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HOCKEY SUR GLACE Le Tramelot est nommé délégué du conseil d’administration du HCC. Gérard Scheidegger aux Mélèzes JULIÁN CERVIÑO La saison est terminée, mais l’avenir est en marche au HCC. Le club des Mélèzes est en pleine mutation et ses futurs di- rigeants ont décidé de créer un nouveau poste, celui de délégué du conseil d’administration. Le manager Gérard Scheidegger (49 ans) occupera ce poste à mi- temps dès le 1er mai. Bien connu dans le milieu du hockey, le Tramelot sera, en quelque sorte, le bras droit du conseil d’administration (CA) dans la gestion du club. Sa tâche sera d’optimiser, de développer et de professionnaliser la struc- ture managériale du HCC, selon les dirigeants (lire aussi ci-des- sous). Il sera, en fait, en charge de la direction aux Mélèzes, sur- tout au niveau administratif et commercial (sponsoring), sans s’occuper de l’aspect sportif. Gérard Scheidegger, qui pos- sède d’autres mandats en ma- tière sportive et de gestion d’en- treprise, se définit d’abord comme «un coordinateur». «Ce sera ma tâche la plus impor- tante», estime-t-il. «Je vais d’abord observer et écouter avant de fixer les premières priorités. Je ne suis pas le Messie. Nous allons y aller pas à pas. J’ai surtout l’im- pression que ce club a besoin d’une personne de référence à qui on peut s’adresser.» Pas faux! Attaché au HCC Après son départ du Lausanne HC en 2010, Gérard Scheideg- ger ne pensait pas replonger dans le monde du hockey. «C’est une surprise pour moi de me re- trouver là», assure-t-il. «Mais je suis très attaché au HCC. C’est le premier club que j’ai suivi dans ma jeunesse. Je venais souvent au match depuis Tramelan et je ne suis pas insensible à son évolution. Les futurs dirigeants ont su ré- veiller mon intérêt pour ce club.» On devine que ce ne fut pas trop compliqué, même si tout ne s’est pas fait en un jour. Le défi proposé par le HCC correspond à celui qu’aime rele- ver ce manager. «Dans le cadre de mes mandats, j’ai toujours été attiré par l’optimisation des res- sources d’un club ou par sa re- structuration», affirme-t-il. «Contrairement à d’autres expé- riences, cette fois j’arrive dans un club qui évolue dans de bonnes conditions. Je tire d’ailleurs mon chapeau aux précédents diri- geants qui l’ont dirigé bénévole- ment. Ce n’est plus possible de nos jours. Le HCC n’avait jamais fait le pas de nommer un directeur ou un délégué du CA. Je suis content de pouvoir l’aider.» La fibre managériale et com- merciale de Gérard Scheidegger devrait permettre au HCC d’améliorer son fonctionne- ment sans renier son âme. Il va devoir le professionnaliser sans dénaturer son caractère convi- vial et familial. «Il s’agira d’avan- cer ensemble avec toutes les per- sonnes concernées», souligne-t-il. «J’espère former une pyramide solide avec des gens qui tirent tous à la même corde. Mon identification au club est forte. Je suis quelqu’un de la région et je ne veux pas faire un ‹one-man- show›. Je veux fédérer les gens qui œuvrent pour le HCC et en trouver d’autres capables de l’aider.» Le parcours de Gérard Schei- degger à Bienne, Langnau, Da- vos et Lausanne parlent pour lui, même s’il a aussi ses détrac- teurs. Au LHC, son travail a sou- vent été salué. «Avec plusieurs personnes, nous sommes parvenus à assainir ce club et à le structu- rer», relève-t-il. «Maintenant, on sait où il évolue et qui est à l’origine de tout ça. J’ai beaucoup appri s, mais je n’aime pas revenir sur le passé. J’aime bouger. Parfois, je bouscule les habitudes et certaines personnes ne comprennent pas. J’apporte juste mon savoir-faire, mes qualités et mes faiblesses, comme chacun. L’objectif est de composer avec tout ça en tra- vaillant ensemble.» Pas un directeur sportif Dans un premier temps, Gé- rard Scheidegger va s’attacher à repérer le terrain. «Je veux iden- tifier les points sur lesquels il faut mettre l’accent», explique-t-il. «Il faudra qu’on détermine comment on veut fonctionner et mettre en place ce fonctionnement. Bien sûr, dans un club sportif, tout cela sera indirectement lié au sport, mais je ne m’en occuperai en principe pas. J’ai souvent été considéré comme un directeur sportif, notamment lors de mon passage au HC Bi- enne, mais ça n’a jamais été le cas.» L’aspect sportif sera géré par la commission technique, comme indiqué hier dans nos colonnes. Gérard Scheidegger aura bien assez de travail, surtout à 50%, sans devoir s’occuper