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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique
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ANNEE 31 - JAN/FEV/MAR 2015
167magazineFEDELEC
Bureau de dépôt Ostende X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
be
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Surveillance efficace:
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gestion durable de l’énergie
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Nouvelles techniques pour
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VAN DE PERIODIEKE PERS
Colofon
Chers collègues,
Nous avons récemment pu rencontrer différents ministres du nouveau gou-
vernement. Lors de ces entretiens, nous avons pu exprimer nos inquiétudes
mais nous avons également formulé des propositions amenant des solutions.
Notre grand souci réside dans le dumping social et la concurrence déloyale provenant de
certains pays, provoquant déjà la perte de plus de 11.000 emplois dans la construction
et les secteurs connexes.
En ce moment, au sein des instances européennes, est mise la dernière main à une nou-
velle "directive détachement" qui vise un meilleur maintien des règles en donnant plus de
poids aux inspections sociales. Espérons que l’on ose aller suffisamment loin, car si ce
n’est pas le cas, la situation deviendra catastrophique et irréversible.
D’autres éléments sont cependant susceptibles d’être améliorés; nous avons précisé-
ment formulé des propositions pour ces derniers:
- Un entrepreneur est parfois redevable de sommes aux pouvoirs publics; mais dans une
situation où les pouvoirs publics eux-mêmes lui sont encore redevables d’une certaine
somme, nous plaidons en faveur d’une compensation selon le modèle néerlandais.
- Nous plaidons également pour une libération automatique de la seconde moitié du
cautionnement dans le cadre de travaux privés, et ceci après un délai de trois mois après
la réception définitive.
Nous demandons aussi une procédure simplifiée pour libérer dans ce cas le cautionne-
ment dans les marchés publics.
- En ce qui concerne la simplification administrative, nous avons bon nombre de propo-
sitions pour atteindre effectivement ce but: entre autres, prendre des initiatives encoura-
geant l’utilisation de la facture électronique dans les PME, prévoir des règles qui tiennent
compte de la spécificité des PME en matière de comptes annuels, diminuer de façon
drastique le nombre d’enquêtes obligatoires, remettre en question certaines obligations
ou en simplifier le remplissage, mais surtout également concrétiser le principe "Only
Once" pour les données reprises dans la banque-carrefour d’entreprises. Cela n’a pas
de sens de demander à un entrepreneur d’introduire à nouveau des attestations qu’il a
déjà introduites auparavant.
Il ne s’agit ici que de quelques exemples des maintes
propositions formulées.
Vous pouvez retrouver l’aperçu total de notre recueil de
revendications sur notre site internet.
Je peux sans crainte mentionner que les ministres
compétents ont montré leur bonne volonté pour
analyser les propositions. L’organisation coupole
Confédération Construction, à laquelle FEDELEC est
membre, sera également concernée à ce sujet.
Antoine Van Lierop,
Président
MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTIONPhilip Declercq, Rudy Gunst,Bart Vancauwenberghe, Tilly BaekelandtT 056 77 13 10 | F 056 77 13 11E redactie@fedelecmagazine.be
PUBLICITE - CONSEILFCO Media,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E filip.cossement@fcomedia.be
CONCEPTION GRAPHIQUERuth Van ThuyneE ruth.vanthuyne@fcomedia.be
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEUR RESPONSABLEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
MAGAZINE OFFICIEL DE FEDELEC: FEDERATION NATIONALE DES ENTREPRENEURS INSTALLATEURS-ELECTRICIENS
DIRECTEUR FEDELECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
PREFACE
product news 38
INSIDE NEWS 05
TECNOLEC INFORME
FEDELEC - INFO de la federation
Projets
reportageS
foires
Nouveaux membres 10
Assurer vos véhicules d’entreprise? 11
Quelques points sur la sécurité sociale et les impôts 12
Efficacité énergétique des installations électriques 14
Surveillance efficace: Eléments de base pour une gestion durable de l’énergie 18
Nouvelles techniques pour la rénovation en profondeur
du Séminaire épiscopal de Gand 22
Survol des énergies renouvelables 28
Eclairage urbain intelligent sur demande 17
Fibaro, la solution simple pour Z-Wave 21
La technologie des leds, en évolution rapide,
nécessite des gradateurs capables de flexibilité 26
Le salon KNX surprend par ses exclusivités 31
Salon New Security:
"La sécurité dans et autour des bâtiments et des infrastructures" 32
Découvrir la nouveauté à Batibouw 36
CONTENU
28
18
22
14
INSIDE NEWS
La CCT Formation détermine que
depuis le 1/1/2015, chaque entre-
prise tient à jour un CV Formation
pour chaque ouvrier occupé dans
l’entreprise. Ce CV est un inven-
taire des fonctions, activités ou
métiers exercés par l’ouvrier, de
toutes les formations qu’il a sui-
vies et des diplômes qu’il a obte-
nus (ou autres formes d’attesta-
tions).
Afin d’aider les entreprises à ce
niveau, les partenaires sociaux ont
confié à Formelec la mission de
CV Formationdévelopper un outil (électronique) où sont
déjà encodées les formations recon-
nues par Formelec suivies par l’ouvrier.
Conjointement, l’employeur mais aussi
l’ouvrier, auront la possibilité de complé-
ter le CV Formation ou de le faire com-
pléter par Formelec. De surcroît, l’outil
est développé de manière à ce que, par
simple pression sur une touche, jaillissent
de l’imprimante les données qui permet-
tront de compléter le bilan social. Une
attention spéciale est prêtée à la sécurité
des données. Ainsi, le CV Formation ne
peut donc être consulté que par l’em-
ployeur ou par l’ouvrier. L’employeur
a également uniquement accès aux
données en matière de formation des
ouvriers qu’il a ou a eu à son service, mais
néanmoins limité à la période d’occupa-
tion chez cet employeur. Une information
détaillée quant au CV Formation ainsi que
de l’outil développé vous seront encore
envoyés ultérieurement.
Les réunions d'information ALIA des
8 et 9 octobre derniers ont permis
aux installateurs d'alarme membres
d'ALIA de rencontrer Ludo Steeno
(KBC) et André Coosemans (CBC),
tous deux experts en assurance
contre l'intrusion.
Ces deux soirées, qui se sont tenues
respectivement à Saint-Nicolas
et à Namur, avaient pour thème
"Tendances en matière d'intrusion
et conseils pour mieux protéger vos
clients" – Expériences récentes d'un
expert en assurance contre l'intru-
sion.
Les experts invités ont donné leur
point de vue sur les tendances
actuelles en matière d'intrusion et ont
abordé les méthodes d'intrusion les
plus courantes, l'évolution des pratiques,
les cibles visées de nos jours, etc. Ils se
sont également penchés sur les façons
d'optimiser et d'étendre les systèmes
d'alarme.
La direction d'ALIA en a déjà tiré
quelques conclusions importantes pour
notre secteur:
- Nous constatons un intérêt croissant du
secteur des assurances pour une colla-
boration plus étroite avec les installateurs
d'alarme: des citoyens et entreprises
mieux protégés, ce sont moins d'intru-
sions, et donc moins de réclamations
en dommages et intérêts (ou de moindre
ampleur).
- L'intensification des contacts indivi-
duels et locaux entre des experts en
matière d'intrusion du secteur des assu-
rances et les installateurs d'alarme peut
favoriser l'échange de connaissances et
entraîner des situations où chaque partie
sort gagnante:
• apport de nouveaux clients aux instal-
lateurs d'alarme membres d'ALIA
• mise en place d'installations plus éten-
dues et plus sécurisées
• meilleure conscience du client de l'im-
portance d'un entretien régulier
• diminution des risques d'intrusion
• réduction de l'ampleur des réclama-
tions en dommages et intérêts
Nous tenons dès lors à lancer un appel
aux installateurs d'alarme membres
d'ALIA: prenez contact avec les experts
en assurance contre l'intrusion près de
chez vous. Vous contribuerez ainsi à
améliorer la sécurité générale et devriez
en retirer des avantages commerciaux.
ALIA souhaite également remercier les
experts pour cette agréable collabora-
tion à l'occasion de ces deux soirées très
enrichissantes.
Rencontre entre les installateurs d'alarme membres d'ALIA et des experts en assurance contre l'intrusion lors des réunions d'information ALIA des 8 et 9 octobre derniers
La CCT CV Formation peut être téléchargée via le site:
http://www.fedelec.be/default.asp?language=fr&group=21&subgroup=1282
Fedelec magazine | 5
inside news
ROADSHOW STSDans le cadre de ses filières des énergies renouvelables, le cluster STS a
organisé en fin d’année 2014 deux séances d’information en Région Wallonne.
Celles-ci étant suivies à chaque fois d’un cocktail dînatoire.
La première séance fut organisée à Technifutur, près de Liège, la seconde à l’Espace
Wallonie Picarde à Tournai.
Plusieurs intervenants spécialistes avaient accepté de
venir faire une présentation sur leur sujet de prédilection.
Ainsi, le CSTC présentait le thème de la ventilation méca-
nique des habitations, Nicolas Meurus de l’ATTB et de
Sanutal développait les enjeux liés au solaire thermique,
tandis que le professeur de l’UMons, Eric Dumont, dévoi-
lait son étude sur les performances des pompes à chaleur
en rénovation.
Le stockage d’énergie étant particulièrement suivi ces der-
niers mois du fait des risques de pénurie et à cause des
menaces de redevance réseau pour les propriétaires de
panneaux photovoltaïques (ceux-ci ayant alors tout intérêt
à auto consommer au maximum), deux présentations sur
le stockage étaient programmées. L’une de Frank Pepers
d’Exide, l’autre de Mr Spaans de SMA.
Enfin David Germani de Fedelec présentait les évolutions
des exigences PEB, avec l’exemple des rénovations d’ins-
tallations en Flandre et Linda Buddaert, de l’UBF-ACA,
rappelait l’état des nouveaux règlements européens HFC.
Ces soirées ayant rencontré l’intérêt de nombreux
membres, l’expérience devrait être rééditée dans le futur.
Cahier de Charge Type Bâtiment 2022
En 2014, la Région Wallonne avec
le concours du CSTC, de la CCW
et de ses différentes filières de
métier a entrepris de rénover le
Cahier de Charge Type Bâtiments
2022.
Fedelec a reçu pour mission de pilo-
ter le tome 7, électricité.
C’est une très grosse responsabilité
que la fédération des électriciens de
Belgique a naturellement accepté.
Tout au long de l’année 2015, des
groupes de travail, composés d’en-
treprises du secteur, seront chargés
d’améliorer et d’adapter le texte exis-
tant qui fait déjà 125 pages.
Ce document étant le document
de référence pour toute entreprise
répondant à un appel à projet, il est
crucial de réaliser un travail méti-
culeux et irréprochable. C’est pour
cela qu’il est absolument nécessaire
que des entreprises s’investissent
dans les groupes de travail qui repré-
sentent leur spécialité. Ces GT vont
de la cogénération aux alarmes
incendie en passant par l’installa-
tion d’ascenseurs ou le photovol-
taïque. Si vous souhaitez obtenir le
document existant ou participer à
un groupe de travail, vous pouvez
contacter:
David Germani,
david.germani@fedelec.be
0474/69 52 41
Fin août, le délégué à la tutelle de
l’IFAPME à Verviers, Mr Jamel
Mimouni, faisait part à Mr. Jean
Pierre Laurent, président de
Fedelec Verviers, des difficultés
de l’institut de formation à assu-
mer la section d’apprentissage
en électricité. En cause, l’ab-
sence d’élèves inscrits.
La chambre de Verviers, la sec-
tion locale de Fedelec et Fedelec
national décidèrent d’agir en
concertation avec l’IFAPME. Une
action de concertation a donc
été menée, une conférence de
IFAPME Verviers
presse fut organisée le 20 septembre et une bâche fut déployée à la sortie de Verviers avec
un slogan simple (voir photo) mais efficace.
En effet, Mr Mimouni nous a envoyé un courrier le 22/12 dernier remerciant la chambre et
Fedelec d’avoir permis le sauvetage de la section d’apprentissage en électricité de Verviers.
Une initiative qui nous encouragera à renforcer notre collaboration avec les centres de for-
mation pour inciter les jeunes à faire le choix du métier d’électricien.
6 | Fedelec magazine
INSIDE NEWS
Les changements dans les énergies renouvelables
Au 1er janvier 2015, de nom-
breuses choses ont changé dans
le domaine des énergies renouve-
lables.
Primes énergie
La plus notable concerne la sus-
pension de l’attribution des primes
énergie par le gouvernement wal-
lon. Du 1er janvier au 31 mars 2015, il
ne sera plus possible d’envoyer une
demande de prime à l’administration
wallonne. Exeunt donc les primes
Soltherm ou encore les primes pour
les pompes à chaleur, seuls les tra-
vaux (et études) réalisés et dont la
facture de solde aura été émise en
2014 pourront faire l'objet d'une
demande de prime.
Nous avons fait part de notre désac-
cord le plus total face à cette déci-
sion prise sans concertation avec le
secteur.
Néanmoins, le ministre nous a pro-
posé une consultation pour déter-
miner le soutien aux énergies renou-
velables à partir du 1er avril 2015. Des
groupes de travail ont commencé sur ce
sujet (voir article Comités de filière solaire
thermique et pompes à chaleur – mémo-
randum).
Il est important de noter que les
primes liées au photovoltaïque (primes
Qualiwatt) ne sont pas concernées. Si
vous vendez une installation solaire, vous
pouvez normalement envoyer le formu-
laire Qualiwatt au GRD.
Qualiwatt
Là encore, le 1er janvier marque un chan-
gement notable. L’année 2014 était une
année de transition. Les installateurs
avaient un an pour suivre une formation
reconnue par la Région Wallonne et se
conformer au règlement issu de la direc-
tive européenne sur les installateurs des
énergies renouvelables, à savoir avoir
suivi une formation (sur base d’un pro-
gramme officiel) sanctionnée par un exa-
men.
Depuis le 1er janvier donc, les installa-
teurs chez lesquels il n’y a pas au moins
un collaborateur qui soit titulaire d’un
certificat délivré par l’un des centres de
formation reconnu, Cefortec de Grâce-
Hollogne, Forem de Mons ou IFAPME, ne
pourront plus faire bénéficier à leur client
de la prime Qualiwatt.
Enfin, la prime Qualiwatt a été revue à la
baisse par la Cwape comme le décret le
prévoit. Plus d’infos sur le site du régula-
teur: www.cwape.be.
Etude de réseau pour les
installations résidentielles de plus
de 5 kVa
La législation impose depuis le 1er juillet
2014 que les études de détail et d’orien-
tation soient obligatoires non plus à partir
de 10 kVa mais dès 5 kVa.
Le montant a donc été revu par les
GRD (voir ci-dessous les tarifs fixés par
Ores) et désormais pour toute nouvelle
demande d’installation photovoltaïque
résidentielle, le GRD exigera que des
frais d’étude soient facturés aux clients
finaux.
A noter aussi sur ce tableau que les frais
d’étude pour les installations supérieures
à 10 kVa ont été sensiblement revus à la
baisse.
www.cwape.be
Source tableau: la Cwape
Fedelec magazine | 7
8 | Fedelec magazine
280 acteurs de l'industrie de la sécurité électronique se sont réunis à l’occasion du congrès d'ALIA sur le thème de la prévention contre le vol et l’incendie
ALIA Security, l'association belge repré-
sentant l'industrie de la sécurité électro-
nique, a tenu cette année son troisième
ALIA Security Day sur le thème de la
prévention. La participation en masse
d’acteurs professionnels du gouverne-
ment, de la police, du service incendie, du
secteur des assurances et des bureaux
d'études, d'installateurs et de représen-
tants de l'industrie montre clairement le
grand intérêt que suscite la sensibilisation
à la prévention. "ALIA nourrit l’ambition
de conscientiser la société et l’industrie à
propos de la prévention", explique Roger
De Grave, président d’ALIA Security. ALIA
représente les installateurs, les fabricants
et les distributeurs dans les domaines
de la détection intrusion, de la détection
incendie, du contrôle d’accès et de la
vidéosurveillance.
Plusieurs experts issus des autorités et
d'organisations privées ont approfondi le
sujet et exposé leurs idées en termes de
tendances, de progrès technologiques,
de normes de qualité et d'harmonisation
de diverses mesures préventives.
ALIA a également salué l'initiative "1 jour
sans", une campagne de sensibilisation
axée sur le thème de la prévention contre
l'intrusion, qui a atteint son point d'orgue
le 11 décembre.
ALIA a organisé ce congrès en par-
tenariat avec la Direction géné-
rale Sécurité et Prévention du SPF
Intérieur, en collaboration avec l'ANPI
et avec le soutien des assureurs
(ASSURALIA) et des organisations
des entreprises (UCM et UNIZO).
