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LES ANNONCES DE LA SEINE J OURNAL OFFICIEL DʼANNONCES LÉGALES - I NFORMATIONS GÉNÉRALES, J UDICIAIRES ET TECHNIQUES bi-hebdomadaire habilité pour les départements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne 12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Téléphone : 01 42 60 36 35 - Télécopie : 01 47 03 92 15 Internet : www.annoncesdelaseine.fr - E-mail : [email protected] FONDATEUR EN 1919 : RENÉ TANCRÈDE - DIRECTEUR : JEAN-RENÉ TANCRÈDE Lundi 24 novembre 2014 - Numéro 47 - 1,15 Euro - 95 e année L e neuvième Président du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, créé en 1967, a été installé dans ses nouvelles fonctions ce mercredi 12 novembre 2014 par Jacques Cholet, Avocat général à la Cour d’appel de Versailles délégué par son Procureur général pour assurer l’intérim depuis que Robert Gelli a été nommé Directeur des affaires criminelles et des grâces en septembre 2014. Jacques Boulard succède donc à Jean- Michel Hayat Président du Tribunal de Grande Instance de Paris depuis le 9 septembre 2014 (Les Annonces de la Seine du 11 septembre 2014 pages une et suivantes), ce fut l’occasion pour Vincent Vigneau Premier Vice- Président Doyen du Tribunal de Grande Instance de Nanterre de rendre hommage à ce grand Magistrat « qui a si profondément marqué de son empreinte cette juridiction que beaucoup pensait qu’elle ne pourrait s’en séparer » mais également à son père Henri qui a occupé le même siège il y a une trentaine d’années avant de devenir le Premier Président de la Cour d’appel de Versailles. Quant à Jacques Cholet, il a accueilli avec fierté « l’homme de qualité » et lui a souhaité la bienvenue dans un département doté du deuxième Tribunal de France en déclarant « vous êtes un homme de terrain et un homme du droit, un Chef de juridiction amené aujourd’hui à diriger cet important vaisseau qu’est le Tribunal de Grande Instance de Nanterre ». Jacques Boulard souhaite inscrire son action dans les pas de son prédécesseur et notamment poursuivre « une politique volontariste d’accès au droit » plaçant ainsi sa mission dans la recherche d’une justice de qualité qui se traduit notamment par un impérieux besoin de sérénité, d’indépendance et d’impartialité. Jean-René Tancrède Tribunal de Grande Instance de Nanterre Installation, 12 novembre 2014 Photo © Jean-René Tancrède - Téléphone : 01.42.60.36.35 Jacques Cholet, Jacques Boulard et Vincent Vigneau AUDIENCE SOLENNELLE DINSTALLATION l Tribunal de Grande Instance de Nanterre - Le droit des règles entre équité et justice par Vincent Vigneau..................................................... 2 - Accomplir l’œuvre de Justice par Jacques Cholet ......................................................................... 4 - Rester fidèle au serment de Magistrat par Jacques Boulard ........................................................ 5 l Cour d’Appel d’Orléans - Rendre une justice de qualité par Martine Ceccaldi .................................................................... 29 - Le métier de Magistrat par François Pion .................................................................................... 31 JURISPRUDENCE l Conseil constitutionnel - Décision 2014-429 QPC du 21 novembre 2014 ............................... 7 DÉCORATION l Union des Femmes décorées de la Légion d’honneur ........................................................... 8 l Daniel Fontanaud Chevalier de la Légion d’honneur.............................................................. 17 VIE DU DROIT l Syndicat des Avocats de France (SAF) 41 ème congrès - Aimer la Justice par Jean-Jacques Gandini .................................................................................... 9 l Projet de loi pour la croissance et l’activité .......................................................................... 19 CULTURE l Collège Marie Curie « Good Day Berlin » ................................................................................ 14 CHRONIQUE l Les évolutions de la Justice militaire ..................................................................................... 17 ANNONCES LÉGALES .......................................................................................... 20 OFFRE DE REPRISE............................................................................................... 22 IN MEMORIAM l Anciens Combattants du Palais (ACP)................................................................................... 16 SOCIÉTÉ l Networking & Business Club Le Maroc : stratégies et défis .................................................. 26 l Convention internationale des droits de l’enfant ............................................................... 27 l Le Cercle .................................................................................................................................... 28

Edition du Lundi 24 Novembre 2014

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Page 1: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

LES ANNONCES DE LA SEINE

JOURNAL OFFICIEL DʼANNONCES LÉGALES - INFORMATIONS GÉNÉRALES, JUDICIAIRES ET TECHNIQUESbi-hebdomadaire habilité pour les départements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne

12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Téléphone : 01 42 60 36 35 - Télécopie : 01 47 03 92 15Internet : www.annoncesdelaseine.fr - E-mail : [email protected]

FONDATEUR EN 1919 : RENÉ TANCRÈDE - DIRECTEUR : JEAN-RENÉ TANCRÈDE

Lundi 24 novembre 2014 - Numéro 47 - 1,15 Euro - 95e année

Le n e u v i è m e P r é s i d e n t du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, créé en 1967, a été installé dans

ses nouvelles fonctions ce mercredi 12 novembre 2014 par Jacques Cholet, Avocat général à la Cour d’appel de Versailles délégué par son Procureur général pour assurer l’intérim depuis que Robert  Gelli a été nommé Directeur des aff aires criminelles et des grâces en septembre 2014.Jacques Boulard succède donc à Jean-Michel Hayat Président du Tribunal de Grande Instance de Paris depuis le 9 septembre 2014 (Les Annonces de la Seine du 11 septembre 2014 pages une et suivantes), ce fut l’occasion pour Vincent Vigneau Premier Vice-Président Doyen du Tribunal de Grande Instance de Nanterre de rendre hommage à ce grand Magistrat «  qui a si profondément marqué de son empreinte cette juridiction que beaucoup pensait qu’elle ne pourrait

s’en séparer » mais également à son père Henri qui a occupé le même siège il y a une trentaine d’années avant de devenir le Premier  Président de la Cour d’appel de Versailles.Quant à Jacques Cholet, il a accueilli avec fierté «  l’homme de qualité  » et lui a souhaité la bienvenue dans un département doté du deuxième  Tribunal de France en déclarant «  vous êtes un homme de terrain et un homme du droit, un Chef de juridiction amené aujourd’hui à diriger cet important vaisseau qu’est le Tribunal de Grande Instance de Nanterre ».Jacques Boulard souhaite inscrire son action dans les pas de son prédécesseur et notamment poursuivre «  une politique volontariste d’accès au droit » plaçant ainsi sa mission dans la recherche d’une justice de qualité qui se traduit notamment par un impérieux besoin de sérénité, d’indépendance et d’impartialité. Jean-René Tancrède

Tribunal de Grande Instance de NanterreInstallation, 12 novembre 2014

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Jacques Cholet, Jacques Boulard et Vincent Vigneau

AUDIENCE SOLENNELLE D’INSTALLATIONl Tribunal de Grande Instance de Nanterre- Le droit des règles entre équité et justice par Vincent Vigneau ..................................................... 2- Accomplir l’œuvre de Justice par Jacques Cholet ......................................................................... 4- Rester fi dèle au serment de Magistrat par Jacques Boulard ........................................................ 5l Cour d’Appel d’Orléans- Rendre une justice de qualité par Martine Ceccaldi ....................................................................  29- Le métier de Magistrat par François Pion ....................................................................................  31

JURISPRUDENCEl Conseil constitutionnel - Décision 2014-429 QPC du 21 novembre 2014 ............................... 7

DÉCORATIONl Union des Femmes décorées de la Légion d’honneur ........................................................... 8l Daniel Fontanaud Chevalier de la Légion d’honneur .............................................................. 17

VIE DU DROITl Syndicat des Avocats de France (SAF) 41ème congrès - Aimer la Justice par Jean-Jacques Gandini .................................................................................... 9l Projet de loi pour la croissance et l’activité ..........................................................................  19

CULTUREl Collège Marie Curie « Good Day Berlin » ................................................................................  14

CHRONIQUEl Les évolutions de la Justice militaire .....................................................................................  17

ANNONCES LÉGALES ..........................................................................................  20

OFFRE DE REPRISE ...............................................................................................  22

IN MEMORIAMl Anciens Combattants du Palais (ACP) ................................................................................... 16

SOCIÉTÉl Networking & Business Club Le Maroc : stratégies et défi s .................................................. 26l Convention internationale des droits de l’enfant ............................................................... 27l Le Cercle .................................................................................................................................... 28

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2 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Audience solennelle

Le droit des règles entre équité et justicepar Vincent Vigneau

A(...)u moment où le tribunal est heureux de suspendre un temps ses travaux pour accueillir avec chaleur le premier

de ses Juges, il ne peut manquer l’hommage dû à votre prédécesseur, Jean-Michel Hayat, que le Conseil Supérieur de la Magistrature a choisi cet été pour tenir les rênes du Tribunal de Grande Instance de Paris. Ce Magistrat, qui a consacré douze ans de sa vie au tribunal de Nanterre, comme Juge d’instruction, vice Président et président, a si profondément marqué de son empreinte cette juridiction que beaucoup pensaient qu’elle ne pourrait s’en séparer. Animé d’une passion jamais démentie pour la justice, travailleur acharné, il a placé le tribunal de Nanterre à un très haut niveau d’exigence et su imprimer un formidable élan de modernisation.Veillant à maintenir un esprit permanent de dialogue, soucieux d’apaiser les tensions, il a, avec habileté, effi cacité et pugnacité, maintenu droit le cap de la juridiction en dépit des tempêtes auxquelles elle a été confrontée.Incarnant un modèle d’autorité fondé sur l’écoute et l’exemplarité, il se montre exigeant avec lui-même, ferme sur les principes mais toujours bienveillant et ne se laisse pas perturber par l’écume des choses.C’est en plaçant le justiciable au cœur de sa politique que Jean-Michel Hayat a montré l’exemple d’un Chef de juridiction qui sait motiver et donner un sens à l’engagement de ses collaborateurs. Aux remerciements sincères que nous lui adressons pour tout ce qu’il nous a apporté, nous joignons nos vœux de pleine et entière réussite dans son nouveau poste. Mais la tristesse de savoir s’éloigner un ami cher s’estompe devant le plaisir de voir désormais siéger à la tête de notre juridiction un grand Magistrat.Étudiants en droit à l’université de Paris-X Nanterre, nous étions plusieurs à occuper nos inter-cours en assistant aux audiences de la Cour d’assises des Hauts de Seine présidée alors par le

conseiller Henri Boulard.Aucun ne s’imaginait que, trente ans plus tard, l’un d’entre nous occuperait son siège pour procéder à l’installation d’un autre étudiant en droit de l’université de Nanterre, son fi ls Jacques, comme 9éme Président du Tribunal de Grande Instance de Nanterre.Les Magistrats du tribunal qui avaient siégé à ses cotés et avaient pu apprécier l’humanité qui se dégageait de sa forte personnalité, l’attention constante qu’il portait aux autres et l’objectivité avec laquelle il menait les débats, furent heureux de voir Henri Boulard accéder quelques années plus tard à la tête de la Cour d’appel de Versailles.Ceux qui connaissaient la force de son engagement pour la justice ne furent pas non plus étonnés de voir, chez ce Magistrat pourtant d’habitude si calme, si mesuré, ce sursaut d’indignation et de colère lors du procès Touvier, à force d’entendre l’accusé répéter « qu’on ne pouvait pas faire autrement que d’exécuter des juifs ». Comme en rendit compte si justement le journaliste Gilles Smadja, « c’est un homme révolté qui aff ronte le regard de l’accusé, le secoue, lui fait mesurer l’horreur froide, presque tranquille de ses aveux ». Le Magistrat Henri Boulard ne se résolut pas des explications de Paul Touvier. L’homme, parti à la retraite, ne se résolut pas davantage de la misère qui nous entoure et s’engagea avec toute la conviction qu’on lui connait pour la défense des plus faibles au sein d’ATD Quart-monde. Sa présence aujourd’hui dans cette salle nous réchauffe. Monsieur Jacques Boulard,Après avoir réussi en 1985 le concours de l’École Nationale de la Magistrature, vous rejoindrez celle-ci un an plus tard après l’accomplissement de votre service militaire pour en sortir parmi les premiers comme substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pontoise. Vous y nourrirez des liens solides avec plusieurs de vos collègues qui vous témoignent aujourd’hui par leur présence de leur amitié fi dèle.Votre brillant rang de sortie vous vaut d’être appelé deux ans plus tard à l’administration centrale du Ministère de la Justice en janvier 1991. Affecté d’abord comme rédacteur à la direction des affaires criminelles et des grâces, vous vous faites rapidement remarquer pour vos qualités

LES ANNONCES DE LA SEINESiège social :

12, rue Notre-Dame des Victoires 75002 PARISR.C.S. PARIS B 339 349 888

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Etablissements secondaires :l 4, rue de la Masse, 78910 BEHOUSTTéléphone : 01 34 87 33 15l 1, place Paul-Verlaine, 92100 BOULOGNETéléphone : 01 42 60 84 40l 7, place du 11 novembre 1918, 93000 BOBIGNYTéléphone : 01 42 60 84 41l 1, place Charlemagne, 94290 VILLENEUVE-LE-ROITéléphone : 01 45 97 42 05

Directeur de la publication et de la rédaction :Jean-René Tancrède

Comité de rédaction :

Thierry Bernard, Avocat à la Cour, Cabinet BernardsFrançois-Henri Briard, Avocat au Conseil d’EtatAgnès Bricard, Présidente de la Fédération des Femmes AdministrateursAntoine Bullier, Professeur à l’Université Paris I Panthéon SorbonneMarie-Jeanne Campana, Professeur agrégé des Universités de droitAndré Damien, Membre de l’InstitutPhilippe Delebecque, Professeur de droit à l’Université Paris I Panthéon SorbonneBertrand Favreau, Président de l’Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens, ancien Bâtonnier de BordeauxDominique de La Garanderie, Avocate à la Cour, ancien Bâtonnier de ParisBrigitte Gizardin, Magistrat honoraireRégis de Gouttes, Premier avocat général honoraire à la Cour de cassation Chloé Grenadou, Juriste d’entrepriseSerge Guinchard, Professeur de Droit à l’Université Paris II Panthéon-AssasGérard Haas, Avocat à la Cour, Président de GesicaFrançoise Kamara, Conseiller à la première Chambre de la Cour de cassationMaurice-Antoine Lafortune, Avocat général honoraire à la Cour de cassation Bernard Lagarde, Avocat à la Cour, Maître de conférence à H.E.C. - EntrepreneursJean Lamarque, Professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-AssasChristian Lefebvre, Président Honoraire de la Chambre des Notaires de ParisDominique Lencou, Président d’Honneur du Conseil National des Compagnies d’Experts de JusticeNoëlle Lenoir, Avocate à la Cour, ancienne MinistrePhilippe Malaurie, Professeur émérite à l’Université Paris II Panthéon-AssasJean-François Pestureau, Expert-Comptable, Commissaire aux comptesGérard Pluyette, Conseiller Doyen à la première Chambre civile de la Cour de cassationJacqueline Socquet-Clerc Lafont, Avocate à la Cour, Présidente d’honneur de l’UNAPLYves Repiquet, Avocat à la Cour, ancien Bâtonnier de ParisRené Ricol, Ancien Président de l’IFACFrancis Teitgen, Avocat à la Cour, ancien Bâtonnier de ParisCarol Xueref, Directrice des affaires juridiques, Groupe Essilor International

Publicité :Légale et judiciaire : Didier ChotardCommerciale : Frédéric Bonaventura

Commission paritaire : n° 0718 I 83461I.S.S.N. : 0994-3587Tirage : 14 293 exemplairesPériodicité : bi-hebdomadaireImpression : M.I.P.3, rue de l’Atlas - 75019 PARIS

Copyright 2014Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. Sauf dans les cas où elle est autorisée expressément par la loi et les conventions internationales, toute reproduction,totale ou partielle du présent numéro est interdite et constituerait unecontrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.

Le journal « Les Annonces de la Seine » a été désigné comme publicateur offi ciel pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2014, par arrêtés de Messieurs les Préfets : de Paris, du 24 décembre 2013 ; des Yvelines, du 19 décembre 2013 ; des Hauts-de-Seine, du 18 décembre 2013 ; de la Seine-Saint-Denis, du 26 décembre 2013 ; du Val-de-Marne, du 30 décembre 2013 ; de toutes annonces judiciaires et légales prescrites par le Code Civil, les Codes de Procédure Civile et de Procédure Pénale et de Commerce et les Lois spéciales pour la publicité et la validité des actes de procédure ou des contrats et des décisions de Justice pour les départements de Paris, des Yvelines, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne ; et des Hauts-de-Seine.N.B. : L’administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces légales.

- Tarifs hors taxes des publicités à la ligneA) Légales :Paris : 5,49 € Seine-Saint-Denis : 5,49 € Yvelines : 5,24 € Hauts-de-Seine : 5,49 €Val-de-Marne : 5,49 € B) Avis divers : 9,76 € C) Avis fi nanciers : 10,86 €D) Avis relatifs aux personnes : Paris : 3,83 € Hauts-de-Seine : 3,83 €Seine-Saint Denis : 3,83 € Yvelines : 5,24 € Val-de-Marne : 3,83 € - Vente au numéro : 1,15 €- Abonnement annuel : 15 € simple35 € avec suppléments culturels95 € avec suppléments judiciaires et culturels

COMPOSITION DES ANNONCES LÉGALESNORMES TYPOGRAPHIQUES

Surfaces consacrées aux titres, sous-titres, fi lets, paragraphes, alinéas

Titres : chacune des lignes constituant le titre principal de l’annonce sera composée en capitales (ou majuscules grasses) ; elle sera l’équivalent de deux lignes de corps 6 points Didot, soit arrondi à 4,5 mm. Les blancs d’interlignes séparant les lignes de titres n’excéderont pas l’équivalent d’une ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm.Sous-titres : chacune des lignes constituant le sous-titre de l’annonce sera composée en bas-de-casse (minuscules grasses) ; elle sera l’équivalent d’une ligne de corps 9 points Didot soit arrondi à 3,40 mm. Les blancs d’interlignes séparant les différentes lignes du sous-titre seront équivalents à 4 points soit 1,50 mm.Filets : chaque annonce est séparée de la précédente et de la suivante par un fi let 1/4 gras. L’espace blanc compris entre le fi let et le début de l’annonce sera l’équivalent d’une ligne de corps 6 points Didot soit 2,256 mm. Le même principe régira le blanc situé entre la dernière ligne de l’annonce et le fi let séparatif. L’ensemble du sous-titre est séparé du titre et du corps de l’annonce par des fi lets maigres centrés. Le blanc placé avant et après le fi let sera égal à une ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm.Paragraphes et Alinéas : le blanc séparatif nécessaire afi n de marquer le début d’un paragraphe où d’un alinéa sera l’équivalent d’une ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm. Ces défi nitions typographiques ont été calculées pour une composition effectuée en corps 6 points Didot. Dans l’éventualité où l’éditeur retiendrait un corps supérieur, il conviendrait de respecter le rapport entre les blancs et le corps choisi.

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P R E S S EPAYANTEDiffusion Certifi ée

Vincent Vigneau

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Audience solennelle

professionnelles et êtes promu Chef du bureau des aff aires judiciaires et de la législation à la direction de protection judiciaire de la jeunesse. Vous rejoignez ensuite la direction des services judiciaires, d’abord comme Chef du bureau de l’organisation judiciaire avant de prendre la tête du très stratégique bureau des mouvements des Magistrats.Le 20 octobre 2003, vous êtes choisi par le Conseil Supérieur de la Magistrature pour présider le Tribunal de Grande Instance de Libourne. Vous y demeurez jusqu’en janvier 2008, date à laquelle vous êtes nommé et installé comme Président du tribunal de Reims.Le 1er aout 2011, vous êtes nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Valenciennes. Monsieur le Président,Une fl atteuse réputation vous a déjà précédée. A une connaissance très fi ne des règles de fonctionnement des juridictions, vous alliez un esprit d’ouverture et de concertation qui vous permet de régler dans la sérénité les diffi cultés qui se posent.Constamment à l’écoute des autres, persuadé que l’on travaille mieux quand on est heureux de ses conditions de travail, prenant en compte l’équilibre professionnel, personnel et social des Magistrats et des fonctionnaires placés sous votre autorité, vous vous êtes toujours attaché à leur proposer un cadre de travail épanouissant.C’est dire combien nous nous réjouissons du choix heureux fait par le Conseil Supérieur de la Magistrature de proposer votre nomination comme Président du Tribunal de Grande Instance de Nanterre.Sachez dores et déjà que vous pouvez compter sur l’entier dévouement, le soutien loyal et le sens élevé du service public des Magistrats et fonctionnaires qui composent ce tribunal. Je ne peux cependant vous cacher que perce parfois chez eux une certaine lassitude, voire un certain malaise. Se sentant écartelés entre des exigences contradictoires de célérité dans le traitement des affaires et d´écoute du justiciable, de productivité et de qualité, entre l’obligation de satisfaire à des facteurs quantitatifs de performance et la crainte de voir leur responsabilité mise en cause en cas d’erreur d’appréciation, beaucoup de ces Magistrats et fonctionnaires ressentent un sentiment de découragement face à un modèle qui exige d’eux, avec des moyens limités, de répondre de façon pertinente à des demandes toujours plus nombreuses et de mettre en œuvre de réformes

induisant des charges nouvelles, sans moyens adaptés, voire parfois avec des effectifs en baisse.Cet écart entres les attentes des pouvoirs publics et les moyens mis à leur disposition, les Magistrats le ressentent d’autant plus durement que, par défi nition, ils sont seuls face à leurs dossiers, sans hiérarchie susceptible de se substituer à eux en cas de défaillance.Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre connait, comme malheureusement d’autres juridictions, une situation préoccupante en raison d’un taux de vacances de poste de Magistrats jamais égalé, à hauteur, pour le siège, et toutes causes confondues, de quinze et demi pour cent. Pôle famille, Chambres correctionnelles, Chambres civiles, instruction, tribunal pour enfants, tribunaux d’instance, la presque totalité des services doit faire face à des postes non pourvus.Ces vacances de poste sont d’autant plus diffi ciles à supporter qu’elles frappent un eff ectif théorique qui n’a cessé de diminuer depuis cinq ans. Tandis que la circulaire de localisation des emplois pour l’année 2010 prévoyait l’aff ectation de 109 Magistrats du siège, celle pour l’année 2011 a ramené ce nombre à 108 et celle pour 2012 à 106, chiff re qui demeure toujours d’actualité. (...)Mais en dépit de cette situation difficile, voire préoccupante, les Magistrats et les fonctionnaires du tribunal de Nanterre, attachés avant tout à l’intérêt des justiciables, ont poursuivi sans relâche leur mission.  (...)Mais comment expliquer aux membres de la juridiction que les eff orts accomplis pour atteindre les objectifs de performance qui leur avaient été fi xés ne seront pas récompensés par l’allocation de moyens supplémentaires ou prie encore, lorsqu’ils son suivis par une diminution des eff ectifs? Comment susciter chez eux l’adhésion aux réformes alors qu’ils savent d’avance qu’elles vont se traduire concrètement pour eux par une réduction du temps consacré à l’examen des dossiers et à l’écoute des justiciables? Pourtant, soucieux du bien commun, les Magistrats et les fonctionnaires de ce tribunal continuent de donner le meilleur d’eux-mêmes.Qu’ils sachent toute ma gratitude pour le dévouement qu’ils n’ont cessé de montrer pendant les deux mois et demi qu’à duré l’intérim de la présidence. Loin de baisser les bras, de nombreux Juges ont accepté de tenir des audiences supplémentaires pour maintenir la continuité des services en dépit

des postes vacants. Qu’ils en soient publiquement félicités. Je sais que c’est avec regret, mais aussi avec lucidité et pragmatisme, qu’ils ont du faire des choix dans le traitement des aff aires pour privilégier celles qui appelaient un règlement prioritaire, en particulier celles mettant en cause la protection des libertés et les violences contre les personnes, le contentieux social indemnitaire et alimentaire, et le contentieux familial pour l’exercice de l’autorité parentale. Monsieur le Président,Les Magistrats du Siège qui vous reçoivent savent que l’indépendance n’implique pas pour autant l’isolement, le refus du dialogue et de la concertation. Vous trouverez ainsi des Juges conscients de participer à une œuvre collective leur imposant une obligation de cohérence l’égard des justiciables qui attendent d’eux égalité de traitement et sécurité juridique. Veillant à harmoniser entre-eux leurs pratiques et leurs jurisprudences, acceptant le regard critique de leurs pairs ou de la Cour d’appel, ils accueilleront avec enthousiasme toute initiative que vous leur proposerez pour poursuivre cet objectif. Ces Magistrats sont aussi convaincus qu’il n’est pas possible de mener une action de réforme sans s’inscrire dans une démarche partenariale avec les diff érents acteurs qui concourent à l’œuvre de justice. Cet état d’esprit les a conduits ainsi, avec leurs collègues du Parquet et les greffi ers en Chef, dont je me dois de souligner le dynamisme et la loyauté, à conclure de nombreuses conventions avec leurs partenaires institutionnels, dont en premier lieu le Barreau, les notaires, les Huissiers de Justice, les experts judiciaires, les administrations de l’État, les collectivités locales et les associations. On pourrait ainsi citer le protocole destiné à favoriser la mise en œuvre de la procédure de protection judiciaire des victimes de violence conjugale et l’accès du service des aff aires familiales aux publics les plus défavorisés, ceux sur la dématérialisation de la mise en état, la défense pénale, la médiation familiale, le contrôle des hospitalisations sous contrainte, l’accès au droit des personnes en situation de précarité, de surendettement ou privées de liberté, ainsi que la rédaction d’un recueil de missions d’expertise harmonisées en matière civile et familiale.Dans un célèbre article publié en 1993, le Doyen Carbonnier écrivait : « le droit ne peut plus être, de nos jours, fi guré uniquement par une pyramide ou une colonnade de normes : c’est aussi le champ où il pousse comme une herbe, fût-ce avec l’aide des hommes, les Juges en première ligne, mais également tous ceux qui, fréquentant les cours et tribunaux, sont altérés de paix, de repos, de justice ». Au delà du droit des règles, s’étend un espace de liberté pour l’équité et la justice, façonné par différents acteurs qui ont en commun de croire à la vertu un peu surnaturelle d’un engagement sacré porteur de grâce, d’espérance, de prophétie, celui que renferme le serment prêté à l’aube de leur engagement professionnel. Les Magistrats du Siège qui vous souhaitent la bienvenue sont heureux de partager, avec leurs collègues du Parquet, les valeurs communes ainsi affi rmées solennellement en début de carrière, et qui fondent l’unité du corps de la Magistrature.Vous ne manquerez pas de trouvez en la personne des Magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de justice qui composent la communauté judiciaire du département des Hauts de Seine des serviteurs loyaux et impartiaux d’une justice à l’écoute, soucieuse des libertés individuelles, qui vise avant tout à préserver la dignité de l’être humain. Ph

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Dominique Lottin, Yann Jounot et Jacques Boulard

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Audience solennelle

Accomplir l’œuvre de Justicepar Jacques Cholet

Vous nous faites le grand honneur d’assister à cette cérémonie d’installation de notre nouveau Président.

Nous sommes particulièrement sensibles à l’estime ainsi manifestée à notre juridiction. Je vous remercie infiniment pour votre présence. Monsieur le Président, Monsieur Jacques Boulard, au nom de tout le Parquet de ce tribunal, je vous adresse des vœux très sincères de bienvenue. C’est pour nous une immense joie de vous accueillir aujourd’hui.Immense joie mais aussi immense fierté d’accueillir un Magistrat et un homme de votre qualité. Votre compétence, reconnue par tous, n’est pas seule en cause.J’oserai, au delà, souligner votre parfaite courtoisie, votre souci des autres, bref votre humanité qualité je pense particulièrement essentielle à la présidence d’une juridiction quelle qu’elle soit et particulièrement à celle de cette grande juridiction qu‘est Nanterre puisqu’il s’agit vraisemblablement du deuxième tribunal de France. Je me plais à rappeler, Monsieur le Président, que c’est le Parquet vers lequel vous vous êtes de prime abord orienté.Et quel Parquet, celui de Pontoise dirigé alors par l’un des Procureurs les plus audacieux de son époque, je veux citer bien sûr Monsieur Moinard, plus tard Secrétaire général du Ministère de la Justice.Parquet qui accueillait d’ailleurs en même temps que vous un autre jeune et brillant substitut, ici présent, qui deviendra, comme vous, Président d’une des plus grande juridiction de la région parisienne, Monsieur  Heitz, Président du Tribunal de Grande Instance de Bobigny. Bref, Monsieur le président, vous aviez bien commencé. Je laisserai à Monsieur le Premier Vice-Président Vigneau le soin de décliner plus en avant votre belle carrière, à la mesure de vos mérites, mais ne peut m’empêcher de rappeler que - dans un deuxième temps de celle-ci, à la Chancellerie - vous avez œuvré au sein du bureau de l’Action Publique sous l’autorité d’un sous - Directeur de la Justice Criminelle ici présent ce soir devenu depuis Procureur Général près de la Cour d’appel de Versailles. Vous êtes un homme de terrain et un homme du droit, un Chef de juridiction amené à diriger aujourd’hui cette important vaisseau qu’est le Tribunal de Grande Instance de Nanterre. De votre nouvelle juridiction, je vous présenterai seulement quelques éléments qui me sont particulièrement proches tenantes à son activité pénale.Cette activité connaît depuis quelques temps une augmentation redoutable.C’est ainsi qu’en 2013 les diff érents formations correctionnelles ont rendu :-6352 décisions au fond contre 5881 en 2012 (8 % de plus) soit 471 de plus.

Sur l’année  2014, de janvier à septembre 4603 décisions au fond ont été rendues par les mêmes formations contre 4491 en 2013 sur la même période L’augmentation signifi cative du contentieux, de près de 4 %, se confi rme donc. Je n’aurai garde d’oublier 444 ouvertures d’informations en 2013 (soit +6 % pour rapport à 2012) et 425 de janvier à septembre 2014.Et nous savons ce qu’informations judiciaires signifie à Nanterre dont, notamment, la complexité des contentieux pénaux fi nanciers n’est pas à démontrer.Depuis un certain temps la part extrêmement importante des Convocations par Offi cier de Police Judiciaire dans les aff aires audiencées devant la juridiction correctionnelle a entraîné des fixations à des dates très lointaines de Jugement l de l’ordre d’un an à l’heure actuelle -. Ceci n’est pas satisfaisant.C’est pourquoi, dans un partenariat toujours renouvelé avec le Barreau avec lequel nous œuvrons en parfaite intelligence, et après, bien sûr, la concertation nécessaire avec nos collègues du siège, nous envisageons un développement des procédures de Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité.Aux mêmes fi ns seront davantage privilégiées les procédures d’ ordonnances pénales et de composition pénale.Tout ceci était déjà bien sûr une préoccupation constante de l’ancien Procureur de cette juridiction que je tiens à saluer aujourd’hui. Mais un départ rapide pour ne pas dire extrêmement rapide et récent ne lui a pas permis de mener à terme toutes les orientations envisagées que je viens de rappeler.A cet instant permettez-moi de vous dire, Monsieur le président, quelques mots d’un Parquet, du Parquet de votre tribunal, au nom duquel je prends la parole aujourd’hui, délégué à cette fonction par mon Procureur Général dans l’attente de la nomination d’un nouveau Procureur.Le Parquet de Nanterre c ’est , au 10  novembre  2014, selon les chiffres de la

Direction des Services Judiciaires un eff ectif théorique de 35 Magistrats et un eff ectif réel de 30 Magistrats compte non tenu de congés maternités.Certes nous attendons deux nouveaux Procureurs adjoints en décembre et d’un Vice-Procureur en janvier.Mais dans le même temps nous allons perdre un Procureur adjoint, et en janvier, un substitut et un Vice-Procureur. Hors le nombre d’affaires poursuivables soumises à l’examen du Ministère Public est passé de 39  411 en 2012 à 43 397 en 2013 soit une hausse de 10 % : En clair un nombre d’affaires poursuivables supplémentaires de 3926- réalité plus concrètes qu’un pourcentage.En 2014, au 31  juillet, étaient comptabilisés 73 542 aff aires nouvelles contre 68 746 à même époque en 2013 soit une augmentation de 7 %.Je dis bien ici « aff aires nouvelles » dont les aff aires poursuivables sont une partie. Compte tenu des différentes vacances de poste et d’un taux d’absence important, cette augmentation s’est traduite par une charge de travail supplémentaire de l’ordre de 15 % ce qui est considérable. Ceci pour vous exprimez, monsieur le Président, les réelles difficultés actuelles du Parquet de Nanterre, difficultés qui ne semblent pas devoir s’atténuer rapidement.J’ajoute que une caractéristique des substituts de Nanterre qui font face à cette situation avec leur Vice-Procureurs : - c‘est leur grande jeunesse. Mais, et je me plais à le souligner, c’est une jeunesse de grand dynamisme, d’engagement sans faille au service du droit et de la mission de justice. Qu’ils en soient remerciés. Notons aussi le turnover important aff ectant les postes de Procureurs adjoints puisqu’aujourd’hui le plus anciens d’entre eux est ici depuis 2 ans et les 3 autres depuis 2 mois seulement.Ceci étant dit, soyez assuré, Monsieur le Président, de notre engagement indiscutable d’œuvrer, à vos cotés et aux cotés des Magistrats du siège, et dans le respect des missions de chacun, à l’accomplissement d’une œuvre de justice toujours plus exigeante. (...)

Jacques Cholet

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Audience solennelle

Rester fi dèle au serment de Magistratpar Jacques Boulard

Mesdames et Messieurs les hautes personnalités civiles, militaires et consulaires qui honorez de votre présence cette audience, vous me

pardonnerez sûrement de réserver mes premiers mots à mes huit prédécesseurs qui, depuis sa création en 1967, ont contribué au rayonnement de cette belle juridiction. Fidèle à leur exemple, je m’emploierai à poursuivre, du mieux possible, leur action.Mes premières pensées vont également à Bernard Pages, décédé le 6 juin dernier. Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Nanterre entre 2003 et 2007, son souvenir est encore très présent dans ce tribunal où il était apprécié pour son humanité et son solide bon sens qu’il tenait de ses origines cantalouses qu’il aimait à rappeler.Je souhaite, ensuite, Monsieur le Président Loïc  Chauty et Monsieur le Bâtonnier Christophe Ricour, profiter de votre présence, à laquelle je suis particulièrement sensible, pour exprimer publiquement au Conseil Supérieur de la Magistrature dont vous êtes membres ma profonde gratitude pour la confi ance qu’il a bien voulu placer en moi en proposant mon nom pour la présidence du Tribunal de Grande Instance de Nanterre. Je mesure avec gravité le poids des responsabilités qu’implique cette nomination. Je m’eff orcerai d’en être digne.Pourquoi cacher l’émotion particulière que j’éprouve en prenant place dans ce fauteuil qui est aussi celui du Président de la Cour d’assises et que mon père a occupé pendant plusieurs années ? Je sais qu’il ne me démentira pas si je vous dis que ces années-là comptent parmi les plus belles de sa longue carrière.Comme vous, Monsieur le premier Vice-Président, je me souviens avec une certaine nostalgie de ces années joyeuses passées sur les bancs de l’Université voisine de Paris-X Nanterre, durant lesquelles j’ai souvent fréquenté les salles d’audience de ce palais de justice ; j’ai également eu la chance d’y faire des stages comme auditeur libre notamment dans le cabinet d’instruction de Jean-Michel Hayat qui était déjà ce Magistrat passionné et enthousiaste que vous connaissez.Je n’oublie pas non plus que c’est dans le ressort de la Cour d’appel de Versailles, à Pontoise, qu’a débuté ma carrière de Magistrat.Je suis donc comblé par cette nomination qui me permet de retrouver le Tribunal de Grande Instance de Nanterre et le ressort de la Cour d’appel de Versailles auxquels, vous l’aurez compris, je suis très attaché. (...)Monsieur le premier Vice-Président, vous me passez le relais au terme d’un intérim durant lequel vous avez su prolonger, avec compétence et rigueur, l’action effi cace et unanimement reconnue de mon prédécesseur auquel j’adresse mes vœux de pleine et entière réussite dans ses nouvelles et si importantes fonctions de Président du Tribunal de Grande Instance de Paris.Sachez, Monsieur le premier Vice-Président, que j’ai été particulièrement touché par l’accueil cordial et chaleureux qu’avec l’ensemble des Magistrats et fonctionnaires de ce tribunal vous avez bien voulu me réserver. Il constitue pour moi un très précieux encouragement.

