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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Gouvernement de Wallonie Séance du 5 mars 2020
Sylvain JONCKHEERE
Porte-parole
Cabinet du Ministre-Président de Wallonie
0495/74.97.40
COMMUNIQUÉ – GOUVERNEMENT DE WALLONIE
TABLE DES MATIERES
Le Gouvernement suit avec attention la situation du coronavirus ............................................. 3
Le Gouvernement fixe le cadre régulant la pratique de la chasse dans le respect de la nature 7
Le Gouvernement affecte 31,5 millions pour les agriculteurs victimes de la sécheresse de l’été
2018, reconnue comme calamité agricole ................................................................................ 10
20 millions pour des projets de recherche innovants au sein des Pôles de compétitivité ........ 11
1 million € pour les cellules de gestion de centre-ville ............................................................ 12
17 zones d’habitat vert validées en Wallonie ........................................................................... 13
Dépôt d’un projet LIFE (instrument financier européen) pour l’Environnement ................... 14
Opération « Été solidaire, je suis partenaire » 2020 : subvention spéciale aux communes.... 15
Projets de développement rural : concrétisation de 7 projets à Péruwelz, Libin, Habay,
Ouffet, Gesves, Frasnes-lez-Anvaing et Libramont.................................................................. 17
Le Gouvernement suit avec attention la situation du coronavirus
Le Gouvernement de Wallonie a fait le point sur l’état la situation suite à l’apparition du
coronavirus en Belgique et en Wallonie.
Les Ministres appellent à ne pas céder à la panique, et à se référer aux informations
officielles, notamment celles disponibles sur le site www.info-coronavirus.be/ ou via le
numéro vert 0800/14.689. La Belgique et la Wallonie ont la capacité de diagnostiquer ce type
de maladie et de prendre en charge les personnes contaminées.
Il existe en Belgique un protocole d’accord entre l’État fédéral et les entités fédérées en cas de
crise sanitaire liée à une virus tel que le Covid-19, qui a été activé il y a plus d’un mois. C’est
l’État fédéral qui coordonne la gestion de cette crise sanitaire, et ce en collaboration avec les
entités fédérées et les autorités sanitaires européennes et mondiales.
Dans ce cadre, le rôle des entités fédérées est de venir en appui de la coordination fédérale en
y participant activement. La Région wallonne est ainsi informée en permanence de l’évolution
de la situation, et relaye les recommandations et consignes vers les structures dont elle est
responsable. Elle peut également prendre, en cas de besoin, des mesures complémentaires
pour soutenir des publics spécifiques, ce qui est le cas dans différents secteurs :
• Santé :
A l’initiative de la Ministre de la Santé, Christie Morreale, plusieurs messages et affiches de
prévention rappelant les règles d’hygiène de base et les consignes à prendre concernant les
visites extérieures ont été envoyées aux acteurs du secteur de la santé (maisons de repos,
centres de jour, maisons de soins psychiatriques, habitations protégées, structures
d’hébergement, maisons médicales et hopitaux). Une attention particulière a été portée sur les
602 maisons de repos de Wallonie, le coronavirus étant plus virulent à l’égard des personnes
âgées.
L’AVIQ (l’Agence wallonne de la Santé) a également mis son site à jour et a ajouté une
rubrique spécifique concernant le coronavirus.
En complément des procédures existantes et mises en place, la Ministre de la Santé a
rencontré les acteurs du secteur médical, ce lundi, afin de réfléchir à d’éventuelles actions
préventives complémentaires à mettre en place et de relayer l’ensemble de leur préoccupation
au Fédéral, en charge de la coordination.
De plus, sur proposition de la Ministre de la Santé, le Gouvernement de Wallonie a également
décidé ce jeudi de renforcer les services de la cellule infectieuse de l’AVIQ, chargée
d’aiguiller les médecins et d’organiser le « tracing » des cas de coronavirus confirmées. Les
effectifs de la cellule ont quasi été doublés. Des 4 ETP, ils vont désormais passer à 7 ETP.
