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1 Séquence 2 – SN20 Séquence 2 Une boucle de régulation nerveuse Pratiquer une activité physique en préservant sa santé Sommaire 1. La boucle de régulation nerveuse de la pression artérielle 2. Pratiquer une activité physique en préservant sa santé 3. Synthèse de la séquence 4. Exercices © Cned – Académie en ligne

Séquence 2 - Le blog de M. Jalenques · Séquence 2 – SN20 3 1La boucle de régulation nerveuse de la pression artérielle Dans le chapitre 2 de la séquence 1, nous avons étu-dié

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1Séquence 2 – SN20

Séquence 2

Une boucle de régulation nerveuse Pratiquer une activité physique en préservant sa santé

Sommaire

1. La boucle de régulation nerveuse de la pression artérielle

2. Pratiquer une activité physique en préservant sa santé

3. Synthèse de la séquence

4. Exercices

© Cned – Académie en ligne

3Séquence 2 – SN20

1 La boucle de régulation nerveuse de la pression artérielle

Dans le chapitre 2 de la séquence 1, nous avons étu-

dié les modifications physiologiques se produisant

lors d’un effort.

Nous avons été amenés à définir la pression artérielle

et nous avons constaté que ce paramètre, comme

plusieurs autres, est modifié au cours de l’effort : la

pression artérielle subit une augmentation lorsque

l’on réalise un effort.

Pour s’interroger

� Ce paramètre varie-t-il dans d’autres circonstances ?

� Comment la pression artérielle varie-t-elle au cours d’une jour-née « ordinaire » ?

Des questions

Souvenons-nous que la pression artérielle est définie par deux chiffres : la pression artérielle systolique et la pression artérielle diastolique (Voir chapitre 2 de la séquence 1).

Les variations de la pression artérielle au cours d’une journée

4014 16 18 20 22 24 02

SommeilLeverCoucher

TélévisionSortieDéjeuner

04 06

60

80

100

120

140

Pression artérielle(mm de mercure)

Temps(heures)

PA diastolique

PA systolique

variations tout au long de la journée : elle varie en fonction de l’activité. Certaines causes font augmenter ses valeurs, d’autres les font diminuer.

Déterminer, à partir du document 1, parmi les causes listées ci-après, celles qui font augmenter et celles qui font diminuer les valeurs de la pression artérielle. Liste des causes à envisager : activité musculaire, sommeil, repas, émotions.

Document 1Document 1

Activité 1Activité 1

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4 Séquence 2 – SN20

La pression artérielle subit de nombreuses variations

liées à notre activité. Cependant, toutes sont de courte

durée et de faible amplitude et, au final, la pression

artérielle est maintenue dans d’étroites limites,

autour d’une valeur moyenne (à savoir autour de 120

mm de mercure pour la PAS et 80 pour la PAD).

Ceci est indispensable car hypotension et hyperten-

sion durables sont préjudiciables à l’organisme car

préjudiciables à l’approvisionnement sanguin des

organes (voir chapitre 2 de la séquence 1).

À retenir

Cette relative constance de

la valeur de la pression arté-

rielle résulte d’un système de

contrôle en permanence actif :

on dit que la pression artérielle

est un paramètre régulé.

Le système de contrôle, nommé

système de régulation permet,

dès qu’une cause modifie la

pression artérielle, de ramener

très rapidement celle-ci à son

niveau « normal ».

Pour s’interroger

� Comment la pression artérielle est-elle régulée, c’est-à-dire maintenue dans les étroites limites compatibles avec le fonc-tionnement de l’organisme ?

En quoi consiste le système de régulation de la pression artérielle ?

Le système de régulation doit en premier lieu comporter un ou des élé-ments capables de détecter les éventuels écarts de valeur de la pression artérielle par rapport à sa valeur « normale ».

� Où sont situés les capteurs de pression artérielle ? com-ment fonctionnent-ils ? Comment l’organisme réagit-il après détection d’une modification de la pression artérielle par ces capteurs ?

La détection des variations de pression artérielle et la réponse de l’organisme à ces variations

En 1924 Héring, un médecin autrichien, a réalisé des expériences qui lui

ont permis de mettre en évidence l’existence de capteurs capables de

détecter les variations de pression artérielle. Voyons comment.

Héring a réalisé des ligatures (c’est-à-dire qu’il a noué un fil) au niveau des artères carotides d’un animal.

AA

© Cned – Académie en ligne

5Séquence 2 – SN20

Les carotides sont des ramifications de l’artère aorte qui conduisent le sang dans la tête (elles passent dans le cou). Il y en a deux : une à gau-che, une à droite.

Elles prennent naissance dans la crosse aortique c’est-à-dire là où l’aorte forme un arc peu après la sortie du cœur, et ont chacune un renflement nommé sinus carotidien.

L’artère aorte et les ramifications aortiques

Les expériences de Héring

Document 2Document 2

Document 3Document 3

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6 Séquence 2 – SN20

Modification locale de la pression sanguine dans les sinus carotidiens

pour chaque niveau de ligature :

Modification de la fréquence cardiaque de l’animal dans chaque cas :

A BTemps

Fréquencecardiaque

A : pose dela ligatureB : suppressionde la ligature

A BTemps

Fréquencecardiaque

Dans le cas de la ligature basse Dans le cas de la ligature haute

Raisonner : recenser, extraire et organiser des informations

� Rechercher, dans le document 3, les informations qui montrent la pré-sence de capteurs de variation de pression dans les sinus carotidiens.

� Montrer que la modification de la fréquence cardiaque déclenchée dans chaque cas est une réponse adaptée à la cause qui l’a déclenchée.

Les barorécepteurs carotidiens ne sont pas les seuls, il y en a également dans la crosse aortique (voir document 2) : ce sont les barorécepteurs aortiques.

Les expériences de Héring décrites ici

ne permettent pas de montrer l’exis-

tence de barorécepteurs dans la crosse

aortique.

Remarque

Une hausse ou une baisse de la pression sanguine

dans les sinus carotidiens est suivie d’une modifica-

tion de la fréquence cardiaque.

Il y a donc, au niveau des sinus carotidiens, des cap-

teurs sensibles à la pression du sang : on les nomme

barorécepteurs.

À retenir

Activité 2Activité 2

Questions

Questions

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7Séquence 2 – SN20

Raisonner : éprouver une hypothèse

� Proposer une expérience qui permettrait de mettre en évidence l’exis-tence de barorécepteurs dans la crosse aortique.

� Indiquer les résultats (observations) attendus qui prouveraient que les variations de pression artérielle ont bien été détectées.

Les barorécepteurs sont situés dans la paroi de l’aorte et des sinus caro-tidiens. Ils ne réagissent pas à la pression elle-même mais à la disten-sion de la paroi provoquée par la pression du sang éjecté du ventricule gauche à chaque systole.