Dés mon arrivée, j’ai pu constater à quel point le Tribunal de Grande Instance de Nanterre est une juridiction dynamique et moderne qui, sous l’impulsion de ses anciens Chefs de juridiction, a engagé de nombreuses actions de modernisation visant à améliorer le fonctionnement et l’efficacité de la justice dans le ressort des Hauts-de-Seine.Néanmoins, ces eff orts risquent d’être réduits à néant en raison de la pénurie d’eff ectifs aggravée par les derniers projets de nomination de Magistrats. Ces vacances d’emplois affectent actuellement la plupart des services, notamment le tribunal pour enfants, le pôle de la famille, le service correctionnel et plusieurs tribunaux d’instance du ressort. Monsieur le Premier Vice-Président, j’ai entendu votre cri d’alarme et je partage vos préoccupations. Sous peine de nous contraindre à de douloureux arbitrages et à prioriser le traitement de certains contentieux au détriment d’autres aff aires, il est indispensable que cette juridiction retrouve, dans les meilleurs délais, des eff ectifs adaptés au volume de son activité et à la complexité des aff aires dont elle a à connaître. Madame le Premier Président, le renfort annoncé de quatre Juges placés constitue un signe tangible de l’attention que vous portez au fonctionnement de ce tribunal et auquel les Magistrats sont particulièrement sensibles.Monsieur l’avocat général, vous assurez l’intérim de la direction du Parquet dans l’attente de l’arrivée prochaine du successeur de Monsieur Robert Gelli qui, lui aussi, a marqué de sa forte empreinte ce tribunal. Je vous remercie pour votre accueil et vos conseils avisés qui m’ont aidé à prendre la mesure de mes nouvelles responsabilités. Je vous dis ma disponibilité pour participer à toute réflexion que vous Jugeriez utile de conduire sur la diversification de la réponse pénale et le développement des alternatives aux poursuites.Monsieur le Bâtonnier, la salle d’audience est ce lieu symétrique au centre duquel se tient le Juge, dans sa posture d’arbitre indépendant et impartial, siégeant à équidistance de chacune des parties au procès.Tout justiciable, quel qu’il soit, doit pouvoir s’adresser à lui librement, avec la certitude que sa cause sera entendue. Le débat judiciaire peut être vif,

mais il doit toujours demeurer loyal. Le débat judiciaire peut être complexe et technique, mais il nous appartient à tous de le rendre intelligible. Le débat judiciaire peut être douloureux, mais il doit toujours rester empreint d’humanité.Au-delà de leurs responsabilités respectives, Magistrats et avocats sont donc les partenaires nécessaires du procès et concourent à la même œuvre de justice. Comme l’a si bien écrit un auteur, pendant le temps de l’audience Juges, Procureurs et avocats « n’ont qu’un seul corps, la robe noire, qu’un seul langage, le droit, et qu’une seule âme, la justice ».Si notre action est fondée sur des valeurs communes, son efficacité dépend également de la qualité du dialogue entre la juridiction et le Barreau.A cet égard, Monsieur le Bâtonnier, nos premiers échanges m’ont convaincu de la qualité des relations qui existent entre le Barreau et la juridiction. Avec près de 2 000 avocats, souvent spécialisés dans toutes les branches du droit, votre Barreau présente la belle image d’une profession moderne et dynamique, ouverte sur le monde. J’ai pu m’en rendre compte personnellement lors de la belle soirée de la Rentrée de la Conférence du Barreau des Hauts-de-Seine à laquelle vous avez eu la délicate attention de me convier avant même mon arrivée à Nanterre.. (...)L’heure n’est pas encore venue de vous présenter un projet de juridiction qui devra être préalablement élaboré et débattu au sein des instances de concertation du tribunal.En revanche, il me parait possible d’esquisser devant vous la conception que je me fais des fonctions de Président de Tribunal de Grande Instance.l Le Président est, d’abord, un Juge parmi les Juges. Il lui appartient non seulement d’exercer les attributions qui lui sont plus spécialement dévolues mais encore de s’assurer que ne sont pas remis en cause les principes directeurs qui régissent l’activité juridictionnelle. A ce titre, il doit être le garant de l’indépendance du tribunal et de l’impartialité des Juges qui le composent. Il doit garantir aux justiciables le strict respect des exigences du procès équitable et aux Juges des conditions d’exercice de leurs fonctions sereines et adaptées.La qualité de la justice constitue également une

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exigence essentielle qui doit être partagée par l’ensemble des acteurs du procès, même si je n’ignore pas que cette exigence est parfois bien difficile à concilier avec la nécessité de maîtriser des contentieux de masse toujours plus nombreux et avec l’impératif de célérité des procédures d’urgence qui imposent des décisions immédiates.Enfi n, la complexité croissante des contentieux et l’importance des enjeux économiques et sociaux des litiges nous imposent d’ajuster nos méthodes de travail et notre organisation. Que nous le voulions ou non, la fi gure du Juge polyvalent cède progressivement la place à celle d’un Juge spécialisé. La spécialisation des Magistrats, particulièrement dans un ressort comme celui des Hauts-de-Seine, doit être encouragée et valorisée. C’est à cette condition que la sécurité juridique, la prévisibilité de la jurisprudence et l’effectivité des décisions peuvent être garanties.l Le Président est, ensuite, tenu à un devoir particulier d’écoute ou, pour reprendre la juste expression utilisée par le Conseil Supérieur de la Magistrature dans son recueil des obligations déontologiques des Magistrats, à une obligation « d’attention à autrui » qui exige une disponibilité d’esprit et une aptitude à l’empathie.Certes, cette exigence déontologique s’impose à tous les Magistrats qui, dans l’exercice de leurs fonctions juridictionnelles, doivent adopter un comportement empreint de délicatesse, de respect et d’écoute attentive. Mais le Président est aussi l’interlocuteur privilégié de ses collègues qui doivent pouvoir compter sur sa disponibilité et sa confi ance. Il est là pour les renseigner, les conseiller sur leurs choix professionnels ou de carrière. Il doit également être à leur écoute lorsqu’ils rencontrent, dans l’exercice de leurs fonctions, des diffi cultés de

quelque nature qu’elles soient. Enfi n, ainsi que le prescrit le Conseil Supérieur de la Magistrature, les Magistrats injustement mis en cause doivent trouver dans leur Président une autorité qui leur assure un exercice serein de leurs fonctions.Ce devoir d’écoute, le Président doit le remplir à l’égard des partenaires de la juridiction. C’est pourquoi vous trouverez en moi un interlocuteur attentif, convaincu de la vertu du dialogue et prêt à évoquer les problèmes de toute nature que vous pourriez rencontrer dans vos relations avec le tribunal.  (...)l Le Président est, encore, un animateur, un Chef d’équipe qui propose une direction, un cap. Ainsi que l’a écrit le Premier Président Pierre Drai, « si la hiérarchie se justifi e et se légitime où que ce soit, c’est parce que ceux qui l’incarnent entendent n’avoir jamais “une âme habituée” et se refusent à subir la loi mécanicienne et sclérosante de l’habitude et du ronronnement. ». (...)l Enfin, le Président du tribunal doit veiller à l’ouverture de la juridiction sur son environnement.Tout d’abord, j’entends poursuivre, dans le cadre du conseil départemental d’accès au droit au sein duquel siègent les représentants des élus, des professions juridiques et des associations, la politique volontariste d’accès au droit en faveur des publics les plus démunis développée dans ce ressort et qui s’appuie sur un réseau très dense de structures constituées de trois maisons de justice et du droit et de nombreux points et relais d’accès au droit. Ces structures doivent également servir de points d’appui pour la promotion des modes alternatifs de règlement des litiges et le renforcement de l’aide aux victimes.Je souhaite, ensuite, prolonger le travail de partenariat engagé par mes prédécesseurs en organisant des réunions de travail très régulières avec le Barreau, mais aussi les Huissiers, les

notaires ou les experts autour de problématiques communes. Nous devrons également poursuivre, dans le respect évidemment de l’indépendance juridictionnelle, le renforcement de la coordination de notre action avec celle des autres services publics. Je pense au secteur hospitalier pour le contrôle des hospitalisations sans consentement, à la direction des fi nances publiques pour l’amélioration du recouvrement forcé des amendes ou encore, s’agissant des dispositifs administratifs de protection de l’enfance et d’accompagnement des majeurs en diffi cultés sociales ou budgétaires, aux services du conseil général des Hauts-de-Seine.Enfi n, la proximité de l’Université de Paris X constitue pour la juridiction une belle opportunité qu’elle doit saisir afi n de développer une collaboration fructueuse en matière d’études et recherches et d’entretenir un vivier d’assistants de justice bien préparés aux besoins de la juridiction tout en participant à la formation des juristes de demain.Sans doute, Mesdames et Messieurs, ai-je trop abusé de votre temps. Mais permettez-moi de délivrer à mes collègues ce dernier message.Nous exerçons un métier diffi cile et exigeant mais passionnant. Bien sûr, je connais le poids de votre charge de travail ; je sais la complexité croissante des contentieux  ; je partage votre agacement devant ces postes désespérément vacants. Pour autant, ne nous décourageons pas ; ne cédons jamais à la force des habitudes ni au confort des certitudes toutes faites. Au contraire, conservons intact l’enthousiasme de nos débuts, avec l’œil ouvert sur le monde et l’esprit curieux. Prenons le temps, le temps d’écouter, de comprendre et même de douter avant de Juger en conscience, dans le respect de l’inviolabilité du secret du délibéré. C’est ainsi que nous resterons fidèles à notre serment de Magistrat. 2014-613

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Olivier Benoit, Jacques Taquet, Claude Duvernoy, Catherine Scheffl er et Philippe-Henri Dutheil

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Conseil Supérieur du NotariatDroit de présentation et règles d’installation des notairesAvant que le Conseil Constitutionnel n’examine la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur les règles d’installation des notaires, le Conseil Supérieur du Notariat* a tenu à rétablir certaines vérités ce 14 novembre 2014 : l le droit de présentation s’exerce aujourd’hui de façon minoritaire au sein de la famille puisque, selon les données actuelles, cela concerne moins de 20 % des enfants de notaires.l 500 à 600 nominations de notaires ont lieu chaque année sur un total de 9 600, et non 300 comme l’affirment certains.l Enfin, le Conseil supérieur du notariat rappelle que, dans le cadre du projet de réforme des professions réglementées initié par le Gouvernement, il a fait un certain nombre de propositions, permettant notamment la nomination rapide de plusieurs centaines de jeunes diplômés en qualité de notaire. Nous publions ci-dessous la décision rendue par le Conseil Constitutionnel le 21 novembre 2014. Source : communiqué du 14 novembre 2014

Décision 2014-429 QPC du 21 novembre 2014

Le Conseil constitutionnel a été saisi le 10 septembre 2014 par le Conseil d’État (décision n° 381108 du 10 septembre 2014),

dans les conditions prévues à l’article  61-1 de la Constitution, d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par Pierre T., relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit de l’article 91 de la loi du 28 avril 1816 sur les finances.

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,Vu la Constitution ;Vu l’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;Vu la loi du 28 avril 1816 modifiée sur les finances ;Vu l’ordonnance n° 45-2590 du 2 novembre 1945 relative au statut du notariat, notamment ses articles 1er et 1er bis ;Vu la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l’allègement des démarches administratives, notamment son article 29 ;Vu le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ;Vu les observations produites pour le requérant par Maître Jean de Calbiac, avocat au Barreau de Paris, enregistrées les 1er et 16 octobre 2014 ;Vu les observations en intervention produites pour le Conseil supérieur du notariat par le Cabinet Veil Jourde, avocat au Barreau de Paris, enregistrées le 2 octobre 2014 ;Vu les observations produites par le Premier Ministre, enregistrées le 2 octobre 2014 ;Vu les pièces produites et jointes au dossier ;Maître  Jean de Calbiac pour le requérant, Maître Emmanuel Glaser, avocat au Barreau de Paris, pour la partie intervenante et  Xavier Pottier, désigné par le Premier Ministre, ayant été entendus à l’audience publique du 12 novembre 2014 ;Le rapporteur ayant été entendu ;

1. Considérant qu’aux termes de l’article 91 de la loi du 28 avril 1816 susvisée : « Les avocats à la Cour de cassation, Notaires, Greffiers, Huissiers, Courtiers, Commissaires-priseurs pourront présenter à l’agrément de Sa Majesté des successeurs, pourvu qu’ils réunissent les qualités exigées par les lois. Cette faculté n’aura pas lieu pour les titulaires destitués. Les successeurs présentés à l’agrément, en application

du présent alinéa, peuvent être des personnes physiques ou des sociétés civiles professionnelles. « Il sera statué par une loi particulière, sur l’exécution de cette disposition, et sur les moyens d’en faire jouir les héritiers et ayants-cause desdits officiers. « Cette faculté de présenter des successeurs ne déroge point, au surplus, au droit de Sa Majesté de réduire le nombre desdits fonctionnaires, notamment celui des notaires, dans les cas prévus par la loi du 25 ventôse an XI sur le notariat » ;2. Considérant que, selon le requérant, les notaires exercent une fonction qui est au nombre des « dignités, places et emplois publics » au sens de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ; qu’en permettant à tout notaire titulaire d’un office de présenter son successeur à l’agrément du Garde des Sceaux, Ministre de la justice, les dispositions contestées méconnaîtraient le principe d’égale admissibilité aux « dignités, places et emplois publics » ; qu’en outre, le requérant fait valoir que ces dispositions méconnaissent le principe d’égalité devant la commande publique garanti par les articles 6 et 14 de la Déclaration de 1789 ; 3. Considérant que la question prioritaire de constitutionnalité porte sur le mot « notaires » figurant dans la première phrase du premier alinéa de l’article 91 de la loi du 28 avril 1816 ; 4. Considérant que, selon l’article  6 de la Déclaration de 1789, la loi « doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents » ;5. Considérant que le premier alinéa de l’article 91 de la loi du 28 avril 1816 permet aux notaires titulaires d’un office de présenter à l’agrément du Garde des Sceaux, Ministre de la justice, des successeurs « pourvu qu’ils réunissent les qualités exigées par les lois » ; qu’en vertu du même alinéa, cette faculté n’a pas lieu pour les titulaires destitués ;

6. Considérant que l’article 1er de l’ordonnance du 2  novembre  1945 susvisée dispose  : « Les notaires sont les officiers publics, établis pour recevoir tous les actes et contrats auxquels les parties doivent ou veulent faire donner le caractère d’authenticité attaché aux actes de l’autorité publique, et pour en assurer la date, en conserver le dépôt, en délivrer des grosses et expéditions » ; 7. Considérant que l’article 1er bis de cette même ordonnance précise les modalités d’exercice de la profession de notaire  ; qu’il prévoit, en particulier, que «  le notaire peut exercer sa profession soit à titre individuel, soit dans le cadre d’une société civile professionnelle ou d’une société d’exercice libéral, soit en qualité de salarié d’une personne physique ou morale titulaire d’un office notarial »  ; qu’ainsi, les notaires exercent une profession réglementée dans un cadre libéral au sens du paragraphe I de l’article 29 de la loi du 22 mars 2012 susvisée ; 8. Considérant qu’il résulte de ce qui précède que, s’ils participent à l’exercice de l’autorité publique et ont ainsi la qualité d’officier public nommé par le Garde des Sceaux, les notaires titulaires d’un office n’occupent pas des « dignités, places et emplois publics » au sens de l’article 6 de la Déclaration de 1789 ; que, par suite, le grief tiré de ce que le droit reconnu au notaire de présenter son successeur à l’agrément du Garde des Sceaux méconnaîtrait le principe d’égal accès aux dignités, places et emplois publics est inopérant ;9. Considérant que la nomination d’un notaire ne constitue pas une commande publique ; que, dès lors, le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité devant la commande publique est également inopérant ; que, par suite, le mot «  notaires  » figurant dans la première phrase du premier alinéa de l’article  91 de la loi du 28 avril 1816, qui n’est contraire à aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit, doit être déclaré conforme à la Constitution,

Jurisprudence

Le Conseil constitutionnel vient de reconnaitre la validité du droit de

présentation.Le Conseil supérieur du notariat se réjouit de cette décision. Le droit de présentation est reconnu

pertinent car il permet d’une part à la Chancellerie de s’assurer des qualités objectives du candidat notaire tenant à sa qualification, son honorabilité et l’équilibre économique de son installation, et

d’autre part au cédant de s’assurer des qualités subjectives du candidat, nécessaires à la satisfaction du service de l’authenticité.

Source : communiqué du Conseil Supérieur du Notariat du 21 novembre 2014

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8 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Jurisprudence

Saisi le 10 septembre 2014 d’une question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel a jugé, par sa décision

QPC 2014-429, que le droit de présentation des notaires ne contredisait ni le principe d’égal accès aux charges et emplois publics, ni celui d’égal accès à la commande publique.Christiane Taubira, Ministre de la Justice, se réjouit que le Conseil constitutionnel ait fait droit aux arguments du Gouvernement. Celui-ci soutenait que la profession de notaire, comme les autres professions réglementées du droit, n’était ni une dignité, place ou emploi public, ni un contrat de commande publique. Dans le

même temps, le Conseil constitutionnel réaffi rme solennellement que la profession de notaire participe à l’autorité publique, ce qui justifi e le fait qu’elle soit soumis à une réglementation spécifi que.La haute juridiction reconnaît cependant que, malgré cette réglementation, la profession de notaire reste une profession libérale, dont l’encadrement de l’accès par l’État, sous des critères transparents, ne correspond qu’aux garanties nécessaires à la sécurité juridique des actes pris.Le Gouvernement travaille actuellement à une réforme d’ampleur des professions réglementées, qui vise notamment à en ouvrir d’avantage l’accès.

Toutefois, afi n de garantir à la fois l’égal accès des candidats aux professions, l’égal accès au droit sur l’ensemble du territoire et l’égalité devant les charges publiques, il n’est pas pertinent de remettre en cause le droit de présentation.La Garde  des  Sceaux, en charge de la réglementation et de la nomination des offi ciers publics et ministériels, à qui elle délègue une partie de son autorité publique, veillera à ce que la modernisation nécessaire se fasse dans le respect de l’égalité et du droit. 2014-614

Source : communiqué du Ministère de la Justice du 21 novembre 2014

C’est au Pavillon Dauphine que Paulette Laubie, entourée de ses deux Vice-Présidentes Agnès Chauveau et Agnès Bricard, accueillait ses invités ce lundi 17 novembre 2014.

À l’issue de l’Assemblée Générale annuelle de l’Union des Femmes décorées de la Légion d’honneur qu’elle préside, les « Demoiselles » sont arrivées escortées par le Général d’Armée, Grand Chancelier de la Légion d’honneur Jean-Louis Georgelin. Après cet accueil républicain, Paulette Laubie s’est notamment exprimée en ces termes :

Jusqu’en 1939, la Légion d’honneur accueille une trentaine de femmes par an.En 1933, l’Avocate Suzanne Grinberg inaugure la voie des décorées à titre professionnel.Avant 1936, des personnalités éminentes des mouvements féminins sont décorées : notamment trois Présidentes du Conseil National des Femmes Françaises (CNFF). En 1901, lors de sa création, la Première Présidente est déjà légionnaire, Sarah  Monod, à titre militaire. J’ai demandé à Jérôme Monod qui conserve la Croix de l’off rir au Musée de la Légion d’Honneur. En 1938, 3 000 femmes sont décorées mais aucune n’a accès aux dignités.Les premières femmes « Commandeurs » furent : Anna de Noailles, Madame de Vilmorin. Afi n de faire connaître la loi de 1901, le CNFF inaugure l’Assemblée Générale, elle sera « Publique ».

Nous conservons cette formule.Très naturellement, Monsieur le Grand Chancelier, je tiens à vous remercier pour la confi ance que vous avez bien voulu nous accorder en acceptant cette invitation.

La revendication de la Parité n’est pas dans notre langage, le Président Nicolas Sarkozy déclarait à Elysée en mai 2011 : « Je propose que le mot égalité ne reste pas une dimension virtuelle, mais reconnue ». 2014-615

DÉCIDE:Article 1er. Le mot « notaires » fi gurant dans la première phrase du premier alinéa de l’article 91 de la loi du 28 avril 1816 modifi ée sur les fi nances est conforme à la Constitution.

Article 2. La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifi ée dans les conditions prévues à l’article 23 11 de l’ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée. Délibéré par le Conseil constitutionnel dans

sa séance du 20 novembre 2014, où siégeaient :Monsieur  Jean-Louis Debré, Président, Jacques  Barrot, Claire  Bazy Malaurie, Nicole Belloubet, Guy Canivet, Michel  Charasse, Renaud Denoix de Saint Marc et Nicole Maestracci.

Le Conseil constitutionnel valide les arguments du Gouvernement

Union des Femmes décorées de la Légion d’honneurParis, 17 novembre 2014

Décoration

Jean-Louis Georgelin et Paulette Laubie

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Vie du droit

Aimer la Justicepar Jean-Jacques Gandini

Il me plaît de mentionner en exergue de ce rapport moral cette citation de l’écrivain et moraliste sicilien, Leonardo Sciascia, mort en 1989 et auteur notamment de « Le contexte »

et « Todo Modo » -dont Francesco Rosi tira son formidable fi lm « Cadavres exquis »- « Tout est lié pour moi à la question de la justice qui implique celle de la liberté, de la dignité humaine et du respect récipro que que se doivent les individus ».

Liberté dignité respectL’exercice du rapport moral est toujours un peu périlleux car comme il n’y a pas de secrétaire général qui serait chargé de faire le rapport d’activité, c’est un mélange des deux et ma manie de vouloir tendre à l’exhaustivité m’aura fait passer quelques nuits blanches. Mais au fi nal, après avoir pris un temps de réfl exion –c’est ce qui nous manque le plus, le fameux « on fait un pas de côté, on réfl échit et c’est pas triste » cher à Gébé dans l’An 01, référence qui parlera plus aux soixante-huitards dont je suis

qu’aux jeunes générations- j’ai décidé de me concentrer sur l’essentiel car nous sommes en combat !Un peu d’histoire d’abordLe SAF a 40 ans, du moins au niveau de ses congrès puisque le premier s’est tenu à Grenoble du 9 au 11 novembre 1974 sous la houlette du Président Francis Jacob dont le rapport moral avait déjà pour thème « la crise de la justice ».Quel est son fondement  ? Il est rappelé par l’article 2 de ses statuts : Ce syndicat a pour objet :1. La défense intransigeante de l’indépendance des Barreaux et de leurs membres contre tous les empiétements, quelles que soient leurs formes.2. La lutte pour l’extension des droits et prérogatives de la défense et des possibilités d’intervention des avocats.3. L’action pour la défense des intérêts matériels et moraux des avocats en vue d’assurer les conditions économiques d’existence et de plein exercice des avocats postulants ou non, de gardes largement ouvertes aux jeunes les possibilités d’accès au Barreau, de garantir les droits sociaux et les retraites.4. La recherche avec les organisations représentatives des autres professions judiciaires, des bases d’une action commune pour une meilleure justice.

5. L’action en vue d’associer les avocats aux initiatives tendant à assurer le fonctionnement d’une justice plus démocratique et plus proche des citoyens et de mieux garantir les droits et les libertés publiques et individuelles.6. L’article 6 a été modifi é l’an dernier à Lyon et y a été adjoint un article 7.Ancien article 6 : l’action pour la défense des droits de la défense et des libertés dans le monde.Nouvel article  6  : toute action relative au fonctionnement de la justice, aux conditions de détention, ainsi qu’aux droits des justiciables et de toute personne privée de liberté.7. L’action pour la défense des droits de la défense et des libertés dans le monde. Beau et vaste programme !A l’occasion des dix ans du SAF, a été éditée une brochure qui comporte la liste des correspondants du syndicat.Je ne résiste pas au plaisir de vous lire certains noms : Bordeaux : Dominique DelthilMontpellier : Jean Jacques Gandini Luc KirkyacharianGrenoble : Michel BenichouNantes : Dominique RaimbourgLille : Patrick Tillie Vincent PotieClermont-Ferrand : Jean Louis Borie Colmar : Serge RosenbliehParis : Henri Leclerc Paul BouazizRouen : Philippe LescènePoitiers : Simone BrunetEvry : Frank NataliEn lien avec les turbulences que nous vivons en ce qui concerne l’aide juridictionnelle et sur lesquelles je vais revenir, je vais citer quelques extraits de la lettre que le candidat à la présidence de la République, François Mitterrand, a adressé le 4 mai 1981 au Président du SAF, Paul Bouaziz :« Elu Président de la République, j’entends donner aux avocats les moyens de remplir pleinement, dans le cadre de leur statut libéral auquel je suis très attaché des missions du véritable « service public » dont ils ont la charge.… « en matière civile, une réforme de l’aide judiciaire actuelle s’impose. Son domaine trop étroit. Son fonctionnement très administratif et l’eff ort tout à fait insuffi sant de l’État interdisent qu’elle permette un égal accès de tous au droit et à la justice.Je propose de mettre en place une aide juridique

Syndicat des Avocats de France (SAF)Clermont-Ferrand, 8/10 novembre 2014

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Jean-Jacques Gandini

Le mandat de Jean-Jacques Gandini s’étant achevé le 10 novembre 2014, c’est donc pour la dernière fois en sa qualité de Président du Syndicat des Avocats de France (SAF) qu’il présidait le congrès annuel, pour la 41ème édition le thème retenu était « Justice du XXIème siècle : service public ou prestation de services ? ».Ce fut l’occasion pour Jean-Jacques Gandini d’accueillir ses invités à Clermont-Ferrand et d’évoquer dans son rapport moral les sujets d’actualité qui intéressent la profession d’avocat au premier rang desquels l’aide juridictionnelle et la déréglementation. Nous souhaitons pleine réussite à son successeur Florian Borg du Barreau de Lille. Jean-René Tancrède

1 - Rapport moral du 41ème congrès« Justice du XXIème siècle - Service public ou prestation de services ? »

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10 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Vie du droit

de portée beaucoup plus vaste dans le cadre de laquelle les auxiliaires de justice appelés à prêter leur concours seront désignés et rémunérés dans des conditions aussi justes que possible.… je veillerai à ce que la justice soit dotée de moyens financiers, matériels et en personnel qui lui font aujourd’hui cruellement défaut. Il faut qu’elle puisse remplir le rôle fondamental qui lui revient dans une société démocratique ». Fermez le ban.Madame la Garde des Sceaux, justementComme vous avez pu le constater, Madame Taubira n’est pas là.Après nous avoir honoré de sa présence à notre Congrès de Caen en 2012 si elle avait été accueillie avec les honneurs par notre Présidente Pascale Taelman, et chaleureusement applaudie, après plus de dix ans de disette, elle nous avait déjà fait faux bond lors de notre Congrès de Lyon en 2013 où une vidéo nous était toutefois destinée mais ne nous est parvenue, alléguant un dysfonctionnement du Cabinet, qu’au lendemain de l’exposé de mon rapport moral.Echaudé par l’incident, je l’ai donc invité cette année dès le 11 février, avec confirmation le 22 juillet en lui joignant le programme du Congrès. Sans retour de la Chancellerie, j’envoie un courriel début septembre et prend même la peine de téléphoner à la mi septembre pour m’entendre dire par son Chef de cabinet qu’elle viendrait probablement et qu’un courrier allait de toute façon m’être envoyé la semaine suivante. Je l’attends toujours…En lieu et place je reçois mercredi matin un message de Sonia Signoret m’indiquant avoir appris par la Préfecture que Madame la Garde des Sceaux ne viendrait pas. Amertume et en même temps colère d’être traité de cette façon, puis surprise de recevoir mercredi soir à 19 heure 30 un simple courriel de Madame Delphine Humbert, conseillère des professions judiciaires m’indiquant que la Garde des Sceaux ne pouvait se rendre à notre congrès « contrainte par un emploi du temps complexe et tendu » tout en me proposant d’échanger de vive voix à propos « des sujets qui préoccupent les professions réglementées ». Ce que nous avons fait vendredi après midi par téléphone et j’y reviendrai.Pas de Garde des Sceaux Français donc, mais nous avons l’immense plaisir, la joie et l’honneur d’accueillir le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de la République de Guinée, notre ami Cheick Sako, binational, avocat à Montpellier pendant 20 ans et tout autant membre du SAF -il a même été élu au conseil syndical sous la présidence de Jean Danet, par ailleurs Président de « Juristes sans Frontières ». Depuis sa prise de fonction en janvier 2014 il œuvre avec courage et détermination, mettant en place les instruments nécessaires à l’instauration dans son pays d’un Etat de droit.

Monsieur le Ministre, vous avez tous nos encouragements. Vous avez fait des choix et vous les assumez.Où en est à ce propos notre Gouvernement de gauche à mi-mandat ? En s’en tenant aux domaines qui nous concernent ?

Quels choix ?Notre confrère William Bourdon, animateur de l’Association Sherpa –association de défense et de protection des victimes de crimes économiques- était membre de la campagne de François Hollande, en charge des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques.Cela ne l’a pas empêché de déclarer dans « Libération » du 31 octobre : « La différence gauche-droite est cosmétique. Il y a eu de belles déclarations… Mais on fait l’inverse : beaucoup ont le sentiment qu’un terrible abus de confiance a été commis. Tout est à rebours aujourd’hui. Certes il y a un principe de réalité économique très tyrannique, mais raison de plus pour faire preuve de courage politique ».Cela m’incite à qualifier l’année 2014 d’un mot et d’une locution : Maelström et « un ressort s’est cassé ».Maelström, c’est le tourbillon dans lequel est pris notre profession, entre la généralisation d’internet qui nous oblige à repenser complètement la façon d’exercer notre métier et notre relation à la clientèle d’une part, et d’une certaine évolution possible –probable diront les pessimistes- de notre profession à l’aune du projet de loi « relatif à la croissance et à l’activité » concocté par le Ministre de l’Économie Emmanuel Macron –Tiens au fait où est Madame Taubira ?...- et complété par le rapport parlementaire Ferrand d’autre part.« Un ressort s’est cassé » -titre de mon éditorial dans la Lettre du SAF d’Octobre-.C’est la marque de notre désamour envers le Gouvernement libéral-autoritaire du Premier Ministre, ex Ministre de l’Intérieur, mis en place au printemps dernier par le Président de la République.Nous aimerions en effet que ce 1er Ministre, après son célèbre « J’aime l’entreprise ! » proclame avec la même conviction : « J’aime la justice ! ».Mais comment ne pas être choqué d’entendre le Ministre du Travail, alors que nombre de chômeurs s’envole pour dépasser le cap des 3 millions et demi, souhaiter « qu’on vérifie que les chômeurs retrouvent du travail, sinon on les radie ».C’est prendre le problème à l’envers !Dans la même ligne, le Président du MEDEF, Pierre  Gattaz, continue à vouloir détricoter le droit du travail. Après le travail de nuit et le dimanche, et le relèvement des seuils sociaux,

il vient de suggérer, le 30  octobre, que la France sorte de la Convention  158  de  l’OIT –Organisation Internationale du Travail- qui oblige à justifier un licenciement (sic  !) « afin de lever la crainte de l’embauche chez les chefs d’entreprise » ! Interview au journal « L’opinion » reprise dans « Libération » du 31 octobre : « Les chefs d’entreprise, quand ils peuvent embaucher, craignent de se retrouver devant les Prud’hommes s’ils rompent le contrat. C’est un des principaux freins à l’embauche. Reste que pour lever le frein juridique, il faut sortir de la Convention de l’OIT qui nous oblige à justifier les motifs du licenciement. Tant qu’on aura cette contrainte supranationale, peu importe le contrat, le fond du problème ne sera pas traité ».Où est la dignité, le respect de l’homme M. Gattaz ? Pour vous les travailleurs ne sont que des numéros jetables, des variables d’ajustement ! Allez jusqu’au bout comme vos compères anglais ! En Grande Bretagne le stade ultime du travail précaire, c’est le « contrat zéro heure ».Il s’agit d’un contrat de travail –adoubé par le Parti Travailliste au nom de la lutte contre le chômage- qui ne garantit aucun minimum d’heures aux employés. Lorsque l’employeur a besoin de main d’œuvre il appelle l’employé. Si en cours de route la commande a changé, un SMS l’informe que sa « mission » est annulée. L’employé est payé à l’heure et ne sait jamais à l’avance combien d’heures il va travailler. Il a par contre l’obligation de courir quand on le siffle. On compte déjà 1,4 million de contrats. En outre ils contiennent une clause d’exclusivité interdisant au salarié de travailler ailleurs. « Ils peuvent m’appeler une heure avant pour une équipe de douze heures. J’attends que le téléphone sonne ».Voilà les négriers modernes. 90 % et 83 000 employés de Mac Donald sont soumis à ce type de contrat.

Droit pénalNous attendions beaucoup de la grande réforme pénale annoncée.Certes nous savons, Madame la Garde des Sceaux, que vous avez bataillé, ferraillé avec votre collègue de l’Intérieur devenu depuis Premier Ministre et je m’en étais fait l’écho dans mon rapport moral l’an dernier. J’avais indiqué également que l’examen parlementaire de votre projet de loi prévu pour le printemps 2014, donc après les municipales dont le résultat désastreux était déjà anticipé, risquait d’être à nouveau repoussé sine die, et là je me suis trompé. Votre obstination a eu raison de l’opposition de Manuel Valls, pourtant devenu Premier Ministre, et a permis de déboucher sur la loi du 17 juillet 2014.Certes, il y a un certain nombre d’avancées qu’il ne faut pas négliger mais la désocialisation de l’emprisonnement comme unique réponse pénale n’a pas été retenue.La contrainte pénale qui devait marquer cette rupture est réduite à une réponse parmi d’autres, adossée à l’emprisonnement, limitée dans les possibilités de son prononcé et quasiment confondue avec le sursis avec mise à l’épreuve dont elle peine à se différencier.Dans une tribune co-signée dans Mediapart avec Jean Danet, en sa qualité de membre du Comité d’organisation de la Conférence de Consensus pour la réforme pénale–et accessoirement ancien Président du SAF devenu universitaire- et Christine Lazerges, présidente de la CNCDH je défendais l’élargissement de la contrainte pénale à tous les

Depuis sa création, le SAF milite pour un égal accès au droit et à la justice.

Il a dénoncé l’ultralibéralisme, la faiblesse permanente de l’aide juridictionnelle, la réforme de la carte judiciaire, qui ignorent l’impérieuse nécessité d’une justice de proximité.La réforme de la profession d’avocat, symptomatiquement pilotée par Bercy, n’a comme finalité que la dérégulation qui porte atteinte à la diversité des exercices professionnels.

Elle réduit l’avocat à la seule fonction de prestataire de service, soumis au diktat de la compétitivité, au détriment de sa mission d’auxiliaire de justice.

