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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique
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MEMBER OF :
ANNEE 31 - OCT/NOV/DEC 2015
170magazineFEDELEC
be
AUDIOVISUEL CONSEILS &
SERVICES (ACS)
Le cinéma à domicile aide à
valoriser des espaces perdus
EDF - DECAIGNY FREDDY
Techniques de pointe
pour le projet d’insertion
de la WZC Egmont
SPRL B. VAN RYSSEGHEM
Investir dans une mobilité
nouvelle, économe en énergie
Bureau de dépôt Ostende X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable : Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
Twaalfapostelenstraat 14, 9051 Sint-Denijs-Westrem, TÉLÉPHONE 09/384 79 92, ÉMAIL [email protected]
TECHNIQUE D’ÉNERGIEFABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL
TECHNIQUES D’INSTALLATION POUR LE BÂTIMENT
ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ
RÉSEAUTIQUE
TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE
SYNERGIE DE COMPÉTENCES
TIROIRS RAYONNAGE TABLETTES
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ColoPHon
Chers lecteurs,
Les mois passés étaient des mois pour se dire adieu et regarder en arrière. Le décès
soudain de mon père, et ancien Président de Fedelec, Laurent Neyrinck, fut un coup
dur. Par ces mots, je veux encore une fois remercier tout le monde pour les nom-
breuses déclarations de soutien que j’ai reçues de tous les coins de notre fédération.
En ces moments difficiles, cela fait plaisir d’être soutenu par une fédération forte faite
de personnes et pour les personnes.
Mais la vie continue et avec Fedelec il faut avancer. Nous continuons à travailler au
développement de notre équipe, au lancement d’un nouveau plan de communica-
tion et au renforcement de notre position dans notre paysage économique. Nous ne
pouvons pas effectuer ce renforcement tout seul. Nous devons aussi travailler à la
consolidation des liens avec nos partenaires dans le secteur. De meilleurs accords
et une meilleure répartition des tâches avec la Confédération Construction doivent
mener à un meilleur focus pour les services rendus par nos propres collaborateurs
à nos membres.
Nous attendons aussi beaucoup de la collaboration avec ICS et UBF-ACA, et espé-
rons dans le futur encore d’autres fédérations de techniciens au sein d’un STS qu’il
faut continuer à développer. Bien que nous continuons à développer Fedelec, cette
collaboration signifiera indiscutablement des avantages et du progrès pour toutes
les parties, et nous soutenons complètement la concrétisation de cette plate-forme
pour tous les techniciens.
Car les défis sont énormes. Qu’il s’agisse des évolutions technologiques, des
normes qui viennent toujours plus rapidement, des lois et réglementations, de la
concurrence déloyale par le dumping social qui menace même à court terme la ren-
tabilité des entreprises dans notre secteur, etc.
Même avec une organisation forte au sein d’une large plate-forme, il est difficile de
réaliser le moindre changement dans notre pays.
Karl Neyrinck,
Président
PREFACE
MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTIONPhilip Declercq, Alex Baumans
PUBLICITE - CONSEILFCO MediaBoulevard des Canadiens 1187711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E [email protected]
CONCEPTION GRAPHIQUEMarieke VeysE [email protected]
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEUR RESPONSABLEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118 7711 Dottignies
MAGAZINE OFFICIEL DE FEDELEC : FEDERATION NATIONALE DES ENTREPRENEURS INSTALLATEURS-ELECTRICIENS
DIRECTEUR FEDELECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
Fedelec magazine | 3
product news 50
FEDELEC eN ACTIon 06 - 10
FEDELEC dossier
table ronde
ProjetS
REPORTAGES
Vers une meilleure qualité de la ventilation dans les habitations en Flandre
à partir du 1er janvier 2016 11
Classification des câbles suivant leurs caractéristiques de réaction et
de résistance au feu, en Belgique et en Europe 14
RGIE : prescriptions pour les installations électriques pour les piscines,
les saunas et la balnéothérapie dans les installations domestiques 18
Luminaires, optique et réflecteurs 24
Capitalisez le talent de votre personnel ! 29
1ère partie - Table ronde entre l’intégrateur audiovisuel PLAY
et des installateurs en électricité 30
Audiovisuel Conseils & Services (ACS) :
Le cinéma à domicile aide à valoriser des espaces perdus 32
EDF - Decaigny Freddy :
Techniques de pointe pour le projet d’insertion de la WZC Egmont 36
Sprl B. Van Rysseghem : Investir dans une mobilité nouvelle, économe en énergie 40
Première « LED » pour un tunnel routier liégeois : BB LEDlightpipes 46
Premier système de vidéophonie Smart entièrement numérique, à deux fils 35
Bosch Power Tools innove 39
La nouvelle génération de climatiseurs Blue e+ améliore la rentabilité 43
Hager lance un nouvel appareillage étanche IP55 44
CONTENU
30
18
24
14
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FEDELEC eN ACTIon
SOIREES D’INFORMATION : « Conformité des installations techniques quant aux exigences passives en matière d’incendie » : commentaire et résumé du contenu détaillé
Fedelec a organisé avec succès, en
collaboration avec la fédération profes-
sionnelle ICS (secteur du chauffage et
du sanitaire), six soirées d’information (à
Affligem, Kontich, Courtrai, Saint-Trond,
Mont-Saint-Guibert et à Liège) concer-
nant « La conformité des installations
techniques quant aux exigences pas-
sives en matière d’incendie ». Plus de 350
participants ont obtenu des informations
concrètes et pratiques sur la manière
dont une installation technique (électri-
cité, chauffage, sanitaire, ventilation) doit
être effectuée afin d’être conforme aux
exigences passives en matière d’incen-
die qui sont en vigueur.
RGIE Art. 104 : Mesures de
prévention contre l’incendie
L’OTC (l’association des organismes
de contrôle agréés) a donné en primeur
un aperçu concernant la manière sur
laquelle certaines imprécisions dans
l’article 104 « Mesures de prévention
contre l’incendie » du RGIE doivent être
interprétées. Ce n’était donc pas la tan-
tième présentation sur le texte littéral de
l’article 104, mais un point de vue clair
de comment doit être appliqué en pra-
tique le texte de la loi. L’OTC s’est appuyé
sur l’information de deux réunions d’un
groupe de travail spécifique avec le SPF
économie.
Les aspects suivants ont été préci-
sés concrètement avec un aperçu des
exceptions autorisées et des solutions
alternatives éventuelles.
• Le choix des conducteurs, des câbles
et des conduites en ce qui concerne la
réaction au feu primaire (F1 et F2).
• Le choix des conducteurs, des câbles
et des conduites en ce qui concerne la
réaction au feu secondaire (SA et SD).
• L’application des circuits électriques
vitaux, y comprise l’application du
concept de l’alimentation redondante
et du maintien des fonctions.
En outre, l’OTC a encore une fois don-
né, à la demande de Fedelec, un aper-
çu de tous les documents possibles
qui peuvent être importants dans une
installation électrique et qui en fonction
de la situation doivent être incorporés
dans le dossier technique d’une instal-
lation électrique.
Les membres de Fedelec peuvent opte-
nir la présentation de l’OTC sur simple
demande. Dans une phase suivante,
Fedelec publiera, en collaboration avec
l’OTC, une note technique dans laquelle
tous les éléments seront repris.
La présentation a été clôturée avec
l’annonce d’une nouvelle norme NBN
EN 50575, qui entrera en vigueur dès
le 1er décembre 2016 et qui répartira les
conduites électriques dans une nou-
velle classification. Il ne sera dès lors
plus question de F1-F2, mais d’A-B1-
B2-C-D-E-F. Dans ce magazine, vous
pouvez aussi lire un article séparé sur
cette future norme.
Note d’information technique
254 : Obturation résistante au
feu des traversées et d’autres
affaiblissements dans des parois
résistantes au feu
Le CSTC (le Centre Scientifique et
Technique de la Construction) a discuté
d’une manière claire les prescriptions
et les méthodes d’installation pour «
L’obturation résistante au feu des tra-
versées (câbles électriques, conduites
de fluides, conduits d’air…) et d’autres
affaiblissements (interrupteurs, prises
de courant…) dans les parois résis-
tantes au feu ».
