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Guillaume Martin-Halaire RÉFÉRENCES Territoire Architecture Paysage 5, rue Lavoisier 18000 - Bourges (0)6 63 61 13 31 [email protected]

Références en collaboration_2015

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Guillaume Martin-Halaire RÉFÉRENCES

Territoire Architecture

Paysage

5, rue Lavoisier18000 - Bourges

(0)6 63 61 13 [email protected]

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2009 - 2012, Chargé de projet architecte-urbaniste

pour l’Agence Ter, Paris 10

Responsable d’études urbaines et territoriales. Assistant de projet pour des concours de maitrise d’oeuvre paysagère et urbaine.

Chargé de communication pour la publication d’un ouvrage sur les travaux de l’agence.

2013 - 2014, Chef de projet architecte-urbaniste

pour l’Agence Spielmann Architecte, Paris 9

Chargé de concours, d’appels d’offres et d’études pré-opérationnelles pour des ouvrages d’art.

2015, Consultant environnement et

architecture, Creuse (23)

Assistance et mission de conseil pour l’insertion et la conception de maisons

bioclimatiques ( construction paille et bois )

+ en 2015 : Formation technique en agro-écologie et design en permaculture

Guillaume Martin-Halaire Né en 1983 à Clermont-Ferrand Titulaire du diplôme d’Architecte d’État et d’un diplôme de troisième cycle en Urbanisme

https://fr.linkedin.com/in/gmartinhalaire https://issuu.com/gmartinhalaire

http://inruse.org

2008, Architecte D.E. (Master 2) ENSA Paris Val de Seine

PFE : Mirepoix depuis les collines. Quel territoire durable pour les pays d’Olmes et de Mirepoix en Ariège ?

coll. avec Bruno Bautista, dir. Frederique Lefevre et Xavier Henri.

2010, DSA « Projet Urbain et Métropolisation » ENSA Paris la Villette

Diplôme de spécialisation en architecture et projet urbain - mention recherche

Mémoire de recherche : La Métropole-Jardin [1968-1977] Chronique

d’une vision métropolitaine du Val de Loire (2010) dir. Bendicht Weber.

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Portrait de Ville Bourges2008 - étude DSA

L’exercice consistait à raconter l’histoire d’une ville, celle de son enfance, au travers d’une étude typo-morphologique et d’une recherche historiographique, puis à l’illustrer dans une cartographie dynamique.

Tramway 1 - Ouvrage de franchissement du Rhin Strasbourg2014 - Agence Alain Spielmann

Ce pont métallique à deux travées est la réponse à un concours pour un ouvrage exceptionnel de franchissement entre la France et l’Allemagne, accueillant le prolongement de la ligne 1 du tramway de Strasbourg. L’ensemble de la structure du pont fait poutre pour retenir les efforts du tram. Sur ses côtés des triangles métalliques supportent pistes cyclables et piétonnes, et par leurs formes, servent également à rigidifier l’ensemble.

ARTEMIA, Habitat ParticipatifPantin 2006 - concours BMW

Pour cette ancienne manufacture située sur la rive du canal de l’Ourcq, le projet proposé est une réactivation des lieux par un programme d’habitats participatifs et de lieux de production. En toile de fond, la préservation de l’esthétique industrielle est ici une réponse logique aux besoins du programme énoncé ; usages et lieux retrouvant alors leurs significations dans une évolution commune.

Relecture d’un projet ANRUOrléans, La Source 2008 - étude DSA

Le projet ANRU conduit par l’agence Michelin sur le quartier de la Source à Orléans porte sur le maillage, la mixité typologique et la réouverture sur la rue d’équipements commercial et sportif. L’étude consistait essentiellement en une relecture critique du projet et une réécriture de ses principes et de ses apports.

