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Ano I nº 7 28 de Junho de 2012 Édition bilingue -Français-Portugais • Edição bilingue -Português-Francês Gracieuseté de nos annonceurs et distribué le dernier jeudi de chaque mois www.lecourrierportugais.com Dit le Portugais le premier Messager en Nouvelle-France Pedro da Silva CORREIO PORTUGUÊS PORTUGAIS LE COURRIER P P P Pedro da Silva Fondé 01/12/2011 Fondé 01/12/2011 Cahiers Cahiers détachables détachables Pages Pages centrales centrales Cont. pag. 3 Desjardins Caixa Portuguesa SARAU Na Igreja Saint-Jean Baptiste Um êxito sem precedentes Ver. pág. 8 Dia de PORTUGAL 2012 Contre l’anarchisme Le civisme s’impose! Le conit qui perdure depuis quelques mois au Québec, que beaucoup reconnaissent encore comme étant une crise étudiante, va maintenant bien au- delà de ses limites. Ce conit, généré suite à l’indignation des étudiants face au budget proposé par le gouvernement provincial, s’est rapidement transformé en une suite de manifestations, dirigées par une majorité de chahuteurs et vagabondes, désireux de générer la confusion et la destruction, sans le moindre respect pour personne ou la propriété d’autrui. Nous savons tous que l’augmentation des frais de scolarité, qui a généré toute cette confusion, avait déjà été annoncée il y a deux ans. Pour cette raison, toute cette cohue ressemble à un prétexte employé par ceux qui pourront se remplir les poches avec toute cette instabilité (qu’ils soient politiciens ou syndicalistes), aliénant délibérément une partie de la population. De plus, toute cette profusion de banderoles, macarons, dépliants, etc. est franchement curieuse, puisque tout ce matériel requiert de l’investissement monétaire, que les étudiants ne peuvent évidemment pas se permettre considérant leurs difcultés nancières. Les tactiques et stratégies utilisées par les étudiants, tels que le recours à des conseils juridiques, relèvent d’une structure bien en place, non rarement utilisée et par conséquent bien connue. Je crois donc que nous avons là une excellente démonstration des pouvoirs qui, en sourdine, alimentent cette espèce de terrorisme urbain, qui essaie d’arriver à ses ns par la force de la fatigue et, si possible, en ridiculisant le gouvernement et les forces policières. Il ne faudrait pas que les ‘conseillers’ de cette révolte tirent des conclusions précipitées et oublient que, même si parfois une minorité bruyante peut donner l’impression d’être plus importante qu’une majorité silencieuse, le peuple ne suit et ne suivra pas ceux qui procèdent de cette manière ignoble. Tout ce mouvement n’est qu’une fraude scandaleuse. Où est le respect pour autrui? Ce pourrait-il que ces groupes de contestataires, dans lesquels se trouve un député élu par l’Assemblée Nationale, qui encourage la déso- béissance à une loi que la même Assemblée à votée, aient perdu l’intelligence et la conscience morale? Leurs idéaux semble être la seule direction suivie. Ils abusent de la démocratie, revendiquant le droit de tout faire à leur tête. Ils oublient qu’une 4280 boul. St-Martin Ouet - Laval H7T 1C3 Tél.: 450-686-0360 Fax: 450- 686-8511 Spéciaux jusqu’au 8 juillet Morue Morue Médium Médium 20 lb. 20 lb. $89 $89 Charbon de Charbon de bois d’érable bois d’érable 4Kg 4Kg 5. 5. + + Tx Tx 99 99 Sardines Sardines 1. 1. sac sac 99 99 ´

Jornal Junho 2012

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Page 1: Jornal Junho 2012

Ano I nº 7 28 de Junho de 2012

Édition bilingue -Français-Portugais • Edição bilingue -Português-Francês

Gracieuseté de nos annonceurs et distribué le dernier jeudi de chaque moiswww.lecourrierportugais.com

Dit le Portugais le premier Messager en Nouvelle-FrancePedro da Silva

CORREIOPORTUGUÊS PORTUGAIS

LE COURRIERPPPPedro da Silva

Fondé 01/12/2011Fondé 01/12/2011

Cahiers Cahiers détachablesdétachables

Pages Pages centralescentrales

Cont. pag. 3

DesjardinsCaixa PortuguesaSARAU

Na Igreja Saint-Jean Baptiste

Um êxito sem precedentes Ver. pág. 8

Dia de PORTUGAL 2012Contre l’anarchisme

Le civisme s’impose!Le confl it qui perdure depuis quelques mois au Québec, que beaucoup reconnaissent encore comme étant une crise étudiante, va maintenant bien au-delà de ses limites. Ce confl it, généré suite à l’indignation des étudiants face au budget proposé par le gouvernement provincial, s’est rapidement transformé en une suite de manifestations, dirigées par une majorité de chahuteurs et vagabondes, désireux de générer la confusion et la destruction, sans le moindre respect pour personne ou la propriété d’autrui.

Nous savons tous que l’augmentation des frais de scolarité, qui a généré toute cette confusion, avait déjà été annoncée il y a deux ans. Pour cette raison, toute cette cohue ressemble à un prétexte employé par ceux qui pourront se remplir les poches avec toute cette instabilité (qu’ils soient politiciens ou syndicalistes), aliénant délibérément une partie de la population. De plus, toute cette profusion de banderoles, macarons, dépliants, etc. est franchement curieuse, puisque tout ce matériel requiert de l’investissement monétaire, que les étudiants ne peuvent évidemment pas se permettre considérant leurs diffi cultés fi nancières. Les tactiques et stratégies utilisées par les étudiants, tels que le recours à des conseils juridiques, relèvent d’une structure bien en place, non rarement utilisée et par conséquent bien connue. Je crois donc que nous avons là une excellente démonstration des pouvoirs qui, en sourdine, alimentent cette espèce de terrorisme urbain, qui essaie d’arriver à ses fi ns par la force de la fatigue et, si possible, en ridiculisant le gouvernement et les forces policières. Il ne faudrait pas que les ‘conseillers’ de cette révolte tirent des conclusions précipitées et oublient que, même si parfois une minorité bruyante peut donner l’impression d’être plus importante qu’une majorité silencieuse, le peuple ne suit et ne suivra pas ceux qui procèdent de cette manière ignoble.

Tout ce mouvement n’est qu’une fraude scandaleuse. Où est le respect pour autrui? Ce pourrait-il que ces groupes de contestataires, dans lesquels se trouve un député élu par l’Assemblée Nationale, qui encourage la déso-béissance à une loi que la même Assemblée à votée, aient perdu l’intelligence et la conscience morale? Leurs idéaux semble être la seule direction suivie. Ils abusent de la démocratie, revendiquant le droit de tout faire à leur tête. Ils oublient qu’une

4280 boul. St-Martin Ouet - Laval H7T 1C3Tél.: 450-686-0360

Fax: 450- 686-8511

Spéciaux jusqu’au 8 juillet

MorueMorueMédium Médium

20 lb.20 lb.

$89$89

Charbon de Charbon de bois d’érablebois d’érable

4Kg4Kg

5.5. + + TxTx9999

SardinesSardines1.1. sac sac9999

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Page 2: Jornal Junho 2012

Correio Português / Le Courrier Portugais. Le magazine de Pedro da Silva, dit le Portugais, premier Messager en Nouvelle-France • Le mensuel franco-portugais d’information. Éditeur/administrateur: Henrique Laranjo - www.lecourrierportugais.com - 4134 boul. St-Laurent, Montréal, Qc. H2W 1Y8 • Tél: 514-826-0681

Design graphique: Editions Astrolabe enr. • Directeur de l’information : Raoul Mesquita. • Traductrice: Marta Raposo Impression: Imprimeries Transcontinental, Montréal, Qc, • Distribué par: DifuMag, dans la grande région montrealaise.(Centre-Ville et banlieue nord et sud)

Distribution gratuite. • 10.000 exemplaires. • Dépôt légal: ISSN Canada 1929-4107 Bibliothèque et Archives du CanadaArticles d’opinion:Le Courrier portugais accorde priorité aux lettres qui font suite à des articles publiés dans ses pages et se réserve le droit de les abréger ou refuser.

Les auteurs sont responsables de leurs écrits qui doivent être clairs et concis, signés, avec nom complet, adresse et numéro de téléphone. [email protected]

SumárioSommaire

A Chuva e o Bom Tempo Temas de actualidade Legendas NacionaisO mundo em que vivemosRedescobrindo o Canadá Entre Nós -FR-PT Ao correr da pena Terres du Portugal - FR Santé et Dicas -FRSaveurs du Portugal-FR Espaço Jovem - BDÉvénements -FRSugestion -FR

pag.2pag.3-4pag.5pag.6pag.7pag.8-9pag.10pag.11pag.12pag.13pag.14pag.15pag.16

A Chuva e o Bom Tempo

ATTENTION

Le Courrier portugais recher-che vendeurs (euses) de pub-licité dans la grande région de

Montréal.Bonnes conditions.

Contacter: 514-826-0681 514-849-0550

O Correio Português procura vendedores (as) de publici-dade no comércio da grande

região montrealense.Comunique com os telefones

indicados acimaBoas comissões.

Prisão para os políticos vigaristas, já!Tiago Mesquita (expresso)

A política portuguesa está há demasiado tempo entregue à podridão humana engravatada. Descaramento. Falta de vergonha. Fomos governados nos últimos anos de forma incompetente com os resultados à vista. Tudo com a estranha complacência de quem deveria pôr um travão, com o fechar de olhos de quem supervisiona, com a ajuda de quem sabe contornar as leis (são eles que as “fabricam”) e com o aval dos centenários poderosos de sempre. Banca e não só. Está na altura de limpar este país do lixo que se apoderou de quase tudo o que mexe com a vida, com o dia a dia, o futuro e a carteira dos cidadãos. Recomeçar de novo. O polvo é grande mas também se apanha. Doa a quem doer. Demagogia? Deixem-me ser demagogo só mais alguns parágrafos.

1 - Parcerias “ruinosas para os cofres do ESTADO” - diz o relatório do Tribunal de Contas sobre as engenharias público-privadas que o Sr. José Sócrates, o Sr. Paulo Campos, o Sr. Lino e o Sr. Mendonça engendraram. “Agravamento da despesa”, “mais riscos”, “oportunidade de negócios”, “omissões”, “benefícios sombra” e “falta de transparência”. Epítetos usados pelo TC para descrever o rombo que foi feito e que vamos pagar nos próximos 40 anos! (2 mil milhões de euros/ano já em 2013). “Contratos que não foram apresentados ao tribunal e que custaram mais 700 milhões aos cofres públicos”. “Compensações milionárias pagas a empresas privadas”. Tudo isto com os nossos impostos.

2 - Quem não quis aprovar a criminalização do enriquecimento ilícito na Assembleia da República? Quem votou contra? Por que razão? Qual foi o receio?

3 - Quem são os responsáveis (investigue-se, acuse-se e prenda-se se provados os crimes) pelo conluio mais do que evidente e perigoso entre política, banca, empresas de construção, grandes escritórios de advogados e consultoras? Quem ganhou/ganha com estas negociatas? Nomes? Tudo preso, seja quem for. Abane-se este regime podre.

4 - De que nos serve o Presidente da República? Aníbal Cavaco Silva vive em permanência, e não só quando se encontra em Singapura, “a 15 mil quilómetros dos portugueses”. Pior, vive de olhos vendados em relação a tudo que se passa neste país. A começar nas maluqueiras do amigo e vizinho Oliveira e Costa no BPN e a acabar nas pelintrices do defunto governo socialista. Existir um Cavaco Silva ou não nem chega a ser uma questão, é uma inutilidade democrática. O senhor é co-responsável nesta situação, assinou as parcerias e fechou os olhos a esta gigantesca loucura.

Está na altura de investigar os meandros do lamaçal, puxar as linhas todas, deitar abaixo o que tem de cair e ajudar a erguer o que sobrar. Façam-no agora, porque um dia, em desespero, alguém o fará por vós. E da pior maneira.

