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Guyancourt Magazine 386

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Guyancourt Magazine 386

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GUYANCOURT MAGAZINE N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 02

Durant le mois de janvier, la période des vœux a été

l’occasion pour le Maire d’accueillir les Anciens de

Guyancourt au Pavillon Waldeck Rousseau.

Ce moment d’échange a permis au Maire

de réaffirmer l’attention particulière que l’équipe

municipale porte aux seniors.

VŒUX AUX ANCIENS

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Chères Guyancourtoises,

chers Guyancourtois,

Prochainement, la Ville recevra les clés de la nouvelle

école de musique pour y accueillir élèves et professeurs

dès la rentrée 2010. L’équipement rejoint ainsi le pô-

le musiques de la Batterie.

L’offre de lieux de diffusion et de sensibilisation à la

culture s’en trouve enrichie. La Ferme de Bel Ébat, la

salle d’exposition de Villaroy, les équipements inter-

communaux comme la Médiathèque ou la Maison de

la poésie composent le maillage de ce développement

culturel.

Une offre qui traduit notre volonté de toucher tous les publics, sans distinction d’âge

et au sein même des quartiers. L’aide à la création, le soutien aux artistes et aux pra-

tiques amateurs font aussi de Guyancourt « une terre de Culture ».

Pas question d’un supplément d’âme s’apparentant à du superflu réservé à quelques-

uns, mais une véritable politique culturelle. Celle qui provoque la rencontre entre

le public et les artistes, celle qui engage à la découverte et à une émotion partagée.

C’est cette idée de la culture que nous défendons.

Votre Maire,

François Deligné

Conseiller Général des Yvelines

Vice-Président de la C.A. de SQY

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0 3

SOMMAIREDU N° 386

PLEINS FEUX SUR

LA CULTURE

11/15

ÉDITORIAL | PAR FRANÇOIS DELIGNÉ

Responsable de la publication : Yves MACHEBŒUF ■ Secrétariat de rédaction : Jean

MEYRAND - David HOUDINET ■ Rédaction : Benoît BAUDOUIN - Dominique CIARLO -

Pascale FRESNAY - David HOUDINET - Hélène MARCHAL ■ PAO : Céline BOCKELMANN ■ Photos : Dominique CIARLO -

Christian LAUTÉ - Sébastien MORIN ■ Maquette : CITIZEN PRESS : 01 53 00 10 00 ■ Réalisation : Service Communication ■

Impression : Imprimerie Moderne de l’Est ■ Tirage : 13 000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise

Croizat - Centre-Ville - BP 32 - 78 041 Guyancourt - Tél. : 01 30 48 33 33 ■ N° ISSN : 1274-5804.

magazine

Guyancourt

Terre de Culture

www.ville-guyancourt.fr

LA CULTUREDANS TOUS SES ÉTATS

16 AVANT-PREMIÈRE■ Programmation culturelle

18 EN DIRECT■ Électronique de pointe

19 DÉMOCRATIE LOCALE■ Tribunes d’expression

6 ACTUALITÉS■ Journée de la femme,le 6 mars

■ Les aventures de Pinnochio,le 7 mars

■ Infos travaux

9 RENCONTRE■ Une fille en or■ L’informatique et Internet pour tous

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N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 04 GUYANCOURT MAGAZINE

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Stéphane Hessel, un grand nom des droits de l’Homme■ C’est sur le thème de « La place des associations faceaux défis du XXIe siècle » que Stéphane Hessel a tenuune conférence à l’invitation de la Fédération desAssociations de Solidarité de Saint-Quentin-en-Yvelines.Ce diplomate, ambassadeur et ancien résistant anotamment participé à la rédaction de la déclarationUniverselle des Droits de l’Homme de 1948. À l’occasionde sa visite à Guyancourt, il a abordé les questionsrelatives aux grands défis de ce début de XXIe siècle : laprotection de l’environnement et la lutte contrel’injustice sociale devant une Maison de quartierThéodore-Monod comble.

Janvier, un mois très sport■ De la boxe au tennis de table, le mois dejanvier était riche en événements sportifs àGuyancourt. On a pu assister aux classiquesde ce début d’année comme le tournoi defoot en salle ou encore le traditionnel tir dela Saint-Sébastien qu’ont fêté les archers deGuyancourt. Les arts martiaux étaient égalementà l’honneur avec des compétitions de judo, dekaraté et de kung-fu. 2010, une annéerésolument sport !

ARRÊT SUR IMAGES

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N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0 GUYANCOURT MAGAZINE 5

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Soirée Jazz à la Batterie■ La Batterie avait ouvert sa verrière afin d’accueillir lepublic d’une soirée très jazz.Ambiance tamisée pouraccueillir Elisa and the bad boys en première partied’Adrian Clarck, trio jazz de l’excellent batteur DavidPouradier Duteil. C’est avec une formule mêlant orgueHammond, chant et batterie que l’instrumentiste (quia, entre autres, accompagné Michel Legrand) atranscendé des reprises de standards.Au répertoire, lepublic aura pu entendre des versions déroutantes deComeTogether des Beatles ou encore de Living for thecity de Stevie Wonder. Une soirée toute en groove eten voix.

C’est pas juste!■ La Maison de quartier Joseph-Kosma accueillait lapremière rencontre-débat de l’année de l’École desParents de Guyancourt. C’est la psychologue AnneBacus qui est intervenue sur le thème de l’injustice.Elle a donné des clés aux parents afin de les aider àaccompagner l’enfant dans sa compréhension de laréalité humaine… qui finalement peut paraîtreforcément injuste. Un temps de paroles et dequestions a ensuite suivi la conférence.

Imaginaires fémininsà l’Hôtel de Ville■ La mezzanine de l’Hôtel de Ville baignait dans unedécoration très pop-art avec fausse pelouse et lampesfluo cachées dans les plantes vertes. Une mise enscène originale en adéquation avec les univers deJuliette Clovis et Stoul. Sans doute l’une desexpositions les plus sympathiques et colorées de cedébut 2010.Vous avez encore quelques jours pourdécouvrir les œuvres de ces deux jeunes artistesféminines très tendance.

Réunion plénière du Conseil Local de Sécurité■ Le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de laDélinquance se réunissait le 28 janvier dernier. FrançoisDeligné, Maire de Guyancourt, accueillait l’ensembledes partenaires de la Ville en salle du conseil. Cetterencontre a été l’occasion de faire un bilan des actionsmenées et de présenter les perspectives pour l’année2010 avec entre autres, le développement d’un club deprévention spécialisée ou la poursuite des projets 2009.

