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M ’ Annàft - S7, roDB ssrauni tthMi ...... . ; .... u;iri Six noli, . lu Trato .. .. . i>> Paraissant le Dirnapche et le Jeudi. de PAbônBieiiuMt t é O V R R lE R R E L 'O IS E Jeudi 2^ 0<^û6re ,/5S(L Prix de l’AiMmneméisé i rovm LB DÉPABTBaBNV • Un an . .......... . ftp, . Six mois. .............................. 8 >». Trois mois. ................... 4 50 («•«• dl Jnêerfim ^ iW pesdeiiaeM ifà,.>»*f repumê Bureau -«lis jileed de VHàteUdemWUêéi 'ik iSniHst Ai>oonc«t : L« ligne.0.20 e. ~ L’« • “ RicUm«f : U ligne. 0.40 RRIX OES INSERTIONS L'eoDonce au-dessous de.S lignes. 1 fr. 4. — '  i faits diévri^ 0,50 e. xi- AVIS AUX abonnes L’abonnement csf payable ]1 n’est Jamais interrompu et est considéré comme renouvelé ' ' si à l’expiration dn ne donne pas d'avis contraire ON S’ABONNE A SENLIS, au Bureau du Journal. 6. place de l’Rétel-de-VUle. et chez tous les Libraires du département Smlù, It 28 Oetobr» 1898. Au: Pàrlament. mardi 27 oo^brdj' oornme'nôUè annoncé. U plus grau® jMJne « pW sîiJïîi prcmiériB réniiion. Leé'tiirbaleiçts ont dû m ettre nnë"dédrditie &'leüré l’éVendica- tions, en préaennto<de Pattitàdé fioiidéitfbht énergique des modéiréa ét dbrant'la cdà- rageuse intenvention de'M i'Uéllae. On ^arm t ferm em ent décidé, à trataiileT' et à fiure de la besogim lutile/. Le» inter^; pellations annonoées à.-|frand‘£lraChb M roni sans doateij^inr la' |dnpatt'‘ab&iid'onnéM.‘ Tant mieux. Nous-nobè èà féliéïtoÂs'i crainte .dedi'vdb«ziéme«> proVièM i^ est pour le Parlemeqttinons.Tonlpns le oioire^: le commenocmrnitdalaimffesseï LE PABJÆ^EWT' ta séance est ouverte ft deux ibeoresÿ MHU* la présidence de(IAv tuubet^ Le prési()ppt'dénQe<iooqBaissano« de-ilai dépêche adressée de'Pegpy-:8qr*HoMlle par letsarNidbliiVÜ'aiï Président de )a . Répu blique au mbittébt dû il quittait le sql de la France. Des applaudissements unanimes ài> cueillent cette lecture. Puis H. Loubét prononce les parofes soi- vantes, fréquemment ' applaudies ; ptir les membres de l’Assemblée : Hessisars, La visita fsita à la Pranae par Laors Ua)Mt6s l'amptNnr et l’impératrice de Rassie a donné su pa]rs l’oeeuion de manifester de« sympstbiss déjà andenaes, fondéM sor nne eommnnanté de sentit mente, d’inspirations et d’intérêts. La réception enthonsisste faite à nos marins à Cronsladt et ans marins msMs à Toalon avait marqué l’amitié de deaz penples. Les aedamations ncanimesqui ont ssiaéles hfttes angustesde la France ont affirmé la persisisnee de ces aympa*> thiM. Les paroles -prononcées à Cherbourg, à pans et i 'CUdonq ont dobné une epo»écrsUon définitive nos liens qui unissent les deux grandes nations Cette union a déjà exercé nne action bienfsi' sente et pacifiqne. Bile donne les pins sérieuses espérances pour le développeuient de l’influence française dans le monde. C’est l’honneur du. gouvernement de la Répu blique et du' Périement, d’avoir, par on constant souci du .relèvement de la patrie, par la pru%ience, la sagesse, l'esprit de snite. spporlés à Pétode des qnestions de politique extérieure, rendu possibles les événements qui viennent de s’accomplir. Le pays tout entier a manifesté sa joie en cons tatant les résultâta déjà acquis. Le Sénat, par son bureau et,par un grand *nombre denses -membres présents à> Paris, s’est aMoeié à ces manifestations patriotiques. Noos adressons à Sa MêjeSté lempsreur de Rassie Isa vmux que nous fbriDOns pour la gloirà de s o n ^ n e . le bo-ihenr de la famille impériale et la prdàpérira de là Rusaie. H. Darlan, garde dea sceaux, meule à la iribùue: An nom ia gûnnrq.in.nt, dit-0, J . r«m«ra‘» 1. président du Sénat dea'étoqoeStes et patriotiques paroles qu’il vient de prdnoécer. ' Bu s’y aet09,ieat-par ses. applaudiasementa nos- nimes, le Sénat a donné toute aa valeur au grand événement qui vient de s’aocoiépIiV et Ini attribue sa véritable aigoiflèation. Une mÉuif^tioa'identiqae se. prqdoit en ce moment i là Cbimbre, et cet accord éclatant et i iréciénx des ponvoira pnbiios unis et oomme cori- endos dans un même «entiment nappent que fur* tifiiur la politique extérieure poursuivie psr le Oouvoroecusnt Le pays y applaudira, et noua en sommet pro- fondèiDSat reconoaitsaots. (Applaudisteuenis snr tous les bancs.) M'. Id pi^sideDt proùonce l'éloge de MM. Spuller, Ouicliard, Brqsset ei Blsvier ; puis il qafipDce au Sénat, Ip mort de ancien préaident, M. Cbfillemel-Lacour. M. Loiibet propose au Sénat de lever la séance en signe de aeiül. (Approbation.) M. le présldeobrégie l’ordre dn jour. Le ministre des colonies demande ^ajoQ^ nement de. la discussion sur Madagaû^r, au moment ôfl on couitier attendd sera arrivé. La discussion de cette interpellation est filée à mardi. i La séance est leyéjB 4 hqni^ êê* La séance est ouverte. & deVihpnres un quart sous'la bi'ésideiicb'dè' H. nrisson. Les députés, sans éli^'absOluib'eat an complet, sont en assez,grand'nombre, mais il v a peu de monde, dpos les mibunes; Dés que la sOunelté prééideqiiolje & ml? fin aux cooversqtionsjnarUcül.iére^.iHj! 6 r)Sp son se\1éve, lit'lê débrst cdnivoqiiant la Gtiambte'en'scission éxtfàordinaiinél pro nonce le discours suivant : HcMicun et ehen ooUêgUM, J'ai reçu, le 10 o«tobre,'là letfre HAiVànte dà' H. le Préridsettdq-la R|ép«Wq«e<: {V « MoMia«)r.ta«AsMqi!t,,mfifc.tJ>V ^ ;• télégremm«i‘Oi-JolDt)i qtta:JS'XÔpsipui«dê vouloir bien porter à U coddusuum do Çlmÿrq. c Agrées, Monrieoè'ilél'préàidé^, ràqslirfcace de mee plue ofTeotaoux nittüfidnti! ' ' ' e .FÛMX'Ffinui-'». Le télégr«m)Bf.AtsiiàiiuM 000911 e Monslear le Frérideât di|.)a République, c An monqçnt de travèrecir le frontière. Je deux à vdfik'Mprime^ eucbrê- WaV'fdis comUen noue eommex tonehée, .l’in^pératrioe.-et mcd, -de l’seeneil ebelenreox qui obus e été fxit à Perle. « Noue evoQB eentibsUm do .coeur de ce boeu pays de France danx ta belle capitale, et le ton- venir de ceo qu^qnea Jpnqt.ppafé parmi vont .réitéra profoudemênt gravé daue noa cœura. (Ap- ipIaudlMements ur-toue lca-banés.) « Je vocq prie, Moneieur le Prmtdont, de vou loir bien faire part de nos ientimenta à la France entière. t Nicolas. » Déjà, Mosrienri, an IdfiTemaiudela belle revue navale de Oberbocrit, à la veille de l’inonbliabie fête militaire de Cbàlona. un grand nombre d’en tre vous avaient eotendn, le 7 'octobre, 8. M. remperenr de RuMie, répondant i M. le Préai- deat de la République, lui dire s c Je luis heureux de voir la reprétentation nationale de la France. » (Applandûiemento sur tout les bancs.) La Chambre dès députés, qùij dès 1881, sous la présidence de Qambetta, manifestait solennel lement les'sympathies de la France pour ia Russie, voudra sans doute, en ouvrant sa session, rendre , le salut à.notre anguste visiteur et lui adresser, ainsi qu'à S. M. l’impératrice, ses sonhaits ponr la grandeur de leur règne ét la prospérité de leur empire. (ApplsudUsements sur tono les bancs.) Après la réception des marins français à Crons- iadt, à Moscou, à Saint-PétërsbODrg. après la visite des marins russes à Toulon et a Paris, les Journées du 4 au 9 octobre 1896 ont vu se resser rer l’amitié des deux nations grandes et flèrea. (Très bien.) Les poètes, les artlstN ,'la presse, le peuple entier, ont célébré cet accord- La démocratie fran- çsise a tém oi^é que nos instiiutioos sont loin d’exclure l’esprit de-suite (applaudissements), la comtance. l’nnité, l’ananimité dans lee desseins. (Applaudissements.) En cet aimable et g' glorieux Paria, dont les son- ve ains aœia'ont ai profondément senti, ai délicate ment exprimé la grandeur et le charme, dans ce Paria oïl le peuple français étaitaccontu de toutes parts, lés fouies mêmes ont montré, malgré tont ce qu’on ait pn dire de leur mobilité, qa’eljes sa vent avoir, qu’elles ont — l’image de la patrie planant au-dessus d’elles — un même.ecsur et une seule volonté. (Applaudissements.) Quel spectacle, MessiSnrs 1 Quel énseignementt Quel motif de confiance et d’espérance t (AppIaa- dissementa snr tons les bancs.) M. Mélioe, président du Conseil, remercie H. Brisson. Il conslale que la Chambre, par ses unaoiœes applaudissemenis, a montré 3 u’elle comprenait la haute portée polilique es événemenis qui se sont produits. f Ces événements, continue M. Méliiie, donneront au gouvernement la force néces saire... > — Ah I non, par exemplel crient en chœur les socialistes. Mais leur , exclamation est couverte par les applaudissemeuls de la ma jorité. ' H. Baudry d’Asson pousse d.es cris ipin- lelligibles; mais M. Méüne^ sab? se décon- cerler, achève son discours. « Ces événements, dit-il, donnent au goq- veriiement la force nécessaire pour mener & bien la tfiebe qu'il a entreprise. > Le président du Conseil est très applaudi. On régie l’ordre du jour. Séance jeudi. INFORMATIONS Lo conseil des ministres n approuvé les quatre E rejeta que U.' Barthou déposera aujourd'hui, re- itifii aux mesures de décentralisation et d’organi sation de dix-huit conseils de préfecture régionaux, substitués aux conseils de prafecture actuels. Ces conseils siégeront à Lille, Amiens, Paris, Nancy, Dijon, Lyon, Orenoble, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Limoges, Poitiers, Bourges, - Angers, Rennes, Rouen et Alger. Le conseil a arrêté ses résolutions définitives sur la loi relative aux vins artificiels et an régime des boissons, et a approuvé le projet sur le con- tréle de l’alcool et la eonstitntion de la commission extraparlementaire eha^ee d’examiner la question du monopole. Le gonvernement déposera aojonrd'hni le pro jet d’otganiaatioa de l’armée coloniale. Bu présence des économies réalisées sur le )ud«t de la guerre, le général Billot a décidé |u’tT n’y aurait pas d’appel de la territoriale en M. Henry Boucher, ministre do commerce, va déposer snr le bureau de ta Chambre un projet de loi tendant A rtetiier une utile réforme. On sait S in’aetuellement les Compagnien de chemins de er ne sont pas tenues d'annoncer par lettre anx deatinatairés l’arrivée en gare dea colis qui lenr sont envoyés. Il en résulte que souvent ces colis peuvent resUr' en eonff^anee plusieurs jours, ce qui n’est pas sans inconvénient lorsqu’il s’agit de produits alimentaires. Le projet de loi en question a pour but de rendre obligatoire ponr les Compagnies l’envoi d’un avis ; toutefois, cet avis, au lien d’être con sidéré comme lettre ordiuaire et frappé d’un aflriDchiBsement de 15 eentitues, sera assimilé anx imprimés et taxé à 5 centimes seulement. Èn outre. M. Boneber propose d'étendre à ces avia le bénéfice dn projet de loi qu’il a déjà dé posé au cours de la deuxième «eesion, et qui abaisse à 10 centimes la taxe de recommandation pour les imprimés. Dimanche, le roi d'Italie, la reine et les nou veaux époux ont parcouru les rues de Rome, ofi la foule leur a fait nn excellent accueil. Le soir, ils ont' assisté, du haut de la terrasse du Quinoal, au feu d’artifice tiré A la villa Corsini. Le public, qui était massé sur les quais, a trouvé ce feu d’ar tifice médiocre et a siffle. M. di Rudiei a offert aux maires venus à Rome un banquet de deux cents couverts. Au dessert, le président du Conseil a porté un toast aux son verains et anx nouveaux éponx : puis, dans une allocution, il a parié de' la nôoessiié d'une décen tralisatioQ administrative qui augmenterait les ponvoira des communes. L’emperenr d’Autriche a accompli dimanche maiin, à Budapest, la cérémonie de la pose de la première pierre dn nouveau Musée et de la nou velle Ecole dea Arta indastriels. Le ministre de l’instruction publique a pro noncé l’allocution solennelle. En arrivant et en partant, l’empereur a été chalenreusement accueilli par la foule.- La défense du Nord, On étudie, paraîi-il, à l’état-major général, les moyens de fortifler d'ici à trois mois les garnisons de la région du Nord sans modifier sensiblement l’équilibre des eflhctife de mobilisation dans Isa régions limitrophes. C’est rétablissement du camp allemand de Mal- médy. à la frontière beige, qui rendrait nécessaire le projet à l’examen. Le premier cor( s d’armée, que commande M. le général de France, serait augmenté d'un quart de aon effectif actuel. Sait on ce qu’il en coûte à l’administration municipale parisienne pour l’entretien dea voies publiques de Paris? 11 y a. actu Hemont, un peu plus de 6 million* de mètres carrés de pavage en pierre, B68 506 mèlrea carrés d'asphaltn. 950.185 mètres carrés de pavage en-boia, l.SOO.iKM mètres carrés de cbauisérs empier/ées, 2.4ü60b0 mètres carrés de dallages et boidùrea en granit | le tout eotre- tenn par une armée de 5 644 cantonniers, ouvriers, revient A la somme de 22.957.883 Dranos. , Les recensaments militaires annuels sont ter minés depuis quelques jours dans la France entière. A Paris, on a relevé 89.189 chevaux, juBuents, mulets et mules. Sur' les 17.005 voi tures qu’on a eomptées," on en a elassé 11.682 bqjettes à réqtüsltion. Bnfln, le reoensement des pigeons voysgenrs. lait ponr la première fols sur toute l’étendue du territoire, a mit connaître qu’on pouvait disposer de 16.394 de ces utiles anxiUrires. . Mort de H. Ghallemel-Lacour. H. Cb'allemel-Lacour, ancien président dn Sénat, est mort lundi après-midi. Né à Avranchés, le 19 mai 1827, M. Chal- lemel-Lacour fit ses éludes au lycée Louis- le-6 rand. 11 entra ensuite à l’Ecole normale suçérienre, puis fut nommé professeur de philosophie a Pau et ensuite à Limoges. Lors du coup d'Etat de 1851, il fut exilé fin Belgique. Il fil alors piusienrs voyages à l’étranger ^.jcollabprâ ensuite à piusienrs revues, la m tue nhiionàle, la Revue moderne, la Rew e de* Deux-Uondes, au Temps. Le lendemain de la chnte de l'empire, le 5 septembre 1870, M. Cballemel-Lacour était nommé préfet dn RbOne par le gouver nement de la Défense nationale, puis il donnait sa démission le même jour que Gambetta, il était élu député des Bouches-dn-RhOoe et allait siéger dans le. groupe de l’Union républicaine. Après avoir contribué & la chute du Ca binet de Broglie (16 mars 1874), il votait le 25 février 1875 la coostituiion républicaine. A la dissolution de l’Assemblée nationale, M. Challemel-Lacour est nommé sénateur des Bouches-du Rhône, et va siéger à l’ex- trôme-gauche (80 janvier 1876). Il devient plus tard présiaent de cette Assemblée. LES SUCRES Le gouvernement doit déposer nn projet de toi tendant à instituer pour les sucres français des primes & la sortie à l’exemple de ce qu’ont fait l’Allemagne et l’Autriche. D’aprés les calculs faits par l’adminis tration, il faudrait environ 10 millions pour iface & la dépense. Pour se procurer cettè somme, le gouvernement propo.se, par le projet de loi qu’il prépare, d’élever le droit sur les sucres, tant sur ia consomma tion que sur tes excédents de fabrication. Cette surtaxe serait de S fr. 50 pour les sucres à tarif plein, et par suite de 1 fr. 25 sur les sucres provenant de l'excédent de fabrication, qui ne sont frappés, on le sait, que du demi-droit. ' Toutefois, le gouvernement estime que cette mesure ne doit être que transitoire, car il faut prévoirie cas où les puissances qui ont institué la prime de sortie comme une machine de guerre seront amenées, après une entente internationale, à y renon cer. En conséquence, les effets du projet de loi seraient limités à la durée de deux cam pagnes sucriéres, celle de 1896-1897 et celte de 1897-1898. On sait que les primes fonctionnent en Allemagne et en Autriche depuis te 1*' août dernier. On a pu se rendre compte de l’effet qu’elles avaient produit sur notre exporta tion durant le mois de septembre dernier. En ce qui concerne les sucres bruts, les exportations françaises, qui avaient été de K.SOO tonnes en septembre 4894, et de 5.300 tonnes en septembre 1895, sont tombés & 700 tonnes en septembre 1896, c’est-à-dire qu’elles sont devenues presque nulles. ' U convient toutefois de dire que les ex portations de sucres raffinés se sont presque maintenues durant cette période. Elles ont été, en effet, de 8.800 tonnes en septembre 1894, de 6 600 tonnes en sep tembre 1895 et 7.400 tonnes en septembre 1896. C’est donc presque exclusivement sur les sacres bruts que s’est produite la répercus sion des primes étrangères. INAUGURATION DE LA STATUE DU GÉNÉRAL FAIDHERBE Dimanche matin, à dix heures, H. Delory, maire de Lille, entouré de son Conseil mu nicipal, a reçu à l’Hôtel de Ville, les 35 So ciétés de gymnastique qui ont ensuite par couru les principales rues de la ville. Le temps s’est mis au beau dans la mati née, et la cérémonie a eu lieu sans pluie. C’est à une heure que les troupes ont pris position snr le parcours que devait suivre le ministre de la guerre pour se rendre du quartier général sur la place Ricbebé. Dès que le général Billot a pris place dans la tribune offlclelle, le voile qui recouvre le monument tombe. Sur un piédestal de gra nit rouge des Vosges, la statue de bronze de Faidherbe, à cheval, en grand uniforme de général et faisant le salut du sabre apparaît, tandis qu’éclatent les vivats de la foule. La hauteur du monument, qui fait le plus grand bonueur à ses auteurs, MM. Mercié, statuaire, et Pujbl, architecte, est de neuf mètres, dont la moitié pour le piédestal «t la moitié pour la statue. Le piédestal, posé sur un amas de drapeaux, est légèrement incurvé sur ses deux faces latérales, représentant, à môme le bronze, les deux journées glorieuses de la campagne du Nord : Bapaume et Pont- Noyelie. Le discours du général Billot a été très fréquemment interrompu par d’unanimes applaudissements. Après le discours, a commencé le délité des troupes sous les ordres du général Segre* tain, gouverneur de Lille. Le défilé, très correct, a été très applaudi ; les drapeaux s’inclinaient en passant devant la statue de Faidherbe. Les sociétés diverses, précédées par le fanion du général Faidherbe, porté par M. Lecoq, ancien combattant de l'armée du Nord, ont ensuite défilé, suivies des 1.500 membres des sociétés de gymnastique venus pour assister à la cérémonie. Après avoir passé la revue des troupes sur le champ de Mars, le ministre de la guerre est rentré au quartier général. la cérémonie du BourgcL Dimanche après-midi, à trois heures,- il a été procédé, à l’occasion de ranniversaire descombals livrés au Bourge^ en 1870, à l'inauguration officielle du monument érigé, dans le cimetière de celte ville, à la mémoire du commandant Roland, des francs-tireurs de la Presse. La cérémonie était présidée par le préfet de la Seine, qui a fait l'éloge des combat tants. M. Clairin a pris également la parole, au nom du Conseil général de la Seine. Un grand nombre de Sociétés patriotiques, anciens militaires, associations de tir, de gymnastique, etc., assistaient à celle solen nité. Le monument, conçu par l’architecte>de la nouvelle Sorbonne, M. Nénot, qui fut un des combattants du Bourget, et exécuté par M°>* Ëlisa Block, se compose d’une stèle de 2°50 de hauteur supportant le buste ducom- mandant Roland, entouré des plis du dra peau tricolore. La tète de l’héroïque soldat, d’une flére expression, est tournée vers l’Est. Le monopole de l'Alcool. Sur la demande de la Société normande d’hygiène pratique. H; Alglave a fait diman che à Rouen une conférence sur le mono pole de l’alcool. M. Alglave a exposé les progrès incossants de l’alcolisme, ses causes dans les impuretés de l'alcool, la nécessité d'une rectification par l’Etal, qui peut seule assurer la pureté des boissons aloooliques, puis les raisons financières qui viennent s’ajouter aux rai sons hygiéniques pour exiger le monopole de l’alcool, qui peut seul assurer à l'Etat les rèeettes dont il a besoin» comme il est le seul capable de protéger la santé publique. M. Alglave a parlé pendant près de deux heures, aux applaudissements chaleureux des quatre cinquièmes de l’auditoire. Le dernier cinquième, composé de marçÜapdi de liquides en gros, a provoqué un violent tumulte pendautque le conférencier exposait le fonctionnement des entrepôts dans I orga nisation du monopole. Fédération lusicale de France. La Fédération musicale de France, asso ciation des harmonies, fanfares, orphéons,, symphonies, trompettes, trompes de chasse, est autorisée par arrêté de M. le ministre de l'Intérieur en date du 18 juin 1896. M. Laurent de Rillé, compositeur de mu sique, en est le président a’honnçur. Son président est M. Emile Pessard, professeur au Conservatoire national de musique; et le secrétariat général de la Société est'2,' place Clamecy, à Bourges. La cotisation annuelle est de douze frâncfi pour les Sociétés et cinq francs pour léaf membres associés. Le Bulletin Officiel, organe de la Fédéra- rion, est adresse gratuitement aux Sôclétéfi affiliées et aux membres individuels. Objet de i'Associarion. La Fédération a pour but de répandre et de favoriser l'art musical, de.contribuer au développement de lüostitution orpbéonique en France, de s'occuper des questions d’ôrdre général intéressant les sociétés musicales. île' donner aux concours de musique une régie-' mentulion unique dans ses grandes lign'ési de fournir aux sociétés musicales et aux ihii-' siciens, tous les renseignements dont Us peuvent avoir besoin, de prendre en maiû la défense des intérêts communs, enfin, d'éta blir des relations amicales entre tous 1>S adhérents et de leur procurer tous les avan tages matériels ou moraux qui en peuveut résulter. Système de groupement. Les sociétés sont réunies par département, formant chacun un groupe déparletnenlul administré par un comité départemental élu par les sociétés affiliées du département. Les groupes départementaux d’une même région composent une union régionale admi nistrée par un comité régional élu par tes' corolléa départementaux et dont les présl-' dents de ces comités font partie de droit. La réunion des unions régionales forme la Fédération admlnisiréapar uncoiqilé direc teur ainsi composé, savoir : dbuze membres élus par le Congrès et comme membres de droit, les résidents des unions régionales. Les .Sociétés musicales méritent la sympa thie de tous Toujours nu premier rang quand il s'agit de prêter leur concours à une œuvre de bienfaisance ou à une solennité populaire ou patriotique, leur place est marquée dans toutes tes fêtes, et l’on peut dire qu’elles constituent ia principale attraction de toutes les réjouissances publiques. Leur désinté ressement n'a d'égal que leur activité et leur zélé. Malgré leur but si moral et si noble, mal gré tous les services qu'elles rendent, les Sociétés musicales rencontrent presque par tout la plus grande indifférence. Les pouvoirs publics, les administrations, ne savent pas loujouns reconnaître leur mérite, leur droit, et n'attachent qu'une faible importance aux modestes revendications que parfoiscerlainea d'entre elles croient devoir formuler Isolé ment. C’est dans le but de réagir contre celte dé plorable situation que la « Fédération mim- cale de France > a été fondée en un Coogrèê réuni à Bourges le 6 avril 1896. 3* Tirage des Bons de rCx|iositlon de 1000< Le numéro 777 de la 156* série gtlgne 100.000 francs. Les numéros 3249 de la 307* série et 3201 de la 8* série gagnent chacun 5.000 fr. Les numéros 2658 de la 2* série, 3869 de 247* série, 3514 de la 297* série, 1730 de la 146* série, 7105 de la 117* série, gagnenl chacun 1.000 fr. (5). FEOILLETON lÆS DEUX FtËBES PAR Louis LÉTÂNG. Première Partie : l,E LIËUTENANT PHILIPPE L1 DSAMB n s MIRAKONT —, G'étalten 1864, une année où l’hiver ne fBt' pas doux. J ’étais alors sous-officier, chef de poste, dans un bourg perdu, entouré deffii^ts, là-bas dans rAuv* rgiie, du côté d ls^ire, à Miramoul-la-Montagne. Upiibruit de porcelamfi Irilfée coupa le rérl4:de Barillet, dés le début. Madame de Praberl venait de laisser tom ber (M M seqn’elle oOrait à l’un des mes sieurs de Là Reynle. — Mon Dieu I s’écria-t-elle précipitam ment, p&le sous le fard qui couvrait ses Joues, qué je suis koaladroile, ce soirl ...... Priez donc ma nièce de venir me remplacer... Je suis trop nerveuse dépifLéinenl.*. Hargoeiile, restée avec an groupe de Raprodttetioa iatardlte «as joarnanx n’ajaat paa de tnité avM la nudsM OslBooB-Lévy. dames dans un petit salon latéral, accourut aussitôt, à la grande joie de Philippe, qui se prit à suivre des yeux, charmé et ravi, les raoùveinents souples et gracieux de la jeune fille., Madame de Prabitrl avait adressé un re gard aigu à son mari, celui-ci ne répondit pas à l interrogation effarée et muette de Félicienoe et, avec un geste résigné,- il courba son front. Précisément pour éviter à la châtelaine la petite confusion d'un accident vulgaire, croyail-ii, Barillet continuait précipttam- mënt : ^ .On ne s'amusait guère dans ce Irou-tà, oh t . non.. La popiilation était rude, uii peu sauvagè,en guerre ouverte avec les ouvriers d’hue grosse usine de bois de sciage et de fabrication de tan ouo dirigeait un homme -très avisé, très riche, et très bourru, qui s'appelait M. Barley... Fciicienne s’était étendue dans un fau teuil, et, un sourire fixe sur tes lèvres car minées, elle semblait regarder distraitement autour d’elle, ... H avait du bon ce M. Barley, conti nuait Barillet, surtout dans sa cave. Et comme il tenait à cajoler les gendarmes, afin quo ùous ne soyons pas trâ sévères pour, seà ouvriers quand ils avaient bataillé contre [es naturels du pays, le maréchal de.4 logis de Miramontrlh-.Montagne dînait tous le< ai* mànches à là fabrique et chaque fois que son seWjçe l’appelait aux cbaqiiers, 11 y avait toojoiirs quelque bonne bouteille i d^lffer. « Les CQOâM marchaient ainsi depuis des a n n ^ , lorsqu’au commeocement de l’hiver de 1864 arrivèrent à Miramont. assez mysté- riéuêement : un graad gaillard, Jéuoé. fort, bien mis, sa femme, blonde et très jolie, —> m’a-t-on dit, car j’étais en congé à ce mo- ment-là et je n'ai .pas eu, plus tard, à mon reidur, la chance de l’apercevoir; — leur petit enfant, un bébé de deux à trois ans au plus et enfin un monsieur très emmitonfié dans les laines et les fourrures, qu'on m’a dit être le frère de la dame. Ils s’installèrent rapidement dans une petite maison, à l’ex trémité du vilLage non loin de la fabrique, et s’y claquemurèrent très étroitement. — Allons, voilà qui devient intéressant, fit mademoiselle Valenline de La Reynie, — une jeune personne très blonde et très ro manesque, — en rapprochant son fauteuil. Le mouvement nit imité de proche en proche et autour de Barillet le cercle se res serra. Madame de Prabert resta ainsi un peu en arrière des auditeurs; plusieurs fols elle se leva à demi, se tournant tantôt vers le nar rateur, tantôt vers la porte du salon, tour mentée visiblement d'idées différentes; fina lement, elle demeura daus son fauteuil, inquiète, agitée, irrésolue. Le capitaine continuait : ^ Le nouvel habitant de Miramont-la- Montagne était un ingénieur de l'espèce des inventeurs qui se nommait Robert Duhesme. — Robert I... fit M. de Prabert à mi-voix. — Rein 7 Ou|, Robert... Ohl ma mé moire est fidèlfi.et je ne vous dirai rien que de rigoureusement exact. Ce Robert était un fils de bonne famille, pardt-ll, qui avait dissipé son hérifagç en folies de toutes sortes et qui se troqvgit alors au bout de ses pièces. Très inlelligent. Il venait proposer à M. Bar ley un tas d^améliorationsdans le travail des bois éi surtput tâcher de lui vendre nne de ses inventions. < Robert Dubesme avait tronvé le noyen de fabriquer de la pâte à papier avec le bois de sapin. Justement, la contrée regorgeait alors de ces essences résineuses. L’idée sem ble toute simple aujourd’hui qu’elle est en trée dans la pratique, mais il y a vingt-six ans elle paraissait tout bonnement phéno- méoiile.On ne voulait passortirdeschiffons, et j’imagine que l’inventeur et M. Burley, très tétu, très routinier, mais aussi très avide, durent avoir d’interminables et d’ora geuses discussions. Bref, les conférences duraient depuis trois semaines lorsque, mon congé fini, je revins prendre possession dè mon poste à Miramont. « Pendant ce temps, le jeune inventeur avait fait diverses modiOcalioos aux scieries mécaniques, toutes ayant pour but d'accé lérer la besogne et de supprimer la main- d’œuvre. Naturellement les ouvriers voyaient d'üh très mauvais œil ces améliorations qui menaçaient, croyaient-ils, leur travail an nuel depuis longtemps assuré. c Le jeune inventeur essaya de leur mon trer par ie raisonnement combien grande était leur erreur, c Ils ne comprirent pas. « De quel droit venait-on rompre des ha bitudes quasi-séculaires? c Robert Duhesmo vit bien qu’il ne réus sirait pas à les convaincre et se renferma dès lors dans un silence hautain. < Je le rencontrai, à ce moment-là, deux on trois fois. Il était très beau, mesdemoi selles et mesdames. Ainsi qu’il convient à un héros de ro man, interrompit Valentine de La Reynie. — Pas de roman un brinl... s’écria Ba rillet tout courroucé. Ai-je l’air d’un conteur de fadaises ? Et me prend-on pour un fàbri- cM t de fenilletont ? — Non,: non I cria d’nne seule voix toute la chambrée qni s'amusait de l'indignation du brave capitaine, — à l’exception pourtant de M. et Madame de Prabert. — A la bonne heure 1 Sans cela, je ne di rais plus rien. — Ce serait grand dommage. Continuez vite! Barillet absorba un nouveau petit verre de fine champagne pour calmer définitive- meut son irritation, et il reprit : — ... Quand je dis que Robert était très beau. J’entends qu'il avait une de ces tôles qui plaisent aux femmes. Pâle, le» yeux brillants et battus, chevelure abondante et crépelée, toute sa barbe, taillée en pointe, comme celle de notre ami et généreux hôte M. de Prabert... — Moi!... Moil... fit Bernard sursautant sur sa chaise. — Mon Dieu! oui, cher monsieur Ber nard, ce jeune brigand avait, comme vous, une prédilection pour les barbes en pointe. Celalui donnait 1 air un peu sauvage et très romantique, il me parut sombre, inquiet, fiévreux, et mon Instinct de gendarme, déjà fort aiguisé à l’époque, flaira dans l’inven teur la bôte de jusiice. Oui, réellement, sans me vanter, j'eus cette impression. « Robert Duhesme manifestait alors beau coup d’impatience et se montrait fort irrité contre H. Barley. Je fus témoin d’une scène assez violente entre les deux hommes. Ro bert reprochait à l'usinier de ne pas tenir ses engagements, de le berner de promesses insidieuœs, et il osa loi faire comprendre que peut-ôtre il cherchait à lui voler ses dé couvertes. Je connaissais H. Barley violent et br'ntàl, et je m’attendais à ce qu i! entrât dans une d» ces colères qui parfois faisaient trembler toute l’usine ; mais non, Il haussa les épaules et se contenta de répondre quel ques paroles moqueuses sur la légèreté des jeunes gens qui veulent traiter, les affaires sérieuses au galop, comme les amourettes de la vingtième année. Puis il l’emmena dans le laboratoire où se poursuivaient do mystérieuses expériencces. « Bref, le lendemain de cette scène, j’eus une tournée à faire dans mon canton et je ne rentrai à Miramont qu'à la nuit. Rien dé nouveau à l’usine pas pins qu’au village. H faisait un froid de loup, un froid sec et noir, sans neige. Après mon dioer, je ne fus pas long à me fourrer sous mes convertbros et m’endormir solidement avec la consciehco du devoir accompli. Au beau milieu de tuda sommeil, je fus réveillé par un tapage infer nal. Un de mes gendarmes cognait conuno un sourd à ma porte et criait à tue-téte : c — Maréchal des logis 1... HonsiéurBa- rillelt... Levez-vous vite!..; f — Quoi?... Qu’est-ce qu’il y a?... f — Un crime abominable 1... M. Barley vient d'ôtre assassiné! « — M. Barley? .... assassiné!... Bonté divine, en voilà uné histoire !... c D’un saut, je suis à bas du Ut, j’enfila dare dare mon pantalon etj’ouvre ma porte. « — N’esl-ce pas une fausse aleHé, Du- breuil ? dis je à mon gendarmé qui se Imiait sur le seuil tout effaré, une chanuéllé à ia maim < — Pour kûr, non, matais, l’usine ei| sens dessus dessous. C’est le contrqmalire Michaùt qui éal venu apporter l’alarme à U < caserne, et... et;., ü est U. f — Bon. 11 me renseignera en roùte.'^tè brigadier et vos cafnarades sont réveillés 1 « — Oui, oui. Oirardoi, qni m’aldiit A

