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«• 3«rkmèf— Y (IMS fffl idraioittrattar- Délègué-Gérav O. RANDÖLET Pages) ABKlnisiratlon. Impressions etAnnonces, TEL. 10Ü 35, Rue Fouteneile, 35 AdfesseTélégraphique•EANDOLETHav» i» Cwtiiws — EMTJM HT0 *lt» w C«nfl$w (^h. Pages) i^.riflnTOgvagaMMi SMI 28 Janvier 1915 ■■■KaMaaaaagRtJi^tat. REDACTS-U R EN CHEF J.-J. CASPAR - JÖ11DAN Ssorétaira Général: TH,' VALLÉS Rédactlon, 35, rue Fonteneile - Tél. 7.60 AKNONCE8 AO HAVRE Bureau du Journal. 112, Ural' de Stras oourg. SL'AGENOE HaVAS, 8, place de ta Bourse, est «eule chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. Is PETITHAVREest riéatgnt peur lts Annonces Judlcialris st ligolst jfcïjtos ORGANE REPUBLICAIN DEMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de ia Rêgion ABONNEIWENTS aa Fr. AIM Ï1 parait que le général von Winterfeldt, pléuipoienliaire dans la mission allemande chargée de négoeier l'annistice, a été frois- sé. darissadignité et dans ceLe de son pays, par les déelarations fernies sans doute, mais jusles et mesurées du maréclial Foch. li a doucdonné sa démissiou de membrede la Commission d'armistice. II lui semble intolérable que le maré- chal Fochaitexigé l'occupation de la tête du pont de Strasbourg ; il estime que les conditions nouvelles de la prolongation d'armistice imposées par les AHiésexcè- dent les possibilités de TAllemagne, alors que cel le ci ne s'est pas encore con- forrnée aux conditions premières. Et com- me les notes allemandes qui out pour but de su^-citer des discussions sans fln et des aterrnoieineuts sans timiles ne seront plus accueillies. le général von Winterfeldt et la Commission allemande ont considéré qu'une pareille conception des choses est incompatible avec la dignité des pourpar¬ lers. Car « le ton de la note franchise est tel qu'il conviendrait tout au pius a un Etal tributaire et non pas au gouvernement d'une grande puissance. ». Le général von Winterfeldt a done donné des ordres pour qu'on n'accepte plus a l'avenir de pareilies noies. Etvoilal Nous entendons bien que le maréchal Foch ne sera pas autrement ému par ces propos audacieux. Le général Von Winter¬ feldt oublie trop aisément que nous sommes les vainqueurs. S'il en emit besoin, on pourrait I'en faire souvenir. Mais cette al¬ lure hautaine de l'ennemi, et qu'il n'avait pas depuis le 11 r.ovembre, coincide préci- sément avec le résultat des élections der¬ rières qui. après l'écrasement des spana kisles. sembient marquer la renaissance de J'impériaiisme. La presse allemande ap- prouve d'ailleurs chaleureusemeDt l'acledu général von Winterfeldt. Et c'est une inrli— ca'ion qui ne doit pas nous laisser iadilï'é- rents. Ne savons-nons pas du reste que la révo- lution allemande, en dépit de certaines violences, s'est cependant accomplie avec une sorte de discipline dans l'émeute ? La grande masse s'oriente en ce moment vers une République ordonnée, sous la diiec lion de sociaidémocrates qui furent les fidè les collaborateurs du Kaiser. El Ie ne sail peut-ê're pas encore toute i'étendue de sa défaite. Ei le songe a une nouvelle consti- tuti ui qui consacrerait ['existence d'un em- pire germanique sans einpereur, mais con- sidérableinent étendu par l'annexion de l'Autriche allemande et de provinces balli- qneset polonaises, et l'ori parle de Ia candidature du prince Max de Bade, ancien chaucelier, a la préaideuee de la Républi¬ que. Tout ceci doit nous mettre en garde. II faudra que TAllémagne s'incliné sin- cèiement devant ies solutions arrêtées par les peuples libres. Mctions-uous de ses vel- iéités de revanche. Th. Vallée. iaMMMiü eiülnups Elections dans l'armée I,o service allemand do propagando communi¬ que les inlormations suivantes : Par décret du gouvernement allemand et du secré¬ taire (l'Etat it l'iutérieur, le droit a été octroyé aux membres des unites militaires des armées de I'Est d'cJire le 2 février, au suffrage universel égal et se¬ cret, deux deputes a l'Assemblée uationale consti¬ tuante allemande, pour.autant, toutcfois, qu'au jour de l'élection, les membres en question auront leurs droits électoraux et so trouveront encore en deiiors de l'Allemagne. Reglement de comptes militaires Par suite de la cessation de payement de I'ex-ad- xninistration do l'armée austro-hongrofse it l'égard de l'Allemagne, les maisons allemandes créancières ont chargé une maison de banque beriinoise, en lui don- naiit des pouvoirs spéciaux, de tairo valoir leurs reclamations, auxquolles les autorités allemandes ont promis leur appul. La Société Krnpp La société par actions Frédéric Krupp, d'Essen, a repris l'expioitation de son usine d'acier électrique, réurganisée ii y a queiquo temps. Hesures contre le chcaage volontaire Des dépêches de Berlin signaled que le gouverne¬ ment allemand s'occupe actuellement do la question du chömage. II élabore un projet de loi aulorisant les mmiicipalités a expulser les ouvriers reiusant le travail ou lout au moins a leur refuser to secuurs ée chömage qui finit par (aire do l'inaction mème ua métier. Les obsèqnes de LiebknecM On mande do Berlin aux journaux ; A l'occasion des obsèques do Liebknecht, los rucs conduisant au ïhiorgarten ont été bai rées dés sa- modi matin do bonne heure. Lorsque, plus tard, les socialistes indépendanls ont voulu se réunir, la po¬ lice lour a signifié que le cortege no pouvait p3s ét re organise dans Pallcc de la Victoire. Les mino- ritaires se sont disperses et sent allés se rassembler sur la place du Friedrlchsheim. Les cadavres de 33 révolutionnnires tombés au cours des dorniers évónements ölaient placés sur 8 camions, celui de Liebknecht en premier. Lë cor¬ tege a passé par la Koenigstor et la Frankfurieralléo et est arrivé a 2 h. 30 au cimetière de Friedrichs- fcid. Rosa Luxembourg a été assasslnée par les soldats du gouvernement L'enquète a demontré que Liebknecht fut assassiné par les soldats de sou escorte. II en fut do mème do Kosa Luxembourg ; Ie matelot Tost, en reunion pu- blique, a pu rétablir les fails. Aucuno foule ne sta- tionnait devant l'hötel Edon, quand le conducteur de l'aulo qui avait amené Luxembourg regut l'ordre de se tenir pret Arepartir. Lo matelot Tost accom- pagna Rosa Luxembourg jusqu'a la rue. Dovant la porte de sortio de l'hötel, un soldat montait la garde. Aucun civil n'était la, car los rues étaient barrées. Le soklat de garde langa sur Rosa Luxem¬ bourg, au momenl oü elle passa devant lui, un coup de crosse qui la lit tomber a terre. II lui asséna un deuxièmo coup et allait frapper pour la trotsiême fois quand quelqu'un tui cria : « Mais vous êtes Jou! » Quinze personnes, presque tous des officiers et des aspirants, entouraient a co moment l'auto. Quand la victime, inanimée, y eut été portee, un bomme sauta sur lo marcaeplod et lira uu coup de revolver. LaGiiIjmm t laPaii Les Séaaoead'Me? Ia* Comité formë des deux premiers délégués des cinq grandes puissances s'est réuni bier matin au quai d'Orsay dans le cabinet do M. Pichon, de dix heures et demie a midi et demi, sous la présidence de M. Clemenceau. Aucun communiqué officiel n'a été publié au su¬ jet de cette séance, a laquelte assistaient MM.Wil¬ son, Lansing, Lloyd Qeorge, Balfour, Clemenceau, Pichon, Orlando, Sounino, Makino et Matsui. L'ordre du jour comportait la suite de la discus¬ sion du problème des colonies allemandes ; rnais, en l'absence de M. Orts, s(^rétaire général du mi¬ nistère beige des affaires éuangères, dont l'arrivée a Paris a subi un retard, le débat a dü être ajourué Hier après-midi ont eu lieu, au quai d'Orsay, deux reunions diiféreeies. Les deux premiers délégués des grandes puissan ces se sont assembles de nouveau poor examiner la question des colonies allemandes dans le Pacifique . D'autre part, les délégués des 19 puissances « a in¬ téréts particuliere c'est-a-dire les représentants des moyens et des petits Etats, se sont réunis égale¬ nient a" trois betircs. La séance a été consacrée a l'élection de Cinq membres, que les puissances en question doivent cboisir pour faire partiede chacune dos commissions que la Conference a decide, samedi hier, de constituer. Ces commissions sont, on s'en souvient, au nombre de cinq. La reunion des délégués des dix-neuf puissances o a intéréts particuliere » était présidée par M. Jules Cambon, qus sa grande» experience diplomatique désignaitpour cette taehe délicate. L'Snquête en Pologne Les délégués des grandes puissances ont com- mencé 1'examen des instructions rédigëes par M.Pi¬ chon pour la Commission de buit membres qui doit se rendre en Pologne. Parmi ces 8 commissaires, on sait que 2 repre¬ sented ia France, lig sont, dés a présent, désignés i Tun est M.Noulens, depute, ambassadeur de France en Russie, et l'autre est lo général Niessel, ancien chei de ia mission militaire irancaise en Russie. Pour les clausesouvrièresdu traité de pais Le texte des clauses ouvrières du traité de paix, remis par les délégués de la C G. T. au président du Conseil, a été dislribué aux membres de la Con¬ férence de la Paix. Pour examiner et discuter ces clauses, ii a été en¬ visage la creation d'une commission internationale qui se réunirait après la cloture des ti avaux de la Conférence syndicale internationale de Berrie. D'autre part pour examiner ces clauses au point de vue francais une Commission nniionstlt des clau¬ ses ouvrières du traité de pais serait constitute par quatro délégués patronaux et quatre délégués de la C GT. sous la présidence du ministre du Travail. La C G.T. a désigné pour la représenter dans cette Commission MM. Jouhaux, Merrheim, Bide- garray et Luquet. aqiijwjljpl 'inimi ham Lo Havre, ia Seine-Införleure, l'Eure.f «r pj. l'Oise et la Somme A-usres Departementa Uaion Postale 13 Ons aeon,ne egalement. SANSFRAIS, dans tous tos Bureaux de Puste de Franc» Tnois Mors Six Mors 15 ZSi Kr. Fr. On A* ïss Fr. se» > -is » LEPALUS BLS J ISiULLSTLS Inaugurationdu Carolefrancais de la Presse étrangère Cest, cn vérité, ua somplueux Palais quo M. Pichon, ministro dos affaires étrangères, a eu l'idéo do meltre a la dispesition de la presse francaiso pour y recevoir les journalistes étraii- gers venus en graad nombre a Paris a l'occasiou de la Confereuce de la Paix. Co palais est l'hêtel do feu M. Dufayel, avenue des Champs Elysées, 80, que le gouvernement franqais a loué a ses hériliers, Hier eu lieu l'inauguration. Un déjeuner, pre¬ side par M Nalèche, vice-president dti Synrlicat de la prosse parisienne, en l'absence de M. Jcau Dupuy, président, empêchó, réunissail M. Pf- chon, ministre des affaires étrangèrcs, les direc¬ teurs et principaux rédacteurs des grands jouiTiaux parisieus, des délégués de l'Associatiou professionnelle dos journalistes républicains, de 1Association des journalistes parisiens, de l'As- sociation du syndicat do la presse républicairio départementale, des delegations de la presse étrangèro alliée, plusieurs personnalites du monde politique. Au dessert, dos allocutions furent prononcées par MM. de Nalèche ot Tardieu, qui a terminé s en conscillant aux journalistes de n'ètro pas nerveux et do demcurer optimistes comme ils l'ctaiont pendantia guerre », et par sir John Bidell qui, au nom de la prosse anglo-saxonoe, remer- cia en termes fort heureux M. Pichon et le Syn¬ dicat de la presse parisienne de l'hospitalitó of¬ ferte aux journalistes étrangers. Brei, ce fut une brillante et chaleureuse pen- daison do crémaillère. Lsysnirsl üSsitgln stlofom^s ii Murcsnu Le correspondant du Times télégraphie de Co- blentz que le général Mangin, qui est a la t«te de la 10° armee, occupant la tête de pont de Mayence, a fait prendre les mesures nécessaires pour que soient restaurées la tombe do Marcoau ot celles des soldats franqais tombés dans les parties de l'Allemagne occupéos en 1792, 1812 et 1870. L'AGITATION PORTÜGAISE On mande de Lisbonne, do source officielle : Les monarchistos de Lisbonne ontcló battus. Des restes de cavalerie ont été dóbandés. L'armée, la marine, les pelotons de volontaires civils fidéles au gouvernement se comportent avec une vaieur admi¬ rable. Un grand enthousiasme règne dans toute la villa. Parmi les rebelles so trouvent M. Ornellas, lieute¬ nant do don Manuel de Bragance, et M. Joao Con- tinho. Le cabinet a donné sa démission afin de permet- tre la formation d'un gouvernement do concentra¬ tion républicaine. _ Les ministres démissionnaires assureront la c!iAc¬ tion des affaires qui ies conceruent jusqu'a la cons¬ titution du nouveau cabinet. Lo centre et le Sud du pays sont absolument tran- quilles. Dans lo Nord, los opérations contre les mouar- cbistes sont en bonne voio. L'attaquo decisive de Porto est prête. Ei\ Un Monument a miss Caveil Le Conseil communal d'Uccle et le personnel do l'Ecolo belgo d'infirmières ont déposé des palmes sim la lomhe do miss Edilh Caveil au cimetière d'Evere. Le bourgmestre a annonce qu'un monument sera élevé a Ucclo a la mémoire de miss Edith Caveil. Le Comité d'bonncur cornprendra, avec le ministre d'Angleterre et lo bourgmestre de Bruxelles, M.,Max, pour recueillir les dons. La reconstruction de Louvain L'administration communale do Louvain a dé- cidé la rcconstitution de cette villo 1,500 maisons et l'admirablo bibliothèque de l'üni- versitéfurentincendiées parlesJUleaiands.., B.olchevi«9tes Buenos-Aires — 500 mattaiteurs maxünalistes on disperse les cars biuiers chiiiens a Ia frontiére et se sout dirigés vers le port de Rio-Gallegos (Pntagontetf Les autorités onvoient des navires de guerre et des troupes. Les ruaximaMstes ont attaqué la prison de Punta- Arenas sans succes. 333ml ^l.1 * Berlin. — Voici les résulats défiritiis des élections il l'Assemblée naBonale. Sont, élus 105 six'ia'-ilemo- crates. 91 membres du centre, 75 moccab s, 98 eoiiservateurs, 22 uatioiiaux, 22 li'béraux,8 indepen¬ dants, 8 divers. AU PORTUGAL Lisbonne On peut dés roaintenant considérer comme voué a l'insuccés le mouvement monarcbi- quo. Dans la capitale, Télan qui se manifests dans I'en- semble de la population ne peut laisser aucun doute sur la force du sentiment républicai». A Porto et flans le Nord, la situation reste sta- tionnaii-e, mais des colonnes militaires et civiles sont en route pour réduire la rebellion. aêm La Demobilisation dos auxiiiairtss II résuite d'une note additionuelle a l'ordre do demobilisation du 31 janvier, communiquée par le ministère de la guerre, que los militaires clas- sés dans le service auxiliaire a la suite de bles¬ sure de guerre et appartenant aux classes 1905 a 1911 seront demobilises en mème temps que le 5" échelon (classes 1003 et. 1904). Les militaires de la mème categorie apparte- nant aux classes 1912 a 1917 seront demobilises avec le 6" échelon (classes 1905 et 1900). LaBédycüofl dutauxduFret enAogktafre Le Daily Mail annonce que, pour dóvelopper le commerce d'importation 'des Elats-Unis et du Canada en Grande-Brotagne, le taux du fret a été réduit de plus des deux tiers, savoir de 3 dollars 50 par tonne a 1 dollar. Les Troupes frangaisss vont quittar laBstglque La division franqaise commandéo par Ie géné¬ ral Degoutto va partir prochainetnent. Elle va se rendre en Franco pour contribuer aux tra- vaux de restauratiou do la region de Lille. La Conféiencs Socialiste de Barne Le département politique suisse a pris des me¬ sures sévères pour le visa des passeports des' dé¬ légués a la conférence internationale socialiste. II exige de tous los délégués une «legitimation du Coniiló d'orgaiiisation » sinon Ie visa leur sera refuse pat' les colisulats et les legations suis¬ ses a l'étranger. La prwuiere séance préliminaire sera tenue dimancho prochain. LoItmm dala Mediterranée enavion Dimanche, è 2 heures, le lieutenant Roget, aceom- pagné du capitaine Coli, est parti du camp d'avia- tion do Miramas, prés de Marseille, pour leider la traversée de la Méditerranée par les Baléares, mal- gré un veut trés violent. ils ont alterri sans incident ii 7 heitres du matin, sur l'hippodrome d'Hussein-B%, prés d'Alger. Ils sont reparlis uuo heure après, par la voie des airs, pour la France. L'appareii est un bipian militaire a double com¬ mando, muni d'un moteur do 300 chevaux. La distance a parcourir, sans «tterrissage, est de 800 kilometres taller). La Conférence de la Paix Paris. (Officiel.)— Les représentauts des puissan¬ ces a intéréts particuliers ont désigné, hier après- midi, les membres des quatre Commissions cbar- gées d'examiner lo projet de ia Société des Nations, les responsabilités des auteurs de la guerre, la legis¬ lation internationale du travail, lo régime interna¬ tional des voies et communications. U.V 11ÉCIT TRAGiyUE de la Mort du Tsar ETDSLi FAMÏLLE IMPERIALS Lsiepnier ps'edoPosts de H®. Acloi» Bépart Paris. — M. Ador, president de la Confederation betvétique, a quitté Paris a vingt heures, par l'ex- press Paris- odane, accompagné de M. Dubaut, ministre de Suisse è Paris. II fut salué par MM. Pichan, William Martin et le colonel Prunier, représentant M. Poincaré. Le, CöBüBercedes Laioes est libre Paris. — La direction de l'Intendance a renonce A ia requisition de la iaino produite cn Franco et en Afrique du Nord. Par suite, ia vente et lo commerce des laiues d'Europe et d'Alrique du Nord sont libres. L'AFFAIRE CAILLAUX Paris. — M, Cailiaux sera interrogé pour Ia pre» naiére fois jeudi prochain, par M. Perès, président de la Commission d'itistruclion, probabterneiit as sisté des deux défeiiseurs, M'*Demange et Moutet_ ——•»—- [3Immfcdslaüfcmnéa Les aviatears Roget et Coli sont saafs Marseille. — Une dépêche de Rosas (Espagne) dit que l'avjateur lieutenant Roget et le eapitavno Coii out atlerri a Rosas, bier, a 19 heures. lis furent gê- nés par le mauvais temps. Pendant la nuit, lo mis¬ tral souffla avec violence. Ils ont couvert dans la raême journée 1,600 kilo¬ metres. lis repartirout dés qu'il sera possible. d 'avia t ion Dijon. — I, 'feutenact avialeur américain, Oueil, a été tué dans uuo chute de son appareil. ILMl. RUSSIE Omsk.— Le Congres du parti socialiste travail- liste a decide de suutenir par tous les moyens le Gouvernement de l'amiral Koltchak dans la Intte anti-bolchevique et dans ses efforts puur l'intégrilé nationale. Le comte Tolstoi, qui se trouvait a Berlin, la setnaine deruière, a fouriii a un journal russe, la Vre.vnja, des détails particuliers sur lo meur- tr^du tsar ot de sa familie-, a Kkaterineiiburg, en jui Hotdernier. 