TRIBUNATRIBUNA CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 20122

Quo Vadis Portugal?Por uma vez estou de acordo com o PM Passos Coelho, quando afi rmou, durante um jantar promovido pela Câmara de Comércio e Indústria Luso-Alemã nos princípios deste mês que:”…os Portugueses já não estão perante o abismo”. Certo. Certíssimo mesmo. Portugal, já não está perante o abismo. Já caiu nele! Um velho ditado diz que quando se está à beira de um abismo, a melhor maneira de avançar…é dar um passo à retaguarda. E talvez fosse isso que o PM deveria ter feito quando assumiu o poder de (des) governar o país.Quando o chefe do governo diz que “Portugal está muito mais preparado para receber investidores e para iniciar um novo ciclo de investimento, ao mesmo tempo que, a prazo, poderá recuperar o dinamismo da sua procura interna, assim que tenha realizado o seu ajustamento interno também” ele esquece que os tais investimentos, as tais reformas resultantes da “ideia clara” para a economia portuguesa que afi rma ter o Governo e que passa por “mais democracia económica e diversifi cação nos mercados”, não é mais do que o esquartejamento do património nacional, a favor de fi nanceiros internacionais, alguns dos quais, dirigidos na sombra pelo Banco Goldman Sachs, de que o seu amigo António Borges — o tal responsável pelas vendas dos bens nacionais e pelo tal “êxito indiscutível das privatizações”, foi importante colaborador. Passos Coelho pensa ter sido “mandatado para recuperar a credibilidade e resgatar as melhores condições de investimento para o país” (sic). Não me recordo que este mandato tenha sido enunciado. A população acreditou e esperava que Passos Coelho respeitasse os compromissos assumidos durante a campanha. O que ainda não aconteceu. Antes pelo contrário. E se o anterior PM era aquilo que sabemos, este segue-lhe as pisadas. Porque os investimentos de que faz alarde, não representam implicações no desenvolvimento da indústria nacional para criação de postos de trabalho e aumento da riqueza. Eles são resultado das vendas de empresas nacionais, cujos proprietários fi cam patrões dos subservientes e serviçais portugueses. Não sou contrário a nacionalizações na medida em que o aparelho de Estado sempre foi defeituoso e os abusos sindicais mais complicaram o que já o era bastante. Todavia, haveria formas e gente nossa capaz de assumir a administração, a rentabilização e expansão, conservando intacto o nosso património, evitando a humilhação da troika e seus apaniguados. Como outros fi zeram. Como a Espanha, que pagando menos 1% de juro, representa para nós, mais de 500 milhões de euros por ano.Entre os muitos louvores que ele próprio se atribui, o pm fala com vaidade das reformas em curso, salientando a “reforma do mapa judicial e nos códigos de justiça” (sic)… Não sei se será para rir. Porém o riso é amarelo, conhecendo a forma como funciona a “justiça” em Portugal de que um exemplo bastante signifi cativo aconteceu, a meio deste mês de Junho quando no Algarve, a polícia deteve o condutor e o passageiro duma viatura que rolava numa auto-estrada na facha contrária, às 5 da manhã. Levados ao posto, foram os jovens, de 24 anos de idade, rapidamente resgatados por um juiz, papá do condutor. O pendura, é fi lho de um ex-secretário de Estado. Assim sendo, os jovens foram de imediato libertados e consignados à apresentação no dia seguinte no Tribunal às 10 horas. Os polícias estiveram presentes. Os infractores, esses, só lá foram às 11,30…..para serem recebidos no escritório do juiz do Tribunal algarvio…e voltarem candidamente para casa!O curioso e aberrante, é que o “menino” fi lho do senhor ex-secretário de Estado, ameaçou de apresentar queixa contra os polícias por estes os terem obrigado a sair do carro… Falamos da reforma de quê, senhor pm?A reforma que se esperava era a de instaurar no país a ordem e o respeito da Lei a propriedades alheias como muito bem diz o Tiago no texto ao lado.O grande problema. Falta de senso e de dignidade. Temos os gestores, os políticos, que o dinheiro pode comprar. Recordemos o que escreveu Eça de Queirós em 1867 no “O Distrito de Évora”:“Ordinariamente todos os ministros são inteligentes, escrevem bem, discursam com cortesia e pura dicção, vão a faustosas inaugurações e são excelentes convivas. Porém são nulos a resolver crises. Não têm a austeridade, nem a concepção, nem o instinto político, nem a experiência que faz o Estadista. É assim que há muito tempo em Portugal são regidos os destinos políticos. Política de acaso, política de compadrio, política de expediente. País governado ao acaso, governado por vaidades e por interesses, por especulação e corrupção, por privilégio e infl uência de camarilha, será possível conservar a sua independência?”Quo Vadis Portugal?

Raul Mesquita

Page 3: Jornal Junho 2012

Cont. de la pág.1

CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 2012 TEMAS DE ACTUALIDADETEMAS DE ACTUALIDADE3

Salazar, a pobreza, o pó e o ouroOs portugueses iludiram-se culturalmente: julgaram que o dinheiro fácil que chegou durante três décadas comprava a solidez da educação e o espírito da invenção e inovação. E do risco. É uma tónica portuguesa: prefere-se a renda ao risco. O resultado está à vista.

Em 1962 António Oliveira Salazar sintetizou de forma clara a visão que tinha do seu Portugal: “Um país, um povo que tiverem a coragem de ser pobres, são invencíveis”. Este mundo pobre, ou remediado, acabou após a entrada na União Europeia. Em cima da nossa pobreza caíram toneladas de dinheiro. O país fi cou sulcado por auto-estradas e rotundas. As mercearias de bairro fecharam e nasceram hipermercados. Os portugueses passaram a preferir ir passear para os centros comerciais do que para os jardins. A democracia de consumo chegou como se fosse um milagre redentor.

Todos acharam que faziam parte da classe média, alimentada pelo crédito fácil. O paraíso tinha também construído na sombra o purgatório, feito de cumplicidades: do BPN à Parque Escolar foi um mundo de oportunidades de “negócio” para muitos. Deixando de ter a coragem de ser remediado, o povo português tornou-se uma presa fácil de uma crise que não percebesse.

Destruída a base industrial, agrícola e piscatória do país, com fundos comunitários para abater tudo isso e trazer a “modernidade”, Portugal fi cou indefeso quando chegou a grande crise de 2008. Já antes era visível mas todos se recusavam a ver: o Estado continuava a ser a mãe de todas as batalhas e de todas as rendas. A própria sociedade civil e a iniciativa privada viviam de bem com o Estado, fosse ele guiado pelo PS ou pelo PSD.

A mais breve nota de suicídio da história portuguesa foi escrita por José Sócrates, o último da linhagem de destruidores de um país que poderia ser remediado mas inteligente.

Todo se desvaneceu no ar. O crédito fácil foi substituído pela amarga austeridade. António de Oliveira Salazar, em 1963, dizia: “Quero este país pobre, se for necessário, mas independente - e não o quero colonizado pelo capital americano”.

A colonização é hoje exercida pela Comissão Europeia e pela troika, numa Europa que parece cada vez mais dividida cultural e moralmente, entre um norte protestante e um sul católico. A moral calvinista é uma forma demolidora de salvação (salvamo-nos pelo trabalho), face à forma como se perdoam os pecados, no confessionário, a sul.

Tudo nos divide. A forma como os protestantes criaram o capitalismo moderno enquanto nós víamos as naus carregadas de pimenta e ouro irem directas para Amesterdão e Londres para pagar os nossos prazeres ao sol, diz muito do que são formas diferentes de olhar para a civilização.

Mas, ainda assim, os portugueses iludiram-se culturalmente: julgaram que o dinheiro fácil que chegou durante três décadas comprava a solidez da educação e o espírito da invenção e inovação. E do risco. É uma tónica portuguesa: prefere-se a renda ao risco. O regime atolou-se e o BPN representa-o perfeitamente nas suas ligações pouco transparentes a tudo e a todos. Se quisermos estudar este regime estudemos o BPN. Antes e depois da nacionalização. Está lá tudo o que se andou a fazer desde a entrada na União Europeia.

Maquilhou-se a pobreza com um falso riquismo que só encheu os bolsos e a estima de alguns. Que hoje vivem acima dos dramas dos comuns portugueses que só acreditaram no cartão de crédito, na casa acima das suas possibilidades, nas férias nos “resorts” mais aprazíveis, no carro do último modelo e no telemóvel 3G. Esse mundo ruiu para a maioria. Mas na sombra da crise há quem continue a viver de rendas, escudado nos invencíveis contratos com que o Estado prometeu dar tudo sem receber nada. Voltamos assim aos anos de 1960, como se tudo não tivesse passado de uma ilusão. Com uma diferença. Em Agosto de 1968, Oliveira Salazar dizia: “no dia em que eu abandonar o poder, quem voltar os meus bolsos do avesso, só encontrará pó”. Hoje, nos bolsos de alguns que nasceram, cresceram e singraram com este regime, só se encontrará ouro.

Autor desconhecido

démocratie, indépendamment du pays, implique, oui, des Droits, mais aussi des Devoirs. Ce sont là deux conditions complémentaires de la démocratie; les deux côtés d’une balance qui cherche l’équilibre et l’équité.

Dans mon temps, on disait que les étudiants universitaires étaient les futurs dirigeants de la nation. De nos jours, ils sont saltimbanques, chahuteurs, destructeurs et méprisants face à la citoyenneté. Ils empêchent l’accès aux cours à ceux qui veulent étudier et bloquent les routes à ceux qui ont besoin d’aller travailler, pour, entre autres, payer les études de ceux qui sustentent ce chaos. Il y a un aspect encore plus inquiétant : parmi les manifestants, grâce auxquels le reste du monde a une vision du Québec contraire à la réalité, se trouvent des futurs hommes et femmes, professionnels, qui dans quelques années se retrouveront à siéger à l’Assemblée Nationale ou à exercer des fonctions dans n’importe quel autre poste du gouvernement. Ouf! Quo Vadis Québec? La couverture médiatique, si peu ou pas réfl échie, par des chaînes de télévision et certains chroniqueurs à l’affût de la première opportunité de se faire reconnaître, aura contribué grandement à cette réalité.

Ceci dit, il est mon désir de féliciter le travail de la SPVM pour l’excellent service prêté à la population depuis le début de cette crise, résistant sans cesse aux critiques des manifestants et de ces partisans. La police de Montréal, à qui tout on exige et à qui rien on ne pardonne, a eu, au cours des derniers mois, un travail en tous les sens louable. Patients, cherchant à adopter l’attitude adéquate dans chaque manifestation, ils n’ont pas échappé aux insultes et aux agressions, que journaux et chaînes de télévision ont préféré ne pas commenter, au profi t d’une image de violence et de pouvoir plus musclé tirée de quelques interventions faites par ceux-ci, auprès de certains manifestants excessifs. Au-delà des longues heures de vigilance urbaine, qui contribuent à la baisse de la qualité de vie de leurs familles, les agents de la paix sont soumis à une pression énorme, se sachant espionnés dans leurs plus petites failles par des manifestants qui trainent avec eux des enfants sortis du berceau, sous la pluie ou le beau temps.

Pour les extrémistes, sympathisants léninistes ou marxistes, qui arborent le rouge comme la couleur de leur drapeau, j’aimerais laisser une suggestion : pourquoi n’iriez-vous pas en Russie, en Corée du Nord ou en Chine, où, comme l’a si bien dit le Grand Timonier dans son petit livre rouge, «un terrorisme ne peut être vaincu que par un autre terrorisme»! Nous sommes bien loin d’en arriver là au Québec. Nous sommes trop patients! Bravo à la SPVM. Félicitations à tous les policiers (ères) et, s’il vous plaît, si une simple demande n’est pas assez claire, imposez le civisme, la loi et l’ordre. Merci.

Raul Mesquita

Imposons...

