Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
L A L E T T R E D US P I N A B I F I D A
Juin 2007 - n°106 trimestriel ISSN n°1254-3020
Flash spécial
Labellisation du centrenational de référence du spina bifida
CHU Pontchaillou - Rennes
J O U R N A L O F F I C I E L D E L A R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
D é c r e t s , a r r ê t é s , c i r c u l a i r e sMinistère de la Santé et des Solidarités
Arrêté du 3 mai 2007 portant labellisation de centres de référence pour une maladie rare ou un groupe de maladies rares
2
SOMMAIRE
Editorial
La lettre trimestrielle du Spina Bifida est un magazine édité
par l’Association Spina Bifida et Handicaps Associés, créée
en 1993.
Numéro 106 - Juin 2007
Numéro de Commission
Paritaire: 0710 G 87191
Agrément Ministériel
Jeunesse et Education
Populaire n° 94-03-JEP014
Dépôt légal: 2è trimestre
2007
Directeur de publication:
François Haffner
Secrétaire-Informatique:
Mme REMY
Impression: Les Ateliers Réunis - P.A. Les Portes de la
Forêt - BP 72 Collégien - 77615 Marne la Vallée Cédex 3
Tirage: 4500 exemplaires
Photos ASBH
ASBHBP 9294420 Le Plessis TréviseTél: 0800.21.21.05Fax: [email protected]
- Appareillage orthopédique des spina bifida p. 6
- Places de stationnement GIC p. 11
- Quelques raisons de créerun accueil hospitaliermultidisciplinaire p. 12
- Incontinence fécale p. 16
- Bureau de vote: des spina bifida réagissent p. 23
- Insuffisance rénale p. 24
- Le point sur la recherche:la sexualité p. 25
- Bulletin abonnement p. 27
- Soliland p. 30
LA LABELLISATION DU CENTRENATIONAL DE REFERENCE DUSPINA BIFIDA (enfants et adultes)
La prise en charge des maladies rares constitue une prio-
rité de santé publique et a fait l’objet d’un plan national mala-
dies rares inscrit dans la loi de santé publique du 9 août 2004.
Une maladie rare est une maladie touchant moins de 30 000
personnes ou 0,5/00 naissances en France, ce qui est la cas du
spina bifida et des défauts de tube neural.
Les maladies rares qui touchent 5% de la population(6000 maladies dont 80% d’origine génétique) posent des
problèmes bien connus mais difficiles à résoudre
- orientation vers un ou des professionnels compétents
- un accès aux soins cohérent, adapté et documenté
- des traitements et un suivi adaptés tout au long de la vie
Il n’existe en 2006 aucune consultation spécialisée et pluri-
disciplinaire adulte pour les spina bifida et encore moins de
relais ville-hôpital.
QU’EST-CE QU’UN CENTRE DE RÉFÉRENCE POUR LE SPINA
BIFIDA?
C’est un centre expert pour le spina bifida ayant déve-
loppé des compétences spécifiques et reconnues dans ce
domaine.
C’est un centre de recours ayant du fait de la rareté de la
pathologie prise en charge et du faible nombre d’équipes spé-
cialistes dans le domaine, une attraction nationale.
QUELLES SONT LES MISSIONS DU CENTRE DE RÉFÉRENCE?
Permettre au malade et ses proches de trouver une prise encharge globale :- en améliorant l’accès au diagnostic et son annonce,
- en définissant, en organisant et en réévaluant régulièrement
la stratégie de prise en charge et le suivi interdisciplinaire
dans le cadre d’une filière nationale de soins identifiée et
cohérente,
- en veillant à l’information et la formation du malade et de
sa famille.
Guider et coordonner les professionnels de santé non spé-
cialisés participant à la prise en charge de proximité du
malade (acteurs de soins ou sociaux de proximité, centre hos-
pitalier proche du malade) en les informant et les formant sur
la pathologie et sa prise en charge.
Participer :
- à la surveillance épidémiologique de la maladie,
- à l’animation des recherches et essais thérapeutiques,
- à la diffusion (indications et prescriptions) et au suivi des
thérapeutiques et dispositifs orphelins,
- à la mise en place de bonnes pratiques professionnelles
concernant la pathologie, en liaison avec les équipes natio-
nales et internationales travaillant dans le même domaine,
- s’engager dans une dynamique de coordination entre
centres prenant en charge la même pathologie ou groupe
de pathologies,
- être l’interlocuteur des autorités administratives et des
associations de malades pour oeuvrer à l’amélioration de
la prise en charge et de la qualité de vie du malade (et de
sa famille).
Le centre est labellisé pour 5 ans avec des évaluations à 3
et à 5 ans avant renouvellement. Un dossier de demande
de labellisation avec un financement sur 5 ans, a été
déposé en janvier 2007 à la Direction de l’Hospitalisation
et de l’Organisation des Soins (DHOS) du Ministère de la
Santé. Ce dossier a été examiné par des experts et un
comité consultatif.
Monsieur le Ministre de la Santé, Monsieur Philippe BAS
a signé le 3 mai 2007 un arrêté portant labellisation d’un
centre de référence pour le spina bifida (publié au J.O. le
16 mai 2007).
3
Nom du centre de référenceCentre de référence pour la prise en charge
globale et le suivi des personnes souffrant de
spina bifida (enfants et adultes)
Nom de la maladie ou du groupede maladies rares prise(s) encharge
spina bifida et défauts de fermeture du tube
neural apparentés
Adresse du centre
Postale: Service d’Urologie Hôpital
Pontchaillou
2 rue Henri Le Guilloux
35033 RENNES CEDEX
IDENTIFICATION DU CENTRE DE RÉFÉRENCE LABELLISÉ POUR SPINA BIFIDA
LE MÉDECIN COORDONNATEUR
Nom, prénom du médecin coor-donnateur et spécialité médicaleexercée
MANUNTA Andréa
Chirurgie Urologique
Ainsi nous allons disposer maintenant d’une consultation
nationale pluridisciplinaire enfants et adultes, unique cen-
tre de référence labellisé en France pour spina bifida.
Rappelons que le transport des patients vers ce centre est
pris en charge par l’assurance maladie.
Ce référencement implique que nous mettions en place
des centres de compétence associés au centre labelliséde Rennes et que nous organisions l’offre de soins du
spina bifida sur le plan national.
Le Haut Comité Médical et Scientifique National Spina
Bifida va jouer un rôle très important dans l’offre de soins
qui va nécessiter un travail considérable mais positif.
COMMENT AVONS-NOUS OBTENU CE RÉSULTAT?
Les recherches mises en place par l’ASBH et ses conseil-
lers médicaux ont été déterminantes.
Une photographie de la population spina bifida en France
a été réalisée grâce à un questionnaire national (224 ques-
tions) dont les résultats sur le périné ont été présentés dans
des communications savantes et publiés.
Deux nouvelles publications ont été acceptées au congrès
SOFMER (octobre 2007). Ainsi des domaines tabous
comme la sexualité des spina bifida, l’incontinence anale,
le rôle du jus de canneberge, le tampon anal, etc... ont fait
connaître cette pathologie peu connue.
La création de sites internet a renforcé la diffusion des
résultats (180000 consultations actuellement/an). Un
forum spina bifida de discussion de près de 300 personnes
handicapées a montré les difficultés et l’abandon théra-
peutique et social de cette population.
Toutes ces recherches ont été le socle de la demande de
labellisation. Elles montrent les besoins non satisfaits et
l’abandon qui résulte de l’errance médicale.
