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2020 Collection Recherche Développement Métier MÉTIERS DE LA DÉMOLITION, DU GROS ŒUVRE ET DE LA TAILLE DE PIERRE EMPOUSSIÈREMENT AU POSTE DE TRAVAIL

EMPOUSSIÈREMENT AU POSTE DE TRAVAIL

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Page 1: EMPOUSSIÈREMENT AU POSTE DE TRAVAIL

2020Collection Recherche Développement Métier

MÉTIERS DE LA DÉMOLITION, DU GROS ŒUVRE ET DE LA TAILLE DE PIERRE

EMPOUSSIÈREMENT AU POSTE DE TRAVAIL

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SOMMAIRE

CONTEXTE ET ENJEUX 4

CONTEXTE 4

CADRE RÉGLEMENTAIRE 5

PÉRIMÈTRE 6

PRÉCONISATIONS 7

MESURES DE PRÉVENTION GÉNÉRALES 7

MESURES DE PRÉVENTION SPÉCIFIQUES, PAR SITUATION DE TRAVAIL 9

SITUATIONS DE TRAVAIL DE LA TAILLE DE PIERRE, LA MAÇONNERIE ET LE GROS ŒUVRE 10

Découpe de briques / blocs de béton 10

Ponçage de béton 12

Manipulation de matières pulvérulentes 14

Préparation de pierre en atelier (ponçage / découpe) 16

SITUATIONS DE TRAVAIL DE LA DÉMOLITION 18Travaux de curage / Abattage à la masse 18

Démolition manuelle avec petit matériel électroportatif 20

Démolition mécanisée à l’aide de mini-engins 22

Sciage / carottage de béton 24

Découpe d’éléments métalliques au chalumeau 26

Opérations de concassage et criblage 28

OPÉRATIONS DE NETTOYAGE DE CHANTIERS 30Évacuation des gravats 30

Nettoyage de chantiers 32

MESURES DE PROTECTION COLLECTIVE APPLICABLES À TOUTES LES SITUATIONS DE TRAVAIL 34

ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE 36

CONCLUSION 38

Reproduction interdite sans autorisation

33, avenue Kléber — 75784 Paris Cedex 16

www.ffbatiment.fr

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CONTEXTE

Les émissions de poussières au poste de travail constituent un enjeu

particulièrement important pour les travaux en bâtiment, notamment pour les métiers du gros œuvre, de la taille de pierre et de la démolition.

Du fait des effets potentiels sur la santé, ces professions se mobilisent pour la maîtrise des empoussièrements aux postes de travail de leurs salariés.

Les poussières émises se caractérisent par leur taille (poussières inha-lables et leur fraction alvéolaire) et par leur constitution physique, avec la présence possible mais non systématique de silice cristalline.

La Fédération Française du Bâtiment (FFB), le Syndicat des Entreprises de Déconstruction, Dépollution et Recyclage (SEDRRe-FFB), l’Union de la Maçonnerie et du Gros-Œuvre (UMGO-FFB) et le Groupement des Monuments Historiques (GMH-FFB), avec l’appui de l’Organisme Pro-fessionnel de Prévention du BTP (OPPBTP) ont engagé depuis plusieurs années une démarche pour étudier la problématique des expositions aux poussières.

Ayant la préoccupation commune de réduction de l’exposition pour leurs professions, le SEDDRe-FFB, l’UMGO-FFB et le GMH-FFB, avec l’ap-pui de l’OPPBTP, ont entrepris ensemble une démarche permettant l’identification des moyens de prévention des expositions aux pous-sières pour une douzaine de situations de travail conformément à la réglementation sur le risque chimique.

Pour les métiers de la démolition, ce présent guide vient en complé-ment du guide « Poussières – Guide de bonnes pratiques en démo-lition – ED 6263 » élaboré dans le cadre d’une étude menée par le SEDDRe (anciennement SNED), l’INRS et l’OPPBTP.

L’exposition aux poussières contenant certains agents CMR (plomb et composés, poussières de bois, fibres d’amiante) est encadrée par des dispositions réglementaires spécifiques.

Le présent document se limitera à l’exposition aux poussières ne contenant pas ces particules spécifiques.

CONTEXTE

ET ENJEUX

CADRE RÉGLEMENTAIRE

Concernant l’exposition des salariés aux poussières, le Code du travail fixe des valeurs limites d’exposition professionnelle réglementaires contraignantes (article R. 4412-149) :

Poussières inhalables : 10 mg/m3

Poussières alvéolaires : 5 mg/m3

Silice cristalline quartz : 0,1 mg/m3

Silice cristalline tridmite : 0,05 mg/m3

Silice cristalline cristobalite : 0,05 mg/m3

Le Code du travail fixe également une valeur limite d’exposition professionnelle pour les mélanges de poussières de silice et d’autres natures (articles R. 4412-154 et R. 4412-155), par la formule suivante :

Cns/Vns + Cq/0,1 + Cc/0,05 + Ct/0,05 ≤ 1 mg/m3

Cns, la concentration en poussières alvéolaires non silicogènes en mg/m³, correspondant à la différence entre la concentration totale des poussières alvéolaires et la somme des concentrations correspondant aux silices cristallines ;

Vns, la valeur limite moyenne de concentration en poussières alvéolaires non silicogènes, en mg / m ³, admise sur huit heures, telle que définie par l’article R. 4222-10 ;

Cq, la concentration en quartz en mg / m³ ;

Cc, la concentration en cristobalite en mg / m³ ;

Ct, la concentration en tridymite en mg / m³.