Le SAF rappelle au Gouvernement qu’il défend fermement les principes suivants :l un accès à la justice pour tous sur l’ensemble du territoire lequel impose la présence effective des avocats, de leurs Ordres et du Juge

l l’indépendance institutionnelle et économique de l’avocat ;l Le respect du secret professionnel et de sa finalité ;l une véritable rémunération des avocats assurant des missions de service public.C’est à l’aune de ces principes que le SAF est partie prenante de l’évolution de la profession et des mutations technologiques, économiques et sociales. Source : communiqué du 10 novembre 2014

« Les défendre tous » Motion générale adoptée à Clermont-Ferrand le 10 novembre 2014

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délits, car en limiter l’usager ôterait toute effi cacité à cette innovation majeure.Nous n’avons pas été entendus.De même le contrôle de la personne condamnée va primer sur l’accompagnement individualisé qui a pourtant fait la preuve de son effi cacité dans nombre de législations étrangères.Enfi n le statut de récidiviste, malgré l’abrogation des peines-planchers, reste stigmatisant et continuera de tenir à l’écart de mesures utiles d’aménagement de peines une partie signifi cative de la population pénale.Par ailleurs droits de l’homme et condition pénitentiaire continuent à ne pas faire bon ménage.A l’initiative du SAF, un référé «  mesures utiles  » a été engagé devant le tribunal administratif de Rennes pour permettre aux personnes détenues de pouvoir avoir un entretien téléphonique confi dentiel avec leur avocat. L’ordonnance rendue le 24 avril nous donne satisfaction mais vous avez introduit un recours devant le Conseil d’État !Il en va de même avec le principe de l’encellulement individuel prévu par la loi pénitentiaire de 2009 avec toutefois un moratoire de 5 ans qui tombe ce 24 novembre 2014. Et bien vous avez prévu de déposer un amendement au projet de loi sur le budget pour obtenir un nouveau moratoire jusqu’en… 2018 !Il y a actuellement 12000 détenus en surnombre et 1200 dorment sur un matelas.Le 1er  octobre, vous avez tenté de pointer du doigt l’ancienne majorité qui n’aurait « pas provisionné un centime » dans le plan de construction de 20000 places. Mais vous vous êtes faite taclée à juste titre par nos amis de l’OIP qui ont rappelé à cette occasion que « la bonne gestion publique avait surtout commandé d’investir dès le début du mandat dans le développement des alternatives et des aménagements de peine plutôt que dans l’accroissement du parc carcéral et le renforcement de la sécurité en prison ».A propos de cette surpopulation carcérale, après la prison des Baumettes à Marseille en 2012, évoquée dans mon précédent rapport moral, nos amis de l’OIP –toujours eux !- ont engagé avec succès un référé-liberté devant le tribunal administratif de Fort de France pour « traitements inhumains et dégradants » à propos de la prison de Ducos, le mois dernier.La Chancellerie était parfaitement au courant puisque le contrôleur général des prisons avait déjà rendu un rapport eff aré en 2009, suivi d’un rapport consterné remis à la Garde des Sceaux en juin 2013 par la mission conduite par Isabelle Gorce, devenue, le mois suivant, directrice de l’administration pénitentiaire  : surencombrement massif, 998 détenus dont 150 sur un matelas par terre pour 570 places ; on mange sur ses genoux à 4 dans 9m2 dans des cellules où prolifèrent rats, grenouilles, fourmis et autres scolopendres venimeux ; un rouleau de papier toilette et un savon par mois ; l’entretien du linge n’est pas assuré ; le bruit est infernal, les odeurs remontent des égouts et les murs sont noirs de crasse. Cette promiscuité engendre aussi une violence importante. Ce constat est accablant.Il se double également d’un échec au niveau de la politique pénale. D’après le rapport Gorce, la Martinique se caractérise par un taux de détention élevé et un milieu ouvert indigent.Surtout la justice pénale au tribunal correctionnel de Fort de France est très répressive  : il n’est

pas rare que des peines supérieures à 10 ans d’emprisonnement soient prononcées en comparution immédiate.La patrie des droits de l’Homme a encore du pain sur la planche !Et pour couronner le tout, le Parlement vient d’adopter le 4 novembre une loi d’exception pour Internet, de lutte contre le terrorisme présenté en urgence par le Gouvernement et encore durci par les parlementaires.Au prétexte de la menace antiterroriste on renforce dans l’urgence, sans réel débat démocratique un arsenal répressif d’exception déjà disproportionné.En fait nul n’est à l’abri car les mesures envisagées portent gravement atteinte aux libertés fondamentales de tous et dénature une société qui bascule dans la suspicion et la surveillance généralisée : renforcement des pouvoirs cœrcitifs de l’autorité administrative et contrôle de l’autorité judiciaire, gardienne constitutionnelle des libertés individuelles, sciemment contournée.L’antiterrorisme se fait Juge d’une intention terroriste « en devenir » et diffuse une culture de la suspicion et de la surveillance. On débouche ainsi sur une neutralisation préventive et un contrôle généralisé des populations, antinomique avec un Etat de droit.L’actuelle majorité avait déjà invoqué leur caractère nécessairement provisoire des législations adoptées dans l’après « 11 septembre 2001 » dont elle mesurait pourtant le caractère attentatoire aux libertés individuelles.Elle vient de récidiver sans état d’âme…Comme je vous l’ai dit en propos liminaire, il s’agit d’un rapport moral et non d’activité. Avant donc d’en venir aux deux points essentiels que sont l’aide juridictionnelle et la déréglementation, je ne ferai donc que mentionner brièvement d’autres domaines d’activité qui nous préoccupent, tout en renvoyant pour de plus amples détails aux communiqués que nous avons pris a ses propos.En un an, le SAF a produit 60 communiqués !l Action de groupe : timide avancée avec la loi de mars 2014 qui l’introduit dans notre droit mais la réserve au droit de la consommation avec mise en mouvements uniquement par les associations agréées de consommateurs ;l ALUR  : la nouvelle loi contient un certain nombre d’avancées pour les locataires mais en deçà des prévisions initiales, notamment pour l’encadrement des loyers. La cession de parts

de SCI réservée initialement aux notaires est toutefois étendue aux avocats mais pas aux experts comptables ;l  ANI  : dénonciation du nouveau différé d’indemnisation pour les chômeurs ;l  Étrangers et droit d’asile  : Les réformes Gouvernementales peuvent se résumer en deux mots d’ordre : rendement et éloignement pour des étrangers présumés fraudeurs ou indésirables. Le niveau des éloignements forcés atteint son plus haut niveau depuis 2006. La stigmatisation des populations ROMS continue et se banalise. Avancée grâce aux directives européennes pour l’avocat qui va pouvoir intervenir dans le cadre des procédures OFPRA. Par contre, situation tendue à la CNDA où la Présidente veut accélérer l’évacuation des stocks de dossiers au détriment des droits de la défense.l Greffi ers : soutien au mouvement des greffi ers auxiliaire indispensable pour la mise en œuvre d’une justice indépendante et accessible à tous, aux fi ns de revalorisation de leur rémunération et de relèvement de leur grille indiciaire.Mais non au «  greffier juridictionnel  », piste évoquée lors des journées de l’UNESCO en janvier sur la Justice du XXIème siècle.l Justice du XXIème siècle : Formidable travail accompli à ce propos par Catherine Glon qui a réussi à faire voter à la quasi unanimité au CNB 44 propositions regroupées en 4 rubriques : l’accès facilité aux droits effectifs /  la résolution des confl its par la volonté des parties / la simplifi cation du recours au Juge qui demeure garant des droits des parties / l’Aide Juridictionnelle.Nous y voilà : l’Aide Juridictionnelle !Parmi les 10 mesures préconisées par le CNB, j’en retiendrai 4 :Systématisation de la consultation rémunérée d’un avocat préalable à toute action juridique ou judiciaire ;Diversifi cation des sources de fi nancement avec en priorité la taxation des mutations et des actes juridiques ;Création d’un fonds d’aide juridique ;Abandon du système actuel d’indemnisation de l’avocat au profi t d’une véritable rémunération de sa prestation incluant les frais de fonctionnement du cabinet et la prestation intellectuelle.Comme l’indique Catherine Glon : « Les textes de promulgation promis ne sont jamais sortis. La Garde des Sceaux avait annoncé des réformes qui n’arrivent pas ».Cela fait des années qu’on nous mène en bateau

D.R

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Jean-Jacques Gandini et Florian Borg

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Vie du droit

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et ça ne peut plus durer ! Le chantier de l’aide juridictionnelle est resté en chantier.Lors de son intervention au colloque sur « La justice du XXIème siècle », au mois de janvier à l’UNESCO, le premier Ministre d’alors, Jean Marc Ayrault, a déclaré : « L’aide juridictionnelle est une politique essentielle de solidarité, nous avons donc le devoir de la réformer pour la préserver et c’est ce travail que nous avons engagé sur la base des travaux d’évaluation lancés par l’inspection générale des services judiciaires. »C’est pratiquement au même moment que j’ai été entendu en tant que Président du SAF par Alain Carre-Pierrat, Magistrat honoraire chargé par la Garde des Sceaux de lui produire un rapport sur l’accès au droit et l’aide juridictionnelle, faisant suite au mouvement de grève d’octobre 2013, Alain Carre-Pierrat étant invité à proposer des sources de fi nancement pérennes avec un premier volet à mettre en action des le 1er  avril 2014, la remise de son rapport étant prévu pour fi n FévrierCe rapport intitulé en réalité «  Note à Madame  la Garde  des  Sceaux  » a été enterré et ce n’est que bien plus tard et de façon offi cieuse que nous avons pu en prendre connaissance.Pour Alain Carre-Pierrat, « l’accès au droit (sous ses diverses formes, c’est à dire depuis la consultation juridique, en passant par les diff érentes formes que prennent les voies amiables de règlement des litiges jusqu’à la phase contentieuse) est regardé comme un droit fondamental ».Pour lui, la première solidarité doit reposer sur la profession d’avocat par le biais d’une contribution financière des avocats ne participant pas de manière signifi cative au traitement des dossiers dans le cadre de l’AJ.Le montant en serait de 300 euros annuels pour les avocats ayant un revenu supérieur à 120 000 euros, 200 euros entre 60 000 et 120 000, 100 euros de 36 000 à 6 000 euros, et exonération pour les moins de 36 000 euros.Mais il veut aussi instaurer une solidarité qui s’étendrait à l’ensemble des professions qui exercent des activités juridiques – Notaires, Huissiers de Justice, greffi ers des Tribunaux de commerce, administrateurs judiciaires, avocats au conseil et experts comptables.Nous ne sommes pas d’accord avec ces deux propositions mais par contre, approuvons la troisième, à savoir :L’augmentation de 3,5  % de tous les droits fi xes, proportionnels et progressifs applicables à l’ensemble des actes soumis à enregistrement qui devraient générer un surplus de 313 millions d’euros. Une somme qui permettrait de quasiment doubler le budget consacré à l’AJ qui est actuellement de 360 millions d’euros, porté fi nalement à 379 millions d’euros, doublement qui constitue pour nous le préalable à toute discussion.Ce rapport n’étant pas déposé, la date du 1er avril, largement dépassée, l’AG du CNB du 12 mai vote la grève le 9 juin, grève qui sera suivie dans 141 sur 161 Barreaux, même s’il faut déplorer que l’Ordre de Paris n’ait pas bougé. Certains Barreaux et pas des moindre continuaient le mouvement de grève pendant une semaine.Tenant cette inertie continue des pouvoirs publics, Yves Tamet, Vice Président de la commission accès au droit du CNB, rédigea  : « la motion à laquelle vous avez échappé » dont je

ne peux résister à vous délivrer le contenu :http://www.lesaf.org/blog-aide-juridictionnelle.html?fb_681570_anch=1439848Le mouvement s’est clos, provisoirement, par une manifestation le 7 juillet d’une ampleur inégalée dans les rues de Paris qui a rassemblé près de 6 000 avocats, avec une forte présence du SAF, remarquée avec son orchestre de musique rom.Dès le 8 juillet, le Premier Ministre a décidé de nommer un parlementaire en mission, le député du Val-de-Marne, Le  Bouillonnec, chargé de déposer avant la fi n Août un rapport sur « le fi nancement de la gouvernance de l’Aide juridictionnelle ».Ce rapport ne sera porté à la connaissance du CNB que le 9 Octobre, à la veille de son AG des 10 et 11 octobre, et remis offi ciellement à la Garde des Sceaux le 27 Octobre, laquelle s’est réjouie de la « pertinence du travail accompli sur un sujet aussi complexe mais essentiel pour l’accès à la justice des plus démunis et d’une partie des classes moyennes », soulignant « qu’il est grand temps que l’aide juridictionnelle avance après 10 ans de rapports successifs sans véritable résultat. ». La faute à qui, Madame la Garde des Sceaux ?Ce rapport a toutefois le mérite :l de reconnaître que l’avocat intervenant au titre de l’aide juridictionnelle travaille à perte et plus précisément est indemnisé à un taux deux fois inférieur au seuil de rentabilité ;l de poser le problème du nécessaire rattrapage de la non-indexation de l’UV depuis 2007 ;l  d’ouvrir la voie à des financements complémentaires de l’aide juridictionnelle ;l de reconnaître enfi n qu’il ne saurait revenir à la profession d’avocat de fi nancer et même de cofi nancer sur ses revenus le budget de l’aide juridictionnelle, tout en explorant la piste de la mutualisation et du regroupement des CARPA afin d’optimiser leurs placements  : leur participation dans ces conditions d’un fi nancement modulé, sur la base du surplus ainsi dégagé, des missions d’AJ dans une logique de péréquation et de solidarité mérite discussion.

Mais, vu la tardiveté du dépôt du rapport, il est trop tard pour obtenir dans le cadre de l’actuel projet de loi de fi nances le rattrapage de la non-indexation.Il persiste dans la demande d’une contribution de solidarité de 300 euros pour les 58 % d’avocats ne pratiquant pas l’aide juridictionnelle, soit 35 000, ce qui en toute hypothèse ne rapporterait que 10,5 millions d’euros, soit 3 % par rapport aux 360 millions d’euros de complément nécessaire !Et, en outre, il exclut la taxation des actes juridiques pourtant préconisée par son prédécesseur Alain Carre-Pierrat qui la qualifi e pourtant de proposition privilégiée d’autant qu’elle ne nécessiterait aucune organisation nouvelle puisque le recouvrement des droits concernés s’inscrit dans un cadre législatif et procédural existant.Il n’est plus possible de continuer ainsi. Nous, les avocats du SAF qui avons choisi par conviction de défendre les plus démunis sommes en train de mettre en péril dans ces conditions l’équilibre de nos cabinets.La lettre de mission du Premier Ministre était pourtant claire : mettre en route dès 2015 des mesures opérationnelles de fi nancement sans exclure aucune source permettant une juste rétribution des avocats.Faisons donc du mardi 18 novembre, dans le

cadre de la semaine de mobilisation mise en place par la Conférence des Bâtonniers pour s’opposer au projet de loi relatif à la croissance et à l’activité, non pas une journée de simple sensibilisation des juridictions, mais une journée de grève totale de toutes les juridictions !Le projet de loi relatif à la croissance et à l’activitéEn effet, comme si les problèmes rencontrés pour le financement et la gouvernance de l’AJ ne suffisaient pas, nous nous retrouvons avec un « projet de loi relatif à la croissance et à l’activité » visant l’ensemble des professions réglementées, dont l’objectif serait de récupérer 6 milliards d’euros de rentes de situation qui seront ainsi redistribués aux consommateurs.Le porteur du projet de loi est le Ministre de l’Économie, le dénommé Macron, qui avait déjà sévi, du temps du rapport Attali, avec une Garde des Sceaux plutôt en retrait, alors que ce rapport concerne … l’ensemble des professions réglementées!La profession d’avocat apparaît comme l’une des moins concernées puisqu’elle est ouverte à tous et qu’il suffi t, pour s’installer, d’être rattaché à un Barreau.Il n’empêche, c’est une opération coup de poing qu’a lancé le Gouvernement, sans concertation, sans étude d‘impact préalable et ce projet devant être examiné pour avis le 12 novembre, le CNB convoque à une assemblée générale extraordinaire le vendredi 14 pour prendre toute décision utile au vu de la version du projet qui sera fi nalement retenue, avec en appui le rapport du député Ferrand « Professions réglementées, pour une nouvelle jeunesse » qui vient d’être déposé.Quatre points principaux :l suppression de la postulation près le TGI,l ouverture du capital des sociétés d’exercice libéral entre les professions juridiques ou judiciaires et la profession d’expert comptable,l création de structures d’exercice communes entre les professions juridiques ou judiciaires et d’expertise comptable,l avocat en entreprise.

et ça ne peut plus durer ! Le chantier de l’aide

Lors de son intervention au colloque sur siècle », au mois de

janvier à l’UNESCO, le premier Ministre « L’aide

juridictionnelle est une politique essentielle de solidarité, nous avons donc le devoir de la réformer pour la préserver et c’est ce travail

Pour Alain Carre-Pierrat, « l’accès au droit (sous ses ne peux résister à vous délivrer le contenu :

Mais, vu la tardiveté du dépôt du rapport, il est trop tard pour obtenir dans le cadre de l’actuel projet de loi de fi nances le rattrapage de la non-indexation.Il persiste dans la demande d’une contribution de solidarité de 300 euros pour les 58 % d’avocats ne pratiquant pas l’aide juridictionnelle, soit 35 000, ce qui en toute hypothèse ne rapporterait que 10,5 millions d’euros, soit 3 % par rapport aux 360 millions d’euros de complément nécessaire !Et, en outre, il exclut la taxation des actes juridiques pourtant préconisée par son prédécesseur Alain Carre-Pierrat qui la qualifi e pourtant de proposition privilégiée d’autant qu’elle ne nécessiterait aucune organisation nouvelle puisque le recouvrement des droits concernés s’inscrit dans un cadre législatif et procédural existant.Il n’est plus possible de continuer ainsi. Nous, les avocats du SAF qui avons choisi par conviction de défendre les plus démunis sommes en train de mettre en péril dans ces conditions l’équilibre de nos cabinets.La lettre de mission du Premier Ministre était pourtant claire : mettre en route dès 2015 des mesures opérationnelles de fi nancement sans exclure aucune source permettant une juste rétribution des avocats.Faisons donc du mardi 18 novembre, dans le

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Vie du droit

Par ce projet, le Gouvernement dessine une nouvelle profession, répondant au monde des affaires avant celui de la justice de proximité et de l’accès au droit :

l en créant le statut d’avocat en entreprise, c’est-à-dire en donnant aux juristes d’entreprise un statut d’avocat sans l’indépendance nécessaire à la fonctionl en ouvrant l’exercice de la profession à des structures capitalistiques multi-professionnelles du droit et du chiffre, ce qui constitue un risque évident de mélange des missions et fragilise la déontologie de l’avocat dont le secret professionnel et la prévention des conflits d’intérêtsl en supprimant la postulation de TGI sans en analyser les conséquences en matière de présence de l’avocat sur tout le territoire ni laisser le temps à la profession d’organiser cette présence, ce qui conduira à terme à créer des déserts de droits dans les zones dites périphériquesSi ce projet comporte de timides avancées en faveur du justiciable comme la suppression

du tarif obsolète de postulation et l’obligation des conventions d’honoraires, il vise d’abord à faire entrer l’avocat dans la grande compétition internationale du monde des affaires.Pourtant, l’indépendance de l’avocat, le secret professionnel, la responsabilité professionnelle ou l’exercice de ses missions sur tout le territoire n’ont pas pour objet de protéger une corporation mais bien de garantir aux justiciables et à tous les citoyens une prestation sûre et de qualité, quelle que soit leur situation. Sous couvert de création d’emploi et de baisse du pouvoir d’achat, le Gouvernement brade la profession d’avocat !Ce projet est très éloigné de la préoccupation de l’accès au droit et à la justice et ne peut être déconnecté de l’absence de solution en matière de financement de l’aide juridique dont les discussions sont, une fois encore repoussées au budget de l’année suivante. Le rapport Carre-Pierrat proposait pourtant une taxation des actes juridiques soumis à enregistrement qui, par un simple

prélèvement complémentaire de 3,5 %, fournirait à elle-seule une ressource additionnelle d’environ 313 millions d’euros, soit le quasi-doublement du budget demandé par la profession.Les avocats sont pourtant disposés à être créatif sur leur exercice et faire en sorte que leur présence soit utile aux justiciables là où ils ne sont aujourd’hui pas ou peu défendus comme en matière d’expulsion locative ou de droit de la consommation. Ce n’est pas le choix de ce Gouvernement.Les avocats amplifieront leur mobilisation toute cette semaine :l  journée de forte mobilisation le mardi 18 novembrel grève générale de toutes les juridictions jusqu’au vendredi 21 novembre où sera déterminée par le Conseil national des Barreaux réuni l’après-midi en assemblée générale la suite à donner en fonction des réponses qui auront été apportées le matin même au Président Burguburu par le Premier Ministre.2014-617 *Source : communiqué du SAF du 18 novembre 2014

2 - Projet de loi pour la croissance et la créativité Grande braderie de l’avocat*

Lors de la Convention Nationale des Avocats à Montpellier, dans son discours en présence de Madame le Garde des Sceaux le 30 octobre, le Président du CNB, Jean-Marie Burguburu, a tonné : « La liberté de l’avocat est menacée. La profession est en guerre et la guerre, c’est le projet Macron ! »Dans sa réponse, la Garde des Sceaux a laissé percevoir qu’elle ne partageait peut-être pas la vision de son collègue Ministre, du moins pour la postulation  : «  Cette postulation permet de maintenir l’ancrage de certains Barreaux. Je veux la plus grande prudence sur ce sujet là qui n’est pas encore arrêté. Je n’ai pas envie de prendre le risque car cela concerne l’accès aux droits sur le territoire, je ne veux pas rouvrir le risque de dissoudre des Barreaux sur l’ensemble des territoires », pour finir en proposant l’hypothèse d’une territorialité qui pourrait s’étendre à la Cour d’Appel.A l’heure du RPVA, il peut sembler paradoxal de vouloir conserver une postulation au niveau des TGI, mais rappelons que la postulation permet, en matière pénale, de garantir un égal accès au Juge et à l’avocat par un maillage territorial suffisant.Et proposer de substituer la postulation TGI par une postulation Cour d’appel accentuerait le risque de métropolisation de la justice au détriment de territoires périphériques, à l’image du déséquilibre entre Paris et la région parisienne.La suppression de la postulation au niveau des TGI, censée favoriser un meilleur accès du justiciable au droit, ne peut se faire sans une réforme de la prise en charge des missions de service public assumées par les avocats.Sans compter le risque de récession économique au niveau des petits Barreaux qui verront leurs fonds CARPA se tarir au profit des CARPA des

avocats plaidants, et se tariront aussi les intérêts générés par le placement des Fonds CARPA qui permettent d’assurer un certain nombre de prestations. L’avocat en entreprise est un véritable serpent de mer.A la suite du vote intervenu en 2010 qui avait rejeté l’avocat en entreprise, le Président du CNB avait annoncé à son issue que le dossier était clos et, dans son communiqué du 24 octobre 2010 mettant en avant les notions de déontologie et d’indépendance, le SAF avait cru pouvoir titrer : « Avocats en entreprise : clap de fin ! ». Et bien non, coucou le revoilà bien que, lors de l’AG extraordinaire du 3 octobre 2014, le CNB s’est prononcé à nouveau contre, par une majorité ne souffrant pas, cette fois, de discussion : 50/23.Outre les garanties d’indépendance et de déontologie qui fondent l’exercice libéral de notre profession, avec la création du statut d’avocat en entreprise, ou en abandonnant le secret des avocats aux juristes d’entreprise, c’est l’essence même du secret professionnel et de l’absence de conflit d’intérêt qui est en jeu.En ce qui concerne la possibilité de création des structures d’exercice multi-professionnel du droit et du chiffre, ainsi que l’ouverture du capital des SEL entre ces mêmes professions, cela constituera un risque évident de mélange des missions et fragilisera la déontologie de l’avocat.La nécessité exprimée par certains grands cabinets parisiens de se capitaliser ne peut se faire au détriment de l’indépendance et du secret professionnel qui ne peut être partagé.Ce mélange des genres est également à l’œuvre dans les travaux du Conseil de Simplification qui a proposé fin octobre que les experts comptables

puissent conseiller juridiquement les T.P.E., ce qui n’est pas acceptable.Sinon, à terme, si on met le doigt dans l’engrenage, on aboutira aux A.B.S., Alternative Business Structure  : la boutique en supermarché avec capitaux du supermarché et de l’avocat à l’intérieur.Qui est preneur ?Oui, nous avons anticipé en choisissant le thème de notre congrès.L’avocat n’est pas un simple prestataire de services. Le droit n’est pas une marchandise.A nous de réagir et il convient de rappeler ici ce que nous disait il y a déjà 20 ans de cela notre regretté Tiennot Grumbach :« Il nous faut former des avocats qui conçoivent le droit comme un outil au service de la parole des autres et qui refusent les formes d’une application automatique de la norme de droit, des avocats capables de proposer le changement de la jurisprudence si elle n’est pas en cohérence avec les aspirations de telle ou telle composante du mouvement social, mais il doit aussi être un désorganisateur, un trublion, un déstabilisateur de la jurisprudence constante au profit de la création de droit.Nous nous démarquons des partisans de la seule formation à finalité professionnelle pour garantir l’avenir d’une profession où l’acquisition des principes généraux du droit permette la défense et le conseil se situant toujours dans la compréhension des changements et des bouleversements du monde et de la société civile.Pour que chaque avocat puisse être encore et toujours un désorganisateur de normes, un constructeur de normes nouvelles, un agitateur d’idées, bref un révolutionnaire du droit, pour le droit, par le droit. » (...) 2014-616

Après avoir fait un pas en arrière avec le rapport du Député Ferrand, laissant croire que les avocats avaient été entendus, le projet de loi sur la croissance élaboré dans la plus grande opacité par les services de Bercy, qui a été transmis au Conseil d’État, se moque de la profession et des justiciables.

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14 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Culture

Aux lendemains des anniversaires de l’armistice de 1918 et de la chute du mur de Berlin, une centaine d’élèves du collège Marie Curie, suivant l’option

bilangue anglais/allemand, ont présenté leurs réalisations à 50 écoliers de CM2, leurs parents et d’autres invités.Conçu en septembre 2014, le projet pédagogique décline les axes prioritaires fixés par l’Éducation Nationale, ainsi que le projet de l’Académie de Paris (www.ac-paris.fr). Basé sur la création et l’interprétation d’œuvres , il a pour but, outre les connaissances et compétences acquises, de donner à chaque élève impliqué goût et intérêts d’un travail finalisé, en tirant le meilleur parti de ses capacités et connaissances, dans un travail collectif en prise avec l ‘actualité.Il a pour ambition, chez tous les élèves impliqués «  l’air de rien  », de cultiver des compétences associées, leur donnant le goût de l’effort « payant »,

Collège Marie Curie« Good Day Berlin » : les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

Paris, 13 novembre 2014

Dominique Dupont Intendante générale de la Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur des Loges durant 6 années a choisi de prendre la direction du collège Marie Curie, en zone d’éducation prioritaire dans le XVIIIème arrondissement parisien. Elle y poursuit depuis la rentrée scolaire dernière son « cœur de métier » : motiver et responsabiliser les élèves, dans le cadre de projets d’équipes pédagogiques les rendant acteurs de leurs apprentissages. La première présentation des performances d’élèves «à l’œuvre» a eu lieu le 13 novembre dernier pour un public d’élèves des écoles « Hermel » et « Flocons », puis, en soirée, pour les parents des jeunes acteurs « épi-curiens », ainsi que les professionnels, partenaires et amis du collège.

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Culture

sans forcément de notes de 0 à 20 à la clé, grâce à la reconnaissance du public de parents et invités, mais également de plus jeunes élèves, à qui il s’agit de montrer le meilleur de soi-même.En ouverture de la présentation aux élèves des écoles primaires, les 100 collégiens de l’option bilangue ont interprété la Neuvième  Symphonie composée en  1823 par Ludwig  van  Beethoven, qui a mis en musique l’«  Ode à la joie  », poème écrit en  1785 par Friedrich von Schiller.Ce poème exprime l’idéal de fraternité que Schiller avait pour l’ humanité, vision partagée par Beethoven. En 1972, le Conseil de l’Europe fait du thème musical de l’« Ode à la joie » de Beethoven son hymne.En 1985, les Chefs d’État et de Gouvernement des États membres l’adoptent comme hymne officiel de l’Union européenne. Cet hymne sans paroles évoque, grâce au langage universel de la musique, les idéaux de liberté, de paix et de solidarité incarnés par l’Europe L’hymne européen n’est pas destiné à remplacer les hymnes nationaux des pays de l’Union européenne mais à célébrer les valeurs qu’ils partagent.

L’enregistrement de la Neuvième symphonie de Beethoven, qui a accompagné les élèves du collège Marie Curie, est celui du concert qui eut lieu le 14 décembre 1989 à Prague, pour soutenir la « révolution de velours » opposant le peuple Tchécoslovaque au régime soviétique. Vaclav Havel, créateur et dirigeant du « Forum civique », futur Président de la République Tchèque qui conduisit cette révolution, était présent ce soir là.Après l’interprétation dirigée par Monsieur Hulot, professeur d’éducation musicale et chant choral, un lâcher de ballons blancs a fait écho à l’envol de colombes lors du défilé du 14  juillet  2014,dans l’extraordinaire chorégraphie de José Montalvo interprétée par les jeunes représentant les pays engagés dans le 1er conflit mondial du XXème siècle. A la «  love story » « Alex. und Alex. », pièce écrite et interprétée en anglais et allemand par les élèves de 4ème, sur la proposition de leur professeur Madame Ploog, a succédé la présentation, par les élèves de 3ème  devenus pour l’occasion médiateurs culturels, de leur exposition « Erinnerungen an Berlin ». 2014-618 Jean-René Tancrède

SénatVictoire de la liberté sur le totalitarisme

Il y a 25 ans, une page d’histoire se tournait. La fin d’une nuit noire qui commença en 1961. Le mur de la honte tombait.Ce rideau de fer, symbole de la guerre froide qui

a réduit l’histoire de l’après-guerre à l’affrontement entre deux blocs.L’histoire se construit par l’action de grands hommes. Mikhaïl Gorbatchev est de ceux-là. La perestroïka, engagée par le leader soviétique, allait mettre fin à la RDA et permettre la réunification de l’Allemagne.Gérard Larcher tenait à s’associer aux célébrations de cet anniversaire qui marque la victoire de la liberté sur le totalitarisme, le début d’une grande aventure pour notre continent. 2014-619

Source : communiqué du 10 novembre 2014D.R

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Mur de Berlin

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In memoriam

Anciens Combattants du Palais (ACP)Commémoration de la victoire du 11 novembre 1918

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Cent ans après le début de la 1ère guerre mondiale, la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 a revêtu un éclat particulier, outre les Chefs des juridictions parisiennes, les personnalités civiles et militaires ont répondu à l’invitation du Président de l’Association des Anciens Combattants du Palais Daniel Fontanaud (qui a succédé à Bertrand Hohl l’année dernière) ; on a notamment pu relever la présence de Jeanne d’Hauteserre, maire de Paris 8ème, Jean-François Legaret, maire de Paris 1er, était, quant à lui, représenté par Marc Mutti chargé de la sécurité et des aff aires militaires ainsi que par Josy Posine chargée de la mémoire et du monde combattant. Cette cérémonie, qui s’inscrit dans le cycle du centenaire 1914/1918, a été escortée par la Garde Républicaine ; Daniel Sénécal, baryton de l’Opéra Garnier, a entonné la Marseillaise. 2014-620

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C’est le Contrôleur Général des Armées Jean-Paul Bodin, Secrétaire Général pour l’Administration, qui a remis les insignes de Chevalier

de la Légion d’honneur à Daniel Fontanaud, Président de Chambre à la Cour d’appel de Paris ce 30 septembre 2014. L’émouvante cérémonie s’est déroulée dans la salle des Maréchaux du Ministère de la Défense en présence de hautes personnalités militaires et civiles. Le récipiendaire a débuté sa brillante carrière en 1982 en qualité de Juge d’instruction à Chartres. Quelques années plus tard il est nommé Premier Substitut à l’administration centrale du Ministère de la Justice pour devenir Chef du bureau du droit pénal européen et international au sein du services des aff aires européennes et internationales. En 2011, il est Magistrat Général, Chef de la division des aff aires pénales militaires et enseigne parallèlement dans plusieurs établissements universitaires.Nous adressons nos amicales et chaleureuses félicitations à cet homme loyal dont l’inlassable engagement au service de l’intérêt général force l’admiration de ceux qui ont la chance de le connaître et dont la diversité des actions a contribué au prestige de la France.2014-621 Jean-René Tancrède

Daniel FontanaudChevalier de la Légion d’honneurParis, 30 septembre 2014

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Jean-Paul Bodin et Daniel Fontanaud

Mise en œuvre de la réforme du 1er janvier 2012par Daniel Fontanaud

Une page d’histoire se tourne  : le Tribunal aux armées de Paris a fermé défi nitivement ses portes.C’est désormais chose faite  : la loi

du 13 décembre 2011 relative à la répartition des contentieux et à l’allègement de certaines procédures juridictionnelles supprime la dernière juridiction militaire opérant en temps de paix. Les attributions du Tribunal aux armées de Paris sont transférées à une formation spécialisée en matière militaire du Tribunal de Grande Instance de Paris depuis le 1er  janvier 2012.Voilà l’aboutissement d’un mouvement législatif qui aura duré trente ans : 1982-2012. Ultime étape d’un long chemin. La justice militaire ne date pas d’hier. Historiquement, elle est liée en France à l’affirmation et au développement du pouvoir royal. La première juridiction militaire sera le tribunal de la Connétablie qui apparaît au milieu du

13ème siècle. Un siècle plus tard, le Mandement de Montdidier, en mai 1347 poursuit l’évolution : le roi Philippe  VI de Valois soustrait des juridictions ordinaires ses hommes d’armes qui sont aff ectés à la garde des châteaux. Ils deviennent justiciables des châtelains en première instance, des sénéchaux en appel, et enfi n, du roi en dernier ressort. La justice militaire survivra à toutes les époques et à tous les régimes. Mais à la fi n du 19ème siècle, un mouvement de réforme est lancé pour aligner les procédures en vigueur devant les juridictions militaires sur celles du droit commun. Une loi du 15 juin 1899 marque le début d’un rapprochement mais ce n’est fi nalement que depuis la fi n du 20ème siècle que le mouvement s’amplifi e. En trois décennies, la justice militaire va connaître une évolution législative majeure. Dans un premier temps, la loi n°  82-621 du 21  juillet  1982 supprime les juridictions militaires en temps de paix sur le territoire de la République, donnant compétence à des juridictions de droit commun statuant en formation spécialisée pour Juger les infractions

Les évolutions de la Justice militaire

Daniel Fontanaud

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Décoration

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Chronique

militaires et les infractions de droit commun commises par les militaires dans l’exécution du service. Deux juridictions militaires subsistent néanmoins pour Juger les infractions militaires commises hors du territoire de la République : le tribunal des forces armées stationnées en Allemagne et le tribunal des forces armées siégeant à Paris.Dans un deuxième temps, la loi n° 99-929 du 10 novembre 1999 crée une juridiction unique, le tribunal aux armées de Paris. Il a alors compétence pour connaître, en temps de paix, de l’ensemble des infractions commises par les membres des forces armées hors du territoire de la République, sous réserve des engagements internationaux. La loi du 13 décembre 2011 constitue l’étape finale de cette transition progressive : le dernier bastion de la justice militaire est désormais intégré dans le dispositif de droit commun. La justice militaire n’est plus. Elle a laissé la place à une justice spécialisée exercée par des Magistrats de l’ordre judiciaire non militaires et entièrement gérée par l’institution judiciaire.Il résulte désormais des articles 697-1 du Code de procédure pénale et L.111-1, alinéa 1er , du Code de justice militaire que les juridictions de droit commun spécialisées en matière militaire (JDCS) sont compétentes pour le Jugement des crimes et des délits commis, en temps de paix, sur le territoire de la République, par les militaires dans l’exercice du service. Ainsi, on ne note pas de réelle modification en ce qui concerne le cas des militaires poursuivis pour avoir commis une infraction en France. Ce sont les juridictions spécialisées «ordinaires » qui sont appelées à statuer. Un Tribunal de Grande Instance est ainsi compétent dans chaque Cour d’appel pour l’instruction et le Jugement des délits commis par les militaires dans l’exercice du service. Pour le Jugement des crimes, une Cour d’assises est aussi compétente dans le ressort de chaque Cour d’appel et les appels des arrêts rendus par la Cour d’assises sont portés devant une Cour d’assises d’appel. En cas de risque de divulgation d’un secret de la défense nationale, la Cour d’assises est spécialement composée, c’est-à-dire qu’elle ne comprend pas de jurés, mais uniquement des Magistrats professionnels : un Président et six assesseurs en première instance, un Président et huit assesseurs en appel. La nouveauté qui est aussi l’aspect le plus sensible de la réforme concerne les faits commis sur les théâtres d’opération extérieure et, de façon générale, les poursuites visant les militaires en OPEX, et tous ceux qui sont stationnés hors du territoire de la République.Il convient à cet égard de se référer aux articles 697-4 du code de procédure pénale et L.111-1, alinéa 2, du Code de justice militaire : les juridictions spécialisées ayant leur Siège à Paris connaissent des infractions de toute nature commises en temps de paix, hors du territoire de la République par les membres des forces armées françaises ou à l’encontre de celles-ci, dans les cas prévus aux articles L.121-1 et suivants du Code de justice militaire.Désormais, la compétence de la juridiction spécialisée parisienne est ainsi double. Le Tribunal de Grande Instance de Paris est appelé à connaître :- d’une part, des infractions commises en temps de paix par des militaires dans l’exercice du service, sur le ressort de la Cour d’appel de Paris ;