En réponse à la détection d’une variation de pression par les barorécepteurs il se produit une modification du rythme cardiaque qui aboutit, en modifiant le débit cardiaque, à la correction de la variation de la pression artérielle.

� Que se passe-t-il entre la détection d’une variation de valeur de la pression artérielle par les barorécepteurs et la modifi-cation de la fréquence cardiaque ?

La transmission de l’information des barorécepteurs au cœur

1. Le rôle des barorécepteursLes barorécepteurs aortiques et carotidiens sont en relation avec des nerfs nommés respectivement nerf de Cyon (nerfs aortiques) et nerf de Héring (nerfs sinusaux).

Schéma de l’innervation1 de l’artère aorte et des sinus carotidiens

1. L’innervation d’un organe est l’ensemble des nerfs reliés à cet organe.

Activité 3Activité 3

Questions

Questions

BB

Document 4Document 4

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8 Séquence 2 – SN20

Les barorécepteurs des sinus carotidiens créent des messages nerveux qui circulent dans les nerfs de Héring et les barorécepteurs aortiques créent des messages nerveux qui circulent dans les nerfs de Cyon.

Les messages nerveux enregistrés dans les nerfs de Hering selon la

pression sanguine dans les sinus carotidiens

Les messages nerveux sont des trains de signaux de nature électrique. Chaque trait vertical dans le document ci-dessous correspond à un de ces signaux. L’ensemble des traits verticaux d’une ligne est un train de signaux qui correspond au message nerveux circulant dans les nerfs lorsque la pression sanguine dans les sinus carotidiens a la valeur indi-quée à gauche.

� Indiquer le nombre de signaux électriques transportés par le nerf de Héring pendant la durée de l’enregistrement (document 5), lorsque la pression sanguine dans les sinus carotidiens est de 60 mm de mer-cure et lorsqu’elle est de 100 mm de mercure.

� Indiquer comment une augmentation et une diminution de la pression artérielle dans les sinus carotidiens se retrouvent « traduites » dans le message nerveux des nerfs de Héring.

Sous l’effet d’une augmentation de la pression sanguine, les barorécepteurs sont stimulés et,

en réponse, émettent davantage de signaux nerveux que lorsque la pression est normale : les

messages nerveux circulant dans les nerfs de Héring et de Cyon deviennent donc plus intenses

en cas de hausse de pression sanguine.

À l’inverse, lorsque la pression sanguine diminue, les barorécepteurs sont moins stimulés et

créent moins de signaux nerveux : les messages nerveux des nerfs de Héring et de Cyon devien-

nent donc moins intenses que lorsque la pression sanguine est normale.

À retenir

Document 5Document 5

Activité 4Activité 4

© Cned – Académie en ligne

9Séquence 2 – SN20

La valeur de la pression sanguine détectée par les barorécepteurs se retrouve donc « traduite » sous forme d’intensité du message nerveux sensitif.

� Les messages nerveux qui sont créés par les barorécepteurs circulent dans les nerfs de Héring et de Cyon : où arrivent-ils ?

2. Le trajet des nerfs de Héring et de CyonLes nerfs de Héring et de Cyon ne sont pas reliés au cœur !

Ils sont reliés à une région de l’encéphale nommée bulbe rachidien. Le bulbe rachidien est situé dans la partie inférieure de l’encéphale, juste au-dessus de la moelle épinière, avec laquelle il est en continuité.

Les messages nerveux des nerfs de Cyon et Héring aboutissent dans une zone précise du bulbe rachidien nommée centre nerveux bulbaire.

Schéma du trajet des nerfs de Héring et de Cyon

On appelle encéphale l’ensem-

ble constitué par le cerveau, le

bulbe rachidien et le cervelet.

Sur le schéma ci-dessus, seuls les

nerfs de Héring et de Cyon situés

du côté droit ont été représentés.

Remarque

Nous avons vu que, en réponse à une modification

de la pression artérielle, la fréquence cardiaque est

modifiée. Cependant, les messages nerveux créés par

les barorécepteurs arrivent dans le bulbe rachidien et

non pas au cœur !

Pour s’interroger

� Comment la fréquence cardiaque est-elle modifiée ?

Document 6Document 6

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10 Séquence 2 – SN20

3. La modification de la fréquence cardiaque par le système nerveux

L’innervation cardiaque

Deux types de nerfs, prenant naissance dans le bulbe rachidien (au niveau de zones nommées centres nerveux cardiaques) sont reliés au cœur : ce sont les nerfs cardiaques. Chacun d’eux existe du côté droit et du côté gauche.

L’un a pour nom nerf sympathique : il s’agit d’un nerf rachidien c’est-à-dire relié à la moelle épinière.

L’autre a pour nom nerf parasympathique (nommé aussi nerf pneumo-gastrique ou nerf vague). Il s’agit d’un nerf crânien c’est-à-dire relié à l’encéphale et non à la moelle épinière.

Schéma de l’innervation cardiaque

nerf A

nerf B

À partir des informations du texte qui précède le document 7, déterminer le nom réel des nerfs nommés A et B dans le schéma de ce document.

Les nerfs sympathiques et parasympathiques conduisent des messages nerveux créés par le centre nerveux bulbaire cardiaque, jusqu au cœur.

� Quel est l’effet des messages nerveux des nerfs sympathiques et des nerfs parasympathiques sur le cœur ?

Document 7Document 7

Remarque

Sur ce schéma, seuls les nerfs Sur ce schéma, seuls les nerfs

du côté droit sont représentés. du côté droit sont représentés.

Remarque

Questions

Questions

Activité 5Activité 5

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11Séquence 2 – SN20

L’effet produit par les messages nerveux des nerfs sympathiques et parasympathiques sur le cœur Des expériences de section et de stimulation des nerfs permettent de décou-vrir l’influence, sur le cœur, des messages nerveux circulant dans ces nerfs.

Une section est une action définitive qui consiste à couper un nerf.

Une stimulation est une action qui permet de créer, grâce à des électro-des, des messages nerveux artificiels à l’endroit souhaité sur un nerf. Les messages ainsi créés circulent comme les messages nerveux naturels.

Section du nerf

Stimulationélectrique

Condition expérimentaleFréquence cardiaque mesu-rée (battements par minute)

Innervation normale 76

Nerfs parasympathiques sectionnés 108

Nerfs parasympathiques et sympathi-ques sectionnés

92

Résultats des expériences de stimulation des nerfs cardiaques :

Condition expérimentaleFréquence cardiaque mesu-rée (battements par minute)

Tous les nerfs sont sectionnés, pas de stimulation

92

Tous les nerfs sont sectionnés, stimu-lation des nerfs parasympathiques

48

Tous les nerfs sont sectionnés, stimu-lation des nerfs sympathiques

132

Document 8Document 8

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12 Séquence 2 – SN20

� Grâce à une analyse rigoureuse des expériences de section détermi-ner l’influence des messages nerveux de chacun des deux nerfs car-diaques sur la fréquence cardiaque.

