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Excelsior Mouscron Décembre 2009 5 ans déjà… N° 14 MAGAZINE GRATUIT 6 DÉCEMBRE 2014 POSTER Neeskens Kebano

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HS Sportif du 6 décembre 2014

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Excelsior Mouscron

Décembre 20095 ans déjà…

N° 14MAGAZINE GRATUIT6 DÉCEMBRE 2014

POSTERNeeskensKebano

UNE SEMAINE EN BALLON

2 La semaine en ballon y

4 Dossier Mouscron y Il y a cinq ans,le matricule 224 disparaissait.Besengez, Dugardein et Teklak témoignent…

SOM

MAI

RE

BER

NA

RD

DEM

OU

LIN

4

C’ÉTAITAUTEMPSOÙMOUSCRONEXCELLAIT5 décembre 2009. À Roulers, l’Excelsior Mouscronremporte la dernière victoire de son existence. Quel-ques jours plus tard, le club frontalier, exsangue, metla clé sous le paillasson. Étranglé financièrement parses rêves de grandeur nés de sa formidable ascensionau faîte du football belge…Cinq ans plus tard, Mouscron-Péruwelz reçoit Ander-lecht, alors que son propriétaire majoritaire lillois estsur le départ. Le repreneur doit empêcher que le spec-tre de l’Excel ressurgisse.Pendant quatorze saisons, la cité desHurlus fut uneplace forte du football belge : l’accession du club fron-talier parmi l’élite, en 1996, apporta fraîcheur et spec-tacle. L’Excelsior aurait même pu (aurait même dû ?)ponctuer son irrésistible ascension (de la promotion àla D1 en six ans…) d’un titre de champion de Belgique :quand Georges Leekens préféra filer chez les Diables, ilabandonna un club leader de D1. Que se serait-il passési Long Couteau était resté en poste, dans le Hainaut ?On ne le saura jamais, mais l’Excel n’était pas inférieurau Lierse, sacré cette saison-là.En tutoyant le soleil, le club frontalier s’est sans doutebrûlé les ailes. En voulant jouer dans la cour desgrands, il a certainement perdu son innocence, et s’estvu caïd sans en avoir les moyens.L’histoire était belle, elle s’est finalementmal termi-née. Cinq ans après la disparition de l’Excelsior, nousavons réuni trois de ses glorieux anciens, les troisjoueurs qui ont le plus porté la vareuse hurlue en D1,Steve Dugardein, Alex Teklak et Olivier Besengez. Pourqu’ils nous content leur Excel, avec plaisir et nostalgie.Car ce club n’était pas un club comme les autres… l

LE TWEETJe demande aussi votre attention

aujourd’hui pour les droits del’enfant sur http://www.sos­

villages­enfants.beVincent Kompany

pour soutenir l’associationdont il est l’ambassadeur

“Je ne sais pasce que les gensqui s’occupent duterrain font pourlemoment,maisils ne réalisent pasbien leur boulot”

Paul-JoséMpoku (Standard)après la défaite contre Courtrai à Sclessin…

Ü ÉDITO LaurentDenuitLE CHOIX Alexis Sanchez,le chaud lapin, drague à distance

Accusé par un tabloïd chi-lien d’être moins perfor-mant avec Arsenal parcequ’il passerait trop de tempsà satisfaire sexuellement sapetite amie, Laia Grassi (lablonde), Alexis Sanchez se-rait vraiment un chaud la-pin. La star d’Arsenal auraitdragué par SMS une ancien-ne miss de son pays, CamilaAndrade (la brune). Celle-cia prétendu dernièrementque le joueur lui a envoyédes photos de lui lorsqu’ilétait en vacances et des in-vitations à dîner. Elle affir-me avoir notamment refuséun dîner lors de la prépara-tion du Chili pour la Coupedu Monde.D

R

LEGENTLEMANLa main de Dieu…Le but de la main de Diego Mara-dona contre l’Angleterre enquart de finale de la Coupe duMonde 1986 est entré dans la lé-gende. LaMain de Dieu a fait letour du monde et l’expressionest restée étroitement liée augénie argentin du football. Lestabloïds argentins ont récem-ment remis l’expression au goûtdu jour suite à la publicationd’une photo de Maradona encompagnie de sa chérie, RocioOliva. Le couple a été photogra-phié dans une piscine alors qu’ElPibe de Oro avait les mains bala-deuses…

D.R

.

LE GEEKLukaku : jamaissans ses jeux vidéoInséparables sur les terrains de Premier Lea-gue avec Everton, Kevin Mirallas et RomeluLukaku le sont aussi dans la vie quotidienne.“Kevin, c’est comme un grand frère”, disaitLukaku. “On a toujours eu cette complicité.Depuis je suis arrivé à Everton, on est tout letemps ensemble. On se voit souvent, notam-ment pour jouer à la console.”Nouvelle preu-ve avec cette photo postée sur Internet parLukaku lors du déplacement d’Everton àTottenham : une mallette portable pourjouer à Fifa dans le train. “J’avoue que cela al’air fou, mais aumoins on a quelque chose àfaire”, a commenté l’attaquant. D

R

L’ESPIONNEClara Morgane

dans le vestiairedu PSG ?

Fabrice Pancrate et Mo-deste M’Bami, deux an-

ciens joueurs du PSG, ontjustifié leur défaite en

2005 face à l’OM (1-0) parle passage troublant deClara Morgane près de

leur vestiaire juste avant lematch. L’ancienne star du

X a voulu rétablir la vérité :“Oui, bien sûr, j’étais enporte-jarretelles dans lescoulisses et j’attendais

toute l’équipe ! Non, plussérieusement, il faut ar-rêter de délirer. Quandon perd, il faut savoirêtre bon perdant et nepas essayer de trouverdes raisons. Paris a étébeaucoupmoins bon

queMarseillece soir-là.”

D.R

.

LE MARIAGEBientôt la bague au doigt pour Jan VertonghenLe Diable Rouge de Tottenham aurait demandé sa compagne, Sophie De Vries, en mariage.Cette information n’a pas encore été confirmée par le joueur qui a posté sur son compteInstagram une photo de lui avec sa petite amie accompagnée d’un cœur et d’une… bague.

JAN

VER

TO

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NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une Photo NewsMagazine gratuit avec la DH du 6 décembre 2014. Ne peut être vendu séparément.

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

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Mardi et mercredi, dès 20h15 sur la chaîne 11+ de Proximus TV, tous les matches de l’UEFA Champions League en direct !

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LE CHOIX Alexis Sanchez,le chaud lapin, drague à distance

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LEGENTLEMANLa main de Dieu…Le but de la main de Diego Mara-dona contre l’Angleterre enquart de finale de la Coupe duMonde 1986 est entré dans la lé-gende. LaMain de Dieu a fait letour du monde et l’expressionest restée étroitement liée augénie argentin du football. Lestabloïds argentins ont récem-ment remis l’expression au goûtdu jour suite à la publicationd’une photo de Maradona encompagnie de sa chérie, RocioOliva. Le couple a été photogra-phié dans une piscine alors qu’ElPibe de Oro avait les mains bala-deuses…

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LE GEEKLukaku : jamaissans ses jeux vidéoInséparables sur les terrains de Premier Lea-gue avec Everton, Kevin Mirallas et RomeluLukaku le sont aussi dans la vie quotidienne.“Kevin, c’est comme un grand frère”, disaitLukaku. “On a toujours eu cette complicité.Depuis je suis arrivé à Everton, on est tout letemps ensemble. On se voit souvent, notam-ment pour jouer à la console.”Nouvelle preu-ve avec cette photo postée sur Internet parLukaku lors du déplacement d’Everton àTottenham : une mallette portable pourjouer à Fifa dans le train. “J’avoue que cela al’air fou, mais aumoins on a quelque chose àfaire”, a commenté l’attaquant. D

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PAROLESDEMOUSCRONNOIS

Excelsior,5 ans déjà…

UN DOSSIER DELAURENT DENUIT

Ce samedi, en find’après­midi, le Canonnier

se parera de ses plusbeaux atours pour

accueillir, comme il se doit,le champion en titre

anderlechtois. Le stademouscronnois espère

vibrer comme aux plusbelles heures de l’Excelsior.