La Ministre souhaite également rassurer la population sur la capacité des 46 hôpitaux wallons.
Les hôpitaux et leur centaine de sites décentralisés sont en train de s’organiser pour accueillir,
de manière isolée et adaptée, les cas les plus sévères de Coronavirus.
• Économie :
A l’initiative du Ministre de l’Economie Willy Borsus, le Gouvernement de Wallonie a réuni
une task force rassemblant de nombreux acteurs économiques wallons et destinée à informer,
à aider et à accompagner les entreprises wallonnes qui font face à des difficultés liées à la
présence du coronavirus dans notre pays et dans le monde. Celle-ci continuera à se réunir une
fois par semaine, ou plus rapidement si nécessaire afin de suivre la situation de nos entreprises
de près.
• Transports publics
Au niveau des transports publics, la santé des collaborateurs du TEC et de ses clients est une
priorité pour le Gouvernement de Wallonie et pour l’entreprise. Le TEC, au même titre que
les autres opérateurs de transport, suit de près cette situation par le biais du SPF Santé
Publique.
Une réunion de concertation entre les principaux opérateurs de transport public s’est tenue
hier soir. A ce stade, le TEC a rappelé au personnel les mesures d’hygiène de base, a prévu la
mise à disposition de gel (notamment pour les personnes qui n’ont pas accès à des points
d’eau) et a rappelé que les personnes malades doivent rester à domicile.
A la suite de la réunion de concertation, il a été prévu que le TEC rappelle à son personnel
que les conseillers en prévention sont à leur disposition pour répondre à leurs questions, et
que les mesures d’hygiène de base soient également rappelées aux clients. L’affiche du SPF
Santé sera diffusée dans tous les véhicules.
Dans les meilleurs délais, il a été également été convenu de renforcer le nettoyage des espaces
de travail et des zones de contact dans les véhicules, type boutons d’arrêt ou barres ; de vider
les poubelles encore plus régulièrement ; d’enregistrer les personnes/visiteurs qui rentrent
dans les bâtiments
Enfin, à ce stade, il n’y a pas de dispositions précises concernant une éventuelle phase 3. Le
TEC peut néanmoins anticiper un plan de transport dégradé si du personnel devait être absent.
En tout état de cause et dans un souci de coordination, il est clair que les 3 opérateurs TEC,
De Lijn et STIB s’aligneront sur toutes les dispositions qui seraient prises. Le TEC se tient
prêt à appliquer toute nouvelle disposition.
Les Ministres de la Mobilité des différentes entités du pays se réuniront demain après-midi à
Bruxelles pour faire le point ensemble sur la situation et coordonner la suite.
• Aéroports :
Le 24 février, l’aéroport de Charleroi a activé le niveau 2 suite à la propagation du virus en
Italie. Aucune mesure n’était nécessaire avant, l’aéroport n’ayant pas de liaisons avec la
Chine.
Le 1er mars, le niveau 3 a été activé à 01h00 après avoir pris connaissance, durant la
nuit, qu’un passager en provenance du nord de l’Italie, potentiellement porteur du
coronavirus, aurait transité par l’aéroport.
Après confirmation que le cas invoqué n’était pas atteint du virus, l’aéroport est logiquement
repassé au niveau 2.
Soulignons qu’il n’y a pas de mesures supplémentaires prises dans les autres aéroports belges
par rapport à l’aéroport de Charleroi et que le plan interne est conforme aux recommandations
actuelles des autorités sanitaires belges.
A l’aéroport de Liège, de par ses liaisons avec la Chine, celui-ci a, dès l’annonce du virus,
déclenché le niveau 1. Depuis le 2 mars, le niveau 2 a également été déclenché. Le Ministre
des Aéroports, Jean-Luc Crucke, continue à suivre la situation avec attention.
• Fonction publique :
Une cellule de coordination interne « coronavirus » au SPW a été mise en place, vendredi
dernier, avec l’appui du centre régional de crise. Le mandat de cette cellule est d’évaluer en
temps réel la situation et d’adapter les consignes et recommandations aux agents et à
l’encadrement. Cette cellule se réunit régulièrement.
