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M o t du Provin ci a l
Ny 26 ka haramin’ny 30 desambra,
vanim-potoan’ny Noely sy antomotry ny taom
-baovao no tafavory teto
Belemboka ireo Asômpsiônista
maromaro nanatanteraka ny
« chapitre provincial ». Enina
ireo voatendry noho ny
andraikitra tanany ato amin’ny
Fikambanana, enina ambiny folo
ireo voafidy, telo mirahalahy
nantsoina hanampy, nanabe
voho ny mpanolotsain’ny lehibe
manerantany, dia ireo no niara-
nikaondoha nandinika ny
fiainana sy ny asan’ny
Fikambanantsika. Lahika efatra
mianadahy kosa no nasaina
handray anjara tamin’ny andro fahatelon’io
fivorian-dehibe io.
Hafanam-po lehibe no nentin’ny
mpivory nandresy ny hafanana nigaingaina ka
niatrehana ny fihaonana. Tsy nisy nitarain-
tanamiepaka fa nentanim-pitiavana ny
Fikambanana. Tamim-pirahalahiana no
nanehoan-kevitra ka na tany amin’ny asam-
baomiera na tamin’ny fivoriam-be dia tsy
nisalasala ireo mpivory niteny izay mahasoa
ny Fikambanana. Tena nilaina ny fiaraha-
mientana satria ny hevitry ny maro mahataka-
davitra.
Ny dinidinika dia niainga tamin’ny
tatitra sy ny jeritodika momba ny fiainana sy
ny asan’ny Fikambanana tao anatin’ny telo
taona lasa. Tsapa fa mitombo isa ny
mpikambana ato amin’ny prôventsy, nefa
mila mitandrina sao be tsy andraofana. Maro
amintsika ny mirotsaka ao amin’ny
fiofanana : 57 ny tanora sy ny relijiozy
mpiofana ary 17 ireo zoky mpanabe. Fanamby
lehibe ny hahatomombana ny fanofanana mba
sady hahatazona ny harem-panahin’ny
Fikambanana no hifanaraka amin’ny vanim-
potoana iainantsika. Manantena ny
Fikambanana fa hanana olomanga entanim-
pitiavana hanitatra ny
Fanjakan’Andriamanitra. Mila tena mahay
miara-misalahy ny mpiofana
sy ny mpanabe fa ny hevitry
ny maro mahatakadavitra.
Mitana anjara toerana lehibe
ho an’ny asômpsionista eto
Magadasikara koa ny asa
pastôraly amin’ny paroasy sy
distrika ary aomôneria :
mahatratra 18 amin’ireo
pretra asômpsiônista 33 no
manana andraikitra
mivantana amin’izany
sehatra izany eto amintsika.
Ny ezaka miandry antsika dia
mba ho toe-po amam-panahy
vonton’ny maha
asômpsiônista no ho entintsika miasa mba ho
voazarantsika amin’ny olona ny harem-
panahy ao amin’ny Fikambanana.
Mirotsaka eo amin’ny lafin’ny
fanabeazana koa isika amin’ny alalan’ireo
sekoly tantanintsika. Miasa ho fitsimbinana ny
madinika sy ny fadiranovana amin’ny
alalan’ny firotsahana ao amin’ny AMIKA. Fa
ny tena mbola tsy hita taratra amin’ny asa
atrehin’ny proventsintsika dia ny firotsahana
hitory vaovao mahafaly amin’ny alalan’ny
gazety sy haino aman-jery…
Nitana anjara toerana lehibe tamin’ny
« chapitre provincial » farany teo ny
fanomanana ny « chapitre général » : sady
nandroso hevitra ny mpivory no nifidy ireo
solontena 3 avy amin’ny proventsin’i
Madagasikara.
Rarina hanampy antsika hahatonga nofo
an’i Jesoa Kristy eo amin’ny fiainana sy ny
asantsika ny hevitra mivoaka avy amin’ny
« chapitres » ! Hitondra ainga vao ho antsika
anie ny taona vaovao 2017 !
NY HEVITRY NY MARO MAHATAKA-DAVITRA !
tionnistes à Madagascar a augmenté depuis la
naissance de la province en 2013. Beaucoup
de religieux sont actuellement dans le secteur
de la formation qui compte actuellement cin-
quante-sept jeunes en formation (religieux,
novices et postulants) et dix-sept formateurs.
La province fixe, comme une des ses priorités,
la formation religieuse, humaine et intellec-
tuelle des religieux car cela permet, d’une part
à ceux-ci de garder et de vivre les charismes et
la spiritualité de l’Assomption, et d’autre part
d’être des hommes de leur temps. La Congré-
gation espère en effet avoir des religieux qui
soient des passionnés du Royaume de Dieu et
qui cherchent à le faire grandir en eux et au-
tour d’eux. Pour y parvenir, les religieux en
formation et les formateurs doivent continuer
à réfléchir, à approfondir les charismes et la
spiritualité de l’Assomption. Ainsi cherchent-
ils les moyens permettant, dans le temps où ils
sont et dans la société où ils vivent, d’annon-
cer la Bonne nouvelle de Jésus Christ. Ce tra-
vail de réflexion ne concerne pas seulement
les religieux dans le secteur de la formation
mais cela devrait être une des premières préoc-
cupations des religieux qui sont en activité
pastorale en paroisse et dans les districts. Dix-
huit sur les trente-trois prêtres assomption-
nistes sont dans ce secteur. Toutes nos activi-
tés : paroisse, formation, éducation, œuvres
sociales, pastorales auprès des nécessiteux,
nous devons les accomplir avec l’esprit de
l’Assomption afin que nous puissions le com-
muniquer et le transmettre aux autres. Nous
devons également réfléchir au projet d’annon-
cer la bonne nouvelle par le moyen des jour-
naux et des mass médias. Nous espérons que
les fruits de nos réflexions durant ce chapitre,
centré sur la vie de la province et sur la prépa-
ration du chapitre général, nous aideront à in-
carner Jésus dans nos vies et dans nos activités
et nous donneront un nouvel élan pour cette
année 2017.
Le chapitre provincial des Assomption-
nistes à Madagascar a eu lieu durant le temps
de Noël, du 26 au 30 décembre, dans la mai-
son provinciale siégeant à Belemboka Tuléar.
Vingt-six religieux ont donc formé pendant
quatre jours une communauté de vie, de
prière, et de travail. En plus des vingt-deux
capitulants dont six membres de droit et seize
membres élus, trois religieux ont été invités à
participer au travail du secrétariat. La présence
de l’assistant général chargé de Madagascar, a
beaucoup aidé les capitulants dans leurs ré-
flexions. Ce dernier chapitre provincial a vu
également, pendant une demi-journée, la parti-
cipation active de quatre laïcs de l’Alliance.