- d’autre part, des infractions commises en temps de paix par les membres des forces armées françaises ou à l’encontre de celles-ci, hors du territoire de la République.Par ailleurs, s’agissant des infractions commises à bord des bâtiments de la marine nationale et des aéronefs militaires, l’article 697-2 du code de procédure pénale prévoit désormais que « les juridictions spécialisées en matière militaire, dans le ressort desquelles est situé soit le port d’attache d’un navire de la marine nationale, soit l’aérodrome de rattachement d’un aéronef militaire, sont compétentes pour connaître de toute infraction commise à bord ou à l’encontre de ce navire ou aéronef, en quelque lieu qu’il se trouve ». Cette disposition conduit évidemment à se poser la question de savoir quel Parquet et quel Juge sera compétent dans certaines situations telles qu’une infraction commise en Opérations Militaires Extérieures (OPEX) par un militaire à bord ou à l’encontre d’un navire ou d’un aéronef. Doit-on privilégier la juridiction du port d’attache du navire ou celle de l’aérodrome de rattachement ou doit-on concentrer le contentieux OPEX sur la juridiction spécialisée parisienne ? La pratique judiciaire devra donner des orientations sur cette délicate question.Enfin, la loi crée en outre une autre compétence juridict ionnel le puisque, désormais , l’article 706-16 du code de procédure pénale prévoit que les dispositions spécifiques relatives au traitement judiciaire du terrorisme deviennent applicables à la poursuite, à l’instruction et au Jugement des actes de terrorisme commis hors du territoire de la République par les membres des forces armées françaises ou à l’encontre de celles-ci. Il reste là encore à déterminer concrètement et à distinguer ce qui relève de la sphère du combat dans le cadre d’une opération militaire et ce qui peut être qualifié d’attaque terroriste. Le premier cas ne relève pas de la justice alors que le second peut évidemment faire l’objet d’investigations judiciaires. La loi crée donc ainsi des compétences juridictionnelles, territoriales ou matérielles, qui peuvent apparaître concurrentes dans certaines hypothèses. Est-ce là une volonté d’appréhender de façon plus ciblée les contentieux impliquant les militaires, victimes ou auteurs d’infractions ? Sans doute. Mais il faudra sans doute veiller à ne pas judiciariser de façon excessive et donner de la lisibilité et de la cohérence à la politique pénale qui s’appuiera sur les textes nouveaux.La « justice des militaires » est donc désormais une «  justice spécialisée ». Ce n’est plus une justice militaire, du moins en temps de paix. Cette spécialisation apparaît plus marquée pour le traitement des dossiers relatifs aux opérations extérieures, ne serait-ce que par le regroupement des affaires au sein du Tribunal de Grande Instance de Paris. Cette juridiction, qui connaît bien d’autres spécialisations dans des domaines divers, est évidemment mieux à même de spécialiser des professionnels aptes à prendre en compte les particularités de l’activité militaire en opération extérieure, le contexte international et les règles propres au droit des confits armés. Certes, le Parquet n’est plus tenu par des « Magistrats militaires » et il n’y a plus de « Juge d’instruction militaire » mais c’est une nouvelle section spécialisée, la section « C3 » qui tient le rôle du Ministère Public sous l’autorité du

Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Paris. La particularité tient aussi dans l’affectation de personnels spécialisés, des officiers greffiers et commis greffiers militaires. Ces greffiers militaires sont ainsi acteurs et sans doute un peu les garants de la « spécialisation en matière militaire », tant en ce qui concerne la procédure pénale spécifique, qu’en ce qui concerne le droit pénal militaire lui-même. Pour ce qui est des particularités procédurales, celles-ci subsistent, tout comme les infractions spécifiquement militaires telles que la «  désertion  », même si le régime de cette infraction a été profondément remanié.Il est d’ailleurs remarquable que le législateur ait renforcé la règle de procédure la plus emblématique du droit pénal militaire  : la nécessité d’un avis préalable du Ministre de la Défense avant l’engagement de poursuites contre des militaires.Ainsi, l’article  698-1 du code de procédure pénale soumet la décision de poursuite du Procureur, hors les cas de crime ou délit flagrant, à l’avis consultatif préalable du Ministre de la défense. En effet, depuis le 1er janvier 2012, le Procureur de la République doit solliciter l’avis du Ministre de la Défense ou de l’autorité habilitée par lui, préalablement à tout acte de poursuite, y compris en cas de réquisitoire contre personne non dénommée, de réquisitoire supplétif ou de réquisitions faisant suite à une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure de consultation obligatoire ne lie pas l’autorité judiciaire sur la suite à donner mais apporte un éclairage fort utile au dossier. Cette particularité procédurale concerne toutes les formations spécialisées des juridictions de droit commun mais elle présente évidemment un intérêt tout particulier lorsqu’il s’agit par exemple, d’éclairer la justice sur les difficultés et les aléas d’une action menée sur un théâtre d’opération extérieure. On doit enf in rappeler que cette réforme intervient dans un contexte de «  judiciarisation  », de «  médiatisation  » des affaires pénales impliquant des militaires et, parfois, « d’instrumentalisation » de la justice. En clair, la responsabilité pénale des militaires est parfois mise en cause, à tous différents niveaux de la hiérarchie, y compris par les familles de militaires décédés en OPEX. Cette question est évidemment une source de préoccupation majeure au sein des armées.Ce contexte me conduit à penser qu’il est indispensable que la réforme s’accompagne d’un renforcement du lien Justice-Armées, d’une meilleure compréhension mutuelle. Le militaire doit impérativement être éclairé sur les responsabilités qu’il encourt. Le Juge doit être à même de statuer en toute connaissance de cause. Sa spécialisation doit correspondre à une réalité tangible. Ce renforcement passe par des efforts accrus de formation et de sensibilisation au sein des institutions militaires et de l’institution judiciaire.Peut-être conviendra-t-il aussi dans l’avenir de concentrer le traitement en juridiction des affaires pénales militaires dans quelques pôles inter-régionaux spécialisés. Ceci favoriserait sans doute une spécialisation de qualité, à laquelle les armées peuvent légitimement prétendre. 2014-622

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Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 19

Vie du droit

Les greffiers des Tribunaux de commerce ont pris connaissance du projet de loi pour la croissance et l’activité transmis au Conseil d’État le 18/11/2014.

La profession regrette que les arguments juridiques et les principes de réalité présentés dans le cadre des échanges avec le Ministère de l’Économie et les parlementaires en mission ne soient pas pris en compte et s’étonne que le projet de loi ait été rédigé alors que l’Autorité de la Concurrence n’a pas encore rendu son avis !Le Gouvernement maintient des mesures qui ont pour effet de casser le service public de la justice commerciale dont l’efficacité est pourtant reconnue par les utilisateurs et les pouvoirs publics eux-mêmes.La profession s’oppose fermement à cette « réforme » :

l Parce que les mesures envisagées entraîneront des suppressions d’emplois, induites par une rupture de l’équilibre financier des greffes des tribunaux de commerce.l Parce que le projet d’ouvrir aux plans national et international les données personnelles des entreprises issues du registre du commerce et des sociétés est dangereux, inconstitutionnel et contraire à la législation européenne.l Parce que la réforme du système de tarification conduira inévitablement à l’augmentation des tarifs des procédures judiciaires et portera atteinte à l’accès des entreprises aux procédures commerciales. l Parce que cette remise en cause unilatérale des principes de la délégation de service public confiée aux greffiers est illégale et porte atteinte aux droits fondamentaux.

l Parce que l’indépendance financière de la justice commerciale est attaquée et que les premiers à en souffrir seront les entreprises l Parce que l’organisation de la justice ne peut se faire par une approche exclusivement économique. l Parce qu’il s’agit encore de faire reculer la France dans un domaine où son efficacité est reconnue au plan européenAfin de défendre l’accès à la justice commerciale et de préserver la sécurité juridique et l’efficacité du registre du commerce et des sociétés, le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce organise une Assemblée Générale le 27 novembre 2014, elle décidera des actions futures de la profession. 2014-623

Source : communiqué du Conseil National des Greffiers des Tribunaux de commerce du 24 novembre 2014

L’Assemblée nationale vient d’adopter un amendement visant à l’introduction dans le Code général des impôts d’un nouvel article 1740 ter dont la rédaction

serait la suivante  : «  Toute personne qui, avec l’intention de faire échapper autrui à l’impôt, s’est entremise, a apporté son aide ou son assistance ou s’est sciemment livrée à des agissements, manœuvres ou dissimulations conduisant directement à la réalisation d’insuffisances, d’inexactitudes, d’omissions ou de dissimulations ayant conduit à des rappels ou rehaussements assortis de la majoration prévue au b de l’article 1729, est redevable d’une amende égale à 5 % du chiffre d’affaires réalisé au titre des faits sanctionnés. L’amende ne peut pas être inférieure à 10 000 euros. »Cette disposition est doublement pénalisante pour les avocats : elle instaure une sanction incompatible avec l’indépendance de l’avocat ; mais en outre elle aggrave la responsabilité de l’avocat par rapport à celle de son client.

Le nouveau texte est contraire au principe d’indépendance de l’avocat puisque la substance du conseil délivré risque d’être influencée non pas simplement par l’intérêt du client, mais par l’anticipation par l’avocat des risques d’être lui-même sanctionné par l’administration. S’attaquer à l’indépendance de l’avocat est d’ailleurs, intrinsèquement, le but d’un tel texte.Il fait en outre – et paradoxalement – peser sur l’avocat une responsabilité aggravée par rapport à celle de son client. Aucun avocat fiscaliste, par hypothèse, n’est jamais consulté aux fins d’augmentation de la charge fiscale de son client. En sanctionnant l’avocat qui agit « avec l’intention de faire échapper autrui à l’impôt », le texte est en réalité susceptible d’incriminer tout avocat auteur d’une consultation préconisant une économie d’impôt, alors même que son client ne serait lui-même sanctionné que s’il était établi qu’il s’est procuré cette économie grâce à un abus de son droit.

L’abus de droit est établi sur la base d’une analyse subjective des intentions de son auteur. L’avocat fiscaliste est consulté sur le régime fiscal applicable à une opération donnée. Il ne peut être Juge de la pertinence des motifs autres que fiscaux qui sont avancés par son client pour procéder à l’opération en cause et dont l’absence, au terme des investigations de l’administration, établirait l’existence d’un abus de droit.Si la complicité de fraude fiscale doit être sanctionnée, il n’est pas envisageable que la consultation fiscale, non plus que la rédaction de documentation juridique, deviennent répréhensibles dès lors qu’elles concernent – en parfaite légalité – un schéma d’économie d’impôt qui serait ultérieurement qualifié par l’administration d’abus de droit au sens de l’article L. 64 du Livre des procédures fiscales.L’ACE appelle les parlementaires et les pouvoirs publics à retirer ce texte du projet de loi de finances. 2014-624

Source : communiqué de l’ACE du 20 novembre 2014

Projet de loi de finances

Le Conseil de l’Ordre de Paris a toujours voté « pour » et ce, à maintes reprises depuis plus de trente ans, à condition que l’avocat salarié en entreprise ne puisse pas plaider et

qu’il bénéficie de garanties d’indépendance.Cette évolution s’inscrit, dans la politique d’ouverture, de mobilité et d’expansion du Barreau, tant vers le réseau économique que vers l’international.Pour la profession d’avocat, c’est un impératif en termes de compétitivité, tandis que pour les directions juridiques des entreprises françaises, c’est une nécessité en termes d’égalité des armes avec leurs partenaires étrangers. Cependant l’avocat salarié en entreprise ne plaidera pas. En effet, le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur et le Vice-Bâtonnier Laurent Martinet de Paris ont fait retirer cette faculté de « plaider » du texte initialement proposé par le Gouvernement. De même, ils ont fait inscrire l’interdiction d’avoir une clientèle personnelle. Dans

la pratique aujourd’hui, les juristes d’entreprise ne plaident pas même dans les domaines sans monopole (conseil de Prud’hommes, tribunal de commerce, référé…), bien qu’ils en aient le droit.Si dans un premier temps, l’ouverture du Barreau de Paris s’effectuera en fonction des critères de diplôme et d’ancienneté, la formation dans l’avenir devra s’unifier via l’École des Barreaux. Tous les avocats devront avoir le CAPA.Le Bâtonnier et le Vice-Bâtonnier veulent accompagner l’évolution de leur Barreau vers une grande profession du droit, réglementée, soumise à la formation, à la déontologie, à la discipline, aux systèmes de prévoyance et de retraite des avocats.A défaut, le risque serait de voir apparaître une nouvelle profession déréglementée exclusive et allant au-delà du seul périmètre de l’entreprise, donc concurrente de celle d’avocat, dont les performances financières relèveraient d’un marché

sans limite et sans contrôle. L’avocat judiciaire serait alors relégué vers une profession dite de barristers, seulement dédiée au contentieux et en grande partie dépendante de l’aide juridictionnelle, dont le chiffre d’affaires serait faible et l’effectif réduit.Tel est le message porté par le Barreau de Paris aux pouvoirs publics, dans le cadre des arbitrages en voie d’être mis en œuvre entre Bercy et la Chancellerie, sous le contrôle du Conseil d’État.Pour Pierre-Olivier Sur et Laurent Martinet  : «  Depuis notre rendez-vous de mi-juillet avec Arnaud Montebourg, nous refusons la politique de la chaise vide et n’avons de cesse de défendre chaque jour la profession, son ouverture, la défense de ses valeurs, pour que Paris demeure l’une des premières places de droit au monde, ce qui est une condition de succès pour l’ensemble de notre profession ». 2014-625

Source : communiqué du Barreau de Paris du 21 novembre 2014

Projet de réforme des professions réglementées

Projet de loi pour la croissance et l’activité

Page 20: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

20 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Annonces judiciaires et légales

PARISCONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 29 octobre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CDG Tech Siège social : 58, avenue de Wagram 75017 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée à Associé Unique. Capital : 2 000 Euros. Objet : la société a pour objet enFrance et à l’Etranger, directement ouindirectement : le conseil enorganisation, restructuration et gestionsociale de l’entreprise et l’expertise dansle domaine de l’environnement et del’urbanisme. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : a été nommée Gérante, sanslimitation de durée, Madame CatherineBROSSAIS, née OUALLETdemeurant 54, rue de Rennes75006 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3548 Pour avis

PERELISSociété par Actions Simplifiée

au capital de 12 000 EurosSiège social :

134, rue du Bac75007 PARIS

Aux termes d’un acte sous seig privéeen date à Annecy le Vieux du15 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

PERELIS Siège social : 134, rue du Bac 75007 PARIS Forme : Société par ActionsSimplifiée. Capital social : 12 000 Euros. Objet : conseil en investissement,analyse stratégique, audit et études de laréglementation liés à l’immobilier, enparticulier dans l’immobilier spécialisédans les sciences de la vie, réalisation demissions de prospections, de conseil etd’évaluation en rapport avec l’achat,vente et location de biens immobiliers,pour son propre compte ou pour lecompte de tiers ; achat et vente de biensimmobiliers propres, réalisationd’opérations de promotionsimmobilières, prises de participationsfinancières, gestion de ses participationsfinancières, direction, gestion, contrôleet coordination de ses filiales etparticipations ; toutes prestations deservices dans les domaines financier,administratif et informatique. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Président : Monsieur PierreJACQUOT demeurant 3, allée du Puits74940 ANNECY LE VIEUX. Commissaires aux Comptes : - Titulaire : Monsieur NicolasPEILLON domicilié 4, allée du ChampNeray 74940 ANNECY LE VIEUX. - Suppléant : Cabinet Alain FARAUTsis 86, avenue Gambetta74000 ANNECY, R.C.S. ANNECYB 423 570 399. Admission aux Assemblées et droit de

vote : tout Actionnaire peut participeraux Assemblées sur justification de sonidentité et de l’inscription des titres aunom de l’Actionnaire. Chaque membre de l’Assemblée aautant de voix qu’il possède oureprésente d’actions. Agrément : en cas de pluralitéd’Actionnaires, toutes les cessionsd’actions y compris entre Actionnairesseront soumises à l’agrément de lacollectivité des Actionnaires. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3567 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 1er novembre 2014, ila été constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

AXE SERVICES Siège social : 10, rue de la Paix 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 1 000 Euros. Objet : plomberie, chauffage,climatisation, travaux de petitemaçonnerie et travaux de rénovationdans le bâtiment. Et généralement toutesopérations de quelles que natures quellessoient, commerciales, financières,mobilières ou immobilières se rattachantdirectement ou indirectement à l’objetsocial. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant : Monsieur Ramzi DRIDIdemeurant 10, rue du Moulin deFontaine 77111 SOIGNOLLES ENBRIE, nommé pour une duréeindéterminée. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3578 Le Gérant

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 6 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CISTHO Siège social : 34, rue Tiquetonne 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 6 000 Euros divisés en6 000 parts sociales d’un Euro chacune,numérotées de 1 à 6 000, entièrementlibérées. Objet : la société a pour objet enFrance et dans tous pays : - l’exploitation de tous fonds decommerce en gérance, location-gérance,exploitation en nom propre, des activitésde bar, restaurant, débit de boissons àconsommer sur place ou à emporter,fabrication et vente de plats cuisinés àconsommer sur place ou à emporter, - l’activité de restauration avec unservice à la table. Et généralement toutes opérationsfinancières, commerciales, industrielles,mobilières ou immobilières pouvant serattacher directement ou indirectement àl’objet ci-dessus ou à tous objetssimilaires ou connexes, de nature àfavoriser son développement ou sonextension. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant: Madame Christiane HélèneTHOMIS, née le 20 septembre 1964 àLe François (Martinique) de nationalitéfrançaise, demeurant 20, rue Sorbier

75020 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3571 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 12 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

SCI DYDADOL Siège social : 8, rue Decamps 75016 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 1 000 Euros. Apports en numéraire : 1 000 Euros. Objet : l’acquisition, l’administration,la gestion par location ou autrementnotamment par mise à disposition, detous immeubles et biens immobiliers. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : Madame Dolorès ARIASRODRIGUEZ demeurant 8, rueDecamps 75016 PARIS. Cession de parts : les parts socialessont librement cessibles entre Associés.Elles peuvent être cédées à d’autrespersonnes avec l’autorisation préalablede l’Assemblée Générale Extraordinaire. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3559 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 15 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

YZIPAK Siège social : 135, avenue de Flandre 75019 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 100 Euros. Objet : l’acquisition de tousimmeubles de toutes natures, lapropriété, l’administration, la gestionpar bail ou autrement de tous bienset droits immobiliers. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Co-Gérants Associés : MonsieurMartin SZCRUPAK et Madame LaureYZIQUEL demeurant 135, avenue deFlandre 75019 PARIS. Clause d’agrément : les parts socialessont librement cessibles au profit d’unAssocié. Toute cession à un tiers de lasociété est soumise au préalable àl’agrément de la collectivité desAssociés réunis en Assemblée Générale. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3563 La Gérance

MODIFICATION

STARK AND SONSSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 50 000 EurosSiège social :

16, rue de la Paix75002 PARIS

542 083 522 R.C.S. PARIS Aux termes d’une AssembléeGénérale Extraordinaire du 22 octobre2014, il a été pris acte du décès deMonsieur Alain STARK, Co-Gérant etdécision a été prise de ne pas leremplacer. Monsieur Robert SCHOULAL étantalors maintenu dans ses fonctions,

demeurant ainsi seul Gérant. Aux termes d’un acte authentique endate du 14 novembre 2014, reçu parMaître Jean-Marie DELECROIX,Notaire Associé à Antony(Hauts de Seine) 24, avenue de laDivision Leclerc, la collectivité desAssociés a pris acte de la démission deMonsieur Robert SCHOULAL de sesfonctions de Gérant de la société et de lanomination de Monsieur Marc de LUCAdemeurant 27, boulevard Saint Germain75006 PARIS, dans les fonctions denouveau Gérant à compter du même jourpour une durée indéterminée. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3595 La Gérance

SCI LA PETITE CHENSociété Civile Immobilière

au capital de 1 524,49 EurosSiège social :

72, rue de la Folie Méricourt75011 PARIS

424 703 064 R.C.S. PARIS Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Mixte, a décidé denommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour : - Madame Aqin HU, épouse CHENdemeurant 7, rue Cart 94160 SAINTMANDE, en remplacement de MonsieurLiang Zhu CHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3580 La Gérance

SCI CHEN INVESTISSEMENTSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :72, rue de la Folie Méricourt

75011 PARIS524 728 243 R.C.S. PARIS

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour, Madame AqinHU, épouse CHEN demeurant7, rue Cart 94160 SAINT MANDE, enremplacement de Monsieur Liang ZhuCHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3576 La Gérance

MARINE LIFESociété par Actions Simplifiée

à Associé Uniqueau capital de 500 Euros

Siège social :101, rue de Sèvres - Lot 1665

75272 PARIS CEDEX 6539 461 947 R.C.S. PARIS

Il résulte du procès-verbal desdécisions de l’Associé Unique du 30 juin2014 que la poursuite de l’activitésociale a été décidée en application desarticles L 225-48 et L 227-1 alinéa 3 duCode de Commerce bien que l’actif netsoit devenu inférieur à la moitié ducapital social. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3557 Le Président

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 1

PARISCONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 29 octobre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CDG Tech Siège social : 58, avenue de Wagram 75017 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée à Associé Unique. Capital : 2 000 Euros. Objet : la société a pour objet enFrance et à l’Etranger, directement ouindirectement : le conseil enorganisation, restructuration et gestionsociale de l’entreprise et l’expertise dansle domaine de l’environnement et del’urbanisme. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : a été nommée Gérante, sanslimitation de durée, Madame CatherineBROSSAIS, née OUALLETdemeurant 54, rue de Rennes75006 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3548 Pour avis

PERELISSociété par Actions Simplifiée

au capital de 12 000 EurosSiège social :

134, rue du Bac75007 PARIS

Aux termes d’un acte sous seig privéeen date à Annecy le Vieux du15 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

PERELIS Siège social : 134, rue du Bac 75007 PARIS Forme : Société par ActionsSimplifiée. Capital social : 12 000 Euros. Objet : conseil en investissement,analyse stratégique, audit et études de laréglementation liés à l’immobilier, enparticulier dans l’immobilier spécialisédans les sciences de la vie, réalisation demissions de prospections, de conseil etd’évaluation en rapport avec l’achat,vente et location de biens immobiliers,pour son propre compte ou pour lecompte de tiers ; achat et vente de biensimmobiliers propres, réalisationd’opérations de promotionsimmobilières, prises de participationsfinancières, gestion de ses participationsfinancières, direction, gestion, contrôleet coordination de ses filiales etparticipations ; toutes prestations deservices dans les domaines financier,administratif et informatique. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Président : Monsieur PierreJACQUOT demeurant 3, allée du Puits74940 ANNECY LE VIEUX. Commissaires aux Comptes : - Titulaire : Monsieur NicolasPEILLON domicilié 4, allée du ChampNeray 74940 ANNECY LE VIEUX. - Suppléant : Cabinet Alain FARAUTsis 86, avenue Gambetta74000 ANNECY, R.C.S. ANNECYB 423 570 399. Admission aux Assemblées et droit de

vote : tout Actionnaire peut participeraux Assemblées sur justification de sonidentité et de l’inscription des titres aunom de l’Actionnaire. Chaque membre de l’Assemblée aautant de voix qu’il possède oureprésente d’actions. Agrément : en cas de pluralitéd’Actionnaires, toutes les cessionsd’actions y compris entre Actionnairesseront soumises à l’agrément de lacollectivité des Actionnaires. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3567 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 1er novembre 2014, ila été constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

AXE SERVICES Siège social : 10, rue de la Paix 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 1 000 Euros. Objet : plomberie, chauffage,climatisation, travaux de petitemaçonnerie et travaux de rénovationdans le bâtiment. Et généralement toutesopérations de quelles que natures quellessoient, commerciales, financières,mobilières ou immobilières se rattachantdirectement ou indirectement à l’objetsocial. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant : Monsieur Ramzi DRIDIdemeurant 10, rue du Moulin deFontaine 77111 SOIGNOLLES ENBRIE, nommé pour une duréeindéterminée. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3578 Le Gérant

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 6 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CISTHO Siège social : 34, rue Tiquetonne 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 6 000 Euros divisés en6 000 parts sociales d’un Euro chacune,numérotées de 1 à 6 000, entièrementlibérées. Objet : la société a pour objet enFrance et dans tous pays : - l’exploitation de tous fonds decommerce en gérance, location-gérance,exploitation en nom propre, des activitésde bar, restaurant, débit de boissons àconsommer sur place ou à emporter,fabrication et vente de plats cuisinés àconsommer sur place ou à emporter, - l’activité de restauration avec unservice à la table. Et généralement toutes opérationsfinancières, commerciales, industrielles,mobilières ou immobilières pouvant serattacher directement ou indirectement àl’objet ci-dessus ou à tous objetssimilaires ou connexes, de nature àfavoriser son développement ou sonextension. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant: Madame Christiane HélèneTHOMIS, née le 20 septembre 1964 àLe François (Martinique) de nationalitéfrançaise, demeurant 20, rue Sorbier

75020 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3571 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 12 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

SCI DYDADOL Siège social : 8, rue Decamps 75016 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 1 000 Euros. Apports en numéraire : 1 000 Euros. Objet : l’acquisition, l’administration,la gestion par location ou autrementnotamment par mise à disposition, detous immeubles et biens immobiliers. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : Madame Dolorès ARIASRODRIGUEZ demeurant 8, rueDecamps 75016 PARIS. Cession de parts : les parts socialessont librement cessibles entre Associés.Elles peuvent être cédées à d’autrespersonnes avec l’autorisation préalablede l’Assemblée Générale Extraordinaire. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3559 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 15 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

YZIPAK Siège social : 135, avenue de Flandre 75019 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 100 Euros. Objet : l’acquisition de tousimmeubles de toutes natures, lapropriété, l’administration, la gestionpar bail ou autrement de tous bienset droits immobiliers. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Co-Gérants Associés : MonsieurMartin SZCRUPAK et Madame LaureYZIQUEL demeurant 135, avenue deFlandre 75019 PARIS. Clause d’agrément : les parts socialessont librement cessibles au profit d’unAssocié. Toute cession à un tiers de lasociété est soumise au préalable àl’agrément de la collectivité desAssociés réunis en Assemblée Générale. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3563 La Gérance

MODIFICATION

STARK AND SONSSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 50 000 EurosSiège social :

16, rue de la Paix75002 PARIS

542 083 522 R.C.S. PARIS Aux termes d’une AssembléeGénérale Extraordinaire du 22 octobre2014, il a été pris acte du décès deMonsieur Alain STARK, Co-Gérant etdécision a été prise de ne pas leremplacer. Monsieur Robert SCHOULAL étantalors maintenu dans ses fonctions,

demeurant ainsi seul Gérant. Aux termes d’un acte authentique endate du 14 novembre 2014, reçu parMaître Jean-Marie DELECROIX,Notaire Associé à Antony(Hauts de Seine) 24, avenue de laDivision Leclerc, la collectivité desAssociés a pris acte de la démission deMonsieur Robert SCHOULAL de sesfonctions de Gérant de la société et de lanomination de Monsieur Marc de LUCAdemeurant 27, boulevard Saint Germain75006 PARIS, dans les fonctions denouveau Gérant à compter du même jourpour une durée indéterminée. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3595 La Gérance

SCI LA PETITE CHENSociété Civile Immobilière

au capital de 1 524,49 EurosSiège social :

72, rue de la Folie Méricourt75011 PARIS

424 703 064 R.C.S. PARIS Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Mixte, a décidé denommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour : - Madame Aqin HU, épouse CHENdemeurant 7, rue Cart 94160 SAINTMANDE, en remplacement de MonsieurLiang Zhu CHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3580 La Gérance

SCI CHEN INVESTISSEMENTSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :72, rue de la Folie Méricourt

75011 PARIS524 728 243 R.C.S. PARIS

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour, Madame AqinHU, épouse CHEN demeurant7, rue Cart 94160 SAINT MANDE, enremplacement de Monsieur Liang ZhuCHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3576 La Gérance

MARINE LIFESociété par Actions Simplifiée

à Associé Uniqueau capital de 500 Euros

Siège social :101, rue de Sèvres - Lot 1665

75272 PARIS CEDEX 6539 461 947 R.C.S. PARIS

Il résulte du procès-verbal desdécisions de l’Associé Unique du 30 juin2014 que la poursuite de l’activitésociale a été décidée en application desarticles L 225-48 et L 227-1 alinéa 3 duCode de Commerce bien que l’actif netsoit devenu inférieur à la moitié ducapital social. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3557 Le Président

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 1

PARISCONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 29 octobre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CDG Tech Siège social : 58, avenue de Wagram 75017 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée à Associé Unique. Capital : 2 000 Euros. Objet : la société a pour objet enFrance et à l’Etranger, directement ouindirectement : le conseil enorganisation, restructuration et gestionsociale de l’entreprise et l’expertise dansle domaine de l’environnement et del’urbanisme. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : a été nommée Gérante, sanslimitation de durée, Madame CatherineBROSSAIS, née OUALLETdemeurant 54, rue de Rennes75006 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3548 Pour avis

PERELISSociété par Actions Simplifiée

au capital de 12 000 EurosSiège social :

134, rue du Bac75007 PARIS

Aux termes d’un acte sous seig privéeen date à Annecy le Vieux du15 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

PERELIS Siège social : 134, rue du Bac 75007 PARIS Forme : Société par ActionsSimplifiée. Capital social : 12 000 Euros. Objet : conseil en investissement,analyse stratégique, audit et études de laréglementation liés à l’immobilier, enparticulier dans l’immobilier spécialisédans les sciences de la vie, réalisation demissions de prospections, de conseil etd’évaluation en rapport avec l’achat,vente et location de biens immobiliers,pour son propre compte ou pour lecompte de tiers ; achat et vente de biensimmobiliers propres, réalisationd’opérations de promotionsimmobilières, prises de participationsfinancières, gestion de ses participationsfinancières, direction, gestion, contrôleet coordination de ses filiales etparticipations ; toutes prestations deservices dans les domaines financier,administratif et informatique. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Président : Monsieur PierreJACQUOT demeurant 3, allée du Puits74940 ANNECY LE VIEUX. Commissaires aux Comptes : - Titulaire : Monsieur NicolasPEILLON domicilié 4, allée du ChampNeray 74940 ANNECY LE VIEUX. - Suppléant : Cabinet Alain FARAUTsis 86, avenue Gambetta74000 ANNECY, R.C.S. ANNECYB 423 570 399. Admission aux Assemblées et droit de

vote : tout Actionnaire peut participeraux Assemblées sur justification de sonidentité et de l’inscription des titres aunom de l’Actionnaire. Chaque membre de l’Assemblée aautant de voix qu’il possède oureprésente d’actions. Agrément : en cas de pluralitéd’Actionnaires, toutes les cessionsd’actions y compris entre Actionnairesseront soumises à l’agrément de lacollectivité des Actionnaires. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3567 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 1er novembre 2014, ila été constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

AXE SERVICES Siège social : 10, rue de la Paix 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 1 000 Euros. Objet : plomberie, chauffage,climatisation, travaux de petitemaçonnerie et travaux de rénovationdans le bâtiment. Et généralement toutesopérations de quelles que natures quellessoient, commerciales, financières,mobilières ou immobilières se rattachantdirectement ou indirectement à l’objetsocial. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant : Monsieur Ramzi DRIDIdemeurant 10, rue du Moulin deFontaine 77111 SOIGNOLLES ENBRIE, nommé pour une duréeindéterminée. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3578 Le Gérant

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 6 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CISTHO Siège social : 34, rue Tiquetonne 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 6 000 Euros divisés en6 000 parts sociales d’un Euro chacune,numérotées de 1 à 6 000, entièrementlibérées. Objet : la société a pour objet enFrance et dans tous pays : - l’exploitation de tous fonds decommerce en gérance, location-gérance,exploitation en nom propre, des activitésde bar, restaurant, débit de boissons àconsommer sur place ou à emporter,fabrication et vente de plats cuisinés àconsommer sur place ou à emporter, - l’activité de restauration avec unservice à la table. Et généralement toutes opérationsfinancières, commerciales, industrielles,mobilières ou immobilières pouvant serattacher directement ou indirectement àl’objet ci-dessus ou à tous objetssimilaires ou connexes, de nature àfavoriser son développement ou sonextension. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant: Madame Christiane HélèneTHOMIS, née le 20 septembre 1964 àLe François (Martinique) de nationalitéfrançaise, demeurant 20, rue Sorbier

75020 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3571 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 12 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

SCI DYDADOL Siège social : 8, rue Decamps 75016 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 1 000 Euros. Apports en numéraire : 1 000 Euros. Objet : l’acquisition, l’administration,la gestion par location ou autrementnotamment par mise à disposition, detous immeubles et biens immobiliers. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : Madame Dolorès ARIASRODRIGUEZ demeurant 8, rueDecamps 75016 PARIS. Cession de parts : les parts socialessont librement cessibles entre Associés.Elles peuvent être cédées à d’autrespersonnes avec l’autorisation préalablede l’Assemblée Générale Extraordinaire. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3559 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 15 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

YZIPAK Siège social : 135, avenue de Flandre 75019 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 100 Euros. Objet : l’acquisition de tousimmeubles de toutes natures, lapropriété, l’administration, la gestionpar bail ou autrement de tous bienset droits immobiliers. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Co-Gérants Associés : MonsieurMartin SZCRUPAK et Madame LaureYZIQUEL demeurant 135, avenue deFlandre 75019 PARIS. Clause d’agrément : les parts socialessont librement cessibles au profit d’unAssocié. Toute cession à un tiers de lasociété est soumise au préalable àl’agrément de la collectivité desAssociés réunis en Assemblée Générale. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3563 La Gérance

MODIFICATION

STARK AND SONSSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 50 000 EurosSiège social :

16, rue de la Paix75002 PARIS

542 083 522 R.C.S. PARIS Aux termes d’une AssembléeGénérale Extraordinaire du 22 octobre2014, il a été pris acte du décès deMonsieur Alain STARK, Co-Gérant etdécision a été prise de ne pas leremplacer. Monsieur Robert SCHOULAL étantalors maintenu dans ses fonctions,

demeurant ainsi seul Gérant. Aux termes d’un acte authentique endate du 14 novembre 2014, reçu parMaître Jean-Marie DELECROIX,Notaire Associé à Antony(Hauts de Seine) 24, avenue de laDivision Leclerc, la collectivité desAssociés a pris acte de la démission deMonsieur Robert SCHOULAL de sesfonctions de Gérant de la société et de lanomination de Monsieur Marc de LUCAdemeurant 27, boulevard Saint Germain75006 PARIS, dans les fonctions denouveau Gérant à compter du même jourpour une durée indéterminée. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3595 La Gérance