Ces poussières sont classées, en France, comme agents chimiques dangereux.

La directive européenne EU 2017/2398 du 12 décembre 2017 classe les « travaux exposant à la poussière de silice cristalline alvéolaire issue de procédés de travail » dans la liste des procédés cancérigènes, en fixant une VLEP maximale, applicable aux poussières de silice cristalline alvéolaire de 0.1mg/m3.

À la date de publication de ce guide, nous sommes dans l’attente de la transposition de cette direc-tive dans le Code du travail. La France devrait donc réviser prochainement la classification des travaux exposant aux poussières de silice cristal-line alvéolaire comme cancérigènes.

Il est rappelé que les entreprises doivent identifier et évaluer dans leur document unique d’évaluation des risques, le risque d’exposition aux poussières (inhalables et alvéolaires), le risque d’exposition à la silice cristalline alvéolaire et spécifier les différents moyens de prévention mis en œuvre.

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MESURES DE PRÉVENTION GÉNÉRALES

L’organisation du chantier est un élément clé dans les mesures de prévention générales. On constate que l’implication des donneurs d’ordre et de tous les acteurs en amont du chantier joue un rôle primordial dans les conditions d’exercice des entreprises de travaux :

― LE MAÎTRE D’OUVRAGE / DONNEUR D’ORDRE

Le code du travail fait peser sur le Maître d’Ouvrage ou le donneur d’ordre, com-manditaire de l’opération, des obligations importantes en matière de santé et de sécurité.

Le Maître d’Ouvrage ou le donneur d’ordre doit prendre en compte et mettre en œuvre les principes généraux de prévention, et veiller à ce qu’ils soient retranscrits lors du choix des mesures de prévention.

Il doit, en particulier, veiller à organiser la coordination SPS et bien définir les mis-sions et moyens qui lui sont attribués, avec la désignation notamment d’un coordonna-teur SPS.

Il doit aussi prévoir, dans l’enveloppe finan-cière de son opération, un budget suffisant et approprié spécifiquement dédié à la pré-vention (honoraires du coordonnateur SPS et postes dans les marchés de travaux).

De même que pour les protections collec-tives contre les chutes de hauteur qui sont aujourd’hui systématiquement intégrées dans les marchés de travaux, il est essen-tiel que les plans généraux de coordination

SPS traitent du risque poussières et que les marchés de travaux intègrent les mesures de prévention qui en découlent.

― LE MAÎTRE D’ŒUVRE

Le Maître d’Œuvre rédige les cahiers des charges et assure la direction des travaux.

Sous l’orientation du Maître d’Ouvrage, il définit pendant la phase de conception, en coopération avec le CSPS, l’organisation générale du chantier. Outre le plan d’instal-lation de chantier, cette organisation doit intégrer les flux liés à l’évacuation des gra-vats et des déchets, un phasage et zonage des différentes zones de travaux afin de limiter l’exposition aux poussières des compagnons ne réalisant pas les travaux générant de la poussière.

La réglementation souligne le rôle de pres-cripteur du Maître d’œuvre lors des choix techniques.

Ainsi, il est en mesure de favoriser des solutions visant à limiter les risques et peut définir des modes opératoires liés à la protection des différents intervenants vis-à-vis de la poussière.

PÉRIMÈTRE

Les 12 situations de travail faisant l’objet de ce guide ont été sélectionnées comme potentiellement les plus exposantes suite aux diverses études précédemment menées : l’étude RESPIRE

(ED6263) et une étude FFB-Laprev (audits chantiers).

Les situations de travail sont classées comme suit :

• Situations de travail de la taille de pierre, la maçonnerie et le gros œuvre— Découpe de briques / Blocs de béton— Ponçage de béton— Manipulation de matières pulvérulentes— Préparation de pierre en atelier (ponçage / découpe)

• Situations de travail de la démolition— Travaux de curage / Abattage à la masse— Démolition manuelle avec petit matériel électroportatif— Démolition mécanisée à l’aide de mini-engins— Sciage / Carottage de béton— Découpe d’éléments métalliques au chalumeau— Opérations de concassage et criblage

• Situations de travail de nettoyage de chantier— Évacuation gravats— Nettoyage de chantiers

Certaines situations de travail peuvent aussi faire l’objet d’une tâche très ponctuelle comme l’abattage à la masse ou la découpe de béton qui peuvent avoir lieu pendant les travaux de maçonnerie et de gros œuvre. Dans ce cas la tâche est de courte durée mais peut être particulièrement exposante à la poussière.