ALIA Security collabore à plusieurs
initiatives organisées par les autori-
tés (SPF Intérieur) dans le domaine
de la prévention. ALIA Security sou-
haite également renforcer la colla-
boration avec les acteurs sur le ter-
rain, et plus particulièrement avec
les conseillers en technoprévention
qui conseillent les citoyens et les
entreprises en matière de sécurité.
C’est l'une des raisons qui sont à
l'origine de cet ALIA Security Day.
ALIA Security a bien l'intention de
poursuivre ses actions en vue de
promouvoir ses idées et donne déjà
rendez-vous à l’industrie pour une
nouvelle journée de la prévention le
25 novembre 2015.
inside news
Comme cela a été dit en 2014, STS a structuré ses filières des énergies
renouvelables avec l’ambition de devenir l’interlocuteur de référence
des pouvoirs publics.
Dans cette optique, et compte tenu de la décision du ministre d’appliquer un
moratoire sur les primes énergies pour le premier trimestre de l’année 2015,
STS a décidé de produire un mémorandum qu’il remettra au ministre.
Ce mémorandum sera l’émanation des positions prises par les entreprises
des différentes filières, photovoltaïque, pompes à chaleur et solaire thermique
du cluster STS. Pour déterminer ces positions, STS a convoqué ses comi-
tés de filière. Outre le photovoltaïque dont le comité se voit régulièrement, le
solaire thermique s’est réuni en décembre et en janvier, et enfin, la filière des
pompes à chaleur organisait une session de consultation le 14 janvier.
Si vous souhaitez à l’avenir pouvoir être consulté vous aussi, vous pouvez
contacter:
David Germani, david.germani@fedelec.be, 0474/69 52 41
Comités de filière solaire thermique et pompes à chaleur - mémorandum
Le 13 novembre dernier, la section de Verviers
recevait Mr Thierry Eggen, expert-analyste
depuis plus de 25 ans dans les domaines de
l’énergie et de l’électricité. Celui-ci a donné
une conférence qui aura passionné son audi-
toire sur des thématiques aussi pointues que
la modulation de largeur d'impulsions (ou
Pulse Width Modulation). Il aura aussi battu en
brèche certaines idées reçues sur les lampes
économiques. Mr Eggen a enfin terminé sa
conférence par quelques réflexions sur le
photovoltaïque qui furent l’objet d’un débat
intéressant avec les électriciens présents.
Si vous souhaitez plus d’infos sur les activi-
tés de Mr Eggen, vous pouvez contacter sa
société, ACRIS, ou le joindre par mail: teg-
gen@acris.org
Evénement Fedelec Verviers
8 | Fedelec magazine
Une solution pour chaque mesure
�� Qualité de l’énergie�� Testeurs pour installations photovoltaïques �� Testeurs multifonctionnels �� Testeurs de câbles�� Multimètres�� Testeurs de tension�� Pinces ampèremétriques�� Caméras infrarouges�� Testeurs pour facteurs environnementaux�� Service et calibrage
Photovoltaïque grande puissance
Dans le domaine du photovol-
taïque de grande puissance, là
aussi, la nouvelle année a amené
son lot de nouveautés.
Le régime de soutien du photovol-
taïque grande puissance est désor-
mais soumis à un système d’enve-
loppe fermé (comme toutes les
filières des énergies renouvelables
en grande puissance).
Environ 80.000 certificats verts sont
alloués à ce segment pour l’année 2015.
Nous avons ces dernières semaines
travaillé en collaboration avec l'adminis-
tration wallonne et la Cwape sur la pro-
cédure de réservation des certificats
verts pour le photovoltaïque. Celle-ci
est en ligne sous format officieux depuis
quelques semaines. Cette version est
devenue officielle depuis le 01/01/2015,
date d’entrée en vigueur du nouveau
régime pour le PV. (Voir sur le site de l’ad-
ministration wallonne, la procédure et le
mécanisme de réservation:
http://energie.wallonie.be
Des sessions d’information seront orga-
nisées début 2015 avec la Cwape et
l’administration pour permettre aux ins-
tallateurs de se familiariser avec ces nou-
velles procédures et de poser leurs ques-
tions.
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9840 DE PINTE
2840 RUMST
9090 MELLE
8570 ANZEGEM
2520 RANST
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2800 MECHELEN
8930 MENEN
2970 SCHILDE
9040 SINT-AMANDSBERG
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3520 ZONHOVEN
2660 ANTWERPEN
8700 TIELT
8610 KORTEMARK
8650 HOUTHULST
8450 BREDENE
1701 DILBEEK
9820 MERELBEKE
3500 HASSELT
9700 OUDENAARDE
2560 NIJLEN
9120 BEVEREN
9100 SINT-NIKLAAS
8930 MENEN
9820 MERELBEKE
8200 BRUGGE
2640 MORTSEL
9190 KEMZEKE
9320 AALST
8610 KORTEMARK
9140 TEMSE
9090 MELLE
9170 SINT-GILLIS-WAAS
1860 MEISE
8460 OUDENBURG
8890 MOORSLEDE
8851 ARDOOIE
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8490 JABBEKE
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B.V.B.A. Loodgieterij Vanlerberghe Jürgen
E.B.V.B.A. Marc Dejonckheere
De Hr Marlein Hugo
B.V.B.A. Megavolt
B.V.B.A. Mobiletric
N.V. Ondernemingen Swennen
De Hr Penninck Sven
B.V.B.A. Ra-Collectoren
B.V.B.A. Rokosan
B.V.B.A. Ronny Van Guyse
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B.V.B.A. San-O
De Hr Saren Johan
De Hr Smet Jeroen
N.V. Somati Systems
De Hr Staelens Hendrik
B.V.B.A. Temse Elektro
N.V. Tormax Belgium
B.V.B.A. Ts Automation
De Hr Ugzmajli Azem
B.V.B.A. Vanhercke Technics
N.V. Vapo Hydraulics
B.V.B.A. Verhaeghe S.C.
B.V.B.A. Verlee
B.V.B.A. Vermeulen Davanni
De Hr Wouters Kristof
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S.P.R.L. A & L Works
S.P.R.L. Ab Renove
S.P.R.L. Alexandre Collin
S.P.R.L. Aresis
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S.P.R.L. Cattelain Michel & Fils
M. Chaidron Timothé
M. Collie Marc
M. Devivier Arnaud
M. Di Vaira Mathieu
S.P.R.L. Ecf & Associés
S.P.R.L. Éclor
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M. Footman Patrick
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S.P.R.L. Nd Technics Construct
S.P.R.L. Robert Yvan
S.P.R.L. Sanilanc
M. Schallier Jean
6250 AISEAU-PRESLES
1435 MONT-SAINT-GUIBERT
4041 HERSTAL
7812 ATH
4530 VILLERS-LE-BOUILLET
4600 VISE
6060 CHARLEROI
4780 SANKT-VITH
1342 OTTIGNIES-
LOUVAIN-LA-NEUVE
6830 BOUILLON
7780 COMINES-WARNETON
4683 OUPEYE
7387 MONTIGNIES-SUR-ROC
1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
7090 BRAINE-LE-COMTE
6040 CHARLEROI
7912 DERGNEAU
1320 BEAUVECHAIN
7131 WAUDREZ
4920 AYWAILLE
5020 MALONNE
7784 COMINES-WARNETON
1180 UCCLE
6040 CHARLEROI
4890 THIMISTER
1440 BRAINE-LE-CHÂTEAU
1350 JAUCHE
7090 BRAINE-LE-COMTE
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10 | Fedelec magazine
L’assurance obligatoire
Responsabilité civile (R.C.) Auto
Cette police est légalement obligatoire.
Il s’agit d’un contrat type, imposé par le
législateur, dont les bases sont identiques
chez chaque assureur. Il importe donc de
combiner une prime attractive à une cou-
verture qui vous offre des "plus". Pourquoi
le rapport qualité-prix se révèle-t-il idéal
chez Fédérale Assurance?
Si vous êtes responsable d’un accident
lorsque vous conduisez le véhicule assu-
ré, les victimes sont indemnisées. Il peut
s’agir des passagers du véhicule assu-
ré, du conducteur et des passagers des
autres véhicules, de cyclistes, de pié-
tons, mais aussi du propriétaire d’un bien
endommagé lors de l’accident.
Tant les dommages corporels que maté-
riels (véhicules et leur contenu, mais aus-
si dégâts à des bâtiments, au mobilier
urbain, aux infrastructures routières …)
sont assurés par la R.C. Auto.
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qu’il soit constitué d’un ou de
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révéler fastidieux et coûteux. Mais
une telle démarche est à la fois obli-
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pour couvrir les dégâts matériels cau-
sés à votre véhicule -à fortiori si celui-
ci est neuf- par un accident de la route
(que vous soyez en tort ou non), un vol,
un incendie, un acte de vandalisme, les
forces de la nature (grêle,…) etc. La petite
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qués par un incendie, le vol, les forces de
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êtes indemnisé: sur base de la valeur
réelle du véhicule au moment de l’acci-
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montant d’indemnisation, nous vous
payons les frais du contre-expert de
votre choix (maximum 150 €).
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rée gratuitement.
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tuitement.
- Si vous faites remorquer votre véhicule
dans le cadre de l’assistance gratuite,
vous avez droit à un véhicule de rempla-
cement pendant toute la durée des répa-
rations (min. 6 heures).
Fort logiquement, des exclusions s’ap-
pliquent aux deux polices évoquées
ci-avant. Citons, à titre d’exemples, un
sinistre provoqué par une tentative de
suicide ou le fait de rouler sans permis de
conduire valable.
Protection juridique
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Auto. Dans le cadre de notre protection
juridique, nous payons les frais d’exper-
tise, les honoraires des avocats et les
frais de procédure, s’il semble néces-
saire d’obtenir réparation des dommages
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fedelec
Fedelec magazine | 11
fedelec
ORDINATEURS ET INTERNET
De nos jours, les ordinateurs, les por-
tables et les tablettes font partie de la vie
professionnelle. Il est quasiment impos-
sible d’organiser le travail sans eux.
Le matériel appartenant au
travailleur
Dans la plupart des cas, c’est l’employeur
qui achète les appareils qui seront utilisés
par les travailleurs. Mais ce n’est pas la
seule option possible. Le travailleur est
autorisé à utiliser son ordinateur person-
nel, disposant ou non d’une connexion
avec un abonnement internet person-
nels, dans le cadre de son travail.
Le travailleur encourt donc des frais à
la place de son employeur si c’est cette
option qui est privilégiée. En effet, ce sont
son ordinateur, sa connexion internet et
son abonnement qui sont utilisés pour
son employeur. Les frais qu’un travailleur
paie pour son employeur doivent être
remboursés. C’est là que le bât blesse.
Comment faire pour déterminer cor-
rectement ces frais? L’ONSS et le fisc
tiennent ces choses-là sérieusement à
l'œil.
Début 2014, le fisc a déjà répondu à cette
question. A l’automne 2014, l’ONSS a
fait de même. Heureusement que les
réponses étaient identiques. Attention:
les explications qui suivent ont trait à
l’intervention de l’employeur uniquement
pour un ordinateur ou un portable. Les
autorités travaillent à une nouvelle posi-
tion pour les tablettes et les GSM.
Quand un travailleur utilise son ordina-
teur personnel réellement dans le cadre
de son travail, l’employeur peut lui rem-
bourser un montant 20 euros sans devoir
payer de cotisations sociales à l'ONSS ni
de précompte professionnel au fisc. Le
même règlement vaut pour la connexion
internet et l’abonnement internet: si la
connexion internet et l’abonnement sont
au nom du travailleur et qu’il les emploie
à des fins professionnelles, le travailleur
peut recevoir 20 euros par mois de son
employeur. Ce paiement a également lieu
sans cotisations sociales ou impôts.
Pour que ces montants puissent être
payés sans cotisations sociales ni
impôts, il est nécessaire de remplir un
certain nombre de conditions en même
temps:
- Le travailleur doit utiliser de manière
régulière à des fins professionnelles
son ordinateur et/ou sa connexion avec
abonnement internet. De manière régu-
lière signifie au moins une fois par jour,
ou plusieurs fois par semaine pendant
quelques heures, ou une semaine par
mois…
- L’employeur ne peut intervenir en
aucune autre façon dans les coûts de
l’ordinateur ou de l’internet. Ainsi, il ne
peut pas avoir payé une autre partie des
frais de l'ordinateur et de l'internet.
Si le travailleur emploie de temps à autre
son ordinateur et son internet, ces for-
faits ne sont pas applicables. Dans ce
cas, l’employeur doit pourvoir justifier la
hauteur du montant.
Par ordinateur, on entend, l’ordinateur
et les périphériques. Le forfait vaut donc
pour un ordinateur avec imprimante, logi-
ciels (programmes), etc.
Si l’employeur paie plus de 20 euros par
mois pour l'ordinateur et/ou plus de 20
euros par mois pour l'internet de son
travailleur, le montant qui dépasse des
20 euros sera soumis aux cotisations
sociales et au précompte professionnel.
Si l’employeur paie 50 euros à son travail-
leur pour l’usage de son ordinateur et de
son internet, la tranche de 40 euros sera
libre de cotisations. Le solde de 10 euros
sera lui soumis à la sécurité sociale et aux
impôts.
Le matériel de l’employeur
Inversement, un employeur peut mettre
à disposition de son travailleur un ordi-
nateur et/ou une connexion internet avec
abonnement. Si le travailleur ne peut
l’utiliser que dans le cadre de son travail,
alors le travailleur n’en tire aucun béné-
fice personnel. Dans ce cas, ni le fisc, ni
Quelques points sur la sécurité sociale et les impôts
12 | Fedelec magazine
l’ONSS ne peuvent exiger de cotisation.
L’employeur doit cependant être à même
de prouver qu’il est interdit au travailleur
d’utiliser l’ordinateur avec l’internet pour
son usage personnel. Il est tout à fait
possible de faire signer un document au
travailleur où l’interdiction est indiquée,
ou encore, en rendant techniquement
impossible, autant que faire se peut,
que le travailleur utilise cet ordinateur de
manière privée, par ex. en installant des
pare-feu.
Si le travailleur est autorisé à utiliser l’or-
dinateur et l’internet à des fins privées,
il bénéficie alors d'un avantage qui peut
être soumis tant aux cotisations sociales
qu’au précompte professionnel (fisc). Le
fisc et l’ONSS ont estimé cet avantage à 5
euros par mois (soit 60 euros par an) pour
l'usage privé de l'internet et à 15 euros
par mois (soit 180 euros par an) pour
l'usage privé de l'ordinateur qui appar-
tiennent à l'employeur.
Comment choisir?
Que ce soit l’usage de l’ordinateur et
de l’internet appartenant au travail-
leur ou leur mise à disposition par l’em-
ployeur, c’est un choix que les deux par-
ties peuvent faire ensemble en tenant
compte de certaines limites. L’employeur
a l’obligation de mettre à disposition de
son travailleur l'aide nécessaire, les outils
et le matériel pour l’exécution de son tra-
vail. De là découle que c’est à l’employeur
de veiller à mettre à disposition un ordi-
nateur avec connexion internet, si le tra-
vailleur en a besoin. C’est le cas, dans
une situation classique de bureau.
Cela n’empêche pas un travailleur d’utili-
ser son matériel personnel pour l’exécu-
tion de son travail. Cela sera de plus en
plus souvent le cas quand le travailleur
travaille à son domicile. Il utilisera donc
ses ordinateur et connexion internet
autant à des fins privées que profession-
nelles. D’autre part, l’employeur ne peut
pas obliger un travailleur d’utiliser son
ordinateur personnel (privé). Si le choix
se porte tout de même sur l’utilisation du
matériel appartenant au travailleur à des
fins professionnelles, le travailleur devra
être indemnisé pour cet usage suivant les
principes qui ont été expliqués dans ce
texte.
UNE ADAPTATION DIMONA
La déclaration Dimona doit être
introduite avant qu’un travailleur
n’entame son contrat chez un
employeur. Cela peut se faire de dif-
férentes manières: soit par le secré-
tariat social de l'employeur soit par
l'employeur lui-même directement
par internet. La possibilité de le faire
avec un téléphone à touches est
supprimée depuis le 3 novembre
2014.
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Fedelec magazine | 13
Tecnolec informe
L’amélioration de l’efficacité énergé-
tique, de 20% d’ici 2020 (par rapport à
1990), est l’un des "objectifs 20/20/20"
de l’Union européenne. Ces dernières
années, beaucoup de choses ont
été faites à ce sujet; on peut citer, par
exemple, les appareils ménagers tou-
jours plus économes en énergie (labels
énergétiques), mais aussi le meilleur
rendement des transformateurs (par
exemple l’exigence B0Ak par Synegrid),
des moteurs électriques (classes d’effi-
cacité IE), de l’éclairage, etc. Toutefois,
ce qui n’a été pris en compte jusqu’à
présent que dans une mesure limitée,
sur le plan de l’efficacité énergétique, ce
sont les pertes d’énergie dans les câbles
(dites pertes Joule ou encore RI²) d’une
installation électrique.