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ACTUALITÉS | À NOTERACTUALITÉS | À NOTER

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SAMEDI 6 MARS

Journée de la femmeMesdames, cette année encore, la Maison de quartierAuguste-Renoir vous attend le 6 mars pour votrejournée à vous et rien qu’à vous. Vous aurez doncl’occasion d’être bichonnées et cajolées. Auprogramme : détente et bien-être avec toutes sortesd’ateliers. Du shiatsu (discipline énergétique dedétente), de la sophrologie, des conseils en image,de la danse orientale, du maquillage, de la coiffure,des tatouages au henné… mais aussi des pâtisserieslibanaises pour les gourmandes ou encore de la création de bijoux.Côté décor, une exposition de photos réalisées avec les femmes du quartier vous sera proposée.En soirée après avoir été pomponnées et apprêtées,place à un spectacle d’impro de la compagnie DéclicThéâtre.

POUR EN SAVOIR PLUSJournée de la femmeSamedi 6 marsDe 14 h à 18 h ateliers gratuitsÀ 20 h 30 : spectacle d’improvisation théâtraleTarifs : 4,50 € ; 3 €

Réservation indispensable pour les ateliers commepour le spectacleMaison de quartier Auguste-RenoirTél. : 01 30 43 45 44.

DIMANCHE 7 MARS

Les aventures de PinocchioSpectacle tout public (à partir de 3 ans)

Venez découvrir en famille les aventures de Pinocchiodans cette adaptation du conte de Carlo Collodi.Soutenu par la tendresse de son créateur Gepetto, et

protégé par la magie de la fée bleue, notrepetite marionnette de bois s’en va

découvrir le monde. Au fil desrencontres, il va finir par pouvoirréaliser son rêve : être comédien.

Et peut-être enfin devenir unpetit garçon. Qui sait ?

POUR EN SAVOIR PLUSLes aventures de Pinocchio

(à partir de 3 ans)Dimanche 7 à 15 h 30Tarifs : 4,50 € ; 3 €

Espace Yves-Montand

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N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0 GUYANCOURT MAGAZINE 7

ACTUALITÉS | AGENDA

www.ville-guyancourt.fr

Jusqu’au 6 mars Culture

Juliette Clovis et StoulImaginaires fémininsHôtel de Ville

Jeudi 18 février à 20 h 30 Culture

Le Médecin malgré lui - COMPLET

ThéâtreTarifs : 16 € ; 12,50 €

La Ferme de Bel Ébat

Vendredi 19 février à 13 h 30 Conférence

Les Pays BaltesRendez-vous DécouvertesMaison des Anciens

Samedi 20 février de 12 h à 20 h Sports

Tournoi de football en salleGymnase de l’Aviation

Jusqu’au 21 mars Culture

Antoni TàpiesMatières du souffleSalle d’Exposition

Samedi 6 mars à partir de 14 hAnimation des quartiers

Les femmes ont leur journéeDe 14 h à 18 h : ateliers gratuits.À 20h30: spectacle d’improvisationthéâtrale avec la compagnie Déclic Théâtre.Tarifs : 4,50 € ; 3 €.Réservation indispensable pour lesateliers comme pour le spectacleau 01 30 43 45 44. (lire p. 6)Maison de quartier Auguste-Renoir

Dimanche 7 mars à 15 h 30Animation des quartiers

Les aventures de PinocchioTarifs : 4,50 € ; 3 €. (lire p. 6)Espace Yves-Montand

Mercredi 10 mars Vie municipale

Allô M. le MaireVous pouvez personnellement joindrevotre Maire, François Delignéau 01 30 64 14 55 de 18 h à 19 h 30.

Vendredi 12 mars à 14 h 30 Culture

Robert et JoséphineLecture musicale dans le cadre desRendez-vous DécouvertesMaison de la Poésie

Vendredi 12 mars à 20 h 30Animation des quartiers

Saint-Patrickavec le groupe GalwayTarifs : 4,50 € ; 3 €.Réservation au 01 30 44 38 54.Maison de quartier Théodore-Monod

Positive Roots Bandavec Rod Taylor et Bob Wasa[reggae] + Zenzile [dub-rock]Tarifs : 12 € ; 8 € ; 7,50 € (lire p. 16)La Batterie

Vendredi 12 mars à 20 h 30 Culture

Le couronnement de PoppéeOpéra (lire p. 17)Tarifs : 16 € ; 12,50 €

La Ferme de Bel Ébat

Samedi 13 mars à 20 h 30 Culture

La chorale Saint-Quentin Gospelen concertTarif : 8 € - Gratuit pour les - de 12 ans.Église Saint-Victor

Samedi 13 mars à 20 h 30et dimanche 14 à 17 h Culture

Dimanche 14 mars de 8 h à 20 hVie municipale

Élections régionales – 1er tourwww.ville-guyancourt.fr

Dimanche 14 mars de 9 h à 18 hVie locale

Marche de l’espoirDépart rue OndineMontigny-le-Bretonneux

Du mercredi 17 mars au jeudi 8 avrilCulture

Salon des LauréatsExposition

le jeudi 18 mars à partir de 18 h 30.Hôtel de VilleZenzile

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N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0GUYANCOURT MAGAZINE8

ACTUALITÉS | CADRE DE VIE

LES ILLUMINATIONS

DANS LES CARTONS

Après la fête vient la phase du net-toyage et du rangement. En ce débutd’année, trois agents du service Voi-rie la Ville ont ainsi démonté les illu-minations de Noël installées danstous les quartiers. Une interventionqui a conduit la Communauté d’ag-glomération (en charge de l’éclaira-ge public) à couper momentanémentl’électricité du réseau dans la jour-née du 18 janvier.Une fois descendusde leur nacelle, ils ont ensuite vérifiél’état et le bon fonctionnement dechaque décor (les modèles défec-tueux étant réparés sur place si pos-sible, ou retournés au fournisseur),avant de les nettoyer et de les stoc-ker jusqu’à l’hiver prochain.Une main-tenance essentielle pour ne pas alour-dir l’enveloppe budgétaire allouéeaux illuminations de fin d’année.