Les fiches, par situation de travail, présentées dans ce guide proposent les différentes solutions possibles permettant de prévenir l’exposition à la poussière. Ces solutions sont issues des bonnes pratiques observées dans la profession et sont à considérer au cas par cas, selon les particularités des chantiers.

PRÉCONISATIONS

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― LE CHEF D’ENTREPRISE

Il appartient au chef d’entreprise de choisir les méthodes, les moyens et les techniques les mieux adaptés à même de répondre aux contraintes du site et de satisfaire aux exigences du donneur d’ordre et de la régle-mentation liée à la santé et à la sécurité.

Le chef d’entreprise est tenu à une obligation de sécurité vis-à-vis de la santé de ses salariés. L’Institut national de recherche et de sécu-rité (INRS) liste des mesures de préventions générales, pour les situations de travail avec exposition aux poussières, qui sont applicables aux situations de travail de la présente étude :

• Adopter si possible des méthodes de travail ne générant pas ou peu de pous-sières comme le travail à l’humide.

• Équiper les postes de travail d’un disposi-tif de captage à la source des poussières (dispositif intégré au procédé ou à l’outil-lage) lorsque les opérations ne peuvent être effectuées en système clos ; raccor-der les outils aspirants à des systèmes d’aspiration à haute dépression.

• Effectuer les travaux exposant aux pous-sières dans des locaux séparés avec un accès restreint.

• Vérifier régulièrement le fonctionne-ment des dispositifs de ventilation.

• Lorsque les conditions de travail le néces-sitent et que les mesures de protection collective ne suffisent pas à éliminer le risque, mettre à la disposition du person-nel des EPI (Equipements de Protection individuelle) adaptés : appareil de protec-tion respiratoire (en fonction de l’exposi-tion attendue et de la durée des travaux, il est conseillé d’utiliser un appareil filtrant à ventilation libre ou assistée, équipé de filtre antiparticules de classe 3 ou un appareil isolant), combinaison à capuche jetable de type 5, lunettes.

• Contrôler régulièrement l’empoussiè-rement de l’atmosphère de travail et à chaque changement important de modes opératoires.

• Procéder au nettoyage régulier des lieux de travail

• Mettre en œuvre les mesures d’hygiène (consigne de rangement et nettoyage des vêtements de travail).

• Former et informer le personnel.

• Mettre en œuvre le suivi individuel de l’état de santé des salariés exposés et le suivi postprofessionnel.

En complément de ces mesures, il est rappelé que l’entretien régulier des équi-pements utilisés permet une meilleure maîtrise de l’exposition des salariés.

MESURES DE PRÉVENTION SPÉCIFIQUES, PAR SITUATION DE TRAVAIL

Indépendamment des équipements de protection individuelle, diffé-rents moyens de prévention mis en place sur le terrain ont été obser-vés lors des différentes visites de chantiers menées pour recenser les pratiques des entreprises dans leur lutte contre l’empoussièrement au poste de travail.

Cette partie présente des fiches pratiques qui détaillent les avantages et inconvénients de chaque solution de prévention par rapport à la situation de travail concernée, avec un logigramme d’aide au choix permettant de guider le responsable de chantier pour sélectionner le moyen de prévention le plus approprié.

Ces fiches sont destinées à favoriser la bonne prise en compte des pré-conisations pour lutter contre l’empoussièrement au poste de travail.

Il est à souligner que certaines solutions représentent un coût. Chaque entreprise devra évaluer les solutions qui lui sont adaptées selon la taille de sa structure et sa typologie de chantiers.

PRÉCONISATIONS PRÉCONISATIONS→ nota

Ces solutions sont à considérer selon la variabilité des chantiers.

Ce guide est destiné à apporter des pistes de réflexion sur les solutions existantes.

La pertinence de ces solutions dépend de l’évaluation des risques de chaque chantier et de sa nature.

Les propositions présentées sont une liste non exhaustive des solutions existantes et bonnes pratiques employées par la profession.

TOUTES CES FICHES SONT CONSTRUITES SELON L’ARCHITECTURE SUIVANTE : 

SITUATION

Description de la situation de travail concernée

LOGIGRAMMES

Présentent une aide à la décision concernant Organisation de la situation de travail :Définit les différents moyens de conception de la situation de travail.

Solutions de protection collective :Définit les moyens de protection collective envisageables au poste de travail. Le choix et la mise en œuvre de solutions de protections collectives, pour chaque situation de travail, dépend de critères climatiques, environnementaux et organisationnels.

Solutions de protection respiratoire Définit les moyens de protection individuelle envisageables au poste de travail

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DÉCOUPE DE BRIQUES / BLOCS DE BÉTON

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Découpe de briques / blocs de béton

Limitation d’accès à la zone de découpe Non

superposition des postes

de travail lors de la découpe1

Limitation d’accès

lors de la découpe*

Zone dédiée à la découpe

Aucune zone dédiée à la découpe

*Sauf en cas de découpe à l’humide.