Dans un premier temps, les partici-
pants ont été sensibilisés à ce sujet
par les nombreuses photos pratiques
d’exécutions fautives.
Ensuite, le CSTC a présenté les solu-
tions modèles possibles qui sont
reprises dans l’annexe 7 de l’Arrêté
royal « normes de base ». Si un instal-
lateur reste dans le domaine d’applica-
tion stricte de la solution modèle décrite
en cas d’une traversée de parois résis-
tantes au feu, un compte rendu d’es-
sai n’est dans ce cas pas nécessaire
lors d’un contrôle par un pompier ou
par d’autres instances. Les solutions
modèles ont en effet été validées par le
SPF intérieur sur base de preuves. Les
solutions modèles pour des câbles et
des conduites se limitent aux traver-
sées simples et aux diamètres relati-
vement petits. Pour des boîtes encas-
trables (pour interrupteurs, prises de
courant…) la solution modèle se limite
à deux au maximum (aussi bien à côté
qu’au-dessus l’une de l’autre). De plus,
elles ne peuvent pas être placées dos à
dos des deux côtés d’une paroi résis-
tante au feu.
Si une traversée ou un affaiblissement
d’une paroi résistante au feu n’appar-
tient pas au domaine d’application des
solutions modèles (par exemple pour
des traversées multiples, des grands
diamètres, plus de deux boîtes encas-
6 | Fedelec magazine
trables à côté ou au-dessus l’une de
l’autre), un équipement spécifique
résistant au feu doit être installé.
Les équipements résistants au feu
(par exemple des coquilles d’isolation
et des enduits résistants au feu, des
coussins, des bandes, des mastics,
des mousses, des clapets, des vannes
papillon, des conduits, des blochets,
des capuchons, des grilles…) doivent
être validés par un rapport de classi-
fication et d’essai. Il est naturellement
très important que la manière d’installer
et de traiter soit conforme aux prescrip-
tions du fabricant sur lesquelles doivent
être basées les points de départ de
l’essai.
Finalement, deux cas particuliers ont
été concrètement précisés, notam-
ment les conduits d’évacuation des gaz
de combustion et les conduites dans
les chapes.
Toutes informations à ce sujet sont
reprises dans le document informa-
tion technique 254 « Obturation résis-
tante au feu des traversées et d’autres
affaiblissements dans des parois résis-
tantes au feu ». Vous pouvez gratuite-
ment télécharger l’information tech-
nique 254 avec un compte « My BBRI »
sur le site internet du CSTC (www.cstc.
be).
Mini-salon avec fournisseurs
d’équipements spécifiques
résistants au feu
Avant et après les présentations non-
commerciales de l’OTC et du CSTC,
les participants pouvaient immédia-
tement obtenir des informations pra-
tiques auprès des fournisseurs d’équi-
pements spécifiques résistants au feu
et des solutions complètes.
Fedelec remercie expressément les dif-
férents orateurs et fournisseurs qui ont
fait de cette série de soirées d’informa-
tion un succès énorme.
(Par Kris Van Dingenen,
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Fedelec magazine | 7
FEDELEC IN ACTIEFEDELEC eN ACTIon
Dans notre newsletter et sur notre site
internet, nous vous avons communiqué
peu avant le congé de la construction
que les partenaires sociaux dans la
Sous-commission paritaire des élec-
triciens (149.01) avaient atteint un projet
d’accord en matière de réglementation
des CCT pour les années 2015-2016.
Ce projet d’accord devait encore être
soumis afin d’être approuvé par la base
et il devait ensuite être signé lors de la
réunion de la CP du 23 septembre 2015.
Toutefois, il n’en fut pas ainsi car le
ministre des Pensions formula des
remarques concernant l’application de
la norme salariale telle que prévue par
de nombreux secteurs, parmi lesquels
celui des électriciens.
En effet, plusieurs secteurs avaient
prévu dans leur accord national une
augmentation de la cotisation pour
le régime de pension sectoriel. Etant
donné que la commission paritaire
n’est toutefois compétente qu’en ce
qui concerne les ouvriers (les employés
ressortent de la CP 200), nous augmen-
tons de ce fait, selon le ministre, le « fos-
sé » entre les ouvriers et les employés,
ce qui n’est certes pas fait pour amé-
liorer l’harmonisation du statut entre
ouvriers et employés.
Pourquoi n’en avons-nous pas
tenu compte ?
La norme salariale pour la période 2015-
2016 a été fixée exceptionnellement par
une loi (loi du 28 avril 2015 – MB du 30
avril 2015) qui ne consiste qu’en une
demi-page et rédigée de telle manière
qu’elle est sujette à interprétation.
La marge maximale pour l’évolution du
coût salarial est fixée à 0% pour l’an-
REGLEMENTATION CCT ELECTRICIENSDepuis quand l’accord national et les CCT partielles sont-ils d’application ?
née 2015 et à 0,5% de la masse sala-
riale brute pour l’année 2016. Pendant
l’année 2016, la marge maximale pour
l’évolution du coût salarial peut, de plus,
être augmentée de 0,3% de la masse
salariale nette sans frais supplémen-
taires pour l’employeur.
Ceci semble simple et compréhensible
mais les juristes des syndicats et des
organisations patronales interprètent
ceci de manière complètement diffé-
rente…
En outre, il a en effet été décidé d’aug-
menter les salaires bruts (salaires effec-
tifs et salaires selon le barème) de 0,5%
au 1er janvier 2016, mais d’aussi utiliser
0,3% complémentaires sous forme
d’une augmentation de la cotisation
destinée au régime de pension sec-
toriel. Ce qui arrange tout aussi bien
les employeurs que les travailleurs, si
l’on n’avait pas jugé qu’il s’agissait ici
d’un traitement inégal entre ouvriers et
employés.
Ceci est selon nous un point de vue bien
étrange et ceci pour deux raisons.
A priori parce que nous avons rencontré
personnellement le ministre de l’Emploi
et parce qu’il a lors de cet entretien émis
qu’il n’y voyait aucun inconvénient. Un
message émanant de l’administration
nous donnerait plus de clarté à ce sujet.
Le message fut effectivement envoyé
mais la clarté escomptée n’y figurait
point, bien au contraire !
Secundo parce qu’il fut décidé au sein
de la nouvelle commission paritaire
des employés (CP 200 à la place de la
CP 218) d’attribuer à partir de 2016 au
cours du mois de juin à chaque fois une
prime de 250 euros. Les entreprises
peuvent attribuer cette prime au niveau
de l’entreprise sous une autre forme
après accord préalable. Cette régle-
mentation n’est d’application que pour
les employés et il y a donc assurément
ici aussi une inégalité par rapport aux
ouvriers.
En bref, les ministres compétents sont
vraisemblablement ennuyés et ils ont
chargé les partenaires interprofession-
nels d’analyser cette problématique et
de formuler un avis à ce sujet.
Au moment où nous rédigeons cet
article (mi-octobre 2015), il n’y a pas
encore de clarté quant à l’augmentation
de la cotisation pour le régime de pen-
sion sectoriel.
Une nouvelle réunion de la SCP 149.01
aura lieu le 28 octobre 2015. Selon les
circonstances, l’accord national et les
CCT partielles seront ou ne seront pas
signés. Si ce n’est pas le cas, les parte-
naires sociaux devront réexaminer l’ac-
cord et chercher une alternative quant à
l’attribution des 0,3% complémentaires
en 2016.
Lorsque vous lirez cet article, des préci-
sions seront entretemps vraisemblable-
ment communiquées à ce sujet et nous
vous en informerons.
En clôturant cet article, nous souhai-
tions vous décrire le contexte exact des
négociations.
Entretemps, l’accord national a
été approuvé par la SCP 149.01 le
28 octobre 2015, néanmoins
moyennant une clause qui déter-
mine que l’augmentation de 0,3%
de la cotisation pour la pension
sectorielle sera remplie d’une autre
manière si nous ne recevons pas
l’approbation du ministre quant à
son application.
8 | Fedelec magazine
Depuis le début de l’année, la plupart
des groupes de travail du Cahier de
Charge type Bâtiments (CCTB) ont
commencé leur travail. Rappelons
que ce CCTB a pour objet de créer un
cahier de charge bâtiments qui sera la
référence pour les administrations et
les bureaux d’étude.
