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Sommaire 3 De quoi on semelle ? 5 La Fédération à votre écoute 6 Tableaux des charges sociales et indices 7 L’Assemblée Générale du 6 juin 2011 8 Évolution des ventes sur Internet - Petites annonces Avril 2011 - numéro 7 Notre site internet : www.chaussure.org connaît une fréquentation de plus en plus forte. Il est passé à 47 visites/jour avec une moyenne de consultation de 5 pages, soit + de 30 % de fréquentation en trois mois. La consultation des documents téléchargeables concerne en premier lieu la réglementation et les contrats de travail. Ce sont les principales requê- tes faites par nos adhérents. Aussi avons-nous décidé d'enrichir cette rubrique afin qu’elle soit la plus complète possible. Il faut dire que question réglementation, le travail est sans fin ! Vous trouverez donc en bas de notre page d'accueil les dernières nouveautés dans ce domaine. N'oubliez pas de nous faire part de vos remarques et de poser vos questions dans la rubrique « foire aux questions ». Jean-Pierre GONET, détaillant à Montpellier. www.chaussure.org Revue de la Fédération des Détaillants en Chaussures de France Mesdames, Messieurs, chers collègues, Vous savez que ma motivation, ainsi que celle de mes collègues, membres du bureau et du conseil fédéral, est constante. Toute action, tout engagement est notre mis- sion de tous les jours. A ceux qui disent que nous ne faisons rien ou pas assez, je pense les comprendre parce que peut-être ne sont ils pas adhérents ou man- quent-ils de temps pour consulter notre site internet (www.chaussure.org) ou ne lisent pas nos publications. C’est regrettable! Si tel est le cas, je leur demande de prendre quelques minutes pour nous contacter et venir nous rejoindre. Car nous avons besoin plus que jamais d’énergie, plus particulière- ment de vos énergies, de vos avis et de votre engagement. Venez nous rencontrer sur les différents salons professionnels nationaux où nous sommes présents, appelez-nous ou adressez-nous, via le site internet, vos avis. Pour illustrer ces propos, comme exemple, je vais vous raconter mon dernier rendez-vous à Bercy avec le chef de cabinet de Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, en charge du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation. Dans le cadre de ma mission de président de la FDCF, comme il est d’usage après chaque remaniement ministériel, j’ai présenté à nouveau auprès de nos autorités de tutelle notre profession, ses caractéristiques, son rôle sociétal et social, ses innovations, et exprimé nos craintes et nos espoirs. Suite page 2 Jean-Pierre FABRE, Président. Présenter la profession aux autorités de tutelle Notre Assemblée Générale aura lieu les 5/6 juin 2011 à La Palmyre (17) Plus de détails page 7

journal numero7

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journal detaillants FDCF

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Page 1: journal numero7

Sommaire3 De quoi on semelle ?5 La Fédération à votre écoute6 Tableaux des charges sociales

et indices7 L’Assemblée Générale

du 6 juin 20118 Évolution des ventes sur

Internet -Petites annonces

Avril 2011 - numéro 7

Notre site internet : www.chaussure.org connaît une fréquentation deplus en plus forte.Il est passé à 47 visites/jour avec une moyenne de consultation de 5pages, soit + de 30 % de fréquentation en trois mois.La consultation des documents téléchargeables concerne en premier lieula réglementation et les contrats de travail. Ce sont les principales requê-tes faites par nos adhérents.Aussi avons-nous décidé d'enrichir cette rubrique afin qu’elle soit la pluscomplète possible. Il faut dire que question réglementation, le travail estsans fin !

Vous trouverez donc en bas de notre page d'accueil les dernières nouveautés dans ce domaine.N'oubliez pas de nous faire part de vos remarques et de poser vos questions dans la rubrique« foire aux questions ».

