Image D’une Urbanisation Pluriel
Tunis: Spécialité urbaine du Maghreb
samedi 12 juin 2010
‣ Est-ce que la planification urbaine permet de minimiser l’exclusion spatiale?
samedi 12 juin 2010
Position méditerranéenne
Ouverture sur l’Europe
Ouverture sur le monde
Corridor de réfugiés
samedi 12 juin 2010
Position méditerranéenne
Ouverture sur l’Europe
Ouverture sur le monde
Corridor de réfugiés
samedi 12 juin 2010
Au centre du Maghreb
✤ Maroc ✤ Sahara Occidental✤ Mauritanie✤ Tunisie✤ Lybie
✤ La Tunisie est le plus petit pays du Maghreb
✤ Tunisie a une population (10,5 M) trois fois moins importante que l’Algérie (35M) et le Maroc (32M)
✤ La Tunisie est le pays du Maghreb qui est le plus urbanisé✤ Les tunisiens ont le revenu national par habitant le plus élevé du Maghreb✤ C’est en Tunisie que les taux de décès infantiles sont les plus bas
samedi 12 juin 2010
Urbanisation en Tunisie
1. La Tunisie a toujours été le pays le plus urbanisé du Maghreb
2. 65% de la population résident dans une ville3. Prédominance des villes moyennes et des
petites villes4. Tunis: Primauté de la capitale (15%)
samedi 12 juin 2010
Urbanisation en Tunisie
1. La Tunisie a toujours été le pays le plus urbanisé du Maghreb
2. 65% de la population résident dans une ville3. Prédominance des villes moyennes et des
petites villes4. Tunis: Primauté de la capitale (15%)
samedi 12 juin 2010
Contexte d’urbanisation
Littoralisation de lʼurbanisationLe développement des quartiers illégaux Lʼétalement urbain Processus de métropolisationPression sur zones agricoles
samedi 12 juin 2010
Contexte d’urbanisation
Littoralisation de lʼurbanisationLe développement des quartiers illégaux Lʼétalement urbain Processus de métropolisationPression sur zones agricoles
samedi 12 juin 2010
Histoire de Tunis, la ville aux multiples identités
1. La ville musulmane ou médina2. Lʼépoque coloniale3. Lʼaprès indépendance
samedi 12 juin 2010
Histoire de Tunis, la ville aux multiples identités
1. La ville musulmane ou médina2. Lʼépoque coloniale3. Lʼaprès indépendance
samedi 12 juin 2010
Histoire de Tunis, la ville aux multiples identités
1. La ville musulmane ou médina2. Lʼépoque coloniale3. Lʼaprès indépendance
samedi 12 juin 2010
Médina
✤ Localisé entre deux lacs
✤ Médina = Noyaux urbain
✤ 13 siècles d’histoire
✤ Trame organique, piétonne et enceinte fortifiée
✤ Sous l’aire coloniale la médina est perçue comme dangereuse, anarchique et chaotique
✤ Changement de mentalités avec l’arrivé des études urbaines✤ Espaces réfléchis respectant une hiérarchie socioculturelle et codifiée selon les rapports humains. (M. S. Messikh, 2000)
✤ Un noyau central et deux faubourgs
✤ Classement de la médina de Tunis par l’UNESCO, sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité
65
niveau des tissus urbains. Un tissu dense, des maisons à patios juxtaposées et des parcelles
désordonnées. Les espaces et les demeures ne sont généralement pas de la même splendeur
que celle de la médina, cela s’explique par le fait que la classe sociale qui occupe ce
territoire est plus pauvre.
2.1.2 Naissance de la nouvelle ville
Le paysage changera sous le protectorat français. Avant la naissance de la nouvelle
ville, la médina se développait sur près de 270 hectares (ASM, 2007) (Figure 13). Une
surface qui demeure jusqu’à nos jours inchangés. Elle garda sa morphologie d’origine, mais
se retrouve juxtaposée à un nouveau quartier à dominance administrative de style européen
édifié à ses portes.
Figure 13 : La médina et ses faubourgs avant l’installation de la nouvelle ville (1860)
Source : J. Abdelkafi, La Medina de Tunis, 1989, p38 (d’après un plan dressé par Colin en 1860. Document
original conservé à la bibliothèque Nationale de Paris)
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Médina
✤ Localisé entre deux lacs
✤ Médina = Noyaux urbain
✤ 13 siècles d’histoire
✤ Trame organique, piétonne et enceinte fortifiée
✤ Sous l’aire coloniale la médina est perçue comme dangereuse, anarchique et chaotique
✤ Changement de mentalités avec l’arrivé des études urbaines✤ Espaces réfléchis respectant une hiérarchie socioculturelle et codifiée selon les rapports humains. (M. S. Messikh, 2000)
✤ Un noyau central et deux faubourgs
✤ Classement de la médina de Tunis par l’UNESCO, sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité
65
niveau des tissus urbains. Un tissu dense, des maisons à patios juxtaposées et des parcelles
désordonnées. Les espaces et les demeures ne sont généralement pas de la même splendeur
que celle de la médina, cela s’explique par le fait que la classe sociale qui occupe ce
territoire est plus pauvre.