Pour l’instant :
• Une information générale sur les mesures d’hygiène pour lutter au mieux contre la
propagation du virus a été dispensée (par mail/intranet) à l’ensemble des
collaborateurs de la fonction publique.
• Des consignes ciblées ont été données au personnel d’encadrement en première ligne
pour la gestion des « cas » suspects.
• Toutes les informations émises par le SPF Santé Publique sont disponibles sur
l’intranet du SPW et régulièrement actualisées.
Le bien-être du personnel est la priorité de la Ministre de la Fonction Publique, Valérie De
Bue, et de son administration.
La cellule de coordination interne au SPW suit et implémente les recommandations du SPF
Santé Publique. Tout sera mis en œuvre pour garantir la continuité du service aux usagers.
Les autorités continuent à suivre la situation en permanence, et des mesures complémentaires
seront prises si cela s’avère nécessaire, et ce dans le respect du protocole mis en place et en
fonction de l’évolution de la situation.
L’ensemble du Gouvernement souhaite également rappeler quelques mesures élémentaires de
prévention, à savoir se laver les mains régulièrement, rester chez soi lorsque l’on est malade
tout comme pour la grippe saisonnière, tousser dans un mouchoir jetable, dans le pli du coude
et se laver les mains après avoir toussé.
Cabinet d’Elio DI RUPO Sylvain JONCKHEERE
E-mail : [email protected]
GSM : +32 495 74 97 40
Cabinet de Willy BORSUS Pauline BIEVEZ
E-mail : [email protected]
GSM: +32 477 38 45 01
Cabinet de Philippe HENRY Sandra GUILY
E-mail : [email protected]
GSM : +32 486 32 35 34
Cabinet de Christie MORREALE Stéphanie WILMET
E-mail : [email protected]
GSM : +32 479 44 25 36
Cabinet de Jean-Luc CRUCKE Stéphanie WYARD
E-mail : [email protected]
GSM: +32 473 80 66 47
Cabinet de Valérie DE BUE Jean-Philippe LOMBARDI
E-mail : [email protected]
GSM : +32 479 860 595
Le Gouvernement fixe le cadre régulant la pratique de la chasse dans le
respect de la nature
Sur proposition du Ministre de l’Agriculture et de la Chasse Willy BORSUS, le
Gouvernement wallon a approuvé en première lecture ce jeudi l’arrêté quinquennal 2020-
2025 fixant les nouvelles modalités liées à la pratique de la chasse dans le but de maintenir un
équilibre entre nature et environnement.
« Il était urgent de refixer un cadre légal afin de permettre la pratique de la chasse dans le
respect des différents usages de la forêt, de la nature et de la faune », explique Willy Borsus.
La chasse est une activité non seulement d’intérêt général ayant comme finalité de réguler la
faune sauvage, mais aussi une activité environnementale, sportive, culturelle et économique,
par ailleurs fortement empreinte de traditions rurales.
La Wallonie compte aujourd’hui 20.000 chasseurs qui occupent environ 5.000 territoires de
chasse répartis en 50 Conseils Cynégétiques. En général, la chasse permet de prélever chaque
année de 25.000 à 30.000 sangliers, 15.000 chevreuils et 4.500 à 5.000 cervidés.
On peut estimer les dépenses directes du secteur de la chasse en Région wallonne à près de
135 millions d’euros par an dont près de 20 % reviennent directement à l’Etat belge sous
forme de T.V.A., à la Région wallonne via la location du droit de chasse sur les territoires lui
appartenant (soit 2,1 millions €) et via le permis de chasse (soit 4,4 millions €). Les Villes et
Communes, à travers leur location des droits de chasse, tirent aussi un revenu considérable de
la chasse.
Le Conseil d’État ayant annulé l’arrêté du gouvernement wallon du 24 mars 2016 fixant les
dates d’ouvertures de la chasse, il était nécessaire d’adopter un nouveau texte afin de refixer
un cadre légal.