ATTENTION, NIDS-DE-POULE !Gel, dégel, chaud, froid, neige, ver-glas, sol recouvert de sel pour éviterdes dérapages incontrôlés aux auto-mobilistes… Rien de tel que ces mau-vais traitements pour ronger, creuseret attaquer les enrobés de chaus-sées, qui apparaissent dans un bientriste état en ces temps de redoux.Les agents de la Voirie seront à piedd’œuvre de janvier à fin mars. Leur

mission : reboucher les trous des ruesdont l’entretien revient à la Ville (sa-chant que certains axes routiers sontgérés par la Communauté d’agglo-mération ou dépendent du Conseilgénéral des Yvelines).Ces réparationsprovisoires – rebouchage par enrobésà froid – sont destinées à limiter lesdégâts et les mauvaises surprises cô-té confort, sécurité et suspensionsdu véhicule…

Infos travauxParticulièrement rigoureux, l’hiver a causé d’importants dommages au niveau des voiries.En attendant le printemps, les agents des services Techniques comblent les trous.

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RENCONTRE | LYCÉE HÔTELIER

N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0 9GUYANCOURT MAGAZINE

Aimée est une élève dynamique,rigoureuse et curieuse du mon-

de qui l’entoure. Autant de qualitésessentielles pour réussir le BTS Tou-risme (option Vente et ProductionsTouristiques) qu’elle prépare depuisl’an dernier au lycée des métiers deGuyancourt. « C’est l’un des BTS lesplus difficiles, toutes les matières ontquasiment les mêmes coefficients. »Aux heures de cours s’ajoutent desmissions ponctuelles en entreprisesainsi que des stages. « Nous n’avonspas le temps de nous ennuyer » sou-ligne l’étudiante, qui travaille deuxheures chez elle chaque soir aprèsses huit heures de cours. « Je me senstellement dans mon élément que jen’envisage même pas de faire autrechose. » Son rêve ? Devenir géranted’un tour-opérateur pour lequelelle construirait,de A à Z,des voyagessur mesure en fonction du profil, desaspirations et du budget des clients.En attendant,Aimée fignole son ap-prentissage en organisant les esca-pades de parents et d’amis, ravis del’aubaine. « Pour l’instant, je me limi-te aux week-ends avec déplacementen avion », confie celle qui a attrapéle virus du voyage en sillonnant laFrance en famille durant toute sonenfance. « C’est ce qui m’a donné en-vie de découvrir le monde. » De plusrécents périples (Angleterre,Espagne,Allemagne, Italie, Hollande) ontconfirmé sa vocation.

Sa prestation originalerécompenséeEn novembre, elle a repris l’avion.Destination Dubrovnik. Mais pasquestion pour autant de lézarderdans ce haut-lieu touristique de laCroatie. Aimée avait été sélection-née pour représenter la France et sonétablissement au 22e congrès annuelde l’Association Européenne desÉcoles d’Hôtellerie et de Tourisme.Elle l’a fait avec brio, en remportantla médaille d’or de la catégorie Tou-risme. « C’était vraiment impression-nant, imaginez plus de 700 élèves ve-nus de toutes les écoles hôtelières

d’Europe rassemblés pendant six jourssur un même site pour passer desconcours professionnels. » Le chal-lenge d’Aimée, qui devait faire équi-pe avec Tilda (une Suédoise de 19ans) et Matija (un jeune Croate de20 ans) était de vendre la destina-tion Dubrovnik en mettant en valeurle tourisme culturel.Accueillis dans un hôtel avec spa etpiscine, les étudiants étaient égale-ment conviés à une visite guidée dela ville. « C’est là, en regardant lesmagasins de spécialités locales, ensentant les odeurs de la rue que j’aieu l’idée des cinq sens pour défendrele thème d’une manière moinsconventionnelle. » Tilda et Matijasont enthousiastes.Toutes trois pré-parent dans la foulée un exposé qu’ilsaccompagnent d’une présentation

originale qui charme les membresdu jury. Dégustation de jambon, depoivre et de vin les yeux fermés (legoût), coquillages, pierres et sable àeffleurer (le toucher), monuments àrepérer (la vue), émotions olfactivesà base de lavande et d’orange (l’odo-rat) et enfin, mélodie dédiée à Du-brovnik composée à la guitare parTilda, interprétée par les trois cama-rades (l’ouïe).« On sentait que le jury nous était ac-quis, et j’ai lu dans le regard de Ma-dame Badji, professeur de tourisme,qu’elle était fière de moi, de nous,mais de là à revenir avec une médailled’or… » Un moment inoubliable pourAimée, plus décidée que jamais àpasser sa licence l’an prochain. ■

O DOMINIQUE CIARLO

Une fille en orAimée Sargood, étudiante au lycée hôtelier, a décroché l’or à Dubrovnik à l’occasion du 22e congrèsannuel de l’Association Européenne des Écoles d’Hôtellerie et de Tourisme.

Aimée Sargood, jeune médaillée d’or en catégorie Tourisme.

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RENCONTRE | ESPACE PUBLIC NUMÉRIQUE

GUYANCOURT MAGAZINE10 N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0

L’informatique et Internetpour tousBonne nouvelle pour les Guyancourtois qui ne disposent pas d’un ordinateur à la maison ou au travail.Après une phase de préfiguration l’espace public numérique Auguste-Renoir ouvre plus largement ses portes.

Pour réduire l’injustice socialenommée « fracture numé-

rique », la Ville a créé un nouveauservice public municipal d’accès etd’initiation aux outils informatiques,bureautiques, internet et multimédia:l’Espace public numérique (EPN).Afinde couvrir au mieux le territoire denotre commune, les Guyancourtoisdisposeront à terme de deux struc-tures de ce type, l’une, inaugurée en2009, dans la Maison de quartier Au-guste-Renoir, aux Saules et l’autredans les locaux du Centre socialLouis-Pasteur (dont le matériel seraprochainement renouvelé), au Pontdu Routoir. « Accessible à tous,l’EPNaccueillera aussi bien, selon les jourset les heures, les enfants des centresde loisirs que les collégiens, les ly-céens, les étudiants, les demandeursd’emploi, les associations ou encoreles seniors, précise le Maire FrançoisDeligné. Chacun pourra y acquérir desconnaissances et des savoirs en se for-mant à son rythme et selon ses centresd’intérêt avec l’aide d’un animateurspécialisé, effectuer des démarchesadministratives en ligne, participer àdes animations thématiques, y com-pris en soirée, et même y jouer en ré-

seau dans le respect des autres. »L’Espace public numérique du quar-tier des Saules est équipé de dix or-dinateurs et d’une imprimante. Il apour spécificité deux postes dédiésau son et à l’image (vidéo et MAO,musique assistée par ordinateur).Sansfrais d’équipement ni d’abonnementauprès d’un fournisseur d’accès In-ternet, les Guyancourtois pourrontdonc bientôt surfer gratuitement etparticiper à des ateliers d’initiationcontre une participation financièreréellement minime. ■

O DOMINIQUE CIARLO

Renseignements :Tél. : 01 30 44 50 84 (EPN Renoir)

Quel public ?L’accès aux Espaces publics numériquesest réservé aux Guyancourtois,aux col-légiens et lycéens fréquentant des éta-blissements implantés à Guyancourt,ainsi qu’aux étudiants de l’UniversitéVersailles-Saint-Quentin-en Yvelines,après inscription gratuite.