À margem de uma polémica anunciadaTomei conhecimento pela leitura dum texto de Carlos de Jesus, no seu jornal, das diligências efectuadas para o relançamento da antiga ideia de se fazer uma Casa de Portugal.Sem querer juntar mais lenha na polémica que se avizinha, gostaria apenas de salientar de que a ideia não é de agora, como a leitura do texto parece querer dizer. Sejam quais forem os promotores do projecto (a calcular milhões $$...) — que parece ter mudado de mãos sem aviso prévio—a primeirra tentativa surgiu nos fi ns dos anos 60 com origem na Associação Portuguesa. Houve mesmo, tempos depois, a concessão do alvará onde um dos signatários, era um antigo proprietário de um café na avenida do Park. Nos anos 80, pensei reavivar a ideia e para isso, fi z as mesmas diligências que Carlos Jesus diz terem feito junto dos organismos portugueses, tendo sido a ideia bem recebida. Nessa época, o edifício da Caixa ainda era dos Portugueses e pensamos — com o assentimento do CA — em construir 2 pisos sobre as instalações da instituição fi nanceira, para a sede, anfi teatro e salão nobre da Casa de Portugal, segundo um projecto alinhavado, existindo mesmo um logo. O projecto não avançou por problemas à moda portuguesa: eu sou o sócio nº1 do clube tal e aquele é o sócio nº1 deste clube, então, quem vai ser o sócio nº1 da Casa? Sem comentários.Há vários testemunhos, de gente idónea, do que aqui afi rmo.A descrição da estrutura que li é uma cópia conforme desse nosso projecto que foi publicada nessa altura, há tempos relembrada na VP de 7 de Julho de 2004 (pág.5) e no meu livro sobre 30 anos de actividades comunitárias:”O Centro do Meio” , página 83.Todavia continuo a pensar que o importante não será quem faz. Mas sim, que se faça! (Ver pensamento de Ghandi na pág.8 desta edição). No entanto quis apenas lembrar que se trata do aproveitamento de ideia antiga e não qualquer coisa de novo. De original. Mas, se possível, faça-se!A partir daqui, que se façam as guerras que entenderem. Eu fecho a porta.

Raul Mesquita

Page 4: Jornal Junho 2012

TEMAS DE ACTUALIDADETEMAS DE ACTUALIDADE CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 20124

O ser, o ter e o faz de contaAutora desconhecida

Uma professora polonesa residente no Brasil, proferiu certo dia uma palestra em que, com muita lucidez, salientou pontos muito importantes ao seu auditório.“Já vivi o bastante para presenciar três períodos distintos no comportamento das pessoas”— disse ela.O primeiro momento, vivi-o na minha infância quando aprendi dos meus pais que era preciso ser: ser honesta, ser educada, ser digna, ser respeitosa, ser amiga, ser leal.Algumas décadas mais tarde, fui testemunha da fase do ter: Ter boa aparência, ter dinheiro, ter status, ter coisas, ter, ter…Na actualidade estou presenciando a fase do faz de conta.

Hoje, as pessoas fazem de conta que tudo está bem.Pais fazem de conta que educam, professores fazem de conta que ensinam e os alunos, fazem de conta que aprendem.Profi ssionais fazem de conta que são competentes, governantes fazem de conta que se preocupam com o povo e o povo faz de conta que acredita.

Pessoas fazem de conta que são honestas, líderes religiosos fazem de conta que são representantes de Deus, e fi éis fazem de conta que têm fé.

Doentes fazem de conta que têm saúde, criminosos fazem de conta que são dignos e a justiça faz de conta que é imparcial.

Trafi cantes fazem de conta que são cidadãos de bem e consumidores de drogas, fazem de conta que não impulsionam esse nefando mercado do crime.

Pais fazem de conta que não sabem que os seus fi lhos usam drogas, que se prostituem, que se estão matando aos poucos e os fi lhos, fazem de conta que não sabem que os pais sabem.Corruptos fazem-se passar por idealistas e terroristas fazem de conta que são justiceiros.

E a maioria da população faz de conta que tudo está bem…Mas uma coisa é certa: Não podemos fazer de conta quando nos olhamos no espelho da própria consciência.Podemos até arranjar desculpas para explicar o nosso faz de conta, mas não há como justifi car.Importante salientar todavia que essa representação no dia-a-dia, esse faz de conta, causa prejuízos naqueles que lançam mão nesse tipo de comportamento.A pessoa que assim age, termina confundindo-se a si mesma e cai num vazio, pois nem ela sabe quem é de facto, acabando em grande frustração.Raras pessoas são realmente autênticas. Mas existem. Por isso elas destacam-se nos seus ambientes. São aquelas que não representam, que apenas são o que são, sem fazer alarde disso.São pessoas de atitudes simples, fi rmes e coerentes e, acima de tudo, fi éis consigo mesmas.Como disse o médico Dráuzio Varela:”Se não quiser adoecer…não viva de aparências”

Raul NeryFoto: António Bernardo

O guitarrista Raul Nery, 91 anos, morreu na sua residência em Lisboa, disse à Lusa a directora do Museu do Fado, Sara Pereira.Raul Nery, engenheiro de profi ssão, constituiu em 1959, o primeiro conjunto de guitarras de fado, constituído por si por José Fintes Rocha, Júlio Gomes e Joel Pina.No passado 10 de Junho tinha sido condecorado pelo Presidente da República com a Ordem de Mérito, grau comendador.

Guitarrista de Amália e muitos outros grandes

O destino da pátria Por Vasco Graça Moura

O país está afundado numa crise económica e fi nanceira para que não se vê saída próxima, mas isso não impede várias dezenas de milhares de criaturas, com mais ou menos piercings e mais ou menos tatuagens, de acorrerem em massa, alvoroço, excitação e devoção, a uns conclaves que dão pelo nome de Rock in Rio ou rock seja lá onde for. Podem perder noites e dias inteiros à espera dos seus ídolos, podem apanhar pulgas, catarros e constipações, podem faltar às aulas ou ao emprego, podem pagar várias dezenas de euros por cada bilhete de entrada. São os mesmos que, se lhes aumentassem as propinas em 50 cêntimos que fosse, saltariam para a praça pública a chamar nomes ao Governo e às Universidades. E pelo aspecto, muitos deles integram as hordas de indignados que aparecem por aí noutras ocasiões. Mas ali, entram em transe a aplaudir outros indignados, com a diferença interessante de que estes, no palco, fazem da sua indignação uma profi ssão que lhes dá rios de dinheiro e assim lhes compensa amplamente os radicais furores.

É neste clima de fuga à realidade e amplifi cações ensurdecedoras que o verdadeiro rock da pesada muda de nome e de cenário. Passa a chamar-se Euro 2012. Agora, não lhe faltará o singular empenhamento da comunicação social, engendrando expectativas desmesuradas de triunfo e criando em todas as almas verdadeiramente lusitanas o frisson patriótico daquelas manhãs de nevoeiro em que uma redenção colectiva nos há-de chegar pela biqueira ágil dos craques, pondo termo às nossas angústias.

De cada vez que há um campeonato destes, seja ele da Europa ou do mundo, é assim. Na rádio, na televisão, nos jornais, nos blogues, nas redes sociais, esse desmedido desassossego futebolístico em tempo de crise tem ocupado mais tempo e requerido mais atenção do que qualquer dos magnos problemas do país.

Investe-se conscientemente num jogo de ilusões e panaceias. Gastam-se rios de dinheiro em reportagens e em verbosas retóricas publicitárias que se proclamam apostadas em mobilizar o melhor das energias colectivas em torno de um objectivo de vitória, num trejeito impagável e convicto, como se estivesse em jogo a própria sobrevivência nacional.

Nos jornais, e sobretudo na televisão e na rádio, concentram-se todos os esforços numa cobertura noticiosa que é verdadeiramente maníaca na sua maneira de perder tempo e despender meios, obstinando-se em coisas sem importância nenhuma.

Atinge as raias do delírio a competição frenética entre os canais, apostados em esquadrinhar pormenores irrelevantes de todo, quanto aos jogadores, ao treinador, aos transportes, aos treinos, aos adeptos, aos horários, às refeições, às roupas... Grande parte dos serviços noticiosos e dos chamados especiais-informação é trufada com estas não-notícias em catadupa, ou apimentada com a recolha de palpites e opiniões sem qualquer espécie de interesse, mas servidos com doutoral e profética circunspecção. E é disso que se faz a nutrida concorrência mediática que nos infesta o dia-a-dia, com muita parra, pouca uva e sobretudo numerosos bichos caretas a perorar por tudo e por nada, mas sempre em nome da “verdade desportiva”, da camisola heróica das quinas, do patrioteirismo indefectível, do “moralmente ganhamos sempre”.

Se a televisão do Estado, para não falar já nas outras, despendesse com temáticas mais substanciosas a centésima parte do tempo e do esforço que faz com estas liturgias futebolísticas, já estariam em vias de solução muitos dos problemas que temos no tocante à crise dos valores, da promoção da educação e da cultura, da salvaguarda do património, da cidadania, das mentalidades.

Mas verifi ca-se que o conceito de serviço público resvala sistematicamente para uma perversão que não tem comparação possível com outras realidades. Parece não haver volta a dar-lhe. E nem um mais que provável traumatismo “ucraniano” terá o condão de nos fazer escapar ao futebol como destino electrizante da pátria.

Presidência da RepúblicaCasa Civil

Sub chefi a para Assuntos Jurídicos

LEI Nº 12.605, DE 3 DE ABRIL DE 2012.

Determina o emprego obrigatório da fl exão de género para nomear profi ssão ou grau em diplomas.

A PRESIDENTA DA REPÚBLICA (Brasil)

Faço saber que o Congresso Nacional decreta e eu sanciono a seguinte Lei:

Artº 1º As instituições de ensino públicas e privadas expedirão diplomas e certifi cados com a fl exão de género correspondente ao sexo da pessoa diplomada, ao designar a profi ssão e o grau obtido.Art.º 2º As pessoas já diplomadas poderão requerer das instituições referidas no art. 1º a reedição gratuita dos diplomas, com a devida correcção, segundo regulamento do respectivo sistema de ensino.Art.º 3º Esta Lei entra em vigor na data de sua publicação ......................

A partir de agora, os muito serviçais e bajuladores progressistas de serviço, que tudo aceitam com sorriso imbecil, deverão dizer: pilotA, gerentA, jornalistO, motoristO, dentistO, os senadores, deputados, vereadores vigaristas serão vigaristOS e eu rio-me porque sou humoristO…

Vamos rir ... já que o ridículo não mata!

Page 5: Jornal Junho 2012

CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 2012 LEGENDAS NACIONAISLEGENDAS NACIONAIS5

Artur Paredes( 10 Maio, 1899 - 20 Dezembro, 1980 )

Artur Paredes dedicou-se ao estudo da morfologia do instrumento, tendo-lhe adaptado sucessivas modifi cações para obter melhor rendimento da mão esquerda. No sentido de lhe valorizar a sonoridade, preocupou-se com as dimensões da caixa harmónica, o tratamento das madeiras, a colocação das travessas, os pontos da escala e até com os cavaletes, que ele mesmo fazia.

Filho de Maria do Céu e de Gonçalo Rodrigues Paredes, Artur Paredes, nasceu em Coimbra, na viragem do século, em 10 de Maio de 1899.

Artur Paredes iniciou os estudos num colégio de Coimbra e precocemente começou a tocar guitarra portuguesa que aprendeu através dos ensinamentos de seu pai, Gonçalo Paredes e do seu tio Manuel Paredes, ambos excelentes guitarristas de Coimbra. Ainda que Artur

Paredes não tenha prosseguido os estudos universitários, manteve estreita relação com os “organismos académicos”, nomeadamente com a Tuna e o Orfeon, que se fi zeram acompanhar do guitarrista nas suas digressões, nacionais e internacionais - Espanha, Brasil. (cf. José Niza, “Fado de Coimbra I: 45)

Nesta trajectória, Artur Paredes tocou a solo e acompanhou autores e cantores como António Menano, Armando Goes, Edmundo Bettencourt, Lucas Junot, Paradela de Oliveira.

Em 1924 contrai matrimónio na cidade de Bragança com Alice Candeias, licenciada em Histórico-Filosófi cas e mais tarde directora e professora num colégio particular em Lisboa. Desta união nasce outro genial guitarrista, Carlos Paredes.

Artur Paredes ingressa no Banco Nacional Ultramarino como empregado bancário, e como já referimos, sem nunca se desligar do meio académico e das composições musicais. Com efeito, e retomando José Niza, Artur Paredes “… não se limitou a ser um genial guitarrista e um excelente compositor – ele deu à guitarra coimbrã novas sonoridades, através de uma investigação persistente e sistemática, apoiada por uma outra geração de grandes artistas de construção de guitarras, a família Grácio.” (cf. José Niza, “Fado de Coimbra II: 79).