Jean-Pierre GONET, détaillant à Montpellier.

www.chaussure.org

Revue de la Fédération des Détaillants en Chaussures de France

Mesdames, Messieurs, chers collègues,Vous savez que ma motivation, ainsi que cellede mes collègues, membres du bureau et duconseil fédéral, est constante.Toute action, tout engagement est notre mis-sion de tous les jours.A ceux qui disent que nous ne faisons rien oupas assez, je pense les comprendre parce quepeut-être ne sont ils pas adhérents ou man-quent-ils de temps pour consulter notre site

internet (www.chaussure.org) ou ne lisent pas nos publications. C’est regrettable!Si tel est le cas, je leur demande de prendre quelques minutes pour nous contacter etvenir nous rejoindre. Car nous avons besoin plus que jamais d’énergie, plus particulière-ment de vos énergies, de vos avis et de votre engagement. Venez nous rencontrer sur les différents salons professionnels nationaux où nous sommesprésents, appelez-nous ou adressez-nous, via le site internet, vos avis.Pour illustrer ces propos, comme exemple, je vais vous raconter mon dernier rendez-vousà Bercy avec le chef de cabinet de Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat auprès du ministrede l’Economie, des Finances et de l’Industrie, en charge du Commerce, de l’Artisanat, desPME, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation.Dans le cadre de ma mission de président de la FDCF, comme il est d’usage après chaqueremaniement ministériel, j’ai présenté à nouveau auprès de nos autorités de tutelle notreprofession, ses caractéristiques, son rôle sociétal et social, ses innovations, et expriménos craintes et nos espoirs.� Suite page 2

Jean-Pierre FABRE, Président.

Présenter la profession aux autorités de tutelle

Notre Assemblée Générale

aura lieu les 5/6 juin 2011

à La Palmyre (17)

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2 - Le journal du Détaillant - Avril 2011

Suite de la première pageTout d’abord, j’ai évoqué une fiscalité sans cesse grandissante : TaxeLocale sur la Publicité Extérieure (TLPE) accompagnée de la ContributionEconomique Territoriale (CET - remplaçante de la taxe professionnelle)composée de la Contribution Foncière sur les Entreprises (CFE - quireprend une grande partie des dispositions applicables à la taxe profes-sionnelle) et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE -qui remplace la cotisation minimale de la taxe professionnelle). Cettedernière, la CVAE, est déterminée en fonction du chiffre d'affaires réaliséet de la valeur ajoutée produite (salaires, …) au cours de l'année d'impo-sition, ou au cours du dernier exercice de douze mois clos. La CFE estassise sur la valeur locative des biens passibles de la taxe foncière sur lespropriétés bâties (locaux commerciaux et surfaces vitrines, ...).Par conséquent, d’une part, une revalorisation de la valeur locative prendcomme référence ces taxes locales et crée des charges supplémentaires.De l’autre côté, la marge commerciale s’érode de plus en plus du faitd’une concurrence agressive, déréglementée et non régulée avec les sol-des flottants, le déstockage, les promotions tous azimuts et les ventessur le Net.Nous ne pouvons subir plus longtemps une croissance des prélèvementsobligatoires supérieure à l’évolution du chiffre d’affaires et à une baissedes marges.Comment peut-on créer de l’emploi non délocalisé dans ces conditions ?Comment peut-on jouer notre rôle social ? Comment peut-on créer la viedans nos centres-villes ou nos quartiers et, en parallèle, subir des ventesanarchiques sous forme de soldes, promotions et via les sites de vente enligne qui nous concurrencent en direct avec nos marques privilégiées ?A ces problématiques, j’ai rappelé la réglementation relative aux modali-tés de paiement à 45 jours fin de mois (loi dite LME 2008). L’accorddérogatoire signé en février 2009 arrive à terme au 31/12/2011.Les conséquences de cette loi vont être désastreuses pour notre profes-sion. Les pouvoirs publics veulent, d’une part, maintenir le commerce deproximité et sa diversité, d’autre part, ils ne nous en laissent pas lesmoyens.