11dit quo lo Soviet local acquit la conviction que, voyant que les Tchéeo-Slovaquos et los troupes sibériennes avancaienl vers la villo, il ne pourrait pas être aidó'par les gardes rouges indi.tciplinées. Pendant quelque temps lo Soviet répandil le bruit que los troupes siliériennes dó- sii'aient romettro les Romanoff en libet'té. Ainsi, l'nn travaiilala garnison rouge et elle dentanda quo le tsar, quo touto sa fauiille et leurs parti- sants disparusscut do leur route. Le 16.juillot, les gardes rouges tinront une réu- nioii du Conseil des ouvriers et soldats qui dura jusqu'a une heure du matin, heure è laquelle lo sort du tsar fut réglé. Le Président du Conseil des ou¬ vriers et soldats, un onvrier du nom ' de Belobodo- roff, se proiioiiga le premier, pour ['execution, et, après lui, Jurofsky, le président de la Commission extraordinaire. Lorsque la sentence eut été signée par tous les membres, Jurofsky et Belobodoroff se rendirent è la demeure d'un ingauieur nommé Ignatief, se troii vaient le tsar ot sa familie, pour veiller a l'exé- cution. I.u détachement des gardes rouges aceueiUit la nouvelle de la sentence avec enthousiasme el leurs annes pointées s'élaiicèrent vers la cbambre a cou- cher de la familie royale. En eiiteridant lo bruit, le tsar ct la tsarine se ren¬ dirent comptn que le moment était venu et se vêti- rent en halo. Le tsar habilla de s.es propres mains le tsarewitch, lui faisant revètir sun costume militaire, et tous s'ageiiouillèrenl pour prier. Les grandes du¬ chesses terrif iées setreignirenj, serrées l'une contre l'autre i l^tsarevitch fomlil.en larroes et tenta de se tenir debuut, mais s'affalssa, Ie tsar tanté contraint d'i.itei i'ompre sa prière pour recueillir son tils dans ses bras ; la tsarine poursuivit sa prière. La porte s'ouvrit alors ct Jurofsky, suivi de la garde rouge, eutra. La baronrie dc Bnxlievdeti, alar- mée par W bruit, s'empressa vers la tsarine et toni ba en ure attaque de uerfs derrière elle. Jurofsky, avec un rire iliaholique, rapide, se tour¬ na vers ie tsar et dit -. « Je veis que vous êles déjè préparé, Oui I je suis pret! répoudit lo tsar. Notre visite ne vous concerns pas seul. poursuivit Jurofsky rurlement, nous d.evens exterminer votre fomiMe'et toute votre descendance.» II fit un signo aux gardes rouges et désigna la fa¬ milie du tsar ct la baronne Buxtiovden, criant : « Fi- nissens-en et pas de sentiment!» Les gardes rouges les entourèrent et les firent sor- t,ir. Le Isar s'en alla lo premier avec son fils affaissa dans ses bras. Mortellcmont pale, il se ressaisit vit®. La tsarine suivit d'une démarche ferme, priant a voix basse tout lo lomps. Les grandes-ducbesses et la baronne étaient convulsées et duretit être t.rat- riées au.lieu de ['execution, la cave, au bas de l'esca- lier. L4, la familie condaranée rencontra un autre groupe compose d« Botkin, le raédecin particulier du tsar, Mme Schneider, lectrice de la tsarine, le prince üotgorouky et le comte Tatitcheff. « Vous aussil » dit to tsar a Botkin qui, trés détail, ne put dire un mot. Les gardes rouges, r.raignaiit b> rico¬ chet des. Iwlles.de fusil, luèreut lours viclimes au revolver, l'une après l'autre. LES DERUSSIE Oes iroui es f-anco-roumnines en Ukraine Solon lo journal Zeit, de Vienna, des troupes fran- gaises et roumaines seraieiit eutróes a Kief. L avance des troupes ukrainienries Suivant les nouvelles de source, viennoise, i! se coufirme que les troupes ukrainiennes coutinuent a progresser avec sucoès, malgré la resistance opposes par les Polonais. Plusieurs villos sont tombées au pouvoir des Ukraiuiens. Lemberg, soumis au feu de leur artille¬ rie, a écorrnément souftert. Lo bombardement. . a frit, de nombreuses victimes dans la populatiou civile. Communiqué esthonirn Le communiqué officiel esthunien du 26 jan¬ vier au matiu dit : om- ie front Sud, nos trains blindés et nos déta- chements de cavalerie et d'infauterie ont avancé ; ils ont pris les villages ot les termes de Ringen, <jalop, Pora, les gares de chemius de fer de Midden- dori et de Bokenhof. Dans la direction de la gare et do la ferme de Bokeuhof, nous avons pris des ca¬ nons lourds, deux mortiers en parfait état, uu canon de 75, deux de 37, trois mitrailleuses et une grande quautité de munitions et approvisiouiie- ments. Menaces Militaires Allemandes Le gouvernement allemand prend Ie prétexte d'une invasion bolchevik possible au printemps poiir cons¬ tituer deux artnées, l'une en Prusso oriëntale, l'au¬ tre en Sibérie. Les cercles conservateurs et militaires proposent qn Hindenburg premie le coroniandement de ces armées et oi'ganiSe la defense sur le front oriental. D'autre part, on assure que l'Allemagne aurait été disposes a avancer do l'argent et ii envoyer des armes et des missions militaires et iinancicres a R' val pour aider les Eslhoniens contre les bolc.he- vitis mais leur oiire n'aurait pas été prise en con¬ sideration. La Prusse contre ia Pofogne L'appol suivant, signc par lo commandant en chef dc. l'armée volontaire, a été publié dans toute l'Allemagne : La palrie est en danger ! Profitant de notro fai- btesso momentanée, le Polonais tend ses bras vers des territoires purement allemands qu'il convoite. I! vcut la Silésip, Posen et la Prusse oriëntale. S'ar- rêtera-t-il mème devant les frontières de la Pomë- ranie ? La Prusse orientate serait arracbée ii 1'Allomagne. De riches proviucos qui fournissept au peupl® alle¬ mand la plus grande partie du ravitaillomcnt dont ii a besoin seront perdues pour la palrie. II laut les secourir. Mais il importe qu'on se bate. L'appol dit quo los hommes recovront une soldo journaliore de cinq marks et leur familie des secours do toutes espèces. II spécifie toute- fois quo la discipline militaire en vigueur et l'obóissance aux ordres sont la condition absolue do lout engagement. On sigriale, d'autre part, qu'une trés puis- sante artnée allemande se tiont prête a.envahir ia Pologne. Le général Broussilof n'est pas mort On mande d'Helsingfors que suivant la Pravda, le général Broussilof, dont la mort lut annoneée, est ii Moscou, oü il jouil d'une entière liberté. Le kaiser serait exilé auxjiides néerlanclaises Le grand poète Gabrielc d'Annunzio que la Franco a exalté, fê.té, aitné comme un frère la¬ tin, qu'elle a acclamé comme écrivain et adrniré comme so dat, alors qu'il était aviatcur et que sa a noble cande.ur « d'idéaliste l'auienait a sur- voler Viemie pour y jeter... dos proclama¬ tions, Gabriele d'Annunzio profile ajjfBurd'hui de ia paix qui s'élaboro poui' partiren guerre coulro la France. Rodrigue, qui l'cütcüt ? Chfmène, qui l'cüt cru ? Dans un journal itaiion, d'Annunzio accuse la Franco do travailler avec los Yougo-Slaves a la mort de l'ltalie et ramassë dans l'histoiro tous les argume.nts.de nature a exciter ses couipa- triotes coutre notro pays, il nous roproche l'en- lèvcmcnt des chevaux do Saïut-Marc par Bona¬ parte ct osc évoquer ies Paquee vérouaisos qui furent. tin massacre de Franqais. Et il continue, et il aggrave son vilain geste : Le Po/wio d'Jtalia public do lui uno lettre aux Dalinates. li dit notamruent : Et quelle paix nous sera finalement imposée, a nous les petits pauvi es du Christ I La paix gauloi- se 1 La paix brilaimiquo ? La paix étoiléo i Eb bien non eiicoio ! L'ltalie victoriense, la plus victorieuso des nations, victoi-ieuse d'elle-même et victorieuse de l'eiinoiqi, aura sur les Alpes et dans sa mer la paix romaine et la scule qui lui convieime. S il est nécessaire, nous affrouterons de nouveau le complot a la inanière d'Arditi, uoe grenade dans chaque main et le coutoau aux dents. II n'est pas possible qu'après 120 ans, le traité do Versailles re- noa vólle a contresens et sous una autre iorme l'in- iamie de Cainpo-Formio. Une manoeuve destinóe a rompre i'onteate dos nations aliiées ot a les faire se drosser los unos contre les alitres pour lo benefice de l'ennemi commun einploierait-clle uu procédé bien diffé¬ rent? ' Mais M d'Annunzio, heureusement, n'est pas touio l'italio, ct co n'est pas ce mauvais coup d'silc du poète qui rompia des amitiés que la communauté du sacrifice et de la gjoire a scellées eu iles heures oublióes facilemeut par une mé¬ moire ingrate. OaiDtismsiis-e et internationalisme Uns interview de M. Gompers La France Libre publie d'iutéressantes déela¬ rations de M Samuel Gompers. Lo leader des travaillistes américaias oxprime les opinions sui¬ vantes sur riuternatiouali»me et sur le bolche- visnie : Pas un seul d'entre nous n'a perdu I'esprit inter- naliorialiste. Cepcinl.nit, taut que l'Allemagne n'aura pas extirpé sa mentalité ualioiialiste et n'acceptera pas i'iiiternatiunalisme, celui-ei ne pourra se dé*-e iopper tii librement ni pleinement. A"aut de nous engager, attendons — mais ce ne sera pas out de suite — que le peuplo allemand ait une meilleure conception du devoir international et de la cooperation internationale. Los bolcbeviks courent après leur ombre. lis veulent en un jour transformer une société qui est le résultat d'une evolution de miltters d'années. Certes, on ne peul être satisiait de la condition actuelle des travailleurs. Aussi l'heuro est-elle favo¬ rable pour faire, dos pas rapiJes dans lo sens d'une grande amelioration sociale des ouvriers. C'est ce que les bolchevistes oublient. Nous, au contraire, nous voulons profiler do 1'oc¬ casion extraordinaire qui nous est offerte pour faire trioinpher nos re eiidications. L'AUTÖNOMIE ÏÏi LAC lTALOGTtE Echauffouréas è Barcelone Au cours de l'assemblée des municipalités de Ca¬ talogue, Uxsdélégués, après discussion, ont adopté une proposition pioclamant l'adhésiou compléte des muuicipaiitcs catalanes au projet de statut, deman¬ dant que ce soit le parlement Catalan qui donne Tautononaio municipale et declarant que tous les dé- lógués s'angagent ó obéir aux ordres du Comité exé- cülif nommé par la mancomunidad et les reprëson- tants parlementaires. Dans l'après-miili, des bagarres ont ëciaté entre les Catalanistes et leurs adversaires. Des coups de Jeu ont été tirës ; it y a eu quelques blessés. line Protestation des Cheminots du P. L. SVi- Les trains du P. L. M. s'arrêtent 60 secondes A la suite d'un mot d'ordre donné par 1'Union des syndicals du P. L. M., tous les trains qui circulent sont arrétés, sajnedi vers rnidi, pendant une minute, sous la protection d'un disque, pour protester con¬ tre Ie retard apporté a l'octroi des ameliorations promises aux cheminots, notamment au sujet de l'ëcbelle des traitements et de l'avancement méthodi- que a l'anciennetc. D'aulro part, tous les employés ont; de leur cóté, pour s'associer a ce mouvement, décidé d'interrom- pre a 15 beurss leur travail habituel pendant 15 mi¬ nutes. Prés de 800 employés, écheloimés eutre Nice et Vjntimille, orit observe lo mot d'ordre. Lo public ne s'en est d'ailleurs pas apecgu. Le Personnel des Gares s'arrête un quart d'heure A Lyon-Perracbe et dans les aulres gares de Lyon, le personnel du P.-L.-M a, pendant un quart d'heu¬ re de 15 heures a 15 heures 15, marqué un temps d'arrèl. L)esbalayeurs et simples manoeuvres aux employés des services, co luL le régime des bras croisés. Les trains au départ ont marqué ie coup durant une a deux minutes. En cours de route, les convois se sont arrèlés pendant ce mème brei délai. Devant lequat lèma Conseil deGuerre UneAffaire Se faux et de corruption LES DSSPA RUS Les journaux publient iles dépêches d' Amster¬ dam disant quo les gouvernemonts allemand et hollandais sont parvenus a un accord qui con- Hier a commencé devant le 4*conseil de guerre, présidé par le colonel Trinquard, une affaire de cor¬ ruption dans laquelle sout compromis plusieurs né- goclauts cn vins de Paris et Montpellier, ainsi que deux fonclionnaires du P -L -M Trés complexes dans lo détail, les faits dont doi¬ vent répondre les accusés peuvent être résumés en quelques lignes : une note du 4' bureau de l'état- major général, cn date du 16 juin 1918, avait insti- tué le classemont dos transports par groupes. Dans le premier groupe se trouvaient les transports de guerre proprement dits, ayant priorité absolue ; dans le deuxième, les marchandises dites de pre- mièro urgence, telles que combustibles, minéraux, tahacs, papier a journaux et bestiaux. Colto note diramuait dans des proportions de jour en jour plus grandes le nombre des véhicules dits « plates-formes », quo les réseaux pouvaient mettre it la disposition du commorco. Les commissions | conciliation t techniques des réseaux pouvaient cependant déroger a cetle ordre de priorité lorsque des circonstanres exceplionnelles l'exigeaient. Ce sont ces autorisa- tions de derogation que MM. Grandjean, sous-chef de bureau au P.L M. et Lavinaud.commis principal de 1" classe, auraient établies on imitant la signa¬ ture de leurs supérieure hiérarchiques. Vendues La question des disparus est uue dos plus pöniblos qu'ait laissées après olie cette horrible, guerre. Mais quels quo soient les sentiments de tristesse que sou- leve son seul énoncó, il se pose cependant des pro¬ hibities si nomhreux ii sou sujet, et pour plusieurs si urgents, qu'il faut Texaminer dés maiuteiiaut sous uu cöto strictement et puromeut juridique. C est ce que Lc Temps a fait. Lo nombre officiel des Franpais disparus s-élevait au 1" novemhro dernier, ü : 3,0U0 officiers et 311,000 hommes de troupe, soit a un total de 311 000 Lorsque tous nos prisonniers seront revenus tie captivité, il faudra determiner la situation juridique de ceux qui mauqueront a i'ajipel. Les rangera-l-on parmi les décédés,ou bien reste- . rontils iudéfiniment des disparus ? Quo fera-ï-on tours bions 1 Passoroiit-ffs A leurs héritiers présoi. . ils? Qui aura autorité sur leurs enfants mineurs? La communauté existant entre leur femme ot eux sera-t-elle di.ssoulo ? Leur épeuse restée seute aura-t-elle lo droit de se remarier 1 Dans la negative, les enfants qu'ello pourrait avoir porteront-ils lo nom du disparu ? Telles sout quelques uues des questions qui vont se poser et dont la solution dépendra du puint de savoir si le disparu est légaiement mort on » ab¬ sent ». a) Décédis. — Pour certains, on acquerra, töt ou tard, la certitude de leur décès. Los uns sont morts en captivité, et l'on ix*ut sup- poser que les registres des höpitaux ou des camps en feroiit foi. D'aulres, tués sur le champ do bataille, ont été, en sovelis, ct l'on retrou vera peut-étro leurs f-esles dans les pays libérés. Enfin, bien des prisonniers rentrés en France pourront attestor qu its out vu luourir tels de leurs caiuarades. Dans ces cas, oü la mort pourra être considérée comme certaine, des actes de décès n'ayaut pas êté el u'ayant pu être dresses par les autorités irancai- ses, des jugements iléclaratifs de décès seront ren- dus pour y suppleer conformément a la b'gislation regissaut ia matière II y a notamment le décret du 8 janvier 1813, visant lés accidents de minos. La jurisprudence a étendu peu a pou ce décret a des cas qu'il ne prévoyait pas a l'ori gine Elle en a fait une sorte de décret réglementaire, et elle l'a appli¬ que, d'une fapon constante, aux marins et pèclieurs perdus en mer. Cette deruière application a été consacrée par la loi du 8 juin 18r*3,dont te benefice a été d'ailL urs étendu aux troupes des armées de terre et de mer servant dans les colonies, lee pays de protectorat ou dans les expeditions d'outre-mer. Cette loi a nmdiiié un certain nombre d'artictes du Code sur les juge- ments déclaratifs do décès. Tel était l'état de la legislation lorsque Ia loi du 3 décembre 1915 a rendu les -dispositions do la loi da 1893applieables aux victimes des opérations da georro depuis le 2 aoüt 1914, lorsque facte de décès n'a pu être établi. b) Absents. — Mais, dans bien des cas, les rensei- gnemerits regus ne permettrout pas aux juges de prendre des jugements déclaratifs de décès. Quelle sera done la situation de ceux dont la mort, quoique vraisemblabfe, ne pourra pas être prouvée ? Les textes susceptibles de leur être appliquës se trouvent dans le Code civil : ce sout les articles 112 a 143 qui visent I'absence. Ce qui caractérise, en effet, l'absence, e'est I'incor- titude sur la vie d'uue personne. D'après un avis du Conseil d'Elat du 17 germinal an XIII, « on ne p. ut. declarer le mariage do I'absenf dissous après un certain nombre d'annees ; a la vé¬ rité, plusieurs temtnes de militaires peuvent a ce sujet, se trouver dans une position facbeuse, mais cette consideration n'a point paru, Iocs de la discus¬ sion du Code civil, assez puissantc pour los rclever de Tobligation de rapporter uue preuve légale. D'autre part, quelle est, au point de vue ties biens, la situation de I'absent? Celui qui a disparu sans donner do ses nouvelles pout être « déclaré en état d'ahsenco » au bout de II aos no »n bout de5 ans, soloii qu'il a laissë ou non une procuration. L.abs.,.o une iois déclarée, les personnes qui avaien sur les biens de l'af sent des droits subur- donnés a son décès sont qualifiées pour obteiihr renvoi en possession provisoire, lequel peut être converti en envoi en possession définitif, 30 ans après le jugement déciaralif d'abscnce, ou , av ail ce laps de temps, s'il s'est écoulé 100 ans depuis la naissance de I absent. Appliquera-t-on une telle legislation, faite en vue de quelques cas oxceptiounels et a une époque ne fonctionnaient ni les bateaux it vapeur, ni los chemins do fer, ni le télégraphe, aux nombreux is- parus de la grande guerre ? Lorsque la paix sera rétablie, quo les communi¬ cations postalos et télégraphiques seront partoiit reprises, quo les voyages en tons pays seront rede- vcdus possibles, y aura-t-il ulilité a conserver les longs délais du Code ? C'est pour la negative qu'a incline le gouverne¬ ment, qui a déposé un « projet do loi relatif a la declaration d'absence des individus disparus pen¬ dant les bcstilités ». Lo rapport fait par M. Georges Leredu, député, au nom de la Commission de la legislation civile e.tcri- minelle, montre clairement que ce projet a pour double but de simplifier la procédure et de réduire les délais. L'absence pourrait désormais être décla¬ rée lorsqu'i! se sera écoulé une année après la date indiquée par le décret fixant la in des hostilités. L'envoi oil possession provisoire pourra être re- quis sans délai fixe, même si Pabsont a laissé une procuration. Quant a l'envoi en possession définitif, le Tribu¬ nal, par une decision spécialeinent motivée, atira lq faculté de réduire a un minimum do 5 ans lo délai de 30 ans du Code. Mais n'existe-t-il pas dans ce projet une lacune ? L'article 9 de son projet precise que « les dispost- « tions du Code civil, relatives aux absents, conti- e nuoront d être appliquées eu taut qu'il n'y est pas « dérogé par la presente loi. » En consequence, si nulle preuve ne vlent étahlir le décès du disparu, celui-ci sera, légaiement, ab¬ sent, et iudéfiniment absent ; il ne passera jamais pour mort ; de sorto que, avec une telle legislation, il pourrait raster 50 ans sans donner signe de vie, sa (emme ne serait pas considérée comme veuvo et ne recevrait jamais le droit de se remarier. Cependant, il est manifeste qu'a défaut do nou¬ velles, la présomption de décès grandira chaque jour ; il arrivera, semble-t-il, un momenl elle deviondra une certitude et oü l'on pourrait réputer. mort lo disparu. M. Rognon, di!puté, a déposé une proposition de loi d'après laquelle le jugeinent déclqgant l'absimce serait, au bout de deux ans, transformé de droit en declaration de décès. Mais quid, comme on dit en droit, si, postérieurement, le disparu reparaissait ou donnait de ses nouvelles ? Le projet propose qu'il soit admis a en poursulvre l'annulatiou. Au cas son conjoint aurait convoté, celte union serait réputée mariage putatif et les enfants considérés comme legitimes. Comme on le voit, on a adopté des solutions ra¬ dicals et qui sembient simples. II suffit de réflé- chir un instant pour apercevotr qu'eljes créeraienl A <-.e- nnncónnnoooc ll'llllA iltfilllO f»! II'JÏ- eu' réalité des consequences d'une inlinie complica¬ tion, et, pour quelques-unes, d'uu caractère assez pénibie et presque odieux. Et cependant, on ne pout nior que la rapidité des communications et lés facilités d'information per- mettent aujourd'liui d'etre fixé beaucoup plus vite que jadis sur le sort du disparu. Si dansunlapsde temps A fixer, nulle nouvelle n est parvenue, it no faut pas so dissimuler que les chan¬ ces de disparition réelle sont plus grandes que dans les temps passés oü Pon a parfois constate de mer- veilleuses nisurrections qui ont fourni lo thème de tant de romans semi-vécus. Que conclure sinon que dans cette doulourcuse el délicate matière, le senti¬ ment et ia nécessité pratiquo so beurtent, ot que cette opposiliffii indique l'utiiité d'une solution de L'ABBÉ LEMIRE A ROME L'abhé Lemire a été regu par le pape. II s'est entreleuu avec lui et avec le cardinal Gasparri, des, r_. .. . , aux agents d'affaires poursuivis, elles passaient en- laTBt,Bl<llulllalu all cerue la position dc l'ex-katser, qui soratt cavojfe i suite, par ies soins de ceus-ci, cutce Ie* mains des i èavastaiions des régions du Nord de la Franca Len exil Ess lades uéeDandaises. 'jaègociants en

