne des roses,De plus ce qui compos" ui fuit brilie. le. couis,I.a graiue assaisonnarlt certains mets tous les jours;I)eus oiseàux , et ilont l'un est au rang tles volailies ,L'animal dont on {àit gaîmeut les-funérailles,I.e pius fatal pour lous des insectes rongeürs,ün gite pour l'oiseau, deux sortes de liqueurs,Üne pièce de vers, trois villes italiennes,tine autre rilie ea Frauce, et ce que 1es haleinesIout reteitir au cÈ.:e::, au forèts quelquelois;l'assemblée où ile ileu l,on.espèrc voir trois;Ce que iloit éyiter. tout ètre raisonnable,Ûue pierre très-ilure, un fruit fort agréable ,Uu éIément liquiile , une êpoque clu tems ,Ce qu'ua juge doit suivre en tous ses jugemens ,Ce que sourenton trùuve à l,entour tl,une haie,Et qui peut, en froissant r procurêr une plaie;Le boril iPune ririêre , un de aos anciens poiils,Ce gu'un mottel n'est sûr de conserler u-u. mois;D'un empire ou royaume une mince partie ,IIne plante à manger , soit ou. crue ou bouillie;Un ancien philosophe et poête latin;pe qui gâte uqe helle étaut sur son iléolin;
_ ..i
I trc6)I
I ," soi-disrnt sorcïer, qui trompe arec aclresre
I Tous ceux tlui de le croire ontla gra,rde f.iblesse,Ce qu'aux temples on brûle en hiver, en êté,Âux fins de rèndre hommage à la ilivinitéiUn reptile vénimeux, pas gra,.d de sa nature,
Qui pourtant au tonbeau mène par sa piqûre;Un endroit retiré, ce qui suit le malheur,Ce que craignait jarlis un brigar:d, un roleurlUn ètre dévoré, le chef d'uue famille ,
, Uo sentier qui conrluit au vllagê, à la ville;t CeIIe dunt on ne peut nomLrer lous Ies enfaus,
Ce que nous tlevenons tous à la fiu rlu tems ;Ce qui de deux épou Cissout !e m:ri;:e,Ce qui pour 1es archets partout e-:t er .:3â:e;Ce qui trace à nos yeu: et le bien et le mal,Ce qui mène souyent au sort le plus iatal,Ce qu'au nouvel an fait l'amaet à sa brunetfe,Ce que craint le mari d'une lemne ccquette ,
i C" gu'on voit revçuir touiôurs ile tems en temsi
I D"u" sortes de ,:ouieurs, un ilcs départemens,Ce que fait un major pour voir les sentinelles,
Ce qu'est pour nous le soin d'éçiter'}e: querelles;Un arbre toujours rert, ua a:ii;e :tlra zu Libau,Enfrn, le beau iarüu de notre pàre Àilam;Un pays fort lointain, et le séjour des muses,
§i je u'ai pas tout d"it , iI faut gue tu B'excu;es!
t'--('6:)
1.Io r 2.
Sun quatre pieds, je viens tous Ies ens au printerts,
tt dans les r-égétaur ie fais ma résidenqe. ,
§i yôrrs m'ôtez non chef, jc ilonne alors-naissance
À grand nombre ci'èrrlans.
No t3..: , a':; ':::.::
§un rnes cinq piecls Ia france m'a ptoscrit,Àvecqiou chefôté ie Iui devins uiile
En me nrultipliant par mille,
*ô 14. :
fr rnarché st+ ahq 1fr*i: te drag.in mc faii naitre,üt guelguefois la ioie àussi me fait :piraitre.
rvlets:riioîi4lête à trar ,' f,e
""i§: à tà'daflole.
Je ruis le soutieri iles états,Surtout-ile cèlui ile la.,Frânce.' .
-
Ns ISi' .,-t :
fs suis rrn vieur ccursicr iebÊrê c!'un seigueur,llhis lorsqu'on nr'arrache .le cceur,
fo me métamorpl:ose et <leviens une' fleur.
q168)
,No 16.
Zogogrtphe fait dans le tems de Ia réyolutiona
,1,u récit ile mon nom l,Lonnête homme frisome:fe n'aime que Ie mal et n,épargrre personne.Jamais monstre ne fut autant c.uel que moi:Je m'embarrasse peu de ce que veut la 1oi,Pourvu q.re j'assouvisse à ch:que instant ma rage;SIes- plus grauils plai:irs soat le s:ng et le carn*agelJe ne connais ni Dieu, ni diable , ni p:rer: ;Je suis pour cles amis , des plus iailiférens.Sept pieôs formeut mon corps: si tr me ùécomloses;Îu pourras reucontrer tout-à-Èit autres choses.Iln antique assassin s'y troore uéanmoins IIllais rt'y cl,eriher à fond alr$liguqut tgUs:tes soins,,îu peu*,trnuver il,aborcl un trèi-gianat-p
"tiiarche,IJn gueriier tlont le maitre a ilansé devant lrarche,Ûne herbe ronde, un cri fait a.u ,"on ilu tambour rUn siège où l'oa s'assied: et :a:s ur :rard CétourTu trouveras de plus, si !u reur bien n,ea croire,Ou plutôt iles hébreur l,ancienne et }:elle histoire,!'homme fort oprrlent sur le fumier réiluit;'Plus, un remède, enfin, tlans bien cles casprescritn
{ 169)
Ào r7.
