Supdh 20150307 supdh full

Interview

Axel Witseldans le bleudes yeux

N° 24MAGAZINE GRATUIT > 7 MARS 2015

L’hiver russe, sa famille, son avenir, les Diables

Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

UNITEDSTATESOFPLAYOFFS

“Anti-playoffs !”Quand le printemps arrive, le messa-ge a tendance à fleurir dans les tribunes des stades dePro League. Six ans après l’instauration de la premiè-re réforme, une bonne partie de l’opinion publique etplusieurs dirigeants de clubs rêveraient encore de re-venir à un championnat traditionnel.Naturellement, tout le monde a ses petites habitudeset c’est toujours difficile de s’en débarrasser. Maispour continuer à avancer, le football professionnel –et le public qui le suit – doit justement apprendre à sedébarrasser de son traditionnalisme.Sans leur jeter la pierre, on conseillera à ceux qui secramponnent vaille que vaille aux traditions d’allerjeter unœil sur ce qui se fait aux États-Unis. Nousavons bien des leçons à y recevoir en termes d’organi-sation, demarketing et surtout dementalité sportive.FootUS, basket, hockey, base-ball : tout se joue du-rant les playoffs. Les meilleures équipes peuvent touty perdre sur un geste raté, sur une perte de balle.C’est ce côté dramatique qui explique aussi qu’aujour-d’hui, les droits télé de laMLS – une compétitionmi-neure où Anderlecht jouerait facilement le titre – dé-passent ceux de la Pro League.Les supporters belges ne semettront pas du jour aulendemain à singer les Américains (tant mieux,d’ailleurs). Liège et Bruxelles ne seront jamais NewYork et Los Angeles. Mais l’exempleUS peut nousaider à évoluer. À voir plus large.Go playoffs ! l

LA SUPPORTRICE Il faisait chaud à Valence

Valence est venu à bout ce week-end de la Real Sociedad lors de la 25e journée de Liga(2-0), alors que la température est montée jusqu’à 23 degrés. Mais ce que les amateurs deballon rond retiendront, c’est sans doute la présence d’une supportrice qui a enflammé lestade, et qui a préféré rester anonyme...

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LE VIRTUOSENeymar s’essaie au pianoS’il est indéniablement un artiste sur les pelouses, force est de recon-naitre que Neymar se montre moins doué lorsqu’il s’essaie au piano,où il parait légèrement plus emprunté. En tout cas si l’on en croit la vi-déo qu’il a postée sur son compte Instagram…

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NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une Geert Van de VeldeMagazine gratuit avec la DH du 7 mars 2015. Ne peut être vendu séparément.

2 La semaine en ballon4 Rencontrey Axel Witsel se livre8 Dossiery La 20e saison deMLS débute ce week-end. État des lieux des forces en présence etd’une Ligue que Ciman va découvrir avec l’Impact

12 Livresy Les meilleures pages de l’autobiographiede Daniel Van Buyten

13 5majeury Les têtes d’affiche du championnatrusse

14 Temps additionnely Les 7 erreurs,quiz sur laMajor League Soccer, Paniniet les Belgicains qui ont joué enMajor League Soccer

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Les sifflets ne viennent pas de sesprestationsmais plutôt parce qu’il a signéà Liverpool. Ne comptez pas surmoi pourle laisser tomber dans cette situation…”

RenéGirard, l’entraîneur de Lille, soutient DivockOrigi, plutôt enméforme cette saison

LE SOUHAITDe Bruyne Galactique ?En grande forme avec Wolfsburg, Kevin DeBruyne a pris le temps cette semaine de répon-dre à quelques questions d’internautes. Le Dia-ble Rouge confie ainsi qu’il estime que LionelMessi est le meilleur joueur actuel, que Zinedi-ne Zidane est le meilleur de tous les temps maisaussi qu’il aimerait bien terminer sa carrière enMLS, aux Los AngelesGalaxy.

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LA WAG DE LA SEMAINEBelle comme une RoseCompagne du défenseur néerlandais du Paris Saint-Germain Grégory van der Wiel, laBelge Stéphanie Rose Bertram est arrivée troisième à l’élection de la Rookie of the Year,suite à son passage dans Sports Illustrated, édition Swimsuit. La belle s’est montrée géné-reuse avec ses followers sur le réseau social Instagram.

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L’ÉCŒUREMENTQuand Eden Hazard sabre le champagne...Vainqueur de la Coupede la Ligue anglaise avecChelsea face à Totten-ham le week-end der-nier, Eden Hazard a,comme tous les Blues,pris une gorgée dechampagne pour fêterson premier trophéeremporté outre-Man-che. Ce n’est visiblementpas la tasse de thé duBlue… D

. R.

L’ÉMOTIONLes adieux d’un papa supporterLorenzo Schoonbaert a donné le week-end dernier le coup d’envoi dela rencontre entre le Club Bruges et Mouscron-Péruwelz, en compa-gnie de sa fille Dina. Grand fan des Blauw en Zwart, c’était là le derniersouhait d’un homme de 41 ans, en phase terminale. “Je ne serai plusparmi vous en fin de saisonmais je vais suivre tout cela depuis le ciel etles étoiles”, a déclaré celui pour qui les supporters brugeois avaient dé-ployé une banderole. “Mais soyez-en sûrs : je fêterai le doublé du Clubcomme il se doit depuis là-haut…” Lundi, Lorenzo Schoonbaert est dé-cédé après avoir choisi de faire appel à l’euthanasie. La rédaction de laDH/Les Sports présente ses plus sincères condoléances à la famille deLorenzo Schoonbaert, à ses proches et à ses amis.

PHO

TO

NEW

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LE TWEET“Il y a de grands goals et puis il y a les goals énormes.

Le penalty de Benteke était énorme”Gary Lineker, ancien footballeur devenu analyste

suite au but de Benteke qui a offert la victoire à Aston Villa,mardi, face à West Bromwich

UNE SEMAINE EN BALLON UNE SEMAINE EN BALLON

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

LE VIRTUOSENeymar s’essaie au pianoS’il est indéniablement un artiste sur les pelouses, force est de recon-naitre que Neymar se montre moins doué lorsqu’il s’essaie au piano,où il parait légèrement plus emprunté. En tout cas si l’on en croit la vi-déo qu’il a postée sur son compte Instagram…

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Les sifflets ne viennent pas de sesprestationsmais plutôt parce qu’il a signéà Liverpool. Ne comptez pas surmoi pourle laisser tomber dans cette situation…”

RenéGirard, l’entraîneur de Lille, soutient DivockOrigi, plutôt enméforme cette saison

LE SOUHAITDe Bruyne Galactique ?En grande forme avec Wolfsburg, Kevin DeBruyne a pris le temps cette semaine de répon-dre à quelques questions d’internautes. Le Dia-ble Rouge confie ainsi qu’il estime que LionelMessi est le meilleur joueur actuel, que Zinedi-ne Zidane est le meilleur de tous les temps maisaussi qu’il aimerait bien terminer sa carrière enMLS, aux Los AngelesGalaxy.

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L’ÉCŒUREMENTQuand Eden Hazard sabre le champagne...Vainqueur de la Coupede la Ligue anglaise avecChelsea face à Totten-ham le week-end der-nier, Eden Hazard a,comme tous les Blues,pris une gorgée dechampagne pour fêterson premier trophéeremporté outre-Man-che. Ce n’est visiblementpas la tasse de thé duBlue… D

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L’ÉMOTIONLes adieux d’un papa supporterLorenzo Schoonbaert a donné le week-end dernier le coup d’envoi dela rencontre entre le Club Bruges et Mouscron-Péruwelz, en compa-gnie de sa fille Dina. Grand fan des Blauw en Zwart, c’était là le derniersouhait d’un homme de 41 ans, en phase terminale. “Je ne serai plusparmi vous en fin de saisonmais je vais suivre tout cela depuis le ciel etles étoiles”, a déclaré celui pour qui les supporters brugeois avaient dé-ployé une banderole. “Mais soyez-en sûrs : je fêterai le doublé du Clubcomme il se doit depuis là-haut…” Lundi, Lorenzo Schoonbaert est dé-cédé après avoir choisi de faire appel à l’euthanasie. La rédaction de laDH/Les Sports présente ses plus sincères condoléances à la famille deLorenzo Schoonbaert, à ses proches et à ses amis.

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LE TWEET“Il y a de grands goals et puis il y a les goals énormes.