La chaleur étouffante de la région sud ouest de
la grande île n’a pas diminué l’ardeur et la vo-
lonté des participants à apporter leur contribu-
tion. En effet, ils ont été animés par l’amour
de la Congrégation et se sont nourris d’un pro-
jet commun : chercher le bien pour la province
et pour la Congrégation. Ce chapitre a été con-
sacré également à la préparation du chapitre
général. Des souhaits thématiques, des points
importants concernant la vie de la Congréga-
tion, ont été formulés et proposés pour enrichir
les réflexions durant ce temps fort. Les trois
délégués au chapitre général y ont été élus
également. Les discussions et les débats, aussi
bien dans les travaux des assemblées plénières
que dans les travaux de groupes, se sont dé-
roulés dans une ambiance fraternelle et dans le
respect mutuel des participants. Chaque capi-
tulant n’a pas hésité à exprimer ce qui lui sem-
blait bon pour la Congrégation. Les apports de
chacun dans le travail de réflexion ont été bé-
néfiques pour la vie de la province et celle de
la congrégation car « plus on est nombreux à
échanger, plus on voit loin ».
La réflexion du chapitre est partie du
rapport et de la relecture de la vie et de
l’œuvre de la province pendant les trois der-
nières années. Ce travail rétrospectif a permis
de dire que le nombre des religieux assomp-
« L’idée s’enrichit quand on s’y met à plusieurs »
Nominations
Le Père Provincial en son conseil ordinaire du 10 novembre a
procédé aux nominations des Pères:
RAKOTOARILALA Louis Martin, supérieur de la communauté
de Manirisoa, à partir du 07 janvier 2017.
RAMAROTSITOHAINA Velojaona Joseph, économe de la
communauté d’Ampandrana, à partir du 15 novembre 2016.
Le Père Provincial en son conseil de province a nommé le Père
RANDRIANARISON Thierry économe provincial pour un
second mandat.
Délégués au chapitre général
Par le chapitre provincial, sont élus délégués au chapitre général,
les Pères:
RAKOTOARILALA Louis Martin
RAHARIVELO Erick
BOTRALAHY Romain
Le Père Provincial en est membre de droit.
Mr Urbain, laïc de la région de Tananarive est désigné par le
provincial pour être invité par le général au chapitre général.
Membres du conseil de province
Par le chapitre provincial, sont élus membres du conseil de province, les Pères:
RAMANANTSOA Stanislas
RAKOTOARILALA Louis Martin
RASETA Marco
MUHINDO Boniface
RAZAFIMANANTSOA Lucien
RAZANADAHY Jean Raphaël
et les Frères:
ANDRIAMAHENINARIVO Richard
NJARANIAINA Mario
RASOLONJATOVO Jean Aimé
Appel au Diaconat
Le Père Général en son conseil du 21Décembre a appelé au
diaconat le Frère RAKOTOZAFINDRAMOHA Germain.
L’Ordination aura lieu à Betioky le 26 février 2017.
Ouverture de maison
Le Père Général en son conseil plénier du 22 Décembre a décidé
l’ouverture de la maison de Fotadrevo.
Sortie de la Congrégation
A l’expiration de leurs vœux temporaires le 29 Septembre, sont
sortis de la Congrégation, les Frères:
TSIMANIRY Alexis
RANDRIANARIMALALA Jean Patrick
RANDRIANANTENAINA Joseph Romaric
A sa demande, le Frère YARRA Ludovic a reçu l’indult de sortir
de la Congrégation. Il est dispensé de l’état du diaconat.
Ce fut une grâce !
Depuis quelques années, les en-
seignants du Collège Mgr Michel
Canonne, d’Ejeda, demandaient à la
Congrégation de l’Assomption de
faire un voyage d’étude. Enfin, cela
s’est réalisé du 11 au 27 novembre
2016. Deo gracias !!!
Nos objectifs visaient deux grands
domaines :
1) « Découvertes », donc
« ouvertures aux autres », car la plu-
part des enseignants ne sont jamais
sortis de leur région d’origine où est
implanté ce magnifique et superbe
lieu d’éducation nommé « Collège
Mgr Michel Canonne » à Ejeda.
2) « Echanges de compétences »
sur les plans pédagogiques, éduca-
tifs, ainsi que sur la bonne gestion
d’un établissement.
Nous étions 18 sur 25 ensei-
gnants/éducateurs à participer au
voyage. Nous avons quitté Ejeda le
11 novembre 2016 en taxi-brousse
pour Tuléar, et en mini-car de Tuléar
pour Toamasina (Tamatave). Nous y
sommes arrivés le dimanche soir 13
novembre 2016, après plus de 1 500
km. Notre séjour du 14 au 17 No-
vembre s’est bien passé entre des
partages-échanges et des visites :
DIDEC de Tamatave (Direction
Diocésaine de l’Education Catho-
lique), échanges avec les ensei-
gnants du Collège Saint Joseph de
Cluny, visite de Foulpointe à 50Km
au Nord de Tamatave et visite du
grand Port de Madagascar, Tama-
tave.
Quittant Tamatave avec regret,
nous sommes retournés à Tanana-
rive, la capitale ; c’était le vendredi
18 novembre. Profitant de notre
week-end à Tanà, nous avons pu vi-
siter les lieux historiques de Mada-
gascar tels que : le Palais d’Ambo-
himanga où habitait le grand roi de
l’Imerina, le Palais d’Andafiavara-
tra, la Cathédrale d’Andohalo, le
lieu sacré de RASALAMA martyre
protestante et le Parc National bota-
Nouvelles d’Ejeda
VOYAGE D’ETUDE DES EDUCATEURS
DU COLLEGE Mgr MICHEL CANONNE - EJEDA
nique de Tsimbazaza. Nous avons
eu l’honneur de célébrer ensemble
l’Eucharistie le dimanche du Christ
Roi dans la chapelle de l’ESCA An-
tanimena, un ensemble scolaire sous
la direction des Frères du Sacré
Cœur.
Le lundi 21 novembre, en com-
munion avec toute la Congrégation
pour la commémoration de la nais-
sance au ciel du Père Emmanuel
d’Alzon, nous nous sommes rendus
à Fianarantsoa et nous y sommes
restés 2 jours pour d’autres partages
et échanges. Durant toute la mati-
née du 22 novembre 2016, nous
étions au collège Saint François Xa-
vier, un ensemble scolaire dirigé par
les Jésuites. Le Père Recteur a bien
partagé, sous forme de conférence/
débat, la longue expérience de cet
établissement. Puis dans l’après-
midi, nous avons rendu visite au
Collège Léon Dehon dirigé par les
Pères Déhoniens. Cette visite était
marquée par les échanges entre en-
seignants ; surtout les enseignants
du Collège Léon Dehon ont essayé
de nous partager leurs expériences
matière par matière. Nous avons ter-
miné notre journée par la visite d’un
point de vue d’où l’on découvre
toute la ville de Fianarantsoa en un
coup d’œil. Le 23 novembre 2016,
nous avons consacré notre matinée
aux évaluations, et une fois ce bilan
terminé, ce fut l’occasion pour tous
d’avoir quartier libre. En fin d’après
-midi, nous sommes allés au scolas-
ticat des Pères Assomptionnistes
à Manirisoa en vue de partager
avec les jeunes en formation la
situation et la vie du Collège
Mgr Michel Canonne puisqu’un
jour, les uns ou les autres en se-
ront responsables à leur tour.