INAUGURATION DE LA STATUE Au: Pàrlament. E Sbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_10_29_MRC.pdfM ’ Annàft - S7, roDB ssrauni tthMi..... . ;.... u;iri Six noli, . lu Trato

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M ’ Annàft - S 7,

r o D B s s r a u n i

tthM i... . . . . ; . . . . u;iriS ix n o l i , . l u

Trato . . . . . i> >

Paraissant le Dirnapche et le Jeudi.

d e P A b ô n B i e i i u M t t

é O V R R l E R R E L ' O I S E

Jeudi 2^ 0<^û6re ,/5S(L

P r i x d e l ’A i M m n e m é i s é i

r o v m LB DÉPABTBaBNV •

U n a n . . . . . . . . . . . . ftp, .

S ix m ois. .............................. 8 >».

Trois m ois. ................... 4 50

(« • « • d l J n ê e r f i m ^ i W p e s d e i i a e M i f à , .> » * f repum ê B u r e a u -«lis j i l e e d d e VH àteU dem W U êéi 'ik i S n i H s t

Ai>oonc«t : L« ligne.0.20 e. ~ L’« • “ RicU m «f : U ligne. 0.40

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S m l ù , I t 2 8 O e to b r» 1 8 9 8 .

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m a rd i 2 7 o o ^ b r d j ' oo rnm e'nôU è an n o n c é .

U p lu s grau® jM Jn e « p W sîiJ ï îi prcmiériB ré n iiio n . L e é 't iirb a le iç ts o n t d û m e t t r e n n ë " d é d rd itie & 'le ü ré l’éV endica- t io n s , e n préaennto<de P a t t i t à d é fioiidéitfbht é n e rg iq u e d es m odéiréa é t d b r a n t ' l a c d à - ra g e u s e in ten v en tio n d e 'M i 'U é l la e .

O n ^ a r m t fe rm e m e n t décidé, à t r a ta ii le T ' e t à f iu re d e la besog im lu t i l e / . L e » in te r^ ; p e lla t io n s an n o n o é es à.- |frand‘£lraChb M r o n i sa n s d o a te ij^ in r la ' |d n p a t t ' ‘ab& iid'onnéM .‘ T a n t m ie u x . N o u s -n o b è è à féliéïtoÂs'i c r a in te .dedi'vdb«ziéme«> p ro V iè M i^ e s t p o u r l e P a rle m e q ttin o n s .T o n lp n s le oioire^: le c o m m e n o c m rn itd a la im ffe s se ï

L E P A B J Æ ^ E W T '

t a séance est ouverte ft deux ibeoresÿ MHU* la présidence de(IAv tuubet^

L e prési()ppt'dénQe<iooqBaissano« de-ilai dépêche adressée de'Pegpy-:8qr*H oM lle p ar le ts a rN id b liiV Ü 'a iï P ré s id e n t d e )a . Répu­b lique a u m bittébt dû il q u itta it le sql d e la F ran c e . Des applaudissem ents un an im es ài> cue illen t ce tte lec ture.

P u is H . Loubét p rononce les parofes so i- van tes, fréquem m ent ' applaudies ; p tir les m em bres de l ’Assem blée :

Hessisars,La visita fsita à la Pranae par Laors Ua)Mt6s

l'am ptN nr e t l’impératrice de Rassie a donné su pa]rs l’oeeuion de manifester de« sympstbiss déjà andenaes, fondéM sor nne eommnnanté de sentit mente, d’inspirations e t d’intérêts.

La réception enthonsisste faite à nos marins à Cronsladt e t ans marins msMs à Toalon avait marqué l’amitié de deaz penples. Les aedamations ncanimesqui ont ssiaé les hfttes angustesde la France ont affirmé la persisisnee de ces aympa*> thiM. Les paroles - prononcées à Cherbourg, à pans e t i 'CUdonq ont dobné une epo»écrsUon définitive nos liens qui unissent les deux grandes nations

Cette union a déjà exercé nne action bienfsi' sente e t pacifiqne. Bile donne les pins sérieuses espérances pour le développeuient de l’influence française dans le monde.

C’est l’honneur du. gouvernement de la Répu­blique et du' Périement, d’avoir, par on constant souci du .relèvement de la patrie, par la pru%ience, la sagesse, l'esprit de snite. spporlés à Pétode des qnestions de politique extérieure, rendu possibles les événements qui viennent de s’accomplir.

Le pays tout entier a manifesté sa joie en cons­tatant les résultâta déjà acquis.

Le Sénat, par son bureau e t,p a r un grand * nombre denses -membres présents à> Paris, s’est

aMoeié à ces manifestations patriotiques.Noos adressons à Sa MêjeSté lem psreur de

Rassie Isa vmux que nous fbriDOns pour la gloirà de s o n ^ n e . le bo-ihenr de la famille impériale e t la prdàpérira de là Rusaie.

H . D arlan , gard e dea sceaux, m eu le à la i r ib ù u e :

An nom ia gûn n rq .in .n t, dit-0, J . r«m«ra‘» 1. président du Sénat dea'étoqoeStes e t patriotiques paroles qu’il vient de prdnoécer. '

Bu s ’y aet09,ieat-par ses. applaudiasementa nos- nimes, le Sénat a donné toute aa valeur au grand événement qui vient de s’aocoiépIiV e t Ini attribue sa véritable aigoiflèation.

Une m É uif^tioa 'identiqae se. prqdoit en ce moment i là Cbimbre, e t cet accord éclatant et

iiréciénx des ponvoira pnbiios unis e t oomme cori- endos dans un même «entiment nappent que fur*

tifiiur la politique extérieure poursuivie psr le Oouvoroecusnt

Le pays y applaudira, e t noua en sommet pro- fondèiDSat reconoaitsaots. (Applaudisteuenis snr tous les bancs.)

M'. Id pi^sideDt proùonce l'é loge de MM. S p u lle r, O uicliard, B rqsset e i B lsv ie r ; puis il qafipDce au S énat, Ip m ort d e ancien préaiden t, M. Cbfillem el-Lacour. M. Loiibet propose a u S énat d e lever la séance en signe d e a e iü l. (A pprobation.)

M. le présldeobrég ie l’o rd re d n jo u r.Le m in istre des colonies dem ande ^ajoQ ^

nem en t de. la discussion su r M adagaû^r, au m om ent ôfl on c o u it ie r a tten d d sera arrivé . La discussion d e ce tte in terpe lla tion es t f ilé e à m ard i. i

L a séance es t leyéjB 4 h q n i ^ êê*

La séance es t ouverte. & d e V ih p n r e s un q u ar t so u s 'la bi'ésideiicb'dè' H . n risso n .

