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ENTRETIEN 26 Ueli Maurer le pragmatique Le conseiller fédéral UDC a pris ses fonctions il y a près d’un an. Premier bilan. ACTUALITÉ MIGROS 30 Halte au gaspillage d’électricité! EN MAGASIN 38 Variations sur le thème de la raclette. AUX FOURNEAUX 56 La recette de Pierrick Suter, le promu romand du Gault Millau. www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 43, 19 OCTOBRE 2009 Photos Ruben Wyttenbach / Thierry Parel Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland

Migros Magazin 43 2009 f NE

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Halte au gaspillage d’électricité! ENTRETIEN 26 EN MAGASIN 38 AUX FOURNEAUX 56 ACTUALITÉ MIGROS 30 N O 43, 19 OCTOBRE 2009 Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Photos Ruben Wyttenbach / Thierry Parel

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Page 1: Migros Magazin 43 2009 f NE

ENTRETIEN 26

Ueli Maurerle pragmatiqueLe conseiller fédéral UDC a prisses fonctions il y a près d’un an.

Premier bilan.ACTUALITÉMIGROS 30

Halte au gaspillaged’électricité!EN MAGASIN 38Variations sur le thèmede la raclette.

AUX FOURNEAUX 56

La recette de Pierrick Suter,le promu romand du Gault Millau.

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Un homme apaisé

Steve Gaspoz,rédacteur en chef a.i.

ÉDITORIAL

Où est passé Ueli Maurer?Moins d’un an après son entrée auConseil fédéral, l’ex-leader de l’UDC a perdu toute sa verve.C’est à peine si on le reconnaît. Certes les idées demeurent,mais la manière a changé. Il l’admet d’ailleurs lorsqu’ilinsiste sur la différence de mentalité entre Zurich et lacapitale fédérale. Une différence à laquelle il s’habitue bongré mal gré (lire notre entretien en page 26).

L’inertie de l’administration fédérale ne l’a toutefois pas encoreatteint. Et il ne rate aucune occasion pour affirmer, sans lamoindre hésitation, que l’armée suisse est la meilleurearmée du monde. Malgré la coupe des budgets, son manqued’engagements, les critiques récurrentes. Gonflé! Unoptimiste naïf? Optimiste, c’est certain. Naïf, rien n’estmoins sûr. Tout au long de sa carrière politique, il n’a cesséde jouer sur la sensibilité de ses électeurs.

Aujourd’hui, il flatte celle de ses subordonnés. Et à force de leurrépéter qu’ils dirigent la plus vaillante institution de laplanète, ils finiront bien par le penser eux aussi. C’est toutbénéfice quand, dans un même temps, Ueli Maurer doitsans cesse annoncer des coupes ou des incertitudes dans lesachats militaires. Le remplacement des Tiger vient d’ailleursde passer à la trappe.

Il n’en oublie toutefois pas pour autant ses partisans. Et répète àl’envi que ses nouvelles fonctions ne l’ont pas éloigné de lapopulation. Cela grâce à son département qui lui permet derencontrer une foule de gens et non de traiter simplementdes piles de documents. Comprendre: comme ses collègues.Plus apaisé et conciliant, Ueli Maurer ne semble pas pourautant prêt à se fondre dans le moule.

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REPORTAGE 22

A Sion, une écolespécialisée formeles croupiers dedemain. Reportageentre tapis verts ettables de roulette.

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RÉCITSJeunes Romands 12Qui sont les 13-18 ans de Suisseromande? Enquête.

Allergique aux ondes 18Un électrosensible vaudoistémoigne de son calvaire.

Elèves croupiers 22Reportage à Sion, dans l’uniquecentre suisse de formation auxmétiers du casino.

ENTRETIENUeli Maurer 26

ACTUALITÉ MIGROSEnvironnement 30Des conseils pour faire la chasseaux gaspillages d’électricité.

M-Infoline 32La ligne qui répond aux questions desclients Migros souffle dix bougies.

Dominomania 35Jouez et gagnez de superbescadeaux.

EN MAGASINLa raclette: des recettesà en fondre de plaisir 38

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RÉUSSITE 86

Le «Journal desmamans», lemagazine romandconsacré auxproblèmes dematernité, a étécréé par une jeuneFribourgeoiseil y a deux ans.Récit d’un succès.

SANTÉ 18

Philippe Hug,53 ans,

se définit commeun réfugié

environnemental.Son problème?

Les champsélectromagnéti-ques des natels

et du wi-fi lerendent malade.

SOCIÉTÉ 12

Comment vivent les 13-18 ans aujourd’hui? «Migros Magazine» est alléà la rencontre de quatre jeunes Romands, dont Marie Girard.

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Polarity thérapie 73Le rééquilibrage énergétique.

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Hi-tech 80Les puces électroniques du futur.

RUBRIQUESMigros Flash 7

Vous et nous 9

Temps présents 10

Minute papillon 25

Mots fléchés / Impressum 85

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Page 7: Migros Magazin 43 2009 f NE

Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 MIGROSFLASH| 7

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Une étiquette énergiepour les machines à caféEn première mondiale, Melectronics déclare l’efficience énergétiquede ses machines à café.

En partenariat avec l’Associa-tion suisse des fabricants etfournisseurs d’appareils élec-

trodomestiques, l’Office fédéral del’énergie lance une étiquette éner-gie pour les machines à café.

Melectronics lui emboîte lepas en décidant – en premièremondiale – d’indiquer l’efficienceénergétique de ses modèles. Sontconcernées les machines entière-ment automatiques ainsi que lesmachines à capsules. Ce faisant,Migros joue une nouvelle fois unrôle pionner enmatière de protec-tion de l’environnement.Pour en savoir plus sur l’efficienceénergétique des appareils électroména-gers, lire aussi en page 30.

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Page 8: Migros Magazin 43 2009 f NE

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Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 VOUS ET NOUS | 9

Ecrivez-nous! Un article de «Migros Magazine» vous fait réagir? Ecrivez-nous en mentionnant clairement vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone:Migros Magazine, Boîte aux lettres, case postale 1751, 8031 Zurich; [email protected]

«L’expérience compte davantage que la génétique» Jean Debonneville

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«Migros Magazine» n° 42 du 12 oc-tobre. A propos de l’article «Sur-doué mais peut mieux faire»

«Le QI peut évoluer!»L’article démontre que certainsmythes ont la vie dure en matièred’éducation. A vous lire, il yaurait donc, dans notre société,2% d’enfants dits «surdoués», ou«à haut potentiel», favorisés parla nature, face à 98% de pauvresdiables condamnés dès leurvenue au monde à la médiocrité.Fort heureusement, de nombreu-ses recherches effectuées durantles vingt dernières années enneurologie et en psychologiedémontrent que l’intelligence etles talents sont davantage

déterminés par l’expérience quepar la génétique. Ce qui signifieque n’importe quel enfant enbonne santé, élevé dans unenvironnement familial favora-ble, aura toutes ses chances de seretrouver dans le camp desenfants non pas «surdoués»,mais «avancés» – un termenettement plus approprié. (…) Ilest donc capital d’expliquer et derépéter à tous les enfants queleur cerveau est une sorte demuscle qui se développe enfonction de leur travail. (…)Contrairement à une autre idéereçue, le QI peut évoluer aucours de la vie. (…)

Jean Debonneville,Lausanne

«Migros Magazine» n° 40 du28 septembre. A propos de l’édito-rial

«On a vite réforméla réforme!»(...) Je ne suis pas tout à faitd’accord avec votre éditorialistequi prétend que l’allemand a étéréformé récemment avec succès.Loin de là! Cette démarche arencontré une grande résistanceen Allemagne dès le début. Maistant pis, on l’a imposée quandmême et gaspillé pas mald’argent pour adapter les ma-nuels scolaires.Et quand on s’est aperçu decertaines inepties de ces «nou-

veautés», on a vite réformé laréforme... Résultat: la confusiontotale règne parmi les germano-phones! (…)Les seuls qui maîtriserontvéritablement la nouvelleorthographe seront probable-ment les élèves qui l’apprennentmaintenant à l’école. (…) Bref,on l’aura compris: à mon humbleavis, la réforme de l’orthographeallemande est un ratage complet.Tellement ratée que l’on a décidédans beaucoup de cas de garderl’ancienne forme et la nouvellecôté à côte. Je n’appelle pas celaun succès même si je suisAllemande et traductrice.

Christiane Irmer Streiff,Lausanne

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10 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

TRAIT POUR TRAIT

SUR LE VIF

IMPULSIONS

Stéphane Garelli, professeur àl’Université de Lausanne et à l’IMD

Trop réfléchir?

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«Swiss a réduit le nombrede cuillères à bord.»

Les compagnies aériennes rivalisent d’idées pour résister à la crise.Dernier exemple: All Nippon Airways qui prie ses passagers d’aller auxtoilettes avant d’embarquer afin de voler plus léger et d’économiser ainsidu carburant. Réaction de Jean-Claude Donzel, porte-parole de Swiss.

La crise affecte-t-elle aussi lesclients de votre compagnie?Au contraire. Comme la concur-rence est accrue en cette période,qu’il y a une surcapacité sur lemarché, nos clients profitent detarifs plus avantageux. On trans-porte d’ailleurs plus de passagersque l’an passé alors qu’on n’étaitpas en crise.

Vous n’envisagez donc pas deleur demander de vider leurvessie avant d’embarquer…Evidemment non. Mais chaquekilo compte et pour économiserdu kérosène, diminuer nos coûtsainsi que nos émissions de CO2,nous avons pris quelques mesu-res comme introduire le pilotageécologique, réduire le nombre depetites cuillères à bord ou encorechanger les sièges de nos A320 et

Jumbolino. Sièges dorénavantplus légers, plus ergonomiques etqui permettent de prendre da-vantage de passagers.

Tiens, à ce propos, vous n’avezpas envie d’imiter Ryanair quiprojette de faire voyager unepartie de ses clients deboutafin d’augmenter la rentabilitéde ses vols!Non! En tant que compagnieclassique, dite de réseau, on n’apas du tout l’intention de chan-ger les données dumarché. Il n’yaura pas chez nous une taxe pourfaire pipi à bord ou un surcoûtpour les bagages en soute. Etpuis, franchement, je ne pensepas qu’on puisse voyager deboutdans un avion! Enfin, c’est l’ave-nir qui nous le dira…Propos recueillis par Alain Portner

Réfléchir c’est bien, surtout avantde parler ou écrire.Mais réfléchirtrop peut être néfaste, surtoutlorsqu’il s’agit d’entreprendre. Ace sujet, l’histoire de Ralph Gul-dahl est exemplaire. Peu de gensse souviennent de lui. Avant laguerre, il était pourtant le plusgrand joueur de golf du monde.En quelque sorte, il était l’équiva-lent aujourd’hui de Tiger Woods.

Il gagnait tout ce qu’il voulait, etnotamment deux US Open et unMasters en 1937, 1938 et 1939.

Ralph Guldahl était un Texantaciturne qui ne montrait jamaisd’émotions. Pour le décrire, unautre grand joueur, Sam Snead, adit de lui: «Si Guldahl faisait unetransfusion de sang à quelqu’un,le patient mourrait instantané-ment de froid…» Rien ne sem-

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TEMPSPRÉSENTS | 11

A visiter:Trucs et machins.Ceinture de sécurité,

vibreur de téléphone, roulementà billes... Mais comment çamarche? Enfin une expointeractive qui invite les mômescurieux à soulever le capot etdévisser le couvercle!«Manivelles et rouesdentées», Espace desinventions, Lausanne.Du 20 oct. au 19 déc.

A jouer:Droit au but. Après lechoc de la version 09,

la nouvelle mouture du plus célè-bre jeu de foot fait davantagedans le détail, avec notammentdes joueurs plus nerveux et unsystème de dribble inédit.Largement de quoi distancer laconcurrence. «Fifa 10», d’Elec-tronic Arts, en magasin. Testésur Xbox360.

A voir et entendre:Au pays du tambourlevant. Aussi tonitruant

qu’un coup de tonnerre et aussiléger qu’un flocon de neige. Avecla troupe Za Ondekoza, le BiennoisMarco Lienhard revisite l’art dutambour nippon. «Taïkoza. Lestambours du Japon». Théâtredu Passage, Neuchâtel, les28 et 29 oct. à 20 h.

A faire:Un parcours aven-ture. Fureter dans les

recoins d’un château encompagnie d’un intrigantménestrel... Une chasse autrésor pour les petits tout enécoutant l’histoire de «Peaud’âne», d’après Perrault.Chasse au trésor pourenfants (dès 3 ans), Châteaud’Aigle, du 20 au 25 oct.Infos tél. 024 466 21 30.

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DANS L’OBJECTIF

PhotoLeon

Nea

l/AF

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> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

SculpturesvivantesCes œuvres d’art composéesd’êtres humains ne tiennentque quelques minutes, sedéfont puis se reformentailleurs… Elles sont dues àl’artiste autrichien Willi Dorneret ont été présentées àLondres, trois jours durant lasemaine dernière.

parPatricia Brambilla,journaliste

MES BONSPLANS

blait donc pouvoir atteindre le suc-cès de celui qui apparaîtrait un jourcomme un des plus grands talentsdu golf; rien, si ce n’est peut-être detrop réfléchir…

En effet, Ralph Guldahl décidaqu’il était temps de comprendrepourquoi il était si bon. Il analysa endétail sonmouvementet samanièrede jouer. Finalement, il décida departager sesdécouvertes enpubliantun livre. Celui-ci, Groove your Golf,fut un grand succès. Mais, il y eutune conséquence bien inattenduepourRalphGuldahl.Apartir dumo-ment de la publication de son livre,le sportif devint incapabledegagnerquoi que ce soit, aucun tournoima-jeur, aucune compétition mineure.C’en était fini de Ralph Guldahl, duchampion légendaire, il avait tropréfléchi, trop analysé, trop pensé.

Il en est souvent de même dansnotre vie de tous les jours. Un en-trepreneur m’a dit un jour: «Leproblème de mon entreprise estque nous analysons une bonneidée jusqu’à ce qu’elle en devienneune mauvaise!» Avec cette atti-tude, la plupart des grandes inno-vations n’auraient jamais vu lejour. Personne n’aurait cru à lachance d’Easy Jet, McDonald’s ouIkea, bien trop fous… Les grandsentrepreneurs ne réfléchissent pastrop, ils essaient et voient ce qui sepasse. En Suisse nous souffronsparticulièrement de ce mal: nousanalysons tout à en mourir, nouspensons trop, terrifiés de faire uneerreur. Ralph Guldahl aurait puêtre Suisse…

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12 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Qui sont les jeunesRomands d’aujourd’hui?Mais qui sont vraiment ces 13-18 ans qui alimentent les discussions des adultes?Entre statistiques, paroles d’expert et témoignages, «Migros Magazine» a mené l’enquête.

Ah, la jeunesse d’aujourd’hui...Source intarissable de conver-sations, débutant bien souvent

par un éloquent: «De notre temps,c’était différent!» Accablés de touslesmaux– paresse,manque de res-pect envers leurs aînés, ignorancecrasse, sexualité précoce, violenceexacerbée, consommationexcessived’alcool ou de drogues – les adoles-cents du XXIe siècle déroutent, in-terpellent, alarment. Pourquoi?

«Ce regard critique des adultessur les jeunes n’est pas propre à no-tre génération, assure ChristinePanchaud, sociologue et directricede l’association romande Ciao, quigère sur internet une plate-formed’information pour les 13-18 ans.Avec leurs cheveux longs, leurs sa-bots et leur allure un peu négligée,les hippies suscitaient le mêmegenre d’inquiétude, d’incompré-hension, auprès de leurs parentsdans les années 1970.» Les adultespeinent à se reconnaître dans la gé-nération suivante, la trouvent biendifférente de la leur.

A souligner également, le rôledes médias, qui véhiculent uneimage biaisée de la jeunesse, mon-tant enépingle les cas les plus extrê-mes. «Ils ne concernent qu’unpourcentage réduit des adolescents,relève Christine Panchaud. Parailleurs, nous avons tous tendanceà juger sur les apparences et à noussouvenir plutôt des personnes quise démarquent par leur look.» Quien effet n’a jamais eu un mouve-ment de recul en croisant, au dé-tour d’un chemin, un groupe de«métalleux» tout de noir vêtus?Qui n’a jamais levé un sourcil indi-gné en apercevant une bande de«yos» traînant devant l’entrée d’unimmeuble?

«Ces looks, adoptés bien souventpar esprit de provocation, pour sedémarquer dumonde adulte, peu-vent effrayer par leur côté extrê-me. Le noir, les clous sur les man-teaux, les piercings peuvent eneffet évoquer des images de vio-lence. Et il nous arrive de les asso-cier un peu trop vite à des systè-mes de pensée, comme le néona-zisme.»

De subtilesdifférencesOr, comme le souligne la directricede Ciao, on doit se garder de faireun lien automatique entre looks etactes de violence: par exemple, lesagressions sexuelles collectives rap-portées dans les journaux n’étaientpas l’œuvre de groupes bien définis.Ceux-ci– qu’il s’agisse de punks, deb-boys, de skateurs ou de gothiques– ne représentent d’ailleurs qu’uneminorité des adolescents. «En gé-néral, les différences se marquent

de manière plus subtile: les jeunesse distinguent selon les lieux qu’ilsfréquentent, le style de musiquequ’ils écoutent, les habits qu’ils por-tent – sans forcément adopter deslooks extrêmes – leur utilisationd’internet, etc. Bien souvent, cettediversité n’est même pas percepti-ble par nos yeux d’adulte.»

Difficile de dresser le portrait-robot de l’ado du XXIe siècle. Etréducteur, donc, de les regroupersous la même entité «jeunessed’aujourd’hui». «Leur seul pointcommun, c’est leur recherched’identité, poursuit Christine Pan-chaud. Ils ont souvent besoin de sefondre dans un groupe,maismani-festent aussi la volonté – ce quipeut paraître contradictoire– de sedémarquer. Ils sont également enquête de repères. Je le constatetous les jours en lisant les ques-tions qu’ils posent sur Ciao.ch: ilsnous interrogent sur les limites àne pas dépasser, sur la normalité

«Ces jeunes que l’on connaît si bien?» Tel est le nomd’une exposition présentée en juin dernier àNeuchâtel par l’Office fédéral de la statistique(OFS). Le but? Dresser un portrait chiffré desjeunes Neuchâtelois, mais aussi des jeunesSuisses. En voici un aperçu.

795 517 jeunes âgés de 10 à 19 ans résidaienten Suisse en 2007 (386 970 filles, 408 547garçons), soit 10,5% de la population totale.

Les prénoms les plus répandus pour les enfantsnés en Suisse romande entre 1994 et 1997 (âgésdonc aujourd’hui entre 12 et 15 ans):Laura et David.

47% des jeunes Suisses pratiquent une activitésportive régulièrement (au moins une fois parsemaine), 52,2% se déplacent volontiers à pied,25,2% à vélo.

60,9% prêtent attention à leur alimentation,et seulement 35,3% sont satisfaits de leur poidscorporel.

50,2% consomment au moins une foispar semaine de l’alcool et 35,1% se déclarentfumeurs.

Source: Office fédéral de la statistique (www.bfs.admin.ch)

La jeunesse en chiffres

de leur comportement et aussi surles risques qu’ils sont souventconscients de prendre. Mais cettetransition entre le monde des en-fants et celui des adultes et les per-turbations qui l’accompagnentsont le lot des adolescents de touteépoque.»

