Prières des

Quelques heures avantle jugement, ils seront làNous sommes le 29 Eloul, veille de Roch

Hachana 5774. Le soleil va bientôt

disparaître de l’horizon. Les ombres

s’allongent sur le sol, annonçant

le crépuscule. L’année se termine.

Comment ne pas trembler en pensant

à ce que la journée qui s’annonce nous

réserve ? Comment rester impassible

avant le jugement qui nous attend,

et qui va fixer tous les événements

futurs ? Grâce à notre prière, nous nous

rapprocherons du Créateur, aux côtés

des Guedolim devant le Kotel…

Tornade à New York, séisme en Chine, inondations

en Inde et en Europe. Tous les événements sont

fixés lors de la nouvelle année qui débute à Roch

Hachana. Durant ce moment capital se jouera

l’avenir du monde et le nôtre, avec les mauvaises et

les bonnes nouvelles, les deuils et les naissances,

les peines et les joies, les échecs et les réussites.

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Rabbanim, Roch Hachana 2013

Hachem juge alors les nations mais aussi chacun

d’entre nous. Aurons-nous une bonne santé, une

bonne parnassa ? Réussirons-nous dans nos

entreprises ? Le jour J, chacun d’entre nous priera

de tout son cœur et de toutes ses forces pour être

inscrit dans le Livre de la vie.

Voir clair dans le labyrinthe de l’existencePlus on se rapproche de notre Créateur, plus

on ressent l’intensité de ce grand jour. Chacun

d’entre nous va lever les yeux vers les Grands de la

génération pour s’inspirer de leur comportement.

Ce sont nos guides, nos lumières dans la nuit.

Ils ont déjà parcouru le labyrinthe de la vie, l’ont

éclairé par leur sagesse et connaissent le chemin

le meilleur et le plus court pour affermir nos pas.

Or, lorsqu’on observe leurs faits et gestes durant

les derniers moments de l’année, on ne peut que

s’étonner : les Grands Rabbanim dont les minutes

sont si importantes et chaque moment rentabilisé

au maximum, se retrouvent devant le Kotel.

Prennent-ils du temps pour finir leurs ultimes

préparatifs ?

Devant le trône de gloireParce qu’ils ont conscience de l’importance du

moment, les Guedolim se dévouent une nouvelle

fois à tout le peuple juif. À l’heure où ils ressentent

l’intensité du moment et l’importance qu’il revêt

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Notre Maitre le Gaon

Rav A. L. Steinman

Chlita demande de participer à

la prière

Notre Maitre le GaonNotre Maitre le Gaon

Rabbi D. Abou'hatseira ChlitaRabbi D. Abou'hatseira Chlita

demande de participer à la prière demande de participer à la prière

Notre Maitre le Gaon

Rav H. Kaniewsky

Chlita demande de participer à

la prière

dans les cieux, ils se tournent vers les autres et ne se soucient que de leur prochain. C’est pourquoi cette année encore, ils ont décidé de suivre les recommandations de notre Maître Rav Yossef Chalom Elyachiv zatsal. Celui-ci, dans sa grande sagesse, a initié quatre ans avant sa disparition une prière spéciale, à un moment opportun, dans un lieu saint. C’est la prière d’erev Roch Hachana devant le Kotel Hamaaravi. Quelques heures avant le commencement de la fête, les Guedolim se réunissent pour une prière intense destinée à soutenir tout le peuple juif. En cette période d’incertitude politique et économique, notre peuple a tant besoin du soutien de Hachem ! Il n’y

a que Lui pour nous sauver des soixante-dix loups qui veulent nous dévorer. Il n’y a que Lui qui peut nous protéger de toutes les menaces et de tous les dangers. Le moment est venu d’implorer, sans compter les efforts, sans ménager ni le temps ni les forces. Les Guedolim sont venus pour prier de toute leur force, malgré les difficultés que cela représente. Ils se tiennent devant le Trône de gloire et supplient la miséricorde divine. Ils implorent de toute leur âme le Créateur, se concentrent avec toute la puissance de leur pensée et vibrent de toutes les fibres de leur corps. Ils sont le pont sur lequel tous les enfants d’Israël peuvent traverser les difficultés de l’existence.