Les dép u tés, sans é li^ 'ab sO lu ib 'ea t an com plet, so n t en a sse z ,g ra n d 'n o m b re , m ais i l v a peu d e monde, dpos les m ibunes;

Dés que la sOunelté prééideqiiolje & m l? fin aux cooversqtionsjnarUcül.iére^.iHj! 6 r)Spson se\1éve, l i t ' l ê déb rst cdnivoqiiant la G tiam bte 'en 'sc ission é x tfà o rd in a iin é l p ro­nonce le discours su ivan t :

HcMicun e t ehen ooUêgUM,J'ai reçu, le 10 o«tobre,'là letfre HAiVànte dà'

H . le Préridsettdq-la R|ép«Wq«e<:{V « MoMia«)r.ta«AsMqi!t,,mfifc.tJ>V ̂ ;•

télégremm«i‘Oi-JolDt)i qtta:JS'XÔpsipui«dê vouloir bien porter à U coddusuum do Ç lm ÿ rq .

c Agrées, Monrieoè'ilél'préàidé^, ràqslirfcace de mee plue ofTeotaoux nittüfidnti! ’ ' ' '

e .FÛMX'Ffinui-'».Le télégr«m)Bf.AtsiiàiiuM 000911

e Monslear le Frérideât di|.)a République, c An monqçnt de travèrecir le frontière. Je

deux à vdfik'Mprime^ eucbrê- WaV'fdis comUen noue eommex tonehée, .l’in^pératrioe.-et mcd, -de l’seeneil ebelenreox qui obus e été fxit à Perle.

« Noue evoQB eentibsUm do .coeur de ce boeu pays de France danx ta belle capitale, e t le ton- venir de ceo qu^qnea Jpnqt.ppafé parmi vont .réitéra profoudemênt gravé daue noa cœura. (Ap- ipIaudlMements ur-toue lca-banés.)

« Je vocq prie, Moneieur le Prmtdont, de vou­loir bien faire part de nos ientimenta à la France entière. t Nicolas. »

Déjà, Mosrienri, an IdfiTemaiudela belle revue navale de Oberbocrit, à la veille de l’inonbliabie fête militaire de Cbàlona. un grand nombre d’en­tre vous avaient eotendn, le 7 ' octobre, 8 . M. remperenr de RuMie, répondant i M. le Préai- deat de la République, lui dire s c Je luis heureux de voir la reprétentation nationale de la France. » (Applandûiemento sur tout les bancs.)

La Chambre dès députés, qùij dès 1881, sous la présidence de Qambetta, manifestait solennel­lement les'sympathies de la France pour ia Russie, voudra sans doute, en ouvrant sa session, rendre , le salut à.notre anguste visiteur et lui adresser, ainsi qu'à S. M. l’impératrice, ses sonhaits ponr la grandeur de leur règne é t la prospérité de leur empire. (ApplsudUsements sur tono les bancs.)

Après la réception des marins français à Crons- iadt, à Moscou, à Saint-PétërsbODrg. après la visite des marins russes à Toulon et a Paris, les Journées du 4 au 9 octobre 1896 ont vu se resser­rer l’amitié des deux nations grandes et flèrea. (Très bien.)

Les poètes, les a r tls tN ,'la presse, le peuple entier, ont célébré cet accord- La démocratie fran- çsise a tém oi^é que nos instiiutioos sont loin d’exclure l’esprit de-suite (applaudissements), la comtance. l’nnité, l’ananimité dans lee desseins.(Applaudissements.)

En cet aimable et g'glorieux Paria, dont les son- ve ains aœia'ont ai profondément senti, ai délicate­ment exprimé la grandeur e t le charme, dans ce Paria oïl le peuple français étaitaccontu de toutes parts, lés fouies mêmes ont montré, malgré tont ce qu’on ait pn dire de leur mobilité, qa’eljes sa­vent avoir, qu’elles ont — l’image de la patrie planant au-dessus d’elles — un même.ecsur et une seule volonté. (Applaudissements.)

Quel spectacle, MessiSnrs 1 Quel énseignementt Quel motif de confiance e t d’espérance t (AppIaa- dissementa snr tons les bancs.)

M. M élioe, p résiden t du Conseil, rem ercie H . B risson. I l conslale que la C ham bre, p ar ses unao iœ es applaudissem enis, a m ontré

3u ’elle com prenait la hau te portée polilique es événem enis qui se sont produits.

f Ces événem ents, con tinue M. Méliiie, d onneron t au gouvernem ent la force néces­sa ire ... >

— Ah I non , p a r exem plel c r ie n t en chœ ur les socialistes. Mais leu r , exclam ation est couverte p a r les applaudissem euls de la m a­jo rité . '

H. Baudry d ’Asson pousse d.es cris ip in - le llig ib les; m ais M. Méüne^ sab? se décon- ce rler , achève son discours.

« Ces événem ents, d it-il, do n n en t au goq- veriiem ent la force nécessaire pour m en e r & b ien la tfiebe qu 'il a en tre p rise . >

Le p résiden t du Conseil es t trè s applaudi. On rég ie l ’o rd re d u jo u r .Séance jeud i.

IN F O R M A T IO N SLo conseil des ministres n approuvé les quatre

E rejeta que U .' Barthou déposera aujourd'hui, re- itifii aux mesures de décentralisation e t d’organi­

sation de dix-huit conseils de préfecture régionaux, substitués aux conseils de prafecture actuels. Ces conseils siégeront à Lille, Amiens, Paris, Nancy, Dijon, Lyon, Orenoble, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Limoges, Poitiers, Bourges, - Angers, Rennes, Rouen e t Alger.

Le conseil a arrêté ses résolutions définitives sur la loi relative aux vins artificiels e t an régime des boissons, e t a approuvé le projet sur le con- tréle de l’alcool e t la eonstitntion de la commission extraparlementaire eha^ee d’examiner la question du monopole.

Le gonvernement déposera aojonrd'hni le pro­je t d’otganiaatioa de l’armée coloniale.

Bu présence des économies réalisées sur le )ud«t de la guerre, le général Billot a décidé |u’tT n’y aurait pas d’appel de la territoriale en

M. Henry Boucher, ministre do commerce, va déposer snr le bureau de ta Chambre un projet de loi tendant A rtetiier une utile réforme. On sait

Sin’aetuellement les Compagnien de chemins de er ne sont pas tenues d'annoncer par lettre anx

deatinatairés l’arrivée en gare dea colis qui lenr sont envoyés. Il en résulte que souvent ces colis peuvent resUr' en eonff^anee plusieurs jours, ce qui n’est pas sans inconvénient lorsqu’il s’agit de produits alimentaires.

Le projet de loi en question a pour but de rendre obligatoire ponr les Compagnies l’envoi d’un avis ; toutefois, cet avis, au lien d’être con­sidéré comme lettre ordiuaire et frappé d’un aflriDchiBsement de 15 eentitues, sera assimilé anx imprimés et taxé à 5 centimes seulement.

Èn outre. M. Boneber propose d'étendre à ces avia le bénéfice dn projet de loi qu’il a déjà dé­posé au cours de la deuxième «eesion, e t qui abaisse à 10 centimes la taxe de recommandation pour les imprimés.

Dimanche, le roi d'Italie, la reine e t les nou­veaux époux ont parcouru les rues de Rome, ofi la foule leur a fait nn excellent accueil. Le soir, ils ont' assisté, du haut de la terrasse du Quinoal, au feu d’artifice tiré A la villa Corsini. Le public, qui était massé sur les quais, a trouvé ce feu d’ar­tifice médiocre e t a siffle.

M. di Rudiei a offert aux maires venus à Rome un banquet de deux cents couverts. Au dessert, le président du Conseil a porté un toast aux son verains et anx nouveaux éponx : puis, dans une allocution, il a parié de' la nôoessiié d'une décen tralisatioQ administrative qui augmenterait les ponvoira des communes.

L’emperenr d’Autriche a accompli dimanche maiin, à Budapest, la cérémonie de la pose de la première pierre dn nouveau Musée et de la nou­velle Ecole dea Arta indastriels.

Le ministre de l’instruction publique a pro­noncé l’allocution solennelle.

En arrivant e t en partant, l’empereur a été chalenreusement accueilli par la foule.-

La défense du Nord,On étudie, paraîi-il, à l’état-major général, les

moyens de fortifler d'ici à trois mois les garnisons de la région du Nord sans modifier sensiblement l’équilibre des eflhctife de mobilisation dans Isa régions limitrophes.

C’est rétablissement du camp allemand de Mal- médy. à la frontière beige, qui rendrait nécessaire le projet à l’examen.

Le premier cor( s d’armée, que commande M. le général de France, serait augmenté d'un quart de aon effectif actuel.

Sait on ce qu’il en coûte à l’administration municipale parisienne pour l’entretien dea voies publiques de Paris?

11 y a. actu Hemont, un peu plus de 6 million* de mètres carrés de pavage en pierre, B68 506 mèlrea carrés d'asphaltn. 950.185 mètres carrés de pavage en-boia, l.SOO.iKM mètres carrés de cbauisérs empier/ées, 2.4ü60b0 mètres carrés de dallages et boidùrea en granit | le tout eotre- tenn par une armée de 5 644 cantonniers, ouvriers, revient A la somme de 22.957.883 Dranos.

, Les recensaments militaires annuels sont ter­minés depuis quelques jours dans la France entière. A Paris, on a relevé 89.189 chevaux, juBuents, mulets e t mules. Sur' les 17.005 voi­tures qu’on a eomptées," on en a elassé 11.682 bqjettes à réqtüsltion.

Bnfln, le reoensement des pigeons voysgenrs. lait ponr la première fols sur toute l’étendue du territoire, a mit connaître qu’on pouvait disposer de 16.394 de ces utiles anxiUrires. .

Mort de H. Ghallemel-Lacour.H . Cb'allemel-Lacour, ancien p résiden t dn

S énat, est m ort lund i après-m idi.Né à Avranchés, le 19 m ai 1827, M. C hal-

lem el-L acour fit ses éludes au lycée Louis- le -6 rand . 11 e n tra ensu ite à l ’Ecole norm ale suçérien re , puis fu t nom m é professeur de philosophie a P au e t ensuite à Limoges.

Lors du coup d 'E ta t de 1851, il fut exilé fin Belgique.

I l fil alors p iusien rs voyages à l ’é tranger ^ .jco llabprâ en su ite à p iusien rs revues, la m t u e nh iionà le , la R evue m oderne, la R e w e de* D eux-U ondes, au Temps.

Le lendem ain de la chn te d e l 'e m p ire , le 5 septem bre 1870, M. Cballem el-Lacour é ta it nom m é p ré fe t d n RbOne p a r le gouver­nem ent de la Défense n ationale , puis il d onnait sa dém ission le m êm e jo u r que Gambetta,

i l é ta it é lu député des B ouches-dn-RhO oe e t a lla it siéger d an s le. g roupe d e l ’Union républicaine.

Après avoir contribué & la chu te du Ca­b in et d e Broglie (16 m ars 1874), il votait le 25 février 1875 la coostitu iion républicaine.

A la dissolution de l ’Assemblée nationale , M. Challem el-Lacour es t nom m é séna teu r des Bouches-du R hône, e t va s iéger à l’ex- trôm e-gauche (80 ja n v ie r 1876). I l devient plus tard p ré sia en t de cette Assemblée.

LES SU C R ESLe gouvernem ent do it déposer nn projet

d e toi ten d an t à in s titu e r pour les sucres français des prim es & la sortie à l’exemple d e ce qu’on t fa it l ’Allem agne e t l ’A utriche.

D’aprés les calculs faits p a r l’adm inis­tra tion , il faudrait env iron 10 m illions pour

iface & la dépense. P our se p rocurer cettè somme, le gouvernem ent propo.se, p ar le pro jet de loi qu’il p répare , d ’élever le d ro it su r les sucres, tan t su r ia consom m a­tion que su r tes excédents de fabrication. Cette surtaxe sera it de S fr. 50 pour les sucres à ta rif plein, e t p a r su ite d e 1 fr. 25 su r les sucres p rovenant d e l'excédent de fabrication, qui n e sont frappés, on le sait, que du dem i-dro it. '

Toutefois, le gouvernem ent estim e que cette m esure ne doit ê tre que transito ire , ca r il fau t p ré v o ir ie cas où les puissances qui o n t institué la p rim e de so rtie comme une m achine de gu erre seront am enées, après une en ten te in terna tiona le , à y renon­cer. En conséquence, les effets du pro jet de loi seraien t lim ités à la d u rée de deux cam­pagnes sucriéres, celle de 1896-1897 e t celte de 1897-1898.

O n sait que les prim es fonctionnent en Allemagne e t en A utriche depuis te 1*' août d e rn ie r. O n a pu se re n d re com pte d e l’effet qu’elles avaien t p roduit su r n o tre exporta­tion d u ra n t le mois d e septem bre d ern ie r.

E n ce qui concerne les sucres b ru ts, les exportations françaises, qui ava ien t été de K.SOO tonnes en septem bre 4894, e t de 5.300 tonnes e n septem bre 1895 , sont tombés & 700 tonnes en sep tem bre 1896, c’e s t-à -d ire qu ’elles sont devenues presque nulles.' U convient toutefois d e d ire que les ex­portations de sucres raffinés se sont presque m ain tenues d u ra n t cette période.

Elles on t é té , en effet, de 8.800 tonnes en septem bre 1894, de 6 600 tonnes en sep­tem bre 1895 e t 7.400 tonnes en septem bre 1896.

C’est donc presque exclusivem ent su r les sac res b ru ts que s’es t produite la répercus­sion des prim es étrangères.

IN AUG UR ATION D E LA S T A T U EDU GÉNÉRAL FAIDHERBE

Dim anche m atin , à dix h eu res , H . Delory, m aire de L ille , en touré de son Conseil m u­nicipal, a reçu à l’Hôtel d e Ville, les 35 So­ciétés de gym nastique qui o n t ensu ite p ar­couru les principales rues d e la ville.

Le temps s’e s t m is au beau dans la m ati­née, e t la cérém onie a eu lieu sans pluie. C’est à une h eu re que les troupes o n t pris position snr le parcours que devait su iv re le m in istre de la guerre pour se re n d re du q u artie r général su r la place R icbebé.

Dès que le général B illot a pris place dans la tribune offlclelle, le voile qui recouvre le m onum ent tom be. S u r un piédestal de g ra­n it rouge des Vosges, la statue de bronze de Faidherbe , à cheval, en g rand uniform e de général e t faisant le sa lu t du sabre apparaît, tandis qu’éc laten t les vivats de la foule. La hau teu r du m onum ent, qui fa it le plus g rand b o nueur à ses au teu rs, MM. M ercié, sta tuaire , e t Pujb l, a rch itecte , est d e n eu f m ètres, dont la m oitié p o u r le piédestal « t la m oitié pour la statue. Le piédestal, posé su r un am as de drapeaux, es t légèrem ent incurvé su r ses deux faces latérales, re p rése n ta n t, à môme le bronze, les deux jou rnées glorieuses de la cam pagne d u Nord : Bapaum e e t P o n t- Noyelie.

Le discours du général B illo t a été très fréquem m ent in terrom pu p ar d ’unanim es applaudissem ents.

Après le discours, a com m encé le délité des troupes sous les ordres du général Segre* tain , gouverneur de Lille.

Le défilé, très correct, a été trè s applaudi ; les drapeaux s’inc linaien t en passant devant la statue de Faidherbe .

Les sociétés diverses, précédées p a r le fanion du général Faidherbe , porté p a r M. Lecoq, ancien com battant de l'arm ée du Nord, ont ensu ite défilé, suivies des 1.500 m em bres des sociétés de gym nastique venus pour assister à la cérém onie.

Après avoir passé la revue des troupes su r le champ de Mars, le m in is tre de la guerre es t re n tré au q u ar tie r général.

l a cérémonie du BourgcLDim anche après-m idi, à tro is heures,- il a

été procédé, à l ’occasion d e ra n n iv e rsa ire descom bals liv rés au Bourge^ en 1870, à l'inauguration officielle du m onum ent érigé , dans le cim etière de celte ville , à la m ém oire du com m andant R oland, des francs-tireu rs de la Presse.

La cérém onie é ta it p résidée par le préfet de la S eine, qu i a fait l'éloge des com bat­tan ts. M. C lairin a pris égalem ent la parole, au nom du Conseil général de la Seine.

Un grand nom bre de Sociétés patriotiques, anciens m ilitaires, associations de tir , de gym nastique, etc ., assistaien t à celle solen­n ité .

Le m onum ent, conçu p a r l ’architecte>de la nouvelle Sorbonne, M. N énot, qui fut un des com battants du Bourget, e t exécuté par M°>* Ëlisa Block, se compose d ’une stèle de 2°50 de hau teu r supportan t le buste ducom - m andan t R oland , en tou ré des plis du d ra ­peau tricolore. La tète d e l ’héroïque soldat, d ’une flére expression, es t to u rn ée vers l’Est.

Le monopole de l'Alcool.S u r la dem ande d e la Société norm ande

d ’hygiène pra tique . H; Alglave a fait d im an­che à Rouen une conférence su r le m ono­pole de l’alcool.

M. Alglave a exposé les progrès incossants d e l’alcolism e, ses causes d an s les im puretés de l'alcool, la nécessité d 'u n e rectification p a r l’E tal, qui peut seule assu rer la pure té des boissons aloooliques, puis les raisons financières qu i v iennent s’a jouter aux ra i­sons hygiéniques pour exiger le monopole de l’alcool, qui peut seul assu rer à l 'E tat les rèeettes dont il a besoin» com m e il e s t le seul capable de p ro téger la san té publique.

M. Alglave a parlé p en d an t près de deux heures, au x applaudissem ents chaleureux

des quatre cinquièm es d e l’aud ito ire . Le d e rn ie r cinquièm e, composé de m arçÜ apdi d e liqu ides en gros, a provoqué un violent tum ulte pendau tque le conférencier exposait le fonctionnem ent des en trepôts d a n s I o rga­nisation du monopole.

Fédération lusicale de France.La Fédération m usicale d e F rance , asso­

ciation des harm onies, fanfares, orphéons,, sym phonies, trom pettes, trom pes d e chasse, est au torisée p ar a r rê té de M. le m in istre de l'In té r ie u r en date du 18 ju in 1896.

M. L au ren t de R illé , com positeur de m u­sique, en est le p résiden t a ’honnçur. Son p résiden t es t M. E m ile P essard , p rofesseur au Conservatoire national de m usique; e t le sec réta riat général de la Société e s t '2,' place Clamecy, à Bourges.

La cotisation annue lle e s t de douze frâncfi pour les Sociétés e t c inq francs p o u r léaf m em bres associés.

Le B u lle tin Officiel, organe d e la F éd éra- rion , est adresse gra tu item en t aux Sôclétéfi affiliées e t aux m em bres individuels.

Objet de i'A ssociarion.La Fédération a pour bu t de ré p an d re e t

de favoriser l 'a r t m usical, d e .c o n trib u er au développem ent de lüostitu tion orpbéonique en F rance, de s'occuper des questions d ’ôrdre g énéral in téressant les sociétés m usicales. île' d o nner aux concours de m usique u n e rég ie -' m entulion unique dans ses grandes lign'ési de fo u rn ir aux sociétés musicales e t aux ihii-' siciens, tous les renseignem ents d o n t Us peuvent avo ir besoin, de p re n d re en m aiû la défense des in térê ts com m uns, enfin , d 'é ta­blir des re la tions am icales en tre tous 1>S adhérents e t de leu r procurer tous les avan­tages m atériels ou m oraux qui en peuveut résu lter.

Systèm e de groupem ent.Les sociétés sont réunies par départem ent,

form ant chacun un groupe déparletnenlul adm inistré par un com ité départem enta l élu p a r les sociétés affiliées du départem ent.

Les groupes départem entaux d ’une m ême région composent une union régionale adm i­n istrée p a r un comité régional élu p a r tes' corolléa départem entaux e t dont les p ré s l- ' dents de ces comités font partie de dro it.

La réunion des unions régionales forme la Fédération ad m ln is iré a p a r unco iq ilé d irec­teu r ainsi composé, savoir : dbuze m em bres élus p a r le Congrès e t comme m em bres de dro it, les résidents des unions régionales.

Les .Sociétés m usicales m ériten t la sympa­thie de tous Toujours nu prem ie r rang quand il s 'ag it de prê te r leu r concours à u n e œ uvre de b ienfaisance ou à une solennité populaire ou patriotique, leu r place est m arquée dans toutes tes fêtes, e t l’on peut d ire qu ’elles constituent ia principale attraction de toutes les réjouissances publiques. L eur désinté­ressem ent n 'a d 'égal que leu r activité e t leu r zélé.

Malgré le u r but si m oral e t si noble, m al­g ré tous les services qu 'elles re n d en t, les Sociétés musicales rencon tren t presque par­tout la plus grande indifférence. Les pouvoirs publics, les adm inistrations, ne savent pas loujouns reconnaître leu r m érite , leu r dro it, e t n 'a ttachen t q u 'une faible im portance aux modestes revendications que parfoiscerlainea d 'en tre elles croient devoir form uler Isolé­m ent.