La société actuelle offrant da-vantage de possibilités et de libertéqu’il y a une trentaine d’années, lesjeunes éprouvent peut-être plus dedifficultés à choisir, à se trouver.Mais selon Christine Panchaud, ilne faut pas peindre le diable sur lamuraille: «Les statistiquesdepolicemontrent que les cas de violenceont plutôt tendance à diminuer.Quant à l’âgemoyende la premièreexpérience sexuelle, voilà de nom-breuses années qu’elle se situeautour de 17 ans.»

Tania AramanPhotos François Wavre / Rezo

Sur le Net: www.ciao.ch

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RÉCITSOCIÉTÉ | 13

Age: 17 ans.Lieu de résidence: Genève.Occupation: école de commerce(2e année).

Signe distinctif: danseurde hip-hop.

Ce que cela signifie pour moi:«Voilà deux ans et demi que j’aicommencé le hip-hop. Avant, jem’intéressais déjà à cette musique,à cette culture, mais pour moi, ils’agissait d’une danse qu’onapprenait dans la rue. Puis uneamie m’a parlé d’une nouvelle profde son école de danse en me disantqu’elle était géniale, que je devraisessayer. Depuis, je n’ai pas arrêté.Je ne saurais pas expliquerpourquoi ça me plaît autant. J’aimeça, c’est tout! J’y passe pratique-ment tout mon temps libre, mais jene considère pas ça comme uneobligation. Plus tard, j’aimerais biendevenir danseur: j’essaie de mettretoutes les chances de mon côté, jeparticipe à des concours, à desspectacles, à des démos. On verrabien si ça marche! Mais pasquestion d’arrêter l’école avantd’avoir obtenu mon diplôme.»

Les réactions de l’entourage:«Au début, mes parents ont penséqu’il s’agissait uniquement d’unepassade, ils avaient du mal àcomprendre. Ils ont changé d’avisquand ils ont assisté à un specta-cle: lorsqu’ils se sont retrouvésdans cette grande salle bienilluminée, ils se sont rendu comptede toute l’organisation qu’il y avaitderrière, que le hip-hop n’était pasforcément synonyme de ghetto,qu’il ne se pratiquait pas unique-ment dans la rue. Et j’ai de lachance, je n’ai jamais été confrontéà des remarques désagréablesdans la rue. Il faut dire que je necherche pas à coller à 100% aulook hip-hop. Ma coupe de cheveuxa déjà suscité des réactions, maisprincipalement positives: les genss’intéressent, m’interrogent sur lesraisons de mon choix.»

Ivan Ndengue: «Je ne saurais pas expliquer pourquoi le hip-hop me plaît autant. J’aime ça, c’est tout!»

IVAN NDENGUE:

L’ADEPTE DE HIP-HOP

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Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 RÉCITSOCIÉTÉ | 15

Age: 16 ans.Lieu de résidence: Neuchâtel.Occupation: centre professionneldu littoral neuchâtelois (2e année).

Signe distinctif: joueuse de bassedans un groupe de musique punk /metal / trash.

Ce que cela signifie pour moi:«J’ai découvert ce style de musiqueà l’âge de 12 ans, grâce à mongrand frère. Depuis, j’ai l’impressionde m’être trouvée. Je ne pense pasque ce soit une passade d’adoles-cente. Je me reconnais dans laculture metallo-punk, elle me parlevraiment: cette impression de nepas être dans le moule, c’est tout àfait moi. Et puis, cette musiquedéfoule. Moi qui suis assez timide,assez sensible, elle m’aide àm’exprimer. Si le côté violent desparoles me gêne? Pas vraiment.Mais il faut dire que mes groupespréférés ne parlent pas trop de lamort.»

Les réactions de l’entourage:«Bien entendu, on me cataloguetrès rapidement à cause de monlook. Il dérange. Je me suis déjà faitinsulter dans la rue, on me traite deraciste. Alors que je suis métisse,ma mère est Mauricienne! Les gensmélangent tout. En revanche, mesparents sont très ouverts, ils mesoutiennent. D’ailleurs, mon pèreécoute aussi de la musique punk etma mère tient un magasin devêtements qui cadrent tout à faitavec mon look. Quant à mes amies,elles ne sont pas forcément dans lemême trip: chacune a son stylebien à elle.»

MARIE GIRARD:

LA METALLO-PUNK

«Cettemusiquem’aide à

m’exprimer» Depuis quatre ans, Marie Girard, 16 ans, raffole de style metallo-punk.

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Migros Magazine 43, 19 octobre 200916 |RÉCITSOCIÉTÉ

Age: 14 ans.Lieu de résidence: Bussigny (VD).Occupation: collège (8e année).

Signe distinctif: joueuse de football dans l’équipe cantonalevaudoise des moins de 16 ans.

Ce que cela signifie pour moi:«Je fais du foot depuis neuf ans, je ne me rappelle plus comment ça acommencé. Je me souviens simplement qu’il m’arrivait de jouer avec mescousins et que j’adorais ça! Maintenant, entre mes entraînements avec lecontingent vaudois et ceux de l’équipe féminine de Renens, ça me prendune dizaine d’heures par semaine. Ça ne me laisse pas beaucoup detemps à consacrer à d’autres activités. Mais quand je joue, je me sensvraiment bien. Plus tard, j’aimerais bien exercer un métier en rapportavec le sport. Peut-être prof, je verrai.»

Les réactions de l’entourage:«Même si pour mes camarades de classe, je reste «la sportive»,ils arrivent quand même à voir au-delà de ça. Ils savent que je m’intéresseà d’autres choses. Et je ne me sens pas du tout différente d’eux.Par contre, dans ma famille, on est tous des grands sportifs!»

Age: 17 ans.Lieu de résidence: Genève.Occupation: collège (4e année).

Signe distinctif: scout depuisdix ans. Totem: Tamandua(fourmilier).

Ce que cela signifie pour moi:«Le scoutisme, c’est unevéritable école de vie. J’ai apprisénormément de choses,approfondi mon sens desresponsabilités – je suis encharge d’une patrouille (n.d.l.r.:groupe de six-sept scouts) – etvécu des expériences trèsenrichissantes lors des camps.Pour moi, ça reste la priorité,même si je fais également partied’un groupe de reggae et que jesuis très engagé politiquement:je me définis comme un militantanarchiste libertaire.»

Les réactions de l’entourage:«Je suis fier d’être scout, donc jene m’en cache jamais. Quand mesamis m’interrogent sur le sujet, jetente de leur expliquer tout ceque ça m’a apporté. Bien sûr, ilarrive qu’on se ramasse descommentaires lorsqu’on circuleen uniforme en ville. Le problème,avec le scoutisme, c’est que lesclichés militaristes et chrétiensperdurent. Alors qu’en Suisse, lagrande majorité des groupes sontlaïques. Et pour ma part, mesopinions politiques vont àl’encontre de l’armée. Cela dit,même si je n’approuve pascomplètement le port del’uniforme dans le cadre desscouts, je le défends quandmême, j’essaie d’en expliquerl’intérêt.»

THOMAS FOURNIER:

LE SCOUT

CRISTEL MIOCEVIC:

LA SPORTIVE

«Quand je joue au football, je mesens vraiment bien»Thomas Fournier: «Je suis fier d’être scout.»

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18 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

«Je suis un réfugiéenvironnemental»Isolés, encore incompris, les électrosensibles vivent souvent à l’écartde la société. Pour échapper aux ondes de mobiles et du wi-fi qu’ilstiennent pour responsables de leurs maux. Rencontre en zone libre,sur le balcon du Jura, avec l’un d’entre eux: Philippe Hug.

Il habite la dernièremaison avantla forêt. Là, au lieu dit des Ro-chettes, sur les hauteurs de

Sainte-Croix (VD), à quelques mè-tres de la frontière française, entreun champs ouvert, des jardins soi-gneusement fleuris et un rucher.Un trou perdu au bout du monde.Pour Philippe Hug, c’est le paradis.

Cet électronicien de formation,53 ans, actuellement en recherched’emploi, fait partie des 350 000personnes dites électrosensibles(ndlr: chiffre tiréd’uneétudede l’OFSPpubliée en 2004), qui se battentcontre le même ennemi invisible:les ondes. Emises par les antennesde téléphonie mobile, le wi-fi et lestéléphones sans fil DECT notam-ment, elles seraient la causede leursnombreux problèmes de santé.

Alors, quand on lui rend visite,la consigne est claire: le portabledoit rester éteint, dans la voiture.Dans son bureau, rempli de centai-nes de classeurs et de piles de pape-rasse, deuxordinateurs ronronnentpourtant. «Mais là, l’électricité estcanalisée dans les fils. Les transfor-mateurs pour les appareils, je lesmets à 2 m 50 de moi», répond-ilsimplement.

Le fléaudes ondesDepuis une dizaine d’années, Phi-lippeHug se démène contre le fléaudes ondes en potassant des monta-gnes de documents. Levé à 5heurestous les matins, il travaille, lit, s’in-forme, analyse, compare les études,révise des formules de chimie etdes lois de physique élémentaire,s’essaie à la médecine. Pour tenter

de comprendre ce qui lui estarrivé.

Tout a débuté à son retour enSuisse en 1998. Après plusieurs sé-jours à l’étranger, il vient s’installerà Bullet, sur le balcon du Jura. Unevie normale jusqu’au jour où deuxantennes de téléphonie mobile,900mégahertz, 600watts chacune,sont installées dans le clocher duvillage, à 84mètres de chez lui. Ap-paraissent alors des maux de tête,violents sur les tempes. Puis destroubles du sommeil, des tachycar-dies nocturnes. «Une fois, je mesuis retrouvé assis dans le lit, ré-veillé, le cœur qui tapait contre laparoi.»Ont commencé ensuite destroubles de la vue, «ça devenait flouet les images arrivaient par sacca-des comme dans les vieux films».

En tout, il dénombre cinquan-te-deux symptômes, dont des pro-

blèmes d’équilibre, sifflementsdans les oreilles et psoriasis. Lesvisitesmédicales encascadeconsta-tent «son taux très bas de mélato-nine et son système immunitaireaffaibli». Il en tire sa conclusion.«J’ai définitivement accusé les an-tennes quand je suis parti en vacan-ces en Espagne dix jours et que,tout à coup, je n’avais plus rien!Pour moi, il est clair que les ondespulsées, même très faibles, provo-quent des effets biologiques quidébouchent sur des centaines desymptômes.»

Une seule issue: déménager.Installé à L’Auberson, la santé re-vient. Jusqu’au jour où, rebelote,trois antennes GSM 900 de 3300watts sont installées à 150 mètresde chez lui. «J’ai vu réapparaîtretous les symptômes.» Dans l’en-combrante panoplie d’aménage-

ments contre le brouillard magné-tique, il choisit la pose de toiles decuivre à 60 francs le mètre carré.«Tous les murs, sols et plafonds demon appartement ont dû être iso-lés. Ça faisait comme une boîte deconserve ouverte d’un côté.Mais ce

Cet appareil sert à mesurer les champs électromagnétiques.

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RÉCITSANTÉ | 19

Le point sur les champs électromagnétiques avec PierreZweiacker, physicien, responsable du Laboratoire hautetension de l’EPFL de Lausanne et auteur du livre «Vivredans les champs électromagnétiques», Ed. Pressespolytechniques et universitaires romandes (2009).

Ondes électromagnétiques:la preuve impossible?Est-ce que les champs électromagnétiques ont des effetssur la santé ?On sait pour l’heure que les effets ne sont pas aigus: vous n’allezpas mourir en passant sous une ligne à haute tension. Mais vousrisquez, peut-être, quelque chose en vivant trente ans juste endessous…

Quelle expérience menez-vous actuellement?Dans le cadre du programme PNR57, nous appliquons des champsélectromagnétiques, du genre de ceux émis par des téléphonessans fil, sur des nématodes, des vers microscopiques. Leurnourriture étant sur les bords de la boîte, ils doivent se déplacerpour manger. Ce qui permet de mesurer leur mobilité. Aucun effetvisible n’a pu être constaté malgré un rayonnement assez intense.

Mais est-ce que les conclusions de cette étude peuvent êtreappliquées à l’être humain?On peut en tirer des conclusions à l’échelle humaine, parce quetoute la vie est fondée sur les mêmes principes. Mais cetteextrapolation ne permet de tirer des conclusions sur un type précisde pathologie humaine.

Est-ce que les ondes des portables seront le prochainscandale après ceux de l’amiante et du tabac?Je ne sais pas. L’affaire de la cigarette nous a appris qu’il étaitimportant que des fonds publics financent les recherches, ce quiest le cas du PNR 57. Dans notre cas, on n’a rien à voir ni avec lesfabricants de téléphone ni avec les opérateurs. Cela dit, dans vingtans, malgré la neutralité des recherches, il se peut que l’ondécouvre des effets que l’on ne connaît pas encore aujourd’hui.

Mais vous, quelle est votre conviction intime?J’ai un portable, que j’utilise modérément, parce que je ne suis pasun accro du téléphone. Avec les normes actuelles, je dirais quec’est un risque du même ordre que celui que l’on prend en consom-mant des aliments aux additifs nocifs ou en étant exposé à lapollution de l’air. Pour moi, c’est un risque acceptable.

n’était plus possible de mettre destableaux sur les parois!» Une solu-tion provisoire en attendant detrouver un autre appartement.

En 2006, il débarque enfin auxRochettes, «après avoir vérifié lasalubrité des lieux avec ses appa-

reils de mesure». Il sort justementun boîtier noir et le place à sonposte de travail: «Ici, il y a 0,008V/m. Dans ma chambre à coucher,je reçois 0,003 V/m. C’est viable»,lâche-t-il, rassuré. Que lesnormes suisses en vigueur

PAROLES D’EXPERT

Philippe Hug se déplace toujours avec son «ange gardien» qui luiindique l’intensité des ondes qui l’entourent.

Page 20: Migros Magazin 43 2009 f NE

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NOUVEAU

Migros Magazine 43, 19 octobre 200920 |RÉCITSANTÉ

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autorisent des émissions de4 à 6 V/m à l’intérieur et 40

à 60 V/m à l’extérieur lui fait haus-ser les épaules. «Les normes, éta-blies par l’industrie, n’ont pas étéadaptées. En tout cas, elles ne sontpas assez sévères pour moi ni pourles autres victimes de l’électro-smog.»

Une vieen autarcieDivorcé, Philippe Hug vit doncdans un certain isolement, seméfiedavantage du portable que du ta-bac, évite les grandes villes et leslieux publics, manifestations, res-taurants, forcément quadrillésd’ondes. Quand il doit se déplacer,il emporte ses appareils demesure.Chez lui, aucunposte deTV–«pasle temps»–, aucune radio – «lesinfos, je vais chercher celles quim’intéressent sur le Net»–, pas desèche-cheveuxni fourmicro-ondes

et encoremoins de téléphones sansfil. «Toute cette industrialisationdu XXe siècle, avec ses couteaux etses ouvre-boîtes électriques,mais àquoi ça sert?» s’emporte-t-il.

Une certaine forme de rejet dela société contemporaine? Il s’endéfend. «Je suis un réfugié environ-nemental, non par misanthropiemais par nécessité. Un diabétique,personne ne va le forcer à mangerdix tartes aux fraises par jour. Tan-dis que nous, les électrosensibles,on nous regarde comme des cin-glés.»

Si l’OMSadmet l’existence d’unsyndrome et que le corps médicalcommence à prêter une oreille at-tentive, pour l’heure seuls le Ca-nada et la Suède, pays pionniers enmatière de téléphonie mobile, ac-cordent un statut de «handicapé»aux personnes souffrant de l’élec-trosmog. EnSuisse, cette hypersen-sibilité n’est pas prise en charge par

l’AI. Qu’importe. Philippe Hug nese considère ni comme un porteurde tares ni comme un malade. Ilmet toute son énergie à poursuivreson combat contre la proliférationdes antennes, avec l’associationARA, qu’il a fondée en 2003. «Ilfaudrait supprimer tout ce qui estcommunication sans fil. Parce quecela affecte le vivant, et pas seule-ment l’humain. Et la remplacer parune technologie moins nocivecomme la fibre optique.»

Le combat d’une vie. Oui, maisaujourd’hui Philippe Hug est fati-gué. «J’aimerais arrêter de m’occu-per de ça. J’en ai plein le dos. Fran-chement, je voudrais me débarras-ser de tous ces classeurs et travaillerdans la santé publique environne-mentale.»

Patricia BrambillaPhotos David Houncheringer

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RÉSULTATS DUSONDAGE EN LIGNE

«Pensez-vous queles ondes (wi-fi, natel)ont des effets néfastessur la santé?»

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Page 22: Migros Magazin 43 2009 f NE

22 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Des bancsd’écoleau tapis vertL’unique centre de formation spécialisé dansles métiers du casino de Suisse se trouve àSion. Ouvert il y a un peu plus d’une année, ilne forme pour l’heure que des croupiers.

Sion. Un jeudi soir. Les fenê-tres du rez-de-chaussée d’unimmeuble plus tout récent

sont éclairées. La lumière attirequelques noctambules, tous ama-teurs de roulette, de black jack oude poker. A l’intérieur, des tablesde jeu derrière lesquelles officientune demi-douzaine de jeunesgens, des futurs croupiers en fait.

«Chaque semaine, on organisedes portes ouvertes afin que nosélèves puissent s’entraîner dansdes conditions proches du réel,

explique Carlos Pires, le directeurde «Casino Formation», la seuleécole de croupiers du pays. C’estcomme dans une vraie maison dejeu! Sauf qu’ici il n’y a pas d’argent,seulement des lots.»

Le thème d’une musique deJames Bond retentit. C’est la son-nerie de son portable. Il s’excuseun instant. Son associé Filipe Soa-res nous rejoint avec un café. Il esttiré à quatre épingles comme leboss. Ces deux trentenaires sontd’anciens croupiers formés à

l’ouverture des premiers casinossuisses en 2002.

«Nous avons appris laméthodeanglaise sous la houlette d’AndrewFlynn. Cette école enseigne demanière pointilleuse grâce, minu-tie et prestance. Et c’est ce quenous essayons de transmettre.»Les apprentis croupiers sont toussur leur trente et un, pas un poilne dépasse.

Fabien Buzenet (19 ans) sem-ble plutôt à l’aise dans cette tenuecorrecte exigée. «Je suis quelqu’un

de soigné. La seule difficulté, ça aété d’arrêter de me ronger les on-gles.» En rupture d’études, ce Vau-dois se dit très content du choixqu’il a opéré. «Je suis un oiseau denuit et je rêve de voyager.» Il n’at-tend que le moment de faire sespreuves durant le stage d’une se-maine qu’il devrait bientôt effec-tuer dans un casino.

A l’exception d’un casier judi-ciaire vierge, pas besoin donc depapiers pour espérer faire carrièredans cette profession. Il suffit juste

Carlos Pires (à g.), patron de l’école, et son associé Filipe Soares. La Genevoise Solène Kayi, élève, s’entraîne à la roulette. Le métier de croupier s’apprend surtout par la pratique, derriè

Page 23: Migros Magazin 43 2009 f NE

REPORTAGECASINO | 23

d’être majeur, de bien présenter,de ne pas souffrir de daltonisme,de ne pas êtremalhabile de ses dixdoigts, d’avoir le contact facile etla bosse des maths.

Une élève très motivéeà réussir«Pour le contact, ça va!» rigole laGenevoise Solène Kayi (21 ans),une élève de cette volée qui a quel-que souci en calcul mental. «Jebûche en dehors des leçons pourme rattraper.» Elle veut réussir,

pour elle et pour l’enfant de 2 ansqu’elle élève seule. «En travaillantla nuit, je pourraim’occuper de luile jour.» Sourire.