L’importance de l’assemblée générale du 2 décembre
2006 au centre des congrès du CHU de Rennes a égale-
ment montré la motivation des adhérents de l’ASBH, le
sérieux de notre association et son importance grandis-
sante.
Le dossier établi par les médecins du CHU de Rennes était
excellent et l’assemblée générale à Rennes a montré leur
compétence indiscutable.
ET À L’AVENIR?
Il reste beaucoup à faire, citons:
- extension du Haut Comité Médical
- organisation de l’offre de soins jusqu’au médecin traitant
- création de centres de compétence régionaux (une circu-
laire ministérielle est en attente avec un cahier des char-
ges)
- essais de fédération avec d’autres centres de référence
sur des pathologies qui nous intéressent
- nécessité d’un dossier médical unique
- assurer le transfert des données des services infantiles
vers les services adultes
- mise en place d’un programme de recherche national en
utilisant les financements de recherche existants, des cam-
pagnes de dons et surtout développement du service
d’aide et de conseils à l’incontinence dont les excédents
sont reversés à la recherche sur les DTN et les incontinen-
ces
- création de documents informatifs
Comme on le voit, la tâche est rude et toutes les bonnes
volontés médicales ou non sont les bienvenues.
Pour résumer, permettez-moi de dire que ce résultat a
également été obtenu grâce à un lobbying très actif et au
soutien de personnalités qui se sont impliquées dans ce
projet jusqu’auprès du ministre de la Santé et de ses
conseillers.
Un grand merci à nos soutiens et en particulier à Monsieur
le Professeur PELLERIN qui s’est fortement impliqué.
Un grand merci à l’équipe de Rennes dont la collaboration
avec l’ASBH a été exemplaire.
Mais d’après les informations obtenues, rien n’aurait été
possible sans l’appui et l’implication massive de l’associa-
tion nationale et de son Haut Comité Médical et
Scientifique.
Un calendrier d’actions va être mis en place.
Longue vie à l’ASBH et souhaitons lui de nouveaux suc-
cès.
F. HAFFNER
4
Monsieur le Professeur Jean-Félix DUBOUSSET, membre del’Académie de Médecine et de Chirurgie vient participer auxactivités du Haut Comité Médical National de l’ASBH.
Beaucoup d’enfants spina bifida lui doivent beaucoup. Il est l’undes inventeurs de la fameuse opération Cotterel-Duboussetsur le rachis.
5
J O U R N É E H U M A N I T A I R EDU DIMANCHE 20 MAI 2007
place Jeanne d’Arc à Aix en Provence
F O R U M H A N D I C A P 2 0 0 7DU VENDREDI 11 MAI 2007
Cours Mirabeau à Aix en Provence
organisée par Madame GRILLON, présidente d’Art etCréation du Sud au profit de la recherche sur le spinabifida
Les élèves de CM2 de l’école Les Olives à
Marseille ont sorti leurs pinceaux pour soute-
nir leurs camarades atteints de maladies
orphelines. Neuf tableaux ont ainsi été réali-
sés sur différents thèmes.
Votre forum SpinaBifida France a fêtéle 23/05/2007 ses 3années d’existence.292 membres d’ins-crits, plus de 13300messages postés.
Merci pour toutesces riches expériences partagées, pour tous cestémoignages d’émotion, de douleur mais aussid’espoir, de bonheur, de rire, pour ces très bellesrencontres aussi.
Sans vous, rien de tout cela n’aurait été possible.Amicalement,
Dominique
D É L É G A T I O N C H A R E N T E P O I T O U
PERMANENCE SPINA BIFIDA À LA MAISON DÉPARTEMENTALE DES PERSONNESHANDICAPÉES (MDPH 16) LE 4ÈME JEUDI APRÈS MIDI DE CHAQUE MOIS.
(confirmer votre venue par téléphone au 0800.21.21.05)
Tania, notre dynamique déléguée régionale
Madame GRILLON nous a remis un chèque de 600 euros, Tania et ses bénévoles ont vendu
165 billets à 2 euros, la tombola a rapporté 350 euros. Au total, 950 euros pour la recherche
sur le spina bifida.
Il est intéressant de comparer les deux dernières
décennies dans le domaine de l’appareillage.
ANNÉES 1980
Prise en charge neuro-
chirurgicale précoce
- + meilleure prise en
charge urologique
- > survie des spina
bifida paraplégiques
Consultation multidis-
ciplinaire (Pr Rogez –
Nantes)
- Suivi neurochirurgi-
cal (hydrocéphalie)
- Rééducation vésico-
sphinctérienne
- Prise en charge loco-
motrice : objectif marche
· Stabilisation rachidienne
· Stabilisation des hanches (intervention de
Sharrard)
· Correction des genoux et des pieds
· Grand appareillage de marche
ANNÉES 1990-2000
Dépistage échographique
- Moins de SB paraplégiques et moins atteints sur le
plan moteur
Remise en cause de l’appareillage de marche
- Perte de motivation à l’adolescence
- Contraintes mécaniques trop fortes à l’âge adulte
- > objectif « fauteuil roulant »
Actuellement
- Départ en retraite des anciens médecins référents
- Destructuration de l’offre et de la demande…
BILAN DU SPINA BIFIDA
Etat rachidien et medul-
laire
- Myéloméningocèle – état
de la peau
- Chiari, syringomyélie,
moelle attachée
- Scoliose, cyphose, bassin
oblique
Etat orthopédique des
membres
- Hanches : déséquilibres -
> luxation (surtout L2 L3
L4)
- Genoux : flexum, recur-
vatum, valgus
- Pied : pied bot varus
équin, pied talus
Atteinte motrice
- Niveaux lésionnels atypi-
ques
- Syndrome sous-lésionnel
: contractures
Atteinte sensitive
- Topographie mal systématisée
- Détermine le risque de complications cutanées et
ostéoarticulaires
Etat pelvi-sphinctérien et urinaire
Hydrocéphalie et fonctions supérieures
6
APPAREILLAGE ORTHOPÉSuite des conférences présentées au Centre des Congrès du CHU de Pontchaillou (Rennes) le 2décembre 2006. Nous avons tenu à vous présenter ces travaux malgré leur complexité maisnous reviendrons expliquer en détail ces nouvelles techniques qui peuvent améliorer la vie detous les jours.
SUITE AU DÉCÈS DE MONSIEURJULIEN BREBION, UNE COL-LECTE A RASSEMBLÉ 808 EUROSAU PROFIT DE LA RECHERCHE SURLE SPINA BIFIDA.UN GRAND MERCI AUX DONATEURS.
SB PARAPLÉGIQUES COMPLETS
L1 et au dessus : paraplégie complète
- Pas de déséquilibre musculaire au niveau des mem-
bres
Malformation rachidienne étendue
- -> Stabilisation chirurgicale
Mais possibles malformations des membres
SB « LOMBAIRES HAUTS »
L2-L3-L4 : déséquilibres au niveau de la hanche
- Activité des fléchisseurs et adducteurs
- Déficit des fessiers = abducteurs, extenseurs, rota-
teurs externes
- Risque de luxation posté-
rieure ++
Prévention :
· Verticalisation précoce
· Chirurgie osseuse +- inter-
vention de Sharrard
Activité du quadriceps
- Permet de libérer le genou
- Mais problèmes rotuliens,
surtout si flexum
Pied ballant : peu de défor-
mation au départ
POURQUOI FAIRE MARCHER ?
