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www.dacia.ch «Il est grand temps de faire une nouvelle révolution.» Publicité Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland

Migros Magazin 03 2010 f VS

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www.dacia.ch Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Publicité

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Page 1: Migros Magazin 03 2010 f VS

www.dacia.ch

«Il est grand temps de faire une nouvelle révolution.»

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L e 23 janvier, les représentants Daciavous proposent une journée portesouvertes. Vous êtes cordialement in-

vité à venir découvrir les atouts révolution-naires des modèles Dacia.

Dacia offre ce que ses concurrents secontentent de promettre: une qualité ex-ceptionnelle à un prix bien en deçà desvéhicules neufs classiques.Dans lemonde,plus d’un million de Dacia ont déjà étéfabriquées. Jamais des voitures n’ont étéaussi abordables. Une petite révolution!

Pourquoi les véhicules Dacia sont-ils sirévolutionnaires?

Dacia a renoncé au superflu, mais pas à laqualité. Le nombre de variantes des diffé-rentsmodèles est volontairement limité etaucuneoption électronique superfluen’estintégrée. Cela réduit d’une part de façonconséquente les coûts de production etaccroît d’autre part la robustesse et lafiabilité des véhicules. Chaque véhiculeneuf bénéficie par ailleurs d’une garantiede 3 ans.

La technologie et le réseau de distribu-tion de Renault.

Dacia bénéficie des développementsRenault qui font leur preuve depuis long-temps. Et sous chaque capot, un moteurRenault garantit une technologie depointe. Enfin, le réseau des représentantsDacia s’appuie sur celui deRenault, ce quipermet de limiter les coûts de distribution.Ce sont autant d’économies pour le client.

Le déplacement vaut le détour.

Des véhicules qui répondent aux attentes dechacun. Grand break familial ou berline,

voiture de loisir ou véhicule professionnelrobuste: quels que soient vos besoins, vossouhaits pourront être exaucés le 23 janvierà un prix très accessible. Nous nous réjouis-sons de votre visite.

Celles et ceux qui se décideront pourDaciaLoganMCV,LoganVanouencoreuneLoganPick-Up, recevrontencadeau*un jeu complet de roues d’hiver.

Pour plus d’informations sur les véhiculesDacia à des prix révolutionnaires, télé-phonez au 0800 000 220 ou visitez le sitewww.dacia.ch.

Modèles illustrés (équipements supplémentaires incl.): a) page de couverture: Logan MCV 1.6 16V 104 ch, 1 598 cm3, 5 portes, consommation de carburant 7,5 l/100 km, émissions de CO2 178 g/km, catégorie derendement énergétique C, Fr. 17 200.–; Logan MCV 1.4 75 ch, 5 portes, Fr. 12 900.–; Sandero Lauréate 1.6 87 ch, 1 598 cm3, 5 portes, consommation de carburant 7,2 l/100 km, émissions de CO2 170 g/km, catégoriede rendement énergétique D, Fr. 14 000.–; Sandero 1.2 75 ch, 5 portes, Fr. 9 900.–. b) cette page : Sandero Lauréate 1.6 Fr. 13 900.–, Sandero Stepway 1.6 Fr. 13 500.–, Logan Lauréate 1.6 Fr. 15 400.–, Logan MCVLauréate 1.6 Fr. 15 900.–, Logan Pick-Up Ambiance 1.6 Fr. 13 844.–, Logan Van Ambiance 1.6 Fr. 13 844.–. Garantie: 36 mois/100 000 km (au 1er des 2 termes atteint).*Offre réservée aux clients particuliers dans le réseau participant et valable sur les véhicules identifiés jusqu’au 31.01.2010.

«Un vent de révolution souffle sur les concessions Dacia.»

«J’apprécie le côtépratique et fiable de cevéhicule sans luxesuperflu.» Silvio Bellin,Bussigny.

«Pourquoi payer cher justepour une image alors qu’onpeut tout avoir pour unprix raisonnable?». IsabelleFallot, Vallorbe.

«Une voiture fonctionnelleet accessible à tous.»Aoife O’Leary, Savigny.

Le 23 janvier, c’est la révolution!

DACIA. Des véhicules accessibles à tous. Dès Fr. 9 900.–.

www.dacia.ch

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ANIMAUX 69

Les astuces de nos amiesles bêtes pour survivre à l’hiver.

www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE NO 3, 18 JANVIER 2010

ACTUALITÉMIGROS 28

Coca-Cola, Thomy,Nescafé et Pampersdésormais à Migros.EN MAGASIN 36Une délicieuse raclettevalaisanne!

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TÉMOIGNAGES 12

Confidences demamans de missBrigitte Fäh – mère de Linda, Miss

Suisse 2009 – et trois autresmamans de reines de beauté

racontent ce que l’élection de leurfille a changé dans leur vie.

Photos

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Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01E-Mail: [email protected]

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*En vente dans les plus grands magasins Migros.

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Page 5: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Page 6: Migros Magazin 03 2010 f VS

6 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

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Mère, un dur métier

Steve Gaspoz,rédacteur en chef

ÉDITORIAL

Maman, ce n’est pas un métier facile! Entre l’envie de rendreheureuse et épanouie sa progéniture et les contrainteséducatives et sociales, le jonglage est constant. A l’adoles-cence précoce ou tardive, c’est pratiquement un travail àtemps plein qui attend la plupart des mères. Mais lorsqu’unchangement aussi rapide qu’une élection de miss bousculel’ordre familial, elles ont intérêt à accrocher leur ceinture. Al’instar des mères de reines de beauté que notre journalisteMélanie Haab a rencontrées (lire notre récit en page 12).

Du jour au lendemain, elles perdent une part de leur statut. Certes,une maman reste une maman. Mais dès le matin suivantl’élection, les relations se trouvent profondément modifiées,chahutées. Celle qui était alors la fille, la petite fille, devientsubitement l’objet de l’attention de tous, une marionnetteextraordinaire qui passe de main en main, de média enmédia, de rendez-vous en rendez-vous. Elle n’est plusseulement son enfant, mais «l’icône» de tout un chacun.

La mère, elle, se trouve quasi réduite à son rôle de génitrice. Quandon s’intéresse à elle, c’est pour découvrir un peu plus qui estsa fille, comment elle était bébé, comment elle a vécul’élection. Mais jamais on ne demande à une maman quelest son rôle. Comment elle éponge les larmes de la misslorsque la pression se fait trop forte, comment elle supportede voir sa fille affichée aux yeux de tous, comment elleressent les attaques assassines de la presse people? Quoiqu’elle fasse, c’est normal, puisqu’elle est la mère d’unéphémère prodige.

Si une miss doit être forte, sa mère plus encore.Car quand lapremière flanche, c’est la deuxième qui doit prendre lerelais. Quoi qu’il arrive, quoi qu’elle pense, elle se doit derésister. Elle est le roseau dans la tempête. Heureusement,des compensations existent. Ainsi la plupart se félicitentd’avoir eu la chance de rencontrer du monde et de voyager.Tandis que toutes insistent sur le fait que l’année de règnepermet à la mère et à la fille de se rapprocher, de renforcerleurs liens. Une belle récompense!

[email protected]

MIEUX VIVRE 74

Pour affronterses phobies dansun environnementsécurisé, un laboratoirede l’Université deNeuchâtel a développéun appareil faisant appelà la réalité virtuelle en3D. «Migros Magazine»a testé pour vous.

Photos

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CETTESEMAINE | 7

RÉCITSMamans de miss 12Quatre mères de reines de beautéracontent comment leur vie achangé depuis l’élection de leur fille.

Mauvaise foi 16Les entourloupes verbales sont-elles le propre de l’homme,de la femme, ou des deux?

EMS 20Comment les retraités s’amusentcomme des fous grâceà une console de jeu.

ENTRETIENJürg Marti 24Le directeur de l’Office fédéral de lastatistique à propos du nouveaurecensement de la population.

ACTUALITÉ MIGROSGrande nouveauté 28Les marques Coca-Cola,Nescafé, Pampers et Thomyarrivent sur les étals Migros.

Développement durable 31Avec le label TerraSuisse,Migros s’engage en faveurde la biodiversité.Alimentation 33Asperges blanches du Pérou:une aide pour toute une région.

INTERNET 64

La LausannoiseSandrine Szabo,spécialiste desréseaux sociaux,expliquele bon usagedes communautésen ligne.

RÉCIT 20

La console de jeu Wiifait de plus en plusd’adeptes dans les

EMS romands.«Migros Magazine»est allé voir à quoi

s’amusent les aînésde la Maisonbourgeoisialede Bulle (FR).

CUISINE DE SAISON 52

Marlyse Pietri, la patronne des Editions Zoé, revient sur sa passion pourles livres pendant que son mari Maxime prépare un poulet au vinaigre.

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EN MAGASINLa raclette avec les sonneurs detoupins de Torgon en Valais 36

Restaurants Migros: des platssavoureux à prix avantageux 49

CUISINE DE SAISONMarlyse et Maxime Pietri 52

VOTRE RÉGIONVotre coopérative régionale 59

VIE PRATIQUEInternet 64Les réseaux sociaux.

Animaux 69Leurs stratégies poursurvivre à l’hiver.

Mieux vivre 74La thérapie 3Dcontre les phobies.

RUBRIQUESMigros Flash 9

Temps présents 10

Minute papillon 23

Mots fléchés / Impressum 77

RÉUSSITEMichèle Burnet 78Des automates plein la tête.

Page 8: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Migros Magazine 3, 18 janvier 2010 MIGROSFLASH | 9

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NEWS En train à deuxà travers la Suisse

Migros aime le train! Ducoup, elle offre à ses clientsla possibilité de voyager à

travers toute la Suisse à petits prixavec les transports publics. Pourcela, il suffit de se procurer lacarte CFFDuo, qui sera disponibledu 19 janvier au 8 février en exclu-sivité à Migros. Condition: un desdeux voyageurs doit posséder unabonnement CFF demi-tarif.

Disponible jusqu’à épuisementdu stock au prix préférentiel de54 francs, le précieux sésame estvalable jusqu’au 28 février 2010sur tout le rayon de validité del’abonnement général des CFF(train, bateau, car postal, bus,tram, etc.).

Si, en semaine, les bénéficiai-res devront entamer leur péripledès 9 h, il n’y a pas de restrictions

d’horaire les samedis et les di-manches. Profitez des prochainesvacances d’hiver pour partir à ladécouverte de la Suisse. Que di-riez-vous par exemple d’une ex-cursion à Zermatt?

Par ailleurs, Migros Magazineorganise un tirage au sort en page36 de cette présente édition avecnotamment des cartes Duo CFF àgagner.

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Déjà mentionné par Homère dans«L’Odyssée», le céleri jouit d’une

réputation flatteuse, puisqu’ilserait aphrodisiaque. Particuliè-

rement pauvre en calorieset riches en minéraux de grande

qualité, le céleri constitue unlégume d’hiver de choix.

LeShop.chsur iPhoneDésormais, toutl’assortiment deLeShop.ch estdisponible viavotre iPhone. Grâce à unetechnique exclusive, lescommandes peuvent êtreeffectuées offline, ce quipermet d’économiser les fraisde connexion. De plus,l’application de LeShop.ch estla plus rapide de sa catégorie.www.LeShop.ch

Soutien à labande dessinéeLe Pour-cent culturel Migrospromeut dorénavant la bandedessinée. Cet engagement setraduit notamment par dessoutiens à des festivals(BD-Fil à Lausanne), à desaides à la publication de BD etde magazines (y compris leurtraduction) ainsi qu’à desparticipations à des projetscontribuant à la sensibilisationde la création.www.pour-cent-culturel.ch/contributions

Vacances à prixM-BudgetLa nouvelle brochure été deVacances Migros recense desoffres au rapport qualité-prix

imbattable.Tout est faitpour que lesréservationsse fassentaisémentgrâce à desforfaits

transparents, des prix fixesenfants, des formules «Toutcompris» attrayantes et desoffres M-Budget avantageu-ses. Parmi les nouveautés,citons la destination de Side(Turquie) au départ de Genève.www.vacances-migros.ch

Dès le 19 janvier,Migros proposeraà nouveau enexclusivité descartes journalièresCFF Duo valablespour deuxpersonnes.

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Page 10: Migros Magazin 03 2010 f VS

10 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

TRAIT POUR TRAIT

SUR LE VIF

IMPULSIONS

BaronneNadine de Rothschild

Gourmande de la vie

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«Il y a assez de placepour les castors»Près d’Avenches (VD), un rongeur a provoqué des inondations en creusant unterrier. En quinze ans, les castors sont passés de 350 à 1600 en Suisse. L’avisde Christof Angst, biologiste responsable du Service Conseil Castor, Berne.

Faut-il s’inquiéter de l’augmen-tation du nombre de castors?Non, pas du tout. Il faut s’en ré-jouir, parce que le castor est unpromoteur de la biodiversité.

Les agriculteurs ne sont pasdu même avis…On a corrigé tous les cours d’eau,surtout dans les zones agricoles.Il n’y a des désagréments quedans les endroits où ces coursd’eau manquent d’espace. Là oùon laisse s’épanouir la nature, detels problèmes n’existent pas.

Dans le Seeland, on en arrivepourtant à abattre ce mammi-fère, alors qu’il a été réintroduit.Il s’agit d’une information gon-flée par les journalistes. Toutesles espèces protégées en Suisse,lynx, loup, ours, castor, loutre,aigle royal, ne peuvent être tirées

qu’en cas de dégâts exception-nels, selon la loi fédérale sur lachasse. Donc rien de neuf pourle Seeland.

Cela pose quand même laquestion de l’utilité de laréintroduction des animaux…On a réintroduit toutes ces espè-ces dans les années 50, 60 et 70.Depuis lors, à l’exception du gy-paète, plus une seule. Le loup etl’ours entrent d’eux-mêmes enSuisse, sans rien demander. Deplus, je déteste que l’on dise, «ily a trop de». Le terme «trop» esthumain. Pour un éleveur demoutons, un loup qui tue unmouton, c’est déjà trop. Tant queles animaux se reproduisent, celasignifie qu’il reste de la place. Etpour le castor, il y a encore assezde place.

Propos recueillis par Virginie Jobé

A l’heure de la dictature des régi-mes et de l’hégémoniedes yaourts0 %, je revendique le droit à ladifférence! Je demande le retourau goût, au plaisir et aux kilos!Après des années à se cacher, à setorturer l’estomac et l’esprit, lagourmande a droit à une réhabi-litation. J’en appelle au bon senset à tous les sens d’ailleurs, pourreconquérir ce qui fait le charme

de l’existence: manger, savourer,déguster. Ne dit-on pas qu’il fautdévorer la vie à pleines dents?Entre passer à table et affronterson destin, il n’y a pas de diffé-rence. La démarche est lamême:il faut y aller le cœur battant etsaliver d’impatience.

Curiosité, joie de la décou-verte, enthousiasme devant l’in-connu, notre attitude doit êtreGoogle entame un bras de fer avec le gouvernement chinois.

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TEMPSPRÉSENTS | 11

A voir:Mon courroux,coucou!

Jean Carmet, Le Pen ou PatrickPoivre d’Arvor dans le box desaccusés, Desproges en procureurimpitoyable. C’était sur FranceInter entre 1980 et 1983. Certai-nes séances ont été filmées. Aretrouver en DVD, avec lesmenaces du magistrat Despro-ges: «Bonjour, ma colère! Salut,ma hargne! Et mon courroux,coucou!»«Le tribunal des flagrantsdélires», Universal

A lire:Zoran est arrivé.Loin des chessexeries

et de leur marketing mortifère,voici Mlle Tamara qui n’aimequ’une chose: lire des livres touten savourant des fruits.D’ailleurs les bouquins, c’estcomme les pommes ou lesabricots: certains pourrissentplus vite que d’autres. Un auteurserbe «fantastique» à découvrir.Zoran Živkovic, «La bouqui-neuse», Editions Xenia.

A voir:Essai transformé.Morgan Freeman en

rêvait, Clint Estwood l’a fait:un sublime portrait de NelsonMandela, brossé à traversl’histoire (vraie) de la victoiresud-africaine en coupe dumonde de rugby juste après sonélection. Sobre et intelligent.«Invictus»,de Clint Eastwood, en salle.

A lire:Les rimes de Victor.Du lourd, du massif,

Hugo le poète en amant, en père,en grand-père... et en 896 pages.Victor Hugo «Poésiesintimes», Omnibus.

Pour annoncer un événement:[email protected]

DANS L’OBJECTIF

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> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

Jeter de l’ancresous glaceCes marins du «Shirase»,un brise-glace de l’arméejaponaise, tirent de toutesleurs forces sur ces câblesafin de jeter l’ancre sous laglace à proximité de la stationscientifique «Showa», baséeen Antarctique.Le navire a eu six joursde retard sur l’horaireprévu en raison d’uneglace exceptionnellementépaisse cette année.

légère, sans mauvaise conscience,et surtout sans limite.