Et ce sont les professionnels du bâti-
ment qui réalisent ce CCTB !
Il est encore possible d’intégrer ces GT,
nous sommes en effet à la recherche
d’installateurs dans chacun d’eux.
Voici le point groupe de travail par
groupe de travail :
GT 1 : Equipement à partir d’une uni-
té de Cogénération
Plusieurs réunions ont déjà eu lieu, la
date de la prochaine n’étant pas encore
connue au moment du bouclage de ce
numéro.
GT 2 : Equipement à partir de pan-
neaux photovoltaïques
Plusieurs réunions ont déjà eu lieu, la
date de la prochaine n’étant pas encore
connue au moment du bouclage de ce
numéro, là encore.
GT 3 : Tableaux de distribution
Généralité
La dernière réunion a eu lieu le 5
octobre à Verviers. La prochaine date
n’est pas encore définie.
GT 4 : Domotique & TBT – Très basse
tension
La dernière réunion de ce GT a eu lieu
le 3 novembre à Tecnolec. Le groupe
est assez dynamique comme les pré-
cédents mais là aussi, il est tout à fait
possible d’intégrer le GT.
GT 5 : Equipements – Détection d’in-
cendie et systèmes d’alarme
Voilà un GT qui ne parvient pas à
démarrer par manque de bonnes
volontés. Nous cherchons des installa-
teurs, des intégrateurs de projet.
GT 6 : Système d’Eclairage
Un GT qui s’est réuni à plusieurs
reprises, qui est très dynamique mais
où nous ne parvenons pas à intégrer
des installateurs pour donner au tra-
vail du GT un sens plus concret, plus
proche du terrain.
GT 7 : Production et distribution de
l’énergie électrique
Un GT qui là aussi n’a pas encore
démarré et là aussi nous cherchons des
installateurs qui ont pour activité d’ins-
taller des lignes pour la distribution de
l’électricité.
GT 8 : Ascenseurs
Le GT vient de démarrer et implique
surtout les ascensoristes. Si vous réali-
sez des installations pour un fabricant,
vous êtes le bienvenu.
GT 9 : Chauffage électrique
Le GT a eu du mal à démarrer mais a
fait sa première réunion le 20 octobre
à Tecnolec.
GT 10 : La normalisation, les direc-
tives de l’UE et le RGIE
Ce GT, un peu particulier, se com-
posera d’un représentant de chacun
des autres GT et se focalisera sur les
normes et les directives.
Si vous souhaitez rejoindre l’un ou
plusieurs de ces GT, n’hésitez pas à
contacter Fedelec ou directement
David Germani via [email protected] ou
au 02 757 65 12.
Le Cahier de Charge type Bâtiments et ses groupes de travail
Fedelec magazine | 9
FEDELEC IN ACTIEFEDELEC eN ACTIon
Métiers en pénurie
Le Forem analyse en permanence le marché de l’emploi
en Wallonie. Il dresse notamment chaque année la liste
des fonctions critiques (pour lesquelles les candidats
sont rares) et des métiers carrément en pénurie (pour
lesquels la réserve de main-d’œuvre est insuffisante
pour satisfaire les attentes des employeurs).
Pour l’année 2014, 36 métiers ont été identifiés en zone
rouge. Et parmi eux, nous avons noté que les métiers
d’électromécaniciens, chauffagistes, techniciens fri-
goristes, de conseillers en énergie et enfin d’installa-
teurs électriciens, électriciens lignes et réseaux et ins-
tallateurs en systèmes de sécurité étaient en pénurie.
Fedelec est constamment en réflexion avec notam-
ment Formelec pour améliorer l’image du métier
auprès des jeunes et pour en faire sa promotion. Force
est de constater que ce travail doit être poursuivi et
même intensifié.
(Source : rtbf info)
Le STS et la CCW remettentleur avis au gouvernement sur les exigences PEB
Fedelec a récemment collaboré avec la CCW à la rédaction d’un
avis concernant le projet d’annexe à l’Arrêté Gouvernemental
Wallon concernant les exigences PEB à venir pour les systèmes
et installations techniques du bâtiment.
L’avis remis au ministre Furlan est long et détaillé. Parmi les
remarques que Fedelec a formulées, nous avons proposé d’aller
vers une harmonisation des exigences en Flandre et en Wallonie
et de prendre en compte la directive Ecodesign qui est d’appli-
cation depuis le 26 septembre 2015, notamment pour lier les
conditions de performances des pompes à chaleur.
Globalement, nous nous félicitons du fait que le cluster STS soit
considéré comme l’interlocuteur privilégié sur la question par le
gouvernement. Cela nous permet, en consultant nos comités
de filière composés des entreprises de la plateforme, de faire
remonter les avis des acteurs de terrain et d’offrir aux pouvoirs
publics leur expertise.
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© Blondel. Photo Y. Glavie
10 | Fedelec magazine
Vers une meilleure qualité de la ventilation dans les habitations en Flandre à partir du 1er janvier 2016
A partir du 1er janvier de l’année prochaine, le gouvernement flamand prendra des initiatives afin d’augmenter la
qualité des installations de ventilation dans les nouvelles habitations et les nouveaux appartements lors de la
demande de permis de construire. Il en va de même pour les habitations existantes lors de grosse rénovation
en matière énergétique avec demande de permis de construire. La nouvelle réglementation exige qu’un avant-projet
clair soit disponible au début des travaux afin que l’utilisateur sache à quoi il puisse s’attendre. A la fin des travaux,
un rapport univoque des prestations de l’installation est rédigé. Les critères divers se rapportent entre autres aux
aspects mécaniques de l’installation, à l’alimentation et à l’évacuation naturelle et aux ouvertures de transfert. La
Confédération Construction flamande, Fedelec et ICS organiseront en collaboration des formations pour des entrepre-
neurs et des installateurs qui souhaitent exécuter eux-mêmes le rapport obligatoire.
Lors de nouvelles constructions ou de
grosses rénovations, on ne peut plus
faire abstraction d’une ventilation de base
qui fonctionne bien. Elle améliore la qua-
lité de l’air et c’est bon pour la santé des
habitants. Elle réduit les risques d’intoxi-
cation au monoxyde de carbone, les
odeurs désagréables ou les allergies. Et
vu qu’elle combat la condensation et la
moisissure, elle est aussi saine pour l’ha-
bitation même.
Mais ceci est seulement vrai pour des ins-
tallations de ventilation bien conçues et
exécutées. Et c’est bien souvent là que
le bât blesse. Encore trop souvent, des
erreurs sont faites lors de la création, de
l’installation et de la mise au point des
installations de ventilation. Ceci ressort
des amendes qui sont infligées parce
qu’une habitation ne satisfait pas aux
exigences PEB. Dans 84% des cas, il y
a un problème avec la ventilation. Pour
le gouvernement flamand, il était donc
temps pour un cadre de qualité. C’est
pourquoi un groupe de travail a dévelop-
pé la spécification technique STS-P 73-1 :
« systèmes pour la ventilation de base
dans les applications résidentielles »
(voir cadre pour plus d’informations sur
STS). Cette spécification technique peut
être appliquée aux nouvelles habitations
et appartements ainsi qu’aux rénova-
tions en matière d’énergie avec permis de
construire.
Que contient-elle ?
La STS-P 73-1 décrit de quelle manière
les prestations d’une installation de
ventilation peuvent être décrites. Cela
concerne le projet, les composants, l’exé-
cution, l’entretien, la documentation, les
instruments de mesure et les rapports de
prestation. Concrètement, les aspects
suivants seront par exemple décrits :
• L’avant-projet de ventilation. Cela
doit donner aux personnes intéressées
assez de clarté sur les choix et leurs
conséquences possibles ;
• Les débits mécaniques. Les débits
mesurés doivent être conformes aux
débits minimaux exigés et aux débits
de conception. De plus, une ventilation
équilibre (« système D ») doit créer un
équilibre entre les débits totaux mesurés
d’aspiration et d’évacuation ;
• Les ouvertures de transfert. Il faut
par exemple qu’il y ait des ouvertures de
transfert adéquates entre les espaces
avec alimentation d’air et les espaces
avec évacuation d’air ;
• Les ouvertures réglables pour l’ali-
mentation et l’évacuation. La capa-
cité installée doit permettre d’obtenir les
débits minimaux exigés et les débits de
conception. On vérifie aussi la maniabi-
lité, l’étanchéité à la pluie, si la vermine
Métiers en pénurie
© R
enso
n
Fedelec magazine | 11
Sous-tâches: Un dossier se compose de six sous-tâches qui peuvent être rédigées par un ou plusieurs rédacteurs qualifiés.
fedelec dossier
est retenue à l’extérieur, etc. En outre,
les prestations acoustiques et le risque
de plaintes quant au confort thermique
(mais ceci ne sera instauré que dans une
prochaine phase).