Un second objectif européen 20/20/20
concerne la réalisation de 20% de pro-
duction d’énergie depuis des sources
renouvelables (par exemple le PV, l’éo-
lien, la géothermie…). Sur ce plan aussi,
nous sommes sur la bonne voie. On peut
citer les nombreuses installations PV
sur les logements et autres bâtiments,
les éoliennes, la cogénération et les
autres formes de production d’énergie
renouvelable. Le caractère intermittent
de cette production d’électricité néces-
site une autre approche sur le plan de la
consommation, approche pour laquelle
la consommation d’énergie électrique
doit se faire au moment où celle-ci est la
plus disponible (par exemple la produc-
tion PV les jours de grand soleil).
Les aspects ci-contre ont un impact sur
la conception d’une installation élec-
trique. Là où par le passé les normes
internationales (CEI) et européennes (EN)
relatives aux installations électriques
étaient principalement orientées vers la
sécurité, nous voyons à présent appa-
raître des normes complémentaires
dans lesquelles sont également reprises
des exigences concernant l’efficacité
énergétique et la maîtrise de l’énergie
dans les installations électriques.
Ci-après, un aperçu succinct des exi-
gences de conception en vue d’une ins-
tallation électrique économe en énergie.
Cette information est essentiellement
basée sur le projet de norme CEI 60364-
8-1 (Low Voltage Electrical Installations
– Energy Efficiency / Installations élec-
triques basse tension – Efficacité énergé-
tique), qui est entrée en vigueur à la fin de
l’année (11/2014) et sera ensuite intégrée
à la législation nationale.
EXIGENCES DE CONCEPTION
D’UNE INSTALLATION
ELECTRIQUE SUR LE PLAN DE
L’EFFICACITE ENERGETIQUE ET DE
LA MAITRISE DE L’ENERGIE
La notion d’installation électrique est
prise ici au sens large, à savoir, l’en-
semble du transformateur, des pro-
tections, du câblage, bref, la partie ali-
mentation, mais aussi les équipements
consommateurs tels que les moteurs,
l’éclairage, la partie CVC, et ce, tant pour
les applications résidentielles que non-
résidentielles.
Les aspects les plus importants de la
conception d’une installation électrique
sur le plan de l’efficacité énergétique et
de la maîtrise de l’énergie sont les sui-
vants:
- détermination du profil de charge des
équipements consommateurs
- réduction des pertes énergétiques
dans l’installation électrique
- l’organisation des circuits électriques
- disponibilité de la production locale
d’électricité (PV, éolien, …) et du stoc-
kage.
Les aspects de conception ci-dessus
ne doivent pas entrer en conflit avec les
exigences fondamentales de sécurité
auxquelles les installations électriques
doivent satisfaire, et ne doivent pas avoir
d’impact négatif sur la bonne marche de
l’installation électrique (par exemple sur
le confort).
Détermination du profil de charge
des équipements consommateurs:
Il y a lieu, pour chaque équipement, de
déterminer la puissance nominale ainsi
qu'une estimation de la durée de fonc-
tionnement sur une base annuelle. En
concertation avec l’utilisateur, il est éga-
lement possible d’estimer la "flexibilité"
de chaque équipement: Dans quelle
mesure cet équipement consomma-
Efficacité énergétique des installations électriques
14 | Fedelec magazine
teur peut-il être arrêté pendant quelque
temps?
Un congélateur peut être coupé, par
exemple un quart d’heure, sans consé-
quence néfaste. Comme il sera précisé
plus loin, ceci est une donnée importante
en ce qui concerne la maîtrise de l’éner-
gie de l’installation électrique.
Réduction des pertes énergétiques
dans l’installation électrique:
Une réduction des pertes d’énergie peut
être obtenue grâce à:
- Un choix mûrement réfléchi de l’empla-
cement des transformateurs et tableaux
de distribution, de manière à rendre
minimales les distances des gros équi-
pements consommateurs et donc aussi
les pertes dans les câbles. Une méthode
pour déterminer ces implantations est
celle du "barycentre" (centre de gra-
vité), qui consiste à calculer les coor-
données (x, y) de l’emplacement des
gros consommateurs dans le bâtiment
et l’étage, ainsi que leur consommation
annuelle estimée (kWh). Les coordon-
nées de l’emplacement idéal d’un trans-
formateur et/ou d’un tableau électrique
sont alors obtenues à l’aide d’une pon-
dération relative, par exemple pour la
coordonnée x:
x1.kWh1+x2.kWh2+x3.kWh3
kWh1+kWh2+kWh3ax = =... m
Avec x1: coordonnée x de l’équipement
consommateur 1
kWh1: consommation annuelle estimée
de l’équipement 1 etc.
- Un nombre optimal de sous-stations
HT/BT en fonction de la distribution des
(gros) consommateurs, du niveau de
charge des transformateurs (le rende-
ment maximal d’un transformateur est
atteint pour 25 à 50 % de la puissance
nominale du transformateur), ainsi que
du choix de transformateurs économes
en énergie (par ex. classe d'efficacité
B0Ak). Le temps de retour d’un transfor-
mateur à haut rendement peut être bien
plus petit que la durée de vie moyenne du
transformateur (> 25 ans);
- La limitation des pertes dans les câbles,
en utilisant, par exemple, des sections de
conducteurs plus grosses pour les équi-
pements de forte puissance et à durée
de fonctionnement élevée. On parle alors
de section de câble "économique" (voir
CEI 60287-3-2). Ici encore, le temps de
retour correspondant au supplément de
prix pour le câble (en raison de l’augmen-
tation de section) doit être inférieur à la
durée de vie moyenne du câble;
- Compensation du cos phi: Ceci est réa-
lisé en installant une batterie de conden-
sateurs soit sur les circuits concernés
par les équipements en question, soit au
niveau du tableau général basse tension
(TGBT). Ceci réduira l’énergie réactive
ainsi que la composante réactive du cou-
rant, et donc également les pertes dans le
câble dues à cette composante réactive;
- La réduction des harmoniques de
courant: Ces harmoniques, dont la fré-
quence est un multiple de 50 Hz, sont
causés par les charges non linéaires (par
exemple les redresseurs, les onduleurs,
…) et peuvent provoquer un échauf-
fement élevé des câbles. Ces harmo-
niques de courant peuvent être réduits
en plaçant des filtres au niveau des cir-
cuits concernés, ou au niveau du TGBT.
Une autre option est d’augmenter la sec-
tion de câble afin de limiter les pertes
dans ce dernier.
L’organisation des circuits
électriques:
Une organisation mûrement réfléchie des
circuits électriques est essentielle pour la
mise en place d’un système de gestion
de l’énergie. La répartition des circuits
peut être réalisée:
- sur la base de critères techniques tels
que le pilotage des circuits d’éclairage en
fonction de la lumière du jour et à l’aide
d’un détecteur de présence, ou la com-
mande des équipements consomma-
teurs en fonction de leur flexibilité.
- à partir de critères économiques basés
sur le tarif variable de l’électricité: Il est
ainsi possible, par exemple, d’arrêter
temporairement certains équipements
ou processus gros consommateurs
d’énergie, à des moments ou le prix de
l’électricité est élevé.
Disponibilité de la production
locale d’électricité (PV, éolien, …) et
stockage:
L’utilisation optimale de l’électricité pro-
duite sur site (par exemple PV, éolien,
cogénération) en diminuant la consom-
mation personnelle maximale, diminue
Fedelec magazine | 15
Tecnolec informe
les pertes globales dans les câbles du
réseau de distribution BT. En effet, le
courant prélevé sur le réseau de distribu-
tion est alors moins élevé. On améliore
ainsi, indirectement, l’efficacité énergé-
tique.
L’autoconsommation maximale est obte-
nue en mettant en marche des équipe-
ments supplémentaires (par ex. machine
à laver, séchoir, processus) et/ou en
stockant le surplus d’électricité (par ex.
dans des batteries ou sous forme ther-
mique).
SYSTEME DE GESTION D’ENERGIE
Le but d’un système de gestion d’éner-
gie consiste à utiliser de façon optimale
l’énergie électrique disponible, en tenant
compte des équipements consomma-
teurs (flexibilité), des unités de produc-
tion et de stockage sur site, ainsi que des
exigences de l’utilisateur (voir schéma).
Ceci nécessite la surveillance appropriée
des différents flux d’énergie, par exemple
vers les équipements consommateurs,
la production et le stockage sur site,
ainsi que des algorithmes décisionnels
permettant une distribution optimale de
l’énergie (par exemple en fonction de la
tarification variable de l’électricité).
La détermination de la "flexibilité" des
équipements consommateurs se fait
conjointement avec l’utilisateur: Quels
sont les équipements pouvant être arrê-
tés durant les périodes de tarifs élevés
de l’électricité, et pendant combien de
temps? Quels sont les équipements pou-
vant être mis en route en cas de surplus
de production d’énergie locale? Ceci
nécessite une communication entre les
équipements consommateurs et le sys-
tème de gestion d’énergie centralisée.
L’utilisateur doit être, à tout moment, à
même de contourner le système de ges-
tion d’énergie, afin de pouvoir arrêter
manuellement les équipements consom-
mateurs, par exemple pour des opéra-
tions d’entretien.
Les critères décisionnels concernant la
source d’énergie à utiliser (réseau, pro-
duction locale, stockage) sont principa-
lement basés sur la disponibilité de la
source d’énergie et le tarif de l’électricité.
Pour la disponibilité de l’énergie produite
par le PV, il est important de disposer
d’un modèle de prévision météorolo-
gique fiable; en ce qui concerne la dispo-
nibilité de l’énergie stockée localement,
c’est la quantité d’énergie qui importe.
Le projet de norme CEI 60364-8-1
comporte, en annexe B, une méthode
décisionnelle quantitative concernant
l’efficacité énergétique de l’installation
électrique dans son ensemble, résultant
en une "Classe d’efficacité énergétique
de l’installation électrique (CEEI)" com-
prise entre 0 et 4; CEEI 0 signifiant une
installation non efficace, et CEEI 4, une
efficacité d’installation optimisée.
(Par Marcel Stevens)
RESEAU
Equipement 1(kVA, h/an, Flex)
Production locale(PV, éolien)
Données relatives à la disponibilité
de l’énergie (mesures, prévisions)
Données destinées aux équipements consommateurs
(mesures d’énergie)
Stockage local (batterie, thermique)
Informations pour l’utilisateur
Décisions de l’utilisateur
Données concernant l’environnement (température, Humidité Relative HR,
lumière du jour, présence…)
Données saisies par l’utilisateurSource d’énergie
Équipements consommateurs
Gestion de l’efficacité énergétique
(matériel et/ou logiciel)
Décisions concernant l’utilisation de l’énergie disponible
Décisions concernant les équipements
consommateurs
Equipement 2(kVA, h/an, Flex)
Equipement 3(kVA, h/an, Flex)
Schéma de principe d’un système de gestion d’énergie
16 | Fedelec magazine
"Eeklo consommera dorénavant moins
d’énergie, et plus efficacement. L’éclairage
public ne doit fonctionner que lorsqu’il
y a du passage. Le sentiment de sécu-
rité n’est ainsi pas compromis. Avec un
éclairage à leds, notre ville fait le choix
d’un éclairage public durable et écono-
mique. Et grâce au choix d’un éclairage
intelligent, la lumière n’est allumée que
lorsque c’est nécessaire", affirme l’éche-
vin d’Eeklo, Christophe De Waele.
Une prouesse d’éclairage à leds
intelligent
Grâce à un capteur et une liaison sans
fil avec les réverbères, l’éclairage public
"sait" s’il faut plus ou moins de lumière.
Lorsque quelqu'un ou un véhicule
approche, la lumière augmente d’inten-
sité. Elle se réduit ensuite à 10 % de sa
valeur normale lorsqu’il n’y a personne
dans la rue. Celle-ci reste éclairée la
nuit mais en mode réduit, économe en
énergie. En outre, il y a moins d’impact
sur l’environnement et cela permet des
réductions jusqu’à 80 % sur la facture
énergétique. Cette solution d’éclairage
urbain à leds est très efficace en termes
de flux lumineux, de rendement, de dura-
bilité, de consommation d’énergie, de
durée de vie et d’entretien. Le projet pilote
d’Eeklo s’inscrit dans le cadre d’un cer-
tain nombre de projets Eandis d’essais de
différents éclairages publics intelligents,
sur l’ensemble de la Flandre. Il existe ainsi
déjà des projets à Lokeren (piste cyclable
à proximité d’un quartier résidentiel) et
Rhode-Saint-Genèse (parc communal).
Nouveauté pour le quartier Sogeta
Eeklo a été choisi pour un éclairage
public pilote le long d’une piste cyclable
ainsi que dans un lotissement. Les deux
emplacements ont reçu un éclairage à
leds blanches. "Le premier concerne la
piste cyclable allant de l’Oude Gentweg
jusqu’au Dam (le long de la voie ferrée),
où ont été installés des luminaires à leds
LumiMotion Philips. Mais la primeur a
été réservée au quartier Sogeta. Ici ont
été installés, pour la première fois dans
une zone résidentielle, des luminaires
LUMA 1 Philips, équipés d’une régula-
tion intelligente "LumiMotion". Et ce, en
des temps où, gardant à l’esprit les plans
de délestage, il faut gérer prudemment la
consommation d’énergie. Mais ces nou-
veaux luminaires à leds ne consomment
que 52 W, alors que les anciennes lampes
HID 70W consommaient 81 W", nous
informe Bjorn Van Goethem (Key Account
Manager Outdoor Lighting Philips). Après
évaluation, Eandis décidera si ces sys-
tèmes doivent être intégrés à son offre
d’éclairage public.
Un rôle de précurseur
Avec ce projet pilote, Eandis a pu exami-
ner les avantages annexes d’un éclairage
à leds intelligent. La technologie à leds de
"lumière à la demande" permet diverses
économies d’énergie. Les villes et les
communes baissent ainsi leurs dépenses
énergétiques, mais contribuent égale-
ment à la résolution de la pénurie d’éner-
gie. Conjointement avec les communes
du Meetjesland, nous mettons au point
un Plan directeur d’Eclairage public pour
la région, dans lequel seront utilisés les
résultats des sites pilotes. Nous étudions
la possibilité de prévoir collectivement
une transition générale vers un éclairage
public à leds, et examinons si nous pou-
vons équiper davantage de rues et de
quartiers d’un éclairage à leds intelligent",
affirme Koen Putteman d’Eandis.
(Par Philip Declercq)
www.lighting.philips.com
Il est dédormais possible de disposer d’un éclairage public dont l’inten-
sité augmente sitôt que des promeneurs, des cyclistes ou des voitures
approchent, et qui se réduit dès qu’il n’y a plus personne à proximité.
Depuis peu, la ville d’Eeklo dispose de LumiMotion, l’éclairage à leds intel-
ligent de Philips, qui permet d’économiser jusqu’à 80% d’énergie. "Un pro-
jet unique qui associe une nouvelle forme de détection à un éclairage à leds
dans une zone résidentielle", précise Stefaan Note, Directeur commercial de
Philips Outdoor Lighting.
Eclairage urbain intelligent sur demande
Les luminaires à leds LumiMotion ont été installés le long de la piste cyclable allant de
l’Oude Gentweg au Dam.
reportage
Fedelec magazine | 17
PROJET
Eléments de base pour une gestion durable de l’énergie
Lors de la création de son entreprise unipersonnelle en 2002, Tanguy
Detroz témoignait d’une approche visionnaire: "Quelles opportunités
et quels défis nous apportait alors la libéralisation du marché euro-
péen de l’énergie?" Cherchant une réponse à cette question, il a trouvé
son créneau commercial. Avec son auto-entreprise, il a réussi à dévelop-
per un système de surveillance de la consommation d’énergie et de gagner
la confiance d’une chaîne de supermarchés", nous confie Jean-François
Potelle, associé et directeur général de DAPESCO.
Dans l’abréviation DAPESCO il y a
"ESCO", acronyme de "Energy Saving
Company", et "DAP" qui regroupe
les premières lettres de: Detroz and
Partners. L’entreprise a son siège dans
un bâtiment durable du Fleming Science
Park de Louvain-la-Neuve. Elle compte
actuellement une vingtaine de colla-
borateurs spécialisés, essentiellement
des informaticiens, ingénieurs et écono-
mistes.