de ce qui se passe sur la glace. Son engage- ment marque un passage plus poussé vers le professionna- lisme et un renouveau dans la gestion. Le HCC en a bien be- soin pour se relancer. Stéphane Fasel, Alain Dubois et Gérard Scheidegger: réunis et unis autour et pour le HCC. RICHARD LEUENBERGER SKI ALPIN Les régionaux en verve Le week-end a été riche en bonnes performances pour les skieurs du Giron jurassien. Par exemple, Rémi Cuche et Justine Herzog (photo) ont remporté un géant à Adelboden. PAGE 27 MARDI 3 MARS 2015 SPORTS SP Alain Dubois et Stéphane Fasel, prési- dent et vice-président du futur conseil d’administration qui devrait être confir- mé lors de la prochaine assemblée gé- nérale du HCC, justifient l’engagement de Gérard Scheidegger. «Nous tenons tout d’abord à remercier nos prédéces- seurs pour le travail accompli », souli- gnent-ils. «Après deux ans passés au sein du conseil d’administration (CA), nous avons remarqué qu’il était nécessaire d’un peu professionnaliser la gestion de notre club. C’est une tâche que nous ne pouvons pas assumer. Nous sommes chacun pa- trons de PME et nous n’avons pas 50% de notre temps à consacrer au HCC. Ce n’est pas possible.» Voilà pourquoi, selon ces futurs diri- geants, le HCC a besoin d’un délégué, ou directeur. «Ce club est aussi une PME qui doit aller de l’avant et se développer», affirment les deux actuels membres du CA. «Il n’est pas possible de remplir cette tâche bénévolement. Nous sommes con- scients du travail des bénévoles. Il s’agit de les aider et de les soutenir.» Une aubaine S’ils ont rapidement décidé de créer ce nouveau poste, Alain Dubois, Sté- phane Fasel et leurs collègues ont mis du temps à engager Gérard Scheideg- ger. «J’ai vu beaucoup de monde», expose Alain Dubois. «Il est vraiment très diffi- cile de dénicher quelqu’un qui s’identifie à notre projet, qui parle le français et qui connaît la mentalité des gens d’ici. Pour nous, c’est une aubaine d’avoir pu engager Gérard. C’est un professionnel, il connaît le monde du hockey et le management d’un club sportif. Avec lui, le feeling est tout de suite passé et je suis très content de son engagement.» Pour les dirigeants, la première tâche de Gérard Scheidegger «sera d’établir un état des lieux. Nous fixerons ensuite en- semble des axes de travail.» Une mission difficile à remplir sans un minimum de temps à disposition. «Le hockey s’est pro- fessionnalisé et les dirigeants sont très sou- vent sollicités. Cela demande des compé- tences que nous n’avons pas toujours», signale Stéphane Fasel. «Cela dit, nous voulons conserver l’esprit convivial qui rè- gne dans notre club et même de le fortifier. Nous sommes tous déçus par l’issue de la saison et par la baisse de fréquentation dans la patinoire. Nous voulons surtout reconvaincre les gens de revenir assister à nos matches.» Pas une mince affaire... Communication à améliorer Les futurs dirigeants entendent aussi améliorer la communication de leur club, à l’interne comme à l’extérieur. «Nous devrons revoir notre politique en la matière», confirme Stéphane Fasel. L’engagement d’une future responsable dans ce secteur ne saurait tarder. Bref, comme sur la glace, les chantiers ne manquent pas aux Mélèzes. C’est bien de s’y attaquer rapidement. Les futurs dirigeants affirment être «conscients du travail des bénévoles» Alain Dubois est très content d’avoir pu engager Gérard Scheidegger. R. LEUENBERGER NAISSANCE 24 août 1965. ETAT-CIVIL Marié. PROFESSION Manager du sport, diplômé à l’Idheap (Institut des hautes études en administration publique). PARCOURS DE 1981 À 1997 Employé de banque à la Banque cantonale de Berne (à Tramelan), la Banque cantonale de Zurich (à Zurich), Swiss Cantobank (à Londres), à la Banque cantonale du Tessin, (à Bellinzone) et au Credit Suisse (à Saint-Imier). DE 1997 À 2010 Directeur au HC Bienne (4 ans), directeur commercial du HC Davos et de la Coupe Spengler (2 ans), manager général du SC Langnau; directeur général du Lausanne HC (4 ans). DE 2010 À AUJOURD’HUI Directeur de son entreprise de management (Optimum Management SA) avec plusieurs mandats, dont un au FC Bienne en 2011; comme manager d’un pilote automobile d’usine et conseiller en gestion d’entreprise. GÉRARD SCHEIDEGGER EN BREF « Je ne veux pas faire un ‹one-man-show›. Je veux fédérer les gens qui œuvrent pour le HCC et en trouver d’autres capables de l’aider.» GÉRARD SCHEIDEGGER FUTUR DÉLÉGUÉ DU CONSEIL D’ADMINSTRATION DU HCC

