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Juillet - Septembre 200 9 Ecole du Sabb at A dultes 3 e trimestre

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Juillet - Septembre 2009

Ecole du SabbatAdultes

3e trimestre

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SOMMAIRE

5 L‛Eglise de Dieu en sept périodes

10 L‛Eglise visible de Dieu aujourd‛hui

15 L‛organisation de l‛Eglise

20 L‛autorité de l‛Eglise

26 La gestion chrétienne

31 Les dîmes du Seigneur

36 Les offrandes volontaires

41 Notre attitude envers les autorités séculières

46 L‛Evangile éternel et le grand mandat

52 Tempérance chrétienne

57 Les soins aux malades

62 Notre devoir envers les affl igés

67 Le scellement des 144 000

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Pro-phétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brè-ves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afi n d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

Leçons de l’école du Sabbat :Juillet à Septembre 2009. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat.

Couverture :SermonView (1ère de couverture) ; Map Ressources (pp. 4, 25, 51 et 72) ; PhotoDisk (4e de couverture).

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Offi ciel : http://www.sdarm.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :

Eglise Adventiste du 7ème Jour,Mouvement de Réforme

11 rue de Viry91600 Savigny/Orge — France

Abonnement :17 € /an (4 numéros)(à régler à l’adresse ci-dessus)

Imprimé en France

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Avant-propos Pendant ce trimestre, les étudiants de l’Ecole du Sabbat continueront, dans le monde entier, à étudier cette série de leçons intitulée Ce que nous croyons car “ nous n’avons rien à craindre de l’avenir, sauf si nous oublions le chemin par lequel le Seigneur nous a conduits ainsi que ses enseignements dans notre histoire passée ” (General Conference Daily Bulletin, 29 janvier 1893).

Dans le grand mandat confié à ses disciples —mandat qui continue toujours à no-tre époque— Christ nous demande d’enseigner tout ce qu’il a commandé. Ce “ tout ” comprend de nombreuses vérités vitales qui donnent un grand élan spirituel à notre marche avec le Seigneur et qui sont des composantes essentielles de la vérité présente particulièrement applicable à notre époque.

“ Les vérités qui ont été manifestement établies par la main de Dieu doivent rester solidement implantées. Ne laissez personne ôter à cette structure ni un petit élément ni une pierre du sous-bassement. Ceux qui essaient d’ébranler les piliers de notre foi font partie de ceux dont la Bible déclare que “ dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons ” (1 Timothée 4 : 1). Un pas en dehors du chemin que Dieu nous a tracé et nous voilà sur une voie où Satan nous assaille de ses tentations. Cela se voit dans le cas d’Adam et Eve. Hors de la voie divine, nous pouvons être conduits à croire au mensonge. Mais les anges de Dieu communieront avec ceux qui obéissent à ses lois. Que notre cœur et notre esprit soient unis à suivre la lumière que Dieu nous a donnée. Conservez votre âme et votre corps dans la pureté et la sainteté. Lorsque nous ferons ce que Dieu nous a ordonné dans sa parole, les anges de Dieu nous serviront d’enseignants. Notre bonheur vient de ce que nous menons une vie juste. ”—Bible Training School, 1er mars 1915.

“ Nous possédons un message sacré que nous devons apporter au monde. Le message du troisième ange n’est pas une théorie humaine, une spéculation de l’imagi-nation ; c’est la vérité solennelle de Dieu pour ces derniers jours. Il s’agit du dernier avertissement adressé à des humains qui vont mourir. Ces vérités ne sont pas un sim-ple défi à l’intelligence avide de découvertes ; elles impliquent, pour tous ceux qui acceptent ses saints enseignements, un travail diligent et accompagné de sacrifices. Les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus doivent être portés à l’atten-tion du monde. La nouvelle de la venue du Sauveur doit être proclamée. Les scènes du Jugement doivent être dépeintes aux hommes ignorants de ces vérités et les cœurs doivent être conduits à prendre conscience de la solennité des dernières heures de grâce et préparés à rencontrer leur Dieu. ”—The Review and Herald, 13 mars 1888.

Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale

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Sabbat, 4 juillet 2009

Offrande spéciale pour un centre missionnaire et de

santé à Novi Sad, Serbie

Nous vous saluons avec les paroles de l’apôtre Paul : “ Persévérez dans l’amour fraternel ” (Hébreux 13 : 1). L’un des premiers territoires européens où l’Eglise Adventiste du Septième Jour Mou-vement de Réforme prit racine fut la région de la grande plaine du nord de la Serbie appelée Vojvodina. Dès le début, des frères et sœurs se sont assemblés à Novi Sad, la capitale de cette pro-vince. Cependant la première chapelle ne fut établie dans cette ville qu’au cours des années 60 dans un bâtiment résidentiel transformé. Aujourd’hui, l’église locale de Novi Sad est la deuxième plus grande de notre Union [Union Slave du Sud] et elle tend à croître. Cette tendance est due à la grâce de Dieu et aux efforts personnels et collectifs des membres d’église engagés dans l’œuvre missionnaire et médicale. Des visiteurs assistent régulièrement aux services du sabbat et le zèle de leur premier amour nous motivent tous à donner plus d’espace à l’église de Novi Sad à la fois pour les services du culte et pour l’œuvre médicale missionnaire. Notre but est d’établir un centre missionnaire médical d’église à Novi Sad dont l’espace répondrait aux desseins suivants : • Des services de culte réguliers et des classes pour l’école du sabbat des en-fants • Des conférences sur la santé et des programmes d’évangélisation destinés au public et présentés par des membres qualifiés de notre église • Des cours de cuisine • Une bibliothèque et une librairie contenant de la littérature spirituelle et sur la santé • Un magasin de nourriture saine • Un studio d’enregistrement audio et vidéo Pour atteindre ces objectifs nous avons déjà les idées et le personnel, mais nous manquons d’argent. C’est pourquoi, nous sollicitons votre soutien pour ces nobles plans, par la prière et par vos dons. Nous vous remercions d’avance pour votre aide généreuse.

Vos frères et sœurs de l’Union Slave du Sud.

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Leçon 1 Sabbat 4 juillet 2009

L’église de Dieu en sept périodes

“ Je suis l’Alpha et l’Omega, le premier et le dernier : ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Eglises, à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée. ” (Apocalypse 1 : 11).

“ Les noms des sept Eglises symbolisent l’Eglise du Christ aux différentes pé-riodes de l’ère chrétienne. Le chiffre sept indique la plénitude et fait ressortir que les messages s’étendent jusqu’à la fin des temps, alors que les symboles employés révè-lent la condition de l’Eglise aux différentes époques de l’histoire du monde. ”—Con-quérants Pacifiques, page 521.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 57.

Dimanche 28 juin

1. EPHÈSE — DÉSIRABLE — 27-100 DE NOTRE ÈRE

a. Quelle était la condition de l’église lors de la première période de l’ère chré-tienne ? Apocalypse 2 : 2-3.

“ L’Eglise d’Ephèse, à ses débuts, se caractérisa par une simplicité et une ferveur enfantines. … Les chrétiens étaient unis par le cœur et par l’action. ”—Conquérants Pacifiques, pages 515, 516.

b. Malgré sa condition désirable, de quoi Jésus se plaignit-il à son sujet et com-ment parvint-elle à cela ? Apocalypse 2 : 4-5.

“ Les premiers chrétiens commencèrent à regarder leurs défauts réciproques. En s’attardant sur leur fautes, en se livrant à la critique, ils perdirent de vue le Sauveur et le grand amour qu’il avait manifesté envers le pécheur. ”—Témoignages, volume 3, page 291.

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Lundi 29 juin

2. SMYRNE — MYRRHE, PARFUM SUAVE — 100-323

a. En quelle condition était l’église au cours de la période de Smyrne ? Quelle richesse possédait-elle ? Apocalypse 2 : 8-9 ; 2 Corinthiens 8 : 9 ; Jacques 2 : 5.

“ Les premiers chrétiens étaient réellement un «peuple particulier». Leur con-duite irréprochable et leur foi inébranlable constituaient une censure continuelle qui troublait la paix des pécheurs. Bien que peu nombreux, sans fortune, sans position officielle et sans titres honorifiques, ils étaient la terreur des transgresseurs partout où leur caractère et leur foi étaient connus. Aussi étaient-ils, comme Abel pour Caïn, un objet de haine. …Depuis cette époque jusqu’à maintenant, les fidèles disciples ont toujours provoqué l’hostilité et l’opposition de ceux qui aiment et suivent la voie du péché. ”—La Tragé-die des Siècles, page 46 (Le Grand Conflit, page 44 ; Le Conflit Imminent, page 43).

“ Si le but de votre vie est de vous constituer un trésor dans le ciel, vous échap-perez à la force ignoble, sordide, affaiblissante d’un désir démesuré de parvenir à la richesse en cette vie. S’amasser un trésor dans le ciel ennoblit le caractère ; cela déve-loppe la bienveillance, encourage la miséricorde, cultive la sympathie, la gentillesse fraternelle et la charité. L’âme de l’homme sera unie au Christ par des liens indéfecti-bles. Vous pouvez vous établir un trésor dans le ciel en étant riche en bonnes œuvres, riches en choses impérissables et spirituelles. ”—Our High Calling, page 195.

b. Que promit Jésus aux croyants victorieux de Smyrne qui persévéreraient jusqu’à la fin ? Apocalypse 2 : 10 ; Actes 14 : 22.

“ «Livrés aux tourments», comme autrefois les serviteurs de Dieu, [les disciples de Christ] «n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrec-tion». Ils se rappelaient la parole du Maître les prévenant que la persécution endurée à cause de son nom devait être pour eux un sujet de joie, parce que leur récompense serait grande dans les cieux ; car c’est ainsi que les prophètes avaient été persécutés avant eux. Ils se réjouissaient à tel point d’être jugés dignes de souffrir pour la vé-rité que leurs chants de triomphe dominaient le crépitement des flammes, lorsqu’ils étaient sur le bûcher. ”—La Tragédie des Siècles, page 41 (GC 39, CI 38).

“ Avant d’entrer dans la cité de Dieu, le Seigneur distribue à ses disciples les emblèmes de la victoire, et les investit des insignes de la royauté. … Jésus place la couronne de gloire sur la tête des vainqueurs. ”—La Tragédie des Siècles, pages 700-701 (GC 659-660, CI 688).

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Mardi 30 juin

3. PERGAME — HAUTEUR, ÉLÉVATION — 323-538 THYATIRE — SACRIFICE DE CONTRITION — 538-1798

a. Quel reproche Jésus administra-t-il à l’Eglise de Pergame ? Apocalypse 2 : 12-15. Quelle était la doctrine des Nicolaïtes ?

“ [Au cours de la période où Israël campait près du Jourdain] sur la suggestion de Balaam, le roi de Moab convoqua une grande fête en l’honneur de leurs dieux ; il était secrètement entendu que Balaam inviterait les Israélites à y assister. … Ils parti-cipèrent aux divertissements et à la bonne chère ; le vin stupéfia leurs sens, et paralysa en eux la volonté de faire le bien. Toutes les passions se livrèrent libre carrière ; puis, ayant souillé leurs âmes par le libertinage, on n’eut pas de peine à les faire rendre hommage aux idoles. Ils offrirent des sacrifices sur les autels païens, et participèrent aux rites les plus dégradants. ”—Patriarches et Prophètes, page 462 (Bâle) ou 434 (V&S).

“ Il nous incombe de connaître nos défaillances et nos péchés caractéristiques qui entraînent ténèbres et faiblesse spirituelle et qui éteignent notre premier amour. Est-ce la mondanité ? Est-ce l’égoïsme ? Est-ce l’amour de soi-même ? Est-ce le désir de prééminence ? Est-ce le péché de la sensualité qui est intensément actif ? Est-ce le péché des Nicolaïtes qui convertit la grâce de Dieu en lascivité ? ”—Ye Shall Receive Power, page 361.

“ Aujourd’hui, on enseigne largement la doctrine selon laquelle l’évangile de Christ a annulé la loi de Dieu et que le fait de croire nous libère de la nécessité de met-tre en pratique la Parole. Mais c’est là la doctrine des Nicolaïtes que Christ condamna si implacablement. ”—The Signs of the Times, 25 février 1897.

b. Qu’insinue la Jézabel spirituelle dans la période de Thyatire ? Apocalypse 2 : 19-23. Quelles atrocités étaient pratiquées par la Jézabel d’autrefois et répétées en Thyatire ? 1 Rois 18 : 4 ; 19 : 1-2. Quelle promesse fut faite aux vainqueurs de Thyatire ? Apocalypse 2 : 26-28.

“ Au treizième siècle fut fondée l’Inquisition, le plus cruel des instruments de la papauté. … «Babylone la grande» était ivre «du sang des saints». Les corps torturés de millions de martyrs criaient vengeance devant Dieu contre cette puissance apos-tate. ”—La Tragédie des Siècles, page 60 (GC 59, CI 58).

“ Au quatorzième siècle naissait en Angleterre Jean Wiclef, «l’étoile de la Ré-forme». Son témoignage retentit non seulement en Grande-Bretagne, mais au sein de la chrétienté tout entière. ”—Le Grand Conflit, pages 78-79 (TDS 82, CI 79-80).

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Mercredi 1er juillet

4. SARDES — LE RESTE — 1798-1833 PHILADELPHIE — AMOUR FRATERNEL — 1833-1844

a. Comment le Seigneur dépeint-il la condition de l’église de Sardes ? Apoca-lypse 3 : 1. Quelle responsabilité reposait sur les quelques fidèles qui étaient toujours vivants ? Apocalypse 3 : 2-5.

“ Le péché qui accable cette église [de Sardes], c’est qu’elle n’a pas affermi le «reste qui est prêt de mourir». Cet avertissement s’applique-t-il à nous ? Examinons individuellement nos cœurs à la lumière de la Parole de Dieu et que notre première préoccupation soit, avec l’aide de Christ, de mettre de l’ordre dans nos vies. ”—Té-moignages, volume 2, page 298.

“ Deux groupes sont présentés dans le message à l’église de Sardes : celui formé par ceux qui passent pour être vivants mais sont morts ; et celui formé par ceux qui cherchent à remporter la victoire. ”—The Review and Herald, 20 août 1903.

“ Dans tous les siècles, il y a eu des hommes qui ont prétendu avoir droit à la faveur de Dieu, alors qu’ils négligeaient l’un ou l’autre de ses commandements. Mais l’Ecriture déclare que c’est par les œuvres que la foi est «rendue parfaite», et que sans les œuvres de l’obéissance, «la foi est morte.» Celui qui prétend connaître Dieu, «et qui ne garde point ses commandements, est menteur, et la vérité n’est point en lui.» ”—Patriarches et Prophètes, pages 67-68 (Bâle) ou 51 (V&S).

b. Quel événement important eut lieu à la fin de la période de Philadelphie ? Apocalypse 3 : 7-8 ; 11 : 19.

“ L’époque où le peuple de Dieu accorderait aux commandements toute leur im-portance et serait persécuté à cause de la vérité du sabbat n’était autre que celle où la porte fut ouverte dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, où se trouve l’arche qui contient les dix commandements. Cette porte ne fut ouverte que lorsque Jésus eut achevé sa médiation dans le lieu saint en 1844. C’est alors que le Sauveur se leva, ferma la porte du lieu saint, ouvrit la porte du lieu très saint, et pénétra au-delà du second voile où il se tient maintenant à côté de l’arche. C’est là que peut l’atteindre la foi d’Israël. … Depuis que le Sauveur a ouvert la porte du lieu très saint, où se trouve l’arche, les commandements de Dieu ont resplendi sur ses enfants, qui sont éprouvés à cause de la question du sabbat. ”—Premiers Ecrits, page 42.

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Jeudi 2 juillet

5. LAODICÉE — LE JUGEMENT DU PEUPLE — DE 1844 À LA FIN

a. Quel est le problème avec l’église de Laodicée ? Apocalypse 3 : 14-17. Quel conseil est donné à l’ange de l’église ? Apocalypse 3 : 18-19.

“ Les chrétiens à demi convertis sont pires que les infidèles. ”—Our High Cal-ling, page 348.

“ Le témoin fidèle nous conseille de lui acheter de l’or éprouvé par le feu, des vêtements blancs et un collyre pour nos yeux. L’or ici recommandé comme ayant été éprouvé par le feu, c’est la foi et l’amour. Il enrichit le cœur, car il a été dans la fournaise jusqu’à ce qu’il soit pur, et plus il a été raffiné plus il brille. Le vêtement blanc, c’est la pureté du caractère, la justice du christ impartie au pécheur. C’est un vêtement de texture céleste, qui ne peut être acheté qu’auprès de Christ pour une vie d’obéissance volontaire. Le collyre, c’est la sagesse et la grâce qui nous permettent de discerner entre le mal et le bien et de détecter le pé-ché sous toutes ses formes. ”—Témoignages, volume 1, page 548 (voir Testimonies, volume 4, page 88).

b. Qu’est-ce qui est promis au vainqueur de la période de Laodicée et comment la victoire peut-elle être obtenue ? Apocalypse 3 : 20-21 ; 20 : 4.

“ S’ils ne sont pas purifiés par l’obéissance à la vérité, s’ils ne surmontent pas leur égoïsme, leur orgueil, leurs passions mauvaises, les anges de Dieu donnent l’or-dre suivant : «Laissez-les, car leurs idoles les tiennent enchaînés.» Puis ils s’en vont, laissant les récalcitrants avec leurs péchés, sous l’influence des anges déchus. Mais ceux qui ont été obéissants en tous points et qui ont surmonté tous les obstacles, quel que soit le prix de la victoire, … ont suivi le conseil du témoin fidèle. ”—Témoigna-ges, volume 1, page 70.

Vendredi 3 juillet

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 57

a. Retracez le déclin de la condition spirituelle de l’église d’Ephèse.b. Pourquoi l’église de Smyrne peut-elle être une source d’inspiration pour

nous en ces derniers jours ?c. Comment les péchés de Pergame et de Thyatire se répètent-ils

aujourd’hui ?d. Dans quel sens la fin de Philadelphie marque-t-elle un tournant ?e. Quelle est la seule manière d’être vainqueurs en la période actuelle de Lao-

dicée ?

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 9

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Leçon 2 Sabbat 11 juillet 2009

L’Eglise visible de Dieu aujourd’hui

“ Si je tarde, tu sauras comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. ” (1 Timothée 3 : 15).

“ Le lien noué entre le Christ et son Eglise est intime et sacré — Jésus est l’époux, l’Eglise est l’épouse ; il est la tête, elle est le corps. Aussi notre union avec le Christ implique-t-elle une union avec son Eglise. ”—Education, page 301.

Lecture proposée : Testimonies to Ministers, pages 15-31.

Dimanche 5 juillet

1. CE QUE DIEU A DE PLUS PRÉCIEUX SUR LA TERRE

a. Comment Dieu dépeint-il son église ? Deutéronome 32 : 9-10 : Zacharie 2 : 8.

“ L’église de Dieu doit être le porte-lumière du Seigneur ; elle doit briller au sein des ténèbres morales d’une génération corrompue et pécheresse. Rien au monde n’est aussi cher au cœur de Dieu que son église. Il ne garde rien avec un soin aussi jaloux. ”—Manuscript Releases, volume 18, page 208.

“ L’église de Christ, aussi faible et défaillante soit-elle, est le seul objet sur terre sur lequel il abaisse son suprême regard. … Il vient en personne, par son Saint-Esprit, au sein de son église. ”—Testimonies to Ministers, page 15.

b. Que dit Jésus de son église bâtie sur le Rocher ? Matthieu 16 : 18.

“ Le mot Pierre signifie un caillou, une pierre roulante. Pierre n’était donc pas le rocher sur lequel l’Eglise a été fondée. Les portes du séjour des morts ont prévalu contre lui lorsqu’il renia son Seigneur avec serment et avec imprécations. L’Eglise a été fondée sur quelqu’un contre qui les portes des enfers ne peuvent prévaloir. ”—Jé-sus-Christ, page 408.

“ L’église est bâtie sur la foi en Christ, «et les portes du séjour des morts ne pré-vaudront point contre elle» (Matthieu 16 : 18). ”—Sons and Daughters of God, page 77.

10 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Lundi 6 juillet

2. CHRIST ET SON ÉGLISE — UNE VILLE DE REFUGE

a. Dans l’Ancien Testament, qu’est-ce qui était prévu pour sauver un pécheur involontaire ? Nombres 35 : 11-15.

“ Les villes de refuge établies pour l’ancien peuple de Dieu étaient un symbole du refuge qui nous est offert en Jésus-Christ. Le Sauveur miséricordieux qui établit autrefois ces villes de refuge contre une mort temporaire, a fourni par l’effusion de son propre sang aux transgresseurs de la loi de Dieu une sûre retraite contre la seconde mort. Aucune puissance ne peut ravir de ses mains les âmes qui vont chercher en lui le pardon. ”—Patriarches et Prophètes, page 529 (Bâle) ou 500 (V&S).