A partir de quand ?
L’instauration de STS-P 73-1 se déroule
en deux phases. La première démarre
avec les permis de construire introduits à
partir du 1er janvier 2016. A partir de ce
moment, un avant-projet de ventilation
sera nécessaire pour la déclaration de
commencement PEB et un rapport de
prestations de l’installation devra aussi
être rédigé et reprendre toutes les carac-
téristiques que vous devez déjà introduire
dans le logiciel PEB.
La deuxième phase démarrera probable-
ment en 2017. A partir de ce moment, les
aspects qui ne sont pas directement liés
à la réglementation PEB entreront aussi
en vigueur, comme l’acoustique et l’entre-
tien.
Généralement, beaucoup de temps
passe entre le permis de construire et
l’installation de la ventilation. Pour la plu-
part des installateurs, ce nouveau cadre
de qualité n’aura des conséquences qu’à
partir de l’automne 2016.
Rapportage : au moins quatre sous-
tâches sont intéressantes pour
l'entrepreneur et l'installateur
Le rapportage est essentiel dans le cadre
de qualité et il y a six sous-tâches (voyez
tableau). Le rapporteur doit être qua-
lifié. Les entrepreneurs et installateurs
peuvent bien évidemment obtenir les
qualifications nécessaires, mais ce n’est
pas une obligation. Ce sont surtout les
quatre dernières sous-tâches dans le
tableau qui sont intéressantes pour un
entrepreneur et installateur qui veut offrir
un paquet total de services à ses clients.
Les rapports des sous-tâches sont tous
repris dans le dossier et il faut les rédiger
pour toute unité d’habitation. Ensuite, on
les transmet à une organisation de qua-
lité agréée, qui effectue un contrôle sur
l’exactitude du dossier. En ce moment
en Belgique, il existe une pareille orga-
nisation pour la STS-P 73-1, à savoir la
BCCA (Belgian Construction Certification
Association) à laquelle il faut payer pour
chaque dossier. Sur base d’une concer-
tation du secteur, le point de départ est
qu’un dossier sur dix sera soumis à un
contrôle à distance. Par ailleurs, un dos-
sier sur dix sera contrôlé sur place.
Coordination
On a opté pour une approche qui permet
une flexibilité maximale. Une personne
peut rédiger les rapports des six sous-
tâches. Cependant, on peut désigner dif-
férents rédacteurs pour différentes sous-
tâches mais par dossier, il ne peut pas y
avoir plus de six rédacteurs. Pour la ges-
tion administrative, un coordinateur est
prévu, mais cela peut être une des autres
personnes. Cette personne a seulement
une fonction administrative et n’a donc
aucune responsabilité. Il/elle détermine
qui fait rapport de quel élément et est res-
ponsable de l’exhaustivité du rapport de
prestations et du paiement concret.
(voir tableau)
COORDINATEUR
Auteur de l’avant-projet
AuteurVentilation mécanique
Alimentation naturelle
Evacuation naturelle
Ouvertures de transfert
Rédaction de l’avant-projet pour la déclaration de
début PEB
Confirmation des spécifications de
conception de l’ins-tallation/ventilation
Rédaction du rapport
des aspects mécaniques
Rédaction du rapport des
caractéristiques de l’alimentation d’air
naturelle
Rédaction du rapport des carac-téristiques de l’éva-
cuation naturelle
Rédaction du rapport des
caractéristiques des ouvertures de
transfert
© R
enso
n
12 | Fedelec magazine
QU’EST-CE QU’UNE STS ?
Une Spécification Technique/Technische Specificatie est par excellence appro-
priée pour un cadre de qualité. Elle décrit comment on peut prescrire, contrôler
et transformer un produit pour une application spécifique. Elle mentionne aussi
comment on peut évaluer les performances finales. Les données de conception
peuvent éventuellement y être incorporées. Une STS ne libère pas les auteurs,
acheteurs et vendeurs de leur responsabilité. Elle ne forme également pas de
garantie accordée par l’Etat ou par les rédacteurs de la STS.
Il est intéressant qu’une STS soit un document fédéral et donc pas flamand ou
wallon. Il relève de la responsabilité du SPF Economie. Si la Wallonie ou Bruxelles
veulent aussi introduire un cadre de qualité pour la ventilation, ils ont la possibilité
de se référer à la nouvelle STS-P 73-1. Cela évite que toutes les régions essaient à
nouveau d’inventer le fil à couper le beurre.
Il existe un bon nombre de documents STS, par exemple pour les maisons à ossa-
ture bois, les portes, l’isolation des murs à doubles parois et les tests de l’étan-
chéité à l’air. Vous trouverez toutes les STS sur www.economie.fgov.be, le site web
du SPF Economie.
S’engager dans le cadre
Afin de pouvoir agir comme rédacteur
d’une sous-tâche, il faut d’abord réus-
sir l’examen relatif à cette sous-tâche.
En préparation à ces examens, la
Confédération Construction flamande,
Fedelec et ICS organiseront une for-
mation en collaboration avec la BCQS
(Belgian Construction Quality Society).
Deux remarques :
• Le coordinateur doit aussi réussir l’exa-
men ;
• Les rédacteurs « avant-projet » et
« conception » doivent avoir les mêmes
connaissances. Il n’y aura donc qu’un
examen pour ces deux sous-tâches.
Info
• Avez-vous encore des questions sur ce
cadre de qualité ?
Dans le cade de votre affiliation-double,
vous pouvez poser vos questions :
• A notre organisat ion coupole
Confédération Construction flamande :
[email protected] – 02 545 56 55
• A votre fédération professionnelle
Fedelec : [email protected] –
02 757 65 12
• Dans le courant de l’année 2016, nous
organiserons des sessions d’information
à ce sujet dans votre région (en collabora-
tion avec les Confédérations locales).
(Par Kris Van Dingenen )
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Fedelec magazine | 13
Classification des câbles suivant leurs caractéristiques de réaction et de résistanceau feu, en Belgique et en Europe
fedelec dossier
La classification des câbles en Belgique quant à leur réaction au feu telle
que nous la connaissons (F1-F2 et SA-SD) sera modifiée au plus tard le
1er décembre 2016 en une classification européenne. Cet article donne
un aperçu détaillé de cette modification.
CLASSIFICATION ACTUELLE DES
CABLES EN BELGIQUE
En Belgique, la classification des câbles
est décrite dans la norme NBN C30-004
:2004 à laquelle plusieurs ajouts et mises
à jour ont été publiés en septembre 2005
et en 2008.
Cette classification est reprise à l’article
104 du RGIE (Règlement général des ins-
tallations électriques) : Voir tableau.
Les conditions d’essai sont données
par la NBN C30-004 qui mentionne les
méthodes d’essai requises pour la clas-
sification. Celle-ci revient à mentionner
les normes de test devant être respec-
tées pour une classification donnée.
Après concertation avec toutes les ins-
tances compétentes, les normes de test
suivantes ont été choisies pour les diffé-
rentes classes :
• F1 : NBN EN 50265 (NBN EN 60332-1-
1 & NBN EN 60332-2-1) ;
• F2 : NBN EN 50266 (NBN EN 60332-3-
24) ;
• SA : NBN EN 50267-2 ou IEC 60754-2
• SD : NBN EN 61034-1 of -2 (ancienne
norme NBN EN 50268-2) ;
• FR1 : NBN EN 50200 (ø ≤ 20 mm ou
section ≤ 2.5 mm²) ; NBN EN 50362 (ø >
20 mm ou section > 2.5 mm²) ;
• FR2 : NBN 713-020-Add.3.