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SMI 28 Janvier1915■■■KaMaaaaagRtJi^tat.

REDACTS-U R EN CHEF

J.-J. CASPAR - JÖ11DAN

SsorétairaGénéral: TH,' VALLÉS

Rédactlon, 35, rue Fonteneile - Tél. 7.60

AKNONCE8AO HAVRE Bureau du Journal. 112, Ural' de Stras oourg.

SL'AGENOE HaVAS, 8, place de ta Bourse, est«eule chargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

Is PETITHAVREest riéatgnt peur lts AnnoncesJudlcialris st ligolstjfcïjtos

ORGANE REPUBLICAIN DEMOGRATIQUE

Le plus fort Tirage des Journaux de ia Rêgion

ABONNEIWENTS

a a Fr.

AIMÏ1 parait que le général von Winterfeldt,pléuipoienliaire dans la mission allemandechargée de négoeier l'annistice, a été frois-sé. darissadignité et dans ceLe de son pays,par les déelarations fernies sans doute,mais jusles et mesurées du maréclial Foch.li a doucdonné sa démissiou de membredela Commission d'armistice.II lui semble intolérable que le maré-chal Fochaitexigé l'occupation de la têtedu pont de Strasbourg ; il estime que lesconditions nouvelles de la prolongationd'armistice imposées par les AHiésexcè-dent les possibilités de TAllemagne, —alors que cel le ci ne s'est pas encore con-forrnée aux conditions premières. Et com-me les notes allemandes qui out pour butde su^-citer des discussions sans fln et desaterrnoieineuts sans timiles ne seront plusaccueillies. le général von Winterfeldt etla Commission allemande ont considéréqu'une pareille conception des choses estincompatible avec la dignité des pourpar¬lers. Car « le ton de la note franchise esttel qu'il conviendrait tout au pius a unEtal tributaire et non pas au gouvernementd'une grande puissance. ». Le général vonWinterfeldt a done donné des ordres pourqu'on n'accepte plus a l'avenir de pareiliesnoies. EtvoilalNous entendons bien que le maréchalFoch ne sera pas autrement ému par cespropos audacieux. Le général Von Winter¬feldt oublie trop aisément que nous sommesles vainqueurs. S'il en emit besoin, onpourrait I'en faire souvenir. Mais cette al¬lure hautaine de l'ennemi, et qu'il n'avaitpas depuis le 11 r.ovembre, coincide préci-sément avec le résultat des élections der¬rières qui. après l'écrasement des spanakisles. sembient marquer la renaissance deJ'impériaiisme. La presse allemande ap-prouve d'ailleurs chaleureusemeDt l'acledugénéral von Winterfeldt. Et c'est une inrli—ca'ion qui ne doit pas nous laisser iadilï'é-rents.Ne savons-nons pas du reste que la révo-lution allemande, en dépit de certainesviolences, s'est cependant accomplie avecune sorte de discipline dans l'émeute ? Lagrande masse s'oriente en ce moment versune République ordonnée, sous la diieclion de sociaidémocrates qui furent les fidèles collaborateurs du Kaiser. El Ie ne sailpeut-ê're pas encore toute i'étendue de sadéfaite. Ei le songe a une nouvelle consti-tuti ui qui consacrerait ['existence d'un em-pire germanique sans einpereur, mais con-sidérableinent étendu par l'annexion del'Autriche allemande et de provinces balli-qneset polonaises, — et l'ori parle de Iacandidature du prince Max de Bade, ancienchaucelier, a la préaideuee de la Républi¬que.Tout ceci doit nous mettre en garde.II faudra que TAllémagne s'incliné sin-cèiement devant ies solutions arrêtées parles peuples libres. Mctions-uous de ses vel-iéités de revanche.

Th. Vallée.

iaMMMiüeiülnupsElections dans l'armée

I,o service allemand do propagando communi¬que les inlormations suivantes :Par décret du gouvernement allemand et du secré¬taire (l'Etat it l'iutérieur, le droit a été octroyé auxmembres des unites militaires des armées de I'Estd'cJire le 2 février, au suffrage universel égal et se¬cret, deux deputes a l'Assemblée uationale consti¬tuante allemande, pour.autant, toutcfois, qu'au jourde l'élection, les membres en question auront leursdroits électoraux et so trouveront encore en deiiorsde l'Allemagne.Reglement de comptes militairesPar suite de la cessation de payement de I'ex-ad-xninistration do l'armée austro-hongrofse it l'égard del'Allemagne, les maisons allemandes créancières ontchargé une maison de banque beriinoise, en lui don-naiit des pouvoirs spéciaux, de tairo valoir leursreclamations, auxquolles les autorités allemandesont promis leur appul.

La Société KrnppLa société par actions Frédéric Krupp, d'Essen, arepris l'expioitation de son usine d'acier électrique,réurganisée ii y a queiquo temps.

Hesures contre le chcaage volontaireDes dépêches de Berlin signaled que le gouverne¬ment allemand s'occupe actuellement do la questiondu chömage. II élabore un projet de loi aulorisantles mmiicipalités a expulser les ouvriers reiusant letravail ou lout au moins a leur refuser to secuurs éechömage qui finit par (aire do l'inaction mème uamétier.

Les obsèqnes de LiebknecMOn mande do Berlin aux journaux ;A l'occasion des obsèques do Liebknecht, los rucsconduisant au ïhiorgarten ont été bai rées dés sa-modi matin do bonne heure. Lorsque, plus tard, lessocialistes indépendanls ont voulu se réunir, la po¬lice lour a signifié que le cortege no pouvait p3sét re organise dans Pallcc de la Victoire. Les mino-ritaires se sont disperses et sent allés se rassemblersur la place du Friedrlchsheim.Les cadavres de 33 révolutionnnires tombés aucours des dorniers évónements ölaient placés sur8 camions, celui de Liebknecht en premier. Lë cor¬tege a passé par la Koenigstor et la Frankfurieralléoet est arrivé a 2 h. 30 au cimetière de Friedrichs-fcid.

Rosa Luxembourg a été assasslnéepar les soldats du gouvernement

L'enquète a demontré que Liebknecht fut assassinépar les soldats de sou escorte. II en fut do mème doKosa Luxembourg ; Ie matelot Tost, en reunion pu-blique, a pu rétablir les fails. Aucuno foule ne sta-tionnait devant l'hötel Edon, quand le conducteurde l'aulo qui avait amené Luxembourg regut l'ordrede se tenir pret Arepartir. Lo matelot Tost accom-pagna Rosa Luxembourg jusqu'a la rue. Dovant laporte de sortio de l'hötel, un soldat montait lagarde. Aucun civil n'était la, car los rues étaientbarrées. Le soklat de garde langa sur Rosa Luxem¬bourg, au momenl oü elle passa devant lui, un coupde crosse qui la lit tomber a terre. II lui asséna undeuxièmo coup et allait frapper pour la trotsiêmefois quand quelqu'un tui cria : « Mais vous êtesJou! » Quinze personnes, presque tous des officierset des aspirants, entouraient a co moment l'auto.Quand la victime, inanimée, y eut été portee, unbomme sauta sur lo marcaeplod et lira uu coup derevolver.

LaGiiIjmmt laPaiiLes Séaaoead'Me?

Ia*Comité formë des deux premiers délégués descinq grandes puissances s'est réuni bier matin auquai d'Orsay dans le cabinet do M. Pichon, de dixheures et demie a midi et demi, sous la présidencede M.Clemenceau.Aucun communiqué officiel n'a été publié au su¬jet de cette séance, a laquelte assistaient MM.Wil¬son, Lansing, Lloyd Qeorge, Balfour, Clemenceau,Pichon, Orlando, Sounino, Makino et Matsui.L'ordre du jour comportait la suite de la discus¬sion du problème des colonies allemandes ; rnais,en l'absence de M. Orts, s(^rétaire général du mi¬nistère beige des affaires éuangères, dont l'arrivéea Paris a subi un retard, le débat a dü être ajourué

Hier après-midi ont eu lieu, au quai d'Orsay, deuxreunions diiféreeies.Les deux premiers délégués des grandes puissances se sont assembles de nouveau poor examiner laquestion des colonies allemandes dans le Pacifique .D'autre part, les délégués des 19 puissances « a in¬téréts particuliere c'est-a-dire les représentantsdes moyens et des petits Etats, se sont réunis égale¬nient a" trois betircs. La séance a été consacrée al'élection de Cinq membres, que les puissances enquestion doivent cboisir pour faire partiede chacunedos commissions que la Conference a decide, samedihier, de constituer. Ces commissions sont, on s'ensouvient, au nombre de cinq.La reunion des délégués des dix-neuf puissanceso a intéréts particuliere » était présidée par M. JulesCambon, qus sa grande» experience diplomatiquedésignaitpour cette taehe délicate.

L'Snquête en PologneLes délégués des grandes puissances ont com-mencé 1'examen des instructions rédigëes par M.Pi¬chon pour la Commission de buit membres qui doitse rendre en Pologne.Parmi ces 8 commissaires, on sait que 2 repre¬sented ia France, lig sont, dés a présent, désignés iTun est M.Noulens, depute, ambassadeur de Franceen Russie, et l'autre est lo général Niessel, ancienchei de ia mission militaire irancaise en Russie.

Pour les clausesouvrièresdu traité depaisLe texte des clauses ouvrières du traité de paix,remis par les délégués de la C G. T. au présidentdu Conseil, a été dislribué aux membres de la Con¬férence de la Paix.Pour examiner et discuter ces clauses, ii a été en¬visage la creation d'une commission internationalequi se réunirait après la cloture des ti avaux de laConférence syndicale internationale de Berrie.D'autre part pour examiner ces clauses au pointde vue francais une Commission nniionstlt des clau¬ses ouvrières du traité de pais serait constitute parquatro délégués patronaux et quatre délégués de laC GT. sous la présidence du ministre du Travail.La C G.T. a désigné pour la représenter danscette Commission MM. Jouhaux, Merrheim, Bide-garray et Luquet.

aqiijwjljpl'inimi ham

Lo Havre, ia Seine-Införleure, l'Eure.f «r pj.l'Oise et la SommeA-usres DepartementaUaion Postale 13Ons aeon,ne egalement. SANSFRAIS, dans tous tos Bureaux de Puste de Franc»

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LEPALUSBLSJ ISiULLSTLSInauguration du Carolefrancais

de la Presse étrangèreCest, cn vérité, ua somplueux Palais quo M.Pichon, ministro dos affaires étrangères, a eul'idéo do meltre a la dispesition de la pressefrancaiso pour y recevoir les journalistes étraii-gers venus en graad nombre a Paris a l'occasioude la Confereuce de la Paix.Co palais est l'hêtel do feu M. Dufayel, avenuedes Champs Elysées, 80, que le gouvernementfranqais a loué a ses hériliers,Hier eu lieu l'inauguration. Un déjeuner, pre¬side par M Nalèche, vice-president dti Synrlicatde la prosse parisienne, en l'absence de M. JcauDupuy, président, empêchó, réunissail M. Pf-chon, ministre des affaires étrangèrcs, les direc¬teurs et principaux rédacteurs des grandsjouiTiaux parisieus, des délégués de l'Associatiouprofessionnelle dos journalistes républicains, de1Association des journalistes parisiens, de l'As-sociation du syndicat do la presse républicairiodépartementale, des delegations de la presseétrangèro alliée, plusieurs personnalites dumonde politique.Au dessert, dos allocutions furent prononcéespar MM. de Nalèche ot Tardieu, qui a terminés en conscillant aux journalistes de n'ètro pasnerveux et do demcurer optimistes comme ilsl'ctaiont pendantia guerre », et par sir John Bidellqui, au nom de la prosse anglo-saxonoe, remer-cia en termes fort heureux M. Pichon et le Syn¬dicat de la presse parisienne de l'hospitalitó of¬ferte aux journalistes étrangers.Brei, ce fut une brillante et chaleureuse pen-daison do crémaillère.