“ De même que le meurtrier courait un danger permanent tant qu’il ne se trouvait pas à l’intérieur de la ville de refuge, le transgresseur de la loi de Dieu est exposé à la colère divine tant qu’il ne se cache pas en Christ. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881.

b. Quel est le but de l’église en ces derniers jours ? Actes 2 : 47 ; Ephésiens 4 : 11-13.

“ L’Eglise est la forteresse de Dieu, sa cité de refuge, qu’il a placée dans un monde révolté. Toute trahison de sa part est une trahison envers celui qui a racheté l’humanité par le sang de son Fils unique. Dès les origines, les âmes fidèles ont cons-titué l’Eglise ici-bas. De tout temps, le Seigneur a eu ses sentinelles, qui ont rendu un bon témoignage au milieu de la génération dans laquelle elles vivaient. Elles ont donné le message d’avertissement, et lorsqu’elles ont été appelées à déposer leur ar-mure, d’autres ont repris leur tâche. Dieu a fait avec ses témoins une alliance unissant l’Eglise de la terre à celle du ciel. Il a envoyé ses anges pour exercer un ministère en faveur de son Eglise, et les portes de l’enfer n’ont pu prévaloir contre elle. … Durant les périodes de ténèbres spirituelles, l’Eglise de Dieu a été comme une cité placée sur une colline. A travers les siècles, de générations en générations, les pu-res doctrines d’en haut se sont développées dans son sein. ”—Conquérants Pacifiques, page 13.

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Mardi 7 juillet

3. L’ÉGLISE EST UN BERCAIL

a. A quoi les croyants sont-ils comparés dans la Bible ? Psaume 100 : 3-4 ; Jean 10 : 16. Où devraient être ceux qui sont baptisés en Christ ? 1 Corinthiens 12 : 12-13.

“ L’Eglise est organisée pour servir, et celui qui veut suivre le Seigneur se tour-nera d’abord vers elle. Si nous sommes fidèles au Christ, nous nous acquitterons loya-lement de nos devoirs envers l’Eglise ; c’est un élément important de notre formation. Et si l’Eglise est vivante de la vie du Maître, elle nous amènera tout droit à travailler pour le monde extérieur. ”—Education, page 302.

“ Tous ceux qui croient devront être réunis en une seule Eglise. ” [dans l’original le verbe est au présent, NdT]—Jésus-Christ, page 821.

“ Le Seigneur pourrait continuer son œuvre sans notre concours. Il n’a besoin ni de notre argent, ni de notre temps, ni de nos services. Mais l’Eglise a du prix à ses yeux. C’est l’écrin qui renferme ses joyaux, le bercail qui réunit son troupeau, et son ardent désir est de la voir sans tache, ni ride, ni rien de semblable. Il éprouve pour elle une tendresse inexprimable. ”—Le Ministère de la Bienfaisance, page 15.

b. Qu’est-il dit dans la Parole de Dieu à propos du bon Berger et de ses brebis ? Psaume 23 : 1 ; Esaïe 40 : 10-11 ; Jean 10 : 11-15. Quel est le devoir du sous-berger ? Luc 15 : 4-6.

“ Jésus est le bon Berger. Ses disciples sont les brebis de son pâturage. Un berger reste toujours auprès de son troupeau pour le défendre, pour le protéger des loups, pour rechercher les brebis perdues et pour les ramener au bercail. ”—Lift Him Up, page 215.

“ Lorsque la brebis perdue fut retrouvée, elle fut ramenée à la maison avec joie et une grande réjouissance suivit. Ceci illustre cette œuvre bénie et joyeuse qui consiste à travailler pour ceux qui errent. L’église qui s’engage avec succès dans ce travail est une église heureuse. ”—Testimonies, volume 2, page 22.

“ Beaucoup meurent de faim faute d’avoir le pain de vie ; nous n’avons pas de temps pour accuser les frères, il vaudrait mieux prier les uns pour les autres afin que nous soyons guéris et aller rechercher et sauver les brebis perdues et errantes. Recher-chez diligemment ceux qui errent, ceux qui sont découragés, trouvez-les et ramenez-les au bercail. ”—The Review and Herald, 24 octobre 1893.

12 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mercredi 8 juillet

4. L’ÉGLISE EST UN JARDIN

a. A quelles plantes ceux qui sont «plantés dans la maison de Dieu», l’église, sont-ils comparés ? Psaumes 1 : 3 ; 92 : 13-14 ; Jérémie 17 : 8.

“ Dans tout ce que le Seigneur a fait, rien n’est plus admirable que la diversité des dons qu’il a accordés aux humains. … Nombreux sont ceux qui ont reçu une forma-tion religieuse et intellectuelle limitée ; cependant, Dieu a une œuvre à confier à cette catégorie de personnes, si elles acceptent de le servir avec humilité, en mettant en lui leur confiance. La prodigieuse diversité de plantes et de fleurs peut nous enseigner d’importan-tes leçons. Toutes les fleurs n’ont ni la même forme ni la même couleur. Certaines possèdent des vertus curatives. D’autres exhalent un parfum durable. Certains chré-tiens -ou prétendus tels- pensent que tous les autres chrétiens doivent nécessairement être comme eux. Ce sont là des conceptions humaines, mais ce n’est pas conforme au plan de Dieu. Dans l’Eglise du Seigneur, il y a place pour des personnalités aussi variées que les fleurs d’un jardin. Dans le jardin spirituel de Dieu, il y a une abondante variété de fleurs. ”—Evangéliser, pages 96-97.

“ Un jardin nécessite qu’on y travaille constamment. Il faut éliminer les mauvai-ses herbes, installer de nouveaux plants et tailler les branches au développement trop rapide. Le Seigneur travaille de la même manière pour les plantes de son jardin. Il ne peut se satisfaire d’une croissance qui ne révèle pas les grâces du caractère de Christ. Par le sang de Christ, hommes et femmes ont été remis aux bons soins de Dieu ; aussi devrions-nous faire très attention de ne pas nous sentir trop libres d’arracher les plan-tes que Dieu a placées dans son jardin ! Certaines d’entre elles sont si faibles que c’est à peine s’il leur reste un peu de vitalité ; aussi le Seigneur leur accorde-t-il un soin tout particulier. ”—God’s Amazing Grace, page 65.

b. Qu’est-ce que le Seigneur attend de ceux qui sont plantés dans son église ? Jean 15 : 4-5, 8, 16 ; Matthieu 7 : 16-20.

“ Comme un bon arbre donnera de bons fruits, de même, l’arbre qui est réelle-ment planté dans le jardin du Seigneur produira de bon fruits pour la vie éternelle. Les péchés enracinés sont vaincus ; les mauvaises pensées ne sont pas permises ; les mauvaises habitudes sont éliminées du temple de l’âme. Les tendances qui penchaient vers le mauvais côté sont à présent redressées. Les mauvaises dispositions et les sen-timents erronés sont transformés, de nouveaux principes d’action et une nouvelle norme de caractère s’installent. Des dispositions saintes et des émotions sanctifiées sont les fruits que porte maintenant l’arbre chrétien. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1080.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 13

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Jeudi 9 juillet

5. L’ÉGLISE EST UN CORPS

a. Pourquoi l’église est-elle comparée au corps humain ? 1 Corinthiens 12 : 12, 27-28 ; Ephésiens 4 : 11-12, 15-16 ; Colossiens 1 : 17-18, 24.

“ L’apôtre [Paul] compare avec à propos l’Eglise au corps humain, pour illustrer la relation étroite et harmonieuse qui devrait exister entre tous ses membres. ”—Con-quérants Pacifiques, page 282.

b. Le corps humain est composé d’une tête, d’un cœur et d’autres parties ; il en est de même pour l’église. Qui sont la tête, le cœur et les membres de ce corps mystique ? Ephésiens 5 : 23 ; Colossiens 1 : 18 ; Romains 12 : 5 ; 1 Co-rinthiens 12 : 14-23, 27.

“ Christ est la tête de l’église. Les membres de son corps suivent les ordres de la tête de la même manière que les membres du corps humain obéissent à l’influx ner-veux qui vient du cerveau. ”—The Review and Herald, 18 juillet 1882.

“ Le cœur de l’œuvre est à ______ ; de même que le cœur de l’homme propulse le sang porteur de vie dans toutes les parties du corps, avoir en ce lieu la direction, les bureaux de notre église, retentit sur le corps des croyants tout entier. Si le cœur est en bonne santé, le sang qu’il envoie dans tout le corps est sain également. Mais si la fon-taine est impure, tout l’organisme sera empoisonné. Il en est de même pour nous. Si le cœur de l’œuvre se corrompt, toute l’église, dans ses diverses branches dispersées sur toute la surface de la terre, en souffre les conséquences. ”—Testimonies, volume 4, page 210.

Vendredi 10 juillet

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 53

a. Qui est le Rocher sur lequel est bâtie l’église ?b. Pourquoi Dieu veut-il que ses serviteurs deviennent membres de son

corps ?c. Dans quel sens l’église est-elle comparée à un bercail ?d. Décrivez la variété de dons dans l’église.e. Comment la condition du cœur spirituel affecte-t-elle tout le corps, l’égli-

se ?

14 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Leçon 3 Sabbat 18 juillet 2009

L’organisation de l’église

“ Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues ” (1 Corinthiens 12 : 28).

“ L’organisation et l’ordre marquent toutes les œuvres de Dieu dans l’univers. L’ordre est la loi des cieux ; il doit être également la loi du peuple de Dieu sur ter-re. ”—Testimonies to Ministers, page 26.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, pages 139-145.

Dimanche 12 juillet

1. L’ÉGLISE FUT ORGANISÉE

a. Que fit Jésus lorsqu’il débuta son ministère terrestre ? Luc 6 : 12-13.

“ Ayant achevé d’instruire ses disciples, Jésus les réunit tout près de lui ; à genoux au milieu d’eux, il étendit les mains sur leurs têtes et les consacra par une prière à leur ministère sacré. C’est ainsi que les disciples du Seigneur reçurent leur consécration au ministère évangélique. ”—Jésus-Christ, page 285.

b. Quel mandat fut confié aux disciples —et à nous ? Matthieu 28 : 18-20.

“ Le Christ dit aux disciples : … A vous, mes disciples, je confie ce message de miséricorde. Il doit être communiqué à Israël tout d’abord, puis à toutes nations, langues et peuples. Il doit être donné aux Juifs et aux païens. Tous ceux qui croiront devront être réunis en une seule Eglise. ”—Idem, page 821.

“ Les disciples devaient enseigner ce que le Christ avait enseigné : non seulement ce qu’il a dit personnellement, mais aussi tout ce qu’il a enseigné par les prophètes et les docteurs de l’Ancien Testament. Tout enseignement humain est exclu. Il n’y a de place ni pour la tradition, ni pour les théories et les conclusions humaines, ni pour une législation ecclésiastique. «La loi et les prophètes», avec le récit destiné à conserver le souvenir de ses paroles et de ses actes : voilà le trésor confié aux disciples pour qu’ils le transmettent au monde. ”—Idem, page 828.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 15

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Lundi 13 juillet

2. LE GOUVERNEMENT DE L’ÉGLISE

a. Qu’entend-on par “ gouvernement ” dans l’église ? 1 Corinthiens 12 : 28 ; Ephésiens 4 : 11.

“ Que personne n’entretienne l’idée que nous pouvons nous dispenser d’orga-nisation. Nous avons élevé de nombreuses prières pour obtenir la sagesse, il nous en a coûté beaucoup d’étude avant de connaître la réponse de Dieu en ce qui concerne l’établissement de cette structure. Elle a été édifiée sous sa direction, au prix de grands sacrifices et à travers bien des conflits. Qu’aucun de nos frères ne se laisse convaincre à tort au point de tenter de la renverser, car cela vous conduirait à un état de choses que vous ne pouvez imaginer. Au nom du Seigneur je vous déclare qu’elle doit demeurer, être fortifiée, établie, installée.… Les anges travaillent dans l’harmonie. Un ordre parfait caractérise tout ce qu’ils font. Plus nous imiterons l’harmonie et l’ordre de l’armée angélique, plus les efforts de ces êtres célestes en notre faveur seront couronnés de succès. Si nous ne voyons pas la nécessité de l’harmonie, si nous sommes désordonnés, indisciplinés et désor-ganisés dans notre action, les anges, qui eux sont parfaitement organisés et agissent dans un ordre parfait, ne pourront travailler pour nous avec succès. Ils s’en vont avec chagrin car ils ne sont pas autorisés à bénir la confusion, l’inattention et le manque d’organisation. Tous ceux qui désirent la coopération des messagers célestes doivent travailler avec eux à l’unisson. Ceux qui ont l’onction d’en haut encourageront l’or-dre, la discipline et l’unité d’action dans tous leurs actes ; alors les anges de Dieu pourront coopérer avec eux. Mais jamais, jamais ces messagers célestes ne mettront le sceau de leur approbation sur l’irrégularité, le manque d’organisation et le désor-dre. ”—Testimonies to Ministers, pages 27-28.

b. Qu’arriverait-il s’il n’y avait ni ordre, ni organisation dans l’église ? 1 Co-rinthiens 14 : 33 ; Ephésiens 4 : 14.

“ Comme Satan se réjouirait s’il pouvait réussir à répandre cet esprit [d’indépen-dance] parmi le peuple adventiste ! Il désorganiserait ainsi l’œuvre au moment où une solide organisation est essentielle et où elle sera du plus grand effet pour nous garder de mouvements qui sont des contrefaçons, alors que nous devons éviter de suivre des doctrines qui ne sont pas contenues dans la Parole de Dieu ! Tenons solidement les po-sitions que nous occupons afin que ne s’effondrent pas une organisation et un système qui ont été construits à l’aide d’efforts pleins de sagesse et d’attention. Il ne faut pas permettre à certains éléments amis du désordre de prendre la direction de l’œuvre à un pareil moment. ”—Ministère Evangélique, page 475.

16 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mardi 14 juillet

3. EXEMPLES D’ORDRE ET D’ORGANISATION

a. Décrivez l’expérience de la conversion de Saul de Tarse. Actes 9 : 1-6 ; 10 : 11-12.

“ Beaucoup s’imaginent n’être responsables de leur lumière et de leur expérience que devant Christ, indépendamment de ses disciples reconnus sur terre. Mais des prin-cipes importants nous sont exposés dans l’histoire de la conversion de Saul, et nous devrions toujours les garder à l’esprit. Il fut mis en la présence directe de Christ. Il était celui que Christ destinait à une œuvre importante, qui serait un “ vase d’honneur ” pour lui. Et pourtant, le Seigneur ne lui révéla pas immédiatement les leçons de vérité qu’il devait apprendre. Il l’arrêta dans sa course et le convainquit ; mais quand Saul lui demanda : “ Que veux-tu que je fasse ? ” le Sauveur lui indiqua où il trouverait son église et la laissa lui enseigner ce qu’il devait faire. Jésus donna ainsi son approbation à l’autorité de son église organisée et mit Saul en rapport avec ses représentants sur terre. Toutes les bénédictions viennent de Christ mais il avait alors établi une église afin qu’elle le représente sur cette terre et c’est à elle que revenait la tâche de conduire le pécheur repentant vers le chemin de la vie. Jésus est l’ami des pécheurs ; son cœur est touché par leur malheur ; il a tout pouvoir à la fois dans les cieux et sur la terre ; mais il respecte les moyens qu’il a lui-même ordonnés pour que les hommes parviennent à la lumière et au salut. Il conduit les pécheurs à son église dont il a fait un canal de lumière pour le monde. ”—The Review and Herald, 23 mars 1911.

b. Une personne peut-elle appartenir à Christ alors qu’elle rejette l’église or-ganisée, le corps de Christ ? Matthieu 12 : 30.

“ Toute personne cherchant à bien faire avec sa force limitée s’apercevra que ses efforts sont vains ; mais ceux qui acceptent Christ par la foi verront qu’il est leur Sauveur personnel. Ils s’enrôleront dans son armée. ”—Fundamentals of Christian Education, page 292.

“ [L’indépendance d’esprit] conduit souvent l’homme à avoir une trop grande confiance en lui-même, à se fier à son propre jugement plutôt qu’à celui de ses frè-res. ”—Conquérants Pacifiques, page 144.

“ Le Seigneur aime son Eglise. Elle ne doit pas être désorganisée et fragmentée en morceaux indépendants. Rien n’indique qu’une chose aussi illogique puisse avoir lieu. ”—Messages Choisis, volume 2, page 78.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 17

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Mercredi 15 juillet

4. DES ÉLÉMENTS DÉSORDONNÉS

a. Que dit la Parole de Dieu au sujet des personnes que le Seigneur n’a pas appelées au ministère mais qui s’accordent elles-mêmes cette position ? Jé-rémie 23 : 21.

“ Ces hommes que Dieu n’a pas choisis sont les plus assurés qu’ils sont appelés et que leurs travaux sont très importants. ”—Premiers Ecrits, page 98.

“ J’ai vu que l’Eglise devait sentir sa responsabilité, et agir judicieusement à l’égard de ceux qui veulent enseigner, c’est-à-dire examiner soigneusement leur vie, leurs aptitudes et leur conduite en général. S’ils ne donnent pas de preuve indubitable d’être appelés par le Seigneur et de sentir que s’ils ne répondent pas à cet appel ils porteront le poids du «malheur à moi si je n’annonce l’évangile», c’est à l’église qu’il incombe le devoir d’agir et de faire savoir qu’elle ne reconnaît pas ces personnes comme des messagers de Dieu.… J’ai vu qu’aux jours des apôtres l’Eglise avait été en danger d’être séduite par les faux docteurs. C’est pourquoi les frères choisirent des hommes ayant donné la preuve qu’ils gouvernaient bien leur propre maison et maintenaient l’ordre chez eux. Ils pouvaient donc éclairer ceux qui étaient dans les ténèbres. On pria le Seigneur à leur sujet ; et selon la décision de l’Eglise et du Saint-Esprit, ils furent mis à part par l’imposition des mains. ”—Idem, pages 100-101.

b. Que devrait faire l’église avec ceux qui, volontairement, agissent indépen-damment de l’église, le corps du Christ ? Romains 16 : 17 : Tite 3 : 10.

“ L’esprit qui pousse à démolir ses compagnons, l’esprit de désorganisation est dans l’air que nous respirons. Il en est qui considèrent comme dangereux tout effort pour maintenir l’ordre ; ils y voient une restriction apportée à leur liberté, et le redou-tent comme le papisme. Ces hommes abusés considèrent comme une vertu la liberté de penser et d’agir d’une manière indépendante.… Il en est qui pensent qu’en approchant de la fin des temps, chaque enfant de Dieu doit se conduire indépendamment de toute organisation religieuse. Mais le Seigneur m’a montré que dans notre œuvre l’indépendance comprise de cette manière n’existe pas. Les étoiles obéissent toutes à des lois, évoluant les unes et les autres selon la volonté de Dieu. Pour que l’œuvre du Seigneur puisse progresser d’une manière saine et solide, il faut de même qu’il y ait une union parfaite entre les croyants. ”—Témoi-gnages, volume 3, pages 482-483.

18 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Jeudi 16 juillet

5. LE BUT DE L’ORGANISATION

a. Pourquoi l’organisation est-elle vitale dans l’église ? Ephésiens 4 : 11-16.

“ Pour que l’œuvre progressât efficacement, le Seigneur envoya ses disciples deux à deux. Dieu a une église et ces églises sont organisées sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. ”—Testimo-nies to Southern Africa, page 7.

“ Tandis que s’accroissait le nombre des membres d’église, il devenait évident que, sans quelque forme d’organisation, nous aboutirions à une grande confusion, et que l’œuvre ne pourrait être accomplie convenablement. Pour pourvoir aux besoins matériels du ministère, pour introduire l’œuvre dans de nouveaux champs, pour pro-téger de certains membres indignes tant les églises que le corps pastoral, pour gérer les propriétés de l’église, pour la publication de la vérité par la presse, et pour quantité d’autres raisons encore, une organisation s’avérait indispensable. ”—Evénements des Derniers Jours, page 50.

b. Quelle était l’attitude de Paul face à l’organisation ? 1 Corinthiens 1 : 10 ; 14 : 33, 40.

“ Bien que Paul fût personnellement inspiré par Dieu, il n’avait pas d’idées pré-conçues au sujet de sa propre responsabilité. Tandis qu’il attendait du Seigneur des ordres directs, il était toujours prêt à reconnaître l’autorité dont avait été investi le corps des croyants. Il éprouvait la nécessité d’être conseillé ; quand il fallait traiter des sujets importants, il était heureux de les présenter à l’Eglise et de s’unir à ses frères pour demander à Dieu la sagesse nécessaire afin de prendre les décisions convena-bles. ”—Conquérants Pacifiques, page 177.

Vendredi 17 juillet

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 48

a. Quelle est la caractéristique du modèle doctrinal de la véritable église de Dieu ?

b. Quels contrastes y a-t-il entre le plan de Dieu concernant l’organisation et les méthodes de Satan ?

c. Que nous enseigne la conversion de Saul au sujet de l’organisation ?d. Quelles qualifications essentielles pour l’ordination devraient être prises

plus au sérieuxe. Quelles bénédictions l’organisation apporte-t-elle à l’église ?