C’est dans le but de ré ag ir contre ce lte dé­plorable situation que la « F édération m im - cale de France > a été fondée en un Coogrèê réun i à Bourges le 6 av r il 1896.

3* T irag e d e s B o n s d e rC x |io s i t lo n d e 1 0 0 0 <

Le num éro 777 de la 156* série gtlgne 100.000 francs.

Les num éros 3249 de la 307* série e t 3201 de la 8* série gagnent chacun 5.000 fr.

Les num éros 2658 de la 2* série , 3869 de 247* série , 3514 de la 297* série , 1730 d e la 146* série , 7105 de la 117* série , gagnenl chacun 1.000 fr.

(5). F E O IL L E T O N

lÆS DEUX FtËBESPAR

Louis L É T Â N G .

P rem ière P a rtie :

l,E LIËUTENANT PHILIPPE

L1 DSAMB n s MIRAKONT

—, G 'é ta lte n 1864, u n e an n ée où l ’hiver n e fBt' pas doux. J ’é ta is alo rs sous-officier, chef de poste, d an s un bourg p e rd u , en tou ré d e ffii^ ts , là -bas d an s rAuv* rg iie , d u côté d l s ^ i r e , à M iram oul-la-M ontagne.

U piibru it d e porcelam fi Irilfée coupa le rérl4:de B arillet, dés le début.

M adame de P ra b e rl venait de laisser tom­b e r (M M s e q n ’e lle oOrait à l’un des m es­s ieu rs d e Là R eynle.

— Mon Dieu I s’éc ria - t-e lle précipitam ­m en t, p&le sous le fard qui couvrait sesJoues, q u é j e su is koaladroile, ce s o i r l ......P riez donc m a nièce de ven ir m e rem placer... J e suis trop nerveuse dépifLéinenl.*.

H argoeiile , re stée avec a n groupe de

Raprodttetioa iatardlte «as joarnanx n’a ja a t paa de tn ité avM la nudsM OslBooB-Lévy.

dam es dans un petit salon la téra l, accourut aussitôt, à la grande jo ie de Philippe, qu i se p rit à su ivre des yeux, charm é e t ra v i, les raoùveinents souples e t gracieux de la jeu n e fille.,

Madame de P rab itrl av a it adressé un re ­gard aigu à son m ari, celui-ci ne répondit pas à l in terrogation effarée et m uette de Félicienoe e t , avec un geste résigné ,- il courba son front.

P récisém ent pour év ite r à la châ telaine la petite confusion d 'u n accident vulgaire, c ro y ail-ii, B arillet con tinuait précipttam - m ën t :

^ .On n e s 'am usait guère d an s ce Irou-tà, oh t . non .. La popiilation é ta it ru d e , uii peu sauvagè,en guerre ouverte avec les ouvriers d ’hue grosse usine de bois d e sciage e t de fabrication d e tan ouo d irigea it un hom m e -très avisé, trè s riche , e t très bou rru , qui s 'appela it M. B arley...

F ciicienne s’é ta it étendue dans u n fau­teu il, e t, u n sou rire fixe s u r tes lèvres ca r­m inées, e lle sem blait regarder d istraitem en t au tou r d ’elle ,

. . . H av a it du bon ce M. Barley, conti­nu ait B arillet, surtout dans sa cave. Et comme il tena it à cajoler les gendarm es, afin quo ùous n e soyons pas t r â sévères pour, seà ouvriers quand ils avaien t bata illé contre [es na tu re ls du pays, le m aréchal d e .4 logis d e Miramontrlh-.Montagne d în a it tous le< ai* m ànches à là fabrique e t chaque fois que son seW jçe l’appelait aux cbaq iie rs, 11 y avait toojoiirs quelque bonne bouteille i d ^ l f f e r .

« Les CQOâM m archaien t ainsi depuis des a n n ^ , lorsqu’a u com m eocem ent d e l’h iv e r de 1864 a r riv è re n t à M iram ont. assez m ysté- riéuêem ent : u n g ra ad gaillard , Jéuoé. fort, b ien m is, sa femme, blonde e t trè s jo lie , —>

m ’a -t-o n d it, ca r j ’é ta is en congé à ce m o- m en t-là e t je n 'ai .pas e u , p lus ta rd , à mon re idu r, la chance de l ’ap e rce v o ir; — leu r petit enfant, un bébé d e deux à tro is an s au plus e t enfin un m onsieur très emmitonfié dans les laines e t les fou rru res, qu 'on m ’a d it ê tre le frère de la dam e. I ls s ’in sta llè ren t rap idem ent dans u n e petite m aison, à l’ex­trém ité du vilLage non loin de la fabrique, e t s’y c laquem urèrent trè s é tro item ent.

— Allons, voilà qui devien t in téressan t, fit m ademoiselle V alenline de La R eyn ie , — une jeu n e personne très blonde e t trè s ro ­m anesque, — en rapprochant son fauteuil.

Le m ouvem ent n it im ité d e proche en proche e t au tou r de B arillet le cercle se res­se rra .

Madame de P rab e rt resta ainsi un p eu en a r r iè re des au d iteu rs ; p lusieurs fols e lle se leva à dem i, se to u rn an t tan tô t vers le n a r­ra te u r, tan tô t vers la porte du sa lon , tour­m entée visiblem ent d 'idées d ifféren tes; fina­lem ent, elle dem eura daus son fau teu il, inquiète, agitée, irréso lue .

Le capitaine con tinuait :^ Le nouvel habitan t de M iram ont-la-

Montagne é ta it un ingén ieu r de l'espèce des inventeurs qu i se nom m ait Robert D uhesme.

— R obert I... fit M. d e P ra b e rt à m i-voix.— R ein 7 O u |, R o b ert... O h l m a m é­

m oire es t fidèlfi.et je n e vous d ira i r ie n que d e rigoureusem ent exact. Ce Robert é ta it un fils de bonne fam ille, p a rd t- l l , qui avait dissipé son hérifagç en folies de toutes sortese t qui se troqvgit alo rs a u bout d e ses pièces. T rès in lelligen t. Il vena it proposer à M. Bar­ley un tas d^am éliorationsdans le trav a il des bois é i su rtpu t tâcher d e lui ven d re n n e de ses inventions.

< R obert D ubesm e av a it tronvé le n o y en

d e fabriquer de la pâ te à papier avec le bois d e sap in . Justem en t, la contrée regorgeait a lo rs de ces essences résineuses. L’idée sem ­b le toute sim ple au jourd’hui qu ’e lle est e n ­trée dans la pra tique , m ais il y a vingt-six ans e lle paraissait tout bonnem ent phéno- m éoiile.O n n e voulait p asso rtirdesch iffons, e t j ’im agine que l’inven teu r e t M. Burley, trè s tétu , trè s ro u tin ie r, m ais aussi très av ide, du re n t avoir d ’in term inab les e t d ’o ra ­geuses discussions. Bref, les conférences d u ra ie n t depuis trois sem aines lorsque, mon congé fini, je rev ins p re n d re possession dè mon poste à M iram ont.

« P endan t ce tem ps, le jeu n e inven teu r avait fa it diverses modiOcalioos aux scieries m écaniques, toutes ay a n t pour but d 'accé­lére r la besogne e t de supprim er la m ain - d’œ uvre. N aturellem ent les ouvriers voyaient d 'ü h trè s m auvais œ il ces am éliorations qui m enaçaien t, c royaien t-ils , leu r trava il an­nuel depuis longtem ps assuré.

c Le jeu n e in v en teu r essaya d e leu r mon­tre r p a r ie ra isonnem ent com bien grande é ta it leu r erreu r ,

c I ls ne com priren t pas.« De quel d ro it venait-on rom pre des h a ­

bitudes quasi-séculaires?c R obert Duhesmo v it bien qu ’il n e réus­

s ira it pas à les convaincre e t se renferm a dès lo rs dans u n silence hau ta in .

< J e le rencon tra i, à ce m om ent-là , deux o n tro is fois. Il é ta it trè s beau, m esdem oi­selles e t mesdam es.

A insi qu ’il convient à un héros d e ro­m an , in terrom pit V alentine de La Reynie.

— Pas de rom an un b r in l . . . s’éc ria Ba­rille t tou t courroucé. Ai-je l’a i r d ’un conteur d e fadaises ? E t m e p rend-on p o u r un fàb ri- c M t d e fen illetont ?

— Non,: non I cria d ’n n e seule voix toute la cham brée qni s 'am usait d e l'indignation du brave capitaine, — à l’exception pourtan t de M. e t Madame de P rab ert.

— A la bonne heure 1 S ans cela, j e ne d i­ra is plus rien .

— Ce sera it grand dommage. Continuez v ite !

B arillet absorba un nouveau petit verre de fine cham pagne pour ca lm er définitive- m eut son irrita tio n , e t il re p rit :

— ... Q uand je dis que R obert é ta it très beau. J’en tends qu 'il avait u n e de ces tôles qui plaisen t aux femmes. Pâle, le» yeux b rillan ts e t ba ttu s, chevelure abondante et crépelée, toute sa barbe, taillée en pointe, comme celle de notre am i e t généreux hôte M. de P rab e rt...

— M oi!... M oil... fit B ernard su rsautan t su r sa chaise.

— Mon D ieu! oui, c h e r m onsieur Ber­n ard , ce jeune brigand av a it, comme vous, une prédilection pour les barbes en pointe. C ela lu i donnait 1 a ir un peu sauvage e t très rom antique, i l me p aru t som bre, inquiet, fiévreux, e t m on Instinct de gendarm e, déjà fort aiguisé à l’époque, flaira dans l ’inven­teu r la bôte de jusiice. O ui, réellem ent, sans m e van te r, j 'e u s cette im pression.

« Robert Duhesme m anifestait a lo rs beau­coup d ’im patience e t se m on trait fort ir r ité contre H . B arley. J e fus tém oin d’u ne scène assez v iolente e n tre les deux hommes. Ro­b ert reprochait à l'usinier d e ne pas ten ir ses engagem ents, de le b e rn er d e promesses insid ieuœ s, e t il osa loi fa ire com prendre que peut-ô tre il cherchait à lu i voler ses dé­couvertes. J e connaissais H . Barley violent e t br'ntàl, e t je m’attendais à ce qu i! en trâ t dans une d» ces colères qui parfois faisaient

trem bler tou te l’usine ; m ais no n , Il haussa les épaules e t se contenta d e répondre quel­ques paroles moqueuses su r la légèreté des jeunes gens qui veulen t tra ite r , les affaires sérieuses au galop, comme les am ourettes de la vingtièm e année. Puis il l ’em m ena dans le laboratoire où se poursu ivaien t do m ystérieuses expériencces.

« Bref, le lendem ain de cette scène, j ’eus une tournée à faire d an s m on canton e t j e n e re n tra i à M iramont q u 'à la n u it. R ien dé nouveau à l’usine pas p ins qu ’au village. H faisait un froid de loup, un froid sec e t n o ir, sans neige. Après m on d io e r , j e n e fus pas long à m e fou rrer sous m es convertbros e t m ’endorm ir solidem ent avec la consciehco du devoir accompli. Au beau m ilieu d e tu d a som meil, je fus réveillé p a r un tapage infer­nal. Un de m es gendarm es cognait conuno un sourd à m a porte e t c r ia it à tue-té te :

c — M aréchal des logis 1... H o n siéu rB a - r i l le l t . . . Levez-vous v ite ! ..;

f — Q u o i? ... Qu’est-ce qu’il y a ? . . . f — Un crim e abom inable 1... M. B arley

vient d 'ô tre assassiné!« — M. B arle y ? .... assa ssin é !... B onté

d iv ine, en voilà uné h isto ire ! ...c D’un saut, je suis à bas du Ut, j ’enfila

dare d are mon pantalon e t j ’ouvre m a porte.« — N’esl-ce pas u n e fausse aleH é, Du-

breuil ? dis je à mon gendarm é qu i s e Im iait su r le seuil tout effaré, u n e chanuéllé à ia maim

< — P o u r kûr, non , m atais, l ’u sine e i | sens dessus dessous. C’est le contrqm alire M ichaùt qui éal venu apporter l ’a la rm e à U < caserne, e t . . . e t; ., ü es t U .

f — Bon. 11 me renseignera en roùte.'^tè brigadier et vos cafnarades sont réveillés 1

« — Oui, oui. Oirardoi, qni m’aldiit A

Page 2: INAUGURATION DE LA STATUE Au: Pàrlament. E Sbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_10_29_MRC.pdfM ’ Annàft - S7, roDB ssrauni tthMi..... . ;.... u;iri Six noli, . lu Trato

M I Q I I B DfiPARTIÜEHITALE La Conférence de Creil.

D im to cb e d e rn ie r , quelques socialUtes e t n id io tu x du départem en t a ra le n t o rgan isé à Creil u n e conlérence, où H . Bos, conseiller m unicipal d e P aris , réd acteu r dn Rappel, et H . M esureur, l ’ancien m in is tre du com m erce d u m in is tère Bourgeois, cé lèb re p a r sa m a­nifesta tion Je m ’en/bu<M(e aux courses d'A n- ten ll, e t p a r sa d éclara tion socialiste d an s la M arne, p lus ta rd p iteusem ent a tténuée par lu i d ev a n t le B énat, se son t fa it en tendre .

L’assistance assez peu 'n o m b ré u se conte­n a it na tu re lle m en t la un e fleur des socialistes rad icaux d u départem en t. O n rem arqua it H H . R endu, B andon, C boplnet, conseulers

fén é rau x ; F au ré -H é io u a rt, de M ontataire, ’Auquet, d e C reil, C oquatrlx, de S aln l-L eu ,

Garlmt, d e Beauvals, a in si que quelques seigneurs de m oindre Im portance.

L a ré o n lo n é ta it p résidée p a r le docteur Lesage, qu i p a ra it décidém ent n e pas pou­v o ir d ig é re r le form idable écbec qu il a subi aux ' o e rn ié re s élections m unicipales de B eauvals.

L e i ora te u rs , après s’é lre réciproquem ent congratu lés, o n t natu re llem en t ére in té les sénateurs républicains d e r o i s e , e t déclaré que le S én at é ta n t hostile aux socialistes, il fa lla it le supprim er, e t, en a tten d a n t qu'ou pû t le supprim er, y nom m er des hom m es in sp iran t conflance é ceux qu i ne veu len t à aucun prix m ain ten ir l'ex istence de la H au te Assemblée. N aturellem ent, tou t ceci e n tre ­la rd é d ’érein tem en ts vigoureux du m inistère H éllne e t d 'éloges dithyram biques du m in is­tè re Bourgeois.

Après ces m essieurs, H anson, au tre conseiller m unicipal d e P aris , féliciie,\« a u n o m d u départem ent de l'Oise » ( I f ) , les deux o ra te u rs , e t d éc lare n t qu’ils son t la raison, e t l’éloquence m ôm es.

E n te rm in an t, M. Lesage se p la in t très v ivem ent des électeurs de Beauvais, qui o n t le m auvais goût d e ne poin t é lire ses am is, e t il déc lare q u ’il est tem ps d e se réveille r.

Après quoi, su r la proposition du citoyen R anson, la réun ion décide d ’envoyer des félicitations aux ouvriers v erriers u ’Albi e t aux grévistes d e R ive-de-G ier.

Le so ir, banque t, toasts, e tc ., dans lesquels v ing t-cinq à tren te convives o n t bu a des triom phés élecloraux q ue , nous le croyons b ien , ils a tten d ro n t longtem ps sous l'o rm e.

lies Percepteurs.L'A ssociation fraternelle des percepteurs

e t receveurs spéciaux de F rance (section de rO ise ) , é 'e st ré u n ie dans un banquet à l 'h ô te l d 'A ng lete rre , à Beauvais. Une qua­ra n ta in e de sociétaires é ta ien t présents.

Le sym path ique tréso rie r-payeur g énéra l, H . R eibell, p rés id a it celte réunion am icale.

Au d esse rt, M. V aillan t, percepteur à Sen tis, p ré sid e n t départem enta l, prononça u n e charm an te allocution.

11 rem ercie M. R eibell d ’avo ir bien voulu répondre à l ’inv ita tion qui lui avait été faite. Quoique d irig ea n t depuis peu de tem ps le personnel de l'O ise, il lui a déjà donné des preuves de sa bienveillance.

H . V aillant p arle ensu ite de la fratern ité ' m ot qui e s t la devise de l'Association. —

11 insiste su r les usages que l'on d o it en fa ire .

Tout en com prenant l’absence de M. le P réfe t, il la reg re tte vivem ent e t p rie M. R eibell d ’ê tre l 'in te rp ré ie de tous auprès du re p rése n ta n t du G ouvernem ent e t l’assu rer d u dévouem ent le plus absolu des m em bres de l'Association pour les institu tions dém o­cratiques. 11 sa lue la m arche e t les progrès falUs p a r la dém ocratie française à laquelle es t venue se jo in d re la plus puissante nation de l’E urope, la Russie. 11 term iné en buvant à la F rance , à la République, à sa puissante alliée e t à M. Félix F aure , no tre dévoué

M. Reibell se lève e t répond en term es ém us dans u n e causerie cordiale.

M. le P résid en t rend compte de la mission d u délégué départem enta l à la réunion g énérale qui s e s l tenue cette année à R ennes.

Le rapport flnancier, p résenté par le tré ­so rier, m ontre la situation de l’Association comme très florissante.

L’année prochaine, la réunion départe­m en tale a u ra lieu encore à Beauvais.

M. Dupuis, percepteur à Beauvais, a été choisi, p a r acclam ation, vice-président.

L a n a v i g a t i o n d a n s T O I s e .Le J o u rn a l officiel publie le tableau du

m ouvem ent m ensuel de la navigation in té­r ie u re pendan t le mois de ju ille t 1896.

Nous y relevons les chilTres suivants qui in téressen t no tre départem ent ;

Le canal latéral à l’Oise e t Manicamp, de Janv ille à Chnuny, sur un parcours de 3 i k ilom ètres, accuse le chilTre de 902 bateaux chargés, soit un total de 234.280 tonnes do m archandises.

Le canal de l ’Oise à l’Aisne, d ’Abbecoiirl à B ourg-et-Com in, su r une longueur fréquen­tée do 48 kilom ètres, donne le chilTre de S68 bateaux chargés, rep résen tan t 23.955 tonnes de m archandises.

La riv ière de l ’Oise, de Jan v ille à la Seine,

su r un parcours d e 104 kilom ètres, accuse le chiffre d e 657 bateaux chargés, d o n n an t 164.973 tonnes d e m archandises. ^

Un Congrès de Greffiers.La le ttre su ivan te a été adressée aux

conseillers généraux des départem ents de l ’Oise e t d e rA lin e :

Oom piègM , ça 20 octobre 1696.M o u ie o r le C onaeilter général,

DcpnU ploa de v iog t eBaéaa, iea ja itk iab lM a ttenden t avec nne im palienee croiacante la m iie à l 'o rd re dn Jou r dea Chambre* de* projet* de loi* qu i doivent, par l’ex ten iion de la eo m ^ le n c e d** juge* de paix en m atière eivile, eom m erdate e t de ■impie poliee, apporte r aveo en z nne dim inutiondea (rata de j u t i c e ......

C om prenant l'n tilité 'q a ’il y a n r ^ t pour tona & voir n ne aolntion in tervenir, le* greffiera de paix de i'Oiae e t de l’Aiane o n t penaé 4 a’adreaaer à ceux qni, p a r l’un torlté d o n t lia joolaaenl auprè* de* Pouvoir* pnblioa, aéraien t i même d 'appuyer ntilem ent lenra revendicalions e t de prendre par 14 m êm e a n m aln la défenae de* in téreta do lenra éteelenra.

C’ea t dana ce b n t q ne noua avona c m devoir provoquer, ainai que la choae a déjà en lien dana pluaieura villea, ia réun ion d’un eongrèa dea greffiera de noa départem enta, dont la préaidance d’honneur re m it offerte 4 ooa Députée, e t anqoeli p u i . -aeraient convié* noa Conaeillera généraux.

Déii, M. Leaage, député de Beanvaia, et M. Noël, député de Oompirgne, ont bien vonin accepter la préaidenee qui leur était offerte. Déjà la Commiaaion centrale dea. Oreffiera de France noua à accordé aon patronage, en déléguant M. Joly, un de aea membres, 4 la préaidenee de la rénnion. Déjà enfin, pluaieura Gonaeiller* géné­raux ont bien vonlu repondre 4 notre appel et noua ont promis leur prtoenx conconn.

Convaincua, Monsieur le Conaeilter général, qne noue trouverons auprès de vona l'eppui qne non* avona obtenu de plusienra de vos eollègoea, noua venons voua prier de noua nccorder égale­ment votre patronage et de vouloir bien, ai cela voua est poaaible, aaaiater 4 la réunion des gref­fiera de paix, qni ae tiendra à Oocopi^ne le di­manche 20 décembre prochain, 4 une heure de l’aprèa-midi, lalle de la Jnaüce de paix, e t dana laquelle non* nona propoaona de voua mettre 4 meme de connaître la triete situation qui nous e*t rérervée e t les moyens que noua croyons propres 4 y parer.