Je l’avoue, j’ai toujours euunboncoup de fourchette et ma philoso-phie est plus épicurienne que stoï-cienne. Pour moi, les plaisirs de lachair ont biendes attraits et la gour-mandise est un joli défaut. Et si c’estun péché, alors il est bien véniel.J’aime le pétillement qu’il allumedans l’œil, le sourire qu’il pose surles lèvres, le petit bout de languequ’il fait apparaître et qui rappellecelui de l’enfant. D’ailleurs, si lagourmandise nous met de bonnehumeur, c’est parce qu’elle est indé-fectiblement liée à l’enfance. Ellenous rappelle les bonheurs d’alors,l’odeur du chocolat chaud, la pâte àgâteau qu’onmangeait crue.

Messieurs, méfiez-vous d’unefemme qui ne se contente que detrois haricots verts et d’une feuille

de salade. Elle picorera tout autantdans la vie. Et peut-être bien au lit.En amour aussi, on se savoure, onse déguste, on se dévore. Mais jen’ai pas besoin de vous le dire.

Spontanément, le regard d’unhomme se porte vers celle qui saitêtre gaie et enjouée à table. Qui nedit pas non à un verre de bon bor-deaux. Qui sait apprécier un Brieonctueux ou peut s’offrir dans unmoment de folie, avec un grandéclat de rire, un gros baba au rhum!Et qui, l’œil coquin, vous murmu-rera ensuite qu’elle connaît unmoyen imparable pour brûler lescalories superflues. Alors pourconclure, je n’aurais qu’unmot, ce-lui de RuyBlas: «Bon appétit,mes-sieurs!», auquel je rajouterai lemien: «Bon appétit, mesdames!»

parLaurent Nicolet,journaliste

MES BONSPLANS

Page 12: Migros Magazin 03 2010 f VS

12 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Profession:mamande missJouer les chaperonset les psys, gérerle volume de courrier,ménager ses autresenfants, la vied’une mère de reinede beauté tientdu casse-tête.

Au sein de l’organisation deMiss Suisse existe une petitetradition symbolique mé-

connue: le soir de l’élection, alorsque toutes les attentions se foca-lisent sur la nouvelle reine debeauté, les mères se transmet-tent, en coulisse, le titre officieuxde maman de miss.

C’est alors comme si une tem-pête emportait tout sur son pas-sage. Du jour au lendemain, unefamille est projetée sous les feuxde la rampe, sans aucune forma-tion préalable. Car l’élection d’unejeune femme au titre de «plusbelle fille du pays» a des répercus-sions sur tout son entourage.

Nous avons voulu savoir com-ment l’on devientmaman demiss.Est-ce chose aisée de laisser sa pe-tite fille devenir tout à coup unefemme convoitée par tous? Com-ment vit-elle le regard des autres?Joue-t-elle davantage le rôle demanager ou d’amie? Et surtout,comment évolue ce lien si particu-lier entre une mère et sa fille?

Mélanie HaabPhotos François Wavre-Rezo /

Siggi Bucher

Page 13: Migros Magazin 03 2010 f VS

RÉCITREINESDEBEAUTÉ | 13

Monique Gilliéron et Lauriane, 25 ans,Miss Suisse 2005, Prilly (VD)

«Lauriane a été une enfant facile,drôle et déjà très persévérante. Ellese donnait les moyens de faire cequ’elle souhaitait.» MoniqueGilliéron est intarissable lorsqu’ils’agit de parler de ses quatreenfants. Son aînée possède un traitde caractère particulier: «Elle n’estpas du tout câline et ne montre passes sentiments. Notre relation estparticulière, empathique. On sait ceque ressent l’autre, sans êtredémonstratives. L’arrivée duportable nous a permis d’écrire cequ’on ne s’était jamais dit.»Lauriane pratique la danse decompétition et maman est de tous

les concours: «Elle m’accompagnaitpresque partout en Europe. C’étaitun grand soutien!» reconnaîtLauriane. Inscrite à l’élection deMiss Suisse, elle remporte leconcours haut la main. «Elle dégagequelque chose, possède une aura»,note Monique, aussitôt assaillie des«Mon Dieu, que vous devez êtrefière de votre fille!»Mais c’est alors qu’elle découvrel’envers du décor, les voyages entrain à des heures tardives,l’angoisse d’une mère, la nuit, lespleurs au téléphone, les petitesphrases hors contexte quifont les choux gras de la

«Je n’avais que la craintequ’elle se brûle les ailes.»

Brigitte Fäh et Linda, 22 ans,Miss Suisse 2009, Benken (SG)

«Quand elle rentre à lamaison, Linda redevientma petite fille.»«Qu’est-ce qu’ils pouvaient sedisputer ces deux-là!» soupireBrigitte en désignant Linda et songrand frère Fabio (23 ans). Al’heure du repas, plutôt que decrier «A table», elle lance: «Venezvous disputer», tant les soupersressemblent à des guerres detranchées auxquelles se mêleparfois la benjamine, Sina (17 ans).«Pourtant, les maîtresses d’écoleme disaient toujours qu’ils étaientappliqués.»Mis à part les disputes, Linda estplutôt sage, dit merci, travaillebien. Même l’adolescence sepasse plutôt bien. «Elle connais-sait les règles et les respectait.Bien sûr, j’ai passé pour unemauvaise mère parfois», raconteBrigitte Fäh. Maman n’en a jamaisrien su, mais dans la bouche deLinda, «aller dormir chez unecopine» signifiait plutôt sortirs’amuser jusqu’au petit matin.Dotée d’une jolie voix, Lindacommence à se produire dans lesvillages voisins – répertoire soulet pop – chaperonnée et encoura-gée par sa mère. De même, c’estl’âge des premières séancesphotos. «Elle m’a mise en gardecontre les personnes malintentionnées qui rôdent dans cemilieu. Mais elle me fait confiance.J’ai eu la chance de rencontrer lesbonnes personnes», réalise MissSuisse 2009.

Afin de resserrer les liens, Brigitteemmène chaque année ses deuxcadettes faire du shopping dansune ville européenne: Milan,Barcelone et récemment Londres.Pour Sina, l’élection a été un capdifficile. «Elle ne se plaint pas,mais elle est renfermée, c’estdur», regrette la maman.Pourtant, elle a toujours pris lesoin de traiter également ses deuxfilles.Quant à Brigitte, après le choc del’annonce et le battage médiatiquequi s’est ensuivi, elle noteseulement la différence de volumede courrier. «Linda est restéeégale à elle-même, avec un boncaractère. Quand elle rentre à lamaison, elle redevient ma petitefille.» Celle-ci acquiesce: «Elle estmamaman, mon amie, mon assis-tante. J’apprécie de revenir aprèsmes journées chargées etsimplement de m’asseoir ausalon.» Parfois, elles vont sepromener juste les deux, histoirede décompresser, ou filent pourune séance de fitness.Quant à la suite, Linda Fäh nel’envisage pas encore. «Peut-êtreque durant les neuf mois de règnequi me restent, une porte vas’ouvrir quelque part.» Brigitte faitla moue, elle a une idée de la suite:«Il faudra bien qu’elle quitte le nid,qu’elle se mette en ménage. Sipossible pas trop loin.»

Linda Fäh, Miss Suisse2009, aux côtés de Brigitte«ma maman, mon amie,mon assistante».

Durant l’année de règne de sa fille Lauriane, Monique Gilliéron a côtoyéun monde nouveau qu’elle explorait telle une ethnologue.

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14 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Antonia Lorétan et Lolita, 50 ans,Miss Suisse 1982, Crans-Montana (VS)

presse. «On a écrit qu’elleavait la grosse tête, car elle

avait refusé de répondre à uneinterview. Pour une maman, c’estdifficile de lire cela. Mais j’ai dûapprendre à ne pas réagir.»Pour Lauriane, le rôle de maman demiss est essentiel: «Notre relations’est renforcée durant mon annéede règne, car je me sentais trèsseule, malgré toutes les personnesautour de moi. Elle a été mon psy.»

Monique Gilliéron retient aussi lesbons moments, l’avalanche delettres, venues du monde entier,qu’elle gérait, les compliments desgens. «J’ai côtoyé un mondenouveau, que j’explorais telle uneethnologue. Au bal de la Croix-Rouge, je me suis retrouvée assiseà la table de la princesse deThaïlande, à côté de ma fillerayonnante, au centre de toutes lesattentions. Je n’avais que la crainte

qu’elle se brûle les ailes, elle n’avaitque 21 ans.»Aussitôt sa couronne rendue,Lauriane est partie pour LosAngeles, avec la ferme intentionde devenir actrice. «J’ai gagné unconcours et vécu une annéeparticulière. J’ai ensuite passé àautre chose. Aujourd’hui, ma familleme manque. Mais c’est rassurantde savoir que quoi qu’il arrive,maman me soutiendra.»

est soignée, jusqu’à l’ablation puisenfin la rémission. Sur le moment,Lolita ne saisit pas vraiment lagravité de la situation. «C’étaitirréaliste, j’étais en Angleterre,lorsqu’elle a été opérée. A aucunmoment je n’ai pensé devenirorpheline», souligne-t-elle. Le destins’acharne et c’est son beau-pèreque le crabe emporte.L’élection présente un tournantdans la relation mère-fille. «Elle adésorganisé ma vie, opéré un grandtri parmi mes connaissances. Etmaman était ma seule famille»,explique Lolita. Antonia confirme:«Ça a tout bouleversé. Grâce à elle,j’ai rencontré beaucoup de gens, jel’ai même accompagnée à l’électionde Miss Monde!»Suivent des années de séancesphotos et émissions de télévision.Jusqu’à ce que Lolita devienne àson tour mère d’un petit garçon. Ladynamique familiale change du toutau tout, Loris devient le centre detoutes les attentions. C’est la familleà l’italienne, tout tourne autour dubébé. Antonia prend très à cœurson rôle de grand-mère – pardon,de nonna. «Je suis sévère avec lui,à tel point que parfois il demande àLolita de jouer les arbitres.»Bientôt, Lolita Morena et Loris,aujourd’hui 17 ans, déménagerontdu côté de Neuchâtel où demeureAntonia, histoire de réunir la famille.

L’élection de Lolita à Miss Suisse 1982 a marqué un tournant dans larelation avec sa maman Antonia.

«Elle est née! Mais qu’est-ce qu’elleest moche!» Le papa de Lolita Morenacourt dans tout le petit village situédans le centre de l’Italie pourannoncer sa venue aumonde. «Elleétait prématurée, couverte de poils etrapidement, elle est devenue un grosbébé», se souvient Antonia Lorétan,alors âgée de 20 ans.Deux ans plus tard, le papa de Lolitadécède. Maman débarque en Suisse,à Neuchâtel pour travailler dans uneusine de cigarettes, confiant sa filletteà ses beaux-parents.En 1964, mère et fille sont réunies, enSuisse. «On était en plein dans lesannées Schwarzenbach (n. d. l. r:plusieurs initiatives pour le renvoi desétrangers ont passé devant le peuple,avec des slogans émotionnels). Jeparlais avec l’accent italien, lesenfants se moquaient de moi»,raconte Lolita.Heureusement, les deux femmes sontdotées d’un fort caractère et se fontleur place. Antonia se remarie etdevient une Lorétan. L’adolescencede Lolita se passe sans encombre.«Sauf lors de sa première boum.Nous sommes allés la chercher àminuit. Elle était furieuse et nous ademandé de l’attendre au coin de larue», pouffe la maman.Mais elles redeviennent graveslorsqu’elles évoquent le cancer dusein qui frappe brutalement Antonia à38 ans. Pendant de longs mois, elle

«J’ai accompagnéemafille àMissMonde.»

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RÉCITREINESDEBEAUTÉ | 15

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Nancy de Cocatrix et Marianne, 22 ans,Miss Suisse romande 2008, Sion (VS)Depuis toute petite, Marianne faitpreuve d’une grande indépendancede caractère. A l’inverse de son frère«très gâté», selon maman, elle estplutôt du genre garçonmanqué etcasse-cou. «C’était une petite peste,déjà elle aimait être devant l’appareilphoto», rit Nancy de Cocatrix.A l’adolescence, le conflit entre lesdeux porte avant tout sur l’horairedes sorties: «Aux Philippines, d’où jeviens, les jeunes filles de moins de18 ans n’ont pas le droit de sortir, etj’essayais de le faire comprendre àMarianne, qui ne voulait rien savoir.»Heureusement, les tensions nedurent jamais longtemps, et quandMarianne décroche ses premierscontrats de mannequinat, Nancys’inquiète: «J’avais toujours un peupeur, mais je la laissais faire.Lorsqu’elle a été élue Miss Suisse

romande, je n’y croyait pas, je ne pen-sais pas qu’elle gagnerait.»La vie de la famille est bouleversée.Dans un premier temps, Nancy joueles chaperons. Puis sa fille sedébrouillant seule, elle se contente delui donner des conseils et de tendrel’oreille quand elle en a besoin. «Ellem’a vraiment soutenue quand j’étaisfatiguée, quand je n’avait pas lemoral», raconte Marianne deCocatrix.Surtout, elle a été d’un grandsecours, lorsque la miss, de retourd’une soirée, s’endort dans le train etse retrouve à Brigue. «J’ai été lachercher, à une heure du matin,depuis Sion», sourit Nancy.Un regard suffit à révéler la confianceet l’admiration mutuelles. «On se dittout, on est de vraies amies», conclutla maman demiss.

Nancy de Cocatrix: «Lorsque Marianne a été élue Miss Suisse romande,je n’y croyais pas. Je ne pensais pas qu’elle gagnerait.»

«On se dittout, on estde vraiesamies.»

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16 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

La mauvaise foi, c’est un gènehérité de la famille du côtéde ma mère. Il est gros com-

me un éléphant et il m’a fallutrois ans d’analyse pour m’en dé-barrasser à peu près.» HélèneBruller, illustratrice de bandesdessinées, raconte comment ellea usé intensivement de cet outildurant des années pour se défen-dre face à l’adversité.

Dans ses livres, le personnageprincipal – qui s’appelle lui aussiHélène Bruller – abuse de la mau-vaise foi en toute occasion. Lesprétendants pas toujours sincèressont démasqués et en prennentpour leur grade. Mais, assurecelle qui est aussi la femme ducélèbre Zep, le trait est forcé. Et

dans les «vrais» couples d’aujour-d’hui, qui deMonsieur ou deMa-dame utilise le plus la mauvaisefoi? «Elle s’exprime différemmentchez les hommes et chez les fem-mes. Ces dernières ont tendanceà dramatiser un événement, alorsque chez les hommes, elle prendla forme d’un gros mensonge»,observe Anne Chaudieu, théra-peute de couple à Genève. Quicasse au passage un grandmythe:«La mauvaise foi n’est pas inhé-rente à tous les couples.»

Alors dans quelle situation yfait-on recours? «C’est la roue desecours des personnes qui ne sup-portent pas la contrainte sociale.Quand je suis confrontée à unetrop forte pression, je perds mes

nerfs («Bonjour maman! Non, jevais bien, mais non, je suis pas fa-tiguée, mais toi aussi t’as unegueule de cadavre!)», rigole Hé-lène Bruller.

En retard à causedu bus scolaireSouvenez-vous: lorsque vous étiezsur les bancs d’école, n’avez-vousjamais accusé un pneu de vélopour expliquer votre retard? Larage de dent de votre petite sœurpour un devoir pas fait? «Lorsqueles élèves sont confrontés à unemauvaise note, ils ont deux réac-tions: la colère ou la mauvaise foi(«C’est dégueu, je méritais plusm’sieur!»). Dans ce cas, je leur de-mande de formuler leurs doléan-ces par écrit, et ça s’arrête là», té-moigne Laurent Droz, professeurau gymnase de Chamblandes, àPully (VD).

Dans d’autres cas, la mauvaisefoi peut s’avérer plus grave. Com-me durant ce travail de maturité,où une élève dont la triche étaitmanifeste a nié durant un quartd’heure,même confrontée au texteplagié.

L’enseignant est conscientqu’un peu demauvaise foi fait for-cément partie du jeu. «Mais jesuis toujours étonné, quand jeleur demande s’ils ont fait leurs

La mauvaise foidéclinée au masculinet au fémininFace au policier comme autrefois face à son professeur d’école, lerecours aux entourloupes verbales est un réflexe bien ancré. Trucs,astuces et décodage.

Pour être de mauvaise foi sans en avoir l’airOn ne saurait utiliser qu’une seule méthode pour prétendre ne pasêtre l’auteur du crime. Car la manière systématique qu’on aurait àtoujours répondre: «Je ne sais pas» ou «Ce n’est pas ma faute»finirait immanquablement par paraître suspecte. Il faudrait donc,idéalement, panacher les réponses, en appliquant une différente parsituation. Vous pouvez aussi employer la réponse qui pose une autrequestion, par exemple, à «Qui a renversé le sucre?», répondre: «Onn’avait pas parlé de remplacer les étagères branlantes de cettearmoire?» Ou, si vous savez bien bluffer, monter sur vos grandschevaux: «Comment osez-vous m’accuser d’un tel crime? Moi quivous ai si souvent tiré de situations délicates!» Effet garanti.

devoirs, du nombre qui répondsimplement que non.»