Après cette rencontre de fin
d’après-midi avec les scolas-
tiques de Manirisoa, nous avons
quitté Fianarantsoa pour le re-
tour à Tuléar, et tout de suite le
lendemain pour Ejeda.
Pendant ce voyage d’étude,
nous avons aussi consacré du
temps pour étudier ensemble
« Le Document de Référence
pour l’Education à l’Assomption
Aujourd’hui » (EDUCARE).
En effet, ce voyage d’étude
nous a apporté de grands chan-
gements de comportements, de
compétences, de nouvelles per-
ceptions et ouvertures pour
l’avenir de notre institution.
Avec toute notre reconnais-
sance et nos remerciements à
ceux qui ont contribué à la réali-
sation de ce voyage d’études, et
avec l’espérance de poursuivre
la collaboration pour le bien de
notre avenir régional et profes-
sionnel.
Au nom
de tous les participants.
Mr RALAINIRINA Jean Pierre,
Professeur de Physique Chimie.
L’Année pastorale de 2016 –
2017 a débuté avec la réunion des Prêtres
du Diocèse de Tuléar du 6 au 8 septembre
2016. Après la réunion, chacun des
prêtres a rejoint son poste de service.
Tandis que nous, les prêtres d’Ampanihy,
nous avons passé une semaine de retraite
annuelle chez les Sœurs Orantes de
l’Assomption du 8 septembre au soir au
14 septembre matin. Une fête a été orga-
nisée par les Sœurs à 10h00 ce 14 sep-
tembre : vœux temporaires des nouvelles
religieuses chez les Sœurs Orantes.
Durant la réparation de la voi-
ture du district d’Ampanihy, nous
sommes restés à Tuléar. Et nous avons pu
participer aux festivités des Sœurs de la
Providence de Rouen : bénédiction du
nouveau bâtiment à Sanfil et premiers
vœux le 17 septembre 2016.
Nous avons pu accompagner
nos instituteurs à une semaine de session
de formation sur l’environnement qui
s’est tenue à Ejeda pendant la semaine du
19 au 25 septembre 2016. Ils ont pu ré-
colter quelques informations sur la pré-
servation de l’environnement dans le
monde. Et depuis le 26 septembre, nous
avons pu regagner notre communauté
d’Ampanihy. Nous avons eu la joie d’ac-
cueillir le Frère Fréderic RASOLONIAI-
NA qui vient de passer deux mois (juillet-
aout) de stage en milieu rural non chré-
tien. Ce camp s’est déroulé à Ampanihy –
Anjamala dans le secteur de brousse
d’Andranonihinaly. Fréderic est un frère
en stage de régence. Il apportera sa con-
tribution aux activités pastorales de la
communauté d’Ampanihy.
Avec les Sœurs de Saint Paul
de Chartres, nous avons débuté l’année
scolaire 2016-2017 le lundi 3 octobre
2016. Nos écoles de brousse ont pu béné-
ficier de la visite du P. Ghislain, Direc-
teur de l’Enseignement Catholique du
Diocèse de Tuléar durant deux jours (6 et
INFOS D’AMPANIHY
L’absence de voiture n’est pas un obstacle pour annoncer Jésus-Christ
7 octobre 2016). Nous avons pu rencon-
trer les Parents d’élèves de nos quatre
écoles et partager avec eux le souci de la
scolarisation dans le district d’Ampanihy.
Du 12 au 14 octobre 2016,
nous avons tenu notre Chapitre local en
présence du P. Etienne RATALATA, Pro-
vincial, et du P. Thierry RANDRIANA-
RISON, économe provincial. Quelques
décisions importantes ont été prises. Et
nous attendons les fruits.
Dimanche 16 octobre, le Père
Jean Honoré RAKOTONANDRASANA,
Curé du District, a lancé l’ouverture de
l’année pastorale. Il a exhorté toutes les
forces vives de la Paroisse à se réveiller
et à suivre les directives pastorales du
Diocèse de Tuléar, écrite par l’Arche-
vêque dans sa carte de visite de l’année
2016.
Depuis, des récollections ani-
mées par les prêtres et les religieux et re-
ligieuses se sont succédé, ainsi que des
pèlerinages à Betioky des groupes de
jeunes et d’adultes en cette année de Mi-
séricorde.
Nous n’oublions pas de men-
tionner les dures épreuves de tournée en
brousse de l’équipe pastorale. Faute de
voiture, le Père et les Sœurs ont pu sillon-
ner tout le secteur à pieds, en charrettes et
en camions transportant des denrées ali-
mentaires. Ils ont enduré la fatigue et la
pluie. Nous pouvons apprécier quelques
photos dans cette rubrique.
Nous avons fêté la Saint
Charles Borromée, patron de la paroisse
le dimanche 6 novembre 2016. Un gala
de chants évangéliques a été proposé la
veille de la fête et un
repas copieux a été
partagé.
Nous avons pu parti-
ciper au Triduum
qui précède le jour
de la fermeture de la
Porte Sainte dans la
Paroisse de Betioky.
Monseigneur l’Ar-
chevêque a présidé
la messe du samedi
12 novembre 2016
devant un nombre
important de chré-
tiens.
Après toutes ces fes-
tivités, les tournés en brousse reprennent
leur rythme. Et l’équipe pastorale garde
courage jusqu’à l’arrivée d’une voiture
qui pourrait satisfaire les besoins. A la
réunion diocésaine du 6 au 8 décembre
2016, nous avons pu monter à Tuléar
pour rencontrer nos confrères de la Pro-
vince.
Le frère Fréderic est allé de
nouveau à Tuléar pour participer au Cha-
pitre provincial du 26 au 31 décembre. Et
depuis, il n’a pas pu revenir à Ampanihy.
Il a été chargé par le Provincial de pren-
dre soin d’un Père qui est malade à Anta-
nanarivo. Chrysanthe
« L’Église, en ce moment de grands
changements d’époque, est appelée à offrir plus
fortement les signes de la présence et de la
proximité de Dieu. Ce n’est pas le temps pour la
distraction ». A prés avoir vivre avec faste l’an-
née jubilaire de la miséricorde, le Pape nous in-
vite à nouveau dans sa lettre Apostolique miséri-
corde et paix, de médité les paroles de l’Apôtre
Paul dans sa lettre à Timothée avoir été le pre-
mier des pécheurs, mais « il m’a été fait miséri-
corde » (1Tm 1n16). Ses mots ont une grande
puissance pour nous provoquer à réfléchir, nous
aussi, sur notre existence, et pour voir à l’œuvre
la miséricorde de Dieu qui change, convertit, et
transforme notre cœur.