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Quartier des Porte du Vercors Grenoble 2012 - Agence Ter

Appel d’offres pour le réaménagement du quartier des portes du Vercors à Grenoble. L’objet central de l’étude portait sur la reconversion d’un centre commercial vers des activités de production et un site en partie inondable qui doit s’ouvrir à l’urbanisation.

Étude de définition pour le centre-ville de Dax Dax, coeur de ville 2009 - Agence Ter

Afin de répondre à l’objectif de la ville de Dax de redéfinir son centre-ville, l’option principale qui a été retenue est celle de la place de l’eau redonnée à la ville. En partie, l’étude se consacre donc à la connexion de la rivière Adour avec la ville par la création d’un parc autour des arènes, par la définition d’un nouveau système de places entre le centre et le Nord de la ville, et par la requalification de la rive Nord de l’Adour aujourd’hui délaissée.

Passerelle pour un golfVar2013 - Agence Alain Spielmann

Située au-dessus d’un bras d’eau asséché en été et subissant de fortes crues à la mi-saison, cette passerelle doit s’adapter aux inondations fréquentes et aux modifications de la structure des berges. Un pilier fortement ancré soutient une structure à hauban métallique et un tablier en béton mince. Permettant ainsi une certaine indépendance par rapport au terrain, tout en conservant une légèreté de l’ouvrage, la structure de cette passerelle s’inscrit volontairement comme un point de repère dans la plaine.

Revue de projets

Aménagement extérieur du Lycée technique et professionnel d’Argeles 2011 - Agence Ter + JFA ArchitecturesLe climat et le confort thermique ont été les principales références pour concevoir les aménagements extérieurs de ce Lycée. Un travail sur le sol d’abord, et sur les végétaux, permets de générer des zones plus fraîches aux alentours des bâtiments d’enseignement. Sur la plus grande cour et les équipements sportifs, des alignements d’arbres font écran aux vents forts qui balayent la région.

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Rapprochement, proximité, rencontre, densité, pour un territoire commun.Renforcer le sentiment d’appartenance.

Territoire de l’OIN

Bassin de vie

Rapprochement des centres existants

Paris

Centre urbain

Rapprochement des centralités existantes

Plan guide des espaces publics de Paris Nord-Est 2011 - Agence Ter + François Leclercq

Partie paysagère et de maitrise d’oeuvre urbaine du projet de Paris Nord-Est, cette étude permit de définir le statut des différents espaces publics (entre espaces viaires, espaces verts, accessibles, non accessibles, clos, non clos, etc...) et de ré-organiser la hiérarchie des espaces après 10 premières années d’opérations sur l’ensemble du territoire.

Accord-Cadre de maitrise d’oeuvre paysagère et urbaine pour le cluster scientifique de Saclay 2009 - Agence Ter

Si l’émergence du cluster scientifique, caractérisé par la figure de l’archipel, constitue l’enjeu majeur de la demande de cette étude, deux autres enjeux se dégagent très clairement par une approche paysagère et territoriale du sujet : le grand bassin de vie comme «destin commun» et le plateau de Saclay comme «bien commun»

Palais de Justice >> Data HouseBruxelles2013 - Appel à idées de la ville de Bruxelles« L’avenir du palais de justice se révélait être un véritable dilemme ; comment trouver les fonds nécessaires à sa conservation sans pourtant se compromettre face aux intérêts privés... Il fut décidé d’y implanter un ‘data center’, autrement dit, un gigantesque réservoir de données. La chaleur du fonctionnement des machines fut récupérée pour alimenter un réseau de chauffage urbain, et participer à un plan de modernisation des Marolles. L’argent ainsi extrait permitde financer la rénovation du bâtiment ...»

La « Métropole - Jardin » 1968-1977 2009 - mémoire de DSA

Mémoire de recherche sur un des premiers projets de ville en lien avec le territoire et le paysage, opposé au système plus classique des lieux centraux. L’étude s’est intéressée aux acquis, aux limites et la validité de la démarche de Métropole-Jardin, en comparaison du contexte d’ʼémergence du projet et des procédures actuelles, et a cherché à connaitre par ce biais l’ʼapport de la Métropole-Jardin pour le territoire du Val de Loire, mais aussi pour un contexte plus général de projet de territoire.