Un feu rouge?Où ça?Un grand classique: un feu un peutrop vert foncé, un verre de vin unpeu trop plein, et c’est le coup desifflet de l’agent. Aux «Je vous as-sure quema vitesse était adaptée»succèdent les «Mais je n’ai rienbu» ou encore les «Je n’ai pas vule panneau». Mais les policiers nesont pas dupes: «Ils sanctionnent

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RÉCITMAUVAISE FOI | 17

sur la base d’éléments avérés etsont assermentés, donc la per-sonne peut raconter ce qu’elleveut, prévient Jean-ChristopheSauterel, officier de presse de laPolice cantonale vaudoise. Par-fois, à chaud, les gens sont hon-nêtes, reconnaissent leur faute,mais ensuite reviennent sur leurdéclaration.»

Le hic, c’est qu’un prévenun’est pas tenu de dire la vérité, c’estau juge d’apprécier la conformitédes propos et l’étendue de la bonne

volonté. «Le fait d’être de mau-vaise foi peut aussi être contre-productif, car nous tenons comptede la collaboration de la personneou non», conclut Jean-ChristopheSauterel.

Faute! Faute!Y a penalty là!Finale de la Coupe de Suisse defootball, un joueur chute lourde-ment, se roule par terre en grima-çant. Pur bluff ou y a-t-il eu unefaute, Monsieur l’arbitre? «Les

joueurs qui simulent finissent tou-jours par se trahir, dans leur ma-nière de se relever, de boitiller, defixer l’arbitre ou au contraire defuir son regard», note PhilippeLeuba, ancien arbitre, aujourd’huiconseiller d’Etat vaudois.

Dans lesmatchs à grand enjeu,n’y aurait-il pas une plus forte ten-tation de se jeter par terre et accu-ser l’équipe adverse? «Lamauvaisefoi n’est pas une question d’argent,chez les juniors aussi il y a de lasimulation, et quand un ballon

sort, les deux équipes le récla-ment, donc l’une sait forcémentqu’elle a tort. C’est l’une des tra-ductions de l’esprit partisan et pas-sionné du football. Autrement dit,tous les moyens sont bons.»

En troquant son short d’arbitrepour le complet de politicien, lelibéral vaudois ne s’est pas complè-tement senti en décalage. Aucontraire, il voit un lien entre lesdeux et donne régulièrement desconférences sur ce sujet. Lemaître mot: «écouter tout

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Migros Magazine 3, 18 janvier 201018 |RÉCITMAUVAISE FOI

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le monde sans se laisser in-fluencer». De toute façon,

s’il veut être réélu, un politiciendoitêtrepersonnellementconvain-cu de ce qu’il avance. «Avec lamauvaise foi, nous aurions l’im-pression de tromper nos électeursqui ne sont pas dupes et ne nousrééliraient pas», estime PhilippeLeuba.

Chaque parti propose ses idéeset ses initiatives. Le jeu consiste-t-il donc, lorsqu’on provient d’uneformation adverse, à systémati-quement être contre toute propo-sition? «Non, car ainsi on resterait

sourd à de bonnes idées. Dans macarrière parlementaire, j’ai plu-sieurs fois défendu des projets auxcôtés de Josef Zisyadis (extrême

gauche), bien qu’on ne soit absolu-ment pas du même parti.»

Et alors, qui abuse de lamauvaise foi?La moitié des participants au son-dage publié sur le site internet deMigros Magazine estime que lesdeux sexes sont à égalité en ce quiconcerne le bon usage de la mau-vaise foi...Mais 32%nomment leshommes champions et 15% lesfemmes. Nos experts en mauvaisefoi sont divisés. «Les garçons sontdavantage de mauvaise foi. En re-vanche, les filles sont plus mani-pulatrices», selon Laurent Droz.

Dans les couples, les torts sontpartagés, estime Anne Chaudieu,«c’est le maintien d’une forme desécurité, une manière de prendrele pouvoir et manipuler l’autre».Quant à Jean-Christophe Sauterel,il n’observe pas de tendance parti-culière.

Philippe Leuba le reconnaît àdemi-mot, prenant une granderespiration: «Que celui qui n’a ja-mais péché me jette la premièrepierre. Celam’arrive d’user d’argu-ment dont la vérité est relative.Utiliser lamauvaise foi n’est pas ungrave péché, mais persévérer surcette voie, oui.»

Quant à Hélène Bruller, elle aprocédé par étapes pour soigner samauvaise foi: autrefois, aux accu-sations (fondées ou non), elle réa-gissait au quart de tour d’un sec«Mêle-toi de ce qui te regarde,grosse truie». Peu à peu, elle s’estadoucie et s’amuse à prendre les

inquisiteurs à rebrousse-poil. «J’aiatteint le degré subliminal, quiconsiste à abuser de la bonne foi,et prends presque du plaisir à as-sumer, à m’excuser, à demanderpardon à genoux. C’est plutôt àZep que revient lamédaille d’or dela mauvaise foi!»

Mélanie HaabIllustrations François Maret

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RÉSULTATS DUSONDAGE EN LIGNE

«Qui sont leschampionsde la mauvaise foi?»

15 %Les femmes

32 %Leshommes

1407 personnes ont donné leur avisdu 4 au 14 janvier 2010.

53 %Egalité!

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20 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Quand les seniorss’adonnentau bowling virtuelLe bricolage, c’est ringard. Maintenant, on joue à la Wii en EMS. Enpleine expansion dans les homes romands, la console de jeu a déjà denombreux adeptes. Reportage à la Maison bourgeoisiale de Bulle (FR).

Moi, j’aimerais celle à gauches’il vous plaît», «Euh, laverte peut-être», «La rose!

C’est la gauchère». Sont-ce lesvoix de petites filles qui choisis-sent une poupée, unemarionnetteou un nouveau jouet? Non, pas dutout! Il s’agit de quatre mamies,pressées de désigner le personnagequ’elles incarneront le tempsd’une partie de bowling sur laconsole de jeu Wii.

Et ni une chaise roulante, niun déambulateur, ni une maintremblante ne les arrêteront. «J’aiété surpris de voir avec quel en-gouement les résidants entraientdans le jeu, raconte ChristianRime, directeur des EMS bullois.La Wii reste un investissementmoindre par rapport aux nom-breuses retombées positives.»

La boxe virtuellene les passionne pasDepuis le mois d’avril 2009 et unefois par semaine, de trenteminutesà une heure selon les volontés desparticipants, les poignets s’échauf-fent devant les quilles à dégommer.«Nous avons choisi le bowling pourlemouvement qu’il requiert, du basvers le haut, plus simple que de ladroite vers la gauche, indique Isa-belle Montagnon, animatrice. Legolf demande trop d’efforts, la boxene les intéresse pas.»

Précision, les dames s’investis-sent plus volontiers que les mes-sieurs dans le jeu. Le geste demeure

parfois hésitant. Faut-il lâcher lebouton avant ou après avoir lancéson bras? Comment bien empoi-gner la manette? L’animatrice estlà pour les encourager, pour ren-dre le mouvement plus facile. «Jeconstate de vrais progrès, déclarel’animatrice. Il ne faut pas oublierque la plupart des participants ontplus de 80 ans. A cet âge, appuyersur le bouton de la console et lan-cer virtuellement la boule n’est pasévident.»

Mobilisation des articulations,capacités de coordination et visuel-les, entraînement des réflexes et delamotricité fine, autant d’élémentsmis en avant grâce à la console.Pourtant, l’infirmier-chef des lieux,Serge Chatton, considère que celareste secondaire. «Des expériencesont été réalisées sur des patientsatteints de lamaladie de Parkinson.En utilisant la Wii trois fois par se-maine, on constate des améliora-tions. Ici, nous n’avons pas de viséesmédicales. Il ne s’agit pas d’un trai-tement. Les résidants adorent, c’estle principal.»

Irma Maillard, 85 ans, exerceses talents avec ferveur depuis quela console est arrivée à la Maisonbourgeoisiale. «J’aime faire descen-dre toutes les boules! Il faut bienlancer le bras, comme ça.» D’ail-leurs, elle terminesouventpremière,non sans fierté. A ses côtés, José-phine Cochard, 89 ans, avouequ’elle aimerait bien gagner. Touten précisant dans un éclat de rire

que finalement, tout cela a peud’importance. «L’esprit de compé-tition demeure malgré les années,remarque Isabelle Montagnon. Jetrouve formidable tout ce qu’ils ontencore en eux.C’est aussi une com-pétition pour soi-même. Et puis, ily a l’aspect relationnel. Le fait d’êtreen groupe motive.»

Pas de Wiien chambres individuellesL’animatrice passe la manetted’une main à l’autre, installe labride autour dupoignet, positionnele personnage avant le lancer.«Personne n’est dévalorisé, in-siste-t-elle. Pour tous, la consoleest une nouveauté. Ils partagentces instants.» Cependant, des vel-léités de posséder uneWii dans saproche chambre se sont déjà fait

Dans les rangs dederrière, on critique,on rit, on applaudit.

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RÉCITLAWII EN EMS | 21

entendre. Impensable, «on per-drait le côté social», souligne ledirecteur de l’établissement.

Les commentaires vont bontrain, ça rigole. «Oh, ça, c’est éner-gique!Elle est partie àune vitesse!»,«Celle-là, elle est bien au milieu»,«Ouh, c’est beau!»Ycompris parmiles spectatrices. Car l’ambiance secrée aussi dans le public. AdélaïdeCombat, 87 ans, ne manqueraitpour rien au monde ce rendez-vous. «Je viens à chaque fois et jecontinuerai tant que j’arriverai àme déplacer. Un peu timide, jepréfère regarder plutôt que de

jouer.»CommePhilomèneGuillet,89 ans, qui vient parce que «çachange. Au lieu de ne rien faire, jeviens m’amuser.»

L’arrière-petit-fils vientdonner des conseilsSpare, Strike, lesquilles tombent, lesrires pleuvent. Pâquerette Papaux,76 ans, ne rate pas une occasion dese marrer. Surtout lorsque la boulede ses adversaires dévie de sa trajec-toire:«C’estpaspermisd’aller à gau-che, on te l’a déjà dit pourtant!» Etd’entonner une chanson en l’hon-neur de leur petit visiteur du jour,

Jérémie, 13 ans, venu voir son arriè-re-grand-mère et qui s’est improvisécoach. Avec une certaine satisfac-tion. «C’est cool. La Wii fait plaisiraux gens. Je reviendrai.»

Seul homme sur la piste, Mi-chel Thürler, 67 ans, demeure pluscalme. Ce qui n’empêche pas sesyeux de briller quand il marquedes points. «Le fait de pouvoir réa-liser virtuellement quelque chose,sans risques et sans conséquences,de ne rien casser, permet de re-trouver une certaine confiance ensoi, indique l’infirmier-chef. Onmaintient des facultés physiques

et mentales et on acquiert descompétences.»

Mme Cochard garde son brastrop longtemps vers l’avant, lâcheun gros mot. On rigole derrière.Les participants commencent leurneuvième partie, l’avant-dernière.M. Thürler réussit un strike. Lesbravos fusent. Après l’annonce desrésultats – Mme Maillard a encoregagné – tout le monde applaudit.«Cela montre que les EMS ne sontpas que des mouroirs, souligne ledirecteur. Ça bouge aussi.On conti-nue à y vivre.» Virginie Jobé

Photos Caroline Imsand

L’animatriceIsabelle Monta-gnon encourageInes Carrel très

concentréeau moment delancer la balle.

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Migros Magazine 3, 18 janvier 2010 CHRONIQUEMINUTEPAPILLON | 23

Jean-François Duval,journaliste

Tout à l’heure, jeme suis mis enquête de trouverune Bible dansmon apparte-ment. J’ai beau-

coup cherché, car j’ai des milliers de livres,mais il m’a fallu me rendre à l’évidence:quoique né dans la tradition protestante, jen’ai pas de Bible chez moi. A l’époque loin-taine où je vivais chez mes parents, je merappelle qu’au hasard des tiroirs, on pouvaittomber sur trois ou quatre exemplaires, del’énorme Bible d’un quelconque aïeuljusqu’à l’édition de poche reçue à l’occasiond’une confirmation.

Si je cherche une Bible, c’est que je voudraisme replonger dans le livre de la Genèse, àfin de comparaisons. Cet après-midi, je mesuis en effet rendu en librairie. Sansm’arrê-ter devant l’ultimeChessex, Le dernier crânede M. de Sade, sous cellophane puisquel’écrivain vaudois y rivalise d’ardeur et detalent avec le divinmarquis dans les scènesde sodomie et de coprophagie avec une ga-mine de 12-15 ans (la cellophane est doublepuisque Chessex s’est lui-même chargé dedraper son texte dans un premier chapitred’avertissement au lecteur), j’ai longé lerayon des livres de poche où les œuvres deSade lui-même, philosophe jusqu’au-bou-tiste du siècle des Lumières, peuvent sans

problème être feuilletées par les mains lesplus innocentes.

J’étais en quête d’un objet autrement plus sub-versif et transgressif. Au passage, mon œila accroché leHappy Sex de Zep, qui dépasseen audace et innovation lesœuvres des deuxpremiers, puisque le créateur de Titeuf ymontre une jeune femme faire le meilleurusage de la semence de son amoureux: ellel’utilise commepâte dentifrice pour se bros-ser les dents. Ni Sade ni Chessex n’y avaientsongé.Enfin, je suis parvenu devant l’objet inouïde ma quête: la Genèse, telle que vient del’illustrer le grand dessinateur américainRobertCrumb. Inouï, car je vous le demande,quoi de plus convenu aujourd’hui que lescandale et la transgression? En vérité,Chessex, Sade et Zep sont aujourd’hui à lapointe du politiquement correct. En accordparfait avec la demande du marché.Crumb, lui, non. Crumb, c’est autre chose.Dans les années 60, bédéiste phare de lacontre-culture, Crumbdessina Fritz the Cat,puis illustra certaines nouvelles de CharlesBukowski, grand buveur devant l’Eternel(j’eus une petite correspondance avecCrumb à ce sujet). Aujourd’hui, quoiquenon croyantmais nous assurant avoir «fidè-lement retranscrit chaque mot du texte ori-ginal», il prend tout le monde à rebours etnous dessine carrément la Genèse sur deux

cents pages. Il va jusqu’à rendre à Dieu lePère sa grande barbe blanche– et ça, à notreépoque, c’est vraiment ce que j’appelle dusubversif! Il nous montre la terrible colèrede l’Eternel devant sa propre créature, si dé-cevante qu’il se propose de l’éradiquer de lasurface de la Terre. Dieu, mieux que Ches-sex, Sade et Zep réunis, s’aperçoit qu’il a crééun scandale vivant.

Slavoj Žižek, un philosophe slovène que je suisen train de lire, rappelle «qu’il n’y a rien deplus ennuyeux et de plus opportuniste quede céder constamment à l’appel de nouvellestransgressions et provocations artistiques».Dans notre monde postmoderne, la trans-gression est consacrée. Or, une transgres-sion consacrée est-elle encore une transgres-sion?Non. Lesœuvres sous cellophane sontsimplement là pour en donner l’illusion.Et si, aujourd’hui, c’était l’imagerie tradi-tionnelle, fondamentalement croyante –Dieu portant une longue barbe blanche –qui était véritablement de l’ordre de la re-présentation corrosive et subversive? Apreuve que la figure du Taliban ou du dji-hadiste fait aujourd’hui autrement peur àl’Occident que celle, bien fatiguée, dumar-quis de Sade. Nous sommes devenus déses-pérément politiquement corrects: aucund’entre nous n’osera affirmer que Dieuporte une grande barbe blanche. Crumb, si.Là, moi je dis «Bravo».

Ça, c’est inouï!

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24 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

«Le consommateur profitedirectementdu recensement fédéral»Une enquête sur la population aura lieu cette année en Suisse. Mais le système va changer:fini le long questionnaire à remplir. Les explications de Jürg Marti, directeur de l’Office fédéralde la statistique (OFS).

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ENTRETIEN JÜRGMARTI | 25

Le bon vieux recensement qui re-venait tous les dix ans a vécu?A partir de cette année, l’enquêteexhaustive réalisée tous les dix ansen Suisse sera remplacée par unrecensement annuel de la popula-tion basé sur les registres des com-munes, complété par des enquêtespar échantillonnage (lire encadrésur le fonctionnement du nouveausystème). La Suisse disposera ainsid’un système statistiquemoderne.Le rythme décennal avait étéintroduit en 1850 et respecté, àdeux exceptions près, jusqu’à l’an2000.

A l’heure où tous les registressont informatisés, est-il encorepertinent d’interroger les gens?Les registres administratifs ne

contiennent pas toutes les informa-tions nécessaires. Par exemple, lorsde la prochaine enquête suisse surla santé, en 2012, il y aura des ques-tions sur leshabitudesalimentaires.Ces informations ne figurent natu-rellement dans aucun registre.