Un club qui, il y a cinq anspresque jour pour jour,

accrochait le dernier succèsde son histoire en D1

(1­2, le 5 décembre 2009à Roulers). Avant de quitter

la scène, quelques joursplus tard, par la faute

d’une faillite annoncée.Pour commémorer ce triste

anniversaire, la DHa convié trois anciens

glorieux Hurlus, ceux quiont porté le plus souvent

la vareuse rougesur les terrains de l’élite,à évoquer l’Excel : deux

enfants de la maison,Olivier Besengez

et Steve Dugardein,et le dernier capitaine,

Alexandre Teklak…

CCemercredi-là, une fine bruine balaie le cielplombéduCanonnier. Désertique, le stademouscronnois se laissemouiller, dans unsilence aride. La semaine, les footballeurs fron-taliers l’abandonnent, préférant s’entraînerauDomaine de Luchinde leur copropriétairelillois.

Habitué du site, Steve Dugardein est le pre-mier à perturber lemutisme des lieux.Olivier Besengez l’y rejoint dans la foulée.“Je n’avais plusmis un pied au Canonnier depuiscinq ans”, avoue d’embléeOli, embrassantSteve tout en plaisantant sur son colliernaissant qui picote leurs retrouvailles : “Ne temoque pas demes cheveux blancs, ta barbe n’estplus celle d’un jeune premier non plus…”

À eux deux, cesHurluspure souche compta-bilisent 557 rencontres deD1 sous la vareusemouscronnoise. Steve devanceOlivier, Alexan-dre Teklak s’immisçant aumilieu du vieuxcouple. Le Carolo, devenumonument le longde la frontière, a posé un lapin à ses deux po-tes hennuyers. Entre un déplacement télévi-suel de Ligue des Champions à Gelsenkirchenet un entraînement du foot-élites àMons,Alex a dû, lamort dans l’âme, annuler savenue au Canonnier.

“Il a sûrementmangé trop de saucisses àSchalke”, rigole Steve, triste de ne pouvoirchambrer le Tek les yeux dans les yeux.

Ces trois-là furent plus que des collègues.Entre eux, l’Excelsior a tissé des liens dura-bles. Ce n’est pas lemoins beau des héritagesdumatricule 224. Un club qui, il y a cinq ansdéjà,mourait, exsangue.Mouscron créa pour-tant la sensation footballistique de l’entre-deux siècles. Sa fulgurante ascension à la finduXXe, de promotion à la D1… en ratant depeu les lauriers nationaux suprêmes, insufflaun vent de fraîcheur à l’élite de notre football.Sa triste chute en enfer au début duXXIe, pro-voquée par des soucis financiers déclenchéspar l’envie de tutoyer les sommets, ombrageala fin de ses quarante-cinq années d’existence.

Olivier Besengez (43 ans) et SteveDugardein (40 ans) symbolisentmieux quepersonne le parcours atypique de l’Excel.

Le premier, défenseur appliqué, rudemaiscorrect, reste un phénomène unique dansl’histoire du football belge. Il a tout connuavec le club qu’il rejoignit à l’âge de dix ans,en provenance du village voisin deHerseaux :la promotion (champion en 1990), la D3(sacré en 1991), la D2 (trois tours finals dontun victorieux), la D1 (11 saisons) etmême laCoupe d’Europe (6matches). Une fidélité sansfaille.

Le second, légèrement plus jeune, arriva enéquipe première enD3, et participa active-ment à la suite de l’ascension hurlue. S’il tentadurant une saison une expérience à l’étranger(en Ligue 1, à Caen), il revint ensuite aubercail, avant de boucler son parcoursprofessionnel à OHL…à contrecœur.

Un cœur qui, dans la poitrine de l’uncommede l’autre, a toujours vibré au rythmeduCanonnier. Et qui a abondamment saigné,il y a cinq ans, lorsque, de battre, celui del’Excel s’est arrêté…lll

xOlivier Besengez et Steve Dugardeinse sont retrouvés, au Canonnier,

terre de leurs exploits passées,pour évoquer l’Excelsior

cher à leur cœur hurlu.(BERNARD DEMOULIN) 4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

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CCemercredi-là, une fine bruine balaie le cielplombéduCanonnier. Désertique, le stademouscronnois se laissemouiller, dans unsilence aride. La semaine, les footballeurs fron-taliers l’abandonnent, préférant s’entraînerauDomaine de Luchinde leur copropriétairelillois.

Habitué du site, Steve Dugardein est le pre-mier à perturber lemutisme des lieux.Olivier Besengez l’y rejoint dans la foulée.“Je n’avais plusmis un pied au Canonnier depuiscinq ans”, avoue d’embléeOli, embrassantSteve tout en plaisantant sur son colliernaissant qui picote leurs retrouvailles : “Ne temoque pas demes cheveux blancs, ta barbe n’estplus celle d’un jeune premier non plus…”

À eux deux, cesHurluspure souche compta-bilisent 557 rencontres deD1 sous la vareusemouscronnoise. Steve devanceOlivier, Alexan-dre Teklak s’immisçant aumilieu du vieuxcouple. Le Carolo, devenumonument le longde la frontière, a posé un lapin à ses deux po-tes hennuyers. Entre un déplacement télévi-suel de Ligue des Champions à Gelsenkirchenet un entraînement du foot-élites àMons,Alex a dû, lamort dans l’âme, annuler savenue au Canonnier.

“Il a sûrementmangé trop de saucisses àSchalke”, rigole Steve, triste de ne pouvoirchambrer le Tek les yeux dans les yeux.

Ces trois-là furent plus que des collègues.Entre eux, l’Excelsior a tissé des liens dura-bles. Ce n’est pas lemoins beau des héritagesdumatricule 224. Un club qui, il y a cinq ansdéjà,mourait, exsangue.Mouscron créa pour-tant la sensation footballistique de l’entre-deux siècles. Sa fulgurante ascension à la finduXXe, de promotion à la D1… en ratant depeu les lauriers nationaux suprêmes, insufflaun vent de fraîcheur à l’élite de notre football.Sa triste chute en enfer au début duXXIe, pro-voquée par des soucis financiers déclenchéspar l’envie de tutoyer les sommets, ombrageala fin de ses quarante-cinq années d’existence.

Olivier Besengez (43 ans) et SteveDugardein (40 ans) symbolisentmieux quepersonne le parcours atypique de l’Excel.

Le premier, défenseur appliqué, rudemaiscorrect, reste un phénomène unique dansl’histoire du football belge. Il a tout connuavec le club qu’il rejoignit à l’âge de dix ans,en provenance du village voisin deHerseaux :la promotion (champion en 1990), la D3(sacré en 1991), la D2 (trois tours finals dontun victorieux), la D1 (11 saisons) etmême laCoupe d’Europe (6matches). Une fidélité sansfaille.

Le second, légèrement plus jeune, arriva enéquipe première enD3, et participa active-ment à la suite de l’ascension hurlue. S’il tentadurant une saison une expérience à l’étranger(en Ligue 1, à Caen), il revint ensuite aubercail, avant de boucler son parcoursprofessionnel à OHL…à contrecœur.

Un cœur qui, dans la poitrine de l’uncommede l’autre, a toujours vibré au rythmeduCanonnier. Et qui a abondamment saigné,il y a cinq ans, lorsque, de battre, celui del’Excel s’est arrêté…lll4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

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mouscronnois. “Je suis fou du Barça, et deMessi. Je re-garde tous leursmatches. Quand l’Argentinmarque, jehurle, jemonte sur la table du salon. J’aime aussi Ronal-do, et la Liga, le meilleur football, même si je peux savou-rer unmatch de Hazard en Premier League. Je jette par-fois unœil sur le championnat belge, mais j’éprouve desdifficultés à terminer une rencontre. Je ne suis plus ja-mais allé au stade. J’habite à quelquesmètres du terraindeWarcoing, maismême là, cela nem’intéresse plus…Le RMP ? Je regarde ses résultats, sans grande émotion.Pourmoi, c’est un club français. Mais je suis conscientque sans Lille, il n’y avait plus de foot au Canonnier.”

Steve est, lui, un habitué des tribunes du stademouscronnois,mais il suit le foot actuel avec cir-conspection.