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Quartier des Courtilles Asnières-sur-Seine 2010 - Dubesset Lyon + Agence Ter

Contribution à la partie paysagère et urbaine de ce projet d’implantation de stade et de logements à la nouvelle station de métro d’Asnières les Courtilles.

Solar City Versailles 2012 - Agence Ter + TVK + Bouygues Immo

Un projet pilote de «smart-city» conduit par une équipe pluridisciplinaire. L’esquisse portait sur une faisabilité du site et sur les principes d’aménagement prenant en compte les techniques de gestion, d’automatisation et d’économie du quartier.

Passerelle du Carré-SénartLieusaint2013 - Agence Alain Spielmann

Une passerelle piétonne au-dessus d’une autoroute Elle permet le franchissement en protégeant les passants des intempéries et des nuisances de l’autoroute, tout en assurant la sécurité des voies qui passent au-dessous. Par un jeu de textures et de matières métalliques, D’aspect, cette passerelle apparait unie et fermée depuis l’extérieur, mais est très ouverte et lumineuse au-dedans.

Diplôme de BENOIT CAMPOCentre ville d’Albi 2013 - ENSAPVS

Contribution à l’élaboration de la partie paysage du projet et à la définition d’un parc pour le centre-ville d’Albi. Travail de rendu pour les différents plans masse.

Revue de projets

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« 357 824 ha de paysages habités »2012 - Agence Ter + Ante Prima

La sortie de ce livre thématique pour l’Agence Ter à nécessité un travail sur presque deux années de compilation et d’archivage de l’ensemble des projets présentés, d’écritures et d’échanges avec la maison d’édition et les différents intervenants, ainsi qu’un retravail de la plupart des plans et graphiques qui y sont reproduits.

Viaduc autoroutier Normandie 2013 - Agence Alain Spielmann

Concours et APS pour un axe autoroutier de contournement en Normandie. L’ouvrage possède une structure en caisson métallique de 180 mètres entre culées et 80 mètres de plus grande travée. Le viaduc repose sur un ensemble de quatre piles en V, ouvertes et courbes, enjambant tour à tour une voie nationale, un réseau ferré et des terres agricoles.

Maternelle Léon FrappiéLes Lillas 2004 - Licence architecture

S’appuyant sur un programme clair (5 classes, un restaurant scolaire, une administration et une salle polyvalente), ce projet d’école maternelle recherche la simplicité de lecture et la fluidité des usages. Les circulations s’organisent le long d’une cour intérieure que forme le bâtiment dans son ensemble. Les salles de classe fonctionnant par paires sont le lien avec l’espace de la rue en second jour, entre la ville alentour et l’intimité de l’école, et bénéficient d’une lumière zénithale.

Tram et voie de 40 mètresNice 2012 - Agence Ter

La basse plaine du Var est une opération d’envergure métropolitaine où, selon un axe Nord-Sud, l’aménagement se compose par quartiers alternants des situations densément construites et de vastes espaces ouverts. La voie de 40 mètres en sera l’élément de liaison principal, reprenant ce système inscrit dans une vision géographique large, pour en favoriser la lecture. Les grandes séquences apporteront des moments différenciés tout en conservant une cohérence d’ensemble.

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43 logements du T2 au T5 Paris 13 - Tolbiac2005 - licence architecture

Au croisement des rues de Tolbiac et du Chevaleret, une parcelle d’angle s’ouvre sur deux rues séparées par plus de 3,5 mètres de hauteur, et constitue le point d’accroche entre deux tissus totalement différents. La quarantaine de logements que l’ont retrouvent ici se plient et se retournent pour trouver une façade Ouest Nord-Ouest sur la rue la plus haute et une façade sur cour ouverte sur le Sud et sur laquelle se déroulent les circulations en coursives.