Em 1929, Artur Paredes desloca-se a Sevilha, no âmbito da “Exposição Ibero-Americana”, para uma actuação com a “Embaixada Artística da Academia de Coimbra”, composta por Afonso de Sousa (guitarrista), Guilherme Barbosa (violista) e António Menano (cantor).

Na década de 30, Artur Paredes é promovido e transferido para Lisboa onde, com a esposa e fi lho, fi xa residência. Este é um momento chave na vida de Artur Paredes, e anos mais tarde, surge a oportunidade de ser o autor de um programa semanal de fados e guitarradas de Coimbra, emitido pela Emissora Nacional no qual, o seu fi lho Carlos Paredes participa.

Prosseguimos com José Niza: “…. Artur Paredes, não só reinventou e renovou a guitarra coimbrã, não só criou admiráveis composições, como também reconstruiu a arte de acompanhar as vozes dos cantores de forma sublime. Os seus acompanhamentos, as introduções aos fados, a dinâmica, o clima, as atmosferas musicais com que envolvia o apoio às vozes dos cantores constituíram uma extraordinária mais valia, que aliás fez escola em guitarristas que lhe sucederam, como foi o caso de António Brojo, António Portugal e Jorge Tuna, para já não referir o seu fi lho, Carlos Paredes.” (cf. José Niza, “Fado de Coimbra II: 80).

Artur Paredes dedicou-se ao estudo da morfologia do instrumento, tendo-lhe adaptado sucessivas modifi cações para obter melhor rendimento da mão esquerda. No sentido de lhe valorizar a sonoridade, preocupou-se com as dimensões da caixa harmónica, o tratamento das madeiras, a colocação das travessas, os pontos da escala e até com os cavaletes, que ele mesmo fazia.

Para além de todo este virtuosismo, Artur Paredes não gostava de repartir ou partilhar a sua arte com mais ninguém, mesmo que se tratasse de seu fi lho Carlos Paredes, à altura já também outro genial guitarrista.

Para as etiquetas His Master´s Voice e Alvorada, Artur Paredes gravou, entre outros temas, os seguintes registos: “Fado Hilário”, “Balada de Coimbra”, “Canção do Ribeirinho”, “Dança” e “Desfolhada”.

Nos últimos anos da sua vida tocava para um “círculo muito fechado de amigos, acompanhado à viola pelo juíz Dr. Carlos de Figueiredo, pelo Dr. José Manso Fernandes em segunda-guitarra e, ocasionalmente, por Fernando Alvim, com quem gravou em cassete algumas das suas novas composições, nunca tornadas públicas.” (cf. Pedro Caldeira Cabral, 1999: 240)

Faleceu a 20 de Dezembro de 1980, em Lisboa, vítima de doença prolongada e da grande consternação provocada pela morte da esposa, que nunca conseguiu superar.

Aquando da sua morte, Dr. Afonso de Sousa, também guitarrista de Coimbra, contemporâneo de Artur Paredes e seu segundo guitarra em serenatas e gravações, dedicou-lhe esta quadra:

“Coimbra na noite calmauma guitarra gemeu ?Porque me iludes a almase o Artur Paredes morreu ?”

A 03 de Novembro de 1996 é homenageado pela Associação Académica de Coimbra. É nesta cidade, na casa onde Artur Paredes viveu, que podemos encontrar uma placa evocativa do genial guitarrista. A sua guitarra integra a colecção do Museu Académico de Coimbra.

Em 1994 é editado pela Movieplay, para a colecção “O Melhor dos Melhores” o CD intitulado “Carlos Paredes – Artur Paredes”, ao que se segue em 2003, o CD “Artur Paredes”. Em ambos os registos, o guitarrista é acompanhado por Carlos Paredes e Arménio Silva.

Também neste ano, na obra “Coimbra Nunca Vista” (Ed. D. Quixote) Manuel Alegre dedica-lhe o soneto intitulado “Artur Paredes (Variações em Ré Menor)”. Museu do Fado

Imprensa

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O MUNDO EM QUE VIVEMOSO MUNDO EM QUE VIVEMOS CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 20126

O MASSACRE DA VERDADE

A foto que aqui se reproduz foi publicada pelo site da BBC como ilustrando o massacre de Houla cometido alegadamente pelo exército sírio. No entanto foi captada em 27 de Março de 2003 no sul do Iraque pelo fotógrafo Marco di Lauro. Dá que pensar…

O massacre de Houla, atribuído sem reservas pela comunicação social de grande dimensão e pelos governos dos países ocidentais ao exército sírio, parece ainda ter muito por explicar, como sabem diplomatas da ONU conhecedores dos meandros em que se movem alguns observadores, enviados pelos serviços do secretário geral das Nações Unidas.A BBC, com todo o prestígio que lhe é atribuído, também sem reservas, publicou no seu site esta foto das vítimas do massacre de Houla com a legenda de que teria sido facultada por “um activista” mas cuja autenticidade não poderia ser verifi cada.O fotógrafo italiano Marco de Lauro teve menos dúvidas sobre a autenticidade da foto e do “activista”: a foto é de sua autoria e foi tirada em 27 de Março de 2003 no Iraque, ao sul de Bagdad, poucos dias depois de iniciada a invasão norte-americana do país. Foi o que Di Lauro, fotógrafo da agência Getty Images, explicou ao diário britânico The Telegraph.Com base nas informações que têm vindo a lume sobre sucessivos “massacres” alegadamente cometidos pelas autoridades sírias os governos dos países da união Europeia, entre os quais Portugal, estão a expulsar ou a retirar credenciais aos embaixadores da Síria, considerando assim o regime como único responsável pela violência – que o próprio secretário geral da ONU já qualifi ca como “guerra civil”. A Administração Obama afi rma, na sequência destes acontecimentos, que o passo que se segue tem que ser a substituição do regime de Damasco – embora sem expor a metodologia para concretizar o objectivo. Meios de comunicação com menor dimensão, menor penetração, ou simplesmente abafados, têm dado informações mais completas. Explicam que esquadrões da morte treinados na Turquia e no Kosovo com apoio norte-americano, constituído por mercenários fundamentalistas islâmicos, estão a ser infi ltrados em zonas sírias através das fronteiras turcas e libanesa para manterem a desestabilização no país e impedirem o funcionamento do cessar fogo.Os massacres de cidadãos inocentes, entre os quais dezenas de crianças, estão a ser cometidos em coincidência com a visita dos observadores da ONU com a missão de analisarem a concretização do chamado Plano Annan. Coincidem também com a data prevista para iniciar a aplicação da segunda fase do plano, as negociações políticas entre Damasco e a oposição, na qual o regime se tem mostrado muito mais interessado do que a oposição, pelo menos os grupos de índole islamita apoiados pela Turquia, Qatar, Arábia Saudita, Estados Unidos e União Europeia.O mundo não tem dúvidas sobre a realidade que é o carácter violento e autoritário do regime da família Assad; o recurso a fotos como esta levanta, porém, outras questões, como a da manipulação e a falsifi cação da informação em torno da realidade que se vive na Síria. E também sobre o carácter das “fontes” privilegiadas, sejam elas “activistas”, blogues patrocinados por serviços secretos ocidentais e organizações ditas de direitos humanos surgidas de um momento para o outro.Este não é o primeiro caso de manipulação de fotos e vídeos. Nos últimos tempos da guerra contra a Líbia, a mesma BBC publicou imagens de manifestações anti-Khaddafi em Tripoli que correspondiam a uma manifestação muito anterior realizada na Índia e que tinha a ver com assuntos indianos; e foi demonstrado que o primeiro vídeo divulgado pela Al-Jazeera sobre os festejos resultantes da queda de Khaddafi foi anterior à própria realidade e fabricados numa encenação montada no Qatar em que foi simulada (com erros crassos) uma praça de Tripoli.A pergunta de fundo é: se a realidade é a que se diz e se explica com tanta convicção que razão leva a que se fabriquem as supostas provas do que se afi rma?

Guiné-Bissau – de guerreiros a narcotrafi cantes

O golpe de estado do passado mês de Abril foi mais um incidente na longa lista de trágicos acontecimentos que vive este país desde a sua independência em 1974.Em Setembro de 2003, o General Veríssimo Seabra Correia, autor de mais um golpe de estado, justifi cou-se afi rmando: “Somos um país sem Constituição, sem Parlamento, sem Justiça, um país de tolos” (in Público).Esta antiga colónia que se bateu durante séculos contra a administração portuguesa, é hoje um dos países mais pobres do mundo, e por ele passam enormes quantidades de droga da América Latina para a Europa.

Segundo o historiador René Pélissier, especialista das campanhas coloniais portuguesas, “se há uma terra da qual Portugal preferia nunca ter ouvido falar nos séculos XIX e XX, é bem a Guiné, e isto até 1974”. De 1841 a 1936 foram realizadas 81 expedições militares nas quais participaram 8500 soldados, 2 mil milicianos e mais de 40 mil auxiliares locais ou vindos das outras colónias, nomeadamente de Cabo Verde e Angola. Muitas delas acabaram em sangrentas derrotas para os portugueses, como em Bissau em 1891. Antes mesmo do fi m da Guerra do Ultramar, o PAIGC declarou a independência unilateral em 1973. Nesse mesmo ano, com o assassinato de Amílcar Cabral, começaram os confrontos que duram até hoje. E nisto a Guiné-Bissau não é diferente da maior parte dos países africanos. O que agrava a situação deste país é o volume de droga e as ligações ao terrorismo internacional.

Segundo o presidente de Cabo Verde, José Carlos Fonseca, que falou no encerramento da conferência internacional da “Luta contra o terrorismo, Problemas e Oportunidades na África Ocidental”, “a instabilidade política aliada à vulnerabilidade no domínio da segurança tem permitido poderosas investidas dos narcotrafi cantes e facilitado o terrorismo na África Ocidental”. Esta conferência foi promovida pela Polícia Judiciária cabo-verdiana e realizada conjuntamente com a FBI-AA (FBI Academy Associates) e reuniu 150 representantes de diversas regiões da África, Médio Oriente e Estados Unidos.

De acordo com o Instituto Internacional de Estudos Estratégicos, ou IISS, “a Guiné-Bissau é um dos países mais pobres do mundo e deve muito do seu Produto Interior Bruto à produção e exportação de produtos agrícolas, sobretudo de castanha de caju. O tráfi co de droga veio colmatar essa lacuna na economia guineense”. Segundo Virginia Comolli, do IISS, “tem havido especulações sobre ligações com o Hezbollah. Há uma razoável comunidade libanesa a viver na África Ocidental e na Guiné-Bissau, tal como em países da América Latina, com o propósito de controlar o tráfi co de droga. E alguns analistas pensam que as receitas do tráfi co acabam nas mãos do Hezbollah, no Líbano, para fi nanciar as suas actividades terroristas”.Virginia Comolli afi rma ainda que “há uma ligação entre os trafi cantes e o grupo terrorista Al-Qaeda no Magreb Islâmico, ou AQIM, que tem controlado as rotas do tráfi co no Sahel, usadas durante séculos para trafi car pessoas, armas, cigarros ou drogas pelo deserto. Portanto penso que é razoável assumir que os trafi cantes tenham de pagar aos membros da Al-Qaeda para utilizar as rotas, e passar a droga para o Norte de África e daí para a Europa”.

Os portugueses chamavam-lhe “Guiné, a rebelde” e tinha a cor vermelha, do sangue de milhares de guineenses, portugueses, cabo-verdianos e angolanos.Triste é a sorte desta terra. Os guerreiros do século XIX, e também os do século XX, com Amílcar Cabral à cabeça, devem dar voltas no caixão ao verem esta Guiné-Bissau do presente: o primeiro narco-estado da África Ocidental.

Resta-nos desejar melhores dias ao povo deste jovem país.

Luís Damas

O Tempo, como dimensão do Universo, foi marcado e dividido pelos homens de modo a poder ser utilizado como tabela de referência nas várias latitudes.

O Tempo e a Idade:

Quando se atinge uma certa idade, a felicidade consiste em encontrar os óculos, ainda a tempo de nos lembrarmos para que os queríamos.

Millôr Fernandes

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7CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 2012 REDESCOBRINDO O CANADÁREDESCOBRINDO O CANADÁ

O Canadá de Oeste a Este

SaskatchewanPanoramas impressionantesDos vales a perder de vista às arenosas praias, dos prados ondulados às modernas cidades, das vastas terras de vegetação densa aos lagos cristalinos, a Saskatchewan abre um tesouro de paisagens variadas e convidativas.