Marche thérapeutique ; effets bénéfiques sur :
- Densité osseuse
- Fonctionnement viscéral
- Croissance squelettique
- Perception de soi
Marche fonctionnelle
- A la maison
- Dans l’espace de vie sociale : école, puis travail
3 TYPES DE MARCHE
Marche « traînante »- Inévitable avec grand appareillage classique
- 3 fois plus d’effort qu’un enfant normal marchant 3
fois plus
vite
- Vouée à
l’échec
7
ÉDIQUE DES SPINA BIFIDADr. Georges DE KORVIN
CHP SAINT-GRÉGOIRE
Marche alternative- Avec Hip Guidance Orthosis ou Reciprocator
- Conditions neuro-orthopédiques :
· Hanches équilibrées avec secteur d’extension
· Extension complète des genoux
· Pieds chaussables
- Meilleur rendement énergétique chez l’enfant
Marche pendulaire- Généralement adoptée par adolescent athlétique
Orthèse de hanche (Hip Guidance Orthosis) (grand
pelvi-pédieux)
Développée à Oswestry (RU)
- Dr John Patrick, John Stallard
Orthèse métallique, par dessus les vêtements
Conception :
- Rigidité dans le plan frontal, légère
abduction des hanches
- Suppression des frottements au
niveau des articulations de hanche
- L’oscillation dans le plan frontal per-
met le passage du pas
200 patients appareillés
- 10 l’utilisent encore à l’âge adulte
(30-45 ans)
8
9
RECIPROCATOR
Développé en Louisiane
- introduit en France par l’appareilleur Proteor
Appareil en thermoplastiqueporté sous les vêtements
Conception :
- Hémicorselet rigide + montants thoraciques (régla-
ges)
- Articulations de hanches reliées par des câbles à
action réciproque
- L’extension d’un côté entraîne la flexion de l’autre
- L’extension du tronc entraîne l’avancée du pas anté-
rieur
SB « LOMBAIRES BAS »
L5 : JA seul actif
- -> effet varisant
- Pied creux mixte
S1 : releveurs actifs, pas de triceps -> pied talus +
flexum des genoux
- Sous-estimé au départ
- Pas d’appareillage très efficace à partir d’un certain
poids
- Risque de complications graves à
l’âge adulte
- Intervention d’Elmsie-Trillat = tri-
ple arthrodèse en deux temps + trans-
position postérieure JA et extenseurs
Appareillage avec botte
Appareillages de pieds déformés
A L’ÂGE ADULTE
Déformation initiale
- Déséquilibres mécaniques
- Hyper appuis
Insuffisance musculaire
- Syndromes rotuliens
- Effondrement des pieds
Anesthésie
- Mal perforant plantaire
- Destruction ostéo-articu-
laire
Surpoids
Les chaussures médicales et orthopédiques évoluent vers un aspect voisin de la normale sous la pression des
patients.
10
NE PAS NÉGLIGER LES «PETITS PROBLÈMES»
Les destructions ne sont pas douloureuses.
Un mal perforant apparaît en quelques heures, il gué-
rit en plusieurs jours, mois, années…
On peut tout mettre sur une plaie, sauf le malade ! (Pr
Vilain)
· Mise en décharge = urgence ++
· Pas de pansement compressif, pas de mèche
· Appareillage personnalisé
Ce problème est très fréquent chez les spina bifida
paraplégiques ou non.
Appareillage d’un pied déformé
11
Garant ma voiture depuis plusieurs années sur une place réser-vées aux personnes handicapées située à côté de chez moi etsignalée par un marquage au sol (sigle blanc sur fond bleu),j’avais l’habitude de prévenir la police quand elle était squattéepar une voiture de valide.
Ce midi, la police m’a prévenu qu’elle ne verbaliserait plus cetteinfraction car le marquage au sol est insuffisant pour matériali-ser la place (il faut aussi un panneau vertical).
Qu’en pensez-vous?Philippe
Il est vrai que le squat des places de stationnement réservéeaux personnes handicapées par des automobilistes valides estinadmissible.
Et bien je pense sincèrement que les policiers de ta ville ne fontpas du tout leur travail car lorsque j’étais étudiante, les policierstraquaient inlassablement les indélicats et verbalisaient sansrelâches sur le campus (il y avait les panneaux que nousconnaissons et les marquages bleus).
Certains étudiants arrachaient les panneaux mais étaient quandmême verbalisés.
Petite anecdote: un jour, j’ai stationnée sur une place car je pos-sède le macaron GIC... un policier m’a mise en garde de moninfraction (qui n’en était pas une!!!). Heureusement, il s’estconfondu en excuses voyant que j’étais dans mon droit.
Elisabeth
A la Ciotat aussi on arrive à trouver des places plus facilementdepuis que l'amende est passée à 135 euros. D'ailleurs uneanecdote qu'un policier municipal nous avais dit dans une réu-nion extra municipal (dommage que ça ne se fait plus) unedame avait appelé la police municipal pour avoir des explica-tions quand au montant du PV, elle a dit : "d'habitude c'est à 35euros" le policier lui a répondu que non il n'y avait pas d'erreur.La dame a donc répondu qu'elle ne se garerait plus sur les pla-ces handicapées.
Richard
Avec les scanners et les imprimantes couleurs, il est effective-ment très facile de faire de faux GIC.Je vois souvent au supermarché des gens qui ont l’air valide segarer à des emplacements réservés et sortir le macaron justeavant de descendre de voiture et le reprendre en remontant.Donc le risque de se faire prendre est à peu près nul.
Philippe
Les places de stationnement sont-elles gratuites?
Extrait de circulaire. Minist. Int. Décentralisation REG. 15 n°82-199 du 29/11/1982“Afin de réserver ces places, les maires prendront des arrêtésde police pour préciser le lieu, le nombre, la gratuité totale oupartielle et le rappel de l’infraction commise par un conducteurnon titulaire de l’un des deux signes GIC ou GIG”.
Il m’est arrivé une chose bien curieuse sur un emplacement réservé aux personnes handicapées dans l’enceinte du CHU de Rouenoù je me rendais régulièrement avec ma fille en consultation, j’avais bel et bien apposé le macaron GIC sur le pare-brise; quelle nefut pas ma surprise en revenant à mon véhicule quelques heures plus tard, une contravention “le macaron n’appartient pas au pro-priétaire du véhicule”, car à l’époque de la vignette, je devais d’après le verbalisateur avoir une vignette gratuite, en effet, nousavions bien une vignette gratuite mais sur l’autre véhicule (avec plus de CV que ma super 5 à l’époque); cherchez l’erreur.
L’usage indu d’une carte de stationnement est puni de l’amende prévue par les contraventions de la 5ème classe qui peut atteindre1500 euros, cette contravention ne peut être dressé que par des APJ ou OPJ et non des policiers municipaux et des contractuels.
Je remarque depuis quelques temps à ROUEN que les emplacements sont plus souvent libres et que les amendes de 135 eurossont dissuasives.
Danielle
PLACES DE STATIONNEMENT GIC: TÉMOIGNAGES
1) LA CONNAISSANCE MÉDICALE DOIT ÊTRE TRANS-MISE AUX COLLÈGUES ET AUX ÉLÈVES. Les avancées
médicales font partie des nouveaux traitements et
doivent être publiées.
Que de monde...
L’expérimentation clinique est fondamentale (leçond’anatomie par TULP)
2) RÈGLES D’OR DU THÉÂTRE CLASSIQUE
Une consultation médicale, comme au théâtre classi-
que nécessite:
- unité de lieu
· plusieurs examens sur le même site
- unité de temps
· un jour donné
- unité d’action
· une question d’ordre diagnostique ou théra
peutique
· une réponse
3) POURQUOI?