Modalités d’inscription :• présenter une pièce d’identité,• fournir un justificatif de domicile oude scolarité, ou une carte d’étudiant

Les horaires> EPN Auguste-Renoir• Lundi de 15 h à 19 h : accès public• Mardi de 14 h à 16 h :atelier informatique• Mardi de 16 h à 19 h : accès public• Mercredi de 14 h à 16 h :accès public,animations thématiquesadolescents• Jeudi de 16 h 30 à 18 h 30 :atelier informatique• Vendredi de 17 h à 19 h :accès public• Vendredi de 19 h à 21 h :soirée animation thématique adultes,accès public• Samedi de 10 h à 12 h :atelier informatique• Samedi de 13 h 30 à 17 h :accès public

L’Espace Public Numérique de la Maison de quartier Auguste-Renoir.

LES ATELIERS INFORMATIQUES

Du mardi 9 mars au jeudi 8 avril 2010 :

Tous les mardis, atelier informatique niveau 1 de 17 h à

19 h (5 séances)

Tous les mercredis, atelier informatique niveau 2 de

16h30 à 18h30 (5 séances)

Du mardi 4 mai au jeudi 10 juin 2010 :

Tous les mardis, atelier informatique niveau 2 de 17 h à

19 h (5 séances)

Tous les mercredis, atelier informatique niveau 1 de

16h30 à 18h30 (5 séances)

Tarifs :

• Ateliers d’initiation (4 à 6 séances) inscription payante:

10€ (plein tarif), 5€ (étudiant demandeurs d’emploi)

• Ateliers d’approfondissement (4 à 6 séances) inscription

payante: 6€, 3 €

Renseignements au 01 30 44 50 84

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GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0 11

au fil du temps,avec patience et doig-té, comme un tricot : une maille àl’endroit, une maille à l’envers, unepièce, une exposition, un atelier, unconcert. Les Guyancourtois ont lapossibilité de disposer d’équipementscommunaux (Maisons de quartier,Points jeunes, École municipale demusique, Ferme de Bel Ébat, Salle

d’exposition, La Batterie…) et inter-communaux (Médiathèque Jean-Rousselot, Maison de la poésie…) degrande qualité. Ce n’est pas le fruitdu hasard, mais d’une volonté poli-tique de ceux qui ont impulsé et ac-compagné le développement de laville.Construire un bâtiment culturel nesuffit pas. Pour que ce ne soit pas

une simple coquille vide, il faut bienchoisir les professionnels qui vontdonner vie au lieu, révéler sa per-sonnalité, titiller la curiosité des ha-bitants jusqu’à ce qu’ils s’intéressentde près à ce qui se passe derrière lavitrine. L’enjeu est de réussir à tou-cher des publics très différents. Poury parvenir, il faut être sincère dans ladémarche, à tous les niveaux, que

La culturedans tous ses états

L’identité culturelle d’une commune se tisse

À Guyancourt, la culture revêt de multiples visages. Complices de ses frasques, les Guyancourtois en redemandent.

PLEINS FEUX SUR

LA CULTURE

Le carnaval de la ville : quand culture rime avec grand rendez-vous populaire.

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12 GUYANCOURT MAGAZINE N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0

rie ? Une salle d’exposition commecelle de Villaroy? Une École munici-pale de musique flambant neuve(comme celle qui ouvrira ses portesà l’automne prochain)? Des équipe-ments gérés et pilotés par des agentsmunicipaux aux compétences pro-fessionnelles diverses, administra-tives, techniques ou artistiques,qu’ilssoient agent d’accueil, responsabletechnique, secrétaire, professeur demusique, animateur, administratri-ce, chargé de programmation ou del’action culturelle… Tous s’investis-

l’on soit élu, artiste, technicien, ani-mateur de structure ou directeur desalle. « En proposant des spectacles etdes activités variés qui reposent surun travail de fond, la Ville et ses par-tenaires atteignent leur objectif : fai-re de la culture un bien commun ac-cessible à tous » déclare ArmelleLebras-Chopard, Adjointe au Mairechargée de la Culture.

Pouvoir se découvrirun talent cachéChacun peut trouver ici, sans élitis-me ni barrières sociales, de quoi ap-prendre, se distraire et s’exprimer.

Des créations théâtrales ambitieusesde la Ferme de Bel Ébat aux studiosen scène de La Batterie (groupes lo-caux), des Journées du patrimoineau Carnaval (musique, danse, fabri-cation des costumes…) et de la Fê-te de la danse à celle de la musique,en passant par les activités propo-sées par les associations guyan-courtoises, tous les chemins mènentà la culture. À portée de main : pein-ture, dessin, théâtre, musique, dan-se, photo, arts du cirque, poésie,chant…Les Guyancourtois peuvent facile-ment se découvrir un loisir, une pas-sion et peut-être même un talentcaché. Il suffit juste d’être ouvert auxautres et au monde, d’avoir envied’élargir son champ de vision, de sti-muler sa curiosité intellectuelle.Reconnue, la dynamique culturellede Guyancourt démontre à la foisl’importance de la détermination desélus (Ville et Communauté d’agglo-mération de Saint-Quentin-en-Yve-lines) et de la vitalité du tissu asso-ciatif local, coéquipier majeur dansbien des domaines, dont l’appren-tissage et la diffusion des pratiquesartistiques.