2.1.2 Naissance de la nouvelle ville
Le paysage changera sous le protectorat français. Avant la naissance de la nouvelle
ville, la médina se développait sur près de 270 hectares (ASM, 2007) (Figure 13). Une
surface qui demeure jusqu’à nos jours inchangés. Elle garda sa morphologie d’origine, mais
se retrouve juxtaposée à un nouveau quartier à dominance administrative de style européen
édifié à ses portes.
Figure 13 : La médina et ses faubourgs avant l’installation de la nouvelle ville (1860)
Source : J. Abdelkafi, La Medina de Tunis, 1989, p38 (d’après un plan dressé par Colin en 1860. Document
original conservé à la bibliothèque Nationale de Paris)
samedi 12 juin 2010
Période de colonisation (1881 - 1956)
✤ Transfert progressif des activités économiques vers le centre moderne
✤ La ville coloniale et la médina: dualité (M. Ben Slimane, 2004)✤ Dualité de la centralité✤ Dualité culturelle, religieuse et politique✤ Dualité fonctionnelle✤ Dualité morphologique
✤ Médina devient la terre d’accueil des populations pauvres des régions rurales
samedi 12 juin 2010
La république de la Tunisie
[1956]
samedi 12 juin 2010
Évolution spatiale post-coloniale
samedi 12 juin 2010
Urbanisation de l’après indépendance
✤ Première vision d’agglomération du développement de la ville (1974)
✤ Amélioration des habitations et des systèmes sanitaires✤ Schéma directeur d’assainissement✤ Schémas directeurs routiers, d’eau potable et
d’électricité✤ Permet des réaliser d’importants investissements
immobiliers✤ Société Nationale Immobilière de Tunisie et les
promoteurs privés
✤ Types de «développement»✤ Gourbivilles✤ Les banlieues de luxe✤ Les quartiers populaires péricentraux
✤ Ségrégation socio-spatiale✤ Médina: Ségrégation religieuse✤ Colonial: Ségrégation ethnique✤ Post-colonial: Ségrégation socio-économique
Jbal Lahmar El Menzah
samedi 12 juin 2010
L’après indépendance, les Gourbivilles
✤ Afflux de migrants ruraux et la formation de Gourbuvilles✤ Ceinture urbaine autour de la ville✤ Lors de l’indépendance, 27% de la population de Tunis vivait dans des Gourbuvilles (150 000 personnes)✤ 50% des logements en Tunisie étaient des gourbis (350 000 logements)
✤ Lutte contre les gourbuvilles (années 60)✤ Retour vers la médina✤ Retour vers la région d’origine
samedi 12 juin 2010
L’après indépendance, villes nouvelles
✤ Quartiers de luxe ✤ Notre Dame✤ Mutelle-ville
✤ Quartiers populaires✤ El Manar 1 et 2, El Menzah 6 et El Mourouj
Mutuelle-ville
El Menzah 6
samedi 12 juin 2010
Métropolisation de Tunis
✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)
✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)
✤ Quatre gouvernerats
✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)
✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité
83
Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une
augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement
de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous
(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et
leur impact sur l’agglomération.
Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999
De
Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba
Tunis - 6 959 8 256 5 587
Ariana 26 223 - 2 996 2 590
Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524
Manouba 9 265 2 743 1 076 -
Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02
Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et
de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces
nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel
s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande
croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration
massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et
une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)
b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis
L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante
croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la
capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance
(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en
1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans
voisinage. (Habib Dlala, 2005)
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Métropolisation de Tunis
✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)
✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)
✤ Quatre gouvernerats
✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)
✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité
83
Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une
augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement
de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous
(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et
leur impact sur l’agglomération.
Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999
De
Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba
Tunis - 6 959 8 256 5 587
Ariana 26 223 - 2 996 2 590
Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524
Manouba 9 265 2 743 1 076 -
Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02
Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et
de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces
nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel
s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande
croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration
massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et
une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)
b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis
L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante
croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la
capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance
(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en
1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans
voisinage. (Habib Dlala, 2005)
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Métropolisation de Tunis
✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)
✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)
✤ Quatre gouvernerats
✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)
✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité
83
Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une
augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement
de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous
(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et
leur impact sur l’agglomération.
Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999
De
Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba
Tunis - 6 959 8 256 5 587
Ariana 26 223 - 2 996 2 590
Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524
Manouba 9 265 2 743 1 076 -
Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02
Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et
de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces
nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel
s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande
croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration
massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et
une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)
b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis
L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante
croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la
capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance
(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en
1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans
voisinage. (Habib Dlala, 2005)
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Métropolisation de Tunis
✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)
✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)
✤ Quatre gouvernerats
✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)
✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité
83
Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une
augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement
de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous
(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et
leur impact sur l’agglomération.
Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999
De
Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba
Tunis - 6 959 8 256 5 587
Ariana 26 223 - 2 996 2 590
Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524
Manouba 9 265 2 743 1 076 -
Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02
Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et
de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces
nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel
s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande
croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration
massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et
une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)
b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis
L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante
croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la
capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance
(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en
1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans
voisinage. (Habib Dlala, 2005)
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Métropolisation de Tunis
✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)
✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)
✤ Quatre gouvernerats
✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)
✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité
83
Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une
augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement
de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous
(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et
leur impact sur l’agglomération.
Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999
De
Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba
Tunis - 6 959 8 256 5 587
Ariana 26 223 - 2 996 2 590
Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524
Manouba 9 265 2 743 1 076 -
Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02
Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et
de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces
nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel
s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande
croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration
massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et
une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)
b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis
L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante
croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la
capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance
(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en
1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans
voisinage. (Habib Dlala, 2005)
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Métropolisation de Tunis
✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)
✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)
✤ Quatre gouvernerats
✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)
✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité
83
Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une
augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement
de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous
(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et
leur impact sur l’agglomération.
Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999
De
Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba
Tunis - 6 959 8 256 5 587
Ariana 26 223 - 2 996 2 590
Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524
Manouba 9 265 2 743 1 076 -
Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02
Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et
de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces
nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel
s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande
croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration
massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et
une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)
b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis
L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante
croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la
capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance
(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en
1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans
voisinage. (Habib Dlala, 2005)
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Métropolisation de Tunis
✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)
✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)
✤ Quatre gouvernerats
✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)
✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité
83
Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une
augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement
de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous
(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et
leur impact sur l’agglomération.
Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999
De
Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba
Tunis - 6 959 8 256 5 587
Ariana 26 223 - 2 996 2 590
Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524
Manouba 9 265 2 743 1 076 -
Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02
Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et
de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces
nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel
s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande
croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration
massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et
une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)
b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis
L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante
croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la
capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance
(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en
1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans
voisinage. (Habib Dlala, 2005)
91
s’est resserré après le développement du métro léger, pour passer à 206 lignes régulières
(STT, 2004). Il y a 82 km, de métro léger, répartis sur 5 lignes principales (Baltagi A.,
2005). Deux nouvelles lignes sont actuellement en cours de réalisation reliant Tunis La
Manouba et Tunis El Mourouj. La ligne de TGM (Train Goulette - la Marsa) est le
troisième élément du réseau, elle est également en voie de modernisation, surtout avec la
construction du nouveau Pont Rades la Goulette.
Figure 23 : Schéma du réseau de transport de Métro léger de Tunis
Source : http://www.monde-du-voyage.com/transport-ferroviaire/metros-du-monde.php
À l’intérieur de l’agglomération du grand Tunis, la demande en transport quotidien
est estimée à 3 millions de déplacements en 2002, la part modale des transports collectifs
est de 40 % alors qu’elle était de 55 % en 1999 (Baltagi A., 2005). Cette baisse est justifiée
par la politique qui encourage l’acquisition de voiture familiale. « La voiture populaire » un
Médina
samedi 12 juin 2010
Pression immobilière sur les zones agricoles
2004
Sidi Daoud 2006
samedi 12 juin 2010
Pression immobilière sur les zones agricoles
20042007
Sidi Daoud 2006
samedi 12 juin 2010
Pression immobilière sur les zones agricoles
200420072009
Sidi Daoud 2006
samedi 12 juin 2010
Pression immobilière sur les zones agricoles
200420072009
Sidi Daoud 20062007
samedi 12 juin 2010
Pression immobilière sur les zones agricoles
200420072009
Sidi Daoud 200620072008
samedi 12 juin 2010
Pression immobilière sur les zones agricoles
200420072009
Sidi Daoud 2006200720082009
samedi 12 juin 2010
Renforcer la centralité de Tunis
✤ Développement des berges du Lac Tunis
samedi 12 juin 2010
Renforcer la centralité de Tunis
✤ Développement des berges du Lac Tunis
683 hectares (ha)269 ha de quartiers urbains120 000 habitants54 ha de grands équipementsCentre financier et cité sportive274 ha d’espaces verts
samedi 12 juin 2010
Approfondissement de la ségrégation spatiale
✤ «la différenciation devient le sens même des lieux» et où «l’inégalité est exhibée et affichée» (Belhedi, 2005)
✤ Acheteurs: 76% sont cadres supérieurs, 6,9% sont des cadres moyens et 5,4% sont des commerçants
samedi 12 juin 2010
Gouvernance urbaine
✤ Crise de la gouvernance✤ Remise en question de l’état Keynésien
✤ Recentrage sur un État régulateur✤ Depuis 1994 approbation des documents de planification par le
gouverneur et depuis 2006 s’ajoute le ministre de l’Intérieur.