Ces normes doivent être mentionnées
sur la fiche d’informations de sécurité du
câble ou du conducteur concerné. On se
réfère parfois aussi à la norme internatio-
nale CEI dont sont dérivées les normes
EN.
Il revient maintenant à l’installateur de
choisir et de placer le bon câble ou le bon
conducteur en fonction :
• du mode de pose (isolé, en faisceau) ;
• de la présence d’influences exté-
rieures (BE, CA, CB, BD) ;
• de la fonction du câble (vitale ou non
vitale).
Ce qui n’est souvent pas facile pour les
raisons suivantes :
• manque d’information (aucun plan
reprenant les influences externes ni
l’identification des circuits vitaux n’est
disponible) ;
• manque de définitions claires (en fais-
ceau, influences externes) ;
• les données présentes sur le câble
lui-même sont limitées ou manquantes
(consulter la fiche technique/l’emballage) ;
• les données reprises sur la fiche
technique/l’emballage du câble ne sont
pas claires (anciennes normes obso-
lètes, normes hors de propos) ;
• pour certains aspects, il n’existe
aucune norme belge (maintien de fonc-
tion suivant la norme allemande DIN 4102
Teil 12).
LA NOUVELLE CLASSIFICATION
EUROPEENNE POUR LES
PRODUITS DE LA CONSTRUCTION
RPC en vigueur depuis le 24 avril
2011
Le RPC (Construction Products
Regulation) est d’application depuis le
24 avril 2011 dans tous les pays de
l’Union européenne (Journal officiel
de l’UE du 4 avril 2011 : « REGLEMENT
(UE) N°. 305/2011 DU PARLEMENT
EUROPEEN ET DU CONSEIL du 9 mars
2011 établissant les conditions harmoni-
sées de commercialisation pour les pro-
duits de la construction et abrogeant la
Directive 89/106/CEE du Conseil »).
Le but de cette RPC est de réaliser la
comparabilité réciproque des produits
14 | Fedelec magazine
de la construction afin d’encourager
la circulation libre de ces produits de la
construction au sein du marché interne.
Dans le RPC, la description en est don-
née comme suit :
• La suppression des entraves tech-
niques dans le domaine de la construc-
tion ne peut être réalisée que par l’éta-
blissement de spécifications techniques
harmonisées aux fins d’évaluer les per-
formances des produits de construction.
• Ces spécifications techniques har-
monisées doivent inclure les essais,
calculs et autres moyens, définis dans les
normes harmonisées et les documents
d’évaluation européens, permettant
d’évaluer les performances correspon-
dant aux caractéristiques essentielles
des produits de construction.
• Les méthodes prévues par les Etats
membres dans leurs exigences appli-
cables aux ouvrages de construction et
les autres règles nationales concernant
les caractéristiques essentielles des
produits de construction doivent être
conformes aux spécifications techniques
harmonisées.
• La Commission et les Etats membres
doivent, en collaboration avec les par-
ties concernées, lancer des campagnes
d’information à l’intention du secteur de
la construction, en particulier les opéra-
teurs économiques et les utilisateurs de
produits de construction, concernant
l’établissement d’un langage technique
commun, la répartition des responsa-
bilités entre les différents opérateurs
économiques et les utilisateurs, l’appo-
sition du marquage CE sur les produits
de construction, la révision des exi-
gences fondamentales applicables aux
ouvrages de construction et les sys-
tèmes d’évaluation & de vérification de la
constance des performances.
Marquage CE et Déclaration de
performances
Vu d’un côté pratique, il faut qu’un mar-
quage CE soit apposé lors de la mise sur
le marché de ces produits de construc-
tion qui tombent sous une norme har-
monisée ou qui sont conformes à une
évaluation technique européenne
dont ils ont fait l’objet. Le fabricant éta-
blit pour chaque produit de construc-
tion une déclaration de performances
(Declaration of Performance (DoP))
conformément aux articles 4 et 6. Les
normes harmonisées définissent les
méthodes et critères d’évaluation des
performances des produits de construc-
tion correspondant à leurs caractéris-
tiques essentielles.
Une copie de la déclaration des perfor-
mances de chaque produit mis à dispo-
sition sur le marché est fournie soit sous
format papier, soit par voie électronique.
La déclaration des performances est
fournie dans la ou les langues requises
par l’Etat membre dans lequel le produit
est mis à disposition.
En apposant ou en faisant apposer le
marquage CE, les fabricants indiquent
qu’ils assument la responsabilité de la
conformité du produit de construction
avec les performances déclarées ainsi
que de la conformité avec toutes les exi-
gences applicables prévues par le pré-
sent règlement et d’autres législations
d’harmonisation de l’Union qui prévoient
un tel marquage.
CARACTERISTIQUES
F
Réaction primaire au feu : qualifie l’aptitude du conducteur ou câble électrique à propager le foyer initial et se divise en deux sous-catégories de sévérité croissante caractérisées comme suit :
F1Concerne les conducteurs ou câbles électriques qui, isolément et dans les conditions d’essai, ne propagent pas la flamme et s’éteignent d’eux-mêmes à peu de distance du foyer qui les a enflammés.
F2Concerne les conducteurs ou câbles électriques F1 en faisceaux et en position verticale qui dans les conditions d’essai ne propagent pas la flamme.
S
Réaction secondaire au feu : caractérise les effets secondaires du feu et qualifie les composants non métalliques des conducteurs ou câbles électriques quant à l’opacité des fumées (sous-catégorie SD) et l’acidité des produits de combustion (sous-catégorie SA).
SD Câble dont les gaz de combustion ne sont pas opaques.
SA Câble dont les gaz de combustion ne sont pas corrosifs.
FR
Résistance au feu : caractérise la capacité d’un conducteur ou câble électrique à assurer son fonctionnement malgré le foyer d’incendie. Cette catégorie se divise en deux sous-catégories :
FR1Porte sur des essais qui permettent d’apprécier le maintien de la fonction électrique dans des conditions de labora-toire (câble testé seul).
FR2Porte sur un essai qui permet d’apprécier la durée pendant laquelle le maintien de la fonction électrique est assuré (câble testé avec support et fixation).
Fedelec magazine | 15
Le marquage CE est apposé de façon
visible, lisible et indélébile sur le produit
de construction ou sur une étiquette qui
y est attachée. Lorsque la nature du pro-
duit ne le permet pas ou ne le justifie pas,
il est apposé sur son emballage ou sur les
documents d’accompagnement.
Dispositions transitoires
Les produits de construction mis sur le
marché conformément à la Directive
89/106/CEE avant le 1er juillet 2013 sont
censés être conformes au présent règle-
ment. Les fabricants peuvent établir
une déclaration de performances sur
la base d’un certificat de conformité ou
d’une déclaration de conformité délivrée
avant le 1er juillet 2013 conformément à
la Directive 89/106/CEE (Journal officiel
de l’UE du 04/04/2011).
Exigences fondamentales
applicables aux ouvrages de la
construction
L’annexe I du RPC décrit les exi-
gences fondamentales applicables aux
ouvrages de la construction :
1) Résistance mécanique et stabilité ;
2) Sécurité en cas d’incendie ;
3) Hygiène, santé et environnement ;
4) Sécurité d’utilisation et accessibilité ;
5) Protection contre le bruit ;
6) Economie d’énergie et isolation ther-
mique ;
7) Utilisation durable des ressources
naturelles.
Les ouvrages de construction dans leur
ensemble, de même que leurs parties,
doivent être aptes à leur usage prévu,
compte tenu notamment de la santé et
de la sécurité des personnes concer-
nées tout au long du cycle de vie desdits
ouvrages. Sous réserve d’un entretien
normal, les ouvrages de construction
doivent satisfaire aux exigences fonda-
mentales applicables aux ouvrages de
construction pendant une durée de vie
raisonnable du point de vue économique.
Aussi des exigences quant à certains
produits pour des installations élec-
triques dans des ouvrages de construc-
tion.