Apprendre les ficelles dumétierde croupier n’est pas de tout repos.A Sion, on mémorise les règles dela roulette anglaise, du black jack etde diverses variantes de poker, onaborde les problématiques du jeupathologique et du blanchimentd’argent, on s’exerce aumaniementdes jetons et cartes, on s’entraîne àanimer une table et à gérer la pres-

sion… «Chaque gesterevêt son importance, tout est co-difié, rien n’est laissé au hasard.»Les performances de chacun sontfilmées, puis analysées.

En misant 5600 francs sur cecursus bref (dix semaines),

concentré (350 heures) et exi-geant (les formateurs se font appe-ler chefs), les candidats croupiersont bien des chances de se refaire.«Une quarantaine de personnesont suivi nos cours depuis septem-bre 2008 et 90% d’entre elles onttrouvé un emploi», souligne fière-ment Carlos Pires.

C’est le cas notamment deMi-chaël Labanti qui vient de signerun engagement fixe au casino deMontreux, après y avoir fait desextras le week-end durant troismois. Le bout du tunnel pour ceMontheysan de 22 ans. «Aupara-vant, je travaillais dans la vente,mais j’étais sans emploi. C’est l’Of-fice régional de placement quim’adirigé dans cette voie.» Et c’est lechômage qui a financé ces coursreconnus par la Commission fédé-rale des maisons de jeu et la Fédé-ration suisse des casinos.

Etablissementsde jeu satisfaits«Cette offre répond à un besoin,car on ne trouvait pas de croupiersdans notre pays auparavant, pré-cise Romaine Magnenat, respon-sable des ressources humaines aucasino deCrans-Montana. Ça nousfacilite les engagements, ça nousévite de faire des demandes depermis de travail, toutes ces dé-marches qui prennent du temps.»Elle a engagé quatre employés cer-

tifiés par cet établisse-ment privé. Trois ontdonné satisfaction.

Carlos Pires et Fi-lipe Soares tirent unbilan très positif decette première an-née de fonctionne-ment. Ils envisa-gent d’ailleursd’étendre à termela gamme de leursprestations, enproposant desprogrammes deformation pour

d’autres métiers du casino,caissiers, techniciens enmachinesà sous, opérateurs vidéo… A euxde jouer!

Alain PortnerPhotos Mathieu Rod

Sur la Toile: www.casino-formation.ch

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Entraînement de dextérité avec un jeu de cartes.

La Genevoise Solène Kayi, élève, s’entraîne à la roulette. Le métier de croupier s’apprend surtout par la pratique, derrière les tables de jeu.

Page 24: Migros Magazin 43 2009 f NE

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Jean-François Duval,journaliste

L’effroyable dragon vertCe n’est pas tousles jours qu’on al’occasion d’êtreun vrai héros. No-tre époque se prê-te mal aux actes

d’héroïsme tels que je les imaginais tout pe-tit, quand je voyais chaque jeudi au cinémades films de cape et d’épée ou de pirates. Acet âge, ilm’est sûrement arrivé de rêver quej’étais saint Georges sauvant une belle desgriffes d’un dragon aux écailles vertes et cra-chant le feu, car qu’est un acte d’héroïsmesinon l’occasion pour le sexe fort de venir ausecours du sexe faible?Hélas, curieusement,malgré toutes ces rêveries, l’aubaine ne s’estjamais présentée d’égaler en prouesses niLancelot du Lac ni Sire Gauvain lesquels,montés sur leur destrier, lance au poing, af-frontaient quotidiennement en combat sin-gulier des géants et d’affreuses créatures.

Hiersoirpourtant,monvœud’enfance,avecdesdécen-nies de retard, a été exaucé. Il était minuit. Je re-venais du petit tour de garde que j’ai coutu-mede faire à cette heure-là avecmon chien.Tout à coup, alors que j’émergeais du bos-quet où le petit animal avait fait ses besoins,et que j’approchais d’un espace pavé entredeux beaux immeubles éclairés par des lam-padaires, j’aperçus deux jouvencelles quisemblaient engrandedifficulté.Elles avaient

18-20 ans. Une lumineuse chevelure leurtombait jusqu’aux reins. Pétrifiées, elles setenaient à deux mètres de la grande portevitrée à l’entrée de leur propre immeuble.– QU’EST-CE QU’ON VA FAIRE!? s’écriaitl’une, d’une voix où semêlaient de la terreuret de l’émoi hystérique.– ON NE PEUT PAS RENTRER CHEZNOUS! se lamentait l’autre, en se tordant lesmains de désespoir.ONVAPASSERTOUTELANUIT DEHORS!!!

C’est alors que les deux jeunes femmes ont aperçu lechevalier providentielqui passait par là, accom-pagné de son chien.–M’sieur!M’sieur! se sont-elles écriées, est-ce que vous pourriez nous aider?Ma vie entière s’était écoulée dans l’attentede cet instant: venir en aide à deux jeunesfilles en détresse. Flatté d’être choisi par ledestin pour le rôle qu’il me réservait enfin,je me suis aussitôt porté vers elles.–Que se passe-t-il? ai-je fait d’une voix forte,à la fois pour les impressionner et impres-sionner le dragon qui menaçait alentour.Instantanément, elles parurent un peu sou-lagées, quoique leur agitation restât extrê-me.– M’sieur, pourriez-vous NOUS OUVRIRLA PORTE?Dansmon esprit, à l’image d’un terrible dra-gon est venue se substituer celle d’une clé et

d’une serrure chamailleuses. Mais non. Dudoigt, elles pointèrent le haut de la porte:– Vous voyez là-haut, M’sieur?Je ne voyais rien.– Là! tout en haut, il y a une grosse SAUTE-RELLE!!!En effet, là, longues pattes repliées, aussiverte qu’une miniature de dragon nouveau-né, se tenait une sauterelle ordinaire, égaréeou dormant du sommeil du juste.Les deux jouvencelles restaient prudem-ment à l’écart. Sous leur regard admiratif, j’aiapproché et, sur leurs indications, victorieu-sement tapé le code d’entrée. La porte s’estouverte toute grande devant elles et elles s’ysont engouffrées en protégeant leur cheve-lure du bras, effrayées que l’insecte n’y sautejuste au moment de leur passage.

Comment dire la profusion de remerciements émusqu’ellesm’ont adressés depuis le hall, agitantla main en signe d’adieu et répétant:–Oh, merci M’sieur, oh, merci! merci!Laissant la sauterelle à ses rêves, j’ai reprismon chemin en quête de nouvelles aventu-res, pleinement conscient désormais quenotremonde en recelait de plus abasourdis-santes que jamais. Ah, petits garçons, nedésespérez pas dedevenir un jourhéroïques!Vous voyez comment, grâce aux filles, notreépoque est encore riche d’exploits et deprouesses possibles?

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26 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

«Je n’ai pas encoretout à fait trouvémes marques»Entre les mesures d’économie au sein de son départementet l’achat de nouveaux avions de combat, le conseiller fédéralUDC Ueli Maurer tire un premier bilan de ses activités prèsd’un an après avoir pris ses fonctions à Berne.

Voilà neuf mois que vous êtesau Conseil fédéral. Commentvous sentez-vous à Berne?Je suis toujours en phase d’accli-matation. Les différences demen-talité avec Zurich sont très gran-des. C’est peut-être lié à l’adminis-tration. Je n’ai pas encore tout àfait trouvé mes marques.

Comment s’expriment cesdifférences dementalité?Les Bernois sont généralementmoins directs que les Zurichois.Berne est plus tranquille. Ce n’estni bon ni mauvais, mais cela né-cessite une adaptation. Mon dé-partement me plaît.

Parvenez-vous à imposer votremode de conduite au sein devotre département?Cela dépend toujours de la hau-teur à laquelle on place les atten-tes. J’ai dit d’emblée que je nevoulais pas appliquer de grandsmodèles,mais trois simplesmots-clés – ouverture, honnêteté ettransparence. Et nous sommessur la bonne voie puisquemes col-laborateurs me font part des er-reurs commises. Nous avons uneculture de la communication quin’existait manifestement pasauparavant. Maintenant, je doischercher à créer une atmosphèregénérale positive au niveau des12 500 employés duDépartementfédéral de la défense, de la protec-tion de la population et des sports(DDPS) et des 150 000 soldats enservice chaque année.

Comment allez-vous vous yprendre?Je visite la troupe relativementsouvent et parle avec les soldats etleurs cadres. Dès le début, j’aicherché à communiquer ma vi-sion de la meilleure armée dumonde. Je sais bien que certainsen rient…

Mais de quoi peut avoir l’air lameilleure armée dumondequand il faut en même tempsfaire des économies?Cela se passe d’abord dans la tête:on doitmentalement vouloir fairede sonmieux, exactement commedans le ski.

La semaine dernière, des médiasont annoncé que vous souhaitiezrenoncer à l’achat d’avions decombat.Rien n’a été décidé lors de notreséance du Conseil fédéral, mercre-di dernier. Le fait est que nos Tigerarrivent en fin de vie. L’armée del’air a besoin d’appareils de rempla-cement.

Est-ce que 22 nouveaux avionsde combat coûtent vraiment septmilliards de francs comme l’aécrit l’hebdomadaire alémanique«Sonntag»?J’ignore d’où l’on a sorti ce chiffre.L’acquisition de ces avions coûte2,2 milliards de francs. Mais si l’ony ajoute leur durée de vie, il faudrabien plus que sept milliards defrancs en l’état actuel des connais-sances.

Ces dernières semaines, vousavez déclaré à plusieurs reprises,à propos des économies, que le

DDPS avait dépassé la limite dela douleur.Oui. Simplement pour maintenirnotre matériel, nous aurons be-soin à moyen terme d’un demi-milliard de francs de plusqu’aujourd’hui. Actuellement,seul un tiers de l’armée est entiè-rement équipé. Un exemple: lors-que nous assurons la sécurité duForum économique mondial àDavos, nous utilisons la totalitédu matériel de transmission del’armée. Les différentes coupesopérées ces dix dernières annéesont retranché 3,5 milliards defrancs de notre budget, alors que,pendant ce temps, de grandes na-tions ont augmenté leur équipe-ment.

Et où la Suisse devrait-elleprendre ce demi-milliard?Ce montant représente 0,8% desdépenses de la Confédération.Notre sécurité vaut plus quecela.

Vous dites cela apparemmentsans état d’âme, un peu commesi vous pouviez acceptern’importe quelle décision.Pourtant je me bats! (Il rit) Nousavons besoin de cet argent. J’enparle tous les jours. Mais il faudrabien trois, quatre ans pour que lapopulation en ait conscience.Nous devons mettre en place unecommunication de crise afin demontrer ce que pourraient êtreles conséquences de cette chasseaux économies. En même temps,il nous faut mieux mettre en va-leur les prestations que nous of-frons: sans l’armée, impossibled’organiser de grandes manifesta-tions. Elle apporte son aide lorsde catastrophes, surveille les am-bassades, épaule la police lors devisites d’Etat. Ces prestations, ilnous incombe de les rendre plusvisibles.

Quelle est la taille idéale del’armée?

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ENTRETIENUELIMAURER | 27

On ne peut pas la chiffrer. Il fautd’aborddéfinirprécisément lamis-sion de l’armée, établir son profilde prestations.Un critère pourraitêtre, par exemple, que l’arméedoitêtrecapable,dansuntempsdonné,de surveiller l’axenord-sudou tousles grands aéroports. Cela fait, onpeut ensuite déterminer le nom-bre de personnes à engager et lematériel nécessaire.

Lesmissions de l’armée àl’étranger sont-elles nécessai-res?Elles font partie de notre mandatconstitutionnel. Pourtant, le Par-lement a réagi de manière para-doxale en refusant les cours derépétition à l’étranger, le projetAtalante (n.d.l.r.: lutte contre la pi-raterie au large de la Somalie) et lamodification de la loi sur l’armée.Cela sème la confusion. Les déli-bérations au Parlement ont mon-tré que celui-ci veut être solidaire,mais davantage dans le domainehumanitaire et non pas avec desarmes. J’essaie maintenant detrouver un large consensus.

Pourtant, cela reflètebien la mentalité suisse:

Biographie expressDirecteur desmagasins Volg à23 ans, conseiller communal deHinwil (ZH) à 28 ans, capitaine dansl’armée à 30 ans, conseiller nationalà 41 ans, président de l’UDC suisse à45 ans: fils de paysan, Ueli Maurer,qui aura 59 ans le 1er décembre,a accompli un apprentissage decommerce, avant d’obtenir undiplôme de comptable et de seperfectionner tout au long de sacarrière.Celle-ci trouve son couronnement le10 décembre 2008 avec l’élection auConseil fédéral. Ce père de sixenfants est aujourd’hui chef duDépartement fédéral de la défense,de la protection de la population etdes sports (DDPS). La semaine, UeliMaurer vit à Münsingen (BE) et ilpasse le week-end auprès de safamille à Hinwil.

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28 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

nous ne voulons pas nousmouiller, en revanche, nous

sommes prêts à payer un peuplus.Non, ce n’est pas cela. Nous pou-vons aussi apporter notre savoir-faire.

Où donc?Je pense à la santé ou à notre tradi-tion humanitaire. De plus, noussommes le châteaud’eaude l’Europeet nous pouvons nous engager dansle monde entier comme experts enhydrologie. La Suisse doit profilerses engagements à l’étranger. Maissi l’engagementde15 soldatsdans legolfe d’Adennous oblige à en débat-tre pendant toute une année, c’estclairement inefficace.Nous n’avonspas le temps.

On constate que vous vous êtesbien immergé dans vos dossiers.LeDDPS est le département le plusintéressant. C’est ici que travaillentle plus de gens. Ce qui me plaît,c’est le concret: nous déplaçons desavionsetdesblindés,nousavonsdeschevauxetdes chiens.C’est quelquechose que l’on peut toucher. Les as-surances sociales sont aussi intéres-santes, mais là, on se bat à coup demontagnesdepapier.Cheznous, çavole, ça crépite et ça tire.

Comment se présente votrequotidien?Quatre soirs par semaine aumoins,je vais à la rencontre de la popula-tion. La semainepassée, j’ai rencon-tré de jeunes officiers à l’Universitéde Berne, le lendemain, des repré-sentants de l’UDC à Münsingen, lemercredi, j’ai assisté au match defootball contre Israël. Le dimanche,je me suis rendu au «Rütlischies-sen».Et le samedi, j’ai encoreassistéau match de foot de mon dernierfils. Et lorsque j’ai vidé les poches dema veste, j’ai trouvé une liste de 15propositions émanant de la popula-tion.

Quelles demandes y avait-il?Quelqu’un voulait acheter un arse-nal. Un paysan avait de la peine àfaucher l’herbe autour d’un bunker,etc. Les gens savent par expériencequ’ils peuvent tout me demander.C’est important parcequeBerne estun peu comme une forteresse inac-cessible.

Vous sentez-vous encoresuffisamment proche du peuple?Oui. Ce contact, j’y tiens! Les genssont un peu intimidés par unconseiller fédéral. Alors, il faut sim-plement rester une demi-heure deplus à table, commander une bièreet s’intéresser aux enfants et aux va-ches. Et à unmoment ou àunautre,l’interlocuteur se détend et parle li-brement. Quand on n’est pas com-pliqué, çamarche bien.

Vous levez-vous encore tous lesmatins à 5 heures?Oui.

Avec le temps cela n’est-il pasusant?Je ne sais pas pourquoi je devraisrester plus longtemps au lit (rires).Cela fait trente ans que je me lève àcette heure-là. J’ai commencé à merendre au Palais fédéral à vélo.

Le vélo est-il le seul exercicephysique que leministre dessports pratique ou faites-vousaussi du jogging, par exemple?J’ai une hanche artificielle et le jog-gingm’est fortementdéconseillé.Enrevanche, le vélo neme pose pas deproblème. Suivant la météo, je faisentre quatre et huit heures de sportpar semaine.

Quel est votre profil de chef?Je suis très spontané. Cela peut dés-tabiliser les gens.

Comment est-ce que cela setraduit concrètement?Je suis comme je suis. J’ai fait l’expé-riencequ’il faut seprésenter commeon est. Sinon, on joue la comédie etdonne une image faussée du chef.

Votre poste de conseiller fédéralne vous permet pas toujoursd’être comme vous le voudriez.Lors de la visite d’Etat du prési-dent russeMedvedev, vous avezmanifesté des réticences àparticiper à la réception.C’est juste, jene suispas à l’aisedanslesmondanités.C’est assez amusantlorsque c’est également le cas de vo-tre vis-à-vis. Maintenant, je saiscomment ça fonctionne et je seraiplus sûr la prochaine fois. Il est clairque les formalités et les rituels fontpartie de la société. D’ailleurs cer-tains rituels me plaisent beaucoup.

Par exemple?La remise de drapeau à l’armée ouchanter l’hymnenational. Dansmacourte vie de conseiller fédéral, j’aidéjà dû chanter au moins 200 foisl’hymne national. Ces festivités meplaisent.

Comment est l’atmosphère auConseil fédéral?Bonne!

Vraiment bonne?Je n’y suis que depuis peu de temps.Certes, des tensions existent, maisc’est chose normale lorsque plu-sieurs personnes dominantes s’as-soient à une table. Il n’y a rien d’ex-traordinaire à cela. L’atmosphèren’est pas aussi lourde que le disentlesmédias.Cela dit, elle peut certai-nement être améliorée.

A votre avis, la composition duConseil fédéral est-elle correcte?

Là, je n’ai rien à dire. Si je pouvaisélire moi-même le Conseil fédéral,il serait sans doute un peu différent(il rit). J’y placerais probablementsixdemesamis.Non, sérieusement,il est clair qu’il faut un mélange. Etle mélange actuel n’est pas mau-vais.

En cemoment, on discute fermede l’affiche de la votation surl’initiative anti-minarets. Qu’enpensez-vous?Je ne tiens pas àm’exprimer sur cesaffiches. C’est l’affaire du comitéd’initiative. La liberté d’expressionest une valeur importante dans no-tre Etat. Nous devons la préserver,que cette expression plaise ou non.Et nous devons veiller à ce que desopinionspolitiquesn’entraînent pasune censure sous-jacente.

Ne craignez-vous pas qu’à l’instardu Danemark après les caricatu-

«Je suis très spontané. Cela peutdéstabiliser les gens»

Ueli Maurer se lève tous les jours à 5 heures du matin et pratiqueentre quatre et huit heures de sport par semaine.

Page 29: Migros Magazin 43 2009 f NE

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Quand on apprécie les produits typiques, les signes AOC et IGPsont des indicateurs précieux. Ils donnent la garantie que ces produitsont été entièrement élaborés dans leur région d’origine (AOC), ouqu’ils y sont affinés avec des matières premières issues d’autresrégions de Suisse (IGP). Pas étonnant dès lors que ces spécialités

possèdent ce petit quelque chose qui les rend simplementinimitables, infiniment savoureuses.

ENTRETIENUELIMAURER | 29

res deMahomet, la Suisse ne soitboycottée par le monde arabe?Beaucoup le pensent, soucieux degarantir la liberté d’expression. Jecite Voltaire, qui a dit: «Je ne par-tage pas votre conviction, mais jemebattrai pour que vouspuissiez ladéfendre.»

Dans quelle mesure êtes-voussatisfait de votre première annéeau Conseil fédéral?(Longue réflexion, suivie d’une pro-fonde inspiration) Je suis impatientde nature.Dans certains dossiers, ilfaut attendre trop longtemps avantque l’on puisse prendre une déci-sion.

Vous avez dit vous-même quevous êtes peu enclin à prendredes décisions…Parfois, je devrais décider plus rapi-dement. C’est vrai. Mais d’abord, ilfaut prendre le temps de trouver

unemajorité.On sait bienqueman-ger une pomme pas mûre donnedes maux de ventre.

Que signifie le luxe pour vous?Absolument rien.