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 19

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Leçon 4 Sabbat 25 juillet 2009

L’autorité de l’Eglise

“ Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. ” (Matthieu 16 : 19).

“ L’Eglise a reçu du Christ le pouvoir d’agir en son nom. … Tout ce que fera l’Eglise pour se conformer aux directives de la Parole de Dieu sera confirmé par le ciel. ”—Témoignages pour l’Eglise, volume 3, page 238.

Lecture proposée : Témoignages pour l’Eglise, volume 3, pages 234-239.

Dimanche 19 juillet

1. AUTORITÉ CONFÉRÉE

a. Quelles étapes doivent avoir lieu avant qu’une personne ne subisse la disci-pline d’Eglise ? Matthieu 18 : 15-18.

“ Aucun membre officiant d’une communauté, aucun comité, aucune église n’a le droit de voter la radiation d’un membre avant que les instructions données par le Sauveur aient été suivies scrupuleusement. Une fois celles-ci fidèlement observées, l’église sera en règle avec Dieu. Le mal devra alors être présenté sous son vrai jour, et condamné pour qu’il ne se répande pas. ”—Témoignages pour l’Eglise, volume 3, page 237.

b. Quelle autorité l’église a-t-elle par rapport à la discipline ? Jean 20 : 23 ; Matthieu 18 : 18.

“ L’Eglise a reçu du Christ le pouvoir d’agir en son nom, et de maintenir la dis-cipline parmi les croyants. Il l’a chargée de régler tout ce qui peut contribuer à leur prospérité, à leur pureté et au bon ordre. C’est à elle qu’incombe la responsabilité d’exclure de son sein les membres indignes, qui, par leur conduite antichrétienne, jetteraient l’opprobre sur la vérité. ”—Idem, page 238.

20 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Lundi 20 juillet

2. LE BESOIN DE DISCIPLINE

a. Quelle est la triste réponse de certains alors que le Seigneur les appelle à retourner à lui ? Jérémie 6 : 16 ; 13 : 10.

“ Les personnes dont les actes sont mauvais ne viendront pas dans la lumière pour éviter que leurs actions soient réprouvées et que leur vrai caractère soit révélé. Si elles continuent dans le sentier de la transgression et si elles se séparent complè-tement du Rédempteur, l’obstination, la mauvaise humeur et un esprit de vengeance s’empareront d’elles, et elles diront à leur âme: «paix, paix», quand il y a toutes les raisons d’être alarmé, car leurs pas les dirigent vers la destruction. ”—Commentaires Bibliques, page 104.

“ Si vous vous repentez et confessez votre faute, le pardon peut être enregistré à côté de votre nom. Vous pouvez aussi résister à la conviction de l’Esprit de Dieu… Dans ce cas les actions et le mal commis restent inscrits. ”—Sons and Daughters of God, page 309.

b. Si les dirigeants passent sous silence et dissimulent les erreurs des membres, quel sera le résultat ? Esaïe 56 : 10-11 ; Philippiens 3 : 2 ; Ezékiel 33 : 2-9 ; Jean 3 : 19-20.

“ Ceux qui n’ont pas le courage de condamner le mal, qui sont trop indolents ou trop indifférents pour purifier leur famille, ou l’Eglise de Dieu, sont responsables des conséquences de leur insouciance. Les maux que nous pourrions réprimer par notre autorité paternelle ou pastorale nous sont imputables au même degré que si nous en étions les auteurs. ”—Patriarches et Prophètes, page 566 (V&S) ou 596 (Bâle).

“ Dieu désire faire comprendre à son peuple que la désobéissance et le péché sont extrêmement odieux à ses yeux et ne doivent pas être considérés à la légère. Il nous montre que lorsqu’un péché est dévoilé au sein de son peuple, il faut prendre immédiatement des mesures énergiques afin que la colère divine ne repose pas sur l’assemblée tout entière. Mais si ceux qui occupent des postes de confiance négligent de dévoiler les pé-chés, le Seigneur leur fera sentir sa colère et le peuple de Dieu sera tenu pour respon-sable de ces péchés. Le Seigneur a montré dans le passé combien il était nécessaire que l’Eglise se purifie. Un seul pécheur peut être la cause que la lumière d’en haut se retire de l’assemblée tout entière. ”—Témoignages pour l’Eglise, volume 1, pages 383-384.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 21

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Mardi 21 juillet

3. LE COUPABLE DOIT ÊTRE RÉPRIMANDÉ

a. Quel est le devoir et la responsabilité de ceux qui occupent des postes de confiance dans l’Eglise lorsqu’ils voient des membres pratiquer le péché ? 1 Timothée 5 : 20 ; Tite 1 : 13 ; 2 : 15.

“ Le ciel condamne toute fausse sympathie vis-à-vis du pécheur qui cherche à ex-cuser son péché. Le devoir des serviteurs de Dieu est d’avertir les personnes chez qui la perception morale s’est oblitérée au point de ne plus voir l’énormité de leurs fautes, et qui courent le danger de s’engourdir dans leur fatal aveuglement. ”—Patriarches et Prophètes, page 335 (V&S) ou 363 (Bâle).

“ Ne pas tenir compte de la voix de Dieu, donnée à travers ses instruments choi-sis, provoquera sa colère et causera finalement la ruine du coupable. Le cœur du pé-cheur est souvent rempli d’indignation contre les agents que Dieu a choisis pour faire des reproches. ”—Testimonies for the Church, volume 4, page 180.

“ Les pasteurs doivent être de fidèles sentinelles, détectant le mal et avertissant le peuple. Ils doivent continuellement lui faire prendre conscience du danger qui le menace et insister là-dessus. ”—Idem, page 515.

b. Quel sera le sort des dirigeants infidèles s’ils refusent de corriger les maux commis par des membres d’Eglise ? Ezékiel 3 : 17-18 ; 33 : 6.

“ La réprimande divine repose sur tout pasteur et tout dirigeant missionnaire mé-dical qui s’est endormi sur les murailles de Sion, alors qu’en tant que sentinelles vigi-lantes ils auraient dû avertir le peuple de Dieu des dangers qui le menaçaient. ”—Ma-nuscript Releases, volume 19, page 357.

“ Les sentinelles que l’on plaçait autrefois sur les murs de Jérusalem avaient une grande responsabilité. C’est d’elles que dépendait la sécurité de tous ceux qui demeu-raient dans la ville. Lorsqu’un danger menaçait, elles ne devaient pas rester silencieu-ses, ni le jour, ni la nuit, mais par intervalles, s’interpeller afin de se tenir en éveil et de s’assurer qu’il n’était pas arrivé malheur à l’une d’elles. ”—Témoignages pour l’Eglise, volume 1, page 615.

“ J’ai vu qu’il était temps que les sentinelles sur les murailles de Sion compren-nent la responsabilité et le caractère sacré de leur mission. Elles devraient avoir cons-cience qu’une malédiction repose sur elles si elles n’accomplissent pas l’œuvre que le Seigneur leur a confié. Si elles deviennent infidèles, elles mettent en danger le trou-peau du Seigneur, ainsi que la cause de la vérité et l’exposent au ridicule devant nos ennemis. Oh quel travail que celui-ci ! Il sera certainement récompensé. ”—Spiritual Gifts, volume 4b, pages 124-125.

22 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mercredi 22 juillet

4. CHATIER AVEC AMOUR

a. Comment le Seigneur modèle t-il son peuple errant pour le construire spiri-tuellement ? Apocalypse 3 : 19 ; Hébreux 12 : 6-11 ; 1 Pierre 2 : 4-5.

“ Le Seigneur considère que la sainteté de son peuple est de la plus haute impor-tance. Il permet que des revers arrivent à des gens, à des familles et à des églises pour que son peuple puisse voir le danger qu’il court et humilie son cœur devant lui dans la repentance. Il réprimande ses enfants dans l’espoir de sauver leurs âmes. Il reçoit avec amour et tendresse tous ceux qui reviennent à lui. Il leur parle de pardon et les revêt avec les vêtements de la justice de Christ. ”—The Review and Herald, 24 septembre 1903.

“ Lorsque le cœur est plein de propre suffisance et préoccupé par les choses su-perficielles de la vie, le Seigneur Jésus le châtie et reprend afin que chacun puisse se réveiller et voir sa véritable condition. ”—The Signs of the Times, 1er août 1895.

“ Prenez avec vous des hommes spirituellement avancés et parlez au fautif du différend en question. Peut-être cédera-t-il aux objurgations de ses frères. En voyant qu’ils s’accordent dans cette affaire, il comprendra peut-être ses torts. ”—Ministère Evangélique, page 489.

b. Lorsque les parents ou les pasteurs essaient de corriger ceux qui se perdent, que devraient-ils toujours garder à l’esprit ? 2 Timothée 4 : 2 ; Colossiens 3 : 12-14.

“ Le péché doit être fidèlement réprouvé et une discipline correcte doit être promptement et fermement adoptée. Cependant, des paroles dures n’aideront pas ce-lui qui fait le mal à voir ses erreurs et à s’en réformer. Que tout reproche et toute correction nécessaires soient donnés avec l’esprit qui animait notre Seigneur. Que la fermeté soit mêlée de compassion et d’amour. En agissant avec sagesse, le jeune difficile et têtu sera transformé. Parents, vous avez besoin de la patience de Christ et de vous contrôler vous-mêmes pour arriver à un tel résultat. N’irritez pas par une parole acerbe ou un regard courroucé. Soyez calmes. Que votre cœur s’élève souvent en prière vers Dieu pour qu’il vous accorde grâce et sagesse. Des anges viendront à vos côtés et vous aideront à dresser une barrière contre l’ennemi. ”—The Review and Herald, 13 juin 1882.

“ La tendresse et la patience que Dieu nous a manifesté doivent être révélées partout où la discipline est nécessaire. ”—Idem, 12 juillet 1906.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 23

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Jeudi 23 juillet

5. MAINTENIR LA PURETÉ DE L’ÉGLISE

a. Qu’est-ce qui doit être fait à celui qui est têtu, qui refuse de se soumettre à la correction et qui persiste dans le péché ? 1 Corinthiens 5 : 11-13. Comment pouvons-nous distinguer un dirigeant loyal d’un dirigeant infidèle ? Apoca-lypse 2 : 2.

“ Le Seigneur nous a enseigné clairement que ceux qui s’obstinent dans un péché manifeste doivent être retranchés de l’Eglise. ”—Les Paraboles de Jésus, page 54.

“ Le péché et les pécheurs devraient être promptement exclus de l’église afin que d’autres ne soient pas contaminés par eux. La vérité et la pureté exigent que nous fas-sions davantage pour purifier le camp des Acans. Que ceux qui occupent des positions importantes ne souffrent pas le péché chez un frère. Il faut montrer à celui-ci qu’il doit ou renoncer au péché ou être séparé de l’église. ”—Témoignages pour l’Eglise, volume 2, pages 39-40.

“ Si des hommes ferment leurs yeux sur les témoignages que Dieu a bien voulu leur donner et pensent qu’il est sage de marcher à la lumière de leur propre embrase-ment, cela ruinera l‘église. Ces hommes ne sont qualifiés ni pour devenir pasteurs ni pour être présidents. ”—Testimonies to Ministers, page 327.

b. Quelle sera la bénédiction divine lorsque le péché aura été supprimé de l’Eglise ? Ephésiens 5 : 27.

“ Ce que Satan redoute par-dessus tout, c’est que le peuple de Dieu fasse dispa-raître tout obstacle de son sentier pour que le Seigneur puisse répandre son Esprit sur une église languissante et impénitente. ”—Messages à la Jeunesse, page 131.

“ A quelque période que ce soit, lorsque l’église a renoncé à ses péchés, qu’elle a cru et marché dans la vérité, elle a été honorée par Dieu. ”—Testimonies for the Church, volume 5, page 484.

Vendredi 24 juillet

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 40

a. Dans quelles situations oublions-nous souvent d’appliquer Matthieu 18 : 15-18 ?b. Quelles sont les conséquences de n’avoir pas corrigé les péchés dans l’égli-

se ?c. Quels aspects d’une véritable direction les responsables d’église perdent-ils

souvent de vue ?d. Pourquoi la discipline est-elle un mandat divin donné à l’église de Dieu sur terre ?e. Qu’est-ce que Satan craint le plus à propos de l’église ? Pourquoi ?

24 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Sabbat, 1er août 2009

Offrande spéciale pour de la littérature pour les pays

pauvres

Qu’il est merveilleux de se réveiller le matin et de commencer la journée avec le Seigneur dans la dévotion et la prière ! Nous pouvons étudier la Bible ou notre Ecole du Sabbat, ou encore choisir l’un des nombreux livres de l’Esprit de Prophétie sur notre étagère. Il n’en est pas de même pour un grand nombre de personnes dans les pays en sous-développement. Pour beaucoup, il n’y a que très peu de livre inspirés traduits et imprimés dans d’autres langues que l’anglais. Grace aux dons précédents destinés à la littérature pour les pays pauvres, des croyants peuvent lire pour la première fois Vers Jésus en Urdu (Pakistan). De plus, un des seuls moyens de témoigner dans de nombreux pays où règnent des régimes oppressifs c’est de donner un tract ou un petit livre. Ces croyants en Christ luttent pour gagner leur vie et n’ont pas les moyens de publier de la littérature. Par consé-quent, nous incitons nos frères, sœurs et amis à donner pour cette cause : publier de la littérature dans les pays pauvres. “ L’ange qui se joindra à la proclamation du troisième message, doit éclairer toute la terre de sa gloire. Il représente une œuvre s’étendant au monde entier, et d’une puissance extraordinaire. Le mouvement adventiste de 1840-44 fut une glo-rieuse manifestation de la puissance de Dieu ; le message du premier ange fut porté dans chaque station missionnaire du monde … mais cela doit être dépassé de beau-coup par le grand mouvement qui se produira sous la proclamation du dernier aver-tissement du troisième ange. … Le message se proclamera non point tant par des arguments, que par la convic-tion profonde inspirée par l’Esprit de Dieu. Les arguments ont été donnés. La se-mence a été jetée ; alors elle lèvera et portera son fruit. Les publications distribuées par les ouvriers missionnaires ont exercé leur influence. ”—Le Grand Conflit, p. 623-624. Nous vous remercions pour votre offrande généreuse qui aidera à répandre l’évangile du salut à de nombreuses âmes qui sont encore dans les ténebres.

Vos frères et sœurs du département de Publication.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 25

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Leçon 5 Sabbat 1er août 2009

La gestion chrétienne

“ Ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle ” (1 Corinthiens 4 : 2).

“ Les intendants fidèles usant avec sagesse des biens que Dieu leur a confiés pour faire avancer la vérité et pour la bénédiction de l’humanité seront récompensés pour leurs actions. Tandis qu’ils dispenseront leurs bienfaits aux autres, Dieu leur en confiera encore davantage. ”—The Review and Herald, 31 octobre 1878.

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 50.

Dimanche 26 juillet

1. LE POSSESSEUR DE TOUTES CHOSES

a. Qu’est-il dit à propos de tout ce qui existe sur terre et dans tout l’univers ? Job 41 : 2 (dernière partie) ; Psaumes 24 : 1 ; 50 : 10-12.

“ Tout appartient à Dieu.… Sous toutes les dispensations, d’Adam à nos jours, Dieu a affirmé ses droits sur les biens de l’homme. ”—Témoignages, volume 1, page 638.

b. Que devons-nous comprendre au sujet de tout ce que nous considérons sou-vent comme notre bien propre ? Aggée 2 : 8 ; 1 Corinthiens 6 : 19-20.

“ Bien qu’il soit aujourd’hui presque entièrement en possession des méchants, le monde entier, avec ses richesses et ses trésors, appartient à Dieu.… Oh ! que les chrétiens puissent se rendre compte toujours davantage que c’est leur privilège et leur devoir, tout en respectant les bons principes, de tirer profit de toutes les occasions envoyées par le ciel pour favoriser l’avancement du royaume de Dieu sur cette terre. ”—Service Chré-tien, page 206.

“ Les hommes s’emparent des trésors de la terre avec ténacité, comme s’ils pou-vaient les garder pour toujours. Ils paraissent croire qu’ils ont le droit d’agir à leur guise à l’égard de leurs biens, ne s’inquiétant pas de ce que le Seigneur a ordonné, ou de ce que peuvent représenter les besoins de leurs semblables. Ils oublient que tout ce qu’ils regardent comme leur appartenant en propre leur a simplement été confié. Ils sont les économes de la grâce de Dieu.… Tout ce que vous avez, tout ce que vous êtes appartient à Dieu, et doit être une bénédiction pour l’humanité et servir à hâter le royaume du Sei-gneur Jésus-Christ. ”—The Review and Herald, 14 février 1888 (voir Conseils à l’Econome, page 118).

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Lundi 27 juillet

2. BIENS ET RICHESSES

a. Quelle possibilité Dieu a-t-il donnée à chacun et qu’est-ce que cela devrait nous pousser à considérer ? Deutéronome 8 : 18 ; Psaume 112 : 1-3 ; Ecclé-siaste 9 : 11.

“ C’est Dieu qui donne aux hommes le pouvoir de gagner de l’argent. Une intel-ligence vive et rapide, la capacité de concevoir et d’exécuter des plans, tout cela vient de lui. C’est lui qui nous comble de biens et qui nous permet d’acquérir des richesses par l’utilisation diligente de nos facultés. En conséquence il nous dit : «Une partie de l’argent que je vous ai permis de gagner m’appartient. Mettez-la dans le trésor en dîmes, en dons et en offrandes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison, afin qu’il y ait quelque chose pour soutenir ceux qui portent l’évangile de ma grâce au monde. ”—In Heavenly Places, page 303.

b. Quels dangers y a-t-il à poursuivre les richesses terrestres ? 1 Timothée 6 : 6-11 ; Psaume 49 : 7-8 ; Proverbes 28 : 20.

“ Ceux qui peuvent acquérir des biens doivent se surveiller constamment sinon ils se serviront mal de leurs acquisitions et ils ne resteront pas absolument honnêtes. C’est ainsi que beaucoup tombent en tentation ; ils en veulent toujours plus, réclament plus que la valeur réelle des choses et sacrifient les principes généreux, bienveillants et nobles de l’homme mature pour un gain sordide. ”—Testimonies, volume 1, page 537.

“ Dans sa lettre à Timothée, le grand apôtre Paul sentait la nécessité d’instruire les gens de sorte à dissiper l’illusion qui se saisit si facilement des riches, à savoir que leur capacité à acquérir de l’argent signifie qu’ils sont supérieurs en sagesse et en jugement à ceux qui sont pauvres, que le gain c’est la piété. Ils se gargarisent eux-mê-mes avec l’idée que leur richesse est la preuve qu’ils sont particulièrement favorisés par Dieu. C’est une terrible illusion. Des individus peuvent vouer leur vie à ce seul but, s’enrichir. Cependant, tout comme ils n’ont rien apporté en venant au monde, ils ne pourront rien en emporter en le quittant. Ils devront mourir et laisser ce qui leur a coûté tant de labeur. Ils risquent leurs intérêts éternels pour un petit bout de ce monde et perdent les deux. Mais cer-tains sont bien décidés à devenir riches, c’est leur étude permanente. Dans leur zèle les considérations éternelles sont totalement oblitérées. Lancés à la poursuite des biens terrestres, Satan les aveugle et leur fait croire que de bons mobiles les animent. ”—The Review and Herald, 4 mars 1880.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 27

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Mardi 28 juillet

3. LES TALENTS

a. Dans la parabole des talents, comment l’Eternel distribue-t-il ses biens à ses intendants ? Matthieu 25 : 14-15.

“ Quel qu’en soit le nombre, il faut que les talents soient mis à profit. La grande question pour nous n’est pas tant la quantité de talents reçus que l’emploi que nous en faisons. Le développement de nos facultés est notre premier devoir tant envers Dieu qu’envers nos semblables. Celui dont les capacités et l’utilité ne vont pas en augmen-tant de jour en jour ne remplit pas le but de sa vie. En professant la foi au Christ, on prend l’engagement de donner à ses facultés tout le développement dont elles sont susceptibles en vue du service du Maître. Nos efforts doivent donc tendre à porter toutes nos facultés au plus haut degré de développement dont elles sont susceptibles en vue de la réalisation de la plus grande somme de bien. ”—Les Paraboles, pages 335-336 (Gland) ou 284-285 (V&S).

“ Notre temps appartient à Dieu, et chacun de nos instants lui est dû. Nous som-mes tenus, de façon impérative, d’en tirer le meilleur parti pour sa gloire. Il n’est aucun talent dont il nous demandera un compte aussi rigoureux que celui du temps. ”—Idem, page 296 (V&S) ou 350 (Gland).

b. Chacun de nous a reçu quelques talents. Que nous est-il demandé, que nos talents soient nombreux ou pas ? 1 Corinthiens 4 : 2 ; Matthieu 25 : 19.