* * *Voilà, en quelques lignes, les graves problèmes dont j’ai fait part au chefde cabinet. Il m’a assuré de sa prise de conscience, autant sur l’aspectdes modalités de paiement que des ventes en ligne sur le Net. Affaire àsuivre !Pour ne pas être que désobligeant, je lui ai fait part également des initia-tives et outils que notre fédération met à disposition de ses adhérentsautant pour dynamiser nos entreprises que motiver nos équipes devente.Pour démontrer la force de la profession, une identité forte a été mise enplace au travers le label « chausseur certifié» sur tout le territoire natio-nal, garant et gage de qualité des services offerts par le professionnel du« savoir chausser». Cette démarche a été lancée en 2007 et a pour butde répondre aux exigences du marché. La dynamique est lancée aveccomme objectif 2011/2012 la certification de 100 points de vente.En deux mois, l’organisme « certificateur » a labellisé 11 magasins.A ce titre, nous saluons et remercions pour leur soutien le Groupement« ANWR-GARANT » et plus particulièrement son directeur opérationnel,Monsieur Francis Palombi, qui a très vite perçu l’intérêt de cette démar-

che et incite vivement tous lesadhérents du groupement à fairecertifier leur(s) point(s) de vente.En devenant chausseur certifié,vous faites bénéficier à vos clientsde l’assurance d’un accueil de qua-lité, de la compétence de l’équipe devente formée en continue par desprofessionnels de la chaussure et

d’une gamme étendue de produits rigoureusement sélectionnés. C’estune valeur ajoutée et une valorisation du point de vente. A propos de la qualité de nos équipes de vente, plus de 1 200 vendeursont participé en 2010 aux modules de formation continue mis en placeen partenariat avec la commission paritaire - FCPNC - au tarif très avan-tageux de 20 euros par candidat et par formation.N’oublions pas : le professionnel doit avoir une parfaite connaissance duproduit commercialisé et savoir conseiller le client au plus près de sesaspirations et attentes.Maintenant, la Certification de Qualification Professionnelle adaptée ànotre profession a été créée sous la forme d’un contrat de professionnali-sation, dans le but d’obtenir une formation qualifiante et certifiantereconnue par la branche de notre savoir-faire du métier de chausseur.Cette formation n’existait pas auparavant, seules des formations généra-listes existaient.Le Certificat de Qualification Professionnel (CQP) Vendeur-Expert(e) estla première reconnaissance officielle par l’Education Nationale pour lesmétiers de la vente dans le domaine de l’équipement de la personne. Ils’agit d’une formation par alternance, associant formation théorique etpratique en centre et acquisition de savoir-faire en magasin. Le but de cette initiative est de valoriser notre métier, d’attirer des jeunesdans la profession en renouvelant nos équipes de ventes par un sangneuf !

* * *Ne souhaitant pas uniquement revendiquer, voici en quelques mots laprésentation que j’ai voulu mettre en exergue auprès de mon interlocu-teur : notre volonté d’exister dans le paysage économique afin dedémontrer le dynamisme de notre profession en maintenant sa part demarché, et que cette dernière n’est pas en déliquescence. Bien aucontraire, nous sommes porteurs de projets et d’espoir.Nous avons les éléments pour faire face à cette offensive des grandesenseignes et surtout des sites marchands en ligne. Nous nous opposonsà ces « miroirs aux alouettes ».A ces mots : pragmatisme, conseil, compétence et savoir-faire, en unmot : professionnalisme, fédérons-nous !En conclusion, je vous dirai franchement et honnêtement que notre ave-nir est entre nos mains, vos mains. Nous vous avons préparé des outils,à vous de les utiliser. Mais personne ne le fera à votre place. Nous som-mes dans une nouvelle ère commerciale plus agressive qui demande plusde rigueur, avec des nouveaux rapports de force et des nouvelles normes. Nous possédons le fondamental qu’il ne faut pas trop tarder à mettre envaleur : c’est le rapport humain.