� Indiquer pourquoi on peut dire que le cœur est un organe automatique.

� Analyser les expériences de stimulation afin de déterminer si les conclu-sions obtenues à partir des expériences de section sont confirmées.

Les nerfs sympathiques et parasym-

pathiques sont deux nerfs antago-

nistes (= aux effets opposés) :

Les messages nerveux qui circu-

lent dans les nerfs sympathiques

ont un effet accélérateur sur le

cœur (action cardio-accélératrice).

Les messages nerveux qui circu-

lent dans les nerfs parasympathi-

ques ont un effet ralentisseur sur le

cœur (action cardio-modératrice).

À retenir

Analyser les expériences de manière rigoureuse, cela

signifie :

– Comparer chaque expérience à celle qui est « son

témoin ».

– Pour chaque comparaison réalisée, écrire des constats

sur la différence de fréquence cardiaque entre l’expé-

rience et son témoin, en citant des valeurs chiffrées.

– Pour chaque comparaison réalisée déduire de la

différence entre les valeurs chiffrées, l’effet produit

par les messages nerveux, en tenant compte de la

manipulation réalisée (section ou stimulation).

Aide à la réalisation

� Comment ces deux nerfs interviennent-ils pour rétablir la pression artérielle suite à une variation de celle-ci ?

L’intervention des nerfs cardiaques dans la correction des variations de la pression artérielle

Messages nerveux dans les nerfs cardiaques parasympathiques et sympathi-

ques en fonction de la pression artérielle.

t t t

t t t

pression normalepression artérielle

Messages nerveuxdans les nerfs

parasympathiques

Messages nerveuxdans les nerfssympathiques

pression inférieureà la normale

pression supérieureà la normale

Activité 6Activité 6

Questions

Questions

Document 9Document 9

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13Séquence 2 – SN20

� Comparer les messages nerveux circulant dans les nerfs parasympa-thiques lorsque la pression artérielle est supérieure à la normale et lorsqu’elle est normale.

� Utiliser vos connaissances sur l’effet des messages nerveux de ces nerfs pour indiquer quelle modification de la fréquence cardiaque ce nerf provoque en cas d’augmentation de la pression artérielle.

� Comparer les messages nerveux circulant dans les nerfs sympathiques lorsque la pression artérielle est supérieure à la normale et lorsqu’elle est normale. Utiliser vos connaissances sur l’effet des messages ner-veux de ces nerfs pour indiquer quelle modification de la fréquence cardiaque se produit en cas d’augmentation de la pression artérielle.

� Montrer que la modification de la fréquence cardiaque permet de cor-riger la hausse de la pression artérielle.

� Refaire l’ensemble de ce travail (questions 1,2, 3 et 4) pour le cas d’une diminution de la pression artérielle.

Nous avons vu séparément, comment

les variations de la pression arté-

rielle sont détectées, comment l’in-

formation est transmise, comment la

réaction du cœur est commandée.

Il est temps maintenant de dres-

ser un bilan l’organisation du sys-

tème de régulation de la pression

artérielle, et de montrer son fonc-

tionnement dans son ensemble !

Le système de régulation nerveuse de la pression artérielle et son fonctionnement

1. L’organisation de la boucle nerveuse assu-rant la régulation de la pression artérielle

En classe de 4e vous avez étudié la commande du mouvement par le sys-tème nerveux, suite à la perception d’une stimulation extérieure, et décrit l‘organisation du circuit nerveux dans lequel l’information transite.

Ce circuit, qui met en relation les organes sensoriels et les muscles, com-prend plusieurs composants. Souvenez vous, il comporte :

– Des organes sensoriels (ou sensitifs) tels que les yeux, le nez, contenant des récepteurs sensoriels qui reçoivent une stimulation extérieure (stimulus).

Activité 7Activité 7

Questions

Questions

À retenir

Suite à une augmentation ou une diminution de la

valeur de la pression artérielle, il se produit une modi-

fication coordonnée des messages nerveux dans les

nerfs cardiaques sympathiques et parasympathiques.

Il en résulte une modification appropriée de la fré-

quence cardiaque, ce qui rétablit une pression arté-

rielle normale.

À retenir

CC

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14 Séquence 2 – SN20

– Des nerfs sensoriels (nerf optique, nerf olfactif, …) qui transmettent les messages nerveux sensitifs créés par les récepteurs aux centres nerveux.

– Des centres nerveux (cerveau et moelle épinière sont des centres ner-veux) qui reçoivent les messages nerveux sensitifs et élaborent des messages nerveux moteurs.

– Des nerfs moteurs qui transmettent les messages nerveux moteurs aux organes effecteurs.

– Des organes effecteurs qui reçoivent les messages nerveux moteurs et y réagissent. Il s’agit, dans le cas étudié en classe de 4e, des muscles squelettiques puisque ce sont eux qui sont responsables du mouve-ment qui est la réaction au stimulus.

Un circuit nerveux organisé de cette manière se nomme boucle nerveuse.

Schéma de la boucle nerveuse conduisant à une réaction suite à la perception

d’un stimulus

RÉCEPTEURSENSORIEL

ORGANEEFFECTEUR

CENTRESNERVEUX

Stimulus

Réaction

nerf sensitif

nerf moteur

� Montrer que, dans le sys-tème de régulation de lapression artérielle, onretrouve les mêmes com-posants que dans le cir-cuit nerveux décrit en 4e.

� Construire, en vous inspirantdu schéma présenté dans ledocument 10, un schémaprésentant l’organisation dusystème de régulation de lapression artérielle en indi-quant les noms précis desdifférents éléments impli-qués (nerfs, centre nerveux,récepteurs, effecteur).

Document 10Document 10

À retenir

Le système de régulation

de la pression artérielle

que nous avons décrit est

lui aussi une boucle ner-

veuse.

À retenir

Activité 8Activité 8

Questions

Questions

Aide pour la question 1

Organisez vous en traçant au brouillonOrganisez vous en traçant au brouillon

un tableau à 2 colonnes et 7 lignes.un tableau à 2 colonnes et 7 lignes.

– Dans la colonne de gauche écrire,– Dans la colonne de gauche écrire,

grâce au texte qui précède le docu-grâce au texte qui précède le docu-

ment 10, la liste des 5 composantsment 10, la liste des 5 composants

d’une boucle nerveuse, ainsi qued’une boucle nerveuse, ainsi que

dans la 1dans la 1rere ligne le mot stimulus etligne le mot stimulus et

dans la dernière le mot réaction.dans la dernière le mot réaction.