“ Personne n’a le droit de se montrer insatisfait et de se plaindre de ce que ses talents sont peu nombreux, de ce que l’on ne peut pas glorifier Dieu avec ce que l’on n’a pas reçu et de dire que l’on n’est pas responsable de l’usage qu’on en fait. Si vous ne pouvez faire que peu de choses, vous êtes responsable pour ce petit peu seulement mais vous devez le faire avec fidélité. Si vous n’avez qu’un seul talent, utilisez-le à bon escient et Dieu acceptera votre effort pour tirer le maximum de ce talent qu’il vous a confié. Il vous approuvera s’il vous voit fidèle en peu de choses. Nous avons tous reçu quelques talents de la main de Dieu et nous serons redevables de leur utili-sation. ”—The Review and Herald, 7 mars 1893.

“ S’il n’est pas employé en vue des besoins de l’existence, du bien de nos sem-blables et de l’avancement de la cause du Christ, [l’argent] n’a pas plus de valeur que le sable. ”—Les Paraboles, pages 305-306 (V&S) ou 360 (Gland).

“ La prospérité dont nous jouissons est un effet de la bonté divine. Dieu donne avec libéralité, et s’il réclame une part des biens dont il nous a abondamment pourvu, ce n’est pas pour s’enrichir, car il n’a pas besoin de nos dons. Il veut simplement nous donner l’occasion de manifester l’esprit de sacrifice, l’amour et la sympathie envers nos semblables. Ainsi, notre développement spirituel atteindra les plus hauts som-mets. ”—Témoignages, volume 1, page 638.

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Mercredi 29 juillet

4. “ FAITES-LES VALOIR JUSQU’À CE QUE JE REVIENNE ”

a. Que firent avec leurs talents ceux qui en avaient reçu plus d’un ? Matthieu 25 : 16-17. Qu’est-ce que le Seigneur ordonna de faire avec ses biens ? Luc 19 : 12-13.

“ Le succès n’est pas le résultat de la chance ou de la destinée : il est l’œuvre de la divine providence, la récompense de la foi et de la sagesse, de la vertu et de l’effort persévérant. Le Seigneur désire que nous fassions usage de tous les dons que nous pos-sédons. Si nous agissons ainsi, nous en recevrons de plus grands. Il n’opérera aucun miracle pour nous accorder les talents qui nous font défaut ; mais si nous utilisons ceux que nous détenons il collaborera avec nous pour développer et fortifier chacune de nos facultés. Tout effort énergique et désintéressé au service du Maître contribuera à l’accroissement de nos capacités. ”—Les Paraboles, pages 307-308 (V&S) ou 362 (Gland).

b. Que fit l’homme qui n’avait reçu qu’un talent et quel en fut le résultat ? Matthieu 25 : 24-30.

“ L’homme pourvu du don le plus modeste négligea de le mettre à profit. C’est là un avertissement pour tous ceux qui croient que l’insuffisance de leurs capacités les dispense de servir le Maître. S’ils pouvaient réaliser de grandes choses, avec quelle joie ils les entreprendraient ! Mais parce qu’ils occupent une position effacée, ils se croient justifiés en ne faisant rien. C’est une erreur. Dans la répartition des dons, le Seigneur éprouve les caractères. Celui qui a négligé de faire fructifier son unique ta-lent a démontré qu’il était un serviteur infidèle. S’il avait reçu cinq talents, il les aurait enterrés comme il le fit pour le sien. ”—Idem, pages 309 ou 364-365.

“ N’avez-vous qu’un seul talent ? Mettez-le à la banque [investissez-le intelli-gemment] et vous le doublerez. Faites avec votre force ce que vos mains trouvent à faire. Soyez assez sages pour obtenir de votre talent tout le rendement qu’on peut en attendre. ”—Messages à la Jeunesse, page 299 [voir Messages to Young People, page 301].

“ Quelle sera la récompense de ceux qui dépensent leur argent en extravagances ? Ces personnes ont été rachetées par le sang de Christ ; si jamais elles sont sauvées, elles doivent l’être à sa manière.… Dieu a préparé une gloire indescriptible pour ceux qui n’aiment pas l’or, la vanité, l’extravagance, le luxe et les ornements, mais qui l’aiment, lui. ”—The Signs of the Times, 25 juin 1894.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 29

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Jeudi 30 juillet

5. LA RÉCOMPENSE DES SERVITEURS FIDÈLES

a. Quelles paroles entendront ceux qui ont fait fructifier leurs talents et en ont donc gagné d’autres ? Matthieu 25 : 20-23.

“ Le Seigneur tient un registre pour chaque créature humaine. Au jour du règle-ment des comptes, l’économe fidèle peut prouver qu’il n’a rien gardé pour lui-même. Il ne dit pas «mon argent», mais «ton argent s’est multiplié». Il sait qu’aucun accrois-sement n’aurait pu être obtenu sans un don initial. Il a le sentiment qu’en s’acquittant fidèlement de son économat, il n’a fait que son devoir. Le capital appartient au Sei-gneur, et, par la puissance de Dieu, il lui a été permis de le faire fructifier dans de bon-nes conditions. Seul le nom du Seigneur doit être glorifié. ”—Conseils à l’Econome, page 117-118.

“ Le fidèle serviteur n’est pas récompensé en proportion du nombre de talents qui lui ont été confiés mais en proportion de sa fidélité à utiliser avec sagesse ce qu’il a et des mobiles désintéressés qui l’ont incité à l’effort. ”—Atlantic Union Gleaner, 16 septembre 1903.

b. Quelle sera la grande récompense des fidèles serviteurs ? 2 Timothée 4 : 7-8 ; 1 Pierre 5 : 4 ; Apocalypse 2 : 10 (dernière partie).

“ Le fidèle serviteur qui investit son talent dans la cause de Dieu, qui utilise son argent à la gloire de Dieu, sera félicité ainsi : «C’est bien, bon et fidèle serviteur… entre dans la joie de ton maître» (Matthieu 25 : 21). Quelle sera cette joie du Maître ? —Celle de voir les âmes sauvées dans le royaume de Dieu. Les fidèles serviteurs sont des partenaires de Christ qui «en échange de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu» (Hébreux 12 : 2). ”—The Youth’s Instructor, 23 novembre 1899.

Vendredi 31 juillet

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 31

a. Quelle réalité oublient ceux qui se vantent de leurs possessions ?b. Pourquoi les biens terrestres peuvent-ils devenir un piège ?c. Pourquoi des biens, des talents, des capacités nous ont-ils été confiés ?d. Comment, en distribuant tous ces talents, Dieu met-il notre caractère à l’épreuve ?e. Beaucoup désirent une couronne céleste ; mais quelle est la seule façon de

l’obtenir ?

30 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Leçon 6 Sabbat 8 août 2009

Les dîmes du Seigneur

“ Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nour-riture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des ar-mées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. ” (Malachie 3 : 10).

“ Dieu a forgé un plan où tous peuvent donner selon la prospérité à laquelle il les a fait parvenir et qui fera du don une telle habitude qu’il n’attendront pas qu’on les sollicite. ”—Testimonies, volume 3, page 411.

Lecture proposée : Ministère Evangélique, chapitre 12.

Dimanche 2 août

1. RENDRE À DIEU CE QUI LUI REVIENT

a. Quelle partie spécifique de tout ce que Dieu donne nous est-il demandé de lui rendre ? Lévitique 27 : 30-32.

“ [Dieu] réclame aux hommes une certaine partie des revenus qu’il leur confie, à savoir, le dixième. ”—Conquérants Pacifiques, page 66.

b. Comment Dieu considère-t-il le fait de retenir les dîmes ? Malachie 3 : 8-10.

“ Que personne ne se sente libre de retenir sa dîme pour l’employer selon son propre jugement. On ne doit pas l’utiliser en cas de besoins imprévus, ni même en faire un usage qui nous apparaisse convenable dans ce que l’on considère comme étant l’œuvre du Seigneur. ”—Ministère Evangélique, page 219.

“ D’autres n’ont pas été satisfaits et ont dit : «Je ne paierai plus ma dîme, car je n’ai pas confiance en la manière dont est dirigée l’œuvre de Dieu.» Mais déroberez-vous Dieu parce que vous pensez que son œuvre est mal conduite ? Plaignez-vous clairement et ouvertement, dans un bon esprit, aux responsables eux-mêmes. Envoyez vos réclamations concernant ce qui doit être rectifié et mis en ordre ; mais ne vous retirez pas de l’œuvre de Dieu et ne soyez pas infidèles parce que d’autres n’accom-plissent pas leur devoir. ”—Idem, pages 220-221.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 31

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Lundi 3 août

2. LA DÎME EST SACRÉE

a. Qu’ont en commun le sabbat et la dîme ? Exode 31 : 15 ; Lévitique 23 : 3 ; 27 : 30, 32.

“ Le même langage est employé en ce qui concerne le sabbat et la dîme : «Le septième jour est le sabbat de l’Eternel, ton Dieu.» L’homme n’a ni le droit ni le pou-voir de substituer au septième jour le premier jour. Il peut prétendre pouvoir le faire ; «néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout» (2 Timothée 2 : 19). Les cou-tumes et les enseignements des hommes ne diminuent en rien les exigences de la loi divine. Dieu a sanctifié le septième jour. Cette portion de temps particulière, réservée par Dieu lui-même au culte et à l’adoration, est aussi sacrée aujourd’hui qu’elle ne l’était au moment où elle fut consacrée par notre Créateur. De la même manière la dîme de nos revenus est «sacrée devant l’Eternel». Le Nouveau Testament n’abolit pas la loi de la dîme, pas plus qu’il n’abolit le comman-dement relatif au sabbat ; leur validité et leur grande importance spirituelle y sont clairement expliquées. ”—Conseils à l’Econome, page 70.

b. Le système des dîmes était-il seulement pour les enfants d’Israël ou existait-il avant le Sinaï ? Genèse 14 : 18-20. Qu’est-il écrit au sujet de la dîme dans le Nouveau Testament ? Matthieu 23 : 23 ; Hébreux 7 : 8.

“ Le système de la dîme est aussi impératif pour le peuple de Dieu de ces derniers jours que pour l’ancien Israël. ”—Gospel Workers (1892), page 98.

c. Outre la dîme, à quoi Dieu appelle-t-il encore ? Exode 36 : 3.

“ Les contributions exigées des Hébreux pour des buts religieux et charitables s’élevaient donc pour le moins à un quart de leur revenu. On serait tenté de croire qu’une charge aussi lourde aurait dû les réduire à la pauvreté. Bien au contraire, la fidèle observation de ces libéralités était une condition de leur prospérité. ”—Patriar-ches et Prophètes, page 513 (V&S) ou 541 (Bâle).

“ Il y a, pour le peuple de Dieu des derniers jours, des nécessités plus urgentes que pour Israël. Une œuvre immense reste à accomplir dans un temps très limité. ”—Témoignages, volume 1, page 431.

32 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mardi 4 août

3. DÉROBER DIEU

a. Qu’interdit le huitième commandement et quelle relation a-t-il avec le sys-tème de la dîme ? Exode 20 : 15 ; Malachie 3 : 8-9.

“ Dans nos églises, beaucoup dérobent Dieu dans les dîmes et les offrandes. Dieu agira avec eux comme il l’a déclaré. Il bénira richement celui qui est obéissant ; il maudira le transgresseur. Tout homme portant le message de la vérité à nos églises doit faire son devoir en avertissant, en éduquant, en reprenant. ”—Testimonies to Mi-nisters, page 307.

“ La majorité des chrétiens de profession ne se sépare qu’à grand regret de son argent. Nombre d’entre eux ne donnent pas à Dieu le vingtième de leur gain et beau-coup donnent bien moins que cela ; tandis qu’une importante classe de gens dérobe Dieu d’une petite dîme, d’autres ne donnent que la dîme. ”—Testimonies, volume 4, page 474.

“ Dépêchez-vous, frères, vous avez maintenant l’occasion d’être honnêtes avec Dieu ; ne tardez pas. Pour l’amour de vous-mêmes, ne dérobez pas Dieu plus long-temps dans les dîmes et les offrandes. ”—The General Conference Bulletin, 1er avril 1897.

b. Quelle invitation l’Eternel lance-t-il à ceux qui sont négligents en ce domai-ne ? Malachie 3 : 7 ; Esaïe 55 : 7 ; Osée 6 : 1. Racontez l’expérience qui eut lieu en 1889.

“ Lorsque le sujet relatif au péché de malhonnêteté envers Dieu fut présenté, les membres arrivèrent à une vue plus claire de leurs devoirs et de leurs privilèges dans ce domaine. Un frère déclara qu’il n’avait pas versé de dîmes depuis deux ans, et qu’il se sentait désespéré ; mais en confessant sa faute, il commença à retrouver l’espoir. Il demanda : «Que dois-je faire ?» Je répondis : «Remettez une déclaration écrite au trésorier de l’église ; ce sera conforme aux usages.» Il pensa que cette requête était plutôt étrange, et se mit à écrire : «Pour valeur reçue, je promets de verser…» Il leva les yeux comme pour dire : Est-ce la vraie formule à employer dans une déclaration adressée au Seigneur ? Il continua : «Oui, pour valeur reçue. N’ai-je pas reçu jour après jour les bénédictions de Dieu ? Les anges ne m’ont-ils pas gardé ? Le Seigneur ne m’a-t-il pas béni spirituellement et matériellement ? Pour valeur reçue, je promets de verser la somme de 571,50 dollars au trésorier de l’église.» Après avoir fait, de son côté, tout ce qu’il pouvait, il se sentit heureux. Quelques jours plus tard, il versa sa dîme au trésorier, conformément à sa déclaration écrite. Il ajouta même une somme de 125 dollars comme don de Noël. Un autre frère promit de donner la somme de 1 000 dollars, dans l’espoir de s’en acquitter quelques semaines plus tard ; un autre promit une somme de 300 dollars. ”—Conseils à l’Econome, pages 100-101.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 33

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Mercredi 5 août

4. LE RÉSULTAT DE L’INFIDÉLITÉ

a. Que résultera-t-il de notre infidélité à rendre au Seigneur ce qui lui appar-tient ? Aggée 1 : 5-6, 9-11.

“ Ceux qui retiennent égoïstement leurs ressources ne doivent pas être surpris si la main de Dieu disperse leurs biens. Ce qui aurait dû être consacré pour l’avance-ment de son œuvre et de sa cause mais qui a été retenu, peut être enlevé de diverses manières. Peut-être qu’un beau cheval, objet de la vanité du cœur humain, sera-t-il trouvé inanimé dans son écurie. Il se peut qu’une vache meure. On perdra peut-être des fruits ou d’autres récoltes. Dieu peut disperser les ressources qu’il a prêtées à ses majordomes, s’ils refusent de les utiliser pour sa gloire. Peut-être que quelques-uns n’ont jamais eu à souffrir de telles pertes pour leur rappeler leur devoir non accompli, mais leurs cas sont des plus désespérés. ”—Commentaires Bibliques, page 266.

“ Une seule parole de Dieu pourrait nous ôter la pluie et nous priver de nourriture. Il pourrait détruire nos récoltes par les sauterelles ou tout autre fléau. Le Seigneur a longtemps supporté la perversité des hommes ; mais il a enregistré leurs actions dans les livres des cieux et paiera leur infidélité de retour. ”—The Review and Herald, 24 janvier 1899.

“ Ne promettez pas au Seigneur une somme pour l’employer ensuite pour votre propre compte, car vos prières deviendraient à ses yeux comme une abomination. ”—Conseils à l’Econome, pages 83-84.

b. Si nous sommes fidèles et rendons à l’Eternel ce qui lui appartient, quel sera le résultat ? Joël 2 : 22-27 ; Malachie 3 : 10-11.

“ Que les pauvres donnent ce qu’ils peuvent. Même si l’offrande est petite, l’Eter-nel reconnaîtra le sacrifice et bénira le donateur. ”—Atlantic Union Gleaner, 29 mars 1905.

“ Dieu, dans sa tendre miséricorde et dans son amour indicible, n’a pas pourvu uniquement aux besoins de l’âme mais n’a pas oublié de pourvoir aux nécessités de nos corps. Il a fait de nous ses assistants sociaux et nous a accordé ses dons ; mais il s’est réservé les dîmes et les offrandes pour l’avancement de son œuvre. Il ne nous le demande pas parce qu’il en a absolument besoin, car tout est à lui. Mais il se le réserve afin de nous donner, à nous ses économes, une occasion de suivre son exemple. Il nous a fait le plus grand don possible, un don d’une valeur infinie, de sorte qu’on ne peut pas dire qu’il aurait pu donner davantage. ”—The Home Missionary, 1er décem-bre 1894.

34 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Jeudi 6 août

5. UN JOYEUX DONATEUR

a. Puisque Dieu est le propriétaire de toutes choses, pourquoi nous demande-t-il de lui rendre les dîmes et les offrandes ? Deutéronome 8 : 2 ; Psaume 50 : 10-12 ; 2 Corinthiens 9 : 7.

“ Lorsque nous dérobons les dîmes à Dieu, nous nous dérobons nous-mêmes ; car nous perdons le trésor éternel. Nous nous privons de la bénédiction de Dieu promise à ceux qui agissent honnêtement avec lui.… Les ministres de Dieu ne doivent pas manquer d’avertir le peuple en lui montrant par la Bible à quel danger on s’expose en retenant sa dîme. ”—Pacific Union Recorder, 10 octobre 1901.

b. Dieu nous demandant une partie de ce qu’il nous a donné, que devrions-nous toujours garder en mémoire ? Actes 20 : 35 ; 2 Corinthiens 9 : 6.

“ Si vous, mon frère, êtes devenu égoïste et si vous gardez par devers vous ce que vous devez donner pour la cause de Dieu, alors vous avez besoin d’être entièrement aspergé du sang du Sauveur, vous consacrant vous-même à Dieu avec tout ce que vous possédez. ”—Témoignages, volume 1, page 556.

“ Dans plusieurs lieux l’œuvre a été retardée pour cause de pénurie d’argent. Dieu réprimandera ceux qui ne sont pas venus à son aide dans le combat contre les puissances des ténèbres. ”—The Review and Herald, 27 décembre 1906.

“ Apportons à notre Créateur d’un cœur joyeux les prémices de toutes ses bontés, ce que nous avons de meilleur. ”—The Faith I Live By, page 245.

“ La meilleure manière d’exprimer notre amour pour notre Rédempteur est de faire des offrandes pour amener des âmes à la connaissance de la vérité. Le plan de la rédemption fut entièrement volontaire de la part de notre Sauveur et il est dans l’intention de Christ que toute notre générosité s’exprime en des offrandes volontai-res. ”—Testimonies, volume 3, page 413.

Vendredi 7 août

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 20

a. Dans quel sens l’Eternel dit-il que nous devrions le mettre à l’épreuve ?b. Quel pourcentage de leur revenu les anciens Hébreux rendaient-ils à Dieu ?c. En ce qui concerne la dîme, quel est le devoir de ceux qui prêchent la vérité ?d. Quels sont les résultats opposés du fait de donner la dîme et de celui de la retenir ?e. Nous exprimons notre amour pour Jésus en faisant des dons dans le but de

soutenir sa cause. Expliquez.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 35

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Leçon 7 Sabbat 15 août 2009

Les offrandes volontaires

“ [Betsaleel, Oholiab, et tous les hommes habiles] prirent devant Moïse tou-tes les offrandes qu’avaient apportées les enfants d’Israël pour faire les ouvrages destinés au service du sanctuaire. Chaque matin, on apportait encore à Moïse des offrandes volontaires. ” (Exode 36 : 3).

“ Les travaux commencèrent. Jeunes et vieux, hommes, femmes et enfants con-tinuèrent cependant d’apporter leurs offrandes. Bientôt les commissaires du travail découvrirent qu’ils avaient assez de matériaux et même plus qu’il n’en fallait. ”—Pa-triarches et Prophètes, page 318 (V&S) ou 348 (Bâle).

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 32.

Dimanche 9 août

1. DÉSIREUX DE DONNER

a. Décrivez un exemple d’une levée de fonds hautement réussie. Exode 36 : 3, 5-6.

“ Le moyen employé par Moïse pour réunir les fonds nécessaires à la construc-tion du tabernacle eut un grand succès. Il n’eut pas besoin d’insister pour inviter le peuple à donner. Il ne fit usage d’aucun des procédés si souvent utilisés de nos jours par les Eglises. Pas de soirées amusantes, de danses ni de banquets. Il n’organisa ni loteries, ni tombolas, ni autres moyens profanes en faveur d’œuvres charitables ou missionnaires. Par ordre du Seigneur, Moïse invita les enfants d’Israël à lui apporter leurs offrandes. Il leur dit que tout ce qui lui serait apporté volontairement et de bon cœur serait accepté. Et les offrandes affluèrent avec une telle abondance que Moïse dut en refuser. ”—Patriarches et Prophètes, page 515 (V&S) ou 348 (Bâle).

b. De toutes les bénédictions et de tous les bienfaits que nous recevons de l’Eter-nel, combien lui en rendons-nous ? 1 Chroniques 29 : 13-16.