Avec une passion pastorale toujours re-
nouvelée, rappelons-nous donc les paroles de
une fois de plus de l’Apôtre « Dieu nous a ré-
conciliés avec lui par le Christ, et il nous a don-
né le ministère de la réconciliation » (2co 5,18).
C’est en vue de ce ministère que nous avons été
pardonnés en premiers, faits témoins privilégiés
de l’universalité du pardon. Aucune loi ni pré-
cepte ne peut empêcher Dieu d’embrasser de
nouveau le fils qui revient vers lui reconnaissant
s’être trompé mais décidé à recommencer au
début.
Plus on devient des hommes d’action et
de responsabilité dans une communauté, plus il
faut devenir des hommes de contemplation. Si
on ne nourrit pas sa vie affective profonde de la
prière cachée en Dieu, si on ne passe pas du
temps dans le silence, et si on ne sait pas pren-
dre du temps avec ses frères pour vivre de leur
présence et de leur tendresse, on risque de deve-
nir amer et aigri. C’est uniquement dans la me-
sure où on nourrit son cœur profond qu’on peut
garder cette liberté intérieur. Il est toujours bon
pour l’être humain, pour les communautés ou
pour les nations, de se rappeler que la réalité
présente est issue des mille gestes d’amour ou
de haine qui l’ont précédée. Ceci oblige à se rap-
peler que la communauté de demain est en train
de naître à travers notre fidélité au présent. Nous
sommes tous des petits êtres dans l’immense
chaîne de générations qui constitue l’humanité.
Nous sommes des êtres qui ne vivront que peu
de temps, comparativement à l’histoire de l’hu-
manité, au passé et à l’avenir. Cela nous aide à
voir dans leur véritable perspective notre com-
munauté par rapport à d’autres, par rapport à
l’histoire et la place de choix dans la commu-
nauté. Nous découvrons alors que nous sommes
à la fois peu de chose et très emportés parce que
De la Sanfily
ETRE TEMOIN DU CHRIST SUPPOSE UN ENGAGEMENT ET UNE DETER-
MINATION A VIVRE LA MISERICORDE DE DIEU
chacun de nos gestes est en train de préparer
l’humanité de demain : c’est une toute petite
pierre dans la construction d’une cité plus juste
et plus heureuse, pour toute la famille humaine.
Il y a une croissance extérieure, qui est plus ou
moins une expansion ; il y a aussi des crois-
sances intérieures, secrètes ; un enracinement
plus profond dans la prière, en Jésus, plus
d’amour et de pardon entre frères, plus de com-
passion et d’accueil. Ces croissances ne sont
pas visibles, mais elles créent une atmosphère
tangible : une joie plus lumineuse, un silence
plus profond, une paix qui touche les cœurs et
conduit à une véritable expérience de Dieu.
C’est dans cette logique que la commu-
nauté de la Sanfily s’est lancée au début de cette
année communautaire 2016-2017. La commu-
nauté a connue quelques changements en rap-
port avec ses membres. Premièrement le dépare
de deux de ses membres : le P. Pierre TOL-
LARD et le Fr. José Daniel à Finaransoa dans la
communauté de MANIRISOA. De l’autre coté,
il y a eu trois membres qui se sont ajoutés : le P.
Jean Raphael comme supérieur de la commu-
nauté, P. Marco et le Fr. Pierre Chanel qui, n’a
même pas fait deux semaines dans ladite com-
munauté, est allé à Antananarivo pour garder le
P. Maurice Laurent malade.
Fr. Eddy Giresse NDAMBU ZOLE
D’Ampandrana
Lettre du 09/02/16
Bonjour à tous, Ma dernière lettre concernant le Père
Maurice date du 10 janvier. Aussi, il est temps
de venir vous donner quelques nouvelles. Au fil
du temps, les améliorations de Maurice sont un
peu moins visibles, mais il y en a quand même
quelques-unes que je vous partage aujourd’hui. Disons en préambule que Maurice essaie de
garder le moral avec des hauts et des bas,
comme cela arrive dans la vie. Mais il vit son
handicap, et surtout son manque d’autonomie,
avec une grande confiance envers le Seigneur
d’abord, et ensuite envers ceux qui l’aident et le
soutiennent au jour le jour (la communauté, la
kiné, Frédéric et Joseph, les visiteurs). Son sou-
rire étonne toujours ceux qui viennent frapper à
la porte de sa chambre : que c’est bon d’être ac-
cueilli par un tel sourire ! Il fait l’effort autant
que cela est possible d’adresser à chacun un pe-
tit mot. De temps en temps, Frédéric sert
« d’interprète », surtout quand Maurice oublie
d’élever la voix pour s’exprimer. Il a eu la
grande joie d’accueillir le Père Louis-Martin,
nouveau supérieur de sa communauté de Mani-
risoa, venu passer 48h chez nous pour le rencon-
trer. Samedi dernier, ce fut un après-midi extraordi-
naire pour lui. Comme il faisait très beau, Jo-
seph et Frédéric avaient décidé de le sortir pour
aller ailleurs qu’à la clinique. Après l’avoir ins-
tallé confortablement dans la voiture, ils l’ont
emmené chez les Frères des Ecoles Chrétiennes
qui ont une grande propriété sur la colline en
face de chez nous. Malheureusement, il n’y avait
personne chez eux ce jour-là et le portail était
fermé. Ils l’ont alors amené non loin de là au
noviciat des sœurs hospitalières de la Miséri-
corde chez qui Maurice a reçu un accueil très
chaleureux. On a sorti le fauteuil qui était dans
la voiture et il s’est installé dehors avec les
sœurs. Ce fut pour lui un moment très agréable,
en bonne compagnie. A son retour le soir, Mau-
rice était « super » content, d’autant que Joseph
et Frédéric ne l’avaient pas prévenu à l’avance
de cette sortie : c’était donc une bonne surprise
pour lui ! C’est à refaire et on peut comprendre
aisément que, pour Maurice, cela lui fait
beaucoup de bien d’abandonner quelques
heures son lit et les murs de sa chambre. La
prochaine sortie pourrait avoir lieu chez les reli-
gieuses de l’Assomption (pas loin de chez nous
également), chez qui plusieurs sœurs ont suivi et
apprécié un certain nombre de récollections et
de retraites qu’il a prêchées chez elles quand il
était en communauté à Fianarantsoa. Autre surprise de taille : lundi matin, alors que
nous étions tous à la messe avec Maurice dans
notre chapelle de communauté, il a lu devant
nous tous l’intention de prière universelle du
bréviaire quand son tour est venu ! Là aussi,
c’était une première et nous en sommes tous res-
tés étonnés et contents. Il nous a bien eus, avec
son petit sourire coquin ! En tous les cas, cela
manifeste bien chez lui le désir de progresser et
de reprendre petit à petit une vie normale. Pour
l’instant, il fait ce qu’il peut et c’est déjà beau-
coup, d’autant que ce jour-là, il n’avait pas aver-
ti Joseph et Frédéric qu’il prendrait la parole en
public. Bien sûr, il a buté sur quelques mots
mais, peu importe, il a essayé et çà a marché. Comme annoncé dans un précédent courrier, les
Frères de saint Jean de Dieu, arrivés de Paris la
semaine dernière, nous ont ramené le releveur
de pied. Après un moment de tâtonnement pour
comprendre comment il fallait installer cette at-
telle, la kiné et Frédéric ont finalement réus-
si. Maurice est très content du résultat car ses
orteils ne traînent plus par terre ! Nous lui avons
mis une chaussette et enfilé l’attelle sur le pied
nu. Il reste encore un petit réglage à faire pour
relever un peu plus les orteils vers le haut. Avec
cet équipement tout simple, ce sera plus confor-
table pour lui de marcher. Bien sûr, il a toujours
besoin d’aide mais la marche sera moins fati-
gante. Je vous disais aussi dans un précédent courrier
que Maurice vivait son AVC avec une grande
foi. J’en ai encore eu la preuve ce matin. En ef-
fet, je lui avais imprimé le message du pape
François pour le Carême 2017 afin qu’il puisse
en prendre connaissance. Et surprise pour moi
quand je suis rentré dans sa chambre : il y avait
au pied de son lit, un grand tableau sur lequel
Frédéric avait écrit : Jésus, j’ai confiance en
toi ! J’ai appris par la suite que Frédéric lui ap-
prenait à lire à haute voix en se servant de ce
tableau et c’est lui qui avait écrit cette phrase.
