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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique
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Annee 31 - AVR/MAI/JUIn 2014
164magazineFEDELEC
Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
GDW Security - electro WijnantSPartenariat entre membres Fedelec pour la réalisation du projet «Zeven tuinen»
ecoStal / DauviSter-leDoyen Système autonome de cogénération remplace ancienne ligne haute tension
laBiS inGelec electrique et électrisante
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ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ
RÉSEAUTIQUE
TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE
SYNERGIE DE COMPÉTENCES
MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Colofon
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTRICE EN CHEFTilly BaekelandtT 056/33 42 72E [email protected]
REDACTIONPhilip DeclercqT 056 77 13 10 | F 056 77 13 11E [email protected]
PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E [email protected]
CONCEPTION gRAPHIquELien HosteE [email protected]
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
Magazine officiel de fedelec: federation nationale des entrepreneurs installateurs-electriciens
DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
Difficultés avec l’application du RGIE modifié: FEDELEC demande aux autorités de se concerter avec notre secteur plus rapidement et mieux.
Trop souvent encore des décisions importantes sont prises par les autorités sans que
les acteurs principaux n’aient été consultés.
C’est ainsi que nous avons été sérieusement surpris lorsque parut un arrêté royal en
juin de l’année dernière lequel apporta des modifications importantes dans le RGIE.
En effet, les avis les plus "récents" des organes de concertation auxquels réfèrent l’AR
datent de 2003, soit 10 ans avant la date de parution au Moniteur belge!
Nous avons dû constater que l’application dans la pratique, et plus particulièrement
en ce qui concerne l’article 104 du RGIE, en matière de mesures de préventions contre
l’incendie, provoque de sérieux problèmes qui dans certains cas sont même inso-
lubles.
C’est pourquoi Fedelec a entrepris deux actions concrètes.
D’une part, nous nous sommes concertés avec l’administration compétente qui nous
a promis qu’elle établirait une note/circulaire officielle à l’attention des organismes de
contrôle afin de fournir plus de clarté à ce sujet.
D’autre part, nous avons écrit aux trois ministres compétents afin de porter cette pro-
blématique à leur connaissance et en leur demandant d’accepter un AR dans lequel il
ne sera plus renvoyer, du moins en ce qui concerne la date de référence, à la date du
début des travaux mais à la date du contrat.
Dans chaque cas, nous plaidons pour que notre participation soit plus rapidement et
plus efficacement sollicitée lors de concertation où il est question d’apporter d’impor-
tantes modifications dans les réglementations spécifiques à la profession.
Antoine Van Lierop,
Président FEDELEC National
PREFACE
product news
- Nouveaux membres 08- Pilule amère pour un contribuable 11- Electro Challenge: les 30 finalistes 12- Chômage temporaire pour raisons économiques 14- Votre assurance Accidents du Travail chez Fédérale Assurance? 16
- Tube à leds contre tube fluorescent: évaluation [Partie 1] 18
- Tendances de Light + Building 2014 22
- GDW Security - Electro Wijnants: Partenariat entre membres Fedelec pour la réalisation du projet «Zeven Tuinen» 26
- Ecostal / Dauvister-Ledoyen: Système autonome de cogénération remplace ancienne ligne haute tension 34
- LEDLITE1: Eclairage à leds durable et fiable 25- Bureau de dessin électrotechnique Johan Hermans: “Gagnez du
temps et de l’argent en sous-traitant vos travaux de dessin” 30- Bosch Security Systems: Tout derniers développements
en matière de caméras de sécurité 32- LABIS Ingelec: Electrique et électrisante 38- Legrand: Solutions de Legrand pour la résistance au feu 40- Dielec®: 25 ans de «solutions» sur mesure pour poste de travail 42
45
26
34
38
INSIDE NEWS 06
TECNOLEC INFORME
FOIRES & SALONS
FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION
ProjeTS
reportageS
18
contenu
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Seizième nuit des électriciens à Namur
Vendredi 21 mars 2014 fut organisée pour la 16ème fois
la Nuit des Electriciens. Cette fois-ci, ce fut au tour de
la section régionale de Fedelec Namur de s’assurer de
l’organisation de l’Assemblée générale statutaire et de
la traditionnelle “Nuit” qui s’y rapporte. Le choix se porta
sur Le Cercle de Wallonie, endroit prestigieux perché au-
dessus de la vallée de la Meuse et situé dans le bois de
Basse Matagne en dehors du centre de la ville.
Tandis que les membres prirent part à la réunion, leurs parte-
naires eurent l’occasion de visiter la parfumerie Guy Delforge.
Après l’Assemblée générale statutaire et la visite à la parfumerie,
les invités se sont rassemblés à l’étage dans le bar du Cercle
pour la réception.
Après cele-ci, les participants furent invités à passer dans la
salle à manger pour le banquet où pas moins de 240 convives
prirent place. Fidèle à la tradition, le dîner fut interrompu pen-
dant une courte durée afin que Messieurs Antoine Van Lierop,
Président national et Aland Lepage, Président régional puissent
faire leur discours.
Après le dessert, les invités purent encore discuter à leur aise
et les amateurs de danse purent encore se laisser aller pendant
quelques heures sur la piste de danse au son de l’orchestre
MERCY.
Nous remercions encore tout particulièrement tous nos
sponsors.
INSIDE NEWS
6 | Fedelec magazine
Fedelec magazine | 7
TÉL GRATUIT 0800 857 59fax 0800 857 60 • [email protected]
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6540 lObbEs
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1020 bRuXEllEs
6687 bERTOgNE
4800 VERVIERs
4910 THEuX
6224 FlEuRus
4100 sERAINg
7170 MANAgE
6900 MARCHE-EN-FAMENNE
4650 HERVE
1325 CHAuMONT-gIsTOuX
6687 bERTOgNE
4052 CHAuDFONTAINE
4300 WAREMME
4260 bRAIVEs
7160 CHAPEllE-lEZ-HERlAIMONT
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7110 lA lOuVIÈRE
5503 DINANT
6220 FlEuRus
3090 OVERIJsE
4031 lIÈgE
1440 bRAINE-lE-CHÂTEAu
1170 WATERMAEl-bOITsFORT
1348 OTTIgNIEs-lOuVAIN-lA-NEuVE
7134 bINCHE
4821 DIsON
7810 ATH
7530 gAuRAIN-RAMECROIX
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S.P.R.L. Ardenne - Energie
Arsenergy Sociedad Limitada
S.P.R.L. Arsol
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& de L Energie Sa
M. Atmaca Baris
S.P.R.L. B.C.M. Diffusion
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S.P.R.L. Biolux
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S.P.R.L. Blue Watt
S.P.R.L. Care & Construct
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M. Castellano
Emmanuel
S.P.R.L. Cd Concept Solar
S.A. Ceratec Electrotechnics
S.P.R.L. Christal-Energies
S.P.R.L. Confort Energies du
Batiment Systems
S.P.R.L. Construction Basse Energie
Conversol Ecotechwaas
S.A. Coretec Engineering
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Electrotecknik
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S.P.R.L. Delta Luminance
M. Denizot Christian
S.A. Drytec
S.P.R.L. Dumargil Entreprises
S.P.R.L. Eco6
S.P.R.L. E-Cocoon
Nouveaux membres - 1er trimestre 2014
5640 METTET
5170 PROFONDEVIllE
4520 WANZE
6180 COuRCEllEs
1420 bRAINE-l'AllEuD
4141 sPRIMONT
4020 lIEgE 2
6240 FARCIENNEs
6640 VAuX-suR-sÛRE
1640 sINT-gENEsIus-RODE
7812 ATH
1400 NIVEllEs
4360 OREYE
1430 REbECq
7160 CHAPEllE-lEZ-HERlAIMONT
6800 lIbRAMONT-CHEVIgNY
1180 uCClE
6900 MARCHE-EN-FAMENNE
1440 bRAINE-lE-CHÂTEAu
5580 ROCHEFORT
4000 lIÈgE
4540 AMAY
4760 bÜllINgEN
6870 sAINT-HubERT
1325 DION-VAlMONT
4770 AMEl
1180 uCClE
4431 ANs
5020 NAMuR
5190 JEMEPPE-suR-sAMbRE
5650 WAlCOuRT
1325 DION-VAlMONT
1080 MOlENbEEK-sAINT-JEAN
4800 VERVIERs
4300 WAREMME
4633 sOuMAgNE
5170 PROFONDEVIllE
6940 DuRbuY
6790 AubANgE
1348 OTTIgNIEs-lOuVAIN-lA-NEuVE
1400 NIVEllEs
1360 PERWEZ
5060 TAMINEs
1435 MONT-sAINT-guIbERT
FRANCophoNEs S.P.R.L. Ecosystec
S.P.R.L. Ekotermika
S.P.R.L. Electrasolar
S.P.R.L. Electricite Paques
S.A. Enelys
S.P.R.L. Energy Saving Systems
S.P.R.L. Etablissments Roger Machi-
roux et Fils, Electricité Automobile
S.A. Ets de Simone
S.P.R.L. Ets Gofflot Janny
S.P.R.L. ets. Dialuc Sprl
S.P.R.L. Evolution
S.P.R.L. FinEenergy
S.P.R.L. Full Sun
S.P.R.L.U. Fulltherm
M. Gistelinck Bertrand
S.P.R.L. global Home
Energy Solution
S.P.R.L. Green Energy
S.A. Green Energy 4 Seasons
S.A. Greensun
S.P.R.L. Greentech Energy
S.P.R.L. Greentouch
S.P.R.L. High Tech Energy
G.M.B.H. Isytec
M. Jacques Vincent
S.P.R.L. Jololex Security Safety
KWB Belgium Okotech Belux
S.P.R.L. Kyoto Concept
S.P.R.L. L.B.P.V.-Elec
M. Lallemand Thomas
M. Lefebvre Michel
M. Leroy Jean-Pierre
S.P.R.L. Light Design 2
S.P.R.L. Lynergies
S.P.R.L. M.B.S. Solution
S.P.R.L. Mackservices
M. Mailleux Jonathan
M. Marchand Alain
S.P.R.L. Michel Moens Electricité
S.P.R.L. Mrg Elec
S.A. Nizet Entreprise
S.P.R.L. Nouvelles Technologies
S.P.R.L. Olivier Tonneaux
M. Ostachowski Joël
S.P.R.L. Oxira
fedelec
8 | Fedelec magazine
beNEERLANDophoNEs
M. Paeschen Michaël
S.P.R.L. Pal
Multiservices
M. Parée Frédéric
S.P.R.L. Pelleleck
S.P.R.L. Philippe Beer
S.P.R.L. Pierre Fraikin
S.P.R.L. Polaris Eps
M. Potenza David
S.P.R.L. Powerdeal
S.P.R.L. Powersky Energy
S.P.R.L. Pro Tele
S.P.R.L. Rbs
REC
S.P.R.L. Robert Blaise
M. Rousseau Sebastien
S.A. Sadinter Sogecomex
S.A. Safalec
S.P.R.L. Safalec Industrie
S.C.S. Sani-Bat
S.A. Sanidel
S.P.R.L. Selfenergy
S.P.R.L. Serasol
S.P.R.L. Sma Benelux
S.A. Societe Specialisee en Tuyauterie et
Mecanosoudure
S.A. Socométal
S.P.R.L. Sogreen Sprl
S.P.R.L. Sol-Air Energies
S.C.R.L. Solar Concept
S.P.R.L. Solar Energy For Life
S.A. Solaris-Pac
S.C.R.L. Solar-Tech Engineering
S.P.R.L. Soleris
S.A. Solinvest
S.A. Soltis
S.P.R.L. Sprl Delehouze
S.P.R.L. Sprl Etablissements Huby
S.P.R.L. Sun Concept
S.A. sunfreeconcept
S.A. Sunoptimo
S.A. Thema
S.P.R.L. Toiture Pascal Collard
M. Verstraete Frédéric
M. Verstraete Pierre
S.P.R.L. Voltanet
4101 sERAINg
1348 OTTIgNIEs-lOuVAIN-lA-NEuVE
6230 PONT-À-CEllEs
6120 NAlINNEs
4577 MODAVE
4620 FlÉRON
4800 ENsIVAl
6250 ROsElIEs
4610 bEYNE-HEusAY
1380 lAsNE
7160 CHAPEllE-lEZ-HERlAIMONT
5310 EgHEZÉE
80804 MuNCHEN
4960 MAlMEDY
7011 MONs
1190 FOREsT
6220 FlEuRus
6220 FlEuRus
1120 NEDER-OVER-HEEMbEEK
6900 WAHA
4577 MODAVE
4030 lIÈgE
2800 MECHElEN
5060 sAMbREVIllE
4000 lIÈgE
4347 FEXHE-lE-HAuT-ClOCHER
5590 CINEY
1300 WAVRE
6040 CHARlEROI
6041 CHARlEROI
4821 DIsON
4000 lIÈgE
4020 lIÈgE
1030 sCHAERbEEK
4852 PlOMbIÈREs
4960 MAlMEDY
4802 VERVIERs
4432 ANs
5330 AssEssE
4340 AWANs
4845 JAlHAY
1420 bRAINE-l'AllEuD
1150 WOluWE-sAINT-PIERRE
7170 MANAgE
S.P.R.L.U. Watelet
S.A. Wattsol
S.C.S. Wind Sun Green
B.V.B.A. Aew Security
N.V. Atv Technics
N.V. Betelec
N.V. Building Energy
B.V.B.A. C.A.S.
De Hr Cochez Thomas
N.V. Daikin Airconditioning Belgium
De Hr De Bruin Ringo
B.V.B.A. Dsp-Bvba
N.V. Eco Heating Center
B.V.B.A. Ecorus Engineering
B.V.B.A. Ek Group
B.V.B.A. Electric Design Solar Systems
C.V.B.A. Electrical
& Network Solutions
B.V.B.A. Eneco Solar Assets
B.V.B.A. Enfinity Trade
B.V.B.A. General Climatisation
Concepts
B.V.B.A. Green Earth Energy
& Technology
De Hr Hannes Steven
De Hr Hermans Johan
B.V.B.A. Jl
B.V.B.A. Kilowatt - Solar
B.V.B.A. Lauwereins Elektro
B.V.B.A. Ledlite1 distribution
B.V.B.A. Leon Smet
B.V.B.A. Lombaerts Heating Technics
N.V. Martifer Solar
N.V. Orka
B.V.B.A. Pro Enrgy Solutions
B.V.B.A. Sanutal Belgie
B.V.B.A. Solaraccess
B.V.B.A. Stefix
N.V. Tenerpa
B.V.B.A. Thorsec
B.V.B.A. Viessmann-Belgium
B.V.B.A. Zero Emission Solutions
6181 COuRCEllEs
4040 HERsTAl
5100 JAMbEs (NAMuR)
3500 HAssElT
8800 ROEsElARE
9120 MElsElE
9771 KRuIsHOuTEM
3550 HEusDEN-ZOlDER
1755 gOOIK
8400 OOsTENDE
8400 OOsTENDE
9255 buggENHOuT
1910 KAMPENHOuT
3290 DIEsT
3550 HEusDEN-ZOlDER
8560 WEVElgEM
3270 sCHERPENHEuVEl-ZICHEM
9051 gENT
8790 WAREgEM
3690 ZuTENDAAl
8850 ARDOOIE
8400 OOsTENDE
3545 ZElEM
3071 KORTENbERg
9860 OOsTERZElE
9961 AssENEDE
2850 bOOM
9120 bEVEREN
9470 DENDERlEEuW
9051 gENT
9090 MEllE
9880 AAlTER
2280 gRObbENDONK
2200 HERENTAls
3220 HOlsbEEK
1745 OPWIJK
2390 MAllE
1930 ZAVENTEM
9300 AAlsT
info de la fédération
Fedelec magazine | 9
• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)
Verwaltungsprogramm / Programme de gestion
• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)
• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
Gestion devis
Gestion commerciale
Gestion catalogue
Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]
eicherBüro & Kommunikation
Electrotechnique - Alarme
Fournitures de bureau
Télécommunication - Internet
Systèmes informatiques
Programmation
Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15
Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord
Verviers
St-VithVielsalm
SpaLiège
Prüm/Trèves
Brxl
sN
am
ur
Hasselt Maastricht
E25
E42
Malmedy
E40
Bastogne
eicher
es contribuables belges et
le fisc ne seront sans doute
jamais de bons amis et l’in-
sécurité fiscale n’est parfois jamais
très loin car le gouvernement
prend également des mesures fis-
cales qui sont annulées par la cour
constitutionnelle.
Pilule amère pour un contribuable
“L
”plus-value confortable
En 1979, un contribuable constitue avec
sa propre épargne une société au capital
social de 1.250.000 francs belges soit +/-
€ 31.000.
Cette société, principalement active à
échelle internationale dans les construc-
tions métalliques et la rénovation de
machines pour la production industrielle,
se développe très rapidement. C’est
ainsi que douze ans plus tard, le contri-
buable vend les actions de sa société
et réalise une plus-value confortable
de +/- 347.000.000 francs belges ou €
8.600.000.
Cela le/nous fait rêver sauf que le fisc et
ensuite le Tribunal de première instance
de Liège sont passés par là…
ou faillite virtuelle?
A juste titre, on peut penser que cette
plus-value, aussi confortable qu’elle
soit, n’est pas imposable dans le chef du
contribuable car elle est réalisée dans le
cadre de la gestion normale de son patri-
moine privé.
En tout cas, ce n’est donc pas l’avis du
fisc, ensuite suivi par le Tribunal, qui
considèrent que la plus-value est le profit
d’une occupation lucrative, profit qui doit
être imposé comme revenu profession-
nel aux différents taux progressifs par
tranches…, soit une solide ardoise car le
taux maximum de 50% (plus additionnels
locaux…) est rapidement atteint (actuel-
lement à partir de +/- 1.500.000 francs
belges ou € 37.300).