Jean-Pierre FABRE, Président

Présenter la profession aux autorités de tutelle

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Le journal du Détaillant - Avril 2011 - 3

Jules : Souvent tu me dis :« de mon temps, à l’époque ».C’est quoi ça ?Moi : De la nostalgie ! Jules : C’est quoi ça ?Moi : Une population qui est àla retraite ! Bientôt, vous les jeunes, vousvous créerez votre nostalgie.Car il faut avoir « de labouteille » pour être nostalgi-que. C’est vouloir être à votre

place et rester jeune. C’est difficile d’avouer que l’on a vécu et quel’on est moins reconnu.Jules : Donne-moi un exemple ? Moi : Pour toi qui es dans la chaussure, « les représentants de montemps » c’était autre chose ; ils venaient dans notre province recu-lée pour nous présenter leur collection.C’étaient des « M(O)nsieur », toujours la cravate, la belle voiture,les hôtels et les restaurants. C’étaient les achats des collectionsplus le rêve. On les voyait tous les six mois. Pour importer leschaussures il fallait payer des taxes spéciales et être reconnucomme importateur vis-à-vis du fisc. On les sollicitait lors de notrevenue à la Semaine du Cuir à Paris. Cette exposition durait unesemaine et pas trois jours comme maintenant. Eh oui ! maintenant les expositions durent trois jours et dès 12 h,le troisième jour, déjà des exposants sont partis vers d’autres

expositions qui, ellesaussi, durent presquetrois jours...Ces Messieurs présen-taient leurs collectionsdans des marmottes -c’est le nom donné auxvalises de collections.Chaque pied de chaussureétait disposé dans unepetite case protégée parun tissu de moleskine, telun bijou que l’on décou-vrait au fur et à mesure dela présentation. Il est vraique, maintenant, ils n’ontplus de « marmottes »mais des sacs en toile oùles chaussures sont envrac, sauf certains qui res-pectent leur métier enprésentant leur collectiondans des valises adaptées. De plus, ils avaient descarnets de douanes ATAqu’il fallait viser aux douanes. Le nombre de pieds était comptabi-lisé et une valeur était inscrite. Ou bien les pieds étaient perforésau niveau de la semelle pour ne pas être commercialisables.Ce n’était pas non plus comme maintenant. « A l’époque » on choi-sissait les pointures souhaitées et non pas des cartons tout prépa-rés avec un choix de 10 paires, 12 paires ou 14 paires. Car si l’ondésirait deux 36, avant on les commandait, maintenant il fautcommander 2 cartons car « un jeune penseur du marketing » a éta-bli une grille des pointures « idéales », non pas pour mon secteurmais selon lui…

Les VRP, ces seigneurs d’antan« De mon temps » on avait un plan d’achat. On relevait les pairesvendues par rapport aux paires achetées et l’on préparait sa com-mande par articles, hauteurs de talon et couleur, afin de passerses commandes en calculant le montant pour ne pas dépasser leprévisionnel. On payait à date car on respectait son fournisseur,son représentant et sa parole. Tout était basé sur le respect. Le représentant vendait une mar-que à un détaillant dans une ville, on ne parlait pas de refus devente, de vente séquentielle ou sectorielle, mais d’exclusivité res-pectée ; pour les grandes villes bien sûr, différents détaillantsachetaient une marque, mais chacun ses modèles. �

De quoi on semelle ?C’est quoi ça, la nostalgie ?

Un show-room.

Une marmotte de représentant.

Alain Corassant

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4 - Le journal du Détaillant - Avril 2011

� Ce VRP était un Voyageur Représentant Placier qui pouvaitvendre sa carte et sa clientèle à un autre VRP. Il avait une carted’identité bleue qu’il allait chercher à la mairie chaque annéecontre les attestations de ses employeurs prouvant qu’il était leurVRP et une attestation de sa caisse d’affiliation d’IRPVRP attes-tant de sa fonction et de ses cotisations réglées. Fiscalement, il déduisait 30 % de ses impôts pour les frais deroute, d’hôtel, de vêtements ; il avait un statut différent desautres. Un bureau dans les mairies groupait les VRP, les forainset les marchands des quatre saisons. Les marchands des quatresaisons n’existent plus, ils font partie de « mon époque » commeles « vitriers ».Ces VRP allaient à l’usine avec leur plan de collection, demandantdes articles bien précis selon leurs clients. Une employée essayaitles pieds réalisés pour voir le « chaussant » afin d’apporter desmodifications pour le « chaussage » - encore un mot ancien.Maintenant un « vendeur exclusif » doté d’une voiture de société,avec des minis-frais pour ses déplacements, visite des prospectspour vendre des cartons de chaussures tout prêts… non pardon,pas de chaussures… mais d’« articles chaussants » fabriquésdans les pays de l’Est, en Asie, en Inde ou ailleurs.