LsysnirslüSsitglnstlofom^siiMurcsnuLe correspondant du Times télégraphie de Co-blentz que le général Mangin, qui est a la t«tede la 10° armee, occupant la tête de pont deMayence, a fait prendre les mesures nécessairespour que soient restaurées la tombe do Marcoauot celles des soldats franqais tombés dans lesparties de l'Allemagne occupéos en 1792, 1812et 1870.

L'AGITATIONPORTÜGAISEOn mande de Lisbonne, do source officielle :Les monarchistos de Lisbonne ontcló battus. Desrestes de cavalerie ont été dóbandés. L'armée, lamarine, les pelotons de volontaires civils fidéles augouvernement se comportent avec une vaieur admi¬rable.Un grand enthousiasme règne dans toute la villa.Parmi les rebelles so trouvent M. Ornellas, lieute¬nant do don Manuel de Bragance, et M. Joao Con-tinho.Le cabinet a donné sa démission afin de permet-tre la formation d'un gouvernement do concentra¬tion républicaine. _Les ministres démissionnaires assureront la c!iAc¬tion des affaires qui ies conceruent jusqu'a la cons¬titution du nouveau cabinet.Lo centre et le Sud du pays sont absolument tran-quilles.Dans lo Nord, los opérations contre les mouar-cbistes sont en bonne voio.L'attaquo decisive de Porto est prête.

Ei\

Un Monument a miss CaveilLe Conseil communal d'Uccle et le personneldo l'Ecolo belgo d'infirmières ont déposé despalmes sim la lomhe do miss Edilh Caveil aucimetière d'Evere.Le bourgmestre a annonce qu'un monumentsera élevé a Ucclo a la mémoire de miss EdithCaveil. Le Comité d'bonncur cornprendra, avecle ministre d'Angleterre et lo bourgmestre deBruxelles, M.,Max, pour recueillir les dons.La reconstruction de LouvainL'administration communale do Louvain a dé-cidé la rcconstitution de cette villo oü 1,500maisons et l'admirablo bibliothèque de l'üni-versitéfurentincendiéespar lesJUleaiands..,

B.olchevi«9tesBuenos-Aires — 500 mattaiteurs maxünalistes ondisperse les cars biuiers chiiiens a Ia frontiére et sesout dirigés vers le port de Rio-Gallegos (PntagontetfLes autorités onvoient des navires de guerre et destroupes.Les ruaximaMstes ont attaqué la prison de Punta-Arenas sans succes.

333ml ^l.1 *Berlin. — Voici les résulats défiritiis des électionsil l'Assemblée naBonale. Sont, élus 105six'ia'-ilemo-crates. 91 membres du centre, 75 moccab s, 98eoiiservateurs, 22 uatioiiaux, 22 li'béraux,8 indepen¬dants, 8 divers.

AU PORTUGALLisbonne — On peut dés roaintenant considérercomme voué a l'insuccés le mouvement monarcbi-quo.Dans la capitale, Télan qui se manifests dans I'en-semble de la population ne peut laisser aucun doutesur la force du sentiment républicai».A Porto et flans le Nord, la situation reste sta-tionnaii-e, mais des colonnes militaires et civilessont en route pour réduire la rebellion.

aêm

La Demobilisation dos auxiiiairtss

II résuite d'une note additionuelle a l'ordre dodemobilisation du 31 janvier, communiquée parle ministère de la guerre, que los militaires clas-sés dans le service auxiliaire a la suite de bles¬sure de guerre et appartenant aux classes 1905 a1911 seront demobilises en mème temps que le5" échelon (classes 1003 et. 1904).Les militaires de la mème categorie apparte-nant aux classes 1912 a 1917 seront demobilisesavec le 6" échelon (classes 1905 et 1900).

LaBédycüofldutauxduFretenAogktafreLe Daily Mail annonce que, pour dóvelopperle commerce d'importation 'des Elats-Unis et duCanada en Grande-Brotagne, le taux du fret aété réduit de plus des deux tiers, savoir de 3dollars 50 par tonne a 1 dollar.

LesTroupesfrangaisssvontquittarlaBstglqueLa division franqaise commandéo par Ie géné¬ral Degoutto va partir prochainetnent. Elle vase rendre en Franco pour contribuer aux tra-vaux de restauratiou do la region de Lille.

La Conféiencs Socialiste de Barne

Le département politique suisse a pris des me¬sures sévères pour le visa des passeports des' dé¬légués a la conférence internationale socialiste.II exige de tous los délégués une «legitimationdu Coniiló d'orgaiiisation » sinon Ie visa leursera refuse pat' les colisulats et les legations suis¬ses a l'étranger.La prwuiere séance préliminaire sera tenuedimancho prochain.

LoItmm dalaMediterranéeenavionDimanche, è 2 heures, le lieutenant Roget, aceom-pagné du capitaine Coli, est parti du camp d'avia-tion do Miramas, prés de Marseille, pour leider latraversée de la Méditerranée par les Baléares, mal-gré un veut trés violent.ils ont alterri sans incident ii 7 heitres du matin,sur l'hippodrome d'Hussein-B%, prés d'Alger.Ils sont reparlis uuo heure après, par la voie desairs, pour la France.L'appareii est un bipian militaire a double com¬mando, muni d'un moteur do 300 chevaux.La distance a parcourir, sans «tterrissage, est de800 kilometres taller).

La Conférence de la PaixParis. (Officiel.)— Les représentauts des puissan¬ces a intéréts particuliers ont désigné, hier après-midi, les membres des quatre Commissions cbar-gées d'examiner lo projet de ia Société des Nations,les responsabilités des auteurs de la guerre, la legis¬lation internationale du travail, lo régime interna¬tional des voies et communications.

U.V 11ÉCIT TRAGiyUE

de la Mort du TsarETDSLi FAMÏLLEIMPERIALS

Lsiepnierps'edoPosts

de H®. Acloi»BépartParis. — M.Ador, president de la Confederationbetvétique, a quitté Paris a vingt heures, par l'ex-press Paris- odane, accompagné de M. Dubaut,ministre de Suisse è Paris.II fut salué par MM. Pichan, William Martin et lecolonel Prunier, représentant M. Poincaré.

Le, CöBüBercedes Laioes est libreParis. — La direction de l'Intendance a renonceA ia requisition de la iaino produite cn Franco et enAfrique du Nord.Par suite, ia vente et lo commerce des laiuesd'Europe et d'Alrique du Nord sont libres.

L'AFFAIRE CAILLAUXParis. —M, Cailiaux sera interrogé pour Ia pre»naiére fois jeudi prochain, par M. Perès, présidentde la Commission d'itistruclion, probabterneiit assisté des deux défeiiseurs, M'*Demange et Moutet_

——•»— -[3ImmfcdslaüfcmnéaLes aviatears Roget et Coli sont saafsMarseille. — Une dépêche de Rosas (Espagne) ditque l'avjateur lieutenant Roget et le eapitavno Coiiout atlerri a Rosas, bier, a 19 heures. lis furent gê-nés par le mauvais temps. Pendant la nuit, lo mis¬tral souffla avec violence.Ils ont couvert dans la raême journée 1,600 kilo¬metres. lis repartirout dés qu'il sera possible.

d 'avia t ionDijon. — I, 'feutenact avialeur américain, Oueil,a été tué dans uuo chute de son appareil.

ILMl. RUSSIEOmsk.—Le Congres du parti socialiste travail-liste a decide de suutenir par tous les moyens leGouvernement de l'amiral Koltchak dans la Intteanti-bolchevique et dans ses efforts puur l'intégrilénationale.

Le comte Tolstoi, qui se trouvait a Berlin, lasetnaine deruière, a fouriii a un journal russe,la Vre.vnja, des détails particuliers sur lo meur-tr^du tsar ot de sa familie-, a Kkaterineiiburg,en juiHotdernier.11dit quo lo Soviet local acquit la convictionque, voyant que les Tchéeo-Slovaquos et lostroupes sibériennes avancaienl vers la villo, ilne pourrait pas être aidó'par les gardes rougesindi.tciplinées. Pendant quelque temps lo Sovietrépandil le bruit que los troupes siliériennes dó-sii'aient romettro les Romanoff en libet'té. Ainsi,l'nn travaiilala garnison rouge et elle dentandaquo le tsar, quo touto sa fauiille et leurs parti-sants disparusscut do leur route.Le 16.juillot, les gardes rouges tinront une réu-nioii du Conseil des ouvriers et soldats qui durajusqu'a une heure du matin, heure è laquelle lo sortdu tsar fut réglé. Le Président du Conseil des ou¬vriers et soldats, un onvrier du nom ' de Belobodo-roff, se proiioiiga le premier, pour ['execution, et,après lui, Jurofsky, le président de la Commissionextraordinaire.Lorsque la sentence eut été signée par tous lesmembres, Jurofsky et Belobodoroff se rendirent è lademeure d'un ingauieur nommé Ignatief, oü setroii vaient le tsar ot sa familie, pour veiller a l'exé-cution.I.u détachement des gardes rouges aceueiUit lanouvelle de la sentence avec enthousiasme el leursannes pointées s'élaiicèrent vers la cbambre a cou-cher de la familie royale.En eiiteridant lo bruit, le tsar ct la tsarine se ren¬dirent comptn que le moment était venu et se vêti-rent en halo. Le tsar habilla de s.espropres mains letsarewitch, lui faisant revètir sun costume militaire,et tous s'ageiiouillèrenl pour prier. Les grandes du¬chesses terrif iées setreignirenj, serrées l'une contrel'autre i l^tsarevitch fomlil.en larroes et tenta de setenir debuut, mais s'affalssa, Ie tsar tanté contraintd'i.itei i'ompre sa prière pour recueillir son tils dansses bras ; la tsarine poursuivit sa prière.La porte s'ouvrit alors ct Jurofsky, suivi de lagarde rouge, eutra. La baronrie dc Bnxlievdeti, alar-mée par Wbruit, s'empressa vers la tsarine et tonibaen ure attaque de uerfs derrière elle.Jurofsky, avec un rire iliaholique, rapide, se tour¬na vers ie tsar et dit -. « Je veis que vous êles déjèpréparé, — Oui I je suis pret! répoudit lo tsar. —Notre visite ne vous concerns pas seul. poursuivitJurofsky rurlement, nous d.evens exterminer votrefomiMe'et toute votre descendance.»II fit un signo aux gardes rouges et désigna la fa¬milie du tsar ct la baronne Buxtiovden, criant : « Fi-nissens-en et pas de sentiment!»Les gardes rouges les entourèrent et les firent sor-t,ir. Le Isar s'en alla lo premier avec son fils affaissadans ses bras. Mortellcmont pale, il se ressaisit vit®.La tsarine suivit d'une démarche ferme, priant avoix basse tout lo lomps. Les grandes-ducbesses etla baronne étaient convulsées et duretit être t.rat-riéesau.lieu de ['execution, la cave, au bas de l'esca-lier.L4, la familie condaranée rencontra un autregroupe compose d« Botkin, le raédecin particulierdu tsar, MmeSchneider, lectrice de la tsarine, leprince üotgorouky et le comte Tatitcheff. « Vousaussil » dit to tsar a Botkin qui, trés détail, ne putdire un mot. Les gardes rouges, r.raignaiit b> rico¬chet des. Iwlles.de fusil, luèreut lours viclimes aurevolver, l'une après l'autre.

LES DERUSSIEOes iroui es f-anco-roumnines en UkraineSolon lo journal Zeit, de Vienna, des troupes fran-gaises et roumaines seraieiit eutróes a Kief.

L avance des troupes ukrainienriesSuivant les nouvelles de source, viennoise, i! secoufirme que les troupes ukrainiennes coutinuent aprogresser avec sucoès, malgré la resistance opposespar les Polonais.Plusieurs villos sont tombées au pouvoir desUkraiuiens. Lemberg, soumis au feu de leur artille¬rie, a écorrnément souftert. Lo bombardement. . afrit, de nombreuses victimes dans la populatioucivile.

Communiqué esthonirnLe communiqué officiel esthunien du 26 jan¬vier au ma tiu dit :om- ie front Sud, nos trains blindés et nos déta-chements de cavalerie et d'infauterie ont avancé ;ils ont pris les villages ot les termes de Ringen,<jalop, Pora, les gares de chemius de fer de Midden-dori et de Bokenhof. Dans la direction de la gare etdo la ferme de Bokeuhof, nous avons pris des ca¬nons lourds, deux mortiers en parfait état, uucanon de 75, deux de 37, trois mitrailleuses et unegrande quautité de munitions et approvisiouiie-ments.

Menaces Militaires AllemandesLe gouvernement allemand prend Ie prétexte d'uneinvasion bolchevik possible au printemps poiir cons¬tituer deux artnées, l'une en Prusso oriëntale, l'au¬tre en Sibérie.Les cercles conservateurs et militaires proposentqn Hindenburg premie le coroniandement de cesarmées et oi'ganiSe la defense sur le front oriental.D'autre part, on assure que l'Allemagne auraitété disposes a avancer do l'argent et ii envoyer desarmes et des missions militaires et iinancicres aR' val pour aider les Eslhoniens contre les bolc.he-vitis mais leur oiire n'aurait pas été prise en con¬sideration.

La Prusse contre ia PofogneL'appol suivant, signc par lo commandant enchef dc. l'armée volontaire, a été publié danstoute l'Allemagne :La palrie est en danger ! Profitant de notro fai-btesso momentanée, le Polonais tend ses bras versdes territoires purement allemands qu'il convoite.I! vcut la Silésip, Posen et la Prusse oriëntale. S'ar-rêtera-t-il mème devant les frontières de la Pomë-ranie ?La Prusse orientate serait arracbée ii 1'Allomagne.De riches proviucos qui fournissept au peupl® alle¬mand la plus grande partie du ravitaillomcnt dontii a besoin seront perdues pour la palrie. II laut lessecourir. Mais il importe qu'on se bate.L'appol dit quo los hommes recovront unesoldo journaliore de cinq marks et leur familiedes secours do toutes espèces. II spécifie toute-fois quo la discipline militaire en vigueur etl'obóissance aux ordres sont la condition absoluedo lout engagement.On sigriale, d'autre part, qu'une trés puis-sante artnée allemande se tiont prête a.envahiria Pologne.

Le général Broussilof n'est pas mortOn mande d'Helsingfors que suivant la Pravda, legénéral Broussilof, dont la mort lut annoneée, estii Moscou, oü il jouil d'une entière liberté.

Le kaiser serait exiléauxjiides néerlanclaises

Le grand poète Gabrielc d'Annunzio que laFranco a exalté, fê.té, aitné comme un frère la¬tin, qu'elle a acclamé comme écrivain et adrnirécomme so dat, alors qu'il était aviatcur et quesa a noble cande.ur « d'idéaliste l'auienait a sur-voler Viemie pour y jeter... dos proclama¬tions, Gabriele d'Annunzio profile ajjfBurd'huide ia paix qui s'élaboro poui' partiren guerrecoulro la France.Rodrigue, qui l'cütcüt ? Chfmène, qui l'cüt cru ?Dans un journal itaiion, d'Annunzio accuse laFranco do travailler avec los Yougo-Slaves a lamort de l'ltalie et ramassë dans l'histoiro tousles argume.nts.de nature a exciter ses couipa-triotes coutre notro pays, il nous roproche l'en-lèvcmcnt des chevaux do Saïut-Marc par Bona¬parte ct osc évoquer ies Paquee vérouaisos quifurent. tin massacre de Franqais.Et il continue, et il aggrave son vilain geste :Le Po/wio d'Jtalia public do lui uno lettre auxDalinates. li dit notamruent :Et quelle paix nous sera finalement imposée, anous les petits pauvi es du Christ I La paix gauloi-se 1 La paix brilaimiquo ? La paix étoiléo i Eb biennon eiicoio ! L'ltalie victoriense, la plus victorieusodes nations, victoi-ieuse d'elle-même et victorieusede l'eiinoiqi, aura sur les Alpes et dans sa mer lapaix romaine et la scule qui lui convieime.S il est nécessaire, nous affrouterons de nouveaule complot a la inanière d'Arditi, uoe grenade danschaque main et le coutoau aux dents. II n'est paspossible qu'après 120ans, le traité do Versailles re-noa vólle a contresens et sous una autre iorme l'in-iamie de Cainpo-Formio.Une manoeuve destinóe a rompre i'onteate dosnations aliiées ot a les faire se drosser los unoscontre les alitres pour lo benefice de l'ennemicommun einploierait-clle uu procédé bien diffé¬rent?' Mais M d'Annunzio, heureusement, n'est pastouio l'italio, ct co n'est pas ce mauvais coupd'silc du poète qui rompia des amitiés que lacommunauté du sacrifice et de la gjoire a scelléeseu iles heures oublióes facilemeut par une mé¬moire ingrate.

OaiDtismsiis-eet internationalismeUns interview de M.Gompers

La France Libre publie d'iutéressantes déela¬rations de M Samuel Gompers. Lo leader destravaillistes américaias oxprime les opinions sui¬vantes sur riuternatiouali»me et sur le bolche-visnie :Pas un seul d'entre nous n'a perdu I'esprit inter-naliorialiste. Cepcinl.nit, taut que l'Allemagne n'aurapas extirpé sa mentalité ualioiialiste et n'accepterapas i'iiiternatiunalisme, celui-ei ne pourra se dé*-eiopper tii librement ni pleinement.A"aut de nous engager, attendons — mais ce nesera pas out de suite — que le peuplo allemand aitune meilleure conception du devoir international etde la cooperation internationale.Los bolcbeviks courent après leur ombre. lisveulent en un jour transformer une société qui estle résultat d'une evolution de miltters d'années.Certes, on ne peul être satisiait de la conditionactuelle des travailleurs. Aussi l'heuro est-elle favo¬rable pour faire, dos pas rapiJes dans lo sens d'unegrande amelioration sociale des ouvriers.C'est ce que les bolchevistes oublient.Nous, au contraire, nous voulons profiler do 1'oc¬casion extraordinaire qui nous est offerte pourfaire trioinpher nos re eiidications.

