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MON HERBIER DE VACANCES

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MON HERBIER DE VACANCES. I - le littoral. Diaporama de Jacky Questel. Etourdis que nous sommes ! Nous partons en vacances, qui au bord de la mer, qui en forêt, qui en montagne, et ne pensons pas à prendre le temps d’admirer toutes les humbles merveilles que la nature nous offre à profusion ! - PowerPoint PPT Presentation

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Etourdis que nous sommes ! Nous partons en vacances, qui au bord de la mer, qui en forêt, qui en montagne, et ne pensons pas à prendre le temps d’admirer toutes les humbles merveilles que la nature nous offre à profusion !

Nous les avons foulées, piétinées, sans penser à les admirer, et à remercier le créateur pour chaque merveille !

Alors, moi, j’ai fait votre herbier de vacances. Je l’ai appelé "mon" herbier, mais c’est le vôtre, à vous qui étiez à la mer, ou à la campagne, ou à la montagne… Peut-être y reconnaîtrez-vous une fleur ou une plante dont la grâce et la fraîcheur vous ont interpellés…

Je suis aidée en cela par un magnifique livre édité par Sélection du Reader ‘s Digest, intitulé "Guide des plantes sauvages"

Si je puis me permettre un bon conseil, où que vous partiez en vacances l’an prochain, ne partez pas sans lui ! Des heures d’occupation, les jours torrides ou de pluie, à répertorier vos trouvailles et faire l’herbier : le vrai, le vôtre !!!

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Cette superbe plante des sols sableux se raréfie beaucoup, victime du vandalisme des touristes…

Respectez toutes ces plantes !

Faites votre herbier avec des croquis et des dessins ! Il sera plus personnel… et plus respectueux de notre mère Nature !

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Vous voulez un baromètre ?

A maturité, les lanières qui surmontent les fruits se tordent en tire-bouchon et s’enroulent ou se déroulent selon les variations de l’humidité atmosphérique.

Cela permet d’enfoncer le fruit dans le sol, et des poils dirigés vers le haut l’empêchent de remonter une fois qu’il est enfoui.

C’est une plante très commune aussi bien dans les dunes littorales fixées que dans l’intérieur du pays.

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Ne vous fiez pas à son nom savant ! C’est tout simplement l’oyat, que vous connaissez bien, et qui par ses vigoureuses racines traçantes, contribue à fixer les dunes et à en freiner l‘érosion.

L’oyat a mis au point un système énergique pour résister à l’éro-sion causée par les différents phénomènes atmosphériques, mais il n’a pas encore appris à se défendre contre les hommes…

Ne piétinez pas les dunes ! C’est un éco-système fragile…

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Cette charmante petite plante, qui porte le nom d’un botaniste allemand du XVIII° est un vaillant soldat ! Elle est en première ligne pour lutter contre l’érosion maritime au pied des dunes de l’hémisphère austral. Peu d’espèces peuvent supporter les rigueurs de la vie sur le littoral, mais le faux pourpier est si bien adapté qu’il est capable de coloniser les sables salés et dénudés, et de croître dans la dune mobile !

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Vous avez vu sans les voir ces petites fleurs blanches ou rose pâle colonisant les laisses de mer – cette étroite bande ou s’accumulent les débris laissés par la mer, et où la cakile trouve l’azote qui lui est nécessaire. Il y a là en effet nombre de matiè-res en décomposition.

C’est une plante annuel-le, qui se resème régu-lièrement avec l’aide des courants maritimes qui transportent ses graines sur toutes les côtes.

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Son nom vulgaire est la Soude épineuse .

Elle était autrefois, en effet, récoltée en grande quantité, séchée puis incinérée. Cela donnait une masse fluide et alcaline contenant beau-coup de soude, que l’on utilisait comme déter-gent, et qui servait aus-si dans la fabrication du verre ou de la peinture. Ses feuilles charnues sont terminées par une pointe acérée qui les rend vulnérantes (et voilà un nouveau mot dans mon vocabulaire !)

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Très répandue, très rustique, on la trouve aussi bien sur le littoral qu’à l’intérieur des terres.

C’est une espèce rubérale. (Encore un nouveau mot !)

Une espèce était cultivée autrefois, et l’on mangeait les feuilles comme les épinards, mais, depuis le XIX°, elle n’est plus consommée.

Elle pousse dans les champs cultivés, les terrains vagues, les chemins creux et les sables.

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Elle pousse sur les hauts de plage, et dans les galets enrichis en azote par les laisses de mer.

Dans certaines régions, ses feuilles sont récoltées, consommées cuites comme des épinards. Elle est probablement à l’origine de la betterave sucrière.

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Pour beaucoup de plantes, l’eau de mer est un poison. Celles qui, malgré tout, peuvent se développer en sa présence sont dites HALOPHILES, ce qui signifie qui aime le sel.

C’est vraiment le cas de la soude maritime, immergée deux fois par jour par les marées.

Les cendres de toutes ces plantes contenant de la soude en grande quantité étaient utilisées sous le nom de "barrila" forme impure de carbonate de sodium, pour fabriquer un verre de médiocre qualité.

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Et encore un mot dans mon escarcelle ! Ce fruit allongé qui ressemble à un haricot vert s’appelle un silique !

Ces magnifiques fleurs jaunes, qui ressemblent à des fleurs de pavot, atteignent 7,5 cm de diamètre !

Les feuilles sont d’un vert glauque, d’où le nom de Glaucienne…

C’est une plante toxique qui provoque le délire et endommage les cellules nerveuses du cerveau.

Page 13: MON HERBIER DE VACANCES

Cette plante forme de grandes taches de fleurs blanches, surtout sur les falaises arrosées d’embruns. C’est aussi une plante halophile, mais qui n’est pas atteinte par chaque marée.

Au XVII° siècle, on reconnut ses vertus antiscorbutiques, et on préconisait son jus au petit déjeuner, comme nous prenons le jus d’orange.

Mais je ne sais pas si c’était aussi bon…

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Son surnom est "Halimione", en grec, fille de la mer.

Elle pousse dans les vases salées des estuaires, supporte l’immersion deux fois par jour, et les vents desséchants des étendues plates et désertiques.

Ses peuplements très denses craignent le piétinement, qui casse leurs rameaux si fragiles et accentue le tassement du sol.

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Elle est fréquente au bord des ruisseaux d’eau saumâtre. Mais elle colonise aussi les suintements le long des rochers et des falaises. Ses tiges feuillées, por-tant de longues grappes de fleurs blanches ou roses, sont issues d’une rosette de feuilles basales.

C’est une plante vulnéraire, apéritive et antiscorbutique. Elle porte le nom d’un herboriste du XVI°, Don Valerand, qui la découvrit dans l’île grecque de Samos.

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Mon herbier du littoral se termine ici. Il y a bien d’autres plantes maritimes répertoriées dans le livre "guide des plantes sauvages" !

Et un jour je vous ferai d’autres herbiers : pour la forêt, pour les vacances vertes à la campagne, pour la montagne…

A bientôt !

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Textes et dessins sont issus du magnifique et très docuenté livre « GUIDE DES PLANTES SAUVAGES » (415 pages, s’il vous plaît !) édité par Sélection du Reader’s Digest

Musique : De Sansal, la Bretagne des Sonneurs : la cabane dans les arbres

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/