“Je suis heureux que la situation économique oblige lesgrands clubs, commeAnderlecht, le Standard ou Bruges,à faire de plus en plus confiance aux produits de leurscentres de formation.Mais on fait trop vite des pseudosstars de certains jeunes. Disputer trois bonsmatches enD1, ce n’est pas gage d’une belle carrière. Moi, j’étais unouvrier du football : sans le collectif, je n’aurais pas brillé.Et j’ai dû beaucoup travailler pour réussir…”

Et faire carrière, une belle, une respectable.“Nous n’oublierons jamais ce que l’Excelsior nous a

apporté”, souligneOlivier Besengez. “J’ai pris l’avionpour la première fois lors demon voyage de noces, en1997, direction Ibiza. Quelques semaines plus tard, je re-prenais les airs pour Chypre afin d’y disputer la Couped’Europe. Il y eut ensuite de beaux voyages, à Prague, enIslande, mais aussi en Espagne, pour les stages… Et quede beaux souvenirs. Lamontée en D1, bien sûr (en 1996).Ce tour final victorieux à Courtrai, deux ans aprèsmonpire souvenir, lamontée ratée de peu au Beerschot. J’aipleuré de joie ce jour-là. J’avais 23 ans. Le retour sur laGrand-Place, noire demonde, c’est inoubliable. Notrepremière saison en D1 futmagique aussi. Nous avionsl’impression que rien ne pouvait nous arriver. Avec, aufinal, une 3e place et la Coupe d’Europe…”

Steve Dugardein connut, lui, le début de la fin :“Avec les salaires impayés, les difficultés…Mais lesmo-ments de joie furent heureusement plus nombreux. L’Ex-celsior reste l’un des plus importants chapitres dema vie.Il m’a permis de devenir footballeur professionnel. Et cefut une aventure humainemerveilleuse. Même quand jejouais à Caen, Mouscronmemanquait. Je l’avais dans lapeau…”l

plus. Depuis quelques années, je prendsmon pied à vélo.J’avale 50, 60 bornes, deux fois par semaine. Je longe l’Es-caut tout proche. Je prends la route de Boonen ou de Gil-bert, dont je ne rate pas une course à la télé, sur lesmonts flandriens, comme le Koppenberg. J’ai fait le Ven-toux en vacances. Cette année, je vaism’attaquer auTourmalet. J’ai besoin deme dépenser…”

Si le tennis fait aussi désormais partie de la vie dela famille Besengez via Lea (14 ans), fille d’Olivier etde Peggy, le ballon rond se consomme à travers la pe-tite lucarne.

“Le foot, c’est à la télé”, sourit l’ancien défenseur

nonnier, mais onm’a poussé vers la sortie, en 2008. J’aialors accepté la proposition d’OHL, mais quelquesmoisplus tard, je tournais le dos au foot professionnel.”

Sans remiser définitivement ses crampons ! Du-gardein prolongea sa carrière en…provinciales,pour le plaisir du foot entre amis : “Au KFCMoen, enP4 puis en P3. Mais, à la fin, je souffrais trop : j’avaismalpartout. Je ne savais plusm’entraîner…”

Olivier Besengez, lui, ne tenta pas de prolonger…ses souffrances.

“Les crampons, je ne les ai plus chaussés”, expliqueBesengez. “J’ai tenté, maismes tendons ne suivaient

lll “La faillite de l’Excelsior a signifié la fin demonhistoire d’amour avec le football”, souligneOlivier Be-sengez. “J’avais raccroché les crampons enmai 2007.Ariël Jacobs, entraîneur de l’époque, m’avait fait unefleur enme titularisant contre le Standard, et enm’of-frant le brassard de capitaine. J’avais été peu utilisé cettesaison-là. C’était mon deuxièmematch. J’ai joué une heu-re, et délivré un assist pour Demba Ba (score final 2-0).Alex (Teklak)m’a remplacé…Gil Vandenbrouck, alorsresponsable du centre de formation, m’a ensuite con-vaincu de rester au club pourm’occuper des jeunes.Après deux saisons auprès desU19 où j’ai notammententraîné Lestienne, je coachais lesU17, la saison de lafaillite. Quand le club a disparu, les politiques ont faitpart de leur volonté de continuer le centre de formation.Mais ils ne voulaient plus honorermon contrat. En jan-vier 2010, j’ai rendu les clés demon vestiaire. C’est la der-nière fois que j’avaismis les pieds au Canonnier…avantaujourd’hui. La finm’a laissé un goût amer.”

Olivier Besengez se tourna alors corps et âme versses premières amours, l’enseignement. Lui qui,durant sa carrière de footballeur pro, n’avait jamaisabandonné sonmétier de professeur demath-sciences.

“Même du temps de Broos, je combinais école et foot”,confie celui qui a obtenu son diplôme en 1995, aprèsavoir dû abandonner l’unif àMonsmalgré une pre-mière candi réussie. “Les entraînements semulti-pliaient et devenaient toujours plus exigeants alors quel’Excelsior progressait dans la hiérarchie. J’ai préféré sui-vre un régendat. Bienm’en pris : c’est là que j’ai connuPeggy (son épouse depuis 1997).”

En septembre 2010, l’anciendéfenseurhurlu repritun temps-plein à l’école. Il reste aujourd’hui unprofpassionnémais lucide, à l’ICET, àHerseaux et àDotti-gnies. Il y côtoie tous les jours son copain…Steve.

“Je suis responsable sportif à l’école des sports deMouscron. Depuis six ans”, souligneDugardein. “Tra-vail passionnantmais pas de tout repos. J’encadre no-tamment les futurs footballeurs.”

Contrairement àOlivier, l’ancienmilieu de terrainfréquente encore quotidiennement le Canonnier, ouplutôt le Futurosport : “Depuis cette saison, j’entraînelesU19 du RMP, aprèsm’être occupé des jeunes de Dotti-gnies pendant deux ans.”

Steve quitta le vestiaire de l’Excelsior une saisonaprès Olivier. “Je voulais terminerma carrière au Ca-

1ER JUILLET 1964

L’EXCEL NAÎTLe Stade et l’Association Athlétique, deux clubs mouscronnois, fusionnent et donne naissance à l’Excelsior, baptisé de la sorte en l’honneur de celui de Roubaix, tout proche. La nouvelle entité entame sa vie sportive en D3... avant une chute jusqu’en P1... l (D. R.)

9 JUIN 1996

L’ÉLITE, ENFINLe 3e tour final de D2 d’affilée est le bon : grâce à un succès à Courtrai 1-2 (buts de Verspaille et de Bohari), l’Excelmonte en D1. Georges Leekens a ponctué le travail d’André Van Maldegem, qui fit monter le club de promotion en D2... en douze mois, début 90. l (DH)

3 AOÛT 1996

PREMIER MATCH EN D1C’est à Lommel que l’Excelsiorentame le plus beau chapitrede son existence, en D1. Un coupde maître, avec un succès 0-2.Le premier but hurlu de l’élite estsigné Laurent Dauwe (55e). Boharidoubla la mise. Mouscron atten-dra la 6e journée pour connaître ladéfaite, à Gand. l (PHOTO NEWS)

21 DÉCEMBRE 1996

EN TÊTE !En gagnant 3-0 contre Lommel, l’Excel prend sans partage la tête de la D1 ! Le promu passe les fêtes en leader de l’élite. Emmené par son triangle magique Mpenza(s)-Lemoine. Mais, début 1997, Georges Leekens file chez les Diables et c’est le… Lierse qui coiffe les lauriers. l (BELGA)

12 AOÛT 1997

L’UEFA À CHYPREGrâce à sa 3e place de 1997, l’Excelsior, désormais dirigé par Hugo Broos, dispute son premier match européen, à Apollon Limassol (0-0). Il éliminera les Chypriotes à… Villeneuve d’Asq, et tombera au tour suivant, avec les honneurs, contre le FC Metz. l (PHOTO NEWS)

18 MAI 1997

L’EUROPE !Vainqueur du FC Malinois, avec les Mpenza en vedette, auteurs de trois des quatre buts hurlus(2 pour Emile, 1 pour Mbo… et 1 pour Verspaille), l’Excelsior fait chavirer de bonheur le Canonnier en décrochant la première qualification européenne de son histoire. l (PHOTO NEWS)

x Steve Dugardein et Olivier Besengez ont vécude grands moments sous le maillot de l’Excelsior. (BELGA)