– Compléter la colonne de droite avec– Compléter la colonne de droite avec

les noms précis de ces éléments dansles noms précis de ces éléments dans

le cas de la régulation de la pressionle cas de la régulation de la pression

artérielle. Au besoin, relisez le chapi-artérielle. Au besoin, relisez le chapi-

tre depuis le début. tre depuis le début.

Aide pour la question 1

© Cned – Académie en ligne

15Séquence 2 – SN20

Vous devez absolument retenir la correction de l’activité 8, qui n’est pas

reprise ici, et savoir refaire le schéma de l’organisation de la boucle de

régulation de la pression artérielle présenté dans cette correction (ou un

schéma équivalent).

Le bulbe rachidien est un centre nerveux au même titre que cerveau et

moelle épinière. C’est le centre nerveux impliqué dans la régulation de la

pression artérielle. La régulation nerveuse de la pression artérielle ne fait

pas intervenir le cerveau !

Le rétablissement de la pression artérielle à sa valeur normale suite à

une variation est prévisible (stéréotypée), involontaire et immédiate (très

rapide) : elle relève donc de mécanismes réflexes.

La boucle nerveuse est, pour cette raison, qualifiée de boucle réflexe.

À retenir

� Comment cette boucle nerveuse réflexe fonctionne-t-elle ?

2. La correction des variations de pression arté-rielle par la mise en jeu de la boucle réflexe

� Compléter le tableau ci-dessous en utilisant les symboles donnés dans la légende pour compléter les cases relatives aux messages ner-veux (si besoin, reprendre le chapitre depuis le début afin de trouver les documents qui permettent de remplir le tableau).

Valeur de la pression artérielle normaleSupérieure

à la normale

Inférieure à

la normale

Niveau de stimulation des barorécepteurs normal

Intensité des mes-

sages nerveux

Nerfs de Héring et de Cyon ++

Nerfs cardiaques sympathiques ++

Nerfs cardiaques parasympathiques ++

Fréquence cardiaque normale

Légende :

++ : intensité des messages nerveux lorsque la pression artérielle est « normale ».

+ : messages nerveux moins intenses qu’en situation normale

+++ : messages nerveux plus intenses qu’en situation normale

Activité 9Activité 9

Questions

Questions

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16 Séquence 2 – SN20

� Rédiger un texte organisé et construit, pour expliquer l’enchaînement des événements qui permet de corriger une hypotension.

Vous devez retenir la correction de l’activité 9, qui n’est pas reprise ici,

c’est-à-dire présenter l’enchaînement des événements qui se produisent

dans la boucle nerveuse suite à une baisse brutale de la pression artérielle.

Ces événements conduisent rapidement à une hausse de pression arté-

rielle qui vient corriger, contrer, la baisse qui a tout déclenché !

De la même façon, vous devez savoir présenter l’enchaînement des événe-

ments qui se produisent dans la boucle nerveuse suite à une augmentation

brutale de la pression artérielle.

À retenir

Ces explications peuvent également être représentées sous forme d’un schéma !

Il s’agit d’un schéma qui expose le fonctionnement d’un système : on parle de

schéma fonctionnel.

Voici, en exemple, un schéma fonctionnel qui présente le fonctionnement de la

boucle nerveuse de régulation consécutif à une hypertension.

Schéma fonctionnel de la boucle nerveuse de la régulation de la pres-

sion artérielle.

barorécepteursinusiens

barorécepteuraortiques

COEUR

bulberachidien

nerfs deCyon

nerfs deHéring

nerfsparasympathiques

nerfssympathiques

Messages nerveux comprenant

PLUS de signaux

récepteurs

davantage stimulés

AUGMENTATION de la valeur

de la pression artérielle

DIMINUTION de la valeur

de la pression artérielle

diminution du

débit cardiaque

diminution de la

fréquence cardiaque

Messages nerveux comprenant

MOINS de signaux

Messages nerveux

comprenant

PLUS de signaux

Document 11Document 11

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17Séquence 2 – SN20

La régulation de la pression artérielle met en jeu des informations nerveu-ses qui permettent de corriger les variations brutales de la pression artérielle qui se produisent tout au long de la journée.

La correction se réalise par modification de la fréquence cardiaque dont la pres-sion artérielle dépend par l’intermédiaire du débit.

Ces mécanismes nerveux de contrôle de la fréquence cardiaque sont des méca-nismes réflexes à action rapide. Ils sont efficaces dans de très brefs délais.

La mise en jeu de la boucle réflexe de contrôle de la fréquence cardiaque est initiée par une modification brutale de la pression artérielle. Celle-ci est en en permanence « surveillée » par les barorécepteurs situés dans la paroi de l’aorte et dans celle des sinus carotidiens. Ils sont sensibles à la valeur de la pression artérielle.

La boucle réflexe a pour effecteur le cœur. La correction de la modification de la pression artérielle consiste en une modification de la fréquence cardiaque entraînant une modification du débit cardiaque, qui ramène la pression arté-rielle à la valeur moyenne dont elle ne doit pas s’éloigner.

L’activité cardiaque n’est pas le seul paramètre contrôlant la valeur de la pression artérielle. Celle-ci est une grandeur dont la valeur dépend également d’autres facteurs. Nous n’avons donc présenté dans ce chapitre que l’un des éléments d’un ensemble complexe dont l’étude sera complétée dans une classe ultérieure.

Lors d’un effort, la pression artérielle subit une augmentation. Celle-ci est indis-pensable à la réalisation de l’effort car elle contribue à assurer un débit sanguin correct dans les différents organes notamment les muscles en activité.

Il ne faut donc pas que le système de régulation que nous avons présenté dans ce chapitre se mette en route tant que l’effort n’est pas terminé !

En fait lors d’un effort, l’organisme s’écarte de la situation standard que nous avons décrite dans ce chapitre. C’est l’existence de ce fonctionnement momen-tanément différent du fonctionnement « de base » qui fait que nous pouvons pratiquer une activité physique en ayant une pression artérielle adaptée à l’ef-fort que nous réalisons !

Conclusion

La régulation de la pression artérielle met en jeu des informations nerveu-ses qui permettent de corriger les variations brutales de la pression artérielle qui se produisent tout au long de la journée.

La correction se réalise par modification de la fréquence cardiaque dont la pres-sion artérielle dépend par l’intermédiaire du débit.

Ces mécanismes nerveux de contrôle de la fréquence cardiaque sont des méca-nismes réflexes à action rapide. Ils sont efficaces dans de très brefs délais.

La mise en jeu de la boucle réflexe de contrôle de la fréquence cardiaque est initiée par une modification brutale de la pression artérielle. Celle-ci est en en permanence « surveillée » par les barorécepteurs situés dans la paroi de l’aorte et dans celle des sinus carotidiens. Ils sont sensibles à la valeur de la pression artérielle.

La boucle réflexe a pour effecteur le cœur. La correction de la modification de la pression artérielle consiste en une modification de la fréquence cardiaque entraînant une modification du débit cardiaque, qui ramène la pression arté-rielle à la valeur moyenne dont elle ne doit pas s’éloigner.