SCI LA PETITE CHENSociété Civile Immobilière

au capital de 1 524,49 EurosSiège social :

72, rue de la Folie Méricourt75011 PARIS

424 703 064 R.C.S. PARIS Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Mixte, a décidé denommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour : - Madame Aqin HU, épouse CHENdemeurant 7, rue Cart 94160 SAINTMANDE, en remplacement de MonsieurLiang Zhu CHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3580 La Gérance

SCI CHEN INVESTISSEMENTSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :72, rue de la Folie Méricourt

75011 PARIS524 728 243 R.C.S. PARIS

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour, Madame AqinHU, épouse CHEN demeurant7, rue Cart 94160 SAINT MANDE, enremplacement de Monsieur Liang ZhuCHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3576 La Gérance

MARINE LIFESociété par Actions Simplifiée

à Associé Uniqueau capital de 500 Euros

Siège social :101, rue de Sèvres - Lot 1665

75272 PARIS CEDEX 6539 461 947 R.C.S. PARIS

Il résulte du procès-verbal desdécisions de l’Associé Unique du 30 juin2014 que la poursuite de l’activitésociale a été décidée en application desarticles L 225-48 et L 227-1 alinéa 3 duCode de Commerce bien que l’actif netsoit devenu inférieur à la moitié ducapital social. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3557 Le Président

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 1

PARISCONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 29 octobre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CDG Tech Siège social : 58, avenue de Wagram 75017 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée à Associé Unique. Capital : 2 000 Euros. Objet : la société a pour objet enFrance et à l’Etranger, directement ouindirectement : le conseil enorganisation, restructuration et gestionsociale de l’entreprise et l’expertise dansle domaine de l’environnement et del’urbanisme. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : a été nommée Gérante, sanslimitation de durée, Madame CatherineBROSSAIS, née OUALLETdemeurant 54, rue de Rennes75006 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3548 Pour avis

PERELISSociété par Actions Simplifiée

au capital de 12 000 EurosSiège social :

134, rue du Bac75007 PARIS

Aux termes d’un acte sous seig privéeen date à Annecy le Vieux du15 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

PERELIS Siège social : 134, rue du Bac 75007 PARIS Forme : Société par ActionsSimplifiée. Capital social : 12 000 Euros. Objet : conseil en investissement,analyse stratégique, audit et études de laréglementation liés à l’immobilier, enparticulier dans l’immobilier spécialisédans les sciences de la vie, réalisation demissions de prospections, de conseil etd’évaluation en rapport avec l’achat,vente et location de biens immobiliers,pour son propre compte ou pour lecompte de tiers ; achat et vente de biensimmobiliers propres, réalisationd’opérations de promotionsimmobilières, prises de participationsfinancières, gestion de ses participationsfinancières, direction, gestion, contrôleet coordination de ses filiales etparticipations ; toutes prestations deservices dans les domaines financier,administratif et informatique. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Président : Monsieur PierreJACQUOT demeurant 3, allée du Puits74940 ANNECY LE VIEUX. Commissaires aux Comptes : - Titulaire : Monsieur NicolasPEILLON domicilié 4, allée du ChampNeray 74940 ANNECY LE VIEUX. - Suppléant : Cabinet Alain FARAUTsis 86, avenue Gambetta74000 ANNECY, R.C.S. ANNECYB 423 570 399. Admission aux Assemblées et droit de

vote : tout Actionnaire peut participeraux Assemblées sur justification de sonidentité et de l’inscription des titres aunom de l’Actionnaire. Chaque membre de l’Assemblée aautant de voix qu’il possède oureprésente d’actions. Agrément : en cas de pluralitéd’Actionnaires, toutes les cessionsd’actions y compris entre Actionnairesseront soumises à l’agrément de lacollectivité des Actionnaires. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3567 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 1er novembre 2014, ila été constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

AXE SERVICES Siège social : 10, rue de la Paix 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 1 000 Euros. Objet : plomberie, chauffage,climatisation, travaux de petitemaçonnerie et travaux de rénovationdans le bâtiment. Et généralement toutesopérations de quelles que natures quellessoient, commerciales, financières,mobilières ou immobilières se rattachantdirectement ou indirectement à l’objetsocial. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant : Monsieur Ramzi DRIDIdemeurant 10, rue du Moulin deFontaine 77111 SOIGNOLLES ENBRIE, nommé pour une duréeindéterminée. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3578 Le Gérant

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 6 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CISTHO Siège social : 34, rue Tiquetonne 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 6 000 Euros divisés en6 000 parts sociales d’un Euro chacune,numérotées de 1 à 6 000, entièrementlibérées. Objet : la société a pour objet enFrance et dans tous pays : - l’exploitation de tous fonds decommerce en gérance, location-gérance,exploitation en nom propre, des activitésde bar, restaurant, débit de boissons àconsommer sur place ou à emporter,fabrication et vente de plats cuisinés àconsommer sur place ou à emporter, - l’activité de restauration avec unservice à la table. Et généralement toutes opérationsfinancières, commerciales, industrielles,mobilières ou immobilières pouvant serattacher directement ou indirectement àl’objet ci-dessus ou à tous objetssimilaires ou connexes, de nature àfavoriser son développement ou sonextension. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant: Madame Christiane HélèneTHOMIS, née le 20 septembre 1964 àLe François (Martinique) de nationalitéfrançaise, demeurant 20, rue Sorbier

75020 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3571 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 12 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

SCI DYDADOL Siège social : 8, rue Decamps 75016 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 1 000 Euros. Apports en numéraire : 1 000 Euros. Objet : l’acquisition, l’administration,la gestion par location ou autrementnotamment par mise à disposition, detous immeubles et biens immobiliers. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : Madame Dolorès ARIASRODRIGUEZ demeurant 8, rueDecamps 75016 PARIS. Cession de parts : les parts socialessont librement cessibles entre Associés.Elles peuvent être cédées à d’autrespersonnes avec l’autorisation préalablede l’Assemblée Générale Extraordinaire. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3559 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 15 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

YZIPAK Siège social : 135, avenue de Flandre 75019 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 100 Euros. Objet : l’acquisition de tousimmeubles de toutes natures, lapropriété, l’administration, la gestionpar bail ou autrement de tous bienset droits immobiliers. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Co-Gérants Associés : MonsieurMartin SZCRUPAK et Madame LaureYZIQUEL demeurant 135, avenue deFlandre 75019 PARIS. Clause d’agrément : les parts socialessont librement cessibles au profit d’unAssocié. Toute cession à un tiers de lasociété est soumise au préalable àl’agrément de la collectivité desAssociés réunis en Assemblée Générale. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3563 La Gérance

MODIFICATION

STARK AND SONSSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 50 000 EurosSiège social :

16, rue de la Paix75002 PARIS

542 083 522 R.C.S. PARIS Aux termes d’une AssembléeGénérale Extraordinaire du 22 octobre2014, il a été pris acte du décès deMonsieur Alain STARK, Co-Gérant etdécision a été prise de ne pas leremplacer. Monsieur Robert SCHOULAL étantalors maintenu dans ses fonctions,

demeurant ainsi seul Gérant. Aux termes d’un acte authentique endate du 14 novembre 2014, reçu parMaître Jean-Marie DELECROIX,Notaire Associé à Antony(Hauts de Seine) 24, avenue de laDivision Leclerc, la collectivité desAssociés a pris acte de la démission deMonsieur Robert SCHOULAL de sesfonctions de Gérant de la société et de lanomination de Monsieur Marc de LUCAdemeurant 27, boulevard Saint Germain75006 PARIS, dans les fonctions denouveau Gérant à compter du même jourpour une durée indéterminée. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3595 La Gérance

SCI LA PETITE CHENSociété Civile Immobilière

au capital de 1 524,49 EurosSiège social :

72, rue de la Folie Méricourt75011 PARIS

424 703 064 R.C.S. PARIS Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Mixte, a décidé denommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour : - Madame Aqin HU, épouse CHENdemeurant 7, rue Cart 94160 SAINTMANDE, en remplacement de MonsieurLiang Zhu CHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3580 La Gérance

SCI CHEN INVESTISSEMENTSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :72, rue de la Folie Méricourt

75011 PARIS524 728 243 R.C.S. PARIS

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour, Madame AqinHU, épouse CHEN demeurant7, rue Cart 94160 SAINT MANDE, enremplacement de Monsieur Liang ZhuCHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3576 La Gérance

MARINE LIFESociété par Actions Simplifiée

à Associé Uniqueau capital de 500 Euros

Siège social :101, rue de Sèvres - Lot 1665

75272 PARIS CEDEX 6539 461 947 R.C.S. PARIS

Il résulte du procès-verbal desdécisions de l’Associé Unique du 30 juin2014 que la poursuite de l’activitésociale a été décidée en application desarticles L 225-48 et L 227-1 alinéa 3 duCode de Commerce bien que l’actif netsoit devenu inférieur à la moitié ducapital social. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3557 Le Président

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 1PARIS

CONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 29 octobre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CDG Tech Siège social : 58, avenue de Wagram 75017 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée à Associé Unique. Capital : 2 000 Euros. Objet : la société a pour objet enFrance et à l’Etranger, directement ouindirectement : le conseil enorganisation, restructuration et gestionsociale de l’entreprise et l’expertise dansle domaine de l’environnement et del’urbanisme. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : a été nommée Gérante, sanslimitation de durée, Madame CatherineBROSSAIS, née OUALLETdemeurant 54, rue de Rennes75006 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3548 Pour avis

PERELISSociété par Actions Simplifiée

au capital de 12 000 EurosSiège social :

134, rue du Bac75007 PARIS

Aux termes d’un acte sous seig privéeen date à Annecy le Vieux du15 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

PERELIS Siège social : 134, rue du Bac 75007 PARIS Forme : Société par ActionsSimplifiée. Capital social : 12 000 Euros. Objet : conseil en investissement,analyse stratégique, audit et études de laréglementation liés à l’immobilier, enparticulier dans l’immobilier spécialisédans les sciences de la vie, réalisation demissions de prospections, de conseil etd’évaluation en rapport avec l’achat,vente et location de biens immobiliers,pour son propre compte ou pour lecompte de tiers ; achat et vente de biensimmobiliers propres, réalisationd’opérations de promotionsimmobilières, prises de participationsfinancières, gestion de ses participationsfinancières, direction, gestion, contrôleet coordination de ses filiales etparticipations ; toutes prestations deservices dans les domaines financier,administratif et informatique. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Président : Monsieur PierreJACQUOT demeurant 3, allée du Puits74940 ANNECY LE VIEUX. Commissaires aux Comptes : - Titulaire : Monsieur NicolasPEILLON domicilié 4, allée du ChampNeray 74940 ANNECY LE VIEUX. - Suppléant : Cabinet Alain FARAUTsis 86, avenue Gambetta74000 ANNECY, R.C.S. ANNECYB 423 570 399. Admission aux Assemblées et droit de

vote : tout Actionnaire peut participeraux Assemblées sur justification de sonidentité et de l’inscription des titres aunom de l’Actionnaire. Chaque membre de l’Assemblée aautant de voix qu’il possède oureprésente d’actions. Agrément : en cas de pluralitéd’Actionnaires, toutes les cessionsd’actions y compris entre Actionnairesseront soumises à l’agrément de lacollectivité des Actionnaires. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3567 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 1er novembre 2014, ila été constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

AXE SERVICES Siège social : 10, rue de la Paix 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 1 000 Euros. Objet : plomberie, chauffage,climatisation, travaux de petitemaçonnerie et travaux de rénovationdans le bâtiment. Et généralement toutesopérations de quelles que natures quellessoient, commerciales, financières,mobilières ou immobilières se rattachantdirectement ou indirectement à l’objetsocial. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant : Monsieur Ramzi DRIDIdemeurant 10, rue du Moulin deFontaine 77111 SOIGNOLLES ENBRIE, nommé pour une duréeindéterminée. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3578 Le Gérant

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 6 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

CISTHO Siège social : 34, rue Tiquetonne 75002 PARIS Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 6 000 Euros divisés en6 000 parts sociales d’un Euro chacune,numérotées de 1 à 6 000, entièrementlibérées. Objet : la société a pour objet enFrance et dans tous pays : - l’exploitation de tous fonds decommerce en gérance, location-gérance,exploitation en nom propre, des activitésde bar, restaurant, débit de boissons àconsommer sur place ou à emporter,fabrication et vente de plats cuisinés àconsommer sur place ou à emporter, - l’activité de restauration avec unservice à la table. Et généralement toutes opérationsfinancières, commerciales, industrielles,mobilières ou immobilières pouvant serattacher directement ou indirectement àl’objet ci-dessus ou à tous objetssimilaires ou connexes, de nature àfavoriser son développement ou sonextension. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant: Madame Christiane HélèneTHOMIS, née le 20 septembre 1964 àLe François (Martinique) de nationalitéfrançaise, demeurant 20, rue Sorbier

75020 PARIS. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3571 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 12 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

SCI DYDADOL Siège social : 8, rue Decamps 75016 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 1 000 Euros. Apports en numéraire : 1 000 Euros. Objet : l’acquisition, l’administration,la gestion par location ou autrementnotamment par mise à disposition, detous immeubles et biens immobiliers. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérance : Madame Dolorès ARIASRODRIGUEZ demeurant 8, rueDecamps 75016 PARIS. Cession de parts : les parts socialessont librement cessibles entre Associés.Elles peuvent être cédées à d’autrespersonnes avec l’autorisation préalablede l’Assemblée Générale Extraordinaire. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3559 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Paris du 15 novembre 2014, il aété constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

YZIPAK Siège social : 135, avenue de Flandre 75019 PARIS Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 100 Euros. Objet : l’acquisition de tousimmeubles de toutes natures, lapropriété, l’administration, la gestionpar bail ou autrement de tous bienset droits immobiliers. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Co-Gérants Associés : MonsieurMartin SZCRUPAK et Madame LaureYZIQUEL demeurant 135, avenue deFlandre 75019 PARIS. Clause d’agrément : les parts socialessont librement cessibles au profit d’unAssocié. Toute cession à un tiers de lasociété est soumise au préalable àl’agrément de la collectivité desAssociés réunis en Assemblée Générale. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Paris.

Pour avis3563 La Gérance

MODIFICATION

STARK AND SONSSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 50 000 EurosSiège social :

16, rue de la Paix75002 PARIS

542 083 522 R.C.S. PARIS Aux termes d’une AssembléeGénérale Extraordinaire du 22 octobre2014, il a été pris acte du décès deMonsieur Alain STARK, Co-Gérant etdécision a été prise de ne pas leremplacer. Monsieur Robert SCHOULAL étantalors maintenu dans ses fonctions,

demeurant ainsi seul Gérant. Aux termes d’un acte authentique endate du 14 novembre 2014, reçu parMaître Jean-Marie DELECROIX,Notaire Associé à Antony(Hauts de Seine) 24, avenue de laDivision Leclerc, la collectivité desAssociés a pris acte de la démission deMonsieur Robert SCHOULAL de sesfonctions de Gérant de la société et de lanomination de Monsieur Marc de LUCAdemeurant 27, boulevard Saint Germain75006 PARIS, dans les fonctions denouveau Gérant à compter du même jourpour une durée indéterminée. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3595 La Gérance

SCI LA PETITE CHENSociété Civile Immobilière

au capital de 1 524,49 EurosSiège social :

72, rue de la Folie Méricourt75011 PARIS

424 703 064 R.C.S. PARIS Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Mixte, a décidé denommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour : - Madame Aqin HU, épouse CHENdemeurant 7, rue Cart 94160 SAINTMANDE, en remplacement de MonsieurLiang Zhu CHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3580 La Gérance

SCI CHEN INVESTISSEMENTSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :72, rue de la Folie Méricourt

75011 PARIS524 728 243 R.C.S. PARIS

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour, Madame AqinHU, épouse CHEN demeurant7, rue Cart 94160 SAINT MANDE, enremplacement de Monsieur Liang ZhuCHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3576 La Gérance

MARINE LIFESociété par Actions Simplifiée

à Associé Uniqueau capital de 500 Euros

Siège social :101, rue de Sèvres - Lot 1665

75272 PARIS CEDEX 6539 461 947 R.C.S. PARIS

Il résulte du procès-verbal desdécisions de l’Associé Unique du 30 juin2014 que la poursuite de l’activitésociale a été décidée en application desarticles L 225-48 et L 227-1 alinéa 3 duCode de Commerce bien que l’actif netsoit devenu inférieur à la moitié ducapital social. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3557 Le Président

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 1

Page 21: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

21Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Annonces judiciaires et légales

DPS TOURISMSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 5 000 EurosSiège social :

11 bis, rue Blanche75009 PARIS

540 069 523 R.C.S. PARIS Par décision du 1er octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer à compter du même jour, enqualité de Gérant pour une duréeindéterminée, Monsieur Gaël de LAPORTE du THEIL demeurant104, boulevard Saint Denis92400 COURBEVOIE, en remplacementde Monsieur Tanguy de LA PORTE duTHEIL, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3547 La Gérance

CR2 CONSEILSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 15 000 EurosSiège social :

60, rue du Dessous des Berges75013 PARIS

401 942 925 R.C.S. PARIS Aux termes de l’Assemblée GénéraleExtraordinaire en date du 20 novembre2014, il résulte que le siège social a ététransféré du : 60, rue du Dessous des Berges 75013 PARIS au : 15, rue de Caumartin 75009 PARIS à effet rétroactif au 1er octobre 2014. L’article 4 "Siège social" des statuts aété modifié en conséquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3566 Pour avis

SCI FAMILLE CHENSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :72, rue de la Folie Méricourt

75011 PARIS501 809 230 R.C.S. PARIS

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour, Madame AqinHU, épouse CHEN demeurant7, rue Cart 94160 SAINT MANDE, enremplacement de Monsieur Liang ZhuCHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3575 La Gérance

SCI DE L’AVENIRSociété Civile Immobilièreau capital de 1 500 Euros

Siège social :129, boulevard Raspail

75006 PARIS334 316 346 R.C.S. PARIS

Aux termes du procès-verbal del’Assemblée Générale du 30 octobre2014, il résulte que : - Madame Hélène ARTIGALA, néeBARONE demeurant 18, rue Soufflot75005 PARIS, - Madame Emmanuèle BARONEdemeurant 13, Ostend Strasse60314 FRANCFORT(99142 ALLEMAGNE), - Monsieur Frédérico BARONEdemeurant 129, boulevard Raspail75006 PARIS,

- ont été nommés en qualité deCo-Gérants pour une duréeindéterminée, en remplacement deMonsieur Aldo BARONE, décédé. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3564 Pour avis

ICON DESIGNSociété par Actions Simplifiée

Unipersonnelleau capital de 1 200 Euros

Siège social :8, rue Alibert75010 PARIS

524 056 215 R.C.S. PARIS Aux termes des décisions del’Actionnaire Unique en date du13 novembre 2014, il a été décidé - d’étendre l’objet social à compter du13 novembre 2014 aux activités deconseil et d’assistance dans tousdomaines se rapportant au mondedu spectacle et de modifier, enconséquence, l’article 2 "Objet" desstatuts, - de modifier l’activité principaleexercée par la société. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3588 Pour avis

SCI PEIMAR 22Société Civile Immobilièreau capital de 10 000 Euros

Siège social :22, avenue de Friedland

75008 PARIS441 479 581 R.C.S. PARIS

Aux termes de l’Assemblée Généraledu 20 juin 2014, il a été décidé lanomination de Madame AlineMARAVELLI domiciliée 84, boulevardde Courcelles 75017 PARIS en qualitéde Co-Gérante statutaire à compter dumême jour pour une durée indéterminée. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Le dépôt légal sera effectué auRegistre du Commerce et des Sociétésde Paris.3579 Pour avis

SCI JEMASSociété Civile Immobilièreau capital de 1 524,49 euros

ramené à 914,89 EurosSiège social :

9, cour des Petites Ecuries75010 PARIS

792 456 360 R.C.S. PARIS D’un procès-verbal d’AssembléeGénérale Extraordinaire du 18 novembre2014, il résulte que le capital social a étéréduit d’une somme de 609,60 Eurospour le ramener de 1 524,49 Euros à914,89 Euros, par voie de diminution dunombre de parts sociales. En conséquence, l’article 6,"Capital social" des statuts a été modifiécorrélativement. Ancienne mention : Le capital social est fixé à la sommede 1 524,49 Euros, il est divisé en100 parts de 15,24 Euros chacune. Nouvelle mention : Le capital social a été fixé à la sommede 914,89 Euros, il est composé de60 parts sociales ayant chacune unevaleur nominale de 15,24 Euros. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3602 Pour avis

ODEA CAPITALSociété par Actions Simplifiéeau capital de 65 714,30 Euros

Siège social :26, rue George Sand

75016 PARIS538 289 794 R.C.S. PARIS

Aux termes de sa décision du 30 juin2014, l’Assemblée Générale Ordinaire aconstaté la démission de MonsieurJacques VINCENT, né le 26 septembre1963 à Boulogne Billancourt(Hauts-de-Seine) demeurant 112, rueRéaumur 75002 PARIS, de nationalitéfrançaise, de sa qualité de DirecteurGénéral, non remplacé. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3570 Pour avis

SNCF HABITATSociété Anonyme

Coopérative d’Intérêt Collectifpour l’Accession à la Propriété

à capital variableSiège social :

7, rue de la Pierre Levée75011 PARIS

542 074 539 R.C.S. PARIS Aux termes des délibérations duConseil d’Administration du 24 mars2014, il a été pris acte de la démission deMonsieur François NOGUE de sesfonctions d’Administrateur à compter dumême jour. Aux termes des délibérations duConseil d’Administration du 24 octobre2014, il a été pris acte de la démission deMonsieur Thierry ROY de ses fonctionsd’Administrateur à effet rétroactif au22 mai 2014. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avisLe Président-Directeur Général

3594 Laurent TREVISANI

ESSORDEPAIE & GESTION SOCIALESociété à Responsabilité Limitée

au capital de 3 000 EurosSiège social :

21, rue Auber75009 PARIS

789 849 486 R.C.S. PARIS L’Assemblée Générale Ordinaire du25 juillet 2014, a nommé MonsieurHervé GBEGO demeurant 6, rue Desaix75015 PARIS en qualité de Gérant àcompter du 31 juillet 2014 pour unedurée illimitée, en remplacement deMadame Véronique LAMARRE. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3549 Pour avis

SCI CAGIRSociété Civile Immobilièreau capital de 1 500 Euros

Siège social :129, boulevard Raspail

75006 PARIS394 386 668 R.C.S. PARIS

Aux termes du procès-verbal del’Assemblée Générale du 30 octobre2014, il résulte que : - Madame Hélène ARTIGALA, néeBARONE demeurant 18, rue Soufflot75005 PARIS, - Madame Emmanuèle BARONEdemeurant 13, Ostend Strasse60314 FRANCFORT(99142 ALLEMAGNE), - Monsieur Frédérico BARONEdemeurant 129, boulevard Raspail75006 PARIS, - ont été nommés en qualité de

Co-Gérants pour une duréeindéterminée, en remplacement deMonsieur Aldo BARONE, décédé. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.3565 Pour avis

SCI CHEN COMPAGNIESociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :72, rue de la Folie Méricourt

75011 PARIS531 227 601 R.C.S. PARIS

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour, Madame AqinHU, épouse CHEN demeurant7, rue Cart 94160 SAINT MANDE, enremplacement de Monsieur Liang ZhuCHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3577 La Gérance

PERFORMANCE ETSOLUTIONS INFORMATIQUES

Sigle :

P.S.I.Société à Responsabilité Limitée

au capital de 18 293,88 EurosSiège social :

9, rue Beaujon75008 PARIS

414 963 975 R.C.S. PARIS Aux termes d’une décision en date du30 septembre 2014, l’AssembléeGénérale Ordinaire a nommé MonsieurOlivier PLAUDIN demeurant 3, rue dela Boutrolle 95420 NUCOURT, Gérantnon Associé, pour une durée venant àexpiration à l’issue de l’AssembléeGénérale approuvant les comptes del’exercice clos le 31 mars 2015 enremplacement de Madame MarieESTEVE, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3585 La Gérance

DISSOLUTION

Rectificatif à l’insertion 3363 du23 octobre 2014 pour INDUSTRIEACE, lire : 30 septembre 2014 (et non,31 septembre 2014).3590 Pour avis

PORTANCORA PARISSociété à Responsabilité Limitée

Unipersonnelleau capital de 7 500 Euros

Siège social :129, quai de Valmy

75010 PARIS533 164 745 R.C.S. PARIS

Aux termes d’une délibération del’Assemblée Générale Ordinaire du12 septembre 2014, la collectivité desAssociés a décidé la dissolutionanticipée de la société à compter dumême jour et sa mise en liquidationamiable. Elle a nommé en qualité deLiquidateur, Monsieur XavierRODRIGUEZ demeurant 129, quai deValmy 75010 PARIS et lui a conféré lespouvoirs le plus étendus pour terminerles opérations sociales en cours, réaliserl’actif, acquitter le passif. Le siège de liquidation a été fixé ausiège de la société. Toute

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 472

Page 22: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

22 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Annonces judiciaires et légales

correspondance ainsi que les actes etdocuments relatifs à la liquidationdevront être notifiés à l’adresse duLiquidateur. La société sera radiée du Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3597 Le Liquidateur

CLÔTURE DE LIQUIDATION

Catherine BRUNETAvocat à la Cour

4, rue du Champ Dolent35000 RENNES

BREHIER LOIN - B.L.Société à Responsabilité Limitée

en liquidationau capital de 3 000 Euros

Siège social :178, rue Lecourbe

75015 PARIS503 328 783 R.C.S. PARIS

Aux termes d’une délibération en datedu 30 septembre 2014, la collectivité desAssociés de la société BREHIER LOIN -B.L. a : - approuvé les comptes définitifs de laliquidation, - donné quitus au Liquidateur, pour sagestion et décharge de son mandat, - prononcé la clôture des opérations deliquidation. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris duquel la sociétésera radiée.

Pour avis3562 Le Liquidateur

SCI LÉONSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :57, rue Stéphenson

75018 PARIS453 313 264 R.C.S. PARIS

L’Assemblée Générale réunie le18 novembre 2014, a : - approuvé les comptes définitifs deliquidation, - déchargé Monsieur Jean-LucMEULEY de son mandat de Liquidateuret donné à ce dernier quitusde sa gestion, - prononcé la clôture de la liquidationà compter du 18 novembre 2014. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris, en annexe auRegistre du Commerce et des Sociétésduquel la société sera radiée.

Pour avis3598 Le liquidateur

OFFRE DE REPRISE

PUBLICATION HEBDOMADAIREECONOMIQUE

RECHERCHE ACQUEREUR

Activité : Publication hebdomadaireéconomique, les actifs incorporels :marques, url internet, contrats desyndication de contenus, etc.. ne font paspartie du périmètre de reprise. Chiffre dʼaffaires 2013 : 3,7 Millions-Euros Effectif : 10 salariés

Date de la Liquidation Judiciaire : Lundi 17 novembre 2014

Date limite de dépôt des offresconformément aux dispositions desarticles L 641-10 et L 642-2 du Codede Commerce : Lundi 1er décembre 2014 à 16 heures

Pour plus d’informations, prendrecontact auprès de l’Etude de MaîtreGérard PHILIPPOT, AdministrateurJudiciaire au 60, rue de Londres75008 PARIS.Téléphone : 01.44.70..75.40.Télécopie : 01.45.22.97.13.3599 Pour avis

OPPOSITIONCHANGEMENT DE

RÉGIME MATRIMONIAL

Jacques ROBIDAIREDominique SAVOURE

Notaires Associés2, place Hoche

Boîte Postale 8017278001 VERSAILLES CEDEX

Téléphone : 01.39.25.10.60.Télécopie : 01.39.53.87.67.

Suivant acte reçu par Maître JacquesROBIDAIRE, Notaire Associé de laSociété Civile Professionnelle "JacquesROBIDAIRE et Dominique SAVOURENotaire Associés", titulaire d’un OfficeNotarial, 2, place Hoche78000 VERSAILLES, le 7 novembre2014, a été reçu le changement derégime matrimonial de : Monsieur François Emile AugusteHAY, retraité, et Madame Danielle MarieMALAHAR, retraitée, son épouse, demeurant ensemble 6, avenue deNew York 75116 PARIS. Nés savoir : Monsieur à Saint Claude (Jura)le 22 février 1947. Madame à Bourcefranc le Chapus(Charente Maritime) le 8 novembre1949. Mariés à la Mairie de Paris 16ème

arrondissement le 29 décembre 1978sous le régime de la séparation de bienspure et simple défini par les articles 1536et suivants du Code Civil aux termes ducontrat de mariage reçu par MaîtreMichel SAVOURE, Notaire à Versailles(Yvelines) le 22 décembre 1978. Ce régime n’a subi aucunemodification conventionnelle oujudiciaire depuis. Monsieur est de nationalité française. Madame est de nationalité française. Résidents au sens de la réglementationfiscale. qui ont déclaré adopter le régime dela communauté universelle avec claused’attribution intégrale au conjointsurvivant, conformément auxdispositions de l’article 1397 du CodeCivil. Les oppositions des créanciers à cechangement, s’il y a lieu, seront reçuesdans les trois mois de la présenteinsertion par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice, en l’OfficeNotarial sus-désigné où domicile a étéélu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.3572 Pour extrait

Suivant acte reçu par Maître CharlesARMANDET, Notaire, Membre de laSociété d’Exercice Libéral àResponsabilité Limitée dénommée"Office Notarial Séraucourt", titulaired’un Office Notarial à Bourges (Cher)3, rue de Séraucourt, le 7 novembre2014, a été reçu le changement partiel derégime matrimonial avec ajout d’unavantage entre époux ne prenant effetqu’en cas de décès de l’un d’entre euxpar : Monsieur François Marie GeorgesCROS, et Madame Elisabeth MoniqueBLANZY-CROS, demeurant ensemble 41, rueDautancourt 75017 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 8ème

arrondissement, le 17 avril 1976 sous lerégime de la communauté d’acquêts àdéfaut de contrat de mariage préalable. Conformément aux dispositions dudeuxième alinéa de l’article 1397 duCode Civil, les enfants majeurs desépoux et les personnes qui avaient étéparties au contrat de mariage modifiépeuvent former opposition dans un délaide trois mois à compter de la présentepublication. Cette opposition est faite, aux termesde l’article 1300-1 du Code de ProcédureCivile, par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice adressé auNotaire rédacteur de l’acte. Les oppositions des créanciers à cechangement partiel, s’il y a lieu, serontreçues dans les trois mois de la présenteinsertion, en l’Office Notarial oùdomicile a été élu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.

Pour extrait3552 Le Notaire

Conformément aux dispositions del’article 1397 du Code Civil, Monsieur Louis Emile AndréBILAN, retraité, né à La Charité surLoire (Nièvre) le 26 février 1920, et, Madame Monique AUCHERE,retraitée, son épouse, née à Eaubonne(Val d’Oise) le12 mars 1928, demeurant ensemble 31, rueCavendish 75019 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 18ème

arrondissement, le 17 avril 1947,initialement sous le régime légal de lacommunauté de biens meubles etacquêts, à défaut de contrat de mariagepréalable à leur union, mais ayant adoptédepuis le régime de la communautéuniverselle, aux termes d’un acte reçupar Maître Geneviève BREAU, Notaire àParis, le 2 juin 2006, homologué parjugement du Tribunal de GrandeInstance de Paris en date du2 février 2007, ont procédé à l’aménagement de cerégime matrimonial afin d’apporter à lacommunauté les lots 81, 91 et 199 del’immeuble en copropriété sis529, avenue de Verdun 83700 SAINTRAPHAEL, qui étaient restés propres àl’épouse. L’acte a été reçu par Maître BernardPARENT, Notaire, 127, rue deValenciennes, Boîte Postale 5007959642 CAUDRY CEDEX, le3 novembre 2014. Les oppositions seront reçues enl’Etude de Maître Bernard PARENT,Notaire, 127, rue de Valenciennes, BoîtePostale 50079 - 59642 CAUDRYCEDEX, où domicile a été élu à ceteffet, pendant un délai de trois mois àcompter de la date de parution de laprésente insertion, par lettre

recommandée avec demande d’avis deréception ou par acte d’Huissier deJustice. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent

Pour extrait3554 Bernard PARENT

TRANSFORMATION

Bernard PARENTFrançois-Xavier DEROUVROY

Bruno SAUVAGENotaires Associés

127, rue de ValenciennesBoîte Postale 50079

59642 CAUDRY CEDEX

MONTCALM INVESTSociété par Actions Simplifiée

au capital de 306 000 EurosSiège social :

50, avenue Félix Faure75015 PARIS

444 385 058 R.C.S. PARIS L’Assemblée Générale Extraordinairedes Actionnaires tenue le 30 septembre2014, dont le procès-verbal dedélibérations a été déposé au rang desminutes de Maître Bernard PARENT,Notaire Associé à Caudry (Nord)le 18 novembre 2014, a décidé latransformation de la société en Sociétéen Nom Collectif avec effet au30 septembre 2014. Le capital social reste fixé à la sommede 306 000 Euros. La durée de la société, son objet, sonsiège social et sa dénomination restentinchangés. Sous sa nouvelle forme, la société estgérée sans limitation de durée parMonsieur Yves MEURISSE demeurantFerme de Beaumont 02340 LE THUEL. Les fonctions précédemment rempliespar les personnes suivantes ont pris fin,du fait de la transformation : Président : Monsieur YvesMEURISSE. Commissaires aux Comptes : lasociété sous sa nouvelle forme n’étantpas soumise, d’après la législation envigueur, à l’obligation d’unCommissariat aux Comptes, lesfonctions respectives de Commissaireaux Comptes Titulaire et Suppléant de laSARL PIERRE THIERY ETASSOCIES et de la SAS SACORAUDIT ont pris fin, à compter du30 septembre 2014. Les Associés tenus indéfiniment desdettes sociales sont : - Monsieur Yves Edmond PierreMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL, - Madame Christel Marie-RenéeLANTHIEZ, épouse de Monsieur YvesMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL. - Madame Perrine Anne-MarieBrigitte MEURISSE, épouse deMonsieur Damien de JOB demeurant10, rue Léopold Robert 75014 PARIS. - la société TIBO, Société àResponsabilité Limitée au capital de274 260 Euros ayant son siège socialDomaine de Pouyblanc 40420 VERT,R.C.S. MONT DE MARSAN B 324 045 111. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3558 Bernard PARENT

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 3

avec poursuite d’activité jusqu’au 19 décembre 2014

correspondance ainsi que les actes etdocuments relatifs à la liquidationdevront être notifiés à l’adresse duLiquidateur. La société sera radiée du Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3597 Le Liquidateur

CLÔTURE DE LIQUIDATION

Catherine BRUNETAvocat à la Cour

4, rue du Champ Dolent35000 RENNES

BREHIER LOIN - B.L.Société à Responsabilité Limitée

en liquidationau capital de 3 000 Euros

Siège social :178, rue Lecourbe

75015 PARIS503 328 783 R.C.S. PARIS

Aux termes d’une délibération en datedu 30 septembre 2014, la collectivité desAssociés de la société BREHIER LOIN -B.L. a : - approuvé les comptes définitifs de laliquidation, - donné quitus au Liquidateur, pour sagestion et décharge de son mandat, - prononcé la clôture des opérations deliquidation. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris duquel la sociétésera radiée.

Pour avis3562 Le Liquidateur

SCI LÉONSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :57, rue Stéphenson

75018 PARIS453 313 264 R.C.S. PARIS

L’Assemblée Générale réunie le18 novembre 2014, a : - approuvé les comptes définitifs deliquidation, - déchargé Monsieur Jean-LucMEULEY de son mandat de Liquidateuret donné à ce dernier quitusde sa gestion, - prononcé la clôture de la liquidationà compter du 18 novembre 2014. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris, en annexe auRegistre du Commerce et des Sociétésduquel la société sera radiée.

