Cryoglobulinémie et Hépatite C
VHC
Virus à ARN, enveloppéConstitué de 3 structures:
1. Enveloppe lipidique (avec glycoprotéines E1 et E2)2. Capside protéique3. Génome viral (molécule d’ARN simple brin)
• Diagnostic: • Sérologie Ac anti VHC• Moléculaire (PCR): ARN VHC, qualitatif, quantitatif
• Chronique:• Persistance de l’ARN VHC à 6 mois
HISTOIRE NATURELLE:Contamination:
exposition sanguine: toxicomanie IV, transfusions avant 1991, HD…
tatouages, piercingIST
Incubation 4 à 8 semaines Hépatite aigue symptomatiqueEntre 10 et 40% d’éradication virale spontanéeChronicisation 80% des cas: échec des réponses immunes cellulaires et humorales (périphérique et hépatique)
CryoglobulinémieIg sériques qui précipitent à froid 4°C et resolubilisent
à chaud 37°CConditions de prélèvement: - À jeun, à 37°C- Plvt maintenu à 37°C de la ponction veineuse séparation sérum au labo - Incubation sérum > 8 jours à 4°C
Recherche positive si trouble ou précipité (flocons, grains, gel)- Cryoprécipité dissolu par réchauffement à 37°C
Dosage Cryocrite (%) : volume de Cryoglobuline dans un tube d’hématocriteDosage protéines cryoprécipité (mg/l)2 plvts avec taux > 0,05g/L
Pas de parallélisme entre dosage cryo et manifestations cliniques
Caractérisation : Western Blot ou IF ou Immuno-électrophorèse
Cryoglobulinémies MIXTES, activité FR
NE PAS CONFONDRE:CRYOGLOBULINÉMIE:
Anomalie biologique pureEt
VASCULARITE CRYOGLOBULINÉMIQUE: Vascularite des petits vaisseaux (artérioles, capillaires, veinules)
Précipitation intra vasculaire de cryoglobuline au froid Principalement peau, nerfs périphériques et reins
Réaction inflammatoireHistologie: vascularite des vaisseaux de petit calibre
avec infiltrat inflammatoire mixte de cellules mononuclées dans les parois vasculaires +/- thrombi endovasculaires
Glycoprotéine E2
VHC- IgG – IgM anti IgG
Stimulation antigénique chronique
Prolifération Lymphocytaire B
Cryoglobulinémie
Mixte
Cryoglobulinémie et VHC
• Liaison IgM aux complexes immuns Ac Anti VHC IgG – VHC: CRYOGLOBULINEMIE
• Dépots des complexes immuns ds les petits vaisseaux• Inflammation vasculaire : VASCULARITE
CRYOGLOBULINEMIQUE
Sd de cryoglobulinémie mixte
Caractérisation historique par une TRIADE clinique:
1)PURPURA2)ARTHRALGIES
3)ASTHENIEPrincipales autres atteintes viscérales:1) Rénale:Cryoglobulinémie type II avec composant monoclonal IgM Kappa, GNMP de type 1 2) Neurologique Périphérique: Polyneuropathie symétrique distale sensitive ou SMotrice +++
Manifestations rénales
• Cryoglobulinémie Type II avec composant monoclonal IgM K +++• Clinique: • Protéinurie abondante -> sd néphrotique• Hématurie• Insuffisance rénale• HTA+++
• Histologie: GNMP type 1 +++• MO • Prolifération endocapillaire mésangiale (monocytes, PNN)• Dépots éosinophiles ds la lumière capillaire => « thrombi intraluminaux »• Épaississement MBG, aspect en double contour(interposition tissu mésangial et dépôts sous endothéliaux)
• IF• Dépots endomembraneux sous endothéliaux C3, IgG, IgM
Particularités histologiques de la cryoglobulinémie
Prolifération endo capillaire+++
Dépôts sous endothéliaux volumineux
Nombreux aggrégats d’IG obstruant les capillaires glomérulaires (thrombis hyalins)
Cibles thérapeutiques
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VHC
LBCellules
inflammatoires
Cryoglobulines
circulantes4
C5?
Rationnel de l’étude:GNMP: dépôts glomérulaires Ig et cplt, afflux cellules
inflammatoireC5a effet chimiotactique monocytes et PNN dans le
glomérulePreuves expérimentales:
Réduction de l’infiltration glomérulaire en PNN chez les souris ayant un déficit en C5
Molécule disponible: Ac monoclonal anti C5 : Eculizumab = Soliris°
Objectif de l’étude:Déterminer si l’inhibition du complément (C5) permet de
limiter l’inflammation glomérulaire 1 rapport de cas:
Femme de 55 ans, GN sévère induite par une cryoglobulinémie mixte
Cryoglobulinémie Type IIComplexes Immuns circulants
Activation de la voie classique du complément C5a => Chimiotactisme PNN et monocytes
Stimulation adhésion PNN à endothélium
RÉSULTATS• Stabilisation de la fonction rénale qq semaines• Plasmaphérèse en urgence devant surcharge
Étude en ttt des rechutes.
Intérêt du blocage préventif du C5a en
prévention de l’inflammation glomérulaire?