Pourquoi le système change-t-ilen 2010?Il faut privilégier l’actualité desdonnées et l’éventail des thèmestraités, plutôt que détailler en pro-fondeur les informations. De plus,grâce à ce nouveau système, laConfédération et les cantons réa-liseront une économie de centmillions par rapport au recense-ment de 2000, pour un systèmequi fournira désormais des résul-tats chaque année. Enfin, cela al-

légera les travaux des communeset des personnes interrogées.

Vous planifiez d’utiliser lenuméro d’assurance socialecomme identifiant. N’y a-t-il pasde problème de protection desdonnées?La protection des données est aucœur des préoccupations de l’OFS.On n’a pas besoin d’informationspersonnelles pour produire desstatistiques, elles sont anonymi-sées.Mais grâce à ce numéro, nousavons la possibilité de faire des ob-servations sur le long terme: quelleformation aboutit à quel travail,quels sont les changements pro-fessionnels effectués. Une statisti-que n’est pas un flash, elle devientparlante quand elle s’étale sur plu-sieurs années, pour avoir despoints de repère.

Les enquêtes seront-ellesdésormais aussi effectuées parinternet?Nous choisissons la méthode laplus appropriée en fonction duthème étudié et des questions po-sées. L’enquête structurelle se ferapar questionnaire envoyé par laposte, mais nous prévoyons aussila possibilité de le remplir via in-ternet. Pour celle sur la populationactive, par contre, l’interview télé-phonique est la méthode quiconvient lemieux, car elle contientdes questions filtrées.

Lorsqu’on reçoit un appel del’OFS, on a l’obligation derépondre aux enquêtes. Quelleest l’idée là-derrière?L’obligation se justifie pour certai-nes enquêtes, notamment pour lerelevé structurel du recensement etl’Enquête suisse sur la population

active (ESPA). Ces deux études de-mandent de très larges échan-tillons. Les personnes qui n’y ré-pondent pas devraient donc êtreremplacées par d’autres. Par ail-leurs, l’OFS mène un grand nom-bre d’enquêtes non obligatoires quidonnent d’excellents résultats.

La possibilité existe d’amenderceux qui ne répondent pas.Pourquoi ne pas plutôt rémuné-rer ceux qui font l’effort derépondre?Pour certaines enquêtes, on distri-bue des bons, ou de petits cadeaux.Mais c’est délicat, car on doit avoirun échantillon neutre, tiré au ha-sard. Si on donne par exemple100 francs à tous ceux qui partici-pent, les gens qui ont besoin d’ar-gent répondront plus volontiers,donc l’échantillon risque de neplus être représentatif.

Est-ce qu’avec ce nouveaurecensement il y aura aussi desquestions inédites?Oui. Il y a, par exemple, dans ledomaine de la migration et de lamobilité: «Avez-vous vécuà l’étran-ger pendant au minimum un ansans interruption?» ou «Avez-vousla nationalité suisse depuis la nais-sance?», de même que des ques-tions sur les activités physiques etla mobilité des gens.

Combien de temps faut-ilattendre pour recevoir lespremiers résultats?Les premiers résultats seront déjàdisponibles aprèshuitmois!Avant,cela pouvait prendre trois ans. Col-lecter des informations, c’est unechose.Mais ensuite, il faut contrô-ler la qualité des données,puis les faire parler. On tra-

Bio express➔ Naissance le 2 mai 1963, à Granges (SO)➔ Il obtient sa licence en sciences économiques de l’Université de

Saint-Gall en 1990, son doctorat en 1994➔ Mariage en 1995, naissance de ses deux enfants en 1996 et 1999➔ De 1990 à 2002, il acquiert de l’expérience professionnelle dans des

travaux scientifiques, la promotion économique et le conseil d’entreprise➔ En septembre 2002, il est nommé vice-directeur de l’Office fédéral

des transports, dont il dirige la division Surveillance➔ Depuis le 1er janvier 2009, il dirige l’Office fédéral de la statistique➔ Passionné de ski alpin et de lecture

Jürg Marti estconvaincu que le

recensement a desrépercussions plus

grandes que ceque l’on imagine.

Page 26: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Migros Magazine 3, 18 janvier 201026 | ENTRETIEN JÜRGMARTI

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qu’il a fallu harmoniser et une en-quête annuelle auprès de 200 000personnes, cela prend du temps.

Savez-vous déjà s’il y aura desrésultats qui vont surprendre,par rapport au dernier recense-ment?Oui,par exempleencequi concerneles pendulaires, qui devraientmontrer que la mobilité a encoreaugmenté au cours des dernièresannées.

Quels projets concrets peut-onlier aux résultats des derniersrecensements?Le recensement fournit des infor-mations sur la population, sur sonévolution et sa répartition territo-riale. Elles servent ensuite de basede décision et de planification àl’échelle fédérale, cantonale etcommunale. Elles sont utiliséespour élaborer des stratégies politi-ques dans différents domaines,tels que les transports, le logement,l’aménagement du territoire...

Mais concrètement, il n’y a pasune liste des résultats.Tous les résultats sont accessiblesà tout un chacun. Nous diffusonsdes données, mais c’est ensuiteaux offices fédéraux et aux autresutilisateurs de les exploiter.

Pour le simple individu, cela nesert à rien?Bien sûr que si, car vous êtes lesconsommateurs des décisions pri-ses, vous profitez de ces mesuresconcrètes. Par exemple, les CFFétablissent leurs horaires entreautres sur la base des données durecensement sur la population.L’Office fédéral des assurances so-ciales s’appuie sur les scénarios dé-mographiques pour développer desmodèles de financement de l’AVS.

Et des effets au niveau régional?Les cantons et les communes s’ap-puient sur les chiffres du recense-ment pour planifier l’ouverture declasses d’école supplémentaires,ou la construction d’établisse-ments pour personnes âgées.

En quoi est-ce utile pour lesentreprises?

Certaines ont recours aux statisti-ques de la population pour faire desétudes de marché, choisir les lieuxoù implanter leurs succursales et lataille de celles-ci. Les caisses depension et les compagnies d’assu-rance-vie, elles, ont besoin de don-néesdémographiquespour calculerles risques et établir les tableaux deprimes en fonction de l’âge.

Le recensement nouveau est arrivéDès 2010, il n’y aura plus de grand questionnaire envoyé à toutela population. Pour les données de base, l’Office fédéral de lastatistique se basera sur les registres administratifs descommunes, dont le fonctionnement a été uniformisé, et publieratous les ans les résultats. En complément, chaque année, uneenquête structurelle sera menée auprès de 200 000 personnes.L’exploitation des registres et de l’enquête structurelle seraencore complétée et approfondie par des enquêtes thématiquesse succédant sur cinq ans, auprès de 10 à 40 000 personnes,portant sur les sujets suivants: Mobilité et transport, Formationde base et formation continue, Santé, Familles et générations,Langue, religion et culture. Cela permettra d’avoir un éventaillarge de données sur des thèmes très divers.

http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/00/03.html

De quoi auront l’air les prochai-nes enquêtes?A l’avenir, nous pensons utiliserdavantage encore les données desregistres administratifs, un systè-me très efficace, car les chiffressont rapidement disponibles. Il n’yaura plus de recensement tous lesdix ans. Les enquêtes par sondageseront combinées aux données desregistres et formeront la base denos statistiques.

Une fois les statistiques publiées,ont-elles toutes un impact?Elles répondent à unmandat poli-tique ou à des besoins de nosclients. Dans ce sens, elles ont tou-tes un impact certain.

Pensez-vous que les travaux del’OFS participent à l’élaborationdes lois?Oui. L’OFS fournit des données entoute indépendance et facilite laprise de décision démocratique.Souvent, ces informations statisti-ques mettent en évidence le be-soin d’une intervention politique.

Qui établit les questions et selonquels critères?Elles sont élaborées sur la base desrègles et des recommandations del’Union européenne, de l’OCDE etde l’ONU, et de discussions avecles cantons et les autres utilisa-teurs. Cette coordination au ni-veau international permet de com-parer les résultats des pays.

Quel rôle stratégique lesstatistiques ont-elles dans lesdiscussions entre pays?Elles peuvent êtreunatout considé-rable lorsdenégociations, par exem-ple dans le domainedesmigrations,du trafic transfrontalier, des indica-teurs économiques tels que le PIB,le niveau de formation...

Propos recueillis par Mélanie HaabPhotos Joëlle Neuenschwander

«Les statistiques serventà élaborer des stratégies.»

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28 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Migros élargit dès aujourd’hui sonassortiment avec les marques Coca-Cola,Nescafé, Pampers et Thomy. Chef dumarketing Migros, Oskar Sager expliquepourquoi ces articles complètent idéalementles marques maison et renforcent ainsil’attractivité du distributeur.

Q uel est le dénominateur com-mun entre Thomy, Pampers,Coca-Cola et Nescafé? Tout

le monde ou presque connaît cesnoms! Par ailleurs, toujours plusde clients souhaitent pouvoir seprocurer ces articles de marque àl’endroit même où ils ont l’habi-tude d’effectuer leurs achats quo-tidiens.

C’est pourquoi, dès aujour-d’hui, Migros a décidé d’ajouterprogressivement à son assorti-ment les produits les plus deman-dés de ces quatre grandes mar-ques connues internationale-ment. Cette initiative ne s’exercecependant pas aux dépens des ar-ticles Migros, très prisés de laclientèle, que l’on pourra conti-nuer d’obtenir aux mêmes condi-tions avantageuses.

Oskar Sager, chef du marke-ting de la Fédération des coopéra-tives Migros, expose ci-après lesraisons pour lesquelles Migros adécidé d’étoffer son assortiment.

Migros a-t-elle vraiment besoinde produits de marque supplé-mentaires qui ne proviennentpas de ses industries?Vous savez, les produits de mar-que ne constituent pas une nou-veauté dans notre assortiment: ilsy sont présents depuis des décen-nies. Parfois, nous les proposonsen exclusivité. Parfois, ils sontégalement vendus par d’autresdétaillants. Aujourd’hui, nous in-troduisons quatre nouvelles mar-ques, ce qui nous permet decompléter notre offre. Il s’agitd’articles internationalement ré-

putés auxquels de nombreuxclients sont très attachés. En lesproposant ainsi à la vente, nousrépondons aux attentes des per-sonnes appréciant ces produits etleur offrons la possibilité d’effec-tuer l’ensemble de leurs achats àMigros.

Cela veut-il dire que Migrosne croit plus en ses produitsmaison?Non, nous n’abandonnons pas leconcept de nos produits maison.Dans notre assortiment, si l’onexcepte les produits frais, la partdes produits de marque s’élève à10%. Et cela restera ainsi à l’ave-nir. Les 90% restants proviennentde Migros. C’est ce qui nous rendprécisément uniques: nous pro-duisons et distribuons notre pro-pre assortiment. D’une part, celanous permet d’offrir à nos clientsle meilleur rapport qualité-prixet, d’autre part, nous pouvons ga-rantir que nos articles sont pro-duits dans des conditions qui res-pectent l’environnement et ré-pondent à des critères sociaux.

Coca-Cola, Pampers, Nescaféet Thomy sont donc les articlesde marque qui manquaientencore aux clients Migros…Oui. Ces marques bénéficientauprès de nombreux clients d’ungrand capital de sympathie. Ellesinspirent confiance. De nombreu-ses personnes y tiennent impé-rieusement. Les produits alterna-tifs, même s’ils sont plus avanta-geux et tout aussi bons, ne les in-téressent pas.

Oskar Sager, chef du marketing Migros,souhaite que les clients puissent trouverun vaste choix sous un même toit.

Les nouveautésà MigrosDès cette semaine, Migrosva introduire progressivementles produits suivants dans sonassortiment: les bouteilles enPET de Coca-Cola Regular,Light, Zero et sans caféine ainsique les boîtes de Coca-ColaRegular et Zero; les couches-culottes Newborn, BabyDry,Active Fit et Easy Up dePampers ainsi que les lingetteshumides Babyfresh et Baby-fresh Sensitive de Pampers;les articles Thomy ThomynaiseLight, Sauce tartare, Auxherbes, de même que lesmoutardes mi-forte, relevée,forte et Dijon Thomy ainsi quela mayonnaise à la françaiseThomy en bocal et en tube;les variétés Luxe, Finesse etEspresso de Nescafé.

«Nos clients veulent aussi ces produits»

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ACTUALITÉMIGROS | 29

Ne craignez-vous pas que lesclients Migros privilégient leCoca-Cola au thé froid Migros?Non, cela n’est pas comparable.Avec ces quatre grandes marques,nous ne faisons qu’étoffer un as-sortiment qui est déjà vaste.

A l’avenir, Migros va-t-elleencore proposer de nouveauxarticles de marque?Cela n’est pas prévu. En effet, lesprincipaux articles de marquesont désormais représentés dansl’assortiment Migros. Comme

toujours, nous plaçons toutefoisau premier plan les attentes denotre clientèle. Et celles-ci conti-nueront de jouer un rôle décisif àl’avenir.

Propos recueillis par Daniel SidlerPhoto Siggi Bucher

Nescafé,Coca-Cola,Thomy et

Pampers sontdésormais

disponibles àMigros.

Tout schuss: Ueli Maurers’est bien amusé avec lesjeunes du camp de skiJuskila.«Nous étoffons

notre déjà vasteassortiment»

Ueli Maurerau camp de skiJuskila!Début janvier, six cents jeu-nes ont pu, grâce au sponsorqu’est Migros, participergratuitement au camp deski Juskila à La Lenk (BE), laplus importante manifesta-tion du genre en Suisse.C’est Ueli Maurer en per-sonne qui a inauguré cettesemaine à la neige organi-sée par Swiss-Ski. «Etre icià La Lenk me donne enviede retomber en enfance», aexpliqué le conseiller fédé-ral et ministre des sports.Mais le politicien ne s’estpas contenté de tenir unbeau discours. Il a lui aussitenu à accompagner lesgroupes de skieurs sur lespistes. Au final, UeliMaureraura passé une journée en-tière à La Lenk, en compa-gnie de Matthias Remund,directeur de l’Office fédéraldu sport, et du snowboar-deur Gian Simmen, mé-daillé olympique en half-pipe. Il a ainsi pu se rendrecompte au mieux de l’am-biance qui régnait dans lastation. Pour la bonne mar-che du camp, près de centcinquante collaborateurs sesont engagés bénévolement.Sans eux, les inscritsn’auraient pas pu vivre pa-reille semaine. ds

«Nos clients veulent aussi ces produits»

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ACTUALITÉMIGROS | 31Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

«En achetant du pain TerraSuisse,j’entends chanter l’alouette des champs»Migros s’engage en faveur de la biodiversité avec le label TerraSuisselancé en collaboration avec les paysans d’IP-Suisse et la Stationornithologique suisse de Sempach (LU). Le point avec Markus Jenny,collaborateur scientifique auprès de cet institut de recherche.

Markus Jenny aime observer les oiseaux trouvant refuge dans les parcelles de terre agricole laissées en jachère.

L’Organisation des Nationsunies (ONU) a proclamé 2010«année internationale de labiodiversité». Que peut-on enattendre?L’idée de l’ONU est de sensibili-ser le public du monde entier àl’importance de la biodiversité etaux menaces qui pèsent sur elle.Le but est d’inciter les gens à s’im-pliquer pour mieux la défendre.Vous savez, toute notre vie dé-pend de la biodiversité.

La biodiversité est-elle si vitale?Oui, sans biodiversité, il n’y a pasde vie possible sur terre. Ellefournit d’innombrables presta-tions à l’espèce humaine, que cesoit dans le cycle de l’eau, la chaînealimentaire, la pollinisation, larégulation du climat ou la protec-tion contre les espèces nuisibles.

La biodiversité a aussi des inci-dences sur notre bien-être, carnous aimons nous détendre dansles milieux naturels, riches en es-pèces variées.

Quelles sont les espècesanimales et végétales qui sontles plus menacées en Suisse?Citons entre autres la perdrixgrise, le lièvre d’Europe, l’abeillesauvage ou le bleuet des champs.Ces espèces ont un mode de viespécifique et évoluent souventdans des paysages aménagés. Ellessontmenacées d’extinction du faitde l’utilisation intensive que nousfaisons de leur milieu de vie. Lesespèces dites généralistes, commeles renards, les corneilles ou lespissenlits, s’adaptent en revancheplus facilement à la présence hu-maine.

Que fait la Station ornitho-logique suisse pour favoriserla biodiversité?En tant qu’institut de recherche,nous tâchons de trouver des solu-tions en partenariat avec diffé-rents intervenants tels que lesagriculteurs, les forestiers et leschasseurs. Nous effectuons aussiun travail de lobbyisme, afin quenos propositions soient enten-dues par les milieux politiques.