Les exigences fondamentales en matière
de sécurité contre l’incendie fixent que
l’ouvrage de construction doit être conçu
et construit de telle sorte qu’en cas d’in-
cendie :
a) la stabilité des éléments porteurs de
l’ouvrage puisse être présumée pendant
une durée déterminée ;
b) l’apparition et la propagation du feu et
de la fumée à l’intérieur de l’ouvrage de
construction soient limitées ;
c) l’extension du feu à des ouvrages de
construction voisins soit limitée ;
d) les occupants puissent quitter l’ou-
vrage de construction indemnes ou être
secourus d’une autre manière ;
e) la sécurité des équipes de secours soit
prise en considération.
Ces exigences fondamentales laissaient
déjà présumer le 4 avril 2011 que certains
produits pour les installations électriques
allaient aussi être repris dans cette RPC.
L’annexe IV de la RPC donne dans le
tableau 1 un aperçu des domaines
de produits où nous retrouvons deux
domaines de produits du monde de
l’électrotechnique :
• domaine de produits 10 : Equipements
fixes de lutte contre l’incendie (avertis-
seurs et détecteurs d’incendie, équipe-
ments fixes de lutte contre l’incendie,
produits de lutte contre l’incendie et la
fumée et produits de protection en cas
d’explosion) ;
• domaine de produit 31 : Câbles d’ali-
mentation, de commande et de commu-
nication.
A la date de la publication de la RPC
(4 avril 2011), il n’y avait pas encore de
normes harmonisées pour les câbles et
une exécution concrète ne pouvait donc
être donnée à la RPC en ce qui concerne
les câbles.
CLASSIFICATION EUROPEENNE
POUR DES CABLES QUANT À LA
REACTION AU FEU
En ce qui concerne les câbles, il a été
publié le 10 juillet 2015 dans le Journal
officiel de l’Union européenne une
communication de la Commission
dans le cadre de l’exécution du RPC :
« Publication des titres et des références
des normes harmonisées au titre de la
législation d’harmonisation de l’Union ».
A partir du 1er décembre 2015, la norme
EN 50575 :2014 sera considérée comme
une norme harmonisée pour les câbles
dans le RPC. Une période de transition
d’un an est prévue jusqu’au 1er décembre
2016, période au cours de laquelle l’an-
fedelec dossier
16 | Fedelec magazine
cienne réglementation et la nouvelle
norme pourront être appliquées.
Le champ d’application de l’EN50575:
2014 est cependant limité aux exigences
des performances se rapportant à la
réaction au feu des câbles, et non au
maintien de la fonction !
Dans la norme EN 50575:2014, il est
question de 5 classes de réaction au feu :
A, B1-B2, C, D, E
Concrètement cela signifie que la norme
harmonisée EN 50575:2014 ne donne
seulement une autre classification qu’à la
réaction au feu des câbles (notre actuel
câble belge F1, notre câble F2 et nos
câbles avec la caractéristique SA/SD) et
pas en ce qui concerne le maintien de la
fonction des câbles (notre actuelle clas-
sification belge en FR1 et FR2).
Cela signifie que la Belgique devra adap-
ter conformément à l’EN 50575:2014
et ce, au plus tard d’ici le 1er décembre
2016, e.a. l’article 104 du RGIE en ce qui
concerne les F1, F2 et SA et SD.
Les fabricants de câbles devront, pour
les réactions au feu, référer dans leurs
déclarations de performances à la clas-
sification selon l’EN 50575:2014 et donc
plus aux F1, F2, SA ou SD.
En outre, le marquage suivant est obliga-
toire :
• Une indication de provenance consti-
tuée du nom ou de la marque commer-
ciale du fabricant ou (si légalement pro-
tégé) du numéro d’identification ;
• La description du produit ou la déno-
mination du code ;
• La classe de réaction au feu.
En outre, les câbles d’énergie, de com-
mande et de communication peuvent
être marqués au moyen des éléments
suivants :
• Toutes les informations nécessaires
suite à d’autres normes applicables au
produit concerné ;
• L’année de production ;
• Des marques de certifications volon-
taires ;
• D’éventuelles informations complé-
mentaires souhaitées par le fabricant à
condition qu’elles n’apportent aucune
confusion et ne contredisent pas l’un ou
l’autre marquage obligatoire.
Le marquage peut être apposé sur le
câble, sur l’emballage, sur l’étiquetage ou
sur une combinaison de ce qui précède.
En ce qui concerne le marquage CE
et l’étiquetage des produits, il est mis
dans la norme que le symbole du mar-
quage CE doit correspondre aux prin-
cipes généraux énoncés à l’article 30 du
Règlement (CE) n° 765/2008. De plus, les
marquages CE doivent être apposés sur
les étiquettes des produits de manière
visible, lisible et de façon indélébile qui se
trouvent sur les rouleaux, les bobines ou
les boîtes des câbles de puissance, de
commande et de communication.
Un exemple d’un tel étiquetage res-
semble à ce qui suit :
CONCLUSION
La conversion de la classification des
câbles que nous utilisons actuellement
vers la nouvelle classification suivant la
norme harmonisée EN 50575:2014 doit
donc avoir lieu pour permettre à l’élec-
tricien de choisir le câble adéquat. Pour
cela, les possibilités sont entre autres les
suivantes :
• Un tableau de conversion entre les
nouvelles classes dans la nouvelle norme
et les classes existantes dans les textes
de loi (c’est-à-dire le RGIE) ;
• Une adaptation de la norme NBN C30-
004 et des textes de loi (c’est-à-dire le
RGIE) pour intégrer les nouvelles classifi-
cations.
En ce qui concerne la résistance au feu
des câbles (maintien de la fonction), il
existe actuellement des initiatives visant
à établir des normes européennes, mais
ces initiatives progressent assez lente-
ment car les travaux sont éparpillés dans
différentes commissions de normalisa-
tion. La résistance au feu implique en
effet non seulement le câble, mais aussi
les systèmes de suspension et les rac-
cords.
A la date de la publication de cet article,
nous ne savons pas encore clairement
de quelle manière le gouvernement va
agir. Afin de veiller à ce que le câble adé-
quat soit mis à la bonne place, il faudra
donc encore attendre que les actions
nécessaires soient réalisées. Comme
prévu dans le RPC, il faut que le trans-
fert nécessaire et exact de l’information
se fasse dans les délais par les parties
concernées, à savoir les autorités législa-
tives et les fabricants vers les architectes,
les bureaux d’étude, les grossistes, les
installateurs et les organismes agréés.
(Par Kris Van Dingenen)
Sources :
• Journal officiel de l’UE (4 avril 2011) : RPC
• Journal officiel de l’UE (10 juillet 2015) : exé-
cution de la RPC norme en matière de câbles
harmonisée
• Article Tecnolec juillet 2015
Fedelec magazine | 17
18 | Fedelec magazine 18 | Fedelec magazine
RGIE : prescriptions pour les installations électriques pour les piscines, les saunas et la balnéothérapie dans les installations domestiques
fedelec dossier
Aujourd’hui, la salle de bains n’est plus
une pièce dont la fonctionnalité est
réduite à sa plus simple expression mais
bien une pièce de vie à part entière où
l’on aime se relaxer après une dure jour-
née de travail. La bonne vieille baignoire
en fonte laisse progressivement la place
à des installations de balnéothérapie et
les saunas font progressivement leur
apparition. Nous sommes également de
plus en plus nombreux à pouvoir profiter
d’une piscine, qu’elle soit couverte, inté-
rieure ou extérieure, quel plaisir de s’y
baigner !
Mais attention, pour que l’utilisation de
ces installations reste un plaisir, vous
ne devez pas oublier que votre corps,
lorsqu’il est mouillé ou immergé, n’offre
plus qu’une résistance très faible à la tra-
versée du courant électrique et que ces
installations, où la présence de l’eau est
omniprésente, utilisent l’énergie élec-
trique pour l’alimentation des pompes,
des compresseurs, des résistances
chauffantes, des éclairages, etc.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES
DES PISCINES
Dans le cas des piscines, l’installation
du matériel électrique se fait en respect
des volumes dans lesquels ce matériel
est installé sur base des prescriptions de
l’article 90 du RGIE.