Le penalty de Benteke était énorme”Gary Lineker, ancien footballeur devenu analyste

suite au but de Benteke qui a offert la victoire à Aston Villa,mardi, face à West Bromwich

UNE SEMAINE EN BALLON UNE SEMAINE EN BALLON


Axel

“UNENFANTESTLEPLUSBEAUCADEAUQUEDIEUPUISSEFAIRE”

La Juventus, les Diables,sa vie à la mode russe

et la naissance toute prochede sa fille.

Tant de sujets qu’Axel Witsela abordés

sans (trop de) retenue

PAR BART LAGAE (HNB/FAN).TRADUCTION ROMAIN VAN DER PLUYM

GEE

RT

VA

N D

E V

ELD

E

Witsel4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

RENCONTRE

Axel

“UNENFANTESTLEPLUSBEAUCADEAUQUEDIEUPUISSEFAIRE”

La Juventus, les Diables,sa vie à la mode russe

et la naissance toute prochede sa fille.

Tant de sujets qu’Axel Witsela abordés

sans (trop de) retenue

PAR BART LAGAE (HNB/FAN).TRADUCTION ROMAIN VAN DER PLUYM

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Witsel4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

RENCONTRE

L’Espagne. Un endroit idéal pour sepréparer à une seconde partie desaison loin des rudes températu-res russes. C’est auMontecastillo

Golf Resort qu’AxelWitsel et ses équipiersont passé quelques jours après avoir visi-té la Turquie et le Qatar.

Pas de quoi perturber notre Diable qui saitcomment tout cela fonctionne. “C’est déjà latroisième fois que je vis une préparation hiverna-le avec le Zenit. Tu dois voir cette période commeune avant-saison. Même si nous passons près detrois mois sans compétition, je m’y suis habitué.Ce n’est pas un problème.”

Avant les deux confrontations crucialesavec les Diables contre Chypre et en Israël,Fan, le supplément deHet Nieuwsblad, a renduvisite à AxelWitsel lors de son séjour en Anda-lousie.

Après avoir écarté le PSV Eindhoven enEuropa League, la superpuissance du cham-pionnat russe reprend le chemin des terrainsnationaux ce week-end. Avec seulement quel-ques rencontres dans les pattes, AxelWitseln’aura pas autant de rythme que certains aumoment de retrouver les autres Diables Rou-ges à la fin de cemois. “J’aurai quelques partiesdans les jambes. Je ne pense pas que j’accuseraiun retard physique. Je dirais même que j’aurail’avantage d’être plus reposé quemes équipiers.”

Blessé, il sera de retour pour les deux pro-chainsmatches de l’équipe nationale. Une sé-lection qui compte bien sur les services desonmédian à 40millions d’euros qui com-mence à prendre une nouvelle dimension àl’étranger. Plusieursmédias de grande enver-gure comme Four Four Two, Bleacher Report ouencore le site de l’Uefa ont réclamé et obtenudes interviews avec le Belge.

Notre compatriote accorde ainsi plus d’en-tretiens qu’Hulk, la superstar du club. “LaCoupe duMonde a changé la donne”, croit-ilcomprendre. “Avant, je ne recevais pas autantd’attention. Puis, je pense qu’il y a aussi une rai-son purement pratique qui peut expliquer cela.Hulk, par exemple, ne parle que portugais; celan’arrange pas les anglophones. Outre le françaiset le portugais, je parle correctement anglais etl’attaché de presse en profite pour que je sois lejoueur interviewé.”

La plupart des interrogations tournentautour d’un seul etmême thème : son avenir.Il n’a jamais caché qu’il voulait, dans le futur,évoluer dans un autre championnat. Le Portu-gal et la Russie lui ont beaucoup apporté,mais une Ligue de renom lui donnerait la visi-bilité quemérite son talent.

FAN DE ZIZOU, ADMIRATEUR DE PIRLOUne simple évocation du fait que, jeune, il

aimaitManchester United est devenu “AxelWitsel rêve de Premier League” ou “Lemédian sedit charmé par l’Angleterre, mais ne ferme aucuneporte”. Preuve que les rumeurs ne cessent d’en-fler. Il a toutefois confirmé être attiré par lescompétitions prestigieuses. “La Premier Lea-gue est un championnat génial, mais il y a aussil’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.”

De nombreuses pistes lient le destin du Lié-geois à la Juventus Turin. Des contacts ontmê-me été noués avec l’entourage du joueur. Lafigure clé de ce tohu-bohu n’est autre que Lu-ciano D’Onofrio. Dans l’ombre ou dans la lu-

mière, l’ancien big boss du Standard est tou-jours en contact avec Axel et son père Thierry.Un peu comme il l’a fait avec Steven Defour,D’Onofrio peut faire usage de son énorme car-net de contacts et profiter de l’occasion pourse glisser dans le deal.

Le départ de Paul Pogba n’est plus qu’unequestion demois et la Vieille Dame aura be-soin de qualité pour remplacer son joyaudans l’entrejeu. “J’ai entendu parler de cela viales médias. Je vous le jure, je n’ai encore parléavec personne de la Juve. Il y a peut-être eu descontacts entre les clubs mais, ça, je n’en sais riendu tout.”

Le joueur ne voulant pas en dire plus, le bé-néfice du doute plaidera en sa faveur. Il s’estpourtant laissé aller à une comparaison sanséquivoque avec lemédian français. “Techni-quement, Pogba est super fort. Je suis aussi assez

xWitsel affirme ne pas avoir connaissancede contacts entre le Zenit et la Juventuspour un éventuel transfertlors du prochain mercato estival. (PHOTONEWS)

Depuis l’arrivéed’André Villas-Boasà la tête de l’équipe,j’ai l’impressiond’être un nouveauWitsel”

xWitsel se sent prêt pour les échéances avecles Diables. “Contre Chypre et Israël, nous devonsprendre 6 unités sur 6”, assure-t-il. (PHOTONEWS)

xAxel Witsel file le parfait amour avec Rafaella Szabo.Ils deviendront les heureux parents d’une petite filleattendue pour la mi-avril. (INSTAGRAM)

technique. Physiquement, il est costaud. Je le suiségalement. Il a un gros volume de course, commemoi. Il a été incroyable ces dernières années et atout pour devenir un grand d’Europe.”

La différence entre les deux hommes estsimple : 5 ans les séparent. “Chacun sa voie. Il aeu la chance d’être à la Juventus à 21 ans alorsque j’étais encore au Standard à cet âge-là. Je neregrette toutefois rien de ce que j’ai vécu. Je nemeplaindrai d’ailleurs jamais à propos du Zenit. J’aisigné ici il y a trois ans pour devenir champion.Cela a été le cas deux années de rang et de peu !Ici, nous sommes largement en tête et je veux ga-gner le titre. Ensuite, nous verrons ce qui se pas-sera, ce que Dieu décidera pourmoi durant l’été.”

Pirlo et Zidane, cela le... botte bien. Il ne lecache pas. Ces noms de prestige pourraient-ils faire la différence aumoment de se déci-der ? “Zidane était mon idole. Pirlo est, lui, l’undes meilleurs médians aumonde. Il étaitd’ailleurs le seul Italien au niveau durant le Mon-dial. Tout ça à un âge déjà avancé ! Il a vraimentla classe. Si je jouerai avec lui l’année prochaine ?Nous verrons cet été.”

BOXTOBOXAu Zenit, AxelWitsel n’est pas lemême

qu’en équipe nationale. André Villas-Boas nel’aligne pas à la place à laquelle toute la Belgi-que a l’habitude de le voir évoluer. En Russie,il occupe un rôlemixte, à cheval entre ses tâ-ches défensives et son apport offensif. “Nousévoluons toujours avec un triangle sur sa pointeavec un numéro 6 et deux numéros 10. Je suis l’unde ces deux-là. J’évolue en véritable box-to-box.J’essaie de pointer le bout du nez dans les seize

mètres pour marquer. Celame convient bien etdepuis l’arrivée d’AVB à la tête de l’équipe, j’ail’impression d’être un nouveauWitsel. Avant(NdlR : sous Luciano Spalletti), j’étais davanta-ge cantonné à des tâches défensives. Villas-Boasme voit comme un numéro 8, comme à l’époquedu Standard.”