- raisons médicales évidentes
- raisons moins évidentes
- raisons humanistes
12
QUELQUES RAISONS DE CRÉER UN ACCU
Raisons médicales évidentes
- maladies compliquées
· la voie (la voix) d’une spécialité isolée
· l’association des traitements
- maladies complexes
· évocations des plaintes
· histoire très inhabituelle
- maladies intriquées
· plusieurs problèmes pelviens
L’incontinence sphinctérienne et la sexualité sont des
sujets tabous.
Le médecin hospitalier dans son service a t-il tou-
jours le temps d’écouter le malade?
Le spina bifida est très
complexe dans toutes
ses composantes.
Le plancher pelvien
concerne plusieurs
spécialités médicales
qui ne travaillent pas
forcément ensembles.
13
UEIL HOSPITALIER MULTIDISCIPLINAIRE
Pr. Laurent SIPROUDHISCHU Pontchaillou, RENNES
Raisons moins évidentes
- difficultés de communications
· échanges entre la personne et le thérapeute
habituel
- suites thérapeutiques difficiles
· suites post opératoires compliquées
· séquelles des traitements
Les relations patient-
soignant ne sont pas
toujours idéales.
Et quand le résultat
n’est pas à la hauteur
des espérances?
Raisons humanistes
- parcours d’un jeu de l’oie
- qui prend la décision?
- la personne au centre de la discussion et non son
dossier
Qu’il est long le chemin de l’arrivée à l’hôpital
jusqu’à la consultation pluridisciplinaire.
Qui est le médecin coordinateur parmi de nombreu-
ses spécialités médicales?
Chirurgie ou autre?
14
QUE PENSE LE STAFF?
Des décisions prises en commun sont sécurisantes
pour tous.
DÉCISION PARTAGÉE
Un patient a un nom et n’est pas un numéro de dos-
sier. Il doit être bien informé. Le médecin doit pren-
dre le temps de bien lui expliquer les risques, bénéfi-
ces, échecs, évitant les conflits ultérieurs. Il doit
recueillir son acceptation et assurer un suivi au long
cours ou bien orienter vers un confrère.
NOTE ASBH:
Ce petit exposé est destiné à bien faire comprendre
les difficultés de la prise en charge médicale pluridis-
ciplinaire.
J’espère qu’il fera réfléchir et évitera bien des conflits
par la discussion et la confiance réciproque.
La médecine est un art, pas une discipline mathéma-
tique. Elle n’a pas toujours de solutions à proposer.
Nous devons nous patient en prendre conscience.
Beaucoup de médecins se dévouent, bien peu de
patients les en remercient.
Le faisant pour tous, j’adresse:
un grand merci aux médecins qui ont participé à la
réunion d’information du 2 décembre 2006 au CHU
de Rennes.
15
COUSSINS TEMPUR-MED
Coussin releveur dejambes
Taille: 75x50x15/0 cm
Coussin confort
Taille: 63x43 cm
Coussinhanche/jambe
double angulation
Taille: 45x30x45 cm
Coussin d’abduction(double)
Taille: 27x20x20 cm
Coussin multifonction
Taille S: 35x30x8/1 cmTaille M: 50x30x8/1 cmTaille L: 68x30x8/1 cm
CONSEILS, DOCUMENTATION, PRESCRIPTION, APPELEZ SUZETTE AU 0800.21.21.05
L’intestin terminal
BASES DE LA PRISE EN
CHARGE (ET LES ASSOCIATIONS SYMPTÔMATIQUES)
- les troubles du transit sont fréquents chez les per-
sonnes souffrant de troubles de la continence
- l’incontinence est un
symptôme fonction-
nel
- le traitement de
l’incontinence ne
saurait aujourd’hui
être radical
TRAITEMENTS
Nous allons examiner les approches classiques
puis les approches alternatives possibles et enfin
les innovations à venir et les attentes.
TRAITEMENTS NON CHIRURGICAUX
Ils agissent sur le :
- transit intestinal
- il faut tenir compte des médicaments agissant sur
l’appareil sphinctérien
Parmi les techniques, on dispose du:
- biofeedback
- de l’électrostimulation
- de la neuromodulation tibiale postérieure
- des radiofréquences et biomatériaux
TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX
Ils permettent:
- la régularisation du transit, de la consistance des
selles et de la qualité de la défécation
- ils ont un effet moteur direct sur l’appareil sphinc-
térien anal
16
I N C O N T I N E N C ET r a i t e m e n t m é d i c a
Quels sont les résultats que l’on obtient?
1) IMPORTANCE DE L’ÉVALUATION DU TRANSIT COLIQUE DANS LA GESTION
DE L’INCONTINENCE FÉCALE
2) DIMINUTION DE PLUS DE LA MOITIÉ DES ACCIDENTS D’INCONTINENCE
3) RÉÉDUCATION COMPORTEMENTALE
17
E F É C A L Ea u x
Pr. Laurent SIPROUDHISCHU Pontchaillou, RENNES
Michel BouchouchaGhislain DevroedeAlain FayeMichel ArsacInt J Colorectal Dis (2002) 17:412-417
105 sujets (82 F, 59 ans)
temps de transit colique (TTC)
TTC < 30 heures
34 sujets
Lopéramide 63%
Lopéramide/Biofeedback 37%
30 < TTC < 70
38 sujets
Biofeedback
TTC > 70
33 sujets
Laxatifs 76%
Laxatifs/Biofeedback 24%
Bliss et al Nurs Res 200139 malades incontinents
aux selles liquides
Psyllium
N = 13
Placebo
N = 13
Gomme arabique
N = 13
recueil prospectif
8 jours avant et après 30 jours
Nolan et al Lancet 1991169 enfants encoprésiques
& incontinents
rééducation comportementale
+ laxatifs
N = 83
rééducation comportementale
N = 86
rémission
complète: 51%
partielle: 62%
rémission
complète: 31%
partielle: 43%
recueil prospectif
randomisation
suivi moyen 55 mois
rémission complète/partielle
APPROCHES ALTERNATIVES POSSIBLES
PHENYLEPHRINE GEL
18
4) RÉDUCTION D’UN TIERS DES ACCIDENTS D’INCONTINENCE SI L’AMPOULE RECTALE EST VIDE
QUE DISENT LES BANQUES DE DONNÉES COCHRANE BASÉE SUR LA PREUVE MÉDICALE
Chassagne et al Age Ageing 2000206 malades incontinents
accidents quotidiens/selles
stase rectale importante
laxatif osmostique
laxatifs locaux & lavements laxatif osmostique simple
recueil prospectif (2 mois)
randomisation
Fr. accidents d’incontinence &
souillures
COGGRAVE M, WIESEL PH, NORTON CCOCHRANE Database Syst Rev. 2006 Apr 19; (2): CD002115
Ces auteurs ont réalisé une étude critique des publications médicales surla gestion de l’incontinence fécale et de la constipation chez les adultes enrelation avec des maladies neurologiques du sytème nerveux central.
10 études ont été prouvées mais sont de qualité médiocres ou petites.
Les médicaments (CISAPRIDE, extraits de PSYLLIUM, etc...) ne semblentpas apporter des bénéfices indiscutables. L’évacuation manuelle (avec undoigtier) semble plus efficace que les médications orales ou rectales.
En conclusion peu de recherches indiscutables. Il n’est pas actuellement possible detirer des conclusions. Les traitements sont donc empiriques.
N=12 EA Carapeti et al Br J Surg 1999
Une application de 10% de gel de phenylephrine produit une augmentation significative de la pression du
sphincter anal au repos.