§un onre pieils ie suis ile granile utilitéPour secour-ir I'humanité ;
Et ilqns ,ccrlqlne circonstauce,
Tu découvres en ma Présence,Mais Ie Plus souYênt sans témoin,
Ce qu'en tout -autre cas tü caches avec soin'
4 ,o" décgpio-let Pourt4nl si l'on s'applique,
En moi.i'o4 qéut trouYer urre ville il'Àfrique'
ün petit habitant iles grèniers, e! de plus
Uu poiss<5n parmi ceux qui te sont bien connus I
Ce q,.'au" temples on brûle aux fins tle'renil1e hornmage
A l'Être qui nourrit le fou comme le sage ;Ce qui sert quelquefois à'logcr ta boisson,
Ce qui souvent de l'homme altère là raison'
Une conionctior, dæs I'Ârtoi; une viile '
;;-"; n;r" .u.i à ttbï" , â Paris comæe â LilleiCe qui ièrt sur lq mpr à boncher les canols'
1,. -Etnt recherché ile tous les harpagons.,
tln frnit ilélicieux, une note en musrque'
Et celui gu'animait $Ir Eèle évangéIiguet
r?o i
ll9 r 8.
fr suis un âqip{, habitant dans lcs bois.' _
Tu me comptes huit pieds tlès que tu m,appcrçois6Itais. si tu veux pourtant décomposer mon ètre, _
ïu pourras bien y roir autre close paraitre:La substance gui sait faire mouyoir ton corps,Eo anirnal. stupiile et .seryânt llux hansports,ün habitant du ciel, une ciré de France,Certaiu oiseau ile proie entr.ent dans mon essenci.lTu porrrras yoir ,aussi ce que dans le tonneauOn trouve au fond ilu ria, Iorsqu'il a'e_.t plus couseaulPlus, ilu bas.Bouloanais s,y troure uce ririÈrg,frte note en mutique, aussi certaine terre
Où l'on n'arrire qu'en bateau,Ce qui de l'homme troable I'ào6,Et ce que fomeat douze mis.§i je suis long,::r{uc-'I''lrû l**.1t§oo, - ,
. iÿIais comme tout ilire je ilois ,S'il reste encore quelques choses ,Regarile ilans deux lignes closesOù. ileur bouts seulene:t so:t joints ;p'une parüe encor t€s Jieor scront témoinr,
r,l I
§o rg,
Avsc ma tèt" au fir*"*ent je brillciOtez-la moi, I'oLjet est clifférent;J'cntoure le garçon, la fille,&t-làonper et 11 fs6!re, et l'enfanfn
No 20.
ÿrNsrrcxr te mal et le bieug
Sans moi l'homme ne saurait rieu.J'ai oinq pieds, ma tête y ôomprisei![ais si yous voulez que j'instruise,Ne I'arrachez-pas tle mon corps;Car jc serais un ètre alors
QEi B"ûrait *i raisoa ri rime,P6. qui perilrait dê lous. l'estiruse
§o 2r.
Ii rnarclre sur sept pieds, et ie nourris, lecteurlÿhomme en certaine contrée1
$ais o'il me mange sar§ moq G€11r r
§n !ûert est assurh,
lrir)__ a: ,:-
No 2A-
§un quatre pieils vous me plantoi;Et vous lne rtargez toute eutière ;;
lEais si m" tèt" vous ôtez,Io ileviets alols: votrc
-mère.
ro c3.
Ssn ues sit pietls , lecteur , jtai iles rartrêaEr, un trcaelOtez mes ileux premiers ie brille ç[zns l'ilpfs 'Illais mon premier restaat, retranchez mon secouil,
-* àl': - l*
xo 24.
âvtd ma têtc, arai, I'oa ae ctartc à PégÉsc-;Et je üevieus saus elle une eharmante {eur
Qui pare le corset dc Lise.Iloo tout *d!lr':{uc lco +êrs plqit à plus rl'nn leeteur}
\3)Iüo 25.
lÿfÀncnrxx sur sept pieils tu me ris ,§t j,e n'avais alors qurune triste existence:Ie fus màmc proscrit en France ,Comme en plusieurs autres Fàys.?ortant un bisarre costume,Tu souriais à mon aspect :J'erigeais pourtant le respect.
Yivre au:r dépens d'autrui fut toujours ma couturle.Ce que contient mon corps , faut-il vous le nommer ?Une pointe de terre et qrri sravance ell mer,L'outil qui peut briser la pierre la p.lus ilure,Un -arbre, un fratricirle, entrent alausma stsuctur§.
- No e6.
J.s:ris avec ma tèteârcieu religieur;À plusieprs sans-ma têtêJe suis pcruicienx.
ne plus on trouÿe en moi ce qui pour Ia naeelTeSert lorsqe'on \ieût passer quelque Ileurre arec.elleSPlus, ce qui uous ar,rime et que lron ne peut voir;Pour loger I'eau de pluie un certain réser.roirlIln âes quatre écriraius qui, dn. saint évangileSublime historien, accourait propager
. Sa morale ile ville en yille ,En bravant cls la mort chaque joui Ie danger;
Une note en musique; en§nUn prorrom féminin"
r,4 )
§o 27.