L’activité cardiaque n’est pas le seul paramètre contrôlant la valeur de la pression artérielle. Celle-ci est une grandeur dont la valeur dépend également d’autres facteurs. Nous n’avons donc présenté dans ce chapitre que l’un des éléments d’un ensemble complexe dont l’étude sera complétée dans une classe ultérieure.

Lors d’un effort, la pression artérielle subit une augmentation. Celle-ci est indis-pensable à la réalisation de l’effort car elle contribue à assurer un débit sanguin correct dans les différents organes notamment les muscles en activité.

Il ne faut donc pas que le système de régulation que nous avons présenté dans ce chapitre se mette en route tant que l’effort n’est pas terminé !

En fait lors d’un effort, l’organisme s’écarte de la situation standard que nous avons décrite dans ce chapitre. C’est l’existence de ce fonctionnement momen-tanément différent du fonctionnement « de base » qui fait que nous pouvons pratiquer une activité physique en ayant une pression artérielle adaptée à l’ef-fort que nous réalisons !

© Cned – Académie en ligne

18 Séquence 2 – SN20

Au cours des activités sportives, les muscles, les os,

les articulations sont particulièrement sollicités, et

certaines pratiques sportives peuvent-être à l’origine

de blessures.

Pour s’interroger

� Quels sont les accidents mus-

culo-articulaires les plus fré-

quents ?

� Comment fonctionne le sys-

tème musculo-articulaire ?

� Comment pratiquer une acti-

vité sportive dans de bonnes

conditions de santé ?

Des questions

Les accidents musculo-articulaires les plus courantsEntorses, déchirures musculaires…sont des traumatismes courants pour les sportifs.

� Comment les diagnostiquer ?

� Quels sont les tissus endommagés ?

1. Diagnostics d’accidents musculo-articulaires

Saisir des données en relation avec le problème posé, utiliser un vocabulaire scientifique précis et adapté et utiliser les modes de représentation des sciences expérimentales.

� Recensez sur les documents suivants les différents types de traumatisme pouvant affecter le système locomoteur.

� Complétez le document 5, en localisant d’un trait rouge l’élément lésé par les différents traumatismes relevés précédemment (inspirez-vous de l’exemple indiqué).

AA

Activité 1Activité 1

Questions

Questions

2 Pratiquer une activité physique en préservant sa santé

© Cned – Académie en ligne

19Séquence 2 – SN20

Extrait d’un compte-rendu médical concernant le patient 1

« .. Le patient, âgé de 24 ans, est handballeur professionnel. Au cours d’un match, il saute pour marquer un but puis retombe brutalement au sol.

Son état nécessite un examen approfondi…

L’IRM d’une de ses cuisses montre une discontinuité musculaire complète... »Cette discontinuité se situe le plus souvent à la jonction musculo-tendineuse, avec fréquemment un moignon rétracté, repéré en blanc.

Éléments d’un compte-rendu médical concernant le patient 2

Le patient âgé de 18 ans est skieur occasionnel…

…voici les premiers éléments pouvant faire penser à une double fracture du cubitus et du radius (os de l’avant-bras) :

� Le problème fait suite à un choc brutal au cours d’une chute de ski ;

� Une douleur très vive est apparue brusquement et est localisée au niveau de l’avant-bras ;

� Le patient est dans l’impossibilité d’effectuer des mouvements du bras droit ;

� Le bras est déformé par un œdème (gonflement) et par angulation du membre (l’alignement normal bras-avant-bras n’est plus respecté) ;

� Présence possible d’un hématome (poche de sang)

Radiographie du bras du patient 2

Éléments d’un compte-rendu médical concernant le patient 3

Le patient est âgé de 30 ans, footballeur professionnel, il a effectué une hyper-extension lors d’un tir dans le vide …

Document 1Document 1

IRM des cuisses du patient 1IRM des cuisses du patient 1

(imagerie par résonnance magnétique)(imagerie par résonnance magnétique)

Document 2Document 2

Radiographie de faceRadiographie de face

Radiographie de côtéRadiographie de côté

Document 3Document 3

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20 Séquence 2 – SN20

…Les signes cliniques de ce patient sont les suivants :

� apparition soudaine et violente d’une douleur vive « comme un coup de poignard » du muscle de la cuisse ;

� immobilité totale du membre ;

� apparition d’un hématome (poche de sang) suite à la lésion.

L’ensemble de ces éléments laisse penser à une déchirure musculaire (aussi appelé claquage) qui correspond à l’élongation traumatique du muscle et la destruction d’une ou plusieurs fibres musculaires.

La déchirure peut être mise en évidence par une échographie et/ou une IRM pour les cas les plus graves.

Extrait d’un compte-rendu médical du patient 4

Le patient est âgé de 28 ans. Joueur de tennis amateur, il a subi une rupture complète du tendon rotulien. Cette grave entorse a nécessité une réparation chirurgicale du tendon…

Sur la radiographie ci-jointe dugenou droit on distingue sontendon de synthèse visible enblanc et repéré par la flècherouge.

Les différentes lésions possibles d’un membre (à compléter)

Document 4Document 4

Document 5Document 5

ligament Entorse

(rupture des ligaments)tendon

muscle

os

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21Séquence 2 – SN20

2. Les tissus endommagésLes accidents musculo-articulaires s’expliquent par une détérioration du tissu musculaire, des tendons ou de la structure articulaire. Le muscle et les articulations constituent un système fragile qui doit être protégé.

La plupart du temps ces lésions entraînent une impossibilité de mouvement des membres concernés par le traumatisme (en dehors de l’immobilisation décidée par un médecin).

� Quel est donc le rôle des éléments du système musculo-articulaire dans la réalisation des mouvements ?

Le maintien de l’intégrité de notre système locomoteur nous conduit ainsi à nous intéresser au fonctionnement du système musculo-articulaire.

Le fonctionnement du système articulo-musculaire.

Comment se déroule un mouvement ?

� Quel est le rôle des muscles dans la réalisation d’un mou-vement ?

� Comment fonctionne une articulation ?

1. Le travail musculaire� Nous avons vu précédemment que des lésions musculaires (déchirure,

rupture des tendons), conduisent à une immobilité. Ces muscles sont donc indispensables à la réalisation de nos mouvements.

� Comment le muscle participe-t-il à la réalisation des mou-vements ?

1.1. Mise en évidence expérimentale du rôle des muscles

Les muscles participant à la réalisation des mouvements permettant le déplacement des segments osseux, sont qualifiés de muscles squelettiques. Le biceps, par exemple, qui relie l’omoplate au radius est un muscle squelettique ; par contre le cœur qui n’est rattaché à aucun os n’en est pas un.

Saisir des données en relation avec le problème posé, é utiliser un

vocabulaire scientifique précis et adapté.