Votre travail porte-t-il sesfruits?Oui, nous sommes parvenus à fa-voriser la biodiversité. Notre en-gagement a d’ailleurs égalementdes incidences sur le plan politi-que, notamment sur la législationconcernant l’agriculture. Maisl’évolution se fait lente-ment en politique. Il est

Pour le biende la diversitéL’ONU a proclamé 2010année internationale dela biodiversité. Ce faisant,elle veut attirer l’attentiondu public sur la diversitédes espèces, les différentsmilieux naturels, lesécosystèmes et le patri-moine génétique.La fondation privée de laStation ornithologiquesuisse de Sempach (LU)est un institut de recherchequi se consacre à l’étude età la protection des oiseaux.Il s’implique également auniveau pratique, via desprojets dans le domaineagricole. La Station ornitho-logique est convaincue quela protection des oiseaux etla protection de la biodiver-sité sont indissociables.«Pour protéger lesoiseaux, il faut d’abordprotéger leur écosys-tème», affirme d’ailleursMarkus Jenny, scientifiqueauprès de la Stationornithologique.

Migros s’engage aussi enfaveur de la biodiversité.En étroite collaboration avecplus de 20 000 paysans del’association IP-Suisse et laStation ornithologique, elle alancé le label TerraSuisse.Les producteurs souhaitantvendre leurs produits sousce label doivent se confor-mer à des critères écolo-giques stricts et créer denouveaux biotopes pour lesespèces animales etvégétales rares.www.migros.ch/biodiversite

Page 32: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Février Mer 3 10 17 24Ven 5 12 19 26

Mars Mer 3 10 17 24 31Ven 5 12 19 26

Avril Mer 7 14 21 28Ven 2 9 16 23 30

Mai Mer 5 12 19 26Ven 7 14 21 28

Juin Mer 2 9 16 23 30Ven 4 11 18 25

Juillet Mer 7 14 21 28Ven 2 9 16 23 30

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ACTUALITÉMIGROS | 33Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

encore à noter que leschangements sont plus

rapides lorsque le marchés’implique.

C’est le cas avec Migrosqui s’engage en faveur de labiodiversité…Oui, de concert avec l’associa-tion de paysans IP-Suisse,Migros a repris notre idéed’améliorer l’état de la biodi-versité. A cette fin, elle alancé – il y a plus de trois ansdéjà – le label TerraSuisse.Par ce geste, Migros a fait œu-vre de pionnier.

Est-ce donc ainsi qu’a vu lejour le partenariat entreMigros et la Station ornitho-logique suisse?Oui, ce partenariat représenteune chance majeure de favori-ser la biodiversité dans le do-maine de l’agriculture. Nousautres experts, avons besoinde partenaires tels que lespaysans d’IP-Suisse – qui sontplus de 20 000 – et Migrospour que nos revendica-tions trouvent concrètementforme.

Que pensez-vous de l’enga-gement de Migros en faveurde la biodiversité?Migros a reconnu l’importancede la biodiversité, de mêmeque la possibilité de l’intégrerdans la production agricole.De plus, elle parvient à sensi-biliser ses clients à cette pro-blématique. Ce label ne serésume pas à une simple éti-quette, il se réfère à des ac-tions très concrètes. En ache-tant du pain TerraSuisse, j’ail’impression d’entendre chan-ter l’alouette des champs!

La station ornithologiquegarantit donc la qualitéeffective de ce label?Exactement. Nous avons for-mulé des directives, que lespaysans doivent appliquer s’ilsveulent pouvoir vendre leursproduits sous le label Terra-Suisse.

Propos recueillis parDaniel Sägesser

Photo David Zehnder

En Europe, la saison des as-perges commence fin mars.Pourtant, à Migros, le client

peut d’ores et déjà en trouver desblanches. Environ 90% d’entreelles proviennent du Pérou. Unnon-sens écologique? Pas pourHeinz Schmid, directeur de l’or-ganisation indépendante Clima-top. A la demande de Migros, cespécialiste de l’environnement etson équipe ont établi le bilan cli-matique de différents produits etexaminé les asperges péruviennesà la loupe. «Nous avons calculéles émissions de CO2 produitestout au long de la chaîne, soit deleur culture à la gestion des dé-chets, en passant par leur embal-lage et leur transport.» Résultat:les asperges du Pérou présententune empreinte climatique prochede celle de leurs cousines euro-péennes.

Comment cela est-il possible?Les turions sont acheminés enEurope par bateau*. «Leur im-pact sur le climat est environ dixfois plus faible que pour les asper-ges importées par avion», évalueHeinz Schmid.

Une chance pour une régionpauvrePar ailleurs, le producteur péru-vien possède une exploitationd’un genre particulier, commeHeinz Schmid a pu s’en rendrecompte par lui-même. En effet,les asperges sont cultivées à deuxpas de la mer, dans d’ancienneszones désertiques de la région deLa Libertad. «L’arrosage se faitpar un réseau d’eau de fonte d’unglacier, selon un procédé écologi-que de goutte à goutte», relèveHeinz Schmid.

A la haute saison, l’entreprise fa-miliale péruvienne Danper est àmême de créer huit mille placesde travail, lesquelles garantissentl’existence de quelque 16 000 fa-milles. De plus, l’exploitation of-fre des perspectives aux jeunesgens de cette région extrême-ment pauvre: environ deuxtiers des ouvriers sont âgés de18 à 32 ans, et 60% des sala-riés sont des femmes.

L’entreprise se distingueencore par de bonnes pres-tations sociales et disposede son propre centre desanté. «Je suis prudentavec les superlatifs, ré-sume Heinz Schmid,mais il s’agit ici effecti-vementd’uneentreprisedes plus exemplaires.»

Christoph Petermann

* Disponible à Migrosdès fin janvier.

Les aspergesblanchespéruviennes:une aidepour touteune région.

Des pousses d’uneexploitation modèlePour autant qu’elles soient transportées par bateau, les aspergespéruviennes restent respectueuses du climat. De plus, leur cultureconstitue une source de revenus pour des milliers de familles.

Page 34: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Page 36: Migros Magazin 03 2010 f VS

36 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

1re PARTIE: SONNEURS DE TOUPINS / 2e PARTIE: LUTTE SUISSE / 3PLAISIRS HIVERNAUX SUISSES

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Page 45: Migros Magazin 03 2010 f VS

ENMAGASIN | 45

Comme le grondement du ton-nerre, le bruit sourd et pesantdes cloches rompt le silence

des alpages et fait trembler les vi-tres des maisons. Mais au sein des«S’naillons», un groupe de son-neurs de toupins de Torgon, dansle Bas-Valais, l’ambiance est déten-due et chaleureuse: une fois parmois, ses membres se réunissentdans le cadre de grands événe-ments comme le 1erAoût, des fêtesd’entreprises et des rencontres na-tionales réunissant d’autres socié-tés similaires.

La tradition de sonner les tou-pins est largement répandue enSuisse, notamment en Valais, maisaussi en Suisse centrale et orien-tale, avec des différencesrégionales assez marquées.

PARTIE: LUTTE SUISSE / 3e PARTIE: LANCER DU DRAPEAU ET CORS DES ALPES

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Page 46: Migros Magazin 03 2010 f VS

46 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

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La forme et les matériauxutilisés pour les cloches ne

sont pas partout les mêmes et in-fluencent la façon dont les son-neurs exercent leur «art». Danscertaines régions, ces derniersportent deux cloches attachées àune sangle alors que dans d’autrescantons, comme en Valais, ils n’enportent qu’une seule, qu’ils balan-cent d’une jambe à l’autre.

On se perd aussi en conjecturesquant à l’origine de cette coutumequi, souvent, est en rapport avec lecarnaval ou la Saint-Sylvestre. Son-ner les cloches permettait, semble-t-il, d’éloigner les mauvais esprits.Aujourd’hui, les sonneurs se pro-duisent dans les fêtes de musiqueet des costumes populaires ainsique dans le cadre de la fête fédéralede lutte (à laquelle nous consacre-rons un article dans une prochaineédition deMigros Magazine).

Mais revenons en Valais. Aprèsavoir fait la démonstration de leurtalent, les «S’naillons» s’apprêtentà savourer ensemble une raclette,la spécialité valaisanne par excel-lence. Là encore, un certain flouentoure l’origine du plat. Il sembleque des bergers ou des vigneronsaient «inventé» la recette du fro-mage fondu en laissant – par inad-vertance ou volontairement, per-sonnene sait vraiment–unemeuleprès d’un foyer. Considérée au-jourd’hui comme un plat national,la raclette est connue dans saforme actuelle depuis le début duXXe siècle. Anna-Katharina Ris

Photos Daniel Rihs

Page 47: Migros Magazin 03 2010 f VS

ENMAGASIN | 47

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La raclette divise les gour-mands. Si certains la préfèrentclassique, d’autres osent desexpériences culinaires.

Alors que les Romands la mangentsimplement avec des pommes deterre, des cornichons, des petitsoignons et un peu de poivre, lesSuisses alémaniques tentent desexpériences considérées commesacrilèges de ce côté-ci de laSarine! Pourtant, certainesvariantes méritent d’être testées,comme celles que nous vousproposons:

➔ Les condiments (paprika, noixmuscade, thym ou même curry)donnent au fromage des saveursparticulières.

➔ Certains accompagnements

(champignons, oignons, poivronsou maïs en grains) peuvent cuire enmême temps que le fromage. Desfruits (par exemple des poires) etdes fruits secs apportent unetouche d’originalité.

➔ Les fours à raclette modernespossèdent le plus souvent un grilintégré, sur lequel il est possible defaire revenir des tranches de lard etdes petits morceaux de viande.

➔ Pour bien digérer la raclette, ilest recommandé de boire du théaux herbes et de manger desananas, qui contiennent desenzymes facilitant la dégradationdes protéines et des graisses.

➔ Utilisez les restes de fromagepour préparer des croûtes aufromage ou des gratins.

Raclette: entorses à la tradition autorisées

Page 48: Migros Magazin 03 2010 f VS

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programme

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LIEUX DE DEPARTKallnach*, Bienne, Neuchâtel,

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DATES DES VOYAGES

1. 26 mars - 04 avril A

2. 01 - 10 octobre B

PRIX

10 jours CHF 1'525.-chambre à 2 lits

chambre à 1 lit CHF 1'960.-

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d’annulation oblig. CHF 25.-

Supplément

voyage 2 CHF 70.-

Option: siège double

à usage individuel CHF 200.-

PRESTATIONS

• Voyage en car de luxe 5 étoiles,

non fumeur

• 9 nuitées avec buffet de petit

déjeuner

• 9 repas du soir

• Visites guidées de Grenade,

Séville, Madrid, Tolède et

Barcelone

• Entrées et visites selon

programme

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LIEUX DE DEPARTRoute A

Kallnach*, Bienne, Neuchâtel,

Yverdon, Lausanne, Genève

Route B

Kallnach*, Fribourg, Vevey,

Lausanne, Genève

*Parking gratuit à disposition

Page 49: Migros Magazin 03 2010 f VS

ENMAGASIN | 49Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

L’offre des restaurants Migrosest vaste et saura vous

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Savoureux et avantageuxLes restaurants Migros flattent les papilles de tous leurs hôtes avec des délices culinairesproposées à des prix abordables.

Dans les restaurants convi-viaux et sans fumée de Mi-gros, chacun y trouve son

compte, sans grever son budget.De la grand-maman à l’apprentien passant par lamère au foyer etle manager, chacun s’y sent bien.Il en va de même pour Billy Can,étudiant en langue à l’Ecole-clubde Zurich. Dans le restaurantMi-gros tout proche, il profite pres-que chaque jour de la vaste offrede petits-déjeuners. «A la pause,je m’offre un croissant avec de laconfiture ou du miel, une saladede fruits et un café, ce quiménagemonmaigre budget.»

A midi, le choix se fait pluscornélien. Faut-il choisir un des

menus changeant chaque jour oucomposer soi-même une assietteau buffet? Quelle que soit votredécision, vous pourrez savourerdesmets équilibrés et frais à petitsprix. Et si vous aimez les douceursde l’après-midi, la célèbre tourteForêt-Noire de Migros ne sauraitmanquer dans votre assiette.

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Page 50: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Page 51: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Page 52: Migros Magazin 03 2010 f VS

52 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Secrets de cuisinePour vous Marlyse Pietri, cuisiner

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Marlyse Pietri: «La cuisine, c’est le territoire de Maxime. Ma présence l’enquiquine. Ici, je suis pire que la mo

La passeuse de textes et son marmitonMarlyse Pietri, la patronne obstinée et passionnée des Editions Zoé, revient sur trente-cinq ans d’aventurede mari, dore avec art un poulet au vinaigre.

En janvier 1975 sortait le pre-mier livre estampillé Zoé: Dela misère en milieu étudiant.

Cela fait donc trente-cinq ans quecette maison d’édition romandeexiste, trente-cinq ans qu’ellemène un combat acharné poursurvivre, défendre des textes etfaire connaître des auteurs d’iciet d’ailleurs. Trente-cinq ans: lamoitié d’une vie au service du li-vre, celle de l’opiniâtre MarlysePietri.

Cette femme de tête, que l’ondit farouchement indépendante,qui n’aime guère les concessions,a hésité à nous accueillir. «Je nefais jamais à manger, je sais justeallumer le gaz!» C’est son mari,chroniqueur culinaire au Temps,qui s’y colle toujours avec bonheur.«La cuisine, c’est le territoire deMaxime.Maprésence l’enquiquine.Je suis ici pire que la mouche ducoche.»

Le charme désuetdes demeures d’antanAprès s’être assurée que son épouxserait bel et bien de la partie, ellea accepté de nous ouvrir grand lesportes de son appartement gene-vois. L’intérieur possède le charmedésuet des maisons bourgeoisesd’antan: vastes pièces aux parquetsgrinçants, lustres de verre accro-chés aux plafonds, cuisine auxmurs ornés d’anciennes faïences.«Nous avons refusé qu’elle soit re-faite et agencée!»

Une magnifique cuisinière –un outil de pro – trône là, entre unévier fatigué et un plan de travailencombré. Le maître-queux, quela situation semble beaucoup amu-ser, nous accueille l’œil goguenard.Pas comme le poulet qu’il s’apprêteà dorer. Ce Corse d’origine se metaux fourneaux. Mieux vaut ne pasle déranger. Confirmant cette im-

pression, ce pince-sans-rire nousdésigne la porte d’un geste théâtralavant de balancer sa réplique: un«Dehors!» franc et sonore. Notrehôte s’installe dans un bow-win-dow aux fenêtres donnant sur unpetit jardin. Les branches des ar-bres ploient sous le poids d’uneneige fraîchement tombée. On sesent apaisé face à ce paysage hiver-nal, face aussi à ce visage aux yeuxbleus d’une grande douceur. Mar-lyse Pietri fait penser un peu auxhéroïnes des romans russes qu’elledévorait à l’adolescence…

«J’ai appris à lire vers5-6 ans, une période durant

Page 53: Migros Magazin 03 2010 f VS

CUISINEDE SAISON | 53

COUPER le poulet fermieren 4 morceaux.

FAIRE DORER les morceaux deviande dans la sauteuse.

PRÉPARER un mélange de vinblanc sec et de vinaigre de vin,puis ajouter dans la sauteuse.

Marlyse Pietri: «La cuisine, c’est le territoire de Maxime. Ma présence l’enquiquine. Ici, je suis pire que la mouche du coche.»

La passeuse de textes et son marmitonMarlyse Pietri, la patronne obstinée et passionnée des Editions Zoé, revient sur trente-cinq ans d’aventures littéraires pendant que Maxime, son chroniqueur culinaire

Page 54: Migros Magazin 03 2010 f VS

54 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

«L’essentiel est que lamaisonait découvert et suivi l’œuvrede bons écrivains.»

Marlyse Pietri a pour l’heure consacré trente-cinq ans de sa vie au service du livre.

laquelle j’ai été souventma-lade.» Ses premières lectu-

res? Les aventures de Babar. Uneaffiche de l’éléphant-roi est d’ail-leurs punaisée dans la cuisine d’oùnous parviennent justement deprometteurs effluves. «L’enthou-siasme que j’ai connu avec Babar,je l’ai encore avec les textes que jedécouvre aujourd’hui.»

Le temps n’a pas altéré son en-thousiasme ni sa fraîcheur d’es-prit. Fillette, ce qu’elle préférait,c’était déambuler entre les rayon-nages de la bibliothèque de sa pe-tite ville du Nord vaudois et seréfugier dans des romans «quivous ouvrent à de nouveaux uni-vers, qui vous rendent plus lucidesur les rapports humains». «Bon,j’aimais aussi beaucoup le choco-lat», ajoute-t-elle avec malice.

Retour en Suissequatre ans plus tardA 18 ans,Marlyse Pietri a pourtantquitté la patrie de Lindt, Cailler,Frey et consorts, direction les Etats-Unis. «J’avais envie de partir de laSuisse définitivement. Je trouvaisnotre pays sinistre. J’ai travaillé là-bas comme secrétaire dans uneentreprise d’informatique.»Quatreans après, retour à la case départ!«J’ai senti que j’étais une vraieEuropéenne, que je ne serais jamaisune Américaine.»