La rédaction de cet arrêté a été dictée par :
- la recherche d’une saine cohabitation entre les différents usagers de la forêt,
- l’état des populations de gibier,
- la volonté de maintenir un cadre permettant une régulation efficace de celles d’entre
elles qui posent des problèmes à la forêt, à l’agriculture ou à la biodiversité,
- le souci de simplification administrative,
- celui d’harmoniser autant que possible les périodes de commercialisation des espèces
gibiers.
Le Ministre a également voulu tirer des enseignements de l’application des arrêtés
quinquennaux précédents et bien entendu respecter l’arrêt du Conseil d’Etat du 25 octobre
2019.
D’une manière générale, il n’y a pas de changement fondamental par rapport à l’arrêté
quinquennal précédent mais bien des adaptations spécifiques pour certaines espèces. La battue
au bois au Grand Gibier se voit donc maintenue du 01/10 au 31/12. Les périodes d’affût au
cerf et au chevreuil sont également maintenues en l’état, tout comme la chasse au petit gibier
(lièvre, faisan, …), au gibier d’eau (à l’exception de l’adaptation pour la sarcelle) et à l’autre
gibier (pigeon ramier, lapin et renard).
Dès lors, les nouvelles règles fixées par l’arrêté validé ce jeudi par le Gouvernement wallon
sont les suivantes :
- Pour les sangliers, les règles sont désormais les suivantes :
o la battue au bois est autorisée du 01/10 au 31/01 jusqu’en 2022, puis
s’alignera sur les autres grands gibiers, soit du 01/10 au 31/12.
L’allongement de la période jusqu’au 31 janvier lors des deux prochaines
années cynégétiques, permettra la mise en œuvre et la finalisation du plan
de réduction des populations de sangliers en augmentant les prélèvements
avec, en outre, la probabilité d’organiser des cernages à la neige, qui sont
particulièrement efficaces. A noter que les prolongations de la chasse en
battue lors des deux dernières saisons de chasse, jusqu’à la fin du mois de
février, ont montré tout l’intérêt de la mesure et n’ont pas suscité de
problème sur le terrain avec les autres utilisateurs de la forêt et de l’espace
rural.
o la chasse à l’affut et à l’approche est autorisée toute l’année (comme
précédemment)
o la battue en plaine est autorisée du 01/08 au 31/03 (auparavant du 01/08 au
31/12) et ce, afin de permettre un prélèvement plus important
o la chasse en plaine est autorisée pendant les travaux de récolte des cultures.
Notons que la Loi sur la Chasse interdit les pratiques facilitant le
prélèvement. Mais dans le cas des sangliers, vu la surpopulation, cela
permettra de faciliter les prélèvements
o la chasse au bois en battue sera interdite à partir de la saison cynégétique
2023-2024 au nord du Sillon Sambre et Meuse. Il s’agit d’une volonté de
ne plus chasser mais de détruire complètement le sanglier au nord du Sillon
où l’on estime qu’il n’a pas sa place.
- L’approche aurorale et crépusculaire (1h avant/après lever/coucher du soleil)
n’est plus autorisée pour les espèces suivantes : renard, pigeon ramier, canard
colvert, bernache et bécasse des bois
- La chasse de la sarcelle d’hiver bénéficie d’une adaptation de la période
d’ouverture qui est reculée au 1/11 au lieu du 15/10 précédemment. Cette décision
vise à protéger les couples qui nichent en Wallonie et à permettre leur départ vers
d’autres contrées avant l’ouverture. La chasse de la sarcelle d’hiver se voit ainsi
orientée vers les populations européennes de passage chez nous et qui sont en bon
état de conservation.