“L’Excel reste l’undes plus importantschapitres de ma vie.Il m’a permis dedevenir footballeurpro. Ce fut uneaventure humainemerveilleuse”Steve Dugardein

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“La faillitede l’Excelsior a signifié

la fin de monhistoire d’amouravec le football.Je ne suis plusjamais allé

au stade depuis”Olivier Besengez

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Tactique“Le jeu de Charleroi

lui va bien”“Les qualités de Kebano s’inscrivent très bien dans le style dejeu proposé par Charleroi actuellement. Je parle, ici, d’une

formation qui apprécie de se projeter assez vite vers l’avant. Auniveau du duo offensif qu’il forme avec Fauré, on remarque unegrande complémentarité. Fauré s’illustre dans un rôle de pivot,

de point de fixation alors que Kebano évolue dans un rôled’électron libre. Ce qui lui permet d’apporter le côté créatif qu’ilapprécie. Contrairement au début de saison, Kebano effectue

sa mission défensive en soignant son replacement poureffectuer l’essuie-glace avec son partenaire de l’attaque.Enfin, je voudrais souligner que Kebano peut s’exprimer

pleinement car il a derrière lui deux gars commeGeraerts et Marcq qui réalisent un gros boulot

de récupération. Sans oublier que lesinfiltrations de Geraerts offrent des

espaces d’expression àKebano.”

Technique“Un joueur qui a

besoin de se faire plaisir”“Kebano est un attaquant rapide qui aime profiter des

espaces. Techniquement, il possède beaucoup de facilité. Ilpossède un bon passing en profondeur et un dribble courtde qualité. Devant le but, il n’est pas maladroit non plus.C’est un garçon qui a besoin de se faire plaisir sur un

terrain. Quand cela passe, cela fait sa force. Mais quand laréussite est moins pressante, c’est néfaste à son jeu.Donc, parfois, il devrait simplifier son jeu. En fait,Kebano doit trouver le juste équilibre entre ses

actions individuelles et le jeu simple, plus collectif.Mais c’est un joueur qu’il est difficile de freiner

sans lui faire perdre sa confiance. Saforce, c’est cela, être créatif et peser

sur la défense adverse.”

Mental“Il est parvenu à seremettre en question”

“Mentalement, Kebano a fait preuve d’une certaine forcede caractère en parvenant à se remettre en questionaprès avoir été mis à l’écart du onze de base par son

entraîneur. Il sait qu’il n’a pas toujours été irréprochable eta fait son mea culpa. C’est la preuve qu’il possède

certaines ressources mentales. J’attends de voircomment il va réagir quand les équipes adverses

vont mettre en place des systèmes pour lebloquer plus spécifiquement et diminuer sonimplication dans le jeu de Charleroi. Pourra-t-il demeurer serein dans des rencontres oùil aura moins d’occasions de briller et où ilfaudra se montrer plus réaliste? Pour

passer un cap, il doit pouvoirs’inscrire dans la

longueur.”

Physique“Il est plus fort quandil est bien préparé”

“La forme physique est très importante pour un garçoncomme Kebano. Contre Anderlecht, contrairement peut-être au début de saison, on a vu qu’il était fit. Cela lui

permet de multiplier les courses en profondeur et de fairemal à l’adversaire. Kebano doit comprendre qu’en

travaillant bien son physique, il pourra apporter plus decréativité et de dash à son jeu. S’il participe à la Canen janvier, j’espère qu’il ne reviendra pas en Belgique

en miettes. Participer à un tel tournoi pompebeaucoup d’énergie et augmente les risques defatigue mais aussi de blessure. Ce n’est pas

toujours facile de se replonger dansle championnat après un tel

tournoi.”

Ü LE PORTRAIT TECHNIQUE parAlexTeklak, consultantDHetProximus

(PH

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Technique“Un joueur qui a

besoin de se faire plaisir”“Kebano est un attaquant rapide qui aime profiter des

espaces. Techniquement, il possède beaucoup de facilité. Ilpossède un bon passing en profondeur et un dribble courtde qualité. Devant le but, il n’est pas maladroit non plus.C’est un garçon qui a besoin de se faire plaisir sur un

terrain. Quand cela passe, cela fait sa force. Mais quand laréussite est moins pressante, c’est néfaste à son jeu.Donc, parfois, il devrait simplifier son jeu. En fait,Kebano doit trouver le juste équilibre entre ses

actions individuelles et le jeu simple, plus collectif.Mais c’est un joueur qu’il est difficile de freiner

sans lui faire perdre sa confiance. Saforce, c’est cela, être créatif et peser

sur la défense adverse.”

Mental“Il est parvenu à seremettre en question”

“Mentalement, Kebano a fait preuve d’une certaine forcede caractère en parvenant à se remettre en questionaprès avoir été mis à l’écart du onze de base par son

entraîneur. Il sait qu’il n’a pas toujours été irréprochable eta fait son mea culpa. C’est la preuve qu’il possède

certaines ressources mentales. J’attends de voircomment il va réagir quand les équipes adverses

vont mettre en place des systèmes pour lebloquer plus spécifiquement et diminuer sonimplication dans le jeu de Charleroi. Pourra-t-il demeurer serein dans des rencontres oùil aura moins d’occasions de briller et où ilfaudra se montrer plus réaliste? Pour

passer un cap, il doit pouvoirs’inscrire dans la

longueur.”

(PH

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Neeskens

Kebano(Charleroi)

(BELGA)

mouscronnois. “Je suis fou du Barça, et deMessi. Je re-garde tous leursmatches. Quand l’Argentinmarque, jehurle, jemonte sur la table du salon. J’aime aussi Ronal-do, et la Liga, le meilleur football, même si je peux savou-rer unmatch de Hazard en Premier League. Je jette par-fois unœil sur le championnat belge, mais j’éprouve desdifficultés à terminer une rencontre. Je ne suis plus ja-mais allé au stade. J’habite à quelquesmètres du terraindeWarcoing, maismême là, cela nem’intéresse plus…Le RMP ? Je regarde ses résultats, sans grande émotion.Pourmoi, c’est un club français. Mais je suis conscientque sans Lille, il n’y avait plus de foot au Canonnier.”

Steve est, lui, un habitué des tribunes du stademouscronnois,mais il suit le foot actuel avec cir-conspection.

“Je suis heureux que la situation économique oblige lesgrands clubs, commeAnderlecht, le Standard ou Bruges,à faire de plus en plus confiance aux produits de leurscentres de formation.Mais on fait trop vite des pseudosstars de certains jeunes. Disputer trois bonsmatches enD1, ce n’est pas gage d’une belle carrière. Moi, j’étais unouvrier du football : sans le collectif, je n’aurais pas brillé.Et j’ai dû beaucoup travailler pour réussir…”

Et faire carrière, une belle, une respectable.“Nous n’oublierons jamais ce que l’Excelsior nous a

apporté”, souligneOlivier Besengez. “J’ai pris l’avionpour la première fois lors demon voyage de noces, en1997, direction Ibiza. Quelques semaines plus tard, je re-prenais les airs pour Chypre afin d’y disputer la Couped’Europe. Il y eut ensuite de beaux voyages, à Prague, enIslande, mais aussi en Espagne, pour les stages… Et quede beaux souvenirs. Lamontée en D1, bien sûr (en 1996).Ce tour final victorieux à Courtrai, deux ans aprèsmonpire souvenir, lamontée ratée de peu au Beerschot. J’aipleuré de joie ce jour-là. J’avais 23 ans. Le retour sur laGrand-Place, noire demonde, c’est inoubliable. Notrepremière saison en D1 futmagique aussi. Nous avionsl’impression que rien ne pouvait nous arriver. Avec, aufinal, une 3e place et la Coupe d’Europe…”

Steve Dugardein connut, lui, le début de la fin :“Avec les salaires impayés, les difficultés…Mais lesmo-ments de joie furent heureusement plus nombreux. L’Ex-celsior reste l’un des plus importants chapitres dema vie.Il m’a permis de devenir footballeur professionnel. Et cefut une aventure humainemerveilleuse. Même quand jejouais à Caen, Mouscronmemanquait. Je l’avais dans lapeau…”l

plus. Depuis quelques années, je prendsmon pied à vélo.J’avale 50, 60 bornes, deux fois par semaine. Je longe l’Es-caut tout proche. Je prends la route de Boonen ou de Gil-bert, dont je ne rate pas une course à la télé, sur lesmonts flandriens, comme le Koppenberg. J’ai fait le Ven-toux en vacances. Cette année, je vaism’attaquer auTourmalet. J’ai besoin deme dépenser…”

Si le tennis fait aussi désormais partie de la vie dela famille Besengez via Lea (14 ans), fille d’Olivier etde Peggy, le ballon rond se consomme à travers la pe-tite lucarne.