Suiventde longuesétudes (Ecoled’interprète d’abord, université enhistoire ensuite) qu’elle finance endonnant des cours d’anglais. Puisquelques années d’assistanat dansle département du professeur Ber-gier.Mais l’odeur si particulière desbouquins – ce mélange d’encre, decolle et de papier qui manqueratoujours cruellement aux ebooks– la rattrape…

En1975, elle fondeavecd’autresutopistes de son acabit les EditionsZoé. «On a démarré dans un cadreassociatif, sans chef. C’était l’après68.» Huit ans plus tard, elle se re-trouve seule à la barre. Aujourd’hui,cette ardente défenseuse de l’écriten sourit, même si son parcoursressemble davantage à une traver-sée en galère qu’à une virée enyacht. Sa fierté? Avoir tenu bon lecap jusqu’ici. «Toutes les passionsenchaînent. L’essentiel, c’est que lamaison ait rempli sa mission prin-cipale, soit découvrir et suivre l’œu-

vre de bons écrivains– ceux qui ontquelque chose de personnel à dire– et la faire connaître en Suisse etégalement en France.»

Le catalogue des Editions Zoérecèle quelque 660 titres, dont sixseulement peuvent être considéréscommedes best-sellers parce qu’ilsse sont vendus à plus de 20 000exemplaires. «On aimedes auteurset, même s’ils ne marchent pas, ons’en fout!»Marlyse Pietri ne boudepas volontairement le succès, maiselle ne le recherche pas non plus.«On ne fabriquera jamais un objetpour avoir de la réussite.» Aucunecompromission, on vous dit!

Et cette pugnacité a fini par payer,pas plus tard que l’an passé, quandMatthias Zschokke – l’un de sespoulains – a décroché le prix Fe-mina étranger pour son romanMaurice à la poule. «Ama connais-sance, c’est la première fois qu’unlivre publié hors de France reçoitl’un des grands prix littérairesd’automne. C’est une récompenseà l’optimisme, à l’obstination. Çame confirme qu’il faut garder foidans ce que l’on fait. »

Cette éditrice poids plume nenourrit aucun complexe face auxpoids lourds de l’édition française.«Notre travail est reconnu jusqu’à

Paris.» Elle est même plutôt fièrede son parcours, fière de son bébé.«Bien sûr que Zoé, c’estmon bébé!D’autant que je n’ai pas d’enfant.Tant mieux du reste, car cemétierrequiert beaucoup d’implicationspersonnelles, trop sans doute pourpouvoir le concilier avec une viede famille.»

A bientôt 70 ans, entourée decollaborateurs fidèles et fiables,Marlyse Pietri songe bien sûr à laretraite. «Confier ma maisond’édition et de diffusion à d’autres?Oui, mais sans précipitation.» Sonmari nous hèle. L’heure est grave?Non, le poulet est au poil! Mada-me rejoint Monsieur. «Je n’auraispas pu fairema vie avecMaxime sije n’avais pas été gourmande.»Complices à table, complices aulong cours aussi bien en amourqu’en humour, ces deux-là se sontbien trouvés. Alain Portner

Photos François Wavre / Rezo

Page 55: Migros Magazin 03 2010 f VS

CUISINEDE SAISON | 55

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INGRÉDIENTS POUR2 PERSONNES

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leurs ailes.Et le reste de la carcasse?

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de bonne qualité15 cl de vinaigre de vin blanc

5 cl de vin

1. Faire dorer les morceauxde poulet dans une graisse neutrede bonne qualité (dans unesauteuse non couverte). Quand lesmorceaux de poulet sont dorés,évacuer la graisse de cuisson.

2. Remettre les morceauxde poulet dans la sauteuse.Ajouter 2 dl d’un mélange de vinblanc sec et de vinaigre de vin (lesproportions? Selon le goût, parexemple 15 cl de vinaigre de vinblanc et 5 cl de vin).

3. Installer la sauteuse sur un feutranquille pour laisser cuire lepoulet, couvercle à peineentrouvert. Tourner après 10 min.(Vérifier cette cuisson à la pointedu couteau, environ 20 min).

4. Et si la sauce est trop liquide?Après avoir mis les morceauxde poulet au chaud, en attente,mettre la sauteuse sur grandfeu pour réduire le jus.

Suggestions: l’accompagnement?Des tagliatelles fraîches cuitesal dente. Le vin? Selon entente,mais un joyeux Goron fera l’affaire.

Préparation: env. 40 minutes.

Valeur nutritive:Par personne (un poulet fermierde 1,4 kg prévu pour 4 pers.), 66 gde protéines, 41 g de lipides,1 g de glucides, 2650 kJ / 640 kcal

Le poulet au vinaigre de Marlyse et Maxime PietriPlat principal pour 4 personnes. Une recette faisant partie du patrimoine culinaire de la région Rhône-Alpes.

PRÉPARATION

Page 56: Migros Magazin 03 2010 f VS

56 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Il existe environ huit mille variétés de riz.Andrea Pistorius, collaboratrice au maga-zine «Cuisine de Saison», nous en dévoileles principales caractéristiques.

PETIT PRÉCIS CULINAIRE

PolyvalentRiz pourrisottoLes grains de riz pourrisotto sont plus épais etplus courts que les autresvariétés et contiennent uneforme spéciale d’amidon.Plus la part de cettedernière est élevée, plusle risotto sera onctueux etcrémeux. Attention: ne paslaver le riz pour risottoavant utilisation.

Riz completLe riz complet n’a pas été poli.Cela signifie que le grainconserve sa couche externeet son germe. Ce procédépermet de préserver unegrande partie des vitamineset des minéraux du riz.

Peut-on imaginer l’alimenta-tion asiatique sans le riz? Pasvraiment.Depuis environ sept

mille ans, il en constitue en effetl’un des ingrédients de base. EnChine, lors des fêtes familiales etdes cérémonies, un bol de riz estmême placé sur la table pour lesmembres de la famille décédés, cequi leur permet de participer sym-boliquement aux festivités.

Pour la petite histoire, ce sontles Maures qui ont apporté le rizd’Afrique du Nord en Europe, en711, lorsqu’ils ont envahi la pénin-sule ibérique. Aujourd’hui, le rizconstitue unmoyende subsistanceincontournable pour une grandepartie de l’humanité.

Entre le riz chinois etaméricain: le riz tessinoisL’Asie, en particulier la Chine etl’Inde, est la principale région deculture du riz, suivie par les Etats-Unis. En Europe, on trouve des ex-ploitations en Italie, au Portugal, enEspagne et en France, mais aussi,depuis quelques années, au Tessin,plus précisément dans la plaine deMagadino et dans le delta de laMaggia.

Recette de la salade de rizà la mexicaineRincer 150 g de riz long grain plu-sieurs fois jusqu’à ce que l’eau restelimpide. Verser dans une casseroleet recouvrir d’eau froide jusqu’à en-viron 2 cm au-dessus du riz. Re-muer et porter à ébullition.Couvriret poursuivre la cuisson 5min à feutrès doux. Arrêter le feu et laisserreposer le riz encore 10 min sur laplaque de cuisson, sans soulever lecouvercle. Bien laisser refroidir le

riz. Egoutter 1 petite boîte de maïset 1 de haricots rouges, ajouter auriz. Assaisonner avec 2 cs de jus decitron et 2 cs d’huile d’olive. Epépi-ner 1 poivron et 1 piment rouge etles découper en petits dés. Laver1 tomate et couper en dés, ciselerfinement 1 bouquet de persil. Mé-langer le tout et relever avec du selaux herbes et du poivre ainsi que,selon les goûts, du Tabasco.

Que faire des restesde risotto?Disposer les restes de risotto auxtomates, à la courge ou aux cham-pignons dans un plat à gratin. Cou-per des tomates fraîches en tran-ches et les répartir sur le riz, ouverser 1 petite boîte de tomates ha-chées. Assaisonner avec un mé-lange d’épices italiennes, de sel etde poivre. Parsemer de dés demoz-zarella et cuire environ 20 mindans le four préchauffé à 200° C.

Recette du rizgrilléCouper½ poireau en fines rondel-les. Hacher finement 1 oignon et1 gousse d’ail. Epépiner et hacherfinement 1 piment rouge. Chauf-fer 2 cs d’huile de tournesol, fairerevenir le poireau, l’oignon, l’ail etle piment. Ajouter 1 carotte fine-ment râpée ainsi que 500 g de rizcuit et refroidi. Faire revenir. Cou-per en dés 2 tomates et ajouter aumélange avec 2 cs de ketchup, 1 csde sauce soja et 1 cc d’huile de sé-same. Cuire 5 minutes. Parsemerde coriandre fraîche hachée et ar-roser de quelques gouttes de jus decitron vert. Suggestion: utiliser unreste de riz de la veille pour cetterecette. Ph

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Page 57: Migros Magazin 03 2010 f VS

CUISINEDE SAISON | 57

Riz rondDe consistance plutôt molle et collante

à la cuisson, le riz rond se prête à lapréparation de nombreuses recettes

sucrées, dont le riz au lait.

Riz long grainAvec des grains d’environ6 à 8 mm, durs et translucides,le riz long grain reste ferme à lacuisson et ne colle pas. Le rizbasmati en est une variétéparticulièrement aromatiqueutilisée dans la cuisine indienne.

Riz sauvageLe riz sauvage n’est en réalité pas une variété de riz:

il s’agit de la graine d’une plante aquatique qui, àl’origine, poussait naturellement en Amérique du Nord.

Ses grains sont allongés et de couleur brun foncé.Son arôme distille de légères notes de noisette. Pourune saveur optimale, Migros propose un mélange àbase de riz sauvage et de riz long grain parboiled.

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Page 58: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Page 59: Migros Magazin 03 2010 f VS

Migros Magazine 3, 18 janvier 2010 VOTRE RÉGION MIGROS VALAIS | 59

Chaque région fait valoir sescoutumes culinaires et éprou-ve une certaine fierté à les

partager. Le Valais n’échappe pas àla règle, naturellement.Mais alorsque d’autres cantons se spéciali-sent dans la préparation de platscuisinés, le nôtre excelle dans lapréparation de choses simples, sa-voureuses, dont le grand mériteest la qualité des ingrédients.

Un morceau de fromage, de lacharcuterie, une tranche de painde seigle et un verre de vin: la tra-

dition ne se perd pas en fioritures.Elle se présente sous un jour à lafois brut et noble. On pourrait lacroire fruste; elle est finesse.

En tant qu’entreprise valai-sanne, Migros Valais tient à met-tre en évidence la productionagricole et alimentaire de la ré-gion. L’enseigne a introduit voilàplusieurs années le label de la ré-gion, qui distingue les fruits et leslégumes, les fleurs et les plantes,les viandes et les poissons,les fromages et les produits

Lionel Saudana élaboré le labelValais Traditionen 2007.

Le Valais adéveloppé desrecettesgourmandes.

Le Valais en boucheUne semaine de promotion sur les produitsestampillés Valais Tradition dans les magasins Migros.

Photos

DidierBérard/D

R

Page 60: Migros Magazin 03 2010 f VS

60 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

d’épicerie élaborés sur lesol valaisan.

Deux labelspour le cantonUn nouveau label, Valais Tradi-tion, complète cet assortiment.Il désigne les denrées élaboréesdans notre canton selon des re-cettes du cru mais avec des ma-tières premières provenantd’autres régions de Suisse.

Ce label s’applique aux char-cuteries fines – viande séchée,jambon cru, lard et saucissonsecs – qui, en raison d’un déficitde viandes indigènes, sont pro-duites avec des viandes prove-nant d’élevages hors canton.

A l’exception de la matièrepremière, ces spécialités ont uneidentité purement valaisanne.Leurs recettes sont anciennes etcirculent dans le cercle familialrestreint. Chaque producteurtient secrets les mélanges d’épi-ces dans lesquels marinent lesviandes.

Un assortiment disponibleà MigrosAutrefois, chaque maison valai-sanne possédait une cave ou unraccard où l’on séchait les vian-des. Le but premier relevait da-

vantage du besoin de survie quede la recherche du goût; il s’agis-sait de constituer des réserves denourriture et de conserver laviande.

Aujourd’hui, quelques per-sonnes font encore boucherie;elles achètent des pièces deviande, les préparent et les assai-sonnent, puis les suspendent encave. Les autres s’en remettentaux entreprises de production.

Migros Valais travaille avecquatre de ces entreprises: Fleuryà Granges, Cher-Mignon à Cher-mignon, Ebener à Bramois etZuber à Stalden. Chacune pro-pose de la viande séchée, du jam-bon cru, du lard et des saucissesconfectionnés selon des recettesanciennes et éprouvées.

Cette semaine, la coopérativepropose dans l’ensemble de sespoints de vente d’intéressantesréductions de prix sur ces pro-duits estampillés Valais Tradi-tion. Mélanie Zuber

Des gens qui sortent de l’ordi-naire? A Migros, il n’y a queça!» Jean-Yves Héritier, gé-

rant de Migros Fully, mène uneéquipe de dix-neuf personnes.Parmi elles, le boucher André-Mi-chel Carron, «une figure qui sortdu lot», selon ses dires. «C’est lajoie de vivre incarnée. De 7 à8 heures, tous lesmatins, il siffle etil chante; je ne l’ai jamais vu éner-vé. A moins qu’il ne siffle quand ilest énervé...», plaisante-t-il.

Fully est le dernier petit maga-sin Migros du Valais doté d’uneboucherie. «C’est une plus-valuepour le magasin, poursuit Jean-Yves Héritier. André-Michel Car-ron a sa clientèle propre, des gensqui viennent dans notre enseignepour son service.» Rencontre aveccet homme apprécié aussi bienpour sa bonne humeur que pourses talents de boucher.

André-Michel Carron, de quellesqualités doit faire preuve un bonboucher?

Il en faut plusieurs! La connais-sance du produit et la cordialitévis-à-vis du client, mais aussi lasouplesse, le conseil à la clientèleet la rigueur.»Pourma part, j’apprécie tout par-ticulièrement le contact avec lesclients et lamise en valeur des pro-duits.

Est-ce que la clientèle vous estfidèle?Elle est très fidèle. Certaines per-sonnes viennent tous les jours à laboucherie pour acheter une piècede viande. A Fully, Migros est unpetit magasin de village. Je connaisle client; je sais ce qu’il veut avantqu’il me le dise.

Que faites-vous quand vous netravaillez pas à Migros?J’ai une grande passion: la chasse.Elle occupe tous mes loisirs, du-rant presque tous les mois de l’an-née. Quand je ne chasse pas, je faisdes repérages ou j’entraîne meschiens.

Le boucher du villageAndré-Michel Carron travaille au magasin Migros de Fully où il attire une clientèle nombreuse.

L’assortiment Valais Tradition comprend des spécialités de charcu-terie.

Jean-Yves Héritier a de quoi seréjouir: un nouveau magasinMigros se construit à Fully et ilouvrira ses portes au mois de juin2011. Une nouvelle qui susciteégalement la satisfaction etl’impatience des villageois. «Noustravaillons pour l’instant sur unesurface de près de 600 m2, ce quiest très petit, explique le gérant.Nous ne pouvons proposer unassortiment suffisamment largepour répondre aux attentes dechacun. Mais nous aurons bientôtun superbe outil de travailflambant neuf, spacieux etconfortable.»Le prochain magasin se situera àproximité de Charrat et dans unquartier résidentiel en pleine

expansion. Pour l’heure, l’équipede Migros Fully accueille 850 à1100 clients par jour, ce quireprésente une excellentefréquentation. La clientèle estfidèle et régulière. Il faut cependantveiller tout particulièrement à laqualité des produits. «De nom-breux Fulliérains travaillent dans lemilieu agricole; ils sont trèscritiques, il faut que la marchan-dise soit irréprochable.»Saviésan, Jean-Yves Héritier estgérant de Migros Fully depuisoctobre 2008. Auparavant, iltravaillait comme gérant auxrestaurants de Sierre et Martigny.Plus anciennement, il a œuvrépendant douze ans dans lesrestaurants Migros.

Un nouveau magasin à Fully

Page 61: Migros Magazin 03 2010 f VS

VOTRE RÉGION MIGROS VALAIS | 61

Changements d’adresse: les changements d’adresse sont à communiquer à la poste. Le journal suivra automatiquement à la nouvelle adresse.Abonnement à «Migros Magazine»: MIGROS VALAIS, 1920 Martigny, tél. 027 720 44 00. E-mail: [email protected]:www.migrosvalais.ch SERVICE CULTUREL: direction des Ecoles-clubs, place du Manoir, 1920 Martigny, tél. 027 720 41 71

Le boucher du villageAndré-Michel Carron travaille au magasin Migros de Fully où il attire une clientèle nombreuse.

Quels chiens?Deux chiennes brunos du Jura.L’une d’elles a décroché une sixiè-me place à un concours de niveaunational.

»On juge les chiens sur leurbeauté et sur leur aptitude à lachasse. Les anciens disent qu’il

faut user une paire de soulierspour avoir un bon chien; cela vousdonne un aperçu de la patience àdéployer. Heureusement, quandon choisit un animal avec unebonne ascendance, on a plus dechances d’avoir un bon partenairede chasse.