Vous avez grandi dans la pau-vreté. Vous arrive-t-il aujourd’huide vous offrir quelque chose quiétait hors de votre portéeautrefois?J’ai neuf vélos.

Mais vous ne pouvez roulerqu’avec un seul à la fois.C’est vrai. J’ai toujours investi dansdes équipements de sport, et j’aiégalement une dizaine de paires deskis. En tant que résidenthebdoma-daire, j’ai aussi loué un bel apparte-ment à Münsingen. C’est un luxepresque trop grand pour moi. Enrevanche, le plus grand luxe est laMercedes avec chauffeur que laConfédération met à ma disposi-tion.

Seulement, vous ne profitezjamais de ce service.Si, si, de temps à autre. Mais vousavez raison: souvent, jeme déplaceà vélo ou avec les transports pu-blics.

On prédit des pertes d’électeurs àvotre parti. Qu’est-ce qui ne vapas? Est-ce parce que l’UDC asonmeilleur homme au Conseilfédéral?(En riant) C’est probablement leproblème!

Et la solution?Enpolitique, la crédibilité est essen-tielle. C’est la même chose dans lesport: quandune équipe perd aprèss’être battue comme un lion, onl’applaudit quand même. Ce quimanque peut-être à l’UDC en cemoment, c’est une combativité in-conditionnelle et un engagementcohérent en faveur des idées qu’elleprône. Leparti surfe surunepréten-due vague de succès. Cela ressem-ble à une équipe de football quimène2:0 etne court plus après cha-que balle. Il n’en faut pas plus pourqu’elle encaisse un but…

Propos recueillis par Reto E. Wildet Hans Schneeberger

Photos Ruben Wyttenbachet Sonja Rychener

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30 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Muni d’un petit appareil demesure, Armin Braunwal-der, responsable de la com-

munication à l’Agence suisse pourl’efficacité énergétique, fait le tourde l’appartement de la familleProbst, à Flüelen (UR). Esther, lamère, ainsi que Pavel et Etienne,ses deux fils, le suivent avec curio-sité.

Le but de cette visite consiste àmesurer l’énergie consommée parles différents appareils électromé-nagers. Les données enregistréespermettront ensuite de savoir oùdes potentiels d’économie d’éner-gie – et donc d’argent – existent.

Dans la cuisine, Armin Braun-walder, dont l’agence est à l’originedu site topten.ch (lire encadré),mesure la consommation de cou-rant d’un appareil radio-CD éteint.«En mode veille, il n’emploie pasmoins de 4,7 watts. L’énergie utili-sée ici par année suffirait presqueà faire fonctionner un aspirateur»,relève l’expert, au grand étonne-ment d’Esther Probst. La cuisinereçoit néanmoins une bonne note,car le réfrigérateur et le congéla-teur sont classés A+ et A++, lesmeilleurs indices d’efficienceénergétique. Par rapport à d’an-ciens modèles ou des appareilsactuels de mauvaise qualité, ceux-ci consomment nettement moinsd’électricité.

Armin Braunwalder se dirigevers le premier étage, où il repèreaussitôt un autre gaspilleur d’éner-gie: la chaîne stéréo – bien qu’enmode veille – consomme encore16,7 watts. De nos jours, il existedes appareils n’utilisant pratique-ment plus de courant lorsqu’ilssont en stand-by. Mais avec cegenre d’articles, «la seule solutionest de retirer la prise».

Nous voici maintenant dans lebureau. L’ordinateur, l’écran, l’im-primante, lemodem et la lampe debureau sont tous branchés sur lamême multiprise avec interrup-

teur. Celui-ci est éteint lorsquepersonne n’utilise ces appareils.Verdict: cette pratique permetd’économiser 32 watts. «Voilà cequ’il faut faire», résume ArminBraunwalder.

Un ménage presqueparfaitIl reste encore une épreuve déci-sive à passer: celle du lave-linge etdu sèche-linge, des appareils gour-mands en courant. Le premier estjugé «satisfaisant», contrairementau second. «Il s’agit d’un vieuxmodèle de classe énergétique C,qui consomme beaucoup d’élec-tricité. Il existe aujourd’hui unealternative: le sèche-linge avecpompe à chaleur intégrée.» EstherProbst s’empresse de préciserqu’elle suspend «90% de ses lessi-ves pour les faire sécher à l’air»,ajoutant avec un sourire qu’elle«ne manquera pas de s’informersur le site Topten avant de fairel’acquisition d’un nouveau tum-bler».

Il y a par contre quelque chosedont Esther Probst n’a pas du toutl’intention de se séparer: «Je pos-sède un petit aspirateur Mio Star.Il m’a été offert par ma mère il y aplus de vingt ans lorsque j’ai quit-té la maison. Il fonctionne encoretrès bien. Je le garde.» Pas de pro-blème puisque l’appareil de me-sure indique une faible consom-mation de courant.

«Il s’agit presque d’un ménagemodèle», résume Armin Braun-walder. Dans la plupart des foyerssuisses – ce qui n’est pas le caschez la famille Probst –, les télévi-seurs, les lecteurs vidéo ou DVDainsi que les décodeurs numéri-ques pour la télévision digitalegaspillent jusqu’à 250 kWh par an.«Il y a là d’énormes possibilitésd’économies de courant», conclutArmin Braunwalder.

Christoph PetermannPhotos Tanja Demarmels

Les appareils électroménagers les plus récents participent à la protection du climat. Enparcourant les pièces d’une maison, un expert nous montre comment économiser de l’énergie.

CHAMBRE:Cette petite chaînestéréo consomme

beaucoup de courant,même en mode

veille.

Esther Probst,ici avec ses deuxfils Etienne etPavel, écouteattentivementles conseilsd’ArminBraunwalder.

Halte au gaspillage d’énergie

Page 31: Migros Magazin 43 2009 f NE

ACTUALITÉ MIGROS | 31

CUISINE:Les réfrigérateurset congélateurs de

classe A+ ou A++ vousfont réaliser deséconomies de

courant.

BUANDERIE:Le lave-linge et le

sèche-linge consom-ment beaucoup decourant. Attention à

leur écobilan.

SALON:Avec une ampoulebasse consomma-tion, la lampe àsuspension estécocompatible.

BUREAU:Reliés à une

multiprise, tous lesappareils peuventêtre éteints en une

seule fois.

Topten: bon pourl’environnementLe site internet indépendanttopten.ch permet auxconsommateurs de trouverles produits et les servicesles plus efficients sur le planénergétique, quel que soit lefournisseur. Les spécialistesde cette plateforme analysentles différents produitsdisponibles sur le marché etpublient régulièrement la listedes dix meilleurs appareils,du téléviseur à l’imprimantelaser, en passant par leréfrigérateur. Plusieursarticles Migros figurent danstopten.ch. De plus, depuiscette année, Migros apposele label Topten sur les ap-pareils qui ont été distinguéspar ce site. Les clientssensibles au développementdurable peuvent donc choisirsur la base d’un critère clairet trouvent plus facilementles appareils les pluséconomes en courant. Cettenouveauté a été saluée par leresponsable du secteurconsommation & économieau WWF, Felix Meier, qui atenu à «vivement féliciterMigros».

Des rabais avecEnergydayCe 24 octobre, les produc-teurs et les distributeursallieront leurs forces à l’oc-casion de l’Energyday. Butvisé: promouvoir les am-poules et les appareils élec-triques efficients du point devue énergétique. Du 20 oc-tobre au 2 novembre, leslampes économiques seront20% moins chères à Migros.Et jusqu’au 9 novembre, lesclients pourront bénéficierd’un rabais de 25% sur lesréfrigérateurs et congé-lateurs de classe A++ ainsique sur de nombreusesmachines à café.www.energyday.ch

Page 32: Migros Magazin 43 2009 f NE

Migros Magazine 43, 19 octobre 200932 | ACTUALITÉMIGROS

En quoi vous démarquez-vousd’autres services client?Nous sommes atteignables deuxfois plus longtemps que le serviceclient de notre principal concur-rent.

Quelles sont vos perspectives?Nos clients sont habitués à cer-tains standards de qualité, et leurniveau d’exigence augmente sanscesse. Nous nous efforçons doncde faire toujours mieux.Propos recueillis par Daniel Sägesser

La M-Infolinea déjà dix ans.Quel bilantirez-vous?De 22 000 de-mandes en 1999,nous sommespassés à plus de160 000 contactsen 2008, soit 600

par jour. La M-Infoline est bienplus qu’un service de réclamation.Les critiques représentent seule-ment 25% des cas. Nous répon-dons avant tout à des demandesd’information, dont beaucoupconcernent les produits. Nous re-cevons également des félicitationset des suggestions, ce qui est tou-jours gratifiant. Nous prêtonsaussi beaucoup d’attention aux re-marques, car celles-ci nous permet-tent de sentir le pouls du marché.

Un service qui profite doncaussi à Migros?Oui, car nous pouvons ainsi en-core mieux adapter nos offres etnos services aux souhaits de nosclients et répondre rapidement àleurs besoins.

Claude Volken,responsable delaM-Infoline.

Bien plus qu’unservice de

réclamationLa M-Infoline, qui répond aux

questions des clients Migros, a étélancée voilà dix ans. Bilan avec

son responsable, Claude Volken.

Comment expliquez-vousl’augmentation des contactsreçus par la M-Infoline?De plus en plus de gens ont un ac-cès à internet. Or le courriel sim-plifie beaucoup les échanges. Laclientèle a aussi changé: elle estplus avertie et plus critique, maisse sent parfois un peu dépassée parle flot d’informations. Par ailleurs,la M-Infoline est de plus en plusconnue.

Comment fonctionne le service?Les collaborateurs de laM-Infoline ne peuvent pas toutconnaître sur tous les sujets?En effet. Les collaborateurs s’effor-cent de traiter directement unmaximumde questions en s’aidantd’une banque de données. De plus,tous les commentaires et réclama-tions sont redirigés vers les servi-ces concernés. Lorsqu’il s’agit deprendre position sur des thèmesplus complexes, nous travaillonsen étroite collaboration avec lesspécialistes du marketing, de l’as-surance-qualité, des industriesMigros ou des dix coopératives ré-gionales.

Les clients peuvent-ils fairechanger les choses?Oui. Je citerai un cas où des per-sonnes soucieuses de la protec-tion des animaux ont obtenu gainde cause. Suite à un reportage dif-fusé à la télévision suisse, qui évo-quait les mauvaises conditions dedétention des lapins dans certai-nes entreprises étrangères, desclients ont réagi et contacté laM-Infoline. Migros a pris ces récla-mations au sérieux et a immédia-tement suspendu ses importa-tions. Dans une large mesure, lesconditions de détention de cesanimaux se sont aussitôt amélio-rées. La M-Infoline a pu commu-niquer cette bonne nouvelle àenviron 1500 clients qui avaientété choqués.

Comment ont-ils réagi?Ils ont été positivement surpris etmême plutôt enthousiastes. C’estprécisément ce que nous souhai-tons: inspirer confiance à nosclients. Nous aspirons à être lemeilleur service client de Suissedans le secteur du commerce dedétail.

M-InfolineTéléphone: 0848 84 0848Du lundi au vendredi:8 - 17 h: 8 cts./min.17 - 18 h 30: 4 cts./min.Samedi:8 h 30 - 17 h 30: 4 cts./min.De l’étranger, par fax svp:+41 (0)44 277 20 09www.migros.ch/[email protected] Ph

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Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 ACTUALITÉMIGROS | 35

Superficie de la SuisseCombien de dominos faudrait-il pourrecouvrir toute la Suisse? Pour tapisserles 41 285 kilomètres carrés de notrepays, 51 606 250 000 000, soit 51 billions606 milliards 250 millions de pièces de8 centimètres carrés, seraient néces-saires. Chaque habitant devrait poser6 668 250 dominos.

Hauteur du CervinLe Cervin est peut-être le symbolele plus connu de Suisse. Avec ses4478 mètres d’altitude, il surplombefièrement le village de Zermatt et faitpartie des plus hauts sommets deSuisse. Combien faudrait-il empilerde pièces de domino pour atteindre,depuis le niveau de la mer, lesommet valaisan? Il faudraitconstruire une tour de pas moinsde 111 950 dominos.

Volume du Palais fédéralLe Palais fédéral se compose de troisbâtiments: l’hôtel du gouvernementfédéral (l’actuelle aile ouest) a étéconstruit par Friedrich Studer de 1852 à1857. La bâtisse a ensuite été complétée,de 1888 à 1892, par sa réplique (aile est),puis, de 1894 à 1902, par un corps central(architecte Hans Wilhelm Auer).Combien faudrait-il de pièces dedominos pour remplir le Palais fédéral?30 milliards de pièces!

Concours DominomaniaCombien y a-t-il de cantons(demi-cantons inclus) en Suisse?Répondez à la question et gagnezpeut-être un des prix suivants:➔ 4 cartes cadeaux, d’une valeurde Fr. 100.– chacune➔ 30 planches de collectiond’une valeur Fr. 9.90 chacune➔ 40 sachets de collection avecchacun vingt pièces de domino.

Tentez votre chance en jouant:Par téléphone: en appelant le0901 560 036 (Fr. 1.-/appel) et enindiquant la réponse ainsi que vosnom et adresse.Par SMS: en envoyant le mot JEUXsuivi de la réponse ainsi que vos nomet adresse au 920 (Fr. 1.-/SMS).Exemple: JEUX, Solution, Pierre Luc,Rue exemple 1, 9999 Modèleville.Par courrier: en envoyant une cartepostale (courrier A) à: MigrosMagazine, Dominomania, Casepostale, 8099 Zurich.

Délai de participation: 25.10.2009.Les gagnants seront informés par écrit.Le versement en espèces de la contre-valeur ne peut être exigé. Tout échange decorrespondance ainsi que le recours à lavoie judiciaire sont exclus.

Grand comme un dominoAmusez-vous à comparer la taille des pièces de dominos avec des symboles suisses.

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A gagner:des cartescadeauxMigros.

Page 36: Migros Magazin 43 2009 f NE

LA VOLAILLE SOUS TOPROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES

4.20Escalopes dedinde Don Pollo

Crispy*panées, 200 g

5.60Nuggets de pouletDon Pollo*panées, 250 g

22.90Escalopes depoulet entièresDon Pollo*env. 240 g, le kg

23.60Cordons-bleus depoulet originauxDon Pollo*env. 300 g, le kg

2.70au lieu de 3.90Saucisses de volailleà rôtir Don Polloimportées, 2 x 110 g

30%

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Régalez-vous avec un

sandwich chaudau

poulet, un vrai délice!

Recette sur

www.saison.ch

Mot-clé: poulet318

Page 37: Migros Magazin 43 2009 f NE

TOUTES SES FORMESDU 20.10 AU 26.10.2009 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK

6.50Crunchy Chicken

NuggetsDon Pollopanés,

surgelés, 400 g

1.30Mélange d’épices

pour volaille

Gourmet Mix

49 g

5.80Cream CheeseBols de pouletDon Pollopanés,surgelés, 250 g

7.10Escalopes depoulet Don Pollomarinées aux

abricots et au piment,

surgelées, 300 g

1.60au lieu de 2.40

Cervelas de volaille

Don Pollo Cervolaille

importés, 2 x 100 g

30%

1.30au lieu de 1.90Charcuterie devolaille Don Polloimportée, les 100 g

30%

3.40au lieu de 4.90Tranches de poitrinede poulet Don Polloimportées, 140 g

30%

2.65au lieu de 3.80

Salami de volailleDon Pollo,en tranchesimporté, les 100 g

30%

ES

Page 38: Migros Magazin 43 2009 f NE

38 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

À LA DÉCOUVERTE DE LA SUISSE PLAISIRS DE LA TABLE

La Suisse compte pas moins dequatre cent cinquante spé-cialités de fromage. Ces pro-

duits de qualité, naturels et sa-voureux présentent un autreavantage: ils sont égalementsains: 50 grammes d’emmentalpermettent par exemple de cou-vrir la moitié des besoins quoti-diens en calcium. Par ailleurs, lefromage se digère plus facilementque le lait cru ou le lait entier.

En hiver, l’une des variétés lesplus appréciées des Suisses est lefromage à raclette. Il s’agit le plussouvent d’un fromage d’alpagevalaisan à pâte mi-dure.

Selon la légende, GuillaumeTell était déjà friand de cette spé-cialité. Peut-être était-ced’ailleursl’un des secrets de sa précision autir à l’arbalète...

Anna BürginPhoto Ruth Küng

Pommes de terreAmandine, fermesà la cuisson,sachet de 1,5 kg,prix du jour

Fromage àRaclette auxherbes desAlpes Heidi,200 g, Fr. 4.90

Fromageà racletteRaccard,fumé, 200 g,Fr. 5.20

PLAISIRS DE LA TABLE

VARIANTE 3:Fromage à raclette aux herbesdes Alpes Heidi, accompagné dechampignons de Paris à l’huile,d’ail coupé en tranches et depiments découpés en rondelles.

A en fondrede plaisirEn Suisse, près de la moitié du lait esttransformée en fromage. Pour le plus grandbonheur des Helvètes qui, en hiver, saventtoujours apprécier une bonne raclette.

VARIANTE 1:Fromage à raclette Raccard fumé,accompagné de pommes de terrecuites coupées en tranches, derondelles de tomates et de moitiésd’olives noires.

Page 39: Migros Magazin 43 2009 f NE

ENMAGASIN | 39

Cornichonsfins Condy,210 g, poidségoutté: 125 g,Fr. 1.40

Caquelonsen silicone,2 pièces,Fr. 16.90

Spatulesà raclette ensilicone anti-adhésive, le lotde 2, Fr. 11.90

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VARIANTE 2:Fromage à raclette aux herbesdes Alpes Heidi, accompagnéd’abricots secs et de noixconcassées.

VARIANTE 4:Fromage à raclette auxherbes des Alpes Heidi,accompagné de tranches dechorizo ou de salami, de mini-épis de maïs coupés entranches et de feuilles desauge.

Page 40: Migros Magazin 43 2009 f NE

40 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Les enfants adorent aider leurs parents à fairedes gâteaux: ils battent les œufs, pèsent lafarine et, surtout, ils goûtent la pâte avec lesdoigts… La gamme M-Classic vous propose lesprincipaux ingrédients pour réussir de délicieuxcakes.

Raisins sultanines M-Classic,secs, 300 g, Fr. 1.70

Noisettes M-Classic, 200 g,Fr. 3.30

Bon planLaissez vosenfants préparereux-mêmes desgâteaux! Même sile résultat n’est pasparfait au début, ilsauront l’impressionde participer à lavie de la famille.

Je mangerais bien toute cettepâte crue! C’est trop bon!

Morceaux de pommes séchésM-Classic, 200 g, Fr. 4.30

Amandes M-Classic, 200 g,Fr. 2.90

Noix de coco râpée M-Classic,200 g, Fr. 1.-

Un après-midi pâtisserie

PhotoNikHun

ger,stylismeCarolineBus

ch

Page 41: Migros Magazin 43 2009 f NE

C’EST BON POUR LE MORAL!PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 20.10 AU 26.10.2009 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK

Les articles M-Budget, Sélection et ceux bénéficiant déjà d’une réduction sont exclus de toutes les offres.

Pourquoi les tartes

seraient-elles toujours

sucrées? Laissezvous

tenter par notre tarte à

l’oignon et au fromage.

Recette sur

www.saison.ch.