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Un « amen » qui fait trembler les mursNos Sages ne prient pas seulement pour le peuple juif dans sa globalité mais aussi pour chacun d’entre nous avec nos problèmes et nos difficultés. Voir les grands Maîtres de la génération – qui étudient quotidiennement des dizaines d’heures et assument également de très lourdes charges – cesser toute activité pour prier, est un véritable prodige. Quelle émotion lorsque s’approchent du Kotel Rav Chmouel Auerbach, l’Admour de Rahmastrivka, le Rav Yaakov Hillel, Rav Reouven Elbaz, Rav Arié Finkel, Rav Barou’h Morde’haï Ezrahi, les Admourim de Lelov et de Karlin, Rav David Cohen ainsi que Rav Moché Elyachiv, Rav Azriel Auerbach, Rav Moché Tsadka ! Ils répondent tous présents à l’appel, et s’unissent le temps de cette tefila, courbés par l’âge et la responsabilité du peuple juif qui repose sur leurs épaules. Ce moment est proprement extraordinaire. Ils sont tous là, recueillis et concentrés. La prière de min’ha débute suivie par la lecture des Tehilim. Chaque mot est récité avec une kavana toute particulière. De nombreuses personnes s’assemblent pour se joindre à ce minyane hors du commun, le minyane des Guedolim. Après les Tehilim, un michebera’h est prononcé pour tous les donateurs suivi d’un « amen » puissant qui retentit et fait trembler les murs. Puis les Rabbanim quittent les lieux en

laissant l’empreinte de leur voix puissante, la voix de Jacob. Ce sont les délégués du Vaad Harabanim qui prennent alors la relève sans tenir compte de l’heure qui passe. Nom après nom, requête après requête, ils se soucient de chacun d’entre nous et prononcent les Tehilim avec des accents poignants. Rien ne compte plus à leurs yeux que les centaines de noms inscrits sur ces listes de feu. Ce ne sont plus des anonymes. Au contraire, en évoquant leurs requêtes, ils deviennent proches et familiers.

Le mercredi 4 septembre, ne manquez pas ce moment exceptionnel. Si vous pouvez vous rendre au Kotel, nous vous y invitons chaleureusement afin de partager avec nous cette prière éternelle. Si vous ne le pouvez pas, nous vous proposons de vous unir à nous à travers les frontières à partir de 14 h pour lire des Tehilim. Ainsi, ensemble, nous nous associerons aux Rabbanim. Que par le mérite de la Tsedaka et de la tefila, Hachem nous inscrive dans le livre de la vie, de la bonne santé, de la parnassa, de la réussite dans l’éducation de nos enfants et dans toutes nos entreprises.

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Il est treize heures. L’heure généralement consacrée au déjeuner dans les entreprises est celle qu’Hillel a choisie pour nous recevoir, sans doute pour ne pas perdre de temps. Son bureau exigu, d’une simplicité extrême, ne laisse pas présager de l’importance du rôle qu’il remplit au sein du Vaad Harabanim. Discret et direct, Hillel nous dévoile les secrets de l’Association. Depuis plus de dix ans, c’est lui qui est en charge de toute la comptabilité du Vaad. Une lourde tâche, impliquant un grand sens des responsabilités, ce qui ne semble pas faire peur à Hillel. « J’ai tout de suite voulu m’impliquer au Vaad Harabanim, après avoir

Le Vaad Harabanim, mode d'emploi

Hillel Greenbaum est âgé d’une qua-rantaine d’années. Son large sourire prédispose immédiatement ses inter-locuteurs à se sentir en confiance. Même si Hillel, l’expert comptable du Vaad Harabanim, a pris tout son temps pour répondre à nos questions, il faut se rendre à l’évidence : il a beaucoup à faire et son temps est compté. Il faut dire qu’il est au centre d’un organisme vital pour notre peuple...