Nul doute quand même sur la relation que Mau-
rice entretient avec le Christ. Quand il voit cette
phrase écrite au pied de son lit, cela doit l’aider
à vivre le moment présent par cet acte de foi. Voilà ces petits signes que je voulais vous par-
tager et qui nous montrent une progression lente
et un chemin de foi et de confiance que Maurice
vit au jour le jour. Il a toujours besoin de nous,
de notre prière, alors surtout ne l’oublions pas.
L’évangile de la syro-phénicienne lu ce matin
(Marc 7, 24-30) nous rappelle que Jésus a été
touché par la prière de cette païenne qui deman-
dait la guérison de sa fille. Si Jésus s’est laissé
émouvoir par cette demande, c’est à cause de
son insistance et de sa foi. Ne peut-il pas en être
autant pour nous ? Alors, continuons de prier
avec confiance et persévérance pour obtenir la
guérison de Maurice, et Jésus finira bien par se
laisser toucher par nos prières, n’est-ce pas ? Je suis bien fraternellement unis à vous tous par
l’amitié et la prière. Bern@rd.
Le Frère RASOLONIAINA Fréderic est
nommé à Ampanihy pour son stage de ré-gence depuis 1er octobre dernier mais
pour une nouvelle organisation il est ac-tuellement à Ampandrana aux côtés du
Père Maurice. Merci Fred de ta disponibili-
té.
Accueil à Ampandrana (Antananarivo)
Ce message aurait déjà du paraître au dernier bulletin mais une erreur s’est produite au ni-
veau de la rédaction. Nos excuses pour cette erreur et merci pour votre compréhension. Nos frères de la communauté d’Ampandrana sont prêts à nous rendre le service, mais tout
service demande organisation. Ils veulent s’organiser pour mieux nous accueillir.
A tous les religieux de la Province de Madagascar, nous vous informons que la communauté d’Ampandra-na reste disponible pour accueillir tous ceux qui doivent venir à Tana pour une raison ou une autre (c’est une de nos missions confiée par le P. Provincial).
Toutefois, le nombre de chambres d’accueil est restreint cette année du fait que nous sommes 11 religieux en communauté et que 2 chambres sont occupées en permanence pour une durée indéterminée par le P. Maurice et son garde-malade.
C’est pourquoi, en accord avec le P. Erick (supérieur de la communauté), nous vous demandons de pren-dre contact quelques jours à l’avance uniquement avec le Père Bernard, soit par téléphone portable (032 918 52 69) soit par mail ([email protected]) afin de vous dire s’il est possible ou non de vous loger. Merci de votre compréhension.
P. Bernard WATIER
… Qu’ils sont souriants ! ! !
NOUVELLES DE MANIRISOA
Etant une maison de formation, la
communauté du scolasticat de Manirisoa peut
être considérée comme une des plus grandes
communautés Assomptionnistes à Madagascar.
Cette année, comme vous le savez déjà, elle est
composée de 18 frères en formation et de 4 for-
mateurs permanents. L’actualité de notre com-
munauté a principalement été marquée par le
changement du Supérieur. Comme le Père Jean
Bosco MANAMBE arrivait au terme de son
mandat, le Père Provincial a procédé à la consul-
tation de tous les religieux de la communauté
pour la nomination d’un nouveau supérieur. Ce
processus a duré quelques mois car c’est le Père
Supérieur Général, en accord avec le Conseil
Général Plénier, qui nomme officiellement le
Supérieur du scolasticat.
Rappelons que le Père Jean Bosco
MANAMBE a été responsable de cette commu-
nauté pendant trois ans et en même temps, Curé
du district de Nasandratrony. Nous avons cons-
taté que le Père Bosco est un exemple pour
nous. Il est vraiment un « Ray Aman-dReny
be », c’est-à-dire un grand parent qui a su ras-
sembler ses enfants. D’ailleurs, il a presque 66
ans actuellement et nous sommes très reconnais-
sants envers lui car il nous a beaucoup aidés à
grandir dans notre cheminement en tant que
jeunes en formation.
Depuis le début de cette nouvelle année 2017,
c’est le Père Louis Martin RAKOTOARILALA
qui est devenu le
nouveau supérieur
de la communauté
de Manirisoa. Il
était déjà membre
de cette commu-
nauté avant d’aller
à Rome poursuivre
ses études supé-
rieures. À ce mo-
ment-là, il était l’économe de la communauté et
en même temps le Curé du district de Nasandra-
trony. Depuis son retour à Madagascar, il a été
nommé comme membre de la communauté de
Manirisoa et durant le Chapitre local en Octobre
dernier, il a été élu comme premier conseiller de
la maison.
Comme nouveau supérieur, il est
entré en fonction le 7 janvier 2017. Nous savons
bien que la responsabilité de supérieur n’est pas
facile. C’est pourquoi, nous prions pour le Père
Martin afin qu’il puisse accomplir sa responsa-
bilité envers nous qui sommes jeunes en forma-
tion dans cette communauté de Manirisoa. Voilà
en général la nouvelle qui concerne directement
la vie de notre communauté.