“Le foot, c’est à la télé”, sourit l’ancien défenseur

21 DÉCEMBRE 1996

EN TÊTE !En gagnant 3-0 contre Lommel, l’Excel prend sans partage la tête de la D1 ! Le promu passe les fêtes en leader de l’élite. Emmené par son triangle magique Mpenza(s)-Lemoine. Mais, début 1997, Georges Leekens file chez les Diables et c’est le… Lierse qui coiffe les lauriers. l (BELGA)

12 AOÛT 1997

L’UEFA À CHYPREGrâce à sa 3e place de 1997, l’Excelsior, désormais dirigé par Hugo Broos, dispute son premier match européen, à Apollon Limassol (0-0). Il éliminera les Chypriotes à… Villeneuve d’Asq, et tombera au tour suivant, avec les honneurs, contre le FC Metz. l (PHOTO NEWS)

18 MAI 1997

L’EUROPE !Vainqueur du FC Malinois, avec les Mpenza en vedette, auteurs de trois des quatre buts hurlus(2 pour Emile, 1 pour Mbo… et 1 pour Verspaille), l’Excelsior fait chavirer de bonheur le Canonnier en décrochant la première qualification européenne de son histoire. l (PHOTO NEWS)

“La faillitede l’Excelsior a signifié

la fin de monhistoire d’amouravec le football.Je ne suis plusjamais allé

au stade depuis”Olivier Besengez

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6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

DOSSIER /mois

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Mardi et mercredi, dès 20h15 sur la chaîne 11+ de Proximus TV, tous les matches de l’UEFA Champions League en direct !

15 MAI 2005

SAUVETAGEPour la première fois, l’Excelsior est menacé de relégation. Le club hurlu se sauve, grâce à sa victoire à Mons lors de la 33e

journée, grâce à un doublé de Marcin Zewlakow. C’est Geert Broeckaert, qui a succédé à Philippe Saint-Jean, qui termine la saison. l (PHOTO NEWS)

13 MAI 2006

RE­COUPELa Coupe de Belgique se refuseencore à l’Excel. Alors entraînépar le fidèle Gil Vandenbrouck,une nouvelle fois intérimaire,il est défait en finale 1-2, à la 90e !par Zulte Waregem. Enchampionnat, Mouscron termine14e, son plus mauvaisclassement. l (PHOTO NEWS)

5 DÉCEMBRE 2009

ULTIME VICTOIREIls ne le savent pas encore, mais Teklak et les minots de l’Excelremportent le dernier succès du club en D1 : 1-2 à Roulers, grâce à un doublé de Moreno. Mouscron est 8e du classement au soir de la 17e journée, à 3 points du Standard (6e) et donc des PO1 ! l (PHOTO NEWS)

28 DÉCEMBRE 2009

L’EXCELSIOR MEURTLa fin : ce lundi-là, les liquidateurs annoncent la fin des activités du club. L’Excelsior disparaît du classement de D1, ses joueurs sont libres, le personnel administratif est licencié. Seuls les jeunes termineront la saison sous le blason de l’Excel. l (PHOTO NEWS)

12 DÉCEMBRE 2009

DERNIER MATCHL’Excelsior dispute son dernier match en D1, perdu 0-5 au Canonnier contre Lokeren, avec les joueurs qui acceptent d’enfiler le maillot hurlu. Le club déclare ensuite forfait au Cercle Bruges (19/12) et contre Courtrai (26/12). Avant le forfait de trop, contre Westerlo… l

9 MAI 2002

COUPEL’Excelsior dispute sa première finale de Coupe de Belgique : défaite 1-3 contre le Club Bru-ges, malgré l’égalisation de Blondel à la 59e, mais il se quali-fie pour la deuxième fois pour la Coupe de l’Uefa. C’est le dernier match de Hugo Broos, qui va filer au Parc Astrid. l (PHOTO NEWS)

ALEX

Un mois,un destin

Il fut le derniercapitainede l’ExcelsiorMouscron.En décembre 2009,il a vécu le piremois de sa viede footballeur.Alex Teklakse souvient,et raconte…

Depuis de longues semaines, nous avions la têtesur le bio, commeun condamné àmort qui at-tend que le bourreau actionne la guillotine.Nous savions que cemois de décembre serait

crucial pour la survie de l’Excelsior. Sur le terrain, nousavions continué à nous battre, à donner lemeilleur denous-mêmes. CommeàMalines, par exemple. Un grandmoment, cette rencontrederrière les casernes (NdlR : le7 novembre). La première avec Hans Galjé (Djukic avaitabandonné le navire). On gagne là-bas (0-1, but d’As-pas), ce qui nous permet de quitter l’avant-dernière placedu classement, puis, on improvise un tour d’honneur.Et les supporters duKaVé, debout, nous applaudissent.À tout rompre. Ils avaient connu notre situation, et res-pectaient notre attitude. Nous avions gagné trois pointsimportants…et leur estime. Unmomentmarquant…

Dans la foulée, on bat Charleroi (4-1) et Genk (2-0...à dix !) au Canonnier. Puis vint cette victoire à Roulers,notre bête noire (1-2, le 5 décembre 2009). Avec desgamins ! La veille, le conseil d’administration de l’Excelavait voté lamise en liquidation. Beaucoup de cadresavaient décidé de ne pas venir au Schiervelde. Mais énor-mément de supporters avaient effectué le déplacement.Pour nous soutenir. Nous avons terminé à poil : on leur atout donné,maillots, shorts, chaussettes… sauf nos slips.Sans réfléchir. Inconsciemment, sentions-nous que c’étaitla fin ? Ce fut notre dernière victoire. Nous venions d’en-granger douze points sur douze. L’Excelsior était remon-té à la 8e place ! Incroyable : la semaine, on bricolait, maisle week-end, on réalisait des résultats. Pourtant, les diri-geants, Roel et Dufermont, nous enfumaient tous lesjours, avec des promesses non tenues, des fumisteries.Ils tiraient sur l’élastique, nous sentions qu’il allait casser.

Nous n’étions pas payés depuis troismois. Pourcertains, c’était dramatique. Je pense notamment auxétrangers, comme le Sud-Africain Sishuba. Heureuse-ment, nous étions solidaires. Sporta, le syndicat desjoueurs, nous est venu en aide. De l’argent fut débloquépour les situations les plus critiques. Les plus jeunes setournaient vers Gonzague (Vandooren) etmoi, il fallaitjouer le rôle du grand frère.

J’ai continué à jouer pour les jeunes du Futurosport. Jeme souviens de cematch où ils étaient tous venus nousencourager, dontmon fils, Youri. J’étais capitaine. L’émo-tion était trop forte. Lors du toss d’avant-match, j’avais leslarmes aux yeux. Je fusmauvais, trèsmauvais. Mon corpsétait sur le terrain, ma tête ailleurs, avec ces jeunes qui

souffraient avec nous. J’ai vu défilermes dix années pas-sées à l’Excelsior, entrecoupées d’une infidélité d’une sai-son à La Louvière. Moi, leCarolo, j’étais devenuHurludans l’âme. Les supportersmouscronnois étaientmadeuxième famille. J’étais chezmoi… Je jouais au footpour vivre des émotionsmais pas de cette nature. L’arbi-tre a sifflé la fin dumatch. J’ai prismon fils dansmesbras. Je l’ai étreint. Fort.