Des qualités qu’il pourraitmettre à profitavec les Diables ? “C’est possible. Je trouve celatrop tôt pour me bloquer sur le rôle de numéro 6.Je m’y vois peut-être dans 5 ans, lorsque j’auraiatteint la trentaine et que je n’aurai plus les jam-bes pour de pareils efforts. Mais pasmaintenant.Je ne sais pas si MarcWilmots m’a un jour imagi-né dans une position plus offensive. Peut-êtrem’en parlera-t-il ce mois-ci.”

Le coach a, en tout cas, entamé une tournéeeuropéenne afin d’aller visionner tous ses po-tentiels Diables. “Il n’est pas encore venu. Peut-être la Russie est-elle trop loin. (sourire) Le sélec-tionneur sait que je préfère jouer plus haut. Com-me au Zenit. Mais il fait ses choix et je lesrespecte. Contre Chypre, nous pourrions peut-être jouer plus de l’avant mais sans pour autantse découvrir car c’est unmatch clé que nous de-vons gagner. Contre eux et en Israël, nous devonsprendre 6 unités sur 6.”

DIABLE AU SIXSur la pelouse duHeysel, le Liégeois a le jeu

devant les yeux. Quand l’éternel débat de lacomplémentarité de Kevin De Bruyne etd’EdenHazard vient sur le tapis, il défend seséquipiers. De fait, il est lemieux placé sur leterrain pour se le permettre. “Je ne pense pasqu’il y ait un problème de positionnement. Kevin

et Eden ont déjà presté à haut niveau aux côtésl’un de l’autre. Les points perdus lors de nos der-niers matches ne résultent pas de celamais biendu grand nombre d’opportunités que nous avonsmanquées.”

Il ne veut pas uniquement fustiger leman-que d’efficacité des attaquantsmais bien del’équipe dans son ensemble. “Nous sommestous coupables. N’oublions toutefois pas que,pour la première fois de notre carrière, nousavons dû gérer physiquement une Coupe duMonde. J’ai la chance de jouer dans un cham-pionnat plus light,mais ce n’est pas le cas despensionnaires de Premier League. Il est logiquede connaître une période de creux. Nous devonsjuste nous reposer et bien bosser. Romelu Lukakurevient bien dans le coup et retrouve facilementle chemin des filets. Je suis également certain queChristian Benteke retrouvera sonmeilleur ni-veau.”

Lui-même avoue avoir ressenti un groscoup demou entre septembre en octobre. “Jeme suis d’ailleurs blessé. Cette longue trêve hiver-nale m’a fait beaucoup de bien. Nous avons pas-sé beaucoup de temps dans des pays chauds. Jen’ai jamais vraiment connu le froid russe.”

Le Belge avait certainement oublié son dé-placement à Kazan sous -15°c et lors duquel leclub visité avait décidé de couper le chauffagede la pelouse. Tout cela pour compliquer latâche des artistes de Saint-Pétersbourg. “Je mesouviens ! Il faisait vraiment froid ce soir-là.C’était la première fois que je saisissais cequ’était vraiment l’hiver russe. La températureétait ingérable. Mes pieds étaient gelés et mesdoigts collaient ensemble. Je n’avais d’ailleurs ja-mais passé autant de temps sous une douchechaude. Je n’ai pas le choix, je dois faire avec.”(sourire)

PAPA GÂTEAULa naissance du premier enfant d’AxelWit-

sel et de sa compagne Rafaella n’est plusqu’une question de temps. Beaucoup se de-mandent si la Russie est l’endroit idéal pourélever un bambin. “Il n’y a aucun souci à se fai-re. Il est tout à fait possible de fonder une familleici. Tout est parfaitement mis en place. L’accou-chement se passera néanmoins en Belgique. PourRafaella et nos familles, c’est plus agréable. Nousdéciderons ensuite si elle reste au pays ou si ellevient en Russie avec notre enfant.”

Le temps de l’insouciance est bientôt der-rière le joueur de 26 ans. Bien conscient dessacrifices auquel il devra consentir pour lebonheur de sa famille, AxelWitsel est prêt àvoir son clan s’agrandir et à faire de la place àun nouveaumembre. “Un enfant est le plusbeau cadeau que Dieu puisse faire. Nous y pen-sions depuis unmoment mais fonder une famillen’est pas une décision aussi facile qu’acheter unpain. Nous avons pris notre temps et nous noussommes dit que si Dieu voulait que nous ayonsun enfant, cela arriverait naturellement.”

Avec unemaman d’origine roumaine et unpère avec des gènesmartiniquais, le nouveau-néWitsel aura du sangmulticulturel. Peut-être la petite fille héritera-t-ellemême de lafameuse chevelure de son paternel ? “En Rus-sie, tout le mondeme reconnaît grâce à cela. Cer-tains me disent, en plaisantant, de tout raser. Jen’y pense pas une seconde. C’est mon style, c’estcomme ça.”l

RENCONTRE RENCONTRE


xWitsel se sent prêt pour les échéances avecles Diables. “Contre Chypre et Israël, nous devonsprendre 6 unités sur 6”, assure-t-il. (PHOTONEWS)

technique. Physiquement, il est costaud. Je le suiségalement. Il a un gros volume de course, commemoi. Il a été incroyable ces dernières années et atout pour devenir un grand d’Europe.”

La différence entre les deux hommes estsimple : 5 ans les séparent. “Chacun sa voie. Il aeu la chance d’être à la Juventus à 21 ans alorsque j’étais encore au Standard à cet âge-là. Je neregrette toutefois rien de ce que j’ai vécu. Je nemeplaindrai d’ailleurs jamais à propos du Zenit. J’aisigné ici il y a trois ans pour devenir champion.Cela a été le cas deux années de rang et de peu !Ici, nous sommes largement en tête et je veux ga-gner le titre. Ensuite, nous verrons ce qui se pas-sera, ce que Dieu décidera pourmoi durant l’été.”

Pirlo et Zidane, cela le... botte bien. Il ne lecache pas. Ces noms de prestige pourraient-ils faire la différence aumoment de se déci-der ? “Zidane était mon idole. Pirlo est, lui, l’undes meilleurs médians aumonde. Il étaitd’ailleurs le seul Italien au niveau durant le Mon-dial. Tout ça à un âge déjà avancé ! Il a vraimentla classe. Si je jouerai avec lui l’année prochaine ?Nous verrons cet été.”

BOXTOBOXAu Zenit, AxelWitsel n’est pas lemême

qu’en équipe nationale. André Villas-Boas nel’aligne pas à la place à laquelle toute la Belgi-que a l’habitude de le voir évoluer. En Russie,il occupe un rôlemixte, à cheval entre ses tâ-ches défensives et son apport offensif. “Nousévoluons toujours avec un triangle sur sa pointeavec un numéro 6 et deux numéros 10. Je suis l’unde ces deux-là. J’évolue en véritable box-to-box.J’essaie de pointer le bout du nez dans les seize

mètres pour marquer. Celame convient bien etdepuis l’arrivée d’AVB à la tête de l’équipe, j’ail’impression d’être un nouveauWitsel. Avant(NdlR : sous Luciano Spalletti), j’étais davanta-ge cantonné à des tâches défensives. Villas-Boasme voit comme un numéro 8, comme à l’époquedu Standard.”

Des qualités qu’il pourraitmettre à profitavec les Diables ? “C’est possible. Je trouve celatrop tôt pour me bloquer sur le rôle de numéro 6.Je m’y vois peut-être dans 5 ans, lorsque j’auraiatteint la trentaine et que je n’aurai plus les jam-bes pour de pareils efforts. Mais pasmaintenant.Je ne sais pas si MarcWilmots m’a un jour imagi-né dans une position plus offensive. Peut-êtrem’en parlera-t-il ce mois-ci.”

Le coach a, en tout cas, entamé une tournéeeuropéenne afin d’aller visionner tous ses po-tentiels Diables. “Il n’est pas encore venu. Peut-être la Russie est-elle trop loin. (sourire) Le sélec-tionneur sait que je préfère jouer plus haut. Com-me au Zenit. Mais il fait ses choix et je lesrespecte. Contre Chypre, nous pourrions peut-être jouer plus de l’avant mais sans pour autantse découvrir car c’est unmatch clé que nous de-vons gagner. Contre eux et en Israël, nous devonsprendre 6 unités sur 6.”