Pour avis3598 Le liquidateur

OFFRE DE REPRISE

PUBLICATION HEBDOMADAIREECONOMIQUE

RECHERCHE ACQUEREUR

Activité : Publication hebdomadaireéconomique, les actifs incorporels :marques, url internet, contrats desyndication de contenus, etc.. ne font paspartie du périmètre de reprise. Chiffre dʼaffaires 2013 : 3,7 Millions-Euros Effectif : 10 salariés

Date de la Liquidation Judiciaire : Lundi 17 novembre 2014

Date limite de dépôt des offresconformément aux dispositions desarticles L 641-10 et L 642-2 du Codede Commerce : Lundi 1er décembre 2014 à 16 heures

Pour plus d’informations, prendrecontact auprès de l’Etude de MaîtreGérard PHILIPPOT, AdministrateurJudiciaire au 60, rue de Londres75008 PARIS.Téléphone : 01.44.70..75.40.Télécopie : 01.45.22.97.13.3599 Pour avis

OPPOSITIONCHANGEMENT DE

RÉGIME MATRIMONIAL

Jacques ROBIDAIREDominique SAVOURE

Notaires Associés2, place Hoche

Boîte Postale 8017278001 VERSAILLES CEDEX

Téléphone : 01.39.25.10.60.Télécopie : 01.39.53.87.67.

Suivant acte reçu par Maître JacquesROBIDAIRE, Notaire Associé de laSociété Civile Professionnelle "JacquesROBIDAIRE et Dominique SAVOURENotaire Associés", titulaire d’un OfficeNotarial, 2, place Hoche78000 VERSAILLES, le 7 novembre2014, a été reçu le changement derégime matrimonial de : Monsieur François Emile AugusteHAY, retraité, et Madame Danielle MarieMALAHAR, retraitée, son épouse, demeurant ensemble 6, avenue deNew York 75116 PARIS. Nés savoir : Monsieur à Saint Claude (Jura)le 22 février 1947. Madame à Bourcefranc le Chapus(Charente Maritime) le 8 novembre1949. Mariés à la Mairie de Paris 16ème

arrondissement le 29 décembre 1978sous le régime de la séparation de bienspure et simple défini par les articles 1536et suivants du Code Civil aux termes ducontrat de mariage reçu par MaîtreMichel SAVOURE, Notaire à Versailles(Yvelines) le 22 décembre 1978. Ce régime n’a subi aucunemodification conventionnelle oujudiciaire depuis. Monsieur est de nationalité française. Madame est de nationalité française. Résidents au sens de la réglementationfiscale. qui ont déclaré adopter le régime dela communauté universelle avec claused’attribution intégrale au conjointsurvivant, conformément auxdispositions de l’article 1397 du CodeCivil. Les oppositions des créanciers à cechangement, s’il y a lieu, seront reçuesdans les trois mois de la présenteinsertion par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice, en l’OfficeNotarial sus-désigné où domicile a étéélu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.3572 Pour extrait

Suivant acte reçu par Maître CharlesARMANDET, Notaire, Membre de laSociété d’Exercice Libéral àResponsabilité Limitée dénommée"Office Notarial Séraucourt", titulaired’un Office Notarial à Bourges (Cher)3, rue de Séraucourt, le 7 novembre2014, a été reçu le changement partiel derégime matrimonial avec ajout d’unavantage entre époux ne prenant effetqu’en cas de décès de l’un d’entre euxpar : Monsieur François Marie GeorgesCROS, et Madame Elisabeth MoniqueBLANZY-CROS, demeurant ensemble 41, rueDautancourt 75017 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 8ème

arrondissement, le 17 avril 1976 sous lerégime de la communauté d’acquêts àdéfaut de contrat de mariage préalable. Conformément aux dispositions dudeuxième alinéa de l’article 1397 duCode Civil, les enfants majeurs desépoux et les personnes qui avaient étéparties au contrat de mariage modifiépeuvent former opposition dans un délaide trois mois à compter de la présentepublication. Cette opposition est faite, aux termesde l’article 1300-1 du Code de ProcédureCivile, par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice adressé auNotaire rédacteur de l’acte. Les oppositions des créanciers à cechangement partiel, s’il y a lieu, serontreçues dans les trois mois de la présenteinsertion, en l’Office Notarial oùdomicile a été élu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.

Pour extrait3552 Le Notaire

Conformément aux dispositions del’article 1397 du Code Civil, Monsieur Louis Emile AndréBILAN, retraité, né à La Charité surLoire (Nièvre) le 26 février 1920, et, Madame Monique AUCHERE,retraitée, son épouse, née à Eaubonne(Val d’Oise) le12 mars 1928, demeurant ensemble 31, rueCavendish 75019 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 18ème

arrondissement, le 17 avril 1947,initialement sous le régime légal de lacommunauté de biens meubles etacquêts, à défaut de contrat de mariagepréalable à leur union, mais ayant adoptédepuis le régime de la communautéuniverselle, aux termes d’un acte reçupar Maître Geneviève BREAU, Notaire àParis, le 2 juin 2006, homologué parjugement du Tribunal de GrandeInstance de Paris en date du2 février 2007, ont procédé à l’aménagement de cerégime matrimonial afin d’apporter à lacommunauté les lots 81, 91 et 199 del’immeuble en copropriété sis529, avenue de Verdun 83700 SAINTRAPHAEL, qui étaient restés propres àl’épouse. L’acte a été reçu par Maître BernardPARENT, Notaire, 127, rue deValenciennes, Boîte Postale 5007959642 CAUDRY CEDEX, le3 novembre 2014. Les oppositions seront reçues enl’Etude de Maître Bernard PARENT,Notaire, 127, rue de Valenciennes, BoîtePostale 50079 - 59642 CAUDRYCEDEX, où domicile a été élu à ceteffet, pendant un délai de trois mois àcompter de la date de parution de laprésente insertion, par lettre

recommandée avec demande d’avis deréception ou par acte d’Huissier deJustice. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent

Pour extrait3554 Bernard PARENT

TRANSFORMATION

Bernard PARENTFrançois-Xavier DEROUVROY

Bruno SAUVAGENotaires Associés

127, rue de ValenciennesBoîte Postale 50079

59642 CAUDRY CEDEX

MONTCALM INVESTSociété par Actions Simplifiée

au capital de 306 000 EurosSiège social :

50, avenue Félix Faure75015 PARIS

444 385 058 R.C.S. PARIS L’Assemblée Générale Extraordinairedes Actionnaires tenue le 30 septembre2014, dont le procès-verbal dedélibérations a été déposé au rang desminutes de Maître Bernard PARENT,Notaire Associé à Caudry (Nord)le 18 novembre 2014, a décidé latransformation de la société en Sociétéen Nom Collectif avec effet au30 septembre 2014. Le capital social reste fixé à la sommede 306 000 Euros. La durée de la société, son objet, sonsiège social et sa dénomination restentinchangés. Sous sa nouvelle forme, la société estgérée sans limitation de durée parMonsieur Yves MEURISSE demeurantFerme de Beaumont 02340 LE THUEL. Les fonctions précédemment rempliespar les personnes suivantes ont pris fin,du fait de la transformation : Président : Monsieur YvesMEURISSE. Commissaires aux Comptes : lasociété sous sa nouvelle forme n’étantpas soumise, d’après la législation envigueur, à l’obligation d’unCommissariat aux Comptes, lesfonctions respectives de Commissaireaux Comptes Titulaire et Suppléant de laSARL PIERRE THIERY ETASSOCIES et de la SAS SACORAUDIT ont pris fin, à compter du30 septembre 2014. Les Associés tenus indéfiniment desdettes sociales sont : - Monsieur Yves Edmond PierreMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL, - Madame Christel Marie-RenéeLANTHIEZ, épouse de Monsieur YvesMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL. - Madame Perrine Anne-MarieBrigitte MEURISSE, épouse deMonsieur Damien de JOB demeurant10, rue Léopold Robert 75014 PARIS. - la société TIBO, Société àResponsabilité Limitée au capital de274 260 Euros ayant son siège socialDomaine de Pouyblanc 40420 VERT,R.C.S. MONT DE MARSAN B 324 045 111. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3558 Bernard PARENT

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correspondance ainsi que les actes etdocuments relatifs à la liquidationdevront être notifiés à l’adresse duLiquidateur. La société sera radiée du Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

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Catherine BRUNETAvocat à la Cour

4, rue du Champ Dolent35000 RENNES

BREHIER LOIN - B.L.Société à Responsabilité Limitée

en liquidationau capital de 3 000 Euros

Siège social :178, rue Lecourbe

75015 PARIS503 328 783 R.C.S. PARIS

Aux termes d’une délibération en datedu 30 septembre 2014, la collectivité desAssociés de la société BREHIER LOIN -B.L. a : - approuvé les comptes définitifs de laliquidation, - donné quitus au Liquidateur, pour sagestion et décharge de son mandat, - prononcé la clôture des opérations deliquidation. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris duquel la sociétésera radiée.

Pour avis3562 Le Liquidateur

SCI LÉONSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :57, rue Stéphenson

75018 PARIS453 313 264 R.C.S. PARIS

L’Assemblée Générale réunie le18 novembre 2014, a : - approuvé les comptes définitifs deliquidation, - déchargé Monsieur Jean-LucMEULEY de son mandat de Liquidateuret donné à ce dernier quitusde sa gestion, - prononcé la clôture de la liquidationà compter du 18 novembre 2014. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris, en annexe auRegistre du Commerce et des Sociétésduquel la société sera radiée.

Pour avis3598 Le liquidateur

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Activité : Publication hebdomadaireéconomique, les actifs incorporels :marques, url internet, contrats desyndication de contenus, etc.. ne font paspartie du périmètre de reprise. Chiffre dʼaffaires 2013 : 3,7 Millions-Euros Effectif : 10 salariés

Date de la Liquidation Judiciaire : Lundi 17 novembre 2014

Date limite de dépôt des offresconformément aux dispositions desarticles L 641-10 et L 642-2 du Codede Commerce : Lundi 1er décembre 2014 à 16 heures

Pour plus d’informations, prendrecontact auprès de l’Etude de MaîtreGérard PHILIPPOT, AdministrateurJudiciaire au 60, rue de Londres75008 PARIS.Téléphone : 01.44.70..75.40.Télécopie : 01.45.22.97.13.3599 Pour avis

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Jacques ROBIDAIREDominique SAVOURE

Notaires Associés2, place Hoche

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Suivant acte reçu par Maître JacquesROBIDAIRE, Notaire Associé de laSociété Civile Professionnelle "JacquesROBIDAIRE et Dominique SAVOURENotaire Associés", titulaire d’un OfficeNotarial, 2, place Hoche78000 VERSAILLES, le 7 novembre2014, a été reçu le changement derégime matrimonial de : Monsieur François Emile AugusteHAY, retraité, et Madame Danielle MarieMALAHAR, retraitée, son épouse, demeurant ensemble 6, avenue deNew York 75116 PARIS. Nés savoir : Monsieur à Saint Claude (Jura)le 22 février 1947. Madame à Bourcefranc le Chapus(Charente Maritime) le 8 novembre1949. Mariés à la Mairie de Paris 16ème

arrondissement le 29 décembre 1978sous le régime de la séparation de bienspure et simple défini par les articles 1536et suivants du Code Civil aux termes ducontrat de mariage reçu par MaîtreMichel SAVOURE, Notaire à Versailles(Yvelines) le 22 décembre 1978. Ce régime n’a subi aucunemodification conventionnelle oujudiciaire depuis. Monsieur est de nationalité française. Madame est de nationalité française. Résidents au sens de la réglementationfiscale. qui ont déclaré adopter le régime dela communauté universelle avec claused’attribution intégrale au conjointsurvivant, conformément auxdispositions de l’article 1397 du CodeCivil. Les oppositions des créanciers à cechangement, s’il y a lieu, seront reçuesdans les trois mois de la présenteinsertion par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice, en l’OfficeNotarial sus-désigné où domicile a étéélu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.3572 Pour extrait

Suivant acte reçu par Maître CharlesARMANDET, Notaire, Membre de laSociété d’Exercice Libéral àResponsabilité Limitée dénommée"Office Notarial Séraucourt", titulaired’un Office Notarial à Bourges (Cher)3, rue de Séraucourt, le 7 novembre2014, a été reçu le changement partiel derégime matrimonial avec ajout d’unavantage entre époux ne prenant effetqu’en cas de décès de l’un d’entre euxpar : Monsieur François Marie GeorgesCROS, et Madame Elisabeth MoniqueBLANZY-CROS, demeurant ensemble 41, rueDautancourt 75017 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 8ème

arrondissement, le 17 avril 1976 sous lerégime de la communauté d’acquêts àdéfaut de contrat de mariage préalable. Conformément aux dispositions dudeuxième alinéa de l’article 1397 duCode Civil, les enfants majeurs desépoux et les personnes qui avaient étéparties au contrat de mariage modifiépeuvent former opposition dans un délaide trois mois à compter de la présentepublication. Cette opposition est faite, aux termesde l’article 1300-1 du Code de ProcédureCivile, par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice adressé auNotaire rédacteur de l’acte. Les oppositions des créanciers à cechangement partiel, s’il y a lieu, serontreçues dans les trois mois de la présenteinsertion, en l’Office Notarial oùdomicile a été élu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.

Pour extrait3552 Le Notaire

Conformément aux dispositions del’article 1397 du Code Civil, Monsieur Louis Emile AndréBILAN, retraité, né à La Charité surLoire (Nièvre) le 26 février 1920, et, Madame Monique AUCHERE,retraitée, son épouse, née à Eaubonne(Val d’Oise) le12 mars 1928, demeurant ensemble 31, rueCavendish 75019 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 18ème

arrondissement, le 17 avril 1947,initialement sous le régime légal de lacommunauté de biens meubles etacquêts, à défaut de contrat de mariagepréalable à leur union, mais ayant adoptédepuis le régime de la communautéuniverselle, aux termes d’un acte reçupar Maître Geneviève BREAU, Notaire àParis, le 2 juin 2006, homologué parjugement du Tribunal de GrandeInstance de Paris en date du2 février 2007, ont procédé à l’aménagement de cerégime matrimonial afin d’apporter à lacommunauté les lots 81, 91 et 199 del’immeuble en copropriété sis529, avenue de Verdun 83700 SAINTRAPHAEL, qui étaient restés propres àl’épouse. L’acte a été reçu par Maître BernardPARENT, Notaire, 127, rue deValenciennes, Boîte Postale 5007959642 CAUDRY CEDEX, le3 novembre 2014. Les oppositions seront reçues enl’Etude de Maître Bernard PARENT,Notaire, 127, rue de Valenciennes, BoîtePostale 50079 - 59642 CAUDRYCEDEX, où domicile a été élu à ceteffet, pendant un délai de trois mois àcompter de la date de parution de laprésente insertion, par lettre

recommandée avec demande d’avis deréception ou par acte d’Huissier deJustice. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent

Pour extrait3554 Bernard PARENT

TRANSFORMATION

Bernard PARENTFrançois-Xavier DEROUVROY

Bruno SAUVAGENotaires Associés

127, rue de ValenciennesBoîte Postale 50079

59642 CAUDRY CEDEX

MONTCALM INVESTSociété par Actions Simplifiée

au capital de 306 000 EurosSiège social :

50, avenue Félix Faure75015 PARIS

444 385 058 R.C.S. PARIS L’Assemblée Générale Extraordinairedes Actionnaires tenue le 30 septembre2014, dont le procès-verbal dedélibérations a été déposé au rang desminutes de Maître Bernard PARENT,Notaire Associé à Caudry (Nord)le 18 novembre 2014, a décidé latransformation de la société en Sociétéen Nom Collectif avec effet au30 septembre 2014. Le capital social reste fixé à la sommede 306 000 Euros. La durée de la société, son objet, sonsiège social et sa dénomination restentinchangés. Sous sa nouvelle forme, la société estgérée sans limitation de durée parMonsieur Yves MEURISSE demeurantFerme de Beaumont 02340 LE THUEL. Les fonctions précédemment rempliespar les personnes suivantes ont pris fin,du fait de la transformation : Président : Monsieur YvesMEURISSE. Commissaires aux Comptes : lasociété sous sa nouvelle forme n’étantpas soumise, d’après la législation envigueur, à l’obligation d’unCommissariat aux Comptes, lesfonctions respectives de Commissaireaux Comptes Titulaire et Suppléant de laSARL PIERRE THIERY ETASSOCIES et de la SAS SACORAUDIT ont pris fin, à compter du30 septembre 2014. Les Associés tenus indéfiniment desdettes sociales sont : - Monsieur Yves Edmond PierreMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL, - Madame Christel Marie-RenéeLANTHIEZ, épouse de Monsieur YvesMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL. - Madame Perrine Anne-MarieBrigitte MEURISSE, épouse deMonsieur Damien de JOB demeurant10, rue Léopold Robert 75014 PARIS. - la société TIBO, Société àResponsabilité Limitée au capital de274 260 Euros ayant son siège socialDomaine de Pouyblanc 40420 VERT,R.C.S. MONT DE MARSAN B 324 045 111. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3558 Bernard PARENT

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 3

correspondance ainsi que les actes etdocuments relatifs à la liquidationdevront être notifiés à l’adresse duLiquidateur. La société sera radiée du Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3597 Le Liquidateur

CLÔTURE DE LIQUIDATION

Catherine BRUNETAvocat à la Cour

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Pour avis3562 Le Liquidateur

SCI LÉONSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :57, rue Stéphenson

75018 PARIS453 313 264 R.C.S. PARIS

L’Assemblée Générale réunie le18 novembre 2014, a : - approuvé les comptes définitifs deliquidation, - déchargé Monsieur Jean-LucMEULEY de son mandat de Liquidateuret donné à ce dernier quitusde sa gestion, - prononcé la clôture de la liquidationà compter du 18 novembre 2014. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris, en annexe auRegistre du Commerce et des Sociétésduquel la société sera radiée.

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Activité : Publication hebdomadaireéconomique, les actifs incorporels :marques, url internet, contrats desyndication de contenus, etc.. ne font paspartie du périmètre de reprise. Chiffre dʼaffaires 2013 : 3,7 Millions-Euros Effectif : 10 salariés

Date de la Liquidation Judiciaire : Lundi 17 novembre 2014

Date limite de dépôt des offresconformément aux dispositions desarticles L 641-10 et L 642-2 du Codede Commerce : Lundi 1er décembre 2014 à 16 heures

Pour plus d’informations, prendrecontact auprès de l’Etude de MaîtreGérard PHILIPPOT, AdministrateurJudiciaire au 60, rue de Londres75008 PARIS.Téléphone : 01.44.70..75.40.Télécopie : 01.45.22.97.13.3599 Pour avis

OPPOSITIONCHANGEMENT DE

RÉGIME MATRIMONIAL

Jacques ROBIDAIREDominique SAVOURE

Notaires Associés2, place Hoche

Boîte Postale 8017278001 VERSAILLES CEDEX

Téléphone : 01.39.25.10.60.Télécopie : 01.39.53.87.67.

Suivant acte reçu par Maître JacquesROBIDAIRE, Notaire Associé de laSociété Civile Professionnelle "JacquesROBIDAIRE et Dominique SAVOURENotaire Associés", titulaire d’un OfficeNotarial, 2, place Hoche78000 VERSAILLES, le 7 novembre2014, a été reçu le changement derégime matrimonial de : Monsieur François Emile AugusteHAY, retraité, et Madame Danielle MarieMALAHAR, retraitée, son épouse, demeurant ensemble 6, avenue deNew York 75116 PARIS. Nés savoir : Monsieur à Saint Claude (Jura)le 22 février 1947. Madame à Bourcefranc le Chapus(Charente Maritime) le 8 novembre1949. Mariés à la Mairie de Paris 16ème

arrondissement le 29 décembre 1978sous le régime de la séparation de bienspure et simple défini par les articles 1536et suivants du Code Civil aux termes ducontrat de mariage reçu par MaîtreMichel SAVOURE, Notaire à Versailles(Yvelines) le 22 décembre 1978. Ce régime n’a subi aucunemodification conventionnelle oujudiciaire depuis. Monsieur est de nationalité française. Madame est de nationalité française. Résidents au sens de la réglementationfiscale. qui ont déclaré adopter le régime dela communauté universelle avec claused’attribution intégrale au conjointsurvivant, conformément auxdispositions de l’article 1397 du CodeCivil. Les oppositions des créanciers à cechangement, s’il y a lieu, seront reçuesdans les trois mois de la présenteinsertion par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice, en l’OfficeNotarial sus-désigné où domicile a étéélu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.3572 Pour extrait

Suivant acte reçu par Maître CharlesARMANDET, Notaire, Membre de laSociété d’Exercice Libéral àResponsabilité Limitée dénommée"Office Notarial Séraucourt", titulaired’un Office Notarial à Bourges (Cher)3, rue de Séraucourt, le 7 novembre2014, a été reçu le changement partiel derégime matrimonial avec ajout d’unavantage entre époux ne prenant effetqu’en cas de décès de l’un d’entre euxpar : Monsieur François Marie GeorgesCROS, et Madame Elisabeth MoniqueBLANZY-CROS, demeurant ensemble 41, rueDautancourt 75017 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 8ème

arrondissement, le 17 avril 1976 sous lerégime de la communauté d’acquêts àdéfaut de contrat de mariage préalable. Conformément aux dispositions dudeuxième alinéa de l’article 1397 duCode Civil, les enfants majeurs desépoux et les personnes qui avaient étéparties au contrat de mariage modifiépeuvent former opposition dans un délaide trois mois à compter de la présentepublication. Cette opposition est faite, aux termesde l’article 1300-1 du Code de ProcédureCivile, par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice adressé auNotaire rédacteur de l’acte. Les oppositions des créanciers à cechangement partiel, s’il y a lieu, serontreçues dans les trois mois de la présenteinsertion, en l’Office Notarial oùdomicile a été élu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.

Pour extrait3552 Le Notaire

Conformément aux dispositions del’article 1397 du Code Civil, Monsieur Louis Emile AndréBILAN, retraité, né à La Charité surLoire (Nièvre) le 26 février 1920, et, Madame Monique AUCHERE,retraitée, son épouse, née à Eaubonne(Val d’Oise) le12 mars 1928, demeurant ensemble 31, rueCavendish 75019 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 18ème

arrondissement, le 17 avril 1947,initialement sous le régime légal de lacommunauté de biens meubles etacquêts, à défaut de contrat de mariagepréalable à leur union, mais ayant adoptédepuis le régime de la communautéuniverselle, aux termes d’un acte reçupar Maître Geneviève BREAU, Notaire àParis, le 2 juin 2006, homologué parjugement du Tribunal de GrandeInstance de Paris en date du2 février 2007, ont procédé à l’aménagement de cerégime matrimonial afin d’apporter à lacommunauté les lots 81, 91 et 199 del’immeuble en copropriété sis529, avenue de Verdun 83700 SAINTRAPHAEL, qui étaient restés propres àl’épouse. L’acte a été reçu par Maître BernardPARENT, Notaire, 127, rue deValenciennes, Boîte Postale 5007959642 CAUDRY CEDEX, le3 novembre 2014. Les oppositions seront reçues enl’Etude de Maître Bernard PARENT,Notaire, 127, rue de Valenciennes, BoîtePostale 50079 - 59642 CAUDRYCEDEX, où domicile a été élu à ceteffet, pendant un délai de trois mois àcompter de la date de parution de laprésente insertion, par lettre

recommandée avec demande d’avis deréception ou par acte d’Huissier deJustice. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent

Pour extrait3554 Bernard PARENT

TRANSFORMATION

Bernard PARENTFrançois-Xavier DEROUVROY

Bruno SAUVAGENotaires Associés

127, rue de ValenciennesBoîte Postale 50079

59642 CAUDRY CEDEX

MONTCALM INVESTSociété par Actions Simplifiée

au capital de 306 000 EurosSiège social :

50, avenue Félix Faure75015 PARIS

444 385 058 R.C.S. PARIS L’Assemblée Générale Extraordinairedes Actionnaires tenue le 30 septembre2014, dont le procès-verbal dedélibérations a été déposé au rang desminutes de Maître Bernard PARENT,Notaire Associé à Caudry (Nord)le 18 novembre 2014, a décidé latransformation de la société en Sociétéen Nom Collectif avec effet au30 septembre 2014. Le capital social reste fixé à la sommede 306 000 Euros. La durée de la société, son objet, sonsiège social et sa dénomination restentinchangés. Sous sa nouvelle forme, la société estgérée sans limitation de durée parMonsieur Yves MEURISSE demeurantFerme de Beaumont 02340 LE THUEL. Les fonctions précédemment rempliespar les personnes suivantes ont pris fin,du fait de la transformation : Président : Monsieur YvesMEURISSE. Commissaires aux Comptes : lasociété sous sa nouvelle forme n’étantpas soumise, d’après la législation envigueur, à l’obligation d’unCommissariat aux Comptes, lesfonctions respectives de Commissaireaux Comptes Titulaire et Suppléant de laSARL PIERRE THIERY ETASSOCIES et de la SAS SACORAUDIT ont pris fin, à compter du30 septembre 2014. Les Associés tenus indéfiniment desdettes sociales sont : - Monsieur Yves Edmond PierreMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL, - Madame Christel Marie-RenéeLANTHIEZ, épouse de Monsieur YvesMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL. - Madame Perrine Anne-MarieBrigitte MEURISSE, épouse deMonsieur Damien de JOB demeurant10, rue Léopold Robert 75014 PARIS. - la société TIBO, Société àResponsabilité Limitée au capital de274 260 Euros ayant son siège socialDomaine de Pouyblanc 40420 VERT,R.C.S. MONT DE MARSAN B 324 045 111. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3558 Bernard PARENT

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 3

correspondance ainsi que les actes etdocuments relatifs à la liquidationdevront être notifiés à l’adresse duLiquidateur. La société sera radiée du Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

Pour avis3597 Le Liquidateur

CLÔTURE DE LIQUIDATION

Catherine BRUNETAvocat à la Cour

4, rue du Champ Dolent35000 RENNES

BREHIER LOIN - B.L.Société à Responsabilité Limitée

en liquidationau capital de 3 000 Euros

Siège social :178, rue Lecourbe

75015 PARIS503 328 783 R.C.S. PARIS

Aux termes d’une délibération en datedu 30 septembre 2014, la collectivité desAssociés de la société BREHIER LOIN -B.L. a : - approuvé les comptes définitifs de laliquidation, - donné quitus au Liquidateur, pour sagestion et décharge de son mandat, - prononcé la clôture des opérations deliquidation. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris duquel la sociétésera radiée.

Pour avis3562 Le Liquidateur

SCI LÉONSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :57, rue Stéphenson

75018 PARIS453 313 264 R.C.S. PARIS

L’Assemblée Générale réunie le18 novembre 2014, a : - approuvé les comptes définitifs deliquidation, - déchargé Monsieur Jean-LucMEULEY de son mandat de Liquidateuret donné à ce dernier quitusde sa gestion, - prononcé la clôture de la liquidationà compter du 18 novembre 2014. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris, en annexe auRegistre du Commerce et des Sociétésduquel la société sera radiée.

Pour avis3598 Le liquidateur

OFFRE DE REPRISE

PUBLICATION HEBDOMADAIREECONOMIQUE

RECHERCHE ACQUEREUR

Activité : Publication hebdomadaireéconomique, les actifs incorporels :marques, url internet, contrats desyndication de contenus, etc.. ne font paspartie du périmètre de reprise. Chiffre dʼaffaires 2013 : 3,7 Millions-Euros Effectif : 10 salariés

Date de la Liquidation Judiciaire : Lundi 17 novembre 2014

Date limite de dépôt des offresconformément aux dispositions desarticles L 641-10 et L 642-2 du Codede Commerce : Lundi 1er décembre 2014 à 16 heures

Pour plus d’informations, prendrecontact auprès de l’Etude de MaîtreGérard PHILIPPOT, AdministrateurJudiciaire au 60, rue de Londres75008 PARIS.Téléphone : 01.44.70..75.40.Télécopie : 01.45.22.97.13.3599 Pour avis

OPPOSITIONCHANGEMENT DE

RÉGIME MATRIMONIAL

Jacques ROBIDAIREDominique SAVOURE

Notaires Associés2, place Hoche

Boîte Postale 8017278001 VERSAILLES CEDEX

Téléphone : 01.39.25.10.60.Télécopie : 01.39.53.87.67.

Suivant acte reçu par Maître JacquesROBIDAIRE, Notaire Associé de laSociété Civile Professionnelle "JacquesROBIDAIRE et Dominique SAVOURENotaire Associés", titulaire d’un OfficeNotarial, 2, place Hoche78000 VERSAILLES, le 7 novembre2014, a été reçu le changement derégime matrimonial de : Monsieur François Emile AugusteHAY, retraité, et Madame Danielle MarieMALAHAR, retraitée, son épouse, demeurant ensemble 6, avenue deNew York 75116 PARIS. Nés savoir : Monsieur à Saint Claude (Jura)le 22 février 1947. Madame à Bourcefranc le Chapus(Charente Maritime) le 8 novembre1949. Mariés à la Mairie de Paris 16ème

arrondissement le 29 décembre 1978sous le régime de la séparation de bienspure et simple défini par les articles 1536et suivants du Code Civil aux termes ducontrat de mariage reçu par MaîtreMichel SAVOURE, Notaire à Versailles(Yvelines) le 22 décembre 1978. Ce régime n’a subi aucunemodification conventionnelle oujudiciaire depuis. Monsieur est de nationalité française. Madame est de nationalité française. Résidents au sens de la réglementationfiscale. qui ont déclaré adopter le régime dela communauté universelle avec claused’attribution intégrale au conjointsurvivant, conformément auxdispositions de l’article 1397 du CodeCivil. Les oppositions des créanciers à cechangement, s’il y a lieu, seront reçuesdans les trois mois de la présenteinsertion par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice, en l’OfficeNotarial sus-désigné où domicile a étéélu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.3572 Pour extrait

Suivant acte reçu par Maître CharlesARMANDET, Notaire, Membre de laSociété d’Exercice Libéral àResponsabilité Limitée dénommée"Office Notarial Séraucourt", titulaired’un Office Notarial à Bourges (Cher)3, rue de Séraucourt, le 7 novembre2014, a été reçu le changement partiel derégime matrimonial avec ajout d’unavantage entre époux ne prenant effetqu’en cas de décès de l’un d’entre euxpar : Monsieur François Marie GeorgesCROS, et Madame Elisabeth MoniqueBLANZY-CROS, demeurant ensemble 41, rueDautancourt 75017 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 8ème

arrondissement, le 17 avril 1976 sous lerégime de la communauté d’acquêts àdéfaut de contrat de mariage préalable. Conformément aux dispositions dudeuxième alinéa de l’article 1397 duCode Civil, les enfants majeurs desépoux et les personnes qui avaient étéparties au contrat de mariage modifiépeuvent former opposition dans un délaide trois mois à compter de la présentepublication. Cette opposition est faite, aux termesde l’article 1300-1 du Code de ProcédureCivile, par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice adressé auNotaire rédacteur de l’acte. Les oppositions des créanciers à cechangement partiel, s’il y a lieu, serontreçues dans les trois mois de la présenteinsertion, en l’Office Notarial oùdomicile a été élu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.

Pour extrait3552 Le Notaire

Conformément aux dispositions del’article 1397 du Code Civil, Monsieur Louis Emile AndréBILAN, retraité, né à La Charité surLoire (Nièvre) le 26 février 1920, et, Madame Monique AUCHERE,retraitée, son épouse, née à Eaubonne(Val d’Oise) le12 mars 1928, demeurant ensemble 31, rueCavendish 75019 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 18ème

arrondissement, le 17 avril 1947,initialement sous le régime légal de lacommunauté de biens meubles etacquêts, à défaut de contrat de mariagepréalable à leur union, mais ayant adoptédepuis le régime de la communautéuniverselle, aux termes d’un acte reçupar Maître Geneviève BREAU, Notaire àParis, le 2 juin 2006, homologué parjugement du Tribunal de GrandeInstance de Paris en date du2 février 2007, ont procédé à l’aménagement de cerégime matrimonial afin d’apporter à lacommunauté les lots 81, 91 et 199 del’immeuble en copropriété sis529, avenue de Verdun 83700 SAINTRAPHAEL, qui étaient restés propres àl’épouse. L’acte a été reçu par Maître BernardPARENT, Notaire, 127, rue deValenciennes, Boîte Postale 5007959642 CAUDRY CEDEX, le3 novembre 2014. Les oppositions seront reçues enl’Etude de Maître Bernard PARENT,Notaire, 127, rue de Valenciennes, BoîtePostale 50079 - 59642 CAUDRYCEDEX, où domicile a été élu à ceteffet, pendant un délai de trois mois àcompter de la date de parution de laprésente insertion, par lettre

recommandée avec demande d’avis deréception ou par acte d’Huissier deJustice. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent

Pour extrait3554 Bernard PARENT

TRANSFORMATION

Bernard PARENTFrançois-Xavier DEROUVROY

Bruno SAUVAGENotaires Associés

127, rue de ValenciennesBoîte Postale 50079

59642 CAUDRY CEDEX

MONTCALM INVESTSociété par Actions Simplifiée

au capital de 306 000 EurosSiège social :

50, avenue Félix Faure75015 PARIS

444 385 058 R.C.S. PARIS L’Assemblée Générale Extraordinairedes Actionnaires tenue le 30 septembre2014, dont le procès-verbal dedélibérations a été déposé au rang desminutes de Maître Bernard PARENT,Notaire Associé à Caudry (Nord)le 18 novembre 2014, a décidé latransformation de la société en Sociétéen Nom Collectif avec effet au30 septembre 2014. Le capital social reste fixé à la sommede 306 000 Euros. La durée de la société, son objet, sonsiège social et sa dénomination restentinchangés. Sous sa nouvelle forme, la société estgérée sans limitation de durée parMonsieur Yves MEURISSE demeurantFerme de Beaumont 02340 LE THUEL. Les fonctions précédemment rempliespar les personnes suivantes ont pris fin,du fait de la transformation : Président : Monsieur YvesMEURISSE. Commissaires aux Comptes : lasociété sous sa nouvelle forme n’étantpas soumise, d’après la législation envigueur, à l’obligation d’unCommissariat aux Comptes, lesfonctions respectives de Commissaireaux Comptes Titulaire et Suppléant de laSARL PIERRE THIERY ETASSOCIES et de la SAS SACORAUDIT ont pris fin, à compter du30 septembre 2014. Les Associés tenus indéfiniment desdettes sociales sont : - Monsieur Yves Edmond PierreMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL, - Madame Christel Marie-RenéeLANTHIEZ, épouse de Monsieur YvesMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL. - Madame Perrine Anne-MarieBrigitte MEURISSE, épouse deMonsieur Damien de JOB demeurant10, rue Léopold Robert 75014 PARIS. - la société TIBO, Société àResponsabilité Limitée au capital de274 260 Euros ayant son siège socialDomaine de Pouyblanc 40420 VERT,R.C.S. MONT DE MARSAN B 324 045 111. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

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correspondance ainsi que les actes etdocuments relatifs à la liquidationdevront être notifiés à l’adresse duLiquidateur. La société sera radiée du Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

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Catherine BRUNETAvocat à la Cour

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Siège social :178, rue Lecourbe

75015 PARIS503 328 783 R.C.S. PARIS

Aux termes d’une délibération en datedu 30 septembre 2014, la collectivité desAssociés de la société BREHIER LOIN -B.L. a : - approuvé les comptes définitifs de laliquidation, - donné quitus au Liquidateur, pour sagestion et décharge de son mandat, - prononcé la clôture des opérations deliquidation. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris duquel la sociétésera radiée.