Accord à l’amiable
"Pour mener à bien le projet chez son
premier client, Tanguy Detroz avait
besoin de nombreuses données, ainsi
que d’une informatique adaptée. Pour le
premier point, il avait besoin de la coopé-
ration de Delhaize; pour le second, il dis-
posait en interne des connaissances en
programmation nécessaires. Un accord
à l’amiable fut trouvé avec la chaîne de
supermarchés et conduisit à une situa-
tion de gagnant-gagnant. "Il conseilla ses
clients, lors des entretiens, concernant
l’achat d’énergie et la réduction de leur
consommation d’énergie. En échange,
il demanda simplement à Delhaize de
le dédommager des prestations four-
nies. Parallèlement, la chaîne lui confia,
avec les économies faites, un certain
nombre de missions complémentaires
permettant de réduire davantage encore
la consommation d’énergie", nous
déclare Jean-François Potelle. "A ce jour,
DAPESCO suit en temps réel, de 10 en 10
minutes, la consommation d’énergie de
toutes les filiales de différentes chaînes
de magasins, dont Auchan et Casino,
tant en ce qui concerne l’éclairage et la
ventilation, que les chambres froides et
cellules de congélation…. Nous pouvons
ainsi établir l’historique de la consom-
mation d’énergie d’une filiale donnée, ou
détecter rapidement des anomalies par
rapport aux autres filiales. Il est ainsi pos-
sible de repérer des dysfonctionnements
de machines ou des erreurs humaines.
(voir également l’encadré: gagnant-
gagnant)
Croissance dans la grande
distribution, l’horeca et les soins de
santé
A partir des secteurs de l’alimentation et
de la distribution, DAPESCO s’est entre-
temps étendue à nombre d'autres sec-
teurs. Chacun d’eux est différent. Le sec-
teur de l’alimentation n’est pas le seul à
nécessiter beaucoup de froid et de chauf-
fage (congélation, ventilation…). C’est
également le cas du secteur des soins de
santé où il y a, de plus, un grand besoin
de chauffage et de climatisation, entre
autres pour les installations techniques.
L’activité de DAPESCO est surtout orien-
tée vers les clients dont l’organisation est
nationale, européenne ou internationale,
et qui comporte de nombreux sites dissé-
minés sur un vaste territoire. On peut citer
ici Delhaize, Carrefour, IKEA worldwide,...
mais aussi des groupements d’hôpi-
taux…. Etant donné la manière d’appro-
cher le problème, et les investissements
liés, le marché des PME ne représente
pas encore vraiment une cible.
Rôle de central de télésurveillance
DAPESCO a ainsi évolué en une sorte
de central de télésurveillance chargé
de suivre les flux et les consommations
d’énergie de ses clients, sans intervenir
elle-même sur le terrain. "Notre rôle est
plus ou moins comparable à celui d’un
centre d’appel pour centrales d’alarme.
Nous avertissons, parfois préventive-
Application du logiciel EMIS3
de comptabilité Energie
Surveillance efficace:
18 | Fedelec magazine
ment, l’électro-installateur du client
concerné, qu’il y a ou qu’il risque d’y avoir
un problème. Pour ce faire, les entre-
prises d’installation posent tout d’abord
des compteurs intelligents au niveau des
installations et machines des clients, et
ce, pour une période déterminée, par
ex. 3 semaines. Ceci constitue une pre-
mière étape de mise en place de réseaux
intelligents. La télésurveillance est faite
depuis DAPESCO et peut concerner
aussi bien l’électricité, le gaz et l’eau,
que la température. Ainsi, pour l’unité de
production espagnole d’un fabricant de
cosmétiques, nous ne surveillons que la
consommation d’eau", nous confie Jean-
François Potelle.
La flexibilité peut amener des
réductions appréciables
DAPESCO est présente dans de nom-
breux secteurs: la grande distribution,
l’industrie, les administrations… Parmi
les marchés en expansion par excel-
lence, on peut citer également le com-
merce de détail, l’hôtellerie et les soins de
santé (hôpitaux, maisons de retraite…).
L’entreprise de Louvain-la-Neuve sur-
veille environ 15.000 bâtiments, dont à
peu près 10.000 dans notre pays. Parmi
ceux-ci: quelque 200 bâtiments affiliés à
Sibelga, une intercommunale alimentant
en gaz et électricité toutes les communes
du Hainaut. "Les entreprises présentant à
leurs fournisseurs d’énergie une grande
flexibilité quant à leurs besoins, peuvent
obtenir des réductions appréciables.
C’est le genre de solutions grâce aux-
quelles nous pourrons, à l’avenir, optimi-
ser vraiment notre consommation d’éner-
gie", nous confie Jean-François Potelle.
Un flux à deux sens
Jean-François Potelle précise la manière
spécifique dont DAPESCO fonctionne:
"Dans un premier temps, nous instal-
lons des compteurs intelligents sur tous
les systèmes, tous les sites et dans tous
les bâtiments du client. Ensuite, les don-
nées enregistrées sont introduites dans
un ordinateur; un historique est constitué
et un modèle spécifique au client, réalisé.
La troisième étape concerne le suivi ulté-
rieur du système, sur une base régulière.
DAPESCO dispose ainsi d’un certain
nombre d’outils, tels que, par exemple,
l’Energy Manager, qui avertit (un collabo-
rateur) de l’installateur du client du risque
ou de la survenance éventuelle d’un pro-
blème. Dans certains cas, l’initiative peut
émaner de l’installateur lui-même. Un
installateur posant un éclairage chez un
client peut nous signaler que ce dernier
désire que son installation soit suivie, et
qu’en cas de survenance d’un problème,
l’installateur l’avertisse et se rende rapi-
dement sur place lui-même. Dans ce cas
aussi, DAPESCO est chargé de la surveil-
lance énergétique."
Erreurs de facturation
Ces deux dernières années, DAPESCO a
découvert pour près de 3 millions d’eu-
ros d’"erreurs" dans les factures de gaz
et d’électricité de ses clients. "Souvent,
mais pas toujours, il s’agit d’erreurs de
calcul. Il peut aussi s’agir, à la base, d’er-
reurs humaines. Le problème est que
certains nouveaux fournisseurs d’énergie
sont plus ou moins bien structurés. Afin
de réagir aux développements rapides du
marché de l’énergie, ils élaborent souvent
de nouvelles formules plus favorables
aux clients. Ces formules doivent être
lancées le plus rapidement possible afin
de contrer la concurrence avec d’autres
acteurs du marché. Il en résulte que leur
service interne, qui assure le suivi admi-
nistratif et financier, n’est pas en mesure
dans ce court laps de temps, d’élaborer
une formule financière aux bases solides.
Souvent, une formule provisoire, non
Une situation gagnant-gagnant
Si un problème lié à l’énergie sur-
vient chez un client, DAPESCO ne le
signale pas au directeur de l’entre-
prise d’installation, mais bien à un
collaborateur responsable, dési-
gné à l’avance. "De cette manière,
le risque que le problème ne soit
pas résolu immédiatement est
réduit. Si l’intéressé n’intervient
pas, son employeur en est alors
informé. Nous encourageons sou-
vent nos clients et donneurs d’ordre
à en faire une situation gagnant-
gagnant. Par ex. en accordant au(x)
collaborateur(s) en question une
prime financière, si le problème a pu
être résolu sur place", déclare Jean-
François Potelle.
L’EnerBox est un outil de surveillance permet-tant à DAPESCO de collecter et de transférer des données énergétiques - photos côtés intérieur et extérieur
Fedelec magazine | 19
encore totalement au point, est concoc-
tée. Celle-ci entraîne souvent des erreurs
de facturation et autres… Nous avons été
récemment sollicités par quelques entre-
prises ayant reçu de leurs fournisseurs
d’énergie des compléments de facture
substantiels: de 10.000 à plus de 100.000
euros…. Il n’est pas étonnant que les
entreprises décident de s’adresser à un
autre fournisseur d’énergie. C’est la meil-
leure preuve qu’une surveillance externe
de la consommation d’énergie de grands
réseaux d’entreprises, représente une
plus-value."
Nécessité de plus de compteurs
intelligents
DAPESCO facture ses prestations sur
la base d’un ratio. "Nous proposons
toujours au client des solutions qui lui
coûtent environ 2 à 3 % de sa facture
d’énergie. Nous essayons, au besoin,
de dimensionner les solutions propo-
sées de façon à ne pas franchir ce seuil.
Dans la plupart des cas, le client peut
ainsi épargner 7 à 8 % de sa consom-
mation d’énergie, sur une base annuelle.
Les secteurs dans lesquels DAPESCO
n’a pu, jusqu’à présent, que difficilement
faire ses preuves, sont, entre autres, le
secteur du travail intérimaire et le marché
des PME. "Il y a en outre le problème du
nombre réduit de compteurs intelligents
installés dans notre pays. Il n’en existe
ni en Wallonie ni à Bruxelles. Des comp-
teurs ont été installés en Flandre, au titre
DAPESCO & FEDELEC
DAPESCO est membre, depuis
l ’an dern ier, de FEDELEC.
DAPESCO était déjà membre de la
Confédération du Bâtiment, mais
pas encore de l’organisation profes-
sionnelle FEDELEC en tant que telle.
"Nous voulons ainsi développer
davantage notre notoriété, et aus-
si mieux connaître les entreprises
d’électricité, dont beaucoup sont
membres de FEDELEC. Outre nos
clients, nous désirons également
mieux connaître les installateurs
avec lesquels nous collaborons. Ce
sont, en définitive, les partenaires
qui résolvent sur le terrain les pro-
blèmes que nous signalons. Notre
objectif est que nos ingénieurs
soient toujours au courant, via des
séminaires et des ateliers, des modi-
fications législatives et de la nou-
velle réglementation", affirme Jean-
François Potelle.
d’un projet pilote, dans une zone limitée,
et alors surtout dans des immeubles ter-
tiaires (banques, administrations…) et
de grosses entreprises. Ils ne sont chez
nous que quelques milliers, alors qu’aux
Pays-Bas par exemple, ils sont bien plus
nombreux… Les hôpitaux, quant à eux,
disposent, le plus souvent, d’un poste de
transformation HT/BT. A remarquer, le
projet "Mercure Hosp", grâce auquel les
achats d’énergie de 13 hôpitaux répartis
en Wallonie, seront regroupés, ce qui per-
mettra une réduction sensible des coûts.“
Ingénierie
Entre-temps, DAPESCO s’est enrichie
d’une cellule Ingénierie, composée de
trois ingénieurs, et qui participe à l’éla-
boration des cahiers des charges et des
plans d’électricité relatifs à la construc-
tion et la rénovation de chaînes de maga-
sins. "Ceci permet au client d’économi-
ser jusqu’à 30 % des frais d’installation",
affirme Jean-François Potelle. "Cette
activité représente environ 10 % de notre
chiffre d’affaires, mais est importante
pour nos ingénieurs qui peuvent ainsi
prendre le pouls des nouveaux dévelop-
pements en matière de techniques éner-
gétiques. Cette activité d’ingénierie est
surtout orientée vers l’électricité, et dans
une moindre mesure, vers le chauffage et
la climatisation."
(Par Philip Declercq - Photos DAPESCO)
www.dapesco.com
Jean-François Potelle, directeur général de DAPESCO: "Notre rôle est plus ou moins comparable à celui d’un central d’appel pour centrales d’alarme"
DAPESCO est située dans le Fleming Science Park de Louvain-la-Neuve
PROJET
20 | Fedelec magazine
"Il y a deux ans, nous avons été amenés
à connaître le fabricant polonais Fibaro,"
précise Piet Tyvaert, directeur de Project
0. "Il a commencé par la commercialisa-
tion de commandes électroniques, mais
n’a percé que récemment avec la création
d’une fantastique ‘carte de communica-
tion’ permettant de façon très simple et
visuelle de tout programmer en Z-Wave.
Fibaro devient ainsi une alternative par-
faite à des API bien plus complexes."
'Internet of things'
Fibaro est en fait un système sans fil
qui répond, de manière très conviviale,
au protocole Z-Wave. Ce dernier est un
protocole sans fil facilitant l’Internet des
Objets (Internet of Things) qui permet à
tous les appareils d’un environnement
résidentiel de communiquer entre eux.
La catalogue Fibaro comprend un
contrôleur, des capteurs (qui détectent,
entre autres, le mouvement, la tempé-
rature, l’humidité, la fumée et le CO2),
des gradateurs, des actionneurs de
volets roulants, des commutateurs et
un contrôleur RGBW (pour le pilotage
d’un éclairage à leds). "Et enfin, et non
des moindres, il y a aussi le "wall plug":
Il s’agit d’un adaptateur intelligent,
très compact, permettant de mesurer
la consommation d’énergie, et grâce
auquel il est possible, de manière pra-
tique et sans entretien, d’avoir une vision
de la consommation d’énergie", poursuit
Piet Tyvaert. "Cette interface conviviale
constitue un complément simple et intui-
tif au système Fibaro."
Plus besoin de câblage
Le grand avantage de Fibaro est que le
système peut être intégré tant lors d’une
construction neuve que lors d’une réno-
vation. Il ne nécessite aucun câblage et
peut donc parfaitement être emporté
lors d’un déménagement. En outre, il
s’agit d’une solution "open source": Une
fois que tout est installé, de nombreux
autres appareils peuvent y être raccor-
dés, même de marques différentes. Le
système est ainsi compatible avec toutes
les caméras sur IP."
Fibaro permet à l’installateur comme à
l’utilisateur final de concevoir très faci-
lement certains scénarios via des for-
mules 'IF THEN ELSE', afin que le loge-
ment réponde entièrement aux souhaits
de ses occupants. Il est possible, via un
smartphone ou une tablette, d’activer
ces paramétrages par exemple au réveil,
ou sur le trajet de retour au domicile, etc.
Un budget de 500 euros suffit déjà pour
un kit de sécurité complet. Le système
permet de lire et de piloter jusqu’à 400
dispositifs."
(Par Bart Vancauwenberghe)
www.project-zero.be
Une habitation dans laquelle tous les appareils communiquent entre
eux, rapidement et sans fil: Grâce à l’échange fructueux entre les pro-
duits Fibaro et le protocole Z-Wave, ce sera bien plus facile à l’ave-
nir. Grâce à cette solution, présentée sur le marché belge il y a six mois par
Project 0 ('Projet Zéro'), cette interaction sans fil entre la domotique et la
sécurité est aujourd’hui à la portée de tous.
Fibaro, la solution simple pour Z-Wave
Les solutions Fibaro peuvent être facilement intégrées.
reportage
Abaissement de seuil
Piet Tyvaert s’attend à ce qu’avec
Fibaro, le seuil d’utilisation de la
domotique et de la sécurisation
soit sensiblement abaissé. "Le seul
désavantage que je puisse voir est
que les batteries doivent être rem-
placées au bout d'environ trois ans,
mais cela se fait toutefois très sim-
plement." Au cours des prochains
mois, Project 0, guichet unique pour
toutes sortes de solutions permet-
tant d’évoluer vers des bâtiments
neutres en énergie (entre autres:
solutions thermiques, éclairage par
leds, panneaux solaires et domo-
tique), invitera ses clients à expéri-
menter Fibaro à l’aide de formations
amusantes. "Ce système s’applique
à tout. Il convient par excellence au
marché résidentiel, mais les clients
industriels pourront lui trouver égale-
ment une multitude d’applications",
conclut Piet Tyvaert.
Le système permet d’écrire aisément soi-même toutes sortes de scénarios.
Fedelec magazine | 21
PROJET
Le séminaire épiscopal, situé dans la
Biezekapelstraat, constitue un ensemble
immobilier remarquable. D’éminents
architectes ont construit, durant plus
de 250 ans, les ailes entourant la place
intérieure rectangulaire typique. Les
bâtiments sont classés monuments
historiques. Lorsqu’au début du 20ème
siècle le Séminaire épiscopal démé-
nagea vers de nouveaux bâtiments sur
le Reep, le séminaire a été donné à bail
emphytéotique aux Sœurs de la Charité
qui y créèrent la première école flamande
pour filles, l’école Saint-Bavon. Lorsque
les sœurs quittèrent à leur tour le com-
plexe immobilier, le Diocèse de Gand
reconvertit les bâtiments en Centre
diocésain ouvert. En 2006, le cabinet
Archipl Architecten, de Gand, emporta
le concours relatif à la restauration, la
reconstruction et l’extension du Centre
diocésain. Etant donné l’ampleur du pro-
jet, les travaux ont été subdivisés en trois
phases: restauration de la toiture (phase
achevée), les ailes Pieter Huyssens
(chantier en cours), les ailes David ’t Kindt
et la chapelle du Séminaire. Il sera éga-
lement construit, entre autres, une nou-
velle conciergerie.