I'APPonlr rhon nom ei naissant "
Et je le chalge en grandissant'
le suis un auimal qui sur sept pierls repose;
lVlais en les transPosatt tu troures antre chose'l
Derrx au'l*-" animaur se presentent il'abord 'Qui ne §e .trouveat pas aommés méchauts à tort
'Car leur férocité pâ§tout èst fêeoÉriuè''
fln {leuve en Italie est offert à ta vue;
Une divinitê, ce qu'il faut':uiçre en tout
Pour, par suite, ériter du chàtiaent le coup ;
Ce que l'on deçrait être en toute conp::uie '-'p. io. sur sa quenouille arrange À'tasr-asie '
à" qoi nous uourrit tous I plus, un dé[§tenent'
Ot * q*" tôt ou tatil est toujorrrs lc néehart;
Pour le ieu des échecs ta plus petite pièce;
IIne yermine snfiIr;:çdà-#nirÈ:co s TTs§€-l
xc r8'
ir .ui. un quailrupèàe, et |'ai cinq pieds pourtant;
Si I'on en compte uq iloublc et très-fort aPPare[tl
Otez-m<ii Ia grerier; ie suis alors qanÈ via:
Oepenilant je fais naître un 'bipède emplumé ;
Et contluit de la métairie
À moa travail accoutumé,
l'oihe dans naon e§,tier ule têto asserYiee
( r:5
No 29.
* ïs marche à quatre pierls , æ.on tout nrest que chirnèrs;§n coupant moa premier je ilevieas ,rn" ïèru, - -
Qui pourrait nombrer mes enfans ?
l^" .:t tlois premiers pieds transposes-tu le sens,Je surs un être alors dort tu seras Ia proie,
Qui, tluelquefois tromoani- i"ï;.=;;'î:;"ii,; i:: ;:i,".î..", ta joie.
No go,.
SouvsNc ie suis auprès rles grarrds,
]t n,en suis pas moins mépii.abl"_qJ,exàrce les plus bas talerrs,
_ ït par là je me lends coupaHe.De mes huitpied:,lecteur, trois souvent ou travcrse;Itais ü faut pour cela me yoir à Ia
"unou".o-'-"En moi l,on peut trouver un -ét.l *.u.t J."'Un perit anirnal habitaut le grenier;Un rles quatre élémens, .. qiu Belmont s,applique chercher pour orner Ie sein de .u cto.iJj''*"Et ce qui fait cortir le froment iles épis ;Un instruaent; de plus une uote en musig,te.
116. )
CÏTARA D Eü
NO I,
1lIos premier chez les rois brille avec grancl éclatl
llon ilernier n'a ni corps, ni couleur, ni figrtre:
üon entier.est un früt qni frappe I'oilorat,Et surtout ilaus le tems qu'ou eÀ fait I'ourertruc
lio 2.
-.:æ.+- 1-
SouvlNr 'tlans mon premierOrr pl ace mon de roier ;
Malheur à qui se loit lier à mor catiet.
NOL
'=t
Tourr ririire coule en su ivant mon prenrier !PIus d'uu naufrage fut causé par motr dernier iDans une graircle iête on ttouYe nsn gptierl
8..
(ry1 )
. No4_
,{u combat Ie français "rg§!,i4g,ejr
mon premier;ta jeune Iris souyent travaille mon dernier IJ.e,r eaur et l'aquilou font mouvoir mon entier.
J* sais faire mouvoir les rois et leu.rs armépc,On trouve mon premier darrs deus lignes .lelmées1tr{on seconcl, cher lecteur, est un cles éIémens
Xn qui grande riclresse abonile ;3f .mon entier depüs .long-tems
Cause un des granils §.éaux du mo:ld+.
nf,o* premier dans l'Âsie est_ _très-célèbre ville i![on seconcl, clans la France, est un département;trllon tout ilans les hameaux revèt plus rl'uue û11e.
[q ne suis plç,,d]uqa6e, à lq ri$e,à,{çqg{,
i
I
i
I
I
I
I
I
I
I
Ào 8.-
!N Frauce I'on chaugea les ro:trs ile mon premier;Dans les girs les é'c[os répéteut moa ilerr.ier 1 -
Et Ie cultivateur recu:ille mor elüer.
r:s )
§Ll- -
trIox premier, cher lecteur, est uue particulciEt pour-I-écrire il te faut mort' elrti6r. - --
I§e ra point m'accuser surtout ite riilicule r'L.":rsque je te dirai que mor corps tout éntld§Dau.s ce jour-oi uc saurait se trouYer.
-'rcë-.;--.! - '':Mor premier feit tourner la tète ,Et mon second ne moatre que fureutl
ne mon entier, pour faire ul.e conquète,
ll faut _slaroer,
Cherche-moi ilonc , lecteu$
NO IO.
D.tNs les iardins on plaute mon premierlEt la voir forme mon rlernier.'