Centre Culturel des Vins Bordeaux 2011 - Agence Ter + Jacques Ferrier Architectures

Ici le traitement minéral et ombragé de l’espace public est marqué par les traces de cet ancien site des forges à Bordeaux et des marées quotidiennes de l’estuaire. Le retrait du bâtiment sur l’écluse permet la création d’un large quai piéton qui vient se terminer sur un jardin libre et une barge flottante qui se révèle au gré de la montée des eaux. Le grand parvis est lui composé d’un travail de collage entre les matériaux de grès anciens, le métal et les végétaux.

Faisabilité Quartier Élysée - Parepou Macouria (Guyane) 2012 - Agence TerParepou fait partie d’un ensemble de sites sensibles inscrits au SCOT dans le projet d’extension de la ville de Cayenne. Pour la Guyane, la nécessité de quartiers neufs et maitrisés est vitale pour la préservation du milieu face à l’explosion de l’urbanisation. Cette faisabilité montre comment il est possible de concilier ces contraintes, par une combinatoire d’un nouveau parcellaire et par une logique d’installation dictée par le site et ses forces en présence comme l’écoulement des eaux et les mouvements de la mangrove.

Reconquête du centre-ville de Saint Amand-Les-Eaux 2010 - Agence Ter + FGP(au)

Pour cette ville du Nord de la France, l’idée de se recentrer sur son coeur ne doit pas pour autant en faire oublier son environnement : une ancienne plaine minière. Le travail sur le centre-ville (piétonnisation ; création d’un système de parcs et de parking ; investissement des dents creuses) est alors l’occasion d’un questionnement sur les formes architecturales et les gabarits susceptibles de dialoguer et de faire un pont entre le territoire, la ville-centre et ses espaces publics.

Revue de projets

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Cannes

Antibes

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Sophia Antipolis a incarné le rêve urbain de travailler dans la Nature. Aujourd’hui la technopole de la Côte d’Azur cherche à se renouveler pour proposer non plus un site privilégié dans la nature, mais un véritable écosystème.

Cette mesure impose de repenser Sophia Antipolis, devenue une suite d’enclaves

éparpillées et dissociées ; d’imaginer des modes d’échanges, de relations, de mixité programmatique, qui pourront générer les enrichissements socioculturels et les évolutions du tissu urbain et qui entraineront Sophia Antipolis vers un renouveau et une plus grande maturité.

Le territoire, par sa construction, ses permanences et ses potentiels, sera au premier plan de ce changement. Le projet s’interprète au travers d’un plan de programmation et d’une charte paysagère. Tous deux, basés sur une stratégie territoriale élargie, ils assisteront la maitrise d’ouvrage sur le long terme.

SOPHIA ANTIPOLIS : STRATÉGIE TERRITORIALE 2030 (2011) collab. AGENCE TER + INDDIGO + BICFL + BRÉMOND

Antibes

Aéroport Nice-Méridia

Monaco

Nice

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le parc / la forêt : une ressource renforcée

+

l’archipel forestier : compacité urbaine sur les collines

+

les lisières : des interfaces fertiles

+

les vallées : un continuum actif

+

le réseau de mobilité

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Le projet s’appuie sur le concept originel de Sophia Antipolis pour y créer des échanges entre les différents Parcs qui constituent la technopole (forestier, naturel, technologique, d’entreprise). Le système hydrographique et l’ensemble de vallées seront le lien entre tous ces mondes. Un travail de relevé de cet ensemble a permis de mettre en évidence l’armature d’un nouveau

réseau d’échanges entre les lieux et les acteurs du Parc.Structurer l’aménagement par le paysage nécessite de réactiver trois éléments majeurs : les fonds de vallées (plus ouverts, plus frais) nouvelle image de la technopole et chemins de traverse naturels ;les lisières, interfaces fertiles et denses entre couvert forestier et vallées, porteuses de biodiversité ;les collines, lieux d’identité

et d’urbanité, avec la forêt comme ambiante et paysage hérité. Le Parc de Sophia est le bien commun et le cœur d’un réseau de villes qu’il contribue à dynamiser. Le travail sur les mobilités sera conduit dans ce sens et pour inscrire Sophia dans son territoire élargi comme l’un des pôles d’excellence de la métropole littorale.