SKI ALPIN - Les régionaux en verve (Source : L'Express 03.03.15)

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Page 1: SKI ALPIN - Les régionaux en verve (Source : L'Express 03.03.15)

HOCKEY SUR GLACE Le Tramelot est nommé délégué du conseil d’administration du HCC.

Gérard Scheidegger aux MélèzesJULIÁN CERVIÑO

La saison est terminée, mais l’avenir est en marche au HCC. Le club des Mélèzes est en pleine mutation et ses futurs di-rigeants ont décidé de créer un nouveau poste, celui de délégué du conseil d’administration. Le manager Gérard Scheidegger (49 ans) occupera ce poste à mi-temps dès le 1er mai.

Bien connu dans le milieu du hockey, le Tramelot sera, en quelque sorte, le bras droit du conseil d’administration (CA) dans la gestion du club. Sa tâche sera d’optimiser, de développer et de professionnaliser la struc-ture managériale du HCC, selon les dirigeants (lire aussi ci-des-sous). Il sera, en fait, en charge de la direction aux Mélèzes, sur-tout au niveau administratif et commercial (sponsoring), sans s’occuper de l’aspect sportif.

Gérard Scheidegger, qui pos-sède d’autres mandats en ma-tière sportive et de gestion d’en-treprise, se définit d’abord comme «un coordinateur». «Ce sera ma tâche la plus impor-tante», estime-t-il. «Je vais d’abord observer et écouter avant de fixer les premières priorités. Je ne suis pas le Messie. Nous allons y aller pas à pas. J’ai surtout l’im-pression que ce club a besoin d’une personne de référence à qui on peut s’adresser.» Pas faux!

Attaché au HCC Après son départ du Lausanne

HC en 2010, Gérard Scheideg-ger ne pensait pas replonger dans le monde du hockey. «C’est une surprise pour moi de me re-trouver là», assure-t-il. «Mais je suis très attaché au HCC. C’est le premier club que j’ai suivi dans ma jeunesse. Je venais souvent au match depuis Tramelan et je ne suis pas insensible à son évolution. Les futurs dirigeants ont su ré-veiller mon intérêt pour ce club.» On devine que ce ne fut pas trop compliqué, même si tout ne s’est pas fait en un jour.

Le défi proposé par le HCC correspond à celui qu’aime rele-ver ce manager. «Dans le cadre

de mes mandats, j’ai toujours été attiré par l’optimisation des res-sources d’un club ou par sa re-structuration», affirme-t-il. «Contrairement à d’autres expé-riences, cette fois j’arrive dans un club qui évolue dans de bonnes conditions. Je tire d’ailleurs mon chapeau aux précédents diri-

geants qui l’ont dirigé bénévole-ment. Ce n’est plus possible de nos jours. Le HCC n’avait jamais fait le pas de nommer un directeur ou un délégué du CA. Je suis content de pouvoir l’aider.»