Mot-clé: oignons301

1.10CarottesSuisse, le kg

13.50au lieu de 19.60

Saumon fumé bio

Scotland en lot de 2,

2 x 100 gÉcosse

30%

6.45au lieu de 10.80Jambon de campagneTerraSuisse en lot de 2,2 x 164 gSuisse

40%

11.20au lieu de 22.40Nuggets de poulet, 1 kgd’importation

50%

14.90au lieu de 24.90Phalaenopsis2 inflorescences, la plante

40%

1.25au lieu de 2.10AvocatsChili, la pièce

40%

2.60OignonsSuisse, le filet de 3 kg

3kg

C’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LE MC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LE MORAL!ORAL!C’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LE MORAL!C’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LE ORAL!ORAL!C’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LEC’EST BON POUR LE ORAL!ORAL!C’EST BON POUR LE

Page 42: Migros Magazin 43 2009 f NE

PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES

Rien ne sert d’en faire

trop! Assaisonnez les

pâtes farcies d’une

petite touche d’huile

d’olive et de parmesan.

Vous apprécierez ainsi

davantage le goût de la

farce.

2.90au lieu de 3.50Mozzarella Alfredo

2 x 150 g

1.30au lieu de 1.65Edam suisse20% de réductionles 100 g

3.20au lieu de 4.20Escalopes de cerf20% de réductiond’importation,les 100 g

9.60au lieu de 12.–

Pâtisseries réfrigérées

aux vermicelles

20% de réduction

par ex. tarte à la crème

et aux marrons, 525 g

6.90au lieu de 13.80Tortelloni au fromage

ou à la viande M-Classic

en lot de 2, 2 x 500 g

par ex. au fromage, le lot de 2

50%

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Page 43: Migros Magazin 43 2009 f NE

Société coopérative Migros Neuchâtel/Fribourg

3.60au lieu de 5.20

MarronsFrance/Italie,

l’emballage de 500 g

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5.40au lieu de 6.80Crème entière UHTValflora en lot de 220% de réduction2 x 500 ml

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Tous les drinks

au bifidus, 6 x 65 ml

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1.30au lieu de 2.20

Côtelettes de porcfraîches, Suisse, les 100 g

40%

1.60au lieu de 2.–

Pain couronnecroustillanteSuisse, la pièce

de 300 g

2.50au lieu de 2.90Choux de BruxellesSuisse,le sachet de 500 g

1.80au lieu de 2.25

Raccard SurchoixblocSuisse, préemballé,la pièce de 500 g env.,les 100 g

1.90au lieu de 2.30

Escalopes de dindeLe Gauloisfraîches, France,les 100 g

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Page 44: Migros Magazin 43 2009 f NE

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9.60au lieu de 14.40Branches Bicolorou Noirl’emballage de 30 pièces

33%

6.20au lieu de 7.80Gaufrettes en lot de 320% de réductionchocolat, noisetteou chocolat noir,par ex. gaufrettesau chocolat, 3 x 250 g

6.10au lieu de 6.90Tous les cafés en grains oumoulus à partir de 150 g(excepté Delizio)150/210/250 g–.40 de moins420/500 g–.80 de moins1 kg1.60 de moinspar ex. café Caruso Imperiale,en grains, 500 g

3.65au lieu de 4.60Toutes les pâtesLe Connaisseur20% de réductionpar ex. tagliatelles,

500 g

2.10au lieu de 2.70Toutes les saucesà salade prêtesà l’emploi, 70 clà partir de 2 bouteilles,–.60 de moins l’unepar ex. French Dressing

1.40au lieu de 2.–Tous les biscuitsen rouleaux165–250 g–.60 de moinspar ex. biscuits

Rosette, 210 g

1.90au lieu de 2.40Toutes les tisanesKlostergarten ensachets ou instantanées20% de réductionpar ex. tisane apaisanteAlbertus, 20 sachets

10.75au lieu de 15.40Filets Gourmet à la provençale

Pelican MSCcolin d’Alaska (sauvage)

du Pacifique, surgelé, 800 g

30%

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*En vente dans les plus grands magasins Migros.

Page 45: Migros Magazin 43 2009 f NE

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3.20au lieu de 4.80Cœurs de France500 g

33%

3.20au lieu de 3.90Snacketti Zweifelen lot de 2–.70 de moinspar ex. Snacketti

au paprika, 2 x 75 g

9.90au lieu de 12.60

Farce pour vol-au-vent

Classic ou forestière

en lot de 320% de réduction

par ex. farce pour vol-au-

vent Classic, 3 x 500 g

5.50au lieu de 6.90Toutes les litièrespour chats Fattoet Catsan20% de réductionpar ex. Fatto Compact

Plus, 10 litres

2.70au lieu de 3.40Boules de Berlinen lot de 2 ou de 420% de réductionpar ex. boules de Berlinen lot de 4, 260 g

1.90au lieu de 2.40Tout l’assortimentThai Kitchen20% de réductionpar ex. lait de noixde coco, 250 ml

6.60au lieu de 9.90Fromage d’Italie surfinet fromage d’Italie au jambonMalbuner en lot de 66 x 115 g

33%

27.45au lieu de 54.90Poêles de la série Greenpan*par ex. poêle Greenpan Kyoto,Ø 28 cm, avec revêtement antiadhésifréfractaire en Thermolon, pour tousles types de feu (sauf induction).Valable jusqu’au 2.11

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Page 46: Migros Magazin 43 2009 f NE

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19.90Pyjama pour homme

+ 1 bas de pyjama

83.30au lieu de 119.–Tout l’assortimentde bagages et de mallettesBusiness*par ex. Trolley Saxoline 61 cm,graffiti/orange, avec 4 roues,disponible en diverses couleursValable jusqu’au 2.11

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149.–au lieu de 199.–Appareil photo numériqueSamsung EC-ES60**12,2 mégapixels, zoom opt.3x, écran de 2,5”, stabili-sateur d’image num., fonc-tion vidéo et beauty shot

17.70au lieu de 29.25Produits Totalen emballages super-économiquesClassic ou Color, 5,2 kg

8.80au lieu de 11.–

Bougies odorantes

Migros Freshen lot de 2*4 parfums: Mandarin

Glow, Winter Spices,

Sparkling Champagne,

1001 Nights

14.50au lieu de 20.85Produits de lessiveElan en flaconde 3 litres3 parfums: OrchidVanilla, Apple Blossomou Orange Blossom

25.40au lieu de 31.80

Produits de lessive Total

en sachets de recharge,

le lot de 2Classic, Aloe Vera, Sensi-

tive ou Color, 2 x 2 litres

10.40au lieu de 14.90Assortiment Migros topline

par ex. récipient pour cuisson

à la vapeur Migros topline,

1,5 litre, env. 23 x 20 x 7,5 cm

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Page 47: Migros Magazin 43 2009 f NE

Charcuterie

Saucisse à rôtir de porc campagneSuisse, la barquette de 300-400 g env.,les 100 g 1.65 au lieu de 2.10

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Composition florale de la Toussaint17.90

5 roses Max Havelaaravec Hybericumle bouquet 7.90

Frais et déjà prêt

Laitue iceberg Anna’s Best20% de réduction260 g 2.15 au lieu de 2.70

Toute la gamme des yogourtsfruit Androsla barquette de 4 x 100 g2.50 au lieu de 4.20

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Fromage

Tous les fromages frais Cantadou en lot de 2,2 x 125 gpar ex. ail & fines herbes 4.20 au lieu de 5.20

Mini Babybel20% de réductionle filet de 15 x 25 g/375 g 6.90 au lieu de 8.75

Fondue fraîche Maréchalle paquet de 600 g 13.50 au lieu de 16.50

Fruits

Figues fraîchesTurquie,le paquet de 500 g 3.90 au lieu de 4.90

Produits laitiers

Flan caramelle paquet de 6 x 125 g 2.60 au lieu de 3.30

Produits/Ingrédients de boulangerie

Ballons et petits pains au beurre précuitsréfrigérés25% de réductionparr ex. ballons, 800 g/env. 20 pièces4.20 au lieu de 5.60

Spécialités végétariennes

Produits Cornaturen lot de 2par ex. escalopes de quornau citron et au poivre,2 x 200 g 8.50 au lieu de 12.20

30%

Sucreries/Chocolat

Mini-Blox assortisle sachet de 750 g7.95 au lieu de 11.40 30%Viande

Tranches fricandeauxfraîches, Suisse,les 100 g 2.75 au lieu de 3.25

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fonction gril et air pulsé,

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15.90au lieu de 31.80Pommeau de douche

économiseur d’eau, chromé**

3 fonctions, système anticalcaire

et flexible de douche en métal

1/2” x 180 cm

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Page 48: Migros Magazin 43 2009 f NE

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TOUT BEAU, TOUT NOUVEAU.

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15.80La Bijouterie

de Chocolat Frey

un assortiment de

pralinés succulents,

emballés dans une boîte

en tôle rétro, 170 g

NOUVEAU 2.70Tablettes de chocolatSuprême Stracciatellaou Bouquet d’hiver100 g, par ex. Bouquetd’hiver (chocolat au laitavec fourrage crémeuxà la pomme, aux raisinssecs et à la cannelle)

NOUVEAU

2.80Besitos ChocMidorgénoise enrobéede chocolat fin et fourréeà la fraise, 85 g

NOUVEAU4.20Biscuits Grand-Mère:bruns de Bâle au GrandMarnier ou ailes d’angepar ex. bruns de Bâleau Grand Marnier (brunsde Bâle blancs à l’arômede Grand Marnier), 230 g

NOUVEAU

3.20Blé tendre Subito aux

légumes ou à la forestière

par ex. blé tendre Subito

aux légumes, 170 g

NOUVEAU

1.70Chocolat Mahony

à l’orangedélicieux chocolat au lait

à l’arôme d’orange,

avec nougat au miel et

aux amandes, 100 g

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4.–Shampooing Belherbalà la bièrespécialement conçupour les cheveux finset fragiles, 250 ml

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2.50Migros FreshWinter Spicesdésodorisant au parfum

de vin chaud (édition

limitée), 50 g

NOUVEAU

Page 49: Migros Magazin 43 2009 f NE

EN MAGASIN | 49

Il pleut des cordes et les enfantss’ennuient ferme. A la longue,les hurlements provenant de la

télévision commencent à portersur les nerfs de leur grand-mère,qui décide d’enseigner les rudi-ments de la pâtisserie à ses petits-enfants. En cuisine, il est recom-

mandé de tout préparer soigneu-sement à l’avance. Les premièresfois, choisissez des recettes sim-ples et vite faites, nécessitant peud’ingrédients. Attendre que lapâte lève peut en effet être démo-tivant pour les plus jeunes. Parcontre, nos chères têtes blondes

adorent mélanger la pâte et lé-cher la cuillère!

Vous trouverez dans la gammeM-Classic les principaux ingré-dients pour réussir un gâteaumaisaussi, pour les plus pressés, desmélanges délicieux pour cake.

Heidi Bacchilega

Mélange pour cake au citronM-Classic, 500 g, Fr. 2.20

Mélange pour cake au chocolatM-Classic, 500 g, Fr. 4.20

Fini de manger avec les doigts,les filles. C’est le moment de mettrenos gâteaux au four.

Chocolat de ménage M-Classic,200 g, Fr. 1.50

Un après-midi pâtisseriewww.migros.ch

Plus d’informations sur lanouvelle gamme Migros sur:www.migros.ch/m-classic

Page 50: Migros Magazin 43 2009 f NE

JOUR APRÈS JOUR, SEMAINE APRÈS SEMAINE

15.90Agenda pour femmeDeluxe 2010A6, diverses couleurs

4.90Calendrier marque-page 20105,5 x 15,5 cm,divers motifs

9.90Calendrier

image 2010

23,5 x 34 cm,

divers motifs

8.90Calendrierimage 201031 x 23 cm,divers motifs

12.90Calendrier

familial 2010

24,5 x 50,5 cm,

divers motifs

5.90Agenda depoche 2010A6, divers motifs

11.90Agenda

Fancy 2010

A5, diverses couleurs

En vente dans les plus grands magasins Migros.

Page 51: Migros Magazin 43 2009 f NE

Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 ENMAGASIN | 51

Joyeux anniversaireLes deux nouveaux mini-cakes au chocolatet à la noisette ne sont pas seulementsavoureux. Avec leur format de poche,ils sont aussi pratiques à emporter. Dequoi pouvoir organiser, en tous lieux, unesurprise à un ami pour son anniversaireou simplement s’offrir une petite pausedouceur.Mini-cake au chocolat,90 g, Fr. 1.90Mini-cake tyrolien,90 g, Fr. 1.90

NOUVEAUÀ MIGROS

NOUVEAUÀ MIGROS

BON ET BONMARCHÉ

MoussedemarronsPour 4 personnesDécongeler 2 sachetsde purée de marrons.Env. Fr. 3.60

Mélanger 250 g de mascar-pone et la purée de marronsau fouet. Ajouter 1 cc de pulpede vanille et 2 cs de siropd’érable. Env. Fr. 3.50

Battre ferme 2 blancs d’œufsfrais. Incorporer délicatementà la masse. Réserver au frais30 min. Env. Fr. —.80

Conseil: décorer avec de lamenthe fraîche.

+

+

FR.7.90

Brownies maisonDes brownies blancs? A première vue, celaparaît contradictoire vu le nom de ce gâteau.Cela ne l’est pourtant pas. Le chocolat blanc,les amandes concassées et l’arôme d’orangede ce nouveau mélange proposé en éditionspéciale enchanteront les gourmets. Atten-tion: le parfum qui émane du four à lacuisson est déjà un péché à lui tout seul…

NOUVEAUÀ MIGROS

MélangeWhiteBrownies,490 g,Fr. 5.80

Petits baisersEn espagnol, «besitos» signifie «petitsbaisers». Et c’est exactement ce quesont ces délicieuses gourmandisespréparées avec un biscuit moelleuxfourré à la fraise et enrobé de délicatchocolat. Ces petits baisers vous sontproposés par ChocMidor, uneentreprise traditionnelle suisse depuis1928. Pour des moments «caliente».Besitos ChocMidor, 85 g, Fr. 2.80** En vente dans les plus grands magasins.

Page 52: Migros Magazin 43 2009 f NE

Milupa Ingredient est en vente à votre Migros

Cuisinez vous-mêmepour votre bébé!Comment préparer simplement des repas équilibréset sains avec les bons nutriments ?

Tous les professionnels de la nutrition le clament: le secretd’une alimentation équilibrée et saine, c’est d’apporter à Bébédes plats variés. Cependant, il est parfois difficile, dans la viede tous les jours, de choisir et de préparer les morceaux deviande et de poisson.

Vous avez décidé, après consultation du pédiatre ou dela puéricultrice, de passer à l’alimentation à la cuillère.Cette phase de diversification, qui commence au plustôt après le 4e mois et au plus tard après le 6e mois, estprimordiale: jusqu’à l’âge de 36 mois, l’enfant a besoin d’unealimentation adaptée et il ne peut pas manger les mêmesplats qu’un adulte.

La solution pour assurer une alimentation variée et saine:les Ingredient de Milupa. Ces produits sont constitués desmeilleurs morceaux de viande et de poisson déjà préparés. Ilssont une aide pour préparer vos propres plats et garantissentun apport suffisant en nutriments essentiels (acides gras essen-tiels, omega-3, fer, etc.) nécessaires au bon développementde votre bébé.

Crème de dinde et de carottesIngrédients

80 g de carotte•40 g de pommes de terre•1/3 de pot• Ingredient dinde

PréparationEpluchez et lavez la pomme de terre ainsi que la carotte.Coupez-les en petits dés, cuisez-les séparément pendant20 à 30 minutes puis égouttez-les, en mettant l’eau decuisson de côté.Pendant que la pomme de terre et la carotte cuisent, agitezun peu le pot Ingredient dinde, placez le tiers de soncontenu dans un petit pot vide (ou dans un autre récipient)et chauffez-le au bain-marie pendant quelques minutes.Mixez les dés de pomme de terre et incorporez la portion dedinde. Mixez ensuite les dés de carotte et ajoutez un peud’eau de cuisson aux purées afin d’obtenir une texturecrémeuse. Servez les deux préparations séparément dansune assiette.

Variétés disponibles dans la gamme : poulet, dinde,veau, bœuf, saumon et colin. www.milupa-ingredient.ch

AstuceLorsque vous introdu

isez

un aliment, attendezau

moins 2 à 3 jours avant

de proposer une nouvelle

saveur à votre bébé.

Page 53: Migros Magazin 43 2009 f NE

Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 ENMAGASIN | 53

Traces de bandes autocollantes et trous deperceuse appartiennent désormais au passé!Avec le système de montage Command de 3M,disponible dans certains Do it + Garden Migros,tout est bien fixé et s’enlève facilement.

Q uel stress de déménager! Enplus de tous les cartons àtransporter, il y a encore ces

innombrables trous de clou et deperceuse qu’il faut reboucher unà un. Heureusement, cette épo-que est révolue. Dans votre nou-veau foyer, tout est collé. De lachambre des enfants au bureau,de la cuisine au garage en passantpar la salle de bains – il n’y a rienqui ne puisse être fixé avec le sys-tème de montage Command de3M. Les solides crochets et lesbandes autocollantes necraignent ni l’eau, ni lachaleur, ni le froid.

Vous voulez réamé-nager votre intérieur ouprévoyez de déménager?Pas de problème: ces fixe-tout s’enlèvent d’un coupsans laisser de résidus.Fini les traces jaunies surlesmurs! Terminé la tapis-serie arrachée!

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Page 54: Migros Magazin 43 2009 f NE

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Page 55: Migros Magazin 43 2009 f NE

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56 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

PARSEMER de pistils de safranavant de rouler le tout bien serrédans du papier film.

FAIRE FONDRE l’échalote avec dubeurre puis ajouter le chou frisépréalablement blanchi.

DÉCOUPER le rouleau de poissonen quatre tranches égales.

Le promu romand du Gault MillauPierrick Suter, chef de l’Hôtel de la Gare, à Lucens, gagne son 16e point et les honneursdu célèbre guide gastronomique. Rencontre autour d’un vapeur de sandre au chou frisé.

Page 57: Migros Magazin 43 2009 f NE

AUX FOURNEAUXPIERRICKSUTER | 57

Secrets de cuisineCuisiner, c’est quoi

pour vous?

Une chance, celle depouvoir offrir des

moments de joie et de convivialité

Quel est votre plat préféré?

Les pieds de porc avec des roestis

Qu’est-ce que vous ne mangeriez

pour rien au monde?

Du stockfish (de la morue séchée)

Qu’avez-vous toujours en réserve

chez vous?

Des pâtes et une bonne bouteille de vin

Avec qui auriez-vous aimé partager

un repas?

Avec Picasso

Les ingrédientsdu vapeurde sandre,chou frisé etbeurre safrané.Le promu romand du Gault Millau

Un puriste. Volontariste, per-fectionniste, aquoiboniste,parfois. Toutes ces choses et

quelques autres font qu’on aimePierrick Suter. Quand on lui re-proche de ne (guère) renouvelersa carte, en voilà un qui ne s’em-barrasse pas de grandes phrases,ne se prend pas les pieds dans leschausse-trapes de la cuisine ditemoléculaire. Lui qui a travaillétrois ans auprès de FrédyGirardet,entre autres superchefs, ne voitpas pourquoi il ferait le foie grasdifféremment. Le produit par-des-sus tout. Simple, dépouillé, sansmélanges ni faux-semblants, le

produit dans sa grande pureté. S’ilest bon, un foie gras ne se suffit-ilpas à lui-même, avec tout au plusun mini-chutney de figues ou depommes pour souligner sonmoel-leux, voire une tombée de balsami-que…

Pragmatique et ouvertaux nouveautésCe qu’il dit des bouleversementsde la cuisine actuelle, de cettedrôle de guerre de tranchéesautour de trois microsphères etd’un nanogramme de poudre? Ilhausse un peu ses épaules de cos-taud, semarre en douce. L’été der-nier, il a bien osé deux ou troistrucs. Un couscous de homardavec une espuma carotte-gingem-bre. Pour souligner, pour picoterla langue. Ou alors ce voile de lardséché pour réveiller un filet desandre sur sa choucroute. «C’estpas obligé, ça change juste de lapluche de cerfeuil», commente-t-il, malicieusement pragmatique.