Interview de Hillel Greenbaum

« Le Vaad Harabanim, c’est comme le cœur! »

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été contacté pour réaliser un audit de l’Association. Depuis longtemps déjà, j’en entendais parler et c’était pour moi un mérite de participer à son œuvre. » Détendu mais précis et rapide, Hillel nous explique le fonctionnement de la caisse de Tsedaka mondialement reconnue. « Le Vaad Harabanim, comme son nom l’indique, est dirigé par les Rabbanim qui prennent toutes les décisions et donnent leurs recommandations afin de mener à bien notre travail. J’ai la chance de rencontrer régulièrement les Guedolim qui la soutiennent, comme Rav Azriel Auerbach et je les consulte pour

recevoir leur directive. » Une conduite particulière chère aux yeux des Rabbanim ? « Il est certain que lorsqu’on est en charge de l’argent de la Tsedaka, on ne laisse rien au hasard. Les instructions de nos Maîtres sont claires : tout l’argent récolté doit être immédiatement reversé. Par ailleurs, nous avons à cœur de suivre rigoureusement toute la législation et de faire extrêmement attention à agir dans la plus pure légalité. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail minutieux de mon collègue trésorier qui s’occupe de la réception des dons. Il accomplit cette tâche avec une rigueur totale. Ce

Opérations urgentes ou délicates

Aides médicalesSu

bven

tions

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7,4

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814814 24,96324,963Bou

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Aides pour les veuves et les

orphelins

Paniers alimentaires

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sont également les Rabbanim qui décident des sommes à attribuer. Lors de réunions qui réunissent Rabbanim et délégués, les dossiers présentés ont déjà été vérifiés par les représentants de l’Association aux quatre coins du pays. Chaque dossier doit être obligatoirement accompagné de la recommandation du Rav du quartier où vit la personne et de la photocopie de sa carte d’identité. Les représentants du Vaad s’occupent en amont de vérifier la véracité du cas et quels sont les besoins et les nécessités des personnes en difficulté. À côté de chaque nom figure en résumé la raison de la demande ainsi que la recommandation du représentant du Vaad ou du Rav. Puis la décision est prise en fonction de la gravité du cas et des

fonds dont dispose l’Association. »

Sur le qui-viveץ Hillel est parfois sous pression mais ne se laisse

jamais déborder par la situation. Il a éprouvé ses méthodes de travail qui, comme son planning, sont bien huilés, ce qui lui permet de rester stable à la barre. « Ma mission est simple. Je prépare les livres de comptes, fait des vérifications et établit les bilans en fin d’année. Je suis également en charge des relations avec les banques, assisté pour cela de deux bénévoles. Ceci étant, nous faisons appel en fin d’année à un comptable extérieur qui vérifie également tous les livres de compte et les bilans. »

La devise d’Hillel est d’être toujours sur le qui-vive. Il veut donner le maximum de lui-même

afin de ne laisser passer aucune erreur, tout en restant d’une discrétion à toute épreuve. Il prône une totale transparence et respecte cependant soigneusement le secret professionnel. « Nous soumettons tout au public excepté bien sûr les livres qui contiennent les comptes bancaires des nécessiteux où apparaissent leurs noms. Il est arrivé plus d’une fois que de grands donateurs soient venus voir de près comment avait été distribuée leur participation. Ils n’ont jamais été déçus et après leur visite, leur soutien n’a fait qu’augmenter. Malgré ce souci de transparence, je dois rester extrêmement discret. Même si j’ai accès aux dossiers afin de vérifier s’ils correspondent aux critères de l’Association et que j’en assure le suivi, c’est la même discrétion que je m’emploie à garder. »

Hillel marque une pause, visiblement ému à l’idée de toutes les personnes qui sont aidées au quotidien, malades sans ressources, personnes âgées esseulées ou encore orphelins issus de familles nombreuses. Le public ne le connait pas mais il a pourtant l’occasion de lire leurs lettres lorsqu’elles parviennent au bureau de l’Association. « Je suis un soldat de l’ombre et donc les gens ne me connaissent pas personnellement ! Mais j’ai plusieurs fois eu l’immense émotion de lire les lettres de reconnaissance qui parviennent au bureau. Savoir que par le mérite

De gauche à droite :- Le programme informatique pour enregistrer les dons.- Les bons d'achat distribués aux nécessiteux

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Grâce à Grâce à vous !vous !