Cultiver la proximitéComme tout, la culture a un coût, etc’est en grande partie grâce à sa réus-site économique que Guyancourtpeut mettre à la disposition de la po-pulation des moyens humains et ma-tériels aussi conséquents. Combiende villes de moins de 30 000 habi-tants possèdent une salle de spec-tacle comme la Ferme de Bel Ébat?Un pôle musiques comme La Batte-

UNE VILLE BIEN EXPOSÉE

La programmation régulière d’expositions de

tout type en accès libre (peinture, dessin,

sculpture, gravure, photographie…) permet à

tous les Guyancourtois de découvrir des œuvres

très diverses, réalisées par des artistes célèbres

ou inconnus et des amateurs qui témoignent du

dynamique des pratiques artistiques locales

(Salon des Automnales et Salon des Lauréats).

En réservant aux habitants deux espaces dédiés

aux arts plastiques, la Salle d’exposition (au

1er étage de la Maison de quartier Théodore-

Monod, à Villaroy) et la Mezzanine de l’Hôtel de

ville, la municipalité souhaite faciliter

l’approche d’un public le plus large possible à

l’art contemporain. Une opportunité que de

nombreux enseignants saisissent, dès l’école

maternelle, pour sensibiliser leurs élèves à des

formes d’expression artistiques souvent

inconnues.

Renseignements :

Tél. : 01 30 44 50 80

Visite scolaire d’une exposition.

Les Journées du patrimoine attirent un large public.

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GUYANCOURT MAGAZINEGUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0

LA CULTURE PLEINS FEUX SUR

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sent pour défendre une culture deproximité dont ils sont les vecteurs surle terrain.

Être acteur de sa propre vieculturelleAutre pièce indispensable au mon-tage du puzzle culturel : l’implicationdes habitants pour susciter la créa-tivité et développer les différentsmodes d’expression artistiques. Ellese fait le plus souvent au sein deséquipements, en collaboration avecdes artistes qui viennent lire, écrire,

peindre, danser, dessiner, chanter,jouer et évoquer le feu sacré qui lesanime lors de chantiers ouverts àtous. Une démarche qui se prolongepar des restitutions, au cours des-quelles les amateurs présentent leurscréations au grand public : présenta-tion de saison de la Ferme de Bel Ébatpar les élèves de l’atelier théâtre ani-mé par Étienne Guichard (compa-gnie Le Théâtre du sable) ou « Sor-ties d’ateliers », exhibition desœuvres d’arts plastiques réaliséespar des amateurs en partenariat avecles associations à la Salle d’exposi-tion…De cours pratiques en rencontresd’exception, les Guyancourtois ont lechoix de devenir acteurs et non plussimples consommateurs de leur vieculturelle. Pour un échange efficaceentre artistes et habitants, la Villemet à disposition ses locaux com-munaux (notamment les maisons dequartier), propose un partenariatétroit avec le milieu associatif(contrats d’objectifs et de copro-duction) et un soutien sans faille à lacréation (artistes en résidence).Le décor planté, il est temps main-tenant de faire un petit tour d’hori-zon des principaux équipementsculturels de la Ville, et d’en profiterpour donner, au passage, la parole àquelques-uns de ceux qui les ani-ment.

LA FERME DE BEL ÉBAT,CENTRE CULTUREL

La Ferme de Bel Ébat, qui fêtera sesdix ans le 23 juin prochain, aurait puse contenter d’être un joli petit écrin

de velours rouge de 350 places, etprogrammer des œuvres sages et destêtes d’affiche qui font le plein. Aulieu de cela,elle a d’emblée situé l’ac-tion culturelle au cœur de son pro-jet artistique, mélangé les genres(théâtre, danse, opéra, contes, chan-son, musique, cirque…) et emprunté,

UNE ÉLUE SUR MESURE

L’adjointe au Maire chargée de la

Culture, Armelle Le Bras-

Chopard, est la première femme

agrégée de science politique en

France (en 1986), auteur de

nombreux ouvrages et

professeure à l’université de

Versailles-Saint-Quentin-en-

Yvelines. On peut croiser Armelle

aussi bien un casque sur la tête

sur le chantier de la future École

municipale de musique que lors d’une conférence sur les

sorcières ou la politique et les femmes donnée aux

Anciens dans le cadre du Rendez-vous découverte

mensuel. Exposition, concert, atelier, soirée poésie,

théâtre, événement de rue… la culture est, à ses yeux,

une fête qui appartient à tous. Elle y voit un formidable

moyen d’évoluer et de communiquer, un remède contre

le repli sur soi et la morosité, un levier qui renforce

l’égalité des chances. Le 6 mars prochain, à l’occasion de

la Journée de la femme, elle animera un salon de thé

improvisé dans le hall de la Maison de quartier Auguste

Renoir. « Une discussion entre copines, histoire

d’échanger sur divers sujets, de libérer la parole, ce qui est

aussi une forme de culture. » Une chose est certaine, ces

« dames » de tous milieux seront à l’aise et ne

s’ennuieront pas, car Armelle Le Bras-Chopard distille

ses savoirs avec autant d’enthousiasme que de

simplicité et manie l’humour aussi bien que la plume.

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14 GUYANCOURT MAGAZINE N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0

« DU SUPER MATOS »

Le mercredi après-midi, on croise dans les studios de répétition de La

Batterie six professeurs de l’École municipale de musique (jazz et musiques

actuelles) venus donner des cours à leurs élèves. Parmi eux, Alain Delpy

(guitare, guitare basse et contrebasse), enseignant à Guyancourt depuis

1989. « Nous y intervenons depuis deux ans, en attendant l’ouverture de la

future École de musique. Ce qui nous change agréablement des petites salles

de l’école de la Mare-Jarry. » Tout en caressant le gros ventre de sa

contrebasse, Alain remarque la qualité du matériel mis à disposition :

batterie, ampli, console, enceintes, piano acoustique… « Du super matos, que

nous avons eu la chance de pouvoir utiliser pour la plus grande joie des élèves.