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Vérification de l’état des filtres avant et pendant l’intervention

• Port du masque FFP3 lors du nettoyage de l’outil et des filtres

• Arrosage (T° > 0°c / sol non sensible à l’eau)

• Nettoyage des eaux résiduelles

Tronçonneuse à disques + Aspirateur

Scie sur table

Découpeuse thermique

Pulvérisateur

Aspiration à la source Travail à l'humide

Découpe de briques / blocs de béton

• S’assurer d’un accès aisé à l’eau en cas de travail à l’humide.

• S’assurer que les installations électriques soient bien étanches.

• Nettoyer les eaux résiduelles en cas d’arrosage pour éviter la re-suspension des poussières après séchage.

• Les solutions de travail à l’humide sont parfois impossibles (environnement forain, milieu interdisant l’emploi de l’eau, échafaudage…).

L’empoussièrement généré par la découpe des matériaux (blocs béton, briques, béton et pierre) pour mise à la bonne dimension dépend des outils utilisés et de l’organisation du poste de travail.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

Demi-masque / masque complet à ventilation assistée TM3P

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PONÇAGE DE BÉTON

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Ponçage de béton

Accès conditionné au port des protections

respiratoires

Zone non ventilée

Non superposition

des postes de travail

Accès limité lors du

ponçage

Zone extérieure Zone ventilée

• S’assurer que les installations électriques soient bien étanches.

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

Ponceuse + Aspirateur

Girafe + Aspirateur

• Vérification de l’état des filtres avant et pendant l’intervention

• Port du masque FFP3 lors du nettoyage de l’outil et des filtres

Aspiration à la source

Ponçage de béton

nécessaire pour le traitement de cueillies, balèvres et autres joints, le ponçage du béton requiert une surveillance particulière pour sa composition qui souvent contient de la silice (béton siliceux).

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

Demi-masque / masque complet à ventilation assistée TM3P

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MANIPULATION DE MATIÈRES PULVÉRULENTES

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Manipulation de matières pulvérulentes

Non superposition des postes de travail Privilégier

une zone protégée du vent

Veiller à l’intégrité

des emballages

Utilisation de stockage adapté (silos)

Utilisation de matières conditionnées en sacs

La manipulation de matières pulvérulentes (ciment, enduit) peut engendrer de l’empoussièrement.

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

Sacs de ciment allant directement dans

la bétonnière

• Zone de stockage adaptée

Emballages hydrosolubles

Manipulation de matières pulvérulentes

• Le positionnement de la situation de travail au vent est à prendre en considération.

• Précaution à prendre lors du déversement des sacs : incorporer délicatement de la poudre dans l’eau.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

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Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

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ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Préparation de pierre en atelier

Limitation d’accès à la zone de découpe

Non superposition des postes de travail

PRÉPARATION DE PIERRE EN ATELIER (PONÇAGE / DÉCOUPE)

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

Hotte aspirante

établi aspirantDécoupeuse thermique

• Vérification de l’état des filtres avant et pendant l’intervention

• Port du masque FFP3 lors du nettoyage de l’outil et des filtres

• Nettoyage des eaux résiduelles

Brumisateur

Ioniseur

Aspiration au poste

de travailTravail

à l’humideAbattage

de poussières

Préparation de pierre en atelier

La préparation de pierre en atelier implique plusieurs opérations générant de l’empoussièrement.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

Demi-masque / masque complet à ventilation assistée TM3P

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TRAVAUX DE CURAGE / ABATTAGE À LA MASSE

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Brumisation

• Les milieux fermés peuvent éventuellement recourir aux systèmes d’ionisation, ou de saturation à l’humide de l’air

• Ventilation naturelle par création d’ouvertures

• Mise en place d’extracteurs

Abattage des poussières Ventilation

Travaux de curage / abattage à la masse

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Travaux de curage / abattage à la masse

Limitation d’accès à la zone d’abattage Isolement de la zone d’abattage

(cas des milieux sensibles)

Phasage des travaux

Non superposition des postes

L’abattage à la masse de cloisons à base de plâtre (briques plâtrières, plâtre mâchefer…) peut générer un empoussièrement fort. La situation de travail est particulièrement exposante à la poussière mais des risques majeurs devront faire l’objet d’une analyse de risque approfondie (risque de chute d’élément, chute de plain-pied).

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

Demi-masque / masque complet à ventilation assistée TM3P

• Une attention doit être portée aux eaux résiduelles au sol en cas de brumisation pour éviter le risque de glisse et de la re-suspension des poussières après séchage.

• Vérification de la compatibilité des locaux dans le cas de l’utilisation de la brumisation (température T>0°c, et sensibilité des parois sols et murs).

• Vérification des filtres en cas d’utilisation des extracteurs.