L’année dernière, grâce à vous, des milliers de familles ont assisté à de

véritables miracles et ont bénéficié de :

4 7244 724Aides médicales

1 2631 263Soins dentaires

5 1235 123 Aides pour les veuves

et les orphelins

814814 Opérations urgentes

ou délicates

24 96324 963 Paniers alimentaires

2 8032 803Subventions pour des soutiens scolaire

7 4907 490Bourses d’entraide

du peuple juif, tant d’argent parvient à ceux qui en ont vraiment besoin est très encourageant, même si parfois je constate qu’il reste encore des demandes d’aide déposées et que nous ne pouvons répondre positivement à chacune d’entre elles. »

Hillel se lève alors et nous accompagne dans la pièce attenante. Aussi simplement meublée que l’est son bureau, la salle des dossiers est cependant très impressionnante. C’est sur ces étagères en fer que se jouent de très nombreuses destinées. Hillel nous confie qu’il est toujours impressionné lorsqu’il entre dans cette pièce…

« Lorsque j’arrive au Vaad, j’ai la sensation de me trouver au cœur du monde de la Tsedaka de notre peuple. Imaginez-vous être à l’intérieur du cœur d’un homme. Le sang parvient au cœur puis repart pour le bien de tout l’organisme. Et bien ici c’est la même chose. C’est inimaginable de se retrouver au centre d’un système où toute la Tsedaka du monde, des États-Unis à l’Europe, en passant par le Canada ou l’Amérique du Sud, afflue vers un petit bureau afin d’être intégralement redistribué ! C’est une sensation vertigineuse ! En outre, au quotidien, je constate que nous bénéficions souvent d’une aide providentielle :

De gauche à droite :

- Notre Maitre Rav A. L. Steinman Chlita et le Rav C. Auerbach Chlita avec les subventions du Vaad.

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certaines procédures, censées nécessiter des semaines, ne prennent que quelques jours. »

Les donateurs du monde entier se partagent l’immense mérite de soulager bon nombre de leurs frères. Hillel ne les connait pas mais se sent leur « associé ». « Certains grands donateurs ont compris l’importance de la publicité qui permet de multiplier les dons et financent les campagnes. D’autres veulent donner régulièrement afin de garder en permanence un lien avec nous. Le même amour du peuple juif les unit. Lorsque je constate le nombre de dons qui parviennent de la communauté, cela me fait chaud au cœur. Grâce à elle, de nombreuses familles peuvent passer les fêtes dans la joie. L’aide financière et le soutien de la communauté sont essentiels et réjouit le Créateur, je n’en ai aucun doute. J’en profite pour inviter toute personne désireuse de nous rencontrer à venir ici, au bureau du Vaad ! Nous nous ferons un plaisir de lui montrer les fruits de notre travail commun, qui constitue un véritable arbre de vie. »

Grâce à vous, le Vaadץ Harabanim a pu distribuer cette année 4 724 Aides médicales : Esther a été victime

d’un accident vasculaire cérébral. Elle doit recevoir de nombreux soins et subir plusieurs opérations. Elle vient d’un milieu très modeste et ne dispose pas des sommes nécessaires. Grâce à vous, elle a été aidée.

1 263 Soins dentaires : Des enfants, mais aussi des adultes et des personnes âgées ont bénéficié cette année de nombreux soins dentaires. Sans vous, auraient-ils été en mesure de se soigner ?

7 490 Bourses pour personnes en difficulté financière : Myriam a divorcé il y a quelques mois à cause de violence familiale et ses enfants sont dans une grande détresse. Elle travaille mais le loyer et les autres dépenses fondamentales ne peuvent être assurés par son faible salaire. Votre soutien a été essentiel.

De gauche à droite :

Notre Maitre Rav 'Haim Kaniewsky vérifie les noms lors de la réunion du Vaad Harabanim chez lui

Réunion des Rabbanim dans les bureaux du Vaad pour traiter des demandes d'aide

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24 963 Paniers alimentaires : Ils permettent avant chaque fête d’assurer le minimum de denrées nécessaires à la célébration des ‘hagim. N’oublions pas que pour une famille en difficulté financière, ce poste représente des dépenses considérables. Vous y avez participé.

2 803 Soutien scolaire : Chirel a un retard scolaire et a besoin de cours particuliers, Samuel a des problèmes de concentration et doit consulter un spécialiste, Noémie vient d’arriver en Israël et doit se remettre à niveau en hébreu. Pour tous ces enfants et bien d’autres encore, votre générosité a compté.