Nous libérerons les studios dans quelques mois pour rejoindre le nouvel

équipement, aussi fonctionnel et bien équipé que celui-ci je crois, ce qui est

une excellente nouvelle pour les groupes locaux, qui pourront investir les lieux

et – qui sait – monter par la suite des projets avec nous ».

en compagnie de créateurs, des che-mins buissonniers qui la mène dansla rue et les écoles.« Les actions culturelles que nous dé-veloppons - ateliers de pratique ar-tistique, temps de regards, lectures,échange avec les artistes… - sont di-rectement liées à la programmation.Cela crée une relation privilégiée quifidélise le public et permet aux Guyan-courtois qui le souhaitent d’aller au-delà du spectacle, de passer du côtédes coulisses pour pénétrer au cœurmême du processus de création et ensaisir toutes les nuances et les subti-

lités », souligne la chargée de com-munication de la salle. Pour aller àla rencontre de ceux qui pensent nepas avoir accès à la culture et ne se-raient jamais venus au-devant desœuvres et des artistes, la Ferme deBel Ébat propose une programma-tion éclectique dans laquelle chacunpeut, à un moment donné, trouverson bonheur, de l’art lyrique (Le cou-ronnement de Poppée de Monte-verdi, en mars) à la danse hip-hop(My Tati Freeze, compagnie BlackBlanc Beur, en mai). « Dans le mêmeétat d’esprit d’ouverture, la munici-palité offre une place de spectacle àla Ferme de Bel Ébat,sur le temps sco-laire, à chaque enfant en classe ma-ternelle et élémentaire de la Ville », si-gnale le Maire, fidèle à sa volonté delutter contre les inégalités sociales.La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44www.lafermedebelebat.fr

LA BATTERIE, POLE MUSIQUES

Autre genre pour La Batterie, pôle dediffusion et de création, mais mêmedémarche de décloisonnement pource lieu qui regroupe une salle deconcert modulable (450 places), troisstudios de répétition, un bar-restau-rant (sous gestion privée) et un es-pace dédié aux expositions (en échoà la programmation). Là encore,toutes les pratiques musicales sontles bienvenues. Artistes débutantsou confirmés se sentent ici chez euxtant l’équipe spécialisée est à l’écou-te, branchée sur la même longueurd’ondes.Ces passionnés ont une mis-sion d’envergure : faire vivre et mon-ter en puissance cet équipementunique en son genre pour accueillirtous les publics en diffusant toutesles musiques. « Cette pluralité est unepremière en France, où chaque sallea généralement un style bien défini.Le

Le groupe Still en répétition à la Batterie

Alain Delpy

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15GUYANCOURT MAGAZINE 15GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0

TAKE A BOW!Le 23 juin prochain, cinq élèves de l’École municipale de

musique de Guyancourt (Pauline Lhomme, Angela Otarian,

Eléna Piot, Adrien Piot et Rémi Thirouin) participeront à Take

a bow !, concert éducatif donné Salle Pleyel, à Paris. En

compagnie de leur professeur de violon, ils interpréteront,

aux côtés d’autres jeunes musiciens et des solistes

du prestigieux London Symphony Orchestra, des œuvres

de Georg Friedrich Haendel, Jeff Moore et Pascal Zavaro.

Une aventure inoubliable, fruit d’un travail quotidien et

de plusieurs mois de répétition à l’École municipale de

musique, mais aussi Salle Pleyel, à la Maison de l’orchestre

à Alfortville, ainsi qu’à la Cité de la musique, où ils ont

travaillé par cycle. Cette belle occasion de jouer sur la scène

d’une salle parisienne de 1 600 places sera pour ces jeunes

élèves un moment magique et inoubliable.

LA CULTURE PLEINS FEUX SUR

plus difficile a été de faire connaître LaBatterie, mais le pari semble aujour-d’hui gagné après plus de deux ansd’existence. Tous les spectacles, oupresque, affichent complet ces der-niers mois. Le Pôle musiques a pro-gressivement acquis la confiance dumilieu artistique, via un bouche-à-oreille entre pros qui a fait savoir qu’ilexistait à Guyancourt un bel outil detravail et de diffusion où les artistespouvaient répéter et se produire dansd’excellentes conditions » indique leprogrammateur de La Batterie. Unesalle, qui a présenté au public, à plu-sieurs reprises, des artistes encore

confidentiels, talents émergents de-venus depuis des têtes d’affiche quetoutes les scènes s’arrachent.

LA BATTERIE, LES STUDIOS

Cette mixité des musiques et des pu-blics, on la retrouve tout naturelle-ment au niveau des studios de ré-pétition intégrés à la Batterie.Encadrés par deux animateurs studioà la fois régisseurs, techniciens et pé-dagogues, les studios ont accueillideux cent douze groupes en deuxans et donné à une soixantained’entre eux la possibilité de se pro-duire en public (Studios en scène,une fois par trimestre, entrée libre).Ouverts du mardi au vendredi de mi-di à minuit et le samedi de 10 h à20 h, les studios, avec un taux deremplissage de plus de 80 %, n’of-frent plus que quelques créneauxlibres l’après-midi, entre 14 h et 17 hLa qualité d’accueil, le suivi indivi-duel des groupes qui le demandent,le niveau d’équipement et l’acous-tique parfaite des lieux sont les pointsforts qui assurent le succès des stu-dios,qui ont pour autre atout des ta-rifs attractifs.La BatterieTél. : 01 39 30 45 90www.labatteriedeguyancourt.fr

L’ÉCOLE MUNICIPALEDE MUSIQUE

Avant la fin de l’année 2010, lesquatre cent trente élèves et les tren-te-deux professeurs qui fréquententactuellement l’École municipale demusique (Mare-Jarry) s’installeront

dans un nouveau bâtiment intégréau Pôle musiques.Ce rapprochementgéographique avec La Batterie offri-ra des conditions d’accueil et d’en-seignement optimales (auditoriumde deux cents places assises, salles decours individuelles, salles de pratiquesinstrumentales spécifiques, studiosMAO…), et sera également l’occa-sion d’un déploiement des activitésmusicales en général. Ici, le rôle d’unconservatoire ne consiste pas uni-quement à apprendre un instrument.Il s’agit aussi d’apprendre à jouer dela musique avec les autres pouréveiller sa curiosité, se nourrir d’ex-périences, développer son sens cri-tique, imaginer, créer. Un grandnombre de formations est déjà pro-posé et la démarche prendra de l’am-pleur grâce à la proximité avec LaBatterie. On évoque déjà le déve-loppement des musiques électro-acoustiques... Ce déménagement vamarquer un tournant important dansla vie et les pratiques de l’École demusique.École Municipale de MusiqueTél : 01 30 43 57 32

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AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

16 GUYANCOURT MAGAZINE

■ C’est autour du thème « Couleur femme » que sedéroulera la 11e édition des cabarets poélitiques, dontla programmation se fera en relation avec lePrintemps des poètes. Le plateau sera uniquementoccupé par des femmes qui débattront du thème,tout en nous en proposant une vision artistique par lechant et le texte dit.Armelle Le Bras-Chopard, Adjointe au Maire deGuyancourt chargée de la culture, Nicole Brossardpoète, romancière, dramaturge québécoise etféministe engagée, ainsi que Céline Caussimon pourla partie musicale seront là pour cette formulemêlant politique, poésie et musique. La soirée seraanimée par Catherine Pont-Humbert, docteur enlittérature, productrice à France Culture, où elleréalise de grands entretiens.