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DÉMOLITION MANUELLE AVEC PETIT MATÉRIEL ÉLECTROPORTATIF

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Brumisation

• Les milieux fermés peuvent éventuellement recourir aux systèmes d’ionisation, ou de saturation à l’humide de l’air

• Ventilation naturelle par création d’ouvertures

• Mise en place d’extracteurs

Abattage des poussières Ventilation

Démolition manuelle avec petit matériel électroportatif

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Démolition manuelle avec petit matériel électroportatif

Limitation d’accès à la zone d’abattage Isolement de la zone d’abattage

(cas des milieux sensibles)

Phasage des travaux

Non superposition des postes

La démolition par l’utilisation de petits matériels électroportatifs peut engendrer un empoussièrement fort selon le type de matériau. L’exposition à la poussière est à prendre en compte en plus des autres risques (risque électrique, de bruit, vibration, chute…).

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

• Une attention doit être portée aux eaux résiduelles au sol en cas de brumisation pour éviter le risque de glisse et de la re-suspension des poussières après séchage.

• Vérification de la compatibilité des locaux dans le cas de l’utilisation de la brumisation (température T>0°c, et sensibilité des parois sols et murs).

• Vérification des filtres en cas d’utilisation des extracteurs.

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DÉMOLITION MÉCANISÉE À L’AIDE DE MINI-ENGINS

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Brumisation (y compris le système d’arrosage à la source des outils équipés)

• Les milieux fermés peuvent éventuellement recourir aux systèmes d’ionisation, ou de saturation à l’humide de l’air

• Ventilation naturelle par création d’ouvertures

• Mise en place d’extracteurs

Abattage des poussières Ventilation

Démolition mécanisée à l’aide de mini-engins

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Phasage des travaux

Démolition mécanisée à l’aide de mini-engins

Limitation d’accès à la zone d’abattage Isolement de la zone

de démolition (cas des milieux sensibles)

Non superposition des postes

La démolition mécanisée à l’aide de mini-engins (radiocommandés ou non), peut être source d’un fort empoussièrement et d’émissions de gaz d’échappement dans le cas des moteurs thermiques. Le risque de co-activité reste majeur et devra faire l’objet d’une évaluation des risques spécifiques lors de l’organisation du chantier.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

• Vérification des capacités du plancher.

• Une attention doit être portée aux eaux résiduelles au sol en cas de brumisation pour éviter le risque de glisse et de la re-suspension des poussières après séchage.

• Vérification de la compatibilité des locaux dans le cas de l’utilisation de la brumisation (température T>0°c, et sensibilité des parois, sols et murs).

• Vérification des filtres en cas d’utilisation des extracteurs.

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SCIAGE / CAROTTAGE DE BÉTON

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Port de masque FFP3 lors du remplacement de filtre

Outils avec dispositif d’arrosage

Nettoyage des eaux résiduelles

Outils avec dispositifs d’aspiration à la source

Verification de l’état des filtres avant prise de poste

Sciage / carottage de béton

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Sciage / carottage de béton

Non-superposition des postes de travail

Limitation d’accès

Phasage des travaux

Le sciage carottage de béton est un métier spécifique, mais il peut faire l’objet d’une tâche ponctuelle dans des travaux de gros œuvre. en général les outils sont munis de systèmes d’arrosage à la source qui permettent une bonne maîtrise des empoussièrements. Cependant pour les tâches ponctuelles et pour des outils de plus petite taille les systèmes d’arrosage ou d’aspiration à la source ne sont pas intégrés. Dans ce cas l’empoussièrement peut être fort. Le risque majeur étant électrique et d’atteinte physique, l’opérateur devra être formé à l’utilisation du matériel. une analyse de risque devra être menée selon la nature de l’intervention.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

• Une attention doit être portée aux eaux résiduelles au sol en cas de brumisation pour éviter le risque de glisse et de la re-suspension des poussières après séchage.

• Vérification de la compatibilité des locaux dans le cas de l’utilisation de la brumisation (température T>0°c, et sensibilité des parois sols et murs).

• Vérification des filtres en cas d’utilisation des extracteurs.

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DÉCOUPE D’ÉLÉMENTS MÉTALLIQUES AU CHALUMEAU

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Découpe d’éléments métalliques au chalumeau

Non-superposition des postes de travail Délimitation d’une zone

dédiée aux travaux de chalumage

Phasage des travaux

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Naturelle par création d’ouvertures

• Création de flux d’air par mise en place d’extracteur(s)

Ventilation des locaux système

de hotte aspirante

Mini engins télé

commandés / pinces

portatives

Chalumeau avec

dispositif d’aspiration à

la source

Découpe d’éléments métalliques au chalumeau

Le découpage d’éléments métalliques au chalumeau (oxycoupage) présente un risque d’exposition à des fumées très dangereuses pour la santé. Les éléments métalliques peuvent également être recouverts de peintures au plomb. La nature et le revêtement des éléments découpés devront être connus. Ce poste et son environnement nécessiteront une analyse de risques particulière.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE À ADAPTER

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3*

Masque complet à ventilation assistée TM3P

Spécifique aux travaux d’oxycoupage / soudure

• Le travail à chaud comporte des risques particuliers nécessitant des dispositions spécifiques (risques incendie, permis feu, EPI adaptés…).