Pour déterminer le rôle des muscles dans l’élaboration des mouvements, une dissection de patte de grenouille est réalisée, avec quelques manipulations.

BB

Activité 2Activité 2

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22 Séquence 2 – SN20

� Repérez sur la photo (document 6) les trois parties constituant la patte de grenouille (cuisse, jambe et pied).

� Les muscles de la jambe ont été écartés (document 7).

On observe deux muscles principaux attachés chacun au pied par des éléments blanchâtres, les tendons. Entre les muscles, on observe letibia et le nerf qui a l’aspect d’un fil nacré.

À partir de ces informations, légendez la photo proposée (document 7) à l’aide des mots en orange.

� Le document 8 vous montre une patte arrière de grenouille à laquelle on a fait effectuer un mouvement de flexion et un mouvement d’extension.

Repérez quand le muscle indiqué est contracté et relâché et comparez les longueurs et largeurs du muscle avant de la jambe dans les deux cas. Ces dimensions sont repérées par des tirets colorés. Exprimer en % le changement de taille mesuré entre les deux états.

Vous pouvez vous-même réaliser des mouvements de flexions et d’extension de votre pied et comparer l’état des muscles de votre jambe.

Document 6

La patte postérieure de grenouille

Document 7

L’organisation musculo-squelettique

d’une jambe de grenouille

Questions

Questions

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23Séquence 2 – SN20

Deux positions d’une patte de grenouille

muscle à mesurer

état 1 épaisseur état 1 longueur état 2 épaisseur état 2 longueur

Au cours d’un mouvement, les muscles mobilisés se

contractent : ils se raccourcissent et grossissent.

À retenir

� En quoi l’organisation cellulaire du muscle permet-elle sa contraction ?

1.2. L’organisation cellulaire d’un muscle

Utiliser un vocabulaire scientifique précis et adapté.

Utiliser les modes de représentation des sciences expérimentales (réaliser un dessin d’observation).

Un morceau de muscle a été prélevé puis observé respectivement à la loupe binoculaire (document 9) et au microscope optique (x 400) (document 10).

� Réalisez un dessin d’observation de la photo au microscope optique.

� Décrire avec des mots l’aspect de ce tissu biologique.

� Les structures allongées sont des fibres musculaires, calculer le diamètre de l’une de ces fibres musculaires (trait noir).

Document 8Document 8

Activité 3Activité 3

Questions

Questions

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24 Séquence 2 – SN20

Muscle de patte de grenouille observé à la loupe binoculaire (x 40)

Muscle de patte de grenouille observé au microscope optique (x 400)

Les muscles squelettiques sont constitués de fibres allongées et striées ;

de ce fait on les qualifie de muscles squelettiques striés.

Ces fibres sont des cellules géantes parcourant toute la longueur du mus-

cle. Elles peuvent atteindre une longueur de 30 cm pour les plus longues.

À retenir

1.3. Rôle des fibres musculaires au cours la contraction musculaire

� Comment se comportent les fibres musculaires au cours de la contraction d’un muscle ?

Document 9Document 9

Document 10Document 10

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25Séquence 2 – SN20

Saisir des données en relation avec le problème posé, utiliser un vocabulaire scientifique précis et adapté.

On compare au niveau microscopique l’état des fibres musculaires au repos et au cours d’une contraction (document 11 et document 12).

� Mesurez sur le document 12 la longueur des différents secteurs de la portion considérée. Déduisez-en une explication possible du raccourcissement de la fibre toute entière lors d’une contraction musculaire.

� Utilisez les observations précédentes au niveau de la fibre pour expliquer la contraction d’un muscle.

Du membre à la fibre musculaire

Observation au microscope électronique à transmission d’une portion

de fibre musculaire d’un muscle relâché puis contracté

Échelle : 1μm = 1 cm.

Activité 4Activité 4

Questions

Questions

Document 11Document 11

Document 12Document 12

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26 Séquence 2 – SN20

Au cours de la contraction, chaque fibre musculaire se raccourcit et donc

tout le muscle également.

À retenir

� Comment fonctionne l’ensemble du système articulo-mus-culaire pour réaliser un mouvement, quel est le rôle des muscles ?

2. Le rôle des muscles dans la réalisation d’un mouvement

Saisir des données en relation avec le problème posé.

Utiliser un vocabulaire scientifique précis et adapté.

Utiliser les modes de représentation des sciences expérimentales (réaliser un schéma fonctionnel).

Nous avons vu précédemment que le membre postérieur est constitué de trois parties : la cuisse, la jambe et le pied. Ces trois parties peuvent réaliser des mouvements les unes par rapport aux autres et nous avons vu que l’ensemble de ces mouvements aboutit à des flexions ou à des extensions de la patte.

Nous allons voir quels sont les éléments actifs pour réaliser ces mouvements.

� Ajoutez au niveau des flèches du document 13 les mots flexion de la jambe ou extension.

� Le document 14 présente des expériences menées afin de déterminer les mécanismes d’un mouvement.

Utilisez les résultats de ces expériences et vos connaissances sur le rôle d’un muscle pour déterminer comment se déroule un mouvement.

� Légendez le document 15 en utilisant les mots suivants : humérus, muscle �

contracté, muscle relâché, tendon, biceps, triceps et donner un titre.

� Réalisez un schéma sur le même modèle au cours d’une flexion du bras.�

� Rédigez une phrase expliquant le rôle du muscle dans le mouvement réalisé.

Activité 5Activité 5

Questions

Questions

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27Séquence 2 – SN20

Les positions des segments de la patte de grenouille au cours des mouvements.

Importance des tendons dans le mouvement.

Document 13Document 13

Document 14Document 14

Document 15Document 15

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28 Séquence 2 – SN20

Au cours d’une contraction, le muscle se raccourcit et exerce une force sur

les tendons et donc sur les os sur lesquels ils sont accrochés. Cette contrac-

tion va donc rapprocher les deux os en faisant jouer l’articulation.

À retenir

Nous avons vu précédemment que des lésions au niveau des articulations (entorse, par exemple) entraînent une immobilité du membre. La réalisation d’un mouvement nécessite donc aussi le fonctionnement des articulations.

� Quelles sont les propriétés d’une articulation, rouage nécessaire à la réalisation de mouvements ?

3. Le rôle des articulations

Saisir des données en relation avec le problème posé.

Adopter une démarche explicative

À partir des manipulations possibles et observations sur le squelette de la grenouille (voir photos des document 16 ) et des documents proposés (à compléter) mettre en évidence la localisation des articulations, leur rôle et leurs propriétés.

Différentes vues du squelette de grenouille

La dissection de la grenouille se poursuit en enlevant tous les muscles de la patte.