Certains joueurs avaient décidé de ne plus jouer. Depeur de se blesser, pour rien, de compromettre la suite deleur carrière. Sur lemoment, je fus fâché. Aujourd’hui, j’aicompris. Moi, ma carrière était derrièremoi. C’était plusfacile…Mais psychologiquement, c’était compliqué.Nous avions l’impression d’être les otages d’une situationdont on feignait de ne pas connaître l’issue, inévitable-ment fatale. Un jour, je n’ai plus cru aux paroles de la di-rection.

Contre Lokeren, au Canonnier (12 décembre 2009),plus personne n’avait envie demonter sur le terrain.Nous avions perdu la foi. Lemarquoir affichait 0-5, unscore de… forfait. Un signe ? C’était fini. Je savais quenous n’accepterions plus de jouer. La direction a tenté denousmenacer, de prolonger le calvaire. Mais c’était fini.Elle a fait passer les joueurs pour lesméchants acteurs decettemauvaise pièce que nous refusions désormais dejouer. Unmensonge de plus. Pourmonter les supporterscontre nous. Avec le passif qui était le sien, l’Excelsiorn’aurait jamais dû commencer la saison. C’était fini…

Le dernier jour (le 28 décembre 2009) fut doulou-reux : toute la presse était au Canonnier, et se ruait surnous. Je revois Cédric Berthelin, ce roc : il était fâché, ettriste. Comme nous tous.

Étrangement, jeme souviens très bien de ce Noël2009, à lamaison, avecmes parents, ma famille. Jen’avais plus de club, plus d’emploi, j’allais devoir démé-nager, changer les enfants d’école…mais jeme sentaisplus léger, comme libéré d’un fardeau. Soulagé d’enfinsavoir, même si c’était fini. Westerlom’avait contacté,mais j’avais laissé trop d’énergie dans ce dernier combat.Ma carrière pro était terminée. J’avais 34 ans, et je n’avaisjamais rien fait d’autre que jouer au foot…

Je suis resté quelquesmois sans rien faire. Vite, jemesuis emmerdé. Alors, pour faire plaisir àmes potes caro-los Roch (Gerard), Laurent (Wuillot) et Bertin (Tokene),je les ai rejoints à Heppignies, en D3. Sans plus sentir lefeu sacré au plus profond demon ventre. J’avais d’autresprojets…”lPH

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5 décembre 2009 L’ExcelsiorMouscron vient de remporterla dernière victoire de son histoire,à Roulers. Alexandre Teklak,le dernier capitaine hurlu,n’en croit pas ses yeux… (BELGA)

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TEKLAK

“Moi, le Carolo,j’étais devenu Hurlu

dans l’âme.Les supportersmouscronnoisétaient ma

deuxième famille.J’étais chez moi…”

Alex Teklak

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5 DÉCEMBRE 2009

ULTIME VICTOIREIls ne le savent pas encore, mais Teklak et les minots de l’Excelremportent le dernier succès du club en D1 : 1-2 à Roulers, grâce à un doublé de Moreno. Mouscron est 8e du classement au soir de la 17e journée, à 3 points du Standard (6e) et donc des PO1 ! l (PHOTO NEWS)

28 DÉCEMBRE 2009

L’EXCELSIOR MEURTLa fin : ce lundi-là, les liquidateurs annoncent la fin des activités du club. L’Excelsior disparaît du classement de D1, ses joueurs sont libres, le personnel administratif est licencié. Seuls les jeunes termineront la saison sous le blason de l’Excel. l (PHOTO NEWS)

12 DÉCEMBRE 2009

DERNIER MATCHL’Excelsior dispute son dernier match en D1, perdu 0-5 au Canonnier contre Lokeren, avec les joueurs qui acceptent d’enfiler le maillot hurlu. Le club déclare ensuite forfait au Cercle Bruges (19/12) et contre Courtrai (26/12). Avant le forfait de trop, contre Westerlo… l

Depuis de longues semaines, nous avions la têtesur le bio, commeun condamné àmort qui at-tend que le bourreau actionne la guillotine.Nous savions que cemois de décembre serait

crucial pour la survie de l’Excelsior. Sur le terrain, nousavions continué à nous battre, à donner lemeilleur denous-mêmes. CommeàMalines, par exemple. Un grandmoment, cette rencontrederrière les casernes (NdlR : le7 novembre). La première avec Hans Galjé (Djukic avaitabandonné le navire). On gagne là-bas (0-1, but d’As-pas), ce qui nous permet de quitter l’avant-dernière placedu classement, puis, on improvise un tour d’honneur.Et les supporters duKaVé, debout, nous applaudissent.À tout rompre. Ils avaient connu notre situation, et res-pectaient notre attitude. Nous avions gagné trois pointsimportants…et leur estime. Unmomentmarquant…

Dans la foulée, on bat Charleroi (4-1) et Genk (2-0...à dix !) au Canonnier. Puis vint cette victoire à Roulers,notre bête noire (1-2, le 5 décembre 2009). Avec desgamins ! La veille, le conseil d’administration de l’Excelavait voté lamise en liquidation. Beaucoup de cadresavaient décidé de ne pas venir au Schiervelde. Mais énor-mément de supporters avaient effectué le déplacement.Pour nous soutenir. Nous avons terminé à poil : on leur atout donné,maillots, shorts, chaussettes… sauf nos slips.Sans réfléchir. Inconsciemment, sentions-nous que c’étaitla fin ? Ce fut notre dernière victoire. Nous venions d’en-granger douze points sur douze. L’Excelsior était remon-té à la 8e place ! Incroyable : la semaine, on bricolait, maisle week-end, on réalisait des résultats. Pourtant, les diri-geants, Roel et Dufermont, nous enfumaient tous lesjours, avec des promesses non tenues, des fumisteries.Ils tiraient sur l’élastique, nous sentions qu’il allait casser.

Nous n’étions pas payés depuis troismois. Pourcertains, c’était dramatique. Je pense notamment auxétrangers, comme le Sud-Africain Sishuba. Heureuse-ment, nous étions solidaires. Sporta, le syndicat desjoueurs, nous est venu en aide. De l’argent fut débloquépour les situations les plus critiques. Les plus jeunes setournaient vers Gonzague (Vandooren) etmoi, il fallaitjouer le rôle du grand frère.

J’ai continué à jouer pour les jeunes du Futurosport. Jeme souviens de cematch où ils étaient tous venus nousencourager, dontmon fils, Youri. J’étais capitaine. L’émo-tion était trop forte. Lors du toss d’avant-match, j’avais leslarmes aux yeux. Je fusmauvais, trèsmauvais. Mon corpsétait sur le terrain, ma tête ailleurs, avec ces jeunes qui

souffraient avec nous. J’ai vu défilermes dix années pas-sées à l’Excelsior, entrecoupées d’une infidélité d’une sai-son à La Louvière. Moi, leCarolo, j’étais devenuHurludans l’âme. Les supportersmouscronnois étaientmadeuxième famille. J’étais chezmoi… Je jouais au footpour vivre des émotionsmais pas de cette nature. L’arbi-tre a sifflé la fin dumatch. J’ai prismon fils dansmesbras. Je l’ai étreint. Fort.

Certains joueurs avaient décidé de ne plus jouer. Depeur de se blesser, pour rien, de compromettre la suite deleur carrière. Sur lemoment, je fus fâché. Aujourd’hui, j’aicompris. Moi, ma carrière était derrièremoi. C’était plusfacile…Mais psychologiquement, c’était compliqué.Nous avions l’impression d’être les otages d’une situationdont on feignait de ne pas connaître l’issue, inévitable-ment fatale. Un jour, je n’ai plus cru aux paroles de la di-rection.

Contre Lokeren, au Canonnier (12 décembre 2009),plus personne n’avait envie demonter sur le terrain.Nous avions perdu la foi. Lemarquoir affichait 0-5, unscore de… forfait. Un signe ? C’était fini. Je savais quenous n’accepterions plus de jouer. La direction a tenté denousmenacer, de prolonger le calvaire. Mais c’était fini.Elle a fait passer les joueurs pour lesméchants acteurs decettemauvaise pièce que nous refusions désormais dejouer. Unmensonge de plus. Pourmonter les supporterscontre nous. Avec le passif qui était le sien, l’Excelsiorn’aurait jamais dû commencer la saison. C’était fini…

Le dernier jour (le 28 décembre 2009) fut doulou-reux : toute la presse était au Canonnier, et se ruait surnous. Je revois Cédric Berthelin, ce roc : il était fâché, ettriste. Comme nous tous.