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MIREPOIX, PORTE DES COLLINES PFE / Master 2(Ariège - 2008) collab. BRUNO BAUTISTA

Cherchant à traiter la question du devenir de petites “villes de campagnes”, ce projet de fin d’études s’inscrit à la suite d’un travail de mémoire sur les réseaux de villes et la gestion des arrières pays collinaires. Il s’appuie également sur une analyse du contexte régional au travers de différents scénarios tendanciels et projetés.

Avec cette étude, notre volonté est de promouvoir une vision prospective du territoire comme bien commun et comme alternative possible à la périurbanisation des espaces extramétropolitains.

Sans vouloir nier le rôle moteur des métropoles, il s’agit de se questionner sur l’avenir et le rôle de ces

espaces mis à l’écart d’un certain développement. C’est donc dans un réseau de villes et villages de l’Ariège que par la suite nous nous sommes attachés à stimuler les enjeux et les impacts d’une réflexion de stratégie territoriale sur une commune en particulier.

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Il s’agit donc d’un projet de ville, d’un plan d’urbanisme et d’extension, qui s’attache à réinstituer le territoire comme préalable, et qui redessine les relations entre établissements humains et environnement.

La commune de Mirepoix se situe aux portes d’un territoire d’arrière-pays riche

de cultures et de savoirs locaux, d’une qualité de ces réseaux écologiques et de centralités urbaines. En revanche, le système économique local est fragilisé par une métropolisation qui se fait de plus en plus fort.Un premier point du projet de ville porte donc sur la valorisation des

ressources énergétiques locales (biomasse et déchets agricoles essentiellement) afin d’augmenter la valeur des biens patrimoniaux au service d’un système économique ancré et pérenne, ainsi que sur la requalification des espaces agroforestiers proches des centres urbains, dans une vocation plurifonctionnelle.

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Le projet urbain de Mirepoix s’attarde sur l’entrée sud de la ville qui concentre dans un espace d’articulation symboliquement fort. toutes les problématiques et les ressources. Il s’agira donc d’un travail sur la programmation (habitats, activités, services), l’aménagement de l’espace public et la réinterprétation du patrimoine architectural de la ville.

Cette relecture de la ville ancienne permet de proposer une utilisation des espaces libres proches du coeur de ville, ainsi qu’une adaptation des ilots et des gabarits existants aux principes de l’architecture bioclimatique et d’un urbanisme rural durable.

Habitat, commerces, activités, centre bourg, entrée de ville, tout est lié et préalablement relié au design du territoire et à la volonté d’inscrire au bien commun le patrimoine et les ressources locales.

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LA CASERNE GUILLAUT REDONNÉE À LA VILLE(Montpellier - 2011) collab : AGENCE TER + JFA + ICADE + SCET

Ancien site de l’école d’application de l’infanterie, la caserne Guillaut représente l’une des dernières pièces urbaines d’envergure métropolitaine que la ville de Montpellier souhaite investir.

Sur ce site constitué de deux entités (au nord, la caserne et la grande place d’armes, au sud, le champ de manœuvre devenue terrain d’entrainement physique) les enjeux sont à plusieurs échelles : celle du développement de la métropole avec la progression de l’urbanisation, la création

d’un grand parc urbain, et celle du quartier et de la proximité avec la mise place d’une économie résidentielle et de circuits courts entre lieux de fabrication, de production, d’usages et d’expérimentation.