Avant de terminer, nous voulons si-
gnaler aussi un autre événement qui a marqué
particulièrement notre communauté. C’est la
rencontre de la grande famille de l’Assomption
à Fianarantsoa. En effet, nous avions déjà envi-
sagé cette assemblée pendant notre chapitre lo-
cal car selon le n°4 concernant les relations exté-
rieures, nous avons proposé ceci « Nous veillons
à prendre soin de nos relations avec les Reli-
gieuses de l’Assomption, les Petites Sœurs de
l’Assomption, les Orantes de l’Assomption, les
Laïcs de l’Assomption. Il est souhaitable qu’il y
ait une organisation de fête ensemble, une fois
dans l’année, comme fête familiale entre les
membres de la grande famille de l’Assomp-
tion. »
Pour réaliser ce souhait, nous avons
pris l’initiative de contacter les religieuses et les
laïcs de la famille de l’Assomption qui sont pré-
sents à Fianarantsoa. Ainsi, la rencontre a eu
lieu dans notre communauté à Manirisoa le 29
janvier 2017. C’était une assemblée qui a réuni
tous les Assomptionnistes et les laïcs de l’Al-
liance, les Religieuses de l’Assomption et leurs
laïcs, et les Petites Sœurs de l’Assomption et les
laïcs de leur Fraternité. Le but de cette rencontre
était de se connaître davantage et surtout de ren-
forcer le lien et la collaboration qu’il faut tou-
jours établir entre les religieux, les religieuses et
les laïcs de la famille de l’Assomption.
Cette journée a débuté avec la messe
qui a été présidée par le supérieur de notre com-
munauté. Il y avait aussi la présentation de
chaque communauté, le repas ensemble et sur-
tout la rencontre entre les différents groupes.
Plus précisément, une rencontre particulière a eu
lieu entre les laïcs qui sont en lien avec les diffé-
rentes congrégations de la famille de l’Assomp-
tion, et aussi entre les jeunes pré-novices, les
novices et les jeunes profès ainsi que les forma-
teurs, les formatrices et les profès perpétuels. La
journée s’est clôturée par des rencontres spor-
tives et diverses animations récréatives comme
chants et danses. Forts de la réussite de cette
première rencontre, des propositions ont été for-
mulées pour que le lien qui unit la famille de
l’Assomption soit davantage maintenu et renfor-
cé.
Les nouveaux membres de la communauté qui habitent à Manirisoa maintenant
Les religieux, les religieuses et les laïcs de la grande famille de l’Assomption à Fia-
narantsoa
La communauté de Saint Georges
Décembre 2016.
Le dimanche 30 Octobre 2016, le Provincial, le Père
Etienne et son premier assistant, le Père Jean Cley étaient
à Fianarantsoa pour l’ordination diaconale du frère Gi-
resse (Congolais) et pour les vœux définitifs de deux
frères (Malagasy). Fr Jean Paul qui est actuellement au
scolasticat de Manirisoa pour sa dernière année de cycle
théologique tandis que Fr Jacquis vient de terminer ses
études théologiques. Il est en stage à Fotadrevo depuis
septembre. Cette célébration a eu lieu à Manirisoa-
Fianarantsoa. Le Père Raymond, après sa session sur la
Bible pour les séminaristes du Grand séminaire de Vohit-
soa -Fianarantsoa, a présenté notre communauté à ces
évènements.
La fermeture de la porte sainte pour l’année de miséri-
corde :
Avec la cathédrale, deux églises du diocèse de Toliara
étaient nommées co-cathédrales par l’archevêque pendant
l’année de la miséricorde : l’église Sacré-Cœur de Betioky
pour le secteur sud ; et celle Sacré-Cœur de Manombo
pour le secteur nord. Le 29 et 30 Octobre, le métropolitain
du Sud – Ouest, Monseigneur Rabeony Fulgence était à
Manombo pour célébrer la fermeture de la Porte Sainte de
l’année de la miséricorde. Quinze prêtres étaient présents
à cette célébration. Le district du Bas-Fiheregna était pré-
senté par 34 fidèles. Ils vivaient ces moments intenses
avec les chrétiens des autres districts du secteur nord :
Ankililoake, Manombo, Mangily, Belalanda. Dans son
homélie, l’archevêque a mentionné que « la Porte Sainte
est fermée mais le chemin du salut s’ouvre toujours » La
vie est un don gratuit venant de Dieu. L’archevêque,
Rabeony Fulgence rappelle l’exhortation de Jésus dans la
parabole du bon Samaritain «lequel de ces trois à ton
avis, s’est montré le prochain de l’homme tombé aux
mains des brigands ? Il dit : celui-là qui a exercé la misé-
ricorde envers lui. Va et toi aussi fais de même » (Lc
10,36.37) Il a souligné que nous devons continuer à mu-
tuellement nous entraider pour marquer la présence per-
manente de Dieu en nous chaque jour. Il a également re-
mercié les chrétiens du secteur nord pour les efforts d’uni-
té pendant cette année de la miséricorde. L’archevêque a
exhorté à vivre la miséricorde de Dieu, non seulement
pour cette année mais chaque jour.
Tout est grâce ! Bas-Fiheregna a reçu la visite pastorale de
l’évêque.
La visite Pastorale de Bas Fiheregna :
Après la fermeture de la porte Sainte à Manombo, l’arche-
vêque, continue sa visite pastorale dans le district du Bas-
Fiheregna. Le district est constitué de deux parties : le
haut, composé d’Ampihalia, Behompy, Behera, Ambolon-
kira, Maromiandra, Marofatike ; et le bas, composé d’An-
taikoake, Bekoake, Miary, Befanamy et Belemboka-
Androvakely. Les chrétiens étaient venus nombreux. Les
jeunes animaient la liturgie. Les sœurs de Sainte Thérèse
d’Avesnes sont des précieux atouts : elles assuraient la
décoration et la cuisine pour le repas de cette fête.
L’évêque a félicité le Bas-Fiherenga pour sa participation
aux activités du diocèse. Il a manifesté son attention aux
participations du Bas-Fiheregna dans les différentes orga-
nisations du diocèse. Il a exhorté les communautés chré-
tiennes du district à ne pas se laisser vaincre par les ca-
prices de la vie quotidienne. Il les a encouragé à rester
fidèles au Christ malgré les occasionnelles difficultés pour
les Pères à visiter certains lieux du district. Il les a récon-
forté en rappelant que les chrétiens peuvent toujours se
rassembler et prier le dimanche même si les Pères ne peu-
vent pas venir. Lors de cette visite pastorale, l’évêque a
donné le sacrement de confirmation. Il a expliqué aux
confirmands le sens
de leur appartenance au Christ en faisant le devoir
d’apôtre et de disciple du Christ. « Recevez le sceaux de
l’Esprit Saint ».
Il a rappelé le sens de leur responsabilité dans l’Eglise en
tant que frères et sœurs dans le Christ après la célébration
de ce sacrement. L’évêque exhorte aux confirmands d’être
fier de notre foi catholique, d’être fidèle au Christ. Il faut
que les jeunes prennent part à l’activité des différents des
mouvements dans l’Eglise dont le mouvement des jeunes
paysans qui vient de naître dans votre district de Bas-
Fiheregna.