Gabarit des volumes pour une
piscine encastrée dans le sol
Gabarit des volumes pour
une piscine posée sur le sol
Dans le volume 0 :
Les canalisations électriques sont limi-
tées à celles faisant partie du matériel
électrique y admis.
Seuls les luminaires alimentés en très
basse tension de sécurité (TBTS) confor-
mément aux valeurs reprises dans le
tableau ci-après sont autorisés.
Dans les volumes 1 et 2 :
Les canalisations électriques comportent
une isolation complémentaire ou sont
équivalentes à la classe II, ne comportent
aucun revêtement métallique extérieur et
sont limitées à celles nécessaires à l’ali-
mentation du matériel électrique situé
dans ces volumes.
Les luminaires sont admis à condition
d’être protégés par l’une des manières
suivantes :
• Alimentation en TBTS conformément
aux valeurs reprises dans le tableau ci-
après.
• Protection mécanique ne pouvant être
enlevée qu’à l’aide d’un outil, et située au
moins à 2,25 m au-dessus de la surface
où peuvent se tenir des personnes.
Les éléments de chauffage sont admis
à condition qu’ils soient recouverts d’un
grillage métallique relié à la liaison équi-
potentielle supplémentaire.
Si du matériel électrique est placé dans
un caniveau ou lieu technique rendu inon-
dable, celui-ci n’est accessible qu’au per-
sonnel de service ou d’entretien et la mise
hors tension de toutes les parties actives
qui peuvent être fortuitement touchées
lors de l’ouverture de l’enveloppe est
automatique.
Les appareils de commande, les dispo-
sitifs de réglage et les socles de prise de
courant sont admis dans le volume 1 s’ils
sont installés en enveloppe isolante à
plus de 1,25 m du volume 0 et au moins
à 0,3 m du sol ainsi que dans le volume 2,
à condition d’être protégés par l’une des
manières suivantes :
• Alimentation en TBTS conformément
aux valeurs reprises dans le tableau
ci-après. L’alimentation en TBTS étant
située en dehors des volumes 0, 1 et 2.
• Coupure automatique de l’alimentation
par un dispositif à courant différentiel rési-
duel ayant un courant de déclenchement
au plus égal à 30 mA.
• Séparation individuelle des circuits
selon les prescriptions de l’article 76 du
RGIE. L’appareil d’alimentation étant situé
hors des volumes 0, 1 et 2.
Dans tous les volumes :
Les machines et appareils électriques
autres que ceux mentionnés ci-avant
doivent satisfaire aux conditions sui-
vantes :
• Ils sont nécessaires à l’exploitation de la
piscine, par exemple les pompes.
• Ils sont situés dans des enveloppes
dont l’isolation est équivalente à un appa-
reil de classe II et présentent une protec-
tion mécanique suffisante.
• Ils sont protégés complémentairement
par l’une des mesures suivantes :
- Alimentation en TBTS conformément
aux valeurs reprises dans le tableau ci-
après.
- Coupure automatique de l’alimentation
par un dispositif à courant différentiel rési-
duel ayant un courant de déclenchement
au plus égal à 30 mA.
- Séparation individuelle des circuits
selon les prescriptions de l’article 76 du
RGIE.
(Voir tableau)
INSTALLATIONS ELECTRIQUES
DES SAUNAS
Les installations électriques des saunas,
en plus de la présence d’eau, sont éga-
lement soumises à des températures
relativement élevées dont il faudra tenir
compte lors de l’installation du matériel
électrique, l’article 91 du RGIE définit ces
volumes, ils sont au nombre de quatre,
comme représenté ci-après.
Dans les saunas, sont seulement admis,
les appareils de chauffage y compris
leurs dispositifs de commande et de
réglage, les luminaires, les boîtes de
raccordement et canalisations qui y sont
raccordées.
Ces appareils sont soit :
• par séparation protégés des circuits
individuelle selon les prescriptions de
l’article 76 du RGIE.
• de classe I, leurs circuits d’alimentation
étant protégés par coupure automa-
tique de l’alimentation par un dispositif
à courant différentiel résiduel ayant un
courant de déclenchement au plus égal
à 30 mA.
• de classe II ou de sécurité équivalent à
celle des appareils de la classe II.
• de classe III alimenté en TBTS limitée à
25 volts en courant alternatif, 36 volts en
courant continu non lisse ou 60 volts en
courant continu lisse.
Seul le matériel électrique appartenant
aux appareils de chauffage pour saunas
est admis dans le volume 1.
Le volume 2 n’est soumis à aucune pres-
cription particulière du point de vue de
la résistance du matériel à la chaleur,
par contre, le matériel installé dans les
volumes 3 et 4 doit pouvoir supporter
une température de 125 °C.
Les détecteurs de température seront
obligatoirement installés dans le volume
4, hormis ces détecteurs, seuls les lumi-
naires, les dispositifs de commande et
Tension maximale en V Volume 0Volume 1
Volume 20... 1,25 m 1,25... 2m
Courant alternatif 12 12 25 25
Courant continu non lisse 18 18 36 36
Courant continu lisse 30 30 60 60
Fedelec magazine | 19
de réglage des appareils de chauffage
pour saunas et les canalisations qui y
sont raccordées seront installés.
Les canalisations électriques com-
portent une isolation complémentaire
ou sont équivalentes à la classe II et ne
comportent aucun revêtement métal-
lique extérieur.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES DE
BALNEOTHERAPIE
Les installations de balnéothérapie
n’étant pas clairement définies sur base
de leurs dimensions, l’article 93 du RGIE
stipule que l’équipement électrique est
réalisé dans les mêmes conditions que
les installations électriques dans les
fedelec dossier
volumes de protection des piscines.
Toutefois, si l’installation de balnéothé-
rapie comporte une baignoire prévue
pour un maximum de quatre personnes,
il est permis dans le volume de protec-
tion d’utiliser un moteur électrique de
pompe d’un degré de protection égal à
IP X3 pour autant que le matériel soit ins-
tallé dans un compartiment spécial qui
assure une protection efficace contre les
chutes d’eau.
Notons que s’il s’agit d’une baignoire
équipée d’une unité d’hydromassage
installée dans une salle de bains, ce sont
les volumes de salle de bains tels que
définis à l’article 86 du RGIE qui sont
d’application et dès lors, l’équipement
électrique nécessaire au fonctionne-
ment de cette unité, y compris le point
d’alimentation, devront être situés dans
le volume 1bis.
Pour rappel, le volume 1bis est le volume
délimité par la paroi extérieure da la bai-
gnoire et une structure pleine se raccor-
dant au bord de la baignoire et rejoignant
le sol.
20 | Fedelec magazine
be
1980 ZEMST
2200 HERENTALS
2390 MALLE
2900 SCHOTEN
3001 LEUVEN
3390 TIELT-WINGE
3500 HASSELT
3530 HOUTHALEN-HELCHTEREN
3800 SINT-TRUIDEN
8501 KORTRIJK
8510 KORTRIJK
8904 BOEZINGE
9140 TIELRODE
9400 NINOVE
9403 NEIGEM
B.V.B.A. Rvc Technics
B.V.B.A. Maes Ind.
N.V. Keysers
B.V.B.A. Stroppa
B.V.B.A. Thermo Technic
De Hr Nys Frederic
N.V. Van Cleven
B.V.B.A. E.P.S.V.
De Hr Menten Kurt
B.V.B.A. Kretech
B.V.B.A. Vervaeke Fabien
B.V.B.A. Lw Construct
V.O.F. Adb-Luchtbehandeling
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S.P.R.L. Ervac
S.P.R.L. Astra Electricité
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en Tuyauterie et Mécanosoudure
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M. Mathot Eddy
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M. Gebbia Emmanuel
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1150 WOLUWE-SAINT-PIERRE
1300 WAVRE
1435 MONT-SAINT-GUIBERT
1560 HOEILAART
4040 HERSTAL
4100 SERAING
4621 FLÉRON
4870 TROOZ
4910 THEUX
5060 SAMBREVILLE
5380 FERNELMONT
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Fedelec magazine | 21
fedelec dossier
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La pension légale d’un indé-
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salarié. Dès lors, s’ils doivent comp-
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après leur carrière active, la plu-
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plafond absolu qui s’élève à 3 027,09 €
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lement déductibles si vous cotisez dans
le cadre de votre statut social de travail-
leur indépendant et si vous n’avez pas
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tants. Vous pouvez intégrer une couver-
ture décès complémentaire qui vous per-
met de laisser un capital conséquent à
vos proches et ainsi, de les protéger en
cas de décès prématuré. Il est rassurant
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pourront continuer à vivre confortable-
ment, quoi qu’il arrive.