Pour le reste, il n’a pas dévié desa ligne depuis quinze ans. Quinzeans qu’il s’est posé dans ce bel Hô-tel de la Gare de Lucens avec sonépouse Jane-Lise, reprenant l’éta-blissement des beaux-parents, enmains de la famille Chaillet depuisquatre générations. Il en a fait peuà peu l’adresse de référence detoute une région, où se fêtent im-manquablement anniversaires etmariages, où prennent date lesamoureux pour un tête-à-têtecomme les amateurs de vrai bongibier, de poisson superfrais desdeux lacs, bref les épicu-riens de la Broye et bien au-

Page 58: Migros Magazin 43 2009 f NE

Migros Magazine 43, 19 octobre 200958 | AUX FOURNEAUXPIERRICKSUTER

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Vapeur de sandre au chou frisé, beurre safrané

ENTRÉE POUR 4 PERSONNES250 g de filets de sandre

sel, poivre100 g d’épinards blanchis

pistils de safran1 échalote hachée

150 g de chou frisé blanchiet coupé en carrés d’environ

2 centimètres de côté1 dl de fumet de poisson

50 g de beurre

PRÉPARATION1) Tailler les filets de sandre dansla longueur en quatre morceaux detaille égale et les assaisonner desel et poivre.2) En ranger deux, alignés côte àcôte sur une feuille de papier film;répartir les épinards par-dessus,puis y déposer les deux autresfilets de sandre. Parsemer depistils de safran, avant de rouler letout bien serré dans le papier film,en formant un gros boudin.3) Cuire dix minutes à la vapeur.Pendant ce temps, faire fondrel’échalote hachée avec une

noisette de beurre, y ajouter lechou frisé préalablement blanchi,puis compoter le tout doucement.4) Chauffer le fumet de poissonavec quelques pistils de safran,puis monter au beurre, goûter etrectifier l’assaisonnement.5) Dresser les assiettes encommençant par former un rond,au fond, avec le chou, à l’aide d’unemporte-pièce. Retirer délicate-ment le papier film et découper lerouleau de poisson en quatretranches égales. Déposer sur lechou et répartir la sauce safranéesur le pourtour.

delà. Par étapes aussi, Jane-Lise et Pierrick ont succes-

sivement rafraîchi la cuisine, leschambres du premier et la terrasseavant de donner un coup de soleilet de lumière méditerranéenne àla façade, méconnaissable en ter-racotta.

Lui-même a grandi dans leresto-épicerie de son grand-père,cuisinier à Bussy-sur-Moudon, àdeux pas de Lucens. Et il a eu toutpetit, à 7 ou 8 ans, sa révélation: ilserait chef. Suivent un apprentis-sage à Peney-le-Jorat et le passagedans quelques-unes des très bon-nes adresses de Suisse et du Ca-nada (Ravet à Echallens, Bovier àGstaad puis Küsnacht, Girardetenfin, pendant trois ans).

D’abord à Fribourg puisà LucensArrivé à ce point de son parcours,Pierrick décide de se lancer, en-traînant sa jeune épouse, qui avaitpourtant juré qu’on ne l’y pren-drait pas à devenir restauratrice;ils reprennent une brasserie à Fri-bourg puis, à la retraite des beaux-parents, la bellemaison de Lucens,avec tout son passé paysan encoreposté à l’arrière.

La quarantaine se divise d’ordi-naire entre ceux qui entrent encrise – larguant amours, boulot,famille, pour repartir de zéro – etceux qui s’y trouvent, s’épanouis-sent, reprennent leur respirationen songeant que la vie peut êtrebelle. Pierrick? On le rangerait àl’évidence parmi les seconds. Pourson air de solidité apaisée et cettepetite étincelle au fond de l’œil,même après une journée de quinzeheures…

Héraut de la transparence, dudépouillement et de la sobriété, ilse voit aujourd’hui récompensépour sa constance. Sa rigueur. Sacuisine rassurante, au cours im-perturbable comme les eaux tran-quilles de la Broye, à deux pas delà.

Véronique ZbindenPhotos Thierry Parel

Sur le Net: www.hoteldelagarelucens.ch

Page 59: Migros Magazin 43 2009 f NE

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Page 60: Migros Magazin 43 2009 f NE

60 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Oignons rougesAromatiques, les oignons rouges viennent principalement d’Italieet ont un parfum épicé et légèrement doux. Ils sont parfaitementadaptés pour préparer des chutneys, des marinades, desantipasti ou des carpaccios. Les oignons rouges crus sont trèsdécoratifs et, coupés en rouelles, ils sont un délice, tant pour lepalais que pour les yeux. Sachez cependant qu’ils perdent unpeu de leur belle couleur à la cuisson.

Certes, les oignons font pleurer. Pourtant,sans eux, la cuisine serait fade. Un avis quepartage Andrea Pistorius, collaboratrice aumagazine «Cuisine de Saison».

PETIT PRÉCIS CULINAIRE

Les oignons

Oignons jaunesTrès avantageux, les oignons jaunes déploienttout leur goût piquant et relevé quand ils sontcuits à l’étuvée ou braisés. Hachés finement,les oignons jeunes (petits et jaunes) peuventêtre utilisés pour préparer des sauces àsalade. Avantage: cultivés comme légumes degarde, les oignons jaunes se conservent toutl’hiver. Comme pour les autres variétés, il estrecommandé de les stocker dans un endroitsec, frais et aéré.

L’oignon est le remède naturelle plus savoureux à avoirtrouvé sa place dans nos cui-

sines. Provitamine A, vitaminesB1, B2, B6, C et E, calcium, soufre,fluor: il pourrait presque être ven-du en pharmacie!

En cataplasme (appliquer untorchon contenant des oignonshachés sur les parties du corpscorrespondantes), l’oignon soigneles otites, les infections urinaires,les piqûres d’insectes ainsi que lesaffections grippales. Placées surles inflammations et les plaies quicicatrisent mal, les rouellesd’oignon chaudes peuvent fairedes miracles.

Un oignon pour chaqueplatL’oignon est, avec le sel, le condi-ment le plus important.

Chaque variété a un goût quilui est propre. Il y a donc un oignonadapté à chaque plat. Les oignonsjaunes peuvent être étuvés, grillésou braisés. Les rouges conviennentà la confection de sauces à saladeou de préparations crues s’ils sonthachés. Les oignons blancs sontaussi délicieux crus, en rouellespar exemple. Astuce: les oignonsfrits dorent de manière uniformesi on les passe au préalable dans lafarine.

Conseils pour bienmanipuler l’oignonL’oignon nous fait toujours pleureraumoment de le travailler. Il sem-blerait qu’il n’existe pas de remèdecontre ce phénomène. L’oignoncontient en effet des huiles essen-tielles qui nous montent au nez etnous tirent des larmes. L’astucequi consiste à couper les bulbes

sous l’eau n’étant pas vraiment pra-tique, en voici une autre, plus sim-ple: placer les oignons dans lecongélateur une heure avant de lestrancher. Cela atténuera l’effet ir-ritant pour les yeux.

Enfin, sachez que respirer parla bouche évite le contact avec lesmuqueuses nasales. Impossiblecependant d’échapper au picote-ment… à moins de porter gants,masque et lunettes de plongée!

Pour éviter que les doigts nesentent l’oignon après la découpe,il suffit de se laver les mains avecun peu de dentifrice.

L’oignon est toujoursde saisonLes oignons poussent toute l’an-née. Il existe cependant, selon ladate d’ensemencement et de ré-colte, des oignons d’été et desoignons d’hiver. Les deux variétésse conservent longtemps, maisveillez à acheter vos oignons biensecs et fermes, en évitant ceux pré-sentant des germes ou ceux étantplus mous par endroits.

La recette des oignonsglacés30 g de beurre, 1½ cs de sucre,400 g d’échalotes, 100 ml de fondde veau, 1 pincée de sel, 1 ccd’aiguilles de romarin ou defeuilles de thym. Faire fondre lebeurre, verser le sucre et faire do-rer légèrement. Faire chauffer leséchalotes entières (voire desoignons) en remuant jusqu’à cequ’elles deviennent translucides.Ajouter le fond de veau. Cuire àfeu plus doux env. 15 min sanscouvrir. Saler, poivrer. Se mariebien avec un gigot, un canard ouune oie rôtie. Ph

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Page 61: Migros Magazin 43 2009 f NE

CUISINE DE SAISON | 61

Oignons blancsPrincipalement cultivés dans les régionschaudes, les oignons blancs distillent unesaveur à la fois douce et épicée. Moins fortsque les autres variétés, ils peuvent tout àfait être farcis, grillés ou braisés et parfumentidéalement les salades. Tous ces principess’appliquent également à leurs confrères,les gros oignons potagers.

Page 62: Migros Magazin 43 2009 f NE

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Page 63: Migros Magazin 43 2009 f NE

MIGROS NEUCHÂTEL-FRIBOURG | 63Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

TERROIRUn amourde fromage

Le vacherin Mont d’Or est unfromage à pâte molle, délicieu-sement coulant. Présenté danssa boîte en bois d’épicéa, ilséduit les palais et fait chaquehiver de nouveaux adeptes. Iltrouve son origine à la vallée deJoux dans le canton de Vaud, àla frontière franco-suisse, toutprès d’un sommet qui lui adonné son nom. Une quinzainede producteurs s’activent à safabrication dès l’automne venuet jusqu’au début du printemps.Le vacherin Mont d’Or estfabriqué à base de lait thermi-sé, soit légèrement chauffémais pas pasteurisé. Pourgagner en maturité, il faut doncl’affiner, et c’est là une desgrandes étapes de sa fabrica-tion qui se fait dans le secretdes caves. Le vacherin estexigeant, il faut le tourner tousles jours, ce qui nécessite unemain-d’œuvre nombreuse à ladextérité incomparable et à l’œilacéré. Le fromage reste encave entre dix-sept et vingt-cinq jours. Il ne reste alors plusqu’à le déguster avec du painou des pommes de terre enrobe des champs. Il se glissevolontiers dans le four pour semanger chaud.

Du théâtre pour des specta-teurs citoyens! Après sontonitruant succès l’an der-

nier avec Panique au Plazza, ladésopilante équipe de The Bou-levard Romand a décidé de re-mettre ça et se lance sur les rou-tes avec un nouvel opus signé RayCooney. N’hésitons pas à le répé-ter, pour la folle équipe d’humo-ristes et comédiens associés dansThe Boulevard Romand, le rireest et doit rester l’arme la plus

efficace dans le combat contreles scandales qui polluent notrevie quotidienne. Ainsi, si lors dupremier spectacle ce sont les des-sous de la politique fédérale (des-sous souvent cachés par des mé-dias complices) qui furent impi-toyablement dévoilés au grandjour, le thème de réflexion pro-posé cette année s’intéresse à uneautre polémique: le commercede fourrure. Les ingrédients sontles suivants: une boutique, des

associés, des employés et desclients pour le moins étranges,des vrais couples, des fauxamants, des portes qui claquent,etc. bref, tout ce qui fait lecharme et la force jubilatoire dugenre vaudeville ou boulevard, sijustement populaire. SC

22 et 23 octobre à 20 h 30,Le Casino au Locle.Plus d’informations: tél. 032 931 56 73www.grange-casino.chPh

otoAlainWicht

Le vacherin est exigeant, ilfaut le tourner souvent, ce quinécessite un œil acéré.

Thierry Meury (à gauche) etJean-Charles Simon combattentles scandales avec l’humour.

Le rire est et doit rester l’arme laplus efficace.

Adresse: Société coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg, case postale 256, 2074 Marin-Epagnier, tél. 058 574 81 11Changements d’adresse: les changements d’adresse sont à communiquer à la poste. Le journal suivra automatiquement à la nouvelle adresse.Abonnement à «Migros Magazine»: 058 574 83 37, tous les matins et lundi après-midi. E-mail: [email protected]

«Le vison voyageur» au théâtreLa désopilante équipe de The Boulevard Romand remonte sur scène.Humour garanti avec Pierre Aucaigne, Thierry Meury, Vincent Kohler,Jean-Charles Simon et La Castou.

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MIGROS NEUCHÂTEL-FRIBOURG | 65Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Etre le propre artisan deson bonheurYoga ou sophrologie: des méthodesanti-stress garantes de détente mentaleet physique ou comment arriver àvivre le présent.

LISTE DES COURSYoga etsophrologieApportez un plus àvotre bien-être!

➔ Ecole Club NeuchâtelSophrologieMardi de 14 h 45 à 15 h 45Mercredi (cours penséepositive) de 20 h à 21 hMercredi (cours enfants)de 17 h 30 à 18 h 30Jeudi (niveau débutant) de19 h à 20 h 30Yoga ChinoisLundi de 20 h à 21 hSamedi de 9 h à 12 hHatha YogaLundi de 19 h à 20 hMardi de 18 h à 19 hMercredi de 18 h 30 à 19 h 30Mercredi de 19 h 30 à 20 h 30Mercredi de 20 h 30 à 21 h 30Jeudi de 09 h 15 à 10 h 15

➔ Ecole-Club FribourgYoga ChinoisSamedi de 09 h à 12 hHatha YogaLundi de 20 h à 21 hMardi de 09 h 30 à 10 h 30Mardi de 12 h 15 à 13 h 15Mardi de 19 h à 20 hMardi de 20 h 30 à 21 h 30Jeudi de 17 h 30 à 19 hJeudi de 19 h à 20 h

➔ Ecole–ClubLa Chaux-de-FondsSophrologieMercredi de 19 h à 20 hHatha YogaMardi de 18 h à 19 hViniyogaMardi de 19 h à 20 h

➔ Ecole-Club BulleHatha YogaLundi de 20 h à 21h 15Jeudi de 19 h à 20 h

➔ Val-de-TraversViniyogaJeudi de 17 h 30 à 18 h 30et de 19 h à 20 h

C’est grâce à la danse classi-que pratiquée très jeuneque Marinette Domon,

50 ans etmère de deux enfants, dé-couvre des sensations extraordinai-res au travers de son corps. Adulte,ne trouvant pas certaines réponsesdans son contexte familial et sonenvironnement socio-religieux,elle gagne en autonomie et c’esttout naturellement que le yoga et lasophrologie s’imposent à elle.

Pour Marinette Domon, cesdeux méthodes sont incontesta-blement des moyens efficacespour lutter contre la maladie demasse et garder un bon équilibremental et physique. Mais quesont le yoga et la sophrologie? Le

yoga est avant tout unephilosophie orientale, tan-dis que la sophrologie, issueentre autres du yoga, est unescience créée par le professeurCaycedo dont les techniques sontdestinées aux Occidentaux. Fortede son expérience et de son inté-rêt à «l’autre», Marinette Domonenseigne à l’Ecole-club de LaChaux-de-Fonds depuis environdix ans et transmet des outilsdans le domaine de la gestion dustress. Mais également le sens demieux vivre «l’ici et le mainte-nant», afin de devenir soi-mêmel’artisan de son bien-être par lebiais de la respiration, la relaxa-tion et l’assouplissement. De nou-

«Il est urgent de prendre soinde soi!»

Marinette Domon: apprenons à mieux vivre «l’ici et le maintenant» par le biais de la respiration, la relaxationet l’assouplissement.

velles techniques sont régulière-ment intégrées à ses cours suite àdes formations continues oud’autres recherches personnelles.Pour Marinette Domon, «il esturgent de prendre soin de soi»!

Monique Jüni

Adresses Ecoles-clubs: Neuchâtel: rue du Musée 3, 2001 Neuchâtel, tél. 058 568 83 50. Fribourg: rue Hans-Fries 4, 1700 Fribourg,tél. 058 568 82 75. La Chaux-de-Fonds: rue Jaquet-Droz 12, 2300 La Chaux-de-Fonds, tél. 058 568 84 00.Bulle: rue de Toula 20, 1630 Bulle, tél. 058 568 83 25.Cours au Val-de-Travers et cours au Val-de-Ruz: tél. 058 568 84 75. Internet: www.ecole-club.ch

PhotoArno

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MIGROS NEUCHÂTEL-FRIBOURG | 67Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Cette semaineA Altavilla, Fritz Gaberell-Blasercultive quelque 200 variétés decucurbitacées. Et ce n’est qu’unepetite partie de l’incroyable variétéde courges que l’on peut trouver enSuisse!

L’instant prochain:Notre fournisseur de choucroutedu Seeland.

Elle peut être rouge, blanche,bleue, verte, jaune, multico-lore ou orange comme on a

davantage l’habitude de la voir.Une fois petite aux formes biscor-nues, une autre fois allongée ouen forme de calebasse, on l’ima-gine pourtant ronde et géante. Onla déguste en soupe, en gâteau, ensalade, en confiture ou encorecomme fruit, même si parfois ellene sert que de décoration. Eh oui,la courge se décline en moult for-mes, couleurs et goûts et, bienqu’encore tropméconnue, elle faitle bonheur des connaisseurs! Quece soit la Tonda padana au goût demarron, la Rouge vif d’Etampesplus particulièrement prisée pourla soupe ou la courge Spaghettidont vous comprendrez le nomune fois cuite.

Fritz Gaberell-Blaser, à Altavilla,petit hameau de Morat, s’est spé-cialisé depuis douze ans dans lacourge et est devenu l’un des plusgrands producteurs du pays. L’en-droit est idéal à cette culture etparticulièrement aux côtés de ces«Toblerones», vestiges en pierreque l’armée avait érigés à travers levillage et vers lesquels les plantess’élancent, comme pour les déco-rer ou les enfouir.

Sur les 10 hectares de son do-maine que Fritz Gaberell-Blaserconsacre aux courges, croissentquelque deux cents variétés diffé-rentes, du melon à la courgette enpassant par le pâtisson, car ce sontbien tous des représentants de lafamille des cucurbitacées, expli-que le producteur. Et cela ne re-présente qu’un petit éventail de ce

qui existe! Autre atout de la courgede la région de Morat, c’est bel etbien sa proximité avec la coopéra-tive de Migros Neuchâtel-Fri-bourg. De plus, si les courges se

récoltent de mi-juillet aux pre-miers gels, elles se conservent fa-cilement plusieurs mois selon lesvariétés, explique encore Fritz Ga-berell-Blaser. François Stoeckli

Photos

Jean

-Luc

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Fritz Gaberell-Blaserd’Altavilla s’est spécialisédepuis douze ans dans laproduction des courges.

de votre coopérativeChez Fritz Gaberell-Blase, la courge se décline en deux cents variétés et autant de saveurs.

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Page 68: Migros Magazin 43 2009 f NE

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Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 69

Faites la chasse auxdéperditions de chaleur!Vos factures de chauffage vous font grimper aux murs? Songez à bien isoler votre bâtiment.Des conseils de pro bons pour le porte-monnaie et pour l’environnement.

Chauffer l’environnement nesert à rien. Et c’est pourtantce que font de nombreux

Suisses. Une grande partie del’énergie de chauffage s’échappedes habitations. Les coupables?Les fenêtres, pensez-vous? Ehbien, non. «Les façades consti-tuent le poste le plus important»,indique Sahar Pasche, physicienne

et directrice d’Ecobuilding, uneassociation qui soutient les pro-priétaires dans leurs travaux derénovation énergétique, en propo-sant notamment un check-up dubâtiment, un accompagnement etun suivi du projet.

Les murs extérieurs consom-ment à eux seuls 25% de l’énergiedu bâtiment. Les combles et le

toit ne sont pas en reste avecleurs 17%, tandis que les fenêtresen avalent 13%.