DIABLE AU SIXSur la pelouse duHeysel, le Liégeois a le jeu

devant les yeux. Quand l’éternel débat de lacomplémentarité de Kevin De Bruyne etd’EdenHazard vient sur le tapis, il défend seséquipiers. De fait, il est lemieux placé sur leterrain pour se le permettre. “Je ne pense pasqu’il y ait un problème de positionnement. Kevin

et Eden ont déjà presté à haut niveau aux côtésl’un de l’autre. Les points perdus lors de nos der-niers matches ne résultent pas de celamais biendu grand nombre d’opportunités que nous avonsmanquées.”

Il ne veut pas uniquement fustiger leman-que d’efficacité des attaquantsmais bien del’équipe dans son ensemble. “Nous sommestous coupables. N’oublions toutefois pas que,pour la première fois de notre carrière, nousavons dû gérer physiquement une Coupe duMonde. J’ai la chance de jouer dans un cham-pionnat plus light,mais ce n’est pas le cas despensionnaires de Premier League. Il est logiquede connaître une période de creux. Nous devonsjuste nous reposer et bien bosser. Romelu Lukakurevient bien dans le coup et retrouve facilementle chemin des filets. Je suis également certain queChristian Benteke retrouvera sonmeilleur ni-veau.”

Lui-même avoue avoir ressenti un groscoup demou entre septembre en octobre. “Jeme suis d’ailleurs blessé. Cette longue trêve hiver-nale m’a fait beaucoup de bien. Nous avons pas-sé beaucoup de temps dans des pays chauds. Jen’ai jamais vraiment connu le froid russe.”

Le Belge avait certainement oublié son dé-placement à Kazan sous -15°c et lors duquel leclub visité avait décidé de couper le chauffagede la pelouse. Tout cela pour compliquer latâche des artistes de Saint-Pétersbourg. “Je mesouviens ! Il faisait vraiment froid ce soir-là.C’était la première fois que je saisissais cequ’était vraiment l’hiver russe. La températureétait ingérable. Mes pieds étaient gelés et mesdoigts collaient ensemble. Je n’avais d’ailleurs ja-mais passé autant de temps sous une douchechaude. Je n’ai pas le choix, je dois faire avec.”(sourire)

PAPA GÂTEAULa naissance du premier enfant d’AxelWit-

sel et de sa compagne Rafaella n’est plusqu’une question de temps. Beaucoup se de-mandent si la Russie est l’endroit idéal pourélever un bambin. “Il n’y a aucun souci à se fai-re. Il est tout à fait possible de fonder une familleici. Tout est parfaitement mis en place. L’accou-chement se passera néanmoins en Belgique. PourRafaella et nos familles, c’est plus agréable. Nousdéciderons ensuite si elle reste au pays ou si ellevient en Russie avec notre enfant.”

Le temps de l’insouciance est bientôt der-rière le joueur de 26 ans. Bien conscient dessacrifices auquel il devra consentir pour lebonheur de sa famille, AxelWitsel est prêt àvoir son clan s’agrandir et à faire de la place àun nouveaumembre. “Un enfant est le plusbeau cadeau que Dieu puisse faire. Nous y pen-sions depuis unmoment mais fonder une famillen’est pas une décision aussi facile qu’acheter unpain. Nous avons pris notre temps et nous noussommes dit que si Dieu voulait que nous ayonsun enfant, cela arriverait naturellement.”

Avec unemaman d’origine roumaine et unpère avec des gènesmartiniquais, le nouveau-néWitsel aura du sangmulticulturel. Peut-être la petite fille héritera-t-ellemême de lafameuse chevelure de son paternel ? “En Rus-sie, tout le mondeme reconnaît grâce à cela. Cer-tains me disent, en plaisantant, de tout raser. Jen’y pense pas une seconde. C’est mon style, c’estcomme ça.”l

RENCONTRE RENCONTRE


MAJORLEAGUESOCCER

Fairedu

neufavec

duvieux

Exit Thierry Henry et autreTim Cahill pour la 20e saison

du championnatnordaméricain.

Mais David Villa (33 ans),Frank Lampard (36 ans),

Kaká (32 ans),Giovinco (28 ans) et autre

Steven Gerrard (34 ans)seront les nouvelles têtes

d’affiche du soccerau pays de l’Oncle Sam…

PAR FABRICE MELCHIOR

La vingtième saison de laMajor LeagueSoccer débute normalement ce week-end. Normalement, en effet, car le pre-mier couac a eu lieu avant l’ouverture

de celle-ci. À l’heure de boucler cette édition,laMLS n’était toujours pas parvenue à une en-tente de travail avec ses joueurs. Ceux-ci récla-ment plus de libertés (ils appartiennent eneffet toujours à leur ancien club) et souhai-tent l’augmentation du salaireminimum, quiest actuellement de 33.000 € et devrait êtrerelevé à 45.000 €. La Ligue amarqué son ac-cord là-dessus,mais ne lâchait toujours pasde lest sur la liberté de joueurs, en début desemaine. Les joueurs, eux,menaçaient de fai-

re grève, un peu comme le lock-out qui avaitparalysé une bonne partie de la saison régu-lière en 2011. Don Garber, commissaire de laMLS, semontrait confiant en début de semai-ne, assurant qu’il avait déjà acheté son billetd’avion pour se rendre à l’ouverture de la sai-son à Los Angeles.

Et ce serait bien que cette saison débute àtemps. Car elle promet énormément. LaMLSest en plein boom et attire de plus en plus lesregards,malgré l’arrêt de Chivas USA (voir parailleurs). Certaines rencontres seront ainsidiffusées en direct outre-Manche. L’affluencemoyenne a passé la barre des 19.000 specta-teurs, à 19.147. Elle devrait battre un nouveaurecord en 2015, si l’on pense que l’une desfranchises qui débarque, Orlando, joueradans un stade de 65.000 places qui afficherasold-out ce dimanche contre l’autre nouveauvenu de 2015, le New York City Football Club.Alors, certes, le championnat nord-américain,que disputeront donc 20 clubs cette saison(voir notre carte des USA ci-jointe), a perdutrois de ses plus beaux fleurons, Thierry Hen-ry (retraite) et Tim Cahill (partimonnayer sontalent en Chine) quittant les New York RedBulls, alors que lemythique LandonDonovan,auteur de 144 buts lors de sa carrière enMLS, adécidé de raccrocher les crampons, à seule-ment 32 ans (un âge auquel certains commen-cent à songer à rejoindre le pays de l’OncleSam), auréolé d’un dernier titre de champion.

Mais l’engouement suscité par les arrivéesd’Orlando et duNew York City FC ont poussécertains clubs à délier leurs bourses et à atti-rer de grands noms du ballon rond. Le Brési-

lien Kaká rejoint ainsi Orlando, dont il est ra-pidement devenu capitaine, contre la coquet-te somme de 7,17millions d’euros par an.“Jedonnerai toute mon expérience, mon nom et ceque j’ai appris dans le football et j’apprendraibeaucoup de ce championnat”, déclare l’ancienMilanais, qui pourrait bientôt saluer l’arrivéedu fantasqueMario Balotelli.

GIOVINCO : 8,5 MILLIONS PAR AN À 28 ANSLe New York City Football Club, fruit d’une

collaboration entre les New York Yankees –franchise de base-ball bien connue – etMan-chester City, n’a pas fait dans le détail nonplus. Elle a attiré directement dans ses rangs

le buteur espagnol David Villa, nommé capi-taine, qui palpera quelque 6millions d’eurospar an. “Je veux essayer d’aider la MLS à grandirencore plus avec mon jeu, avec mon travail, avecmes buts”, a déclaré David Villa. “Je veux fairedu New York City FC lameilleure équipe de cechampionnat; c’est un honneur que les responsa-bles de ce club se soient intéressés àmoi.” FrankLampard rejoindra, lui, Big Apple en juin, à lafin de son prêt à lamaisonmère, ManchesterCity. “C’est une opportunité exaltante pour noustous de créer ce nouveau club, dans un cham-pionnat qui grandit rapidement en terme de po-pularité et de capacité”, s’enthousiasmait Lam-pard à sa signature. Il faut dire qu’il touchera6millions par saison. Et dire que Xavi est citéavec insistance pour une prochaine arrivée…

Les Los AngelesGalaxy, pour remplacer Do-novan, ont pensé au vétéranmais toujoursvaillant Steven Gerrard, qui terminera la sai-son avec son club de toujours, Liverpool,avant de rejoindre la Californie pour 18mois.“J’espère aider le L.A. Galaxy à remporter de nou-veaux trophées et avoir un impact dans cette villede Los Angeles; je donnerai tout pour ce club”, as-surait le Red. À raison de 7,5millions pour 18mois, on comprend pourquoi…

Du côté de Toronto, l’expérience JermaineDefoe a tourné court. Les Canadiens se sontalors tournés vers Sebastian Giovinco, qui n’apas pu résister au salaire astronomique qu’onlui proposait et a quitté la Juventus Turinpour devenir le joueur italien lemieux payé :8,5millions par an, sans compter les bonus.“Je suis venu ici pour laisser unemarque indélé-bile dans cette équipe particulière et cette Ligue”,déclarait Giovinco à son arrivée. “Je ne pensequ’à bien prester sur le terrain et à gagner desrencontres sous cemaillot.”