La fibre managériale et com-merciale de Gérard Scheidegger devrait permettre au HCC

d’améliorer son fonctionne-ment sans renier son âme. Il va devoir le professionnaliser sans dénaturer son caractère convi-vial et familial. «Il s’agira d’avan-cer ensemble avec toutes les per-sonnes concernées», souligne-t-il. «J’espère former une pyramide solide avec des gens qui tirent tous à la même corde. Mon identification au club est forte. Je suis quelqu’un de la région et je ne veux pas faire un ‹one-man-show›. Je veux fédérer les gens qui œuvrent pour le HCC et en trouver d’autres capables de l’aider.»

Le parcours de Gérard Schei-degger à Bienne, Langnau, Da-vos et Lausanne parlent pour lui, même s’il a aussi ses détrac-teurs. Au LHC, son travail a sou-vent été salué. «Avec plusieurs

personnes, nous sommes parvenus à assainir ce club et à le structu-rer», relève-t-il. «Maintenant, on sait où il évolue et qui est à l’origine de tout ça. J’ai beaucoup appris, mais je n’aime pas revenir sur le passé. J’aime bouger. Parfois, je bouscule les habitudes et certaines personnes ne comprennent pas. J’apporte juste mon savoir-faire, mes qualités et mes faiblesses, comme chacun. L’objectif est de composer avec tout ça en tra-vaillant ensemble.»

Pas un directeur sportif Dans un premier temps, Gé-

rard Scheidegger va s’attacher à repérer le terrain. «Je veux iden-tifier les points sur lesquels il faut mettre l’accent», explique-t-il. «Il faudra qu’on détermine comment

on veut fonctionner et mettre en place ce fonctionnement. Bien sûr, dans un club sportif, tout cela sera indirectement lié au sport, mais je ne m’en occuperai en principe pas. J’ai souvent été considéré comme un directeur sportif, notamment lors de mon passage au HC Bi-enne, mais ça n’a jamais été le cas.»

L’aspect sportif sera géré par la commission technique, comme indiqué hier dans nos colonnes. Gérard Scheidegger aura bien assez de travail, surtout à 50%, sans devoir s’occuper de ce qui se passe sur la glace. Son engage-ment marque un passage plus poussé vers le professionna-lisme et un renouveau dans la gestion. Le HCC en a bien be-soin pour se relancer. !

Stéphane Fasel, Alain Dubois et Gérard Scheidegger: réunis et unis autour et pour le HCC. RICHARD LEUENBERGER

SKI ALPIN Les régionaux en verve Le week-end a été riche en bonnes performances pour les skieurs du Giron jurassien. Par exemple, Rémi Cuche et Justine Herzog (photo) ont remporté un géant à Adelboden. PAGE 27

MARDI 3 MARS 2015

SPORTSSP

Alain Dubois et Stéphane Fasel, prési-dent et vice-président du futur conseil d’administration qui devrait être confir-mé lors de la prochaine assemblée gé-nérale du HCC, justifient l’engagement de Gérard Scheidegger. «Nous tenons tout d’abord à remercier nos prédéces-seurs pour le travail accompli», souli-gnent-ils. «Après deux ans passés au sein du conseil d’administration (CA), nous avons remarqué qu’il était nécessaire d’un peu professionnaliser la gestion de notre club. C’est une tâche que nous ne pouvons pas assumer. Nous sommes chacun pa-trons de PME et nous n’avons pas 50% de notre temps à consacrer au HCC. Ce n’est pas possible.»

Voilà pourquoi, selon ces futurs diri-

geants, le HCC a besoin d’un délégué, ou directeur. «Ce club est aussi une PME qui doit aller de l’avant et se développer», affirment les deux actuels membres du CA. «Il n’est pas possible de remplir cette tâche bénévolement. Nous sommes con-scients du travail des bénévoles. Il s’agit de les aider et de les soutenir.»

Une aubaine S’ils ont rapidement décidé de créer

ce nouveau poste, Alain Dubois, Sté-phane Fasel et leurs collègues ont mis du temps à engager Gérard Scheideg-ger. «J’ai vu beaucoup de monde», expose Alain Dubois. «Il est vraiment très diffi-cile de dénicher quelqu’un qui s’identifie à notre projet, qui parle le français et qui

connaît la mentalité des gens d’ici. Pour nous, c’est une aubaine d’avoir pu engager Gérard. C’est un professionnel, il connaît le monde du hockey et le management d’un club sportif. Avec lui, le feeling est tout de suite passé et je suis très content de son engagement.»