Dàris'l'eaq- s€ tro*Ie rnolt cntiera
Ir:g]
li: r_I,
Ds votre corps. trrotr premier fait partie IUu mal-affreux .se troirvè en qlor .dernier
r,Et chacuu cloit, pour venger sa patrie,pano leps Les .ems, s,armer ile rnon entidrli
nd:ir:''
MoN premier est un pronom iB; mon sleo.n.ilr voul.gz-vous le ognnaitre !Souvent Ie pèrc <l,un ânon
§ur s9n tlos vous le fait paraitro;3t mon tout , comrne un jour sacré,
. ?ar ua peuple lut célébré.
NO I3.
, Sous tes pieils quelquefois tu foules mon prernier!
/ âu-ilessus de ta tète est toujours uron ilernier;Et lorsque quelque objet mo_:r_ tgul te paraît être,,Tu le tieqs avec soias. Or r' tu p?ur ae coao,aîtrc..
- (. tllo )
N:I4'!
I)Àx! Dloil premier on boit Ie vin;'trfoo ,""on,l se cueille au iarrlin:
D=ns Ia saison, lris I'aioute à sa parure;El moo erticr, so:1yeut, e!.tre ilaas la teinturli
:Ë+riL
. lr )eu l'on abat mon premier fOn cuit et mêrée mo: d,ernier :
t-oe pctite ville, en France, est B'lE Ë[lier.
§o r6,
trIoN premier.est pronom; rie+auti+ehost 11'1Pqst i![on second daus un livre en chaque etrdroit paraît;
Et motr entier s'eutend au cabareL
NO I i.
l\Iox premier clu triomphe est te signe apparênti
f,ne belle reçôit uion second il'un amaut I
Et uon entier cl'une monturc
Est assez §ouYelt la Pâtgrr.
rÜ-- t.rUI T
§o 18.
IIor premier $telqq-e_§',§RetentiLêans..1€gbu]s-1,.,,. rs:.. _,.,; ., _
XJ mon second, souvest il. }e faut attaeherj§i tte nuire oil yeut l,empôcher iEt rnon entier três-forte villelEst la capitale rl'une ile.
. No rg.
Âux charrps on coulle mon preeieriPour prècher on prentl mon dernier j
Et quant Damis présento utr ilôn à son amic,3t que cle lraccepter el.[e n,a point envie,
Psi ua acte ile modestie
,Elle.scli4,.d*.q..erûêE".. . _.
.-': : . ' ..'
No 20.
De mon premier un breuvage oïi composé i§1ç-.Eo!_ reqonrl un élément rq,ose-;
. Ilt uon enüer, foræé.poqt cliye;tiroÂur sages c<imme alrr {oris l|rocurê=fu plaisir, _
(*S4 )
_ : lc-o3t.
Urani"ral est mon p,remierr. .. -
Qui cause sorÿent ilu dommagegûn élément est Eon dernier:Eo certaiu tems , de mcn entierLe culürateur fait usa6e.
No 22.
Ox attacLe mon premicr,On rréprise taou derÈier,On redoute ûron eûtier.
xo 23.-€ --
PaÉrrNss-Tu toucher üon pretrüêr,,Lorsqu'il survient uu héritage?11 te feÈt avoir mca dernier,
Selou I'irsage.Âlors s'opire EloB, enü€r.
' 'xo 2!i,
lIoN plemiey est uq reflrge au marin Ililon §ec_ontl se p.orte au moulLr.:
lôn errticr du soldat contient tout le butin.
(i83)§o z5'
f,r boulanger ," u"rt U" mon premier!Dans la musique on tro&ye rnon dernier-,..
Remplissant en été, pour l'hiver , sor grenier, '
Heureur I'homue qui sait imiter mou çgtierr..-
No 26,
Dlxs la gamme est Eor: premieriLes oiseaux mahgent 'inôn: ilernier ï
-E,t la tête et le ccpur souffrent ile mon entier.
l',r-7.Drs maris, mon premier sail exciter la hile"
Yeux-tu connaître mon second?Va le chercher à I'IIélicou.
tlon entier est aux ctrmps p).us soureat qu'à la rille;Et ile nos b'ergers en tous teùs,II fait les plaisirs innoceru.
N6 28.
lïtox premier est un animalFripon, et cependgat utile IFaisant le bien croyaut laire le mal.:Il sert a+ village, à la ville, l
Dans,mon entier Ie riche en certain temspoûtê à loisir combierr j'ai'd'agrémep,
(' rs{ }
.r-s- eg
In gain ite certains jeur ilépenil cle mon preuieriSur les toits iles maisons on place mon tlernier iQuelquefois une armée éprouve moa entiÇr".
§o 30.
 certains jerrx l'on aime à tenir mon premier;I-a eouplessc exécute aisément mou tlernicr:Meihenr à Ia oité qui rouffio rnot euüer L
xo 3r.
lfor premier, -14. çg3Êqp l,cnploicl
Mon seoond Êt jaêis Bérir.Je4eoso humain IDu tombeau, mon entier oEvre la triste voicÂu faible g'ri vouilrait me soulerer ea yaiu'
xo 3s.
f,r militaire assiége mon premieriL'église ilans tous lieux doit ètre mon tlernier iL'homme ariile tle biens recherche taon eutistl
,, '' fr85)
l+o 33.