Luzes sobre a cidadeEm 1882, Pile O’Bones não era mais que um acampamento plantado no meio de um despido prado, na margem de um rio sinuoso. Se, nesta época, muitos duvidavam da sua sobrevivência, Regina é hoje uma capital moderna, cosmopolita e bastante animada.No centro repousa uma esmeralda, Wascana Centre, um dos maiores parques urbanos da América do Norte. Este terreno de jogos tentacular encontra-se cercado por uma cidade que transborda de actividades culturais. O Museu Royal da Saskatchewan faz reviver a herança humana e natural da província. A Galeria de Arte Mackenzie abriga uma colecção excepcional. O Saskatchewan Centre of the Arts apresenta bailados, óperas e concertos da Orquestra Sinfónica de Regina, o mais antigo no Canadá. Regina possui também a única academia de formação da “Gendarmeria Royale du Canada”, de que se poderão admirar vários testemunhos físicos no Museu do Centenário.

Saskatoon, pelo seu lado, arrebata os visitantes pelo seu encanto, ao mesmo tempo vivo e discreto. O Rio South Saskatchewan faz parte dos atractivos da cidade com os seus trilhos à borda de água ideais para passeios de bicicleta, para a prática da patinagem sobre rodas ou ainda, simples passeios a pé. Símbolos da cidade, o Delta Bossborough, um edifício com ares principescos e as sólidas construções em pedra da Universidade dominam o rio, nas margens do qual se apresentam regularmente animados concertos.Há muito mais a ver. O Mendel Art Gallery and Civic Conservatory é uma intrigante amálgama de arte humana e de representação artística da Natureza. A Western Developement Museum’s-1910 Boomtown, completamente reconstruída, é uma das mais longas ruas interiores da América. Saskatoon possui também uma excelente Orquestra Sinfónica, quatro companhias de teatro profi ssionais e uma fl orescente comunidade de teatro amador.

A não perder, no centro de Regina, a Cathedral Village, que alinha boutiques, galerias e restaurantes, enquanto que o Market Square, abriga o Cornwall Centre, o Old City Hal e o Frederick W. Hil Mail. Na Broadway Avenue, encontra-se o bairro das antiguidades onde se propõe de tudo, incluindo do vestuário da época à cerâmica.

Para os amantes da canoagem que desejem seguir os traços dos primeiros colonos, 50 itinerários ofi cializados são propostos, nos 100 000 lagos e rios da província.Já nos longos prados, os aprendizes de cow boys poderão pôr-se em sela e cavalgar em simples passeatas de prazer, colaborar na reunião das manadas ou ainda, apreciar as soberbas paisagens que oferecem as verdejantes colinas até à margem norte do Lago Mountain.

A ornitologia é fl orescente na Saskatchewan, sendo uma paragem essencial

para as aves migratórias. Igualmente a história dos índios dos prados do norte que se estende sobre milhares da anos, pode ser reconstituída através dos muitos artefactos existentes na Galeria das Primeiras Nações, do Museu Real, contando com pinturas murais, esculturas e coloridas instalações que instruem o visitante sobre as tradições, a arte e os modos de vida desses povos.

Muitos são os lugares históricos, como Fort Walsh, ou Fort Battleford, um dos primeiros da Polícia Montada ou faça uma incursão na vida dos Mestiços no lugar histórico nacional de Batoche, sítio onde Luís Riel travou a sua última batalha durante a Revolta do Noroeste, em 1885. Os parques nacionais oferecem vistas panorâmicas de excepção, seja no norte da província, o Prince Albert ou, no sul, o Parque Nacional das Prairies com as suas falésias abruptas e espectaculares.Enfi m, um grande número de terrenos de golfe e a naior piscina interior de água mineral no mundo estão quase em permanência ao serviço dos visitantes.Mosaico de culturas, a Saskatchewan tem uma bastante apreciada gastro-nomia de que se inalam perfumes dos quatro cantos do mundo e que faz a alegria dos bons apreciadores da boa mesa.

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ENTRE NÓSENTRE NÓS CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 20128

PIONEIROSNatural da ilha Terceira, da freguesia dos Altares, situada a Oeste da ilha, João do Couto Loureiro, trabalhador rural, na lavoura e pedreiro, veio parar ao Canada, em 1952. Trabalhou nas Sete Ilhas, nas minas e na construção dos caminhos-de-ferro. Trabalho não faltava nessa época, onde todos os que cá estavam, foram pioneiros no desenvolvimento da província e do país. Mas o João foi também pioneiro da primeira carta de chamada, feita para a sua irmã, Maria Augusta Loureiro, com 26 anos, casada com João Correia de Melo da freguesia do Raminho.Falar da partida, viver a despedida, é como reencarnar cenas de luto, de lágrimas e de dor. Nestas penumbras, matizadas, onde se mistura o oiro, o rubi e a esmeralda, os velhos moveis, as velhas arcas e baús, adquirem uma alma fl uida na rudeza das suas combinações de madeira e ferro, de couro lavrado ou ornado de pregos. Os olhares amortecidos de angústia pelos avós, pais e irmãos, naquele 27 de Abril, à noite, João e Maria, partiram do porto de pipas, cais de Angra do Heroísmo, para São Miguel, onde estiveram 1 mês na Pensão Sardinha, completando com o cônsul regional, a papelada necessária para embarque. As saudades, bordavam o relevo das recordações dos rostos queridos, dos abraços e das vozes: Que Deus os proteja! Que nossa Senhora os ajude e vele por eles!...Embarcaram no barco Ponta Delgada, para a ilha de Sta. Maria, e, no avião, da Panamerica, até Nova Yorque. A 6 de Junho aterravam em Dorval. Sem saber a língua, nem a quem se dirigir, de papelinho na mão, valeu-lhes, uns tripulantes latinos americanos. Para este jovem casal, de 26 e 29 anos, a vida já lhes tinha sido cara. O primeiro fi lho, rebento de um amor sem fi m, faleceu aos 6 meses.Chegados ao aeroporto de Dorval, sem conhecimento da língua, nem de ninguém...só com uns míseros gatafunhos num papel...nem o maior amor do mundo resolve tudo. O irmão estava nas 7 Ilhas, e eles...em Dorval. Precisavam de outro avião, e de dinheiro para a passagem. Pois é. A aventura, estava apenas no início. O amor tanto tremia, como suava. Mas, Deus, colocou anjos de luz no seu caminho. Alguém, os meteu num táxi e dirigiu-os à rua de Bullion. Pagaram 10 dólares de transporte e fi caram pasmados de olhos fi xos naquela casa preta. Agora sim!..Ainda mais esta!.. Que casas e que ruas melancólicas são estas!?..Dizer que as nossas eram pobrezinhas!?..Todas caiadas de branco, brilhando ao luar, com as chaminés fumegando… Até o gato enroscado no borralho, vinha ao de leve na imaginação. O perfume de tília, da faia, e da brisa marinha, já estava tão longe…Ainda de mala na mão, com a barriga a dar horas, mais uma vez o jovem casal refugiou-se na esperança. Apertando o papelinho na mão direita, Maria disse: vai sair alguém deste prédio!...E, assim foi. Não saiu, mas chegou, um rapaz que os ouviu falar Português. O rapaz era de S. Miguel, e já estava há uns tempos naquela pensão, onde eles fi caram uma semana, num quarto alugado, a 2.dollares por dia. Tinham direito ao pequeno-almoço, torradas, um ovo e café.Uma semana depois, chegou o irmão da D, Maria, vindo das 7 Ilhas. Depois daquele abraço do tamanho do mundo, do apoio e da presença de um ente querido, a vida começou a melhorar para todos. Após o pequeno-almoço, iam em busca de trabalho, que encontraram no já desaparecido hotel Birklin. Lavar louça, a 75c por hora e comida.As primeiras notícias da terra amada, agora muito distante, não eram boas. O pai da D. Maria, tinha falecido. Mas nem a morte consegue parar o tempo. A vida continuou para estes jovens, num ziguezague constante.Muitas foram entretanto as transformações, na vida politica e social que viveram os nossos pioneiros, no seu dia-a-dia e de quem nasceram duas fi lhas; Emília e Lúcia. Deles partiram as cartas de chamada para toda a família. Alugaram uma casa enorme!..Os primeiros a chegar do trabalho, eram os que começavam a cozinhar. Não longe, havia uma loja de15¢, onde compravam leite, batatas, ovos, cebolas etc. Coisas à nossa moda. Nos Italianos, sim, havia as couves, os nabos, repolhos, favas...Como diz o senhor João: Nesse tempo, o pouco era muito, e agora, o muito ainda é pouco. No entanto diz que valeu a pena vir para o Canada, apesar das saudades das gentes, das violas da terra e dos pezinhos de dança. Nota-se uma coincidência notável, no ontem e no hoje, e que tem o condão de ao envelhecer no dourar do sol, no cair da tarde, as memórias desenham-se entre o real e o irreal, como um pôr de sol vermelho vivo.A D.Maria, veio até a porta despedir-se. Deixa convite para todos assistirem as suas bodas dos 60 anos de casados, no dia 19 de Outubro dia em que o marido fará 86 anos. Muitas felicidades aos dois, e muitos anos de vida!Agradecimentos especiais, ao simpático casal por me terem tão bem recebido.

Lucia Ramos Borges

Sobriedade e classe DesjardinsCaixa Portuguesa

na comemoração do Dia de PortugalVivemos imersos num universo de sons. Os sons mais diversos ladeiam-nos, captam-nos a atenção e transformam-se em música. Ela absorva-nos, orienta os movimentos, enche os espaços. Acontece por vezes que nos incomoda. Quando é ruidosa, quando é violenta ou quando a verborreia se sobrepõe à beleza dos sons, a que as nossas orelhas estão mais habituadas a ouvir. Porque a música está por todo o lado. Instrumental ou acompanhando cantores, a música pode ser droga ou terapia. Sem possuir três dimensões, enche um salão, harmoniza um ambiente, serve de companhia a quem trabalha ou estuda. A música é também espectáculo. Como o que em boa hora a Caixa Portuguesa realizou na Igreja de S. João Baptista em Montreal, na véspera do Dia de Portugal e assinalando este da melhor forma.O cartaz era bastante atractivo.

O tenor Carlos Guilherme, um dos mais cotados no momento, veio uma vez mais até nós a convite da instituição fi nanceira. Por um acaso feliz, teve a Adriana Simões, — por delegação a organizadora do evento, — conhecimento da disponibilidade de um professor de piano da Escola de Música do Conservatório Nacional de Lisboa, para eventual deslocação e possível acompanhamento musical do tenor convidado.

Abria-se assim a porta para a recepção do professor José Bon de Sousa.Sem desfalecer com alguns escolhos que se apresentaram pelo caminho, a Adriana levou o “barco a porto seguro” conduzindo com acerto e certamente também apoiada pelos dirigentes, conseguiu um excelente resultado que classifi co, na primeira página deste vosso jornal, como “Êxito sem precedentes”. E foi isso. Na habitual mediocridade das comemorações do Dia Pátrio, à parte algumas, poucas e honrosas excepções, neste género de espectáculo, será talvez a primeira vez que se realiza a contento de algumas centenas de espectadores. Sentimento generalizado, elogiador que ilustra o estímulo, o estado de espírito dos que ouviram religiosamente as actuações dos dois conceituados artistas.

Com a apresentação duma jovem desconhecida para a maioria do público, Paula Pereira serviu também como ajudante de pianista, mudando

Há dois tipos de pessoas: as que fazem as coisas e os que fi cam com os louros.Procure fi car no primeiro grupo, há menos competição.

Indira Ghandi

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CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 2012 ENTRE NÓSENTRE NÓS9

PORTO CABRALPORTO CABRALLe soleil embouteilléLe soleil embouteillé

as páginas das partituras ao lado do pianista.O programa esteve muito equilibrado alternando canto e acompanhamento, e piano solo.