5 123 Aides pour les veuves et les orphelins : Pour le petit Yossi qui vient de perdre son papa, l’avenir est plus qu’incertain. Qui peut rester de glace devant les larmes qui coulent le vendredi soir sur son oreiller alors que tous les garçons de son âge s’en reviennent de la synagogue avec leur père ? Il a besoin d’une aide psychologique et d’un soutien au jour le jour. Ensemble, nous les lui avons offerts.

d'habits distribuésPlus d'un million

Etroguim à SoukotPlus de 30 000

Bons d'achat

Kimh'a Depiss'ha

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Plus de 30 tonnes de Matsot

Notre Maitre Rav Srteinman Chlita regarde avec attention les classeurscontenant les demandes d'aide

Tout le monde connaît Rav Haïm Kanievsky. Nombre d’entre nous lui ont même déjà rendu visite. Et tout ceux qui ont eu la chance de pénétrer dans son petit appartement ont vécu une expérience spirituelle unique. Comment vivent les dirigeants des nations et comment vivent les nôtres ? Lorsqu’on pénètre dans la chambre d’étude de Rav Haïm, exigüe et dénuée de tout (excepté des livres de Thora) on réalise à quel point nos Sages ont renoncé au monde d’ici-bas. Pour seul mobilier, on compte une table et des chaises. Nos grands Sages se concentrent uniquement sur la vie spirituelle et n’accordent pas d’importance au monde matériel. Dans ce contexte, on comprend que ces hommes d’une envergure spirituelle exceptionnelle ont un

sens des priorités bien défini. À leur yeux, rien ne compte si ce n’est l’étude, le service divin et le ‘hessed. Ils ne se laissent troubler par aucun vent extérieur, par aucune influence étrangère à la Thora. Leur temps, leurs actes et leurs paroles sont consacrés au Bien. Leur seule et unique préoccupation consiste à satisfaire le Créateur et

à procurer des bienfaits à Ses créatures.

Un sourireaux lèvres

Les mots de Rav Haïm sont comptés. Pourtant, lorsqu’on évoque devant lui le Vaad Harabanim, un sourire de satisfaction s’installe sur ses lèvres

UUnnee leetttrre ddee RRavv HHaaïïm KKaanieevvskky. Daanns uunn lannggaage ssimmplle eeet ppeerrcutttannt. AAAveec ddess mmmots qqquii toouuchhennt eeet qquuii élèèveent. Poourr noouss ddoonnneerr ll’essppoiir eet laaa ffoorcce. Enn ceetttee veeilllee ddee Roocch Haacchaanaa, lissoonss ennsemmbble lla leetttre ddee Raavv HHaïmm. EElllee noouss innddiqqueeraa la vvooiee àà suuivrree aavannt llee juuuggemmeennt.

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et il exprime son soutien et son adhésion pleine et entière à l’Association. Chaque année, il reçoit les délégués du Vaad avant la fête de Roch Hachana afin d’ouvrir la campagne avec son don et sa bénédiction. Or, l’année dernière, il a adressé une lettre spéciale au Vaad Harabanim dans laquelle il écrit :

« Je transmets en Tsedaka au Vaad Harabanim une somme de 200 chékels « le ilouy nichmath » de mon beau père, Rav Yossef Chalom Elyachiv zatsal et j’accomplis par ce geste sa volonté d’être associé à l’œuvre du Vaad Harabanim qu’il a créé et développé et pour laquelle il s’est totalement dévoué. C’est ainsi que j’agis tous les ans et c’est ainsi qu’il est bon d’agir pour chacun afin d’avoir des mérites lors du jugement, pour la vie, pour les enfants et la parnassa ainsi que pour être béni d’une bonne et douce année. »

Ces mots précis et simples constituent un écho à ceux de Rav Elyachiv. Le Possek reconnu de tous, disparu il y a un an, a adressé sa dernière lettre publique au peuple juif afin de soutenir le

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Vaad Harabanim. Il expliquait que la meilleure façon possible d’accomplir la Tsedaka était de le faire par le biais de l’Association. À l’instar de son beau-père, Rav Haïm témoigne une fois de plus que le Vaad Harabanim est dirigé d’une façon parfaitement intègre et selon les directives des Guedolim. L’empire de ‘hessed développé par Rav Elyachiv s’étend chaque année grâce à la fidélité du public qui a depuis longtemps compris que l’œuvre commune est fondamentale pour le peuple juif. Aujourd’hui, la lettre de Rav Haïm montre à quel point le Vaad Harabanim et les Guedolé Hador ne font qu’un.