Tenant compte des divers intérêts de
retard et accroissements pour absence
de versements anticipés, c’est près
des 3/4 de la plus-value qui disparaît
ainsi en fumée, ou «plutôt» en impôts….
Autrement dit, il y a de fortes chances
que le contribuable en question est en
faillite virtuelle…
Pour suivre le raisonnement du fisc et du
Tribunal, il faut effectivement savoir que
notre contribuable avait aussi acquis les
actions de 4 autres sociétés qui exer-
çaient des activités complémentaires à la
société qu’il avait fondée et qu’il avait déjà
revendu en 1986 et 1987 les actions de
ces 4 sociétés avec plus-value.
Ces ventes furent déjà l’objet d’un litige
et en 1999, la Cour d’appel de Liège avait
considéré - compte tenu du court laps
de temps écoulé entre l’acquisition des
4 sociétés et leur revente - que les plus-
values réalisées devaient être taxées
comme des revenus professionnels.
Dans ce cas-ci, la pilule fut déjà sans
doute difficile à avaler par le contribuable
mais dans le cadre de l’imposition de la
plus-value de € 8.600.000, elle est encore
plus amère car il faut savoir que si le
Tribunal considère que «l’opération liti-
gieuse est fondamentalement différente
des opérations qui se sont déroulées en
1986 et 1987 et qu’il s’agit ici de la vente
des actions de la société acquises lors
de sa constitution en 1979 par le requé-
rant au moyen de son épargne person-
nelle», le Tribunal considère également
que «cette opération s’ajoute aux précé-
dentes dans le cadre, ainsi que le recon-
naît par ailleurs, le requérant, d’une res-
tructuration industrielle décidée et mise
en place au niveau du groupe. Il s’agit dès
lors d’une organisation dans laquelle il est
difficile de ne pas voir un caractère profes-
sionnel compte tenu des circonstances
particulières de la cause» et que «il n’est
pas nécessaire que le requérant exerce
une activité professionnelle d’achat et
vente d’actions mais uniquement qu’il y
ait des opérations qui doivent être consi-
dérées comme fréquentes et liées entre
elles, ce qui est le cas en l’espèce».
Ceci doit certainement donner plus
d’une sueur froide à tout entrepreneur
qui est aussi parfois contraint de réagir
au mieux et au plus vite en fonction des
intérêts ou/et besoins de sa société et
qu’il en va également de la notion de ges-
tion normale d’un patrimoine privé.
Sans oublier de citer une certaine insé-
curité fiscale car comment peut-on expli-
quer à un investisseur (local ou étranger)
que le fruit de son travail - en l’occurrence
la vente avec plus-value des actions de la
société qu’il a créée - puisse être taxé de
différentes manières au Nord ou au Sud
du pays en fonction de l’administration
fiscale ou/et des Tribunaux qui traitent
son dossier.
info de la fédération
Fedelec magazine | 11
ls sont connus: les 30
gagnants issus des pré-
sélections de l’electro
challenge, la prestigieuse
compétition de Formelec, le
centre de formation pour les
employeurs et travailleurs du
secteur électrotechnique. 253
jeunes âgés de 17 et 18 ans issus
d’une centaine d’écoles se sont
affrontés durant les présélec-
tions en janvier et en février pour
décrocher une place en finale.
Seuls trente jeunes de dernière
année se mesureront les uns aux
autres le 29 avril prochain dans
l’épreuve pratique de leur choix:
électricité industrielle ou rési-
dentielle. toutes les provinces
belges étaient représentées.
Electro Challenge: les 30 finalistes Les meilleurs jeunes talents en électro-technique représenteront leur province lors de la grande finale le 29 avril
“I
”Formelec organise cette année la sep-
tième édition de l’Electro Challenge.
Ce concours est, pour l’organisation,
une occasion bienvenue de souligner le
besoin criant de sang frais dans le sec-
teur. Electricien reste plus que jamais
un métier en pénurie, alors qu’il offre
pourtant de belles opportunités, rap-
Finalistes électricité résidentielle
Nom du finaliste Ecole/Centre de formation Province
Mohamed Omar Al Takrouri Centre Scolaire Sainte-Julienne Fleron Liège
Nick Bosmans VTI Kontich Anvers
Timothé De Batty CEFA Court-Saint-Etienne Brabant wallon
Matthew Dequirez VTI Ieper Flandre occidentale
Alexandre Didier CEFA Saint-Gabriel Braine-Le-Comte Hainaut
Thibault Driesen WICO Overpelt Limbourg
Kevin Goiny CEFA Des Fagnes Couvin Namur
Igor Grasun Institut des Arts et Métiers Bruxelles
Jad Jabbour KITO Vilvoorde Brabant flamand
Dennis Kottmann ZAWM Eupen Liège
Frank Mangelschots Kogeka 4 Geel Anvers
Justin Mordan Institut Saint-Roch Marche-en-Famenne Luxembourg
Bjarne Peeren VTI Veurne Flandre occidentale
Mian Quasim CEFA De La Ville de Bruxelles Bruxelles
Jonas Van Laere Scheppersinstituut Wetteren Flandre orientale
pelle l’organisation. «Trop peu de jeunes
optent pour une formation électrotech-
nique,» constate Hilde De Wandeler,
directeur de Formelec. «Les profession-
nels du secteur électrotechnique sont
pourtant très positifs à propos de leur
métier. Il y a de nombreux débouchés
et le travail est tellement varié qu’une
carrière comme électrotechnicien reste
toujours passionnante,» conclut Mme
De Wandeler.
Finalistes électricité résidentielle
Les finalistes de l’épreuve résidentielle
se sont distingués dans la réalisation
des raccordements les plus importants
pour les habitations. Le va-et-vient
avec fonction gradateur, le télérupteur
et le circuit de salle-de-bain mixte avec
son interrupteur bipolaire constituaient
les principaux défis pour les partici-
pants. Voici les 15 finalistes de cette
catégorie:
fedelec
12 | Fedelec magazine
Finalistes électricité industrielle
Les finalistes de l’épreuve industrielle
ont pour leur part dû réaliser une com-
mande de moteur gauche-droite à l’aide
de contacteurs classiques. Si cette
connexion fonctionnait convenable-
ment, les participants devaient rempla-
cer les contacteurs par un composant
plus sophistiqué ‘4 en 1’ de Phoenix
Contact. Voici les 15 finalistes de cette
catégorie:
Finalistes électricité industrielle
Nom du finaliste Ecole/Centre de formation Province
Grégoire Detrait Institut Sainte-Marie Couvin Namur
Romain Duculot Institut Saint-Joseph Ciney Namur
Joeri In den Kleef Harlindis en Relindis TI Sint-Jansberg A Maaseik Limbourg
Alexandre Jacobs Athénée Royal RIVA-BELLA Braine-L‘Alleud Brabant wallon
Cyrill Kremers Campus de Helix3 Maasmechelen Limbourg
Jens Nevelsteen Go! Atheneum Geel Anvers
Giuseppe Platania Institut des Arts et Métiers Bruxelles
Quentin Rami Athénée Royal D’Ans Liège
Dieter Sabbe VTI 2 Roeselare Flandre occidentale
Joerdy Van Boven VTS Sint-Niklaas Flandre orientale
Gabriel Vancranenbrouck ICET Bastogne Luxembourg
Pierre Vanden heede Centre Scolaire Don Bosco Tournai Hainaut
Dries Van de Wiele VTI Zandhoven Anvers
Jeffrey Vanmulder Don Bosco TI Halle Brabant flamand
Arne Verschoore VTI 2 Roeselare Flandre occidentale
Etes-vous curieux de connaître les gagnants de la finale?surfez vite vers www.vormelek-formelec.be ou vers www.wattsup.be.ou mieux encore… "like" notre page facebook www.facebook.com/wattsup.fr et restez au cou-rant de l’évènement ou toutes autres nouveautés se rapportant à nos actions pour les jeunes.
superbes prix
Le 29 avril, nous connaîtront les 2 fina-
listes qui repartiront avec les premiers
prix: deux iPads Air. Ceux qui ne rem-
porteront pas les gros lots ne reparti-
ront cependant pas les mains vides. A
gagner: des iPad mini, des haut-parleurs
BOSE et des casques audio Sennheiser.
Les écoles et centres de formation de
tous les finalistes seront également
récompensés pour tous leurs efforts.
safety first
Lors de la finale, Vinçotte décernera éga-
lement un ‘Vinçotte Electro Safety Award’
aux deux finalistes qui auront fait preuve
de la plus grande sécurité dans leur travail.
Les critères pris en compte pour évaluer
les jeunes sont entre autres: l’ordre sur le
poste de travail et dans la boîte à outils,
le travail structuré, la bonne utilisation des
matériaux et l’exécution des mesures de
prévention lors du test de l’installation.
Le concours a été rendu possible cette année grâce au soutien de Vinçotte et de nombreux autres sponsors. L’Electro Challenge est une organisation de Formelec sur une initiative de ses partenaires sociaux: les syndicats ACV-CSC METEA, ABVV-Metaal et MWB-FGTB et les organi-sations patronales FEDELEC, FEE, ANPEB et NELECTRA.
info de la fédération
Fedelec magazine | 13
l n’existe pas de définition légale de la notion de “manque de travail
pour raisons économiques”. ce flou présente l’avantage de pouvoir
avancer diverses raisons sous le couvert de cette notion. D’autre
part, cela implique qu’un employeur doit décider sous sa propre respon-
sabilité si sa situation relève du manque de travail pour raisons écono-
miques et implique que ses travailleurs puissent bénéficier d’allocations
de l’oneM.
Chômage temporaire pour raisons économiquesLa déclaration du premier jour effectif de chômage peut à présent être anticipée
“I
”Quelques exemples nous éclaireront
quant au manque de travail pour rai-
sons économiques: une diminution de la
demande, l’arrivée de produits de subs-
titution sur le marché, la surproduction à
la suite de la concurrence toujours plus
grande et bien d’autres cas encore.
Attention: lorsque le travail est mal orga-
nisé, on ne peut faire appel à chômage
temporaire pour raisons économiques.
Lorsque cette situation se présente dans
une entreprise, l’employeur n’est pas
obligé d’engager ces travailleurs pen-
dant une période définie. Cette période
a été fixée légalement à maximum 4
semaines si toutes les activités de l’en-
treprise sont à l’arrêt. Au plan sectoriel,
d’autres accords peuvent entrer en ligne
de compte. L’on peut aussi opter pour un
régime de périodes de travail et de non-
travail comme, par exemple, une semaine
de travail et une semaine sans. Le travail
peut être organisé de cette façon pen-
dant au maximum trois mois. Après la
période de non-travail ou de travail par-
tiel, il faut au moins une semaine de pres-
tations à temps complet avant de pouvoir
organiser à nouveau un régime de chô-
mage partiel pour raisons économiques.
La procédure
A présent, l’entrée en vigueur du chô-
mage partiel nécessite le respect de
toute une procédure:
• les travailleurs concernés doivent être
informés du fait qu’ils ne doivent pas tra-
vailler. Cela se fait par l’apposition d’un
avis dans un endroit bien visible, au
moins 7 jours calendaires avant, jour de
l’affiche non compris. Si le début de la
période de chômage temporaire tombe,
par exemple, le 9 juillet, cet avis doit être
affiché le 1er juillet. Il indiquera les noms
et prénoms des travailleurs intéressés et
leur numéro NISS, le nombre de jours de
chômage et les dates auxquelles chaque
travailleur sera au chômage.
• Etant donné que l’ONEM doit payer
des allocations, il doit également être
prévenu. L’avis à l’ONEM doit conte-
nir les mêmes informations que celles
communiquées aux travailleurs. En
outre, les raisons à l’origine de l’inter-
ruption de travail doivent également être
mentionnées.
• On l’oublie souvent, mais le conseil d’en-
treprise, s’il en existe un et la délégation
syndicale doivent également être informés
des raisons qui justifient le chômage tem-
poraire pour raisons économiques.
Nouveauté
D’autres éléments doivent également être
communiqués à l’ONEM: l’ONEM doit
non seulement recevoir les renseigne-
ments que nous venons de décrire, mais
également être informé du premier jour
effectif de chômage temporaire. Cette
déclaration s’effectue par téléphone.
Cette déclaration doit avoir lieu le premier
jour de chômage effectif ou le jour d’acti-
vité normal qui suit.
Nouveauté depuis le 23 mars 2014: l’em-
ployeur peut effectuer la déclaration de
ce premier jour de suspension le cin-
fedelec
14 | Fedelec magazine
quième jour ouvrable précédant le pre-
mier jour de suspension. Il doit dans ce
cas être certain que les travailleurs ne
peuvent aller travailler pour raisons éco-
nomiques. Si la situation change et que
le premier jour de suspension effective
est postposé, il peut alors annuler l’avis
de premier jour effectif de suspension.
Cela doit avoir lieu entre le cinquième jour
ouvrable qui précède le premier jour de
suspension effectif initialement déclaré
et le jour ouvrable qui suit.
Exemple
Un exemple bien utile: une entreprise fait
appel au chômage temporaire à partir du
14 juillet 2014 et communique à l’ONEM
le nom des travailleurs concernés, le fait
que cette suspension débutera le 4 juillet
2014, etc. La déclaration du premier
jour de chômage effectif peut à présent,
depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle
réglementation, s’effectuer également
à partir du 8 juillet 2014. Si le 14 juillet,
l’entreprise devait avoir suffisamment de
travail, l’employeur peut encore annu-
ler entre le 8 et le 15 juillet. Attention: si le
chômage temporaire pour raisons écono-
miques a lieu ultérieurement, ce premier
jour devra également être communiqué.
La déclaration du premier jour effectif
de chômage doit s’effectuer mensuelle-
ment. Si la période de chômage tempo-
raire pour raisons économiques dépasse
la fin d’un mois, le premier jour de chô-
mage effectif de ce mois doit aussi être
communiqué. Dans ce cas également,
c’est le nouveau délai de cinq jours avant
qui compte, si on est certain de l’interrup-
tion de travail.
Appliqué à l’exemple ci-dessus: si le
chômage pour raisons économiques se
poursuit en août, l’entreprise doit éga-
lement déclarer le premier jour de chô-
mage économique d’août au plus tard le
25 juillet par voie électronique.
Déclaration des données
relatives aux travailleurs et
le livre de validation
Une fois que l’ONEM est informé du
fait de chômage temporaire pour rai-
sons économiques et lorsque le pre-
mier jour de cette suspension a bien
lieu, il doit aussi recevoir des rensei-
gnements qui permettent de calculer à
combien s’élèveront les allocations que
les ouvriers vont recevoir pendant la
période de chômage temporaire. Ces
informations doivent leur parvenir par
le biais de documents officiels, à savoir
le C 3.2-employeur, qui fera office de
demande d’allocation, ainsi que des for-
mulaires de contrôle C 3.2 A. Ces formu-
laires se trouvent sur le site de l’ONEM
www.onem.be.
Il est possible d’effectuer ces déclara-
tions de manière électronique, ce qui
économise énormément de papier. Qu’il
s’agisse de déclarations électroniques
ou papier, un secrétariat social pourra
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Tecnolec informe
e nombreux fabricants et distributeurs de tubes à leds parlent d’une économie d’énergie de 50% et plus en cas de
substitution de tubes fluorescents t8 par des lampes à leds linéaires. Plusieurs distributeurs prétendent même
conserver le même confort visuel après une telle substitution. l’étude a permis de mesurer les paramètres optiques
et électriques de 12 tubes à leds disponibles dans le commerce et d’observer leur évolution dans le temps. en outre, nous
présentons ci-dessous un exemple pratique dans lequel les tubes fluorescents tl d’un petit espace de bureaux ont été rem-
placés par des lampes à leds linéaires de substitution, dans le but de comparer l’éclairement sur le plan de travail, l’éblouis-
sement et l’appréciation visuelle globale. Selon cette étude, il apparaît que le remplacement d’un tube tl classique par une
lampe à leds linéaire, en lieu et place, peut avoir de sérieuses conséquences sur la qualité de l’éclairage.
Tube à leds contre tube fluorescent: évaluation [Partie 1]
“D
”Introduction
Les luminaires à leds ont le vent en
poupe. Les caractéristiques, telles que
la plus longue durée de vie, la possibilité
de gradation, la contrôlabilité, le nombre
illimité de commutations, la souplesse
de conception, le flux lumineux élevé, la
compacité et le rayonnement UV et infra-
rouge négligeable dans le faisceau lumi-
neux, font de l’éclairage par leds une alter-
native attrayante par rapport aux sources
lumineuses traditionnelles. Les systèmes
basés sur des leds peuvent non seule-
ment servir pour l’éclairage d’orientation
et l’éclairage architectural, mais aussi,
et de plus en plus, pour des applications
d’éclairage général [1-2]. Aujourd’hui, les
lampes fluocompactes traditionnelles
sont concurrencées par des encastrés
techniques à leds, en termes d’efficacité
et de qualité de lumière [2].
D’autre part, il existe de nombreuses
applications pour lesquelles les avan-
tages des produits à leds ne sont pas
directement visibles. L’utilisation de tubes
à leds comme substituts des lampes à
fluorescence, est un exemple typique qui
alimente la controverse indispensable.
Différents distributeurs conseillent leurs
produits en les disant supérieurs aux
tubes fluorescents T8 conventionnels,
surtout en ce qui concerne les économies
d’énergie potentielles et la durée de vie
plus longue des lampes à leds. La qua-
lité de la lumière est alors souvent négli-
gée, voir même passée sous silence [3-4].