Carlos Guilherme iniciou com o Soneto de Camões, de Luís de Freitas Branco, — o que introduziu em Portugal o modernismo musical aproximando a música portuguesa do seu tempo das correntes mais inovadoras europeias, — tendo continuado com obras de Fragoso, Bach, Gounod, Rossini, Massenet, Puccini, Fauré, Cottrau e Di Capua.Por sua vez, o professor Bom de Sousa, interpretou Carlos Seixas, cravista, organista e compositor português do século XVIII, Francisco de Lacerda, Albéniz e Liszt.No sábado aconteceu Música. Daquela que não exprime mais nada do que ela própria e que, com algumas outras artes, é tão necessária à vida dos povos como o ar que respiramos.

Manhã no ParqueEntretanto, foi realizado no sábado à tarde num café da cidade, um encontro com leituras de obras portuguesas, e no dia seguinte, o panorama foi um pouco mais sombrio. Faltou impacto. O anunciado içar da bandeira no Parque de Portugal, fi cou-se por um discurso do Cônsul-geral e deixou alguns desiludidos. E digo alguns, fazendo referência aos muito poucos que ali se deslocaram.

Junto um senão ríspido, a exigir mais cuidado na escolha de quem põe música “de ambiente” antes de ser tocado o Hino porque a verborreia que ouvi, é do género que nem os carroceiros do Alto do Pina faziam nos seus tempos de vernáculo pimba de péssima qualidade…A pedir maior atenção aos membros da Comissão para maior cuidado a ter na coordenação.

Domingo à noite no SolmarO fecho do Festival Abril em Portugal foi feito com chave de ouro. David Dias o seu incansável organizador há 40 anos, convidou o tenor Carlos Guilherme a cantar durante o jantar do encerramento. Noite memorável.Antes porém, saindo da penumbra aonde se encontrava, a fadista levanta-se e dirige-se para o meio da sala. Calmamente ajeita o xaile que lhe acaricia os ombros, enquanto que os guitarristas dedilham acordes de fados que a memória reconhece. A voz é fi rme, melodiosa, tanto na apresentação dos seus acompanhantes—João José e Jo Medeiros, como no canto. Que esmera. Que domina com o timbre da sua voz de fadista consagrada, que o público aprecia e não regateia aplausos. É, Marta Raposo. Linda voz, excelente presença e postura profi ssional.Carlos Guilherme, igual a ele próprio, interpretou parte do seu repertório ligeiro para agrado da assistência e, em determinado momento, fez dueto com a Marta. Carlos Guilherme —”plus grand que nature”.Houve ainda duas baladas interpretadas por uma jovem cliente, brasileira de origem, que se acompanhou à viola. Encontrava-se presente a jornalista e grande dama da televisão, Francine Grimaldi, que confraternizou simpaticamente com Carlos Guilherme.Nestes primórdios do Verão, é maior a procura de locais frescos ao ar livre, no entanto, a participação neste jantar pode considerar-se bastante aceitável.Como é costume dizer-se que uma foto vale mais que mil palavras, deixo as imagens do que foi este jantar de encerramento do Festival Abril em Portugal, no Solmar, com excelente mesa e igual companhia.

Raul Mesquita

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10AO CORRER DA PENAAO CORRER DA PENA CORREIO PORTUGUÊS JUNHO DE 2012

O Agricultor Gafanhão - 2Agora havia que trabalhar, e o que aí vinha não era trabalho “mole”…Chegou o domingo à noite e foi – lhe dado conhecimento da resolução da apanha do moliço. - Mas pai, diz-lhe o Toino. Estamos em Janeiro e o tempo está tão frio! Podíamos ir um pouco mais tarde…- O frio não faz mal nenhum, cura…- E o trabalho aquece – foi a resposta…- Este homem tem sempre uma resposta resmungou o Toino, pensando já no frio que iria passar…

Começava mais uma época de trabalhos, que era exclusiva dos marnotos da Gafanha, já que os de Aveiro não tendo terras se limitavam a consumir o tempo, visitando de vez em quando a salina, acautelando alguma “ cambeia” que as marés vivas tenham provocado, ou passeando debaixo dos arcos do Hotel Arcada, local soalheiro e abrigado dos ventos do nordeste, que no inverno enregelavam o corpo até aos ossos…Enfi m, cada qual nasce, para o que nasce!E para o Toino não era nada bom ser fi lho de lavrador.com terras! E lá foram na segunda-feira seguinte para os viveiros da “Corte do Paraíso” começar com a apanha do moliço. O pai do Toino com um ancinho e a gadanha ao ombro, o Toino com um ancinho, montam cada um na sua bicicleta e toca a andar em direcção ao “Paraíso”…???!!!.Atravessaram a ponte de madeira que liga á estrada que dá a Aveiro e aí foram em direcção aos “moinhos”, onde se localizava o Paraíso. O vento norte corria de mansinho, mas frio como gelo. As orelhas e as mãos sentiam-no bem. Pior seria quando tivessem – ao chegar ao viveiro – de tirar as calças, fi car em cuecas e entrar na lama. Enfi m, veremos; ia cogitando o Toino, tentando meter uma mão no bolso e conduzindo a bicicleta sem mãos.

Chegaram. Calças fora, cuecas arregaçadas e toca de descer para o viveiro.- È pá, diz o pai do Toino para um cunhado. Está mesmo frio…-Toca a gadanhar para aquecer. Enquanto nós cortamos o moliço, o Toino com o ancinho vai-o juntando em montes pequenos para depois serem “zurrados” (empurrados) para junto da estrada, d´onde mais tarde serão carregados para os carros de bois, que o conduzirão às terras, na Gafanha.Com o correr do dia, e como o céu se encontrava límpido, o sol ia aquecendo o ar ambiente, mas não a lama onde se enterravam os trabalhadores. O corpo com o trabalho, aquecia. Mas as pernas e os pés, valha-lhes Deus, nem os sentiam…Lá para o meio da tarde o sol começou a descer no horizonte, para os lados do mar. A temperatura começou também a descer, o ar ambiente ia fi cando cego, uma espécie de pó fi níssimo pairava no ar. Para o fi m da tarde o ar já enregelava os ossos!- Mau, mau, diz o cunhado Zé. Se isto assim continua, amanhã vai ser o bom e o bonito – querendo com isto dizer que seria ainda um dia de mais frio – esperemos que o tempo não encubra, porque então vai ser frio de rachar…A noite ia chegando e resolveram regressar a casa.- Por hoje chega de trabalho, diz o pai do Tónio, que era o mais velho dos cunhados. Vamos até casa, que amanhã também é dia.Lavaram a lama das pernas e dos pés, enfi aram as calças e lá vão de abalada até à Gafanha.Porca de vida, ia pensando o Tónio enquanto pedalava em destina à Gafanha. Isto não é vida para mim. Isto não pode continuar. Tenho de pensar noutro modo de vida. Não se passa fome, mas o trabalho é de escravo! Lá que o pai e os tios, aceitem este modo de vida certamente por não terem alternativa, é lá com eles.- Eu é que tenho, não posso aguentar este modo de vida. Não sei o que ganho. Só sei que trabalho que nem um escravo, embora nos meus catorze anos!

Ângelo Ribau

Um jovem diplomata português, em diálogo com o seu embaixador:- Francamente, senhor embaixador, devo confessar que não percebo o que correu mal na nossa História. Como é possível que nós, um povo que descende das gerações de portugueses que “deram novos mundos ao mundo”, que criaram o Brasil, que viajaram pela África e pela Índia, que foram até ao Japão e a lugares bem mais longínquos, que deixaram uma língua e traços de cultura que ainda hoje sobrevivem e são lembrados com admiração, como é possível que hoje sejamos o mais pobre país da Europa ocidental?O embaixador sorriu:- Meu caro, você está muito enganado. Nós não descendemos dessa gente aventureira, que teve a audácia e a coragem de partir pelo mundo, nas caravelas, que fez uma obra notável, de rasgo e ambição.- Não descendemos? — reagiu, perplexo, o jovem diplomata - Então de quem descendemos nós?- Nós descendemos dos que fi caram aqui....

Crónica Financeira

Comprou uma casa ! A vossa casa é provavelmente o activo mais importante da vossa vida.No entanto, se for como a maioria dos proprietários canadianos que tem uma hipoteca, você deve garantir estar protegido se algo lhe acontecer. Mas a questão é como chegar lá.

De acordo com a Associação canadiana de conselheiros hipotecários acreditados, o saldo das hipotecas sobre as residências primárias dos canadianos era de $ 855 bilhões em 2011 e Estatísticas Canada mostra que 57% dos proprietários têm uma hipoteca.

Várias opções estão disponíveis para os proprietários que querem proteger os seus empréstimos de hipoteca: o seguro de hipoteca oferecido por uma instituição fi nanceira ou uma protecção de vida e seguro contra doenças graves, oferecido por uma companhia de seguros.

Seguro de hipoteca: se você optar por um seguro de hipoteca, o saldo • do seu empréstimo é reembolsado se você morrer, se tiver um acidente ou ainda se contrair uma doença terminal, até um máximo específi co.Protecção vida: •

Seguro de vida a 1. termo: este tipo de seguro cobre-o para um período específi co de 5, 10 ou 20 anos, por exemplo – e pode representar uma solução ideal para os proprietários que procuram um seguro acessível. O prémio será baixo para o período inicial, mas pode aumentar no momento de renovar o termo.Seguro de vida permanente: este seguro pode ser mais caro 2. inicialmente, mas a protecção fi ca em vigor toda a sua vida. Pode ser garantido o montante dos prémios ou variável, de acordo com o tipo de produto que você escolher.Seguro contra doenças graves: este tipo de seguro fornece 3. um capital e um pagamento único, que você pode usar para pagar as suas despesas médicas ou pagar a sua hipoteca, se for diagnosticada uma doença grave e se satisfi zer as outras condições previstas no contrato. É você quem decide como utilizará o capital.

A diferença de se proteger com um seguro de vida e um seguro de doença crítica, o capital do seu seguro de hipoteca é pago ao emprestador da hipoteca, para não mencionar que o montante do seu seguro diminui como o saldo de sua hipoteca diminui. O seguro de doença crítica pagar-lhe-á integralmente o capital que você pode escolher como o usar, seja, para pagar a sua hipoteca ou outras despesas. Ao abrigo de um contrato de seguro de vida, o benefi ciário recebe um capital não tributável à sua morte. Este capital pode ser maior que o valor da sua hipoteca, e o destinatário pode usá-lo como entender, e não apenas, para pagar o saldo de sua hipoteca.

É também uma questão da transmissibilidade. Se você mudar de fi nanciador de hipoteca, o seguro dela não o segue automaticamente. Na verdade, se você transferir a sua hipoteca para outro credor, então você deve apresentar provas de solvabilidade e será assegurado à taxa em vigor, pelo novo credor hipotecário. Se optar por um seguro de vida e seguro contra doenças graves, a sua cobertura segue-o se mudar de fi nanciador, e então, não terá provas a apresentar.

Cobertura e custo: se você assina um seguro de hipoteca com um fi nanceiro, o montante do seu seguro diminui à medida que paga sua hipoteca, mas os seus prémios permanecem os mesmos. Além disso, você perderá o seu seguro quando a sua hipoteca é liquidada. Se você optar por seguro de vida e seguro de doença crítica, o valor de seu seguro não diminui ao longo do tempo (mesmo se você pagar a sua hipoteca).

Quando você compra uma casa e avaliar as opções disponíveis para a sua protecção de hipoteca, é recomendável consultar um conselheiro fi nanceiro para vos certifi car que você faz as escolhas certas. Bons encontros!

Katy Ramos Borges

Você pode acompanhar-me na minha página facebook: Katy Ramos Borges, conseillère Sun Life

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TERRES DU PORTUGAL TERRES DU PORTUGAL 11

LE COURRIER PORTUGAIS - JUIN 2012

MontanhasEn parcourant les montagnes du nord et du centre du Portugal, on sent le goût de la tranquillité, de la tradition et de la vie rural authentique.Dans quelques villages et petites villes de granit et de schiste, perchés sur les assises des montagnes, la vie s’écoule encore comme jadis, presque communale. Les familles produisent elles-mêmes leur vin et leur jambon et fument les viandes au feu de bois. Ce sont des spécialités que l’on peut apprécier au son de la musique folklorique, pendant les nombreux soirs de fêtes.