POUR EN SAVOIR PLUSCabaret poélitique #11Jeudi 11 mars à 20 h 30Maison de la PoésieEntrée libreRéservation indispensable au 01 30 48 33 44

N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0

POÉSIE

Cabaret poélitique #11

■ Après une première partie assurée par Volt Selectoret leur electro-dub, La Batterie propose une doubletête d’affiche que l’on pourrait qualifier d’historique.Les Toulousains de Positive Roots Band serontaccompagnés d’une des dernières grandes voixjamaïcaines en la personne de Rod Taylor. Cet hommeest, pour de nombreux amateurs de la musique madein Kingston, l’une des légendes du genre pour avoir eula chance de partager la scène à plusieurs reprisesavec Bob Marley dans les années 70. Les angevins deZenzile font, eux, partie des pionniers du dub français.Au fil des albums leur style a évolué et ils ontenclenché un tournant plus rock lors de leur dernieropus, Pawn Shop. Leur dub rock planant qui ravira lesfans du genre.

POUR EN SAVOIR PLUSVendredi 12 mars à 20 h 30Tarifs : 12 €, 8 €, 7,50 €La BatterieTél. : 01 39 30 45 90

Zenzile

REGGAE-DUB

Positive Roots Band

avec Rod Taylor

et Bob Waza + ZenzilePremière partie Volt Selector

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GUYANCOURT MAGAZINE 17N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0

■ La Ferme de Bel Ébat accueille une œuvre magistralede Monteverdi.Vous découvrirez l’histoire de Poppée,cette courtisane qui se verrait bien impératrice à laplace de l’impératrice. Son atout? Ses attraits, qui ontséduit Néron. Mais les obstacles jalonnent la route quimène au trône. Il faudra se débarrasser de l’amantencombrant, « suicider » le philosophe qui exhortel’empereur à la raison, faire répudier l’impératrice entitre. Poppée y parviendra et finira par chanter avecNéron le plus sensuel des duos d’amour.Amour ouarrivisme? La question finit par ne plus se poser pourdes êtres en proie à leur passion. Quand l’amour rendaveugle, la fin justifie les moyens.

POUR EN SAVOIR PLUSLe Couronnement de Poppée - OpéraSamedi 13 mars à 20 h 30Tarifs : 16 € ; 12,50 €

La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44

OPÉRA

Le Couronnement de Poppée

Des ateliers vous sont proposés à La Ferme de Bel Ébat en

parallèle à l’opéra du 13 mars.

■ Atelier avec une chanteuse lyrique et un pianiste.

Le parcours du personnage dans Le Couronnement de

Poppée ; extraits chantés de l’œuvre ainsi que de

quelques autres facettes du répertoire lyrique pour

souligner les spécificités de l’opéra de l’époque de

Monteverdi (récitatif, aria, ritournelles, couplets, etc.) ;

approche du métier de chanteur ; rudiments de technique

vocale.

Mardi 9 mars de 19 h à 21 h

■ Bord de plateau, échange avec l’équipe à l’issue de la

représentation

Samedi 13 mars après le spectacle

Pour vous inscrire aux ateliers

La Ferme de Bel Ébat - Tél. : 01 30 48 33 44

ACTIONS CULTURELLES AUTOUR DU COURONNEMENT DE POPPÉE

AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

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EXPOSITIONS

Juliette Clovis et Stoul■ Direction pop culture avec pour guides deux artistes d’exception qui vous feront découvrirles imaginaires féminins.Juliette Clovis aborde tour à tour icônes de mode,prédatrices ou pin-up et joue sur l’ambiguïté de la condition féminine d’aujourd’hui.Stoul ouvre les portes d’un véritable conte de fée à lafois pop et féminin dont les héroïnes s’inspirent de sapassion pour la haute-couture et la culture nippone.

Juliette Clovis et StoulImaginaires fémininsJusqu’au 6 marsHôtel de Ville

Antoni TàpiesMatières du souffle■Antoni Tàpies a appartenu au mouvement de l’artinformel au même titre que Dubuffet, Fautrier… Le motif de la croix est récurrent, à la fois signeancestral et initiale du nom de l’artiste : Tàpies.Il marque ses œuvres de sa présence, il s’inscrit dans la toile en créant des empreintes en relief,à partir de différents matériaux.

Antoni TàpiesMatières du souffleJusqu’au 21 marsSalle d’Exposition

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GUYANCOURT MAGAZINE N ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 018

EN DIRECT | ÉCONOMIE

La porte à peine franchie, le visi-teur a l’impression de pénétrer

dans une ruche tant l’ambiance eststudieuse. Des regards et des sou-rires apparaissent, des « bonjour »fusent, mais chacun s’en retourneensuite très vite à ses occupations.Blouse blanche et moustache ave-nante, Jacques Laschon, ingénieurcommercial, présente Alain Keran-del, fondateur de cette PME qui a vule jour en 1971. « J’ai commencé àtravailler à quatorze ans, puis j’ai sui-vi une formation d’ouvrier chez Alca-tel avant de me lancer, à vingt et unans, parce que j’avais des idées pleinla tête », confie le directeur. Depuis,CEP (Câblage Électronique Produc-tion) n’a cessé de se développer enmisant sur la qualité des services etdes produits, la proximité, la réacti-

vité, l’écoute, les délais et un remar-quable sens de l’adaptation et del’anticipation. « Disons que nous avonsdes compétences professionnelles etdes moyens matériels très pointus enélectronique », souligne Alain Ke-randel avec modestie.