✤ Décentralisation vers les communes de la planification urbaine✤ Promotion du secteur privé✤ Les projets présidentiels✤ Ouverture du système de décision à plusieurs acteurs✤ Peu de reconnaissances légales pour les groupes associatifs✤ Expérience participative d’Ettadhamen
«La « gouvernance » tunisienne apparaît, en effet, peu ouverte marquée d’un autoritarisme persistant et l’approche tunisienne du partenariat, contestable et teintée d’un fort économisme réducteur. » (Ben Letaief, 2008)
samedi 12 juin 2010
Conclusion
✤ Tunisie urbanisée✤ Multiple types de
développement✤ Exclusion persistante✤ Importants impacts
environnementaux✤ Gouvernance urbaine en
mutation
samedi 12 juin 2010
Médiagraphie
• Urbanisation du MaghrebCHABBI Morched (2009), Mutations et défis de lʼurbanisation au Maghreb, Présentation lors dʼune table ronde, Tunis, 23 et 24 juin 2009, Coopération Technique Allemande-gtz, 30 pages
SABATELLO Eitan (1990), « Croissance démographique et urbanisation au Maghreb et dans la péninsule arabique » dans Croissance démographique et urbanisation, politiques de peuplement et aménagement du territoire, Séminaire international de Babat, 15-17 mai, numéro 5, AIDELF, pp.160-166
KHAROUFI Mostafa (1995), Urbanisation et recherche urbaine dans le monde arabe, Gestion des Transformations Sociales – MOST, documents de discussion – No.11, UNESCO, 25 pages
• Urbanisation de TunisBOUASSIDA Lassaad, MARÉCHAL Charles et BEN-KHATRA Nébil (1998) Étude de la dynamique de lʼexpansion urbaine du grand Tunis (1975-1998), Université dʼété internationale, Espace et Environnement Méditerranéen, CNES, Ministre de lʼéducation (France et Tunisie) et le Secrétariat dʼétat à la recherche scientifique et à la technologie (Tunisie), 18 pages.
http://www.educnet.education.fr/obter/appliped/tunis/theme/tunis2.htm, consulté le 15 février 2009
• Formes et forces urbainesBARTHEL Pierre-Arnaud (2008) « Faire du « grand projet » au Maghreb. Lʼexemple des fronts dʼeau (Casablanca et Tunis) » dans Géocarrefour, n.83-1, pp.25 à 34
DJEMEL Manel (2008), Mémoire de maîtrise : Impact de lʼévolution des formes de croissance urbaine sur lʼidentité de la ville et de ses citoyens, décembre 2008, Institut dʼurbanisme, Faculté dʼaménagement de lʼUniversité de Montréal, 221 pages
SIGNOLES, BELHEDI, MIOSSEC et DLALA (1980), « Tunis : évolution et fonctionnement de lʼespace urbain » Urbama n.6 (CNRS n. 706)
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Médiagraphie (suite)
• Gouvernance de la région métropolitaine
BEN LETAIEF Mustafa (2008), Les politiques urbaines en Tunisie. Quelques réflexions sur les mutations dʼune action publique post-keynésienne, dans Métropoles, n.4, pp.133 à 159
CHABBI Morched, "Potentialités et obstacles à la constitution d'une région urbaine - Le cas du Grand Tunis", 40th ISoCaRP Congress 2004, 10 pages
Partenariat pour le Développement Municipal (PDM), Fiche de pays : Tunisie, 8 pageshttp://www.pdm-net.org/fiches_pays.php, consulté le 23 février 2010
• Projet Tunis Lac Sudhttp://www.tunisia-today.com/archives/6577
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