Nouveau centre névralgique
Le Diocèse de Gand dispose de quantité
de bâtiments dans le centre ville, parmi
lesquels le Centre diocésain, situé actuel-
lement sur la Coupure. Précédemment,
l’entreprise d’installation Electro Service
André (voir encadré) avait déjà réalisé
pour le compte du Diocèse de Gand,
des réparations et restaurations, entre
autres à la cathédrale Saint-Bavon, au
Séminaire épiscopal, dans des écoles
et internats catholiques… L’ensemble
immobilier du Séminaire épiscopal est
situé près de la cathédrale Saint-Bavon.
Dans une partie du bâtiment étaient
encore hébergées diverses associations
catholiques telles que Missiehulp (Aide
missionnaire) et l'association coiffant les
fabriques d’église du diocèse de Gand.
Sous peu, tous les services du diocèse
seront centralisés ici: centre diocé-
sain, bibliothèque, locaux de formation,
bureaux… En prévision du futur, l’entre-
prise d’installation électrique a déjà ins-
tallé dans le Palais épiscopal une liaison
par fibre optique ainsi qu’un câblage télé-
phonique conséquent. Il sera possible,
en un minimum de temps, de transférer
de 50 à 100 lignes téléphoniques ainsi
que la totalité du réseau informatique, y
compris les armoires et serveurs, vers ce
nouveau centre névralgique du diocèse,
de la Biezekapelstraat.
Phase II en cours
La conception de ce projet complexe
de rénovation est l’œuvre du cabi-
net Archipel Architecten. Les études
techniques ont été confiées au bureau
Declerck Engineering de Bruges, et
l’entreprise générale a été attribuée à la
société Artes Woudenberg. La première
phase du projet comprenait la rénova-
tion du logement du concierge, à l’angle
de la Biezekapelstraat, ainsi que les toi-
tures des bâtiments. Ces toitures ont
été totalement rénovées. La charpente,
mise à nu jusqu’aux poutres, s’est avérée
encore intacte à 90 % et n’a été réparée
que localement, là où c’était nécessaire.
Nouvelles techniques pour la rénovation en profondeur du Séminaire épiscopal de Gand
Electro Service André réalise depuis plus de 10 ans déjà des travaux
d’installation pour le Diocèse de Gand. On assiste actuellement à
la fin de la phase II des travaux de rénovation du projet "Séminaire
épiscopal", le bâtiment d’enseignement situé à côté de la cathédrale Saint-
Bavon, connu précédemment sous l’appellation "Klein Bavo" (Petit Bavon).
Ce dernier abritera prochainement tous les services rattachés au Diocèse de
Gand, aujourd’hui dispersés à travers la ville.
Vue depuis la cour intérieure de la phase II du projet de rénovation: Les ailes Huyssens (à gauche sur la photo), les ailes David ’t Kindt et la chapelle du Séminaire.
22 | Fedelec magazine
Les toitures en elles-mêmes ont été iso-
lées de façon spéciale, et les ardoises
remises en place. La phase II a débuté
en mars 2013 et comprend la rénova-
tion en profondeur des diverses ailes
de l’ancien bâtiment d’enseignement.
Les trois niveaux de construction ont
été soigneusement isolés. Les menui-
series extérieures ont été en grande par-
tie rénovées. En certains endroits, les
menuiseries bois des fenêtres ainsi que
le vitrage simple, ont dû être laissés en
place, sur avis de la Division Monuments
et Sites. Dans la plupart des autres
endroits, il a été possible d'installer de
nouvelles fenêtres à double vitrage. La
phase III concerne un projet de construc-
tion neuve. Une partie des bâtiments
plus récents et sans réelle valeur histo-
rique, tels que la cuisine et la laverie, sera
démolie et remplacée par une construc-
tion neuve. Il y aura, entre autres, une
nouvelle cuisine et une cafétéria centrale,
près de l’entrée principale.
Monuments et Sites
En raison de délais de mise à disposi-
tion stricts, l’entreprise de Wortegem-
Petegem a fait appel à un collègue ins-
tallateur, l’entreprise Elektrotechniek
Vanhecke, d’Evergem, pour l’assem-
blage des tableaux. André Overdulve
concernant le déroulement des travaux:
"Le câblage existant a été déposé; le bâti-
ment a été totalement mis à nu et protégé
à l’aide d’un câblage de chantier. Ensuite,
conjointement avec l’entreprise géné-
rale, les armoires ont été raccordées à
l’alimentation provisoire, et l’on a com-
mencé à dessiner et tracer le plan d’exé-
cution sur les murs. Avant exécution, il a
fallu obtenir les autorisations indispen-
sables des Monuments et Sites. Après
des opérations prudentes de disquage et
de piquage, il a été procédé à la pose des
canalisations. Pour chacune des ailes, les
travaux ont débuté par le second étage,
pour se poursuivre progressivement
jusqu’au rez-de-chaussée."
Des leds dans les mains courantes
de l’escalier central
L’étude d’éclairage commandée initia-
lement était inadéquate et devait être
complètement revue, avec l’aide de
quelques fabricants. Il n’avait été prévu,
par exemple, que 4 appliques murales
équipées de lampes halogènes RS7 de
200 W, pour un local de 6 mètres sur 6, là
où auparavant il était installé 6 luminaires
à tubes fluorescents. En fin de compte,
on a opté pour des encastrés de sol à
lampes fluocompactes afin d’assurer
une qualité d’éclairage suffisante. Il en
est résulté, l’un dans l’autre, davantage
de luminaires du même type. L’architecte
voulait, en effet, grâce aux encastrés de
sol intérieurs, créer un effet spécial sur
la cour intérieure. Le choix s’est, entre
autres, porté sur des luminaires du fabri-
cant italien Viabizzuno. Ces derniers ne
convenaient toutefois pas pour l’éclai-
rage à leds prévu. Des leds de marque
Uni-Bright ont été également encastrées
dans l’escalier central, une nouveauté
pour toutes les parties concernées. Les
caves ont été éclairées à l’aide de cor-
niches lumineuses équipées de leds du
même fabricant.
Un vide sanitaire souterrain malgré
tout
Durant l’exécution des travaux, diverses
entreprises ont mis à jour des caves et
des escaliers condamnés, et même un
puits. Les travaux ont dû à chaque fois
être arrêtés afin de céder la place aux
archéologues. Certains locaux décou-
verts ont pu être intégrés, en tout ou par-
tie, au projet de rénovation. Ainsi, l’amé-
nagement d’un vide sanitaire souterrain
n’avait pas été autorisé initialement, pour
des raisons d’urbanisme. La découverte
d’une cave a quand même rendu pos-
sible l’intégration dans le concept archi-
tectural, d’un vide sanitaire. Certains
vestiges de murs anciens font à présent
partie du vide sanitaire. Les canalisations
ont dû être intégrées très prudemment
afin de ne pas occasionner de dom-
mages.
Après les opérations prudentes de disquage et de piquage, il a été procédé à la pose des
canalisations et goulottes.
En attendant, l’installation électrique com-plète du Séminaire épiscopal est déjà en état
de fonctionner.
Fedelec magazine | 23
PROJET
Système de gestion de bâtiment
Sur avis du bureau d’études techniques
et de l’entreprise d’installations élec-
triques, il a été décidé d’installer quand
même un système de gestion de bâti-
ment, à savoir le système KNX-EIB de
Siemens-Gira. La totalité de l’éclairage
a ainsi été réétudiée local par local, cou-
loir par couloir. En attendant, l’installation
électrique complète est déjà en état de
fonctionner. Le réseau de données est
composé de produits et d’un câblage
3M et Gigamédia. On a déjà posé 10
km de câblage de données, et envi-
ron deux kilomètres supplémentaires
doivent encore être installés. On a prévu
un câblage en fibres optiques depuis le
point de branchement jusqu’au local ser-
veur, et à partir de là vers le second étage
où se trouvent les coffrets de répartition.
Depuis le local serveur partent égale-
ment des canalisations vers l’ancienne
cave à l’avant, où a été créé un local tech-
nique pour les câbles des fournisseurs
d’accès. Le contrôle d’accès, composé
d’un système UTC-Aritech, doit encore
être installé. Pour l’alarme intrusion, qui
n’était pas prévue à l’appel d’offres, on
a opté pour un système Bosch Security.
Pour la détection incendie, on a choisi un
système entièrement adressable d’UTC-
Aritech. En ce qui concerne l’aménage-
ment des vides sanitaires, les pompiers
de la Ville de Gand ont imposé d’équiper
chaque vide sanitaire d’un détecteur de
présence central et chaque WC d’un
détecteur de fumée. On installera égale-
ment deux ascenseurs de personnes de
marque Coopman Liften.
Intégration de techniques spéciales
Outre le fait d’être vice-président de
FEDELEC de Flandre orientale, André
Overdulve est également président
de la division Flandre orientale de STS,
l’association coiffant toutes les fédéra-
tions professionnelles de techniques
spéciales (UBF-ACA, ICS et FEDELEC).
"On attend des entreprises d’installation
qu’elles collaborent de plus en plus et
qu’elles accordent leurs techniques entre
elles. Ainsi, par exemple, le système de
gestion du bâtiment est souvent couplé
avec le système de chauffage. Ce n’était
pas le cas initialement au niveau du projet
mais ce dernier a tout de même évolué
dans ce sens par la suite. Les différents
lots techniques pourront être suivis à dis-
tance via un serveur Web, un iPhone, etc.
Ce chantier a démarré avant l’entrée en
vigueur du nouvel article 104 du RGIE,
ce qui signifie que les obligations, entre
autres, d’éclairage zéro halogène, de
plan des influences externes, d'enre-
gistrement horaire, n’étaient en partie
pas encore applicables. Du fait des nou-
veaux développements, les entreprises
d’installations électriques seront doréna-
vant coresponsables, avec les bureaux
d’études, des travaux exécutés vis-à-
vis de l’organisme de contrôle", conclut
André Overdulve.
(Par Philip Declercq)
www.electroserviceandre.be
Electro Service André & FEDELEC
Electro Service André a été créée en 1998 par André Overdulve. Il a suivi une
formation d’électronique industrielle en cours du soir à Sint-Amandsberg (Mont-
Saint-Amand). Plus tard il a déménagé dans les Ardennes flamandes, où il a exercé
tout d’abord à Renaix et plus tard à Wortegem-Petegem. Ayant démarré son acti-
vité à titre complémentaire, il a créé, un an plus tard, une entreprise individuelle. Il
a depuis développé son entreprise en une sprl à part entière, avec 12 techniciens
et 1 employé. Son fils Yoran travaille également dans l’entreprise. André Overdulve
est, depuis 2008, directeur et, depuis peu, vice-président de FEDELEC de Flandre
orientale, qui avec ses 250 membres est la plus grande division FEDELEC de
Flandre.
Electro Service André a réalisé, pour le compte du Diocèse de Gand, des travaux de réparation
et de rénovation, entre autres à la cathédrale Saint-Bavon et au Séminaire épiscopal. La
photo montre son directeur André Overdulve.
Des leds de marque Uni-Bright ont été encastrées dans les mains courantes de l’escalier central, une nouveauté pour toutes les parties concernées.
24 | Fedelec magazine
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A l’époque, TRUMP était, avec le
Dimmax, l’un des premiers à commer-
cialiser un gradateur électronique, en lieu
et place d’un simple interrupteur, et ce,
bien avant le lancement de son système
de domotique "Domintell". C’était alors le
premier gradateur homologué CEBEC
du pays. La Belgique et la Suède ont
toujours été des débouchés importants
pour les produits Dimmax. Le succès sur
le marché suédois remonte à 1996, et
résulte des nombreuses années de col-
laboration fructueuse avec Bertil Nordin,
managing director de Dimintell AB et
grand connaisseur du marché local.
Revirement en vue
Robert Michel, directeur, précise: "Avec
le développement du gradateur élec-
tronique, nous avons, en quelque sorte,
anticipé l’arrivée de l’éclairage par leds.
Actuellement, le marché de l’éclairage
par leds se caractérise par une proli-
fération de qualités et de gradateurs
pour leds, et surtout par l’absence de
normalisation. Ainsi, certains produits
à leds semblent, selon leur notice, être
gradables, mais ceci s’avère en réalité
impossible en raison d’une électronique
intégrée particulière et spécifique. Nos
collaborateurs en R&D réussissent mal-
gré tout à faire varier leur intensité grâce
à un mode de fonctionnement spécifique
aux leds… Il semble, toutefois, y avoir un
revirement en vue, surtout sous l’impul-
sion des Etats-Unis."
Gradateur de leds flexible
Il ne s’agit pas seulement de faire s’ac-
corder les caractéristiques très variées
des leds avec le système Domintell, pro-
blème délicat en soi. "Avec le Dimmax,
nous avons développé un gradateur
pour leds qui fonctionne non seulement
dans des conditions normales, mais qui
s’adapte aussi à la plupart des autres
produits d’éclairage à leds du marché.
Notre gradateur électronique est dès lors
composé d’un nombre nettement plus
grand de composants, par rapport aux
solutions de gradation classiques. En
ce qui concerne les lampes halogènes,
la situation n’est pas précise. Il semble y
avoir sur le marché deux ‘catégories’ de
lampes 220 V gradables. Nos collabo-
rateurs du service Recherche ont réus-
si malgré tout à régler l’intensité de ces
deux types de leds, grâce à un mode de
fonctionnement spécifique", nous confie
Robert Michel.
Un gradateur de leds très stable
Il y a quelque temps, TRUMP lançait déjà
son ‘DD400L’, un nouveau gradateur de
leds spécialement conçu pour régler
l’intensité de la plupart des éclairages
à leds en 230 V CA. Ce gradateur offre
la possibilité de choisir les courbes de
gradation convenant à un tel éclairage à
leds. L’intensité lumineuse est ainsi bien
plus variée. Ce module très stable dis-
pose de trois modes de pilotage: le mode
à charge inductive, le mode à charge
résistive et un mode spécifique aux leds.
Pratiquement toutes les autres charges
gradables en 230 V CA sont acceptées
par le module. Le gradateur de leds
reportage
L’entreprise TRUMP, de Nivelles, surtout connue comme fabricant du
système de domotique Domintell, relance sa ligne de production de
gradateurs Dimmax, en réponse à la constante évolution sur le plan de
l’éclairage par leds. C’est spécialement pour ce dernier que TRUMP a déve-
loppé le Dimmax 420SL. Ce dernier se caractérise par sa capacité à réduire
l’intensité des leds jusqu’à 200 watts, ainsi que des charges à partir de 0 watt.
La technologie des leds, en évolution rapide, nécessite des gradateurs capables de flexibilité
Au printemps 2015, TRUMP lancera une autre version du Dimmax 420SL, pour rail DIN, à savoir
le ‘Dimmax 420SLR’
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peut être associé à un contrôleur de gradation
DDIM01.
Régler l’intensité des leds à partir de 0 watt
Tout comme pour les leds d’éclairage, la gra-
dation de ce type de lampes à leds connaît une
évolution constante. Pour anticiper le problème,
TRUMP a mis au point une nouvelle ligne de pro-
duits au sein de la gamme Dimmax, à savoir le
Dimmax 420SL. "Ce variateur de lumière univer-
sel silencieux, permet de faire varier l’intensité des
leds gradables, jusqu’à 200 watts, sans perdre de
vue les autres types de charge comprises entre 0
et 420 watts. Le ‘Dimmax 420 SL’ se caractérise
également par sa capacité de faire varier l’inten-
sité de charges à partir de 0 watt, et permet éga-
lement de régler le seuil minimum d'allumage, et
si nécessaire, de régler un mode de mémorisa-
tion de l’intensité précédente. Ce nouveau gra-
dateur de leds est équipé de plusieurs protec-
tions contre les surtensions, la surchauffe et les
court-circuits. Avec ce nouveau développement
de produit, nous visons aussi bien le marché rési-
dentiel que le marché tertiaire. La gamme de pro-
duits Dimmax bénéficie d’une garantie de 5 ans.
Au printemps 2015, nous lancerons une autre
version du Dimmax 420 SL, pour rail DIN, à savoir
le Dimmax 420SLR", déclare Robert Michel.
Il y a marché et marché
L’entreprise Huppertz, de Drogenbos, qui fournit
aux grossistes professionnels du matériel élec-
trique importé, ne distribuera pas que le mar-
ché belge. Certains marchés à l’export seront
également couverts. Des contrats de collabo-
ration avec des distributeurs agréés locaux ont
ainsi été conclus dans des pays comme Israël,
le Kazakhstan et la Hongrie. Une collabora-
tion existe aussi en Allemagne avec un distribu-
teur partenaire, pour ce qui concerne la gamme
Dimmax. Des liens de collaboration sont actuel-
lement en cours d’élaboration également avec les
marchés français, italien et néerlandais.