- La chasse de la perdrix n’est plus autorisée que moyennant l’adoption d’un plan
de gestion (à partir du 01/07/2022à. Ce plan de gestion sera triennal, devra être
approuvé par l’administration wallonne et fixera notamment les conditions
d’habitat nécessaires pour la pratique de la chasse à la perdrix ainsi que les
conditions pour d’éventuels lâchers de repeuplement. Dans tous les cas, tout
oiseau lâché devra être bagué. En outre, le chasseur établira un rapport annuel sur
la mise en place de son plan de gestion, rapport qu’il présentera à
l’administration. Il s’agit donc ici bien d’une mesure de protection de la perdrix.
Enfin, souhaitant défendre le rôle multifonctionnel de la forêt défini à l’art. 1 du code
forestier, en parallèle à la rédaction de l’arrêté, le Ministre a chargé son administration de
mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, une plateforme qui permettra d’informer sur le
calendrier des dates de battue sur l’ensemble du territoire wallon. Cette plateforme
devrait contribuer à une meilleure acceptation et compréhension des uns et des autres,
chasseurs comme randonneurs, tous amis de la Nature.
Willy Borsus : « Le texte représente un bon équilibre entre les préoccupations des uns et des
autres : propriétaires, environnementalistes, chasseurs, agriculteurs, pouvoirs locaux… »
Cabinet de Willy BORSUS Pauline BIEVEZ
E-mail : [email protected]
GSM: +32 477 38 45 01
Le Gouvernement affecte 31,5 millions pour les agriculteurs victimes de la
sécheresse de l’été 2018, reconnue comme calamité agricole
Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition du Ministre de l’Agriculture Willy Borsus, a
reconnu ce jeudi la sécheressedu 2 juin au 6 août 2018 comme une calamité agricole, en a
délimité son étendue géographique et prévoit une affectation budgétaire de 31,5 millions (sur
2020) pour indemniser les agriculteurs. Cette indemnisation concernera également les
producteurs de fruits.
Du 2 juin au 6 août 2018, notre pays a connu une période de sécheresse sévère. Un nombre
important d’agriculteurs, sur l’ensemble du territoire de la Wallonie, ont eu, de ce fait, des
répercussions sur leurs productions.
C’est pourquoi le Gouvernement a reconnu ce matin définitivement cette période comme
calamité agricole et a prévu une indemnisation pour les agriculteurs victimes.
Nouveauté : les producteurs de fruits sont désormais reconnus vu les dommages importants
qu’ils ont subis.
Les cultures reconnues sont donc les suivantes, avec l’indemnité perçue par hectare :
1° les prairies permanentes : 222 euros/hectare
2° les prairies temporaires : 104 euros/hectare
3° le maïs ensilage : 274 euros/hectare
4° le maïs grain : 267 euros/hectare
5° les pois récoltés à l'état de frais : 912,5 euros/hectare ;
6° les haricots de conserverie : 1039,8 euros/hectare ;
7° les cultures fruitières annuelles – Framboises : 11504 euros/hectare ;
8° les cultures fruitières annuelles – Fraises : 12942,9 euros/hectare ;
9° les cultures fruitières pluriannuelles- basses tiges : 6134 euros/hectare.
Cabinet de Willy BORSUS Pauline BIEVEZ
E-mail : [email protected]
GSM: +32 477 38 45 01
20 millions pour des projets de recherche innovants au sein des Pôles de
compétitivité
Le Gouvenrement de Wallonie, sur proposition du Ministre de l’Economie, de la Recherche et
de l’Innovation Willy Borsus, a validé la mise en place et le financement de plusieurs projets
de recherche, d’innovation et d'investissements dans des infrastructures de recherche via les
Pôles de compétitivité.
Le Gouvernement entérinait ce jeudi les analyses d’un jury indépendant international sur des
projets de recherche. Chacun des Pôles de compétitivité a vu au moins un de ses projets
labellisé.
La plupart des projets sont non seulement créateurs de plus-value, d’amélioration des
proccess et des infrastructures, mais ils sont également générateurs d’emplois.