Pour les dirigeants, la première tâche de Gérard Scheidegger «sera d’établir un état des lieux. Nous fixerons ensuite en-semble des axes de travail.» Une mission difficile à remplir sans un minimum de temps à disposition. «Le hockey s’est pro-fessionnalisé et les dirigeants sont très sou-vent sollicités. Cela demande des compé-tences que nous n’avons pas toujours», signale Stéphane Fasel. «Cela dit, nous voulons conserver l’esprit convivial qui rè-

gne dans notre club et même de le fortifier. Nous sommes tous déçus par l’issue de la saison et par la baisse de fréquentation dans la patinoire. Nous voulons surtout reconvaincre les gens de revenir assister à nos matches.» Pas une mince affaire...

Communication à améliorer Les futurs dirigeants entendent aussi

améliorer la communication de leur club, à l’interne comme à l’extérieur. «Nous devrons revoir notre politique en la matière», confirme Stéphane Fasel. L’engagement d’une future responsable dans ce secteur ne saurait tarder. Bref, comme sur la glace, les chantiers ne manquent pas aux Mélèzes. C’est bien de s’y attaquer rapidement. !

Les futurs dirigeants affirment être «conscients du travail des bénévoles»

Alain Dubois est très content d’avoir pu engager Gérard Scheidegger. R. LEUENBERGER

NAISSANCE 24 août 1965.

ETAT-CIVIL Marié.

PROFESSION Manager du sport, diplômé à l’Idheap (Institut des hautes études en administration publique).

PARCOURS DE 1981 À 1997 Employé de banque à la Banque cantonale de Berne (à Tramelan), la Banque cantonale de Zurich (à Zurich), Swiss Cantobank (à Londres), à la Banque cantonale du Tessin, (à Bellinzone) et au Credit Suisse (à Saint-Imier).

DE 1997 À 2010 Directeur au HC Bienne (4 ans), directeur commercial du HC Davos et de la Coupe Spengler (2 ans), manager général du SC Langnau; directeur général du Lausanne HC (4 ans).

DE 2010 À AUJOURD’HUI Directeur de son entreprise de management (Optimum Management SA) avec plusieurs mandats, dont un au FC Bienne en 2011; comme manager d’un pilote automobile d’usine et conseiller en gestion d’entreprise.

GÉRARD SCHEIDEGGER EN BREF

"« Je ne veux pas faire un ‹one-man-show›. Je veux fédérer les gens qui œuvrent pour le HCC et en trouver d’autres capables de l’aider.» GÉRARD SCHEIDEGGER FUTUR DÉLÉGUÉ DU CONSEIL D’ADMINSTRATION DU HCC

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MARDI 3 MARS 2015

SPORTS 27

Lara Gut a sans doute perdu son globe du super-G. La Tessi-noise a dû se contenter d’une modeste 10e place à Bansko (Bul), où l’Autrichienne Anna Fenninger a conquis une nou-velle victoire.

Meilleure super-géantiste l’hi-ver dernier, mais moins régu-lière cette saison, Lara Gut a li-vré hier l’une de ses moins bonnes prestations dans la disci-pline. Sur une piste très techni-que, qui aurait dû a priori lui convenir, la skieuse de Comano a multiplié les approximations. Brouillonne, en retard sur cer-taines trajectoires et trop sou-vent en dérapage, elle a concédé plus d’une seconde à ses habi-tuelles rivales, les Anna Fennin-

ger (1re), Tina Maze (2e) et autre Lindsey Vonn (3e).

Alors qu’il ne reste plus que deux super-G au calendrier – voire trois si celui annulé same-di est reprogrammé –, Lara Gut accuse un retard de 156 points sur Anna Fenninger au classe-ment de la discipline. Un handi-cap quasiment rédhibitoire, et d’autant plus au vu de la forme éblouissante de l’Autrichienne.