Du portable au Vélib’Les prestations que CEP propose àses clients (Sagem, EADS, CNRS,CEA…) vont de la conception à l’in-dustrialisation, en passant par lestests, la production, le contrôle qua-lité, l’emballage… « Le site de Guyan-court, où notre siège est domicilié,est dédié à la production de cartesélectroniques destinées aussi bienaux systèmes de sécurité qu’aux nou-velles éoliennes, et celui de Courta-beuf au montage », précise le direc-

teur en présentant un prototype detéléphone portable piqué de câbleset de points de soudure qui sera, de-main, GPS et moyen de paiementpar carte bleue. « Nous élaborons ceproduit en collaboration avec le bu-reau d’études du client, qui attend20 000 exemplaires prêts à l’emploipour fin 2010 » note l’ingénieur com-mercial. Un challenge pour toutel’équipe, comme l’était la fabrica-tion, il y a trois ans, de 30 000 cartesélectroniques affectées aux bornesVélib’ de Paris (JC Decaux).Éric Kerandel, fils d’Alain, nous re-joint. Technicien supérieur, il a suc-cédé à son père en mars 2007 au pos-te de PDG, et donné des ailes àl’entreprise, dont le chiffre d’affairesest passé de 2,7 millions d’euros à8 millions l’an dernier, tandis que lenombre de salariés progressait de 26à 56. « Nous tablons sur 15 millionsen 2010, et prévoyons d’embaucherune dizaine de collaborateurs ces pro-chains mois, sachant que les titulairesd’un BTS électronique sont les bien-venus, avec des formations en inter-ne ou en externe à la clé. » La rançondu succès,mais également d’une po-litique d’investissement audacieusedans du matériel technologique hautde gamme. Spécialement aménagéspour la production, les 2 500 m2 delocaux abritent des outils et deshommes (et femmes) capables derelever les défis du futur. « Je travaillesur la création de lampadaires desti-nés à l’éclairage public. Les LED quiles équipent, diodes électrolumines-centes à forte intensité lumineuse,consomment de trois à six fois moinsque les ampoules au sodium utiliséesactuellement », confie Alain Keran-del avec une pointe de fierté légiti-me. Une idée lumineuse, qui va per-mettre à CEP de briller dans lecontexte d’un secteur du dévelop-pement durable en pleine expansion.

O DOMINIQUE CIARLO

CEP28, chemin du Moulin à Vent78280 GuyancourtTel : 01 69 31 79 79

Électronique de pointeAlors que la concurrence mondiale dans le domaine de l’électronique est forte, la réussite de l’entrepriseguyancourtoise Câblage Électronique Production (CEP) fait plaisir à voir.

Éric Kerandel, Alain Kerandel et Jacques Laschon de l’entreprise CEP.

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GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 8 6 - 1 8 F É V R I E R 2 0 1 0 19

DÉMOCRATIE LOCALE | TRIBUNES D’EXPRESSION

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES

des habitants, quand d’autres communes peinent à fi-nancer leurs équipements sous occupés en raison d’unebaisse de population.L’équilibre d’une ville est primordial. Nous nous atta-cherons donc à maintenir les bons équilibres de Guyan-court.

Les 31 élus de la liste Guyancourt pour Tous

« Conformément

à l’article 9-1

de la loi n° 2002-276

dite « Démocratie

de proximité »

repris à l’article

L2121-27-1 du CGCT,

les listes siégeant

au Conseil municipal

et établies

en Préfecture,

ont le droit

de s’exprimer

dans le bulletin

d’information

municipal. »Nous lire :http://umpmontigny-guyancourt.hautetfort.com/

Joindre vos élus d’« Ensemble pour Guyancourt » :[email protected]@[email protected]

Quel est le devenir de la Minière ? Peu à peu, l’INRAabandonne ses champs, « délocalise » ailleurs. Bientôtil ne restera plus que l’OPIE (les insectes) et Agri-ob-tention. L’historique de Guyancourt à vocation agrico-le est en train de disparaître, ces terres autrefois le gre-nier, le jardin, la ferme du Roy, ces terres ont fait vivretant de familles. Elles sont aussi notre patrimoine toutcomme l’église de notre village. Ceux qui l’ont travailléene vont rien comprendre au changement. Puisque la to-pologie du site va se modifier, puisque l’A126 n’a pluslieu,pourquoi ne pas recentrer la Minière sur la ville? Maisde grâce arrêtons les bulldozers de la démolition et re-troussons nos idées pour garder à cette terre son origi-ne, celle de notre rythme biologique.

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT

Je propose de créer des conseils de quartiers démo-cratiquement élus à Guyancourt

Je récuse l’idée que seule la majorité détient les clefsde la certitude. Je récuse l’idée que la démocratie ne soitque le résultat d’une démocratie élective, dont les re-présentants sont élus tous les 6 ans au conseil munici-pal de Guyancourt. C’est pourquoi, parallèlement « auminimum démocratique », Guyancourt doit se doterd’organes de participation citoyenne structurés.Je juge donc indispensable la mise en place de conseilsde quartiers dans notre commune.Élus tous les 2 ans, ces conseils de quartiers autonomeset ouverts à tous les habitants d’un quartier seraientdes lieux de participation autonomes dans lesquels leshabitants seraient consultés de façon régulière sur les

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS

projets que la municipalité souhaite mettre en place.Encore mieux : ils pourraient être force de proposition etremonter de manière beaucoup plus efficace les pro-blèmes de vie quotidienne qui se posent au sein de leurquartier. Guyancourt a atteint la taille critique pourmettre en place ce type de structure qui s’impose d’au-tant plus dans une ville dont la vie se focalise à l’échel-le des quartiers et dont les problématiques diffèrent.

Julien OECHSLIConseiller municipal,Guyancourt Générations Citoyennes,soutenu par le MoDemwww.guyancourt-en-mouvement.eu

L’heure des comptesNous venons de recevoir les derniers chiffres du recen-sement qui nous apprennent que notre ville comptait29052 habitants au 1er janvier 2007.Alors que certaines communes de l’agglomération voientleur population en baisse, celle de Guyancourt connaîtune augmentation.L’évolution du nombre de Guyancourtois s’explique parl’accueil de nouveaux habitants dans le quartier du Pontdu Routoir à la Marre Jarry et dans le quartier de Villaroy.Elle s’explique aussi par notre politique de l’habitat quifavorise le parcours résidentiel des Guyancourtois, l’offred’emplois et le haut niveau de services.Cette évolution est positive. Elle nous permet de confor-ter les infrastructures et services mis en place à destination

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ANTONI TÀPIES

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Salle d’Exposition

mercredi et samedi de 10 h à 12 h

et de 14 h à 18 h

jeudi et vendredi de 15 h à 18 h

dimanche de 10 h à 13 h

Entrée libre

11, place Pierre-Bérégovoy

Quartier de Villaroy - Guyancourt

Renseignements ✆ 01 30 44 50 80