Certains distributeurs prétendent que
les luminaires équipés de ces lampes de
substitution produisent un éclairement
équivalent, voire supérieur, sur le plan
de travail bien que le flux lumineux de la
lampe à leds de substitution soit sensi-
blement plus faible. Ils se basent sur une
valeur plus élevée du rendement norma-
lisé (Light Output Ratio ou LOR), ou rende-
ment du luminaire, résultant de la «direc-
tionnalité» des leds (les leds n’émettent
pas de lumière vers le haut ce qui favorise
le rendement du luminaire). En tout état
de cause, les données des fabricants
de tubes à leds sont souvent limitées et
incomplètes, et la répartition lumineuse du
luminaire, après substitution des lampes,
n’est pas connue [3-5]. Il y a, de plus, un
manque de standardisation et de contrôle
dans l’évaluation des produits à leds [6] qui
conduit souvent à des spécifications exa-
gérées et trompeuses de la part du fabri-
cant [3] et renforce encore la discussion.
Cette étude a comparé entre eux les
paramètres optiques et électriques de
12 lampes à leds de substitution dispo-
nibles dans le commerce, et observé leur
évolution dans le temps. En outre, une
étude pratique dans laquelle des lampes
fluorescentes classiques ont été rempla-
cées, dans un espace de travail, par des
lampes à leds linéaires de substitution, a
été réalisée dans le but de comparer la
distribution de l’éclairement sur le plan
de travail. Pour conclure, les prestations
des lampes à leds de substitution ont été
étudiées et comparées à celles d’un tube
fluorescent T8 standard, dans une expé-
rimentation psychophysique en termes
de qualité générale de l’éclairage, de
qualité des couleurs et d’éblouissement.
paramètres optiques et électriques
des lampes à leds linéaires de
substitution: Test comparatif entre
douze tubes à leds
• Méthodologie
En septembre 2010, on a rassemblé douze
tubes à leds parmi les marques distri-
buées sur le marché belge [5]. Ces lampes
étaient destinées à remplacer les tubes
fluorescents T8 36 W standards. Toutes
les lampes à leds de substitution avaient
un pilote intégré, directement alimenté par
le réseau de tension alternative.
Après stabilisation des lampes, tous les
paramètres initiaux pertinents, optiques
et électriques, ont été mesurés: puissance
active P, flux lumineux spécifique, facteur
de puissance (PF), distorsion harmonique
de courant totale THDi, flux lumineux,
la répartition de l’intensité lumineuse, le
spectre, la température de couleur cor-
rélée CCT, l’indice de rendu des couleurs
Ra, Color Quality Scale CQS (Echelle de
qualité de couleurs) et l’indice de rendu
des couleurs alternatif basée sur des cou-
leurs mémorisées (MCRI). Le MCRI [7] est
18 | Fedelec magazine
un nouvel indice qui évalue la qualité de
couleurs d’une source lumineuse par rap-
port aux couleurs mémorisées d’un cer-
tain nombre d’objets connus. Cet indice
a semblé bien mieux se corréler avec la
qualité de couleur de sources de lumière
blanche, sur le plan de l’évaluation visuelle,
que l’indice de rendu des couleurs Ra tra-
ditionnel (ou IRC en français) [8].
• Paramètres initiaux des lampes
Le Tableau 1 donne les valeurs initiales
mesurées des paramètres des lampes.
Ces mesures ont été effectuées après
stabilisation des lampes. Le fonction-
nement stable a été considéré comme
atteint lorsque la variation relative du flux
lumineux a été inférieure ou égale à 0,5%
durant 3 minutes successives. Ce critère
permet de garantir des conditions ther-
miques stables.
A l’exception d’une seule lampe, tous
les tubes à leds affichent une puissance
active au moins 30% moindre que celle
de leur contrepartie à fluorescence. La
puissance des lampes varie entre 10,3 W
et 31,6 W, avec une valeur moyenne de
17,8 W, ce qui représente la moitié de la
puissance du tube fluorescent.
Le but premier de chaque projet d’éclai-
rage ou de substitution de lampes,
devrait être de satisfaire aux exigences
communément admises en matière
d’éclairage, à savoir, par exemple, la
norme européenne d’éclairage des lieux
de travail intérieurs [11]. Le flux lumineux
et la répartition de l’intensité lumineuse
de la lampe de substitution, sont les fac-
teurs les plus importants déterminant le
niveau d’éclairement après substitution.
La valeur moyenne du flux lumineux des
tubes à leds étudiés était de 1479 lm, soit
à peine 44% du flux du nouveau tube fluo-
rescent conventionnel T8 36W/830 (envi-
ron 3350 lm) de mêmes dimensions. La
variation des différents flux lumineux était
assez élevée et allait de 754 à 1774 lm. En
fonction de la consommation d’énergie
du ballast (électromagnétique), le rende-
ment lumineux de l’ensemble lampe-bal-
last d’un tube fluorescent T8 normal varie
entre 75 et 95 lm/W. Le flux lumineux spé-
cifique moyen des tubes à leds mesurés
(à pilote intégré) était d’environ 73 lm/W,
et parmi ces derniers, 5 lampes présen-
taient un flux lumineux spécifique de plus
de 80 lm/W. Ceci est comparable au ren-
dement lumineux d’un ensemble tube
T8-ballast. Etant donné que le flux lumi-
neux spécifique des nouvelles leds aug-
mente encore, le rendement lumineux de
l’ensemble lampe-pilote des tubes à leds
deviendra supérieur à celui de l‘ensemble
lampe-ballast des tubes TL standards.
Les valeurs Ra, CQSv7.5 et MCRI sont
déterminées en fonction du spectre émis
par la lampe. Toutes les lampes étaient
équipées de leds bleues revêtues d’une
couche individuelle de phosphore. La
Figure 1 indique le spectre d’une led
blanche au phosphore. Il est à remarquer
que seules deux des douze lampes pré-
sentaient un Ra (ou IRC) supérieur à 80.
Selon la norme européenne concernant
les lieux de travail [11], les lampes dont le Ra
est inférieur à 80 ne peuvent pas être utili-
sées dans des lieux de travail fermés. Ces
deux lampes, avec un indice Ra supérieur
à 80, obtenaient également les meilleurs
scores sur les échelles CQS et MCRI.
Lorsque la puissance nominale des
sources lumineuses (hormis les lampes
à décharge) est inférieure ou égale à 25
W, il n’existe pas d’exigences spécifiques
quant à la forme d’onde et aux com-
posantes harmoniques maximales du
courant [12]. La puissance de la plupart
des lampes à leds de substitution étant
inférieure à 25 W, on peut s’attendre à un
courant non-sinusoïdal.
Les harmoniques de courant de niveau
supérieur entraînent des pertes supplé-
mentaires dans les câbles électriques et
les transformateurs, ce qui est surtout
important pour le gestionnaire du réseau
de distribution [13]. Pour les utilisateurs
brand Φ (lm) P (W)η
(lm/W)CCT (K)
CRI MCRICqs v7.5
PF THDI
A 1650 22.8 72.4 4186 90 90 88 0.97 14%
B 1535 23.6 65.0 6876 72 75 72 0.45 192%
C 1595 17.8 89.6 3709 76 83 79 0.82 56%
D 1774 21.2 83.7 4016 69 77 68 0.66 90%
E 754 10.3 73.4 4207 76 85 73 0.48 55%
F 1707 20.9 81.6 3194 65 74 68 0.93 17%
G 1036 15.2 68.2 3307 71 80 68 0.51 162%
H 1437 17.7 81.1 3853 77 85 75 0.96 16%
I 1605 31.6 50.8 3365 88 90 86 0.53 135%
J 920 14.5 63.4 3678 78 87 71 0.84 59%
K 1479 18.3 80.8 4733 65 64 68 0.78 54%
L 1185 17.6 67.3 5329 73 79 72 0.91 22%
Median 1479 17.8 73.4 3853 76 81 72 0.82 55%
Tableau 1: Paramètres initiaux des lampes
Figure 1: Spectre d’un tube à leds (de marque K)
résidentiels, l’impact négatif des har-
moniques de courant est le plus souvent
négligeable. Toutefois, pour les utilisa-
teurs non-résidentiels, la distorsion har-
monique peut entraîner des problèmes
lorsque les tubes TL sont remplacés à
grande échelle par des tubes à leds à
fort taux de distorsion harmonique. Les
problèmes les plus importants sont les
pertes supplémentaires et la surcharge
possible des transformateurs et des
câbles, en particulier du neutre [14].
La distorsion harmonique totale du cou-
rant THDI constitue une mesure de la
distorsion harmonique. Pour une tension
sinusoïdale, le facteur de puissance λ s’ex-
prime comme suit en fonction du THDI:
Le facteur de puissance est donc fonc-
tion de l’angle de phase ϕ1 entre la com-
posante fondamentale (à 50 ou 60 Hz)
du courant et la composante de tension,
ainsi que de la distorsion harmonique du
courant. Plus λ est faible, plus les pertes
Fedelec magazine | 19
Tecnolec informe
vant causer des interférences électroma-
gnétiques. La Figure 2 montre quelques
formes d’ondes de courant typiques.
Les leds étant des sources lumineuses
lambertiennes, la répartition de l’inten-
sité lumineuse de la plupart des tubes à
leds est à peu près lambertienne comme
le montrent les Figures 3 et 4. La distri-
bution d’intensité lumineuse d’un cer-
tain nombre de tubes à leds (par ex.
ceux de marque J) a été modifiée par
des optiques complémentaires. On uti-
lise souvent l’angle FWHM (Full Width at
Half Maximum ou Largeur totale à mi-
maximum) pour décrire la «directionna-
lité» d’une source lumineuse. Cet angle
FWHM représente la différence entre les
directions pour lesquelles l’intensité est
égale à la moitié de la valeur de crête.
Avec une répartition d’intensité lamber-
tienne idéale, l’angle FWHM est de 120
degrés. Ainsi, un petit spot halogène a un
FWHM de par ex. 20° (faisceau étroit) ou
40° (faisceau plus large).
Les valeurs FWHM des tubes à leds exa-
minés sont mentionnées au Tableau 2. La
lampe G, surtout, présente un faisceau
lumineux étroit, ce qui peut avoir un impact
énorme sur l’uniformité de l’éclairage [3].
En conclusion, le Tableau 3 compare les
paramètres initiaux des lampes avec les
Figure 3: Répartition d’intensité lumineuse (3D) - marque K
Figure 4: Répartition d’intensité lumineuse C0-180 (noir) et C90-270 (vert) – marque K Tableau 2: Valeurs de l’angle FWHM
valeurs indiquées par les fabricants (si
disponibles).
Pour les lampes considérées, la puis-
sance active mesurée correspond aux
spécifications déclarées. Toutefois, le flux
lumineux spécifique et le Ra (ou IRC) sont
souvent surestimés par les fabricants.
• Conservation du flux lumineux
Afin d’évaluer le flux lumineux, chaque
lampe a été soumise à un cycle d’allu-
mage de 3 heures. Un automate pro-
grammable industriel (API) assurait un
allumage des lampes durant 2 heures et
45 minutes, suivi d’une extinction durant
15 minutes [5]. Le flux lumineux des diffé-
rentes lampes a été mesuré à des inter-
valles de 2000 h. Les valeurs mesurées
ont été divisées par la valeur de flux ini-
tiale de la lampe et mentionnées au
Tableau 4 sous forme d’un pourcentage
du flux d’origine.
Il est bien connu que le flux lumineux
des leds peut croître au cours des pre-
miers milliers d’heures d’allumage [15].
Les résultats du Tableau 4 confirment ce
comportement. Les tubes des marques
C, E, F, G et J sont constitués de leds
blanches 5 mm. Il est bien connu qu’en
dépit des puissances relativement
basses, la chaleur produite par une led
traditionnelle de 5 mm ne peut être effi-
brandMeasured characteristics Manufacturers data
Φ (lm) P(W) η (lm/W) CRI Φ (lm) P(W) η (lm/W) CRI
F 1707 20.9 81.6 65 2042 21.5 95.0 73
G 1036 15.2 68.2 71 1454 15 96.9 >80
H 1437 17.7 81.1 77 1476 17.4 84.8 75
I 1605 31.6 50.8 88 2000 32 62.5 >80
K 1479 18.3 80.8 65 1400 18 77.8 NA
L 1185 17.6 67.3 73 1600 18 88.9 >80
Tableau 3: Caractéristiques mesurées des lampes comparées aux données des fabricants
brand FWHM brand FWHM
A 115° G 65°
B 85° H 115°
C 100° I 95°
D 115° J 85°
E 125° K 120°
F 85° L 115°
de l’installation électrique sont impor-
tantes et plus le risque de problèmes
d’harmoniques est élevé.
Quatre des lampes de l’enquête présen-
taient un facteur de puissance supérieur
à 0,9. Par ailleurs, trois des tubes à leds
avaient un THDI de plus de 100%, corres-
pondant à un facteur de puissance d’en-
viron 0,5. Ceci veut dire qu’il faut le double
de courant pour produire une puissance
active identique à celle d’une lampe pré-
sentant un courant sinusoïdal en phase
avec la tension. En outre, certaines formes
d’ondes de courant comportent des com-
posantes à haute fréquence (> 2 kHz) pou-
a
B
c
Figure 2: Forme d’onde de courant [mA] (noir) et de tension [V] (ligne grisée)
20 | Fedelec magazine
cacement éliminée de l’élément semi-
conducteur [15]. Ceci explique la (forte)
réduction de flux lumineux. Le tube à
leds F n’a obtenu qu’une durée de vie de
5.500 h, suite à un pilote électronique
défectueux. Pour les applications profes-
sionnelles, une valeur de maintien de flux
de 70% (notée L70), est couramment uti-
lisée comme critère pour déterminer la fin
de la durée de vie [16]. Presque toutes les
lampes à base de leds 5 mm ont atteint
leur fin de vie après 8000 heures d’allu-
mage. La conservation de flux des tubes
à leds SMD (Surface Mounted Device ou
Dispositif monté en apparent) est nette-
ment meilleure du fait de la meilleure éva-
cuation de chaleur. La résistance ther-
mique des leds SMD est en effet 50 fois
plus petite que celle des leds 5 mm [15].
Trois des lampes ont conservé leur flux
lumineux initial au bout de 8000 heures
d’allumage.
Les puissances actives mesurées pour
toutes les lampes sont restées relative-
ment constantes (entre -2% et +1%), ainsi
que les autres paramètres considérés
(CCT, Ra, PF et THD).
AuteursCe texte est une traduction faite par le VEI, de l’article «Linear LED tubes versus fluores-cent lamps: an evaluation», W.R. Ryckaert, K.A.G. Smet, I.A.A. Roelandts, M. Van Gils, P. Hanselaer – Energy&Buildings 49 (2012) pp. 429-436
Wouter Ryckaert, Kevin Smet, Peter Hanselaer, Inge Roelandts, Mieke Van GilsLaboratorium voor Lichttechnologie (La- boratoire de technologie d’éclairage), KU Leuven @ KAHO Sint-Lieven (Campus Gent), Gebroeders De Smetstraat 1, B-9000 Gent
Remerciements:Les auteurs expriment leur reconnaissance pour le soutien financier reçu de l’Agence flamande pour l’Innovation par la Science et la Technique (Innovatie door Wetenschap en Techniek - IWT-Vlaanderen), projet IWT 070488 «Groen Licht Vlaanderen» (Lumière ‘verte’ Flandre) et la Fondation Hercule, projet AKUL035 «Near-Field Imaging Luminance Goniometer».
Références:
[1] D. Caicedo, A. Pandharipande, G. Leus, Occupancy-based illumination control of LED lighting systems, Lighting Research and Technology 43(2) (2011) 217-234
[2] C. Hoelen, H. Borel, J. de Graaf, M. Keuper, M. Lankhorst, C. Mutter, L. Waumans, R. Wegh, Remote phospor LED modules for general illumination: towards 200 lm/W gen-eral lighting LED light sources, Proceedings of SPIE - Eight International Conference on Solid State Lighting, San Diego, CA, USA, Aug. 2008
[3] M.A. Myer, M.L. Paget, R.D. Lingard, CALiPER Benchmark Report – Performance of T12 and T8 fluorescent lamps and troffers and LED linear replacement lamps, Prepared for the U.S. Department of Energy by Pacific Northwest National Laboratory, PNNL-18076,(2009)
[4] E.E. Richman, B.R. Kinzey, N.J. Miller, Laboratory evaluation of Light-Emitting Diode (LED) T8 replacement lamp products, Final report prepared in support of the U.S. De-partment of Energy Solid State Lighting Demonstration GATEWAY Program by Pacific Northwest National Laboratory, PNNL-20104, (2011)
[5] W.R. Ryckaert, I. Roelandts, M. Van Gils, G. Durinck, S. Forment, J. Audenaert, P. Han-selaer, Performance of LED linear replacement lamps, Proceedings of the CIE 27th Ses-sion, Vol. 1 – Part 2, 643-652, Sun City, South-Africa, July 2011
[6] A. Poppe, G. Farkas, G. Molnaacuter, B. Katona, T. Temesvoumllgyyi, J.-W. He, Emerg-ing standard for thermal testing of power LEDs and its possible implementation, Pro-ceedings of SPIE - Tenth International Conference on Solid State Lighting, San Diego, CA, USA, Aug. 2010
[7] K. Smet, W.R. Ryckaert, G. Deconinck, M. Pointer, P. Hanselaer, Memory colours and colour quality evaluation of conventional and solid-state lamps. Optics Express, 18(25), 26229-26244 (2010)
[8] K. A.G. Smet, W.R. Ryckaert, M.R. Pointer, G. Deconinck, P. Hanselaer, Correlation be-tween colour quality metric predictions and visual appreciation of light sources. Optics Express, 19(9), 8151-8166 (2011)
[11] EN 12464-1 Light and lighting – Lighting of work places – Part 1: Indoor work places (2011)
[12] IEC 61000-3-2 Electromagnetic compatibility (EMC) - Part 3-2: Limits - Limits for har-monic current emissions (equipment input current ≤ 16 A per phase) (2005)
[13] N.R. Watson, T.L. Scott, S.J.J. Hirsch, Implications for distribution networks of high penetration of compact fluorescent lamps, IEEE Transactions on Power Delivery, 24(3) (2009) 1521-1528
[14] J. J. M. Desmet, I. Sweertvaegher, G. Vanalme, K. Stockman, R. J. M. Belmans. Analy-sis of the neutral conductor current in a three-phase supplied network with non-linear single-phase loads, IEEE Transactions on Industry Applications, 39(3) (2003) 587–593
[15] E.F. Schubert, Light-emitting diodes – second edition, Cambridge University Press, Cambridge, 2006
[16] IEC/PAS 62612 Publicaly available specification (Pre-Standard) – Self-ballasted LED-lamps for general lighting services- Performance requirements, (2009)
Tableau 4: Conservation du flux lumineux (exprimé en pourcentage du flux lumineux initial)
brandInitial value
(%)2000h (%) 4000h (%) 6000h (%) 8000h (%)
A 100 100.5 98.7 95.7 93.0
B 100 97.9 96.9 95.3 95.5
C 100 61.4 37.8 31.4 23.2
D 100 101.1 95.5 89.1 80.9
E 100 85.7 82.5 80.1 78.9
F 100 100.2 94.7 Failure -
G 100 86.3 73.6 70.3 67.3
H 100 105.7 105.6 105.1 105.4
I 100 102.3 102.6 102.2 101.0
J 100 89.4 65.5 59.7 59.0
K 100 107.1 107.8 105.7 104.5
L 100 103.4 98.1 95.1 94.9
Dans le numéro suivant, la Partie 2 se penchera de plus près sur un exemple de réalisation pratique, sur les aspects commerciaux, économiques et juridiques ainsi que sur les conclusions finales.