Veuillez agréer, Monsienr le Conseiller général, l’expreision de noa eentimenta les plus diatingués,

J . JoLT, greffier de paix àVeraailtea, délégué de la CoinmiMion c»atn\e,président. ’

D£RB8T, greffier de paix 4 Crepy -en-Valois, yiee-prl$ident.

Rban, greffier de paix 4 Laon, rapporteur. Dxi.APRt;NBEti, greffier de paix d Villera-

Cotterêu, secrétaire.Hbulin, greffier de paix 4 Compiègne, tré­

sorier.

SENLISP a r déc re t en d a te d u 23 octobre 1896,

rendu s u r la proposilion d u m in is tre d e la g u erre , M. F resson , lieu ten an t d e cavalerie dém issionnaire, a été nom m é lieu tenan t de réserve e t alTeclé au 2* rég im ent de hussards.

P a r décision m in is tér ie lle du m êm e jo u r, M. R ichem ood, sous-lieu tenan t de réserve au 12* rég im en t d e dragons, passe au 2* ré ­g im ent d e hussards.

A s s o e i a t i o n p h i l o l e e h u i q u ê d e USenlis*.

L’assem blée générale d e l'Association p h i- lo techuique de Sèn lis au ra lieu le jeu d i 29 co u ran t, à h u it h eu res du so ir, au lieu o rd inaire de ses séances, à l ’Hôtel-de-V ille.

Ordre d u j o u r :1. L ecture du procès-verbal de la de rn iè re

séauoe.2. C orrespondance.3. Comptes e t budgets.4. O uvertu re des cours 1896-97.5. Elections. — 11 y au ra à renom m er un

p résiden t pour deux a n s ; un sec réta ire , un secréta ire-ad jo in t e t un tréso rie r pour un an ; un m em bre du conseil (pa tron ) pour deux ans , en rem placem ent du M. Ü elam ulie; un mem bre du conseil (professeur), en rem pla­cem ent de M. ü e la p o rle p è re ; e t p a r substi­tution : deux m em bres d u conseil (profes­seu rs), en rem placem ent de M. fioquet e t de Al"* P a try , dém issionnaires.

6. P résen ta tions et adm issions.7. Comm unications diverses.

L « s d e t t e s d e s c o m m u n e s .Suite d u rapport p résen té à M. le M inistre

de l’In té r ieu r p a r M. M astier, d irec teu r de l’adm in istration départem enta le e t commu­nale :

C anton de B t lz .A cy-en-M ulllen................ 3,0.56 fr.A n i i l ly ................................A utheuil-en-V alo ls......... . . 20 .410 fr.B arg n y ................................ 2 .467B elz...................................... . . 39.673B ou illancy ......................... . . 24.026B o u lla rre ...........................B o u rso n n c ......................... . . 15.399Brégy .................................. . . 51.114C u v eig n o n ......................... 8 .233E lavigny.................. .. Pu de dtlln.G ondrev llle ....................... . . 12.397 fr.Ivons.........................Lévigoen .............................

H a re u il-tu r^ O a rc q ...........H a r d ie s ......................... ’ ’Neofchelles...............................O rm o y -le -D a v ie n ..................Réex-Fosse-M artin..................R osoy-en-M nllion..................R o u v res ............................. ..T h u ry -e n -V a ld s .....................V arinfroy ..................................V iilers-Saint-G enest..............V lUenenve-aous-Thury ( la ) .

.rOUKN̂ L

■ r« 4 i4 e ilk '

D B S E N I J S .

8.327 fr. h â k k M e e .

il id . id.

10.277 fr. 16.061

4i èettet 11.632 fr. hà i» iitks.

H . M ad e r, coupeur chez M. T oupet, à S en lis, d éc lare n ’a v o ir rien d e com m un avec l 'in d iv id u a r rê té ces jo n rs d e rn ie rs & F ieu - rin es p a r su ite d ’escalade e t effraction, e t p o rta n t le m ême nom que lui.

Ce vagabond, ind iq u e d'orig inp 8aUse,/âgé de 21 an s , es t sq je t allem and comme son com pagnon F iiger, m is égalem ent en é ta l d arres ta tio n .

U . H a d er, d e S en lis, e s t trop honorable­m en t connu p o u r qu ’on puisse le confondre avec un m alfaiteur.

U n nom m é Joseph G bartier, figé de 20 a n s , m aoouvrler A Sen lis, é ta it conché, -en com plet é ta t d ’iv resse , lu n d i, s u r la place Sain t-M artio . R elevé p a r les gendarm es on tou rnée , il p u t & g ra n d ’peine se te n ir 's u r les jam bes e t m arc h e r vers le violon. Malgré s a faiblesse accidentelle , i l s 'em porte contre les agents, le u r lançan t A p lusieurs reprises l ’ép ilhé te dé fe ignan te .

I l e u t le lendem ain , ap rès av o ir recouvré la ra ison , lad e sa g ré ab lesu rp r ise d ’apprendre q u 'u n double procès-verbal é ta it d ressé co n tre lu i.

Poiloo o o p re o tio n n e iio d e S eniln .Audience d u 26 octobre J8 9 6 .

P résidence d e M. P a is a u t , p résident.H . Alhkinc, procureur,

occupe le siège du ministère public.D étournem en t de va leurs postales. —

G uyennol (Ju les-F ran ço is-A ris iid e) , é tan t em ployé à la recette des po rtes, à Creil, est accusé d ’avo ir supprim é différentes lettres cdnflées A l'ad m in islra tio n , e t d 'av o ir soui- tra i t frauduleusem ent d ifférents bons "d é p oste contenus duos ces le ttres , a u préjudice d e differeoies personnes.

Le trib u n al, reconnaissan t les fa its étab lis condam ne G uyennot, p a r défaut, en treize m ois d ’em prisonnem ent.

A d u ltè re e t com plic ité . — C iterne (M arie- M arthe), femme P iocelle , 26 an s , e t Toffin (A lfred-H Ippolyle), 30 an s , h ab itan t actuel­lem en t C reil, son t inculpés d ’a d n llè re e t d e com plicité. Tous deux se p résen ten t sou­rian ts a l ’audience. Le m ari, cité comme tém oin , contem ple les deux concubins, qui reconnaissen t le u r cu lpabilité e t déclaren t que P iocelle a é té l ’iu s tig a te u r d e cette un ion illicite.

Les deux inculpés son t condam nés en chacun 25 fr . d ’am ende.

Coups vo lon ta ires. — Fon ta ine (C harles- A lexaudre), 46 an s , m anouvrie r a Monta­ta ire , acquitté .

F laram erm ont (E rn es t), 22 an s , cultiva­teu r à P o n t, 16 fr . d 'am ende.

P rad iè re (P ie rre ) , 33 ans , e t Dufour (F ranço is), 35 an s , m anouvriers A S ain tr L eu , chacun 25 fr . d ’am ende.

R im beri (A natole), 29 ans , m anouvrie r A L am orlaye, 16 fr . d am ende.

A rdili (Joseph), 24 ans , e t B uaillon (E r- nest-T héüdore ), 29 an s , m archands ambù- lan ts a P a ris , chacun 16 fr . d ’am ende.

Uuconseil (Louis), 1 9 an s, o u v rie r d ’uslÀe à C reil, 25 fc. d ’am ende.

O utrages d agents. — C hartier (Joseph- D euis), 20 ans , m anouvrie r a S en lis, conduit au viütoü p a r les gendarm es B arthélém y e t ÜugardiD le 26 octobre, en ra ison de son é ta l d ’ivresse trop prononcé, a tra ite pen­d a n t le traje t, les gendarm es de fa inéants.

Ces outrages im m érités e n tra iiie n i confie le prévenu une coudam naliou e n trois Jours d ’em prisonnem ent e t 5 fr . d ’am ende.

Vagabondage. — Laplanchetle (C harles- G usiave), 18 ans , h u it jou rs d ’em prisonne­m en t.

M ézillier (I lé lo ïse ), 19 ans , un mois d ’em- p risouuem eut.

Vol de vo la illes e t de lap ins. — Gohet (O ctave), 25 ans , e t Gohet (L éon), 27 ans, m anouvriers à M oiiilévéque, son t experts d an s l’a r t de voter poules e t d indons la nuit,A l ’h eu re où , d it-on , tous les cha ts sont gris.

P ris celte fois eu flagrant dé lit qui n ’offre aucun doute, les deux p révenus sont con­dam nés, savoir : Gohet (Léon), en deux m ois, e t Gohet (O ctave), en quinze jours d ’om prisonuem ent.

Chasse. — U énique (V ictor), 24 ans, m a­no u v rier A Creil, 50 fr . d ’am ende.

R eynars (Je an ), re n tie r, rue D anton, 51, à P a ris , e s t condam né à 100 fr. d 'am ende pour chasse dans l ’eoceiu te du chem in de^ fer, A P récy , A l'a id e d e furet.

P u tm ann (Louis), 38 ans , m anouvrier A E sches, 50 fr . d ’am ende.

M « r « h é S e a l bDU MARDI 27 OCTOBRE 1696.

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BEPIRTITIONJDCONTIKGENTS m p la c e m m ts des corps de troupes.

54* in fan te rie , Compiègne e t H am .128* — V erdun. .

67* — Soissons.72* A miens.51* — Beauvais.

1*> cbassen rs A p ied , V erdun. Sapeors-pom piers, P aris .1** cuira8^1en, P aris.2* — P aris.

16* dragons, R eim s,' 22* — Sedan.

18* chassenrs, Epinal.4* bata illon d ’a rtille r ie A p ied , V erdun.

17* artille r ie . L a F èré .25* — C balons-sur-M am e.29* Laon.40* - Sain t-M ihie l.3* génie , V erdun.5* — V ersailles.

19* tra in , P a ris .2* — A m iens.

22* com m is, P a ris .22* in flrm iers, P aris .

Canton de GrépyaCLASSE 1895.

128* ré g im e n t d ’in fa n te r ie , à Verdun. Beaudequin H onoré, de Crépy.Luc F rançois, de B éth isy -Sa ln l-P ie rre .

' Merlieux J e a n , d e M orienval.D idelet A lfred, d e B élh lsy -Sa in t-H artin . Pécbeux E ugène , d e Duvy.,Leheutre P a u l, d e M orienval.

72* d ’in fa n te r ie , à A m iens. B unel B ellony, d ’A uger-Saint-V incent. L esueur V ictor, d e B étb isy -S a in t-P ie rre . Lefèvre H enry , de Néry.Luc Noël, d e B élh isy-Sain t^P ierre.Vilain Ju les , d e V auciennes.

67* d ’in fa n te r ie , à S o iu o n s. L anglel G eorges, de Crépy.Cadot V incent, d e B élb isy-Sain t-P ierre . Chéneaux Victoir, d e Crépy.Lecas Ju les , d e Néry.P o rtie r Eugène, de B onneuil.Ferté P au l, d e M orienval.D ubreuil Joseph , de Crépy.Balagny, d e Sain tines.Lauiié A lbert, d e Crépy.D auvergne P a u l, de Crépy.B aillet G eorgés, d e Vez.P ic art Em ile, d e Morienval.T rézel Jea n , d e Sain tines.Bellard A lbert, de Crépy.Sanguin Louis, de B étb isy -S a in t-P ie rre . D ebuire A lexandre, de S ain tin es .Boucher C harles, de Crépy.P are n t Cam ille, de S ain tines.T h ierry L ucien, de B éth isy -Sa in t-P ie rre . V arain A lfred, d e Rouville.Devoucoux Je a n , de Vauciennes.Lebon Louis, d ’Ormoy.Osselin C harles, dé Crépy.B onnari Eugène, de Vez.G ilbert H en ri, d ’Em éville.Ü rouard O scar, de Crépy.B arré A lbert, d e Feigneux.Moinal E ugène, d e Crépy,Tichoux Alfred, de Vauciennes.Caron Lucien, d e Vez,B arb ie r T héodore, de S ain tines.Coqueret Léopold, de M orienval.D em onl Eugène, de Duvy.R euiilie r H enri, d ’Ormoy.H av ari Eugène, d e B éth isy -Sain t-P ierre . B onnari Louis, de Crépy.Démazures F erd in an d , de Crépy.D alain G eorges, de Crépy.

51* d ’in fa n te r ie , d Beauvais. B ataille V incent, de B onneuil-en-V alois. Morel Z acharie, de S ain tines.G ras A rm and, de Crépy.Cinqueux A donis, de vauraoise.Fagard Bénoni, de Morienval.P o ttie r E rn est, d e Crépy.

54* d ’in fa n te r ie , d H am . Pécheux H en ri, d ’Auger-Saint-V incent. Susse t Louis, de Vauciennes.P asquier A drien , de S ain tines.Luc Edouard, d e B éth isy -Sa in t-P ie rre . G rignon A lphonse, de Feigneux.Mélaye Georges, de M orienval.

54* d 'in fa n te r ie , d Compiègne. M otion Aristide, de S ain tines.R ichard A uguste, de Crépy.G ilbert Auguste, de Crépy.C artier Louis, d e Vauciennes.R am et Louis, d ’O rrouy.C artier G ustave, de B ooneuil-en-V alois.

B ru y er, Léon, d ’A uger-Sain t-V incent. B ocbet François.R icboux Adonis, d ’A pger-Saiot-V inçent.

1** b a ta illo n de chasseurs, d V erdun. Loigfnet G ustave, d ’Ormoy-Vlllers. N eudorff L ., de fié lb is j-S ain t-P le iT e. G uérlu Louis, de C r ^ y .D ufour Fortuné, d e B M hisy-SalnU PIerre.

2* escadron d u tr a in , d im te n s . Bolsset Adolphe, d e fionneuil-en-V ilo ls. D elabaye Folgence, d e G illocourt.

19* escadron d u tra in , à P a ris . iOuette Léon, d e Crépy.

48* ch a u e u rs à ehevaf, d E p in a l. L esueur L ., d e B éth isy-Sain t-P ierre . Langelez F rançois, d e M orienval. T h ib au lt C lém ent, d e G laignes.Desseaux Alex., d e Crépy.T h ib au t Eugène, d e Vauciennes.Dem ont A lbert, d e T rum llly .Bègue A lbert, d ’O rrouy.

22* dragons, à Sedan. B ouvier Joseph , d ’A uger-Sain t-V incent. T b lo au t D ésiré, d e M orienval,Baré A lexandre, d e F resnoy-la-R Iv ière .

16* dragons, à Reim s. H ennequ ln A lbert, d e Crépy.

25* d ’a r til le r ie , d Chàlons. D ufour Louis, d e S ain tines .

29* d 'a r tille r ie , d Laon. \ D u terne Em ile, d e M orienval.Locq G aston, dp B éth isy-Sain t-H artin . L ebon A lbert, d 'O rm oy-V illers.M agne A ntoine, d e Crépy.C aplet Louis, d ’Ormoy-Villers.

17* d ’a r tille r ie , d L a F ère . Collas Thom as, d 'O rrouy .

40* d ’a r til le r ie , à Sa in t-M ih ie l. Pétrow icb D ésiré, d e Vanmoise.B ru u e t A lfrèd, d e Crépy.B arré U rbain , d e B onneull^en-V alois.

22* section d ’in firm ie rs , à P a ris . Violet Eugène, d e Crépy.B ricoleaux, d e Crépy.H azard François, d e Crépy.

22* section de com m is, d P a r is . Hussoii Gaston, d e Vauciennes.

AtOUBNiS c u s s x 1894.72* d ’in fa n te r ie , d A m iens.

H o inat Georges, d e Crépy.M orice Ju les , de Crépy.

54* d ’in fa n te r ie , d Com piègne. L anda t Louis,- d e S éry-H agneval.

c u s s i 1893 54 d ’in fa n te r ie , à Compiègne.

G arnotel Léon, d e Crépy.

Canton de Pont*CUSSE 1895.

22* section de com m is, à P aris . D anie l P au l, d e P o n t.L esueur P au l, de V erberie .M arteaux E douard , d e V erneuil.

72* d ’in fa n te r ie , d Am iens. B ergeron Léon, de V erberie .Caron Victor, de P o n t.Ducrocq A lbert, d e P o n t.V entribout L ucien, d e Verberie.P olin Louis, de V erberie .

54* d 'in fa n te r ie , à Compiègne. R oltèe G abriel, de V erberie .L em oine Alfred, d e P on t.U ineaux M axim ilien, d e V erberie.

54* d 'in fa n te r ie , à H am .H a n art Ju les , de Roberval.

51* d 'in fa n te r ie , d B eauvais. G uillem ot P ie rre , de P ontpoint.Deiye F ranço is, .de P on tpoin t.Lequeux Achille, d e R oberval.

67* d ’in fa n te r ie , d Soissons. Sou iller P au l, de P on lpoin t.Zaffirof Ju les , de V erneuil.P o rlem er Léon, d e V erberie .

128* d 'in fa n te r ie , à Verdun. Bodrelot A rth u r, de Roberval.

1*‘ b a ta illo n de chasseurs, à V erdun. Reffet E ugène, de P on t.P ia in Em ile, de V erberie .W acheux A rthu r, d e P o n t.Brossin Adolphe, d e P o n t.4* b a ta illo n d ’a r til le r ie à p ied , à V erdun. Lefèvre A rm and, de V illeneuve-sur-V erberie.

2* escadron d u tr a in , à A m iens. Jansem Léopold, d e V erberie .

19* escadron d u tr a in , d P a ris . Lam botte H en ri, d e V erberie .

40* ré g im e n t d ’a r til le r ie , à Soinf-JfiA W . Fagnet Alphonse, d e V erbèrie .G rand Em ile, de V erberie .

29* d 'a r tiile r ie , d Laon.Clouet Léon, de V illeneuve-sur-V erberle . W asse Louis, de F le u rin es .P la teau Léon, de R ully .

17* d ’a r tille r ie , d La Fère.G antés A chille, de P on t.

2 5 * d ’a rlîtie r ie ,d C h d to H S .C héry A lbert, d e Pont.P o lln A ndré, d e Saint-Vaast-de-LongiBODt.

, àragou f, ^ Sedan.Noël A rsène, d e V em enll.Doisy A ndré, d e R ully.

1** rég im e n t de cu irassiers, d P a ris . H azard Louis, d e V erberie.

8* rég im en t d u génie, à Fefdu it. ■ M atton Léon, d e Ponlpoint.

AlopEifiCfi CUSSI 1894.:72* d ’in fa n te r ie , d Am iens.

D ucbauffour Félix , d e F leu rines.51* d ’in fa n te rie , d B eauvais.

Corbet C harles, d e Verberie.Vaudequin A uguste, d e P on t.

67* d 'in fa n ter ie , d S o iü o n s.D idelet X avier, de R aray.M agnier Louis, d e Pontpoint.

29* d 'a r tille r ie , d Laon.B eaufort Louis, de V erberie .

CUSSI 1898. ’ *128* d 'in fa n terie , d Ferdut».

L evasseur Octave, d e P ont.

aé SenllM. - 54* d ’in fa n te r ie , d Compiène.

D elafont, de Senlis.B icheron H en ri, d e Sentis.H o re t Ju les, de S a ii it-L ^ n a rd . Bourgogne Louis, d e Tbiere.P e rro t Ju les , d é S ain t-L éobard .

. 54* d ’in fa n te rie , d H am . B allols A lfred, de H ontlévéque.H ardy A lfred, d e Sènlis.

72* d ’in fa n te r ie ,^ A m iens. B arré Alfred, de Senlis.Dubois F rançois, d e Barbery.B ellard T héophile, de Senlis.T roussé Eugène, d e Sain t^F irm io .T arcy Léon, d e Chantant.

128* d ’in fa n te r ie , à Verdttn. P rév o st Georges, de Senlis.Coqueret Louis, d ’O rry-la-V ille .H orèl Em ile, d e Sènlis.B enoist P au l, d é P luilly .G rivot Em ife, d e T b ie n .Comm elle Ju lie n , de S enlis.P lisson Léon, de S enlis.

51* d ’in fa n te r ie , d Beauvais. B ouchard Em ile, d e Salot^Firm in. D am bry Em ile, d e S aln t-F irm in .Caye S im on, d e Sènlis.N oret Ju les , d e S ain t-F irm in .R obert A lexandre, d 'O rry-la-V ille.

57* d ’in fa n te r ie , à Soissons. G eneteix Ju les , de Salo t-L éonard .Joly H enri, d 'O rry-la-V ille .B rau lt P au l, d e Senlis.Cochet Ju lie n , d e M ortefonlaine.B erson Joseph , d e Sain t-F irm in . Güizelin A ndré, d^Aumont.R a lie r P ie rre , d ’O rry-la-V ille D ucros Victor, d e Sain t-F irm in Liévois A rcade, d e Senlis.Latrô F lo ren tin , de Sentis Leroux Victor, d ’O rry-la-V lU e.Boyenval E m ile , d e Senlis.Jusuu in Lucien, d e Sentis.B élfard E rn est, d e Senlis.Cbouquet A lbert, d e Senlis.P h ilib e r t H enri, d e .Senlis.M ention O liv ier, d e Senlis.V aillant Louis, d 'O rry-la-V llle . B ono ivah l R ieu l, de C ham ant.