Est-ce que vous préparez legibier de votre chasse?Oui. Je le dépèce et le préparepour qu’il soit prêt à être cuisiné.En revanche, je ne me mets pasvolontiers aux fourneaux. Je cui-sine parfois une pièce de viandele dimanche, mais je confie tou-

jours les sauces et autres finitionsà ma femme.

»Je me sens plus à l’aise avecles activités de boucherie. Pen-dant la foire du lard par exemple,je prépare toujours quelques sa-laisons.Propos recueillis par Mélanie Zuber

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Jean-Yves Héritier et André-Michel Carron se réjouissent de l’ouverture d’un nouveau magasin Migros à Fully en 2011.

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Page 64: Migros Magazin 03 2010 f VS

64 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Salut, ça twitte? Non? Pas da-vantage sur Facebook, Linke-din, Plaxo ou Xing? Pourtant,

plus de doute: sur internet, les ré-seaux sociaux s’imposent jour aprèsjour comme un incontournablemoyen de communication plané-taire. A l’image de l’e-mail ou dutéléphone mobile, le «web partici-patif» modifie en profondeur nonseulement notre vie sociale, maisde plus en plus aussi notre vie pro-fessionnelle. «Peut-être que tel siteaujourd’hui leader ne le sera plusdemain, relève Jim Pulcrano, spé-cialiste du sujet et professeur àl’IMD de Lausanne. Mais si les ac-teurs peuvent changer, la technolo-gie est là pour durer.»

Bref, il s’agit d’un profond chan-gement de paradigme dans notrefaçon d’aborder l’autre, que ce soitpour entrer en communication,axer le marketing d’un produit ouavoir accès à une incroyable massed’informations sur un sujet donné.L’erreur étant de croire qu’il nes’agit que de s’échanger des «salut,ça va?» avec des connaissances per-dues de vue «dans la vie réelle»depuis longtemps.

La révolution est enmarche. Etelle concerne tout autant l’adoles-cent – branché en permanencesur les blogs – que le chef d’entre-prise ou le chasseur de têtes. «Deplus en plus de responsables derelations humaines à la recherchede la perle rare dénichent sur lesréseaux sociaux les profils qui lesintéressent. Et beaucoup d’entre-

prises mettent en corrélation lesinformations des dossiers qui lesintéressent avec les profils des can-didats trouvés sur les réseaux so-ciaux professionnels», expliqueSandrine Szabo, directrice de la so-ciété Netinfluence, à Lausanne, etspécialiste des réseaux sociaux.

Désormais, la capacité à «ré-seauter» comme la bonne gestionde son image sur internet devien-nent des domaines de compétenceà l’importance croissante. Petitcours accéléré.

Une histoirede définitionAu fond, qu’est-ce qu’un réseau so-cial? On l’a dit, il s’agit de bien plusque de «poker» (littéralement «ta-per sur l’épaule») ses amis sur Fa-cebook, ou de rejoindre des grou-pes virtuels plus oumoins farfelus.«Demanière générale, on pourraitles définir comme la connexion en-tre des individus qui se connaissentdans le but de partager des infor-mations et de tenir les autresmem-bres au courant de ce que l’on fait»,souligne Sandrine Szabo. Toutfonctionne donc selon le principequi se trouve à l’origine des grandestrouvailles d’internet, qu’il s’agissed’Ebay, d’AmazonoudeWikipedia:la confiance.

Plusieurs typesde réseauxUnemêmedénomination regroupel’immense et le confidentiel, le trèssérieux et le complètement loufo-

que. «D’autant qu’il faut se souve-nir que celui qui rencontre la plusforte croissance actuelle, Facebook,a commencé comme outil spécia-lisé pour universitaires américains.Alors qu’à l’inverse, un site commeMySpace fut d’abord très grand pu-blic avant de devenir le principaloutil de promotion des groupesmusicaux et l’une des principalessources d’approvisionnement desmaisons de disques», rappelle San-drine Szabo.

Difficile de se retrouver devantun tel foisonnement, mais grossomodo: il y a d’abord les réseauxpurement professionnels ou pres-que, comme Linkedin (mais aussiVladeo ou Xing). Grâce à la com-mande «groupe», chaquemembrea accès à tous les experts d’un do-maine qui l’intéresse. «Pour moi,c’est ce qui concerne la productionde mon entreprise Netinfluence:le Web 2.0 et les applicationsiPhone, note encore Sandrine Sza-bo. Je peux ainsi facilement parlerà une sorte de petite communautéinformelle qui s’est créée autourde chaque thème.» Des gens sou-vent très compétents, travaillantparfois aux antipodes, auxquels lajeune femme n’aurait jamais euaccès par un autre biais.

Ensuite, les réseaux dits «mix-tes», pouvant servir à la fois à entre-tenir des relations de camaraderievirtuelle et àpeaufinerunprofil pro-fessionnel.C’est le cas deFacebook.S’y pose la question des frontièresentre vie privée et vie profession-

Bien «réseauter»,nouvelle compétencebranchéeFacebook, Linkedin et les autres réseaux sociaux sont devenusindispensables dans beaucoup de vies privées. Et professionnelles.Plongée dans des eaux pas si troubles, pour y voir plus clair.

Sandrine Szabo utilisebeaucoup de sitesde réseaux sociauxpour son entrepriseNetinfluence.

Page 65: Migros Magazin 03 2010 f VS

VIE PRATIQUERÉSEAUXSOCIAUX | 65

nelle. A chacun de jauger la perti-nence demontrer ses photos de va-cances ou de raconter sa dernièrebiture. Reste que votre patron neserait peut-êtrepas ravi deconstaterque vous entretenez d’excellentesrelations avec des personnes tra-vaillant pour la concurrence.

Sandrine Szabo a résolu le di-lemmepar la radicalité: «MêmesurFacebook, je ne mets strictementrien de personnel.» La spécialisteconseille de semontrer prudent surceque l’onbalance sur laToile. Faireattention à son intimité, éviter lesinsultes et propos racistes, mêmepour plaisanter. Et semontrer aussirespectueux des autres que dans lavie courante. Parce qu’il ne faut pasoublier qu’internet a unemémoire:«Les gens se sentent protégés de-vant leurs écrans.Etpensentqu’unefois que c’est écrit, c’est du passé,comme cela le devient pour eux.»Grossière erreur. «Le truc le pluspiégeux, ce sont les photos. Il estfacile de vérifier les clichés sur les-quels on apparaît et de les effacer.»De plus en plus de responsables deRH pratiquent en effet le criblaged’informations sur internet pour sefaire une idée des candidats poten-tiels.

Le nouveaumarketingÇa s’appelle le marketing commu-nautaire et c’est en plein boom.Les exemples sont aussi connusque nombreux, depuis que l’on at-tribue une partie du succès de lacampagne de BarackObama à uneimpressionnantemobilisation surFacebook savamment orchestréepar Chris Hugues, l’un des gourousde la nouvelle communication.

Jean-Claude Biver, le patrondes montres genevoises Hublot,commence la plupart de ses jour-nées par un passage en revue desgroupes auxquels il est inscrit. Etpas seulement par plaisir. Unclient s’avoue déçu de sa belle BigBang en panne? «J’agis directe-ment en lui proposant une répara-tion gratuite ou une extension degarantie. Cela permet de conser-ver la confiance des clients.»

Championdubuzz et des coupsmédiatiques, Jean-Claude Biver lesait bien: «Il est clair que sans cetype de marketing, notremarque ne se serait pas im-

Page 66: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Migros Magazine 3, 18 janvier 2010 VIE PRATIQUERÉSEAUXSOCIAUX | 67

posée aussi vite.» La plu-part des grandes entrepri-

ses, desmédias, de l’administrationoudes régies fédérales sont présen-tes sur Twitter. Tous les spécialistesle disent: lemontant dumarketingen ligne, encore faible chez nousavec à peine 5%des dépenses, s’ap-prête à exploser.

Certains publicitaires utilisentles blogs les plus fréquentés pourvendre leurs produits de manièredéguisée. Sur Facebook, les ras-semblements autour d’unemarqueou d’une autre font fureur, commeles groupes dédiés à tel ou tel pro-duit emblématique (trois millecent fans pour Cenovis et plusde… trois millions pour Nutella).

Dans un autre genre, une PMEvoulant se lancer sur un marchécible n’hésitera pas à puiser surLinkedin de précieuses informa-tions, par exemple sur la pertinencede telle ou telle campagne de lan-cement d’un produit. Une option

(payante) permet en effet de son-der un groupe de personnes triéessur le volet.

Des petiteset grandes starsTwitter et Facebook regorgent destars anglo-saxonnes. Ces derniersmois, la diffusion en direct sur l’unou l’autre réseau de méga-concerts(U2,Kiss) a rencontréun joli succès.Et si la contagion s’avère forcémentplus rapide dans ces pays où sontnés les réseaux les plus connus, elleatteint désormais largement nosrégions. Darius Rochebin, présen-tateur du journal 19.30 de la TSR,avoue utiliser sa liste de dix milleamis sur Facebook pour chercherdes invités ou des témoins. Le pa-tron du Paléo Festival, Daniel Ros-sellat, a mené campagne sur laToile lors de sa candidature cou-ronnée de succès à la municipalitéde Nyon. Pierre Léderrey

Photo Loan Nguyen

Les dix commandements1) Faire des choix: que cherche-t-on? Quel type d’usage (purementludique, réseautage, informatif, etc.)?2) Se concentrer sur un ou deux sites (à moins de s’en servircomme outils de travail).3) Protéger sa sphère privée.4) «Donner pour recevoir»: les effets se produisent si l’on a soi-mêmepris la peine d’informer ou d’aider d’autres membres au préalable.5) Si possible, ne pas s’en tenir au purement virtuel, en rencontrantles gens «dans la vraie vie» (IRL, pour «in real life»).6) Ne pas mentir, la confiance restant le moteur de cette connexionplanétaire.7) Surveiller et analyser sa réputation de manière régulière, surtoutsi l’on est actif sur plusieurs réseaux, forums, blogs et autres sitesparticipatifs.8) Animer son réseau pour éviter qu’il ne devienne rapidement unecoquille vide (remarque valable également pour son site ou son blog).9) Avoir le réflexe rencontre = connexion, ce côté magique desréseaux sociaux.10) Attention à la perte de temps. Une moyenne d’une quinzaine deminutes par jour efficacement employées suffit à entretenir unréseau de qualité. Qualité ne rimant que rarement avec quantité,d’ailleurs.

Page 68: Migros Magazin 03 2010 f VS

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jambes, au dos et souventmême, en plus, des crampesdouloureuses.

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Page 69: Migros Magazin 03 2010 f VS

Migros Magazine 3, 18 janvier 2010 ANIMAUX SURVIVREÀ L’HIVER | 69

En hiver, les animauxsouffrent en cachetteHibernation, changement alimentaire: la faune qui reste en Suisse à la mauvaise saisonmultiplie les stratégies de survie pour pallier le froid et le manque de nourriture.Mais gare aux trop longues périodes de gel.

En hiver, randonneurs et autrespromeneurs ignorent souventle calvaire enduré par les bêtes

restant en Suisse durant la mau-vaise saison. «Les mois d’hiver re-présentent une période critique degrande mortalité pour beaucoupd’espèces. Sous nos latitudes entout cas, parce que dans le désertpar exemple, davantage d’eau etmoins de chaleur sont plutôt ac-cueillis comme une bénédictionpar les animaux.» Conservateur auMusée d’histoire naturelle de Ge-nève, Manuel Ruedi est comme

tous les amoureux et fins connais-seurs de la nature: il espère quel’hécatombe vécue l’année dernièrene se reproduira pas cette année.«Le nerf de la guerre reste la nour-riture.» Plus de fruits sur les arbres,plus d’insectes, des semaines deneige et de gel où il est impossiblede fouiller le sol pour y trouver àmanger: si la nature se repose, se-lon l’adage, le règne animal adoptedifférentes stratégies de survie.

D’abord, les moins mal lotis,que nous ne ferons qu’évoquer: lesmigrateurs et les hibernants. De

nombreuses espèces d’oiseauxfuient nos latitudes pour des cieuxplus cléments. «Autre solution: dé-brancher l’organisme et jouer surl’économie, relate jolimentManuelRuedi. Le loir, le hérisson, la mar-motte, la taupe, le blaireau, leschauves-souris s’endorment dès lespremiers frimas. Ils se roulent enboule dans un terrier ou une ta-nière.Ou, lorsqu’il s’agit de reptileset de batraciens, se réfugient sousdes pierres ou des tas de feuilles.Leur température corporelle des-cend jusqu’à s’aligner sur celle du

lieu où ils se trouvent. Leur orga-nisme se met en veille, suffisam-ment gavé pour tenir bon jusqu’auprintempsavecunedépensed’éner-gie minimale. «Pour eux, le risqueprincipal, outre le moment du ré-veil toujours délicat, consiste à êtredérangés et contraints de se ré-veiller pour aller se cacher. L’ani-mal dépense alors une énormequantité d’énergie qui peut lui êtrefatale.» (lire encadré).

Et puis il y a les autres, qui nousintéressent ici: les résistants. «Lapremière chose à savoir est que le

Les canards évitent les étendues d’eau gelées et se nourrissent de moule zébrée. Ici en balade au zoo de Servion (VD).

Page 70: Migros Magazin 03 2010 f VS

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Migros Magazine 3, 18 janvier 2010 ANIMAUX SURVIVREÀ L’HIVER | 71

«programme» saisonnierd’une espèce n’est pas im-

muable. Il évolue selon les condi-tions de vie. Ainsi le grand murin,l’une des plus grandes chauves-sou-ris de Suisse, hiberne chez nousalors qu’il reste actif toute l’annéeen Espagne où l’hiver est moinsrude.» Cela posé, quelques exem-ples choisis.

CARNASSIERSEn général, ils s’en sortent mieuxque les herbivores. Même s’ils pro-duisent de gros efforts pour attra-per leurs proies, ces dernières s’avè-rent plus visibles et souvent plusfaibles qu’en été ou en automne(mais cela ne fonctionne pas avecle lièvre ni avec l’hermine, dont lepelage devient blanc pourmieux secamoufler). A cet égard, le lynx (oule loup) semble particulièrementadapté aux frimas.

Le renardMaître Goupil possède une armefatale contre le froid: un pelagehivernal deux fois plus épais of-frant une confortable isolationthermique, «même si aucunefourrure n’est en l’espèce aussiefficace que les plumes desoiseaux». Il ne cherche donc passpécialement à s’abriter des élé-ments, fonctionnant de manièretrès opportuniste comme à sonhabitude. «Carnassier, il se nour-rit de tout ce qu’il trouve, notam-ment de cadavres de ceux qui ontsuccombé au froid, oiseaux oupetits mammifères.» Sans oublierle garde-manger urbain, ouverttoute l’année, qui attire aussid’autres «profiteurs» comme lesfouines ou les rats. «Ce qui n’em-pêche pas une mortalité impor-tante», précise Manuel Ruedi.

La chouette effraieNommée aussi chouette des clo-chers, elle vit en plaine. Se nour-rissant principalement de souris(contrairement à sa cousine lahulotte qui grignote aussi des pe-tits volatiles), elle subit de pleinfouet les périodes prolongéesd’enneigement. «Elle doit alorschasser là où la neige fond le plusvite: au bord des routes. Avecl’hécatombe que l’on connaît enraison du trafic automobile. La

buse se trouve dans la même si-tuation.» Comme le renard, cetype d’organisme peut heureuse-ment tenir trois ou quatre jourssans rien avaler. Après...

HERBIVORESLes ongulésLe cerf ou le chevreuil adaptentleur régime, se nourrissant de li-

chen ou grattant l’écorce des ar-bres. Bien protégés contre le froid,ils peuvent aussi tenir plusieursjours sans rien avaler, ou à peine.En revanche, ils ont besoin d’unequantité de nourriture relative-ment importante pour générersuffisamment de chaleur. En alti-tude, le bouquetin fait figure dedur à cuire, restant en hautemon-tagne où il trouve tout de mêmede quoi subsister. Mais il privilé-

gie les versants sud, moins ennei-gés. C’est un peu moins vrai pourle chamois, qui doit descendre descimes dans la forêt subalpine. Sonterritoire est alors menacé parl’extension des domaines skiables,et le garde-chasse doit fréquem-ment le nourrir pour l’aider à pas-ser le cap. Le ski hors piste nel’aide pas à survivre, tout commele tétras-lyre déjà bien af-faibli.

Le renard est protégé du froid par son pelage, deux fois plus épais en hiver. Il survit aussi grâce aux détritusdes villes. Quant à la chouette effraie, elle peut tenir trois ou quatre jours sans manger.

Alors que le bouquetin (ci-dessus) reste en altitude, le chamois doit descendre dans la forêt subalpine pourse nourrir. Problème: les randonneurs l’empêchent de chercher calmement de quoi se sustenter.