' ' D*r*s-le pleirr-cllant, lecteur , tu trouveslmdn prouief;La cruelle avgrice oxeree mon ilernier I
&e plus faible à l,enu$c ogèro ron ihmier. ?
"( rt6 )
Page 61, Eéfle:ioes il'cle bergère ile l'È;re, B" vers ile le
premièrc "t æ
L'accompagnent àane ses Yielri âh+' -
üsez: Lo tournéntentdons ces çie,,x aa*
R éponse à Ia secooete toEdrtioE de quittcr Ea PernrqÛe,pâgc 70, r4' yers,
Quoiqoc r* &c cdaqEe. -
,y*':': ._yy,l:J:!l*' _ =.
(r8z)î--
MOTS. DES ÉUTGMES"
...
Nur r. Le mot est Cïseau§..2. Dindan.3. Lion.4. la lettre E.
6. Mercure;7' Pet.8. Botte.
9' É Poëte,
( r88)
I}IOTS DES LOGOGRIPHES.
I{or r. Le mot est Lièç're où l'on trouve Elie ,livre , rève , Ere , ver, ère , ire, riye ,ivre et lie.
z. Le mot est Enfer.3. Le mot est Perruque. où l'on trouvepré,
pèr'e, ré, ère, rue, eu.
d. Le mot esl rottce , où I'on trouve oace,
5. Le mot esl échanson,-
6. Le mot est ilfercure.
7. Le mot esl la lettre A.,8. Le mot est écrùain, où I'on trouve vi.n,
Ain , uaïve, écran , cfi, Aire , viç , rive,Cain, rain , raie, crin, ivre, ire.
g. Le mot esl liure, où l'on trouve ivre.ro, Le mot est orage.
-Er. Le .mot est prouidence, où I'on trouveNolcl , épine, roi, reine r prince , or ,
.., Bgivre r pie "
oie, porc I ver , nid r. vin,
(l8s)eidre, ode , Nice, Novi. Coni, Coire, ccr,nôce , r,ice , roc , poire, onde, ère , cocie ,
ronce, rive, once . vie, province, enclive,Ovide , ricle , clevin, cire , vipè:re. coin ,peine, corde, proie, père, roie, Éte,cendle, divorce" crin, encle, ile, don,corner.pér'iode, r crd, Orne, rr ntle, de.voir, pin, cèdre, Eden,Inde, Firrcle.
Nn* rz Le mot est sèue, ot\ l'on trouve Éve.
r3. Le mot est cartne, or\ 1'on trouve arme.
t[-Le mot est larme, orï l'on trouve arrne.
r 5. Le rnot est inosse , or\ l'on trouye rose.
r.6.Le ruot est Jacobïn, où I'on trouve Cain,.Jacob, Joab, jonc, ban, banc, Job,bain.
17.Le mol est /potltîcaire, oir l'on trouveCairerrat, raiercire, pot, ire, et,Aire,. rot, tape, or, poire, ré, aoôtre.
r8.Le mot est sanglcer, où l'on irouve sang,âne, ange , Anger, aigle, lie, Liane , re,île, ile., an , angle.
ro. Le rnot est étoi\e.
,o. Le mot est livre , ol\ I'ou trouve ivro.z r. Le ruot est poz'ssoz , où l'on tronve poison"
»z.Le mot eslJë»e.
a3. Le ilot e.st cltarme , où I'on trouye arme,
-:i.',, ,i , tÈâ.L& mot esi pîose, où lbn lrouve rose.
( 'go')a5. Le mot est capucin, où l'on lrouve cap,
pic, pin, Cain"
rame, âtne , mare, rEarc , re, ma.
zi.Le mot est poulain, or\. l'on trouve lion,loup , Pô., pan , loi , poli , lin , pain, Ain,punr, Plon, Pou.
z8.Le mot est bæuf, où, I'on trouve æuf.
29. Le mot est réue, oùl'on lrouve Éve.
3o. Le wol estiflateur, ori l'on trouve rue,f€r, rat, eau, fleur, fléau, ut,
(rgt)
}TOTS DES CHAR ÀDES.
Not r. T,e mot est orange, oùr l'on trouve orz angc.
z, pat-eau.
pente-côte,
mou-lin,
t4"ngle-terre"
siam-oise,d*main,
=: mgis-son;
9. - cou-rage. )'
Pots-§cn,
- c|u-rdÿe,,2. sa-ltat.
3.
4.,5.
6.
8,
ro.II.
13, | 'r-\4. +i5. .-
pré-cieua,e.ouPe-rase.
Quilte-6æqf.. -ù6i :- ta-page.
( rgi)ti. Le motest char-don,
' 18. Corifou.rg. - pr*teate,2û. the-dtre.
. 2r. ral-eau.
22, ifou-gueua.r3. part-age.
25. four-mi.26, * mi'graine.
27. c\nte-înuse.
28. ô chât-eaw
29. dé1|aite.
3r. -.-,-... .W,..,.32. ifort-une,3L È re-traite,
(is{)
TÀ8Lil.