1** b a ta illon de chasseurs, d Verdun. Dubois Eugène, de S ain t-F irm in .U œ rth H en ri, d e Barbery.

22* sec tion de com m is, d Paris. G ngnières C harles, d e S ain t-F irm in .

22* section d ’in firm ie rs , à P aris. Geffroy Alex., d 'O gnon.Vosgien R ené, d e Cham ant.

8* rég im e n t d u génie, d A rras. D avid E rnest, d e Senlis.

82* rég im e n t de dragons, d Sedan. D ufresnel, de S enlis.B rû lé Julienv de S ain t-L éonard .

18* rég im e n t de chasseurs, d E p in a l. P b llb e rt E rn est, d e Senlis.Le Fournois E m ilien , d e B arbery.F au v e t Octave d e La C hapelle-en-Serval. F ia t E rnest, de Senlis.F la m an t G ustave, d e Senlis.M agoier Alexandre, de Senlis.

40* d 'a rtille r ie , d Sa in t-M ihiel. Legros E m ile , d e .Senlis.V andem ergel A uguste, d e Courteuil.

25* d ’a r tille r ie , d Chàlons. B allossier E u g è n e ,d e T hlers.MéjassoD A lbert, d ’O rrj-la-V ille .

i9 * d’a rtille r ie , d Laon.F au v et Joseph , de P lailly .

Avis aux consupüs de la classe*A tte in ts d ’in firm ités .

Les jeunes soldats qui se cro ien t attein ts d ’inU rm ilés susceptibles d e les re n d re Im*

• m a so irée do garde on jouan t aux cartes, a couru faire le branle-bas par là, p en d a n t <]uc je venais frapper à votre porte.

« — Bien. Quoile heure est-il ?* — Un pou passé onze lieures, niargis.

E t il gèle, il gèle... c’est é tonnant ce qu’il g è le ! .. . Vous ferez bien do p rendre votre m anteau .

« Fendant ce court d ia lo g u e, j 'av a is achevé de passer nies babils. Je pris mon sab re e t mes pistolets, — nous n 'av ions pas encore le revolver, — et je m e précipitai au dehors.

« — En ro u te ! .. .< Le con trem aitre Micliaut se chauffait au

poêle rouge du corps do gnrde, m es gen­darm es a rriv a ien t en hâte, dégringolant les escaliers dans un grand b ru it de lourdes bottes e t de sabres cliquetan t su r les m ar­ches.

* — C'est v ra i?d i8 -jeàM ichau t,M .B arley es t m o rt?

« — P our sû r! Nous l’avons trouvé en tra ­v ers de la porto do son bureau , raide comme un m orceau do bois, la langue sortie e t la face toute n o ire ...

f — Il au ra it été étranglé ? ...« — Sans doute.« — Qui a donné l’ala rm e ?

— 8oD dom o'tique Joseph qui avait en ­ten d u un b ru it de dispute, puis des appels. A rrivan t trop ta rd , il l'a trouvé râ la n t su r le sol.

« — Pas d it un m ot?« — Non. On a ôté chercher le m édecin,

m ais je doute qu 'il a it pu le ran im er.c Tout cela en couran t dans la grande rue

d e M iram ont. D e-ci, de-IA, dos lum ières m on taien t du village; une ru m eu r s ’élevait de la conr do l’URine. Nuire troupe, — six

personnes, — m archait au pas gym nastique, e t su r le sol durci nos chaussures ferrées claquaien t comme des coups de fouet.

€ L’usine n ’était qu ’à uu dem i-kiiom ètre do la gendarm erie . Nous arrivâm es b ien tô t.

« A trav e rs le dédale dos cours encom ­brées de copeaux e t d e grum es, le co n tre­m aître nous conduisit d ro it au bureau do M. Barley. Le vestibule ôtait bondé d ’ou­v riers ag ités, rem uan ts, qui com m entaient les circonstances e t le b u t du crim e. Tous ceux qui logeaient dans l ’usine se trouvaient là. Du village, les au tres m ontaient, p ar pe­tits groupes. M. Barley éta it rude pour eux, il ne c ra ignait pas les disputes agrém entées de gros m ots e t on l’avait vu plusieurs fois 80 colleter avec quelque gaillard récalc itran t ; m ais il é ta it ju s te , sava it reconnaître le m é­rite de chacun , e t possédait la ra re faculté d’allonger à propos la pièce de cent sous de graliflcaiion à celui qui avait bien besogné. Certes on ne l ’aim ait pas, car II n ’avait rien d ’a im a b le , seulem ent on le considérait comme un bon patron et personnene désirait qu ’il lui a r riv â t m alheur. Locrime changeait cette n eu tra lité bienveillan te en chaude sym ­pathie.

« Aussi no tre a rriv ée fu t-e lle accueillie par un cri d ’espoir :

« — Ah 1 v ’Ià tes gendarm es 1...On s'im agine facilem ent dans ces occa-

sions-tà que tout es t sauvé quand la gen­darm erie a rrive . Ce n ’est m allioureusem enl pas toujours vrai.

« Les ouvriers ao rangôrôn t avec em pres­sem ent p o u r nous laisser passer. D ans le bu reau des commis je laissai m es gendarm es avec consigne d ’éloigner les curieux, puis, suivi du brigad ier, j^entrai dans le cabinet de M. B arley . Sous la lu eu r d 'u n e lam pe,

p lusieu rs personnes : M. D elcourt, le médecin du pays; puis Joseph , le dom estique; le petit sec ré ta ire e t deux ouvriers, chefs d 'a te lie r.

< — C’est in u tile , d isait le m édecin en se re levan t, le sang ne v ien t pas, tout est bien flni. Il est m ort depuis plus d ’une demi- heu re .

< — P o u rtan t il râ la it encore quand je suis arriv é , d it Joseph . Le pauvre m onsieur, il m ’a regardé avec des yeux tout b lancs...

< - A-t-il prononcé une p a ro le? ... d is-je en l’in terrom pan t.

« — N on, m onsieur Barillet. R ien do rien J ’ai e.ssayé de le re lever, m ais il s’esl ra id i tout d ’un coup e t n ’a plus rien dit.

« — Ah I vous voilà, m aréchal des log is? d it le m édecin en ra n g ean t ses instrum ents dans sa trousse. V otre besogne commence. La m ienne es t m alheureusem ent Unie.

< — 11 est bien m ort.« — Tout ce qu’il y a de plus m ort. E t il

a fallu que le m isérable qui est venu à bout lie cet hom m e-là a it une rude poigne. Il a été étrang lé debout p a r quelqu’un de très g ran d , pourvu de longs bras, e t l 'é lre itile a d u ré ju sq u ’à suffocation complète e t perle de sen tim ent, form idable, absolum ent rigide, sans rep rise ni lâtonneinenl. Voyez, les cinq doigts u e chaque m ain sont im prim és su r la peau avec une nelleté parfaite.

« Et M. D elcourt m e m ontrait le cou tu - méflé do la victime, où se détachaien t en n o ir des ecchymoses régulièrem ent espa­cées.

< M algré moi j 'e u s un geste d e dégoût en vovant ce que l'h o rrib le a tten ta i av a it fait de le bonne ligure rougeaude, un peu gouail­leuse, de ce pauvre M. B arley...

— Vous nous épargnerez la description, D’eat-ce pas ? fll m adem oiselle de La lleym e.

qu i su ivait avec l'a tten tion la p lus vive le ré c it du capita ine Barillet.

— V o lo n tie rs , cha rm an te dem oiselle. Aussi b ien , je n e l’exam inai pas longtem ps, saisi de colère con tre le m eu rtr ie r e t im pa­tien t d ’a r r iv e r à le découvrir.

— Juste comme nous! s’éc ria l 'in co rr i­g ib le in terrup lrice .

— Sans m ’a tta rd e r à d e m inutieuses constatations que ferait très b ien , — plus la rd , — notre v ieu x ju g e de paix, M. Le- chu lu t, quand il se serait décidé A quitte r ses couvertures e t ses édredons e t A risquer u n gros rhum e p o u r ven ir A l’usine, je d e ­m andai :

c — Qui a vu M. B arley le d e rn ie r dans la so irée?

« — Moi, répond it le p e tit secréta ire M asson. Il est rev en u de son voyage à Riom un peu avan t n eu f heu res e t dem ie e t il m ’a fa it re s te r près d e lui pendan t qu 'il d inait.

« — A quelle h eu re l’as-tu qu itté?c — Ju ste au m om ent où le q u art de dix

h eu res sonnait.* — Il é ta it se u l?* — Non. M. Duhesme venait d ’arriv e r.c — Ah I .. Ils-jo on tressa illan t.c ~ Ils ava ien t sans doute A se d ire des

choses secrètes, continua le jeu n e hom m e, c a r M. Barley m e renvoya im m édiatem ent.« C 'est assez travaillé pour ce so ir, laisse- nous, petit ». Telles fu ren t les dern iè re s pa­ro les que j 'a i en tendues de lu i. J e pliai bagage et je p a r tis , conten t d 'a lle r m e cou­ch e r. — Ah f re p ri t vivem ent le secréta ire . Je sais qu 'en e n tra n t dans son cabinet, — av a n t que M. Duhesme soit a rrivé , — M. Barley a pris dans la caisse une grosse liasse d e b illets d e banque e t qu 'il les a placés lù, daus le tiro ir de son bureati ».

< J e courus à l 'e n d ro it désigné. La clé éta it d an s la se r ru re d u tiro ir. J e tira i vive­m en t A m oi.

Un gros rou leau de papier tena it tou te la place. J e le pris e t le déroula i : des p lans, des croquis, des explications d e m achines, des brevets avec le tim b re du m in istère des travaux publics e t du com m erce, m ais de bille ts d e banque, point.

« — T onnerre de B rest! m ’écriai-je en aba ttan t mon poing ferm é s u r la tab lette du b u re a u , c 'e st l ’in v en teu r qu i a fa it le coup !...

< I l n ’y eu t pas un m ol de réclam ation. Toutes les personnes qu i se trouvaien t là avaien t la môme pensée.

* — Ça ne peut ê tre que lui 1... firen t les chefs d 'a te lie r d ’un ton convaincu. A h! le g u eu sa rd !...

< — Eh bien !’ m es en fan ts, il fau t le

fiincer tou t de suite. Q u’un gendarm e reste ci pour g a rd er le corps. E t nous an tre s cou­

rons chez lui.< O h ! ce fut vite fa it. Q uand tes ouvriers

voyant q u e nous nous préc ip itions an dehors, su re n t q u ’on alla it a r rê te r l 'in v en teu r, ils vou lu ren t tous se jo in d re A nous.

t — P as ta n t! P as ta n t ! Dix snfllront pour ce rn e r la m aison. Les au tres restez là. Je vous défends de n o u s su ivre. S i l 'on a besoin d e vous, on v ie n d ra vous chercher.

« Ils obéiren t en re ch ig n an t, fnrienx de ne pouvoir co n tribuer à la capture d e cetul q u 'ils considéraien t com m e leu r ennem i na­tu re l. '

c La m aison quA R o b ert Duhesme e t sa fam ille hab ita ien t é ta it située, comme je vous l'a i dé jà d it, à l'ex trém ité du village, isolée des a u tre s h ab ita tio n s . H uit ou n euf cen t m ètres 1a sép a ra ie n t d e l 'a s in e . E n

quelques m inutes, an pas de course, nous pouvions fran ch ir cette d istance. Tout en co u ran t, j'o rgan isa is mon plan d ’attaque et j e donnais les o rd res nécessaires.

< Nous voici su r la grille . J e heu rte de toutes m es forces. R ien n e bouge dans la m aison. P o u rtan t une lum ière b rille A la fe­n ê tre du p rem ie r étage. J e carillone A g ra n d s coups de bottes. Rien.

— c Allons, les enfants. U n coup de co llier. Tous ensem ble. Enfoncez-m oi ç a f

< I ls s’alignen t, l’èpaule dro ite en av a n t: U ne, d eu sse l...

c E t d ’un seul é lan , ils se je tten t su r la porte g rillée. L a poussée est irré sistib le e t avec un b ru it form idable d e tôle bridée, de gonds arrachés , la g iille cède e t s’aba t fi l 'in térieur*

« D 'un bond, j e suis à la porte de la m ai­son . E lle es t e n tr ’euverle. J e pousse le van ­ta il e t j 'e n tre . Tout le rez-de-chaussée est obscur. J e grim pe vivem ent l ’escalier, m e d irig ea n t vers la cham bre où j ’a i vu d e la luroTère. J e frappe. P oin t de réponse. Sans re nouveler m a ten tative, je tou rne le bouton e t j e franch is le seuil.

< La cham bre es t vide. Une lam pe oubliée su r u n e table l’éc laire . Les m eubles fouillés, les hard es qui trtd n en t su r le parquet, tout révèle un brusque départ. T rop ta rd ! Les oiseaux sont envolés. E u quelques secondes, la m aison est fouillée d e la cave a u grenier* Le n id es t bien vide.

(i suifore.}

Page 3: INAUGURATION DE LA STATUE Au: Pàrlament. E Sbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_10_29_MRC.pdfM ’ Annàft - S7, roDB ssrauni tthMi..... . ;.... u;iri Six noli, . lu Trato

JflURNM . » E SENLISQ

iioprM M M rf Ica m iliU ire , f o i re n t an ftira .la déelaraU ga an commaadaQt

4e le a d a rm a r ie de led r résideoce.. Soidat$ »ain9 r m o ^ r c u .

. l u jèonea soldats appelés i n^o lo d re d i- fectemeot le u r corps, qu i n ’o n t ^ les res> loorces néoessaires ^ o r fa ire ravaDoe do leors fra is d e rou te, doivent dem ander au g i^re d e le u r com m une un certiûcat d 'ind l-

ice ou u n sauf-conduit pour se re n d re à » jous<iolepdauce la pins rapprochée s u r ia loate à suivre'. H un is d e celte pièce e t de ]eor ord re d ’appéi, iis se p l a n t e n t devant le sous-in tendant m ilita ire ou son suppléant qii t ^ . f a l t payer leu rs frais de rou te rég ie- c l a i r e s Jusqu 'a destination.

Ceux qu i dissipent en cours d e voyage rsrgent qu i leu r a été rem is p a r l’E ta t pour ÿiis d e ro u te , son t dirigés s u r leu r corps

P ie sous-in tendan t m U ita irede là v illeoù te tirânveat d e passage, e t l'auioH té miii

taire s ta tu e , s’i l y a lieu , su r ia punition à irononcer.

3Vq/el en chem in de fe r . p a n s les gares im portan tes, aBn d ’éviter

feocom brement aux guichets, les jeunes sol- ^ is sont inv ité s.à se présen ter, pour p ren ­n e leu r biUet, une heu re avan t le d ép a rtd u tnln.

L 'au torité m ilita ire signalera les hom m es lé ta t d ’ivresse.Dans les v illes, d an s les gares e t pendant

Is traje t en chem in d e fe r, les jeunes soldats 4olvent conserver une a lü tn d e convenable, p le a r e s t défendu d e fa ire du tapage, de crier ou d e chan ter. EnBo, iis sont tenus d'obéir aux injonciiona des au torités m iii- uires e t des agents des compàgniés de cbe- aios d e fer.

Ceux qu i ne se conform ent pas & ces pres­criptions son t l'ob jet, â leu r arriv ée , de loaitioos d iscip lina ires qu i peuvent en lra i- ler le u r m ain tien au corps après le renvoi les hommes de leu r classe, sans préjudice (es peines enconrues en cas d e désordre ou le dégèt an m atérie l des chem ins de fer.

FAITS LOCAUXA n U U ^ .

Une rix e des p lus v iolentes, eiit lien di- aanche so ir, e n tre d ivers ind iv idus du pays, L.., J . . . e t U ... , qui o n t été l’objet d ’un r ^ à - v e r b a i .Û m êm e so ir . Van Cauvenbèrge, sujel

elge, lu t violem m ent frappé p a r ses compa- lioies, Oe C ouvreur frères e t D njard in , de hury-en-V alois. Le pauvre garQ>m, la téie toQvertede sang coagulé p ar su ite des poings irm ésdecottteauxferm ésqüis’é ta ie n t abattus lo rlu i, a déposé p la in te contre ses agrès- ttors.

Van C anvenberge s 'é ta it refusé à payer a m com patriotes une tournée dans le débit d il é ta it attab té ; d e là celte q u ere lle e t ces sups.

Barbery»P ar décision du 83 octobre 1896, H . An-

(rieux, ex-commis d e S* classe à M arcq-en- Bireul (N ord), a été nom m é commis de P classe A B arbery (d istille rie), en rem pla- eenent de U . P e lle tie r, appelé sous les d ra- peaux. >

Deux indiv idus, occupés p a r U . fiarocbezà l'arrachage des belleraves, faisaient grand lipage, lund i d e rn ie r, quand U . le U aire iferii a lla les trouver à l'auberge Chevaux, tà ils vena ién l d e s 'a ttab ler, e t leu r fit quel- qoes sages observations en les engageant au ulme. Mais l ’on d 'eux , d u nom d e P ariseile, répondit an m agistrat p a r des insultes. Alors If. le M aire le tlt app réhender p ar le garde cbampélre pour ê tre conduit au violon, mais NU cam arade, du nom de Fourn ier, s’acharna iprés le gard e pour lu i faire l&cher son corn- ûgQon e t le m ordit m êm e à la m ain. Ce l'est qu ’ap rès avo ir reçu on coup dé canne or la tête que ce forcené pu t é lre m ailrisé nar p artager le so rt d e son am i.Le lendem ain , la gendarm erie prévenue

iot les cu e ill ira u poste.

B éth n iicou rt*Une Société de gym nastique, ayant déjà

iani d 'a lsex nom breux m em bres actifs, rient d ’ê tre fondée dans la petite commune le Bétbancourl, p a r la patriotique initiative le H. TbiéBne (A génor).

Nous souhaitons que ce bon exem ple soit dlô. ^

BéthisyoSaint-Plerpe»M. H énenx, én tre p re n eo r d e m açonnerie

1 Béthancourt, qui fa it quelques travaux en a moment à Beihisy, se dirigeait, lundi <9 ourant, vers la gare, quand , en traversant tpont d e la petite riv ière Sainte-M arie, il tt pris soudain d ’un m alaise qui lu i lit erdre l 'é q u ilib ie ; il tom ba dans le cours 'eau, profond en cet endro it de 60 ceoli- lèires environ .Heureusement M. Luc (Sôverin), vann ie r Béihisy-Saiut-Pierre, v in t à passer par là.

«venant d e S a in u U a r lin . Il s’em pressa de «tirer de la riv ière M. Héneux, puis i’em - lena chez lu i, où les soins les plus éner- iques lui fiiien t prodigués. M. Hénenx est «tié six h eu res sans pouvoir p roférer une arole.

On signale u n cas de floraison lard ive fort «re. U n iilas don t les prem ières feuilles >OQt tom bées, en a de nouvelles accom pa- [nées d e petites grappes de fleurs épanouies.

Befz*.La Compagnie du chem in de fer du Nord ient de m ettre en v igueur son service d 'h i- «rà p a r tir du 86 octobre de rn ie r. 11 est ^ re tta b ie que l'h o ra ire qui a été publié l'tit pas subi dem odlR cation e t reproduise I même anom alie que le service d 'é té : Je «ax p a rle r d ’une légère rectiflcation d 'h eu re M, sans léser les in térê ts de ia Compagnie I «ans je te r de perturbation dans la m arche R atière des tra ins, au ra it rendu des ser- ices appréciables aux voyageurs venant de «grande ligne du Nord, de Compiègne, par um ple. O n s'élonne, en effet, que le p re- Ber tra in p a rta n t d e Compiègne à 5 h . 46 la m atin e t a r riv an t è Crépy è 6 h . 46, ne «rmetle pas aux voyageurs de correspon- >vee toutes lessta lions com prises e n tre Crépy tU areu il. I l sufDsait pourtan t d e faire par- >r le p rem ie r tra in dq . la ligne d e Crépy A fireuil A B h . 45 (h e u re d ^ rr iv é e d u train ia Compiègne), an lieu de le m ettre en m ar­ine A 6 h . 40. On cherche en vain la cause

InexplhUfi V oyagenr in ù re u é .

C b a n t i l l y *Le dépôt de rem onte de P aris se réun ira

à vendredi 80 novem bre, A C hantilly, A lanx h eures d u soir, p rès de la gare.

U re in e Amélie de Po itoga l, accompagnée las personnages d e sa snile , a quitté Paris, àm anche mallD, A d ix heures, pour t e ^cdre A C hantilly. E lle a été reçue à la lare p a r H . d e Souza-Roza, m in istre de

■ ' ■ ' ̂ \ Po rtugal, e t p a r les hauts fonctionnaires de la Compagnie d o Nord.