“ Nous ne possédons rien, nous ne pouvons rien offrir en argent, en travail, en foi, que nous n’ayons d’abord reçu de Dieu. ”—Faith and Works, page 22.

36 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Lundi 10 août

2. DONNER AU SEIGNEUR

a. Quel exemple rapporté dans la Bible devrait nous encourager à donner de bon cœur pour la cause du Seigneur ? Marc 12 : 41-44.

“ Le geste de la veuve qui mit deux pites (tout ce qu’elle possédait) dans le tronc, est signalé dans les saintes Ecritures afin d’encourager les pauvres à donner pour l’œuvre de Dieu.… La pauvre femme avait dû se priver de ce qui lui était indispen-sable pour apporter son offrande au Seigneur. ”—Conquérants Pacifiques, pages 302-303.

“ Christ accorde plus de valeur au don de la pauvre veuve qu’à ceux des plus riches. Ils donnèrent de leur superflu. Leurs offrandes ne les avaient privés en rien. Mais la veuve s’était privée de son nécessaire pour faire sa petite offrande. Elle ne sa-vait pas de quoi serait fait le lendemain. Aucun mari ne pouvait subvenir à ses besoins, elle faisait confiance à Dieu. La valeur d’un don ne réside pas tant dans son montant que dans la proportion qu’il représente par rapport aux revenus et par le mobile qui le suscite. ”—Testimonies, volume 2, page 667.

b. Quel mobile devrait nous inciter à faire des offrandes au Seigneur ? Psaume 116 : 1, 17-18.

“ La pite de la veuve a été comme un petit ruisseau coulant à travers les âges, s’élargissant et s’approfondissant tout au long de son parcours, et contribuant, de nombreuses manières différentes, à la proclamation de la vérité et au secours des nécessiteux. L’influence de ce modeste don s’est fait sentir sur des milliers de cœurs, dans tous les âges et dans tous les pays. Il en est résulté que des dons innombrables, provenant de familles pauvres qui pratiquaient le renoncement, ont afflué dans les caisses du Seigneur. Et de plus, son exemple a incité des milliers de gens aimant leurs aises, égoïstes et incrédules, à pratiquer de bonnes œuvres, et leurs dons ont également contribué à augmenter la valeur de son offrande. ”—Conseils à l’Econome, pages 184-185.

“ Peu sont aussi pauvres que la veuve qui donna ses deux pites en offrande à Dieu. Le don était faible mais c’était tout ce qu’elle possédait et elle fut louée par le Maître. Il considéra les deux pites de la veuve comme une contribution plus impor-tante que tous les grands dons des riches. Il ne mesurait pas la valeur d’une offrande à son montant mais au mobile, à la ferveur et à la pureté de l’action. ”—The Review and Herald, 4 janvier 1881.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 37

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Mardi 11 août

3. LES CHAMPS MISSIONNAIRES NÉCESSITEUX

a. Que dit Jésus à propos des besoins du grand champ missionnaire ? Jean 4 : 35 ; Matthieu 9 : 37-38.

“ Si tous nos membres payaient fidèlement leur dîme, il y aurait plus d’argent dans les caisses pour soutenir les ouvriers déjà présents sur le terrain et pour envoyer davantage d’ouvriers dans les champs qui sont prêts pour la moisson. ”—The Review and Herald, 14 avril 1903.

“ Dieu désire que son peuple prie et fasse des plans pour l’avancement de son œuvre. Mais, comme Corneille, nous devons joindre le don à la prière. Nos prières et nos aumônes doivent monter devant Dieu comme un mémorial. La foi sans les œu-vres est morte ; et sans une foi vivante il est impossible de plaire à Dieu. Quand nous prions, nous devons donner tout ce que nous pouvons, que ce soit de notre travail ou de notre argent, pour que nos prières soient exaucées. ”—Atlantic Union Gleaner, 17 juin 1903.

“ Quand de nouveaux champs s’ouvrent à l’évangile, l’église doit rapidement y envoyer des missionnaires. Il faut faire des efforts particuliers pendant que les anges retiennent les quatre vents. Tous peuvent faire quelque chose maintenant. Ceux que l’on ne peut pas retirer de leur champ, ou qui ne sont pas qualifiés pour aller à l’étran-ger, peuvent faire des dons ; et tous peuvent prier afin que le Maître de la moisson suscite des ouvriers. Priez, frères, priez avec zèle, afin que s’ouvre le cœur de ceux qui ne font que peu de chose et de ceux qui n’ont rien fait jusqu’à présent, et que les moyens que Dieu leur a confiés puissent être utilisés avec sagesse à soutenir sa cause chez eux comme à l’étranger à la gloire de son nom. ”—The Review and Herald, 14 avril 1910.

b. Quel mandat évangélique a été donné aux disciples de Christ ? Jusqu’à quand sera-t-il valable ? Quelle est la seule manière de le remplir ? Matthieu 28 : 19-20 ; 2 Timothée 4 : 2-5.

“ A mesure que l’œuvre se développe, il faut de l’argent pour ses différentes branches. Ceux qui ont été gagnés à la vérité et rendus participants de sa grâce, peu-vent devenir des collaborateurs du Christ en lui apportant leurs offrandes. Lorsque les membres d’église en sont arrivés au point de désirer dans leurs cœurs qu’il ne soit plus fait d’appels de fonds, c’est comme s’ils disaient qu’ils ne tiennent pas que la cause de Dieu progresse. ”—Témoignages, volume 1, page 625.

38 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mercredi 12 août

4. LE SEIGNEUR BÉNIRA

a. Qu’est-ce qui donnera de l’efficacité à notre contribution financière, qu’elle soit importante ou pas ? Deutéronome 28 : 2-6 ; 2 Corinthiens 9 : 7-8.

“ Les offrandes des petits enfants peuvent être acceptables et plaire à Dieu car leur valeur dépendra de l’esprit qui motive le don. Les pauvres qui suivent la règle de l’apôtre Paul et mettent de côté une petite somme chaque semaine participent à aug-menter le trésor ; Dieu accepte tout à fait ces dons car ils font un sacrifice aussi grand, et même plus grand, que leurs frères plus aisés. ”—Counsels on Sabbath School Work, page 130.

“ Des familles pauvres, qui ont expérimenté et apprécié l’influence sanctifiante de la vérité, et qui ont, de ce fait, éprouvé de la reconnaissance envers Dieu, ont pensé qu’elles pourraient et devraient se priver de leur nécessaire en vue d’apporter des offrandes au Seigneur. Certaines personnes sont même allées jusqu’à se priver de vêtements dont elles avaient réellement besoin. D’autres ont vendu l’unique vache qu’elles possédaient pour offrir à Dieu le produit de cette vente. Avec une profonde sincérité, en versant des larmes de gratitude du fait qu’elles pouvaient accomplir ce geste en faveur de la cause de Dieu, elles se sont prosternées devant le Seigneur avec leur offrande, invoquant sur elle la bénédiction divine, avec la pensée qu’elle soit employée à porter la connaissance de la vérité à des âmes environnées de ténèbres. ”—Conseils à l’Econome, page 185.

“ Les offrandes …sont un acte de générosité qui élargit le cœur du donateur et qui l’unit plus fortement au Rédempteur du monde. ”—Idem, page 34.

b. Quel conseil est donné à ceux qui possèdent plusieurs maisons et terrains ? Luc 12 : 33-34 ; 1 Timothée 6 : 17-19.

“ [Des âmes consciencieuses qui croient à la vérité] se privent souvent même du nécessaire, alors qu’il y a des hommes et des femmes qui, possédant terrains et immeubles, se cramponnent avec une égoïste ténacité à leurs biens terrestres et ‘n’ont pas assez de foi dans le Seigneur et dans le message pour les donner à son œuvre. C’est à eux que s’adressent spécialement ces paroles du Christ : «Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes.» ”—Conseils à l’Econome, page 62.

“ Il est trop tard pour s’accrocher aux trésors mondains. Bientôt, des maisons et des terrains inutiles ne serviront plus à personne car la malédiction de Dieu pèsera de plus en plus fort sur la terre. ”—Manuscript Releases, volume 16, page 348.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 39

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Jeudi 13 août

5. L’ESPRIT DE SACRIFICE

a. Que fit Jésus pour sauver le monde ? 2 Corinthiens 8 : 9 ; Philippiens 2 : 7-8. Quels appels nous sont lancés aujourd’hui ?

“ Ceux qui acquièrent des biens et ajoutent à ce qu’ils possèdent déjà sont loin de se sacrifier pour offrir de leur superflu. Comparativement, ils ne font rien de ce qu’ils devraient. Ils retiennent leurs dons et dérobent Dieu car ils ont peur de finir par manquer de quelque chose. Ils ne mettent pas leur confiance en Dieu. C’est l’une des raisons pour lesquelles, nous, en tant que peuple, sommes si maladifs et que tant d’entre nous se précipitent dans la tombe. ”—Testimonies, volume 2, page 199.

“ Les besoins de l’œuvre réclament aujourd’hui plus de dépenses qu’autrefois. Le Seigneur appelle son peuple à faire des efforts pour réduire ses dépenses. Je vous demande à nouveau de placer ailleurs l’argent que vous dépensez pour faire des pho-tos de vous-mêmes ou de vos amis. Faites en sorte que l’argent qui a été dédié à la satisfaction personnelle aille remplir le trésor de l’Eternel afin de soutenir ceux qui travaillent à sauver des âmes en péril. ”—The General Conference Bulletin, 1er avril 1897.

b. Qu’est-il promis à ceux qui consentent à des sacrifices et à des dons pour faire avancer la cause de Dieu ? Jean 4 : 36 ; Psaume 126 : 5-6.

“ De toutes les joies qui attendent les élus sur la nouvelle terre, l’une des plus grandes sera celle d’unir nos voix aux hymnes de ceux qui ont participé à notre salut, en louanges et en adoration pour Celui qui nous a remplis du désir de donner. Faisons maintenant tout ce que nous pouvons pour faire avancer les intérêts de son royaume à la mesure de la prospérité qu’il nous a donnée. ”—The Review and Herald, 10 sep-tembre 1908.

Vendredi 14 août

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 08

a. Comment Moïse réussit-il à lever des fonds pour la construction du premier tabernacle ?

b. Pourquoi les deux pites d’une pauvre veuve ont-elles été si extraordinaire-ment productives ?

c. Pourquoi les offrandes, et non seulement la dîme, sont-elles si importantes en ces derniers jours ?

d. Qu’est-ce qui ne va pas dans le fait de conserver des propriétés dont on n’a pas besoin tandis que nous approchons de la fin du temps de grâce ?

e. Comment des offrandes de sacrifice faites à la cause de Dieu seront-elles bientôt récompensées ?

40 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Leçon 8 Sabbat 22 août 2009

Notre attitude envers les autorités séculières

“ Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été insti-tuées de Dieu. ” (Romains 13 : 1).

“ La puissance de David lui avait été donnée de Dieu, mais pour ne l’exercer que conformément à la loi divine. Dès le moment où il ordonnait quelque chose de contraire à cette loi, lui obéir devenait un péché. «Les puissances qui subsistent ont été établies de Dieu.» Mais nous ne devons pas leur obéir contrairement à la loi de Dieu. ”—Patriarches et Prophètes, page 741 (Bâle) ou 697 (V&S).

Lectures proposées : Témoignages, volume 3, pages 49-54. La Tragédie des Siècles (Le Grand Conflit, Le Conflit

Imminent), chapitre 38.

Dimanche 16 août

1. LA RAISON D’ÊTRE DES AUTORITÉS

a. Dans quel but Dieu établit-il des autorités terrestres ? Romains 13 : 3-4. Jus-qu’à quel point devons-nous obéir aux lois de notre pays ?

“ Celui qui est soumis à la loi divine ne faillira pas non plus au respect des lois de son pays. Celui qui craint Dieu «honorera le roi» dans l’exercice de ses attributions justes et légitimes. ”—La Tragédie des Siècles, page 299 (GC 269, CI 291).

b. Nous devrions toujours être les citoyens les plus respectueux de la loi. Quel-les sont les bonnes lois de notre pays auxquelles nous devrions obéir ? Mat-thieu 22 : 17-21 ; Romains 13 : 6-7.

“ Les dix préceptes de Jéhovah sont le fondement de toute loi juste et bonne. Ceux qui aiment les commandements de Dieu se conformeront à toute bonne loi de leur pays. Mais, si les exigences des dirigeants entrent en conflit avec les lois de Dieu, la seule question à poser est : Obéirons-nous à Dieu ou aux hommes ? ”—Testimonies, volume 1, pages 361-362.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 41

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Lundi 17 août

2. OBÉIR À LA LOI DE DIEU OU À LA LOI DU PAYS ?

a. Quelle leçon importante, tirée de l’expérience de l’église primitive, pouvons-nous apprendre des paroles de Pierre et de Jean ? Actes 4 : 15-20.

“ J’ai vu que notre devoir, dans toutes les circonstances, c’est d’obéir aux lois du pays, aussi longtemps qu’elles ne sont pas opposées à celles de Dieu données du haut du Sinaï, et qu’il a gravées de son doigt sur des tables de pierre. ”—Témoignages, volume 3, pages 53-54.

“ Nous devons reconnaître les gouvernements humains comme étant d’institution divine, et enseigner que leur obéir est un devoir sacré, pour autant qu’ils restent dans les limites de leurs sphères légitimes. Mais dès que leurs ordres entrent en conflit avec ceux d’en haut, obéissons à Dieu plutôt qu’aux hommes. L’Ecriture sainte doit être reconnue comme supérieure à toute législation humaine. Un «Ainsi dit l’Eternel» ne doit pas être mis de côté pour* un «Ainsi dit l’Eglise» ou «Ainsi dit l’Etat». La cou-ronne du Christ doit être élevée au-dessus des diadèmes des potentats de la terre. Ne défions pas les autorités. Que nos paroles écrites ou parlées soient soigneu-sement mesurées, de crainte de nous faire passer comme antagonistes à l’égard de la loi et de l’ordre. Ne disons et ne faisons rien qui puisse nous barrer la route sans nécessité. Allons de l’avant au nom du Christ, et proclamons les vérités qu’il nous a confiées. ”—Conquérants Pacifiques, pages 60-61.

* Dans Conquérants Pacifiques, vous trouverez «à côté d’un». Ceci est une erreur de traduction. Vous retrouverez cette expression correctement traduite dans le même passage du livre Service Chrétien à la page 198. NdT.

b. Quels sont les deux commandements de la loi de Dieu qu’on nous deman-dera particulièrement de transgresser ? Exode 20 : 8-11, 13.

“ Le peuple de Dieu, qui est son trésor particulier, ne peut s’engager dans cette guerre confuse [cette guerre entre des états américains qui conduisit à l’abolition de l’esclavage], car elle s’oppose à tous les principes de la foi. Ceux qui sont dans l’ar-mée ne peuvent obéir à la vérité et obéir en même temps aux ordres de leurs officiers. Ce serait une violation continuelle de la conscience. ”—Testimonies, volume 1, page 361.

“ Alors que le jour du repos sera la principale question agitée dans la chrétienté, et que les autorités civiles et ecclésiastiques auront uni leurs forces pour imposer à tous l’observation du dimanche, le refus obstiné d’une faible minorité de croyants de se soumettre aux exigences populaires fera d’eux les objets d’une exécration univer-selle. ”—La Tragédie des Siècles, page 667 (GC 627, CI 657).

42 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mardi 18 août

3. DE BONNES LOIS

a. Quel est le but des bonnes lois d’un pays ? 1 Pierre 2 : 13-14. Quelle est la différence entre la loi de Dieu et les lois d’un pays ? Psaume 19 : 8-9.

“ Les mondains sont gouvernés par des principes mondains. Ils ne peuvent en apprécier d’autres. La politique du monde et l’opinion publique comprennent le prin-cipe d’action qui les gouverne et qui les conduit à pratiquer une forme de vertu. Mais le peuple de Dieu ne peut être gouverné par de tels mobiles. Les paroles et les com-mandements de Dieu, écrits dans l’âme, sont esprit et vie et contiennent une puissance qui conduit à la sujétion et produit l’obéissance. Les dix préceptes de Jéhovah sont le fondement de toute loi juste et bonne. ”—Testimonies, volume 1, page 361.

“ Où trouver des lois plus nobles, plus pures et plus justes que celles présentées dans les livres de loi où se trouvent inscrites les instructions données à Moïse pour les enfants d’Israël ? Ces lois doivent être perpétuées indéfiniment afin que le caractère du peuple de Dieu puisse être formé à la ressemblance divine. La loi est un mur de protection pour ceux qui obéissent aux préceptes divins. De quelle autre source obte-nir une telle puissance ou apprendre une science d’une aussi grande noblesse ? Quel autre livre enseigne aussi bien à aimer, craindre et obéir à Dieu ? ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 346.

b. Qu’est-ce qui fut donné à la nation d’Israël afin de la guider et de la diriger ? Deutéronome 4 : 5-8 ; Néhémie 9 : 13.

“ Le Saint d’Israël nous a fait connaître les statuts et les lois qui doivent gou-verner les êtres humains. Ces préceptes, dont il a été dit qu’ils étaient saints, justes et bons doivent être la norme d’action dans le foyer. On ne peut pas s’en écarter sans pécher car ils sont le fondement de la religion chrétienne. ”—Child Guidance, pages 506-507.

“ [Dieu] décida que les principes révélés à son peuple contribueraient à restaurer en eux son image. La loi divine devait être exaltée, son autorité maintenue, et une grande et noble tâche fut confiée à Israël. Le Seigneur sépara celui-ci du monde, afin de lui confier une mission sacrée. Il en fit le dépositaire de sa loi pour qu’il fasse connaître le vrai Dieu. ”—Prophètes et Rois, page 9.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 43

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Mercredi 19 août

4. LES LOIS DU PAYS CONTRE NOUS

a. Quel argument fut utilisé par les ennemis du peuple de Dieu dans le but de l’exterminer ? Comment cela se répétera-t-il à notre époque ? Esther 3 : 8-9 ; Apocalypse 12 : 17.

“ Les tribulations que subit le peuple d’Israël à l’époque d’Esther n’étaient pas particulières à ce moment-là.… L’esprit qui poussa jadis les hommes à persécuter la véritable Eglise les amènera à user des mêmes procédés envers ceux qui restent fidè-les au Seigneur. Des préparatifs se font déjà en ce moment en vue du dernier conflit où s’affronteront les enfants de Dieu et les forces du mal. Un décret semblable à celui d’Assuérus concernant les Juifs sera promulgué con-tre le peuple de Dieu. De nos jours, les ennemis de la véritable Eglise considèrent le petit peuple qui observe le quatrième commandement comme un Mardochée à la porte du roi. Le respect que montrent les enfants de Dieu à l’égard de la loi est comme un reproche continuel adressé à tous ceux qui ont abandonné la crainte de Dieu et foulé aux pieds son saint sabbat.… Pour s’assurer la popularité, les législateurs voteront des lois relatives à l’obser-vation du dimanche. Mais ceux qui craignent Dieu ne sauraient se soumettre à une institution qui viole les préceptes du Décalogue. Le grand conflit entre la vérité et l’erreur aura comme enjeu ce sujet brûlant. Mais nous ne sommes pas laissés dans le doute quant à l’issue de ce combat. Aujourd’hui, comme au temps d’Esther, Dieu vengera sa vérité et son peuple. ”—Prophètes et Rois, pages 458-459.

“ Le monde est contre nous, ses églises sont contre nous, les lois du pays se-ront bientôt contre nous. La nécessité de se serrer les coudes n’a jamais été, pour les enfants de Dieu, aussi impérieuse qu’aujourd’hui. ”—Témoignages, volume 2, page 87.

b. Quel acte sera le summum de ce que feront les puissances de la terre contre ceux qui gardent les commandements de Dieu ? Apocalypse 13 : 15-17.

“ Un décret lancé contre les observateurs du sabbat du quatrième commandement les déclarera passibles des châtiments les plus sévères et donnera au public, à partir d’une certaine date, l’autorisation de les mettre à mort. Le romanisme dans l’Ancien Monde, et le protestantisme apostat dans le Nouveau adopteront les mêmes mesures envers ceux qui honorent les statuts de l’Eternel. ”—La Tragédie des Siècles, page 668 (GC 627, CI 657).

44 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Jeudi 20 août

5. SOUS LE DÉCRET DE MORT

a. De quoi seront convaincus ceux qui persécuteront et tenteront de mettre à mort le peuple de Dieu ? Jean 16 : 2 ; Matthieu 24 : 9-10.

“ [Jean 16 : 2] Ces paroles ont résonné à travers les siècles et nous parviennent. Ceux qui oppressent leur prochain parce qu’ils ne croient pas aux mêmes formes de doctrine qu’eux se dupent eux-mêmes. ”—The Review and Herald, 19 avril 1898.