Mais ces stars, si elles sont grassementpayées, devront justifier ces émoluments surle terrain. C’est tout lemal que l’on souhaitepour le développement du soccer outre-Atlan-tique…l

x Le New York City Football Club a fait forten attirant David Villa et Frank Lampard. StevenGerrard, lui, rejoint les Los AngelesGalaxy,alors que Giovinco a succombé aux sirènesde Toronto et que Kaká est parti chercher fortuneà Orlando.(PHOTONEWS/ AP)

DOSSIER DOSSIER


le buteur espagnol David Villa, nommé capi-taine, qui palpera quelque 6millions d’eurospar an. “Je veux essayer d’aider la MLS à grandirencore plus avec mon jeu, avec mon travail, avecmes buts”, a déclaré David Villa. “Je veux fairedu New York City FC lameilleure équipe de cechampionnat; c’est un honneur que les responsa-bles de ce club se soient intéressés àmoi.” FrankLampard rejoindra, lui, Big Apple en juin, à lafin de son prêt à lamaisonmère, ManchesterCity. “C’est une opportunité exaltante pour noustous de créer ce nouveau club, dans un cham-pionnat qui grandit rapidement en terme de po-pularité et de capacité”, s’enthousiasmait Lam-pard à sa signature. Il faut dire qu’il touchera6millions par saison. Et dire que Xavi est citéavec insistance pour une prochaine arrivée…

Les Los AngelesGalaxy, pour remplacer Do-novan, ont pensé au vétéranmais toujoursvaillant Steven Gerrard, qui terminera la sai-son avec son club de toujours, Liverpool,avant de rejoindre la Californie pour 18mois.“J’espère aider le L.A. Galaxy à remporter de nou-veaux trophées et avoir un impact dans cette villede Los Angeles; je donnerai tout pour ce club”, as-surait le Red. À raison de 7,5millions pour 18mois, on comprend pourquoi…

Du côté de Toronto, l’expérience JermaineDefoe a tourné court. Les Canadiens se sontalors tournés vers Sebastian Giovinco, qui n’apas pu résister au salaire astronomique qu’onlui proposait et a quitté la Juventus Turinpour devenir le joueur italien lemieux payé :8,5millions par an, sans compter les bonus.“Je suis venu ici pour laisser unemarque indélé-bile dans cette équipe particulière et cette Ligue”,déclarait Giovinco à son arrivée. “Je ne pensequ’à bien prester sur le terrain et à gagner desrencontres sous cemaillot.”

Mais ces stars, si elles sont grassementpayées, devront justifier ces émoluments surle terrain. C’est tout lemal que l’on souhaitepour le développement du soccer outre-Atlan-tique…l

x Le New York City Football Club a fait forten attirant David Villa et Frank Lampard. StevenGerrard, lui, rejoint les Los AngelesGalaxy,alors que Giovinco a succombé aux sirènesde Toronto et que Kaká est parti chercher fortuneà Orlando.(PHOTONEWS/ AP)

DOSSIER DOSSIER


DOSSIER DOSSIER

2 SACHAKLJESTAN L’ancien Anderlechtoisestmaintenant rentré au pays, du côté desNew York Red Bulls. Mais perdre Thierry Henryet Tim Cahill pourrait porter un coup singu-lier aux ambitions de l’ancien club d’IbrahimSalou.

3MICHEL GARBINI À 33 ans, Michel Garbiniest un arrière gauche brésilien, passé en-tre 2004 et 2006 au Standard. Il est ensuiterentré au pays avant de passer en Grèce et designer en 2013 à Dallas, où il est devenu un pi-lier et l’auteur de l’un ou l’autre but pour unclub qui peut raisonnablement viser lesplayoffs, sans jouer le titre toutefois.

4VICTORBERNARDEZ Le Hondurien dispu-te sa 4e saison à San José. Passé par Anderlechtet le Lierse, il s’est rapidement imposé commeun pion essentiel, même s’il rentre dans lerang après sa première saison, lors de laquelleil a été élu dans le onze de la saison. Son club aloupé les playoffs ces deux dernières années.Pourrait-il en être autrement ?

5MIXDISKERUD L’Américano-Norvégien aévolué de 2008 à 2014 dans son pays natalavant d’être brièvement prêté en 2012 à LaGantoise, club pour lequel il a évolué à 7 repri-ses. Il débarquemaintenant dans l’une desnouvelles et ambitieuses franchises de la sai-son, le New York City FC de David Villa et deFrank Lampard. Playoffs à ne certainement paslouper pour une première saison.

6ADAMNEMEC L’attaquant slovaque de 29ans a disputé la saison 2008-2009 au RacingGenk, où il a scoré à 7 reprises en 25 rencon-tres. Il tentera d’aider David Villa à alimenteren buts le NYCFC.

Six joueurs passés par le championnatde Belgique évolueront cette saisonen Major League Soccer.Revuedes troupes avec en leaderLaurent Ciman, le Diable Rougepassé à l’Impact Montréal…


Les Belges ou Belgicains enMLS, ce n’est pasune grande histoire d’amour. Nos compa-

triotes ou les joueurs ayant fréquenté noscontrées n’ont pas souvent passé l’Atlantiqueou n’y ont pas spécialement réussi leur passa-ge. Sans remonter aux temps anciens où Fran-çois Vander Elst défendait les couleurs desNew York Cosmos lors de la saison 1980-81, pe-tit passage en revue des visages connus enBelgique, qui espèrent se distinguer cette sai-son.

1 LAURENT CIMAN Parti du Standard cet hi-ver pour rejoindre l’ImpactMontréal et y soi-gner sa petite fille autiste, Ciman a été ac-cueilli en grandes pompes dans la Belle Provin-ce. Les critiques sont dithyrambiques àl’égard duDiable. “Ciman est un joueur qui jouejuste, qui est bon techniquement et qui a uneconfiance balle au pied”, assure Patrice Bernier,le capitaine de l’Impact. “Avec son expérience,je m’attendais à le voir à un tel niveau.” Si leclub dispose d’une bonne assise populaire

(40.000 personnes étaient attenduesmardipour lematch retour de Ligue des ChampionsConcacaf face auxMexicains de Pachuca),l’Impact, qui a perdu l’attaquant italienMarco Di Vaio, ne semble pas armé pour dis-puter les premiers rôles cette saison. Une par-ticipation aux playoffs serait déjà une réussi-te. “Globalement, le niveau n’a rien à envier à ce-lui que j’ai connu en Belgique”, déclarait Cimandans laDH cette semaine. Il nous est permisd’en douter quelque peu…

x Laurent Ciman a été accueilli en grandes pompesà Montréal. “Ciman est un joueur qui joue juste, qui estbon techniquement et qui a une confiance balle au pied”,assure Patrice Bernier, le capitaine de l’Impact. (AP)

5CHOSESÀSAVOIR

SURLAMLS

1Joueur désigné

Faire venir David Beckham en MLS n’a pas été une sinécure pour les Los Angeles Ga-laxy. La MLS a dû adopter une règle : celle du joueur désigné. Cela signifie que, pour trois joueurs de son effectif, chaque club

peut offrir un salaire libre, sans les restric-tions habituelles liées à cet aspect dans les

ligues de sport au pays de l’Oncle Sam. Depuis l’Anglais, d’autres joueurs de renom ont profité de la loi Beckham : Kaká, Lam-

pard, Giovinco, Gerrard, Henry,…

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La Major League compte 20 clubs.Sur ceux-ci, dix-sept sont américains.

Les trois autres sont canadiens :le Toronto FC, les Vancouver Whitecapset l’Impact Montréal de Laurent Ciman.