Page 72: Migros Magazin 03 2010 f VS

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OMNIVORESUn seul exemple,mais symptoma-tique: celui du sanglier. Il va «fairedu lard lors des importantes glan-dées automnales» et se maintenirdans les forêts de basse altitude oùle froid ne reste pas trop rude.

RONGEURSPlutôt fourmi que cigale, l’écureuilemmagasine dans son gîte de quoirésister au manque de nourriture:noisettes bien sûr,mais aussi céréa-les et glands lui permettront degrignoter de temps en temps.

ET DANS L’EAU?Les canards se déplacent vers lesplans d’eaunon gelés. «Depuis l’ap-parition de la fameuse moule zé-brée dans les années 60, de nom-breux canards et oiseaux d’eau

L’hiver 2008-2009 a été particu-lièrement long et rigoureux enSuisse. Et les animaux sauvagesen ont payé un lourd tribut, avecun nombre d’individus mortsenregistré dans les Alpes le plusélevé depuis des décennies. Cerfélaphe, bouquetin, chamois,chevreuil et sanglier ont subi unevéritable hécatombe, avec deschiffres parfois trois fois plusélevés qu’à l’accoutumée.Pour expliquer ces lourdespertes, l’Office fédéral del’environnement évoque la notiond’équilibre énergétique perturbé.Si à la fin de l’hiver, entre février etavril, la couche de neige estencore épaisse, comme ce fut lecas l’année dernière, de nombreuxanimaux meurent de faiblesse.Leurs réserves de nourriture et

de graisse s’avèrent épuisées etles sources de nourriture sontencore trop peu nombreuses.Nul ne sait encore quand leprintemps viendra réchaufferl’atmosphère. En attendant, lesprofessionnels rappellent auxrandonneurs en raquette ou à skide respecter les «zones detranquillité», délimitant lesespaces où la faune ne doit pasêtre dérangée. Sous peine d’unedépense d’énergie supplémentaireet potentiellement fatale. Dans lemême ordre d’idée, parmi latrentaine d’espèces recensées dechauves-souris, certainesviennent du nord passer l’hiverchez nous. Leurs réserves vitalesétant limitées, tout surplus d’effortaura potentiellement de gravesrépercussions.

Le sanglier, qui reste à basse altitude, est omnivore, ce qui lui permetde trouver suffisamment de nourriture. Ici au zoo de Servion.

viennent passer l’hiver chez nous»,rappelle le scientifique. Les pois-sons, eux, «produisent une sorted’antigel qui les protège»... pour

autant qu’il reste un peu d’eau sousla glace. La grenouille, elle, se terreau fond d’un étang et «ralentit sonactivité métabolique au maxi-mum.» Pierre Léderrey

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Les poissons ne craignent pas lefroid, mais redoutent le gel.

Encore un hiver meurtrier?

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74 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Quand la thérapie virtuelleDemain, les psys troqueront-ils leur divancontre des simulateurs pour que leurspatients puissent s’entraîner à apprivoiserleurs peurs? La technologie existe – nousl’avons d’ailleurs testée pour vous –, mais ellen’est encore utilisée que par une poignée decliniciens en Suisse! Reportage.

Une personne sur dix souffri-rait de phobie, développerait– selon la définition du Petit

Robert – «une crainte excessive,maladive face à certains objets,actes, situations ou idées». Onpeut ainsi avoir peur de l’avion, duvide, des petites bêtes (insectes,araignées, serpents, souris…), desgrands espaces et des lieux publicsou simplement des autres.

Ces troubles psychologiquesse traitent le plus souvent par lebiais de la thérapie comportemen-tale et cognitive. Ici pas de lon-gues séances sur le divan pourremonter aux traumatismes del’enfance: il s’agit d’une approcheconcrète et courte pour appren-dre à modifier des conduites quihandicapent le quotidien. En trèsrésumé, le patient imagine desscénarios stressants et essaie de serelaxer dans le même temps, puisil affronte progressivement sesappréhensions in vivo pour se dé-sensibiliser, se déconditionner.

Or, depuis quelques années, ilexiste sur le marché un nouveaumoyen susceptible de simplifier letravail des comportementalistes:la thérapie virtuelle. Forgé dans lesannées 80 (il servait alors à soi-gner des vétérans de la guerre duVietnam hantés par des souvenirsdouloureux), cet outil permet desimuler un événement pénible,d’immerger le patient dans un uni-vers en trois dimensions afin de luifaire revivre une scène choc dansun environnement rassurant.

Comment? C’est ce que nousavons voulu savoir, en nous faufi-lant comme des rats dans le discretlaboratoire de réalité virtuelle de

l’Institut de psychologie du travailet des organisations de l’Univer-sité de Neuchâtel. Situé au troi-sième étage d’un bâtiment labyrin-thique, dont l’architecture n’auraitpas fait tache dans l’ex-Allemagnede l’Est, ce sanctuaire dédié à lascience ressemble davantage à unecellulemonastique qu’à un espacerésolument high-tech.

Au premier coup d’œil seule-ment, parce que cette pièce sansfenêtre, d’environ trois mètres surquatre, recèle quelquesmerveillesde la technologie. «Nous avons làun casque doté de capteurs demouvements, deux ordinateurs etquatre caméras infrarouges», pré-cise Manuel Bachmann, l’un desgardiens de ce temple de la re-cherche.

Le patient doit signerun contrat avant la thérapieAnnick Darioly, sa consœur, nousexplique qu’il faut en principe si-gner un contrat de confiance avanttoute expérimentation. «Il n’y apas de risques prévisibles, maisdes gens peuvent avoir des verti-ges, des bouffées de chaleur, etc.»Nous voilà prévenus. «Mais rassu-rez-vous, en quatre ans, nousn’avons encore jamais rencontréde problème.»

Ces deux assistants-doctorantsavouent d’emblée peu s’intéresserà la thérapie virtuelle en tant quetelle. «Ici, nous étudions les inte-ractions entremédecin et patient,entre supérieur et subordonné,entre recruteur et candidat.»

Leur système informatique depointe est doté d’un logiciel spé-cialement destiné aux acrophobes,

Evitement et traitementsMême s’ils savent pertinemmentque leurs peurs ne sont pasfondées, les phobiques n’arriventpas à contrôler leurs angoisses. Ilsadoptent donc des techniquesd’évitement afin de ne pas avoir àfaire face à leurs démons. Comme préférer les gares aux aéroports,prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, ou, plus radical, secouper du monde.Etant donné que ces solutions peuvent s’avérer très handicapantessocialement parlant, certains d’entre eux prennent leur courage àdeux mains pour attaquer le mal à la racine. Ils ont alors le choixentre plusieurs traitements: de surface via des médicaments auxpropriétés calmantes (anxiolytiques, bêtabloquants…) ou enprofondeur par le biais de l’hypnose, de la thérapie comportemen-tale et cognitive, voire de la psychanalyse. Avec souvent de bonsrésultats à la clé.

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Curieuse, la photographe nerésiste pas à la tentation de coifferle casque pour un petit galop d’es-sai. Mais elle ne galope pas… Aucontraire, elle avance à petits passur la moquette usée de cettechambre close, s’accrochant au câ-ble qui la relie aux machines, aumonde réel. On la sent entière-ment plongée dans une autre di-mension dont elle émerge avec lesourire et en s’exclamant: «On s’ycroirait, c’est impressionnant!»

Un gouffre profondà traverser virtuellementA mon tour! Une image en 3D, dequalité relativement sommaire sion la compare à celles des jeux vi-déo d’aujourd’hui, se substitue à laréalité. Je regarde tout autour demoi. Le paysage change naturelle-ment en fonction desmouvementsdema tête. Le décor: une route aumilieu de nulle part. L’action: tra-verser le gouffre inquiétant quis’ouvre dans la chaussée, juste de-vant moi. J’avance un pied, puisl’autre. Avec une extrême pru-dence. Comme si tout cela étaitvrai, comme si je pouvais vraimentchuter, m’écraser.

Longue d’un mètre cinquante,la planche en bois sur laquelle je

me trouve s’avère particulièrementétroite. Je n’en mène pas large…

Pourtant, je ne suis pas vrai-ment sujet au vertige. J’ai un petitpeu peur du vide, mais sans plus.Dès lors, on comprend mieuxpourquoi il arrive à certaines per-sonnes de faire des «cybermalai-ses». Ouf!Me voilà enfin de l’autrecôté. Annick Darioly et ManuelBachmann m’invitent à tombervirtuellement. Je m’exécute pourde rire et un «splash!» sonore etsinistre met fin à l’expérience.

Cette technologie, qui permetd’exorciser les troubles du patienten l’aidant à apprivoiser petit à pe-tit et sans risque des situationsanxiogènes, n’est pour l’heure uti-lisée que par une poignée de clini-ciens en Suisse. «Un tel équipe-ment coûte cher», relèvent noshôtes. Dommage, car ces traite-ments virtuels – même si ce nesont pas des remèdes miracles! –obtiennent des résultats probants(des études ont montré que leurefficacité s’avérait comparable àcelle des thérapies d’expositiontraditionnelles) et simplifientgrandement le travail des théra-peutes qui n’ont plus à prendrel’avion, à aller au vivarium ou à serendre au bar avec leurs pa-tients…

Alain PortnerPhotos Joëlle Neuenschwander

Notre journaliste traverse un gouffre,accompagné d’Annick Darioly.

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MOTS FLÉCHÉS | 77Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

MIGROS MagazineConstruirecase postale 1751,8031 ZurichHebdomadaire du capitalà but socialwww.migrosmagazine.ch

Tirage contrôlé:508 186 exemplaires(REMP octobre 2009)Lecteurs: 612 000(REMP, MACH Basic 2009-2)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Responsable de projets:Ursula KäserRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

Rédacteur en chef:Steve GaspozRédacteur en chef adjoint:Alain Kouo

Département Magazine:Patricia Brambilla,Laurence Caille,Mélanie Haab,Virginie Jobé,Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Daniel Sidler (responsable),Pierre Wuthrich (coordinateurpour la Suisse romande),Béatrice Eigenmann, Jonas Hänggi,Florianne Munier,Christoph Petermann,Daniel Sägesser, Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Eveline Schmid(adj.), Heidi Bacchilega,Anna Bürgin, Tina Gut, DoraHorvath, Martin Jenni, FatimaNezirevic, Nicole OchsenbeinAnna-Katharina RisMise en pages:Daniel Eggspühler (responsable),Werner Gämperli (adj.)Layout: Diana Casartelli,

Marlyse Flückiger, Nicole Gut,Bruno Hildbrand,Gabriela Masciadri, Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber, Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable),Regula Brodbeck (resp. pour laSuisse romande), Anton J. Erni,Franziska Ming, Susanne Oberli,Olivier Paky, Christina Rohner,Ester Unterfinger, David ZehnderCorrection:Paul-André LoyeInternet:Laurence CailleSecrétariat:Jana Correnti (responsable),

Imelda Catovic, Cony KappelerSylvia SteinerDépartement des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Simone SanerAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Reto Feurer (chef du département),Nicole Costa, Verena De Franco,Yves Golaz, Maya Matzenauer,

Janine Meyer, Hans Reusser,Patrick Rohner (chef projet média),Eliane Rosenast, Kurt Schmid,Jasmine Steinmann,Nicole ThalmannMarketing:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Jrene Shirazi(cheffe du département)Editeur:Fédérationdes coopératives Migros

IMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

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Comment participer:Par courrier (courrier A): Migros Magazine,Mots fléchés, CP, 8957 SpreitenbachPar courriel: www.migrosmagazine.ch/motsflechesPar SMS: envoyez MMF puis la solution au numéro 919(Fr. 1.-/SMS )Par téléphone: composez le 0901 567 568 (Fr. 1.-/appel)et communiquez la solution ainsi que votre adressesur le répondeur.Délai: votre carte postale, votre courrier électronique ouvotre appel doit nous parvenir au plus tarddimanche 24 janvier 2010, à 18 heures.

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Page 78: Migros Magazin 03 2010 f VS

78 | Migros Magazine 3, 18 janvier 2010

Des automatesplein la têteDans l’atelier de Michèle Burnet au Grand-Saconnex (GE),les poupées de porcelaine prennent vie. L’animatricede ce monde enchanté semble sortie d’un conte de fées. Récit…

Il était une fois une collection,de lithographies de mode. Unsiècle de costumes, de 1830 à

1930. «Ma grand-mère me lesdonnait afin que je les découpe eten fasse des poupées de papier.»Des reproductions de crinolines,Michèle Burnet passe aux tissus,puis aux vêtements d’époque. Safille grandit et rêve d’une robe1900 pour la course de l’Escalade.«J’ai tellement eu de plaisir à laconfectionner que j’ai eu envie decréer des modèles réduits. Lecaoutchouc et le plastique ne meplaisaient pas. Je me suis rabattuesur la porcelaine.»

Le hasard a suivi son cours.Dans un avion, la Genevoise ren-contre une Américaine qui lit TheDoll Artisan, une revue spécialiséesur les poupées. «Je la lui ai prati-quement arrachée des mains!Grâce à une offre, j’ai pu réaliserdix jours de stage aux Etats-Unis,sans parler couramment l’anglais.Après ça, je savais ce qu’il fallaitpour fabriquer les mannequins.»En 1983, Michèle Burnet exposesept pièces dans la vitrine d’uneamie bijoutière. Deux jours suffi-sent à les vendre toutes. Et parcequ’elle n’est pas du genre Belle aubois dormant, l’entrepreneuse sedit que ses modèles mériteraientde marcher, se poudrer le nez oufaire des bulles au son d’une doucemusique. «Le ménage et la vais-selle ne m’intéressaient pas. Ceprojet m’est venu naturelle-ment.»

Il lui faudra près de dix anspourmettre au point sa technique.Ses études de physique et dechimie l’aident à élaborer avecprécision les dessins des mouve-

ments. Elle travaille la nuit,oubliant le temps, mais pas d’em-mener ses quatre enfants à l’école.Chaque automate, unique, néces-site trois à quatre mois de labeur:Mozart à l’âge de 5 ans qui joue duHaendel, Joséphine de Beauhar-nais qui lit en pleurant une lettrede Napoléon, «écrite par messoins à la plume d’oie sur du par-chemin, un passage célèbre deleur correspondance».

Elle expose à travers le mondeentier, aux Etats-Unis, en Russie,au Japon, invitée au musée natio-nal de Kyoto, «quinze automates àaccomplir en deux ans, j’en ai faitun ulcère à l’estomac!» Car lagrand-mère aux doigts de fée tra-vaille toujours seule, éprise d’indé-pendance. «J’établis une compli-cité avec mes personnages et leurhistoire. Une passion de quatremois.» Virginie Jobé

Photos Nicolas Righetti / Rezo

Michèle Burnet,automatière.Naissance: 9 février 1948à Paris.Etat civil: mariée,

trois filles, un garçon, deux petites-filles.Signe particulier: l’indépendance, je fais ceque je veux, quand je veux, avec qui je veux.Elle aime: l’informatique, sa famille,l’histoire, les recettes anciennes,recevoir des amis à la maison.Elle n’aime pas: les machos, je m’en méfie.Un grand rêve: exposer en Chine, ce peuplem’interpelle. Pour le reste, je suis comblée etn’en demande pas plus.

Carte d’identitéMiauNaàEt

C

MA PASSION«Je lis beaucoup, Jules Verne,Alexandre Dumas, Victor Hugo,les romans historiques. Là, jeviens d’acquérir «Mademoisellede la Ferté», un livre ancien. Jen’aime pas le neuf, mais aucontraire les livres qui ont étélus, relus et aimés. Avecl’impression de participer à leurtransmission.»

MONMÉTIER«A la base, je suischimiste. Je me suisintéressée à la formulequi permet de fabriquerla porcelaine et trèsvite, j’ai eu envie dedonner vie à mespoupées. Dans lamémoire collective,l’automate représentel’animation des vitrinesde luxe. Un rêve… Jefonctionne au plaisir.»

Page 79: Migros Magazin 03 2010 f VS

RÉUSSITEMICHÈLEBURNET | 79

MON OUTIL DE PRÉDILECTION«Ce pied à coulisse m’a été offert par un collectionneur qui m’acommandé un automate pour un orgue de barbarie. Un objet qu’ilconvient de respecter, m’a-t-il tout de suite précisé. Malheureusement,l’homme est décédé avant que j’aie terminé. Il s’agit d’une passation,un outil très chargé en émotion.»

MA COLLECTION«J’ai commencé ma collection de figurines en biscuit porcelaine il y aune quinzaine d’années. Surtout les porte-allumettes que l’on pose surla cheminée. Chaque pièce a une histoire. La plus précieuse date duXVIIIe siècle et comprend un cygne, une tulipe et un elfe.»

MON AUTOMATEPRÉFÉRÉ

«Claire de bulles (photo) m’arapporté de nombreux prix,notamment aux Etats-Unis

dans un concours depoupées. C’est l’un des

premiers automates que j’airéalisés. Un soufflet

à l’intérieur envoie de l’airpar le bras. Un véritabledéfi pour qu’elle exécute

la bonne bulle!»

Page 80: Migros Magazin 03 2010 f VS

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