“ Avec quel zèle les ouvriers d’iniquité poursuivront-ils leur dessein satanique ! Ils prendront la lumière pour les ténèbres et les ténèbres pour la lumière jusqu’à croire sincèrement qu’ils servent Dieu en persécutant ses enfants. ”—Idem, 8 mai 1888.

b. Qu’essaieront de faire les méchants et comment Dieu interviendra-t-il en faveur de son peuple ? Psaumes 50 : 15 ; 91 : 3-7, 10.

“ Les nations de la terre, coalisées pour faire la guerre aux commandements de Dieu, décréteront «que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves» sont tenus de se conformer aux usages de l’Eglise en observant un faux jour de repos. Quiconque s’y refusera sera passible de peines civiles et finalement déclaré digne de mort. ”—La Tragédie des Siècles, page 656 (GC 616, CI 646).

“ On entend alors la voix de Dieu annoncer du haut du ciel le jour et l’heure de la venue de Jésus et proclamer à son peuple l’alliance éternelle. Comme les éclats du plus puissant tonnerre, ses paroles font le tour de la terre.… Et quand la bénédiction est prononcée sur ceux qui ont honoré Dieu en sanctifiant son saint jour, on entend un immense cri de victoire. ”—Idem pages 694-695 (GC 653-654, CI 682).

Vendredi 21 août

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 55

a. Quelle obligation avons-nous envers les autorités séculières ?b. Décrivez l’attitude de Pierre et de Jean lorsqu’il leur fut interdit de prêcher

l’évangile de Christ ?c. Pourquoi la Bible ajoute-t-elle des statuts à la loi morale ?d. Pourquoi est-il important que les chrétiens comprennent le vrai sabbat ?e. Décrivez la proche délivrance des fidèles observateurs du sabbat ?

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 45

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Leçon 9 Sabbat 29 août 2009

L’évangile éternel et le grand mandat

“ Je n’ai point honte de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec ” (Romains 1 : 16).

“ Puisse le Seigneur ouvrir les yeux clos de son peuple et réveiller ses sens endor-mis afin qu’il réalise que l’évangile est la puissance de Dieu pour le salut de quicon-que croit. ”—Testimonies, volume 7, pages 11-12.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 5.

Dimanche 23 août

1. L’ÉVANGILE DANS L’ANCIEN TESTAMENT

a. Quel espoir fut donné à nos premiers parents après leur chute ? Genèse 3 : 15.

“ [Genèse 3 : 15] Cette sentence, prononcée aux oreilles de nos premiers parents, fut une promesse pour Adam et Eve. Tandis qu’elle annonçait la guerre entre l’homme et Satan, elle déclarait que la puissance du grand adversaire serait finalement bri-sée. ”—The Faith I Live By, page 75.

b. Par quels moyens les patriarches et les prophètes exprimèrent-ils leur foi en la bonne nouvelle du salut ? Genèse 8 : 20 ; 22 : 7-8, 13.

“ On adorait Dieu par des sacrifices ; ceux qui craignaient Dieu confessaient leurs fautes devant lui et portaient leurs regards en avant, avec gratitude et une sainte confiance, vers l’Etoile du matin, qui guiderait vers le ciel les enfants d’Adam déchus, par la repentance envers Dieu et la foi au Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Ainsi l’Evangile était prêché à l’occasion de chaque sacrifice et les œuvres des croyants ne cessaient de manifester leur foi au Sauveur attendu. ”—Messages Choisis, volume 1, page 271.

46 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Lundi 24 août

2. LE MESSAGE DE JEAN-BAPTISTE

a. Lorsque Jean entra dans son ministère, quel était le thème de son message ? Matthieu 3 : 1-2 ; Luc 3 : 3-6.

“ La doctrine prêchée par Jean était premièrement la repentance pour les péchés passés ; puis, «le royaume des cieux est proche» (Matthieu 3 : 2). Ils doivent faire preuve de repentance envers Dieu ; alors ils seront préparés à montrer de la foi en Ce-lui qui s’apprêtait à se révéler à eux. ”—The Review and Herald, 28 novembre 1907.

b. Comment Jean s’adressait-il aux différents types de personnes et quel fut le résultat de sa prédication ? Luc 3 : 7-14.

“ Jean avait parlé ouvertement devant les pharisiens propre-justes, les prêtres du parti sadducéen, le roi Hérode et sa cour, princes et soldats, péagers et paysans. ”—Jé-sus-Christ, page 204.

“ Pour ceux qui n’avaient pas été instruits dans les oracles de Dieu, il suffisait à Jean de dire : «Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche». Mais quand le Baptiste vit les Pharisiens et les Sadducéens venir se faire baptiser par lui, il fut poussé à leur donner un message tranché. Ces hommes se considéraient comme une force au sein du peuple. Bien qu’ils eussent des théories différentes sur certains sujets bibliques, ils étaient unis dans leur désir d’entendre les paroles du prophète du désert. Certains, venus au départ par simple curiosité, furent attirés par ses paroles, intéressés par le message qu’il délivrait et amenés à se faire baptiser.… Christ était sur le point de venir révéler le caractère de Dieu. Sa présencemême allait rendre les hommes conscients de leur péché. ”—The Review and Herald, 28 novembre 1907.

“ Beaucoup de scribes et pharisiens venaient confesser leurs péchés et demander le baptême. Ils s’étaient fait passer pour meilleurs que les autres hommes et avaient entretenu une haute opinion de leur piété au sein du peuple ; maintenant les secrets de leurs vies coupables étaient dévoilés. Mais le Saint-Esprit fit comprendre à Jean que plusieurs de ces hommes n’avaient pas une réelle conviction du péché. Ils étaient op-portunistes. Ils pensaient que l’amitié du prophète leur assurerait la faveur du Prince qui allait venir. En recevant le baptême des mains de ce jeune instructeur populaire, ils comptaient accroître leur influence auprès du peuple. Jean les reçut avec ces paroles mordantes : «Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance.» (Matthieu 3 : 7-8). ”—Jésus-Christ, page 86.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 47

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Mardi 25 août

3. LE MESSAGE DE JÉSUS

a. Lorsque Jésus commença son ministère terrestre, quel sujet présenta-t-il au peuple ? Marc 1 : 14-15.

“ [Marc 1 : 15]. Le message évangélique donné par le Sauveur avait sa base dans les prophéties. Le «temps» qu’il disait accompli était la période révélée à Daniel par l’ange Gabriel : «Soixante-dix semaines ont été fixées comme terme à ton peuple et à ta ville sainte pour éteindre la rébellion, mettre fin aux péchés, effacer l’iniquité et établir une justice éternelle, de façon à réaliser la vision et la parole du prophète et faire l’onction du saint des saints» (Daniel 9 : 24). Un jour prophétique vaut une an-née. Voir Nombres 14 : 34 ; Ezéchiel 4 : 6. Les soixante-dix semaines, ou 490 jours, représentent donc 490 années.… Selon la prophétie, cette période aboutissait au Mes-sie, l’Oint. Lors de son baptême, en l’an 27, Jésus fut oint du Saint-Esprit et ne tarda pas à commencer son ministère. Dès lors s’est produite la proclamation du message : «Le temps est accompli». ”—Jésus-Christ, page 215.

b. Quel mandat fut ensuite donné aux disciples de Jésus, mandat qui nous par-vient aujourd’hui ? Marc 16 : 15-16 ; Matthieu 28 : 18-20 ; Actes 1 : 8.

“ La puissance du Christ qui s’est manifestée sur la croix du Calvaire, pour que nous ayons la vie éternelle, doit être proclamée au monde. Il faut montrer que l’An-cien Testament, dans ses rites et ses symboles, contient l’Evangile aussi bien que le Nouveau. ”—Témoignages, volume 3, page 47.

“ Le Sauveur ordonna à ses disciples de commencer leur œuvre à Jérusalem, puis d’aller en Judée et en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Seule une petite partie des gens acceptèrent la doctrine ; mais ces hommes portèrent le message rapi-dement de lieu en lieu. ”—Maranatha, page 38.

“ Dieu avait réparti ses instruments pour qu’ils attirent tous les hommes à lui. Quand l’ouvrier cherche à transmettre à d’autres la lumière que Dieu lui a donnée, l’Eternel lui en accorde une plus grande ; en faisant de son mieux, un œil sur la gloire de Dieu, il prend conscience de la valeur des âmes. Quand il va de maison en maison, ouvrant les Ecritures à ceux dont la compréhension est obscurcie, les anges de Dieu se tiennent tout près de lui afin de toucher le cœur de celui qui a soif de l’eau de la vie. ”—The Review and Herald, 6 octobre 1896.

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Mercredi 26 août

4. CROIRE EN L’ÉVANGILE

a. Quel effet l’évangile aura-t-il sur ceux qui acceptent par la foi le plan de Dieu pour leur salut ? Luc 5 : 32 ; 24 : 47 ; 2 Corinthiens 7 : 9-10.

“ Les pécheurs, aussi méchants, abominables et corrompus soient-ils, seront pu-rifiés par la foi en Jésus, par la mise en pratique de sa parole. La vérité sera une odeur de vie pour la vie de celui qui croit, mais la même vérité sera une odeur de mort pour la mort de l’incrédule. Ceux qui rejettent Christ et refusent de croire en la vérité seront remplis d’amertume contre ceux qui acceptent Jésus comme Sauveur personnel. Mais ceux qui reçoivent Christ sont attendris et conquis par son amour, manifesté dans son humiliation, dans ses souffrances et dans sa mort pour eux. ”—The Review and He-rald, 24 juillet 1894.

“ Sans repentance, pas de salut. Aucun pécheur impénitent ne peut avoir une foi qui lui soit imputée à justice. Paul dit que la repentance est une sainte tristesse du pé-ché qui «produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais» (2 Corinthiens 7 : 10). Cette repentance n’a rien de méritoire mais elle prépare le cœur à accepter Christ comme seul Sauveur, seul espoir du pécheur perdu. ”—Faith and Works, page 99.

b. Comment l’Ecriture explique-t-elle le genre de conviction dont nous avons besoin pour être sauvés ? Jacques 2 : 14-20 ; 1 Jean 2 : 4-5 ; 3 : 24.

“ Il en est qui prétendent à la sainteté, qui disent appartenir complètement au Seigneur et se réclament de ses promesses, tout en refusant d’obéir à ses préceptes. Ces transgresseurs de la loi veulent recevoir tout ce qui est promis aux enfants de Dieu ; mais ce n’est là que présomption, car l’apôtre déclare que le véritable amour consiste dans l’observance de tous les commandements. ”—Conquérants Pacifiques, page 502.

“ La foi salvatrice en Christ n’est pas ce que pensent certains. «Croyez, croyez,» disent-ils, il suffit de croire en Christ et l’on est sauvé. On ne vous demande pas autre chose. S’il est vrai que la vraie foi consiste à se confier entièrement au Christ pour son salut, elle nous amène à nous conformer parfaitement à la loi de Dieu . La foi se manifeste par les œuvres. ”—Commentaires Bibliques, volume 6, page 414.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 49

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Jeudi 27 août

5. LA PUISSANCE DE L’ÉVANGILE

a. Quelle définition la Bible donne-t-elle de l’évangile, la bonne nouvelle du sa-lut ? Romains 1 : 16-17 ; 1 Corinthiens 15 : 1-4 ; 2 Timothée 1 : 8. Comment une véritable acceptation de l’évangile affecte-t-elle les gens ?

“ Suspendu à la croix, Christ était l’évangile. Tel est notre message : «Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde» (Jean 1 : 29). Les membres de notre église ne garderont-ils pas les yeux fixés sur un Sauveur crucifié et ressuscité en qui se concentrent leurs espérance de vie éternelle ? C’est notre message, notre thème, notre doctrine, notre avertissement à l’impénitent, notre encouragement pour celui qui souffre, l’espérance de chaque croyant. Si nous arrivons à éveiller dans l’esprit des hommes un intérêt qui les pousse à fixer leurs yeux sur Christ, alors nous pouvons nous retirer et leur demander seulement de continuer à garder les yeux sur l’Agneau de Dieu. C’est ainsi qu’ils recevront les leçons qui leur sont destinées. Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Celui dont les yeux sont fixés sur Jésus quittera tout. Il mourra à l’égoïsme. Il croira à toute la Parole de Dieu si glorieusement et si admirablement exaltée en Christ. ”—Manuscript Releases, volume 21, page 37.

“ En tant que témoins du Christ, nous devons témoigner de sa puissance. Nous devons conduire ceux qui souffrent au Sauveur. Sa grâce transformatrice et son pou-voir miraculeux gagneront beaucoup d’âmes à la vérité. Son pouvoir de guérison, associé au message de l’Evangile, assurera le succès dans des situations critiques. Le Saint-Esprit agira sur les cœurs, et nous verrons le salut de Dieu. En un sens parti-culier, la guérison des malades est l’œuvre qui nous incombe. ”—Evangéliser, page 489.

b. D’où vient la puissance de l’évangile ? Qui sera imprégné de cette puissan-ce ? Luc 24 : 49 ; Actes 1 : 8 ; Joël 2 : 28-30.

Vendredi 28 août

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 41

a. Comment l’évangile a-t-il apporté le salut aux âmes à travers toute l’histoire ?b. Pourquoi le message de Jean-Baptiste fut-il si puissant ?c. Qu’est-ce qui nous arrive quand nous cherchons à remplir le mandat évangélique ?d. Expliquez une composante essentielle de la vraie foi en Christ.e. Quelle devrait être notre attitude si nous voulons expérimenter la puissance

du Saint-Esprit dans sa plénitude ?

50 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Sabbat, 5 septembre 2009

Offrande spéciale pour une chapelle aux Samoa

“ Chantez à l’Eternel un cantique nouveau, chantez ses louanges aux ex-trémités de la terre, vous qui voguez sur la mer et vous qui la peuplez, îles et habitants des îles ! … Qu’on rende gloire à l’Eternel, et que dans les îles on publie ses louanges ! ” (Esaïe 42 : 10, 12).

Les Samoa (connues autrefois sous le nom de Samoa occidentales) se situent à environ 3 500 kilomètres au sud d’Hawaï dans l’océan Pacifique Sud. Les Samoa sont composées de deux îles principales et de sept autres plus petites formant en tout une superficie de 2 934 kilomètres carrés. Ces îles tropicales ont une population avoisinant les 217 000 personnes et obtinrent leur indépendance nationale dans les années 60. Les religions prédominantes du pays sont les Congrégationalistes, les Catholiques et les Méthodistes.

Le message de la réforme est arrivé en ce pays à la fin des années 90. L’œu-vre a progressé et le Mouvement de Réforme a été enregistré en janvier 2001. Les croyants se rassemblent actuellement dans un bâtiment situé sur un terrain privé mais ils souhaitent construire un temple qui pourrait illuminer cette partie de la vi-gne du Seigneur. Les frères et sœurs ont des finances limitées et ont besoin de votre soutien pour que leur rêve soit réalisable.

Nous vous demandons de penser aux besoins de l’œuvre de Dieu dans ce pays et d’assister ce projet de vos prières et d’une aide financière généreuse. Que Dieu vous bénisse abondamment.

L’Union Australasienne, pour le Champ Missionnaire des Samoa

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 51

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Leçon 10 Sabbat 5 septembre 2009

Tempérance chrétienne

“ Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une cou-ronne incorruptible. ” (1 Corinthiens 9 : 25).

“ La vraie tempérance nous enseigne à nous abstenir totalement de tout ce qui est nuisible et à faire un usage judicieux de toute nourriture saine et nutritive. ”—The Review and Herald, 23 septembre 1884.

Lecture proposée : Child Guidance, pages 394-400.

Dimanche 30 août

1. LA TEMPÉRANCE : UNE DOCTRINE BIBLIQUE

a. Quel est l’un des fruits du Saint-Esprit ? Galates 5 : 22-23 ; 2 Pierre 1 : 5-6. Quel fut l’un des points présentés par Paul à Félix ? Actes 24 : 25. La tempé-rance est-elle importante pour nous aujourd’hui ?

“ La tempérance en toutes choses en cette vie doit être enseignée et pratiquée. Dans la nourriture, la boisson, le sommeil et le vêtement, c’est l’un des grands princi-pes de la vie religieuse. ”—Child Guidance, page 394.

“ Nous devons pratiquer la tempérance en toutes choses. Si nous honorons le Seigneur en faisant notre part, de son côté il préservera notre santé. Nous devrions exercer un contrôle judicieux sur tous nos organes. En pratiquant la tempérance dans le manger, le boire, le vêtement, le travail, et en toutes choses, nous pouvons faire ce qu’aucun médecin ne peut faire pour nous. ”—Idem, page 397.

b. Quelle est la volonté de Dieu concernant nos corps ? 3 Jean 2 ; Jérémie 33 : 6. Quelle fut la décision de Daniel en ce qui concernait sa nourriture et sa boisson et quel en fut le résultat ? Daniel 1 : 8, 11-12, 15, 18-20.

“ Le cas de Daniel nous montre que, grâce à des principes religieux, les jeunes hommes peuvent triompher de la convoitise de la chair et rester fidèles aux exigences de Dieu, même si cela leur coûte un grand sacrifice. ”—Testimonies, volume 4, page 570.

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Lundi 31 août

2. L’ALIMENTATION ORIGINELLE

a. Quelle fut l’alimentation donnée à l’origine à Adam et Eve et à tous les ani-maux ? Genèse 1 : 29-30 ; 2 : 9. Après la chute, qu’est-ce qui fut ajouté au régime alimentaire des humains ? Genèse 3 : 18.

“ Tous les aliments sains en eux-mêmes ne répondent pas de la même manière à nos besoins qui sont différents selon les circonstances. Il faut faire attention quand on choisit sa nourriture. Notre régime alimentaire devrait convenir à la saison, au climat dans lequel nous vivons et à l’occupation que nous avons. Certains aliments adaptés pour une certaine saison et sous un certain climat ne conviennent pas à d’autres. De même il y a des aliments meilleurs que d’autres pour des personnes ayant des emplois différents. Il y a des choses bienfaisantes pour ceux qui travaillent dur physiquement mais qui ne conviennent pas à ceux qui sont sédentaires ou qui font un travail men-tal intense. Dieu nous a donné une ample variété d’aliments sains et chacun devrait choisir ce qui répond le mieux à ses besoins d’après son expérience et un jugement éclairé. ”—Child Guidance, page 386.

b. Quelle est l’alimentation appropriée pour les humains d’aujourd’hui et qu’est-ce qui devrait être évité ? Psaume 104 : 14.

“ Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes sont donc les aliments choisis pour nous par notre Créateur. A l’état naturel ou apprêtés d’une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu’une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir. ”—Le Ministère de la Guérison, page 251.

“ Au lieu de régner, la raison est, à un degré alarmant, devenue l’esclave des ap-pétits. Pour satisfaire un désir croissant de consommer une nourriture riche, on charge l’estomac de mets délicats de toutes sortes. C’est surtout à l’occasion de fêtes qu’on lâche la bride à la gourmandise. Des repas plantureux, souvent tardifs, y sont servis, où l’on remarque des viandes faisandées, des sauces relevées*, des pâtisseries de tou-tes sortes, des glaces, du thé, du café, etc. Quoi de surprenant si, après de tels festins, les convives sont affligés de dyspepsie et de toutes sortes d’autres maux ! ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 176.

* Dans l’original, on parle de viandes (ou de nourriture en général) très épi-cées et de sauces grasses, NdT.

“ Les amandes sont préférables aux arachides ; mais les arachides, en quantité limitée, et employées avec des céréales, sont nourrissantes et digestibles. Mais chacun doit faire son expérience personnelle. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 435 et Manuscript Releases, volume 21, page 285.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 53

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Mardi 1er septembre

3. NOURRITURE CARNÉE

a. Quel changement temporaire dans l’alimentation humaine prit place après le déluge ? Qu’est-ce qui fut ajouté à leur nourriture et avec quelles restric-tions ? Genèse 9 : 3-4 ; 7 : 2 ; Lévitique 3 : 17.

“ Ce n’est qu’après le déluge que Dieu donna à l’homme la permission de manger de la viande. Tout ce qui aurait pu servir de subsistance à l’homme avait été détruit, c’est pourquoi Dieu permit à Noé de manger de la chair des animaux purs qu’il avait introduits dans l’arche. Mais la viande ne constituait pas pour l’homme l’aliment le plus sain.… Après le déluge, les hommes se mirent à manger de la viande librement. Dieu vit que leurs vies s’étaient corrompues et qu’ils cherchaient à s’élever orgueilleusement contre leur Créateur et à obéir aux inclinations de leurs cœurs. Il leur permit alors de se nourrir de viande en vue de raccourcir leur existence de pécheurs. Très tôt après le déluge, la race humaine fut frappée par la dégénérescence à la fois dans sa taille et dans la durée de sa vie. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 445-446.

b. Lorsque Dieu voulut retirer la nourriture carnée à l’ancien Israël, comment le peuple réagit-il ? Nombres 11 : 4-6 ; 21 : 5. Pourquoi l’Eternel satisfit-il leur désir et quel en fut le résultat ? Ezéchiel 14 : 4 ; Nombres 11 : 31-33 ; 1 Corinthiens 10 : 6.