Une confiancetotale

Nos dirigeants spirituels accordent ainsi une confiance totale au Vaad Harabanim, qui ne prend pas seulement conseil auprès d’eux mais qui est leur pure émanation. L’amour de la Thora de Rav Elyachiv et son attachement à l’étude, jour et nuit et cela durant des décennies sont connus de tous. Animé d’une soif inextinguible, il était assis devant son pupitre quoi qu’il arrive. Pour lui, chaque minute de Thora était sacrée. Il n’a pas écrit de livre car il n’en avait pas le temps : il voulait étudier au maximum. Il est difficile pour nous de comprendre l’ampleur de cet investissement. Nous pouvons simplement constater les faits. Mais un Gadol tel

que Rav Haïm qui connaît la valeur de la Thora connaît également celle de chaque moment et estime les minutes de Rav Elyachiv avec un regard vrai. Il en est de même pour la Tsedaka. Car si Rav Elyachiv a créé le Vaad, il n’a pas seulement donné l’impulsion première avant de le confier à d’autres. Rav Haïm a écrit dans sa lettre qu’il « l’a développé et s’est totalement dévoué pour lui ». Seul un Sage éminent comme Rav Haïm est capable de percevoir dans les moindres détails les activités d’un Rav Elyachiv. Ainsi, ce dernier n’a pas seulement donné des recommandations et des conseils. Il a véritablement dirigé au jour le jour le Vaad et a montré le chemin à suivre tant sur le plan général que concernant chaque détail, en répondant à chaque question le plus rapidement possible et de façon la plus précise possible.

Rav Haïm a pris exemple de son beau père et tous les ans, c’est lui qui ouvre la campagne de Roch Hachana, donnant de son temps et de son argent afin de soutenir l’Association. Parce que la prière et la Tsedaka annulent les mauvais décrets, suivons l’exemple de Rav Haïm.

Un jour, peu avant Roch Hachana, un homme marié est venu rendre visite à Rav Haïm à Bné Brak afin de lui raconter son histoire. Durant

de longues minutes, il a épanché son cœur pour recevoir conseils, encouragement et bénédiction. Il était venu trouver du réconfort auprès de Rav Haïm à cause de la situation très difficile qu’il traversait et c’est en sanglotant qu’il lui en faisait le récit, émouvant aux larmes le Gadol. Au fil de la conversation, l’homme raconta avoir participé à la tefila de Roch Hachana organisée par le Vaad Harabanim et avoir donné son nom. En entendant cela, Rav Haïm s’exclama : « Tu as envoyé ton nom ? Tu mériteras une délivrance ! » Lorsqu’on lui a demandé si l’on pouvait publier cette histoire, Rav Haïm a donné son accord, afin « que chaque Juif puisse mériter des délivrances ».

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1. DDurannt touss les

eenttre Rochh HHachana ett yomm Kipppourr, aprrès aavoirr rrécitté le LLivvre ddes Teehilimmm

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Prénom en hébreu ____________________________________

Prénom de la mère ___________________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite

avec les enfants Succès Autre ____________________

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Prénom de la mère ___________________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite

avec les enfants Succès Autre ____________________

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Pour queles Grands de la

Génération prient pour vousla veille de la veille de Roch HachanaRoch Hachanaet la veille de et la veille de Yom KippourYom Kippour

0-800-555-889En Suisse

0-800-106-135En France

0-800-761-13En Belgique

1877-722-2646Au Canada

pour transmettre vos dons au Vaad haRabanim :5 possibilités

- Envoyez votre don à l'un des Rabanim de votre région (demandez la liste au numéro 0-800-555-889).

Appelez ce numéro pour un don par carte de crédit : 0-800-555-889en Israël: 00. 972.2.501.91.00

- Envoyez votre don dans l'enveloppe jointe.

www.vaadharabanim.org

- Envoyez votre chèque à : Vaad haRabanim- En France : 10, Rue Pavée 75004 Paris FRANCE- En Suisse : Rue Louis-Curval 12. Geneve 1206. SUISSE- En Belgique : Consciencest St. 23 2018 Antwerpren BELGIUM- Au Canada : 5831 Esplanade. Montreal QUEBEC CANADA h2t3a2

Un reçu sera envoyé pour tout don * Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de Vaad haRabanim