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SCI LÉONSociété Civile Immobilièreau capital de 1 000 Euros

Siège social :57, rue Stéphenson

75018 PARIS453 313 264 R.C.S. PARIS

L’Assemblée Générale réunie le18 novembre 2014, a : - approuvé les comptes définitifs deliquidation, - déchargé Monsieur Jean-LucMEULEY de son mandat de Liquidateuret donné à ce dernier quitusde sa gestion, - prononcé la clôture de la liquidationà compter du 18 novembre 2014. Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Paris, en annexe auRegistre du Commerce et des Sociétésduquel la société sera radiée.

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Pour plus d’informations, prendrecontact auprès de l’Etude de MaîtreGérard PHILIPPOT, AdministrateurJudiciaire au 60, rue de Londres75008 PARIS.Téléphone : 01.44.70..75.40.Télécopie : 01.45.22.97.13.3599 Pour avis

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RÉGIME MATRIMONIAL

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Suivant acte reçu par Maître JacquesROBIDAIRE, Notaire Associé de laSociété Civile Professionnelle "JacquesROBIDAIRE et Dominique SAVOURENotaire Associés", titulaire d’un OfficeNotarial, 2, place Hoche78000 VERSAILLES, le 7 novembre2014, a été reçu le changement derégime matrimonial de : Monsieur François Emile AugusteHAY, retraité, et Madame Danielle MarieMALAHAR, retraitée, son épouse, demeurant ensemble 6, avenue deNew York 75116 PARIS. Nés savoir : Monsieur à Saint Claude (Jura)le 22 février 1947. Madame à Bourcefranc le Chapus(Charente Maritime) le 8 novembre1949. Mariés à la Mairie de Paris 16ème

arrondissement le 29 décembre 1978sous le régime de la séparation de bienspure et simple défini par les articles 1536et suivants du Code Civil aux termes ducontrat de mariage reçu par MaîtreMichel SAVOURE, Notaire à Versailles(Yvelines) le 22 décembre 1978. Ce régime n’a subi aucunemodification conventionnelle oujudiciaire depuis. Monsieur est de nationalité française. Madame est de nationalité française. Résidents au sens de la réglementationfiscale. qui ont déclaré adopter le régime dela communauté universelle avec claused’attribution intégrale au conjointsurvivant, conformément auxdispositions de l’article 1397 du CodeCivil. Les oppositions des créanciers à cechangement, s’il y a lieu, seront reçuesdans les trois mois de la présenteinsertion par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice, en l’OfficeNotarial sus-désigné où domicile a étéélu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.3572 Pour extrait

Suivant acte reçu par Maître CharlesARMANDET, Notaire, Membre de laSociété d’Exercice Libéral àResponsabilité Limitée dénommée"Office Notarial Séraucourt", titulaired’un Office Notarial à Bourges (Cher)3, rue de Séraucourt, le 7 novembre2014, a été reçu le changement partiel derégime matrimonial avec ajout d’unavantage entre époux ne prenant effetqu’en cas de décès de l’un d’entre euxpar : Monsieur François Marie GeorgesCROS, et Madame Elisabeth MoniqueBLANZY-CROS, demeurant ensemble 41, rueDautancourt 75017 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 8ème

arrondissement, le 17 avril 1976 sous lerégime de la communauté d’acquêts àdéfaut de contrat de mariage préalable. Conformément aux dispositions dudeuxième alinéa de l’article 1397 duCode Civil, les enfants majeurs desépoux et les personnes qui avaient étéparties au contrat de mariage modifiépeuvent former opposition dans un délaide trois mois à compter de la présentepublication. Cette opposition est faite, aux termesde l’article 1300-1 du Code de ProcédureCivile, par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou parexploit d’Huissier de Justice adressé auNotaire rédacteur de l’acte. Les oppositions des créanciers à cechangement partiel, s’il y a lieu, serontreçues dans les trois mois de la présenteinsertion, en l’Office Notarial oùdomicile a été élu à cet effet. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent.

Pour extrait3552 Le Notaire

Conformément aux dispositions del’article 1397 du Code Civil, Monsieur Louis Emile AndréBILAN, retraité, né à La Charité surLoire (Nièvre) le 26 février 1920, et, Madame Monique AUCHERE,retraitée, son épouse, née à Eaubonne(Val d’Oise) le12 mars 1928, demeurant ensemble 31, rueCavendish 75019 PARIS, mariés à la Mairie de Paris 18ème

arrondissement, le 17 avril 1947,initialement sous le régime légal de lacommunauté de biens meubles etacquêts, à défaut de contrat de mariagepréalable à leur union, mais ayant adoptédepuis le régime de la communautéuniverselle, aux termes d’un acte reçupar Maître Geneviève BREAU, Notaire àParis, le 2 juin 2006, homologué parjugement du Tribunal de GrandeInstance de Paris en date du2 février 2007, ont procédé à l’aménagement de cerégime matrimonial afin d’apporter à lacommunauté les lots 81, 91 et 199 del’immeuble en copropriété sis529, avenue de Verdun 83700 SAINTRAPHAEL, qui étaient restés propres àl’épouse. L’acte a été reçu par Maître BernardPARENT, Notaire, 127, rue deValenciennes, Boîte Postale 5007959642 CAUDRY CEDEX, le3 novembre 2014. Les oppositions seront reçues enl’Etude de Maître Bernard PARENT,Notaire, 127, rue de Valenciennes, BoîtePostale 50079 - 59642 CAUDRYCEDEX, où domicile a été élu à ceteffet, pendant un délai de trois mois àcompter de la date de parution de laprésente insertion, par lettre

recommandée avec demande d’avis deréception ou par acte d’Huissier deJustice. En cas d’opposition, les épouxpeuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial àMonsieur le Juge aux Affaires Familialesdu Tribunal de Grande Instancecompétent

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TRANSFORMATION

Bernard PARENTFrançois-Xavier DEROUVROY

Bruno SAUVAGENotaires Associés

127, rue de ValenciennesBoîte Postale 50079

59642 CAUDRY CEDEX

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au capital de 306 000 EurosSiège social :

50, avenue Félix Faure75015 PARIS

444 385 058 R.C.S. PARIS L’Assemblée Générale Extraordinairedes Actionnaires tenue le 30 septembre2014, dont le procès-verbal dedélibérations a été déposé au rang desminutes de Maître Bernard PARENT,Notaire Associé à Caudry (Nord)le 18 novembre 2014, a décidé latransformation de la société en Sociétéen Nom Collectif avec effet au30 septembre 2014. Le capital social reste fixé à la sommede 306 000 Euros. La durée de la société, son objet, sonsiège social et sa dénomination restentinchangés. Sous sa nouvelle forme, la société estgérée sans limitation de durée parMonsieur Yves MEURISSE demeurantFerme de Beaumont 02340 LE THUEL. Les fonctions précédemment rempliespar les personnes suivantes ont pris fin,du fait de la transformation : Président : Monsieur YvesMEURISSE. Commissaires aux Comptes : lasociété sous sa nouvelle forme n’étantpas soumise, d’après la législation envigueur, à l’obligation d’unCommissariat aux Comptes, lesfonctions respectives de Commissaireaux Comptes Titulaire et Suppléant de laSARL PIERRE THIERY ETASSOCIES et de la SAS SACORAUDIT ont pris fin, à compter du30 septembre 2014. Les Associés tenus indéfiniment desdettes sociales sont : - Monsieur Yves Edmond PierreMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL, - Madame Christel Marie-RenéeLANTHIEZ, épouse de Monsieur YvesMEURISSE demeurant Ferme deBeaumont 02340 LE THUEL. - Madame Perrine Anne-MarieBrigitte MEURISSE, épouse deMonsieur Damien de JOB demeurant10, rue Léopold Robert 75014 PARIS. - la société TIBO, Société àResponsabilité Limitée au capital de274 260 Euros ayant son siège socialDomaine de Pouyblanc 40420 VERT,R.C.S. MONT DE MARSAN B 324 045 111. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Paris.

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Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 3

Page 23: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

23

Annonces judiciaires et légales

Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

YVELINESCONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privé,en date à Marly le Roi du 7 novembre2014, il a été constitué une Société àResponsabilité Limitée présentant lescaractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

ITQ PARTNERS Siège social : 16, Grande Rue 78160 MARLY LE ROI Capital social : 10 000 Euros. Objet : l’acquisition, la gestion,l’administration de tous titres de sociétéscommerciales ou non commerciales noncotées en bourse. La fourniture de toutesprestations de conseil, d’ingénierie etd’assistance de toutes natures. Durée : 99 ans. Gérance : Monsieur PhilippeBONNEAU demeurant 16, Grande Rue78160 MARLY LE ROI. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3553 Pour avis

GCRLSociété par Actions Simplifiée

au capital de 1 500 EurosSiège social :

4, rue de Vendôme78711 MANTES LA VILLE

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Mantes la Ville du21 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

GCRL Siège social : 4, rue de Vendôme 78711 MANTES LA VILLE Forme : Société par ActionsSimplifiée. Capital : 1 500 Euros, divisé en1 500 actions d’un Euro chacune. Objet : la société a pour objet, enFrance et à l’Etranger : - la promotion des services surInternet pour particuliers etprofessionnels, l’assistance à lacommercialisation, agent commercial, - l’achat, la vente, le négoce, ladistribution, les opérationsd’intermédiaire et plus généralementtoutes opérations commerciales relativesà tous produits et services sur internet ouautrement, - le conseil et l’assistance en gestion,l’administration et l’organisation pourpersonnes morales et physiques, leconseil et l’assistance en marketing,communication, la vente, le négoce et lacréation de tous produits dans tousdomaines d’activités. - la prise de participations oud’intérêts dans toutes sociétés etentreprises commerciales, industrielles,agricoles, financières, mobilières ouimmobilières, - la création, l’acquisition, la location,la prise en location-gérance de tous biensou droits, la prise à bail, l’installation detous établissements pouvant se rattacherdirectement ou indirectement à cet objet. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés, saufdissolution anticipée ou prorogation. Président : Monsieur GuillaumeCRUCY demeurant 4, rue de Vendôme78711 MANTES LA VILLE. Admission aux assemblées et droit devote : tout Actionnaire peut participeraux Assemblées. Le droit de vote attaché

aux actions est proportionnel au capitalqu’elles représentent. Chaque actiondonne droit à une voix. Agrément cession d’actions : lacession d’actions à des tiers devra êtreagréée par le Président. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3608 Pour avis

Aux termes d’un acte authentique reçupar Maître Céline BOZELLEC, Notaire,18, rue du Général Leclerc28230 EPERNON, le 24 octobre 2014,publié et enregistré au Service dePublicité Foncière de Rambouillet,le 31 octobre 2014, volume 2014 P,numéro 5511, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

SCI LE CLOS DES VIGNES Siège social : 11, route de la Boissière Hameau de Béchereau 78125 HERMERAY Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 150 000 Euros diviséen 100 parts de 1 500 Euros chacune. Objet : l’acquisition par voie d’achatsou d’apports, la propriété, la mise envaleur, la transformation, la construction,l’aménagement, l’administration et lalocation de tous biens et droitsimmobiliers. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Co-Gérants : Monsieur Alain DenisJEULAIN, retraité, demeurant 11, routede la Boissière, Hameau de Béchereau78125 HERMERAY et MonsieurGuillaume Michel JEULAIN, DirecteurGénéral, demeurant La Pagnade87700 AIXE SUR VIENNE. Associée : Madame Christiane NellyQUEDEVILLE, épouse JEULAIN,retraitée, demeurant 11, route de laBoissière 78125 HERMERAY. Clause d’agrément : toutes lescessions de parts, quelle que soit laqualité du ou des cessionnaires, sontsoumises à l’agrément préalable àl’unanimité des Associés. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3593 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Freneuse du 22 novembre2014, il a été constitué une sociétéprésentant les caractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

SMP HOLDING Siège social : 11, résidence du Sentier 78840 FRENEUSE Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital : 1 000 Euros. Objet social : conseils pour lesaffaires, prises de participations. Gérance : Monsieur SamuelMOISANT demeurant 2, rue Jacques deMaurey 27400 INCARVILLE. Durée : 99 ans Clause d’agrément : les parts socialessont librement cessibles au profit d’unAssocié. Toute cession à un tiers de lasociété est soumise au préalable àl’agrément de la collectivité desAssociés réunis en Assemblée Générale. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Versailles.

Pour avis3607 La Gérance

VIIB CONSULTINGSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 1 000 EurosSiège social :

1, rue Jean Mermoz78500 SARTROUVILLE

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Sartrouville du 27 octobre2014, il a été constitué une sociétéprésentant les caractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

VIIB CONSULTING Siège social : 1, rue Jean Mermoz 78500 SARTROUVILLE Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 1 000 Euros. Objet social : bureau d’étudesinformatiques de conseils auxentreprises, conseils et prises dedécisions informatiques ; recherche etdéveloppement de projets, études etlogiciels. Durée : 99 ans à compter de la date del’immatriculation de la société auRegistre du Commerce et des Sociétés. Gérance : Monsieur FranckVILLEPIGUE demeurant 1, rue JeanMermoz 78500 SARTROUVILLE, a éténommé en qualité de Gérant. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Versailles.

Pour avis3584 La Gérance

DEVUPSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 1 000 EurosSiège social :

62, rue du 4 Septembre78800 HOUILLES

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Houilles du 10 novembre 2014,il a été constitué une société présentantles caractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

DEVUP Siège social : 62, rue du 4 Septembre 78800 HOUILLES Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 1 000 Euros. Objet social : consulting et formationen informatique. Durée : 99 ans à compter de la date del’immatriculation de la société auRegistre du Commerce et des Sociétés. Gérance : Monsieur Jérôme THEMEEdemeurant 62, rue du 4 Septembre78800 HOUILLES, a été nommé enqualité de Gérant. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Versailles.

Pour avis3587 La Gérance

MODIFICATION

WEST MARINASociété à Responsabilité Limitée

au capital de 10 000 EurosSiège social :

7, avenue de Paris78740 VAUX SUR SEINE

523 618 353 R.C.S. VERSAILLES Aux termes du procès-verbal del’Assemblée Générale du 10 novembre2014, il résulte que les Associés statuantconformément à l’article L 223-42 duCode de Commerce, ont décidé qu’il n’yavait pas lieu à dissolution anticipée dela société bien que les capitaux propres

soient devenus inférieurs à la moitié ducapital social. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3591 Pour avis

WOK’INGSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 1 000 EurosSiège social :

10, avenue des Prés78180 MONTIGNYLE BRETONNEUX

752 455 832 R.C.S. VERSAILLES Selon procès-verbal de l’AssembléeGénérale Ordinaire de l’Associé Uniquedu 6 novembre 2014 : - Madame Camille BELZENNE, néele 27 février 1986 à Trappes (Yvelines)de nationalité Française, demeurant1, rue Haroun Tazieff 78114 MAGNYLES HAMEAUX, a été nommée enqualité de Gérante de la sociétéWOK’ING, en remplacement duprécédent Gérant, MonsieurLuocheng LIU. Cette nomination a été consentie etacceptée à compter du 6 novembre 2014pour une durée indéterminée. - la dénomination sociale a étémodifiée et est devenue L’ARCHE àcompter du 6 novembre 2014. Les statuts ont été modifiés enconséquence. Ancienne mention :

WOKʼING Nouvelle mention :

LʼARCHE Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3574 Pour avis

LES EDITIONS DU GUIDESociété par Actions Simplifiée

Unipersonnelleau capital de 1 000 Euros

Siège social :57, route de Mantes

78240 CHAMBOURCY800 603 722 R.C.S. VERSAILLES

L’Assemblée Générale du20 novembre 2014, a nommé MonsieurRichard BERTRAND demeurant57, routes de Mantes78240 CHAMBOURCY en qualité dePrésident à compter du même jour pourune durée illimitée, en remplacement deMonsieur Frédéric JANVIER. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3596 Pour avis

MARC DEBREECONSULTANTS SARL

Société à Responsabilité Limitéeau capital de 7 500 Euros

Siège social :6, allée Alfred Sisley

78160 MARLY LE ROI500 526 579 R.C.S. VERSAILLES

L’Assemblée Générale Extraordinairedu 6 novembre 2014, a nommé MonsieurMarc DEBREE demeurant 6, alléeAlfred Sisley 78160 MARLY LE ROI enqualité de Gérant à compter du1er novembre 2014 pour une duréeillimitée, en remplacement de MadameEline DEBREE. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3569 Pour avis

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 474

Page 24: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

24 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Annonces judiciaires et légales

IDÉES ET CONTRASTESSociété à Responsabilité Limitée

Unipersonnelleau capital de 25 000 Euros

Siège social :30 bis, rue du Vieil Abreuvoir

78100 SAINT GERMAIN EN LAYE498 685 254 R.C.S. VERSAILLES

Aux termes d’une décision en date du30 avril 2014, l’Associée Unique de lasociété a décidé de transférer le siègesocial du : 30 bis, rue du Vieil Abreuvoir 78100 SAINT GERMAIN EN LAYE au : 23, avenue du Général de Gaulle 78250 MEZY SUR SEINEà compter du 1er mai 2014 et de modifieren conséquence l’article 4 des statuts. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.

Pour avis3601 La Gérance

HELEASociété à Responsabilité Limitée

au capital de 7 000 EurosSiège social :

La Vallée TironRoute départementale 142

78440 DROCOURT501 867 444 R.C.S. VERSAILLES

Aux termes du procès-verbal del’Assemblée Générale Extraordinaire du23 octobre 2014, il résulte que le capitala été augmenté en numéraire de18 004 Euros pour être porté à25 004 Euros. L’article 9 des statuts a été modifié enconséquence. Ancienne mention : Capital : 7 000 Euros Nouvelle mention : Capital : 25 004 Euros. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3573 Pour avis

J2MPSociété Civile Immobilièreau capital de 206 600 Euros

Siège social :18, rue Georges Bizet78180 MONTIGNYLE BRETONNEUX

478 747 017 R.C.S. VERSAILLES Aux termes d’une délibération desAssociés en date du 30 avril 2011, suivied’un acte reçu par Maître FrançoisDESGROLARD, Notaire à Charost(Cher) le 14 mai 2011, le siège social aété transféré du : 18, rue Georges Bizet 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX au : 16, rue Molière 92120 MONTROUGE à compter du 14 mai 2011. L’article 4 des statuts a été modifié enconséquence. La société sera immatriculée auRegistre du Commerce et des Sociétés deNanterre et radiée de celui de Versailles.3583 Pour avis

PCXSociété Anonyme

au capital de 144 940 EurosSiège social :

15, quai Conti78430 LOUVECIENNES

329 834 378 VERSAILLES Aux termes du procès-verbal del’Assemblée Générale Extraordinaire du30 juin 2014, il a été décidé : - d’augmenter le capital social d’unesomme de 3 470 Euros pour le porter de

144 940 Euros à 148 410 Euros, parincorporation du compte"Report à Nouveau", - de réduire le capital social d’unesomme de 51 030 Euros par voied’annulation de 1 701 actions de30 Euros de valeur nominale chacunepour le ramener de 148 410 Euros à97 380 Euros. L’article 7 des statuts a été modifiécomme suit : Ancienne mention : le capital socials’élève à 144 940 Euros. Nouvelle mention : le capital socials’élève à 97 380 Euros. Aux termes du procès-verbal del’Assemblée Générale Ordinaire du30 juin 2014, il a été décidé derenouveler le mandat d’Administrateurde Monsieur Philippe MARCHAL pourune durée de six ans qui prendra fin àl’issue de l’Assemblée GénéraleOrdinaire des Actionnaires à tenir dansl’année 2020 appelée à statuer sur lescomptes de l’exercice clos au31 décembre 2019. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.3555 Pour avis

COMPAGNIE INDUSTRIELLEDES REFLECTEURS RADARS -

CIRRASociété par Actions Simplifiée

Unipersonnelleau capital de 259 920 Euros

Siège social :285, rue Hélène Boucher

78530 BUC724 501 523 R.C.S. VERSAILLES

Aux termes d’une décision del’Actionnaire Unique du 20 novembre2014, il a été pris acte du décès deMonsieur Alain BIGET, Commissaireaux Comptes Titulaire et du fait queMonsieur Than Tin DO, Commissaireaux Comptes Suppléant n’est plus inscritauprès de la Compagnie desCommissaires aux Comptes. Ont été nommés en remplacement àcompter du même jour en qualité deCommissaire aux Comptes : - Titulaire, la société EXCOFIDUCIAIRE DU SUD-OUEST,Société de Commissaires aux Comptesinscrite dont le siège social est 2, rue desFeuillants 31000 TOULOUSE,R.C.S. TOULOUSE B 540 800 406, - Suppléant, Monsieur BrunoPALMADE domicilié 2, rue desFeuillants 31000 TOULOUSE, pour la durée du mandat respectif deleurs prédécesseurs. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.

Pour avis3600 L’Actionnaire Unique

DISSOLUTION

AU LAVOIR D’ECQUEVILLYSociété à Responsabilité Limitée

Unipersonnelleau capital de 3 000 Euros

Siège social :48, rue de la République78920 ECQUEVILLY

538 114 208 R.C.S. VERSAILLESSIRET 538 114 208 00019

Aux termes de décisions de l’AssociéUnique-Gérant en date du 30 octobre2014, il a été : - décidé la dissolution anticipée de lasociété, à compter du même jour, - nommé en qualité de Liquidateur,Monsieur Gwenaël JOUANNEAUdemeurant 139, avenue du MaréchalFoch 78410 FLINS SUR SEINE, - fixé le siège de la liquidation au48, rue de la République

78920 ECQUEVILLY. Les actes et pièces relatifs à laliquidation seront déposés au Greffe duTribunal de Commerce de Versailles enannexe au Registre du Commerce et desSociétés.

Pour avis3560 Le Liquidateur

SCI 7 ALLEE DE LA COTE D’ORSociété Civile Immobilière

au capital de 1 524,49 EurosSiège social :

7, allée de la Côte dʼOr78310 MAUREPAS

393 776 315 R.C.S. VERSAILLES Aux termes du procès-verbal del’Assemblée Générale Extraordinaire du14 novembre 2014, il résulte que lesAssociés ont décidé la dissolutionanticipée de la société à compter du14 novembre 2014 et sa mise enliquidation. L’Assemblée Générale susvisée anommé en qualité de Liquidateur,Monsieur Jean-Pierre DROCOURTdemeurant 5 bis, route de Saint Nom78620 L’ETANG LA VILLE, avec lespouvoirs les plus étendus pour réaliserles opérations de liquidation et parvenir àla clôture de celle-ci. Le siège de la liquidation est fixé ausiège social ; toute correspondance ainsique tous actes et documents relatifs à laliquidation devront être adressés ounotifiés chez le Liquidateur au5 bis, route de Saint Nom78620 L’ETANG LA VILLE. Le dépôt des actes et pièces relatifs àla liquidation sera effectué au Greffe duTribunal de Commerce de Versailles enannexe au Registre du Commerce et desSociétés.

Pour avis3586 Le Liquidateur

DISSOLUTION CLÔTURE

Rectificatifs aux insertions 3423 et3424 du 6 novembre 2014 pourSOCIETE CIVILE IMMOBILIEREDU LAQUE, lire, forme : SociétéCivile Immobilière, et non :Société Société Civile Immobilière.3603 Pour avis

CLÔTURE DE LIQUIDATION

E.L. COIFFURESociété à Responsabilité Limitée

au capital de 50 000 EurosSiège social :

20, rue Marcel ProustQuartier du Plan de Troux

78180 MONTIGNYLE BRETONNEUX

384 145 561 R.C.S. VERSAILLES Suivant délibération du 31 octobre2014, l’Assemblée Générale desAssociés, a : - approuvé les comptes définitifs deliquidation, - donné quitus au Liquidateur de sagestion et décharge de son mandat, - prononcé la clôture de liquidation àcompter du même jour. La société sera radiée au Registre duCommerce et des Sociétés de Versailles.

Pour avis3606 Le Liquidateur

HAUTS DE SEINECONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Rueil-Malmaison du17 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

SC HOMELGET Siège social : 13-15, rue Jean Le Coz 92500 RUEIL MALMAISON Forme : Société Civile. Capital : 1 000 Euros. Objet social : propriété,administration, acquisition par voied’apports ou d’achats, prise à bail avecou sans promesse de vente, location,administration et exploitation de tousbiens immobiliers, propriétés,administration de toutes valeursmobilières. Et toutes opérationsfinancières, mobilières ou immobilièresse rattachant à cet objet, pourvu qu’ellesrespectent le caractère civil de la société. Co-Gérants Associés : MonsieurJérôme LONGET demeurant13-15, rue Jean Le Coz 92500 RUEILMALMAISON et Madame MélanieDEPLACE demeurant 13-15, rue JeanLe Coz 92500 RUEIL MALMAISON. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétes. Clause d’agrément : les parts socialessont librement cessibles au profit d’unAssocié. Toute cession à un tiers de lasociété est soumise au préalable àl’agrément de la collectivité desAssociés réunis en Assemblée Générale. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Nanterre.3545 Pour avis

FIDALCabinet d’Avocats

9, avenue de l’EuropeEspace Européen de l’Entreprise

67300 SCHILTIGHEIMTéléphone : 03.90.22.06.30Télécopie : 03.90.22.06.31.

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Asnières sur Seine du12 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

FINANCIERE PPV Siège social : 45, rue Pierre Joigneaux 92600 ASNIERES SUR SEINE Forme : Société Civile Immobilière. Capital social : 100 Euros composéexclusivement de numéraires. Objet : - la détention en pleine propriété, ennue-propriété, ou en usufruit de tousportefeuilles de valeurs mobilières etautres titres de placement, et en généralde titres de participations dans toutessociétés existantes ou à constituer, - l’acquisition, l’exploitation par bailou autrement et la cession éventuelle detous immeubles, biens et droitsimmobiliers, - la gestion de ces participations, - à titre exceptionnel, l’octroi degaranties ou prêts au profit d’associés. Elle peut faire toutes opérations serapportant à cet objet ou contribuant à saréalisation, pourvu que celles-ci n’aientpas pour effet d’altérer son caractèrecivil. Co-Gérants Associés : - Madame Pascaline PÉRÉ-VERGÉdemeurant 45, rue Pierre Joigneaux92600 ASNIERES SUR SEINE.

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 47 5

Page 25: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

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Annonces judiciaires et légales

Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

- Monsieur Olivier REY demeurant45, rue Pierre Joigneaux92600 ASNIERES SUR SEINE. Associées : - Madame Charlotte REY demeurant45, rue Pierre Joigneaux92600 ASNIERES SUR SEINE. - Madame Pauline REY demeurant45, rue Pierre Joigneaux92600 ASNIERES SUR SEINE. Clause d’agrément : les cessionnairesde parts sont soumis à l’agrément de lasociété donné par la collectivité desAssociés. Immatriculation : la société seraimmatriculée au Registre du Commerceet des Sociétés de Nanterre.3592 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Meudon du 3 novembre 2014,il a été constitué une société présentantles caractéristiques suivantes : Dénomination sociale :

SCI PAKOU Siège social : 25 bis, avenue du Maréchal Joffre 92190 MEUDON Forme : Société Civile Immobilière. Capital : 1 000 Euros en numéraire. Objet : - l’acquisition, l’édification,l’administration et la gestion par locationou autrement de tous immeubles et biensimmobiliers, - toutes opérations financières,mobilières ou immobilières se rattachantdirectement ou indirectement à cet objetet susceptibles d’en favoriser laréalisation, à condition toutefois d’enrespecter le caractère civil. Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Gérant nommé pour une duréeindéterminée : Monsieur RalphCHALHOUB demeurant 25 bis, avenuedu Maréchal Joffre 92190 MEUDON. Associés : Monsieur RalphCHALHOUB (qui est également Gérantde la société) et son épouse MadameTaisiya CHALHOUB, néeRAKHIMOVA demeurant ensemble25 bis, avenue du Maréchal Joffre92190 MEUDON. Agrément : les parts sociales nepeuvent être cédées qu’avec leconsentement des Associés représentantplus des deux tiers du capital social. Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Nanterre.3546 Pour avis

Aux termes d’un acte sous seing privéen date à Boulogne Billancourt du18 novembre 2014, il a été constitué unesociété présentant les caractéristiquessuivantes : Dénomination sociale :

DRAX INTEGRATIONSSiège social :67, avenue André Morizet92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Forme : Société à ResponsabilitéLimitée. Capital social : 40 000 Euros. Objet : la commercialisation, ladistribution, la maintenance de tousproduits de télécommunication. Durée : 99 ans à compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et des Sociétés. Co-Gérants : Monsieur PhilippeSAVIGNONI, né le 28 avril 1972 à Paris17ème demeurant 19-23, rue FrançoisGérard 75016 PARIS et MonsieurJean-Michel BILCIK, né le 26 mars1971 à Enghien-les-Bains (Val d’Oise)demeurant 47, rue Fessart92100 BOULOGNE BILLANCOURT,nommés pour une durée indéterminée, Immatriculation : au Registre duCommerce et des Sociétés de Nanterre.3568 Pour avis

MODIFICATION

ADVANCE IMAGE PARISSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 7 500 EurosSiège social :

80, rue du Moulin Fidel92350 LE PLESSIS ROBINSON481 710 317 R.C.S. NANTERRE

Suivant procès-verbal du30 septembre 2014, l’Associée Unique apris acte de la démission de MadameJulia ANDOR de ses fonctions deGérante et a décidé de nommer enremplacement, Monsieur DanielGREBERT demeurant 2, rue desAlouettes 69390 VERNAISON àcompter du même jour pour une duréeindéterminée. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Nanterre.

Pour avis3551 Le Représentant Légal

SC GCSociété Civile

au capital de 10 000 EurosSiège social :

8, Esplanade de la Manufacture92130 ISSY LES MOULINEAUX799 410 725 R.C.S. NANTERRE

Par décision du 14 octobre 2014, lacollectivité des Associés réunie enAssemblée Générale Ordinaire, a décidéde nommer en qualité de GéranteAssociée, pour une durée illimitée, àcompter de ce même jour : - Madame Aqin HU, épouse CHENdemeurant 7, rue Cart 94160 SAINTMANDE, en remplacement de MonsieurLiang Zhu CHEN, démissionnaire. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Nanterre.

Pour avis3581 La Gérance

J2MPSociété Civile Immobilièreau capital de 206 600 Euros

Siège social :18, rue Georges Bizet78180 MONTIGNYLE BRETONNEUX

478 747 017 R.C.S. VERSAILLES Aux termes d’une délibération desAssociés en date du 30 avril 2011, suivied’un acte reçu par Maître FrançoisDESGROLARD, Notaire à Charost(Cher) le 14 mai 2011, le siège social aété transféré du : 18, rue Georges Bizet 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX au : 16, rue Molière 92120 MONTROUGE à compter du 14 mai 2011. Suite à ce transfert, il est rappelé lescaractéristiques suivantes : Objet : acquisition et gestion de biensimmobiliers. Durée : 99 ans. Co-Gérants et Associés : MonsieurJean THOMAZO et Madame Marie-Paule THOMAZO, née BERTHEREAU,demeurant tous deux 16, rue Molière92120 MONTROUGE. L’article 4 des statuts a été modifié enconséquence. La société sera immatriculée auRegistre du Commerce et des Sociétés deNanterre et radiée de celui de Versailles.3582 Pour avis

FUSIONARTICLE 1844-5 ALINEA 3

DU CODE CIVIL

AC PROVOSTSociété à Responsabilité Limitée

Unipersonnelleau capital de 8 000 Euros

Siège social :20, rue de Rivay

92300 LEVALLOIS PERRET488 115 452 R.C.S. NANTERRE

Aux termes de la délibération del’Associée Unique en date du 30 juin2014, la société GATNOBPROV,Société à Responsabilité Limitée aucapital de 8 000 Euros dont le siège est141, rue Louis Rouquier LEVALLOISPERRET, immatriculée au Registre duCommerce et des Sociétés de Nanterresous le numéro B 487 777 740, a, en saqualité d’Associée Unique de la sociétéAC PROVOST, décidé la dissolutionanticipée de ladite société à compter dujour de ladite délibération sans qu’il y aitlieu à liquidation. Conformément aux dispositions del’article 1844-5 alinéa 3 du Code Civil etde l’article 8 alinéa 2 du décret numéro78-704 du 3 juillet 1978, les créanciersde la société AC PROVOST peuventfaire opposition à la dissolution dans undélai de trente jours à compter de lapublication du présent avis. Ces oppositions doivent êtreprésentées devant le Tribunal deCommerce de Nanterre. Les dates d’effet comptable et fiscalde cette opération sont fixées au termedu délai d’opposition ou à la levée decelles qui seraient formées. A l’issue de ce délai, cette dissolutionentraînera la transmission universelle dupatrimoine de la société AC PROVOSTà la société GATNOBPROV. La société sera radiée du Registre duCommerce et des Sociétés de Nanterre.3556 Pour avis

SEINE-ST-DENISTRANSFORMATION

PASSION AUTOCARSSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 14 000 EurosSiège social :

108-110, rue Léopold Rechossière93300 AUBERVILLIERS

749 833 257 R.C.S. BOBIGNY Aux termes d’une délibération en datedu 31 octobre 2014, l’AssembléeGénérale Extraordinaire des Associés,statuant dans les conditions prévues parl’article L. 227-3 du Code de Commerce,a décidé la transformation de la sociétéen Société par Actions Simplifiée àcompter du même jour, sans créationd’un être moral nouveau et a adopté letexte des statuts qui régiront désormais lasociété. La dénomination de la société, sonobjet, son siège, sa durée et les datesd’ouverture et de clôture de son exercicesocial demeurent inchangés. Le capital social reste fixé à la sommede 14 000 Euros. Suite à cette transformation, il estrappelé les caractéristiques suivantes : Sous sa forme de Société àResponsabilité Limitée, la société étaitgérée par Monsieur Domingos DIAS. Sous sa nouvelle forme de Société parActions Simplifiée, la société est dirigéepar un Président, Monsieur DomingosDIAS, né le 10 février 1972 à Villepinte(Seine Saint Denis) de nationalitéfrançaise, demeurant 1, allée du Docteur

Dupuytrein 93600 AULNAY SOUSBOIS. Admission aux Assemblées et droit devote : tout Actionnaire peut participeraux Assemblées sur justification de sonidentité et de l’inscription en compte deses actions. Chaque Actionnaire a autant de voixqu’il possède ou représente d’actions. Transmission des actions : la cessiond’actions, à l’exception de la cessionentre Actionnaire, doit être autorisée parla société. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Bobigny.

Pour avis3561 Le Président

VAL DE MARNEMODIFICATION

ABEONA VOYAGESSociété à Responsabilité Limitée

Unipersonnelleau capital de 40 000 Euros

Siège social :75, rue de Fontenay94300 VINCENNES

400 410 965 R.C.S. CRETEIL Par décision du 31 octobre 2014,l’Associé Unique a nommé, enremplacement de Monsieur PatrickROUGE, démissionnaire, en qualité deGérant pour une durée d’un an à compterdu même jour, Monsieur Lotfi TAZIdemeurant 42, rue Eugène Bourdillon78540 VERNOUILLET. Mention en sera faite au Registre duCommerce et des Sociétés de Créteil.