• Le recours à des pinces portatives permet d’éliminer le risque des fumées d’oxycoupages.

• La vérification de la capacité portante des planchers en cas d’utilisation de mini-engins est conseillée.

• La vérification de l’état des filtres est essentielle avant l’utilisation de l’outil afin d’avoir une aspiration optimale.

• L’organisation du chantier est importante afin de maitriser les expositions des opérateurs en situation de travail.

*Peuvent être utilisés si : l’intervention est ponctuelle / l’analyse de risque le justifie

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OPÉRATIONS DE CONCASSAGE ET CRIBLAGE

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

Arrosage des gravats

Jupes anti-dispersion des

poussières

Brumisation tout au long

de l’opération en marche

Écrans anti-vent

Opérations de concassage et criblage

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Opérations de concassage et criblage

Non-superposition des postes de travail Limitation d’accès

de la zone de concassage en marche

Les opérations de concassage et criblage peuvent générer des empoussièrements importants. un tri soigné des matériaux avant l’opération de concassage limitera les interventions de tri manuel ultérieures.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• L’intervention au pied du concasseur en marche est à éviter. Si l’intervention est indispensable elle doit être ponctuelle et le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé (en cas d’absence ou défaillance de la protection collective : brumisation).

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque ou le filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

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• Concevoir les flux verticaux et les flux horizontaux

• Prévoir les moyens gravitaires (sapine, grues, trémies, gaines...)

• Étudier la possibilité de mise en place de platelage et mise en place de dispositif de déversement dans une benne bachée

Détermination des flux et des circuits

d’évacuation en phase préparatoire

du chantier

Prévoir les moyens

de manutention mécaniques (lift,

ascenseur existant, treuils...)

Éloignement du chargement

des bennes

Évacuation des gravats

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

ÉVACUATION DES GRAVATS SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Ventilation naturelle par création d’ouvertures

• Mise en place d’extracteurs

Humidification des gravats

Ventilation des locaux

Mécanisation, mini-engin Mise en place

des goulottes étanches

et système d’abattage

des poussières au

niveau de la benne

Évacuation des gravats

Le volume et la nature de la poussière dépend beaucoup du matériau utilisé. La démolition des matériaux plâtreux est la plus défavorable. La gestion des flux de l’évacuation des déchets doit être appréhendée pendant les étapes préparatoires du chantier. L’optimisation des flux est un élément qui contribue à la gestion des risques, la limitation des chutes, des expositions aux poussières, la réduction de la pénibilité et port de charges…

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

• Vérification des capacités du plancher pour le cas d’utilisation des mini-engins. Une attention doit être portée aux gaz d’échappements.

• Une attention doit être portée au poids des déchets / déblais dans le cas de manutention manuelle.

• Dans le cas d’impossibilité d’humidification des gravats, la dispersion / mise en suspension des poussières lors du déplacement devra être prise en compte.

• Nettoyer les eaux résiduelles au sol en cas de brumisation pour éviter le risque de glisse et de la re-suspension des poussières après séchage.

• Vérification de la compatibilité des locaux dans le cas de l’utilisation de la brumisation ou de l’arrosage (température T>0°c, et sensibilité des parois sols et murs).

• La vérification de l’état des filtres est essentielle pour le cas de la mise en place des extracteurs.

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• S’assurer d’un accès aisé à l’eau en cas de travail à l’humide.

• S’assurer que les installations électriques soient bien étanches.

• Privilégier des aspirateurs équipés de filtres HEPA.

NETTOYAGE DE CHANTIERS

ORGANISATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL

Nettoyage de chantiers

Non superposition des postes

de travail lors de l’intervention

Limitation d’accès lors de

l’intervention

Environnement Extérieur ventilé

Environnement intérieur

SOLUTIONS DE PROTECTION COLLECTIVE

• Vérification de l’état des filtres avant et pendant l’intervention

• Port du masque FFP3 lors du nettoyage de l’outil et des filtres

• Pulvérisation / brumisation (T° > 0°c / sol non sensible à l’eau)

• Nettoyage des eaux résiduelles

• Port du masque FFP3 lors du nettoyage de l’outil

• Port du masque FFP3 lors du balayage

Pulvérisateur Brumisateur

Travail à l’humide

Balayeuse mécanique

Balayage mécanique

Aspirateur de chantier

Aspiration

Nettoyage de chantiers

Balai

Balayage manuel

nécessaire au maintien de la propreté (ramassage et tri des déchets, nettoyage des palissades, des baraquements et des toilettes de chantier), le nettoyage de chantiers, régulier, génère de l’empoussièrement et dépend de la nature des matériaux utilisés. Les moyens de prévention sont à décliner au cas par cas.

SOLUTIONS DE PROTECTION RESPIRATOIRE

• Le port de protection respiratoire doit être envisagé si l’empoussièrement n’est pas maîtrisé.

• Le choix de la protection respiratoire doit être adapté à l’empoussièrement et à la durée d’exposition.