Bragança est une ville fascinante avec son “Domus Municipalis” construit au XIIe siècle, sous forme de pentagone, à l’intérieur des murailles du Château et qui abrite actuellement la Mairie. Il faut absolument visiter le Musée de l’Abbé de Baçal qui se trouve à l’ancien Palais de l’Evêché et contient une superbe collection d’Art Sacré, de mobilier et de costumes régionaux. Vers le sud on aperçoit le panorama surprenant d’un gigantesque défi lé percé par le fl euve.

Vers l’ouest vous trouverez la ville de Chaves, stratégiquement construite sur une vaste vallée. Pour y accéder on peut traverser le large pont romain. C’est une zone thermale très connue où l’eau jaillit à 73°C. Chaves est entourée par d’autres stations thermales: Pedras Salgadas, Vidago et Carvalhelhos. Poursuivez votre voyage jusqu’à Vila Real et laissez-vous séduire par les vastes vignobles en fl ancs de coteaux, ou bien arrêtez-vous au Palais de Mateus, exemple d’architecture baroque qui sert de décor à plusieurs événements culturels. Le vin de Porto, célèbre et délicieux est également produit sur les vignobles de la région et transporté, ensuite, de l’intérieur vers l’embouchure du Douro.

Si vous traversez l’un des deux ponts qui relient Régua à Lamego vous retrouverez ici toute la splendeur du Baroque dans les exemples locaux de jardins décorés, remplis de fontaines, de statues et d’énormes escaliers. Au Musée local, outre les trésors religieux, vous pouvez admirer des tapisseries magnifi ques du XVIe siècle.

Au cœur de la région, vous verrez le plateau sur lequel se trouve la ville de Viseu, hautaine, qui surveille la région avec la dignité qui l’a rendue célèbre au XVIe siècle, non seulement en tant que centre artistique mais surtout pour les œuvres du fameux peintre Grão Vasco actuellement conservées au Musée qui porte son nom. Il s’agit d’une ville aux maisons seigneuriales, aux nombreuses églises et avec une Cathédrale qu’il faut absolument visiter. A quelques kilomètres, la

vallée du Vouga au bord de la station thermale réputée de Sao Pedro do Sul.Sur l’horizon, à perte de vue, on distingue les contours austères de Serra da Estrela, réserve naturelle de forêt de pins et de marronniers, parmi les rochers élevés où paissent les troupeaux qui donneront la laine et l’excellent fromage Queijo da Serra.

Sur la montagne, a 1 000 mètres d’altitude, se trouve la ville de Guarda et sa célèbre Cathédrale en granit massif, découpée par les pinacles et les gargouilles.

Tous prés, le charmant village médiéval de Belmonte - où est né Pedro Alvares Cabral, qui à découvert le Brésil - avec son château du XIIIe siècle. La ville voisine de Covilhã, d’origine romaine, se dresse du haut des monts les plus élevés. Vous pourrez partir de Covilhã 133 la découverte du fabuleux Parc Naturel, ou bien aller jusqu’à Castelo Branco pour admirer les couvre-lits typiques en soie brodés a la main.

L’accès facile à la montagne, assuré par les nouvelles routes, n’a pas détruit l’étonnante beauté naturelle du village de Monsanto, dont le château semble faire partie de la roche même. La région vous y dévoilera de nombreux secrets.

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VOTRE SANTÉVOTRE SANTÉ LE COURRIER PORTUGAIS - JUIN 201212Les poumons et l’appareil respiratoireL’appareil respiratoire est composé des voies aériennes supérieures, qui comprennent le nez (sinus et rhinopharynx) et la cavité buccale et de l’appareil broncho-pulmonaire (larynx, trachée, bronches, alvéoles). C’est dans les poumons que se fait l’échange entre l’oxygène inspiré de l’atmosphère et le dioxyde de carbone produit par les tissus de notre organisme.

Les poumons sont les deux plus grands organes de l’appareil respiratoire; ils ressemblent à deux grandes éponges et occupent la plus grande partie de la cavité thoracique. Le poumon gauche est légèrement plus petit que le droit parce qu’il partage l’espace avec le cœur, du côté gauche du thorax. Chaque poumon est divisé en sections (lobes) : le poumon droit est composé de trois lobes et le gauche de deux lobes.

L’air entre dans l’appareil respiratoire par le nez ou par la bouche, passe par la gorge (pharynx) et atteint le larynx, qui produit la voix. L’entrée du larynx est couverte par un petit fragment de tissu musculaire (épiglotte) qui se ferme au moment de la déglutition, empêchant ainsi les aliments de s’introduire dans les voies respiratoires.

La trachée est la plus large des voies respiratoires; elle commence après le larynx et bifurque en deux voies aériennes plus petites (bronches) qui conduisent aux poumons. Les bronches se divisent successivement en plusieurs voies aériennes, de plus en plus petites (bronchioles), les plus petites ramifi cations mesurant à peine 5 mm de diamètre. Cette partie de l’appareil respiratoire est appelée arbre bronchique, dû à son aspect semblable à un arbre renversée.

À l’extrémité de chaque bronchiole se trouvent des dizaines de cavités en forme de mini-bulles, semblables à des raisins, remplies d’air (alvéoles). Chaque poumon

Funções do aparelho respiratórioA função principal do aparelho respi-ratório é conduzir o oxigénio para o interior dos pulmões, transferi-lo para o sangue e expulsar as substâncias de desperdício, sob a forma de anidrido carbónico. O oxigénio inspirado penetra nos pulmões e alcança os alvé-olos. As paredes dos alvéolos estão em contacto íntimo com os capilares que as rodeiam e têm somente a espessura de uma célula.

O oxigénio passa facilmente para o

sangue dos capilares através das paredes alveolares, enquanto o anidrido

contient des millions d’alvéoles et chaque alvéole est entourée d’un ensemble consistant de capillaires sanguins. Le revêtement des parois alvéolaires est extrêmement fi n et permet l’échange entre l’oxygène (qui passe des alvéoles au sang des capillaires) et le dioxyde de carbone (qui passe du sang aux capillaires vers l’intérieur des alvéoles).

La plèvre est une double couche de membrane séreuse qui facilite le mouvement des poumons à chaque inspiration et expiration. Elle couvre les deux poumons

et lorsqu’elle se repli sur elle-même, elle revêt la superfi cie interne de la paroi thoracique. Normalement, l’espace entre les deux couches lubrifi antes de la plèvre est infi me et durant les mouvements respiratoires, les couches se déplacent facilement l’une sur l’autre.

Les poumons et les autres organes du thorax sont situés dans une cage osseuse protectrice constituée par le sternum, les côtes et la colonne vertébrale. Douze paires de côtes entourent le thorax. Dans la partie dorsale du corps, chaque paire est liée aux os de la colonne vertébrale (vertèbres). Dans la partie antérieure, les sept paires supérieures des côtes s’unissent directement au sternum grâce aux cartilages dorsaux. La huitième, la neuvième et la dixième paire de côtes s’unissent au cartilage de la paire immédiatement supérieure; les deux dernières paires sont plus courtes et ne s’unissent pas du côté antérieur (côtes fl ottantes).

Les muscles intercostaux, situés entre les côtes, collaborent avec le mouvement de la cage thoracique, participant ainsi à la respiration. Le diaphragme, le muscle le plus important de la respiration, a la forme d’une cloche et sépare les poumons de l’abdomen. Le diaphragme adhère à la base du sternum, à la partie inférieure de la cage thoracique et à la colonne vertébrale. Lorsqu’il se contracte, il augmente la grandeur de la cage thoracique et, alors, les poumons se gonfl ent.

carbónico passa do sangue para o interior dos alvéolos, sendo expirado pelas fossas nasais e pela boca.

O sangue oxigenado circula desde os pulmões através das veias pulmonares, chega ao lado esquerdo do coração e é bombeado para o resto do corpo. O sangue sem oxigénio e carregado de anidrido carbónico volta para o lado direito do coração através de duas grandes veias: a veia cava superior e a veia cava inferior. É impelido através da artéria pulmonar para os pulmões, onde recolhe o oxigénio e liberta o anidrido carbónico.

Quel est le rôle de l’appareil respiratoire?

L’appareil respiratoire a pour principale fonction de conduire l’oxygène dans les poumons et dans le sang ainsi que d’expulser les déchets gazeux, soit, le dioxyde de carbone.

L’oxygène inspiré pénètre dans les poumons et, à travers les bronchioles, est conduit vers les alvéoles. Il traverse la membrane de la paroi alvéolaire pour être transféré vers les globules rouges contenus dans les capillaires. Inversement, le dioxyde de carbone passe du sang à l’air des alvéoles, pour être éliminé par l’expiration.

Le sang oxygéné est envoyé vers le cœur à travers les veines pulmonaires. Il arrive au ventricule gauche d’où il est bombé vers le reste du corps à travers l’aorte. Le sang désoxygéné et riche en dioxyde de carbone est éjecté par le ven-tricule droit, à tra-vers les veines caves supérieure et infér ieure, vers l’artère pulmonaire, qui le transporte vers les poumons, où il est réapprovisionné en oxygène.

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LE COURRIER PORTUGAIS - JUIN 2012 SAVEURS DU PORTUGALSAVEURS DU PORTUGAL13

Dit le Portugais le premier Messager en Nouvelle-FrancePedro da Silva

CORREIOPORTUGUÊS PORTUGAIS

LE COURRIERPPPPedro da Silva

Mensal BilinguePortuguês - Francês

4134 boul. St-Laurent, Montréal, Qc. H2W1Y8

Tél. 514-826-0681

Mensuel BilingueFrançais - Portugais

4134 boul. St-Laurent, Montréal, Qc. H2W1Y8

Tél. 514-849-0550Gracieuseté de nos annonceurs et distribué le dernier jeudi de chaque mois

Les recettes de HelenaSoupe au chou friséCaldo verde

4 portionsPréparation : 10 min.Cuisson : 15 min.

PRÉPARATIONCouper le chou en très fi nes lanières de 1/4 po (5 mm) de largeur et le laver a l’eau froide.Dans une grande casserole, porter a ébullition l’eau, les pommes de terre, l’oignon, l’ail, 5 c. a table (75 ml) d’huile d’olive et 1 pincée de sel. Laisser mijoter environ 12 minutes.A mi-cuisson, ajouter le chouriço. Une fois qu’il est cuit, le découper en rondelles et réserver.Passer le contenu de la casserole au mélangeur jusqu’a consistance lisse. Transvider dans la casserole, ramener a ébullition et ajouter les lanières de chou. Cuire de 2 a 3 minutes a feu doux.Bien mélanger la soupe et ajouter le reste de l’huile d’olive. Saler, poivrer et servir dans des bols. Garnir de rondelles de chouriço.

INGRÉDIENTS

2 tasses (500 ml) de chou frisé portugais8 tasses (2 litres) d’eau2 ½ tasses (625 ml) de pommes de terre Yukon Gold épluchées1 oignon, haché grossièrement1 gousse d’ail (facultatif)6c. à table (90 ml) d’huile d’olive1 chouriço doux de 7 oz (200 g) entierSel et poivre du moulin

Côte de bœuf au sel et aux échalotes confi tesCosteleta de vaca no sal e cebolinhas confi tadas

4 portionsPréparation : 1 hCuisson : 1 h 15

PRÉPARATIONSortir la cote de bœuf du réfrigérateur 1 h l’avance. Dans un bol, mélanger l’huile d’olive, le thym, le romarin et un peu de poivre. Badigeonner la viande sur toutes les faces et laisser mariner 1 heure au réfrigérateur.Eplucher les échalotes et les mettre dans une sauteuse à feu moyen avec le beurre, le sucre, le sel fi n, le et l’eau. Cuire 10 minutes, ajouter le vin et le vinaigre et continuer la cuisson a feu doux environ 30 minutes, jusqu’à ce que le liquide se soit évaporé et que les échalotes soient tendres et luisantes.Pendant ce temps, préchauffer le four a 350°F (180º C). Dans un grand plat de cuisson, étaler une couche de gros sel et poser la côte de bœuf au centre. Cuire 15 minutes, retourner la viande et poursuivre la cuisson 20 minutes de plus.Sortir la viande du four et la mettre dans une assiette préchauffée. Couvrir de papier d’aluminium et laisser reposer 5 minutes. Saupoudrer de fl eur de sel et servir avec les échalotes confi tes.