L’arrière-train de la grenouille

Le fémur dégagé du bassin Vue d’ensemble du fémur

Activité 6Activité 6

Document 16Document 16

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29Séquence 2 – SN20

La structure du genou humain

L’articulation du genou est une articulation mobile. Elle est maintenue solidement par des ligaments qui unissent les os, fémur, tibia, péroné et rotule. Pour éviter l’usure des extrémités osseuses en contact, ces dernières sont recouvertes d’un cartilage. Les mouvements sont facilités par la présence d’une substance visqueuse et lubrifiante, appelée synovie.

� Imaginez une manipulation avec le squelette pour montrer le rôle des articulations dans la mobilité des membres.

� A partir des manipulations envisagées et des observations du squelette, identifiez les différentes articulations de la patte.

� Observez le bassin au niveau où le fémur vient s’y attacher et observez le fémur au niveau de son extrémité. Quelles constatations pouvez-vous faire ?

Ces zones sont recouvertes d’un tissu osseux plus souple appelé cartilage que l’on peut distinguer par sa couleur blanche. Quel peut-être le rôle de ce cartilage ?

� Complétez la légende du document 17 à l’aide des mots en orange.

Document 17Document 17

Questions

Questions

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30 Séquence 2 – SN20

Le muscle strié squelettique et

les articulations constituent un

système adapté à la réalisation

de mouvements, mais ce système

est fragile et doit être protégé.

À retenir

Une articulation se situe au niveau de la jonction de

deux segments osseux. Elle permet à ces deux os

d’être mobiles l’un par rapport à l’autre.

La complémentarité de forme des os permet leur

mobilité relative, la présence de synovie favorisant

les mouvements. Des tendons limitent le mouvement

et maintiennent les éléments en position.

L’articulation est donc un système emboîté et lubrifié

qui permet le mouvement relatif des os.

Bilan

� Comment se livrer à un exercice physique dans de bonnes conditions de santé ?

Pratiquer une activité physique sans danger

Relever des informations et les mettre en relation avec ses connaissances

Réaliser une synthèse

� Relevez dans le texte ci-dessous (document 18), les pratiques inadaptées de madame X et identifier la lésion dont elle souffre.

� Proposez des conseils et un programme d’entraînement adapté à une personne qui souhaiterait effectuer des activités sportives dans de bonnes conditions.

Témoignage de madame X

…Chaque année, plus de 8,5 millions d’amateurs de glisse s’amusent sur le domaine skiable français. Mais cet engouement présente une contrepartie inquiétante du point de vue de la santé publique : quelques 165 000 accidents sont à déplorer, nécessitant environ 55 000 interventions des services de secours.

On compte chaque année des milliers d’entorses, fractures et autres traumatismes.

Voici le témoignage de Madame X, parisienne de 40 ans :

«Les sports d’hiver constituent ma seule activité physique de l’année, je mène une vie sédentaire, travail de bureau, ascenseur, métro…

Après trois jours de ski intensif, l’accident est arrivé le matin sur la piste à peine

CC

Activité 7Activité 7

Questions

Questions

Document 18Document 18

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31Séquence 2 – SN20

les pieds dans les skis. Une chute, puis une douleur vive localisée au niveau de la jambe. Très vite un œdème est apparu, il m’était impossible de bouger la jambe.

Les secours sont arrivés très vite. Heureusement, il n’y a apparemment pas de fracture…»

Des pratiques inadaptées ou excessives d’exercices musculaires augmen-

tent le risque d’accidents musculo-squelettiques.

À retenir

Restituer des connaissances

Utiliser les modes de représentation des sciences expérimentales

� Complétez le document 19 en reliant les structures du schéma à leur nom par des flèches, et en remplissant les cases de façon à indiquer pour chaque élément son rôle et les lésions possibles.

Schéma Bilan

Rôle Lésions possibles

Tendon

Muscle

Os

Articulation

Les muscles striés squelettiques sont constitués de fibres allongées. Au cours de la contraction, chaque fibre se raccourcit, et donc le muscle tout entier également.

La force exercée tire sur le tendon et fait jouer une articulation, ce qui conduit à un mouvement.

L’articulation est un système emboîté et lubrifié qui permet le mouvement rela-tif des os.

La complémentarité de forme des os permet leur mobilité relative, la présence de liquide favorise ces mouvements.

Le muscle strié squelettique et les articulations constituent un système fragile qui doit être protégé. Les accidents musculo-articulaires (claquage, entorse, déchirure…) s’expliquent par une détérioration du tissu musculaire, des ten-dons, ou de la structure articulaire.

Des pratiques inadaptées ou dangereuses augmentent la fragilité du système musculo-articulaire et peuvent provoquer des accidents.

Conclusion

Les muscles striés squelettiques sont constitués de fibres allongées. Au cours de la contraction, chaque fibre se raccourcit, et donc le muscle tout entier également.

La force exercée tire sur le tendon et fait jouer une articulation, ce qui conduit à un mouvement.

L’articulation est un système emboîté et lubrifié qui permet le mouvement rela-tif des os.

La complémentarité de forme des os permet leur mobilité relative, la présence de liquide favorise ces mouvements.

Le muscle strié squelettique et les articulations constituent un système fragile qui doit être protégé. Les accidents musculo-articulaires (claquage, entorse, déchirure…) s’expliquent par une détérioration du tissu musculaire, des ten-dons, ou de la structure articulaire.

Des pratiques inadaptées ou dangereuses augmentent la fragilité du système musculo-articulaire et peuvent provoquer des accidents.

Activité 8Activité 8

Question

Question

Document 19Document 19

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32 Séquence 2 – SN20

Une boucle de régulation nerveuseLa pression artérielle est une grandeur de l’organisme perturbée par nos activités quotidiennes qui sans cesse provoquent des variations bruta-les. Cette grandeur est contrôlée par plusieurs paramètres dont l’un est l’activité cardiaque : la modification de la fréquence cardiaque apporte la correction nécessaire pour que la pression artérielle reste constante malgré tout.

Ainsi la pression artérielle est un paramètre régulé. Ce n’est pas le seul.

D’autres grandeurs de notre organisme sont également sous contrôle : nous pouvons par exemple citer la glycémie (taux de glucose dans le sang) qui maintenue aux alentours de 1 g.L-1 malgré les repas et les périodes de jeûne entre deux repas, et la température corporelle qui est maintenue à 37°C quelle que soit la température extérieure !

La constance de ces différents paramètres est un enjeu important pour notre organisme : nos cellules ont en effet besoin, pour assurer leurs activités, de conditions physico-chimiques précises et donc stables mal-gré les fluctuations qui affectent notre milieu extérieur.

L’un des premiers chercheurs à avoir travaillé sur les mécanismes qui permettent la constance du milieu intérieur (constance appelée homéos-tasie) fut le médecin et physiologiste français Claude Bernard dans les années 1860.

Chaque paramètre de notre organisme qui est régulé l’est par le fonc-tionnement d’une boucle de régulation.