Pour avis3589 Le Gérant

OPPOSITIONVENTE DE FONDS

Suivant acte sous seing privé en date àParis du 5 novembre 2014, enregistré auService des Impôts des Entreprises deCréteil le 12 novembre 2014,bordereau 2014/1 008, case 9, Monsieur Karim AKROUCHEdomicilié 7 ter, rue du Maréchal Leclerc94410 SAINT MAURICE,R.C.S. CRETEIL A 395 169 493, a cédé à : la société LML, Société par ActionsSimplifiée au capital de 7 500 Eurosdont le siège social est situé 1, avenueJoffre 94700 MAISONS ALFORT,R.C.S. CRETEIL B 804 834 935,représentée par Monsieur StéphaneMORET, son Président, un fonds de commerce de café, hôtelmeublé, restaurant, sis et exploité 1, avenue Joffre94700 MAISONS ALFORT, inscritauprès de l’INSEE sous le numéro395 169 493 00040, moyennant le prix de 60 000 Euros(Soixante mille Euros) s’appliquant auxéléments : - corporels pour 4 500 Euros, - incorporels pour 55 500 Euros. La prise de possession etl’exploitation effective par l’acquéreuront été fixées au 5 novembre 2014. Les oppositions, s’il y a lieu, serontreçues dans les dix jours de la dernièreen date des publicités légales, au siègedu fonds cédé pour la validité et, pourtoutes correspondances, au cabinetAPEXCO sis 8, Esplanade de laManufacture 92130 ISSY LESMOULINEAUX.3550 Pour avis

Les Annonces de la Seine du lundi 24 novembre 2014 - numéro 476

Page 26: Edition du Lundi 24 Novembre 2014

26 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Société

Networking & Business ClubLe Maroc : stratégies et défi sParis, 4 novembre 2014

Monsieur Chakib Benmoussa, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc en France, a été l’invité d’honneur d’un petit-déjeuner débat organisé, le 4 novembre 2014 par le Networking & Business Club, et auquel ont participé plusieurs personnalités du monde économique et professionnel. Jean-René Tancrède

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Général Gilles Lemoine, Dominique Brunin, Isabelle Gougenheim, Son Excellence Chakib Benmoussa l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en France, Thomas Legrain, Anne-Marie Helleisen

Dans son intervention, son Excellence Chakib Benmoussa, Ambassadeur du Royaume du Maroc Benmoussa a mis en relief le contexte politique

et socio-économique du Maroc, les défis auxquels le pays est confronté ainsi que les stratégies adoptées pour créer les conditions d’un développement durable et inclusif. Dans un contexte régional qui connait de grandes transformations sociétales et politiques, le Maroc a choisi sous le leadership du Roi Mohammed VI, de miser sur une dynamique de réformes globales et audacieuses et de s’engager sur la voie de la modernité et de la croissance. Ce cheminement singulier du Maroc au niveau régional a permis d’assurer stabilité et progrès économique et social et permet légitimement au Maroc d’aspirer à intégrer la catégorie des pays émergents. Dans ce processus de réformes, le Maroc a réaffi rmé à travers sa nouvelle constitution son attachement à des valeurs universelles : démocratie, droits de l’homme, respect du pluralisme et de la diversité

politique, de l’égalité et la parité entre l’homme et la femme ou de la diversité culturelle, ainsi que la contribution au maintien de la paix et la sécurité. Sur le plan économique, Le Maroc a lancé ces dernières années des stratégies sectorielles qui participent à transformer profondément la structure de son économie et participent à son insertion dans les chaînes de valeur mondiales. Ces stratégies sectorielles ambitieuses dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie ou des services, concernent des métiers où le Maroc a un avantage compétitif, et ont pour objectifs de tirer le meilleur profi t des atouts du Maroc dans la compétition mondiale, de créer les conditions de l’émergence de locomotives nationales et d’un environnement favorable au développement d’opérateurs de petites et moyennes tailles ainsi qu’un développement humain harmonieux. Elles ont permis de réaliser des résultats concrets  : amélioration de la productivité dans le domaine agricole, augmentation de l’export particulièrement dans

les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique ou de l’électronique…Pour mieux valoriser la position stratégique du Maroc un investissement lourd en infrastructure a été réalisé permettant notamment d’améliorer la connectivité du pays et de réduire les coûts logistiques et cela à l’exemple du port d’éclatement Tanger-Med qui est connecté à plus de 130 ports dans 65 pays. Par ailleurs, des réformes visant la facilitation et la simplifi cation de la pratique des aff aires au Maroc sont menées et contribuent aux performances réalisées en termes d’attractivité d’investissements directs étrangers qui ont connu une hausse de plus de 23 % en 2013. Ces stratégies et les transformations structurelles qui ont en résulté commencent à donner des résultats positifs puisque malgré la conjoncture internationale, l’économie du Maroc présente une forte résilience avec un nouveau palier de croissance autour de 4,5 % par an en moyenne ces dernières années contre 2,8 % à la fi n des

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Société

années 90, une inflation moyenne inférieure à 2 % et un endettement public total qui reste soutenable en se situant autour de 64 % du PIB. Simultanément, le Maroc soucieux d’assurer un développement durable a consolidé sa politique de maîtrise de l’eau, à travers la diversifi cation de l’off re hydrique, la gestion de la demande

ainsi que le développement de l’eau potable et l’assainissement, et a initié un programme de développement des énergies renouvelables sur l’ensemble de son territoire pour porter leur part à 42 % de la capacité totale à l’horizon 2020.Par ailleurs, le souci d’un développement inclusif est présent dans les politiques publiques en

particulier à travers la priorité accordée au niveau du budget de l’État aux secteurs sociaux, même si les défi s restent nombreux. Les programmes de protection sociale, d’éducation ou de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ont contribué à améliorer les indicateurs de développement humain. 2014-626

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Son Excellence Chakib Benmoussa l’Ambassadeur du Royaume du Maroc aux côtés des collaborateurs du BCG présents au petit-déjeuner

AgendaCERCLE MONTESQUIEU-LEXISNEXIS Premier ebook juridique :Le procès civil en version originale, cultures judiciaires comparées2 décembre 201478, rue Olivier de Serres75015 PARISRenseignements : 01 71 72 47 [email protected] 2014-628

ORDRE DES AVOCATS DU SÉNÉGAL

29ème Congrès de la Conférence Internationale des Barreaux (C.I.B)3/7 décembre 2014Hôtel King Fahd PalaceLes Almadies 99 DAKAR - SENEGAL Renseignements : 00 221 33 889 90 89 [email protected] 2014-629

MEDEF

Relever les défi s du futur, regards croisés armées - entreprises10 décembre 2014 55, avenue Bosquet75007 PARIS01 53 59 17 [email protected] 2014-630

Le traité international relatif à la Convention des droits de l’enfant est entré en vigueur en France le 2 septembre 1990, elle est le 2ème pays

européen à avoir ratifi é cette convention et a fixé au 20 novembre de chaque année une journée internationale des droits de l’enfant. Christiane Taubira, à l’occasion du 25ème  anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 20 novembre 1989, s’est rendue à l’unité éducative d’activité de jour à Romainville (Seine Saint Denis) puis à l’unité éducative en milieu ouvert des Lilas (Seine Saint Denis). Ce fut l’occasion de présenter à Madame la Garde  des  Sceaux deux  projets éducatifs

relatifs à la réparation pénale collective ainsi qu’à la lutte contre les addictions.La Ministre de la Justice a encouragé les équipes éducatives à mener des actions visant

à faciliter la compréhension des dispositions de la Convention et à développer avec

les enfants une réfl exion qui contribue à promouvoir ce texte fondamental renforçant les droits de l’enfant. Rappelons qu’il consacre en son article 3.1

la notion d’intérêt supérieur de l’enfant : « Dans toutes les décisions qui concernent

les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».2014-627 Jean-René Tancrède

Convention internationale des droits de l’enfant25ème anniversaire, 20 novembre 2014

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Le Cercle a eu la chance de recevoir le jeudi 16 octobre dernier Monsieur Nicolas Baverez à l’occasion d’un dîner débat. L’échange a débuté autour de l’un des

derniers ouvrages de Monsieur Baverez Les Lettres Béninoises chez Albin Michel, afi n de se concentrer sur la question qui préoccupe principalement notre intervenant : la situation actuelle de la France et ses évolutions possibles.L’économiste a tout d’abord établi un constat. Inquiet, il a clairement exposé le passage pour notre pays d’un déclin relatif à un déclin absolu durant ces dernières années dû entre autres à une croissance avoisinant zéro, une industrie en 2014 similaire quant à sa production à celle de 1994, un chômage de 3,4 millions de personnes et une dette qui dit ici fi n 2015 devrait atteindre 100 % du PIB.Le pessimisme qu’on lui attribue généralement ne semble pas totalement injustifi é. L’économiste ne s’est cependant pas arrêté à ces quelques chiff res alarmants. Monsieur Baverez a montré que les solutions à ces problèmes sont connus. Il s’agirait de se libérer d’un modèle d’économie fermée, de restructurer les institutions de la Vème République, l’État étant devenu non plus le moteur mais le frein principal à toute activité et enfi n la classe politique elle-même issue de la haute fonction publique.

Mais pour Monsieur Baverez le sujet était aussi de rappeler quel est le visage social actuel de la France en la divisant en quatre groupes distincts : 10  % d’exclus vivant grâce aux aides sociales, 72 % abrités par des secteurs privilégiés, 18 % de français impliqués dans la mondialisation ainsi que 3 millions de Français à l’étranger qui ont reçu ses éloges. Ces fractures doivent être la cible principale des dirigeants.Quant à l’actualité et aux solutions réellement proposées par les institutions actuelles, Monsieur Baverez, interrogé, par exemple, sur la valeur du budget prévu pour 2015 l’a qualifi é de «faux de manière comptable et d’absurde économiquement».Il a également rappelé le dilemme devant lequel le rôle de Bruxelles nous place. En eff et, soit ces autorités laissent faire et dans ce cas la probabilité d’une fi n de l’euro entre autres devient de plus en plus grande, soit elles interviennent et la vexation que cela impliquerait conduira à une montée de popularité pour le Front National.L’économiste s’est ainsi illustré par le soin qu’il accorde aux traitements politiques de grands phénomènes économiques. Monsieur Baverez a ainsi souligné son inquiétude face à l’attitude actuelle de déni du Gouvernement. Les solutions possibles face à une telle situation sont

l’engagement, la fuite et la tentation de la violence selon une typologie réglée, la première solution ayant bien sur sa préférence. Qu’en est-il des solutions préconisées par nos voisins ? «Arrêtons avec l’idée de modèle» a déclaré l’historien, interrogé sur le modèle allemand. Il faudrait avant tout utiliser les actions employées en 1958 ou encore en 1988, préférant la «thérapie du choc  » à «  celle du saucisson  ». En effet, actuellement, Monsieur Baverez ne voit pas d’homme providentiel à l’horizon.Multipliant ces approches avec une grande maîtrise, Monsieur Baverez s’est inspiré des villes françaises pour conclure son propos. Lyon, est une ville qui lui est chère, serait ainsi un exemple même de ce sur quoi nous devons miser : la diversifi cation de nos activités et le dynamisme de nos entreprises. Repenser l’avenir des villes et la manière dont elles aménagent le territoire seraient un des espoirs que Monsieur Baverez a mis en valeur. Ainsi Nicolas Baverez l’économiste, l’historien, l’avocat, l’éditorialiste a réaffi rmé lors de cette soirée sa fi liation avec le libéralisme français, prônant la primauté du politique et le refus de la fatalité en citant Winston Churchill « il faut saisir l’événement par la main avant qu’il nous rattrape à la gorge. » 2014-631

Hadrien Barnier

Le CercleMaison de l’Amérique latine - Paris, 16 octobre 2014

Nicolas Baverez, Danielle Monteaux et Jean Castelain

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Audience solennelle

Rendre une justice de qualitépar Martine Ceccaldi

Une fois encore vous voilà fidèles au rendez-vous que vous donne notre Cour d’Appel. Magistrats et fonctionnaires sont d’autant plus

sensibles à votre présence que l’installation d’un nouveau Premier Président est un moment rare et solennel.Je tiens donc à vous remercier pour votre présence et le respect que vous portez à cette cérémonie, et à la personne qu’elle concerne.Madame le Garde des Sceaux,C’est la seconde fois, à quelques mois d’intervalles, que vous nous faites l’honneur de votre présence à Orléans.La Cour d’appel d’Orléans est infi niment sensible à votre présence qui témoigne de la considération et du soutien que vous accordez à notre cour, et en premier lieu à celui qui, aujourd’hui, la rejoint après avoir été un de vos très proches collaborateurs.Monsieur le Premier Président François Pion, vous succédez à la première présidente Martine Comte.Gestionnaire avertie, rompue aux concepts de la gestion budgétaire, et aux fi nesses de la gestion des ressources humaines, Martine Comte a mis ses compétences professionnelles et humaines au service de la Cour d’appel d’Orléans et de l’ensemble des juridictions de son ressort.Il convient de saluer sa participation remarquée aux travaux de réflexion sur la Justice du XXIème, que vous avez lancés, Madame la Ministre. Vous vous êtes d’ailleurs appuyée sur la richesse de ces travaux, pour rendre récemment les premiers arbitrages.Dans le cadre de cette œuvre de réfl exion nationale, Martine Comte a largement témoigné des valeurs qui l’animaient en tant que Magistrat et Chef de juridiction, toujours désireuse promouvoir, pour mieux préserver la place de cette institution dans une société démocratique, une Justice

forte, indépendante et impartiale, de qualité, compréhensible, accessible et à l’écoute de tous. C’est avec cette même philosophie, ces mêmes valeurs, que nous avons pendant deux ans diriger ensemble la Cour d’appel et son ressort, dans le respect des nos attributions respectives.Nous exprimons à nouveau à Martine Comte notre reconnaissance et lui adressons nos vœux de pleine réussite et de totale satisfaction dans les activités qu’elle aura à cœur de poursuivre, même à la retraite, dans l’intérêt du service public de la Justice auquel elle est tant attachée.Monsieur le Premier Président François Pion, au nom de l’ensemble du Parquet général et des Parquets du ressort, je vous souhaite la bienvenue dans cette Cour que vous connaissez déjà pour y avoir accompagné Madame le Garde des Sceaux en novembre 2013 et pour y être présent depuis le mois de septembre. La Cour et son ressort

représentent un territoire relativement vaste avec par endroits des densités importantes de population, mais bien équilibrée et à taille humaine. Une activité économique soutenue, bien qu’inégale suivant les départements, génère un important contentieux civil commercial et social. Sur un plan plus spécifi quement pénal, ce ressort constitue un axe de circulation nord-sud très fréquenté, et malheureusement particulièrement impacté par les vagues de cambriolages et les trafics de stupéfiants. Cette réalité prend une acuité toute particulière sur Orléans au regard de l’enracinement fort de ces trafics et de leur importance. François Pion, nous nous connaissons déjà depuis de nombreuses années et nous avons eu l’occasion de travailler ensemble à maintes reprises. Je suis ainsi très heureuse de votre nomination à Orléans en qualité de Premier Président.

Cour d’Appel d’OrléansOrléans, 6 novembre 2014

Christiane Taubira a rehaussé par sa présence le prestige de l’audience solennelle d’installation de François Pion en qualité de Premier Président de la Cour d’appel d’Orléans ce 6 novembre 2014, les hautes autorités locales, au premier rang desquelles Jean-Pierre Sueur Sénateur du Loiret et Michel Jau Préfet de la région Centre et du Loiret, assistaient également à la cérémonie au cours de laquelle le Doyen des Présidents de Chambre Alain Raff ejeaud a prononcé le discours d’usage pour souhaiter la bienvenue au nouveau Premier Président et rendre un hommage appuyé à Martine Comte qui a fait valoir ses droits à la retraite cet été après avoir mis ses compétences professionnelles et humaines au service de la Justice. Martine Ceccaldi, Procureur général, a également salué les qualités de Martine Comte qui s’est toujours attachée « à promouvoir la Justice pour mieux préserver sa place dans une société démocratique ».Pour Madame le Chef du Parquet général orléanais, quelques « chantiers » sont prioritaires : lutter contre la récidive, développer les nouvelles technologies, rationaliser l’implantation immobilière des juridictions et mettre en œuvre les réformes induites par les réfl exions sur la justice du XXIème siècle. Pour conclure sa brillante intervention elle s’est réjouie de relever ces défi s avec celui avec lequel elle partage désormais l’autorité dyarchique car elle sait que François Pion est également « animé par la volonté de rendre une Justice de qualité et d’améliorer le lien de confi ance entre l’institution judiciaire et les citoyens ».Enfi n, le nouveau Premier Président a esquissé les grandes lignes de sa mission face à « une Justice en mouvement » : améliorer la prise en charge des victimes, renforcer les modes alternatifs de règlement des confl its, faciliter l’accès à la Justice, moderniser les Conseils de Prud’hommes, renforcer le réseau des Maisons de Justice et du Droit ainsi que le rôle des Conseils départementaux d’accès au droit. Il a conclu son propos en comparant les Magistrats de France à « des artisans d’une confi ance renouvelée dans la justice du XXIème siècle ». Jean-René Tancrède

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Martine Ceccaldi

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Audience solennelle

Vous arrivez de l’Inspection Générale des Services Judiciaires, après avoir été directeur adjoint de cabinet de Madame le Garde des Sceaux. Votre carrière est riche et diversifiée puisque vous avez, en permanence, alterné l’exercice de fonctions :l au Siège en qualité de Juge et de Président de TGIl et à l’administration centrale du Ministère de la Justice où vous avait exercé successivement les fonctions de MACJ, et de sous-directeur des greffes.l Si pendant deux années (entre 2007 et 2009), vous êtes nommé substitut général à Paris, c’est pour (déjà) succéder à Martine Comte à la tête du Service Administratif Régional de la Cour d’appel.Possédant des connaissances juridiques très étendues, des qualités humaines reconnues, ainsi qu’une riche expérience juridictionnelle et administrative, vous avez toujours assumé vos différentes fonctions avec compétence, et une grande autorité naturelle qui vous ont valu la confiance et la reconnaissance de vos collègues, des fonctionnaires et des auxiliaires de justice, comme en témoigne aujourd’hui la présence de certains d’entre eux.Vous mettrez désormais ces qualités professionnelles et humaines au service de la Cour d’appel d’Orléans.Je sais que nous partageons la même vision du fonctionnement de notre institution et que c’est avec une réelle complémentarité que nous allons administrer cette Cour.Notre qualité commune de Magistrats et de Chefs de Cour nous permettra de mener ces responsabilités ensemble avec pour objectif partagé de toujours améliorer le fonctionnement de la justice sur l’ensemble de la Cour d’appel, dans le cadre d’une dyarchie harmonieuse, franche et constructive, comme le laissent présager nos premiers contacts.La dyarchie ou la gestion conjointe des juridictions par le Siège et le Parquet, spécifi cité de l’institution judiciaire en France, ne se limite pas au domaine budgétaire ou de pure gestion administrative.En eff et, reprenant l’avis sur la gestion dyarchique développé par André Ride alors Président de la conférence des Procureurs généraux l’on peut dire :« En terme de cohérence d’action, la dyarchie, parce qu’elle associe étroitement les deux Chefs de Cour ou les deux Chefs de juridiction, donne à leur démarche unique une force d’autant plus grande pour mobiliser les énergie dans les greffes, représenter l’Autorité judiciaire vis-à-vis de leurs interlocuteurs extérieurs et créer la dynamique d’une véritable politique de juridiction.Autant en eff et il faut préserver l’indépendance du Magistrat dans sa décision de nature juridictionnelle, autant il faut tendre, à l’échelon de la juridiction, vers un fonctionnement plus intégré, qui prenne en compte l’ensemble des données pour y apporter une réponse globale. Le double regard que permet la dyarchie est, dans cette démarche, un atout précieux.La gestion dyarchique des juridictions, loin de nuire à l’indépendance de la justice, apparaît au contraire comme un moyen effi cace pour que le service public de la justice remplisse au mieux la mission qui lui est confi ée, dans l’intérêt des citoyens au nom desquels la justice est rendue ».Cette conception dynamique de la dyarchie, dans le respect des compétences de chacun, sera de nature à nous permettre de :l conduire la gestion administrative et budgétaire du ressort de la Cour, avec l’aide d’un Service Administratif Régional sur la compétence technique et l’investissement professionnel total, vous pourrez toujours compter.

l et de mener à bien des chantiers administratifs mais également de politique judiciaire, au sein de votre juridiction d’appel mais également sur tout le ressort, une Cour d’appel devant toujours impulser et coordonner des actions, animer les réfl exions, favoriser et permettre des rencontres et échanges...Ensemble, nous aurons à faire face à de très nombreux chantiers.1) Et parmi eux, figure tout d’abord la lutte contre la récidive.Ce sujet est au cœur de l’actualité régionale avec l’ouverture récente du nouveau centre pénitentiaire d’Orléans-Saran, comme de l’actualité nationale avec le vote, cet été, de la réforme pénale.Madame la Ministre vous avez vous-même inauguré ce nouveau centre pénitentiaire d’Orléans-Saran le 25 juillet dernier.L’ouverture de ce nouveau centre pénitentiaire est une véritable opportunité pour modifi er nos habitudes de travail, développer nos partenariats et insuffl er une nouvelle politique d’exécution et d’application des peines, en particulier dans le cadre des Conférences Régionales d’aménagement des peines, qui sont à la fois des instances de réfl exion et de proposition.Ces mêmes conférences régionales d’aménagement des peines nous permettront de mettre en œuvre la réforme pénale adopté par le Parlement le 17 juillet dernier.Cette réforme pénale a notamment pour objectifs:l d’individualiser davantage les peines prononcées l de « construire un temps de prison utile » et d’éviter les sorties « sèches » des détenus, l de favoriser une nouvelle peine en milieu ouvert : la contrainte pénale, avec un contrôle et un suivi renforcés en milieu extérieur, comme alternative à la prison.l de favoriser une meilleure prise en charge des victimes, objectif trop souvent passé inaperçu.François Pion, « il nous appartiendra de décliner cette nouvelle réforme pénale sur l’ensemble du ressort de la Cour d’appel, dans les meilleurs délais et de la manière la plus harmonisée possible, en sollicitant le concours constructif de tous qui œuvre en cette matière ».2) Il nous appartiendra, également, de poursuivre le développement des nouvelles technologies ... au civil comme au pénal, en étroite concertation avec les représentants des professions judiciaires.Madame la Ministre, vous avez déjà pu prendre

la mesure, lors de votre venue à la Cour d’appel d’Orléans en novembre 2013, de la forte mobilisation de l’ensemble du ressort de cette Cour dans le processus majeur de modernisation que connaît notre système judiciaire français. Ce dernier a recours de plus en plus aux nouvelles technologies pour répondre à des objectifs de gestion fonctionnelle des juridictions, et des objectifs de qualité dans l’administration de la Justice.Certains chantiers, déjà largement avancés, concernent plus directement le Parquet, avec notamment la poursuite de la dématérialisation de nos échanges avec les tribunaux de commerce, les notaires, les Huissiers...Mais ensemble, François Pion, nous devrons également œuvrer pour une dématérialisation de nos échanges avec le Service Administratif Régional (SAR), avec l’administration pénitentiaire, et en particulier avec le nouveau centre pénitentiaire Orléans-Saran, et avec les avocats notamment en matière pénale car sous l’impulsion de vos prédécesseurs la communication électronique en matière civile s’est développée.Nous nous préparerons en outre à accueillir le déploiement de Cassiopée à la Cour d’appel d’Orléans, retenue comme site expérimental et nous appellerons de nos vœux une mise en œuvre, dans les meilleurs délais, de la signature électronique suite au déploiement dans les juridictions des cartes agents...3) Autre chantier devant nous: la rationalisation de l’implantation immobilière de nos juridictionsJe pense notamment au Tribunal d’Instance de Tours, pour lequel une opportunité immobilière semble s’off rir à nous ;

4) Enfin, Monsieur le Premier Président, il nous faudra mettre en œuvre des réformes induites par les réflexions sur la Justice du XXIème siècle, et, Madame la Garde des Sceaux je dois vous faire une confi dence tous les PR du ressort sont à l’expérimentation des projets relatifs à l’assistance des Magistrats. (...)Monsieur le Premier Président je sais que nous sommes tous les deux animés par la volonté commune de rendre une justice de qualité et d’améliorer le lien de confi ance entre l’institution judiciaire et les citoyens. C’est ainsi avec confi ance que je vous accueille dans notre Cour pour œuvrer au service des justiciables.

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François Pion, Michel Jau et Jean-Pierre Sueur

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Audience solennelle

Le métier de Magistratpar François Pion

Madame la Ministre, c’est un honneur et un plaisir de vous accueillir à cette audience solennelle de la Cour d’appel.

Vous êtes ici, chez vous, comme dans toutes les juridictions de France, en votre qualité de Garde des Sceaux.Mais vous pourriez y prétendre aussi par l’attention renouvelée que vous portez à notre juridiction et par cette volonté, jamais découragée, de nous accompagner dans nos projets. (...)Au moment où je suis installé dans ces fonctions de Premier Président, je rejoins, ainsi et d’abord, la communauté de travail des Magistrats, Juges, conseillers, assesseurs, désignés ou élus, et des fonctionnaires de justice, de la Cour d’appel, des tribunaux de grande instance et d’instance, des tribunaux de commerce et des Conseils de Prud’hommes chargés de rendre la justice dans ce ressort.Rendre la justice : nous voilà, en trois mots, au cœur du contrat qui lient les Juges à leurs concitoyens et au cœur du métier de Magistrat.Selon que nous la rendons ou pas, que nous la rendons sévèrement ou avec indulgence, à chaque fois, nos décisions font écho au cœur même du contrat social. Il le consolide ou le fragilise en ce que la réponse judiciaire est adaptée ou non, en ce que la réponse judiciaire est ressentie comme juste ou non.Ainsi la confi ance en la Justice ne se décrète pas. Longtemps, nous avons bénéfi cié de la confi ance de nos concitoyens du seul fait que nous étions une de ces institutions d’autorité qu’ils se sont donnés à eux mêmes pour leur tranquillité(1).Une consécration régalienne, l’obéissance à la loi, l’observance des règles de procédure, concouraient et suffisaient à maintenir une confi ance objective et subjective.L’argument de la légalité a perdu de son autorité :l par l’eff et d’une réelle infl ation législative, l  par des standards constitutionnels et européens qui remettent en cause notre procédure pénale et modifi ent les équilibres de nos organisations judiciaires : Les débats qui se sont tenus dans les groupes de travail que vous avez confi és, Madame la Ministre, aux Procureurs généraux Nadal et Baume relatifs à la place de la défense pendant la garde à vue, ou encore le rôle et la place des Parquets, en témoignent.Enfi n, le respect des procédures n’est plus depuis longtemps un argument de légitimité puisqu’il n’est pas non plus un rempart contre nos erreurs de Jugement(2). Dans le même temps, l’offi ce du Juge a beaucoup évolué au cours des vingt dernières années.Les espaces juridictionnels qui s’ouvrent, devant chacun des Magistrats du Siège - par la saisine d’une aff aire civile ou pénale - et qui s’achèvent - par la décision rendue -, se sont multipliés et ont changé de nature. Il suffit pour s’en convaincre d’examiner les compétences de plus en plus étendues du Juge des libertés et de la détention, caractéristique de la place qu’occupe aujourd’hui l’offi ce de protection du Juge.Ces espaces juridictionnels sont ancrés au cœur des réalités de notre société.Ainsi la somme de nos Jugements et de nos

arrêts rendus en matière pénale, en matière d’assistance éducative ou encore de crédits à la consommation, et naturellement je pourrais multiplier les exemples, fait non seulement une jurisprudence mais participe à rendre eff ective la politique pénale déterminée par le Gouvernement et déclinée par le Parquet, la politique de prise en charge des mineurs en danger ou encore la protection des consommateurs. L’espace juridictionnel est aussi un espace d’expression des politiques publiques auquel le Juge concours, qu’il le veuille ou non.Aussi le Juge est confronté lui aussi à cette tension de l’ordre démocratique que décrivait la sociologue Dominique Schnapper(3).

Cette tension qui résulte de ce que le citoyen entend soumettre à sa critique toute institution et à tout Juger par lui même, ce qui le conduit à ne plus savoir à qui faire confi ance, alors même qu’il est plus que jamais tributaire des connaissances des autres compte tenu de la complexité des évolutions scientifi ques et techniques qui le prive d’une connaissance personnelle.A cette crise de confi ance que connaissent les institutions d’autorité, à cette interpellation critique faite au Juge comme à tous les responsables de la Cité, s’ajoutent parfois les conséquences d’un espace juridictionnel dédaigné par les acteurs chargés de le faire vivre :l par la défense lorsqu’elle porte le procès sur les marches des palais pour mieux éviter la confrontation judiciaire, l par le Parquet lorsque sa vigilance se laisse tromper sur la qualité des procédures,Mais enfi n et surtout, par le Juge lui même, lorsque la lassitude le détourne des devoirs de sa charge. Il nous faut accepter que la confi ance dans la Justice s’établisse désormais sur d’autres fondements. Est ce qu’une loi détaillée et précise, et renouvelée régulièrement, ne répond pas davantage à un impératif d’effi cience dans une société où le temps de maturation de la jurisprudence est désormais vécu comme un temps d’insécurité juridique.Est ce que la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui renforce les garanties données aux individus contre la violence, fut elle légitime, des Etats, ne contribue pas précisément à revivifi er

le contrat social en favorisant l’adhésion du corps social à l’ordre nécessaire.En rappelant que le droit à un procès équitable occupe une place éminente dans une société démocratique, la Cour européenne des droits de l’homme nous montre le chemin :l l’espace juridictionnel confi é à chaque Magistrat est un espace de résolution des confl its, à nul autre pareil, qui participe du fonctionnement même de la vie démocratique,l  seul un Juge indépendant, impartial et compétent est le garant et le gardien d’un procès équitable et il en va, de l’existence ou non, d’un État de droit.Revivifier le pacte de confiance avec nos concitoyens ce doit être pour nous, Magistrats du Siège et du Parquet, avec vous, Madame la Ministre, une œuvre commune. Notre Justice, est une Justice rendue par des femmes et des hommes, c’est à dire une justice qui empruntent ses qualités au Juge à qui elle est confi ée. C’est en restant acteur de la démarche déontologique que nous travaillons à ce pacte de confi ance.Pour le dire avec les mots de Georges Bernanos, « ce n’est pas la règle qui nous garde, mais nous qui gardons la règle ».l « Comment demeurer à son meilleur niveau de compétence dans un contexte où les normes sont en perpétuelle mutation ? »l « Comment respecter le devoir éthique d’écoute du justiciable quand dominent des impératifs quantitatifs ? »Tant il est vrai que l’on est le Juge de celui que l’on Juge mais aussi de ceux qui attendent d’être jugés.l « Comment concilier une obligation nécessaire de réserve et être un citoyen de plein exercice ? »Le Premier Président Dominique Charvet - dont je voudrais ici évoquer la mémoire - faisait cette réfl exion4 qu’en répondant à ces questions nous faisions précisément les pas qui conduisent à une confi ance renouvelée entre nos concitoyens et l’institution de la justice.« Nous avouons, il est vrai et nous voudrions pouvoir le dissimuler, que le service public devient tous les jours plus diffi cile, mais nous ne croyons pas qu’il puisse jamais devenir impossible à l’homme de bien... » écrivait déjà, en 1706, l’avocat général d’Aguesseau(5). (...)

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32 Les Annonces de la Seine - Lundi 24 novembre 2014 - numéro 47

Audience solennelle

C’est une justice gardée que la justice sur le ressort de la Cour d’appel d’Orléans.Mais ce doit être aussi une Justice en mouvement, c’est à dire une justice qui doit s’adapter aux profondes évolutions de la société.L’ambition que vous portez, Madame la Ministre, dans le cadre de la Justice du 21ème siècle, est précisément de contribuer à développer et renforcer cette confiance de nos concitoyens dans leur justice en rendant celle-ci plus proche, plus effi cace et plus protectrice.J’évoque trois propositions parmi toutes celles que vous avez présentées, qui s’inscrivent d’ores et déjà dans l’action ou les projets des juridictions de la Cour d’appel :

1) Tout d’abord améliorer la prise en charge des victimes. Les juridictions ont d’ores et déjà entamé sous l’égide de Martine Comte et sous la votre, Madame le Procureur général, des démarches de grande qualité. Ainsi les tribunaux de Tours et de Blois ont mis en place des Bureaux d’Aide aux Victimes qui connaissent un grand succès, avec la volonté d’une prise en charge globale de la victime qui est accompagnée non seulement avant le procès mais également après, pour lui permettre d’obtenir une exécution effective de la décision c’est à dire le plus souvent le recouvrement des dommages et intérêts qui lui sont alloués. Nous poursuivrons ces efforts parce qu’au fond, seule une décision de justice effectivement exécutée est une décision utile et pertinente.

2) En second lieu, il faut aussi renforcer les autres modes de règlement des conflits et assurer le développement d’un véritable espace de conciliation et de médiation, à l’ombre du Juge.Au delà des enjeux autour d’un espace juridictionnel saturé par le nombre des aff aires, il convient de reconsidérer notre conception du vivre ensemble.Il faut permettre à ce citoyen démocratique,

individu libre et égal, éduqué, mais aussi individualiste, isolé, compétitif, qui exige de la Justice qu’il rende en permanence compatibles les libertés et égalités dont il dispose avec celles de ses frères humains, d’être davantage acteur de ses droits dans le cadre de la justice civile.Nous sommes convenus avec les présidents des tribunaux de grande instance de consacrer nos eff orts sur l’année 2015 à renforcer la qualité du service de la justice rendu en matière familiale. Nous disposons, à cet égard, de réelles marges de progression. Dans ce cadre, nous travaillerons à renforcer la place de la conciliation et de la médiation. Le travail que les Barreaux ont mené sur la procédure participative, le développement de l’analyse de la jurisprudence des Chambres de la Cour d’appel par l’université sont autant d’outils qu’ils convient de développer et qui doivent permettre de construire un espace effi cient de travail.

3) En troisième lieu, il faut faciliter l’accès à la Justice. La direction des services judiciaires a lancé l’expérimentation du Service d’Accueil Unique de Justice qui permettra aux justiciables faire les démarches près de chez lui quelque soit le lieu du contentieux.Nous nous préparerons à cet échéance. Ce Palais de Justice d’Orléans regroupe 5 juridictions : la Cour d’appel, le Tribunal de Grande Instance, le tribunal d’instance, le conseil des Prud’hommes et le tribunal de commerce. Il convient de poursuivre le travail autour de l’accueil unique qui a été mis en place vers un guichet unique de greff e qui permettra aux justiciables de faire toutes les démarches à l’accueil de la Juridiction. Dans le même temps nous allons développer un service personnalisé pour les professionnels de la Justice et notamment les membres du Barreau dans la poursuite de nos travaux sur la dématérialisation.

Je l’évoque, ici, parce que ce travail de longue haleine, va aussi demander une réorganisation des espaces d’accueil et donc des travaux immobiliers. Je souhaite donner à Monsieur le Directeur des Services judiciaires qui nous fait l’honneur de sa présence l’envie de nous aider, dès maintenant,

4) Enfi n, il convient de moderniser les Conseils des Prud’hommes, j’en dis un mot, Madame la Ministre, puisque vous présiderez, avec le Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social, tout à l’heure, une séance de travail avec des conseillers et des fonctionnaires des Conseils de Prud’hommes autour du rapport de Monsieur Lacabarats, Président de Chambre honoraire de la Cour de cassation.Mais la Justice du 21ème siècle, c’est aussi renforcer l’aide à nos concitoyens les plus fragiles en renforçant le réseau des Maisons de Justice et du Droit et le rôle des Conseils départementaux d’accès au droit, c’est rendre la Justice plus accessible aux citoyens, aux élus à travers l’expérimentation des Conseils de juridiction et le renforcement du Conseil national de l’aide juridique, c’est simplifi er les procédures, renforcer l’équipe autour du Juge...La période est diffi cile, mais si riche en évolution et si riche en possible.Vous apportez les pierres, Madame la Ministre. Mais nous sommes le ciment. Et nous sommes, ensemble, les artisans d’une confi ance renouvelée dans la Justice du 21ème siècle. (...) 2014-632

1. Audience solennelle Marseille 2011.2. Audience solennelle Marseille 2011 - Colloque sur la Justice du 21ème siècle.3. Dominique Schnapper, directrice d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales - membre du Conseil constitutionnel entre 2001 et 2010 - Leçon inaugurale, rencontres de Pétrarque 2012.4. Revue Esprit - Novembre 2009 - La déontologie des Magistrats, un nouveau pacte pour la justice.5. VIIIème Mercuriale. L’homme public ou l’attachement du Magistrat au service public.

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Serge Grouard, Jean-Pierre Sueur, François Pion, Christiane Taubira, Valérie Corre, Martine Ceccaldi et Michel Jau