“ Le Seigneur voulait ramener son peuple vers une nourriture faite simplement de fruits, de légumes et de céréales. Il conduisit les enfants d’Israël dans le désert où ils ne pourraient pas se nourrir d’aliments carnés ; et il leur donna le pain du ciel. L’homme mangea la nourriture des anges (voir Psaume 78 : 25 en français courant, dans certaines versions étrangères, NdT). Mais les Israélites convoitaient les potées d’Egypte, ils soupiraient après la viande et la réclamaient à grands cris, en dépit du fait que l’Eternel leur avait promis, s’ils se soumettaient à sa volonté, de les conduire dans le pays de Canaan et d’y installer un peuple pur, saint et heureux, et également qu’il n’y aurait pas un seul faible dans toutes leurs tribus car il éloignerait d’eux toutes les maladies. ”—Medical Ministry, page 277.

“ Dieu cherche à nous ramener, pas à pas, vers son plan originel —à savoir, que l’homme devrait vivre des produits naturels de la terre. Parmi ceux qui attendent la venue du Seigneur, l’habitude de manger de la viande doit être en fin de compte aban-donnée ; la viande ne figurera plus à leur menu. Nous devrions y tendre et travailler fermement en ce sens. ”—Evénements des Derniers Jours, pages 84-85.

54 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mercredi 2 septembre

4. BOISSONS ALCOOLISÉES

a. Que dit la Bible des boissons alcoolisées ? Proverbes 20 : 1 ; 23 : 29-32 ; Esaïe 5 : 22.

“ Avec toutes les conséquences épouvantables de l’usage des boissons alcooli-sées que nous avons sous les yeux, comment un homme ou une femme disant croire à la Parole de Dieu peut-il s’aventurer à toucher, à goûter, à user de vin ou de boissons fortes ? Une telle pratique n’est certainement pas en harmonie avec sa profession de foi. ”—Temperance, page 42.

“ Membres du gouvernement, députés, sénateurs, juges, tous ceux qui font les lois ou veillent à leur exécution, qui ont entre les mains la vie, l’honneur et les biens de leurs semblables, devraient pratiquer une stricte tempérance. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront faire la différence entre le bien et le mal, et qu’ils posséderont la fermeté et la sagesse nécessaires pour rendre la justice et exercer la miséricorde. Mais qu’en est-il en réalité ? Combien de ces hommes ont l’esprit obscurci, le sentiment du bien et du mal faussé par la boisson ! Que de mesures oppressives ont été édictées, que d’inno-cents condamnés à mort par l’injustice de législateurs, de juges, de témoins, de jurés, d’avocats adonnés à la boisson ! ”—Le Ministère de la Guérison, page 290.

“ Regardez toutes les brasseries ayant pignon sur rue dans tout le pays abreuvant le public de ce qui lui est mortellement nuisible.… Quelle malédiction que cette li-queur pour l’homme qui entre dans ce débit de boisson et consomme ! Le voyageur y entre avec sa raison, en marchant droit ; mais regardez-le quand il en sort ; ses yeux n’ont plus d’éclat, sa raison est paralysée et il tangue comme un bateau sur la mer. ”—The Bible Echo, 22 janvier 1894.

b. Quel ordre formel Aaron et ses fils, Manoach et sa femme, ainsi que Zacha-rie reçurent-ils ? Lévitique 10 : 8-10 ; Juges 13 : 3-4, 13-14 ; Luc 1 : 12-15.

“ L’usage de boissons fermentées a pour effet d’affaiblir le corps, de troubler l’intelligence et d’émousser le sens moral. Il empêche l’homme de discerner avec exactitude le caractère sacré des choses saintes et l’obligation des commandements de Dieu. Le Seigneur veut que tous ceux qui occupent des positions sacrées soient strictement tempérants, afin que leur esprit, toujours lucide, puisse distinguer entre le bien et le mal, et qu’ils ne se départissent jamais de la sagesse et de la fermeté de principes nécessaires dans l’administration de la justice, comme dans l’exercice de la miséricorde. ”—Patriarches et Prophètes, pages 336 (V&S) et 364 (Bâle).

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 55

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Jeudi 3 septembre

5. UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN

a. Que disent les Saintes Ecritures à propos de notre corps ? 1 Corinthiens 3 : 16-17 ; 6 : 19-20.

“ Il ne nous est pas possible de glorifier Dieu tout en vivant en contradiction avec les lois de la vie. Le cœur ne peut pas se consacrer à Dieu tant que des désirs malsains sont entretenus. Un corps maladif et un esprit désordonné, du fait que des convoi-tises néfastes sont cultivées en permanence, rendent impossible toute sanctification du corps et de l’esprit. L’apôtre comprenait le rôle important que joue une condition corporelle saine pour assurer le succès dans le perfectionnement du caractère chré-tien. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 50-51.

“ Dieu désire que nous prenions soin de notre corps, que nous ayons des égards pour lui et que nous l’appréciions car c’est le temple du Saint-Esprit. ”—Healthful Living, page 305.

b. Quel conseil nous est donné pour que la santé de notre corps soit préservée ? 1 Corinthiens 9 : 24-27 ; 10 : 31 ; 1 Thessaloniciens 5 : 23.

“ Tous sont invités à faire ce qu’ils peuvent en vue de préserver la santé du corps et de l’esprit. S’ils satisfont un appétit exagéré et, ce faisant, obscurcissent leur sensi-bilité et obnubilent leurs facultés de perception au point de ne plus pouvoir compren-dre l’élévation du caractère de Dieu, ou de prendre plaisir dans l’étude de sa Parole, ils peuvent être certains que Dieu n’agréera pas plus leur offrande qu’il n’a accepté celle de Caïn. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 57.

Vendredi 4 septembre

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 27

a. Quelle qualité essentielle fit que le captif Daniel put éclipser le prestigieux Félix ?

b. Décrivez le régime alimentaire que Dieu souhaite que nous adoptions en ces derniers jours.

c. Quelle fut la seule fois dans l’histoire où Dieu permit à l’homme de manger de la viande et pourquoi ?

d. Pourquoi les boissons alcoolisées sont-elles si mauvaises ?e. Pourquoi le message de la réforme sanitaire est-il si important ?

56 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Leçon 11 Sabbat 12 septembre 2009

Les soins aux malades

“ Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. ” (Jacques 5 : 14-15).

“ Il y a plusieurs manières de pratiquer l’art de guérir, mais il n’y en a qu’une ap-prouvée par le Seigneur. Les remèdes de Dieu sont les simples agents naturels qui ne nuisent pas à l’organisme et ne l’affaiblissent pas par leurs propriétés actives. ”—Té-moignages, volume 2, page 170.

Lecture proposée : Le Ministère de la Guérison, pages 225-233.

Dimanche 6 septembre

1. LA CAUSE DE LA MALADIE

a. Quel commandement formel Dieu a-t-il donné au peuple d’Israël pour le préserver de la maladie ? Exode 15 : 26.

“ Le Christ donna à Israël des instructions détaillées sur la manière de vivre, et il lui fit cette promesse : «L’Eternel éloignera de toi toute maladie» (Deutéronome 7 : 15). Aussi longtemps que les Israëlites se conformèrent aux conditions prescrites, cette promesse s’accomplit pour eux. ”—Jésus-Christ, page 826.

b. Qu’est-ce qui est toujours associé à la maladie ? Psaume 103 : 3 ; Jean 5 : 14.

“ Nous récoltons ce que nous semons. … « Satan a fait en sorte que l’homme attribue à Dieu la souffrance alors qu’elle est le résultat inévitable de la transgression de la loi physique. ”—The Christian Educator, 1er octobre 1898.

“ Les gens attribuent rarement leurs souffrances à leur cause véritable, c’est-à-dire leur mauvaise façon d’agir. Ils ont pratiqué l’intempérance dans le manger, et fait une idole de leur appétit. Dans toutes leurs habitudes, ils ont manifesté de l’insou-ciance envers la santé et la vie ; et lorsque, en conséquence, la maladie les a atteints, ils ont cru que Dieu en était l’auteur, alors que seule leur mauvaise façon d’agir avait amené ce résultat inévitable. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 121.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 57

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Lundi 7 septembre

2. ETAPES DANS LA GUÉRISON

a. Où les maladies commencent-elles le plus souvent ? Proverbes 23 : 7. Quelles étapes devraient être entreprises afin de guérir de la maladie ? Matthieu 9 : 2-6.

“ Les maladies de l’esprit règnent partout. Les neuf dixième des maux dont souf-fre l’humanité viennent de là. Peut-être certain foyer abrite-t-il un mal qui, semblable à un chancre, ronge l’âme et affaiblit les forces vitales. Parfois c’est le remords qui mine la santé et déséquilibre l’esprit. ”—Témoignages, volume 2 , page 171.

“ La condition dans laquelle se trouve l’esprit influe sur la santé et sur l’orga-nisme. Si l’esprit est libre et serein, à cause du sentiment du devoir accompli et de la satisfaction que l’on éprouve en procurant de la joie à autrui, il en résultera une joie qui se répercutera dans tout l’organisme, favorisera la circulation du sang et tonifiera le corps tout entier. ”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 60.

“ La plupart des maladies qui affectent l’humanité proviennent de l’esprit et ne peuvent être guéries qu’en redonnant la santé à l’esprit. Beaucoup plus de gens qu’on ne l’imagine sont mentalement malades. ”—Idem, page 63.

“ L’imagination provoque parfois la maladie, et très souvent l’aggrave. Beaucoup restent invalides toute leur vie, qui seraient en bonne santé s’ils voulaient croire qu’ils le sont. D’autres pensent que chaque petit courant d’air provoquera une maladie, et le mal vient, en effet, parce qu’il était attendu. D’autres encore meurent de maladies dont les causes sont entièrement imaginaires. ”—Idem, page 60.

b. Qui est le seul guérisseur, et que dit-il à ceux qui ont été guéris ? Jérémie 17 : 14 ; Matthieu 4 : 24 ; 14 : 14 ; Jean 5 : 12-14.

“ Un des grands objectifs de notre Institut médical est de diriger les âmes malades du péché vers le grand Médecin, la véritable Fontaine de guérison, et d’attirer leur atten-tion sur la nécessité d’une réforme d’un point de vue religieux afin qu’ils ne violent pas plus longtemps la loi de Dieu par des indulgences coupables. Si les sensibilités morales des invalides pouvaient être réveillées et s’ils voyaient qu’ils pèchent contre leur Créa-teur en attirant la maladie sur eux, par l’indulgence envers leur appétit et leurs passions avilissantes, alors, quand ils quitteraient notre institut médical, ils ne laisseraient pas derrière eux leurs principes sanitaires, mais ils les emmèneraient avec eux et seraient de véritables réformateurs dans leurs foyers. ”—Testimonies, volume 3, page 170.

58 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mardi 8 septembre

3. REMÈDES NATURELS

a. Quand le roi Ezéchias fut malade, quel remède naturel fut appliqué sur son ulcère ? 2 Rois 20 : 7. Quels remèdes Dieu approuve-t-il ?

“ Un seul mot de Dieu, un seul attouchement du doigt divin, auraient suffi pour guérir Ezéchias instantanément, mais des instructions spéciales furent données. Il fal-lut prendre une masse de figues et l’appliquer sur l’ulcère et Ezéchias fut rendu à la vie. En toutes choses nous avons besoin de nous conformer à la providence divine. ”—Counsels on Health, pages 381-382.

“ Les remèdes de Dieu sont les simples agents naturels qui ne nuisent pas à l’or-ganisme et ne l’affaiblissent pas par leurs propriétés actives. L’air pur et l’eau, la propreté, une alimentation convenable, une vie pure et une ferme confiance en Dieu, sont des remèdes dont la carence fait mourir des millions de gens. Malheureusement ces remèdes ne sont plus de mode parce que leur emploi judicieux exige un travail qui n’est pas apprécié.L’air frais , l’exercice, l’eau pure, un appartement propre et agréable sont à la portée de tous sans coûter beaucoup, alors que les médicaments coûtent cher tant par la dé-pense que par l’effet qu’ils produisent sur l’organisme. ”—Témoignages, volume 2 , page 170.

b. Quel est le plan de Dieu pour l’usage des plantes médicinales sur la nouvelle terre ? Ezéchiel 47 : 12 (dernière partie) ; Apocalypse 22 : 2 (dernière par-tie). Pendant que nous sommes sur la terre quels bénéfices pouvons-nous obtenir de telles plantes et d’autres remèdes naturels ?

“ Le Seigneur a fourni des antidotes aux maladies dans les simples plantes ; on peut les employer en toute confiance, sans renier sa foi ; en profitant des bienfaits que Dieu offre à notre avantage, nous coopérons avec lui. Il peut employer l’eau, la lumière solaire et les herbes qu’il a fait pousser et guérir ainsi les maladies provoquées par négligence ou par accident. Ce n’est pas manquer de foi de demander à Dieu de bénir ses remèdes. ”—Messages Choisis, volume 2, page 289.

c. Qu’est-ce que Dieu attend des médecins chrétiens ? Matthieu 9 : 12.

“ Les médecins doivent agir à la place de Christ. … Les plans de Christ doivent être plus précisément mis en pratique par le médecin chrétien. ”—Medical Ministry, page 120.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 59

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Mercredi 9 septembre

4. LA PUISSANCE DE LA PRIÈRE

a. Quand quelqu’un tombe malade, que devrait-il ou que devrait-elle faire se-lon l’instruction de la Bible ? Jacques 5 : 14-15.

“ Le travail dans nos sanatoriums remporterait plus de succès si les médecins lisaient avec plus d’ardeur la parole de Dieu et mettaient ses préceptes en pratique, s’ils prêchaient le royaume de Dieu et priaient pour que la grâce guérissante de Christ vienne sur les affligés. ”—Medical Ministry, page 29.

b. Quelle différence devrait nous venir à l’esprit quand nous prions pour les malades ? 1 Jean 5 : 14-16.

“ Souvenons-nous que dans nos prières en faveur des malades, «nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander» (Romains : 8 : 26). Nous ignorons si la béné-diction que nous sollicitons est ce qu’il y a de meilleur. C’est pourquoi nous devrions toujours nous adresser à Dieu en ces termes : «Seigneur, tu connais tous les secrets de notre âme. Tu connais les personnes pour lesquelles nous te prions. Jésus, leur avocat, a donné sa vie pour elles. Il les aime plus que nous ne pouvons les aimer. Si donc c’est pour ta gloire et pour leur bien, nous te prions au nom de Jésus que leur santé soit ré-tablie. Si ce n’est pas ta volonté, nous te supplions que ta grâce les réconforte et que ta présence les soutienne dans leurs souffrances.» ”—Le Ministère de la Guérison, pages 229-230.

“ Mon mari et moi, nous avons assisté à une réunion où notre sympathie fut éveillée par un homme qui souffrait de phtisie. Il était pâle et émacié. Il demanda que l’on prie pour lui. … Il nous importuna tant que nous décidâmes de considérer son cas et de le présen-ter au Seigneur cette nuit-là. Alors, si le chemin nous semblait ouvert, nous céderions à sa requête. … Dans un songe, le cas de cet homme me fut clairement présenté. Je vis se dérou-ler toute sa vie depuis son enfance et je compris que le Seigneur ne nous exaucerait pas si nous lui demandions la guérison de ce frère, car il conservait de l’iniquité dans son coeur. Le matin suivant, cet homme revint nous demander de prier pour lui. Nous le prîmes à part et lui dîmes que nous regrettions d’être obligés de ne pas accéder à sa requête. Je lui racontai mon songe et il en reconnut l’exactitude. ”—Témoignages, volume 1, pages 295-296.

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Jeudi 10 septembre

5. VIVRE SAINEMENT

a. Quelle est la volonté de Dieu par rapport à notre corps ? 3 Jean 2 ; 1 Thessaloniciens 5 : 23 ; 4 : 3-4.

“ Pour que les enfants de Dieu se tiennent dans de bonnes conditions devant sa face, leur permettant de le glorifier dans leur corps et dans leur esprit, qui lui appar-tiennent, ils doivent s’employer avec diligence et intérêt à éviter de satisfaire leurs appétits, et se montrer tempérants en toutes choses. Alors, ils comprendront la vérité dans sa beauté et sa clarté, et la traduiront dans leur vie, et par une conduite droite, judicieuse et sage, ne fourniront aucune occasion aux ennemis de leur foi de s’élever contre la cause de la vérité. Dieu demande à tous ceux qui croient en la vérité de faire des efforts particuliers et persévérants pour se garder eux-mêmes dans la meilleure condition possible de santé physique, pour l’oeuvre solennelle et importante qui est devant nous. La santé du corps et de l’esprit est requise pour cette oeuvre. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 58 et Testimonies, volume 1, page 619.

b. Afin de plaire à Dieu dans nos corps, où devrions-nous placer notre esprit ? Esaïe 26 : 3-4 ; Colossiens 3 : 1-2. Comment cela s’applique-t-il aussi aux efforts dans la branche médicale missionnaire ?

“ L’oeuvre accomplie dans la branche missionnaire médicale est précisément celle que Christ demanda à Ses disciples de faire. Ne voyez-vous pas clairement que ceux qui sont engagés dans cette tâche réalisent la mission du Sauveur ? ”—Testimo-nies to Ministers, page 416.

“ Que de petits groupes accomplissent l’oeuvre assignée par le Christ à ses dis-ciples. Qu’ils travaillent comme évangélistes, répandant nos imprimés, parlant de la vérité à ceux qu’ils rencontrent. Qu’ils prient pour les malades, s’efforçant de les sou-lager, non par des médicaments, mais par des remèdes naturels. ”—Service Chrétien, page 157.

Vendredi 11 septembre

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 12

a. Pourquoi les gens —y compris trop souvent des croyants de profession— tombe-t-ils malades ?

b. Comment la santé mentale et la santé spirituelle sont-elles reliées à la santé physique ?c. Pourquoi les médicaments chimiques doivent-ils être évités ?d. Quelles précautions doit-on prendre en priant pour les malades ?e. Expliquez nos devoirs en ce qui concerne la santé physique, la nôtre mais

aussi celle des autres.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 61

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Leçon 12 Sabbat 19 septembre 2009

Notre devoir envers les affligés

“ La religion pure et sans tache devant notre Père, consiste à visiter les or-phelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde ” (Jacques 1 : 27).

“ Quand les nations seront rassemblées devant lui, il n’y aura que deux classes, dont la destinée respective sera déterminée par ce qui aura été fait ou négligé par rap-port à lui dans la personne des pauvres et des affligés. ”—Jésus-Christ, page 639.

Lecture proposée : Jésus-Christ, chapitre 70.

Dimanche 13 septembre

1. NOUS IDENTIFIER À CHRIST

a. Décrivez un des meilleurs moyens de nous identifier à Christ. Matthieu 25 : 35-40.

“ Jésus avait dit à ses disciples qu’ils seraient haïs de tout le monde, persécutés et affligés. Plusieurs seraient chassés hors de leurs maisons et réduits à l’indigence. Beaucoup d’entre eux seraient jetés dans la détresse par la maladie et par les priva-tions. Plusieurs seraient incarcérés. A tous ceux qui par amour pour lui abandonnaient amis ou foyer il avait promis le centuple en cette vie-ci. Maintenant il promet une bé-nédiction particulière à tous ceux qui exerceraient un ministère d’amour en faveur de leurs frères. En chacun de ceux qui souffrent pour mon nom, dit Jésus, vous devez me reconnaître moi-même. Ce que vous feriez pour moi, faites-le pour eux. Vous prouve-rez ainsi que vous êtes vraiment mes disciples. ”—Jésus-Christ, pages 639-640.

b. Qu’est-ce que la religion pure et sans tache ? Jacques 1 : 27.

62 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Lundi 14 septembre

2. LA LUMIÈRE DU MONDE BRILLANT DANS L’OBSCURITÉ

a. Quelle était la principale occupation de Christ quand il était dans le monde ? Actes 10 : 38.

b. Comment Christ veut-il que sa lumière brille à travers nous ? Esaïe 58 : 7-8, 10 ; Galates 6 : 9-10 ; 1 Pierre 2 : 15.

“ Un travail fidèle est mieux accepté par Dieu que le culte le plus fervent. Le véritable culte consiste à être ouvrier avec le Christ. Les prières, l’exhortation, la parole sont de maigres fruits, fréquemment réunis. Mais les fruits qui se manifestent par de bonnes œuvres, dans le soin des nécessiteux, des orphelins et des veuves, sont de véritables fruits : ils croissent naturellement sur un bon arbre. ”—Le Ministère de la Bienfaisance, page 31.

“ La religion pure et sans tache, devant le Père «consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde» (Jacques 1 : 27). ”—Idem, page 29.