Une race en voie de disparitionTous se tutoient, tous sont copains, les uns achètent des prix etles autres vendent des remises associées avec des marques. Ils seressemblent tous avec le même look. On ne parle plus de qualité,de service, d’usure de la chaussure, de cuir et encore moins de latechnique.Tu te rends compte que dans une collection on voyait des décolle-

tés de conception différente, certains avec un chaussant spécialet un usage précis. Maintenant ces vendeurs n’en connaissentplus l’existence.Jules : Mais arrête de me dire sans arrêt « de mon temps » !Essaye d’être positif !Moi : C’est vrai, mais tellement de choses ont changé. Les frais deroute sont importants, les radars veillent. Il est impossible destationner, tout est piéton. Les tournées (temps passé par le ven-deur sur la route) sont très courtes car les chaussures étant pro-duites dans de lointaines contrées, les commandes doivent ren-trer très tôt.Jules : Si j’ai bien compris les VRP « de ton temps » étaient sym-pas, ils visitaient régulièrement leurs clients et respectaient aussibien leurs clients que leurs fabricants. Les « nouveaux commer-ciaux » ne se déplacent qu’en expositions et en show-room. C’estau client de venir à eux. Les bons de commande sont électroni-ques, plus de papier, la logistique fait le reste. Leurs entreprisesvendent sur Internet l’article que le détaillant n’a pas encorereçu en boutique à - 50 % ou -70 %. On ne parle plus d’exclusi-vité mais de ventes séquentielles. Les acteurs de cette profession ont du mal à cohabiter, car cetteprofession se restructure. Mais attention, protège ce commercialque tu côtoies et qui s’occupe encore de toi car bientôt il n’y enaura plus ! Le détaillant fera ses achats sur Internet, il comman-dera des packs prêts à l’avance, ce ne sera plus un carton dumodèle X mais une déclinaison préparée à l’avance de 15 ou 20modèles dans les coloris décidés par « le bureau de style ». Et tuachèteras un « package ».

Demain, la nostalgie…Vous cherchez tous « des chaussures de bonne qualité avec unebonne marge et en plus à la mode » : c’est ce que j’entends enpermanence. On n’entend pas beaucoup parler français hors desexpositions GDS, Bread and Better et Micam. On trouve ces chaus-sures à Sao Paulo comme à Shanghai, pour ne parler que desexpositions les plus connues. Mais il y a peu de Français qui yvont car il faut acheter à plusieurs, prendre des risques financiers,des risques de livraison, faire des erreurs.Ces époques paradisiaques je les ai connues « de mon temps ».Maintenant tu doutes, mais tu es en train de connaître ces annéesqui deviendront plus tard tes années de nostalgie. Dans le marchéeuropéen de la chaussure c’est la France qui se porte encore lemieux.

Alain CORASSANTExpert près la cour d’Appel de Paris en ChaussuresExpert EXPERTEX Membre des Experts Européens AEXAAssesseur près la Commission de Conciliation et Expertises DouanièreMembre de UITIC

Salon MICAM.