' pages,
I;'auteur , aux amateurs de la poilsie.. . 5
Discours moral ef familier, par un pèrede Ia profession de Saint-Crépiq.... ']
Le curé pr,êohant , anecdote. r IJugement eÏunbailli de village. rgYers adressés à [t. d'Ordre, au retour
Çtrransonbachiquâî.;...;..'.::..'.. 22
Le trucheron, anecdote. z5
Couplets sur ma pet'ruque. z$
A maître Dezoteux, sur sa Perruque ,parTrippier ........ 3o
Réponse àilI. Trippier....;......;; 3z
Discours sur 1a clestruttion des tanptes. 33
Début cl'utr curé, anecdote,,...0.... o "- $r,
(rg5)pagcs.
Le cliable dans I'église, anecdote.. " . " . 4lLe chernin du ciel. 4gL'huissier en renom, anecdote. , bzïers à M. d'Orcire. 53Réponse cle M. ci'Ordre. . . . 55Epître aux boulonnais. . . 56
Sers adressés à un meunier de mes amis,la veille de sa fète. 58
Slances sur la mort cte M. Leuliette.. . . 59Â maître'Dezotetrx, par Maclemoiselle
Noël , de.De§.rr.es.. 6,r
Réponse à Nlaileniroiselle 1\oël 63Réflexions tl'une bergère de l'Ène.. . . " 64A maîire Dezoteux, pour seèonde som^
mation, par-Tripprer.... 68Réponse àM- Trippier....,..... t:t;"i ,ja
Complainle sur la mort de Ms' l'Evêque
ÿers a-dressés à l'auteur par M. cl'Orclre,
Couplets. 77Couplets sur l'ancien roi de l{aples. . . . ,jg
ÿers aclressés à S. 1\I. l'Brænnrun, à son
. fassageà.por1logne.t,t..r...ee.-ç!§. 8r
(re6)pESe§, -
 Maclemoiselle Noël, pour sa fête. . . . g3
Le sortilège, ehanson patoise......... 8îhtRéponse à un anonyme. .. .. 88Epitre à Desvres, et à Pierre Dezoteux ,
son poëte, par il{. \Yyant...... .. s". 89
Stauces sur la croix qui a été replacée auclo-cher {e l'église. gr'
Stances prclsentées à M Lefebvre, cur'éde Deslres, la veille de sa fête. . . . . . 94
Anniversaire de la bataille d'Austeriitz.. 96Le bed-eau, anecdote g7La mort ei la résurrection de l'église de
I)esvrés gg
LaverturécomJ,ensée ..r... r. tozVers à Mad.emoiselle *'** en lui envoyant . =_ .
utr carrtiqtre.,.-.-ïTriîr'. ,i ,....-........,, . io5 'Réponse cle Ia demoiselle.. . ro6 -
A mon cousin , sur son malia3e. r oB
Corrplets . rogAcrostiche aclressé à t{onsieur, I\Iaclarne
et Mademoiselle d'Ordre r r2Dialogue entre Monsieur Dimanche et
le Citoyen Décadi. rr3 -,
Vers adressés à I'auteur par §,Ionsieur F.Hédorin. r i6
Les quatre gascons, anecdote,t....,r ré at1
('9:)
[,es folies alroees cle Ia France clans le Fege§'
À Macleriroiselle l§oël 124
A rna commère, dans le lems de la rét'o-lLrtion......' """' tzï
 NI, ct'Ordre, la veille cle sa fôte . . . . . :-27
Vertus et propliétés d'rtne fontaine nriné-rale s,tüée'clant la forêt tle Desvres,. rz8
Couplet à NI. Duwicquet, demeurant à
pàris . t\z '
A la jeune Josèphine, Pour son atnant' t3[9
Chanson patbise. r35
Aux détracteurs tle mailre Dézoteux" " '17A Monsieur cl'Ordre' . . . '-'. ". 'i8À T\'Ionsieur Debove, ir:stituteui.. ' ' .- r4o
L'évêque el !g-guÉ, anecclotg.. .J ! ' " ! t4tLes amoucs. et-concJ usionE 1.1e ma1iage-d g-
Magritle ct cle Jeal-Frcncltois, chan-
La bigotb'scanclalisée,'ânécdole"" " " ' '48Le-qêint î Ia crême , anecdotè' : '." " '' t 49
Auecilotg-. ::......,ii'r'ore r5.o
Leisioger.atre§rloie..'!...i.!r....""' r5r
Stances .sur la uaissance du Roi de
Romg."..'.'1'..ii.... .'., "'t,.tit r53
Enigmes. ',;';. r r r.. r.r.t 'r'' r 1" 1i, 'l'58
( .rg8 )
Logogriphes, i. r. r ....:.....Charades ....:;Mots des énigmes. r r r i r i r..r.. r r r r e r r.--deslogogriphes ...... -;.;-.F Ces charildgs .. . r r . r. .. r r
Pâges!
r6r,i6r8?r88rgl
(rss)
LISTE DES SOT]§CRIPTEUR§
tËs cEUYRES DE n: »Ë,zorEIr"X,par orclre d'inscription,
Boûf,oGNÉ.§ïffi.-
C;" Bonnéfoux, Préfet. - 6 ex,Ilell. euseisne rle r.aisseau.F. BôiI"y, Iecr. clu Préfet.Sauvase. - z ex.Ânseliî. ( Quai clu centre.)Saint-IIaouen.Even.lEalin , corrmanct. laflotille.Salles , secr, du chel milit.f. Cavillicr.Gaulrhier , iæperor-Goarrl, à CaPécure.Pamart.Bléhée.Butel, place au hlefloPichon.Cousiu.W rssocq.Lorgrrier.Men"neville, maïre. - 6 ex.Guiraud , chirurgien,Dumetz. -2 ex.Ma uguet-Lasablonnière, o6-
crer de narrne.E. Labarre, architecte tlu gou-
vernemetrt, rue de Lille.f. Ilédouiu, élèye sn droit.