• Selon l’empoussièrement, les filtres peuvent se colmater et gêner la respiration. Si tel est le cas, le masque / filtre doit être changé.

Demi-masque FFP3 jetable

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

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Certaines mesures de protection collective existantes peuvent être mises en œuvre sur l’ensemble des situations de travail dégageant de la poussière, afin de renforcer la protection des opérateurs et limiter les poussières dans l’environnement du poste de travail.

Ces mesures interviennent en complément de celles développées ci-avant.

― BRUMISATEUR HAUTE PRESSION

Dispositif empêchant les poussières fines d’être dispersées dans l’air en les retenant dans l’eau. L’utilisation d’un brumisateur est à privilégier par-rapport à un jet qui peut causer le relâchement de la poussière dans l’air.

Il est rappelé que les installations électriques situées dans l’emprise de la zone humide doivent être parfaite-ment étanches ; et qu’il est essentiel de disposer de systèmes de drainage et de traitement des eaux appropriés.

― VENTILATEUR EXTRACTEUR MOBILE

Système composé d’un ensemble de ventilateur mobile + tuyau + sac filtrant, particulièrement adapté aux travaux dans un milieu confiné.

Il permet la ventilation, le refroidisse-ment de l’ambiance, l’évacuation des fumées et l’amenée d’air frais dans les espaces de travail confinés.

― ÉPURATEUR D’AIR

L’épurateur d’air est recommandé en complément d’une aspiration à la source et d’une manière générale dans toutes les opérations où il y a production de poussières fines.

― FORMATION / SENSIBILISATION

La formation des employés à la pré-vention de l’exposition aux poussières permet une meilleure analyse de risques par les opérateurs, et la mise en œuvre de moyens de protection en adéquation avec l’opération générant de la poussière.

― CHOIX DES PROCÉDÉS

Le choix des procédés consiste au rem-placement d’un procédé qui génère de la poussière par un procédé qui en génère moins (par exemple, un procédé par voie humide plutôt qu’un procédé par voie sèche ou un procédé automa-tique plutôt qu’un procédé manuel).

MESURES DE PROTECTION COLLECTIVE APPLICABLES À TOUTES LES SITUATIONS DE TRAVAIL

― BONNES PRATIQUES DE NETTOYAGE

L’entretien des locaux est important pour éviter que la poussière déposée ne soit remise en suspension dans l’air par les acti-vités de nettoyage et, subséquemment, par les activités courantes sur un chantier de construction. Il est souhaitable :

• de remplacer le balayage à sec par le balayage humide en enlevant l’eau et les débris avec une raclette ou un aspirateur industriel eaux et poussières,

• d’interdire l’utilisation de jet d’air pour évacuer la poussière ou s’en débarrasser,

• si possible, de se placer en amont des sources d’émission des poussières,

• d’asperger les dépôts ou les amas de pous-sière avec une quantité suffisante d’eau,

• autant que possible, d’arroser abondam-ment les matériaux ou les déchets pous-siéreux avant de les transporter ou de les manipuler.

― ABAT-POUSSIÈRE CHIMIQUE

Employés dans l’industrie minière pour limi-ter les émissions de poussière, l’utilisation des abatpoussières dans le bâtiment est peu répandue, car ne répondant pas forcé-ment aux contraintes de la profession.

En outre, les substances utilisées peuvent relâcher des composés dans l’environne-ment, avec des impacts environnementaux encore peu connus.

Ce sont aussi des produits dont le coût est important.

― IONISATION DE L’AIR

Dispositifs de production artificielle d’ions par libérations de charges dues à l’effet corona.

Le principe de base consiste à appliquer une haute tension sur une pointe d’aiguille, sur un fil métallique ou sur une électrode.

L’ionisation de l’air présent dans un local, grâce à un appareil n’émettant que des ions négatifs et ne produisant pas simulta-nément de gaz nocifs, rend l’air plus sain : les ions se fixent les uns aux autres et sur les agents polluants de l’air (les poussières fines, les particules odorantes, les germes bactériens, les vapeurs toxiques telles la dioxine, la formaldéhyde…).

Avant d’acquérir un générateur d’ions négatifs, il faut donc s’assurer qu’il ne dif-fuse pas d’ozone.

Ces appareils se présentent sous forme d’ioniseurs d’air ou d’extracteurs d’air équi-pés de filtres électrostatiques.

― SYSTÈMES DE SATURATION EN HUMIDITÉ DE L’AIR

Concept basé sur la saturation du volume d’air par une micro-diffusion, ce dispositif permet de faire tomber les particules en suspension.

Le réglage de la machine permet de s’adap-ter aux différentes granulométries pour une efficacité maximale selon le type de poussière engendré.

PRÉCONISATIONS

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ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE

Pour certaines situations de travail, la mise en place de solutions techniques et organi-sationnelles peut s’avérer insuffisante pour réduire l’exposition des opérateurs aux pous-sières. Lorsque c’est le cas, en complément des protections collectives il sera nécessaire de porter des équipements de protection individuelle, et en particulier, des appareils de protection respiratoire.