Étrangement, jeme souviens très bien de ce Noël2009, à lamaison, avecmes parents, ma famille. Jen’avais plus de club, plus d’emploi, j’allais devoir démé-nager, changer les enfants d’école…mais jeme sentaisplus léger, comme libéré d’un fardeau. Soulagé d’enfinsavoir, même si c’était fini. Westerlom’avait contacté,mais j’avais laissé trop d’énergie dans ce dernier combat.Ma carrière pro était terminée. J’avais 34 ans, et je n’avaisjamais rien fait d’autre que jouer au foot…

Je suis resté quelquesmois sans rien faire. Vite, jemesuis emmerdé. Alors, pour faire plaisir àmes potes caro-los Roch (Gerard), Laurent (Wuillot) et Bertin (Tokene),je les ai rejoints à Heppignies, en D3. Sans plus sentir lefeu sacré au plus profond demon ventre. J’avais d’autresprojets…”l

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dans l’âme.Les supportersmouscronnoisétaient ma

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L’EXC

ELEN

CHIFF

RES

79Avec 79 buts,

Marcin Zewlakow fut le Hurlu le plus efficace en D1, devant Custovic

et Mbo Mpenza.

1. Marcin Zewlakow 792. Adnan Custovic 453. Mbo Mpenza 394. Gordan Vidovic 325. Steve Dugardein 316. Zoran Ban 307. Luigi Pieroni 288. Stefaan Tanghe 279. Tonci Martic 20. Nenad Jestrovic 20

Que sontles derniersHurlusdevenus ?29 Mouscronnois ont étéutilisés par les 2 entraîneurs,Djukic puis Galjé,lors de la dernière saisonde l’Excelsior en D1.Cinq ans plus tard, un seuljoue encore en Pro League…

Miroslav Djukic Le coach serbe, arrivé en débutde saison au sein d’une organisation espagnolemise sur pied par Philippe Dufermont, quitta lenavire hurlu fin novembre 2009, suite à la situa-tion extrasportive. Il retourna en Espagne,maisne retrouva de l’embauche qu’en 2011 (HerculesAlicante). Depuis octobre, il a repris les rênesde Córdoba, lanterne rouge de Liga.Hans Galjé L’entraîneur des gardiens prit le re-lais de Djukic pour les derniersmatches. Puis, ils’occupa de la cellule scouting de Courtrai pen-dant unmois, avant que Dick Advocaat ne fassebrièvement appel à ses services chez les Dia-bles. Le Standard l’embaucha en juin 2010,pour une saison. Il est revenu au bercailet entraîne désormais les jeunes gardiensdu Futurosport.Jose Antonio Salcedo Le gardien espagnol retour-na au pays, à Valladolid. Il évolue désormaisà La Roda, en Segunda División (D3).Sur le banc…Chemcedine El Araichi Le défenseurmarocain ten-ta sa chance à l’étranger, en Hongrie, au GyoriETO FC. Après un passage à Courtrai et à Bous-su, il dispute sa première saison aux GéantsAthois, en D3A.Carlos David Moreno Hernandez Le défenseur espa-gnol rentra chez les siens, au Celta Vigo. Il portedésormais lemaillot du SDHuesca, en SegundaDivisión (D3).Daan Van Gijseghem Le Club Bruges le convoitaitdepuis longtemps, et fut heureux de l’engager.Mais le défenseur ne s’y imposa pas. Il trouva re-fuge àMons, en 2012. Il y évolue toujours. En D2.Gonzague Vandooren C’est au Lierse que le Dotti-gnien, formé à l’Excel, trouva refuge.En 2013, on ne renouvela pas son contrat.Il arrêta sa carrière.Idir Ouali Le Franco-Algérien partit auMans.En 2012, il prit le chemin de l’Allemagne :au DynamoDresde puis, depuis cette saison,au SC Paderborn, 11e en Bundesliga !Mathieu Assou­Ekotto En janvier, le Français signaà Boussu Dour, en D2. Il y resta jusqu’en 2012.Jonathan Aspas Juncal Lemédian espagnol restasans club jusqu’en janvier 2011, et sa signature à

Paphos, à Chypre. Après une nouvelle saison auchômage, il est revenu au pays et s’est engagéen août avec le Racing Ferrol en SegundaDivisión (D3).Guillaume François L’Ardennais, formé à l’Excel,fila au Beerschot…dans un club bien viteen difficultés financières. Trouva refugeà Charleroi, en janvier 2013. Est le seulHurlude 2009-2010 a encore évolué en Pro League…Zvonimir Deranja L’attaquant croate resta sansjouer pendant sixmois. Il reprit ensuite du ser-vice en RNK Split. Arrêta les frais en janvier 2011.Jaycee Okwunwanne Les Turcs d’Eskisehirspor ré-cupérèrent l’attaquant bahreïnien qui repartitauMoyen-Orient en janvier 2011. Depuisseptembre, évolue à Al-Kharitiyat, au Qatar.Mamadou Diakite Lemédian franco-malien cher-cha refuge au Qatar, à Al-Ahli. Après une saisonsans club, a rebondi au Honved Budapestet est désormais à Crotone, en Serie B italienne.Bastien Chantry Il fut récupéré par le voisintournaisien, où il évolue toujours (D3A).Maxime Lestienne Le plus convoité desHurlusde 2009 : il signa au Club Bruges, et explosa.A été transféré cet été à la Genoa, via unmonta-ge qatari.Manuel Mico Yebana Retour au pays pour le dé-fenseur espagnol, à Orihuela CF. Boulinguadepuis. Est, depuis janvier, à Écija Balompié,en Tercera División (D4).Alejandro Cortell Palanca L’attaquant espagnolne trouva pas de club avant août 2010 : Ribarro-ja CF. Évolue désormais au Olímpic Xàtivaen Segunda División (D3).Asanda Sishuba Le petit Sud-Africain (29 ans en2009…) ne trouva pas de club et stoppasa carrière pro.Sylvain Berton Le Tournaisien prit le chemind’Ath. Actif désormais au RCWaregem,en promotion A.Andrea Schifano LeMontois tenta sa chanceà Arles-Avignon, en France…pendant sixmois.Après un court passage à Tubize, a débarquéà Sprimont-Comblain en janvier 2011.Évoluait depuis 2012 à l’USG Tertre-Hautrage,mais est désormais actif en salle.Robert Maah L’attaquant français a filé en Italie,à Côme. Après un passage en Roumaine,marque désormais des buts pour l’US Orléans,en Ligue 2.Jan Slovenciak Le portier slovaque fut récupérépar le Spartak Trnava. Actif désormaisen Autriche, au SC Apetlon (II. Liga Nord).Cédric Berthelin Le portier français retournaàMons en juillet 2010. Il est désormais coachdes gardiens à Ostende.Alex Teklak Clôtura sa carrière pro. Joua encoreà Heppignies (D3)…Thomas Hovine Fila à Roulers…pedant troismois, avant de jouer à Tournai. Est sans club de-puis une expérience aux Géants Athois.Jérémy Sapina Le défenseur français tenta uneaventure portugaise, à Maritimo, avant de reve-nir en Belgique, àMons, en janvier 2011.Est toujours au Tondreau (D2).Felix Kieran Resta chez les jeunes, et évolua auRMP avant de filer àMons, en 2012.Actif désormais à Dender (D3A).Aliou Dia Récupéré parMons, il est en quêted’un club après une dernière expérience enGrèce, au PS Kalamata.Jonathan Walasiak Parti en Hongrie, au GyoriETO, il fut recalé pour cause de pépins physi-ques. Sa carrière pro était terminée.Évolue aujourd’hui àWiers (P2 Hainaut).Jean­Baptiste Yakassongo Il signa à Ath en juillet.Fut ensuite actif en Bulgarie, à Minyor Perniket au Lokomotiv Sofia. Ne l’est plus…l

“J’AI TOURNÉ LA PAGE”L’Excelsior, l’œuvre d’une vie.Celle de Jean­Pierre Detremmerie…