Aucun de ces trois clubs n’a encore réussià imposer sa loi en MLS…

2Pas de descendants

Si la Major League Soccera depuis toujours adopté le principe

des playoffs, cela doit êtrela seule Ligue professionnelle au monde

qui permet à tous ses participantsd’être garantis de leur placedans ce même championnat

la saison suivante.En gros, pas de descente, donc…

3Championnat...international

LE TEST RÉUSSIDE JOACHIM DE WILDENeveu de Filip De Wilde, l’ancien gardien d’Anderlecht, Joa-chim De Wilde aurait sûrement pu prendre part à cette sai-son de Major League Soccer. Parti parfaire ses gammes àChicago pour son travail dans le marketing, l’ancien milieude terrain de Hamme ne s’attendait pas à pareille fête. “Jesuis allé aux États-Unis pour une offre d’emploi”, nous a-t-ilconfirmé depuis Chicago. “Quand j’ai quitté la Belgique, j’aiarrêté le football.”Mais Joachim De Wilde (entre les deux hommes en survête-ment rouge) a voulu se jauger. “En décembre, il y a eu des es-sais organisés par les Chicago Fire avec plus de 200 partici-

pants. Je les ai remportés.J’ai ainsi pum’entraînerune semaine avec les pros.”Pas d’espoirs pour le sym-pathique jeune homme dejouer en MLS, même s’ilreprendra peut-être lapratique du ballon rond enrevenant en Belgique enaoût prochain. “Je veuxmeconcentrer sur mon travail.Cette semaine avec lespros, c’était juste de l’amu-sement pour moi, histoirede voir si j’étais encore as-sez bon.”Joachim De Wilde a pu jau-ger le niveau des prati-

quants du soccer au pays de l’Oncle Sam. “C’est meilleur enBelgique”, sourit-il. “C’est plus physique, ici. Sur la semained’entraînements, on a dû courir 80 % du temps. Je ne pensepas que Chicago gagnera le championnat cette saison, maisj’irai peut-être voir le match quand Ciman viendra avec l’Im-pact (NdlR : le 30 mai).” lF. M.

TW

ITT

ER

Le Chivas USA, à la fin de la saison 2014, a cessé ses activités. Le club californien, où

milita un certain… Sacha Kljestan avant de rejoindre Anderlecht. Créé en 2014 pour séduire la communauté hispanophone de Los Angeles, le club n’a jamais rencontré

son public. Mais la MLS prévoit en 2017 la création du Los Angeles Football Club, sur

les cendres de Chivas.

4Disparition d’un club

La MLS vient de tripler le montant des droits télé. Cela peut faire rêver, mais cela ne fera toujours que 90 millions de dollars, soit 80,5 millions d’euros, par saison jus-

qu’en 2022. C’est bien loin de l’Angle-terre (2,3 milliards d’euros par saison), de l’Italie (915 millions d’€) et de la France

(748,5). Mais toujours un petit plus que la Belgique (70 millions). Heureusement, vous avez droit pour chaque rencontre à un ré-

sumé disponible gratuitement sur la chaîne YouTube de la Ligue nord-américaine.

AP

5Les droits télé triplés

LES BELGICAINSÀ LA CONQUÊTEDE L’OUEST


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DOSSIER DOSSIER

2 SACHAKLJESTAN L’ancien Anderlechtoisestmaintenant rentré au pays, du côté desNew York Red Bulls. Mais perdre Thierry Henryet Tim Cahill pourrait porter un coup singu-lier aux ambitions de l’ancien club d’IbrahimSalou.

3MICHEL GARBINI À 33 ans, Michel Garbiniest un arrière gauche brésilien, passé en-tre 2004 et 2006 au Standard. Il est ensuiterentré au pays avant de passer en Grèce et designer en 2013 à Dallas, où il est devenu un pi-lier et l’auteur de l’un ou l’autre but pour unclub qui peut raisonnablement viser lesplayoffs, sans jouer le titre toutefois.

4VICTORBERNARDEZ Le Hondurien dispu-te sa 4e saison à San José. Passé par Anderlechtet le Lierse, il s’est rapidement imposé commeun pion essentiel, même s’il rentre dans lerang après sa première saison, lors de laquelleil a été élu dans le onze de la saison. Son club aloupé les playoffs ces deux dernières années.Pourrait-il en être autrement ?

5MIXDISKERUD L’Américano-Norvégien aévolué de 2008 à 2014 dans son pays natalavant d’être brièvement prêté en 2012 à LaGantoise, club pour lequel il a évolué à 7 repri-ses. Il débarquemaintenant dans l’une desnouvelles et ambitieuses franchises de la sai-son, le New York City FC de David Villa et deFrank Lampard. Playoffs à ne certainement paslouper pour une première saison.

6ADAMNEMEC L’attaquant slovaque de 29ans a disputé la saison 2008-2009 au RacingGenk, où il a scoré à 7 reprises en 25 rencon-tres. Il tentera d’aider David Villa à alimenteren buts le NYCFC.

La Major League compte 20 clubs.Sur ceux-ci, dix-sept sont américains.

Les trois autres sont canadiens :le Toronto FC, les Vancouver Whitecapset l’Impact Montréal de Laurent Ciman.

Aucun de ces trois clubs n’a encore réussià imposer sa loi en MLS…

3Championnat...international

LE TEST RÉUSSIDE JOACHIM DE WILDENeveu de Filip De Wilde, l’ancien gardien d’Anderlecht, Joa-chim De Wilde aurait sûrement pu prendre part à cette sai-son de Major League Soccer. Parti parfaire ses gammes àChicago pour son travail dans le marketing, l’ancien milieude terrain de Hamme ne s’attendait pas à pareille fête. “Jesuis allé aux États-Unis pour une offre d’emploi”, nous a-t-ilconfirmé depuis Chicago. “Quand j’ai quitté la Belgique, j’aiarrêté le football.”Mais Joachim De Wilde (entre les deux hommes en survête-ment rouge) a voulu se jauger. “En décembre, il y a eu des es-sais organisés par les Chicago Fire avec plus de 200 partici-

pants. Je les ai remportés.J’ai ainsi pum’entraînerune semaine avec les pros.”Pas d’espoirs pour le sym-pathique jeune homme dejouer en MLS, même s’ilreprendra peut-être lapratique du ballon rond enrevenant en Belgique enaoût prochain. “Je veuxmeconcentrer sur mon travail.Cette semaine avec lespros, c’était juste de l’amu-sement pour moi, histoirede voir si j’étais encore as-sez bon.”Joachim De Wilde a pu jau-ger le niveau des prati-

quants du soccer au pays de l’Oncle Sam. “C’est meilleur enBelgique”, sourit-il. “C’est plus physique, ici. Sur la semained’entraînements, on a dû courir 80 % du temps. Je ne pensepas que Chicago gagnera le championnat cette saison, maisj’irai peut-être voir le match quand Ciman viendra avec l’Im-pact (NdlR : le 30 mai).” lF. M.

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Le Chivas USA, à la fin de la saison 2014, a cessé ses activités. Le club californien, où

milita un certain… Sacha Kljestan avant de rejoindre Anderlecht. Créé en 2014 pour séduire la communauté hispanophone de Los Angeles, le club n’a jamais rencontré

son public. Mais la MLS prévoit en 2017 la création du Los Angeles Football Club, sur

les cendres de Chivas.

4Disparition d’un club

La MLS vient de tripler le montant des droits télé. Cela peut faire rêver, mais cela ne fera toujours que 90 millions de dollars, soit 80,5 millions d’euros, par saison jus-

qu’en 2022. C’est bien loin de l’Angle-terre (2,3 milliards d’euros par saison), de l’Italie (915 millions d’€) et de la France

(748,5). Mais toujours un petit plus que la Belgique (70 millions). Heureusement, vous avez droit pour chaque rencontre à un ré-

sumé disponible gratuitement sur la chaîne YouTube de la Ligue nord-américaine.