Mlll.trIenry, atljutl, rlu génie.Boulongne.P. Lefebvre.Caron, prouureur impérial"Dutertre , notaire.Quanilalle.FrancoisLerov.-eex,Lafre'snov . fi16.Mathias ëiiset.F. Sauvage.Rouxel , æédecinG. Leriche.PecqueG.Philippe.L'HeureuxrIIariot.Montaux.P, Baret.F. Carv.Arnou1t, chirurgien.Àudibert aîné,-G ex,Guillagme Souquet.Sire.Merée.Duchesne"Tiesse t.Charles Cornuu
i{{M.Âlexantlre Crouy.Thiéharr.L; dubois-Delacrq;Timmermau.P. Duchauchois.Mail. Raclenne.NoêI.Charles Butor.Mabille-Ailam.J. Prévost. horloser.Noél-Àrnoult.Mail. Pouchin.Vg!.côutre-Ferv.DuËhochois-sauvase-Bramet, l'ainé.Dtrc'hochois-PinariLPetit n fils.Dtrbois , fils.ltrabille-MerlinPicariI.Duchoes.ÂrracharÉ.Iules Foissev.Blanchard-üeq uevauvillers,Groud, chez tli. Blanchard.f.efebvre-Ducrocq.Cary-Duca'ruôÿ' '+'Lefevre-P. Bertrand.lllasson-Follie.Paques-Guillain.'Wiart-Séguier,Blrrbe-RogenAimart,lVlarsan.F. Brulé.Ch. Choisnarrl.Dewisme, fils.Guilmard, frères.Âuquste \4roIff.Chàles Rault.'Ianguerai.
§3 Framzelle,
(eootM1[.
Le Mulloie. .
Mamelin.Dessaux,Marteau.Dublaise[-Durieurr:,Coffre.Penel.Cornuel.Dupont-Delportri:Lunel.François Delporte;ÿerkaruer. - z ex.Delye.P. Baillv.Joly, uhcier cle santé.Neucourt, plrarmacien.Fournier-Creuze.Géneau-Dufortmanoir, - z.erc-Lormier , Iieutenant. il'artil.Guiilot, capitaine rl'artil.Jus seraad , capitaiae d'artiliDemarle.Ilénin. - z ex,Ledez.Guérin.§annier.
üileNiiùfion, empl.ô;
" di"i;;,;i;' îËàËii*;;,proprié taire,
B:uroille.Boeé.BéËeut. café imnérial.Françoi! Bailly,^Courson, galile-magasin des
Latteux-Lattai snanf.P-atras de C.ainp-aigno. - 2 e&.Lloel r rentrqr.
trilarmin, covivres dJla oarirre.armin, contrôleiir diles posr- zex.
tes aux lettres.Délossez,Mauduit.Griset, fils.
( zon }
Mrffi.Buron,Sagot , bottier.F. CallcrsKroll, ofrcier d'e santé.Taffin,§t.-Jean, marchand., rue de
Lille.Chochois-Labbé.I)er;ombre, rue de Lilïe.Brasseur , semurier, I'dera.Guyot, rue ile Lille.Lesav-Faveul.c^II,it, pl"r"e haute-v ille.Hector,-chef de raus. du +6u.Iabi, ûls ainé.Tastayre, bottier,St.-Gest-Queneulle.Dela croix-Foi ssey.Debraiue, ûls, ëhrpetier,Petit.f.ancien-Plohave.llladame Forrndntin.ï[uel, commanùanLPollet.Lebeau"I)agron,Petit.Quettier. ,
Sevrv-14'attev.BeIri.trrÏoë1.Isabeile Eailly.Philippe Iardieu,Rourguignon.Rigault.Félix lIIarcc.Tirmarch:.''IV'vant.G. "Ilebette-Damboise, er-lie ut oriant.Delafolie.Bæutl. .
Bêrce, .'- : .
cÂL415.MM.
Yessier.Crochon, chef
des tirail- tluLocoge , ainé.Lero1,- Iléricourt, employÉ
des douanes.Bastiile , empl. des ilouan.f acques, vériâcat..tles douan,Yerlaine, empl. des ilouanDe'lassus, - idæn,Collin, receveur principal
iles douanes.Aubert, receYeur aux décla-rations arrx ilouan. ile Calais
Siffait, premier comrnis auxexnécl. à Ia tlouane
Foisiey, emplo;ré à la mailiede Calais.