Le choix de l’appareil de protection respi-ratoire dépend de l’évaluation des risques.

Il est recommandé d’impliquer tous les salariés susceptibles de porter une protection respiratoire en vue de faciliter l’adhésion par tous. Pour vous aider à faire votre choix voici la liste des critères qui doivent être pris en compte :

• Le niveau d’empoussièrement

• La durée de travail de l’opération expo-sante (la durée de l’exposition)

• Les conditions d’utilisation (tempéra-ture, humidité, visibilité sur chantier ..)

• L’activité physique des opérateurs

• L’environnement de travail

• La compatibilité avec les autres EPI por-tés (lunette, casque, protection auditive et vêtement)

Lors d’opérations faiblement émissives il est conseillé d’utiliser des demi-masques équipés de filtres à cartouches antiparti-cules P3. Pour le port du demi-masque P3, la durée maximale conseillée est d’une à deux heures. Cette durée est à mettre en relation avec l’activité réalisée par le por-teur du masque : plus l’effort à fournir est intense plus il faudra réduire la durée du port du masque.

Pour des opérations ponctuelles de courte durée (30 minutes) et faiblement émissives le demi-masque à pièce filtrante FFP3 peut être utilisé.

― POINTS DE VIGILANCE

Avant chaque utilisation d’une protection respiratoire, l’utilisateur doit contrôler son étanchéité au niveau du visage. Cela permet de s’assurer que le dispositif respi-ratoire est bien adapté et offre une étan-chéité sûre.

Dans le cas d’appareils de protection respi-ratoire avec filtres P3, la durée des filtres varie en fonction de l’empoussièrement et de l’activité de l’opérateur. Au bout d’une certaine durée d’utilisation, les filtres des cartouches peuvent se saturer en poussières. Les opérateurs peuvent alors ressentir un gène respiratoire, en raison du colmatage du filtre. Dès l’apparition d’une telle sensation il faut immédiatement changer de filtre.

De même, l’humidité ambiante peut engendrer une saturation des filtres anti-poussières, entrainant une forte gêne pour l’opérateur (respiration difficile). Dans ces conditions il est préférable de privilégier un appareil respiratoire à ventilation assistée

Pour la réalisation d’opérations de plus longue durée et fortement émissives il est recommandé d’utiliser un appareil respira-toire filtrant à ventilation assistée de type demi-masque à ventilation assistée TM3P, masque complet à ventilation assisté TM3P, cagoule ou un casque à ventilation assistée. Ces appareils respiratoires sont plus agréables d’utilisation, notamment en cas d’un travail physique conséquent. Il est nécessaire de toujours prendre en compte l’effort réalisé dans le choix d’un appareil respiratoire.

Protection de la têteLe casque doit être adapté à chaque compagnon ainsi qu’aux conditions du poste de travail.

Protection auditiveProtège contre les nuisances sonores et les risques d'atteinte auditive.

Gants de protectionProtège contre les dangers mécanique, chimique, thermique et électrique.

Vêtement de protectionÀ adapter au poste de travail.

Protection anti-chute

Protection oculaireÀ adapter aux besoins des postes de travail. Protège contre les projections, les éclaboussures et les éclats.

Protection des piedsLes chaussures doivent être adaptées aux pieds de chaque compagnon ainsi qu’aux caractéristiques du poste de travail.

Protection respiratoireProtège contre les poussières. À adapter aux différents postes de travail et aux risques identifiés.

Gilet haute visibilité

PRÉCONISATIONS

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Page 20: EMPOUSSIÈREMENT AU POSTE DE TRAVAIL

CONCLUSIONDe l’ensemble des démarches entreprises, il ressort que les facteurs clés de la limitation de l’exposi-tion des salariés aux poussières sont l’organisation de chantier et la formation, avec une nécessaire sensibilisation de l’ensemble des acteurs d’un projet de bâtiment, et en particulier du Maître d’Ou-vrage et du Maître d’œuvre.

Des évolutions du matériel permettraient aussi une diminution de l’exposition aux poussières des opérateurs, pour certaines situations de travail et certaines configurations de travaux.

Masque FFP3 jetable

Masque filtrant à usage unique (FFP3)

Faible empoussièrement

Adapté aux interventions ponctuelles (< 30 minutes)

Demi-masque / masque complet réutilisable avec cartouche P3

Demi-masque / masque complet avec filtre à cartouches P3

Empoussièrement modéré

Adapté aux courtes interventions Durée < 1h – 2h

Demi-masque / masque complet à ventilation assistée TM3P

Demi-masque / masque complet à ventilation assistée TM3P

Empoussièrement fort

Adapté aux interventions d’une durée > 1h

La FFB et ses Unions et Syndicats de métiers remercient pour leurs contributions et

implications les entreprises ayant permis l'élaboration de ce guide.

Page 21: EMPOUSSIÈREMENT AU POSTE DE TRAVAIL

Réalisé dans le cadre du Programme de Recherche Développement

Métier de la FFB.