L'AUTÖNOMIEÏÏi LAClTALOGTtEEchauffouréas è Barcelone

Au cours de l'assemblée des municipalités de Ca¬talogue, Uxsdélégués, après discussion, ont adoptéune proposition pioclamant l'adhésiou compléte desmuuicipaiitcs catalanes au projet de statut, deman¬dant que ce soit le parlement Catalan qui donneTautononaiomunicipale et declarant que tous les dé-lógués s'angagent ó obéir aux ordres du Comité exé-cülif nommé par la mancomunidad et les reprëson-tants parlementaires.Dans l'après-miili, des bagarres ont ëciaté entreles Catalanistes et leurs adversaires.Des coups de Jeu ont été tirës ; it y a eu quelquesblessés.

line Protestation desCheminots du P. L. SVi-

Les trains du P. L. M. s'arrêtent 60 secondesA la suite d'un mot d'ordre donné par 1'Union dessyndicals du P. L. M., tous les trains qui circulentsont arrétés, sajnedi vers rnidi, pendant une minute,sous la protection d'un disque, pour protester con¬tre Ie retard apporté a l'octroi des ameliorationspromises aux cheminots, notamment au sujet del'ëcbelle des traitements et de l'avancement méthodi-que a l'anciennetc.D'aulro part, tous les employés ont; de leur cóté,pour s'associer a ce mouvement, décidé d'interrom-pre a 15 beurss leur travail habituel pendant 15 mi¬nutes. Prés de 800 employés, écheloimés eutre Niceet Vjntimille, orit observe lo mot d'ordre. Lo publicne s'en est d'ailleurs pas apecgu.

Le Personnel des Gares s'arrête un quart d'heureA Lyon-Perracbe et dans les aulres gares de Lyon,le personnel du P.-L.-M a, pendant un quart d'heu¬re de 15 heures a 15 heures 15, marqué un tempsd'arrèl. L)esbalayeurs et simples manoeuvres auxemployés des services, co luL le régime des brascroisés.Les trains au départ ont marqué ie coup durantune a deux minutes. En cours de route, les convoisse sont arrèlés pendant ce mème brei délai.

DevantlequatlèmaConseildeGuerreUneAffaireSe faux et de corruption

LES DSSPA RUS

Les journaux publient iles dépêches d'Amster¬dam disant quo les gouvernemonts allemand ethollandais sont parvenus a un accord qui con-

Hier a commencé devant le 4*conseil de guerre,présidé par le colonel Trinquard, une affaire de cor¬ruption dans laquelle sout compromis plusieurs né-goclauts cn vins de Paris et Montpellier, ainsi quedeux fonclionnaires du P -L -MTrés complexes dans lo détail, les faits dont doi¬vent répondre les accusés peuvent être résumés enquelques lignes : une note du 4' bureau de l'état-major général, cn date du 16 juin 1918, avait insti-tué le classemont dos transports par groupes. Dansle premier groupe se trouvaient les transports deguerre proprement dits, ayant priorité absolue ;dans le deuxième, les marchandises dites de pre-mièro urgence, telles que combustibles, minéraux,tahacs, papier a journaux et bestiaux.Colto note diramuait dans des proportions de jouren jour plus grandes le nombre des véhicules dits« plates-formes », quo les réseaux pouvaient mettreit la disposition du commorco. Les commissions | conciliation ttechniques des réseaux pouvaient cependant dérogera cetle ordre de priorité lorsque des circonstanresexceplionnelles l'exigeaient. Ce sont ces autorisa-tions de derogation que MM. Grandjean, sous-chefde bureau au P.L M. et Lavinaud.commis principalde 1" classe, auraient établies on imitant la signa¬ture de leurs supérieure hiérarchiques. Vendues

La question des disparus est uue dos plus pöniblosqu'ait laissées après olie cette horrible, guerre. Maisquels quo soient les sentiments de tristesse que sou-leve son seul énoncó, il se pose cependant des pro¬hibities si nomhreux ii sou sujet, et pour plusieurssi urgents, qu'il faut Texaminer dés maiuteiiautsous uu cöto strictement et puromeut juridique.C est ce que Lc Temps a fait.Lo nombre officiel des Franpais disparus s-élevaitau 1" novemhro dernier, ü : 3,0U0 officiers et311,000 hommes de troupe, soit a un total de311 000Lorsque tous nos prisonniers seront revenus tiecaptivité, il faudra determiner la situation juridiquede ceux qui mauqueront a i'ajipel.Les rangera-l-on parmi les décédés,ou bien reste-. rontils iudéfiniment des disparus ?Quo fera-ï-on tours bions 1 Passoroiit-ffs A leurshéritiers présoi. . ils? Qui aura autorité sur leursenfants mineurs? La communauté existant entreleur femme ot eux sera-t-elle di.ssoulo ? Leur épeuserestée seute aura-t-elle lo droit de se remarier 1Dans la negative, les enfants qu'ello pourrait avoirporteront-ils lo nom du disparu ?Telles sout quelques uues des questions qui vontse poser et dont la solution dépendra du puint desavoir si le disparu est légaiement mort on » ab¬sent ».a) Décédis.— Pour certains, on acquerra, töt outard, la certitude de leur décès.Los uns sont morts en captivité, et l'on ix*utsup-poser que les registres des höpitaux ou des campsen feroiit foi.D'aulres, tués sur le champ do bataille, ont été, ensovelis, ct l'on retrou vera peut-étro leurs f-eslesdans les pays libérés.Enfin, bien des prisonniers rentrés en Francepourront attestor qu its out vu luourir tels de leurscaiuarades.Dans ces cas, oü la mort pourra être considéréecomme certaine, des actes de décès n'ayaut pas êtéel u'ayant pu être dresses par les autorités irancai-ses, des jugements iléclaratifs de décès seront ren-dus pour y suppleer conformément a la b'gislationregissaut ia matière II y a notamment le décret du8 janvier 1813, visant lés accidents de minos. Lajurisprudence a étendu peu a pou ce décret a descas qu'il ne prévoyait pas a l'ori gine Elle en a faitune sorte de décret réglementaire, et elle l'a appli¬que, d'une fapon constante, aux marins et pèclieursperdus en mer.Cette deruière application a été consacrée par laloi du 8 juin 18r*3,dont te benefice a été d'ailL ursétendu aux troupes des armées de terre et de merservant dans les colonies, lee pays de protectorat oudans les expeditions d'outre-mer. Cette loi a nmdiiiéun certain nombre d'artictes du Code sur les juge-ments déclaratifs do décès.Tel était l'état de la legislation lorsque Ia loi du3 décembre 1915a rendu les -dispositions do la loi da1893applieables aux victimes des opérations dageorro depuis le 2 aoüt 1914, lorsque facte de décèsn'a pu être établi.b) Absents.— Mais, dans bien des cas, les rensei-gnemerits regus ne permettrout pas aux juges deprendre des jugements déclaratifs de décès.Quelle sera done la situation de ceux dont lamort, quoique vraisemblabfe, ne pourra pas êtreprouvée ?Les textes susceptibles de leur être appliquës setrouvent dans le Code civil : ce sout les articles 112a 143 qui visent I'absence.Ce qui caractérise, en effet, l'absence, e'est I'incor-titude sur la vie d'uue personne.D'après un avis du Conseil d'Elat du 17 germinalan XIII, « on ne p. ut. declarer le mariage do I'absenfdissous après un certain nombre d'annees ; a la vé¬rité, plusieurs temtnes de militaires peuvent a cesujet, se trouver dans une position facbeuse, maiscette consideration n'a point paru, Iocs de la discus¬sion du Code civil, assez puissantc pour los rcleverde Tobligation de rapporter uue preuve légale. •D'autre part, quelle est, au point de vue ties biens,la situation de I'absent?Celui qui a disparu sans donner do ses nouvellespout être « déclaré en état d'ahsenco » au bout de IIaos no »n bout de5 ans, soloii qu'il a laissë ou nonune procuration.L.abs.,.o une iois déclarée, les personnes quiavaien sur les biens de l'af sent des droits subur-donnés a son décès sont qualifiées pour obteiihrrenvoi en possession provisoire, lequel peut êtreconverti en envoi en possession définitif, 30 ansaprès le jugement déciaralif d'abscnce, ou , av ailce laps de temps, s'il s'est écoulé 100 ans depuis lanaissance de Iabsent.Appliquera-t-on une telle legislation, faite en vuede quelques cas oxceptiounels et a une époque oüne fonctionnaient ni les bateaux it vapeur, ni loschemins do fer, ni le télégraphe, aux nombreux is-parus de la grande guerre ?Lorsque la paix sera rétablie, quo les communi¬cations postalos et télégraphiques seront partoiitreprises, quo les voyages en tons pays seront rede-vcdus possibles, y aura-t-il ulilité a conserver leslongs délais du Code ?C'est pour la negative qu'a incline le gouverne¬ment, qui a déposé un « projet do loi relatif a ladeclaration d'absence des individus disparus pen¬dant les bcstilités ».Lo rapport fait par M.Georges Leredu, député, aunom de la Commission de la legislation civile e.tcri-minelle, montre clairement que ce projet a pourdouble but de simplifier la procédure et de réduireles délais. L'absence pourrait désormais être décla¬rée lorsqu'i! se sera écoulé une année après la dateindiquée par le décret fixant la in des hostilités.L'envoi oil possession provisoire pourra être re-quis sans délai fixe, même si Pabsont a laissé uneprocuration.Quant a l'envoi en possession définitif, le Tribu¬nal, par une decision spécialeinent motivée, atira lqfaculté de réduire a un minimum do 5 ans lo délaide 30 ans du Code.Mais n'existe-t-il pas dans ce projet une lacune ?L'article 9 de son projet precise que « les dispost-« tions du Code civil, relatives aux absents, conti-e nuoront d être appliquées eu taut qu'il n'y est pas« dérogé par la presente loi. »En consequence, si nulle preuve ne vlent étahlirle décès du disparu, celui-ci sera, légaiement, ab¬sent, et iudéfiniment absent ; il ne passera jamaispour mort ; de sorto que, avec une telle legislation,il pourrait raster 50 ans sans donner signe de vie,sa (emme ne serait pas considérée comme veuvo etne recevrait jamais le droit de se remarier.Cependant, il est manifeste qu'a défaut do nou¬velles, la présomption de décès grandira chaquejour ; il arrivera, semble-t-il, un momenl oü elledeviondra une certitude et oü l'on pourrait réputer.mort lo disparu.M.Rognon, di!puté, a déposé une proposition deloi d'après laquelle le jugeinent déclqgant l'absimceserait, au bout de deux ans, transformé de droit endeclaration de décès. Mais quid, comme on dit endroit, si, postérieurement, le disparu reparaissaitou donnait de ses nouvelles ? Le projet proposequ'il soit admis a en poursulvre l'annulatiou.Au cas oü son conjoint aurait convoté, celteunion serait réputée mariage putatif et les enfantsconsidérés comme legitimes.Comme on le voit, on a adopté des solutions ra¬dicals et qui sembient simples. II suffit de réflé-chir un instant pour apercevotr qu'eljes créeraienl

A <-.e- nnncónnnoooc ll'llllA iltfilllO f»! II'JÏ-eu' réalité des consequences d'une inlinie complica¬tion, et, pour quelques-unes, d'uu caractère assezpénibie et presque odieux.Et cependant, on ne pout nior que la rapidité descommunications et lés facilités d'information per-mettent aujourd'liui d'etre fixé beaucoup plus viteque jadis sur le sort du disparu.Si dansunlapsde temps Afixer, nulle nouvelle n estparvenue, it no faut pas so dissimuler que les chan¬ces de disparition réelle sont plus grandes que dansles temps passés oü Pon a parfois constate de mer-veilleuses nisurrections qui ont fourni lo thème detant de romans semi-vécus. Que conclure sinon quedans cette doulourcuse el délicate matière, le senti¬ment et ia nécessité pratiquo so beurtent, ot quecette opposiliffii indique l'utiiité d'une solution de

L'ABBÉ LEMIRE A ROMEL'abhé Lemire a été regu par le pape. II s'estentreleuu avec lui et avec le cardinal Gasparri, des,r_. .. . , aux agents d'affaires poursuivis, elles passaient en- laTBt,Bl<llulllalu all

cerue la position dc l'ex-katser, qui soratt cavojfe i suite, par ies soins de ceus-ci, cutce Ie* mains des i èavastaiions des régions du Nord de la FrancaLen exil Ess lades uéeDandaises. 'jaègociants en

Page 2: L'AUTÖNOMIEÏÏiLAClTALOGTtE iaMMMiüeiülnups...3«rkmèf—Y(IMS fffl idraioittrattar-Délègué-Gérav O. RANDÖLET Pages) ABKlnisiratlon.ImpressionsetAnnonces,TEL.10Ü 35,RueFouteneile,

5 Le Petit Havre — Slardi 518Janvier 1919

Mort au Champ d'HonneurM. H. Bredel, 61, rue de Mulhouse, vient d'ap-prendre la raort do son lils Louis, soldat au 2' gé¬nie, dont il était saus nouvclles depuis le 13 óc-tohre, et qui a succombé le 16, a Salonique, auxwites d'uac maladie contractéa aux amicus,M. Louis Brcdel était, avant la guerre, employé4 la lüaisón CavengC'èsl ie tróisiomo Hls de M. H. Bredel qui meurtpour la France. Trots aulres sor.t encore auxarinéus.

Hrdaiile ttiililatrcLa médaille militaire a été conférëo su capnralThéophik-Auguste Miehaud, du 2' régiment d'infan-terii colonial?, actuelk-ment au 189* régiment d' in¬fanterie, avec ia mention suivanle :« Sol lat crSuo et dévoué, animé du meilleur es¬prit, qui a fait preuve du plus beau courage pen¬dant ('occupation d'uu secteur particuliêrement dif¬ficile. A etc gxièvement alteiut lc.„. a sonpostc do corohat.« Amputc de la jambe droile ».Le caporal Miehaud habitc 36, rue de PaHs. Iitravail tail, avant la guerre, 4 FUsinc Le Nickel, etest actuellement en rééducalion 4 i'Ecoie des Muti-Ics, 1, rue Dnmé-d'Aplemont.

La médaille militaire a été également décoméc ausergent Auguste-Aiidré Bulant, du i" régiment deg<nie, eité en ces termes :« Sous-otficier d'élite, qui s'est toujours hautemenldistiugué par sa valeur, sou courage ct sou audace,d'ahord cn contrc-attaquant en touto première ligueles routes, sous le ieu, pendant ia poursuite victofieuse de l'armée de Champagne. A, ensuito, cons-h-uit sur Ia Suippe, puis devant Rethe), et. enfin,par tout ou la division a été engagée, des passerellesiaiü-ées hardiment sous Ic feu des mitrailleuses cn-nomies, abordant le premier l'autrn rive, saus mèmeattendre les patrouilles de couvertures. (Deux cita¬tions) ».1! a, en outre, été cite ainsi a l'ordrc do la divi¬sion :« Sous officier d'un grand sang-froid, chargé delancer, avec dix sapcurs, une passerelle sur la Sutp-p. , a aceompii bravement-sa mission malgré un bar¬rage violent de mitrailleuses (Déja cité,.)»M. Auguste Bulanl habite 8, rued 'Alger. au HavreP travaiftait, avant la guerre, ohez M. Viche, entre¬preneur de mafonncric.

Cliiiliassa s\ I'ortlrc «5si fcsesi»De la Division :

Le sergent Marcel Barlhclmé, de la 83' divisionPiufauterio, a été cité a j'oi'dre de la division, pourles motifs ci-apré-ss<•Sous-otficier d'un courage et d'un criirain re"muquables. Le it) octobre 1918, chargé d'une re¬connaissance périlleuse, a accompli sa mission aveck plus grand courage soumis au lir des mitrailleu¬ses ct bieii que blessé, est r<ntru dans ies iignes,opiès avoir accompli sa mission. »Le sergent, M, Barthelraé, ocux fois blessé et troistlöis cité, est le lils de noire concitoven, M. G. Bar-liieimc, courier, 15, rue du Général-Galliéni.L'adjudant Adolpbe Goumont, du 23' d iiifant&rio,a été cité a l'ordre de la division :- Chet de section d'un grand courage, a fait preu¬ve du plus grand mépris du danger eu entraiuantsa section sous un violent bombardement a l'assautd'une position ennemie le 11 aoüt lyio. »M. Goument est étaliif entrepreneur de travauxpuiilics, 28, rue Jean-Jacques Rousseau.M Pierre Petit, soldat aux chars d'assaut, a faitPobjet des citations sui vantes :De la brigade. — Engage volontaire pour la duréede la guerre, a montré une crinerio admirable,rc-ussissant a maneeuvror son citar sous ie feu defeimomi malgré la rupture de la triiigle du levicrde conimande.De la division, — Conducteur do char de chef desection, plein do bravoure ct de cranerie, a, par sonlang-froid et soil coup d'ceil, permis k son c-befdesection la conquête d'uu pbint d'appui puissammoutM'gailiséet d'une importance cap; tale.M.Pierre Petit est le iiis de.M. Petit, chef do gare£ iipouviüe.Le caporal Henri Onfroy a été cité a l'ordre de ladivision dans les termos suivants :« Le 26 juillet 1913, s'est jeté avec quelques chas¬seurs sur une mitrailleuse ennemie qui arrètait iaprogression do sa compagnie. A eté grióvemehtblessé en essayant d'abattro le tirettr. »■SI.Onfroy est le fils de M. Onfroy, maraieher it laliaison Rouge, de MontiviHiers.