Pour terminer, le curé de Bas-Fiheregna, Père Stanislas a
encouragé les jeunes de promouvoir la communion et de
l’unité. Il s’adressait aux jeunes de participer à l’anima-
tion pastorale de proximité dans toutes les communautés
chrétiennes de Bas-Fiheregna.
La communauté de Saint Georges de Belemboka était
choisie pour une session des jeunes Prêtres, des diacres et
des futurs diacres. La communauté a accueilli des frères
pour la réunion de conseil de Province et le conseil Pro-
vincial à Belemboka .
Une session, des réunions, des voyages de quelques
frères de la Province :
Cette session a commencé le jeudi 03 novembre 2016 à
20 h 00 du soir jusqu’au samedi 05 novembre à 16 h 00
dans la grande salle de la Province. Ils sont cinq jeunes
Prêtres mois de cinq ans de prêtrise, Deux diacres et deux
futurs diacres. La session est fondée sur l’exhortation du
Pape François sur la joie de l’Evangile. Ils abordent le
thème de l’homélie sur cette exhortation du Pape Fran-
çois. Chacun a eu sa part d’exposé pendant la session de
02 jours sous la direction du Père Daniel CARTON. Une
bonne homélie demande une bonne préparation.
Après la session des jeunes et diacres et futurs diacres, il a
eu deux réunions dans la Province. Jeudi 10 novembre
2016 a eu le Conseil Provincial. Le vendredi 04 no-
vembre 2016 avait le conseil de Province. Toutes les réu-
nions sont en faveur de la vie des religieux dans la Pro-
vince comme homme de foi, homme de communion et
homme solidaire des petits. Le Provincial et ses conseils
ont continué à chercher les outres neuves et le vin nou-
veau pour préparer l’avenir de la province et de la congré-
gation. Après ces deux réunions, les Pères Bosco, Erick et
le frère Richard Maheninarivo était avec le Père Provin-
cial sur Fianarantsoa. Le lendemain matin, le Père
Etienne et le Père Erick seront partis à Antananarivo pour
que le provincial participe à la réunion des Supérieurs
Majeurs qui avait eu lieu à Antananarivo. Le frère Richard
Maheninarivo et le Père BOTRALAHY sont partis pour
un voyage des enseignants du collège –lycée Monsei-
gneur Michel Canonne d’Ejeda à Tamatave. Ils ont quitté
Tuléar le matin du samedi 12 Novembre 2016. Ils rentre-
ront sur Tuléar le vendredi 25 novembre 2016. Nous
avons célébré la fête de la naissance au ciel du Père D’Al-
zon le 21 novembre avec les deux communautés (Noviciat
et Sanfil avec 06 postulants) de la ville de Tuléar. Nous
avons fêté le 21 Novembre avec les Laïcs Assomption-
nistes et les associés des orantes de l’assomption à l’AMI-
KA là où habitent les sœurs Providence de Rouen. Le 30
novembre, le Père Provincial est parti à Rome pour parti-
ciper au Conseil Général Plénier de la congrégation.
La communauté de Saint Georges à Belemboka vous sou-
haite de Joyeux Noël 2016 et de Bonne nouvelle année
2017. « Cherchons ensemble les biens éternels ! »
Nicolas.
Du Père Lucien Robia
Merci au Père Lucien Robia pour
ce partage d’expérience, de découverte et de prière
Un été européen !
Le temps des découvertes :
Si le temps des vacances est fait pour se changer les idées, cet été a été
effectivement pour moi un temps pour tout changer !
Depuis que je suis entré à l’assomption, je crois que je n’ai jamais
eu de temps de vacances aussi long. Deux mois ! Dieu merci !
Le premier temps, je suis allé aux JMJ à Cracovie en Pologne, avec des jeunes du groupe du Diocèse de
Cahors/Rocamadour. Nous avons tra-versé l’Allemagne, l’Autriche et la
Suisse pour arriver en Pologne. Un voyage extra avec des jeunes du Dio-
cèse (89) et trois autres prêtres : deux diocésains, Florent Millet et Jean Malo de Beaufort et légionnaire du Christ, et
Michael Shane Lambert (un canadien). L’évêque, Mgr Laurent Camiade, s’est
joint à nous, lui aussi, une fois arrivé en Pologne, notamment à Wadowice.
Pendant le voyage, nous étions toujours bien accueillis par les Allemands et les Polonais (photo 1).
En Pologne, nous avons visité des lieux historiques. Celui qui m’a le
plus marqué, c’est l’ancien camp de
concentration d’Auschwitz, devenu au-jourd’hui un musée. C’est le lieu du
grand crime de l’humanité contre ses semblables, le lieu de la Shoah, où nos
frères juifs ont été massacrés par les Allemands nazis. J’ai vraiment été té-moin de ce vestige « prestigieux » de
projet et d’entreprise d’annihilation des juifs de la surface de la terre. Quelle
pensée ! (photo 2). Après un temps à Wadowice,
notre pèlerinage a continué jusqu’à Czestochowa où nous avons rencontré le plus grand sanctuaire marial du
pays. Là, l’icône de la Vierge noire est vénérée et adorée comme la mère avec
l’enfant dans ses bras, la mère qui montre le chemin du salut. Marie est
celle qui a intercédé pour le peuple po-lonais pendant le temps de l’occupation communiste car ils lui ont fait con-
fiance. Cette icône date du 13ème siècle et est restée dans le monastère de Jas-
naGora, dirigé par les Paulins. A Jasna-Gora, nous étions au cœur de la piété
mariale du peuple polonais. (www.jasnagora.com pour trouver la traduction en français dans Google,
vous pouvez cliquer aussi sur le dra-peau français et vous aurez des infor-
mations). Enfin, ce fut le grand rassemble-
ment des JMJ avec des millions de jeunes à Cracovie. Nous étions accueil-lis par la paroisse de Idzebnik, située à
une quarantaine de kilomètres de Cra-covie. Rencontres sur rencontres,
toutes intenses. Indescriptible sagesse de Dieu pour avoir donné à l’homme le
langage… et la langue facilite les échanges avec la présence du don de l’Esprit de Dieu. Les visages étaient
chacun uniques. J’avais l’impression d’avoir fait le tour du monde pendant
ces quelques jours ! Non je n’avais pas l’impression, j’ai fait le tour du
monde…. et en un clin d’œil, j’ai visité les quatre coins du monde…. (photo 3). J’ai vécu des moments forts avec l’en-
seignement des psaumes. Il n’y a plus
de différence, tous à la suite du Christ. Tous nous étions des pèlerins.
J’ai aussi partagé des moments forts avec des familles françaises du dé-
partement du Tarn et Garonne : Castel-mayran, Saint Nicolas de la grave, Moissac. Le moment de vivre une vie
paysanne française, avec des visites prévues sur des hauts lieux de culte,
jusqu’à l’Abbaye de Conques (dans l’Aveyron), et celle de Rocamadour
(dans le Lot). Ces deux abbayes ont été respectivement construites vers le mi-lieu du XI° siècle et au XVIII° siècle. La
beauté de ces sanctuaires m’a porté à penser et prier pour la bonté de Dieu. Il
a donné à l’homme cette capacité de beauté. S’émerveiller devant le don de
Dieu dans la grandeur de l’âme hu-maine.