Le nerf de la guerre:l’isolationComment diminuer ses dépen-ses énergétiques? En isolant sonhabitation. Selon la directriced’Ecobuilding, il est possible

d’économiser entre 30 et 70%d’énergie. Démonstration avecune villa moyenne d’une surfaced’environ 200 mètres carrés ali-mentée par une chaudière à ma-zout, qui consomme 3800 litrespar an. Cette maison disposed’une mauvaise isolation et né-cessite une bonne cure dejouvence.

Une maison bien isolée permet d’économiser entre 30 et 70% d’énergie.

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70 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Combleset toit10 à 20%

Fenêtres5 à 10%

Revêtir les façades d’uneprotection thermique

permet de diminuer la quantitéde mazout de 1270 litres. 640 li-tres sont ensuite épargnés eneffectuant la même opérationsous le toit, 470 litres en chan-geant les fenêtres et 320 litres,enfin, en isolant la dalle sur lacave. Au final, cette villa ne

consommera plus que 1100 li-tres de mazout par année.

Des subventionssont possiblesBien sûr, les rénovations ont unprix. En l’occurrence, la direc-trice d’Ecobuilding les chiffre à132 000 francs. «L’amortisse-ment du coût des travaux sur

vingt à trente ans correspond à ladurée de vie des matériaux utili-sés», indique Sahar Pasche. Anoter qu’il est possible d’obtenirdes subventions – 16 800 francsdans l’exemple cité – auprès deson canton et du Programme bâ-timent de la Fondation centimeclimatique (lire encadré).

Par ailleurs, la spécialiste

EN BREF

Rénovation etprotection du climatPlusieurs travauxde rénovation peuventbénéficier d’un soutienfinancier du Programmebâtiments de la Fondationcentime climatique.

Il s’agit de l’isolation thermi-que du toit, respectivement dela dalle des combles, l’isolationthermique des murs versl’extérieur ou contre terrerespectivement du sol versl’extérieur, la rénovation desfenêtres, ainsi que l’isolationthermique des murs donnantsur une zone non chaufféerespectivement du sol donnantsur une zone non chaufféecontre terre.A condition de répondre auxexigences du Programme Bâti-ment, les propriétaires peuventbénéficier de 20 à 30 francs/m2

pour le toit ou la dalle descombles, de 20 à 30 francs/m2

pour les murs, ainsi que de 20à 80 francs/m2 pour lesfenêtres. Avec un bonus de10 francs/m2 pour une rénova-tion totale.L’actuel programme nationald’assainissement des bâti-ments de la Fondation Climati-que se termine à la fin del’année.Les contrats doivent êtreenvoyés jusqu’au 31 décem-bre 2009 (le cachet postalfaisant foi) et les travauxréalisés en 2010. Cela nesignifie pas pour autant qu’il n’yaura plus rien en 2010, maissous une forme différente.Le programme des prochainesannées n’en est pour l’heurequ’à ses balbutiements.

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Toit et sol des comblesDes combles non chauffés et mal isolés causent despertes de chaleur. Pour y remédier – et éviter degaspiller 10 à 20% d’énergie –, il convient de poser unecouche d’isolation de 12 à 18 cm sur le sol des comblesou 16 à 20 cm sous la toiture.

FenêtresRemplacer les fenêtres de sonlogement permet d’économiser 5 à10% d’énergie. S’il n’est paspossible de les changer, mettredes joints en caoutchouc réduit legaspillage énergétique. Autreastuce: isoler et étancher lesembrasures et les caissons destores à rouleaux. Commentchoisir les nouvelles fenêtres?Opter pour un vitrage avec lavaleur U la plus petite possible. Lavaleur U est une mesure quiindique la déperdition de chaleurpar mètre carré d’un élément dubâtiment. A titre de comparaison,les vieilles fenêtres à double vitrageont un U élevé (2,5 à 3 W/m2K),tandis que les modèles actuelssont deux fois plus isolants (U de1,2 à 1,6 W/m2K). Pour limiter lesdéperditions, il est conseillé dechoisir un petit cadre de fenêtre.

Alternative au remplacementcomplet des fenêtres, poser unnouveau cadre sur l’ancien, ce quiévite de changer les caissons destores à rouleaux, les rebords defenêtres et les planches à rideaux.

Rénovations ciblées

Economiesd’énergie

Page 71: Migros Magazin 43 2009 f NE

VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 71

Sol et plafondde la cave 5 à 10%

Mursextérieurs10 à 20%

Chauffage eteau chaude 5 à 10%

Electricité5 à 10% Sol et plafond de cave

5 à 10% d’énergie supplémentaire peut êtreépargnée en isolant le plafond de la cave avecune couche de 8 à 14 cm. Des déperditions dechaleur apparaissent lorsque les sous-sols nesont pas chauffés. En plus du plafond dessous-sols non chauffés, il est conseillé decolmater ou d’ajouter des isolations supplé-mentaires aux portes, cloisons et caged’escalier. A noter que les sols à même la terrepeuvent être isolés avec une couche de mêmeépaisseur.

Murs extérieursC’est en isolant les façades qu’il est possiblede réaliser le maximum d’économies d’éner-gie: entre 10 à 20%. Cette étape se révèleindispensable pour les maisons disposantd’une mauvaise isolation thermique. Com-ment procéder? Le plus courant: poser unecouche isolante à l’extérieur de la façade.Elle peut être compacte ou ventilée (avec unespace vide de 3 à 5 cm). Mais il est aussipossible d’isoler l’intérieur du bâtiment. Lesspécialistes recommandent de recouvrir lesmurs extérieurs d’une couche de 14 à 20 cm.

conseille de bien planifier lestravaux de rénovation. Unecoordination permet d’éviterdes erreurs qui peuvent coûtercher par la suite. Exemple: ins-taller des fenêtres très isolantessans rénover les façades risquede causer des problèmes d’hu-midité. Une synchronisationpermet aussi de mieux rentabi-

liser certaines structures tellesque les échafaudages.

Comme le remarque SaharPasche, les besoins en chauffagechangent après une isolationthermique. Mieux vaut doncrénover son logement avant dechanger son installation dechauffage. Sinon, le systèmerisque fort d’être surdimen-

sionné et, par conséquent, lafacture aussi.

Laurence CaillePhoto Keystone

Sur le Net:www.ecobuilding.chwww.bien-construire.chwww.crde.chwww.suisse-energie.ch

Gestes simples➔ Aérer son logement pourévacuer l’humidité: il suffit d’ouvrirgrand les fenêtres durant cinqminutes et de les refermer ensuitecomplètement.➔ Eviter de laisser les fenêtresentrouvertes toute la journée, cequi cause de lourdes déperditionsde chaleur, car le thermostat duradiateur cherchera en vain àcompenser les pertes de chaleur.A noter que si le radiateur estfroid, c’est que la températureambiante est atteinte.➔ Dépoussiérer les radiateurs.➔ Dégager les rideaux etobstacles placés devant lesradiateurs.➔ Tirez les rideaux et baisser lesstores afin de conserver lachaleur durant la nuit.➔ Poser une feuille isolanterevêtue d’aluminium derrière leradiateur permet de réduire lespertes de chaleur vers l’extérieur.➔ Isoler les tuyaux de chauffageet d’eau chaude dans les locauxnon chauffés du sous-sol.

L’énergie de l’eauchaudeChasser le gaspillage de chaleurconcerne également l’eauchaude. Sur les 160 litres d’eauque chaque Suisse consommequotidiennement, un tiers estchaude. En considérant qu’elleest chauffée grâce au mazout,cela représente 250 litres par an.A lui seul, un bain nécessite undemi-litre de pétrole. Pouréconomiser de l’énergie: prendreune douche plutôt qu’un bainpermet d’épargner 140 litres demazout (sans parler des40 000 litres d’eau). Installer unrobinet mitigeur aide à retrouverrapidement la températuresouhaitée. Autres gestes simplespour économiser de l’eau (aussichaude que froide): fermer lerobinet lorsqu’on se savonne, serase ou se lave les dents,installer un brise-jet et ramenerle mitigeur sur la position froidaprès usage, afin d’éviter de fairecouler inutilement de l’eauchaude.

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Les énergies de l’harmonieSynthèse de la médecine ayurvédique, chinoise et égyptienne, la polarity thérapie est encorepeu connue en Suisse romande. Son but: permettre à l’énergie vitale de circuler librement en soi.

Polarité? Sommes-nous doncun circuit électrique? Pas dutout! Laméthode thérapeuti-

que polarity se base sur l’énergievitale que chacun posséderait et samise en mouvement dans l’orga-nisme. Souvent, cette énergie cir-cule mal dans le corps. Il s’agitalors de la rééquilibrer et de la ré-harmoniser, en touchant toutesles dimensions de la personne:physique, psychique, émotive etspirituelle.

La polarité (ou polarity, le nomofficiel), développée en 1945 par leDr Randolph Stone, est la synthèsede trois médecines traditionnelles:chinoise, ayurvédique et égyptien-ne.On y retrouve les cinq éléments(le feu, l’eau, l’air, la terre et l’éther– l’espace), ainsi que le yin et le yangsous forme de positif et négatif.

Un soutien dansl’apaisement de douleursElle s’adresse à tout le monde, car,d’une part, elle soutiendrait le pro-cessus d’autoguérison et renfor-cerait le système immunitaire.D’autre part, elle soulagerait aussiles douleurs–ponctuelles ou chro-niques – en supprimant les bloca-ges d’énergie qui en sont lacause. Des obstacles qui

ElisabethBongard Henzelin,

thérapeuteen polarity,

pratique un soinsur notre

journalisteMélanie Haab.

Pour les enfants aussiPositionner des mains sur unenfant qui doit rester allongéenviron trente minutes, c’estplutôt étrange, non? Pourtant, lapolarity thérapie produit ausside nombreux bienfaits aux pluspetits. Ils peuvent écouter unconte pendant la séance.Celle-ci aide à calmer l’hyperac-tivité, qui est aussi un symptômed’une mauvaise circulation del’énergie. Elle peut apaiser lesangoisses, faire diminuer lestroubles du sommeil et améliorerla concentration.

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Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 75

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peuvent s’exprimer sousforme demaux de ventre ou

de tête, anxiété, stress ou déprime.Par exemple, «on devrait la prati-quer régulièrement à l’entrée del’hiver pour éviter d’attraper lagrippe saisonnière», conseille Eli-sabeth Bongard Henzelin, de l’Ins-titut Ganesh à Lausanne et théra-peute diplômée enpolarité (forma-tion de plusieurs années).

Des pôles de la têteaux piedsConcrètement, celui qui souhaitedonner un coupdepouce à sa vie serend chez un thérapeute. La séancedure entre une heure et une heureet demie et est remboursée par laplupart des assurances complémen-taires. Le spécialiste discute avec lapersonne, qui explique ce qu’elleattend de ce rendez-vous, ce qui lafait souffrir ou la chiffonne. Puiselle s’étend, habillée, sur une tabledemassage.Lethérapeutepositionneses mains sur les différents pointsd’énergie, l’une surunpôle et l’autresur son opposé. Ces pôles (positifs,négatifs ouneutres) se trouvent surl’entier de notre corps, de la racinedes cheveux aux petits orteils.

Lesmains du thérapeute font lelien entre les différents pôles dupa-tient, permettant la remise enmou-vement d’une circulation harmo-nieuse. Le travail s’effectue avec lapropre énergie de la personne.«C’est un cheminement, parfois leschoses bougent rapidement grâce àla polarité.Mais il faut vouloir avan-cer, être d’accord de travailler surses problèmes», note Sylviane Bu-chilly, thérapeute diplômée à l’Ins-titut Ganesh.

Et on sent vraiment la différen-ce?Après avoir testé, nous pouvonsen témoigner; lorsque le blocage serésout et que l’énergie refonctionnenormalement, on le remarque aus-sitôt: gargouillements du ventre,impression de calme, de bien-êtrequi augmente. Pour un peu, ons’endormirait. L’heure défile alors àtoute vitesse. D’où l’importanced’être en confiance avec son théra-peute pour parvenir à lâcher prise.

De la gymà l’assiette«On agit sur la globalité de la per-sonne. Souvent, les gens viennentpour un problème et d’autres cho-

ses ressortent, explique SylvianeBuchilly. Chaque personne réagitdifféremment.»

«Quelquefois, une séance suf-fit pour décoincer tout ce qui em-pêche l’énergie de circuler cor-rectement, mais cela dépend dunombre de blocages anciens, etsurtout du patient», poursuit Eli-sabeth Bongard Henzelin. Quiprécise que si la polarité soulageles maux, elle ne se substitue enaucun cas à un diagnostic mé-dical.

Elle peut aussi s’effectueravant une intervention, pour cal-mer la personne, ou en post-opé-ratoire, pour réharmoniser lescorps énergétiques, diminuer lesdouleurs et accélérer la convales-cence.

Comme dans l’ayurvéda, lapolarité comporte plusieurs vo-lets: le soin prodigué par un thé-rapeute, mais aussi des exercicesénergétiques, une attitude men-tale positive, une alimentationsaine et fraîche et l’autopolarité(lire encadré). «Chacun va à sonrythme, selon l’ampleur du chan-gement de vie qu’il est prêt àconcevoir. Ce ne sont pas les évé-nements extérieurs qui sont im-portants, mais comment la per-

Se soigner avecl’autopolaritéL’avantage de la méthodepolarity, c’est qu’une fois unbilan établi avec un thérapeute,et l’apprentissage de quelquesmouvements, on peut parfaireson bien-être soi-même, sansque cela ne remplace pourtantune séance. Pour ce faire, ilfaut une pièce au calme, bienaérée, et un peu de tempsdevant soi. Par exemple, pourdes problèmes liés au foie, onapplique la main droite sur lefoie, côté droit du ventre, et lamain gauche derrière la nuque.Une position que l’on gardedurant trois à cinqminutes.Contre lesmaux de tête, lamain gauche se colle sur lefront, tandis que la droite vasur la nuque.L’autre point important, c’estde pratiquer les exercicesénergétiques dès lematin,pour réveiller le corps etmaintenir la souplesse desarticulations. Par exemple, laposition d’accroupissementpermet de fortifier le dos et lepérinée, unmouvement quiaide aussi en cas de constipa-tion chronique. Enfin, il fautprendre garde à ce qu’onmange, car c’est aussi cela quinous fournira l’énergie. Unealimentation trop riche ougrasse empêche une bonnecirculation énergétique.

sonne les ressent», insiste Elisa-beth Bongard Henzelin.

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SylvianeBuchilly,thérapeute,montrecommentpratiquerl’autopolaritédu foie.

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Page 77: Migros Magazin 43 2009 f NE

Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 VIE PRATIQUEGRANDIR | 77

«Papa, maman, mon amoureuxpeut venir dormir à la maison?»Votre ado veut dormir avec son chéri ou sa chérie sous votre toit. Quelle position adopter?Les conseils de spécialistes.

Cupidon a encore frappé: Car-la est folle amoureuse de sonFrédéric. Folle au point

d’avoir l’impression de manquerd’air loin de lui. Le petit couple,scotché l’un à l’autre le jour, vou-drait bien aussi rester collé lanuit. Où ça? A la maison, pardi.«Dites, parents chéris, monami(e) peut rester dormir cesoir?» Dans le même lit, s’entend.Comment réagir?

«Ce n’est ni aux psys ni auxjournalistes de dire aux parentsce qu’ils doivent faire, répond Na-hum Frenck, pédiatre et théra-

peute familial à Lausanne. Ilsdoivent se reporter à leurs valeursfamiliales.» Condition sine quanon: il faut que les parents – oule parent et son partenaire –soient à l’aise avec cette situation.Et d’accord entre eux.

Un week-endsur deuxEt le médecin de citer l’exempled’un jeune homme de 18 ans dontles parents sont divorcés. Sonpère ne tolère pas d’autre sexua-lité sous son toit, tandis que samère l’accepte. Ainsi, il peut dor-

mir un week-end sur deux avec sapartenaire chez sa mère.

Souvent, les parents ne réagis-sent pas de la même manière enfonction du sexe de leur ado. «Ily a traditionnellement davantagede résistance chez les parentsd’une fille, reconnaît MoniqueWeber, responsable de préventionpour l’éducation sexuelle à laFondation Profa. Tandis que no-tre société considère qu’un gar-çon doit vivre ses expériences.»

L’âge aussi modifie la donne.Des parents vont peut-être refu-ser que leur enfant couche avec

son partenaire sous le toit fami-lial avant la majorité sexuelle(16 ans) et n’y verront aucun in-convénient s’il reformule cettedemande à 18 ans.

Est-ce risqué de refuser queson ado dorme avec son partenairesous le toit familial? «Cela ne vapas empêcher les jeunes d’avoirune sexualité, comme des dizainesde générations l’ont eue avant eux,dans les bois, dans une voiture,chez des connaissances», remar-que Nahum Frenck. Une décisionnégative ne va pas non plusperturber l’ado amoureux.

Condition sinequa non pour

qu’un enfant dormeavec son amoureuxou son amoureuse:

que les deux parentssoient d’accord.

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Migros Magazine 43, 19 octobre 200978 | VIE PRATIQUEGRANDIR

«Il sera un peu frustré, il vapester, il va trouver d’autres

solutions, insiste le spécialiste.Mais il ne va pas être traumatiséou impuissant pour autant.»

Faire plaisir à tout prix, au dé-triment de ses propres valeurs,voilà ce qui risque d’envenimer lavie familiale. «Les adultes doiventidentifier leurs propres besoins etdéfinir le cadre nécessaire à leurbien-être, appuie Monique We-ber. Dans une société où il est debon ton d’être à l’aise avec la vieintime des jeunes, les parentsn’osent pas dire non. Résultat: lesados envahissent trop l’espace.»

L’adjointe pédagogique de Pro-fa recommande de fixer des limi-tes afin de préserver leur territoirequi se découpe en un espace conju-gal et un autre familial. Evidem-ment, la cohabitation ne se dé-roule pas de la même manièredans un appartement que dansune grande maison. Pas envie decroiser la petite amie du fils en pe-tite tenue le matin ou d’avoir l’im-pressiond’habiter chez son enfant:il faut clairement l’exprimer. Sides parents ne souhaitent pas co-habiter avec un autre couple,maisqu’ils ne voient pas d’objection àce que les jeunes s’approprient ledomicile en leur absence, qu’ils ledisent.

«Une hiérarchieà conserver»Reste qu’instaurer des règles estforcément arbitraire. «Les parentsdoivent aménager la cohabitationen fonction de leur façon de vivre,note Nahum Frenck. Ce n’est pasnécessairement à eux de s’adapter,il devrait y avoir une hiérarchie decompétences, cela ne veut pas direque l’on ne discute pas, mais la dé-cision revient aux parents.»

En quoi la présence d’un cou-ple adolescent sous le toit familialpeut-elle mettre les seniors mal àl’aise? «Elle les renvoie à leur pro-pre intimité», explique MoniqueWeber. En plus, la sexualité de leurado leur fait prendre consciencequ’ils reculent d’une génération,qu’ils deviennent des grands-pa-rents potentiels et qu’eux-mêmesne sont plus en état de procréer.

Lectures conseilléesEn face, le jeune couple rechercheun endroit où vivre un momentprivé. «Dans de telles situations,on se sent très vulnérable, remar-que l’adjointe pédagogique de laProfa. Souvent, les adolescentsaimeraient que cet instant soit leplus beau possible, se sentir en sé-curité, ne pas être dérangés. Ilscherchent un lieu plaisant etconfortable qu’ils peuvent tousdeux s’approprier.