De la BrigadeM.Fernar.d Houllcmare, maréchal des logis duH»i !-gitneiitd'arliilerto lóurde, y groupe de 105 L,i' bat., a été cite a l'ordre de la brigade :« Sous-oflicier piéin d'allant ct do hardiesse. Atoujours montré le plus grand devourment. A donnóréccmment it toute la balterio le plus bel exemplode sang-froid dans destirconstanccs critiques, par samagniiique atiitudo sous lo feu. »M.Feniand Houliemare habite chcz ses parents,86, route Nationale, a Graviiic, et était employe,avant la guerre, a la maisou E. Grosos etFils.M.Marius Plcard, soldat au 170' régiment d'lnfan-teiiOj dciaché a i'etat major do I'I. D./löö% a ëtóeitc a i'orure de ia brigade :« En Orient depuis 33 mois. A part.icipé au.x affai¬res de Petorak ei do Kenali, lors do l'avar.cc sur Mo-nastir, et s'y est montré brave el courage)». Desi-gné ensuito comine tèléphonisto, s'esi, acquiUOdoses fonetions avec le plus grand dévoueraent,.assu-rant son service dans des circ.onstanees Ies plus cri¬tiques el faisanl preuve d'énergie et de bravoure, aM. Picard est doraiciHé au Havre, 89, rue Casimir-Dciavigne. il était, avant la mobilisation, employé ala lianque Dreyfus et G'.Le capitaine Pierre Abraham, déja cité trois fois ettitulaire de la crulx de guerre helfénique, vient d'étrel'ubjet d'uuo nouvelle citation a l'ordre de la bri¬gade :« A commando un sous-groupement d'unités fr.an-fMscs et hellrniqueSjCes doritières occupant pour lapremière fois un secteur, avee un zèle sans défaillan-«c;.Diminué dime parite de cctte artillerie au mo¬ment d'une operation offensive (village do Tüsin), aKit preuve de decision rapide pour coordomier Pac¬tion des élémeiUs restants et appuycr efficaceraenthi progression de l'infanterie avec une inteliigeniecomprehension de la situaiion. »Ce jeune officier est le fils de M. Abraham, ancienIngénieur en cbef de la Compagnie Générale Trans-allunlique au Havre, maintcnani di«'«etenr de la So-eii't- auunymo.des nouveaux Chautiws de Construe-,Uoiis iiavates £ Paris.

(Eime de l'Hospitalité de Ruit(Fandée par lo I'ETIT HA VI'.K)4'«UW4paWi^wpw ts 4Ate4sU fè»ri<r14)8€5, Hue Jacquoi-i-ouer. - Le Havre

TimimmQSD3SMPATimSA l'occ.asion du départ de M. le docteur Mi,Ion.médeciu aide-major do 1" classe. chirurgieu adjointde place, ehirurgien en chef de Phopitsl de Ver¬sailles, une touchaute manifestation de sympathie acu lieu samedi dernier, a 1Hijpital mixte.Tous les hiessés recomiaisaan's avaient tcnu a yassister. M. lo doclcur Mtlon, était entouré. deMM.lo docteur Favrc, aide-major de 1" classe ;Baoui Duval ct Hosse, des scours »t du personneliiu i.v.timentchirurgical de l'höpital. Mme et MileMiion cloieiit également présentes.L'un dos biessés s'exprima eu ces termes ;

« Monsieur le Major,« Nous avons appris, avee grand regret, que vousallicz nous quitter.«Au nom do tous coux'quivous entourent, jeviensvous remoreier des bons soins que vous nous avezprodigués.« J'ai acccpté de remplir ce röis avec grand plai-gir, d'aulant plus que, personnellement,je vous doisla vie d'une personue qui m'est chore.<■Pendant plus de quatre années, vous avez pansénos blessures et votre experience chirurgicale a ététoujours couronnée de succes.« En tous temps, vous avez fait preuyo do granddevourment et vos paroles pieinos de bonté out étépour nous un excellent réconfort« Nous formons des venux pour vous et les vóiresct souhaitóns que vous puissicz encore longtempspoursuivre votro mëritante carrière. »En terminant, i! pria M. lo docteur MiIon d'accep-Icr un objel d'arl eu témoignage de reconnaissanceTres touché de ces marqaes de sympathie, M. ledocleur Milon remercia délicaiement. II rappela lesplus durs moments de la guerre et dit son regret departir avant d'avoir guéri tous les malades couiiés ases soins.Cette ntanifestalion discrete, trés simple et tréstincére. a iaisse parmi tous la iueilleuru impression, j

GfSce aux liWralités de noscóncifoyens,1'tMSuvrede l'Hospitalité de inrit a pu con-tinuer, au milieu des dures épreuves deIa guerre, son oeuvre plus que jamais né¬cessaire de chariié a i'égard de ceux quepoursuil la plus afifreusemisère.Pendant rannée 4918, nous avons rec-uèl'Asile de Nnit de la rue Jacques-Louer,1,640 hommes, 168 femmes et enfanls,— co qui représenie 3,694 nuits d'hospi-dalisation répartics eutre ces malheureux.Ges chiffres sont en progression sur i'au-née 1917, durant- laquelle nous avionsrecueilii 1,760 crrarits, contré 1,808 a«cours de l'année écoulée.Or, la demobilisation et !e chómagequ'onpeut prévoir nous font envisager un plusgrand nombre d'infortuues a secourir dansun temps proelia-in.G'est pour faire face a celte obligationimpérieuse que nous venons solliciterPaidegénéreusc de nos iidèlessouscripteurs. .Nous sommes assurés que noire appelsera entendu et que la constante sollicitudede notre population s'affirmera de nouveauen faveur de notre oeuvre charitable quis'adresse aux pids malheureux parmi lesplus déshérités.Les collecteurs de l'Hospitalité de Nuitdu Havre commenceront dès jeudi pro-chain leurs visites au domicile de nos sous¬cripteurs, auxquels nous adressons paravance i'expression de notre vive grati¬tude.

DmcKA,président.Maréchal, vice-président ..Caspaii-Jordan, secrétaire.Randolet, trésorier.

E.H.J.-JO.

As'r'svc® «ïes ï&éSègaés ïwésalaieEasjmssp 3si CtainSéreatce «ie IaLe steamer brésilien Curvcllo, a bord duquel setreuvaieiit ies membres de i'aoibassadë brésiiieane

est arrivé au Havreau

Les délégiiés bmiliens out été salués par M. loConsirl du Drésil au Havre, lis devaient partir dansla soiréo pour Pacis.A {'occasion de leur passage dans notre ville, ledrapeau vert ct jaune do ia grande Répubiique Snd-Américaine avait-été arboré a I Hotel de Ville.

Le Docteur Dubarry a l'honneur de faire partdu manage de sa filie Marthe avec M. RogerSai.nt-Remy, iudustriel a Elbeuf. La cérémoniercligieuse aura lieu le jeudi 30 janvier, en l'églisöSaint-Michel du Havre a 14 heures précises.

CAISSF.D'ÉPAMNSDIJHAYEESituationprovisoire(iesOpéra!ions aa 3 1 déeembre1S18

Solde dü au l" janvier 1918 è 81,947 dépo-sants F. 18.640.778 50

Reen pendant l'année '1918 :En 30,981 dépots » 7.117.074 37» 182 Arrêragcsde rentes pour

les déposants » 1.723 5.5n 269 tmn-sfcrts r cours. — » 160 399 10intéréts allonés aux déposantsen 1913 » 640.658 86

Ensemble

Rcm'ioursé pendant Fanne'e 19 IS:15.09 rem rd a.rreF 4.1S6.301 61,8 1 icmboursenrents jpour iemprnni. 710.69696 /23 Achats de ren es 29 SS772 '

F. 20 560 634 08

194transfer, s paie-meuls 93 909

RêguUnisaüo.u yi'avan-ces ii 14 Uéfugiès 6-376

5 059.071 359 08 i6 — /

Solde dü au 31 décombre 1918,a 83,802 déposants F. 21,501.56-273

Livrels exist,ant au 1" janvier 1918 81.947» ouverts dans i' nnée 4.144

Ensemble 86.091Livrets soldés pendant l'année 2.289Livreis cxislani au 31 déeembre 1918 _83.802

Comparaison avec l'année 1917Solde dü au 31 déeembre 1918... F. 21.501 562 73

1917.Augmentation.

Versemenls refus cn 1918D en 1917Augmentstion

ReiabouFsements de 1918» - de 1917Augmentation

Livrets ouveris en 1918» en 1917

18.640 778 50F. 2.869.784 23

. F. 7. 117.074 37

. u 5 113 798 06

. F. 2 003 276 31

Augment lion

Livrels soldés en 1918» » eu 1917

Augmentation

Livrets exisiant au 31 déeembre 1918» » » i> 1917

F. 4 920 898 57» 3.504.291 46F. 1 422 607~ïï

4.14-43.677407

2 2892 26128

Augmentation

83 80281 9471 .855

Le d octeur J. Vincelet, demobilise, common-cera res visites a partir du ardilS Janvier Con-snUatiojis tous 1«s jours, de 1 ii. 1ii a3 h., 4, ruedu Lycée, 2" étage.

— <T;.. —

©tfiee Satsosiaï de» ilïtiviüé»c» lïéaoa'aasés i* tlaem

On nous communique Ia note suivanto ;Le préfet du département de la Seine-Inférieurerappeilo aux mulilés et réformósde la guerre quela loi du 2 janvier 1918a créé i'Officö National, éta-bli» -ment public destine a assurer, sous toutes iesformes, la protection des muliléset réformésCet Office,a son siège a Paris, 6, avenue Cons-tant-Coquelin (Vll").Pcur remplir utilement son role et seconder danstoutes les circonstaneès de la vie les mutiiés et ré¬formés, l'OfficeNational a besoin de ccnuaitre leurr.oin ét lour adresso Le décret du 26 février 1916lui a fait du restc un devoir d'ouviir uu registre desinvaiides de la guerre.En consequence, le préfet de la Seine-Inférieureinvite MM.les mutiiés et réformés résidant dans ledépartement a lui faire connaitro leur nom et leuradresse et toutes indications qu'ils jugeront utilesde donuer sur leur situation. Tous ces renseigne-ments soront envovés d'urgênce a l'Office Nationalet commljniqués, d'autre part, au Comité départe-mental des mutiiés et réformés qui va ètre prochai-nement créc.dans ie déparlement.Cbaque fois qu'un mutilé et réformé aura besoind'un renseignernent sur ses droits, ou voudra béué-ficier d'un des avanlagcs réservés par l'Office Natio¬nal aux invalides de ia guerre, il pourra s'adressersoit audit Office a Paris, 6, avenue Constant-Coque-lin, soit au Comité départemental, et obtiendra im-médiatement les indications nécessaires.Le service de placement des mulilés ct réformésest assuré graiuiteraent par les offices publics deplacement instilués dans tous les déoartemrnts.MaisrOificc National a qualité pour rccevoir toutes recla¬mations émaiiant do inulilés u réformés qui n'au-raieht pas repu satisfaction aupiós d» ces oiliccs. 11

ne manquera pas dc faire valoir aussilöt ces récla-rnations auprés des offices publics de placement etdo les seconder au besoin dans leur tSche.II est rappelé, au surplus, a MM.les mutiiés et ré¬formés, que la loi du 17 avril 1916 leur a attribuéun droit de préférenco pour les emplois réservés.L'OIficc tient a leur disposition tous reuseigncmentsa cet égard.D'autre part la loi du 2 janvier 1918 a reeonnuaux mutiiés et réformés de la guerre le droit doderaander leur inscription k uoe ëeole de rééduca¬lion professionnelle en vuc de leur vëadaplation autravail'. Leur séjour a i'école est gratuit. .Pendant la période do lour reeducation, les rétor-més contiiiucnt dc toucher leur pension si elio estiiquidéo. Si eiie ne l est pas. leur familie continue atouciror IV location. Enfin si la pension est liquidéeet quo le douzióme en soit inférieur au monlantmensuei de l'allocation accordéo a la familie, la dif-fërence est.payée a ceiio-ci jusqu'a la fin de la ré-éducation.Pour entrer dans une écolo ,do rééducalion, lesintéressés n'ont qu a s'adresser au préfet qui leurdonnora un ordre do transport gratuit.L'OfficeNational ct les (himités départementauxdésirent grouper dans une meme fantille, sous lepatronage de la loi, les plus giorieuses et les pluséprouvees des viciimes do la guerre. G'est dire queles intéressés ne manqueront 'pas do se iairo con-naitre, les renseijgnements sont recus des iuainle-naut ii Ia Prefecture (4' division) par letlre.Le préfet serait heureux d'avoir des indicationsavant ie 31 courant.

M.&eepges LeJesa, entrepreneur depein-ture, prcvietit sa clientèle qu'élant demobilise, ilrouvrc sa maison jerntéc dt-puis le 2 aoüt 1914.

Coitiimsnlcatiensde!aMairieB'ilstais*es Bémobilisés

II est rappelé aux families touchant l'allocationmilitaire, dont lo soutien est démobiilsé, qu'ellesdevront en faire la declaration a la Mairie aux datesindiquécs ci-dcssous, Bureau des allocations, Demo¬bilisation, entree par la porie de VÖrangerie.Elles devront présenter le llvret niilitaire et leccrtificat d'aüocation.Pour les classes 1887, 1888, 1889 et les réformés,i'iöscriplïon aura licu dans i'ordre suivant :Lunrti 27 janvier, classe 1887, lesjaliocalaircs dontles noms commcncent por les lettres A a K.Mardi 28 janvier, -eJassa 1887, de L a ZMoreredi 29 janvior, classe 1888, de A a K.Jeudi 30 janvier, classe 18*8, de L è Z.Vcndredi 31 janvier, classe 1880, de A a K.Samedi 1" février, classe 1889, de L a Z,Luudi 3 février, réformés temporaires et n' 2,do A a K.Mardi 4 ióvrier, réformés temporaires et n' 2,de L a Z.Tout retard apporté dans la declaration pourraitenlrainer la radiation.

M. E. Coiffeur de Dames, 2, rueThiers, demobilise, a l'honneur d'informer sanombreuse clientèle quo son Salon de Coiffureet de Postiches sera ouvort le i=r février.

FAITS LOCAUXPendant quo M.Pierre Bouzard, commis do do-

avait laissée devant la porta.La poiice enquête— Un sujet cbinois, en traitement a l'Höpitalmixte, avail été autorisé a sortir dimanche, de midia 5 heures.

Sou agre'ssenr, Hou Rang Hal, s'était emparé deson portr-monnaie contöiaiït 965 h-ar.c-set avail pi-isla fuile par la rue do la Fontaine.II fut pen après arrèté par Sapolice, qui attenditl'aiTivée d'un interprète pour I'interroger, ainsi quola vietimo, et préciscr les circonstances de r agres¬sion.— La police du 2' arrondissement vient d'arrètei1Georges Feige, 35 ans, journalier, 14, ruo de la"Crique. pour vol do 40 kiios de lard au prejudice dol'Intenaance militaire.— Dans la nuit de dimanche a Iundi, vers deuxheitres du matin, le soldat Henri Lucas, du 29"(l'in-ianterie, rapatrié réccmment d'Aliemagne et domi¬cilie chez ses parents, 47,quni deSaóne, vint porterplainto au poste do police dc la rue Paul-Marion.Passant quai do Saöne pour i-entrer choz lui, ilavait été attaqué, prés de la rue Dumont-d'Urvitle,par un inconnu qui lui porta un coup de couteaudaris lo dos.On ie eonduisit a l'höpital Victoria, oü l'on cons-tata quo sa blessure était saus gravité.— Vers rnlnuit, un matelot du steamer Phénix,amarré quai do l'Escaut, tomba dans la c.ale n* 5 ctse hlcssa derrière Ia tote, au bras droit et a la jambegauclie.Cc marin, John Evans, figé de 46 arts, de nationa¬lity américatne, est en traiiomc-nl a i'Hópital Pasteur.— Procés-verbal a été drossé par la police desüreté contre Edouard Bocard, 46 ans, journalier, 61,rue des Remparts, qui, ie 21 janvier, avait installsdans la rue, une table de jeu dans le genre des peUlschevaux, commettant ainsi un délit.

VD1ES URINA1RES €OS Méé.spé®.1 bis. me Remardin-de-St-Pierre

Consult, i h.-3 b. et lo soir 7 li. -9. — Sarn. exeipifi

OBSÊQUSS Da fiR-ICITAIRESLes.obséques du caporal pacl «alaü^bnb, du111" régiment d'infanterio (rapatrié d'Aliemagne),dömieüfé a Nice, rue Beaumont, 54, aurout lieumardi 28 janvier 19X9,è 3 h. 45 du soir, a I'HópitalPasteur, rue do Tourneville 47.

G.CAHLIRD,üSlSBEÊllS-MITiSTl,17,raslarls-Tiatèi?

TjlÉRTRESJ^CONCERTSGrand-Thê& tre

Jeudi 30 janvior, soiree de gala, Le Cltcmi-neau, , drame en 5 aci.es, de Jean Richcpin, dc1'Académie Fraiipal.se, avec ie concours- do M. Dal-bol, du Tiicat.i-oFratR-ais de Bordeaux.La iocatiou est ouvorto.

Folies-dier ffèreCe soir, h 8 h. 1/2, Revue, avec Timsnense suc-cès des scènes nou velles : 1° La Demobilisation deI'Amour ; 2" Le Retour du Prisonnier ; 3° l.a Grisedu Papier.Location de 11 h. a midi et de 1 b.d/2 ii 5 heures.Oil domande des figurantes.

Palais de Ia Bourse

Concert orjjanïsé par l'ffinvrc dc « l'Aidedu Havre aux lïégi»ns dévastées »Le deuxième grand concert organisé au profit del'GEuvre de l'Aide du Havre aux regions dévasteesaura licu dimanche proehain, 2 février, a trois heu¬res précises au Palais de ia Bourse,Cc concert, avec la composition du programme,promet un grand succès.Pour la première fois, il nous sera donné d'enten-dre la Sympbonie anglaise lant réputée, se corapo-sant de 40 exécutants. sous l'habite direction de sondfstingué. chcl M.P. F. Baltishill R. A.; The H M.Garrison Artillery (Sherness-Division). qui exéculerales plus helles pages de nos auteursNous aurons aussi lo pjaisir d'applaupir au coursde ce concert Mme d'Ozouvilie, mezzo-soprano, quise dévoue tant è l'organisation de nos auditionsmusicales ; MileCiiapeile, diseuse, dont le talent estsi gouté de nos concitoyens ; M. J. Ai-mand Heek.vioioniste, professeur au Conservatoire de Nancy ctsoliste des Concerts Lamoureux et des Concertsclassiqnes du Conservaloiro National de Paris ; denotre concitoven M.L. G. Disr-ur, dont le talent aété si appréefe dans divers concerts et réunions :M, Goavsc, barytou dont la voU ei ckaude et si

vibranlé.lni a valu un grand succès lors du dernierconcert donné a I'Hótel do Ville et qui quitte notreville pour retourner aux années ; cniin Mtio Manis-sié qui a bien voulu préter son talent et remplir satfiche effacée do piamste-accompagnatriee.Le concert sera terminé par la gracieusc comédieLes Jürons de CadiUec, avec le concours de MileCha-pelle et M. L. G.Lc Gomité d'organisation adresse un chaiourcnxappel k notre popuiaiior; ct il ne doute pas qu'elloviendra en foule ;i ce brillant concert apporter sonohole pour aider l'CEuvr-edu l'Aide du Havre auxregions dévastées.Entrée 0 Ir. 50 ; chaises 2 francs et un franc.Les places ii 'enx francs soront on location a par¬tir de mercrcüi 29 courant clicz M. Ilofmann, rue doParis lil. —

ThéMre-Cirque Omnia«Ané.-na

Ge sok, a 8 h.1/2, débul du programme -. Jeru¬salem Délivrée, drame, d'après Lo Tassa, admi¬rable adaptation et grandiose miso en scène. Chan¬son iiimëe : Sur le loc d'Annecy, cliantée par M. M.Mag.Attraction : Miss E.y ïy, la reine des filsdo löl'l'istes. La Maison (lc la Ifaine, 6' épi¬sode : Le Carnet rouge. — Actualitfs de la guerre aujour le jour. — Lucien chercltc un enfant, comédiede Lucien Rosenberg, jouée par rauU-ui*.La Met- dcGlace et la Vallee de Gharr.oaix, trés intéressant. —Location ouverte. La salie csFchauift-e.