Ce projet rapproche donc deux échelles du développement : le quartier et l’agglomération. Le quartier édifié sur le site de L’EAI souhaite offrir des transcriptions concrètes de la mixité et de la proximité. Il met en relation des fonctions économiques métropolitaines centrées sur l’interaction

entre santé et habitat : - des activités de conception et de petite fabrication ou d’assemblage ; - des établissements de formation ; des activités commerciales de proximité ; - des logements collectifs de différentes catégories et une réflexion sur les espaces collectifs et publics, tant construits que paysagés ; - des équipements publics et privés de plein air intégrés dans le dispositif du parc Montcalm permettant l’accueil d’évènements temporaires.

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La caserne au nord propose un quartier ouvert, sur un plateau surélevé où la voiture est domestiquée, avec un travail précis sur l’extérieur et les typologies méditerranéennes. Les pratiques d’autopromotion et d’autofinition y seront encouragées et une partie des bâtiments de la caserne pourra même être vendue en l’état pour des demandes en ateliers ou espaces de production.

Au sud, le parc Montcalm sera une pièce maîtresse des équipements de loisir et des espaces ouverts de Montpellier. Le traitement du paysage répondra à la volonté de constituer un écosystème urbain à part entière : la gestion des eaux pluviales sera l’occasion de réhabiliter le ruisseau du Lantissargues.

La grande pelouse centrale ouverte aux loisirs urbains sera entretenue par recyclage des eaux grises une fois épurées, en provenance des programmes riverains ; les plantations recourront aux essences méditerranéennes et encourageront la biodiversité.

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Implanté dans une courbe du fleuve, le projet de Viaduc de la Corniche longe le Congo à environ 100 m de la rive. Il permettra de relier l’Hôtel de Ville, les quartiers Bacongo et Poto-Poto, en surplombant la ravine de la Glacière. Cette proposition, conçue à l’échelle du fleuve Congo, large de 1,7 km à cet

endroit, offre une architecture d’ouvrage d’art à haubans puissante et contemporaine qui prend sa place dans la capitale Brazzaville. Ce projet inséré dans le paysage tout en utilisant les techniques modernes des ponts à haubans comprend une grande travée de 250 m de portée franchissant la zone sensible,

suivie de chaque côté de deux courtes travées. L’ouvrage est long de 500 m. Sa structure en béton comprend deux fois deux pylônes permettant l’ancrage de deux ensembles de seize unités de haubans par côté, pour porter un tablier de 15 m de largeur.

OUVRAGE DE FRANCHISSEMENT SUR LA CORNICHE DE BRAZZAVILLE(Brazzaville - RDC - 2014) collab. AGENCE ALAIN SPIELMANN + SGE-CONGO

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Un réseau de circulation douce et une trame viaire maitrisée

Deux centres universitaires clairement identifiables

Des corridors verts pour relier la ville au coeur du campus

Un grand parc linéaire, bien commun entre université et agglomération

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ÉTUDE DE PROGRAMMATION ET DE CONCEPTION URBAINE ET PAYSAGÈRE DU

CAMPUS DE TALENCE-PESSAC-GRADIGNAN(Bordeaux - 2012) collab. AGENCE TER + NP2F + ARCHITECTURE STUDIO

À l’intérieur du campus, au croisement des communes de Gradignan, Pessac et Talence, la topographie est relativement marquée et s’oriente selon une pente sud-ouest/nord-est.

Cette topographie marquée vient de loin. L’échelle de l’eau et des jales nous

montre comment le campus s’inscrit dans son territoire par ces jeux de relief.

La mise en lumière de ses phénomènes par un aménagement approprié du parc et des espaces publics du campus n’est pas qu’un simple effet, c’est un incontournable.

Les éléments morphologiques, les vues, l’eau participent de la linéarité et de la structure du parc en tant que bien partagé par l’ensemble de l’université, et au-delà par les communes qu’il traverse.