INGRÉDIENTS

1 côte de bœuf de 3lb. (1, 5 kg)2 c.à table (30 ml) d’huile d’olive2 brins de thym, effeuillés2 brins de romarin, ciselés20 échalotes2 c.à table (30 ml) de beurre salé1 c. à thé (5 ml) de sucre.1 c. à table (15 ml) de sel fi n2 c. à table (30 ml) d’eau2 c. à table (30 ml) de vin rouge corsé3 c. à table (45 ml) de vinaigre de xérès1 tasse (250 ml) de gros sel marinFleur de sel et poivre du moulin

La recommandation du sommelier Herdade do Peso VINHA DO MONTE 2009 - Alentejano - SAQ 501486

Restaurante Portus Calle 4281 boul. St-Laurent, Montréal-514-849-2070

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Continuamos neste número, a apresentar para os mais pequenos, a História Alegre de Portugal, uma forma divertida de contar a História Pátria revalorizando Valores Portgueses aparentemente tão arredados da juventude, numa excelente publicação da Bertrand Editora, para quem vão os

nossos mais cordiais agradecimentos, lembrando que qualquer encomenda poderá ser dirigida a: FNAC PORTUGAL - ACDLDMPT, Lda | Sede Fiscal: Edifi cio Amoreiras Plaza

Rua Professor Carlos Albearto Mota Pinto, nr 9 - 6 B, 1070 - 374 Lisboa, Portugal

C i ú i Hi ó i Al d P l f di id d Hi ó i Pá i

A História Alegre de Portugal, da autoria de Artur Correia, e a adaptação a banda desenhada da obra homónima de Manuel Pinheiro Chagas, brilhante homem de letras e distinto politico do século XIX. Utilizando um modelo narrativo muito em voga na sua época, Pinheiro Chagas inventa um narrador, João Agualva, mestre-escola aposentado, que, cansado de repetir “histórias da carochinha”, decide, ao longo de dez serões, dar a conhecer, em termos didácticos e acessíveis, a História de Portugal a um grupo de saloios da sua terra, situada entre Betas e o Cacém. A narrativa, que provoca nos conterrâneos de João Agualva reacções de grande patriotismo, tem início antes da independência de Portugal e conclui no reinado de D. Luís, que coincide com a parte fi nal da vida do escritor. A extraordinária capacidade que o narrador tem de fazer reviver tempos mais remotos ou mais próximos mantém os seus ouvintes — a tia Margarida, o Francisco Artilheiro, o velho Bartolomeu, o Manuel da Idanha, o Zé Caneira na permanente expectativa do serão seguinte, que lhes permitirá fi carem a saber o desenrolar de inúmeras e impressionantes peripécias históricas.

Artur Correia, em cuja longa carreira de desenhador sobressai a colaboração no saudoso Cavaleiro Andante, segue, grosso modo, essa divisão em serões e, com um traço ágil em que ironia e candura se aliam de forma perfeita, visualiza um discurso histórico-literário já bastante marcado pela presença de imagens muito nítidas e sugestivas.Digna de registo é ainda a solução narrativa que apresenta as situações de “discurso directo” (a representação do narrador e dos seus “alunos”) a preto-e-branco e as de “discurso indirecto” (a representação dos factos/históricos) a cores.De leitura extremamente agradável, História Alegre de Portugal (em qualquer das versões) é um livro que possibilita, sem pôr em causa o rigor histórico sempre exigível em textos desta índole, um fácil e divertido contacto com muitas das mais notáveis fi guras e situações da nossa História.

O Editor

ESPAÇO JOVEMESPAÇO JOVEM CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 201214

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Primeiro objectivo: ConseguidoO Europeu de futebol começou e Portugal não era favorito no grupo em que se encontra, muito longe de isso. A nossa selecção foi demonstrando carácter e uma força colectiva enorme. Portugal foi para este Europeu com um único objectivo: o de tentar dar o tudo por tudo para chegar aos quartos de fi nal. Esse objectivo era realista devido ao talento individual de cada jogador, mas esse talento tinha de se construir num colectivo do qual todos esperavam ver brilhar as vedetas. A selecção das Quinas mostrou qualidades e difi culdades durante a fase de qualifi cação, mas ela soube calar os críticos e assim participar numa grande competição pela sétima vez consecutiva. Portugal demonstrou uma força incrível para chegar a este Europeu e os jogadores reconhecem que se poderia ter feito mais. Depois veio o sorteio dos grupos, e logo aí voltaram os críticos a dizer que não tínhamos selecção para rivalizar com a Alemanha, Holanda e Dinamarca. O grupo da morte começa a ser tradição para esta selecção. Chega então uma data decisiva para este grupo de 23 atletas, o dia da partida para a Polónia, mais precisamente para uma unidade hoteleira em Opalenica. Chega o dia do grande jogo frente a um dos favoritos para vencer o torneio: a Alemanha. O jogo começa mais ou menos para a nossa selecção. Muita hesitação, um certo receio em enfrentar esta potência do futebol mundial. Portugal joga com medo de sofrer um golo. Na segunda parte do desafi o, surge esse golo, um golo de cabeça de Mario Gomez depois de a bola ter desviado em João Moutinho. Portugal acorda então para o jogo e passa muito perto de fazer a igualdade nos últimos instantes da partida, mas isso não acontece. Uma derrota para começar o torneio para o nosso povo. Agora é hora de pensar na Dinamarca, equipa que fi cou à frente no grupo de qualifi cação. O jogo começa muito bem para nós. Dois golos rápidos por Pepe e Helder Postiga colocam a equipa das Quinas em vantagem. Ao fi m da primeira parte um erro de marcação enorme da nossa defesa permite a Bendtner de fazer o 2-1. Na segunda parte, foi o habitual que esta selecção nos tem dado, sofrimento para depois festejar melhor. Bendtner volta a marcar para fazer o 2-2, mas já nos instantes fi nais do jogo, o recém entrado Silvestre Varela vai fazer pular e gritar Portugal ao marcar o terceiro golo. Vitoria conseguida e 3 pontos para o bolso. Agora chega a derradeira jornada do grupo B, um jogo frente à laranja mecânica, a Holanda, que ainda não tem um ponto pois perdeu com a Alemanha e a Dinamarca. A Holanda precisa de ganhar por dois golos e esperar uma vitória da Alemanha no jogo frente à Dinamarca. Portugal precisa apenas do empate se a Dinamarca não vencer à Alemanha. O jogo começa mal para a Portugal a sofrer um golo aos 11 minutos de jogo, um belo remate de Van der Vaart surpreendeu Rui Patrício. No entretanto, no outro jogo, um empate a 1 golo é o registo que se verifi ca. De repente, acontece aquele momento de alegria, de festa e de gritos, golo de Portugal, pelo capitão, Cristiano Ronaldo que fez o gosto ao pé num belo passe de João Pereira. A segunda parte começa com muitas expectativas que o apuramento seria conseguido. Portugal defende-se bem e tem boas ocasiões de concretizar. Num belo lance de contra ataque, acontece outro daqueles momentos de encantar. Mais um para Portugal, outra vez Ronaldo. Acaba o jogo e Portugal está nos quartos de fi nal. O nosso primeiro objectivo para este Europeu está concretizado. Uma força enorme do nosso colectivo venceu o individualismo holandês (outra vez).

O palmarés de Portugal frente à Holanda é incrível. Portugal não perde com os holandeses desde 1991, onde registou a única derrota frente a esta equipa. Portugal soma 7 vitórias, 3 empates e uma derrota. É para dizer que os portugueses sabem espremer as laranjas! A nossa selecção não tremeu frente a tanta adversidade e fi cou em segundo lugar no Grupo B. Uma equipa que jogou num perfeito 4-3-3 com os laterais a fechar bem o centro, a defender e abrir bem nas alas quando se ataca. Portugal jogou perfeitamente o seu estilo de jogo e por isso conseguiu o que lhe permite passar aos quartos de fi nal. Um dado interessante neste europeu, Portugal é a equipa que regista mais passagens consecutivas aos quartos de fi nal, com cinco europeus consecutivos. Esta

estatística revela muito da raça com a que as Quinas jogam quando chega a hora de ir para frente. Portugal volta a fazer vibrar os Portugueses com grandes jogos e com uma qualidade fantástica de nosso colectivo. Os 11 heróis que entram em campo em todos os jogos são fantásticos. Rui Patrício foi óptimo, não teve a necessidade de se aplicar muito mas quando o fez foi soberbo. A nossa defesa foi bestial, Coentrão é sem duvida o melhor defesa esquerdo deste Europeu, tem demonstrado grande força frente aos melhores, quer seja Robben ou Ozil. Bruno Alves tem feito o que mais sabe, cortar bolas pelos ares é com ele. Pepe tem sido o melhor jogador português em campo. Tem segurado aquela defesa com brilhantismo. Sem ele, é provável que Portugal tivesse fora

do Euro. João Pereira soube apoiar o ataque quando devia e soube defender bem e tapar o centro como um grande defesa direito. No meio-campo, Miguel Veloso tem demonstrado uma grande calma e sabe proporcionar jogadas fabulosas de ataque. Raul Meireles tem se visto menos que nas ultimas grandes competições, mas tem demonstrado um belo papel defensivo. João Moutinho tem mostrado qualidades que não se viam desde Rui Costa na selecção, um jogador que mostra grande calma no momento do passe certeiro. Na frente de ataque, Nani tem sido fantástico e tem causado muitas difi culdades aos defesas adversários. Como sempre, continua a ter investidas belas pelo meio da outra defesa. Cristiano Ronaldo passou de besta a bestial, muito criticado nos dois primeiros jogos, fez uma brilhante exibição frente à Holanda, e voltou a ser o melhor do mundo. Helder Postiga tem conservado bem a bola na frente embora a sua pequena estatura, frente aos centrais adversários que lhe têm causado alguns problemas. Paulo Bento tem conseguido fazer com que esta selecção jogue ao seu melhor e sempre apostou no melhor de cada um para a equipa. Chegou a hora de enfrentar a fase mais complicada do torneio, quando lerem estas linhas, o campeonato de Europa de futebol estará nos últimos jogos porém, não haja duvida que estaremos orgulhosos de que a nossa selecção cumpriuo seu grande objectivo. Eles voltaram a dar esperança a um povo que muito necessita dela. Neste Europeu foi muito simples a nossa mentalidade, foi 11 por todos e todos por 11. Força Portugal!!

Daniel Loureiro

CORREIO PORTUGUÊS - JUNHO DE 2012 EVENTOSEVENTOS

Documentário sobre Sousa MendesAristides de Sousa Mendes do Amaral e Abranches nasceu em Cabanas de Viriato, pequena vilória no distrito de Viseu, no seio de uma família aristocrata.Cônsul de Portugal em Bordeaux e anjo da guarda de milhares de refugiados aquando da invasão nazi, a sua acção foi contada em imagens realizadas por Alberto Feio num documentário apresentado no dia 16 deste mês no Club Portugal de Montreal, com introdução de Inês Faro, outra das responsáveis desta realização. O documento, com algumas lacunas técnicas na projecção, cujas origens desconhecemos, está muito interessante, bem estruturado e com rigorosa historiografi a.Sousa Mendes está presente em Israel, desde 1966, no Memorial de Yad Vashem dignifi cado com o título:”Justo por entre as nações”

Equivalências dos diplomas obtidos no estrangeiroCom o fi m de facilitar as equivalências de cursos feitos nas universidades estrangeiras, o Governo do Québec instituiu duas comissões que facilitarão as diligências necessárias para o efeito.Apresentadas no MIC pela titular Mme Weil e pelo ministro da Justiça Me Fournier, acompanhados por Me Dutrisac, do Ofício da Ordem dos Profi ssionais do Québec e por Me.André Gariepy, presidente da Comissão das Queixas, foram feitas as explicações do funcionamento previsto seguindo-se um curto espaço de perguntas.Pareceu-nos de grande utilidade as medidas tomadas e para maiores esclarecimentos, os interessados encontrarão nos sítios: www.micc.gouv.qc.ca/acces-professions-metiers ; www.opq.gouv.qc.ca/comissaire. Para quem deseje fazer parte dos Conselhos de Administração das Ordens como representantes do público, poderão inscrever-se através de: www.opq.gouv.qc.ca/systeme-professionnel.

Page 16: Jornal Junho 2012

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