Puisque de nombreux paramètres de notre organisme sont régulés, cela signifie qu’il existe de nombreuses boucles de régulation qui fonction-nent en permanence !

Dans la régulation de la pression artérielle que nous avons étudiée, la boucle de régulation est une boucle nerveuse.

L’intervention du système nerveux permet d’apporter presque immédia-tement la correction nécessaire pour contrer les variations brutales et incessantes de la pression artérielle provoquées par nos activités quo-tidiennes.

Le système nerveux est l’un des systèmes de communication entre orga-nes. Il assure la commande de la contraction des muscles striés squelet-tiques lorsque nous réalisons un mouvement, volontaire ou non (réflexe) mais également du cœur qui n’est pas un muscle squelettique !

3 Synthèse de la séquence

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33Séquence 2 – SN20

D’autres boucles de régulation ne font pas intervenir le système nerveux mais d’autres dispositifs.

Pratiquer une activité en préservant sa santé :

Le muscle strié squelettique et les articulations constituent un système fragile qui doit être protégé. Les accidents musculo-articulaires (cla-quage, entorse, déchirure…) s’expliquent par une détérioration du tissu musculaire, des tendons, ou de la structure articulaire.

L’articulation est un système emboîté et lubrifié qui permet le mouve-ment relatif des os.

La complémentarité de forme des os permet leur mobilité relative, la pré-sence de liquide favorise les mouvements.

Les muscles striés squelettiques sont constitués de fibres allongées. Au cours de la contraction, chaque fibre se raccourcit, et donc le muscle tout entier également.

La force exercée tire sur le tendon et fait jouer une articulation, ce qui conduit à un mouvement.

Des pratiques inadaptées ou dangereuses (exercice musculaire) aug-mentent la fragilité du système musculo-articulaire et/ou provoquent des accidents.

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34 Séquence 2 – SN20

Utiliser ses connaissances pour exploiter un document.

Le document 1 montre, en parallèle, la variation de la pression artérielle (à l’échelle des secondes) et l’intensité des messages nerveux dans les nerfs de Héring.

� Rappeler la cause des variations de la pression artérielle visibles dans ce graphique.

� Expliquer l’évolution des signaux nerveux dans les nerfs de Héring.

Variation de la pression artérielle et intensité des messages nerveux

dans le nerf de Héring.

0

80

100

120

0,8 1,6 Temps (s)

Pression artérielle(mm de mercure)

Signaux nerveuxdans le nerf

de Héring

– Dans les deux questions on vous demande d’expliquer des variations :vous ne devez jamais oublier qu’il faut d’abord présenter, décrire ce quel’on doit expliquer.

– Se rappeler également qu’expliquer signifie qu’il faut dire ce qui provo-

que les variations décrites.

– Pour la question 1 : ces variations ont été expliquées dans le chapitre 2de la séquence 1 du cours.

Aide à la réalisation

Exercice 1Exercice 1

Questions

Questions

Document 1Document 1

4 Exercices

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35Séquence 2 – SN20

Pratiquer un raisonnement

Le document 2 montre l’intensité des messages nerveux dans les nerfs de Héring et dans les nerfs de Cyon en fonction de la pression artérielle.

� Rappeler les caractéristiques (nom, localisation, stimulus) des récepteurs sensoriels au niveau desquels prennent naissance les nerfs de Héring et les nerfs de Cyon.

� Utiliser le document 2 pour montrer que les récepteurs dont sont issus les nerfs de Cyon et ceux dont sont issus les nerfs de Héring n’ont pas la même sensibilité.

Intensité des messages nerveux dans les nerfs de Héring et dans les

nerfs de Cyon en fonction de la pression artérielle.

Aide à la réalisation de la question 2 :

– Choisir 3 ou 4 valeurs de la pression artérielle et comparer pour chacune

d’elle l’intensité des messages nerveux dans les deux nerfs.

– Lors de la rédaction, ne pas oublier de commencer par ces constats en

citant des valeurs chiffrées précises.

Aide à la réalisation

Utiliser ses connaissances. Adopter une démarche explicative

� Rappeler les noms des nerfs cardiaques et l’effet produit par les messages nerveux qu’ils transportent.

� Utiliser vos connaissances pour retrouver sur quel nerf cardiaque chaque action indiquée dans le document 3 a été réalisée.

Résultats d’expériences réalisées sur un chien.

On a réalisé des expériences de stimulation puis de section sur les deux nerfs cardiaques d’un chien, tout en mesurant sa fréquence cardiaque.

On rappelle qu’une stimulation d’un nerf vise à y créer des messages nerveux.

Exercice 2Exercice 2

Questions

Questions

Document 2Document 2

Remarques

L’intensité des messages nerveux L’intensité des messages nerveux

est indiquée en unité arbitraire,est indiquée en unité arbitraire,

c’est-à-dire une unité qui ne cor-c’est-à-dire une unité qui ne cor-

respond à aucune unité commu-respond à aucune unité commu-

nément utilisée. (On choisit lesnément utilisée. (On choisit les

unités arbitraires pour simplifier unités arbitraires pour simplifier

la lecture des courbes). la lecture des courbes).

Hg est le symbole du mercure.Hg est le symbole du mercure.

Remarques

Exercice 3Exercice 3

Document 3Document 3

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36 Séquence 2 – SN20

Aide à la réalisation de la question 2 :

– Soyez méthodique, organisé = traitez les actions une par une, l’une après

l’autre.

– Pour chacune des actions, indiquez la valeur de la FC avant l’action et

après.

– Mettez en relation la nature de l’action réalisée (stimulation ou section),

la conséquence observée (la modification de la FC) et vos connaissan-

ces sur l’effet des messages nerveux dans chacun des deux nerfs car-

diaques.

Aide à la réalisation

Savoir utiliser ses connaissances

� Compléter les phrases suivantes.

a) Un muscle strié squelettique est constitué de …………………, qui parcourent toute la longueur du muscle.

b) Au cours de la réalisation d’un mouvement le muscle mobilisé, en se contractant exerce une …………………, sur l’os, entraînant son déplacement.

c) Au niveau d’une articulation, la ………………… de forme des os permet leur mobilité relative, la présence de ………………… favorise les mouvements.

� Présenter deux lésions affectant le système musculo-squelettique

Savoir utiliser des modes de représentation des sciences expérimentales et utiliser ses connaissances.

� Utiliser les figurés suivants pour schématiser un mouvement de flexion du pied. Légender le schéma avec les termes suivant : muscle (relâché ou contracté), tendons, segments osseux.

Exercice 4Exercice 4

Exercice 5Exercice 5

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37Séquence 2 – SN20

� Rédiger un texte court expliquant la réalisation de ce mouvement.

� Sur le schéma précédent localiser deux articulations et présenter les propriétés de ces structures.

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