Ce sont donc 20 millions qui seront consacrés à des projets notamment dans les domaines de
la santé, de l’environnement, de l’alimentation…
Cabinet de Willy BORSUS Pauline BIEVEZ
E-mail : [email protected]
GSM: +32 477 38 45 01
1 million € pour les cellules de gestion de centre-ville
Sur proposition du Ministre de l’Économie, de la Recherche et de l’Innovation, le
Gouvernement de Wallonie a validé le financement aux cellules de gestion centre-ville afin de
couvrir une partie des dépenses relatives aux actions de développement et de soutien du
commerce de proximité en 2020.
Willy Borsus : « Outre leurs aspects d’aménagement du territoire, les centres urbains sont
une source importante de création d’emplois et d’activités économiques. Un centre urbain
peut également contribuer à une meilleure cohésion sociale et participer pleinement à la
politique de développement durable. Nous sommes fortement mobilisés pour redynamiser ces
centres, il s’agit pour moi d’une priorité. »
Depuis plusieurs années, les centres-villes doivent faire face à un déclin généralisé et un taux
de vide commercial croissant, consécutif d’une croissance périphérique conjuguée à des
difficultés telles l’accessibilité, la sécurité, la propreté, la salubrité des bâtiments ou encore le
développement de l’e-commerce.
La Déclaration de Politique Régionale 2019-2024 entend par ailleurs renforcer le soutien au
commerce.
En 2020, on compte 14 cellules de gestion centre-ville dans les villes suivantes : Arlon,
Charleroi, Châtelet, Dour, Hannut, La Louvière, Louvain-La-Neuve, Liège, Mons, Mouscron,
Namur, Sambreville, Tournai et Verviers. En tant que seule ville wallonne disposant à la fois
d’une agence de développement local et d’une cellule de gestion centre-ville, Sambreville a
créé une structure unique de développement local regroupant les deux entités.
Les champs d’action d’une cellule de gestion centre-ville sont multiples. Ils peuvent porter sur
le développement commercial du centre-ville, sur la requalification de son habitat, sur son
cadre de vie général (entretien, propreté, sécurité, aménagement public, …), sur sa promotion.
C’est dans ce contexte que le Gouvernement a décidé d’octroyer une subvention de 1.016.111
€ à ces organes.
Notons que, outre la subvention octroyée par le Ministre de l’Economie, les cellules de
gestion centre-ville reconnues bénéficient de la prise en charge d’une partie des salaires pour
les travailleurs via deux types d’aide à l’emploi :
- Les postes de gestionnaire et d’assistant financés par le dispositif des aides à la
promotion de l’emploi (APE) ;
- Des emplois de stewards urbains et d’ouvriers urbains par le recours aux conventions
de premier emploi (CPE).
Cabinet de Willy BORSUS Pauline BIEVEZ
E-mail : [email protected]
GSM: +32 477 38 45 01
17 zones d’habitat vert validées en Wallonie
Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition du Ministre de l’Aménagement du Territoire
et de l’Urbanisme Willy Borsus, a validé la transformation de 17 zones de loisirs concernées
par le phénomène de l’habitat permanent, en zones d’habitat vert au plan de secteur.
Pour Willy Borsus : « Il est important d’améliorer la qualité de vie et d’habitat des personnes
installées sur ces sites, de renforcer leur sécurité juridique tout en traçant des perspectives
réelles pour ces quartiers »
Il s’agit d’une disposition rendue possible par le décret entré en vigueur le 17 décembre 2017
modifiant le CoDT en vue de permettre aux communes qui le souhaitent de demander au
Gouvernement de Wallonie de transformer certaines zones de loisirs.
Sur les 26 communes qui avaient été jugées éligibles par l’administration, 12 ont rentré un
dossier comprenant une demande de reconversion concernant un total de 35 sites.