Séries Dimmax S et C
L’offre Dimmax de TRUMP comporte encore tou-
jours des modèles de gradateurs non spécifiques
à l’éclairage à leds. "Le marché suédois, par
La technologie des leds, en évolution rapide, nécessite des gradateurs capables de flexibilité
Le Dimmax 420SL est un gradateur de lumière universel silencieux, qui permet de régler l’intensité de leds gradables
jusqu’à 200 watts.
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exemple, est encore très demandeur de notre gra-
dateur ‘Dimmax 300S’ (25W - 300W). En ce qui
concerne la série C de Dimmax il y a toujours
une demande pour le ‘Dimmax 500C’ (50W -
500W). Ces deux modèles sont équipés de la
fonctionnalité ‘Easy Dimming Control’ (EDC)
(Commande de gradation facile). Il va de soi
que certains de ces modèles seront abandon-
nés par la suite, dans l‘optique d’un fonctionne-
ment sur leds", déclare encore Robert Michel.
Minuteries intelligentes
Au sein de la gamme Dimmax, les minuteries
‘Timemax 500’ et ‘Timemax 1250’ sont toujours
disponibles sur le marché. Ces minuteries intelli-
gentes s’installent très facilement derrière une fausse cloison ou en faux-
plafond. Leur bouton-poussoir permet de paramétrer, dans chaque cas,
trois plages de durée différentes (0-10 minutes, 20 minutes ou durée illi-
mitée). La minuterie ‘Timemax 500’ comporte une fonction d’extinction,
tandis que la ‘Timemax 1250’ comporte une sortie sur relais et est capable
d’une puissance plus grande.
(Par Philip Declercq - Photos: TRUMP)
www.dimmax.be
www.trump.be
Fedelec magazine | 27
PROJET
Enersol a été créée en 2005 par Samuel
Bragard. Au départ, l’activité était essen-
tiellement centrée sur le solaire ther-
mique. Plus tard, en 2007-2008, avec la
percée des panneaux photovoltaïques,
les activités de l’entreprise se sont éten-
dues à ce secteur. Depuis 2011, Enersol
dimensionne et installe des systèmes de
chauffage. Outre les chaudières gaz et
mazout classiques ainsi que les pompes
à chaleur, l’entreprise se distingue de
la concurrence par son expertise en
matière de cogénération. L’entreprise est
désormais gérée par 4 associés actifs et
compte actuellement quelque 41 colla-
borateurs.
Eneroffgrid
Dans le secteur photovoltaïque, un nou-
veau marché est en pleine expansion. Il
s’agit de la réalisation de sites isolés dans
les zones où les bâtiments ne peuvent
pas être aisément raccordés au réseau
électrique. Le photovoltaïque offre alors
une bonne alternative aux groupes élec-
trogènes. Ceci est à la base de la création
de la division Eneroffgrid qui développe
également des projets dans certains
pays d’Afrique. “La diversification des
activités d’Enersol a également débou-
ché sur la constitution d'autres sociétés
dont Enersolutions et Enercogen" nous
informe Laurent Lefin, ingénieur projet
chez Enersol – Voir encadré.
800 m² de construction passive
La conception du nouveau bâtiment
d’Enersol est est le fait du cabinet d’ar-
chitectes F(ranzen) H(enz) W(ertz) de
Verviers. Le bâtiment comporte une par-
tie de construction passive (les bureaux
et le showroom), couvrant une surface
totale de 800 m². Le reste du bâtiment
peut être considéré comme durable,
mais ne constitue pas à proprement par-
ler une construction passive. Les travaux
de construction ont débuté en janvier
2013 et se sont achevés à la mi-2014.
La réalisation des techniques spéciales
a été le fruit de l’étroite collaboration
entre les équipes d’Enersol et le bureau
d’études ecoRce de Liège. C’est à Pierre
Leso que revenait la responsabilité de
coordonner le projet de construction au
nom d’Enersol.
Ossature bois
"Le rez-de-chaussée est situé au même
niveau que la Route de Maestricht le
long de laquelle est situé le bâtiment. Il
comprend, entre autres, l’entrée du bâti-
ment, via la salle d’exposition, quelques
bureaux et une vaste salle de sémi-
naire. Le niveau -2, en sous-sol, com-
prend quelques bureaux, les vestiaires
et sanitaires pour les ouvriers ainsi qu’un
vaste hall de stockage de 1300 m². Au
niveau intermédiaire, entre les locaux
de bureaux et ce hall, se trouvent les
locaux techniques (chauffage, informa-
tique, salle de test) ainsi que le réfectoire.
Le niveau + 1 regroupe des bureaux et
salles de réunion; le niveau +2 est occupé
par un autre local technique destiné au
groupe de ventilation. Ce dernier niveau
n’existe que sur une petite partie du bâti-
ment. Ceci est dû a la double pente de la
toiture qui constitue une autre originalité
du bâtiment. En ce qui concerne la struc-
ture du bâtiment, toutes les parties non
enterrées ont été construites en ossature
bois et isolées à la cellulose. La face exté-
rieure des façades a été recouverte de
panneaux blancs Trespa composés de
fibres de bois et de résine", nous informe
Pierre Leso.
Tracker solaire photovoltaïque
L’ambition d’Enersol est de faire de son
bâtiment, une véritable"vitrine des nou-
velles technologies renouvelables" pour
La société Enersol, située à Battice près de Liège, est devenue en dix
ans à peine la spécialiste des énergies renouvelables. Elle s’est récem-
ment installée dans un nouveau bâtiment durable. L’entreprise est
aujourd’hui partie prenante d’un projet européen de réseau électrique intelli-
gent sur le célèbre circuit proche de Francorchamps.
Survol des énergies renouvelables
Le bâtiment neuf semi-enterré d’Enersol, implanté le long de la Route de Maestricht à Battice attire les regards.
28 | Fedelec magazine
les clients et visiteurs. En matière pho-
tovoltaïque, le choix s’est porté sur des
panneaux solaires photovoltaïques de
fabrication belge. Fabriqués sur mesure,
ces panneaux épousent les formes tra-
pézoïdales de la toiture. Un suiveur
solaire a également été installé sur le
terrain de l’entreprise. "Cet appareil suit
la course du soleil selon deux axes.
Toujours orienté de façon optimale, il per-
met d’atteindre un rendement de 140%
par rapport à la meilleure toiture", dit
Pierre Leso. Enersol prévoit également
de placer une éolienne de type domes-
tique. Celle-ci aurait notamment une
fonction de test.
Technologie SolarEis
En ce qui concerne la production d’eau
chaude sanitaire (ECS) des capteurs
solaires thermiques ont été placés en
toiture. En matière de chauffage, les
besoins du bâtiment sont très modestes.
Il a toutefois été installé deux pompes à
chaleur dans le but de pouvoir les tester
dans des conditions réelles de fonction-
nement et de pouvoir par la suite les com-
mercialiser. Il s’agit d’une pompe à cha-
leur aérothermique classique et d’une
"nouvelle" pompe à chaleur bénéficiant
de la technologie innovante SolarEis.
Il s’agit d’une première en Wallonie. Le
système se compose des différents élé-
ments. Un réservoir de 12 m³ immergé
dans la terre et doté d’un échangeur de
chaleur de décharge et de régénération.
Ce réservoir profite également de la géo-
thermie. Il y a aussi une PAC de type sol/
eau de 7 kW, et des absorbeurs solaires
installés en extérieur captant 24h/24 les
calories de l’air ainsi que l’énergie solaire
en journée. Le réservoir de glace utilise
l’énergie de la transformation de l’eau
en glace. Le gain d’énergie lors de cette
transition correspond à environ 100 litres
de fioul pour un volume de 10 m³ dans
le réservoir de glace. En été, il est égale-
ment possible de refroidir à l’aide de ce
système. Pour l’éclairage, il a été installé
aussi bien des leds que des TL (lampes à
décharge linéaire). Afin de rendre maxi-
mal le rendement de toutes ces tech-
niques (éclairage, production et consom-
mation d’énergie, refroidissement,
ventilation, etc.) un système de gestion
intelligente a été installé par Enersol.
Projet de réseau électrique
intelligent sur le site de
Francorchamps
Dans le cadre d’un projet européen inté-
grant 3 projets partiels dans divers pays
membres de l’UE, Enersol a pu colla-
borer à un projet de réseau électrique
intelligent sur le site tout proche de
Francorchamps. Parmi les nombreuses
infrastructures du circuit, se trouve le
"Campus automobile" où l’on peut se for-
mer dans différents domaines concer-
Sénergies
Sous la dénomination commune ‘Sénergies’ sont regroupées toutes les entre-
prises partenaires aves lesquelles Enersol collabore. "L’objectif est de ras-
sembler sous un même toit tous les besoins énergétiques possibles (isolation,
bureau d’études…) pour aboutir à la réalisation bâtiment durable. Sont rassem-
blées dans le nouvel immeuble de Battice, outre Enersol en sa qualité de bureau
d’études, les entreprises Soleil Vert (isolation et parachèvement), Enercogen
(Cogénération industrielle) et B-Heathing (chauffage et biomasse pour projets de
grande ampleur). Les entreprises partenaires implantées ailleurs et avec lesquelles
Enersol collabore sont, entre autres, Fumisterie Dubois et Toitures Vluggen.
Dans le cadre du projet de réseau intelligent à Francorchamps il a été installé, entre autres,
une petite éolienne.
Enersol a installé sur le site de Francorchamps une chaudière à cogénération de 50 kW.
Parmi les activités PV, le segment industriel pèse pour la première fois davantage que le segment résidentiel" - André Jacquinet
Fedelec magazine | 29
nant la mécanique automobile. Grâce
à ce projet européen, le visiteur pourra
désormais suivre également des forma-
tions concernant les véhicules hybrides
et les moteurs électriques. L’électricité
consommée par ces moteurs, et ser-
vant aux véhicules effectuant des essais
sur le circuit, sera produite de manière
écologique. Pour y parvenir, l'entre-
prise Enersol a installé sur le site un sui-
veur solaire photovoltaïque, une petite
éolienne et une chaudière à cogénéra-
tion de 50 kW. Doivent encore être instal-
lés: une borne de recharge pour voitures
électriques et un banc moteur des-
tiné à tester les moteurs électriques. En
vue d’un fonctionnement optimal de ce
réseau intelligent, il a été en outre installé
un automate capable de communiquer
avec tous ces équipements, en ce com-
pris ceux qui seront placé dans le futur.
Cet automate peut être géré et commu-
niquer à distance. Ce mini-réseau intel-
ligent devrait être complètement opéra-
tionnel fin décembre 2015.
Formations dirigées
L’un des objectifs est que le FOREM
organise sur ce site un certain nombre
de formations pour les sans emploi,
éventuellement en collaboration avec
les sociétés partenaires. Trois types de
formations sont envisagés: la méca-
nique automobile, l’électricité et ses
applications automobiles, et l’électricité
générale. Tous les équipements de ce
smartgrid seront accessibles de façon
sécurisée et feront l’objet d’explications
pédagogiques.
Marché du PV: Le segment
industriel arrive en tête
Au début de ses activités, Enersol
s’adressait essentiellement au marché
résidentiel. Au fil des ans, l’entreprise
s’est tournée vers les administrations, le
marché tertiaire et les clients industriels.
Enersol & FEDELEC
Enersol a été créée en 2005 et est,
depuis 2007, un membre éminent
de la fédération professionnelle
FEDELEC, et plus précisément de
sa division liégeoise qui compte
environ 110 membres. Les collabo-
rateurs d’Enersol participent régu-
lièrement aux séminaires et ateliers
traitant des énergies renouvelables
organisés par Fedelec. Pour Enersol,
FEDELEC est également la source
d’information par excellence en ce
qui concerne les modifications de la
législation et les nouvelles réglemen-
tations du secteur.
PROJET
La répartition du chiffre d’affaires de l’an
passé montre que le volet "Systèmes
Photovoltaïques" constitue bien l’acti-
vité principale d’Enersol. "Parmi nos
activités PV, le segment industriel pèse
actuellement le plus, soit 5 millions d’eu-
ros; le segment résidentiel représente
quant à lui environ 1,5 millions d’euros. Il
s’agit d’un élément remarquable car les
années précédentes, le segment du PV
résidentiel arrivait toujours en tête. Les
revenus de nos activités "chauffe-eau
solaires" et "chauffage" représentent,
respectivement, 1 million d’euros et
300.000 euros", affirme André Jacquinet.
(Par Philip Declercq - Photos: Enersol)
www.enersol.be
André Jacquinet, responsable financier d’Enersol, accompagné de ses collaborateurs: ing. Laurent Lefin (à gauche), et Pierre Leso (à droite).
Comme source d’énergie complémentaire il a été installé sur le terrain de l’entreprise Enersol un suiveur solaire photovoltaïque.
30 | Fedelec magazine
foireS
Le salon KNX surprend par ses exclusivités
Récemment a eu lieu sur l’ancien site minier de Heusden-Zolder la
seconde édition du salon KNX. Le bâtiment Henerzia accueillait
plus de 30 fabricants et distributeurs. Près de 1.000 visiteurs ont pu
y prendre connaissance des normes et développements les plus récents en
matière de domotique pour habitations, bureaux et grands immeubles.
forme de formation, de démonstration,
de réseau et d’essais.
Nouvelle section audio-vidéo
Ce salon KNX d’un jour s’adressait aux
intégrateurs, programmeurs et instal-
lateurs KNX, ainsi qu’aux intégrateurs
audio-vidéo, bureaux d’études, archi-
tectes, étudiants, … Et il était pleine-
ment orienté vers cette norme ouverte de
domotique, en développement rapide. En
outre, l’organisation ajoutait cette année
encore à l’offre du salon, une importante
section audio-vidéo. "Les appareils ultra-
modernes et sophistiqués d’audio et de
vidéo servent d’incitateurs auprès d’un
public ouvert à une domotique poussée",
affirme Hein De Bruyn. Il y avait dans le
bâtiment Hernerzia plus de 30 exposants,
soit un tiers de plus que lors de la pre-
mière édition à Genk, exposants qui ont
permis de découvrir les applications et
produits les plus récents. Deux nouveau-
tés y étaient présentées. Les récepteurs
4K HDMI ultra plats Wyrestorm consti-
tuaient une exclusivité pour le Benelux.
L’interface Russound KNX, grâce à
laquelle il est possible de piloter des sys-
tèmes audio Russound en KNX sans uti-
liser de serveur externe, était une deu-
xième exclusivité quant au format.
KNX est la seule norme mondiale (ISO/
CEI) en matière d’automatisation de bâti-
ments. Plus de 370 fabricants de par le
monde utilisent ce système non proprié-
taire pour leurs produits et leurs appli-
cations. Hein De Bruyn (Administrateur
délégué du groupe Alelek, basé à
Alken, au Limbourg, et ayant des filiales
à Wolvertem-Meise, Bree, Laakdal
et Tielt): "Il y a de cela plus de dix ans,
notre groupe a beaucoup misé sur le
système KNX, qui s’appelait encore
EIB à l’époque, car notre expérience et
notre savoir-faire avaient alors démontré
que KNX était le meilleur système pour
l’automatisation de bâtiments. La norme
KNX monte en puissance partout dans
le monde. Grâce au développement de
KNX en une norme mondiale, nous avons
pu acquérir une grosse avance sur nos
concurrents en matière de connaissance
et d’expérience du système. Les bureaux
d’étude et les architectes (d’intérieur et
autres) prescrivent de plus en plus d’au-
tomatisation, et KNX y occupe, en tant
que norme internationale, la plus grande
part." Le groupe Alelek a déjà ouvert à
Anvers, avec sa KNX Experience Home,
une plate-forme multifonctionnelle per-
mettant de découvrir le système KNX.
Cette dernière est à la fois une plate-
Dans le sillage de Light+Building
"Après le succès du premier salon (20
exposants et 700 visiteurs), l’organisa-
tion d’une seconde édition était une évi-
dence. Afin de suivre de près l’évolution
des choses, cette dernière a été orga-
nisée un an seulement après le premier
salon. Ceci a permis de présenter égale-
ment en Belgique les nouveautés expo-
sées au salon européen de référence
Light+Building. Dorénavant, le salon
KNX aura lieu tous les deux ans, dans le
sillage de Light+Building", annonce Lode
Snellings, de KNX Beurs (Salon KNX).
"C’est le seul salon de Belgique où le visi-
teur peut découvrir les derniers dévelop-
pements et les tout nouveaux produits
en matière de KNX, et discuter directe-
ment avec les fabricants. Parmi les plus
de trente exposants il y avait également
des fabricants OEM (Original Equipment
Manufacturer) avec de nouveaux pro-
duits, de nouvelles techniques et appli-
cations."
Le visiteur a pu parfaire ses connais-
sances via divers séminaires. Pour
Hein Debruyn, d’Alelek, la participation
a dépassé les espérances: "Cette fois
encore, un certain nombre d’entreprises
présentes au salon se sont déjà portées
candidates pour la prochaine édition.