19
N=10incontinence fécale passivesans défect sphinctériene n d o s o n o g r a p h i q u eCheetham et al Gut 2001
Cette étude démontre que ce gel peut augmenter la tonicité anale chez des patients atteints d’incontinence
fécale.
Psyllium appelée aussi “herbe aux puces”.
Les graines sont riches en mucilage et en fibres.
Utilisé comme un laxatif sur prescription médicale
(il y a des contre-indications importantes).
SCORE SYMPTOMATIQUE
La stimulation électrique de l’intestin terminal par biofeedback est réalisé en introduisant une électrode dans
le canal anal. Cette technique mérite d’être améliorée.
D’après Ryn AK, Morren GL, Hallböök O, Sjödahl R. Long temresult of EMG biofeedback training for fecal incontinence. Discolon Rectum 2000; ‘43: 1262-6
La rééducation par biofeedback n’apporte pas d’amélioration notable par rapport aux autres traitements.
20
VARIATION DE SCORE SYMPTOMATIQUE APRÈS PRISE EN CHARGE
Norton C, Chelvanayagam S, Wilson-Barnett J, Redfern S, Kamm MA.Gastroenterology 2003; 125: 1320-1329
Randomized, Controlled Trial of Anal Electrical Stimulation for Fecal
Incontinence
Christine Norton, Ph. D., R.N., 1,2 Angela Gibbs, R.N., 3 Michel A. Kamm,
M.D., F.R.C.P. 3
1 Burdett Institute of Gastrointestinal Nursing, St. Mark’s Hospital,
Harrow, United Kingdom2 Florence Nightingale School of Nursing, king’s College London,
London, United Kingdom3 Physiology Unit, St. Mark’s Hospital, Harrow, United Kingdom
MESSAGES
- le traitement des troubles du tran-sit doit impérativement être pris enconsidération (il l’est par les mala-des)- les traitements spécifiques sontpeu nombreux et décevants- les techniques rééducatives ontprobablement une efficacité dont ilest difficile de préciser aujourd’huile substratum (hygiène défécatoire,accompagnement)
INNOVATIONS ET ATTENTES
IMPLANTS ET MATÉRIAUX INERTES
Tampons anaux pour incontinencefécale d’après COCHRANE
21
Ces auteurs concluent que les données disponibles sontincomplètes et limitées. Ils notent que le tampon anal peutêtre difficile à supporter.S’il est bien toléré, il peut avoir une option de traitementcomplémentaire.
Note ASBH: une étude menée par l’ASBH sur plus de 500patients a montré l’intérêt limité du tampon anal.
L’agent idéal
- biocompatible
- hypo-allergénique
- non immunogène
- non carcinogène
- stable (diamètre > 80 μm)
- facile à implanter
Options des agents “plastiques”
- teflon (polytef tm)
- graisse autologue
- collagène purifié de boeuf (gax tm)
- collagène purifié de porc (permacol tm)
- silicone (PTQ tm)
- oxyde de zirconium (durasphère tm)
- hydroxy-apatite (coaptite tm)
- acide hyaluronique (zuidex tm)
- polyacrylamide (bulkamid tm)
- fibroblastes et myoblastes (cellules souches autologues)
- autres
Première évaluation d’un agent
injectable grossissant le sphinc-
ter anal (Durasphère) dans la
gestion de l’incontinence fécale
22
Le principe consiste à injecter un agent inerte dans le sphincter anal et assurer ainsi une fermeture du rec-
tum.
Utilisation de la radiofréquence
- source électrique (Secca ®)
- énergie intratissulaire
- contrôle thermique
- escarre de coagulation
- fibrose tissulaire
La radiofréquence fonctionne en
chauffant en profondeur les fibres de
collagène des tissus. Cette action de
chauffage profond et uniforme crée
un effet immédiat de rétraction des
tissus et de modelage tissulaire.
CONCLUSION
Il est remarquable que peu de recherches aient été
entreprise sur l’incontinence fécale. L’examen de la lit-
térature ne permet pas de tirer des conclusions et des
recommandations à partir des essais réalisés. La ges-
tion de l’incontinence fécale reste empirique tant que
des essais réalisés dans des conditions scientifiques et
reproductibles n’auront pas été réalisés avec un nombre adéquat de patients.
Propositions empiriques
- faciliter l’évacuation rectale - suivre les nouvelles procédures
· évacuation mécanique · matériaux inertes
· laxatifs locaux - mettre en place des essais de recherche clinique…
- être vigilant
· perception
· hygiène défécatoire
La législation en faveur des per-
sonnes en situation de handicap
oblige désormais, et l’on s’en féli-
cite, toutes les communes à facili-
ter l’accès aux urnes aux citoyens
à mobilité réduite.
1) A Colombes, il y avait une
rampe en bois pour que Nico
puisse aller voter sur machine
électronique à l’école
d’Antoine. Comme quoi, la
civilisation, ça a du bon.
Paul
2) A Nalzen, trois volées de
marches mènent à la salle de
vote (42 marches)
Depuis que j’ai l’âge de voter,
je me fais un honneur de faire
ce devoir qui est le nôtre et
plus particulièrement pour
nous les femmes car ça n’a
pas toujours été le cas.
D’autres femmes avant nous
se sont battues pour avoir ce
droit, c’est la moindre des
choses de leur faire honneur et
de faire valoir notre opinion.
J’ai même voté par l’intermé-
diaire de la gendarmerie dont
l’un de ses représentants était
venu directement dans ma
chambre lors d’une de mes nom-
breuses hospitalisations à
Toulouse... C’est pour dire que je
tiens à aller voter.
Pour vous finir mon histoire. Pour
le 1er tour des Présidentielles, je
suis donc allée à la mairie mais
malheureusement et malgré mes
efforts au centre de rééducation, je
savais que je ne pourrai monter ces
fameuses marches... Corinne qui
m’accompagnait est donc monté à
la salle de la mairie et a expliqué
ma situation. Les 2 conseillers
municipaux présents à cette heure
là sont descendu avec l’urne dans
les bras et me l’ont apporté jusque
dans la rue, moi au volant de mon
véhicule. J’avais préparé l’enve-
loppe et je l’ai glissé aussitôt dans
l’urne après avoir signé le registre.
Corinne qui n’est pas en reste pour
sourire a tenu à faire également
son devoir avec moi et elle aussi, a
voté de la même façon... Dans la
rue, sous un parapluie tenu par un
des conseillers car au même
moment, tombait un énorme orage
de grêlons !!!
Cette scène pourrait prêter à sou-
rire mais je doute que ce soit le
cas. Elle démontre bien à quel
point on fait bien peu cas de la
situation des personnes comme
moi (nous sommes 5 dans la com-
mune ayant des difficultés à nous
déplacer) et je trouve regrettable
qu’il faille attendre une loi pour
éveiller les consciences !!! Nous
avons, nous comme tout le monde,
notre mot à dire et il serait peut
être temps qu’il soit reconnu et
aussi, entendu...
Muriel
3) Je viens de faire remarquer à Mr
le Président du Bureau de Vote
n°11 - Crouin Victor Hugo, que
l’accessibilité des fauteuils
roulants n’était pas prévu et à
ma surprise, il m’a été
répondu que l’accès pouvait
se faire par une porte annexe.
Je tiens à rappeler que la loi
n°2005-102 du 11 février
2005 prévoit les modalités
permettant de faciliter aux
personnes en situation de
handicap, tout acte de
citoyenneté, et en particulier
l’accès au processus électoral
(art. 72 et 73).