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Le journal du Détaillant - Avril 2011 - 5

Mme Christine Bochet Desagneaux vous renseignera sur :- Les baux commerciaux- Les litiges fournisseurs- La réglementation des soldes, fins de série, liquidations, promo-tions, rabais, déstockage- Ouvertures dominicales- Les problèmes de concurrence (DGCCRF)

Mlle Sylvie AFONSO vousrenseignera sur :- Les litiges avec le person-nel- Les procédures de licencie-ment- Les rémunérations (congéspayés, journée de solidarité,jours fériés, travail dudimanche)- La formation profession-nelle (DIF)

- L’application de la convention collective et de la nouvelle loiLME- La certification- Le régime de prévoyanceLes dossiers les plus litigieux sont adressés à :- Maître LAPALUS concernant les problèmes du droit du travail - à Maître BOMSEL pour les problèmes du droit des affaires - à M. Alain CORASSANT (Expert près la Cour d’Appel de Paris)pour les problèmes relatifs à la gestion des stocks et aux doua-nes.

Vous nous sollicitez régulièrement afin d’avoir des conseils enmatière juridique et sociale pour des problèmes que vous rencon-trez. Vous trouverez ci-dessous les questions les plus fréquentesauxquelles nous vous apportons les réponses de notre avocatMaître Hugues LAPALUS, du Cabinet Barthélémy, spécialiste dudroit du travail.

Pouvez-vous me confirmer que lors d’un licenciement les droitsacquis par le DIF sont perdus et est-on dans l’obligation d’in-former le salarié des heures acquises ?Lors d'un licenciement, le salarié dispose de la faculté de deman-

der à utiliser son DIF; la demande est obligatoirement acceptéepar l'employeur sous réserve que cette demande ait été faite auplus tard à l'expiration du préavis (l'action de formation pouvantse faire en dehors de la période de préavis).Cela résulte des dispositions de l'article L6323-17 du code du tra-vail.Si le salarié ne fait pas de demande à l'intérieur de son délai depréavis ses droits à DIF sont perdus (étant précisé qu'en cemoment se discute un projet de loi qui prévoirait le maintien desdroits au profit du salarié licencié).

Un salarié à temps partiel peut-il effectuer des heures supplé-mentaires ?La convention collective ne permet pas d'aller jusqu'au tiers del'horaire contractuel en heures complémentaires (si l'accord debranche sur la RTT a prévu cette possibilité, le ministre a refuséd'étendre cette disposition de l'accord qui est donc inapplicable).En conséquence, il n'est pas possible pour un salarié à temps par-tiel de dépasser les 10 % en heures complémentaires.Si par impossible ces 10 % sont dépassés, il convient alors derémunérer les heures en dépassement majorées de 25 %.

Pouvez-vous nous décrire exactement ce qu’est le droit discipli-naire ?Le pouvoir disciplinaire, corollaire du pouvoir de direction, est lepouvoir reconnu à l’employeur de sanctionner des comportementsou des actes considérés comme fautifs de salariés placés sous sasubordination.Le droit disciplinaire s’applique dans tous les cas où s’établit unerelation contractuelle régie par le droit privé, quels que soient letype de l’entreprise ou de l’établissement où s’effectue la relationde travail, son activité et sa situation (redressement ou liquida-tion judiciaire, etc.).Il concerne toutes les entreprises, sans condition d’effectif, quelsque soient le statut et l’ancienneté du salarié, même s’il est enpériode d’essai. Il est soumis dans tous les cas au pouvoir disci-plinaire de l’employeur.Les dispositions du code du travail relatives au droit du discipli-naire, qui donnent une définition générale des sanctions et insti-tuent une procédure disciplinaire, déterminent les limites du pou-voir disciplinaire de l’employeur. Elles ont une fonction protec-trice.

Votre Fédération est à votre écoutepour vous aider à résoudre tous les

problèmes que vous pourriez rencontrer

Sylvie Afonso.

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6 - Le journal du Détaillant - Avril 2011

Page 7: journal numero7

Le journal du Détaillant - Avril 2011 - 7

Dimanche 5 juin : de 14 à 16 h, accueil des participants Après-midi libre : plage ou visite du remarquable zoo deLa PalmyreVers 19 h : apéritif puis dîner à thème suivi d’un spectacleCLUB MED

Lundi 6 juin : 9h00 Assemblée générale & débat sur les sujetsd’actualité

Thalasso pour les accompagnants13 h Déjeuner buffet CLUB MED puis retour

TGV Aller : PARIS à 10h45 - LA ROCHELLE à 13h30 - puis 45’ deminibus Retour : Minibus à 15h00 de LA PALMYRE - LA ROCHELLE à17h08 - PARIS à 20h20 (horaires indicatifs).