Fedelec magazine | 21
a meilleure énergie est
l’énergie non utilisée." c’est
sous cette devise que s’est
tenu light + Building du 30 mars au
4 avril, le plus grand salon commer-
cial mondial de l'éclairage, de l’élec-
trotechnique et de l'automatisation
du bâtiment. la foule présente et les
réactions positives que nous avons
obtenues auprès des exposants
confirment les chiffres: un nombre
record de visiteurs (211.500) se sont
déplacés cette année au Messe de
Francfort, six jours sous le signe de
l'efficacité énergétique. voici un
aperçu des tendances.
Tendances de Light + Building 2014
“L
”La LED est le standard, l'oLED doit
encore faire ses preuves
Pour quiconque n'en était pas encore
convaincu lors de l'édition précédente
voici deux ans, la LED est devenue, en
2014, le standard comme ce fut confir-
mé de manière quasiment unanime par
les exposants. En raison de l'augmenta-
tion à la fois de ces derniers et des visi-
teurs, la surface du salon a été élargie au
hall 6.2. L'objet principal est cependant
modifié. Alors que voici deux ans on s’at-
tachait surtout au lumen, on se consacre
maintenant à la qualité et à la cohérence
des couleurs. Nous remarquons qu'il
existe des différences majeures dans ce
domaine mais, néanmoins, nous consta-
tons que de plus en plus le meilleur des
deux mondes LED et halogène est com-
biné. Notons, par exemple, les solutions
LED disponibles avec un CRI 97. De cette
manière, la LED peut être de plus en plus
utilisée sur des marchés de niche. En
outre, le prix est également à la baisse, ce
qui permet d’amortir l'investissement sur
une période de plus en plus courte.
Si l'OLED, la version organique de la LED,
était déjà bien représentée lors du salon de
2012, nous remarquons que cette techno-
logie prometteuse poursuit son évolution
aujourd'hui. C’est ainsi que nous avons vu,
entre autres, une nouvelle série de signa-
lisations qui utilise la technologie OLED,
une première pour le monde de l'éclairage
d'urgence. Néanmoins, l'OLED a encore
un long chemin à parcourir en termes d'op-
timisation de la technologie ainsi qu’en
matière de coût. Dans ce domaine, nous
attendons impatiemment l’édition 2016 qui
nous dira si l'OLED est devenue adulte.
personnalisation
Des concepts et des luminaires élé-
gants, minimalistes qui tirent profit des
avantages de la LED, qui peuvent être
assemblés sur mesure et munis de divers
accessoires ont révélé une tendance
manifeste durant le salon. Fonctionnalité
et design vont de plus en plus souvent
de pair. Nous avons vu des concepts qui
permettent de réaliser de multiples scé-
narios d’éclairage tout en se connectant
au seul et même type de dispositif. Les
architectes et les designers peuvent ainsi
réaliser un projet comportant différentes
intensités de lumière, des faisceaux, des
effets et des filtres sans avoir à changer
de type d'appareil.
En outre, les couleurs métalliques avec le
bronze en premier lieu sont clairement à
la mode. Les finitions métalliques et l'in-
tégration de couleur fournissent la variété
nécessaire aux intérieurs. Les couleurs
métallisées et les textures sont très ten-
dance. De cette façon, les produc-
teurs disposent d’un nouvel éventail de
nuances, du noir chromé à l’acier patiné.
En 2014, cette tendance se dégage, entre
autres, dans les interrupteurs et l'éclai-
rage proprement dit.
Couleurs à venir
La sobriété est toujours d’actualité en
matière d’éclairage architectural mais de
nouvelles couleurs sont attendues dans
ce domaine. Ce sont surtout les tons
pastels qui se dégagent.
Nécessité de protocoles standards
Que ce soit pour une maison unifamiliale
ou un immeuble de bureaux, la demande
de plus de confort et de souplesse pour
la gestion du conditionnement d'air, de
l'éclairage et du contrôle d'accès est en
augmentation. C’est principalement en
matière d’automatisation des habitations
qu’il existe une forte nécessité de fixer un
protocole standard. Nous constatons
que les fabricants travaillent plus souvent
ensemble à ce sujet.
Ici aussi, conception et convivialité peu-
vent aller de pair. Par exemple, afin de
pouvoir contrôler toutes les fonctions
d'automatisation dans une pièce de
manière très conviviale et ce, dans les
mêmes dimensions que celles d'un com-
mutateur standard.
Intégration de caméras pour réseaux
L’aspect sécuritaire ne cesse de gagner
en importance, pour le consommateur
moyen aussi. Qu’il s’agisse de la sécu-
rité du système domotique ou de la mai-
son même, cela importe peu. Il est par-
faitement possible d’implémenter une
caméra qui détecte une présence ou des
mouvements dans une pièce et de faire
ensuite de sorte que l’éclairage s’allume
ou que la porte s’ouvre automatique-
ment. Les caméras pour réseaux font
de plus en plus souvent partie intégrante
d’un système domotique/immotique,
voire des techniques d’automatisation en
général. En plus d’une intégration avec
d’autres systèmes - tels que détecteurs
d’intrusion, parlophones ou contrôle
d’accès - les systèmes de surveillance
vidéo offrent encore d’autres possibilités
intéressantes aux architectes et maîtres
d’ouvrage. Dans ce segment, le design
s’affirme comme un facteur incontour-
FOIRES & SALONS
22 | Fedelec magazine
nable. On attend de la technologie qu’elle
se fonde dans son environnement,
qu’elle devienne donc quasiment invi-
sible. Une caméra doit être élégante et
s’harmoniser avec l’intérieur du point de
vue des formes, de la taille et des colo-
ris. D’ailleurs, il existe déjà des caméras
pourvues d’un boîtier spécifique qu’on
peut peindre dans la couleur de son envi-
ronnement de montage.
Commande via smartphone et
tablette
Le consommateur ne considère plus –
et la tendance ne date pas d'hier – son
smartphone comme un instrument qui ne
servirait qu’à téléphoner ou envoyer des
messages électroniques. Via internet et
les applis adéquates, il s’en sert aussi
pour commander certaines fonctions
d’automatisation domestique. De nom-
breuses familles disposent en outre d’un
PC tablette qui sert également au télé-
contrôle ou à la télégestion de la maison.
Effet de la lumière sur la santé
«Les personnes et la lumière» a été l'un
des principaux thèmes de cette année.
De plus en plus de systèmes intelligents
de gestion de la lumière sont déployés
dans les bureaux afin d'influencer posi-
tivement le biorythme et l'économie
d’énergie. Grâce à une technologie
d'éclairage de pointe, il est, par exemple,
possible de simuler la lumière du jour.
Dans le secteur des soins de santé qui ne
cesse de gagner en importance, on pose
de plus en plus souvent des exigences
quant à l'éclairage: pas de risque, des
règles d'hygiène strictes, pas d'effets
indésirables et partout la lumière précise
que les patients, le personnel et les ges-
tionnaires souhaitent.
Le bâtiment dans le smart grid
La tendance à la gestion intelligente de
l'énergie pour l'alimentation décentrali-
sée poursuit son chemin. Pensons, par
exemple, à des développements tels que
le smart grid, le smart metering, la mise
en réseau du système et l'intégration
de méthodes de contrôle intelligent. Le
Building Information Management (BIM)
se présente de plus en plus au premier
plan. (Par Tilly Baekelandt)
www.light-building.messefrankfurt.com
light + building 2014 en chiffres
» 211.500 visiteurs (2012: 195.582) originaires de 161 pays
Près de 1 visiteur sur 2 est venu de
l'étranger
Pays les mieux représentés:
Allemagne, Italie, Pays-Bas, France,
Chine, Autriche
Augmentation du nombre de visi-
teurs en provenance de Russie,
d’Afrique du Sud, du Mexique, de la
Turquie et d'Indonésie
Fait remarquable: Retour de visiteurs
d’Europe du Sud (Espagne, Portugal,
Grèce)
» 2.458 exposants (2012: 2.302) 910 exposants allemands (2012: 903)
» surface du salon: 245.000 m² (2012: 235.OOO m²)
Les concepts sobres et minimalistes ainsi que les armatures configurables sur mesure, pourvues de divers accessoires, et qui exploitent à fond les avantages de l’éclairage LED
figuraient parmi les tendances les plus en vue de cette édition (Photos Delta Light)
Caméra pourvue d’un boîtier spécifique que l’on peut peindre dans la même couleur que son environnement de montage. (Photo Axis)
Le consommateur ne considère plus son smartphone comme un instrument qui ne servirait qu’à téléphoner
ou envoyer des messages électroniques. Il s’en sert aussi pour commander certaines fonctions
d’automatisation domestique (Photo Basalte)
Design et facilité d’emploi: toutes les fonctions domotiques de
mêmes dimensions qu’un interrup-teur traditionnel. (Photo Basalte)
Les couleurs et textures ‘métaux traités’ sont très prisées pour le moment.
(Photos Modular)
Trilux-Less 55 LED sans cadre (Photo Trilux)
Fedelec magazine | 23
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urant les cinq ans d’activité de leDlite1 Belgium dans le domaine de
l’éclairage à leds, la technologie des leds a considérablement évolué.
«le temps des petites leds à la lumière blanche faiblarde est défini-
tivement révolu. nous nous profilons comme spécialistes en éclairage à leds,
tant vis-à-vis des fabricants, des projeteurs, que des particuliers. notre philo-
sophie d’entreprise est basée sur le savoir-faire, un bon niveau de prix, la qua-
lité et une bonne dose d’intelligence», affirme François verlinden, directeur de
l’entreprise.
LEDLITE1Eclairage à leds durable et fiable
LEDLITE1 Belgium a son siège à Boom,
qui est aussi un tremplin pour ses acti-
vités de distribution en Belgique, aux
Pays-Bas et en France. Chez nous,
l’entreprise, qui compte cinq collabo-
rateurs, est le distributeur principal de
LED Impressions (l’importateur allemand
Dekolight) qui commercialise un vaste
assortiment d’éclairages par leds sous
la marque Kapego. L’entreprise néer-
landaise Artecta est également un par-
tenaire qui, avec des éclairages à leds
design et architecturaux de qualité, est
orienté vers les projets tant résidentiels
que professionnels. «Artecta est éta-
blie à Kerkrade, ce qui signifie que nous
pouvons être livrés très rapidement, en
moins de 24 heures, et que nous bénéfi-
cions d’un service optimal. Via notre éta-
blissement de France, nous distribuons
aussi l’éclairage à leds de Toshiba. Ce
fabricant compte parmi ses projets de
référence, le Musée du Louvre, à Paris»,
déclare François Verlinden.
Leds Xicato
«Une autre marque de qualité avec
laquelle nous avons conclu un par-
tenariat, est AlphaLED. Ce fabricant
anglais utilise des leds Xicato et conçoit
des solutions modulaires. Il propose,
par exemple, un libre choix en matière
d’angle de dif fusion, de tempéra-
ture de couleur et de série de produits.
AlphaLED travaille avec la technologie
de leds coldfosfor, de Xicato, et dispose
d’un large éventail de luminaires encas-
trés, pouvant servir à la plupart des pro-
jets professionnels. Des partenariats ont
également été conclus avec les fabri-
cants chinois Baiyiled et Neo-Neon. Ce
dernier a fourni, entre autres, l’éclairage à
leds pour les Jeux olympiques de Pékin»,
nous apprend François Verlinden. «Il y
a, de plus, PSM-Lighting, un fabricant
établi à Aalter, qui s’occupe d’éclairage
à leds haut de gamme, à gros budget, et
qui est devenu un partenaire de premier
plan. Ce fabricant belge travaille égale-
ment avec des leds Xicato pour son pro-
cessus de production.»
«Nous n’importons volontairement pas
directement les produits de marque,
entre autres en raison des volumes trop
importants. Le fait que nous soyons dis-
tributeur principal d’un certain nombre
de marques de qualité établit un lien de
confiance dans le cas de gros projets
d’éclairage à leds. Bâtir une continuité
envers le client est difficile lorsque l’on
est soi-même importateur direct. Il est
préférable d’avoir une entreprise solide
à la base. En matière d’éclairage à leds,
le conseil et l’accompagnement du client
final sont très importants», poursuit
François Verlinden.
Constitution d’un réseau
Récemment a été ouvert à Lebbeke, près
de Termonde, un second point de vente
et de conseil LEDLITE1 Belgium. «Nous
partons du principe qu’un installateur de
cette région cherchera un partenaire-
fournisseur assez près de chez lui. C’est
pourquoi nous voulons, à terme, bâtir un
réseau de spécialistes, chez qui nous
placerions un stock minimal, à l’excep-
tion de produits très courants tels que les
profilés à leds en aluminium, les lampes
et les spots de rechange. L’apport finan-
cier d’un partenaire-investisseur de la
région du Moyen-Orient ou d’Afrique du
Nord, ayant de l’expérience en matière
d’éclairage à leds sur le marché indien et
du Moyen-Orient, favoriserait ce projet.
A terme, nous voulons créer un réseau
de 10 à 12 partenaires en Belgique, et un
multiple de cette quantité en France, où
nous comptons déjà un certain nombre
de partenaires. Pour nous, il est donc
essentiel que nous puissions développer
nos activités de distribution à l’internatio-
nal. En outre, nous conseillons et fournis-
sons aussi des grands comptes auprès
desquels nous intervenons comme spé-
cialistes en éclairage à leds et fournisseur
privilégié. Tant dans les petits projets que
dans les grands, avec la technologie LED
actuelle et le choix adéquat d’un éclai-
rage LED de grande qualité, il est pos-
sible de réaliser des économies consé-
quentes sur la consommation électrique.
Celles-ci peuvent atteindre 90% voire
plus.», conclut François Verlinden. (PD)
www.ledlite1.com
“D
«A terme nous voulons créer un réseau de 10 à 12 partenaires en Belgique», déclare François
Verlinden de LEDLite1 Belgium
”
REPORTAGE
Fedelec magazine | 25
ans le centre-ville de louvain, le projet de rénovation ‘Zeven tuinen’
(Sept jardins), dans le cadre duquel habiter, travailler et se détendre
vont de pair, est destiné à devenir une oasis de repos et de verdure.
Deux membres de Fedelec se sont donnés la main pour la partie électrotech-
nique de ce projet. GDW Security s’est chargée de la sécurité: alarme incen-
die, contrôle d’accès, vidéosurveillance et alarme intrusion. ceci, en étroite
collaboration avec l’installateur et donneur d’ordre electro Wijnants, de
Borgloon, qui a pris en charge, entre autres, la vidéophonie, le câblage infor-
matique et les travaux d’électricité.
Résider, travailler et se détendre
L’aspect de l’ancienne fabrique de
cigares Vander Elst le long de l’Arnould
Nobelstraat, à Louvain, a été revu de
fond en comble. Seul le logo de l’usine,
en partie haute de l’une des façades,
rappelle encore l’ancienne destination
de l’immeuble. Les bâtiments de l’usine,
qui étaient restés vides un certain temps
déjà, ont été entièrement réaména-
gés. Pour ce faire, les anciens hangars
et entrepôts ont été tout d’abord totale-
ment déshabillés jusqu’au gros-œuvre.
Les anciennes structures de l’usine se
retrouvent davantage dans les bâtiments
A et C, les plus décentrés. L’ensemble du
site a été transformé en un mélange réus-
si de bureaux et d’habitations, réalisés
dans les blocs A, B, C et Y, ainsi que de
jardins, harmonieusement aménagés et
accessibles au public durant la journée.
Le bloc Y comprend, outre des apparte-
ments, quelques locaux commerciaux.
Les niveaux inférieurs de quelques bâti-
ments abritent des bureaux paysagers.
Des bureaux ont été également amé-
nagés dans la demeure historique de
la Tiensevest n° 102. Ils ont été intégrés
en un seul ensemble, selon un projet
du cabinet d’architectes Jaspers-Eyers
Architects, de Louvain, en collaboration
avec le bureau d’études Herelixka, de
Merksem. L’ancien site industriel est ainsi
devenu un endroit vivant du centre-ville,
où habiter, travailler et se détendre se
sont avérés parfaitement compatibles.