Au terme de l’examen par l’administration, 17 sites avaient ont été proposés car répondant
aux conditions décrétales :
- le site du Chant d’oiseaux à AYWAILLE,
- le site du Gibet d’Harze à AYWAILLE,
- le site du Chenia à FROIDCHAPELLE,
- le site du Cul de cheval à FROIDCHAPELLE,
- le site du Bosquet à FROIDCHAPELLE,
- le site des Journaux à HASTIERE,
- le site Bathy-Haviat à HASTIERE,
- le site la Campagne à HASTIERE,
- le site de la Fosse dondaine à HASTIERE,
- le site Mont Meuse à HASTIÈRE,
- le site Mia flower à ONHAYE,
- le site de la Forêt Neuville à PHILIPPEVILLE,
- le site des Valisettes à PHILIPPEVILLE,
- le site du Bois de Roly à PHILIPPEVILLE,
- le site du Domaine des hautes fagnes à SPRIMONT,
- le site Bois de Thy à WALCOURT,
- le site du Domaine des clos du lac à WASSEIGES.
Le Gouvernement a donc procédé ce jeudi à l’approbation définitive des sites concernés.
Cabinet de Willy BORSUS Pauline BIEVEZ
E-mail : [email protected]
GSM: +32 477 38 45 01
Dépôt d’un projet LIFE (instrument financier européen) pour
l’Environnement
Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition du Ministre wallon du Climat, de l’Énergie et
de la Mobilité, Philippe Henry et de la Ministre wallonne de l’Environnement, de la Nature,
de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal, Céline Tellier, marque son accord pour le
dépôt et le financement du projet LIFE intégré Brel pour un montant maximum 1.985.000 € à
répartir sur huit exercices budgétaires (2021 à 2028) dans le cadre d’un appel à projet de la
Commission européenne et sous réserve que le projet soit retenu par la Commission
européenne.
Philippe Henry se réjouit : « L’objectif principal du projet est de développer, tester, évaluer,
affiner, démontrer des solutions basées sur la nature (Nature Based Solutions – NBS) pour
rendre le territoire wallon plus résilient aux effets multiples des changements climatiques ».
Pour Céline Tellier, « les solutions proposées visent à améliorer le bien-être humain en
profitant des bénéfices apportés par la biodiversité. Et permettra, s’il est accepté par
l’Europe, de donner un boost à de nombreux projets comme les plantations de haies et le
renforcement du réseau écologique. »
En effet, ce projet prévoit notamment :
- La plantation d’un réseau de haies, arbres et vergers avec un financement
complémentaire de la Wallonie pour 450 kilomètres de haies ;
- La création et la mise en œuvre d’un catalogue des solutions pour faire face aux
changements climatiques basées sur la nature
- La cartographie du réseau écologique aux échelles biogéographiques et communales
- Le design de paysages ruraux résilients
- L’analyse des services écosystémiques en lien avec le réseau écologique ;
- La mise en place d’un monitoring du réseau écologique et des services écosystémiques
Le Gouvernement de Wallonie mandate l’AwAC qui sera chargée de coordonner le volet
wallon de ce projet porté par 7 partenaires wallons ( le SPW ARNE, Agra-Ost, Natagriwal,
Ostbelgien, la Province de Liège, l’Ulg et la Ville de Liège). A noter que ce projet est
coordonné par la Flandre au niveau national.
Cabinet de Philippe HENRY Sandra GUILY
E-mail : [email protected]
GSM : +32 486 32 35 34
Cabinet de Céline TELLIER Nathalie GUILMIN
E-mail : [email protected]
GSM : +32 499 20 70 16
Opération « Été solidaire, je suis partenaire » 2020 : subvention spéciale
aux communes
Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition du Ministre des Pouvoirs locaux, a marqué
son accord sur l’organisation de l’opération « Été solidaire, je suis partenaire » du 1er juillet au
31 août 2020 et décide d’octroyer un montant de 490 euros par jeune engagé.
Le budget dédié au projet 2020 est d’1 140 000 euros.
Visant à sensibiliser les jeunes à la solidarité, l’opération leur permet de réaliser des
travaux d’utilité publique et de rendre des services à la population, pendant les vacances d’été,
contre rétribution.