Prix 295 € en couple - 185 € par personne. Pour 1 nuit, 2 repas,navette. Sans le transport TGV.

Renseignements et réservation à notre bureau à Paris.

Assemblée Générale du 6 juin 2011

Ordre du jour de l’A.G.

- Rapport moral et financier- Débat sur : les soldes flottants à date fixe - L’échéance des 45 jours des délais de paiement en 2012à retarder - Les respect des prix de vente conseillés sur internet - Il sera fait le point sur les différentes actions passées età venir de la FDCF. Le Président rendra compte des ren-dez-vous et discussions avec les chefs de cabinets deBercy ainsi que le Ministre du Commerce. - Questions diverses.

Le Club Med La Palmyre, près de Royan, où se déroulera

l’Assemblée Générale.

Plus d’infos au : 01 42 06 79 30

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Vente de fonds de commerce - Annonces

8 - Le journal du Détaillant - Avril 2011

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Alors qu’un troisième gros distributeur lanceune campagne de publicité à grande échelle à latélévision, les opérations de déstockage conti-nuent à se multiplier.Pour le premier trimestre 2011, nous avonsenregistré environ 750 ventes privées sur unetrentaine de sites dédiés (les plus gros étantvente-privee.com,brandalley.fr,fashionShopping.com, …).

Pour comparer, les chiffres correspondant aux premiers trimestresprécédents étaient de 338 en 2010, 146 en 2009, 85 en 2008, 36en 2007, 10 en 2006.Toutes ces propositions ont créé une offre Internet impression-nante pour les consommateurs, surtout si on ajoute :• Les opérations de déstockages journalières ci-dessus avec desprix barrés• L’offre des « pure players » (Sarenza, Spartoo et maintenantZalando) avec d’énormes moyens publicitaires, des stocks plétho-riques, une politique de rabais à tout va.• L’offre de gros détaillants qui sont partis plus ou moins tôt avecdes sites qui fonctionnent plutôt bien, souvent avec un personneldédié qui ne s’occupe que des mises à jour et des expéditions.L’investissement approche celui d’une boutique, le chiffre d’affai-res aussi (Il faut noter que sur ce point, l’offre des succursalistesn’est guerre performante).• L’offre bien « léchée » mais plus modeste, souvent sur des

niches, de détaillants qui souhaitent être sur le Net avec un inves-tissement modeste.

Je constate un certain tassement : les opérations de déstockagesjusqu’à l’année dernière étaient relativement courtes, entre 2 et 5jours, et rapidement de nombreuses références étaient indiquéescomme épuisées.Depuis cette année, on constate que les mêmes produits d’unemarque sont proposés lors de 2 ou 3 opérations identiques dansle même mois, sur le même site ou sur des sites différents et pastoujours au même prix. Autre nouveauté : les sites organisent desmini braderies avec des fins de séries de plusieurs opérationsregroupées en une et proposant cette fois des pointures dispara-tes (comme de vraies fins de séries) et des prix vraiment bradés(60 à 80 % du prix de référence).Est-ce que le marché arrive à une certaine maturité ? On peut seposer la question et surtout constater que le ticket d’entrée pourse faire une place sur Internet est de plus en plus élevé. Si on prend les résultats Google comme critère de réussite,Sarenza-Spartoo-Zalando occupent le haut de la première page.Les gros indépendants arrivent ensuite. Les succursalistes occu-pent la seconde page (Eram, Bata, Desmazières,…) et les détail-lants la troisième et les suivantes. Est-ce un reflet des résultats ?

Philippe DAQUAIDétaillant à Soissons

Evolution des ventes de chaussures sur Internet