Aspect industriel
L’aspect industriel est parfaitement
reconnaissable aux ‘Zeven Tuinen’.
Les nouveaux appartements, très spa-
cieux, bénéficient de hauts plafonds et
de grandes surfaces vitrées qui laissent
passer une lumière abondante. Au rez-
de-chaussée, il est prévu des cafés-res-
taurants et des commerces. Les locaux
de bureaux seront occupés, en outre,
par la Maison de Justice de Louvain,
un grand cabinet d’avocats, un bureau
d’études et un centre d’appels.
Geert Wijnants, dirigeant d’Electro
Wijnants, de Borgloon (voir encadré),
l’entreprise ayant réalisé les travaux de
sécurité, nous explique: «Les travaux se
sont déroulés en plusieurs phases. Il y a
de cela deux ans, nous avons démarré
par le bloc A, avec la pose du câblage,
puis nous avons posé les tableaux élec-
triques et le contrôle d’accès. Nous
avons travaillé niveau par niveau, dès
que des appartements étaient vendus,
pour pouvoir les occuper rapidement.
Fin 2012, le bâtiment A a pu être mis tota-
lement en service. Entre-temps, le bloc B
était en pleine rénovation et l’on attaquait
la démolition du bloc C. Notre planning
se devait d’être très flexible.»
Nouveau poste haute tension
Lors de la réalisation du projet Zeven
Tuinen, l'alimentation en énergie ne s’est
pas toujours déroulée comme sur des
roulettes. Geert Wijnants: «A côté du bloc
A se trouvait un ancien poste haute ten-
sion Eandis, qui est aujourd’hui toujours
en service. A mesure que le projet prenait
forme et que de plus en plus d’apparte-
ments étaient loués, il n’était plus pos-
“D
”
© Jaspers-eyers architects
GDW Security - Electro WijnantsPartenariat entre membres Fedelec pour la réalisation du projet «Zeven Tuinen»
Projet
26 | Fedelec magazine
sible d’amener suffisamment de puis-
sance électrique côté basse tension. Il a
alors été décidé de construire un poste
haute tension complémentaire, surtout
pour les besoins de l’une des entreprises
locataires occupant un vaste espace
de bureaux et consommant beaucoup
d’énergie. Ce poste HT/BT a été implanté
au sous-sol du bloc C et a servi pour ali-
menter provisoirement les appartements
et bureaux déjà terminés dans les blocs
B et C. Entre-temps, dans la partie par-
king sous le bloc Y a été implanté le nou-
veau poste HT/BT d’Eandis. Ce dernier a
été mis en service en octobre 2013, après
quoi il a été possible de raccorder défini-
tivement les blocs B et C. La puissance
totale absorbée par le site s’élève ainsi à
1900 kVA. Le bloc A est encore toujours
alimenté par l’ancien poste haute tension
d’Eandis. Dans une phase future, les ins-
tallations du bloc A, en particulier celles
de la Maison de Justice, seront bascu-
lées sur le nouveau poste haute tension.
Vidéophonie
La mise en œuvre de la vidéophonie et
de l’interphonie, pour lesquelles l’archi-
tecte Maître d'œuvre a choisi le système
Siedle, s’est faite en étroite collaboration
entre SIEDLE et Electro Wijnants (voir
encadré). Jan De Wilder, codirigeant de
GDW Security: «En ce qui concerne l’ac-
cès aux appartements et au parking en
sous-sol, nous avons travaillé en réseau,
tant pour le contrôle d’accès que la vidéo-
surveillance. Le parking comporte bien
entendu des barrières levantes nécessi-
tant de s'identifier. Sur toutes les portes
d’accès des sas et des ascenseurs, il a
été installé un contrôle d’accès et de la
vidéophonie. Etant donné qu’il s’agit d’un
site ouvert, il a aussi été prévu de la vidéo-
phonie en un point central devant l’entrée
et sur les deux façades latérales.»
six centrales d’alarme incendie en
réseau
Lors de la réalisation du projet ‘Zeven
Tuinen’ GDW Security avait la charge
du matériel de sécurité: entre autres, six
centrales d’alarme incendie analogiques
adressables en réseau: «Analogiques,
parce qu’une pression sur un bouton suf-
fit à préciser où se situe le risque d’incen-
die. Il a également été prévu: un contrôle
d’accès sur une centaine de portes et
un système pour parking avec barrières
levantes, une vidéosurveillance avec des
caméras IP et un système d’alarme intru-
sion pour divers locataires», nous déclare
Jan De Wilder. Le parking en sous-sol
comporte quatre niveaux et a été entiè-
rement équipé d’un système d'alarme
incendie du fabricant belge LIMOTEC,
couplé à un système d’exhaure de pluie
et d’extraction de chaleur, de la société
S-Air, piloté par zones. Geert Wijnants:
«Etant donné que le parking se prolonge
sous plusieurs bâtiments du complexe
’Zeven Tuinen’, il était indispensable
d’assurer un couplage entre les sys-
electro WijnantsElectro Wijnants a été créée en 1989 par Geert Wijnants, en tant qu’entreprise individuelle, et transformée en sprl en ’95. Cette entreprise familiale, établie à Borgloon, au Limbourg, est spécialisée dans les travaux d’électricité générale et d’éclairage, et compte environ 15 collabora-teurs. Cette entreprise d’installation est surtout présente sur le marché des projets: bâtiments administratifs, postes de police, établissements de soins, résidences-services, et même l’automatisation de bâtiments industriels. Elle a déjà collaboré plusieurs fois, pour de grands projets, avec l’entreprise GDW Security, de Machelen-Diegem. Electro Wijnants est membre de Fedelec depuis 2002.
GDW Security GDW Security est une entreprise de deuxième génération de la famille De Wilder, établie à Machelen-Diegem. Actuel-lement, l’entreprise, dirigée par Guy De Wilder, son épouse Simonne Danckers et ses fils Pieter et Jan, compte une trentaine de collaborateurs. En tant que spécialiste agréé d’alarme intrusion (INCERT), d’alarme incendie (BOSEC), de contrôle d’accès et de vidéosurveillance GDW Security travaille entre autres, via une division indépendante, GDW Certified, en sous-traitance d’un entrepreneur de travaux d’électricité générale. L’entreprise est affiliée à Fedelec de-puis 2006. Elle a introduit une demande d’agrément de classe 4 B1.
La mise en œuvre de la vidéophonie et de l’interphonie s’est faite en étroite collaboration
entre SIEDLE et Electro Wijnants.
Le système d’alarme incendie de LIMOTEC consiste en six centrales d’alarme incendie
adressables en réseau.
Fedelec magazine | 27
tèmes des différents bâtiments. Chaque
bâtiment dispose de sa propre centrale
d’alarme incendie, de son propre tableau
de commande et de sa propre configura-
tion et programmation.»
Couplage topologique
Dans les bâtiments, le Maître d’ouvrage
a fait installer la détection incendie selon
les prescriptions des pompiers. Mais afin
de permettre au Maître d’ouvrage et au
concierge une gestion complète de l’ins-
tallation d’alarme incendie, toutes les
centrales ont été topologiquement cou-
plées entre elles en réseau. Ce réseau
détaillé est cependant visible par le ges-
tionnaire des bâtiments. En cas d’incen-
die éventuel dans le parking en sous-sol,
le réseau permet que tous les blocs du
complexe puissent être évacués rapi-
dement. Il s’agit de systèmes individuels
ayant chacun leur propre autonomie,
et qui pour les raisons citées, sont cou-
plés en réseau. Les centrales d’air et les
ascenseurs de personnes sont égale-
ment pilotés via ce réseau.
Contrôle d‘accès
Du fait du grand nombre de locataires
et d’utilisateurs, il y a dans le complexe
des ‘Zeven Tuinen’, déjà quelque 800
badges en service. L’aspect contrôle
d’accès doit être traité à part. Il n’a permis
que peu de travail standardisé. Le sys-
tème de contrôle d’accès du fabricant
belge DINEC permet au maximum 3.000
utilisateurs. Toutes les portes acces-
sibles depuis le parking en sous-sol ont
été équipées d’un système de contrôle
d’accès, lié aux différents groupes d’uti-
lisateurs: locataires, visiteurs d’appar-
tements, concierge, facteur… Certains
utilisateurs ont accès via une interface
Web, à la gestion des portes de leurs
propres locaux loués. Chaque proprié-
taire ou locataire d’appartement peut
se voir attribuer un badge-clé. Pour les
entreprises locataires, la situation est,
bien entendu, un peu plus complexe.
Actuellement quelque 70 lecteurs de
badge, répartis sur tout le complexe,
sont opérationnels aux ‘Zeven Tuinen’.
Après l’achèvement complet du bloc D,
ce nombre s’élèvera probablement à une
centaine. Ce système permet en outre de
gérer un certain nombre d’équipements
sur mesure, tels que ceux des barrières
levantes et des portails d’accès du par-
king, ces derniers se fermant automati-
quement par temps de gel.
Caméras sur Ip aux entrées
En des endroits stratégiques répartis
sur le site, il a été installé une vidéosur-
veillance par l’intermédiaire de caméras
sur IP. Il s’agit de caméras de surveillance
ayant pour but de renforcer le senti-
ment de sécurité et d’éviter un éventuel
vandalisme. Les divers accès au site
sont ainsi visionnés par ces caméras.
Il s’agit en tout de six caméras, dont,
entre autres, deux aux portails d’accès
sur le côté latéral, une à l’entrée du par-
king de la Tiensevest et une sur le che-
min d’accès au bloc D. Les propriétaires
et le concierge peuvent regarder ces
images vidéo depuis le poste central et
aussi, le cas échéant, depuis leur smart-
phone. Chaque accès au site est filmé
en permanence, du fait que ce dernier
est, en principe, librement accessible
durant la journée. A titre de mesure de
sécurité complémentaire, l’accès aux
‘Zeven Tuinen’ est fermé le soir à partir
de 10 heures. Il est impossible alors de
pénétrer sur le domaine sans badge.
Quelques entreprises louant des locaux
de bureaux aux ‘Zeven Tuinen’ telles que
le bureau d’études et le cabinet d’avo-
cats ont fait installer leur propre système
d’alarme intrusion, protégé séparément
et non relié au réseau des ‘Zeven Tuinen’.
Réalisation par phase, non évidente
Electro Wijnants a employé sur le chan-
tier entre 15 et 20 collaborateurs. GDW
Security a pu se limiter à deux techni-
ciens spécialisés pour la programma-
tion et les essais des diverses installa-
tions. Les raccordements ont été réalisés
presque exclusivement par les collabo-
Le parking en sous-sol comporte quatre niveaux et a été entièrement équipé d’un système d'alarme incendie, couplé à un système d’exhaure de pluie et d’extraction de chaleur, piloté par zones.
Après achèvement du bloc D, une centaine de lecteurs de badge seront opérationnels aux Zeven Tuinen pour le contrôle d’accès.
Projet
28 | Fedelec magazine
rateurs d’Electro Wijnants, en collabora-
tion étroite avec GDW Security et selon
les prescriptions de cette dernière. La
réalisation par phases des divers blocs
n’a pas toujours simplifié les choses. Il a
fallu fréquemment réajuster le tir, en fonc-
tion des souhaits des nouveaux loca-
taires ou du Maître d’ouvrage même. Il a
fallu parfois installer des branchements
provisoires qui, dans certains cas, ont
dû être retirés quelques jours plus tard,
et réinstallés par la suite avec quelques
modifications. Ceci a entraîné pas mal
d’adaptations et de travaux supplémen-
taires pour les deux installateurs, qui se
sont cependant bien coordonnés. Jan
De Wilder et Geert Wijnants: «En tant
qu’installateurs, nous devions toujours
avoir l’œil sur la note finale… Réaliser
un tel projet de manière professionnelle
ne peut se faire qu’avec des entreprises
partenaires bien coordonnées entre elles
et suffisamment expérimentées dans le
domaine. Le bureau d’études Herelixka
d’Anvers avait, lui aussi l’habitude de tels
projets à grande échelle, et a su remplir
parfaitement son rôle. Ce qui n’empêche
pas que l’un dans l’autre il y a eu parfois
du stress (utile)… . Le fait que le Maître
d’ouvrage, en même temps architecte,
ait choisi lui-même ses entreprises, a
représenté un plus qui a permis d’établir
des accords clairs et précis.»
Dernière ligne droite
Il reste encore à terminer le bloc D, le
plus petit des bâtiments du complexe
des ‘Zeven Tuinen’. Il reste encore à y
installer le contrôle d’accès, la détection
incendie ainsi que la vidéosurveillance.
Ce n’est que dans la phase suivante que
le contrôle d’accès, déjà réalisés à près
de 90% dans les parties communes,
pourra être entièrement finalisé. En ce
qui concerne la vidéosurveillance, tout
Geert Wijnants (Electro Wijnants) et Jan De Wilder (GDW Security) sur le site des ‘Zeven Tuinen’. Les deux entreprises ont déjà travaillé plusieurs fois en partenariat sur des projets à grande échelle.
le câblage a été entre-temps posé, mais
le système doit encore être mis en route.
En matière d’alarme incendie aussi, nous
attendons la finition du bloc D afin de fina-
liser la liaison des différentes centrales
d’alarme incendie au réseau. Electro
Wijnants a encore à sa charge l’éclairage
des jardins du projet ‘Zeven Tuinen’ de
Louvain. Les luminaires extérieurs cor-
respondants ont été conçus par la socié-
té ‘Niche’. (Par Philip Declercq)
www.gdwsecurity.be
© Jaspers-eyers architects
Fedelec magazine | 29
ohan Hermans a débuté avec son bureau de dessin électrotech-
nique, établi à Zelem, en 2001, en occupation secondaire. Depuis
2007, il est indépendant à temps plein. au fil du temps, il a vu évoluer
le métier, essentiellement par l’arrivée de la domotique: “trop peu d’ins-
tallateurs réalisent qu’ils peuvent sous-traiter leurs travaux de dessin et
gagner ainsi un temps précieux qu’ils feraient mieux de consacrer à leurs
activités de base”.
Bureau de dessin électrotechnique Johan Hermans“Gagnez du temps et de l’argent en sous-traitant vos travaux de dessin”
“J
”“A la plume et à la latte”
Johan Hermans s’est spécialisé dans
l’élaboration de concepts électrotech-
niques et électriques pour le bâtiment:
“Chaque projet est réalisé sur mesure,
de façon rapide et efficace, et avec tout
le soin requis. Mes nombreuses années
d’expérience font de moi le partenaire
idéal lorsqu’il s’agit de relever un défi,
particulier ou industriel. Et sous le leitmo-
tiv “la meilleure solution au meilleur prix”.
D’après Johan Hermans, nombreux
sont encore les dossiers réalisés à la
main: “J’ai déjà entendu des inspec-
teurs se plaindre du fait que les dessins
techniques sont encore souvent faits à
la plume et à la latte. Mon message aux
installateurs est clair: “Amenez-moi vos
dessins faits à la main et je remets à la
place un dossier exhaustif, établi selon
les règles de l’art et en toute conformité
avec le RGIE”.
E-plan, stabicad for Autocad
Le bureau de dessin électrotechnique
Johan Hermans propose les services
suivants:
• La conversion professionnelle de des-
sins manuels au format numérique.
• Aide à la conception, à l’élaboration
et à l’actualisation des schémas et de la
documentation technique, et ceci à l’aide
du tout dernier logiciel E-Plan.
• Conception d’armoires de puissance
et de commutation, de commandes pour
machines et de tableaux de répartition.
• Elaboration professionnelle du dossier
de certification pour les installations élec-
triques dans les constructions neuves
(maisons et appartements) comme pres-
crit par le RGIE.
• Dessins cotés d’installations élec-
triques pour industries, maisons de
repos, écoles et hôpitaux.
Johan Hermans explique: “En employant
AutoCAD en combinaison avec Stabicad
for Autocad, je peux garantir que chaque
dossier est constitué selon les normes et
qu’une symbolique correcte a été utilisée.”
“Consacrez plus de temps à votre
core business”
La sous-traitance des travaux de dessin
électrotechnique offre plusieurs avan-
tages, affirme Johan Hermans: “Les dos-
siers sont devenus, surtout depuis l’ap-
parition de la domotique, plus complexes
qu’avant et doivent être nettement mieux
documentés. En les sous-traitant, l’instal-
lateur économise l’argent d’un coûteux
logiciel de dessin et du contrat d’entre-
tien correspondant. Et il ne perdra pas
de temps à suivre un cours de formation.
Tous ces avantages permettent de libérer
un temps et un argent précieux au pro-
fit du core business de l’installateur, qui
pourra aussi se permettre d’être plus sou-
vent présent sur chantier. Les dossiers
sont archivés et peuvent être ressortis
dès que le besoin s’en fait sentir.” (TB)
www.johanhermans.be
REPORTAGE
30 | Fedelec magazine
Une visualisation optimale Des solutions intelligentes
Des solutions intelligentes pour un contrôle vidéo IP quotidien. Vous désirez sécuriser vos locaux tout en maîtrisant les coûts du système de sécurisation et sans compro-
mettre la qualité de l’image ? Tirez partie des caméras des familles IP 2000 et IP 5000, choisissez les nouvelles
solutions d’enregistrement DIVAR IP de Bosch. Grâce à une combinaison intelligente de ces produits, person-
nalisez votre solution vidéo IP en fonction de vos besoins. Nous vous garantissons une visualisation optimale,
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es développements
dans le domaine
des caméras de
sécurité sur iP se succè-
dent à un rythme effréné.
on pense ici aux dévelop-
pements sur le plan de
l’augmentation de la qua-
lité d’image et de la photo-
sensibilité, des résolutions
de plus en plus élevées
avec conservation des
prestations 24h/24 7j/7, de
l’abaissement de la bande
passante nécessaire, et de
l’ajout d’encore plus d’in-
telligence dans la caméra.
il est de plus en plus impor-
tant de pouvoir garantir les
images les plus utiles, et de
pouvoir les regarder et les
gérer jour et nuit depuis
n’importe quel endroit,
à des coûts de stockage
réduits au minimum.