Les objectifs sont multiples :
• inciter les jeunes à améliorer, embellir et valoriser leur quartier et leur environnement,
sur le territoire de la commune ;
• promouvoir ou renforcer leur solidarité vis-à-vis des personnes défavorisées ou en
difficulté et favoriser les liens intergénérationnels, particulièrement avec les personnes
âgées ;
• permettre aux jeunes d’effectuer ou de découvrir un travail valorisant.
En 2019 :
• 224 communes ont participé à l’opération, soit 85 % des communes wallonnes ;
• 2 450 jeunes ont pu être engagés, dont 2 244 ont été subventionnés dans le cadre de
l’appel à projets.
Pour l’opération « Été solidaire, je suis partenaire 2020 » :
• Sont visées, les communes travaillant en partenariat avec d’autres acteurs locaux
concernés (CPAS, sociétés de logement de service public, associations culturelles,
sociales et sportives, services d’actions en milieu ouvert, maisons de jeunes, etc.) ;
• La méthode de calcul de la subvention se base sur :
o le nombre d’habitants de la commune,
o le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (RMI) par habitant
de 15-64 ans,
Ce double critère est essentiel car les projets sont développés dans le but de renforcer la
cohésion sociale et s’adressent en priorité aux populations précarisées, isolées ou âgées ;
• Parmi les jeunes engagés, la moitié doit être confrontée à des difficultés sociales ou
économiques ;
• Concernant la valorisation de la rémunération horaire des jeunes, la participation de la
Wallonie passe de 420 à 490 euros par jeune ;
• La période de travail s’étendra du 1er juillet au 31 août 2020 ;
• Le programme concerne les jeunes âgés de 15 à 21 ans ;
• La mixité de genre est obligatoire pour tous les promoteurs ;
• Les promoteurs intéressés devront introduire leur projet en ligne via le Guichet des
pouvoirs locaux pour le 8 avril 2020 au plus tard. La décision d’approbation des
projets sera communiquée, par courrier, aux promoteurs, au plus tard le 4 mai 2020.
En 2020, la Wallonie sera donc, plus que jamais, partenaire de nos jeunes, pour placer l’été
sous le signe de la solidarité.
Cabinet de Pierre-Yves DERMAGNE Olivier RUBAY
E-mail : [email protected]
GSM : +32 473 94 63 14
Projets de développement rural : concrétisation de 7 projets à Péruwelz,
Libin, Habay, Ouffet, Gesves, Frasnes-lez-Anvaing et Libramont
Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Ministre de l’Environnement, de la
Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal, Céline Tellier, a approuvé la
concrétisation de 7 projets de développement rural pour un engagement total de 1.953.252,18
€. « C’est important que les communes rurales puissent concrétiser ces projets, élaborés par
les communes avec une participation des citoyens. » souligne Céline Tellier.
• En ce qui concerne les dossiers des communes de PERUWELZ, LIBIN et HABAY :
1.633.209 € seront engagés pour finaliser les projets de Péruwelz, Libin et Habay et permettre
aux trois communes d’assurer la mise en adjudication des travaux.
En ce qui concerne les communes de PERUWELZ et HABAY, il s’agit d’un aménagement
global d’espace public dans un cœur de village avec une attention particulière à la sécurité, la
convivialité, les cheminements et la mobilité douce et la valorisation du patrimoine.
En ce qui concerne la commune de LIBIN, le projet concerne l’aménagement de 6 logements
tremplins dans le centre du village et à proximité des services.
• En ce qui concerne les dossiers des communes d’OUFFET, GESVES et FRASNES-
LEZ-ANVAING
L’approbation de l’attribution de marché permettra aux communes de donner l’ordre de
commencer les travaux pour 3 projets de maison de village, permettant d’offrir des espaces de
qualité et de convivialité. En ce qui concerne ces 3 projets, 269.894 € seront engagés
complémentairement.
• En ce qui concerne les dossiers de la commune de LIBRAMONT :
Ce projet concerne la maison de village de Freux. Ce projet est finalisé. L’approbation du
décompte final et l’engagement complémentaire demandé (50.150 €) permet de clôturer
définitivement l’intervention du Développement rural dans ce projet.
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