Avec cette seconde édition réussie, le
salon KNX a certainement prouvé son
droit à l’existence au Benelux."
(Par Philip Declercq)
www.KNXbeurs.com
www.knxexperiencehome.be
Fedelec magazine | 31
Salon New Security: "La sécurité dans et autour des bâtiments et des infrastructures"
La première édition du salon New Security ‘nouveau style’ aura lieu les
26 et 27 février 2015. L’enthousiasme parmi les exposants est grand,
car ils bénéficieront enfin d’un salon bisannuel étalé sur deux jours, à
la mesure du marché de la sécurité. Conjointement avec les organisateurs,
ils mettront tout en œuvre pour en faire l’événement le plus important de
Belgique, dans ce secteur. On ne sait si le pudding est bon que lorsqu’on le
mange, mais les ingrédients augurent déjà du meilleur!
L’édition précédente du salon profession-
nel New Security date déjà de 2012, mais
le nouvel organisateur refuse de parler de
redémarrage. "On organise un salon pour
les visiteurs et pour les exposants", nous
confie Filip Cossement de FCO Media,
l’éditeur de Top Security et nouvel orga-
nisateur de New Security. "La première
chose que j’ai faite a été d’écouter. Quel
type de salon désire le marché de la sécu-
rité? Qu'attendent les exposants comme
assistance? Pourquoi les visiteurs vont-ils
à un salon? Veulent-ils uniquement nouer
des contacts ou veulent-ils aussi parta-
ger des connaissances et en acquérir?
Il m’est apparu rapidement, grâce à mes
nombreux contacts, que nous devions
revoir tout le concept. Il en est résulté
une rupture avec le passé: tous les deux
ans, durant deux jours, au Brabanthal de
Louvain."
"Définir précisément le groupe
cible"
En tant qu’organisateur de salon, il est
important de définir avec précision le
groupe cible, et de choisir les exposants
et le programme connexe en fonction.
New Security est le salon des installa-
teurs de systèmes de sécurité, des res-
ponsables sécurité des entreprises,
commerces, entrepôts et banques,
des entreprises de télésurveillance, des
fabricants et importateurs de systèmes
de sécurité, des entreprises de gardien-
nage, des gestionnaires d’installations,
des bureaux d’études et architectes,
ainsi que des gestionnaires de bâtiments
et des prescripteurs. Les exposants sont
au moins aussi variés mais jouent chacun
un rôle spécifique au niveau du thème
du salon "La sécurité dans et autour
des bâtiments et des infrastructures":
grossistes, importateurs, fabricants,
organismes de contrôle, associations
professionnelles, établissements d’en-
seignement et de formation, et centrales
de surveillance.
Il y a de nombreuses raisons pour les-
quelles un professionnel visite un salon,
mais il en existe au moins autant pour
qu’il ne le visite pas. Le plus souvent elles
sont de nature pratique. Filip Cossement:
"Cela commence par l’accessibilité, tant
du point de vue de l’emplacement que
des horaires. Avec le Brabanthal de
Louvain, nous disposons d’un empla-
cement facilement accessible le long
de l’E40, et possédant en outre un par-
king gratuit, un service de restauration
excellent, des salles de réunion et un
auditorium modernes. Il y a ensuite les
horaires d’ouverture. Tout d’abord, les
journées de salon ont été placées le jeu-
di et le vendredi, car une visite au salon
est plus facile à caser en fin de semaine
qu’au début. Mais les horaires d’ouver-
ture ont été également mieux adaptés à
l’agenda bien rempli des visiteurs intéres-
sés. Le jeudi, le salon ouvrira en nocturne
(10h à 22h), tandis que le vendredi, le
salon sera ouvert assez longtemps pour
en faire la conclusion passionnante d’une
semaine de travail (10h à 18h)."
Programme connexe
Les visiteurs sont également attirés vers
un salon par le programme connexe.
L’organisateur du salon, Filip Cossement,
en a déjà fait suffisamment l’expérience
avec les autres salons professionnels
qu’il organise, tels que Climatechno
(CVCR) et Aquarama (technologie de
l’eau). "Un programme connexe fort rend
un salon fort; nous sommes donc parti-
culièrement heureux de notre partenariat
avec SBM (Syntra pour les Entreprises
et leurs Collaborateurs). SBM organi-
sera durant le salon New Security, un
foires
32 | Fedelec magazine
atelier concernant l’intégration de l’aspect "sécurité" lors
de la conception d’un bâtiment, et s’adresse aux bureaux
d’études, architectes et gestionnaires d’installations. Son
titre "Pensez comme un criminel mais concevez et gérez
comme un utilisateur" laisse espérer, le jeudi 26 février 2015,
un après-midi particulièrement passionnant. Nous atten-
dons par conséquent avec impatience l’exposé de Kristl
Matton, Safety Manager auprès des autorités flamandes,
concernant l’aspect sécurité durant les récents "Special
Olympics" qui ont eu lieu dans le pays. La participation à
l’atelier SBM est payante, mais les salariés, indépendants
ou associés d’une PME flamande, peuvent récupérer via le
portefeuille PME (KMO-portefeuille), 50% des droits d’ins-
cription (voir www.kmo-portefeuille.be ou contactez Kevin
Labens au 051/23.87.50).
Présence des associations professionnelles
En outre, ALIA Security (l’association professionnelle belge
de sécurité électronique) et l’ANPI (l’Association nationale
de protection contre l’incendie et l’intrusion) apportent éga-
lement leur soutien au salon New Security. Il est ainsi pos-
sible de garantir que tous les aspects du thème du salon
"La sécurité dans et autour des bâtiments et des infrastruc-
tures" recevront au cours de New Security l’attention néces-
saire. L’IFMA (Fédération professionnelle belge de Gestion
d’installations) sera présente au salon New Security. Grâce
au large soutien apporté au salon, il apparaît clairement que
la conception d’un bâtiment va bien au-delà de la seule uti-
lisation fonctionnelle de ce dernier. "Plus spécifiquement, la
protection contre l’incendie, et la sécurité, sont étroitement
liées à la conception" explique Filip Cossement. "Une visite
au salon est donc également intéressante pour les bureaux
d’études et les architectes; et elle leur permettra d’élargir
leurs connaissances dans ces deux domaines afin qu’ils
examinent leurs futurs projets dans cette optique."
Pourquoi tous les intervenants du secteur de la sécurité
doivent-ils visiter New Security? "Tout d’abord, c’est le seul
salon professionnel de Belgique entièrement consacré à la
sécurité", conclut Filip Cossement. "Vous pourrez y décou-
vrir de nouvelles tendances et de nouveaux produits pour
2015, et y participer à des ateliers intéressants. En résumé,
New Security vous donnera l’occasion de découvrir des
idées, des notions et des solutions nouvelles."
(Par Rudy Gunst)
Pour de plus amples informations, enregistrement et ins-
criptions au programme connexe, veuillez consulter le site:
www.new-security.be
JEUDI 26 FEVRIER 2015
SBM: CONCEVOIR EN TOUTE SECURITE,
GERER EN TOUTE SECURITE
"Pensez comme un malfaiteur,
concevez et gérez comme un utilisateur"
14h00 Keynote: Concevoir en toute sécurité, gérer en toute
sécurité: Crime Prevention Through Environmental
Design (CPTED)
Henk Neddermeijer (Delft TopTech/TU Delft, Scientia N.V.,
Kernel Safety et Security)
14h50 Pause
15h15 Monitoring, CCTV, Access Control, détection d’intrusion
et d’incendie: Tendances en matière de technologie
Hans Vandenbergh
16h10 Good Security Practice:
Special Olympics Antwerpen 2014
Kristl Matton - Safety Manager at Vlaamse Overheid/Head
of Security Special Olympics/Former Head of Corporate Real
Estate steering centre at BNP Paribas Fortis
17h00 Le manuel “Hand boek Veilig Ontwerp en Beheer”
+ visite du salon
Participation: 100 € pour les membres IFMA, NAV, ALIA
120 € pour les non-membres
Pratique: de 14h à 17h, uniquement en néerlandais
VENDREDI 27 FEVRIER 2015
ANPI: “T031 POUR LES EN50131”
Michèle Vandendoren, General Secretary of the Division Certification
Participation: GRATUIT
Pratique: de 10h00 à 10h30
Inscription: Contacter Mme Poot Baudier:
fabienne.pootbaudier@anpi.be - T 010 47 52 21
VINÇOTTE est le partenaire par excellence du secteur sécuritaire
Participation: GRATUIT
Pratique: de 14h30 à 15h15, uniquement en néerlandais
Inscription: Contacter M. Van Der Ven:
gvanderven@vincotte.be T 02 674 59 83
PROGRAMME
Fedelec magazine | 33
TG165_Ad Electrical_185x128_FR.indd 1 03/02/15 11:07
Twaalfapostelenstraat 14, 9051 Sint-Denijs-Westrem, TÉLÉPHONE 09/384 79 92, ÉMAIL info@schrack.be
TECHNIQUE D’ÉNERGIEFABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL
TECHNIQUES D’INSTALLATION POUR LE BÂTIMENT
ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ
RÉSEAUTIQUE
TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE
SYNERGIE DE COMPÉTENCES
0.97 qm
EB
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IN/OUT
Latest update: 14/10/2013WORKSHOP
i
Latest update: 17/02/2015
Vrij / Libre
Optie / en option
Bevestigd / con�mé
WORKSHOPS
PARTNERS:PARTENAIRES:
01 02
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12m2 15m2 18m218m2
18m2
18m2
36m2
54m2
78m2
SABELCO
ABUS Security center
AVG-DTM
WILCON SECURITY
BVBA
AIBVINCOTTE
AUTRO-SYSTEMS IPROTEC
ROBOTICS
IDIS
BANDITNV
CDVIBENELUX
PRAXIS
PLENION
BELGO-SAFE
IP-BUILDING
OKTOPUSNV/SA
VISOTE
ADDVALS
DE RAATSECURITYPRODUCTS
NV
AIS SECURITY
RAS
247 COMFORT-FRANCE NIZET DISTRIBUTION
by DEMES, SL
TOP SECURITY BV
SMC
ANBRIMEX
ADI GLOBAL
DOM-BRECHT
DISTR. NV
NESTOR COMPANY
FASTTEL
CCVS VVNT
ANPI ASTENA
SYNTRASBM
FR-SECURITY
VISUATECH
LOBECO
PROJECT O
TRIDIS
EUROMATEC
DISTRI-COMPANY
IP SECURITY DISTRIBUTION
EAL APELDOORN BV
Abus Security CenterAddvalsAdi GlobalAib VinçotteAis SecurityAnb RimexAnpiAstenaAutrosystemsAvg - DtmBandit NvBy Demes SlCcvsCdvi BeneluxDe Raat Security Products nvDistri-CompanyDombrecht DistributionEal Apeldoorn BvEuromatecFasttelFrance Nizet DistributionFR-SecurityIdisIoteoIprotec RoboticsLobecoNestor CompanyOktopus NvPlenionPraxisProject-ZeroRasSabelcoSecurity Monitoring CentreSyntra SbmIp Security DistributionTop Security BvTridisVisoteVisuatechVVNTWilcon Security Bvba247 Comfort
Fedelec magazine | 35
Le nouveau stade de football, une menace potentielle pour les salons bruxellois
La FISA et la FEBIAC tirent depuis longtemps la sonnette d'alarme au sujet de la construction du nouveau stade de football du
Heysel, qui pourrait représenter une menace pour les salons créateurs d'emploi à Bruxelles. Geert Maes: "Nous ne sommes pas
opposés à la construction du stade, mais le procédé pose question. Dans quelle mesure les offres qui ont été remises tiennent-
elles compte de la limitation des nuisances pendant les travaux? C'est pourquoi nous demandons que l'on commence par
construire le parking, puis le stade, tout en limitant la durée des travaux. Si le projet n'est pas géré correctement, l'avenir des salons
pourrait s'en trouver compromis. Nous insistons pour qu'une étude objective concernant l'impact du projet sur la mobilité soit
réalisée sans tarder et pour obtenir la garantie que le gestionnaire des infrastructures soit également celui des parkings."
Découvrir la nouveauté à Batibouw
Geert Maes, directeur général de Batibouw envisage la 56ème édition
du salon de la construction (du 26 février au 8 mars) avec confiance,
sans pour autant négliger la réalité économique.
Batibouw 2015 espère attirer 300.000
visiteurs, un objectif manqué d'un che-
veu l'an dernier. Geert Maes: "Nous ne
pouvons pas escompter une progres-
sion spectaculaire sur un marché en
régression, mais le nombre élevé de visi-
teurs professionnels - 75.000 en 2014
- me réjouit particulièrement. Sept pour
cent environ de ces visiteurs proviennent
du secteur électrotechnique. Notre
enquête a d'ailleurs permis de constater
que les professionnels viennent surtout à
Batibouw pour découvrir la nouveauté."
Une enquête menée auprès de
professionnels
L'enquête démontre que 60% des pro-
fessionnels se rend au salon lors des
deux premières journées, qui leur sont
réservées (38% de décideurs, 44% de
co-décideurs). Les trois principales rai-
sons pour visiter Batibouw sont: décou-
vrir des nouveautés, rencontrer de nou-
veaux fournisseurs ou passer voir les
contacts existants, et trouver des solu-
tions à des problèmes concrets.
Un glissement vers la rénovation
Selon Geert Maes, "l'effet Batibouw" a
duré approximativement de mai à juin:
"Après les vacances, il s'est amenuisé
jusqu'à se tarir. Les paramètres actuels
ne sont pas très bons. On parle de
concurrence déloyale, de dumping etc.,
mais il n'y a pas que cela. La confiance du
consommateur est en berne et les bud-
gets sont limités, ce qui explique que la
rénovation constituera un des thèmes
principaux de Batibouw 2015. Le grand
avantage, c'est que les coûts peuvent
être répartis dans le temps. Le deuxième
thème concerne l'optimisation des coûts
de la construction. Lorsque l'on parle de
construction neuve et d'exigences éner-
gétiques de plus en plus strictes, il faut
que le bon sens reprenne son droit de
cité: devons-nous toujours être le meil-
leur élève de la classe? Les pouvoirs
publics réagissent trop vite, et c'est pour
cela qu'on assiste à un glissement vers
la rénovation." La "maison numérique"
constitue le troisième thème. Geert
Maes: "Grâce aux applications et aux
appareils numériques, les habitations
deviennent de plus en plus intelligentes.
Mais cela va encore plus loin: dans l'ave-
nir, il sera possible de télécharger inté-
gralement maisons et plans."
(Par Tilly Baekelandt)
www.batibouw.be
FOIRES
36 | Fedelec magazine
Restez branchés a pour ambition d’attirer plus de jeunes vers les formations
et les métiers de l’électricité. La campagne se destine aux jeunes et à leurs
parents, aux écoles, aux centres de formations et aux employeurs. Restez
branchés est une initiative de Formelec et de ses partenaires sociaux.
Formelec est au service de toutes les entreprises et de tous les ouvriers de la SCP
149.01. L’organisation soutient les entreprises dans leur politique de formation
et de gestion des compétences et entreprend des actions pour augmenter le
nombre d’ouvriers et améliorer leur savoir-faire.
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Fedelec magazine | 37
Concord présente le spot sur rail Beacon XLConcord, le spécialiste de l’éclairage architectural, étend à nouveau sa gamme primée Beacon avec de nouveaux luminaires.
L’entreprise explore les limites de la technologie en matière d’éclairage avec son nouveau Beacon XL: un nouveau spot produisant
jusqu’à 3000 lumens pour seulement 38 W (42 W de puissance totale absorbée) et idéal pour les applications dans le commerce de
détail. En complément du reste de la série, il est disponible en blanc et en noir. Ce spot sur rail remplace avantageusement les lampes
35W CMI, en réalisant des économies d’énergie appréciables. Avec un IRC d’au plus 97, ce spot offre aux détaillants un luminaire
à leds très puissant avec un excellent rendu des couleurs. Le luminaire de quarante watts existe en trois angles de diffusion diffé-
rents: un pinceau étroit de 12°, une ouverture moyenne de 24° et un grand angle de 50°. Grâce aux divers accessoires, le Beacon XL
s’adapte à toutes les exigences individuelles.
Concord a renouvelé en outre sa série complète de spots 26W Beacon sur rail, avec de nouveaux modules à leds. Grâce à l’intégration
de ces modules à leds aux luminaires, leur flux lumineux est sensiblement accru et leur rendu des couleurs bien meilleur.
www.havells-sylvania.com
www.concord-lighting.com
Nouvelle série de moniteurs FERMAX "SMILE"ABYZ présente la nouvelle série de moniteurs FERMAX
"SMILE". Elle existe en différents modèles, de manière à coor-
donner le moniteur avec l’ambiance et le style de la pièce.