La frayeur du bâton Double médaillée d’or aux

Mondiaux de Beaver Creek, puis vainqueur à trois reprises pour son retour en Coupe du monde, Anna Fenninger est ir-résistible en cette fin de saison. Preuve de la confiance qui ha-

bite actuellement la Salzbour-geoise, elle n’a pas paniqué hier lorsqu’elle a brièvement lâché son bâton droit, le récupérant en plein virage avant de filer vers la victoire.

Comme la veille en super-combiné, l’Autrichienne a de-vancé Tina Maze (à 0’’16). Une Slovène qui n’en finit plus de perdre du terrain sur sa rivale au classement général de la Coupe du monde, où son avance n’est plus que de 44 points.

A l’image de Lara Gut, les au-tres Suissesses n’ont pas brillé à Bansko où, après trois jours de brouillard, le soleil était enfin au rendez-vous. Auteur d’une en-courageante 6e place en super-combiné, Dominique Gisin n’a

pas vraiment pu confirmer, se contentant du 14e rang. Cela s’est avéré encore plus difficile pour Fabienne Suter, à côté de son sujet et reléguée hors du top 15.

A noter finalement que ce su-per-G remplaçait celui annulé vendredi en raison du brouillard. Quant à celui de sa-medi, tombé à l’eau pour la même raison, il n’a pas encore été reprogrammé par la Fédéra-tion internationale (FIS).

Après ce long week-end en Bulgarie, la Coupe du monde dames va rejoindre Garmisch-Partenkirchen (All), où une des-cente (samedi) et un super-G (dimanche) sont programmés. !

Anna Fenninger ne compte plus que 44 points de retard sur la leader Tina Maze au classement général de la Coupe du monde. KEYSTONE

SKI ALPIN L’Autrichienne remporte le super-G de Bansko. Lara Gut seulement dixième.

Anna Fenninger confirme sa forme éblouissante

GIRON JURASSIEN La fondeuse Solène Faivre ainsi que plusieurs skieurs alpins s’illustrent.

Week-end riche en performances de choixSolène Faivre a a porté haut les

couleurs du Giron jurassien sur la neige slovène ce week-end.

La fondeuse du SC La Brévine , sélectionnée parmi les meilleurs M16 de l’Arc alpin, a pris la 15e place de la course individuelle de 5 km en style libre samedi lors de l’épreuve de Coupe d’Eu-rope à Rogla. Seules trois filles nées en 2000 ont fait mieux qu’elle. Dimanche, elle a fini quatrième du relais mixte avec l’équipe de Suisse II.

Faste week-end également pour les skieurs alpins régio-naux. A Adelboden, plusieurs se sont qualifiés pour les finales de la saison du GP Migros, fin mars aux Crosets, en Valais.

Sur la piste qui accueille le géant de la Coupe du monde, Rémi Cuche (14 ans, SC Chasse-

ral-Dombresson) a décroché sa qualification en s’adjugeant la

victoire, tout comme Pauline Schindelholz du SC Saint-Imier. Egalement admis aux Crosets, Benjamin Burkhart (Chau-mont), Julie Schär (Corcelles) et Justine Herzog (Les Geneveys-sur-Coffrane).

Autre lieu mythique le Lau-berhorn a accueilli un super-G régional bernois. Là aussi Pau-line Schindelholz (3e) et Rémi Cuche (5e) se sont mis en évi-dence. Mais la meilleure perfor-mance est à mettre au crédit de Marie Knüchel (SC Nods-Chas-seral) qui a fini deuxième. Ces trois coureurs, ainsi que Julie Schär, prendront part aux championnats de Suisse de vi-tesse M16 les 7 et 8 mars à Crans-Montana. ! RÉD -

ATHLÉTISME Charlotte Donzallaz obtient une récompense méritée

Disputé à Lausanne/Vidy, par d’excellentes conditions sur un parcours rapide et peu accidenté, le championnat national de cross est revenu à Christian Kreienbühl (TV Oerlikon) de-vant l’Ethiopien Tolossa Chen-gere (Lausanne-Sport). Rentré peu avant ces championnats d’un camp au Kenya, le Zuri-chois a remporté avec autorité son premier titre national.

Chez les féminines, la favorite Fabienne Schlumpf (TV Hüt-ten) s’est logiquement imposée, alors que sur le cross court de 3 km, Florence Péguiron (CA Sion) a remporté la victoire.