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5 MAJEUR

1

EXTRAITS DE BIG DANouvrage écrit par Pierre Danvoye et édité chez Renaissance du livre

SÉRIE > 5/8

CHAPITRE 11 : BAYERN, LE RÊVE D’UNE VIEOnmeproposedeprendre le numéro 5. Pour

moi, c’est parfait, c’est celui que j’avais àHam-bourg. Ilsmedemandent si je sais qui l’a portédans l’histoire duBayern. Évidemment. FranzBeckenbauer. Je sais qu’il a été championdumonde comme joueur et commeentraîneur,qu’on le considère comme lemeilleur footbal-leur allemandde tous les temps, qu’il a fait unecarrière phénoménale avec le Bayern, que c’estundieu vivant àMunich, qu’il a gagnédes Ballond’Or. Onparle unpeudeBeckenbauer. Ilsme rap-pellent que c’était le patronde l’équipe. Ils veu-lent que je commande, unpeu comme lui. Ilsmefont comprendreque je vais avoir les clés de ladéfense. Je vais devoir donnerdes ordres à Lucioqui a été championdumonde avec le Brésil en2002, à Philipp Lahmqui a étéunhérosde laCoupeduMonde 2006, àWilly Sagnol qui a jouéla finale…Des journalistesme font remarquerqu’onme fait unhonneur immenseparceque lenuméro 5n’a plus été attribuédepuis queBec-kenbauer a arrêté sa carrière. Quelques joueursl’ont demandé, ça a toujours été refusé. On leur aproposé le 15 ou le 25,mais il était hors deques-tionpour la directionde ressortir le 5.

CHAPITRE 12 :VISITE GUIDÉE DU MONSTRE MUNICHOIS

Tu veuxpartir en vacances ? Tudonnes ta des-tination et tes dates àune employéedu club, elles’occupede tout. Elle fait les recherches puis tuchoisis ce qui te convient lemieux. Tudois payerton séjour,mais tuneperds pas ton temps àfeuilleter des catalogues, à aller sur des sitesd’agences de voyages, à vérifier les disponibili-tés, à penser à l’assurance annulation, à cher-cher des vols. Le jour dudépart, unenavette vate chercher à lamaison et te conduit à l’aéroportsi tu as choisi des vacances en avion. Et sur place,si tu as un souci, il y a un seulmotdepasse :

“Bayern”…Tun’appelles pas l’agencede voyage,tu téléphones au club et ils règlent tout. Çam’estarrivé. Ilsm’avaient réservé des vacances enGrè-ce, ondevait avoir une chambre avec vue surmer. En fait, on aperçoit un tout petit bout demer entre deuxmurs, et elle est loin. J’appelle laresponsable des voyages au club. Ellemedit delui envoyer unephoto. Elle contacte la réceptionde l’hôtel et lemessage est clair : “On vous a en-voyé un joueur du Bayern, débrouillez-vous pourque tout se passe super bien. C’est une bonne pubpour vous.” Juste après, onme convoque enbas.Le patron est tout ennuyé : “Monsieur Van Buyten,on a euun bug informatique, c’est à cause de ça quevous vous êtes retrouvé dans unemauvaise cham-bre. On va vous aider à refaire vos valises, on vousemmène ailleurs. Toutes nos excuses.”Deuxheuresplus tard, on est dansunpalace,ma fenêtre est àcinqmètres de lamer. Si je veux, je peuxpêcherdepuisma chambre !

CHAPITRE 13 : AVC, SOINS INTENSIFS,PARALYSIE, FIN DU MONDE

Monpère a fait sonAVCen find’après-midi.(…) Je reste unedizainede jours enBelgique, jepasse unebonnepartie demon tempsprès delui.Moi qui déteste l’ambiance et l’odeurdeshô-pitaux… J’essaie de lui donner de l’énergie, je té-léphone àpleindegenspour avoir des avis, jecontacte desmédecins, des chirurgiens. On estenpleine saison,mais le Bayernmedonne con-gé. Je leur ai expliqué la situationpar téléphoneet ils savent que je suis de toute façon incapabledem’entraîner normalement. Si je retourne àMunich, je ne ferai riendebon. Et je réfléchisbeaucoup !Un trucmepasse par la tête : arrêterdirectementma carrière pour rester près demonpère. Cen’est pas une idéequime vientcommeça, un soir, aumomentd’allerme cou-

cher…Non, çan’a riend’un flash,j’y pense sérieusement.Monpèreest tout pourmoi, je veuxpasser lemaximumde temps avec lui. J’iraitravailler. Je suis prêt à acceptern’importe quoi. S’il faut aller bos-ser à la communede Froidchapel-le, ça nemeposera pas deproblè-me. Aumoins, je serai sur place !Monpère commence à reprendreunpeu conscienceparmoments.Je le regardedans les yeuxquand illes ouvre et j’essaie deme faire

comprendre : “Papa, ça fait dix jours que tu as faitun accident cérébral. Tu comprends ce que je tedis ?”C’est vraiment compliqué. Il ne sait plusparler, son côté droit est entièrementparalysé,le gauchenebougeplus beaucoup, il ouvre lesyeuxpuis les referme très vite.Mais j’ai l’impres-sionqu’ilme comprend. Je lui dis que j’ai envied’arrêter le foot parce que je ne veuxplus le quit-ter. Il fait desmimiques, comme s’il voulait direnon. Je lui répète plusieurs fois lamêmechose,mais avec d’autresmots. Je veux être sûr debiencomprendre sa réponse. Chaque fois, ilmemon-tre qu’il n’est pas d’accord. Une fois enbougeantunemain, puis en fronçant les sourcils. Je luidis : “Alors, je vais devoir continuer ? Tu devras enco-re regardermesmatches à la télé !” Il a unpetitsourire et il secoue très légèrement la tête dehaut enbas. Ça veut dire oui. Etmamère est ca-tégorique. Elle ne veut pas que je plaque tout :“Tu ne vas quandmêmepas arrêter ta vie pournous.”OK, alors, je continue…

x Le livre Big Dan n’est plus disponible en librairie,mais il est possible de se procurer l’ouvrage dans saversion électronique via l’adresse http://bit.ly/Bigdan (

“Des journalistes me fontremarquer qu’on me fait

un honneur immense parce quele numéro 5 n’a plus été

attribué depuis que Beckenbauera arrêté sa carrière”

Daniel Van Buyten, alors qu’il rejoint le Bayern Munich

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Daniel Van Buyten, 37 ans,est certainement le joueur quimanque le plus au football belgecette saison. Pour comblerle manque, nous publions chaquesemaine dans le 11 des extraitsde sa biographie, Big Dan.Cette semaine, il évoquel’accueil réservé au Bayernet les soucis de santé de son père

DANBIG

5PAR LAURENT DENUIT

SHU

TT

ERST

OC

K

La PremierLiga reprendce weekend, aprèsune trêve de 3 mois.Outre Witsel, quelles

sont les autres vedettesdu championnat russe ?

ZENIT >

Hulk

Arrivé de Porto à Saint-Pétersbourgen septembre 2012, en même temps que Witsel, pour quelques roubles de

plus (60 millions € pour 40 au Liégeois), l’international brésilien est le meilleur

buteur de la Premier-Liga 2014-15, avec 8 petits buts, à égalité avec l’Israélien

Bibras Natkho (CSKA). Givanildo Vieira de Souza, de son vrai nom, 28 ans, vient de prolonger son contrat jusqu’en 2019:

7 M € net par saison…

PHO

TO

NEW

S 2DYNAMO MOSCOU >

Mathieu Valbuena

Le natif de Bruges… en Girondedispute sa première saison en Russie.

Le médian bleu a quitté Marseillepour un lucratif contrat au Dynamo :

3,5 M € par saison. À 30 ans, Petit vélo(1,67m), comme le surnommait Gerets

sur la Canebière, a pensé à ses vieux jours. Lemeilleur ami de Defour

a signé pour 3 ans…

AFP

3ZENIT >

Ezequiel Garay

En débarquant au Zenit cet été,en provenance de Benfica,

comme Witsel avant lui, l’international argentin (ex-Real) s’est installésur le podium des footballeurs

les mieux payés au royaume de Poutine, derrière Hulk et le vieillissant

Kevin Kuranyi (Dynamo).Avec 5 M € par saison,

le vice-champion du monde 2014a trouvé argent, et sans doute gloire, puisque son club est l’actuel leader

de la Premier-Liga.

PHO

TO

NEW

S 4SPARTAK MOSCOU >

Kim Källström

Après un prêt raté à Arsenal,la saison dernière (4 matches),

l’international suédois (115 sélections !)est revenu au Spartak pour s’offrir

une seconde jeunesse, à 32 ans,retrouvant ses jambes lyonnaises.

BEL

GA

5LOKOMOTIV MOSCOU >

Mbark Boussoufa

L’ancien lutin du Parc Astridest en Russie depuis 4 ans déjà, mais,

après le déraillement d’Anzhi,il est monté au Lokomotiv en 2013.