“ Le Christ nous demande de porter des fruits, c’est-à-dire d’accomplir de bon-nes actions : des paroles aimables et des actes de bienfaisance au profit des pauvres, des nécessiteux, des affligés. Lorsque nos cœurs sympathisent avec des personnes accablées par le découragement et le chagrin, lorsque nos mains soulagent les né-cessiteux, habillent ceux qui sont nus, lorsque nous accueillons l’étranger, les anges s’approchent tout près de nous et le ciel accorde son approbation. Toute manifestation de justice, de miséricorde et de bienfaisance résonne au ciel en accents harmonieux. Du haut de son trône, le Père voit ceux qui les accomplissent et il les compte parmi ses joyaux. «Ils seront à moi, dit l’Eternel des armées ; ils seront pour moi un trésor, au jour que je prépare.» Chaque acte de bonté en faveur de ceux qui sont dans le besoin et qui souffrent est considéré comme ayant été accompli pour Jésus Lorsque vous portez secours au pauvre, que vous sympathisez avec les affligés et les opprimés, et que vous montrez de l’amitié à l’orphelin, vous entrez en communion plus étroite avec Jésus. ”—Service Chrétien, page 229.

c. Comment le Seigneur bénira-t-il ceux qui pratiquent la religion pure et sans tache ? Esaïe 58 : 11.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 63

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Mardi 15 septembre

3. D’IMPORTANTES DIFFÉRENCES À RECONNAÎTRE

a. Comment devrions-nous avertir ceux qui passent leur temps à baguenau-der ? 2 Thessaloniciens 3 : 10-15.

“ L’Ecriture déclare : «Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.» Elle n’exige pas que celui qui gagne péniblement sa vie entretienne des paresseux, car il en est un grand nombre qui sont dans la pauvreté et la disette parce qu’ils gaspillent leur temps et ne se donnent pas la peine de subvenir à leurs besoins. S’ils ne se corrigent pas de leurs travers, tout ce qui sera fait en leur faveur le sera en pure perte, comme si l’on mettait un trésor dans un sac percé. Et pourtant, il existe des cas de pauvreté inévitable ; aussi notre devoir est-il de manifester de la bonté et de la compassion envers les malheureux. ”—Les Paraboles de Jésus, page 208 (V&S) ou pages 251-252 (Gland).

“ Personne, riche ou pauvre, ne peut glorifier Dieu par une vie d’indolence. Tout le capital que beaucoup de pauvres possèdent consiste dans le temps et la force phy-sique qu’ils gaspillent par l’amour de leurs aises et une insouciante indolence, de telle sorte qu’ils n’ont rien à apporter au Seigneur dans les dîmes et les offrandes. Si certains chrétiens manquent de sagesse dans le rendement de leur travail et l’usage judicieux de leurs forces physiques et mentales, ils devraient avoir l’humilité d’esprit d’accepter les conseils de leurs frères, qui peuvent juger mieux qu’eux et leur signaler leurs déficiences. Ils sont nombreux ceux qui se contentent de ne rien pouvoir faire pour le bien de leurs semblables et l’avancement de la cause de Dieu, et qui pourraient en réalité faire davantage s’ils le voulaient. Ils sont responsables de leur capital de forces physiques aussi bien que le riche de son capital en argent. ”—Témoignages, volume 1, page 437.

b. Tandis que certains ont besoin d’être repris, d’autres ont réellement besoin d’aide. Expliquez la différence entre les imposteurs et les véritables nécessi-teux. 1 Thessaloniciens 5 : 14-15 ; Hébreux 13 : 1-3.

“ Nous pouvons nous tromper en donnant aux pauvres ce qui ne sera pas une bénédiction pour eux, car cela peut les amener à estimer qu’ils n’ont pas besoin de faire des efforts et de pratiquer l’économie, puisque les autres ne leur permettront pas d’en souffrir. Nous ne devons pas encourager l’indolence, ni encourager les habitudes d’autosatisfaction en étant trop indulgents. Tandis que les vrais pauvres respectables ne doivent pas être négligés, on doit apprendre à tous à s’aider eux-mêmes autant que cela est possible. ”—Historical Sketches, page 293.

64 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Mercredi 16 septembre

4. NOTRE GRAND BESOIN : UNE RELIGION PRATIQUE

a. Que dit la Bible à propos de ceux qui s’intéressent plus à une connaissance théorique qu’à une religion pratique ? Jacques 2 : 14-17 ; 1 Jean 3 : 17-18.

b. Comment le Seigneur considère-t-il un formalisme zélé en l’absence d’une religion pratique ? Esaïe 58 : 2-3, 5.

“ [Esaïe 58 : 1-4].… A l’époque où Esaïe reçut cet avertissement, la maison de Jacob était apparemment un peuple très jaloux, qui recherchait Dieu quotidienne-ment et qui avait plaisir à connaître ses voies ; mais en réalité il était plein d’une présomptueuse assurance. Il ne cheminait pas dans la vérité. La bonté, la miséricorde et l’amour n’étaient pas pratiqués. Alors qu’il manifestait une apparente douleur pour ses péchés, il nourrissait l’orgueil et l’avarice. En même temps qu’il faisait ostentation d’humilité, il exigeait un dur travail de ceux qu’il dominait ou qu’il employait. Il don-nait une valeur excessive à tout ce qu’il avait fait de bon, mais il méprisait largement les services des autres. Il méprisait et opprimait le pauvre. Et son jeûne ne lui donnait qu’une opinion plus élevée de sa propre bonté.De nos jours, il y a parmi nous des péchés de la même nature, qui attirent le reproche de Dieu sur son église. Partout où il y a de tels péchés, il n’y a aucun doute sur le besoin de jeûner et de prier; mais ils doivent être accompagnés d’un repentir sincère et d’une réforme résolue. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, pages 1149-1150.

c. Quel défi et quel encouragement sont donnés à la fois à ceux qui se débat-tent dans la pauvreté et à ceux qui cherchent à les aider le mieux possible ? Psaume 112 : 5-9.

“ Il y a un grand nombre de familles pauvres en faveur desquelles aucun travail missionnaire ne pourrait être plus profitable que celui qui consisterait à les aider à s’établir à la campagne et à leur apprendre à cultiver la terre de manière à en tirer leur subsistance. ”—Le Ministère de la Guérison, page 192.

“ Quand vous ouvrez votre porte aux membres du Christ qui sont dans le besoin ou la souffrance, c’est comme si vous souhaitiez la bienvenue à des anges invisibles. Vous vous préparez à jouir de la compagnie d’êtres célestes. Ils créent autour de vous une atmosphère sacrée de joie et de paix. Ils viennent avec des paroles de louange sur leurs lèvres, et des accords mélodieux se font entendre dans le ciel. Tout acte de miséricorde accompli ici-bas se traduit là-haut par de la musique. Assis sur son trône, le Père place les ouvriers désintéressés parmi ses plus précieux trésors. ”—Jésus-Christ, page 641.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 65

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Jeudi 17 septembre

5. CHRIST S’IDENTIFIE LUI-MÊME AUX VICTIMES

a. Comment Christ s’identifie-t-il lui-même avec son peuple souffrant ? Que dira-t-il à ceux qui l’ont négligé ? Matthieu 25 : 41-45.

“ Dieu a confié des richesses aux riches pour qu’ils puissent soulager et réconfor-ter ses enfants affligés ; trop souvent ils sont indifférents aux besoins d’autrui. Ils se croient supérieurs à leurs frères pauvres. Ils ne savent pas se mettre à leur place. Ils ne comprennent pas les tentations et les luttes du pauvre et aucune pitié ne trouve place dans leur coeur. ”—Jésus-Christ, page 642.

b. Quelle expérience relatée par soeur E. G. White devrait réveiller notre res-ponsabilité ?

“ Je connais certaines personnes qui se croient de bonnes chrétiennes et dont le cœur se plaît dans l’égoïsme, au point qu’elles ne sauraient apprécier ce que j’écris en ce moment [aider les pauvres, les nécessiteux et les orphelins]. Toute leur vie ces gens n’ont pensé et vécu que pour le moi. Faire un sacrifice pour soulager autrui, se priver pour lui, c’est une chose qu’ils ne peuvent comprendre. Ils n’ont pas la moindre idée de ce que Dieu exige d’eux. Le moi est leur idole. ”—Le Ministère de la Bienfaisance, page 33.

c. Que dira Christ à ceux qui lui ont ouvert leur cœur et leurs mains dans la personne des pauvres et des malheureux ? Matthieu 25 : 34.

Vendredi 18 septembre

RÉVISION PERSONNELLE 19 h 59

a. Quelle bénédiction Christ assure-t-il à tous ceux qui aideraient leurs frères et soeurs nécessiteux ?

b. Quelles bénédictions leur sont promises dans Esaïe 58 :11 ?c. Qui a besoin de réprimande ? Et qui a vraiment besoin d’aide ?d. Quelle réforme est nécessaire dans le ministère de la bienfaisance de ceux

qui se préparent pour la seconde venue du Christ ?e. Au grand jour du jugement, Christ fait référence au travail que nous avons

fait ou négligé de faire pour lui. Expliquez.

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Leçon 13 Sabbat 26 septembre 2009

Le scellement des 144 000

“ Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts ” (Apocalypse 14 : 1).

“ Jean vit un Agneau sur le Mont Sion, et avec lui 144 000 personnes ayant le nom de son Père écrit sur leurs fronts. ”—The SDA Bible Commentary, volume 7, page 978.

Lecture proposée : Premiers Ecrits, pages 64-71.

Dimanche 20 septembre

1. LE SCEAU

a. Quel est le sceau ou le signe du Dieu vivant qui sera placé sur le front des ser-viteurs de Dieu ? Ezéchiel 20 : 12, 20 ; Apocalypse 7 : 2-3. Le sceau et le signe doivent-ils être considérés comme des expressions synonymes ? Romains 4 : 11.

“ Le signe, ou le sceau de Dieu, se trouve dans l’observation du sabbat, institué en souvenir de la création. ”—Témoignages, volume 3, page 273.

“ Le sabbat du quatrième commandement est le sceau du Dieu vivant. Il désigne Dieu comme étant le créateur, et est le signe de son autorité légitime sur tous les êtres qu’il a créés. Ceux qui obéissent à sa loi porteront le sceau de Dieu, car il a mis à part ce jour comme signe de loyauté entre lui et son peuple. ”—The Signs of the Times, 22 mars 1910.

b. Pourquoi le Sabbat du septième jour est-il le sceau de la loi de Dieu ? A quel événement renvoie-t-il ? Exode 31 : 14-17.

“ Le sceau de la loi de Dieu se trouve dans le quatrième commandement. Seul entre les dix, il renferme le nom et les titres du Législateur. Il le proclame Créateur des cieux et de la terre, et montre ainsi que Dieu seul a droit à notre soumission et à notre adoration. ”—La Tragédie des Siècles, page 490 (GC 453-454, CI 481-482).

“ Dans le quatrième commandement nous avons la preuve que notre Dieu est le Dieu vivant et véritable. Il porte le sceau de son autorité. ”—The Bible Echo, 12 octobre 1896.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 67

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Lundi 21 septembre

2. LES QUATRE VENTS

a. Quelle vision fut donnée à Jean dans l’Apocalypse à propos d’une oeuvre qui devrait avoir lieu sous le sixième sceau ? Apocalypse 7 : 1. Que représen-tent les vents ? Jérémie 51 : 1-2 ; Daniel 7 : 2.

“ Pourquoi toute cette méchanceté n’éclate-t-elle pas résolument contre la justice et la vérité ? C’est parce que les quatre anges retiennent les quatre vents afin qu’ils ne soufflent pas sur la terre. Mais les passions humaines atteignent un tel niveau que l’esprit du Seigneur se retire de la terre. ”—In Heavenly Places, page 96.

“ Jean voit les éléments de la nature —tremblements de terre, tempêtes et con-flits politiques— représentés comme étant retenus par les quatre vents. Ces vents sont sous contrôle jusqu’à ce que Dieu les laisse aller. C’est la sécurité du peuple de Dieu. ”—Testimonies to Ministers, page 444.

“ Les accidents sur terre et sur mer, les pertes en vies humaines en constante augmentation par le fait des orages, des tempêtes, des accidents de chemin de fer, des incendies ; de terribles inondations , des tremblements de terre, et des vents poussent les nations à un combat mortel, tandis que les anges retiendront les quatre vents, em-pêchant Satan d’exercer avec fureur sa terrible puissance jusqu’à ce que le front des serviteurs de Dieu soit scellé. ”—My Life Today, page 308.

“ Les hommes ne peuvent apercevoir les anges qui retiennent les quatre vents afin qu’ils ne soufflent pas jusqu’à ce que les serviteurs de Dieu soient scellés ; mais lorsque le Seigneur leur ordonnera de laisser les vents souffler, alors se produira un conflit indescriptible. ”—Témoignages, volume 3, page 13.

b. Combien de temps les anges retiendront-ils les vents ? Apocalypse 7 : 2-3.

“ Je vis que les quatre anges retenaient les quatre vents jusqu’à ce que l’oeuvre de Jésus dans le sanctuaire soit terminée ; alors tombèrent les sept fléaux. ”—Premiers Ecrits, page 36.

“ Satan plongera alors les habitants de la terre dans la grande détresse finale. Les anges de Dieu, ayant cessé de tenir en échec la violence des passions humaines, tous les éléments de discorde seront déchaînés. Le monde entier passera par une catastro-phe plus redoutable que celle dans laquelle périt l’ancienne Jérusalem. ”—La Tragé-die des Siècles, page 666 (GC 626, CI 656).

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Mardi 22 septembre

3. LE TEMPS DU SCELLEMENT

a. Dans les premiers jours du grand Mouvement Adventiste, que comprirent-ils à propos de ce qu’était la vérité présente ? 2 Pierre 1 : 12.

“ En cette période du scellement, Satan utilise toutes sortes de stratagèmes pour éloigner le peuple de Dieu de la vérité présente et pour le faire chanceler. J’ai vu que chaque âme décidée pour la vérité et pure de coeur, serait recouverte du manteau du Tout-Puissant destiné à protéger son peuple dans le temps de trouble. ”—Premiers Ecrits, page 43.

“ Le temps du scellement est très court et se terminera bientôt. C’est maintenant le temps, tandis que les quatre anges retiennent les vents, d’assurer notre vocation et notre élection. ”—Premiers Ecrits, page 58.

b. Qu’a fait Satan depuis 1844, date où l’oeuvre du scellement a commencé ? 1 Pierre 5 : 8 ; Apocalypse 12 : 12. Que devraient faire les fidèles ? Luc 21 : 34, 36.

“ Ceux qui ont vaincu le monde, la chair et le diable recevront le sceau du Dieu vivant. Ceux qui n’auront pas lavé leurs mains et purifié leurs coeurs, qui auront pla-nifié le péché et l’auront pratiqué passeront à côté. Seuls ceux qui, par leur attitude devant Dieu, se seront repentis et auront confessé leurs péchés au grand jour antitypi-que des expiations seront reconnus et marqués comme étant dignes de la protection de Dieu. ”—Testimonies to Ministers, page 445.

c. Où Christ a-t-il aussi de véritables disciples qui n’ont pas été atteints par la vérité présente ? Apocalypse 18 : 4. Comment devrions-nous les appro-cher ?

“ Dieu a des joyaux dans toutes les églises, et nous n’avons pas le droit de lancer des accusations retentissantes contre le soi-disant monde religieux, mais nous devons présenter à tous, avec humilité et amour, la vérité telle qu’elle est en Jésus. Que les hom-mes voient la piété, la consécration, qu’ils contemplent un caractère semblable à celui du Christ, et ils seront attirés à la vérité. Celui qui aime Dieu par-dessus toutes choses, et son prochain comme lui-même, sera une lumière pour le monde. Ceux qui ont une con-naissance de la vérité doivent la partager. Ils doivent glorifier Jésus, le Rédempteur du monde ; ils doivent parler de la Parole de vie. ”—Commentaires bibliques, page 1184.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 69

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Mercredi 23 septembre

4. L’ANGE DU SCELLEMENT

a. Contre quoi le troisième ange d’Apocalypse 14 avertit-il le peuple, et quel sera le résultat de son message ? Apocalypse 14 : 9-10, 12 ; 15 : 2.

“ Le troisième ange termina son message par ces mots : «C’est ici la persévé-rance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.» En pro-nonçant ces paroles, il montrait le sanctuaire céleste.Tous les croyants qui acceptent ce message sont appelés à diriger leurs regards vers le lieu très saint où Jésus se tient devant l’arche pour faire l’intercession finale en faveur de ceux pour lesquels la grâce subsiste encore et pour ceux qui, par ignorance, ont transgressé la loi de Dieu. Cette propitiation est faite pour les justes qui sont morts aussi bien que pour ceux qui sont encore en vie. ”—Premiers Ecrits, page 254.

“ Dans ce conflit, toute la chrétienté sera divisée en deux camps : d’une part, ceux qui gardent les commandements de Dieu et ont la foi de Jésus, et, d’autre part, ceux qui adorent la bête et son image et en reçoivent la marque. ”—La Tragédie des Siècles, page 487 (GC 452, CI 479).

b. Qui Jean vit-il monter de l’orient, qu’avait-il dans ses mains et qui était-il ? Apocalypse 7 : 2 (première partie).

“ Un parchemin fut placé dans la main de l’ange, qui descendit sur la terre avec puissance et majesté et donna connaissance d’un avertissement effrayant, accompa-gné de la plus terrible menace qui ait jamais été faite à l’homme. Ce message avait pour but de mettre en garde les enfants de Dieu contre les tentations angoissantes qui les attendaient. L’ange me dit : «Ils auront beaucoup à lutter contre la bête et son image. Leur seule espérance de vie éternelle est de rester fermes.» ”—Premiers Ecrits, page 254.

“ La plus grande importance doit être donnée au message du troisième ange. C’est une question de vie ou de mort. ”—Commentaires bibliques, volume 7, page 980.

“ Satan est en train de faire des efforts désespérés pour se faire lui-même Dieu, pour parler et agir comme Dieu, pour ressembler à quelqu’un qui a le droit de dominer les consciences des hommes. ”—Idem, page 981.

“ C’est lorsque la loi de Dieu sera le plus ridiculisée et le plus méprisée, qu’il sera temps pour chaque véritable disciple du Christ, ceux qui ont livré leur coeur à Dieu et qui sont déterminés à obéir à Dieu, de se maintenir fermement du côté de la foi qui fut une fois pour toutes, donnée aux saints. ”—Idem, pages 981-982.

70 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009

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Jeudi 24 septembre

5. LE NOMBRE DE CEUX QUI SONT SCELLÉS

a. Comme résultat de l’oeuvre du troisième ange, que vit Jean, et combien étaient-ils ? Apocalypse 7 : 4.

“ Quand Jésus quittera le sanctuaire céleste, alors les saints continueront à être saints, car tous leurs péchés auront été effacés et ils auront reçu le sceau du Dieu vi-vant. ”—Premiers Ecrits, page 48.

“ On entend alors la voix de Dieu annoncer du haut du ciel le jour et l’heure de la venue de Jésus. ”—La Tragédie des Siècles, page 694 (GC 653, CI 682).

“ Les justes vivants, au nombre de 144000, reconnurent et comprirent la voix [de Dieu]. ”—Premiers Ecrits, page 15.

b. Que devrait être notre souci aujourd’hui par rapport à l’oeuvre du scel-lement ? Pourra-t-on être sauvé en ayant la connaissance du message du troisième ange sans avoir le sceau du Dieu vivant ? Ezéchiel 9 : 4-6 ; Luc 13 : 24.

“ Seuls ceux qui recevront le sceau du Dieu vivant obtiendront le passeport pour les portes de la sainte cité. ”—Commentaires bibliques, volume 7, page 970.

“ Toute propre justice doit être abandonnée, car nous n’avons pas de justice en nous-mêmes. C’est le don de Dieu. Par conséquent nous ne pouvons nous exalter ou nous montrer prétentieux car c’est offenser Dieu. Qu’avons-nous que nous n’ayons reçu ? L’homme ne peut se fier à lui-même car il n’y a rien en lui de bon ou de juste. Christ, seulement Christ et sa justice, nous obtiendront un passeport pour le ciel. ”—Testimonies to Southern Africa, page 32.

Vendredi 25 septembre

RÉVISION PERSONNELLE 19 h 42

a. Quelle signification spirituelle est incluse dans la véritable observation du Sabbat ?b. Comment Dieu étend-il sa miséricorde sur nous en ce temps du scellement

—et pourquoi ?c. Décrivez la stratégie de Satan contre les observateurs du Sabbat en ce temps

du scellement.d. Si nous étions sérieux en ce qui concerne la réception du sceau de Dieu, que

devrions-nous considérer ?e. Que pourra voir l’univers dans la vie de ceux qui sont scellés ?

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2009 71

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1er août

pour de la littérature

dans les pays pauvres(voir p. 25)

4 juilletpour un centre mis-sionnaire médical à Novi Sad, Serbie(voir p. 4)

5 septembre

pour une chapelle aux

Samoa(voir p. 51)

Offrandes spéciales