Il est précisé que les person-
nes que les personnes en
situation de handicap “doi-
vent accéder aux lieux de
vote par la même entrée que
les autres personnes”,
comme le confirme d’ailleurs
le mémento pratique à
l’usage des organisateurs de scru-
tins, édité par la Délégation
Interministérielle aux Personnes
Handicapées (février 2007).
De simples travaux pourraient per-
mettre aux personnes en situation
de handicap de pouvoir exercer ce
droit fondamental en démocratie et
je me permets de vous inviter à
vérifier que les normes d’accès
sont respectées pour l’ensemble
des bureaux de vote pour le pro-
chain scrutin.
Daniel
23
BUREAUX DE VOTE: DES SPINA BIFIDA REAGISSENT
Un jeune homme de 25 ans spina bifida, marche
avec un fléchissement des genoux.
Depuis sa naissance il se sonde avec des sondes uri-
naires sèches. Il travaille dans un CAT.
Au début il se sondait 8 fois par jour puis il se sonde
de moins en moins et souvent il reste avec une vessie
pleine qui ne se vidait pas.
Cependant il n’avait aucune infection urinaire.
Récemment il ne se sondait presque plus sans pro-
blème apparent que des fuites continues.
En septembre 2006, une pyélonéphrite se déclare, les
reins sont infectés. Il déclenche un empoisonnement
du sang. Hospitalisé en urgence, il a frôlé la mort.
Conclusion un rein fonctionne encore, l’autre est pra-
tiquement détruit.
Depuis plus d’un an, l’ASBH avait mis en garde ce
jeune homme sur l’insuffisance du nombre de sonda-
ges urinaires journaliers.
Il se sondait depuis toujours avec des sondes sèches
et refusait d’essayer les sondes autolubrifiées que
nous lui envoyions comme échantillon. Il a reçu toute
la documentation sur les neurovessies et le sondage
que l’ASBH édite.
Il était suivi par un médecin généraliste qui faisait
pratiquer une échographie annuelle.
Le CAT n’a assuré aucun suivi urinaire, ni vérifié
qu’il se sondait régulièrement.
Actuellement toutes les 6 semaines, un urologue pose
une sonde à demeure avec une poche permanente de
recueil des urines. Cette pose nécessite un tubage
sous caméra vidéo car l’urètre est très abîmé. Avec les
sondes sèches, de nombreuses fausses routes ont pro-
voqué plusieurs trajets.
Ce jeune homme a détruit son urètre avec ses sondes
sèches. Les douleurs à chaque sondage l’ont amené à
se sonder de moins en moins avec les conséquences
qui conduisent à l’insuffisance rénale (probablement
avec des pertes de sang).
CONCLUSION
Une opération chirurgicale de dérivation des uretères
à la peau avec stomie est programmée prochainement
(Bricker) avec une stomie sur le ventre et une poche
collée de recueil. L’urètre de ce jeune est définitive-
ment inutilisable.
24
I N S U F F I S A N C E R É N A L E
m i s e e n g a r d e
NDLR: Il est nécessaire que toute personne avec une neurovessie sache que le sondage urinaire est vital et doit être effec-tué régulièrement toutes les 3 à 4 heures (6 sondages/jour) avec des sondes autolubrifiées ou prélubrifiées à usage uni-que. Elles glissent 20 fois mieux que les sondes sèches qui sont à abandonner.L’absence ou l’insuffisance du nombre de sondages conduit à l’insuffisance rénale grave et irréversible.Actuellement ce jeune homme après avoir refusé les sondes autolubrifiées, refuse l’opération de Bricker.Un carton rouge au médecin généraliste et aux responsables du CAT pour le suivi urologique.Si l’opération de Bricker n’est pas effectuée, les infections urinaires à répétition conduisent à la dialyse inévitablement etdéfinitivement.Mais le refus de se sonder, le refus de l’intervention chirurgicale ne sont-ils pas une expression du mal de vivre de ce jeunehomme? Supporte t-il son handicap, son incontinence à 25 ans?N’est ce pas une forme de suicide en forme d’appel à l’aide? Si l’urologue n’opère pas, n’est ce pas une forme d’euthana-sie passive?Le jeune homme est adulte, la décision lui appartient.Une bien triste histoire qui se répète bien trop souvent et ne devrait plus exister.
Le thème de la sexualité est un domaine taboudans notre société. Les conférences nationa-les et internationales ont été peu nombreusesdepuis 30 ans et les publications médicalessur le spina bifida très restreintes.
La loi de février2005 reste muettesur la sexualité despersonnes handica-pées, les considérantcomme dénuées detoute sexualité.
L’association s’esttoujours préoccupéede cette question quifait partie des inter-rogations desparents et surtoutdes grands parentsrassurés par le carac-tère non génétiquedu handicap à 90%au moins (problème de l’homocysteine).
L’association a donc suivi tous les congrès sur le thème. Puisavec l’aide du corps médical, un questionnaire national a étéétabli. Le dépouillement de ce questionnaire a confirmé lagrande misère sexuelle des personnes atteintes de défaut detube neural, adultes dont la sexualité est perturbée depuis lanaissance donc mal connue. Les résultats ont été publiés parl’ASBH dans des conférences médicales, SIFUD-PP, SOF-MER, etc… et des publications médicales comme la revue de
pelvi périnéologie. Aussi de nombreux médecins ont été sensi-bilisés aux problèmes de sexualité spina bifida.
Un livre sur la sexualité handicapée (110 pages) en estrésulté. Avec l’aide de médecins, de sexologues, nous avonsrecensé toutes les méthodes et appareillages destinés à facili-ter les relations masculines et féminines et décrit un processus
d’exploration fonc-tionnelle, homme etfemme.
Les conditions d’unegrossesse et d’unaccouchement defemme spina bifidaprogrammées ontégalement été préci-sées, en tenantcompte d’une préven-tion par les folatesassociée à un dosagepréalable d’acidefolique.
Un article sur lasexualité et la reproduction du patient “spina bifida” va êtreprochainement publié dans la revue française de neurochirur-gie.Il est destiné à sensibiliser les neurochirurgiens français sur lasexualité de cette pathologie en relation avec les troubles neu-rologiques.
Le travail ultérieur va consister à rédiger un nouveau ques-tionnaire avec les spécialistes, de façon à répondre à de nou-velles interrogations qui découlent des résultats obtenus.
25
l a s e x u a l i t é
NDLR: Les plus anciens de l’association doivent se rappeler la brochure publiée par l’association en décembre 1982 surla sexualité des spina bifida. Préfacée par le Dr WAYNBERG de l’Institut de sexologie, cette brochure avait été traduite del’anglais par l’association. Elle a connu un succès de plus de 20 ans qui ne s’est pas démenti jusqu’au nouveau livre “lasexualité handicapée” (110 pages).L’association a toujours été en pointe sur les sujets qui préoccupent les spina bifida.
LE POINT SUR LA RECHERCHE ASBH
26
Ma fille vient d'accoucher medicalement ason 5ème mois de grossesse d'un bébé atteint
d'une malformation spina bifida, j'ai accouchéil y a 29 ans d'un enfant anencéphale, j'ai eu 3 filles après cette naissance tout à fait nor-males et sans précautions particulières.