Souville, doct. en médecirte,Carrey, adi, ma]or au 56".Mathis de Grancourt,propriéLPigault de Beaupré ,hls , id.Rizaucourt, directeur der
hôpit, milit. à Ca]ais.Xfouillr seaux, directeur dc
1a poste at leiires,f.grert, propri-iaire.CLr is ti æ rrlâtb:r,gügæiaùt.Pigault-Maubai I larcq, propri.Guvs . commissaire de ia ma-
riné en chef.Bover. agent ilee vivres tle
l-a mâri-ne.Lemaire , notaire.Âuguste Mancel , rèceyeur
iles contributions.Delafosse, garile-magasin des
VIÿIES,'\Â-ille, ilirecteur dê l'école
seconila i re.Darquer-Berger, papetic!,F, Àntlry , plornbier,
de batailloaÏô.
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1IM.Debaoq , msrc'hancl frippier.Ârpotte BuIgaud, rentier.G. Gover . bibliothécaire.Delattie, 'curc
de Sangâtte.Bruuo De.ssr.rrg, enplolyé aux
(lrorts reunrS-KelIea, oommis ilc négoc.iautItrorlev. oropriétairalDufreifrd, oficier au r u" réei,
d'artillerie de marine. "V. Benarùcommis. des guer.Per+lais ;a&.séeoçianri![rchàutl ,frls,i-deru"Quillacq , frls, id,em,lTf esseMeurice, aubereiste..Delaboullie, fi ls, pro"priét.Louvet, marehanilde dodes.Rébier, 6re:fr9r.au tribunal de
çdæIûo_r cÊ , à.Calais. _ 5er,Sarenty rleB uire, négociant..l-eleune.Pufosscz.
G U ITIE S.M. Debourringue, médecin
Leilucq . uoiro-RoutieilMonteuuis-lr,oqtia.
lVIOJ{lREUIL.I.or.cr. ;.5 ex.Brulé, avocat et notaire.Garon,olprc prin§.ioaf de l\{.
BruIé.EâEil-le, principal commis zu
6ielbde lWoitreuil-Braqueàaye, faôricrrt tle
Do terres.§.-Carpeutier r élèye en chi-
Iu{Per '- '
tsor)MÂCQUTNC,gZts;
MlIe, il,Orilre.lU. Ducicsuet-d0rAré.Mad. Du*iicquet-d,O:ike.
IIUCQ TTELIERSJMM.
Cuv,it.lier, ,irge - de - paira'lf.reque.trellt- - ,.
FroviIle.-§tarpin. rlelebvre. -..VaLlois.Miroir, curé illHuoquelierc.
]I.ESDIIf,MM.Departz ilo Pressÿ,3rès Eesfl i*Wrllemann.I.IIaire _Lejosre , institqtcrqj.Âlexanrlre Decotrtes,l)e Eiennes.'.De Fiennes, û[s.
LOUHÂNS.ü. BauJet, clsrc de notaiæ.
!{a1!re, curé -de BaincihaE;
PhiJippe Eard.icr.
§Â!{ER.MIT.Mad. de Ouestreaue.De Gars.De Chaillu.Rivart, piêtreà S*nbr. . :
Legressièr-Eell aÀoy, er -Iégi!ÉIrrDûnt, rentter.?aloulet, maire rk SaEer.Creuze. de Sellès.Canniei, de Oarÿ
 B B E,Y,IJ,{.JE.trJ. Beaumé,
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Coulemeaux.veuvà.r,ôüôhez.
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ÏtIM.Le C.-Amiral -Lacrosse' - b ex'De Lasablonnière. - 5 ex-'
T-asablonnière née Loisorr. Ô ex'D'Ordre.Pasrart.l-epnx.Paierrt, chef ile hataillon
Br*:,iJ;lÏ:",r. .Çbariqt , chiuurgien.ll[arl. Carmier..îiî6but-Gallet. ' '
Eournier-MaBte. , .
Lôuis-l\Iarie Vinc'ent:Battût. notaire.Jean-I'ierre Oye{MâI'têl-LonquetY. . .tr ramezetl e.
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Lo'uis-Marie Framezelle.Louis-Marie Lesage- IlamY.Sannier.Delplace.- 5 ex.Catherine LonquetY'Descâmp.Dutertrc,Drêtre.-2e&Mad. Miih"el'Fournier.Fduilier; prêtre.Jacques LonquetY.1\T«I. ile Yaldufrène'Yasseur, ilesservaBt ale no&i
deauville.Liévin-Dufouri":' '
De Courset. :
Matl. «le Coupignlr'Yvin . euré de Sainer.Lourdel, vicaiie de SamciiI)elaporte,.Dgr-rvin. .., I i .,n ,..Dé'Locher.D'Haliughen.IVllle. de Favrolle.Deiadicouit.
.p44o-brca ,huissier.'Renaud.
Itî-.
Éïh I s.:lrï[, . .' .
ire Rodèlinshen.Bibas, ûIs, rüe Fran(aise, n' grReratd , irïem,
MÂRSEILLE.M. Gervasy , chef du,blireaq,
ile l'étattiiil ile la'll(airict,: Ô LER}.TONT.
û[.p"eyiltongus:..1 ..'.STRÀSBO.UBqilgi.3fiig".l, . ''" *
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