“Non… (silence)Merci… (silence) Je n’ai plusenvie…” La voix est hésitante, le propos in-décis, mais Jean-Pierre Detremmerie n’apas souhaité répondre favorablement à no-tre sollicitation, malgré la promesse de neparler que du passé sportif de l’Excelsior.L’ancien président mouscronnois avoue re-garder le foot à la télé “de temps en temps”,mais il ne va plus voir de matches, si ce n’estceux de ses petits enfants “en Flandre”, àAalbeke, près de Courtrai. Toujours meurtripar les affaires politico-footballistiques, ilconsacre désormais son énergie à sa fa-mille, et à son épouse admirable de couragedevant la maladie. “L’Excelsior fut une belleaventure, surtout les deux premières annéesen D1, mais j’ai tourné la page…”L’homme avait un rêve. Bourgmestre de lacité desHurlus pendant 26 ans (de 1980 à2006), il voulait que l’Excelsior fasse rayon-ner Mouscron aux quatre coins de la Belgi-que. Il a réussi son pari en faisant monter leclub de provinciales à la Coupe d’Europe.En le dotant aussi de magnifiques outils,toujours opérationnels aujourd’hui : leCanonnier, bien sûr, mais aussi et surtout leFuturosport, magnifique écrin de formationsportive, où le football côtoie bien d’autresdisciplines. Un concept en avance sur sontemps.Il ne fut pourtant pas épargné par les trahi-sons sportives, durant l’ascension hurlue :le “vol” des Mpenza par le Standard, l’“aban-don” de Leekens pour les Diables, la “fuite”de Broos à Anderlecht… Autant de duperiesqui installèrent le club dans le rôle du petitqu’on veut écraser mais qui, tel Astérix etles Gaulois, résistera jusqu’au bout…Mais Jean-Pierre Detremmerie n’avait pasde potion magique, et il n’a pas réussi sadernière mission, qu’il appelait de ses vœuxdès avant le passage à l’euro : “Faire en sorteque l’Excelsior soit suffisamment autonome,financièrement et donc politiquement…”Lorsqu’il quitta le fauteuil de président, en2006,Detrem savait sans doute que le cluballait vivre des heures difficiles.Mais son œuvre, même éphémère, gardeune place de choix dans le musée du foot-ball belge. Detremmerie reste, et restera,la figure emblématique de l’Excelsior,la vitrine d’une ville qui voulait sortirde l’ornière… l

PHO

TO

NEW

S

339Avec 339 matches,

Steve Dugardein fut le Hurlule plus utilisé en D1,

devant Teklak et Besengez.

1. Steve Dugardein 3392. Alexandre Teklak 2343. Olivier Besengez 2184. Franky Vandendriessche 2015. Marcin Zewlakow 1896. Tonci Martic 1817. Koen De Vleeschauwer 1788. Gordan Vidovic 1569. Marco Casto 15210. Jean-Philippe Charlet 125

1212 entraîneurs ont dirigé

l’Excelsior en D1.De Georges Leekens

à Hans Galjé, en passant

par Gil Vandenbrouck, Hugo Broos, Lorenzo Staelens,

Philippe Saint-Jean,Geert Broeckaert, Paul Put,

Ariël Jacobs, Marc Brys,Enzo Scifo et Miroslav Djukic.

Broos, présent sur le banc mouscronnois de 1997 à 2002 sans interruption, est, de loin,le recordman : 170 matches.

Leekens suit (en deux temps), juste devant Scifo

et le fidèle Gil Vandenbrouck,souvent appelé à la rescousse

lorsque le T1pliait bagages…

1. Hugo Broos 1702. Georges Leekens 533. Enzo Scifo 51. Gil Vandenbrouck 515. Lorenzo Staelens 34

99 joueurs de l’Excelsior ont été Diables

lorsqu’ils portaient le maillot hurlu. Au total, ils ont rapporté 72 caps

internationales au club hennuyer. Mbo Mpenza fut le Mouscronnois le plus

sélectionné en équipe nationale, avec 20 matches sur un total personnel de 56.

1. Mbo Mpenza (1997 et 2002-04) 202. Gordan Vidovic (1997-99) 163. Yves Vanderhaeghe (1999-00) 154. Stefaan Tanghe (1999-00) 75. Emile Mpenza (1997) 4. Frédéric Pierre (1999) 47. Luigi Pieroni (2004) 38. Dominique Lemoine (1997) 29. Francky Vandendriessche (2003) 1

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9 joueurs de l’Excelsior ont étéDiables lorsqu’ils portaient lemaillot hurlu. Au total, ils ontrapporté 72 capes internationalesau club hennuyer. Mbo Mpenza futle Mouscronnois le plus

sélectionné en équipe nationale, avec 20 matches sur un total personnel de 56. 1. Mbo Mpenza (1997 et 2002-04) 202. Gordan Vidovic (1997-99) 163. Yves Vanderhaeghe (1999-00) 154. Stefan Tanghe (1999-00) 75. Emile Mpenza (1997) 4. Frédéric Pierre (1999) 47. Luigi Pieroni (2004) 38. Dominique Lemoine (1997) 29. Francky Vandendriessche (2003) 1

79Avec 79 buts,

Marcin Zewlakow fut le Hurlu le plus efficace en D1, devant Custovic

et Mbo Mpenza.

1. Marcin Zewlakow 792. Adnan Custovic 453. Mbo Mpenza 394. Gordan Vidovic 325. Steve Dugardein 316. Zoran Ban 307. Luigi Pieroni 288. Stefaan Tanghe 279. Tonci Martic 20. Nenad Jestrovic 20 12

entraîneurs ontdirigé l’Excelsior enD1. De GeorgesLeekens à HansGaljé, en passantpar Gil

Vandenbrouck, Hugo Broos, Lorenzo Staelens, Philippe Saint-Jean, Geert Brockaert, Paul Put, Ariël Jacobs, Marc Brys, Enzo Scifo et Miroslav Djukic. Broos, présent sur le banc mouscronnois de 1997 à 2002 sans interruption, est, de loin, le recordman :170 matches. Leekens suit (en deux temps), juste devant Scifo et le fidèle Gil Vandenbrouck, souvent appelé à la rescousse lorsque le T1 pliait bagages…1. Hugo Broos 1702. Georges Leekens 533. Enzo Scifo 51. Gil Vandenbrouck 515. Lorenzo Staelens 34

339Avec 339 matches,

Steve Dugardein fut le Hurlule plus utilisé en D1,

devant Teklak et Besengez.

1. Steve Dugardein 3392. Alexandre Teklak 2343. Olivier Besengez 2184. Franky Vandendriessche 2015. Marcin Zewlakow 1896. Tonci Martic 1817. Koen De Vleeschauwer 1788. Gordan Vidovic 1569. Marco Casto 15210. Jean-Philippe Charlet 125

1212 entraîneurs ont dirigé

l’Excelsior en D1.De Georges Leekens

à Hans Galjé, en passant

par Gil Vandenbrouck, Hugo Broos, Lorenzo Staelens,

Philippe Saint-Jean,Geert Broeckaert, Paul Put,

Ariël Jacobs, Marc Brys,Enzo Scifo et Miroslav Djukic.

Broos, présent sur le banc mouscronnois de 1997 à 2002 sans interruption, est, de loin,le recordman : 170 matches.

Leekens suit (en deux temps), juste devant Scifo

et le fidèle Gil Vandenbrouck,souvent appelé à la rescousse

lorsque le T1pliait bagages…

1. Hugo Broos 1702. Georges Leekens 533. Enzo Scifo 51. Gil Vandenbrouck 515. Lorenzo Staelens 34

99 joueurs de l’Excelsior ont été Diables

lorsqu’ils portaient le maillot hurlu. Au total, ils ont rapporté 72 caps

internationales au club hennuyer. Mbo Mpenza fut le Mouscronnois le plus

sélectionné en équipe nationale, avec 20 matches sur un total personnel de 56.

1. Mbo Mpenza (1997 et 2002-04) 202. Gordan Vidovic (1997-99) 163. Yves Vanderhaeghe (1999-00) 154. Stefaan Tanghe (1999-00) 75. Emile Mpenza (1997) 4. Frédéric Pierre (1999) 47. Luigi Pieroni (2004) 38. Dominique Lemoine (1997) 29. Francky Vandendriessche (2003) 1

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