Ma première fille née il y a 32 ans a eu deux petits garçons, sans problèmes non plus, moncousin germain a eu des convulsions, et doit prendre à vie de la vitamine b6, nous l’avonstoujours prevenus de ses problèmes, mais personne n'en a tenu compte aujourdhui toutrecommence. Si je vous écris, c'est pour témoigner, il faut prévenir les futures mamans, ilest bien évident que je serais plus vigilante pour les grossesses futures de mes autres filles,donnez moi s'il vous plait des références pour comprendre et éviter toute cette souffrance.
merci
Marie-Claude
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre témoignage
sur la naissance prématurée de votre petite fille
atteinte d’un spina bifida qui rejoint celui de nom-
breuses personnes. Dans 95% des cas, il n’y a aucun antécédent familial à la conception et à la
naissance d’un bébé porteur de myéloméningocèle.
Dans le cas de votre petite fille, un suivi plus sérieux aurait du être mis en place par les médecins,
avec préalablement à la grossesse, une consultation hospitalière dans un service de conseils géné-
tiques.
Ils auraient du prescrire à votre fille de l’acide folique (vitamine B9) un mois avant la conception à
raison de 5 mg/jour compte tenu des antécédents qui constituent une grossesse à risque. Cette
prise de vitamine permet de réduire d’environ 70% les risques. Un suivi échographique de qualité
aurait du être mis également en place.
Depuis la loi de février 2002, suite à l’arrêt de la Cour de Cassation sur l’affaire Perruche, indem-
nisant la famille, il n’y a plus de faute de la part des médecins de la grossesse devant les tribunaux.
Mais le refus de prescrire de l’acide folique n’est-il pas une faute ? La justice et la loi considèrent
que le médecin n’est pas responsable du handicap mais cette position est-elle moralement soute-
nable ?
Un myéloméningocèle se détecte à l’échographie en général vers la 20-22 semaines de grossesse.
Votre fille ayant accouché d’un bébé très prématuré à 5 mois, il n’a pas été probablement possible
de détecter le spina bifida.
Sachez que toute l’association se tient à votre disposition pour vous apporter informations, conseils
et soutien moral.
Que vos enfants n’hésitent pas à nous contacter. Il est également possible de dialoguer avec d’au-
tres parents concernés par le handicap.
Bien sincèrement.
TÉMOIGNAGE
RÉPONSE
BULLETIN D’ABONNEMENT 2007
12,20 euros l’abonnement annuel(gratuit pour les membres du service national de
conseils et d’aide à l’incontinence)
UN AN 4 NUMEROS
Bulletin d’abonnement 2007 à compléter et à retourner avec votre règlement à:
ASBH - BP 92 - 94420 Le Plessis TréviseLA LETTRE DU SPINA BIFIDA
Nom _______________________________________ Prénom_______________________________
Adresse ____________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________
Code Postal _________________ Ville __________________________________
Ci-joint mon règlement par:
Date__________________________________Chèque bancaire Chèque postal
Je m’abonne à la lettre du Spina Bifida soit 12,20 euros
Je m’abonne et je cotise à l’ASBH soit 24,40 euros , je bénéficierai ainsi des services de l’ASBH
Je cotise à l’association du Spina Bifida soit 12,20 euros
Vente au numéro soit 3,05 euros
Conformément à la loi informatique et libertés du 06/01/78 vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant dans notre fichier de routage.
27
NOTE CONCERNANT LA LIVRAISON DU JUS DE CANNEBERGE PAR COLIPOSTE
Toutes nos expéditions de jus de canneberge sont effectuées dans les emballages réglementaires dela poste afin d’éviter tout risque de détérioration ou de casse.
Malgré tout le soin que nous apportons à vos commandes, il se peut que des colis vous parviennentdétériorés ou éventrés ou pire que 1 ou plusieurs bouteilles soient cassées lors du transport par laposte.
Afin que l’ASBH soit indemnisée et puisse vous réexpédier vos bouteilles, il faut lors de la présenta-tion du colis par la poste :
1) refuser le colis et le postier repart avec le colis endommagé qui nous est retourné2) établir un constat de détérioration
Il faut que vous signiez sur place un constat sinon la poste refusera le remboursement.
Si la livraison a lieu en votre absence, un avis de passage doit être mis dans votre boîte aux lettresvous permettant soit d’aller le chercher à votre bureau de poste soit de demander une nouvelle pré-sentation.
28
J’ai été contacté en URGENCE par une journaliste
d’un grand magazine TV. Elle voulait filmer une opé-
ration neurochirurgicale d’un spina à la naissance.
J’ai contacté une dizaine de chirurgiens en France qui
sont comme moi un peu réticents à présenter du san-
glant à la télé mais il paraît qu’il y a des amateurs...
Je lui ai indiqué les adresses des neurochirurgiens.
Je lui ai indiqué des personnes spina bifida qui pou-
vaient parler du spina bifida.
Trois semaines passent sans aucune nouvelle...
J’ignore donc tout de ce que cette émissoin va pou-
voir présenter sur le spina bifida. Je crains le pire et
nous n’avons même pas été consultés...
Cette forme de journalisme est pour moi la pire. Ils
présentent ce qui les intéressent avec un miroir défor-
mant et non pas ce qu’est réellement le spina bifida.
Les médias influencent l’opinion publique en dehors
des intéressés.
Et dire que nous n’avons même pas été prévenus de
la date de l’émission, preuve de la considération
qu’on apporte aux personnes handicapées dont le rôle
est de remplir les heures d’écoute creuses et de pou-
voir se prétendre à l’écoute des personnes handica-
pées.
CARTON ROUGE n’est-ce pas?
François HAFFNER
COMPLÉMENTS D’ALLOCATION AUX ADULTES HANDI-CAPÉS: PRÉCISIONS SUR LA CAPACITÉ DE TRAVAIL
INFÉRIEURE À 5%
La direction générale de l’action sociale (DGAS) a
précisé que cet état s’apparente à une incapacité de
travailler quasiment absolue et peu susceptible d’évo-
lution favorable dans le temps. Pour remplir cette
condition il faut:
- soit être dans l’incapacité de travailler pendant au
moins un an (affection d’une longue durée)
- soit avoir subi des échecs répétés lors de leurs ten-
tatives d’insertion ou de réinsertion professionnelle
en milieu protégé, lorsque l’examen de la situation
établit que ces échecs sont liés au handicap avec une
condition de capacité de travail inférieure à 5%
- soit avoir des limitations fonctionnelles très impor-
tantes entraînant un besoin d’aide conséquent pour
les actes essentiels de la vie, y compris pendant le
temps de travail, et qui nécessitent la mise en place de
mesures de compensation ou d’aménagement très
importantes pour occuper un emploi
- soit faire une demande de reconnaissance de la qua-
lité de travailleur handicapé (RQTH) qui a fait l’objet
d’un rejet compte tenu de l’importance du handicap,
dès lors que celui-ci est durable
QU’EST CE QU’UN LOGEMENT INDÉPENDANT?
La DGAS revient également sur les modalités d’ap-
préciation de la condition de logement indépendant
pour l’attribution du complément de ressources et de
la majoration pour la vie autonome.
Le bénéfice du complément de ressources ou de la
majoration pour la vie autonome peut être ouvert aux
personnes lorsque leur hébergement donne lieu prin-
cipalement à deux prises en charge distinctes, d’une
part, le logement et, d’autre part, l’intervention des
services comme les services d’aide à la personne.
Dans ces hypothèses, “le paiement d’un loyer est per-
tinent pour apprécier la condition de logement indé-
pendant”, conclut l’administration.
MÉDIAS: LA DÉSINVOLTURE DES JOURNALISTESEST INCROYABLE
INFOS ADMINISTRATIVES:PRÉCISIONS SUR LA CAPACITÉ DE TRAVAIL INFÉRIEURE À 5%
(LE FEUILLETON CONTINUE...)