A C hantilly , la ré iiie d e P o r to ^ l a été accueillie p a r ses o n c la e t tan te , le duo e t la duchesse de C hartrea, e n com pagnie desquels e lle s 'es t re n d u e A S a in t- f Irm in .

vers deux h eu res e t demle^ la re in e Am élie, e s t a llée assister au x courtes de C hantilly , où sa présence a b d t sensation.

V ers six h eu res , la ré in e es t a rriv ée an chAteau d e C hantU ly ,. où te duc. d'A um ale l’attenda it.

A sept heu res, le d în e r a é té serv i dans la g ran d e salle A m anger du cbAlean.

L a re in e a passé la n u it a u chAteau de C hantilly , e t es t re n tré e A P aris d an s la m a­tin ée d e lundi.

' Courset du d im anche 3 5 octobre 4896.La Société d 'encouragem ent a clô tu ré ses

rén iiioos p a r u n e jo u rn ée charm an te e t tou t ensoleillée. La fo rê t d e C hantilly sem blait s’é tre m ise en fra is d an s son au tom nale m a­tu rité , pour av ive r chez les sporlsm eo le re g re t de la q u itte r si belle encore, e t le d és ir de la revo ir a u prin tem ps prochain.

PrÛB des A igles. — 8 ans , 4.000 fr ., 8.000 m ètres. ^ I » La S ulam ite , 40/1, A H . H a r- gbilom an (^Prench); 8* H aaem oiselle de M onlgaillard, 6 /8 (1. W alk in s); 8* Le Misé­ra b le , 10/1 «(Reamey).

P r ix d 'E rm en o n ville . — 4 an s e t au-des- susÿ 7.000 fr ., 8.000 m . — 1*' F rid a , 8/1, A M. A um ont(F t‘e n c h ); 8* Boulaq, 6/1, (B rld- g e la n d );F e u ille* P u b liq u e , 11/4 (Bovreo).,

Pri}t de S a in l-P ir m in . — 8 ans , 16.000 fr.', 4.800 m .—-1 * ' F lacon , 8 /1 , au comte de Berieux (B ow en); 8* S ardo ine, 10/1 (W . P ra tl) ; 3* P réfe t, 8/1 (D odge).

P r ix de la Faisanderie. — H andicap, 3 an s e t au-dessus, 8.000 f r . , 8.400 m . — 4«r Talcave, 16/1, au m arquis d e Tincy (M ils); 8* C hristiane, 6/1 (À. C h ilds); 3* Es­tragon , 8/1 (O odd).

P r ix d u P in . — 4 an s e t au-dessus, 15.000 fr ., 3.000 m. — 4*' Mamiano, 9 /8 , A M. W ells ' (B a r le n ); 8* Le Sag itta ire , 8/11 (B o o n ); 3« Q uélus, 14/4 ( 0 . Bartbolom ew ).

P r ix de C onsola tion . — 3 an s e t au -des­sus, 4.000 fr ., 8.100 m . — 1*' Crevette, 6/8, au baron d e R othschild (W . C loui); 8* Cbriséis, 6/4 (B la k e ); 3* P alo ise , 6/1 (H . M itchell). K.

U ne Bile H azillie r (H éloïse), âgée de 19 ans , se liv ran t a u vagabondage e t A la pros­titu tion , a été m ise en é ta t d ’a rres ta tio n le 83 couran t, a Chautilly .

E lle av a it qu itté depuis peu ré ta b lisse ­m ent d u ca fetier Ballocbe, d e Maisoos- Laffltte.

Le 86 couran t, v e rs m idi, l ’o u v rie r maçon Viot, qui n ’oublie guère d e fê ler le patron hebdom adaire, s a in t L qndi, e n tra en é ta t d ’ivresse dans le déb it Courboin e t dem anda une nouvelle consom m ation. Mais vu son indisposition, on refusa de te se rv ir . Furieux d e trouver u n e te lle désobéissance a ses o rd res pressants, il lança un coup de poing dan s l’estom ac d e H . Courboin, e t en se re ­t ira n t, il fracassa un ca rreau d e la porte d 'en tré e . 11 a été récom pensé de ses actes si m érito ires p a r un procès-verbal.

C l r e i l .L u n d is novem bre, foire a n n u e lle de Creil,

qui es t (ôujours très fréquentée. On annonce pour cette année , un cirque , u n e grande m énagerie, des m anèges, un aquarium , etc.

On dem ande très vivem ent A la m unicipa­lité d e fa ire em ploi du c réd it de 6.U00 fr. porté au budget supplém entaire d e 1896 pour en tre tien d es pavés e t des rues.

C’e s t en effet le m om ent de m ettre en bon é ta t d e v iab ilité les rues Jessô, de la Gen­darm erie , des U sines, e t de ré p a re r les im ­passes de la C om m anderie, de ia ru e de P aris, e t p lusieurs parties des tro tto irs de la ru e de la R épublique.

L e nom m é Deblock, m arin ie r , a porté p lain te con tre son pilote D esm arets, de J a n - ville , pour une rAcIée que ce d e rn ie r lui avait adm in istrée le 19 octobre A l ’auberge C hartier, de l ’E cluse de S arro n . Le bru tal qui m anifesta des sentim ents aussi expressifs A l’égard de son p atro n , a été l’ob jet d 'u n procès-verbal.

i l faut d ire , A sa décharge, que la boisson l’av a it fort allum é quand D eblock v in t, par quelques paroles désag réab les , je te r de I hu ile su r le feu.

O é p y ^ e n - V a l o l s .Sam edi d e rn ie r, ap rès-m id i, des passants

apercevaien t, avec stupeur, su r la to itu re de la m aison n<> 86 de la ru e de P aris , un ou­v rie r couvreur endorm i su r son échelle. La situa tion de ce trav a illeu r si ac tif é ta it v ra i­m ent critique, e t il pouvait, au m oindre m ouvem ent, é lre précipité su r le pavé. Quel­ques pom piers fu ren t prévenus, e t aidés d ’ouvriers couvreurs e t d 'engins d e sauve­tage , ils parv in ren t, non sans peine, à des­cendre sain e t sau f l ’ouvrier endorm i.

L a foire du 3 novem bre ne m anquera pas d 'a ttra its cette a n n é e , p a r a l l - i l , aussi soubaite-t-on vivem ent qu’elle soit favorisée d ’un beau tem ps. A tro is ou q u atre lieues A la ronde, tout le m onde se rend A la foire, et il fau t que les travaux des cham ps soient ex trêm em ent p ressan ts pour qu ’on n ’aille p as A Crépy ce Jou r-là , ne fù l-ce que pour m anger des m arro n s, écouter les bonim ents des bateleurs e t saltim banques, e t leu r ef­froyable musique.

C u v e i ^ n o o *Le bouvier C aille r, au service d e M. Cor-

b ie , eu t la coupable Idée, d an s la nu it du 19 au 80 couran t, d e p rendre , d an s la poche d e son cam arade de lit Divers, un m ouçhoir dans lequel é ta it noué une petite somme de 13 fr. 65.

Ce n ’est que d an s la jou rnée du lendem ain que Divers constata la d isparition de son précieux m ouchoir e t en accusa aussitôt M ille r . Celui-ci voulu t n ie r d 'abo rd , m ais pressé de questions, il finit p a r avouer en exprim an t de vifs reg rets de sa faute.

G l a i g n c s .L undi d e rn ie r , le nommé H ourdé (Xlexan-

d re ) , âgé de 78 an s , re n tie r, s 'es t pendu d an s la grange d e son neveu D rieux, avec lequel il vivait depuis quatre ans.

H ourdé paraissait fort affrété d e la perte de sa femm e e t se liv ra it assez fréquem m ent A la boisson. C’e s t A ces causes que l'on doit a ttr ib u e r son su icide.

L a V U leneuve-sous-T hury .V endredi m atin , le nom m é Bachelard,

Agé d e 61 ans, m anonvrier, dem euran t à La V illeneuve, s’en a lla A la pèche d an s le canal d e rO urcq . I l a lla it a r riv e r au canal, quand 00 le v it ton t A coup s’affaisser. Les sieurs V éret e t H ulotte, qu i l’avaien t vu , s’em pres­sè re n t auprès d e lu i, m ais tous les soins fu ren t inu liles : Bachelard re n d it le d ern ie r soupir e n tre leu rs m ains. I l av a it succombé

A u n e m alad ie de cœ ur d o n t il é ta it a tte in t depuis quelque tem ps.

P o u tM * m é *D im anche, aprésrnàldi, un ra b a tte u r de

chasse, nommé. R lganlt, d e P ontarm é, ^>er- eu t dans la forêt, s u r le bord d 'u n chem in , u n y ie illa id qui se m ourait. I l appela un chasseur, 'qui fit av a le r quelques gouttes d 'eà u -d e-v ie au m oribond ; m ais nne dem i- h eu re ap rès . Il ex p ira it. 11 fu t transporté à P on ta rm é, où on le re connu t pour un nommé Leblond (A lexandre), Agé d e 67 an s , natif de G oqvieqx, e t séparé depuis sept an s d e sa femme, qui hab ite La C napelle-eo-Serval. I l avait la' répo la tlon acquise depuis long­tem ps d ’ivrogne e t d e vagabond.

P o n t * 8 v a l a t e - M a 3 : « n c e *C h ro n iq u e d u bien.

H . A m édée lie rb e t a rem is 100 francs A la M airie, p o u r ê tre versés d an s la caisse du Bureau de bienfaisance.

Depuis d e longues an n ées déjà, M. H erbel n ’oublie pas tes p auvres; il faut le rem ercier de ce t ac te d e générosité qui l’honore.

H . Soualle père, conse iller m unicipal et ancien négocian t en v ins, don t le Journa l de Sen tis a annoncé la m ort lont récem m ent, a légué A l’Hospice de P o n t une '’ ren te an n u e lle e t perpétuelle d e 60 francs.

Puisse ce t exem ple encourager des im ita­teu rs , ca r s 'il es t bon de d o n n er atix pauvres, il es t ju s te aussi d e n e pas oub lier notiv H ôpital, qu i n ’est pas rich e e t qu i fa it la charité avec ses propres ressources.

Noos rem ercions égalem ent la famille Soualle de ce t acte d 'h u m an ité e t d e géné­rosité.

, R o u v i l l e < j j_, S u r les 500.000 frênes V otés p a r les

C hdmbres en faveur des anciens m ilitaires n o h 're tra ilé s ayant passé quatorze an s au m oins sous les d rapeaux, il a été accordé 80 francs A H . G n m b erl (Louis), ouvrier agricole A R ouville, anc ien soldat du Mexique e t d 'A lgérie.

S a i o t i n e a ,Ces jo u rs d ern ie rs , u n en fan t âgé de

6 an s 1/8, fils de M. Jo u io i m eun ier A Sain- Lines, a fa illi ê tre noyé.

I l vqnait de tom ber d an s la riv iè re de (’Aulbm ne, trè s rap ide en cet endro it, quand H . Chanlaiou, garde-m oulin , n 'hésita pas a se je te r d a n s le tourbillon formé p ar les deux vannes levées en grand .

L 'enfant av a it d isparu e t, su ivant le cours d ’eau , a lla it s’engouffrer sous on corps de bâtim ent d e 86 ou 30 m ètres. C’é ta it ia m ort certaine.

M. C hantalon a eu le b o nheur de t ire r de lA le pe tit im pruden t. In u tile de d ire qu 'il a été chaleureuoem ent félicité.

V e r n e i i i l ,Le nom m é F ernand B erna , un jeu n e drôle

fa isan t le désespoir d e ses parents qu ’il a quiUés il y a un an , apré.s les avo ir volés, se présen ta it, te 81 couran t, au café Jam be, u V erneull, e t dem andait un petit verre. Comme il é ta it dé jà pris d e boisson, M. Jam be refusa de le se rv ir ; m ais B erna en tendait ê tre servi e t s 'em porta contre le cafetier, puis con tre un consom m ateur du nom de H uyart, qu i p re n a it tranqu illem en t son repas.

Mis A la porte, le p ertu rb ateu r alla cher­ch e r le garde-cham pétre , sous prétexte que sa casquette lui avait été p rise p a r H uyart au café. N ouvelle dispute A sa re n trée , et comme M. Jam be voulait de nouveau l’ex­p ulser, i l fu t reçu p a r un coup de poing à travers la figure. La d ispu te continua au dehors avec H uyart, qui é ta it sorti égale­m en t; m ais ce d e rn ie r, m enacé p ar le cou­teau de B erna , re n tra précipitam m ent e t la porte fut referm ée au nez du furieux. Ne pouvant p én é tre r dans l ’établissem ent, ce d e rn ie r lança un coup de son couteau dans la v itrin e e t b risa un ca rreau d 'u n e valeur d e i o f r .

Le garde-cham pétre p u t alo rs s 'em parer de ce forcené e t l’e n tra în e r au violon m uni­cipal, où il cuva sa boisson. H ais le lende-.' m ain m atin . Il é ta it d isp a ru , e t depuis on l 'a vainem ent recherché d an s les environs.

SiTOR DES FBIHGES DU COH60Le p lus parfum é des savons d e toilette.

3 g ra n d s p rix , 80 m édailles d ’o r.

C H R O N IQ U E A G RICO LEL’agricu lture devien t difficile au jou rd ’hui.

Il n e suffit pas de p roduire , il faut vendre. Les bas prix des céréales, s ’ils devaien t con­tinuer, am ènera ien t lUne déroute com plète.

L 'année 1896 n 'ay a n t pas été b rillan te comme production fourragère, le béta il se vend m oins b ien , e t ou c ra in t nne nouvelle baisse; heureusem ent q u 'il reste d u vieux fourrage.

Sans doute, on ne fa it pas que du b lé e t d u b é ta il; m ais les au tres produits oe se vendent pas m ieux. La cu ltu re de la bette­rave e t d e la pomme d e te rre a é té une g rande déception, e t de ce côté les perles 'se­ro n t très grandes.

Le colza, qui faisait autrefois la fortune de certaines exploitations, quand il se vendait 40 fr. les 100 kllog., est tom bé A 80 ou 88 fr. De ce côté, nos représentan ts pou rra ien t faire quelque chose en vo tan t un d ro ll d 'en ­trée su r les colzas e t au tres produits oléagi­neux qui, ju sq u ’ici, èn son t exem pts. Cet impôt ne se ra it pas im populaire, c a r l ’hu ile de colza donne u n e lum ière de luxe.

P o u r les céréales, e t en particu lier p o u r le from ent, le d ro it d 'en tré e de 7 fr . suffit A a r rê te r la concurrence é tra n g ère ; m algré cela, il es t prouvé depuis longtemps que le from ent rev ien t aux producteurs français à près de 80 fr . l'hec to litre , de sorte qu 'aux prix actuels l’ag ricu ltu re souffre.

Que fau t-il esp érer d an s l'av en ir p o u r les blésT

Le p rix do vente devenan t rém u n éra teu r A 86 fr. seulem ent le qu in ta l, pouvons-nous espérer revo ir ce p rix moyen norm al pour le producteur e t le consom m ateur? J e le crois, en m e basan t su r la logique des choses : ac­tuellem ent, les p rix du from ent, dans l ’An­cien comme dans le Nouveau-M onde, consti­tu en t les producteu r en p e rte partou t. O r, n n e industrie qui n e re n tre pas d an s ses frais ne sau ra it v ivre longtem ps. *

P a r la ru in e du p roducteur, comme p a r la logique du ra isonnem ent, le from ent sera rédu it comme étendue d e cu ltu re , e t ré d u it dans sa production A l ’hec tare , chez les cu l- tivateurs.découragés e t en partie ru in és qui soigneront m o in sle u rs te rres.

11 y a u n e période d e souffrance e t de transition A traveri«er; m ais l’é ta t norm al des prix rev iendra p a r la d im inution de l’offre e t le m ain tien d e la dem ande, qui n e peut que progresser avec la population.

Cette progression es t accentuée p a r le fait su ivan t : l'alim entation d e l ’hom m e p ar le from ent se généralise d an s les classes déshé­ritées, les g ra in s g rossiers sont d e plus en plus abandonnés au béta il e t A l'Indttsirle .

D ans le Nouveau-Hondey aux 8taU«UnU,

en particu lie r, qui fourn issent la p lus grosse r a r i d es from ents im portés d an s l ’Ancien ContiDent, le p rix d e re v ie n t d ’un hectolitre d e from ent est d ’env iron 48 fr . On parle au jouM 'hu i de p rix de re v ie n t encore plus b as, g râce au j^ rfec tio n n em en t des m a­ch ines employées A la cu ltu re d u sol.

S i nous prenons les p rix d e re v ie n t de l'hec to litre , 80 fr. p o u r la F rance , 18 fr. pour les Etats-Unis, la différence é tan t de 8 fr . env iron ou 10 fr . les 100 k ilog ., il fau­d ra it alo rs un d ro it d e 10 Ir. p a r 100 kilog. a u lieu d e 7 fr . A la fron tiè re p o u r que ce d ro it fû t com pensateur.

J e l'a i d it ci-dessus, le d ro it actuel de 7 fr . nous m et A l'ab ri de lu concurrence é tra n g ère ; m ais si nos prix d e 16 A 18 fr. eu ce m om ent progressaient de quelques francs, nous serions débordés p a r les blés é trangers e t nous ne pourrions a r riv e r au p rix norm al de 86 fr^-'AU'point d e vue d e t'av en ir , te dro it, pour ê tre com pensateur, do it ê tre égal A la différence du p rix de rev ien t dans les deux pays.

Le Conseil générai dos Côtes-du Nord, en ém ettan t le vœu d e po rter de 7 à 10 fr. le d ro it d ’en trée su r les blés, n 'a r ie n dem andé d 'excetôif.

C ultivateurs, il n e faut pas nous déconra- g er , m ais il n e fa u t pas non p lus nous en ­do rm ir dans la ro u tin e ; ce sera it le sommeil de la m ort.

I l fau t, au co n tra ire , p re n d re ra n g A l’avan t-g ard e du p rogrès, qu i se réa lise par­tout e n m atière agricole, in d u str ie lle e t com m erciale.

Les m achines, au jo u rd 'h u i, rem placent l’hom m e partout, d an s les cham ps comme dans les fabriques.

Une statistique sérieuse (géographie de M. S ch rad er) estim ait déjA, en 1889, le total des forces m écaniques utilisées d an s le m onde A u n chiffre équ ivalan t au travail m anuel d ’un m illiard d ’ouvriers, c'est-A- d ire supérieur aux forces hum aines de la population valide d u globe.

C 'est p a r l'outillage perfectionné, l ’emploi de la vapeur A la cu ltu re d e la te rre e t ta p répara tion de ses produits, que nos con­cu rren ts d u Nouveau-M onde réd u isen t leurs prix de revient^ en nous fa isan t u n e concur- I once redoutable.

Chez nous, la vapeur peut nous re n d re de grands services p o u r.le s battages de nos g r ê iu s e tp o u r ce rtains travaux d 'in té rieu r .

Ce 4uè je conseille, c 'est d 'u tilise r les outils perfecliüunés pour in c u ltu re p ro p re­m ent d ite : tels que houes A cheval, semoirs, b a tteu rs , arrache-pom m es de te rre , herses a r t ic u lé e , etc. v,

L'em ploi des bons outils économ ise la m ain -d œ uvre, tou t en élevant le rendem ent des récoltes.

P en d an t la période désastreuse que nous traversons, causée p a r le bâs p rix des gra ins, le cu ltivateu r do it augm en te r son fourrage e t son béta il dans la m esure du possible, rêlon l'ap titude de sa te rre ; m ais il n e faut n o n exagére r, d an s un sens comme dans un au tre .

Q u e l que soit le bas p rix des g ra in s , il faut q uand môme des pailles pour le béta il ; car toutes les te rres n e son t pas susceptibles de se transform er en herbages, comme en Nor­m andie, en les u tilisan t avec d u béta il en liberté .

D ans nos ferm es, il faut absolum ent une c u ltu re de céréales e t du béta il. J e m e ré­pète, il faut p o rter le bétail A son m axim um , selon l ’aptitude du sol. E n m ôm e temps, adoptez une cu ltu re a ltern e , e t vous arrive­rez a in s i A des récoltes bien fum ées e t bien propres, deux conditions p rincipales qui a ssu ren t le succès.

TOUZiUU).

(Joxim al de l’A g r icu ltu re ).