“L
”
Bosch Security SystemsTout derniers développements en matière de caméras de sécurité
photosensibilité extrême
En 2013, Bosch Security Systems
présentait une innovation décisive: la
technologie Starlight grâce à laquelle
les caméras de sécurité peuvent pro-
duire des images utiles même dans de
mauvaises conditions d’éclairement.
«Starlight équivaut à photosensibilité
extrême», explique Gijs van den Borne,
Product Manager chez Video Systems
Benelux. «La technique est basée sur un
capteur spécial, associé à la Common
Product Platform de Bosch, la partie
matérielle et logicielle de la caméra, qui
regroupe entre autres le processeur,
le traitement d’image et l’optimisation
d’image. Les caméras équipées de la
technologie Starlight sont extrêmement
sensibles à la lumière et donc moins
contraignantes sur le plan des condi-
tions d’éclairement. Ceci veut dire que
les caméras Starlight sont en mesure de
produire une image couleur, là où une
caméra de sécurité habituelle doit pas-
ser en noir et blanc pour augmenter la
photosensibilité. En cas de luminosité
très réduite, les caméras Starlight sont
en mesure de produire une image en noir
et blanc utilisable, alors qu’une caméra
de sécurité standard ne montrera qu’une
image noire.» La technologie Starlight
est actuellement disponible en haute
résolution HD 720 p. Gijs van den Borne:
«D'ailleurs, la technologie Starlight sera
disponible sous peu dans une résolution
quatre fois plus élevée. Ce développe-
REPORTAGE
32 | Fedelec magazine
ment se poursuit donc à grande vitesse.»
optimisation de la bande passante
Il résulte de la demande d’image à réso-
lution plus forte qu’il faudra une bande
passante et donc une capacité de stoc-
kage toujours plus élevées. Ceci consti-
tue une contrainte pour l’infrastructure de
réseau et entraîne des coûts importants
en termes de solution de stockage. Les
techniques susceptibles de réduire la
bande passante et la capacité de stoc-
kage nécessaires, prennent donc de plus
en plus d’importance.
Le développement innovant de Bosch
qui rend la chose possible est l’intelligent
Dynamic Noise Reduction (iDNR). Cette
technologie permet une réduction d’uti-
lisation de bande passante et de capa-
cité de stockage pouvant atteindre 50%,
grâce à la réduction drastique du bruit
durant les scènes d’inactivité. L’iDNR fait
partie de la technologie intelligente CBIT
(Content Based Imaging Technology),
par laquelle la caméra analyse les images
a posteriori et les anticipe ensuite en les
optimisant. Ceci a permis, par rapport
aux caméras IP conventionnelles, une
réduction spectaculaire de la bande pas-
sante. Toutes les caméras Bosch, y com-
pris les caméras Starlight, sont équipées
des technologies CBIT et iDNR.
Amélioration de la qualité d’image
Autre avantage de l’apport d’intelligence
dans le traitement des images camé-
ra, l’amélioration de la qualité d’image
qu’il entraîne. Par exemple une caméra
implantée près d’une entrée et soumise
à beaucoup de contre-jour sera tradi-
tionnellement équipée d’une compen-
sation de contre-jour. Cette dernière
agit toutefois négativement sur la qua-
lité d’image, certaines parties de celle-ci
étant constamment surexposées. Bosch
améliore cette compensation de contre-
jour traditionnelle grâce à l’apport d’in-
telligence, sous l’appellation d’intelligent
Auto Exposure (iAE). La caméra détecte
si quelque chose ou quelqu’un est entré
dans le champ et optimise automatique-
ment les réglages d’image. Lorsque la
caméra de l’exemple précédent (implan-
tée près d’une entrée) est équipée de l’in-
telligent Auto Exposure, elle analyse en
continu l’image et veille à ce qu’aucun
détail important ne soit perdu.
Ultra-haute résolution
La résolution HD est connue depuis
quelques années déjà du grand public.
La branche sécurité y a réagi assez len-
tement. Ceci est dû au fait que cette
branche, comparée au marché grand
public, est relativement conservatrice.
Il est souvent question de projets à long
terme pour lesquels la technologie à
appliquer existe déjà. Entre-temps, la
résolution HD est devenue la nouvelle
norme également dans la branche sécu-
rité. Actuellement, la résolution 4K Ultra
HD est introduite sur le marché grand
public. Les premiers téléviseurs sont déjà
dans les rayons. En outre, cette année
sortiront aussi les premiers smartphones
équipés d’écrans à plus haute résolution
encore que le full HD. Tout comme il y a
quelques années, il se produit à nouveau
une mutation vers une résolution plu-
sieurs fois plus élevée.
Gijs van den Borne: «Au premier semestre
de cette année, Bosch présentera deux
nouvelles caméras de sécurité impor-
tantes, à résolution extrêmement élevée:
une caméra starlight avec quatre fois plus
de résolution que les caméras starlight
actuelles et une caméra de sécurité 4K
ultra HD. Ces deux caméras seront équi-
pées de nos technologies innovantes intel-
ligentes, telles que CBIT, iAE et iDNR. Avec
l’introduction de ces nouvelles caméras,
Bosch devance, cette année encore, les
tout derniers développements.
(Cet article a été élaboré en collaboration avec Bosch Security Systems.)
www.boschsecurity.be
Fedelec magazine | 33
ans un hameau éloigné d’eupen se trouve le naturzentrum Haus
ternell, le centre nature de la communauté Germanophone
en Belgique, où s’organisent entre autres des classes vertes.
Bientôt, l’ancienne ligne haute tension – qui fait, provisoirement encore,
partie du réseau électrique eupennois – fera place à un système auto-
nome de cogénération qui alimentera le site ternell en chaleur et élec-
tricité. Sa réalisation est le fruit d’un partenariat entre les firmes ecostal
et Dauvister.
Système autonome de cogénération remplace ancienne ligne haute tension
“D
”Le Naturzentrum Haus Ternell fait en
outre office de Centre Régional d’Ini-
tiation à l’Environnement (CRIE) de la
Région Wallonne. Le centre se compose
de deux bâtiments distincts. Celui situé
en contrebas abrite, entre autres, une
vaste cafeteria avec cuisine et un petit
musée forestier et l’autre, qui borde la
voie publique, un espace d’accueil, des
bureaux – à l’étage – et un local de classe.
C’est surtout le bâtiment avec la cafete-
ria qui consomme beaucoup d’électrici-
té. Du point de vue chauffage, les deux
bâtiments sont indépendants. Pour
l’amélioration des performances éner-
gétiques de l’ensemble, une bonne iso-
lation des bâtiments eût été la première
chose à prévoir mais, vu les caractéris-
tiques constructives de la Haus Ternell
et vu les restrictions budgétaires impo-
sées à la Communauté Germanophone,
cette option n’a pu être retenue. La ligne
haute tension existante, qui alimente ces
bâtiments très éloignés du centre en
électricité, est néanmoins surannée et
n’aurait pu être maintenue en service que
quelques années encore. Pour ce site, on
ne pouvait donc exclure des problèmes
d’approvisionnement à court terme car la
ligne HT qui le relie à la ville d’Eupen fait
quelque dix kilomètres de long. En cas
de panne grave, les coûts de réparation
pourraient se révéler exorbitants. C’est
pourquoi les services de la Communauté
Germanophone étaient à la recherche
d’une solution plus durable à long terme.
système autonome de cogénération
Des études avaient montré que les coûts
pour la construction d’une nouvelle ligne
haute tension seraient exorbitants. Vu la
consommation électrique relativement
modeste du site Ternell (environ 38.000
kWh par an), l’amortissement des coûts
d’investissement sur une période de
25 ans aurait quand-même donné un
prix de revient… de plus d’un euro le
kWh! Sur demande de la Communauté
Germanophone, la firme Ecostal réalisa
une étude dans laquelle on proposait de
remplacer la ligne HT par, entre autres,
une installation autonome de cogéné-
ration. Finalement, le choix du maître
d’œuvre s’est porté sur une combinai-
son, d’une part, de cellules PV et d’ac-
cumulateurs électriques et, d’autre part,
d’un système de cogénération fonction-
nant à l’huile de colza pour le chauffage
et l’électricité, couplé à un éclairage très
économe à base de leds. Les autorités
avaient posé comme condition absolue
que le système en question devait pou-
voir alimenter le site de manière fiable
quelles que soient les circonstances.
Le projet a été réalisé dans le cadre
d’un partenariat entre la firme Ecostal
de Jalhay (voir l’encadré ‘Ecostal’), qui
a réalisé les mesures nécessaires sur
site et s’est chargée de la livraison du
matériel électrique adéquat, et la firme
Projet
34 | Fedelec magazine
Dauvister de Stavelot (voir l’encadré
‘Dauvister’) qui s’est chargée des tra-
vaux d’installation.
Nouvelles technologies dans un
nouvel espace technique
Le concept énergétique global, mis au
point par Ecostal, a dû être corrigé plus
d’une fois en fonction des besoins spé-
cifiques du site. La firme Dauvister, qui
dispose de spécialistes en nouvelles
technologies énergétiques (biomasse,
cogénération…) et qui a déjà installé pas
mal de systèmes de cogénération – entre
autres dans des hôpitaux – se charge
de tous les travaux d’installation dans le
centre: chauffage, électricité et modules
PV. Yves Warnant, Directeur Général de
Dauvister donne un mot d’explication:
«Dans une première phase, on installera
les 40 modules PV sur les versants sud
des toits des deux bâtiments. A l’arrière
du bâtiment qui abrite la cafeteria et le
musée, on prévoit aussi la construction
d’un nouvel espace technique de 20m²
pour le système de cogénération. Cet
espace accueillera entre autres le bal-
lon tampon, les accumulateurs ainsi que
les onduleurs Sunny tripower et Sunny
Island. A droite de l’espace technique
– plus particulièrement sous la partie
musée – on implantera une citerne pour
l’huile de colza.”
Demande d’électricité, pas de
chaleur
Pierre Zevenne, Technical Support
Engineer chez Ecostal, explique: “Le
système de cogénération mis au point
peut, en principe, fonctionner de deux
façons. La première possibilité concerne
une demande exclusive d’électricité (et
donc pas de chaleur) et la deuxième une
demande combinée de chaleur et d’élec-
tricité. Dans le premier cas – demande
d’électricité, pas de chaleur – l’installation
PV suffit pour alimenter directement les
bâtiments et toute l’énergie provient des
onduleurs. Si l’installation PV produit plus
d’énergie qu’on n’en consomme, le sur-
plus est stocké dans les accumulateurs.
Dès que ces derniers sont complètement
chargés, l’onduleur Sunny Island peut
réduire la puissance des onduleurs. Si,
par contre, l’installation PV produit trop
peu d’énergie, les accumulateurs fourni-
ront l’appoint. Si ces derniers sont insuf-
fisamment chargés, le Sunny Island fera
démarrer le groupe de cogénération. La
chaleur produite par ce groupe servira à
chauffer un réservoir tampon qui, au cas
où il y aurait ensuite une demande de
chaleur, pourrait contribuer au chauffage
des bâtiments. Si la température dans le
réservoir tampon augmente trop, l’excès
de chaleur serait évacué via le dry cooler.”
Demande de chaleur et d’électricité
La deuxième possibilité consiste en
une demande simultanée de chaleur
et d’électricité. Pierre Zevenne pour-
suit: “Ou bien l’installation PV est suffi-
samment productive pour alimenter les
bâtiments en électricité. Dans ce cas,
DauvisterCette entreprise d’installation, établie à Stavelot et fondée par Stéphane Dauvis-ter, a été créée en 2005. Dauvister, un ancien employé de la firme Ledoyen qu’il rachetera en 2010, poussa la nouvelle entreprise dans la direction des énergies renouvelables et a réalisé, entre-temps, plus de 90 projets similaires. Notamment dans le centre de soins résidentiels ‘Cité de l’Espoir’ à Andrimont (Verviers), où un grand besoin d’eau chaude sanitaire existait. Ici aussi, il installa un système de cogénération fonctionnant à l’huile de colza, entre autres. Dauvister a réa-lisé en outre plusieurs milliers d’installa-tions photovoltaïques et d’installations de chauffage résidentielles sur base de sources énergétiques renouvelables. La firme compte une soixantaine de collabo-rateurs et fait partie du Comité de Filière de la nouvelle plateforme des énergies renouvelables, en collaboration avec ICS et Fedelec. L’entreprise d’installation de Stavelot est membre de Fedelec et ICS depuis 2007.
Le système de cogénération chauffage-électricité développé par la firme E. Van Wingen, fonctionne
à l’huile de colza (Source: Ecostal – E. Van Wingen)
ecostalEcostal - fondée en 2008 par Alexandre Dauvister - débuta comme commerce en gros pour installations PV, lorsque ce marché était encore en pleine expansion. Plus tard, l’entreprise de Jalhay se lança aussi dans l’éclairage LED. Entre-temps, Ecostal s’est affirmé comme un spécialiste - bien pourvu de stocks - dans ces deux niches. L’entreprise dispose de son propre bureau d’étude et emploie une douzaine de personnes à temps plein. Ecostal - qui est membre de Fedelec de-puis octobre 2013 – se spécialise surtout dans les projets industriels et assiste aussi les installateurs qui le désirent à élaborer des projets résidentiels sur base d’énergies renouvelables.
Pierre Zevenne, responsable Technical Support chez Ecostal, et Yves Warnant, Directeur Général de Dauvister
Fedelec magazine | 35
la chaleur nécessaire sera produite par
le chauffage à pellets. Ou bien l’installa-
tion produit plus d’électricité qu’on n’en
consomme: le surplus d’énergie sera
stocké dans les accumulateurs. Lorsque
ceux-ci sont complètement chargés, le
Sunny Island interviendra à nouveau de
la même façon. Ici aussi, la chaleur est
produite par le chauffage à pellets. Si
l’installation PV produit trop peu d’éner-
gie – ce qui sera souvent le cas lorsqu’il
y a demande de chaleur – les accumu-
lateurs seront branchés en appoint. Si
la charge de ceux-ci est insuffisante, le
Sunny Island fera démarrer le groupe
de cogénération. La chaleur du groupe
réchauffe un réservoir tampon. Si la tem-
pérature du réservoir tampon monte
trop, l’excès de chaleur sera évacué via le
dry cooler. Si la température du ballon est
insuffisante, le chauffage à pellets sera
branché en appoint. Dès que la tempéra-
ture du ballon (d’eau) est satisfaisante, le
chauffage à pellets est mis en stand-by.
Le groupe électrogène, qui fonctionne
concept énergétique Haus ternell eupenPuissance PV ...................................................... jusque 10 KWc – 40 modulesOnduleur ....................................................................... SMA STP 10000TL-10 Sunny Island ...............................................................................Modèle SI8.0HCogénération ............................................puissance de 6 kVA – E. Van WingenGroupe de secours ................................................. puissance de 22 kVA - ATGAccumulateurs ..........................capacité de 3488.3 Ah (48 V) C10 - HoppeckeChauffage à pellets ...................................... puissance calorique 70 kW – ETA.
à l’huile de colza, ne sert que de back-
up lorsque le système de cogénération
tombe en panne et que l’installation PV
produit trop peu d’énergie.”
projet pilote
Dans un certain sens, le site Ternell d’Eu-
pen fait office de projet pilote et consti-
tue une ‘première’ en matière d’appro-
visionnement énergétique moderne
au Benelux, voire même en Allemagne.
“Grâce à la solution implémentée ici, la
Haus Ternell pourra bientôt subvenir de
façon autonome à tous ses besoins éner-
gétiques. Et à un coût qui ne représente
que la moitié de ce qu’aurait coûté le rem-
placement de la ligne haute-tension De
plus en plus de centres de vacances, de
maisons isolées difficiles ou impossibles
à relier au réseau public et qui génèrent
actuellement encore leur propre électri-
cité à partir d’un groupe, entrent en ligne
de compte pour un système comme
celui-ci: autonome, économe en énergie
et écologique”, conclut Yves Warnant, le
Directeur Général de Dauvister.
(Par Philip Declercq)
www.ecostal.com
www.dauvister.com
Ce schéma décrit comment les différentes formes d’énergie renouvelables (carburant biologique, modules PV, pellets, accumulateurs rechargeables) se rapportent entre elles dans le projet Ternell (Source: Ecostal)
Projet
36 | Fedelec magazine
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omme 80% des personnes, je n’utilisais ma voiture de société
que moins de 90 km par jour, j’ai décidé de passer à un véhi-
cule électrique. il y a maintenant sur le marché des véhicules
électriques performants, confortables et technologiquement au
point. l’aspect innovant aussi n’était pas sans intérêt: en Wallonie,
j’étais le premier installateur-électricien à faire un tel investissement.
et il y avait aussi l’aspect écologique: en comparaison d’une camion-
nette, ce véhicule électrique consomme 10 fois moins d’énergie»,
déclare Fred labis de laBiS ingelec.
LABIS IngelecElectrique et électrisante
“C
”En tant qu’ingénieur électromécanicien,
Fred Labis a acquis une certaine expé-
rience auprès d’entreprises d’installa-
tion électrique industrielle. En 2008, il a
décidé de créer à Mouscron sa propre
entreprise, «LABIS INGELEC», qui
compte actuellement 15 collaborateurs.