Organisée sur une journée, le matin sera consacré à des informations sur le handicap avec la par-
ticipation d’au moins un médecin, le Dr LOMBARD. Après un buffet bien garni, l’après-midi permet-
tra à tous de dialoguer ensemble. Pour vous inscrire, téléphonez au 0800.21.21.05
SAMEDI 7 JUILLET 2007
AU SUD DE LA HAUTE MARNE (SAULLES), DANS LA COMMUNE DE FRANÇOIS HAFFNER.
29
ACTUALITÉ: CARTE SCOLAIRE ET HANDICAP
R É U N I O N R É G I O N A L E
Le Ministre de l’Education Nationale, Monsieur DARCOS offre dans une
première étape, la possibilité de choisir le collège ou le lycée pour son
enfant.
Dans la mesure des places disponibles dans l’établissement, sont prioritai-
res pour intégrer un établissement hors du secteur initial de rattachement:
- les élèves “souffrant d’un handicap”
- les élèves boursiers au mérite
- les élèves boursiers sur critères sociaux
- les élèves nécessitant une prise en charge médicale importante à proxi-
mité de l’établissement demandé
- les élèves qui doivent suivre un parcours scolaire particulier
- les élèves dont un frère ou une soeur est déjà scolarisé(e) dans l’établissement souhaité
- les élèves dont le domicile est situé en limite de secteur et proche de l’établissement souhaité
Les familles doivent déposer un dossier avant le 30 juin 2007 auprès de l’inspection académique de leur
département. Réponse de l’inspection d’académie au plus tard le 20/07/07.
NDLR: on remarquera la quasi impossibilité de déposer un dossier (disponible à l’académie?) avec
si peu de délai lié à la proximité de la rentrée scolaire. On remarquera aussi que les Maisons
Départementales de Personnes Handicapées (MDPH) ne sont pas concernées !!!
On peut prévoir très peu de bouleversement en 2007-2008 de la carte scolaire ce qui rassure le
monde de l’éducation mais pas les personnes handicapées.
L’ASBH y tiendra un stand. Veneznombreux nous y rejoindre.
30
Recherchez unproduit
Recherchez unmagasin
Recherchezune association
Mon espacemembre
1 Je choisis mon associa-
tion
2 Je fais mes achats moins
cher
252 boutiques et grandesenseignes:
- Alimentation
- Bonnes affaires
- Produits culturels
- Mode et beauté
- Famille et enfants
- Internet et téléphonie
- Hi tech
- Finances personnelles
- Maison et jardin
- Vacances et voyages
- Sport et loisirs
- Auto moto
- B to B
3 Mon association reçoit de
l’argent
Association Nationale SpinaBifida et Handicaps
Associés (ASBH)
Association Nationale SpinaBifida et Handicaps
Associés (ASBH)
h t t p : / / w w w . s o l i l a n d . f r
QUI SOMMES NOUS ?
Soliland est une entreprise engagée qui veut démontrer qu’il est possible d’allier succès économique et partage, écono-mie et éthique ! Soliland est le premier portail sur Internet qui permet aux consommateurs de financer gratuitement l’as-sociation de leur choix tout en achetant moins cher des millions de produits. La communauté de membres Soliland uti-lise son pouvoir économique pour financer des associations oeuvrant dans les domaines de l’enfance, de l’action sociale,de l’environnement, de la santé et de la solidarité
VISION
Aujourd'hui, nous souhaitons que tous nos achats – produits ou services – nous permettent de soutenir des projets d’uti-lité générale. Soliland se donne comme objectif de généraliser cette démarche au plus grand nombre afin que nos actesquotidiens contribuent à l’amélioration de la vie de ceux qui en ont besoin. Les différentes initiatives en faveur de la soli-darité initiées au niveau politique présagent de l’impact que chacun de nous peut avoir dans ses décisions quotidiennes:via le programme Unitaid par exemple, en achetant un billet d’avion, nous pourrons participer à la lutte contre le Sida.Soliland s’engage sur cette voie mais ne souhaite pas pénaliser le consommateur pour lequel le prix final est important.C’est pourquoi acheter sur Soliland n’entraînera aucun surcoût.
“Av
ec
So l i l a n d ,
j ef a i s
u n d o
ng
r at u i t à l ’ a s s o c i a t i o n d e m o n
c h o i x”
31
Le partenariat avec Solilandnous a séduit dès que nousavons été contacté. Lesbesoins en recherche surdes défauts de tube neural(dont spina bifida) sont énor-
mes pour faire progresser la médecine dans plusieursdomaines et notre association a toujours été rétive auxappels à la charité publique. Soliland ouvre la possibilité dudon gratuit au profit de la cause que nous défendons.
MISSIONS
Soliland est une plateforme intermédiaire entre les acheteurs sur Internet, les associations et les magasins. Nous imagi-nons chaque jour une forme de commerce plus solidaire. La démarche de Soliland s’inscrit dans la volonté d’apporterune triple valeur ajoutée à ses clients et partenaires :
- permettre à tous les consommateurs d’acheter « solidaire au meilleur prix
Avec le système mis en place par Soliland, tous les consommateurs réaliseront des achats solidaires sans que leursachats ne leur coûtent plus cher. Soliland souhaite ainsi permettre à tous d’exprimer leur solidarité en toute simplicité.Notre objectif est de proposer aux consommateurs sur un même site le plus grand nombre de magasins, de produits, deservices et de marques afin qu’il puisse satisfaire à tous leurs besoins et acheter au meilleur prix en comparant les prix.
- soutenir l’ASBH dans ses actions
Les associations partenaires de Soliland dont l’ASBH vont bénéficier d’un nouveau moyen de collecte de fonds et decommunication afin de continuer à mener des projets de qualité sur le long terme. Que ce soit dans les domaines de laprotection de l’enfance, de la lutte contre les handicaps, de la défense de l’environnement, de la lutte contre les mala-dies graves, de la lutte contre la pauvreté en général, nous devons tous nous mobiliser. Soliland est un moyen complé-mentaire pour aider l’association de votre choix ! Bien entendu, il est vital de continuer à faire des dons classiques régu-lièrement.
- encourager une implication plus forte des entreprises en faveur de la solidarité
Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises ont les moyens de s’engager aux côtés d’associations et de prendre des décisionsen faveur de la communauté. Avec Soliland, elles pourront s’engager de la meilleure façon car tous les produits qu’ellesvendront à travers Soliland auront un impact solidaire. Les entreprises comme les collectivités et les associations pour-ront également contribuer au financement des grandes causes en réalisant des achats chez l’un des magasins partenai-res de Soliland dédiés aux professionnels.
Inscrivez-vous sur Solilandet soutenez gratuitementl’Association Nationale
Spina Bifida et HandicapsAssociés (ASBH)
Vivez un monde plusjuste avec Soliland. Enpassant par Soliland,une partie de la valeurde vos achats se trans-forme en don qui serareversé à l’AssociationNationale Spina Bifidaet Handicaps Associés(ASBH)
0800.21.21.05(appels gratuits depuis un poste fixe)
FAX:01.45.93.07.32
Lettre duSpina Bifida
HALL D’EXPOSITIOND’AIDES TECHNIQUES
3 bis av Ardouin 94420 Le Plessis Trévise
EMAIL:[email protected]
http://www.incontinence-asbh.com
http://fr.groups.yahoo.com/group/spinabifidafrance/
B.P. 9294420 LE PLESSIS TRÉVISE
http://www.spina-bifida.org
Première consul-tation nationalepluridisciplinairespina bifida auCHU de Rennes