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Il arrive que des sans-abri soient interpelées par la police dans le cadre de contrôles liés à la toxicomanie. Constat : il y a parfois un amalgame qui est fait entre toxicomanie et sans-abrisme. Certains souffrent donc injustement d’une double discrimination. La tenue vestimentaire des sans-abris et l’image qu’ils renvoient peuvent aussi être en cause. On associe ceux-ci à une propreté douteuse, à une LE CHOIX DE Des citoyens font part de la gêné ressentie vis-à-vis des « mancheurs » lorsqu’ils donnent une pièce à ceux-ci. Pourquoi dès lors ne pas privilégier un sourire, une parole, un « bonjour » ? L’un et l’autre ne sont pas incompatibles. La pièce peut-être un moyen pour aborder et parler avec la personne sans-abri. Et qu’en est-il des dons de nourriture ? En hiver, les personnes sans-abri ne meurent pas de faim à Charleroi. Ils sont accueillis tout au long de la journée dans différentes structures au sein desquels ils peuvent se nourrir. De plus, plusieurs collectifs citoyens effectuent aussi des distributions de nourriture. L’IMAGE DES SDF Parlons-en ! Février 2016 EN DEHORS DES ABRIS DE NUIT …. Pour les personnes qui veulent retrouver un logement, plusieurs initiatives sont mises en place au Relais Social : le relogement en période hivernale, le projet Housing First, le service Chez Toit de CCN, le capteur logement, la mise à disposition de logements par Solidarités Nouvelles etc. Pour autant, le retour vers le logement ne va pas toujours de soi, certaines difficultés peuvent être rencontrées : - le retour des factures PÉRIODES DES FÊTES LE RETOUR EN Le prochain Parlons-en aura lieu le 1 mars à 10h au Le retour des budgets participatifs au Relais Social! Les trois projets sélectionnés Malgré le froid, certains sans-abris préfèrent ne pas dormir en abri de nuit (cf. reportage RTL TVI du 21/01). Pourquoi ? Les raisons exposées sont multiples : Certains ne veulent pas se séparer de leur animal de compagnie. Les chiens ne sont pas toujours acceptés dans les abris de nuit. D’autres vivent mal la promiscuité propre aux AdN (ronflement, POINT PRESSE Une parole partagée pout lutter contre la grande précarité ! LES DONS

relais.social.charleroi · Web view2017/02/01  · Des citoyens font part de la gêné ressentie vis-à-vis des « mancheurs » lorsqu’ils donnent une pièce à ceux-ci. Pourquoi

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Le choix de la rue

L’image des sdf

Il arrive que des sans-abri soient interpelées par la police dans le cadre de contrôles liés à la toxicomanie. Constat : il y a parfois un amalgame qui est fait entre toxicomanie et sans-abrisme. Certains souffrent donc injustement d’une double discrimination.

La tenue vestimentaire des sans-abris et l’image qu’ils renvoient peuvent aussi être en cause. On associe ceux-ci à une propreté douteuse, à une mauvaise odeur, etc. Pourtant, l’hygiène des personnes sans-abri, le fait de ne pas être « trop propre », n’est-elle pas aussi liée à leur identité? A une manière de se protéger ?

Pour les personnes qui veulent retrouver un logement, plusieurs initiatives sont mises en place au Relais Social : le relogement en période hivernale, le projet Housing First, le service Chez Toit de CCN, le capteur logement, la mise à disposition de logements par Solidarités Nouvelles etc.

Pour autant, le retour vers le logement ne va pas toujours de soi, certaines difficultés peuvent être rencontrées :

· le retour des factures impayées ;

· le loyer et charges à payer ;

· la solitude et l’oisiveté, etc.

Certains font donc le choix de ne pas revenir vers le logement. Ces personnes bénéficient alors d’une adresse de référence au CPAS.

Le retour en logement

Le retour des budgets participatifs au Relais Social!

Les trois projets sélectionnés recevront chacun un budget de 2000 euros.

Malgré le froid, certains sans-abris préfèrent ne pas dormir en abri de nuit (cf. reportage RTL TVI du 21/01). Pourquoi ? Les raisons exposées sont multiples :

· Certains ne veulent pas se séparer de leur animal de compagnie. Les chiens ne sont pas toujours acceptés dans les abris de nuit.

· D’autres vivent mal la promiscuité propre aux AdN (ronflement, mauvaises odeurs, etc.) ou le cadre imposé, les horaires.

· D’autres encore veulent pouvoir être libre de gérer par eux-mêmes leur quotidien.

En outre, il est souligné que personne n’est jamais à l’abri de se retrouver à la rue.

Parlons-en !

Février 2016

Le prochain Parlons-en aura lieu le 1 mars à 10h au Relais social

Une parole partagée pout lutter contre la grande précarité !

Les dons citoyens

Des citoyens font part de la gêné ressentie vis-à-vis des « mancheurs » lorsqu’ils donnent une pièce à ceux-ci. Pourquoi dès lors ne pas privilégier un sourire, une parole, un « bonjour » ? L’un et l’autre ne sont pas incompatibles. La pièce peut-être un moyen pour aborder et parler avec la personne sans-abri.

Et qu’en est-il des dons de nourriture ? En hiver, les personnes sans-abri ne meurent pas de faim à Charleroi. Ils sont accueillis tout au long de la journée dans différentes structures au sein desquels ils peuvent se nourrir. De plus, plusieurs collectifs citoyens effectuent aussi des distributions de nourriture.

Des distributions sont par exemple organisées au Parc tous les jeudis soirs. Ce type d’initiative est peu connu du grand public. Néanmoins, il semble aussi que les organisateurs doivent dorénavant remplir un document « Events » de la Ville au risque de se voir interdire la distribution par la police. Mais qu’en est-il réellement ?

En dehors des abris de nuit ….

Périodes des fêtes

Point presse