Récemment, LABIS Ingelec a déména-
gé vers un nouveau bâtiment de la zone
industrielle de Mouscron. Fred Labis:
«Notre cœur de métier englobe des pro-
jets tant industriels que tertiaires. Ingelec
dispose aussi d’une division «Panneaux
photovoltaïques» qui à ce jour est surtout
présente sur le marché industriel. Nous
réalisons, par an, une centaine de pro-
jets, sans compter les installations photo-
voltaïques. Une entreprise d’installations
électriques, en phase avec son époque,
est obligée d’investir dans les nouvelles
technologies. Cela fait partie du service à
la clientèle. Qu’il s’agisse de leds, de sys-
tèmes de détection ou de véhicules élec-
triques. Toutes les techniques possibles
doivent pouvoir être intégrées: le travail
dans notre branche est de plus en plus
complexe, mais aussi plus stimulant.»
Une solution performante,
confortable et technologiquement
au point
Auparavant, Fred Labis, qui emportait
lui-même de moins en moins de maté-
riel, faisait tous ses déplacements en
voiture de société. «Dans mes déplace-
ments quotidiens, le plus souvent sans
matériel, il y a beaucoup de petits trajets.
J’utilisais mon véhicule de société moins
de 90 km par jour, ce qui est environ la
moyenne européenne. D’où l’idée de
passer à un véhicule électrique. Ces der-
nières années sont arrivés sur le marché
des véhicules électriques performants,
confortables et technologiquement au
point. Leur image de «gadget» est à pré-
sent dépassée. L’aspect innovant aussi
n’était pas sans intérêt, puisque dans ma
branche, du moins en Wallonie, j’étais le
premier à faire un tel investissement. Il y a
aussi l’aspect écologique: en comparai-
son d’une camionnette, ce véhicule élec-
trique consomme 10 fois moins d’éner-
gie. Une voiture électrique est plus légère,
plus dynamique et plus confortable. Les
autres avantages sont l’absence de vibra-
tion et de bruit, et le plaisir de conduire en
soi. Une telle voiture électrique démarre
automatiquement très vite. Je suis
convaincu que, sous peu, d’autres solu-
tions durables du même type verront le
jour pour remplacer le diesel et l’essence.
Ce véhicule électrique permet, sans
devoir recharger les batteries, de couvrir
une distance de 180 km. Les batteries de
ce modèle peuvent être rechargées en
moins de deux heures», ajoute Fred Labis.
EVlink
Sur le parking du bâtiment de la socié-
té, Fred Labis a installé récemment une
borne de recharge EVlink, de marque
Schneider Electric. Il suffit, pour l’installer,
d’un câble d’alimentation, d’un câble de
puissance et d’une connexion Internet.
Ensuite, au choix, un compteur triphasé
ou éventuellement un compteur mono-
phasé. Avec ce dernier, la recharge prend
plus de temps. Il y a moyen de recharger
les batteries pendant que l’on travaille. La
borne de recharge est «libre» et peut aussi
REPORTAGE
38 | Fedelec magazine
être utilisée par des intervenants externes:
fournisseurs, clients,… Fred Labis: «Plus il
y aura de bornes électriques de recharge
dans les rues mieux ce sera. Dans la
région, il y en avait déjà deux en service.
Mon but est d’inciter d’autres entreprises
d’installation à faire cet investissement.
Pour les électro-installateurs l’augmenta-
tion de véhicules électriques représente
aussi plus de travail!»
10 kW suffisent
En outre, le nouveau bâtiment de
Mouscron est équipé de panneaux PV
dont l’utilisation intelligente permet de
fournir de l’énergie. «Une puissance de
10 kWP suffit pour fournir suffisamment
d’énergie au bâtiment et au véhicule
électrique. L’utilisation du véhicule coûte
environ 2 euros aux 100 km. Les frais
d’entretien sont également moindres,
du fait de l’absence de moteur à explo-
sion. La manière plus douce de conduire
incite aussi à plus de responsabilité sur
la route. Sur ce modèle, les batteries, qui
bénéficient d’une garantie de 10 ans, font
partie du véhicule électrique. Enfin, et
non des moindres, il y a la déductibilité
fiscale de l’investissement, qui est de 120
pour cent», déclare Fred Labis.
1.100 kg pour 170 CV
A terme, Fred Labis voit le phénomène
prendre de l’ampleur et aussi ses col-
lègues chefs d’entreprise faire le même
choix. «Pour les collaborateurs com-
merciaux qui opèrent sur une zone rela-
tivement réduite, la voiture électrique
peut être également une solution. Je
remarque chez d’autres chefs d’entre-
prise de la curiosité, de la sympathie;
ils voudraient bien faire un essai eux
aussi… Le seul point négatif est qu’en
raison de la quasi-absence de bruit
lorsque le véhicule se déplace, les pié-
tons et les cyclistes ne remarquent pas
toujours le véhicule qui s’approche.»
Fred Labis a opté pour une ‘BMW I3’,
une nouvelle voiture électrique récem-
ment commercialisée par le construc-
teur de voitures cité. Grâce au châssis
durable et à l’architecture spéciale, ce
véhicule ne pèse que 1.100 kg pour 170
CV. Le développement du châssis ne
s’est pas fait à partir de celui d’une voi-
ture classique, mais relève d’un concept
totalement nouveau.
Un temps de recharge toujours plus
court
«Il est également possible de rechar-
ger la voiture sur une prise monopha-
sée 16 ampères. Cette solution a tou-
tefois l’inconvénient de nécessiter plus
de 6 heures pour recharger le véhicule.
Avec la solution 32 ampères Evlink de
Schneider Electric la recharge se fait en
à peine 2 heures. De nouveaux types
de bornes de recharge existent, entre
autres installées dans des parkings
publics, et qui permettent de rechar-
ger la voiture en à peine 20 minutes.»
En matière de ‘types’ de bornes de
recharge, il y a lieu d’en distinguer 2
sortes: il y a d’une part les bornes que
l’on peut installer sur des terrains privés,
comme un parking d’entreprise, et que
des tiers peuvent également utiliser. Et
d’autre part, il y a des bornes nécessi-
tant un badge RFID, ce qui augmente
du même coup l’accessibilité par des
intervenants externes. Fred Labis met
à disposition une borne électrique de
recharge de ce dernier type.
projets à Tournai
Actuellement, Ingelec a plusieurs pro-
jets en cours dans la région. A Tournai,
Ingelec s’occupe, entre autres, du projet
«Pic au Vent» pour lequel un ‘éco-quar-
tier’ de 17 maisons passives est équipé
de panneaux PV, de différents bâtiments
industriels, et enfin, et non des moindres,
il y a la rénovation de la gare de cette
même ville, pour laquelle l’éclairage tant
intérieur qu’extérieur doit être entière-
ment rénové. (Par Philip Declercq)
wwww.ingelec.be
«Il y a aussi l’aspect écologique: en comparaison d’une camionnette, ce véhicule électrique consomme 10 fois moins d’énergie.»
Grâce à la solution EVlink la recharge du véhicule électrique se fait en à peine 2 heures.
Fedelec magazine | 39
l existe sur le marché une demande croissante de systèmes fiables permettant de garantir une véritable résistance
au feu, une exigence de plus en plus fréquente dans la conception des bâtiments publics. et suite au récent chan-
gement de la législation, la résistance au feu fait l’objet d’une attention croissante. legrand est un spécialiste mon-
dial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment et propose évidemment toute une gamme de solutions
ininflammables ou résistantes au feu pour tout type de bâtiment, depuis les produits pour le cheminement des câbles
jusqu’aux éclairages de sécurité en passant par les centrales de détection d’incendie.
LegrandSolutions de Legrand pour la résistance au feu
“I
”En tant que leader mondial du «cable
management», Legrand dispose de
toutes les solutions nécessaires pour
poser les câbles afin qu’ils soient résis-
tants au feu. Outre les goulottes murales
en PVC, Legrand propose depuis plu-
sieurs années un système complet de
goulottes murales en plastique sans
halogène. Ce système peut être équi-
pé facilement d’une gamme complète
d’appareillage, à fixer au moyen de sup-
ports à clipser. C’est la solution idéale
pour les bâtiments publics dans les-
quels la sécurité contre l’incendie est
primordiale, comme les aéroports, les
hôpitaux et les stations de métro. Ces
systèmes sans halogène ont l’avantage
de dégager des fumées peu corrosives
et peu opaques en cas d’incendie. Cela
facilite l’évacuation des personnes pré-
sentes. Bien entendu, outre les gou-
lottes murales en PVC et sans halogène,
Legrand propose aussi des variantes
en aluminium et en acier. Ces modèles
sont entièrement métalliques et donc
ininflammables.
Le maintien de la fonction
Les cheminements de câbles de Legrand
ont aussi un autre avantage important:
le maintien de la fonction. Il s’agit d’une
norme d’installation, des chemins de
câbles en tôle ou en treillis, qui exige que
le fonctionnement soit assuré pendant un
certain temps en cas d’incendie (30 à 90
min). Legrand propose de nombreuses
configurations de chemins de câbles en
tôle et en fils d’acier soudés testées selon
la norme allemande Din 4102-12 d’appli-
cation en Belgique. Le câble, le chemin
de câble et la fixation sont considérés
comme formant un tout, et une classe
de résistance au feu est attribuée au sys-
tème dans son ensemble.
Legrand propose aussi l’EZ-Path, une
autre solution de calfeutrement. Il s’agit
de modules coupe-feu entièrement
modulaires pour câbles. Ils empêchent
la propagation en cas d’incendie. Si l’on
Legrand a un système complet de goulottes murales en plastique sans halogène. Ce système peut être équipé facilement d’une gamme complète d’appareillage, à fixer au moyen de supports à clipser. C’est la solution idéale pour les bâtiments publics dans lesquels la sécurité contre l’incendie est primordiale
REPORTAGE
40 | Fedelec magazine
opte pour le compartimentage, l’EZ-path
est la meilleure solution pour faire passer
les câbles aisément et en toute sécurité
d’un compartiment à l’autre.
La résistance au feu de l’éclairage
de sécurité
Legrand dispose aussi de solutions pour
la résistance au feu de l’éclairage de
sécurité. Legrand propose tous les types
d’éclairages, depuis les appareils 8 W
classiques jusqu’aux solutions LED les
plus innovantes.
Dans le domaine de l’éclairage de sécu-
rité, la tendance est à l’intégration des
technologies innovantes et du design.
Les exigences portent sur l’intégration
de l’éclairage dans l’environnement et
sur la consommation d’énergie, la facilité
d’entretien et la fiabilité. Pour répondre à
cette demande, Legrand lance une toute
nouvelle gamme, basée sur la technolo-
gie LED: URA ONE.
Appareils encastrés
La gamme URA ONE est très vaste et
offre des solutions tant pour l’encas-
trement que pour le montage en saillie.
Les appareils encastrés constituent une
solution esthétique et discrète. Dans ce
cas, les diffuseurs mats ou transparents
sont posés de manière totalement plane
par rapport au mur ou au plafond. Pour le
montage en saillie également, la gamme
comporte un grand nombre d’appareils
compacts. Tous les accessoires sont
disponibles dans une finition de couleur
blanche ou en aluminium.
L’époque du remplacement laborieux
des ampoules est définitivement révo-
lue. La technologie LED garantit une très
longue durée de vie: jusqu’à 150 000
heures pour les LED d’éclairage ou 10
ans pour l’appareil (hormis la batterie). En
outre, ces systèmes consomment très
peu d’énergie, un avantage évidemment
appréciable.
Lors du développement de cette gamme,
une attention toute particulière a été
apportée à la facilité d’installation. De
nombreuses trouvailles ont été inté-
grées, au niveau du montage et du rac-
cordement électrique afin de diminuer
fortement le temps de placement. Ainsi,
chaque appareil est facilement acces-
sible et simple à monter, et le câblage peut
être réalisé de tous côtés.
En matière d’entretien, la technologie
all LED procure également un gain de
temps spectaculaire.
Sur le plan de la gestion, le système
d’éclairage de sécurité URA ONE pro-
pose de vastes possibilités. Tant les
appareils adressables que non adres-
sables peuvent être facilement program-
més, testés et contrôlés, ce qui procure
une fiabilité très élevée pour chaque
configuration.
Centrale de détection d’incendie
salvena
Legrand propose aussi une gamme
complète de produits pour les centrales
de détection d’incendie, en partena-
riat avec Salvena. Cela permet de réali-
ser des systèmes de sécurité d’une très
grande sophistication.
La centrale de détection d’incendie de
Salvena, homologuée BOSEC, est au
centre de toute installation de sécurité.
La gamme comporte des modèles à 1,
2, 4 ou 8 zone(s) de détection. Le pan-
neau frontal donne un aperçu très clair
de l’état du système et les touches inté-
grées permettent de contrôler l’entièreté
du système.
Outre la centrale de détection d’incendie,
la gamme Salvena offre une série com-
plète d’accessoires, notamment des
détecteurs automatiques, des unités de
commande manuelles, des sirènes, des
témoins lumineux et des accessoires
pour portes coupe-feu. Cette gamme
offre donc toutes les possibilités néces-
saires pour mettre en place une véritable
sécurité contre l’incendie dans tout type
de bâtiment. (PD)
www.legrand.be
Legrand propose aussi l’EZ-Path, une autre solution de calfeutrement. Il s’agit de modules
coupe-feu entièrement modulaires pour câbles.
La gamme URA ONE est très vaste et offre des solutions tant pour l’encastrement
que pour le montage en saillie.
La centrale de détection d’incendie de Salvena est au centre de toute installation de sécurité, avec des modèles à 1, 2, 4 ou 8 zone(s) de détection.
Fedelec magazine | 41
ar le biais de Dielec®, qui
fête cette année ses 25 ans
d’existence, la marque fin-
landaise de systèmes pour installa-
tions électriques ensto («Building
technology») est active en
Belgique également, en particulier
dans le créneau du ‘sur mesure’
pour poste de travail. en sa qua-
lité de partenaire ensto exclusif
pour, notamment, la Belgique et
le luxembourg, Dielec® s’affirme
comme un spécialiste accompli en
matériel d’installation électrique.
après son réaménagement récent
dans un bâtiment fonctionnel et
généreusement dimensionné -
comprenant entre autres une salle
d’exposition de 100 m² - la PMe de
Grâce-Hollogne est fière de pou-
voir proposer les nouvelles solu-
tions ensto.
Dielec®
25 ans de «solutions» sur mesure pour poste de travail
“P
”
Ensto, une entreprise fondée en 1958
et actuellement présente dans quelque
18 pays, dispose d’unités de production
dans 6 pays différents. Ses activités cou-
vrent les secteurs Building Technology,
Util ity Networks et Enclosures &
Components. Pour sa division Building
Technology, Ensto dispose d’une usine
à Perpignan en France et une autre en
Espagne proche de la frontière fran-
çaise. Si le fabricant se concentrait,
avant, surtout sur les marchés d’Eu-
rope de l’Est, ses débouchés majeurs
se situent actuellement au Benelux et
en Allemagne.
site internet remanié
L’assortiment Ensto est très varié. En plus
des produits précâblés, le fabricant pro-
pose diverses solutions pour l’alimenta-
tion de postes de travail en courant fort et
courant faible. Ici, il suffit de penser aux
plinthes, goulottes murales, colonnes
fixes et mobiles, etc. «Nos activités ont
pris de l’essor depuis le lancement de
notre site internet remanié, il y a environ
deux ans d’ici. Celui-ci s’adresse autant
aux professionnels (architectes et ins-
tallateurs) qu’aux particuliers. Celui-ci
reprend, entre-autres, l’ensemble de
la gamme Ensto détaillée», explique
Frédéric Boulle, directeur du conces-
sionnaire Ensto Dielec®.
Implantation stratégique
La nouvelle infrastructure de Dielec® est
non seulement plus vaste que l’ancienne,
elle bénéficie aussi d’une bien meilleure
visibilité. Le bâtiment est stratégique-
ment bien situé dans le Zoning Industriel
de Grâce-Hollogne. L’installateur peut
également y faire réaliser du travail sur
mesure, en petites ou grandes séries.
Frédéric Boulle poursuit: «Nous com-
mercialisons du matériel d’installation
électrique en nous spécialisant en par-
ticulier dans les boîtiers de sol, goulottes
murales et colonnes. L’ensemble de
notre assortiment est dorénavant dispo-
nible en trois coloris: blanc, gris anthra-
cite et gris clair. Notre core business est
la réalisation de travaux sur mesure selon
les spécifications client. Y compris le
débitage à la longueur voulue, le câblage
et la peinture laquée au four des profils.
Nous nous adressons aux grossistes et
aux entreprises d’installation spéciali-
sées. Les commandes hors du commun,
qu’il s’agisse de volumes importants, de
La nouvelle goulotte murale pour raccordements 45 x 45 mm, exempte d’halogènes, est livrable en longueurs de 2 mètres (photo Dielec)
Vue détaillée du boîtier de sol M100-V2 d’Ensto (photo Dielec)
REPORTAGE
42 | Fedelec magazine
travaux sur mesure et/ou de fabrications
spéciales, peuvent également être hono-
rées à partir de nos stocks. Ceci nous
permet d’agir de façon proactive et de
garantir des délais relativement courts.»
prise de sol Ensto, «modèle ocor
M100» optimalisée
Une nouvelle version de la prise de sol
OCOR, la ‘M100-V2’ a été lancée l’an-
née dernière sur le marché français. Le
Benelux suivra bientôt. Frédéric Boulle:
«Cette prise de sol est IP66 (étanche)
et IK10 (très antichocs). On peut l’ache-
ter en version ‘chape béton’ ou ‘faux
plancher. Elle dispose de deux raccor-
dements électriques ou VDM de 45 x
45mm. Le boîtier M100-V2 est réalisé en
laiton ou en acier inoxydable. Aucune vis
n’est apparente; ce qui plaît aux archi-
tectes et un nouveau dispositif robuste
d’ouverture y a été incorporé. Cette prise
de sol encastrable et de construction
hermétique s’affirme d’une part comme
une solution universelle pour le secteur
résidentiel mais peut également s’em-
ployer dans des aéroports, des centres
commerciaux et des restaurants.»