L e c h a u l a g e d e s b l é s .I l y a des années su rtou t où la ca rie , en­

core appelée le bouton dans ce rtains pays, attaque dans u n e g ran d e proportion les cham ps de from ent e t occasionne parfois des pertes considérables. O n n e connaît q u 'u n seul rem ède A la ca rie , c 'e st le chau­lage ou le sulfatage d e la sem ence. I l y a p lusieurs procédés em ployés; les uns sont assez compliqués e t n e sem blent p as donner de b ien m eilleurs résu lta ts que les au tres, aussi nous allons n ’en in d iq u er que deux très simples. Dans l’un on em ploie de la chaux vive que l'o n m et A fuser e t A trem per d an s de l 'eau tiède d e façon A re n d re celle- ci parfaitem ent b lanche. O n verse sa se­mence dans cette ea u , de façon A ce qu 'elle soit bien recouverte on agite avec nn bois, alors tous les g ra in s cariés, qu i sont bien p lus légers que les au tre s , v iennen t su rnager A la surface e t on les en lève. On a toujours avautage A em ployer une g ra n d e quantité d ’eau dans le chaulage, parce que cela per­m et d 'en lever a insi les g ra ins cariés. 8 i ces g ra ins resta ien t avec les au tres, ils le u r com­m uniquera ien t le germ e de la m alad ie grâce A la poussière no ire qu 'ils ren ferm en t. Quand on oe sèm e pas d e su ite le from ent chaulé, il a rriv e que la chaux qui recouvre les grains devieot.-sôche e t que sa poussière gène beau­coup le sem eur. Il y a un m oyen facile d 'ev iter cet iiiconvénient, c 'est de répandre su r le from ent chaulé que l 'on o e peut sem er de su ite , quelques poignées de gros sel de cuisine, le sel absorbe l'hum id ité de l 'a ir; em pêche les g ra in s de se dessecber e t la chaux d e se ré d u ire en poussière. L’autre procédé consiste d an s l'em ploi du v itriol bleu.

P our chauler cinq hectolitres de gra ins, on prend chez un ép ic ier un kilogram m e de vitrio l bleu en m orceaux, que l'on fait fondre dans l’ean chaude. On m et ce lte dis­solution dans une ou dans deux cuves, et l'on ajoute de l'eau fro ide de façon A avoir en tou t A peu près deux ou trois hectolitres. On verse les 6 ' hectolitres de blé dans la cuve, on rem ue b ien , après 48 heures, on re tire le g ra in , on le fait sécher e t on le sèm e.

C e q u e r a p p o r t e u n e p o u l e .On a calculé que, pendan t qu’e lle produit

100 œ ufs, u n e poule dépense S fr . 80 si on la n o u rrit exclusivem ent avec du blé noir. On sait que le g ra in n e suffit pas; il faut de la verdure e t une substance an im alisée , des vers, des insectes qui v iennen t d im inuer de m oitié au m oins la quan tité de céréales A d o n n er le so ir aux volailles. Nous disons le so ir, parce que la provision abondan te dis­tribuée dès 'lo m atin re n d les poules pares­seuses e t leh r fa it négliger ta poursu ite des vers e t des insectes. S t l'on possède une va­r ié té dohnan t de gros œufs, comme les poules de H oudan e t d e C rèvecœ ur, on p eu t estim er les 100 œ u fsA 7 fr . C’est donc un jo li revenu q ue procure u n e poule de l 'a i^ e n t placé su r s a léte A gros in térê ts e t qui n e coûte que quelques soins quotid iens; encore bénëfi ciera-t-on de l’engra is qui a sa va leu r, comme le guano, e t d e sa ch a ir, quand le tem ps sera venu de la m ettre au pot.

P en d an t sa v ie, u n e bonne pondeuse donne de 400 A 600 œ ufs; c 'est une m au­vaise spéculation d e garder u n e poule pon­deuse au delA de six ans. P en d an t cette pé­riode, sa n o u rritu re au ra coûté a u p lus 6 fr. e t elle au ra produit 400 œufs.

jH flsp rid e ie e .A i i im a u z b l e s i s é s

d a n s l e a a u b e r i ^ s .Il a rriv e fréquem m ent q ue . dan s les hôtels

ou auberges, dias an im aux appartenan t aux c lien ts de la m alson son t victim es de bles­su res plus ou m oins graves ; les chevaux notam m ent, reçoivent bien souvent des coups d e pieds don t les suites peuvent en tra în e r une longue lucapucité de trava il e t môme l ’a - batage.

Il est donc in tére ssa n t p o u r tou t le m onde d ed é term in erle sd tv e rsesresp o n sab ilité s qui incom bent aux différents facteurs d e ces accidents.

J 'a i été, A différentes re p rises , appelé A se rv ir de m éd ia teu r dans des affaires de ce genre, e t j ’a i dû étu d ier , p o u r la circons- tunce.’ Ia ju risp ru d en ce re la tiv e A ces sortes de m éfaits.

En principe, si un cheval reçoit un coup d e pied dans une écurie d ’hô tel, et qu 'il en résu lte une frac tu re e t In nécessité absolue d 'ab a ttre l 'an im al, l 'hô te lier do it réparation A Sun client, il faut qu ’il pale le cheval. Tou­tefois, il peut ê tre déchargé d ’u ne partie de sa responsabilité , s’il a pu conna ître l ’anim al qu i donne le coui) de pied e t s ’il peut prou­ver au p ro p rié ta ire de ce lu i-ci que sa béte e s t habituellem ent vicieuse e t dangereuse aux au tres chevaux.

Mais les choses ne se passent pas toujours d e cette façon sim ple. Un cheval peut rece­voir un coup d e pied dont personne ne s’a ­perçoit, son m aître part avec lu i, traverse ta ville au pas e ts 'ap e rç o it déjà loin, en lui fai­san t p rendre le tro t, que son an im al boîte.

Croyant a u n ac c id en tsan sg rav lté , il con­tinue sa route, re n tre chez lu i, et m et son cheval A l ’écurie. Le lendem ain m atin , il est tout su rp ris de trouver sa bé te su r tro is jam ­bes, avec une fracture ou u n e a r th r i te trau - m atique de la p lus haute grav ité .

L’aubergiste d an s ce cas, p o u rra d ’abord contester que l’accident est a r r iv é chez lui ; i l pourra aussi, s 'i l veut bien le reconnaître , dem ander A ce que sa responsabilité soit di­m inuée en ra ison l ’aggravation qui a pu élre occasionnéu p a r la course effectuée. Il y a IA, e n effet, une im prudence qu i atténue les charges pesant su r l’hôtelier.

De nom breux jugem ents, rendus dans des circonstances sem blables, fixent d 'u n e façon com plète la ju risp ru d en ce d e ces sortes de procès, en s'appuyan t su r les artic les 1958 et 1953 du Gode c iv il, qui re n d les aubergistes responsables des effets des voyageurs des­cendus dans son étab lissem ent. O r, ici, le m ot effets com prend aussi b ien les anim aux que les bagages d u client de l’auberge.

Dans ce rtain nom bre d ’hôtels, on lit sur des pancartes trè s en vue la m ention su i­vante : Ic i, o n ne répond pas des accidents dans les écuries. Celte incripUon, peut-elle suffire pour en lev er aux m aîtres d 'hôtels toute leu rresponsab ilité légale? Evidem m ent non , ca r, m alg iê cette précaution, l 'hô telier peut encore ê tre rendu responsable èi l'acci­d en t est a rriv é p a r sa faute, so it p ar le fait d 'u n e insta lla tion défectueuse, so it par suite d 'u n défaut de surveillance, p a r l 'incu rie ou la négligence de son personnel.

CuTlivatenrs qui allez au m arché de la v ille avec vo tre cheval, re tenez bien ceci :

P renez-vous m êm e toutes les précautions possibles pour qu 'il n 'a r r iv e pas d 'accident a voire bêle; inform ez-vous d an s la m esure du possible du carac tère de ses voisins d’écurie, e t, si par hasard le m alheur se présente quand m ême, lâchez de vous en apercevoir av a n t votre d épart afin de fa ire faire toutes les constatations voulues, e t, au besoin, laissez l'an im al A l'hô tel d an s la crain te de complications possibles don t ou ne m anque­ra it pas de vous im pu te r la fau te .

S urtout, n e m ettez jam ais dan s une écurie d 'auberge un cheval m échant, c a r si c’est loi qui blesse son voisin , l’h ô te lier, actionné par son c lien t, ferait facilem ent retom ber su r vous la responsabilité, quelquefois bien lourde, de l'accident.

Andrieu.

V A R IE T E SL e p e t i t c o n t e d e F l e u r i n e .

P eur Jane.I

Les débuts d u m énage fu re n t heureux. P risé, sa besogne faite A l ’a te lie r, re n tra it viie.A la m aison. Il trouvait le couvert p ro ­prem ent m is, la soupe chaude e t odoran te ; tout l’enchan tait. S o rtir après d în e r, A quoi bon? N’était-on pas bien là , près de sa ché­rie , se reposant d u labeur quo tid ien?

Des mois p assè ren t; F leu rine é ta it heu ­reuse, F risé ch a n ta it toujours.

Mais, il d ev in t b ientôt m oins bruyant, puis silencieux, enfin tac iturne . I l en avait assez... D’au tre part, les cam aros de l ’atelier le blagua ien t :

— Alors, toujours dans les jupons; t'es donc pas un hom m e! — lui d isaien t-ils — Eh quoi! pus de j a n z i devan t le z in g du bistro, pus r ie n , pas même u n ' tasse le soir en qu ittan t les copains! H a is , e li’ t ’éte in t, c 'tte femme-lAI

Un au tre ajou tait :— Bile es t ben collante, ta bourgeoise!Peu A peu, il s 'a tta rd a p o u r m on trer son

indépendance ; il négligea volontiers de re n tre r tout d ro it, il fit quelques tim ides to u rn iq u ets ; pu is, s’en h a rd issan t, il déclara hau tem en t sa m o itié ra s o ir ; elle faisait toujours g rise m in e à son a rriv ée ; oui, il en av a it assez...

N 'aim ant plus, il devint b lagueur, flâneursans-cœ ur. D ans des arrière-boutiques

enfum ées e t em puanties d 'alcool, il parla, des heures, d e la pro ch a in e; il é tud ia le .soemlismc dans les causeries de l’ubsinlhej déclara les bourgeois m u f f ’s e t , dans d ’igno­bles ripailles, il m angea re lig ieusem ent sa paye.

Tombée du h a u t de son rêve , voyant son bonheur g isan t, les ailes cassées, Fleurine houffrait le m arty re . E lle av a it bien essayé «le le ra m e n er ; m ais, inhab ile e t ne sachant g uère que p le u ro rê l souffrir, e lle échoua.

E lle se réfugia dans le tra v a il, s’acharna , m ais son ouvrage é ta it souvent constellé de

otites gouttes d e rosée qui é ta ie n t ses larm es, lélasl A ce je u , e lle m aig rit; son doux v i- age ém acié s 'em brum a de tris te sse ; elle

dépérissait.u is son m alh eu r s 'aggrava en c o re ; des

perpétuelles ribo ttes, des noces crapuleuses où tom ba b ientôt F risé, il ra p p o rta it une négligencecorporelleappelan t la répugnance. F rêle, delicate e t sensitive, F leu rin e ressen­ti t pour l'hom m e qui la coudoyait un dégoût iitvincible. 0 les n u its, les te rrib les nuits passées les yeux grands ouverLs, e t pendan t lesquelles ses m stinc is frém issaient de c ra in te l ses insom nies qui la tenaien t, évi­tan t le co n ta c t!... E lle attenda it dans l’hor^ re u r que l'au b e v in t enfin la dé liv re r. A insi Frisé avait av ili les caresses e t sali les baisers. m

Or, un soir, il rentra ivre. Faussement bon enfant, il affecta une tendresse inaccou­tum ée e t révo ltan te . Fleuriney om Iio à la

fenêtre , ses m ains étendues su r ses g en o n t am aigris, n e ré pondan t pas, il s 'approcha du lit e t, trébuchan t, p a rv in t A se d év ê tir . M aintenant, elle n ’osait envisager l’iv ro g n a ; son regard ép loré se tournait- obstiném ent vers le ciel.

— Allons, d it F risé, q n e fa is-tu IA? U est ta rd ; v iens te reposer.

F leu rin e res ta silencieuse.— Voyez, re p rit-il, si ce tte femm e o b éira ;

je com m ande, mol, le m aître , en te n d s- tu ? Allons, viens-tu ; je le veux!

F leu rin e sen tit son cœ n r se b rise r sous la bêle e t b ru ta le in ju re . P lu s encore qne do honte, son âm e se rem plit de ‘douleur. I ls éta ien t b ien m orts tous ces rêves tendres d e jad is , tous ces songes charm eurs, bien m ortes aussi la pu re té , la candeur, e t b ien m ort l'am our.

E t p en d a n t que F risé , épuisé, s’endorm ait d ’un som meil lourd ' e t bestial, e lle , immo­bile A sa croisée, p leu ra longtem ps, b ien longtem ps... e t son cœ ur se fe n d it... ’’

Quand l’aube rosissait l 'horizon , quand les h irondelles com m ençaient leurs courses éperdues, F leu rine m ourait, les m ains au x genoux, les yeux au ciel.

Et son âm e s’envola p a r delà les étoiles, aux rég ions inconnues où voguent comme ' des oiseaux m ystiques les Ames des bonnes m ères, des épouses m eurtrie s e t des enfants rêveurs. F .-A . Ma ca bu u .

M.HENmllJONipersonnes q u i d é siren t n e ooa

appelle Pat- tenUoa des

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sont données a u x c lien ts q u i so n t assurés aussi de tro u v e r d ans le u r s rapports d ’at- ta ives avec lu i, u n e respectueuse courto isie et la p lus scrupuleuse loyauté.ÉcrireiiM.HenriBIJON(>JE<o.),pnpr.iliivl||Diil)ltS

Membre de COnlon Frateraelle ri«n «1« S i i i n t - C e n c w , <X;t, B O R D E A U X

De Ipus les a r ts m écaniques, il n 'e n es t pas de plus répandus que le tour e t le décou­page. Il n 'en est pas, en effet, qui offrent au tan t d ’a ilra it, A cause d e la variété in fin ie de petits chefs-d 'œ uvre qu ’ils perm etten t de produire , et de la perfection A laquelle o n arrive en s'occupant agréablem ent. Cec? ex­plique le grand nom bre d 'am ateurs de toutes les classes d e ia société qui se liv ren t à ces deux a rts , e t qui en son l'é ioge m êm e. Mais pour trav a ille r avec goût et a r riv e r A la per­fection, il n e suffit pas d ’avo ir de l'in iliu live e t de vouloir, une condition essentie lle est d 'ê tre bien outillé . Ne pouvant nous étendre su r le chap itre de l'ouiillnge, qui dem ande­ra it p lusieurs colonnes d e ce jo u rn al pour ê tre-tra itée A fond, nous conseillons aux por< sonnes qui on t quelque lo isir e t qui veulen t s’in itie r ou se perfectionner dans ces a r ts , de dem ander des renseignem ents à M. Tiersot, à P aris, 16, ru e des G raviliiers. M. T iersut est le constructeur bien connu, qui s 'est ac­quis une réputation universe lle dans la fab ri­cation de l'ouliliage im iuslriel pour trava ille r le bois e t les métaux, e t qui s'est fuit unè spécialité de l'outillage d ’am ateurs.

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r P i i i t e f r e i t * La pomme a élô de TOtate plua ac tiv e ; les dem andes v o n tâ tre p lus im portan tes si le froid s'accentue un p m e t si le temps sec fait en fla son appari- t ia n . Op cote : ordiA aire rouge, 16 a 20 fr.; Canadif, 25 à 33 fr.; U uuge-ileur, 20 à 22 fr. ^ Léa poires m ûres se vendent assez faci­lem ent. On cote : C reasnes, 50 à 60 fr . les lOP kllog.; Duchesse e t B eurrées .Magni­fiques, 40 a 50 fr. Les envois de m arrons et de''chaiaignes sont encore peu im portan ts, les p rix se m ain tiennent, la belle m archan­d ise esi dem andée, ca r e lle est ra re .

O r o t |.A g u m e 8 . — Les haricots d u Midi n e m anquent pas, les hauts cours son t diffi- cilôs a ob ten ir tan t que la gelée n 'a u ra pas

. am ené la ra re té des env irons. L’Afrique ne p eu t pas encore fa ire ses envois. O n co te les

h arico ts verls do V ar, 60 é 80 fr. les 100 kilog.; gros, 30 à 40 fr .; B arben tane fins, 4o fr .; gros, 30 à 40 fr.

P o m m e a d e « e r r e . — U s plaintes couliiiueut plus vives que jam ais , la qualité est tellerodnt m auvaise que personne ne veut s 'approvisionner.

H u l le e d e g r e i n e e . — A P a r is , les alTaires eu huile de colza re s te n t des plus ca lm es, néanm oins la ferm eté s'accentue ce lte hu ita in e e t les cours c lô tu re n t en hausse de 50 centim es. Au d e rn ie r m arché, on a coté : cou ran t, 59 , fr . 5 0 ; prochain, 59 fr . 25 ; novem bre-décem bre, 59 fr. 75; q u a tre prem iers m ois, 60 fr. 75. — L 'huile d e lin est re stée san s ulfalres e t les prix n 'o n t pas varié , on cote de 44 fr . 25 é 44 fr. 50 su ivant époques de liv raison . Les prix son t bien tenus su r les m archés de la Nor­m and ie , à U ouen, on cole 58 fr.; à Caen, 55 fr . 25 ; à L ille, on vend 59 fr.

H u i lo t d 'o l l v e t . — P o u r les qualités supérieu res a Nice, on cote : ex tra-v ierges, 170 a 180 fr . les 100 kilog.; ex tras 150 é 1 6 0 'fr . Les surliues se tien n en t de 130 é 140 fr. e t les fines. 110 é 120 les 100 kilog. E n hu ile de la m ontagne, quelques petits luts SB sont tra ités dans les p rix de 109 fr . A 115 fr . 50 les 100 kilog.

G r a i n e s o l é e g ln a u t e e , — La g ra ine d e colza res te trè s ferm é e t les p rix son t en nouvelle hausses. Les sortes d e la Norm andie valen t 26 fr. 50 A 27 fr . 50 les 100 kilog. en

g are de P aris.Vint. ~ La tem péra tu re e s t loin d ’avoir

été favorable & la te rm inaison d e ta cueil­lette. Les c irconstances.d’ex trôm e hum idité qui sév issent depuis trop longtem ps on t apporté un ce rta in préjudice aux vendanges. Dans quelques régions d it C entre e t de l’Est, le ra is in n ’a pas pu m û rir régu liè rem en t e t la vendange a été en tra v ée pa|; la p lu ie. Il y au ra , d e ce chef, u n e déception considé­ra b le , un peu sous le ra p p o rt de la quantité e t plus sous celui de la qualité d e là récolte. A P aris , nos négociants n e se m etten t tou­jo u rs pas aux achats d ’une façon snivie. Ils paraissent d e p lus en pin» h ésitan is , la q u a ­lité des vins o rd inaires d e 1896 n e sem blant pas bien assurée ja sq u ’ici.

S p i r i t u e u x . — A P a ris , un ton ferm e a généralem ent prévalu s u r quelques de­m andes du découvert e t les prix c lô turent sans changem ent su r il y a h u it jo u rs . O n a coté au d e rn ie r m arché : cou ran t d u m ois, 30 fr. a 30 fr. 25 ; novem bre. 30 fr. 50 ; no ­vem bre-décem bre, 30 fr. 50 A 30 fr . 75 ; q u atre prem iers mois, 31 fr . 50 à 31 fr. 75. — A Lille, le trois- six es t soutenu à 29 fr . 75.

Pommes è oidre. — D ans l’E ure, on vend les pommes, 3 fr . 1-5 A 3 fr . 75 l’hecto­litre . — A R ouen, on vend A ra ison de 4 fr. 75 A 5 fr . 25 l ’hecto litre , y com pris 1 fr . 35 d e dro its.

F é o u la s . — Le m arché est tou jours très ferm e p ar su ite des av is défavorables su r la

récolte des pommes d e te rre , mais, son t sans changem en t; on cole : fécul m iére qualité d isponible, >25 fr . 50 ; q i m ois d ’octobre , 26 fr; 50; supérieu re dispo-

prix p re -

ipnible, '25 fr . 50 ; q u atre

nib le, 26 fr. 5 0 ; Oiée; 25 fr . 50 ; Vosges; 26 fr,. 50 ; Loire e t'A uvergne, 26 fr.

19 fr . 1.0; sulfate d ’araoniaque, octobre, 19 fr . 5 0 ; 3 nrém iers m ois, 20 fr 60 ; n itra te d e potasse, 46 fr .; su lfate d e fe r, 4 fr .

Rentiers, à vos titres!Taux dat Coupons

è réohéanoa de novembre 1896.pMtcar.

9 11

Crédit rooeier d« Prtdee, oUlg. foneièrea 1 8 7 9 .. . . ; '. . .

obltgi Banoaé hypolbée;.PivAt'LUI»,'tel..-.......... ..Pond: génér. ds earaetéree. apt. FoigM et ebeoUsre de, U U44i*

leitfaé». » e t \ . ..........O ai du Centre e t do Midi. pb |.. Lit! miil.leitwfnibçeli, ob i.. . . . Mihei'^é Mt. Ai oép.TnùàlipoHi inBritidie* A vapeur,'

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1865...1869...1871...

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