A l’exception de Charlotte Donzallaz (Olympic), la petite délégation neuchâteloise a été très discrète. En terminant au

8e rang de la catégorie M16, la Chaux-de-Fonnière a confirmé qu’elle fait désormais partie de l’élite de sa catégorie. A l’issue de ce championnat, Charlotte Donzallaz occupe le 4e rang du classement final de la Cross Cup M16 (87 classées). L’athlète de l’Olympic aura l’opportunité de disputer une course au cours du Meeting international de Lu-cerne. Il s’agit d’une belle récom-pense au terme d’une saison marquée par deux victoires et plusieurs top 5.

Chez les bien plus âgés, à si-gnaler la troisième place de Jean-Michel Lambelet de la Bré-vine dans la catégorie des M65 et l’argent décroché par Jean-Louis Juncker de Boudry en M70. ! RJA-RÉD

CYCLISME Les Jurassiens Alex Mercier et Laurent Beuret en fine

Que ce soit au Maroc ou en France, les coureurs du Team Humard Vélo-Passion ont bien commencé leur saison.

Le GP Al Massira, au Maroc, dernière épreuve du Challenge de la Marche-Verte, a vu Alex Mercier réaliser une superbe performance en se classant 6e de cette course longue de 140 km, à 25’’ du vainqueur, le Marocain Saadoune Abdelati. Ce résultat offre 8 points du classement mondial de l’UCI à Alex Mercier, qui viennent s’ajouter aux trois remportés par son coéquipier Adrien Che-naux, 8e de la première épreuve.

En ce qui concerne les autres

coureurs de la formation juras-sienne, Romain Aubert a pris le 19e rang à 4’35’’ du vainqueur, Julien Bossens a fini 22e à 5’20’’, Adrien Chenaux 29e à 9’50’’ et Yves Mercier 43e à 13’04’’.

L’autre partie du Team Hu-mard a pris part dimanche au Critérium du printemps à Bro-gnard (France). Laurent Beuret a obtenu une belle 7e place au terme d’une course de 110 km, rendue difficile par la pluie in-cessante. Le Jurassien est parve-nu à s’insérer dans l’échappée décisive, partie au 15e kilomètre avec 17 coureurs. Le Français Damien Touze a remporté la vic-toire. ! RÉD -

Solène Faivre a décroché un top 15 en Coupe d’Europe. SP

SKI-ALPINISME Marianne Fatton sur le podium Marianne Fatton est montée sur le podium en Coupe du monde juniors à Val Martello, en Italie. La skieuse de Dombresson a pris le deuxième rang en sprint. ! RÉD

TENNIS Stefanie Vögele encore battue Stefanie Voegele (WTA 101) ne voit toujours pas la lumière. Elle a connu une nouvelle défaite dans un premier tour. A Kuala Lumpur, elle s’est inclinée 6-3 7-6 (7/4) devant la Japonaise Kurumi Nara (WTA 57). !

HIPPISME Bonne surprise pour Pius Schwizer Pius Schwizer a reçu une belle surprise hier. Le cavalier d’Oensingen sera de la partie lors de la finale de la Coupe du monde à Las Vegas (15 - 19 avril), alors qu’il pensait avoir échoué dans les qualifications. Il y aura donc trois Suisses au départ dans le Nevada, le Soleurois rejoignant le Jurassien Steve Guerdat et Martin Fuchs. !

AUTOMOBILISME Mick Schumacher sur les traces de son père Mick Schumacher, le fils de 15 ans du septuple champion du monde de F1 allemand Michael Schumacher, fera à son tour ses débuts en monoplace. Il intégrera l’équipe néerlandaise Team van Amersfoort en Formule 4. La Formule 4, créée en 2014, est un championnat de promotion permettant aux jeunes pilotes de faire leurs armes sur des voitures plus légères que dans la catégorie reine !

HOCKEY SUR GLACE Sven Bärtschi aux Vancouver Canucks Sven Bärtschi (22 ans) a été échangé contre un deuxième tour de draft NHL par les Calgary Flames. L’ancien junior et attaquant de Langenthal va grossir le contingent suisse des Vancouver Canucks où il retrouvera les défenseurs Yannick Weber et Luca Sbisa. !