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Le parc linéaire s’inscrit par sa forme et ses dimensions dans une échelle géographique, celle des jales de la Garonne. À une seconde échelle de proximité, second mouvement : le parc se connecte du Sud au Nord au travers d’une trame verte dans un système reliant la ville au campus et joignant les différents espaces ouverts environnants.Accompagnant les concentrations d’utilisateurs existants et positionnés autour

du tramway, deux moments «d’intensité» urbaine et universitaire se positionnent en partie Ouest et Est. Le scénario de déplacement cherche lui à reporter les flux de transit passant par l’intérieur du Campus vers l’extérieur, renforçant ainsi l’esprit de «quiétude» propice en ces lieux, tout en augmentant les possibilités de liaisons douces avec les environs.

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Centre Régional des CyclesConstruit avec les étudiants sur une des friches test dépolluée, c’est un lier où l’on apprend à reconditionner les ressources, à inscrire la ville dans des cycles. Cette institution à double rôle de formation et de veille locale.

Peugeot SAAntenne «déconstruction automobile» liée au Lycée Petiet et au Centre Régional des Cycles, cette usine déconstruit les voitures obsolètes pour les transformer en véhicules automatiques roulant sur l’A86, en vélo, ou autre...

Station RER

Avenue Louis RocheUne avenue principale de la ville au parcellaire industriel dans ses profondeurs, elle laisse place aux services et commerces voire à de l’habitat temporaire dans ses abords.

L’âme industrielleDes espaces publics sont aménagés au pied des industriels marquantes du site. Ici la semoulerie bellevue raconte 50 années de ce lieu ; un parc et des éclairages nocturnes la positionnent en repère.

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Habitat sur péniche

Lycée C.PetietLié à l’industrie automobile, le lycée conjugue ses activités techniques à une nouvelle antenne de recherche sur les transports et la «déconstruction» automobile en coopération avec les industires locales

A86Il fait bon vivre au pied de l’échangeur. Sous l’autoroute des surfaces de commerces réalisent la liaison et donne vie à cette place.

En hauteurOn construit en hauteur pour retrouver le tissu de maisons en bandes «hors de l’eau». Les dernières, plus près de la rampe d’accès, sont au-dessus d’ateliers et de bureaux et dominent le fleuve

UN FAUBOURG INDUSTRIEL ET PRODUCTIF(Gennevilliers - 2009) Étude DSA Projet Urbain et Métropolisation

D’anciennes formes d’habitats, de commerces routiers, d’hôtels, font figure de vestiges sur les abords de ce tissu industriel. Profitant des friches et des réhabilitations diverses, le projet propose de créer un plan parcellaire.

Celui-ci privilégiera en profondeur les entreprises et sur l’avenue de petites surfaces pour l’installation de services, commerces, voire d’habitations.

Le site s’inscrit alors dans un réseau d’espaces publics majeurs et doit être vu comme une structure d’accueil, pour une programmation incertaine, changeante, mais qui a la volonté d’inclure une préoccupation des mécanismes du territoire local.

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Souffrant d’une monofonctionnalité, la plus souvent imagée, ces lieux de «zones» industrielles et d’anciens sites de production manquent radicalement d’une perception positive de leurs espaces publics.

Une contradiction sert notre propos : quotidiennement, la ville de Gennevilliers est confrontée à un trafic entrant/sortant d’environ 40 000 personnes pour les besoins de l’emploi. Ce chiffre correspond, d’une part, au nombre d’habitants actifs et d’autre part au nombre d’emplois présents, notamment dans les sites industriels et tertiaires.

Pendant longtemps, les habitants de cette plaine vivaient directement de l’activité industrielle (une grande partie des emplois en usine se révélaient être de proximité). Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le taux de chômage est bien plus fort que ce que pourrait laisser croire une situation habitants/emplois équilibrée.

Ces déplacements importants se traduisent en partie par des flux automobiles en augmentation sur les voies qui parcourent et entourent Gennevilliers. Sur les quais, le transit atteint 50 000 véhicules/jour, taux encore favorable à la vie urbaine.