Au départ de Castelmayran, j’ai
séjourné trois jours à Avignon pour vi-siter le Palais des papes du XIV° siècle.
J’ai rencontré une famille malgache, dont la femme avait fréquenté le même
lycée que moi de 1990 à 1992. L’amitié du lycée, la fraternité de la paroisse…
Après Avignon, ce fut le rendez-
vous pour le grand rassemblement du pèlerinage national du 15 Août à
Lourdes (au pied des Pyrénées, proche de l’Espagne). De nouveau, ce fut ren-
contres sur rencontres, avec des pèle-rins, des accompagnateurs, des ma-lades, des volontaires….
Une petite semaine de prière à Lourdes me semblait utile après tous
ces moments forts de rencontres. J’y suis resté pour un temps personnel de
rencontre avec Celui qui me donnait toutes ces opportunités. Je conjuguais ensemble prières et découvertes.
Ce n’est seulement qu’à la fin de ce séjour dans le Sud-Ouest du pays,
que je me suis préparé à rejoindre la communauté des « anciens » d’Albert-
ville (département de la Savoie). J’ai sa-vouré des moments de partages avec plusieurs religieux assomptionnistes,
grâce à la richesse de chacun et leur expérience missionnaire. Et surtout j’ai
retrouvé les anciens missionnaires de Madagascar : PP. Marcel Catteau, Jean
Claude de Rosny, FF. Bernard Anthoine–Milhomme et Antoine Miss. Pendant ce séjour, j’ai pu visiter le premier alum-
nat du temps du P. d’Alzon, à Notre Dame des Châteaux à Beaufort/Doron
(www.adveniat-regnum-tuum.fr/notre-dame-des-chateaux). Ce fut une ren-
contre avec les racines de la maison de formation assomptionniste. Cette mai-son est en altitude, presque à la fron-
tière italienne, dans les Alpes (photo 4).
Le moment des rencontres :
Pour le voyage avec les jeunes du Diocèse de Cahors-Rocamadour,
c’est l’homme dans sa force. Les jeunes m’ont donné la possibilité de vivre un moment fort de découverte de l’homme.
Les forces, les capacités, les vivacités…. A travers toutes ces qualités, Dieu est
présent. Les jeunes se sont donné à fond pour leur démarche commune de
chercheurs de Dieu. Services rendus, entraides…, aussi bien pendant la marche que pendant les moments de
prières, pendant les détentes que pen-dant les conférences…. Tout manifeste
la bonté de Dieu et sa foi en l’homme. Des jeunes pleins de talents et de vie
cherchent à rencontrer Dieu et vont à la rencontre de l’humanité.
Les accueils qui nous ont été ré-
servés partout pendant le pèlerinage, m’ont fait goûter la bonté et la douceur
de Dieu. Les langues qui ralentissaient les communications manifestaient aus-
si la grandeur de Dieu. Allemands et Polonais nous ont accueillis à merveille. La fraternité des hommes a été vécue
sans ambiguïté…. Tous nous sommes des frères, surtout en Jésus Christ.
Concernant ma participation au Pèlerinage National de l’Assomption à
Lourdes, j’ai été frappé par les limites de l’homme dans ses infirmités. Mais Dieu se manifeste de plus bel quand Il
travaille le cœur de certains pour venir
en aide aux infirmes et aux malades. Les volontaires, avec des cœurs en or,
se sont donné entièrement et intensé-ment pendant ces moments. Les di-
verses organisations prévues nous ont aidés à aller à la rencontre des autres et de l’Autre. Prières, piscines, confé-
rences, confessions…, tout manifeste combien Dieu nous aime jusque dans
nos limites et nos douleurs. Il nous fait toujours confiance et nous appelle à
Lui faire confiance. - Ce fut aussi un moment de rencontre avec plusieurs Assomptionnistes de diverses cultures
et nationalités. Mais c’est Jésus qui nous unit dans la famille en vivant la
spiritualité de fraternité et de mission léguée par le Fondateur Emmanuel
d’Alzon. Emerveillé de la fraternité qui dépasse les frontières du pays et de la culture, je suis entré dans une admira-
tion de la communion de cœur et d’es-prit dont nous parle notre Règle de vie.
Le séjour avec des familles m’a permis de découvrir comment Dieu a
partagé sa grâce pour le bien et la beauté de son œuvre. Voir des familles solidement chrétiennes, interpelle le té-
moignage de la vie religieuse dans l’Eglise. Comment ces familles incar-
nent-elles leur foi ? Tous sont chrétiens selon la grâce que chacun a reçue : un
diacre permanent, des époux chrétiens, des jeunes qui se préparent à divers sa-crements, des familles bien soudées
dans la foi, et aussi dans la vie. Et dernièrement, pas la
moindre, les rencontres avec les « anciens » dans la communauté d’Al-
bertville, m’ont beaucoup apporté. L’homme, l’homme de Dieu arrive à la fin de son parcours de pèlerin. Des
frères et pères, âgés, malades ou bien-portants, partagent encore la fraterni-
té…. L’expérience missionnaire de l’Assomption se voit dans le brassage
des expériences apostoliques de chacun et enrichit encore la qualité de leur vie communautaire. Les limites évidentes
de la vieillesse et des maladies sont merveilleusement accueillies, et devien-
nent un nouvel élan pour une fraternité
plus vraie que jamais. Que dire de plus !
La vie assomptionniste m’a forgé à découvrir la bonté toujours inlassable
de Dieu. Parfois, il est difficile de s’en rendre compte…. Mais sa présence est fidèle…. dans les rencontres que cha-
cun vit en profondeur.
Heureuses retrouvailles
Les trois avec un chapeau sont les délé-gués de Tuléar.
l’accueil des polonais
Un four crématoire en ruine
Des haies de fils barbelés électriques bordent les cases des prisonniers
Lucien Robia
Pour notre Bulletin :
Il n’est pas toujours facile d’avoir des nouvelles des
communautés. Outre les distances, nos moyens sont
limités. En effet, des frères ont été contactés pour
donner des échos de leur communauté respective :
Veuillez le faire parvenir à temps chez
Albert (avant cela c’est mieux !)
Merci du partage !
Ejeda : Roddy
Betioky : Hervé
Sanfily : Thierry
Fianarantsoa : Georges
Belemboka : Stanislas
SOMMAIRE
Mot du provincial p. 2-3
Officiels p.4-5
nouvelles
des communautés p. 6-16
Evènements p. 17
Dates à retenir
Ordination diaconale du Frère Germain à Betioky 26 février 2017
Commission de formation 18 avril 2017
Conseil de province 19-20 avril 2017
Conseil provincial 20-21 avril 2017
Chapitre général 28 avril-17 mai 2017
Deuxième session du Chapitre Provincial 1-2-3-4 aout 2017