Le modèle argenté est destiné aux clients ayant une préfé-
rence pour l’aspect industriel: une couleur neutre mais néan-
moins sophistiquée qui s’harmonise facilement avec les cou-
leurs du logement. Le blanc est destiné à ceux qui apprécient
les espaces lumineux et ouverts. Le profilé blanc et les touches
monochromes permettent d’intégrer subtilement le visiophone
au local. Le modèle noir convient aux personnes désireuses de
donner à la pièce un caractère élégant et prestigieux.
www.abyz.be
aleo solar livre 5,8 MW de modules en Turquiealeo solar fournit les modules de quatre projets photovoltaïques
de grande envergure en Turquie, pour une puissance totale de
5,8 mégawatts (MW). L’une des plus grandes installations sur
toiture du pays sera notamment mise en place sur le toit d’une
entreprise dans la ville d’Eskisehir, en Anatolie. Elle fournira à
elle seule une puissance de 3 MW. Deux autres, de 1,15 MW et
1 MW, seront également installées à Eskisehir, tandis qu’une
centrale au sol de 650 kilowatts-crête (kWp) sera construite à
Izmir, au bord de la mer Egée. Le projet est réalisé par l’entre-
prise turque Ekip Girisim Enerji. Les modules haut rendement
d’aleo permettent d’obtenir près de 20 pour cent de puissance
en plus sur une même surface par rapport à des modules stan-
dard de 250 watts.
Au total, aleo solar GmbH va livrer plus de 20.000 modules au
développeur de projets turc. Les modules à haut rendement
d’aleo atteignent un rendement de plus de 18,3 % grâce à l’as-
sociation de composants sélectionnés et de cellules solaires à
la pointe de la technologie. En plus des connecteurs de cellules,
un verre avant antireflet et un film EVA hautement transparent
permettent à la cellule de recevoir plus de lumière.
www.aleo-solar.be
Product News
38 | Fedelec magazine
PRODUCT NEWS
FLIR Systems annonce de nouvelles caméras série T avec résolution UltraMax™
FLIR Systems, Inc. a annoncé l’ajout de nouvelles fonctions extraordinaires à
sa série T, une famille à succès de caméras thermiques, ainsi que deux nou-
veaux modèles dans cette série, la T460 et la T660. Les caméras FLIR série
T bénéficient maintenant d’UltraMax™, un traitement d’image exclusif qui
améliore de manière significative la résolution IR et la sensibilité. Les images
UltraMax comptent quatre fois plus de pixels thermiques, possèdent une
résolution double et une sensibilité 50% supérieure aux images non traitées.
Ces images sont visualisées et traitées avec le logiciel FLIR Tools, à installer
sur ordinateur. Les images UltraMax permettent de zoomer sur les petites
anomalies thermiques, d’obtenir des mesures plus exactes et de voir plus
de détails qu’avec les images non traitées. Certaines caméras série T pré-
sentent maintenant une meilleure sensibilité, de 20 mK à peine, et une plus
grande exactitude des mesures de température. Les nouvelles T460 et T660
comportent toutes ces caractéristiques, plus une gamme de températures
atteignant 2000 °C, la focalisation automatique continue et l’enregistrement
de fichiers vidéo radiométriques en temps réel. Les données peuvent être
relues et analysées avec les logiciels FLIR Tools et FLIR Tools+, pour étudier
en détail les variations thermiques dans le temps.
www.flir.com/t-series
SA Cebeo acquiert Vanas Beyond Tools Le 1er février 2015, la SA Cebeo de Waregem a repris les activités et les
collaborateurs de Vanas Beyond Tools de Kruibeke. Cebeo est actif dans le
domaine de la distribution de matériel électrotechnique, les services tech-
niques et les solutions. Vanas Beyond Tools est un grossiste spécialisé dans
l’outillage professionnel, les machines et les engins de levage et de manu-
tention. Pour Cebeo, dans le cadre de sa stratégie de croissance en tant que
grossiste spécialisé, Vanas Beyond Tools est le partenaire le plus adapté
pour l’extension du portefeuille de produits existants et des compétences
techniques dans le domaine de l’outillage et des engins de levage et de
manutention. Pour Vanas Beyond Tools, la grandeur d’échelle et les per-
formances de Cebeo dans le domaine de la logistique et de l’e-business
représentent une plus-value incontestable. Les deux entreprises possèdent
un caractère national et local et s’efforcent d’offrir un service client optimal et
la plus haute qualité dans le domaine de l’offre de produits et la prestation de
services. Vanas Engineering sa, connu pour les aménagements d’entrepôts
et les systèmes dynamiques pour l’industrie et les hôpitaux, ne fait pas partie
de cette transaction.
www.cebeo.be
www.vanas.eu
BISOL présente une nouvelle garantie de puissance linéaire Le groupe BISOL propose, sur tous ses panneaux
solaires, une garantie de puissance linéairement
décroissante, jusqu’à 85% de la puissance après
25 ans de fonctionnement. Au cours de la pre-
mière année, la garantie porte sur un minimum de
97% de la puissance, suivi d’une diminution de
puissance d’au plus 0,50% sur les 24 années sui-
vantes. Comparée aux garanties linéaires les plus
courantes dans l’industrie, BISOL garantit 6,25%
de puissance de plus au cours de la 25e année. La
transition de Bisol, d’une garantie de puissance par
paliers vers une garantie linéaire, résulte des normes
de qualité sévères que ce fabricant européen s’im-
pose à chaque stade du processus de fabrication.
Parallèlement à la garantie de production existante
de 10 ans, la garantie linéaire s’applique à tous les
panneaux solaires fabriqués après le 1er septembre
2014 et achetés par le client final à compter du 1er
novembre 2014. La garantie intervient automatique-
ment dès l’achat des panneaux (en accord avec les
conditions générales de vente). Les clients désirant
une garantie complémentaire peuvent demander
un certificat de garantie officiel via le site Web.
www.bisol.be
Fedelec magazine | 39
Le groupe Niko rachète M. Züblin AGLe groupe Niko a racheté à son créateur, Michael Züblin, la
société M. Züblin AG, un groupe familial d’entreprises ayant son
siège dans la ville suisse de Wallisellen. M. Züblin AG, créé en
1986, fabrique des détecteurs pour le pilotage de l’éclairage, et
des luminaires pour des applications spécifiques dans les mai-
sons et appartements, ainsi que dans les bâtiments commer-
ciaux et industriels. Le groupe dispose de ses propres réseaux
de vente en Suisse, Allemagne, Autriche, France et Pologne, et
est surtout présent sur les marchés suisse, allemand et autri-
chien. Le groupe Züblin réalise un chiffre d’affaires annuel de
plus de 20 millions d’euros et emploie 65 personnes dans les
pays cités. Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de déve-
loppement du groupe Niko en matière de détecteurs et de pro-
duits de commande d’éclairage. Le groupe ambitionne, sur ce
plan, de jouer un rôle important sur le marché européen. Il avait
acquis précédemment, dans ce domaine, d’abord en 2008,
Servodan, dont le siège est au Danemark et qui est présent en
Scandinavie, puis en 2013, Unotech, ayant son siège égale-
ment au Danemark et à présent totalement intégré à Servodan.
www.niko.eu
Courant garanti avec les UPS triphasés ‘Keor T’ de Legrand En cas de black-out, les UPS ‘Keor T’ de Legrand veillent à ce
que les appareils électriques essentiels continuent de fonction-
ner pendant un certain temps. Ces alimentations sans interrup-
tion existent en trois phases, avec une puissance allant de 10
à 60 kVA. Elles sont connectables en parallèle, de façon à ce
que la puissance puisse être augmentée jusqu'à 480 kVA maxi-
mum. Les UPS ‘Keor T’ peuvent être alimentés par deux alimen-
tations AC distinctes. Ils sont modulables en fonction de diffé-
rents niveaux de redondance et peuvent être raccordés à un
générateur. Ils sont compatibles pour une communication via
RS232, Modbus et des contacts programmables. Un conver-
tisseur USB est facultatif. Avec un écran convivial et les dispo-
sitifs de raccordement à l’avant, ils sont faciles à installer et à
commander. Une pose
compacte est possible
sur une superficie allant
de 0,32 m² à 0,54 m², par
caisson. La technologie
de connexion à 3 niveaux
assure une efficacité éle-
vée jusqu'à 96%, de sorte
que ce type d'UPS affiche
un TCO peu élevé.
www.legrand.be
Modular relance des classiques et les dote de sa propre technologie LEDModular Lighting Instruments a préparé certains de ses modèles phares pour l’ave-
nir en remplaçant le module AR111 par un M-led111. Les célèbres lampes Nomad,
Multiple, Bolster et Lotis, associées au M-led111, offrent une expérience d’éclairage
d’une qualité supérieure à celle des modèles halogènes, sans perdre leur valeur
d’origine en matière de design. Spécifications: le M-LED111 est disponible en 2 700,
3 000 et 4 000 kelvins, avec réflecteur spot, medium ou flood, la sortie lumen varie
de 1 100 à 2 500 lumens; selon l’intensité de courant électrique du système, version
avec ou sans variateur. Le module est disponible avec une structure blanche ou
noire. L’entreprise a entièrement élaboré ce module LED, le rendant ainsi unique.
www.supermodular.com
Product News
40 | Fedelec magazine
PRODUCT NEWS
Nouvelle interface de gestion d'éclairage DALI La dernière nouveauté de Domintell est l'interface DINTDALI01. C'est le lien entre le BUS domotique Domintell et des
appareils présents sur un BUS DALI (Digital Adressable Lighting Interface). Actuellement Domintell supporte les pro-
tocols DALI de types 0 (Fluorescent Lamps => Device type 0) et 6 (LED modules =>Device type 6). Jusqu'à 64 canaux
DALI sont gérés par interface. Par cette avancée, Domintell accentue son leadership en matière de gestion d'éclairage
domotisé. Il s'agit de la dixième interface de la gamme DIMMER de Domintell. Domintell offre des solutions pour le
marché résidentiel et tertiaire où l'automatisation est de plus en plus présente. (Ne pas confondre 'DINTDALI01', avec
DALI01, l'alimentation du BUS Domintell.)
www.domintell.com
Schneider Electric et ElectroProject signent un partenariat
Schneider Electric et ElectroProject, unité commerciale de Cofely, ont
conclu un accord de partenariat orienté vers l’industrie lourde, le sec-
teur de l’eau, les industries pétrolière et gazière, et la production d’éner-
gie. Selon les deux entreprises, la régulation de fréquence des moteurs
à haute tension est un facteur d’amélioration du rendement dans ces
secteurs. Il suffit de penser, en la matière, aux économies substantielles
d’énergie réalisées, et à la flexibilité plus grande du processus de produc-
tion. Cette collaboration porte sur le régulateur de fréquence Altivar 1200.
Schneider Electric et ElectroProject se tiennent à la disposition des uti-
lisateurs potentiels, pour calculer les économies d’énergie qu’ils pour-
ront réaliser sur les moteurs à haute tension, à l’aide de cette unité de
commande. Les deux entreprises ont constaté qu’en régulant la charge
des moteurs à 80% de la charge maximale, l’économie d’énergie réalisée
pouvait atteindre 50%. En outre, des temps de retour de sept mois ne
constituent pas une exception. L’Altivar est utilisable pour toute applica-
tion, tant pour des installations neuves que pour des rénovations.
www.schneider-electric.nl
www.electroproject.nl
OSRAM LIGHTIFY™LIGHTIFY™ d’OSRAM, c’est l’éclairage du futur
à domicile: des solutions réseau intelligentes qui
peuvent s’adapter à tout moment aux souhaits et
modes de vie individuels. LIGHTIFY™ d’OSRAM,
place au premier plan des besoins et les souhaits per-
sonnels en matière d’éclairage. Pour ce faire, divers
composants travaillent en syntonie: des luminaires et
des lampes innovateurs dont l’intensité peut être régu-
lée, qui permettent de faire varier la lumière d’une cou-
leur froide à une couleur blanc chaud, et qui peuvent
éclairer en diverses couleurs selon les humeurs et les
ambiances. Les sources lumineuses se connectent
en réseau par l’intermédiaire d’une passerelle et d’une
fiche. Le tout se commande, très simplement à l’aide
d’un smartphone ou d’une tablette iOS ou Android,
sur place ou à distance. Avec LIGHTIFY™ d’OSRAM,
il commence par un seul luminaire ou lampe à com-
mander individuellement. Mais le système peut aussi
être étendu à un maximum de 50 sources lumineuses.
www.osrambenelux.com
Fedelec magazine | 41
OSRAM VEGA luminaire led design destiné à l’éclairage professionnel des bureaux
Rittal - Industrie 4.0Dans le domaine de la construction d'armoires et tableaux
électriques, l'optimisation de la chaîne de valeur est un défi
permanent. Précisément ce que on a présenté sur le stand
de Rittal et ses sociétés sœurs EPLAN, Cideon et Kiesling au
Salon SPS IPC Drives 2014. Sous le couvert de “Next level for
Industry”, les entreprises du Groupe Friedhelm Loh ont pré-
senté de nouvelles solutions vouées à la réalisation de pro-
cessus de production efficaces basés sur Industrie 4.0, la
solution qui couvre tous les besoins, de l'engineering à l'au-
tomatisation en passant par la technologie modulaire. "Chez
nous", explique le Dr. Thomas Steffen, directeur de la R&D
chez Rittal, "les gammes de produits d'EPLAN, Cideon, Rittal
et Kiesling se combinent pour former une chaîne de valeur pla-
cée sous le signe d'Industrie 4.0, la meilleure solution pour la
fabrication d'armoires et tableaux électriques.", avant d'ajou-
ter, “Globalement, Industrie 4.0 couvre tous les aspects data,
logiciel et interface. Grâce au niveau de coordination optimal
atteint au sein du groupe Friedhelm Loh, les coûts de produc-
tion dans le domaine de la fabrication de tableaux électriques
ont pu être réduits jusqu'à 50 %."
www.rittal.com
Lors de l'événement sectoriel BIM LIVE | SUM 2014 qui a eu lieu le 25 novembre 2014, Stabiplan a lancé la norme européenne
MEPcontent (European MEPcontent Standard, EMCS). Cinq cents ingénieurs MEP, chefs de projet et représentants des fabricants,
des partenaires de l'industrie, des entreprises d'installation et des gestionnaires de bâtiments ont assisté à la remise de la norme à
Henk de Bruijn, directeur des ventes chez Nefit. Associée à la plate-forme mepcontent.eu, la norme européenne MEPcontent répond
aux demandes des ingénieurs MEP et des fabricants pour un contenu uniforme et classifié pour l'indus-
trie du bâtiment en Europe. Stabiplan veut partager ses connaissances MEP et le contenu MEP car le
secteur du bâtiment est spécifique et mérite ses propres normes. Le niveau européen s’impose: une
approche nationale serait trop fragmentée et peu durable. Une approche européenne correspond à la
pratique, car les fabricants ne limitent pas leurs gammes de produits à un seul pays.
www.stabiplan.be
Product News
42 | Fedelec magazine
Le nouveau VEGA est un luminaire led design destiné à l’éclai-
rage professionnel des bureaux. Ce luminaire ultramoderne au
design séduisant utilise la technologie led économique et a une
très haute qualité d’éclairage. Les différentes possibilités d’appli-
cation assurent une flexibilité optimale. Le VEGA peut être monté
en suspension, en surface ou sur un système de rail. Le lumi-
naire est équipé d’une plaque conductrice de lumière à structure
prismatique imprimée. Ces structures prismatiques spéciale-
ment conçues empêchent tout éblouissement et assurent la
conformité du luminaire aux directives relatives à l’éclairage des
bureaux. Le VEGA est donc parfaitement indiqué pour l’éclai-
rage des postes de travail informatiques. Visuellement aussi, il
ajoute une touche de design et de modernité. Lorsque la lumière
est éteinte, la plaque prismatique conductrice de lumière, dont
la hauteur n’est que de 6 mm, est pratiquement transparente. Ce
luminaire est doté d’une technologie led très économique, avec
un rendement lumineux de 100 lm/W, un flux lumineux de 4.200
lm et une durée de vie de 50.000 heures.
www.osram-benelux.com
Publication de la norme européenne MEPcontent
Les nouveaux logements prévoient de plus en plus
l’installation d’équipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, télécommander les différentes
fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des
économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à
domicile et leurs appareils télécoms. Véritable
référence dans ce domaine depuis de nombreuses
années, Domintell consacre l’exclusivité de son
expertise et de lourds investissements en recherche
et développement afin d’offrir des solutions toujours
plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.
Résultat : le marché de la domotique explose et
le besoin d’installateurs spécialisés augmente.
Pourquoi ne rejoindriez-vous pas nos partenaires
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