Certes, certains parents sontrassurés que leur enfant passe lanuit à la maison. «Mais attentionà ce que le sentiment de protec-tion ne dérive pas vers quelquechose d’intrusif», prévientMoni-que Weber.

«Ce moment d’intimité estune manière de se séparer de sesparents, poursuit l’adjointe péda-gogique. Mais ce n’est pas aux pa-rents d’organiser les rencontressexuelles de leur enfant.» Les pa-rents ne doivent pas se mêler del’intimité de leur enfant, mais plu-tôt rester en retrait, car «cela faitpartie du processus d’individuali-sation, de responsabilisation dujeune», note Monique Weber.

Laurence CaillePhotos Getty et F1 Online

Marcel Rufo, «Tout ce quevous ne devriez jamais savoirsur la sexualité de vosenfants», Anne Carrière etLivre de poche.Si les bébés ignorent qu’ils ont unsexe, ils le découvrent et sel’approprient peu à peu en faisantl’expérimentation d’une sexualitéinfantile. En plus de détailler lesétapes de la construction del’identité sexuelle et d’aborder lasexualité abîmée – attouche-ments, viols... – le célèbrepédopsychiatre français répondaux questions que se posent lesparents. A savoir: est-il normalqu’un enfant se masturbe?Peut-on prendre un bain aveclui?

Stéphane Clerget, «Guide del’ado à l’usage des parents»,Calmann-Lévy.L’adolescence: une période detransformation radicale et degrande fragilité, reconnaît lepédopsychiatre françaisStéphane Clerget. Son guide

destiné aux parents des12-18 ans donne des conseilsprécis et des réponses pratiquesà de nombreuses questions quese posent les parents. Exemple:comment réagir lorsque son adochange d’attitude, devientinsolent, prend des drogues, etc.

Béatrice Copper-Royer,«Premiers émois, premièresamours. Quelle place pour lesparents», Albin Michel.L’adolescence est la période denombreux émois que l’ado vittrès intensément. Comment lesaider sans s’immiscer dans leurintimité? Comment les réconfor-ter lors d’un chagrin d’amour oufaire parler un ado muré dans lesilence? Psychologue spécialiséedans la clinique de l’enfant et del’adolescent, Béatrice Copper-Royer a écrit d’autres ouvragesau sujet des jeunes, dont «Lâcheun peu ton ordinateur», «Non, tun’es pas encore ado!» et – entreautres – «Vos enfants ne sontpas des grandes personnes».

Si les parents refusent, les enfants trouveront toujours des endroits pour passer des moments d’intimitéavec leur amoureux.

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80 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

Faut-il avoir peurdes nouvelles pucesélectroniques?Traçage du nombre d’entrées ou de ventes d’aliments, identification immédiate d’un vrai clientou d’un faux passeport: la nouvelle génération des marqueurs électroniques – les puces RFID– appartient déjà à notre quotidien. A notre insu? Paroles d’experts.

Alexandre Cotting, ingénieur et chef de projet au sein du RFID Center de Sierre, un centre de compétence dédié aux puces électroniques.

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VIE PRATIQUEHI-TECH | 81

Hier, le code-barres permettaità la gérante d’une boutiquede gérer son stock et d’étaler

au mieux ses commandes auprèsde sa centrale d’achat. Demain, etsouvent aujourd’hui déjà, grâce àun «tag» informatique, une mar-que d’habits ou de boissons sait entemps réel où, quand et en com-bien d’exemplaires est vendu telou tel produit. Et cela n’importeoù sur la planète.

Ce double système d’étiquetageintelligent et d’identification auto-matique appartient à ce que l’onnomme en français l’internet desobjets (lire encadré). Les scientifi-ques, eux, préfèrent le terme tech-nique de RFID pour Radio-fre-quency Identification. Soit uneminipuce pour le stockage infor-matique des données et une an-tenne lilliputienne offrant la ré-ception et l’envoi des ondes radio.Le tout paramétrable sur une dis-tance oscillant entre quelquescentimètres et plusieurs mètres.

Les premiers échos autour dela RFID datent des 2005. «A l’épo-que s’est produit un impression-nant buzz médiatique. Pour lesuns, cela allait tout révolutionner.Pour les autres, c’était une nou-vellemanifestation de l’éternel BigBrother.»

AlexandreCotting vit déjà dansle monde global. Souvent en dé-placement, son épouse est Chi-noise et lui-mêmene se débrouille«pas tropmal» enmandarin. Ingé-nieur en électricité diplômé del’Ecole polytechnique fédérale deLausanne, au bénéfice d’unmasteren management de la technologie(MOT), il travaille comme chef deprojet au sein du RFID Center duTechnopôle de Sierre, le seul cen-tre de compétence de cette tech-nologie en Suisse.

Et il le reconnaît volontiers: sicet identifiant électronique duXXIe siècle envahit petit à petitnotre quotidien, c’est souvent àl’insu du plus grand nombre. Ainsi,même siMigros et d’autres grandsdistributeurs le testent depuis plu-sieurs années, le magasin du futursans caissière ne semble toujourspas près d’accueillir ses premierscaddies. Pas de quoi inquiéter l’in-génieur, à qui l’on faisait le mêmegenre de réflexion lorsqu’il s’occu-pait de robotique.

«Le code-barres a mis trente ans às’imposer et il n’a sans doute pasencore dit son dernier mot. Il y aune décennie à peine, beaucoupde produits s’étiquetaient encore àla main. Alors il faut un peu detemps,mais la RFID est déjà large-ment une réalité.»

Des puces utilisées pouridentifier les animauxIl se nichait ainsi dans chaque billetdu dernier championnat dumondede football. Plus d’une vingtaine depostes dans le monde le testentpour améliorer la qualité de leursprestations, de plus en plus d’entre-pôts de la grande distribution ensont équipés et denombreuxchienset chats en ont été dotés par leurspropriétaires.

Pour l’heure, seule la questiondu coût encore important de lapuce semble l’empêcher de se re-trouver sur la moindre marchan-dise. «Il faut un certain volume. Lesprix vont baisser.Mais pour l’heure,à 20 centimes le tag, cela fait davan-tage sens sur un container que surchaque bouteille de bière.»

Sans compter que des problè-mes techniques voient le jour, liésentre autres à la pose sur certainessurfaces réticentes comme le mé-tal ou les récipients conte-nant de l’eau. «Nous avons

Alexandre Cotting: «La puce RFID est déjà largement une réalité.» Au premier plan: un lecteur RFID mobile.

«Des craintes infondées»Chercheur indépendant et co-organisateur de la conférence LIFT àGenève, consacrée aux technologies de la communication, NicolasNova pose un regard plutôt serein sur le RFID, une technologie quise développera selon lui au moins sur deux axes: celui de lalogistique et celui de la traçabilité de l’individu, comme une carted’étudiant avec laquelle payer son repas ou accéder à certainesparties du campus. «Même s’il existe encore des obstacles d’ordretechnologique et, en effet, certaines réticences d’ordre éthique.»Fantasme ou réalité? «Selon moi, ces craintes sont largementinfondées.» D’abord, rappelle ce spécialiste, la plupart des genspossèdent de nombreuses cartes (de crédit, de débit, de fidélité,etc.) sans trop d’état d’âme. «Surtout en Suisse, où le débat sur laprotection de la sphère privée est moins vif qu’en France, parexemple. Peut-être parce que d’un autre côté les menaces sont plusdiffuses.» D’autre part, rappelle Nicolas Nova, certaines catégoriesde population – adolescents en tête – produisent eux-mêmes del’information les concernant, notamment sur les réseaux sociaux.«Souvent avec beaucoup de subjectivité, voire pas mal de fantasmeou de fausses vérités, et sans toujours avoir conscience desrisques encourus.»Selon Nicolas Nova, tout indique que la majorité semble prête àsacrifier une partie de son intimité en contrepartie d’avantagespratiques. Pour preuve, ce sondage qui indiquait qu’une majoritéd’Anglais accepterait de s’implanter une puce informatique sous lapeau à l’image du fameux professeur de robotique Kevin Warwick.«Ou plus prosaïquement, cette discothèque de Barcelone offrant lapossibilité d’un capteur RFID sous-cutané pour faciliter l’entrée desclients. Nous laissons derrière nous une masse considérabled’informations sur nos habitudes dans la vie quotidienne. Leproblème se poserait si ces données éparses se voyaient collectéesde manière centralisée. Heureusement nous n’en sommes pas là.»Pour l’instant?

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Migros Magazine 43, 19 octobre 2009 VIE PRATIQUEHI-TECH | 83

Dans les arbres…A Paris, l’on retrouve ces puces sans contact dans les cartes Vélib’ oules pass de transports publics Navigo, mais aussi dans... les arbres.Rien à voir avec une quelconque surveillance des passants: il s’agit derenseigner les jardiniers sur les dates de plantation, mais aussi leséventuelles maladies ou traumatismes détectés.A une quinzaine de kilomètres de là, la maternité de Montfermeil a étépionnière dans la mise en place de bracelets électroniques pournouveau-nés en vue de prévenir les risques de rapt ou d’échange.

... et dans les œuvres d’artAutre utilisation inattendue de ces marqueurs électroniques, que l’onretrouve sous l’épiderme de chevaux ou de bovins pour valider leurpedigree. Ou dissimulés dans des œuvres d’art, afin d’éviter lacontrefaçon. Ce qui fait dire à certains sceptiques que l’on assiste à un«emballement technologique avec des applications potentielles allantbien au-delà des objectifs initiaux», selon les termes de DanielleKaminsky, chercheur française en criminalité.

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EN BREFA l’aide de programmes commecodeicare.ch, les consommateurs peuventavoir accès aux informations des codes-barresvia leur téléphone mobile.

été approchés par la filièredu gruyère pour imaginer

une puce capable de tenir sur unemeule sans tomber ni mettre legoût en danger. En collaborationavec la HES-SO Valais, nous ysommes parvenus, mais non sansdifficulté.»

Dans certains pays, tel le Ja-pon, des mobiles équipés permet-tent déjà de commander un titrede transport par un simple coup defil. «Dans d’autres régions aux in-frastructures informatiques peudéveloppées, on peut égalementimaginer l’attrait de ce type de ser-vice, par exemple pour les transac-tions financières.» Autre domaineparticulièrement concerné, lemonde hospitalier, où il s’agit dediminuer le risque d’erreur notam-ment dans la gestion et l’adminis-tration des médicaments.

Des possibilitésde géolocalisationBref, le champdes possibles sembleillimité. Ce que d’aucuns observentavec une certaine inquiétude, lespossibilités de géolocalisation decette technologie leur apparaissantcommeunemenace pour nos liber-tés individuelles. Exemple sansdoute le plus évocateur de cette po-lémique: le désormais fameux pas-seport biométrique.

On se souvient bien sûr du réfé-rendum lancé par une coalitionhétéroclite (essentiellement UDC,PS et Verts) dénonçant une «sur-veillance excessive du citoyen». Ilfut largement rejeté par ce dernier

envotationpopulaire ceprintemps.Les aspects pratiques (en cas de re-fus, les Etats-Unis auraient réclaméun visa aux touristes suisses) et po-litiques (la possible remise en causede l’espace Schengen/Dublin) l’ontlargement emporté sur le soupçonde big-brotherisation.

La légende des billetsde banqueAprès quelques péripéties parle-mentaires, ce nouveau documentd’identité électronique sera délivréà partir de mars 2010, après avoirété adopté par une quarantaine depays, notamment l’ensemble del’Union européenne. Il contientdonc duRFID. «Naturellement pasà la même fréquence que celle uti-lisée dans un entrepôt: on ne doitpas pouvoir lire ce type d’informa-tions deux ou trois mètres plusloin!» rassure Alexandre Cotting.Qui prend avec amusement certai-nes suspicions tournant parfois à laparanoïa, comme ces prétendustagsRFIDdissimulés dans les billetsde banque, dénoncés jusque dansles rangs de l’extrêmegauchehelvé-tique.Renseignementpris, le grandcomplot prend des allures d’affabu-lation: aucune coupure dans lemonde n’est actuellement porteused’une telle technologie. A la foisinutile (plié dans tous les sens, lebillet rendrait la puce inutilisable),techniquement impossible (lesma-chines actuelles ne le permettentpas) et bien trop cher.

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MIGROS MagazineConstruirecase postale 1751,8031 ZurichHebdomadaire du capitalà but socialwww.migrosmagazine.ch

Tirage contrôlé:508 186 exemplaires(REMP octobre 2009)Lecteurs: 612 000(REMP, MACH Basic 2009-2)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Responsable de projets:Ursula KäserRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

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Département Actualités Migros:Daniel Sidler (responsable),Pierre Wuthrich (resp.coordination), Florianne Munier,Christoph Petermann,Daniel Sägesser, Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Eveline Schmid(adj.), Heidi Bacchilega, AnnaBürgin, Ruth Gassmann, DoraHorvath, Martin Jenni, FatimaNezirevic, Anna-Katharina RisMise en pages:Daniel Eggspühler (responsable),Werner Gämperli (adj.)Layout: Diana Casartelli,Marlyse Flückiger, Nicole Gut,Bruno Hildbrand, GabrielaMasciadri, Tatiana Vergara

Photolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber, Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable),Regula Brodbeck(resp. pour la Suisse romande),Anton J. Erni, Franziska Ming,Susanne Oberli, Olivier Paky,Christina Rohner,Ester UnterfingerCorrection:Paul-André LoyeInternet:Laurence CailleSecrétariat:Jana Correnti (responsable),Imelda Catovic, Cony KappelerSylvia Steiner

Département des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Simone SanerAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Reto Feurer (chef du département),Nicole Costa, Verena De Franco,Silvia Frick, Yves Golaz,Janine Meyer, Janina Prosperati,Hans Reusser,

Patrick Rohner (chef projet média),Eliane Rosenast, Kurt Schmid,Jasmine Steinmann,Nicole ThalmannMarketing:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Jrene Shirazi(cheffe du département)Editeur:Fédération des coopérativesMigros

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Comment participer:Par courrier (courrier A): Migros Magazine,Mots fléchés, CP, 8957 SpreitenbachPar courriel: www.migrosmagazine.ch/motsflechesPar SMS: envoyez MMF puis la solution au numéro 919(Fr. 1.-/SMS )Par téléphone: composez le 0901 567 568 (Fr. 1.-/appel)et communiquez la solution ainsi que votre adressesur le répondeur.Délai: votre carte postale, votre courrier électronique ouvotre appel doit nous parvenir au plus tarddimanche 25 octobre 2009, à 18 heures.

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86 | Migros Magazine 43, 19 octobre 2009

La réd en chef des mamansJeune mère de famille, Natacha Bersier a fondé, dans sa cuisine à Fétigny (FR), un magazinespécialisé consacré aux problèmes quotidiens de la maternité. Le succès est au rendez-vous.

Choux ou chocolat pendantl’allaitement? Doit-on laisserpleurer bébé? A quoi sert un

réveille-lapin? Voilà, entre mille,le genre de questions que traite LeJournal desmamans. Un petit men-suel créé à Fétigny, dans la Broyefribourgeoise, il y a deux ans, parNatacha Bersier. Après que cettejeune mère de trois filles de 7, 5 et2 ans et demi a dû se résoudre à ceconstat: rien dans la presse écriteromande qui s’adresse vraimentaux mamans.

Un manque qu’elle explique àsa façon: «Lesmédias s’intéressentsurtout à la femme active, ou à lafashion victim, histoire d’attirerles pubs. Or le cliché veut que lesmères au foyer viennent de classessociales défavorisées» avec unpouvoir d’achat donc moindre.

Un vif intérêtpour les médiasLesmédias ont toujours passionnéNatacha. Si elle est cuisinière deformation, c’est surtout à cause deses parents qui voulaient qu’elle«choisisse unmétier d’avenir». Lapremière année, le journal, qu’elleimprime elle-même, reste néan-moins «très sommaire». Avant deprendre une tournure plus profes-sionnelle avec l’engagement d’ungraphiste, d’une correctrice etd’une chargée de communica-tion.

Parallèlement, le nombre decollaborateurs – toutes des ma-mans, sauf un papa, quand même– augmente pour atteindre unevingtaine de personnes. Avec 2500exemplaires et 1600 abonnéesdans toute la Romandie, le journaln’est déjà plus «ce petit truc ima-giné dans son coin par unemamanqui ne savait pas quoi faire».

Les thèmes sont choisis géné-ralement en fonction du vécu descollaboratrices: «Nous avons trai-té récemment l’hyperactivité parce

que l’une de nous a eu ce souciavec un de ses enfants.» Un cour-rier des lectrices aussi permet àchacune de mettre ses problèmessur la table. Avec des réponses quipeuvent venir d’organisations ouassociations spécialisées. Ou mê-me de Super Nanny. Oui, la SuperNanny de M6, Cathy Sarrai. Quifait désormais un peu partie del’équipe: «On a eu la chance de larencontrer au mois de juin, on luia consacré un article et elle a ac-cepté de collaborer plusieurs foispar année.»

Les professionnels–médecins,sages-femmes, etc. – intervien-nent dans le journal, commecontributeurs, comme interviewésou comme relecteurs avant paru-tion. Résultat: Le journal des ma-

mans est recommandé par l’Hôpi-tal cantonal de Fribourg qui ledistribue à toutes les accouchées.Natacha énumère sobrement lesatouts de son bébé de papier:«Complet, vite lu, un format quelesmamans apprécient: pas besoinde le plier pour le mettre dans lesac à main. Et Suisse.»

Des différencesculturellesUn point qui a son importance: lesdifférences dans les façons suisseset françaises d’aborder les ques-tions de maternité sont en effetnombreuses. «Les contrôles degrossesse, les dépistages, la péri-durale ne sont pas utilisés de lamême manière. Ici, nous com-mençons l’alimentation bouillie à

quatre mois, en France à deux. EnSuisse, un accouchement par voiebasse peut être fait par des sages-femmes, en France la présenced’un gynécologue est obliga-toire.»

On comprendmieux pourquoila lecture des magazines françaisspécialisés peut parfois se révélerfrustrante pour les mamans d’ici,comme l’a éprouvé Natacha du-rant ses trois grossesses. «Mêmeles produits proposés ne sont sou-vent disponibles qu’en France.Nous, nos publicités viennentd’entreprises établies en Suisse.»

Son intuition d’un vide à com-bler en tout cas semble avoir étéjudicieuse: depuis le lancement duJournal desmamans, un concurrentest apparu et un autre pointe lebout de son nez.

Du travailà la maisonNatacha écrit de moins en moinsmais s’occupe davantage de ges-tion, de relations publiques, definances. Ou de tâches plus hum-bles: «Quand les 2500 exemplai-res arrivent, c’est moi qui fais lamise sous pli.» Elle est bienconsciente de ses privilèges. Com-me avoir unmari avec «une bonnesituation financière» et pouvoirainsi travailler à lamaison, donnerses «rendez-vous professionnelspendant les heures d’école. C’estsûr, une hôtesse de l’air ne pour-rait pas s’organiser comme ça.»

Le Journal de mamans ne veutd’ailleurs prôner aucun modèle:«Quand on parle des couches lava-bles, ce n’est pas pour dire que tousceuxqui achètentdes langes jetablessont des cons. On donne les infos.Après, les mamans en font ce qu’el-les veulent.» Laurent Nicolet

Photos Carine Roth / arkive.ch

Infos: www.le journaldesmamans.ch,tél. 026 660 75 57

Le journal est à l’heure actuelle tiré à 2500 exemplaires.

Page 87: Migros Magazin 43 2009 f NE

RÉUSSITENATACHABERSIER | 87

Natacha Bersier, ici avec ses trois filles, a mis sur pied, en deux ans, un journal qui fait référence en Suisse romande.

Page 88: Migros Magazin 43 2009 f NE

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