Le Marocain était courtisépar tous les clubs de Premier-Liga

dont il est devenu un cadre, à 30 ans…

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STARSDERUSSIE

LIVRES


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1 5PAR LAURENT DENUIT

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La PremierLiga reprendce weekend, aprèsune trêve de 3 mois.Outre Witsel, quelles

sont les autres vedettesdu championnat russe ?

ZENIT >

Hulk

Arrivé de Porto à Saint-Pétersbourgen septembre 2012, en même temps que Witsel, pour quelques roubles de

plus (60 millions € pour 40 au Liégeois), l’international brésilien est le meilleur

buteur de la Premier-Liga 2014-15, avec 8 petits buts, à égalité avec l’Israélien

Bibras Natkho (CSKA). Givanildo Vieira de Souza, de son vrai nom, 28 ans, vient de prolonger son contrat jusqu’en 2019:

7 M € net par saison…

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S 2DYNAMO MOSCOU >

Mathieu Valbuena

Le natif de Bruges… en Girondedispute sa première saison en Russie.

Le médian bleu a quitté Marseillepour un lucratif contrat au Dynamo :

3,5 M € par saison. À 30 ans, Petit vélo(1,67m), comme le surnommait Gerets

sur la Canebière, a pensé à ses vieux jours. Lemeilleur ami de Defour

a signé pour 3 ans…

AFP

3ZENIT >

Ezequiel Garay

En débarquant au Zenit cet été,en provenance de Benfica,

comme Witsel avant lui, l’international argentin (ex-Real) s’est installésur le podium des footballeurs

les mieux payés au royaume de Poutine, derrière Hulk et le vieillissant

Kevin Kuranyi (Dynamo).Avec 5 M € par saison,

le vice-champion du monde 2014a trouvé argent, et sans doute gloire, puisque son club est l’actuel leader

de la Premier-Liga.

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S 4SPARTAK MOSCOU >

Kim Källström

Après un prêt raté à Arsenal,la saison dernière (4 matches),

l’international suédois (115 sélections !)est revenu au Spartak pour s’offrir

une seconde jeunesse, à 32 ans,retrouvant ses jambes lyonnaises.

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5LOKOMOTIV MOSCOU >

Mbark Boussoufa

L’ancien lutin du Parc Astridest en Russie depuis 4 ans déjà, mais,

après le déraillement d’Anzhi,il est monté au Lokomotiv en 2013.

Le Marocain était courtisépar tous les clubs de Premier-Liga

dont il est devenu un cadre, à 30 ans…

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LES BELGICAINS EN MAJOR LEAGUE SOCCERDans quel club deMajor League Soccer ont joué Sherjill MacDonald, Ibrahim Salou, Mustapha Jarju, Aziz Ansah, Anthony Obodai et Edgaras Jankauskas?Liez les joueurs avec les logos de leur club...

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PANINI Retour en arrière…Ces quatre joueurs ont évolué avec plus ou moins de bonheur sur le Vieux Continent et enMajor League Soccer (L.A. Galaxy, Impact Montréal, PortlandTimbers et New York City Football Club). Mais parviendrez-vous à les reconnaitre ?

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1. Dans quel club américain, François VanderElst a-t-il évolué lors de la saison 1980-81 ?n A. New York Cosmosn B. Miami Fusionn C. HoustonDynamon D. Kansas City

2. Comment s’appelle le premierfootballeur ouvertement gay, qui a intégrél’effectif des Los AngelesGalaxy ?n A. JackMcBeann B. Brian Perkn C. Robbie Rogersn D. Alan Gordon

3. Qui a remporté le plus deMLSCup(titre de champion) depuis la nouvelle èrede la MLS en 1996?n A. DC United (5)n B. Los AngelesGalaxy (5)n C. Colorado Rapids (5)n D. Chicago Fire (5)

4. Qui a inscrit le plus de buts en MLS?n A. Ibrahim Salou (144)n B. Thierry Henry (144)n C. Tim Cahill (144)n D. LandonDonovan (144)

5. Quelle est l’affluence moyennepour un match de MLS en 2014 ?n A. 6.969n B. 19.147

n C. 24.109n D. 44.211

6. Qu’a fait d’insolite Dominic Oduro,l’attaquant de Columbus, lorsqu’il a marquéface à Chicago en avril 2014 ?n A. Il a commencé à lire un livren B. Il a sorti une console de jeu portable desonmaillot et a jouén C. Il a croqué dans une part de pizza tenduepar unmembre du staffn D. Il a tagé le dug-out des visiteurs

7. Combien de temps a mis Joe Nasco,gardien des Colorado Rapids,pour se faire exclure en septembre 2014face aux Los AngelesGalaxy ?n A. 34 secondesn B. 69 secondes

n C. 78 secondesn D. 82 secondes

8. Comment se nomme l’ex-Anderlechtoisqui a joué à Los Angeles en 2012?n A. Chidi Nwanun B. Anatoli Gerkn C. ChristianWilhelmssonn D. James Debbah

9. Quel ancien défenseur du Standardtrouve son bonheur depuis 2013à Dallas?n A. Digaon B. FelipeMartinsn C. Victor Ramosn D.Michel Garbini

10. Sous quel nom est plus connuJay Goppingen, qui a joué en 2003,à 39 ans, pour les Orange County BlueStars, club de “D4” ?n A. Oliver Kahnn B. Jurgen Klinsmannn C. Oliver Bierhoffn D. LotharMatthaus

11. Quel âge avait Freddy Adulors de ses débuts en MLS en 2004?n A. 13 ansn B. 14 ansn C. 15 ansn D. 16 ans

La MajorLeague Soccer

en quiz

RÉPONSES

x Retrouvezles 7 erreursqui se sontglisséesdans la photode droite, surce cliché oùLandonDonovansoulève laMLSCup 2014 lorsdu derniermatch de sacarrière.(AP)

654321

A B C D E F

LESBELGICAINSENMAJORLEAGUESOCCER1F,2A,3D,4B,5C,6EPANINI>Dansl’ordredegaucheàdroite:AlexisLalas,MarcoDiVaio,RobbieRensenbrink,DavidVilla.LEQUIZ>1A,2C,3B,4D,5B,6C,7A,8C,9D,10B,11BLES7ERREURS>Lacouleurchangesurlecasquedupetitgarçon;lelogosurlepulldel’enfantquel’onvoitdedosadisparusurl’imagededroite;unbraceletsurlebrasd’unjoueuràl’arrièreplanàdroiteadisparu;lelettragesurl’objectifdel’appareilphotoadisparu;ilmanquedeuxdoigtssurlamaindroitedeDonovan;lelogorougedeDonovanadisparudel’écharpe;le‘C’deRobbieKeaneaététransforméen‘O’.

Le jeu des 7 erreurs


TEMPS ADDITIONNEL TEMPS ADDITIONNEL


LES BELGICAINS EN MAJOR LEAGUE SOCCERDans quel club deMajor League Soccer ont joué Sherjill MacDonald, Ibrahim Salou, Mustapha Jarju, Aziz Ansah, Anthony Obodai et Edgaras Jankauskas?Liez les joueurs avec les logos de leur club...

PHO

TO

NEW

S

PANINI Retour en arrière…Ces quatre joueurs ont évolué avec plus ou moins de bonheur sur le Vieux Continent et enMajor League Soccer (L.A. Galaxy, Impact Montréal, PortlandTimbers et New York City Football Club). Mais parviendrez-vous à les reconnaitre ?

D. R

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RÉPONSES

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A B C D E F

LESBELGICAINSENMAJORLEAGUESOCCER1F,2A,3D,4B,5C,6EPANINI>Dansl’ordredegaucheàdroite:AlexisLalas,MarcoDiVaio,RobbieRensenbrink,DavidVilla.LEQUIZ>1A,2C,3B,4D,5B,6C,7A,8C,9D,10B,11BLES7ERREURS>Lacouleurchangesurlecasquedupetitgarçon;lelogosurlepulldel’enfantquel’onvoitdedosadisparusurl’imagededroite;unbraceletsurlebrasd’unjoueuràl’arrièreplanàdroiteadisparu;lelettragesurl’objectifdel’appareilphotoadisparu;ilmanquedeuxdoigtssurlamaindroitedeDonovan;lelogorougedeDonovanadisparudel’écharpe;le‘C’deRobbieKeaneaététransforméen‘O’.


TEMPS ADDITIONNEL TEMPS ADDITIONNEL


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