Seleet-PalaceAujourd'hui rclüche. Domain continuation dr. pro-i'iriima . DiVnitHa .5 (inm/J!/, ^ ^ ^ :

Fiancée du Lion, drame, eü 2 parties. Chan¬son filméo : La liarche des EclaUeurs dc France ,Un amour de petite femme, comédie comique. —Attrr-ction : Les 1- Reliba, gymnastes répu-téés, les Rcincs Ae l'anncau. Acidal'itéS de ia So-maine. Titine en bateau, scène comique en 3 parties.La salie est chguhee. Location ouvorto commed' usage.

52="- 2SSjass®Sae «Ie ^svvsasae !A eöté d'Inaudi, dont la renommee universelie sepasso de comroentatres, Mm'o Blanche de Paunffc. .Neus avons rapporto que Mmede Paunacémerveillanaguère encore tout Rouen, ajoiUoiisqu'ello a donné-200séances a Paris au cours de la saison tliëairaie1917-18avec un succès qui no so démenti I jamais.C'est encore dans la Capilaio qu elle se produit cnce moment.Muie de Faunae « voit tout, sail tout, répond atout », c'est a vrai dire la plus grande énigme denotre époque. Ciiez elle, confine éevit M Schuro,dans son ouvrago : Les Grands Iniliés « un sens nou¬veau s'est dëyeloppé » ct, ajoute M. Maeterlinck,dans son dernier livre YÏIóteinconnu « l'existencede cells faculté n'es.t plus scrieusement nice, »Entre M. IiiaUdi ot Kline Blanche de PaurSc, enmaniére d'intermèdo avttstique, lo lénor Pascualinterprètera quelqucs-unes des. plus belies pageslyriques modernes.M. Pascual appartient au Théatrc-Roval de Madridet était pansionnaire du Théélre-dos-Arts de Rouenoil pendant Ies quatre derniéres saisons i! a su con-quérir et iittéraiement charmer un public qui semontre difficile par tradition et Vöfontiefs jusqu'al'injustice, corome il est noloiro.Celte tournéo passera au Havre iüadi proehain,3 février.

©Inê-Pglaee 22e,rastiefTone les jours a 8 h. 1/4. Jeudi et dimanche,

matinee a 3 lieuresX,A FESSME AV TSA&SSESS.

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»—(8329)

§ülktin des (SpsrtsFootball- Anvoclalion

Cquipe ds la Base anglaise bat H.A.C.par 4 buts it ILa partie fut vivement menée, chaque équipe at-laquant tour a tour ; les Anglais dominérent sensi-bleiuent dans la seconde mi-temps.Chez les Anglais, le demi-centre se montra lemcilieur.Au HAC, deux joueurs se firent pavticulièremontremarquer, Fre'mont ct Marin. L'équipe fit une Irèsbelle partie, sauvant l'honnour par uil lort joli hutamoné par Prévier.

AtïïlétSBmeHaltcrophi'.e Cub du Havre. — Voici les résultatsde ia séance au profit des sociétaires aux années:Poids et hattères : Arraché' a un bras : Morineaufait 110 livres, Frandsen et Rabb 130 livres. Jeté aun bras : Morel fait 140 livres. Arraché ii deuxhras:Rabb fait 170 livres. Développé a deux bras : Moretfait 170 livres. Jeté a deux bras : Morineau fait 190livres, Frandsen et Moret 220 livres et Rabb, tou¬jours en progrès, bat sou propre record et lait 2-28livres.Boxe : Ricard et Beaufils font match nu! après unbeau combat. Desjeunés et Egan font une helle exlii-lion e.n4 rounds do 2 minutes. Porta hat Piorry auxpoints, mais do trés peu après un dur combat, Portafaisant le dernier round avec l'épaula droile luxée.Lulte : Perdriel bat Cerr,u en 9 minutes par unramassement de bras ii terre ; Sillcau liat Prentoutei- 6 minutes par une ccinturo tic cölé après unohelle defense de Prentout: Trés belie exhibition delulte francaise par MM. Moret et Morineau d'unepart ct MM.Rabb et Frandsen. de l'aiitre.Matches èrbitrés par M. Emile Normand, profes¬seur de boxe au Club.

Ooss-C'oss nfryCbal enge Kara-Dreyfus

Pour la 2' fois, le PLH faisait disputer, dimanchedemier, ie challenge Marc-Dreyfus.Hameury, du PLH, enieva" i'épreuve devant iejeune Gallet du mèuio club et {'adjudant Dcsehampsdu PL Gravillo.A noter ia belle course du jeune Lefèvre du PLGraville qiii rcfliportc la medaille de la villo duHavre, offerte au plus jeune coureur.Lé classemènt ir.dividucl s'étabiit eomme suit ;Hameury, Gallet, Dechamps, Toinnont, Hebert, An-vray, Gakel, Morin, Derlicuf, Lainé, Paimparay,Fouimentin el Lefèvre.Lo PL Ravrais remporte to challenge avec 18points, suivi du PL Graville.

GHR6RIQUEEËOIOIALERiontiviHieps

Brands Concerts. — Nous apprenons que I'Asso-ciation mutuelle des Mutiiés et des anciens Combattants de ia guerre, du canton de MontiviHiers, orga¬nise pour to dimanche 9 février proehain, deuxgrands concerts qui seronl donnés dans la Salie desFêtes, en matinée et en soiree.Connsissant Ie grand succes obtonu par lo dernierconcert, nous sommes persuadés par avance qu'une

de Stern, imitateur; Sim's, iilusionniste, et do l'bar-monio La Gigale.Tickets de Pain.— Les tickets de pain pourle moisdo février seront délivrés a la Mairie sur présenta-tion do la carte d'alimeotaticn, Ie vendredi 31 jan¬vier, de 9 heures a midi et do 2 a 6 heures.Charbon. — Les tickets de charlion pour lc moisds février seront délivrés, sur presentation do l'an-cienne carte de sucre, a la Mairie, ie Vendredi 31janvier.

HarfieurLists étectorate.— En dehors des heuros babi luet¬ics d'ouverture, la Mairie restera ouverts de six üsopt heures du soir, pour recevolr les demandes euinscription sur la bsto élecloraie.

ëpéclalttó ds Dsul.1A L'ORPHELINE, 13-15, rue Thiersheail comjilet en 1*2 beures

Sar demands, une-personneiliitice au deuil porie achóisir a domicileTELEPHONE 93

Mortpourla FranceVous êtes prté de bien vouloir assister auservice religieux qui sera célébré en l'églisaNotro-Darue, ie jeudi 30 courant, a buit heuresau matin, a la mémoire de

Joseph DEHAïS. Signaleur au 260"Regiment d'InfantcrieDécoré de la Croix de Guerre (deux citations)'déeédé le 20 octobre 1918, a l'höpital do Koritza, jen Orient, dans sa 25' aimée.Do la part de :H. Cyril e DEHAtS, brigadier de police, son jpéro ;K. et IH"'Renê DOOILLOt),sou beau-frère et sasoaur ; M. et K'" Cyrilte DtHAiS, son frère et salicile-sceur ; H. Emile OEtfAIS, son fréro ;ft/"' Ida DEP.AIS, sa soeur ; ffi'" Rose GOASAKP/S,sa iiancéo ; K" VALEHTHiEet sa Flile ;La Familie et es Amis ;• /tl. REHO'èEet sou Persennel ;L' rmicaie de la Police ; La Caisse do Sseoursmutu-ts ds la Typographic haoraise.Friez Dieü pour ie repos do soa Am3 !

II ne sera pas envoyé de lettres de faire-part, le prèssnt avis en tenant lieu.Rue des Viviers, 34. '

Mortpourla FrancoVous êtes prié d'assister au service religieuxqui sera célébré en l'église Sainte-Cécile, le jeudi■30janvier, a dix heures du matin, a la mémoire

Emile PLANGHONtsoldat an 260' d'I nfanterie

décëdé le 17 octobre 1918, a l'ambulancc alpinen' 2, ii Osnard (Albanië), a l'age de 34 ans.

DE PP.OEUMD13De la part de :

K"" Emile PLANuHGtt,nês KOMTIER,sa veuve;Cécile et t erguerite PLANHON,ses enfanls ;K°" oeuoe PLAHCHQN,sa mi-re ;K" oeuoe KONTIER, sa beilc-inère ;At. et K" Georges PLANCHOR,K. et lit"' Ala-cel LEVESQUE,née KONTIER;Al. ut IR"- (feston KONT/EB,M. t'abbê MORTIER,euré de Sainte-Cécile,Bsrike et Marguerite KONTIER,ses frèrc, beaux-fières et beiles-soeurs ;ff. et K"' H. KORT/ERet leur Fits,K. et M-° Jul s LUCASct leur Fils,UT1'Kar ie MORTIER,ses cousins et ccusines ;l. s Famii ss PLARCHONet KORT/ER', tl"'oeuoe BA-,BIER, sou amie;At.A. PtiiiARE,negotiant, et le Personnel dela Maison.#Rue do l'Oiyholinat, Bléville.II ne sera pas envoyé de lettres defaire-part. (4S89Z)

ETATCIVILDU HAVRENAISSANCES

Du 27 janvier. — Piexre LE ROUX, place del'Hótei-de-Viile, 20 ; Alice LEPOlTTEViN, quai deSouthampton, 45 ; Denise FORNALLAZ,rue Héiéiie, -25 ; André STOUFF, ruo Léon-Buquet, 18 ; Jean 'LASNIRR, me Bougainville, 16 ; Rolland GARROS,ruo Thiers, 1C4; Jean TALBOT, ruo Frédëricli- jLemaiire, 2o ; Jeanne SKLLI1, ruo fin-«Uloft,44 ;llené P1EDFÖRT,ruo de Zurich, 78 ; Yve. ne DUÉ, 'rue. Franpois-Mazeihic, 10 i Christiane CGBR0N, ruedes Ramparts, 13 ; René ROUSSEAU, rue Amiral -Cöurbet, 2 ; Irèno BRUN, ruo des Remparts, 9;Yvonne TUlVNEÉR,pénichc Vici, amarréo quaiColbert.

DÉCÈSDu Tl janvier. — Joseph DUCLOS,16 ans, journa¬lier a Gravillo ; Louis MALANDAIN,9 mois, rueBougainville, 31 ; Frederic VAN I)ER V0HN,25ans,soidat beige, rue Ancolot, 2 ; Pierre PETERMANS,24 ans, soidat beige, rue Ancclot, 2 ; Paule SAÜN1I3R,3 mois, cours de la Répubiique, 119 ; Pierre BOUC-KAERT, 5 mois 1/2, rue de Turonnc, 1 ; RichardPILLOY, 32 ans, soldat beige, Hospice General: Am-bröise ROLLAIS, 32 ans, caporal francais-, Ilöpita]Pasteur ; ATigusteGABRIEL,71 ans, sans profession,Hospice General.Louis CHALOT, 64 ar,s, maréchal ferrant. ruo duLycée, 63 ; Philippe LE TURN1EB,63 ans, sans pro¬fession, nospice Général ; Paciiiciue BARRÉ, 5Cans,tonneiier, rue Vauquelin, 13 ; Antoinette DUFIL3,veuve SATIS, 88ans, sans profession, Hospice Géné-rai : LéonTOSTAIN, 22 ans, couvreur,quai George-V,79 ; Charles TAHXANDIER, 23 ans, soldat iranpais,höpital n° 15 ; Ernest RÉMON,37 ans, soldat fran¬cais, ruo Paul-Marion, 2 : Albert GOFF1C, 30 ans,soldat francais, rue du Gënéral-Faidherbo, 21.

""rayons XExamens radioscopiquss : estomac, cosur, pou-mons : Tuberculose. — lladSogj-aanie a domi-ciie. — Traïtcmcnt spéti'aux par liny ons X :radiotliépnpie. — b' So: et, agrégé,7, r. Thiers,Télép. 11.11. Consult. : Lundi et merer, di, de 2a 4 h.; vendredi, de 2 a 6 h. — Radiogi-ophio etAccidents du Travail, tous les jours. n—Ma

Kw' V.uoe r0 IN, nét /SABEL-,M. et K" Henri GATEA#1,née ISABEL:La Familie et les Amis.On ia douleui' de vous faire part de la pertecruello qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne delïlsdame Vsuvd ISABEL

décédéc le 29 janvier 1-M9,k 9 heures du matin,dans sa 89' aunée, muuie des sacremeuts del'Eglise.Kt vous prient do bien vouloir assister a sescoiivoi, service et inhumation, qui auront licule -29courant, a une heure et demie du soir, enl'église Saint-Léon, sa parolsse.On se réitaira au domicile moriuaire, 187,route Nationale.Friez Dieu pom- le Repos de son Ame !

XI nc sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le present avis en tenant iienMTTiTg^rT'T'WTrrTrMTrrrc*naYMmt**^'--*g,,egBltt,B^^:-'-

(ötiéSz)

- vo9S étes prié de Wen vouloir assister auxj convoi, service et inhumation do

Wionsieur Arnc CHRISTIANSENVice-Consulde RnssleAncien Negotiant Armateur

Gommadeur de Saint.Stahislas de RuesieOfficier de Sa'nte-Aline, etc...

Ileurenx sont dés a prösentceux qui mcurent dans le SeupiBur, lis se reposent de leurstraraux ct leurs ceuvres lessujveilt,

Apoc.XIVR3.Qui auront lieu le 30 janvier courant, hi trois heures du soir, k Gainneville, sa paroisse.On so réunira au domicile mortuaire, ch4-| teau « Los ïüleuis ».

Friez Oieopuar le repos de son xme.De Ia part da:K" CHRISTIANSEN,son épouse :K. Conrad /ROLLER,de Monte-Video, son beau-frere, e! sos Enfants ;K. Fródérick A'pLLER,Ministre de 1'ürugttaV.Sf—KOLLENet leurs Enfants :Jt ct AP" SUHOBY,de fcorvêge, et leursinfants ;M. et IB" LtNOWALL,do Chicago, et leursEnfants ■Al. r.NüRESFEN, Sous-Directeur de Banque aGhristiania ; K" ARORtSSENet tears Enfantsff. et K- BJtRKE, dc Marseille,ses ne veux ct nieces ;

A3,et " HJORIHS,de Christiania, et tearsEnfants :K. et M"' VA-ACE.deBergen, et leurs Enfants.ses petits-neveux et nieces :

Al.EXtKPLlARSKY,Consul duRussie au Havre;M. COHARD,Chancclier, et to Personnel deff. Christiansen ;La Familie et les Amis.Train, partant du Havre a midi SOparr bar. ITjaurent-Guinrkville.Des voilures stationmYont place Cat not it partirde une hcxire.II ne sera paa envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

Ts. 29 (8063)""

At" Louis LEMENIS/EB, nóc LEC0Q, et son Fits iJean ; At. er K" Joan LeMEH>l/ER ■ K. et At" |Léepöid PELTIER ; MM. Georges, Bené et Ku'Jeanne LEKEfNCItR ; K. et M" Mar, us RABY,nee LF.COfl ; MM. Daniel, Ado/phe et HenriLEC0Q: Af" esuoe Lous BRaYER ; M.eiK"Em le LEMF.RI !ER et leur Fits ; M" eeuee Hcr-eisse FAMEftY, ses Enfants et Petits Enfants ;ff"' bouds Lcuts AtA"CEL ei son Fits ; M. et 0"A. ALBERT et lours Enfants : Ies FamiliesLE URIC-IE A LA OTTE, FAVERY, J0URUAN,LEGGUPiL ; AW. BERGERAULT &. CREASER,leurPersonnel et tes Amis,Out la-cfou'eur de vous faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne deFAonsieui*Louis LESVIEHSCIERleur époux, père, fils, gendre, frère, beau-frère,ne.veu, cousin et ami, décédé lo 26 janvier, a1 heuro du matin, dans sa 32" ar.née, muni desSacremöute de l'Eglise.Et vous prient de bien vouloir assisted a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieule mercrcdi 29 courant, iv8 heures ot demie, enl'c-gii'sedainte-Marie, sa paroisse.On se réunira k FEgliso.Criezthen oa»r k reros de soaAme I

Le Havre, 79, ruo Gustave-Flaubert.II ne sera pas envoyé de lettres d'invitation, le present avis en tenant lieu.

T5C05T'

Al" Geo ges SIff EHEL, son épous® :M. et M"' Jean ROOTERE, née S/MEMEL:Af"" Leone et Rolanue SletENEL ;AIM. Georg s et oger SUREMEL,ses enfants :

Les Families SWENEL, JOUET, CATELA/N,5MOTTELAY,RAZEH,S'HOH,CAMPION.JOVANNY,8PETIT, |ses frères, scr.urs, heaux-frères, belies- |srêurs, neveux et nieces ;

LesFamitles JOUET,HOTAS,8ARIL,GlHMiARD,|LENOBLE,AfniL, YANBYCH,LEMARCHANB, |ses onctes, tantes, cousins ct cousines, |

Et les Amis,Or.t la doulour de vous faire part de. la perte scruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per- ysonne deRtÉorisieüpGeorges SifAENEL

Commerfantdécédé subitement le 25 janvier 1919,dans sa 49'ar.née.Et vous prient de bien vouioir assister a sosconvoi et inhumation, qui auront lieu le mer¬erodi 29 courant, a deux heures du soil-.On se réunira au domicile mortuaire, ruedo Chiteaudun, 11, a Sanvic.