Nouvelles goulottes murales
Ensto commercialise aussi plusieurs
nouveaux modèles de goulotte murale
en Belgique. Le fabricant finlandais a,
par exemple, lancé une goulotte murale
exempte d’halogènes pour raccorde-
ments direct 45 x 45 mm. Ses dimen-
sions standard sont de 130 mm x 54 mm
en longueurs de 2 mètres. Dans l’as-
sortiment Ensto, on remarque en outre
une goulotte murale gris anthracite
(RAL7024) pour raccordements 45 x
45 mm. Ici aussi, différentes tailles sont
possibles: un compartiment correspond
à 80 x 54 mm et 100 x 54 mm, deux com-
partiments correspondent à 130 x 54 mm
et 160 x 54 mm et trois compartiments à
160 x 54 mm et 190 x 54 mm. Au choix
du client, cette goulotte murale couleur
anthracite peut être livrée en longueurs
de 2 ou 3 mètres. La version 3 mètres est
surtout intéressante pour couvrir d’un
trait la distance entre plafond et sol, sans
raccord ou jonction. Frédéric Boulle:
«Grâce à leur double paroi, les goulottes
murales en technopolymère sont tout
aussi robustes que leurs équivalents en
métal. En plus du blanc - RAL 9010 - et
du gris clair - RAL7035 - nous propo-
sons aussi le gris anthracite - RAL7024
- très en vogue auprès des architectes et
maîtres d’ouvrage.»
Colonnes en aluminium pour postes
de travailLes nouvelles prises ‘mixtes’ qui combi-
nent courants forts et courants sécurisés
sur un même socle, et dans la configu-
ration demandée, figurent également au
catalogue. Leur montage est basé sur le
format standard 45 x 45 mm. Elles sont
donc combinables avec tous les autres
produits Dielec®. Les colonnes en alu-
minium pour postes de travail, alimen-
tées via plafond surbaissé, renferment
un dispositif ingénieux qui fixe le ressort
directement au plafond. Ensto propose
aussi des colonnes mobiles. En plus des
versions à simple et double profil, Ensto
commercialise une version à profil qua-
druple, et est ainsi un des rares fabricants
à le faire. Ensto fabrique également des
boîtiers de répartition précâblés faits
sur mesure, en technopolymère ou alu-
minium. On les monte au choix dans un
bureau, un faux plafond ou un plancher
surélevé. L’installateur peut encastrer
directement ces boîtiers précâblés 45x45
mm dans les colonnes par simple encli-
quetage, ce qui permet de gagner pas
mal de temps. En cas d’adaptation ou de
déménagement du poste de travail, les
travaux de démontage restent donc limi-
tés au strict minimum: la solution idéale
pour les grands espaces de bureaux où
les réaménagements sont fréquents et
doivent se faire en peu de temps.
Ensto Chabo
Entre-temps, Ensto a également déve-
loppé plusieurs modèles de bornes de
recharges pour véhicule électrique. Il y
a d’une part le modèle de base pour le
particulier qui désire une telle borne pour
la charge électrique dans son garage,
à usage personnel et d’autre part les
bornes de recharges à usage fréquent
pour espaces publics, par exemple en
ville. En France, plusieurs grandes villes
comme Marseille et Nice en sont équi-
pées ainsi que certains établissements
Carrefour. (PD)
www.dielec.be
www.ensto.fr
Goulotte murale, exempte d’halogènes (photo Dielec) Goulotte murale gris anthracite (RAL7024) (photo Dielec)
“Nos activités ont pris de l’essor depuis le lancement de notre site internet remanié”,
affirme Frédéric Boulle, le directeur de Dielec®
Fedelec magazine | 43
La solution logicielle pour entrepreneurs et installateurs …
étroitement liée à la comptabilité Bob50
mais également à PlanningPME BC-PRO est une suite de logiciels pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépendamment soit en interaction, BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise avec une liaison très étroite avec la comptabilité Bob50 (transfert aisé en comptabilité générale/analytique des factures/NC/caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures, etc…) mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien, dépanneur, installateur ou par équipe (exportation de la base de données Clients vers PlanningPME et importation des travaux planifiés en interventions, dépannages, entretiens, etc en Bc-Pro). Le mois prochain nous détaillerons les très nombreuses avancées de la version v8.0b ainsi que de toutes nouvelles gestions proposées en option avec le lancement de la « Version + » qui peut se greffer à tous les modules depuis la simple Facturation jusqu’au module Méga. Mais une fois n’est pas coutume, laissons un peu de côté les fonctionnalités et attachons-nous aux contrats de mise à jour et maintenance afin de comprendre comment un tel nombre de nouveautés peuvent être proposés aussi rapidement… A l’image des contrats obligatoires Up-To-Date de Sage Bob50, les clients et utilisateurs Bc-Pro sont tous sous contrat de mise à jour ! C’est ce qui fait que ce logiciel est très pro-actif vis-à-vis des nouveautés techniques (Windows8,Terminal Server 2012,Office 2013) mais aussi et surtout sur la mise à disposition de très nombreuses nouveautés, qu’il s’agisse de fonctionnalités nouvelles dans les modules existants ou par la multitude de nouveaux modules et nouvelles gestions disponibles. Quel est le coût du contrat de mise à jour ? Et bien, le principe est on ne peut plus simple : 1% par mois du prix tarif des modules achetés. Il faut par contre savoir que contrairement à Sage qui indexe chaque année ses contrats Up-To-Date pour Bob50, ici les « prix tarifs » sont restés figés depuis plus de 10 ans !!! Et mieux encore, les clients fidèles sont vraiment récompensés, à partir de la 5ième année sous contrat, avec une remise de -5%, puis de -6% la 6ième année, etc … ! Les plus anciens clients bénéficient ainsi d’une très appréciable remise de -12% vu que ce système de contrat de mise à jour a été instauré en 2002 … le logiciel Bc-Pro existant lui depuis 1993. En résumé, alors que les contrats Up-To-Date Bob50 augmentent de 2% environ d’année en année, les contrats similaires pour Bc-Pro vont rester identiques pendant 4 ans puis diminueront chaque année de 1% ! Prenons un exemple avec le module de facturation… Le module Bc-Pro Facturation a un prix tarif de seulement 740€ (=prix brut à l’acquisition du logiciel). Ce tarif est comparable au prix de la facturation de base Bob50 direz-vous, oui mais si ce n’est que là il s’agit de la version Base sans gestion de stock !
Ici par contre la facturation Bc-Pro intègre déjà une procédure très ou encore import d’un lecteur barcode portatif) et il y a même la possibilité complète d’inventaire (saisie manuelle, tableau de saisie, ou import Excel de tenir un stock permanent et ce même en multi-stock (max 9 sites pourraient ainsi être gérés : magasin, entrepôt, stocks camionnette, …). Mais revenons-en à notre exemple et à son prix de contrat annuel de mise à jour… Le prix tarif de la Facturation étant donc de 740€ (inchangé depuis 2002 !), le montant mensuel du contrat (1%) est donc de 7,4€, ce qui fait seulement 88,8€ par an, car comparativement au Up-To-Date de la Facturation de base Bob50 c’est déjà très nettement en-dessous. De plus, aucune mauvaise surprise, ce prix de 88,8€ restera identique jusqu’en 2017 ! Et encore mieux, à partir de 2018 la « remise fidélité » s’appliquera avec -1% par année de contrat écoulée ! Ceci donnera donc un prix de contrat 2018 réduit à 87,91€, en 2019 à 87,02€, en 2020 à 86,14€, etc… Le même principe est adopté pour tous les modules Bc-Pro. Maintenant qu’en est-il des licences multi-dossiers et multi-user ? Quel que soit le ou les modules achetés Bc-Pro, les prix tarifs sont toujours en monoposte et pour un dossier. En d’autres termes un seul utilisateur peut gérer les documents d’une société. Pour ce qui est des dossiers, c’est simple, peu importe les modules, c’est juste un forfait de 200€ par société supplémentaire mais un prix dégressif existe à partir de 5 dossiers. La licence multi-user la plus petite est de 3 utilisateurs et coûte 150€ à l’acquisition (nominative) et 37,5€ par an pour son contrat de renouvellement. Les licences multi-user vont ensuite de 5, 10, 15, 20 jusque 25 et ensuite çà passe à 50 user, etc…
Si le contrat de mise à jour permet à l’utilisateur de bénéficier très régulièrement de nouvelles versions, le contrat de service ou contrat de maintenance assure au client un prix fixe par an pour toutes les interventions durant l’année. Alors que le contrat de mise à jour est obligatoire, celui-ci est bien sûr facultatif. C’est en fait un choix qui dépend souvent de la taille de l’entreprise : les TPE resteront très souvent sur des interventions prestées en régie alors que certaines PME s’orienteront sur un prix forfaitaire annuel pour la maintenance de leur système « Bc-Pro » et/ou « Bob50 » d’ailleurs. Le contrat de maintenance couvre l’installation, la configuration, l’explication et la mise en service des nouveautés et bien sûr le support téléphonique avec très souvent une télémaintenance vu que le logiciel Bc-Pro intègre dans son menu un petit récepteur de connexion à distance Teamviewer ! Il s’agit d’une licence officielle de Teamviewer et une très minime contribution est facturée avec le contrat de mise à jour mais cela épargne quand même des frais de déplacement qui eux seraient très coûteux sans compter du gain de temps avec une assistance à la minute. Quel est le coût du contrat de maintenance ? Cela est bien sûr fonction des modules installés ainsi que du nombre d’utilisateurs qui les utilisent. Et encore une fois le calcul se fera de manière simple et transparente, en pourcentage dégressif en fonction du nombre d’utilisateurs : 1 user=11%/an , 2 user =6%/user/an , 3 user=4%/user/an, 5 user=3,5%/user/an, 10 user=3%/user/an, 15user=2,5%/user/an, 20 user=2%/user/an, 25 user=1,5%/user/an … en tenant compte toutefois du nombre effectif d’utilisateurs de l’application et pas nécessairement du nombre total maximum des licences.
Contrat de mise à jour (idem Up-To-Date Bob50)
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Eicher BC au 080.22.68.11 ou par E-Mail à l’adresse [email protected]
Contrat de maintenance full service
PRODUCT NEWS
SChrEDEr - Albany LED En plus d’un design qui renvoie à l’ère victorienne, l’armature
Albany LED bénéficie d’une grande flexibilité d’emploi. Avec sa
technologie LED de pointe, ce luminaire améliore la qualité, le
confort ainsi que la sécurité des installations d’éclairage et per-
met en outre de réaliser d’appréciables économies d’énergie et
de réduire, de même, les émissions globales de CO2.
L’armature Albany LED se prête aussi bien à l’éclairage de
grands centres urbains que d’agglomérations villageoises plus
modestes.
www.schreder.com
FLIr - Nouvelle ligne d'outils de test et mesureCette toute nouvelle ligne de produits T&M comporte trois instruments de mesure électrique: le FLIR DM93 (Rationalisez le dépan-
nage dans l’Industrie), le FLIR CM83 (Simplifiez l'analyse de puissance et des variateurs de fréquence) et le FLIR CM78 (Pince de cou-
rant multifonction). Ils possèdent tous les trois un grand écran LCD lisible, une lampe torche intégrée avec deux puissantes LED pour
éclairer les zones obscures et une connectivité Bluetooth® permettant de connecter les Smartphone dotés de la dernière app FLIR
Tools Mobile. Ils peuvent aussi se connecter sans fil aux caméras thermiques FLIR compatibles MeterLink®, afin qu'elles intègrent
leurs mesures en temps réel aux images IR. FLIR lance aussi trois nouveaux produits FLIR T&M: FLIR VP52 (Détecteur de tension sans
contact et lampe torche), FLIR MR77 (Hygromètre polyvalent) et FLIR VS70 (Nouveau vidéoscope).
www.flir.com
FLIR DM93 FLIR CM83 FLIR CM78
FLIR MR77
FLIR VP52 FLIR VS70
hAGEr – Offre complète de goulottes sans halogèneDans certains environnements, les matériaux doivent répondre
à des exigences élevées lors d’un incendie. Pour cette raison,
les goulottes sans halogène sont souvent installées dans les
environnements à risque et les bâtiments publics. Hager offre
une large gamme de goulottes fabriquée en PC/ABS ayant les
caractéristiques suivantes en cas d’incendie:
• Les gaz de combustion sont translucides, de sorte que les
voies d’évacuation restent visibles.
• Ils ne sont pas corrosifs lors de la combustion afin de protéger
les structures des constructions et les installations.
• Les fumées dégagées ne sont pas toxiques.
La gamme comprend des goulottes d’installation type BRHP,
des goulottes de distribution type LFH, des goulottes de câblage
(pour équiper les coffrets de distribution) types HA7 et VK-flex.
Vous pouvez demander la brochure concernant les goulottes
sans halogène en version papier en envoyant un mail à l’adresse
[email protected] ou en contactant le représentant de votre région.
www.hager.be
Fedelec magazine | 45 Fedelec magazine | 45
NuSSBAumEr - Nouveau catalogue électronique L’avènement de nouvelles marques telles que GREENLEE, ELECTA
et PRO-SECURO a permis à Nussbaumer de devenir un acteur
important en matière de fourniture de services et d’équipements
dans les secteurs FEO et CVC, outre le secteur électrotechnique.
Sur le site web www.nussbaumer.be, Nussbaumer a opté pour la
présentation aux professionnels d’un aperçu complet de la gamme
étendue d’équipements et d’outils proposée par l’entreprise. A cet
égard, Nussbaumer met l’accent sur l’information et l’assistance.
Les équipements sont répartis en plusieurs catégories de pro-
duits permettant au visiteur de découvrir rapidement et avec l’ef-
ficacité requise une foule d’informations utiles. Une fonction de
recherche simple permet de retrouver rapidement un produit à
partir de sa marque, son numéro de référence ou son descriptif.
Tout article est susceptible d’être sélectionné et peut être sélec-
tionné et enregistré dans une liste. Vos données individuelles vous
permettent de modifier et d’enregistrer cette sélection en vue
d’une utilisation ultérieure. Vous pouvez demander qu’une docu-
mentation technique étendue ou une offre se rapportant au(x)
produit(s) sélectionné(s) vous soit immédiatement transmise.
www.nussbaumer.be
FLIr SySTEmS - Offre promotionnelle aux organismes de formation Les électriciens, les spécialistes de la maintenance et les inspecteurs du bâtiment de demain doivent accéder au matériel le plus
moderne pendant leur formation. Pour que le plus grand nombre d'établissements d'enseignement et de centres de formation
utilise des caméras thermiques dans leur programme pédagogique, FLIR
Systems propose aujourd'hui les FLIR E6 et E60 à 50% de leur prix. Cette
offre est valable du 1er avril 2014 au 31 décembre 2014 à travers les distribu-
teurs FLIR sélectionnés. Les caméras thermiques FLIR E6 et E60 sont large-
ment utilisées pour l’inspection des installations électriques et mécaniques.
Sur leurs images, les zones à problème deviennent clairement visibles.
Elles sont aussi très utilisées pour détecter une vaste gamme de problèmes
du bâtiment.
www.FLIR.com
Product News
EurO-INDEX – Nouveaux testeurs de tension et pince ampèremétrique de la Ligne ElectroEURO-INDEX introduit trois nouveaux testeurs de tension de la
Ligne Electro, conçus pour mesurer les tensions alternatives et
continues jusqu’à 690 V et pour déterminer la rotation de phase.
Ces appareils sont conformes IEC/EN61243-3:2010:
• Le HT6 indique la valeur de mesure avec des LEDs.
• Le HT8 affiche une valeur numérique sur l'écran LCD.
• Le HT9 dispose en plus d'une fonction de test pour des
lampes à décharge dans un gaz.
La pince ampèremétrique HT4011 de la Ligne Electro mesure
outre le courant alternatif, également la tension, la fréquence,
la résistance, la capacité, le cycle de service et même la tem-
pérature avec le thermocouple du type K inclus. Avec CAT III
600 V, cette pince pratique peut être utilisée pour diverses
applications.
www.euro-index.be
46 | Fedelec magazine 46 | Fedelec magazine
Les nouveaux logements prévoient de plus en plus
l’installation d’équipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, télécommander les différentes
fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des
économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à
domicile et leurs appareils télécoms. Véritable
référence dans ce domaine depuis de nombreuses
années, Domintell consacre l’exclusivité de son
expertise et de lourds investissements en recherche
et développement afin d’offrir des solutions toujours
plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.
Résultat : le marché de la domotique explose et
le besoin d’installateurs spécialisés augmente.
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installateurs agréés ? Deux jours de formation gratuite
suffisent pour profiter pleinement des développements
de ce nouveau marché. Intéressé ? N’hésitez pas à
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[email protected] - www.domintell.com
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professional security exhibition
26 + 27.02.2015BRABANTHAL LoUVaiN
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A partir de maintenant, le salon professionnel New Security sera organisé par
la revue spécialisée TOP Security. A l’occasion de la 25e édition, la surface de
l’exposition sera augmentée afi n de pouvoir présenter encore plus d’exposants et
de nouveautés. Désirez-vous de plus amples informations pour participer en tant
qu’exposant à ce salon bisannuel unique dans le secteur de la sécurité?
Alors n’hésitez pas à contacter l’organisateur et éditeur de la revue Top Security,
FCO Media, au numéro 056/771310. Les visiteurs pourront s’inscrire à cet
événement gratuit à partir d’octobre 2014.
www.topsecurity.be
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