Dans cette mesure, et avec une vitesse retenue, il est tout à fait concevable de gérer un espace fluide, partagé, permettant d’associer services et commerces, des places de stationnement, des entrées, des vues, des croisées.

Les quais, entre l’échangeur de l’A86 et le pont de Clichy, sont d’importants lieux de passage, mais ils ne laissent pas de place pour d’autres fonctions que le déplacement automobile. Ces quais deviennent la propriété de ceux qui y roulent au détriment de ceux qui y vivent. Et c’est en véritable tunnel que cette berge devenue route se confond avec les autoroutes qui la frôlent.

Une proposition est faite de reconquérir l’ancien tissu industriel en réintégrant les quais dans un système complémentaire avec l’avenue parallèle au Nord.

Cette armature permet de créer une hiérarchie de voies à des rythmes différents selon leur positionnement avec les ponts et les voies de liaisons. On retrouve un maillage qui conjugue des voies 10/30 et des voies 50. Ce maillage trouve sa continuité entre les deux voies parallèles au fleuve et se termine dans un contexte

de renouvellement du tissu industriel. Il donne alors, soit à redécouvrir des voies de l’ancien tissu industriel, soit d’inscrire un plan parcellaire plus apte à recevoir des fonctions qui ont un besoin plus modéré en surface.

C’est dans cette dynamique, et aussi pour que les voies de traverses aient une existence, qu’il est proposé un projet de traitement des quais dans un souci de retournement de la ville vers la Seine. Il faut reconsidérer cet espace linéaire comme une

promenade d’une heure à pied, un déplacement de 10 min à vélo et de 5 en transport motorisé. Cette tangente entre tous les modes forts de la métropole (A86, RER, Métro) comme un axe structurant pour la ville, un lieu qui partage activités publiques et fonctions privées (habitat et emploi). L’arrêt doit y être possible, les accès aux quais bas qui accueillent aujourd’hui pêcheurs et habitants, réorganisés afin de faire apparaître les “adresses du fleuve”.

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LOIRE & LOGES (2014) CONCOURS / PROJET SÉLECTIONNÉ POUR L’EXPOSITION ITINÉRANTE

collab. SIMON LOYER + SOO JUN-PARK

Les loges de vigne étaient une parenthèse conçue pour se reposer des éléments éreintants (eau, vent, lumière…).

Aujourd’hui, pour réinterpréter leur typologie dans le contexte de la Loire à Vélo, et témoigner de ce lien entre le travail de l’homme, la vigne et le milieu, nous proposons que la loge soit à l’image d’un moment de pause dans le parcours et les paysages et qu’elle soit un lieu d’intimité avec l’eau et la lumière.

La loge apporte un contraste. Installée sur le parcours, elle offre une pause dans

l’horizon et les paysages qui défilent, un lieu de repos et de ressourcement pour repartir sur le chemin.

D’emblée un choix s’est imposé : retourner l’édifice dans ses dimensions, il sera plus haut que long. Transporté sur le côté, l’abri est installé dans le sens de la hauteur (4m) ; une manière d’être plus présent dans le paysage ligérien.

Cette halte veut aussi être un moment privilégié avec les éléments, amené par une mise en scène de la lumière, du sol et de l’eau.

Deux parties se superposent, l’une pour l’eau, l’autre pour la lumière. En partie basse la loge s’ouvre sur quatre côtés. Hormis l’entrée, les ouvertures en arc mesurent moins d’un mètre et cadrent sur l’eau et le sol alentour. En partie haute, la loge s’ouvre largement sur le ciel. Un lit banc permet de s’y reposer.La forme apaisée appelle des principes constructifs simples. La pérennité et la temporalité de l’édifice sont liées à l’emploi de matériaux bruts, montés en panneaux (bois reconstitués, bois-ciment ou béton).

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