« Vcillez, puisqnavous nesave:: pas quel jour votreseigneur viendra. -Mx-rririEUxxiv/42.

L'inJtuniaUon aura licu au cimslière Sainte-Mario du Havre.P riére dc n' apporter que des fleurs naturelles.II ne sera pas envoyé de lettrer d'invi-tation, le present avis en tenant lieu. |

SC cNMhIiCjIS?(3024)

M.G. COHEN,de Marseille ;ff. et 18" Joseph 0HEN-R0SAet leurs Enfants-,Af.et fl'" Euaène ROSA,doMarseille ;At.Maurlte ROSAet ses Enfants, de Marseille ; „M et A!-' James ROSA, de Marseille, leurs |! Enfants ct Pciiis-Enfants, du Havre, HautevilloI et Marseille : IM. et AE-"Saueeur ROSAet teurs Enfants, de |IMarseille et Aix-cn-Provence ; B! Les Families OAN0H,do Paris, Marseille et loI Havre.Ont la doulour de vous fairo part do la perteI cruelle qu'ils viewtent d'éprouver en la per,sonne deMadame G. COHENnée ROSA

leur épouse, mere, belle-mère,grand'mèro soeur,bolle-soeur, tante ot alliëe, décédée 4 Marseille le23 janvier. 1 (563iz)

Avis de öéeèaAf"*Ch. FISCHER(de Ghaiou-sur-Saöno) : M. et jId"' J.-A. FISCHER(do la Nouvelle-Oiléans) ; Id'"M. FISCHER(de Tours) ; K.et M" E. H. FISCHER(de Bordeaux), ont la doulcurde iaireparta leursamis et counaissances de la morl deMortsietis* J.-A. FISCHER

Ex-fondé de ptnwoir a la Compagnie Colonniercdécédé a Tours le 20 janvier 1919.

loTTT

AD"oeuoe Louts 0ESRAY;A?.Jacques DEBRAY,mobilisé ;Af. ené OEBRAY :Ai"' Suzanne DEBRAY;Kl" Simons DE3RAY:K"° Deuce Jacques OEBRAY ;M"" oeuoe Louis M0UETTE et ses Enfants ;La Familie et les Amis,Ont la douieur de vous faire part du dccès! doMadamevo-uveEdouardEEBEAYNée Maria MOUETTE

tour belle-mêre, grand-mèro, belle-soeur, tanteet parente, décédée ic 21 janvier 1919, dans sa70" aimée, a Ncuilly-sur-Seine, 0, rue Louis-Phiiippe.Vous étes prié d'assister 4 l'inhuraation quiaura lieu lo Mercrcdi J29 courant, a troisheures du soir.Reunion au Temple, rue Pasteur,a Ifolbee.

VoiciDicuest ma déiivrance;Je serai plein de eonfiance,et jene crainorai rien, car 1'Etcrnelest ma force

Esaïe, 12,v. 2.II ne sera pas envoyé de lettres d'invitation, le present avis en tenant lieu.

26.27.28.29

Page 3: L'AUTÖNOMIEÏÏiLAClTALOGTtE iaMMMiüeiülnups...3«rkmèf—Y(IMS fffl idraioittrattar-Délègué-Gérav O. RANDÖLET Pages) ABKlnisiratlon.ImpressionsetAnnonces,TEL.10Ü 35,RueFouteneile,

Le Petit Havre — Mardi 28 Janvier 1015

1Paul BUCHARDxRoger el Luelen BUCBABD;marguerite BuCHAPO et la Famine,Remercient les personnes qui out bien vouluassisler au service doIfionsieur Paul BUCHARDSecretaire a I'Etat-Majar du 103' Régiment

d'Artillcrie leurdeDHori de la Croix dc Guerre

et des marques de sympathie qui leur out étc té¬ren ignées.

'aHMBBBHSHOBSBBSËMBPDdSHfcèWK

| La Familie et les smis.j Remercient les personnes qui ont bien vouluj assister aux convoi, service et inhumation de

ftloristeus* Gustave CORREGE

if"" oruce Ctiston BUÉROULT et son Fils ;Et la Familie,. Remercient les personne.s qui ont bien voulu; assister aux convoi, service et inhumation de

IfilonsieurGaston-Georges-Aibert6UÊRGULT|

Les Fami les EbtO et tos Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation de

Madame Veuve ESSONée Gabrielle-Augusta HAUBERT

Si. et id- Alfred DUVALet leurs Enfants, et la[ Familie,Rèmefctefit ics personnes qui ont assisté auService de

Mad-ptnoVenvs Edottard LIBBIINnee Jósépliine dHANÖELI t.R

I ct des témoijjnagos de sympathie qu'iis ont refus1 en cette pênfblo eirconstance. 1

QueUfues réflexionspour iVlm© Ja Scuff re.Pourqnoi, oui, hélas 1 pourquoi raon estomacE) ■ta.it is taut souffrir, alors qu'ii y a des miliierstfètros bu mains qui vivent en paix avêc_ leurestomac et en refoivent rat'mo d'apprériablessatisfactions ï Qu'a'i-je done fait pour i-lro simal traitéc ?Nous croyons, Madame., que ce que vous avezfait lricst pa's en caifse dans cette aif ure cl qu'il estplus urgent do s'occuper de ce que vous n'avezpas tait.II est trés probable, en effet, ou bien que vousn'avez pas cherehCjSörieusemeiit u vous déitarrasserde cc ma!, ou bien que vous avez employé des remè-des inefflcaces et sans valcur. La science a.résoïudepuis Iongtemps lo problème (lont vous ciierchcz iasolution, par le traitoment des l'Uules Pink. Avez-vcus essayé ie traitomont des Pifulés Pink ? Non.Bh bien, procurez-voiis les Pilules Pink aujourd'bui,prenez-les aujourd'bui et voire gudrisou commonccraaujourd'bui.Pas de paroles en l'alr. Ce que nous avancons,nous ie prouvons. Comment vous le mieux prouverqu'en prenant quoiidienncment, au hasard, parminos mil'iers d'attestatiobs, la lettre d'uue personneguérie. Le nom y est, I'adresso y est, voici son por¬trait. Vous poiivez contrdier. Que désirer de plus ?Mile Adrienne Para, deffleuiant 4 Sigoyer, parTallard (Hautes-Atpes). nous a éc. it :>J'ai heaucoup et Iongtemps souftert de monffiauv (■S'em.lC navais pas, enfin, pris

ves Pilules Pink, jocrois quo jam-aispore!u ma place, tene¬ment ma santé étaitdevcnue mouvaiso,il rne ialiait travaiiieret jo ho pouvais plusmanger . Mes diges¬tions étaieat si peni-bles.accompagi.f as:enausées, de sensa¬tions do brüiurcs, demigraines, do pcSan-teurs, quo j'en étaisarrivéo a me privorde -nourriturc pour noplus souffrir. Inutile

de vous dire ciu'4 ce régime j'étais devenue trési; iu! , trés ancmiquo. Apri-s quolqucs essais infructu. ux, j'ai pris vos Pilules Pink ct do suite j'ai étc.satis'aite. Grace a vos pilules, j'ai pris rapidemeutk' dessus ei le mal a dispara. «Ajoutoris quo ie;; Pilules Pink n'ont pas de préfé-rrnces. K l .s ont. été préparées pour tout le mondequi soulire, Si elles ont si bion, si vitc guéri MileAéirienne Para, il a'y a pas do bonnes raisous pourqu'elles no vous gucrissont pas aussi.Les Pilules Pink sont en ventc dans tcutos lespharmacies et au dépot : Pharmaeio P. Rarret, 23,rüe Baliu, Paris: 3 fr. 50 ia boite, 17 fr. 50 les6 bolles, iranco, plus 0 fr, 4.0de taxe par boite.

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Si ies pieds.gonflés par le froid ct i'hunïidiic,vous font enuurer do véritable,s tortures, si iies mains vous cuisent et sont enllées jusqu'avous faire craindre un déchiremeutdes chairs, |vous n'avez qu'a les trcroper dans de l'eau jchsude a laquelle vous aurcz ajouté uno poi-grrie de Saltratcs. Un premier bain calmeraIt s pi its souffranco ct vous apportera un soulogement immédiat. Ce simple traitoment lie |manque-ra pas de iaire dispara' tre touto enfluro !et supprimera 4 coup sür toutc sensation do jbrüluro et de démangeaison.• s Saltrates Rodeïl se trouvent a lmmodiquo dar.s les principalos pharmacies j■arts ct dc province.

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AVIS DIVERSCession de Fonds

Suivant acte s. s. p., M. Paul BERNARD,cafetier-débitant, a vendu a une personne y dénom-mée le fonds de commerce de Cafó-Déblt qu'il ox-ploito rue des Drapiers, n* 4. Prise de possession ie15 février 1919, moyennant prix ct conditions yénoncés. Election de domicile est faite par lés par¬ties au fonds vendu. (Z" insertion.)

18 28 (4402)

Etude de M" HÉ MOND, notaire «tu Havre, rueFontencUe, n° 33.±" AVIS

Aux termes d'un acte repu par M' Rémond, notaireau Havre, le 23 janvier 1919, M~« Vitalfav-Armande AVENEL, commerfante, demeuvantau Havre, rue de Metz, n" 5, veuve do M.PIerre-Adoipfie MALÉTISAS, a eédé k M. Ernest-Francois DEEAUN.AV, lottetir do voitures,et M ' Suzanne— Isabelle TALBOT, soilépeuse, demcurant ensemble au Havre, rue Augus-tin-Normand, n" 107, Ie fonds de commerce doRes'aurateur et Déhliant de Licjuii.es, Articles deFumeurs avoc. licence d'exploitation. d'un Réblt deTas as au Tilleul, Icdit tends exptoité au Tiliteul,route du Havre a Etretat, ct connu sons lo nom de« Café du Hacre ».La prise de possession a été fixéo au 1" février1919.Les oppositions au paiement du prix scont vair»blement fortnées par simple acte extrajudlciafïedans les dix jours qui suivront le deuxième avis ctce au Havre, rue For.bT.elte, n' 33, en i'étude doM"Rémond, 'notaire, oü domicile est élu.(5020) Ch. RÉMOND.

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Feuilleton du PETITHAVRE 47

EaMe issRfcePAR

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l.a fin jusiifie les moyens. Et n'étnit-cepas one excellente pensée, insprrée par ungrond dóvoueinent filial, que celie de vou-loir procurer a la chère niaman les soinsréclamés par son état, les adoueissementscu les plaisirs capables de lui i'aire oubiierson mal ?La reflexion ne fit natlre dans l'esprit dcla jeune filie aucun scrup-ulea eet égard.Au contraire, ce singulier arrangement ten-dcit deplus en plus a deveair un des mo¬tifs determinants du marehé qu'elle ineli-nail a conefure.« La voiture, les robes, les bijoux, ce«era pour maLjmnsait-elle. L'argent pour

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niaman. G'est une femme d'ordre, el le ma-niera le budget avec plus de prudence quemoi. Je ne garderai que ce qui me seranécessaire pour mes dépenses courantes ! »De tout cela, les leyons de cliant souf-fraient un peu.« iYquoi bon travaiiier, se disait Arlette,puisqu'on m'olïre un autre moyen beaucoupmoins faligant de faire fortune ? »Quand eile arrivait cbez son professeur,rimagination encore eutiévrée par les sé-duisantes perspectives qu'elle se piaisait acaresser, le maiire. la voyant distraite etnonelialante, la grondait :—Vous négligez vos exercices. Mademoi¬selle, vous n'avez plus le même g«üt autravail. Si vous continuez, vouss'efez inca¬pable de snivre uliiement les cours, eetautomne. Aliens, réagissez ! Un peu decourage !Mais, elle, sans seeoucr son apathie, leregardait d'un air ironique qui seinblaitdire : « Ab bien ! mon boiibomme, si tu sa-vais ce que jc m'en fiche de ton Conserva¬toire ! Jb'timieux que c-a.va ! »« K'émpèciie, songeait-elte presque aus-

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siiót, que, s'il uie récininait ic prix de sealemons,je serais rudement embarrassée etiiuiuiliée.. . La moilié de i'argenierie, mamontre et mes bijoux soot au Mont-de-Piété. . . Je dois buit jours A la femme deménage et vingt francs a ma concierge,empruntés sou» prétexte que je n'avais pasde monnaie pour payee ««e facture!...Ab ! misère de misère !... Aliez donetravaiiier avec de pareilles prëoccapa-tions ! »Et elle renirait cbez elle de plus en plusaigrie coi.lre !e sori, persuadée de I inufi-lité de scs efforts pour se créer une situa¬tion au Ihéatre, de moins en moins dispo-séea travaiiier en vue de ce résultat illu¬soire.A bout d'expédients, écoeuréede dégofils,lasse de lufler, elle sentait que cbaquejour lui faisait faire un pas de piussurcelie pénte, au bas de laqueile eile trouve-rait la richesse.L'orgueil la retenait encore: e'est tou-jours immiiiant de se vendre.Puis, peu a péu, ce dernier scrupules'effac-a,la dernière résistauce disparui

Un matin, en se rendant a sa lc<jon,elles'arrêfa dans un bureau de poste, prit unecarte-téiégramniö et écrivit d'une mainfernse :Monsieur Hubert de Luzenac12, me de la Do'étie

E. V.« Monsieur,

« J'ai besoin de vons voir anjourd'buipour une aIfaire urgente. Vous me feriezplaisir et me renrfriez service si vous pou-viez vous trouver cbez vous vvrs troisbeures.

« Arlette. »Et en jetantson petit bleu dans la boiteelle calculait :« Ce sera vers midi rue de la Boélie,ê'est l'hcure oü il doit pasSer a sa gargon-nière pour voir s'ii y a des lettres. II seraprévcnu è temps... Maintenant, je nepeux ptus recuier. . . Alions, en attendant,reeevoir la douclie de l'aimabie HectorCbarlex ».Inutile de dire que la Ieijoa sounrit for

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Atiiioaci'Sligal^sEtude de M° GOSSELIN, nolalreau Havre, rue Jules-LcctsiiefSi.

Constitutionde SociétéAux termes d'un acte reju parM' Gosseiin, notairo au Havre, ledeux janvier mil neuf cent dixneuf, Monsieur André-EdmondRoussel, nëgociant, demeurant auHavre, rue do Phalsbcurg, u' 5bis, et Monsieur Jules-Henri Ho-mond, négociant, demeurant aGraville - Sainte -Honorine, routeNationale, li' 69, ont iormé entreeux une Société en nom coilectifayant pour objet toutes les affairesque comportola place du Havre etspécialement ie transit, la consi¬gnation et la commission.La durée do la Société a óté lixéea cinq annèos qui ont commencele premier janvier tail neuf centdix-neuf pour finir Ie trente et undécembre mil neui cent vingt-trois.Le siége de la Société est auHavre rue Juics-Lecesne, n' 77 etia raison socialeROUSSEL & HOlïONDCltacun dos associés a la signa¬ture sociale, mais iis ue pouventen (aire usage quo pour les affairesde la Société : chacun des associésno pout engager la Société qu'au-tant que 1'obligation sera relativea la Société et iuscrito sur le rogis-tre ; si l'un des- associés se per-meltait de souacrire sous la raisonsociale dos engagements étraugersaux affaires de la Société ou auxbonnes régies de la place, i'autreassocié aurait le droit do deman-der la dissolution de la Société auxdépens et dommages-intcrèts cun-tre son co associé, léquel serailseul passible, en consequence desengagements qu'il aurait contrac¬tus, et les dommages-intcrèts se-raient appréc.iés par des arbitros.Lo capital social a été i'ixé avingt rniiie francs.Une expedition dudit actedo constitution de Société a étédéposée le vingt-deux janviermil neuf cent dix-neuf ê cha¬cun des greffes du Tribunalde commerce du Havre et dola Juslice de l'aix du troisiè-ino arrondissement de la me¬mo ville.Pour insertion :

(6055) (Signé) : GOSSELIN.

Etude de M' GOSSELIN, notaireail Havre, rue Jules-Lecesne,n' 21.

DissolutiondoSoci.téSuivant acte reju par M"Gosse¬iin, notairo au Havre, le deuxjanvier mil neui cent dix-neuf, Ha été declare que par suite deI'expiralion de son terme, la,Se-ciété en nom colleclif ayant sonsiêge au Havre, rue Jules -Leces¬ne, n" 77, formée en'.re MonsieurEugène-Gustave Roussel, négo-[ciant, demeurant au Havre, rueJules-Lecesuo, n" 77, et MonsieurJules-Henri Ilomond, négociant,demeurant è Graville-Saiute-Horj norine, route Nationale, n° 69,, sous la raison sociale« ROUS EL & HOMOND »puur un temps qui devait expiresle trento et un décembre mil neuf' cent dix-huit, aux termes d'un; acle refu par M:Gosseiin, te trentedécemljre mil neuf cent treize, ai pi-is fin.j La liquidation de la Société estI faite par les deux associés ct cha-Icub d'eux a les pouvoirs les plus"ctendlis a cct efiet.Une expedition dudit arte dedissolution a ctè dépusee ievingt-deux janvier mil neufcent dix-neuf, ;i chacun desgreffes -dp Tribunal de com¬merce du Havre et de la Jus¬tice de Paix du troisième ap-rondissement de la mêmeville.Pour insertion :

(5054) Signé : GOSSELIN.

Feisrneaux écor.oniiques! Les Fourneaux situés rue Beau-! verger, 20, et a la Tcnte-Abri dosOuvriers, quai d'Orléans, soilfouvorls tous les jours, depuishuit iieures du matin.

On trouvc LE HAVREA PA«I8-

AlaBibliothèquedela GaifSt-LazaiJ(1™ VESTIBULE)

Vupar Nous, Mairede la Villedu llawre,pour la legalisation depi signature 0. HANDOLET ap¬posed