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22 | Fedelec magazine
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TYPES DE REFLECTEURS
On distingue les réflecteurs spécu-
laires, ou réflecteurs miroirs (avec ou
sans facettes), les réflecteurs mats dif-
fus, et les réflecteurs à structure de sur-
face déterminée, capables de réfléchir la
lumière de façon en partie diffuse et en
partie orientée.
- Réflecteurs spéculaires
Avec un réflecteur spéculaire, il est pos-
sible de diriger très précisément la lumière
émise par une lampe en donnant au
réflecteur une certaine courbure. Grâce à
une conception de réflecteur appropriée,
il est possible de réaliser une distribution
d’intensité lumineuse prédéfinie. Pour
réaliser un faisceau intensif, il faut tou-
tefois un réflecteur qui soit relativement
grand par rapport à la source lumineuse.
Il est physiquement impossible de pro-
duire un faisceau lumineux étroit à l’aide
d’un réflecteur à peine plus grand que la
lampe. Avec ce type de réflecteurs, le bon
Luminaires, optique et réflecteurs
fedelec dossier
positionnement de la source par rapport
au réflecteur, est d’une importance cru-
ciale. Ce type de réflecteurs est dès lors
surtout utilisé, mais pas exclusivement,
dans des luminaires de haute qualité pour
lesquels la fabrication permet de main-
tenir la précision nécessaire, et/ou pour
des luminaires avec lesquels on désire
produire un faisceau lumineux inten-
sif. Un exemple classique de ce type de
réflecteurs est le réflecteur parabolique
(Figure 2). En plaçant une petite source
lumineuse au foyer de la parabole, il est
possible d’émettre un faisceau très étroit.
Produire un faisceau aux rayons stricte-
ment parallèles n’est possible qu’avec
une source ponctuelle, ce qui reste
une hypothèse théorique. En plaçant la
source intentionnellement en avant ou
en arrière du foyer de la parabole, il est
possible de réaliser un faisceau lumineux
convergent ou divergent. Ce principe est
appliqué pour un certain type de lampe
de poche dans lequel il est possible de
mettre au point le faisceau en déplaçant
le réflecteur par rapport à la lampe (Figure
3).
L’optique d’un luminaire sert à diriger la lumière issue de la source lumineuse vers les endroits où elle est néces-
saire. L’optique détermine ainsi, conjointement avec la source lumineuse, la distribution d’intensité lumineuse du
luminaire. Elle peut aussi servir à éviter de regarder directement la source lumineuse et ainsi empêcher l’éblouis-
sement. L’optique peut être composée d’un ou plusieurs éléments, tels que des réflecteurs, des lentilles, des diffuseurs
et des écrans, ou une combinaison de ceux-ci. Il est toutefois à remarquer que l’optique d’un luminaire est conçue pour
être utilisée avec une lampe bien définie, laquelle se trouve dans une position précise par rapport à cette optique. En cas
de changement apporté à ces dispositions (par ex. le fait de remplacer la lampe normale par un modèle plus grand ou
d’une autre forme) peut changer fortement la répartition d’intensité lumineuse ainsi que le LOR (Light output ratio/ren-
dement lumineux normalisé) du luminaire, et presque toujours en sens négatif. La conception d’une optique de luminaire
efficace, est en général un travail de spécialiste. Le présent article traite principalement des réflecteurs.
Figure 2 : Un réflecteur parabolique est un exemple de réflecteur spéculaire permettant de réaliser un faisceau lumineux très étroit.
(Source : Van straling tot verlichting / Du rayonnement à l’éclairage)
Figure 1 : Un luminaire encastré à réflecteur spéculaire lisse
réflecteur parabolique
lampe au foyer F
faisceau aux rayons parallèles
24 | Fedelec magazine
Le réflecteur parabolique classique pré-
sente toutefois l'inconvénient qu’une
grande partie de la lumière émise par
la lampe n’atteint pas le réflecteur mais
rayonne directement dans l’environne-
ment. Ceci peut engendrer une pollu-
tion lumineuse ou un éblouissement.
Le réflecteur alternatif résolvant ce pro-
blème est présenté à la Figure 4. Les
deux côtés du réflecteur constituent
des miroirs paraboliques différents.
Les deux miroirs sont placés de façon
telle que toute la lumière émise par une
source se trouvant au niveau du côté
supérieur étroit du réflecteur et qui ren-
contre ce dernier, est renvoyée sous
forme d’un faisceau étroit nettement
délimité. En dehors de ce faisceau étroit,
aucune lumière ne provient directement
de la source. Celle-ci est ainsi cachée
aux regards de tous les observateurs
qui ne se trouvent pas dans le faisceau
lumineux étroit, ce qui réduit le risque
d’éblouissement.
Traditionnellement, de nombreuses
formes de réflecteur sont dérivées de
la parabole, de l’ellipse ou du cercle.
Ce n’est toutefois pas obligatoire, et les
concepteurs d’optiques ont aujourd’hui
la possibilité, à l’aide d’ordinateurs, de
concevoir des surfaces de réflecteurs de
forme libre, en fonction de l’application.
On parle alors, en anglais, de ‘free form
reflectors’. La Figure 5 montre le concept
d’un luminaire à leds destiné à l’éclairage
public, et dont chaque led est équipée de
son propre réflecteur de forme libre (voir
insert dans la figure). Il en résulte une dis-
tribution d’intensité lumineuse pratique-
ment rectangulaire, servant essentielle-
ment à éclairer la rue.
L’inconvénient des réflecteurs spécu-
laires est qu’une petite détérioration ou
une salissure ponctuelle sur le réflecteur
devient immédiatement visible dans la
distribution d’intensité lumineuse au
niveau du plan de travail à éclairer. Ceci
est dû au fait que chaque portion de sur-
face du réflecteur éclairée par la lampe,
réfléchit cette lumière dans une direc-
tion bien précise. Chaque partie du plan
de travail n’est donc éclairée que par un
faisceau de lumière provenant d’une por-
tion bien déterminée du réflecteur. Une
détérioration locale perturbe ce faisceau
et se traduit par une irrégularité dans la
répartition d’éclairement sur le plan de
travail. Ce problème peut être résolu en
équipant le réflecteur de facettes. La
taille et l’orientation des facettes peuvent
être choisies de façon telle que chaque
facette éclaire une grande partie, voire
la totalité, du plan de travail. Les fais-
ceaux lumineux réfléchis par les diffé-
rentes facettes se chevauchent donc en
grande partie pour constituer la distribu-
tion d’intensité lumineuse du luminaire.
On obtient ainsi un système beaucoup
moins sensible aux petites détériorations
locales du réflecteur. L’inconvénient de
cette approche est que le faisceau ne
peut pas être rendu aussi étroit qu’avec
un réflecteur spéculaire lisse, et que la
forme de la distribution d’intensité lumi-
neuse est moins bien maîtrisée. Un peu
de précision en moins contre un peu
de robustesse en plus. Cette méthode
de travail est souvent utilisée lors de la
conception de réflecteurs de spots bon
marché devant être produits en masse
à un coût réduit. Bien que l’utilisation de
réflecteurs à facettes ait aussi un aspect
décoratif, elle a donc un effet réel sur la
répartition de l’intensité lumineuse du
luminaire. Un exemple concret de ce qui
Figure 4 : Concept de réflecteur dont les deux côtés sont faits de miroirs paraboliques distincts.
Le faisceau lumineux étroit est découpé de façon abrupte, de sorte que les observateurs se trouvant hors du faisceau ne risquent pas d’être
éblouis.
Figure 3 : En faisant coulisser l’une par rap-port à l’autre les positions de la source et du
réflecteur, il est possible d’obtenir à l’aide d’un réflecteur parabolique un faisceau convergent
ou divergent. On utilise ce principe pour concevoir certaines lampes de poche
permettant de mettre au point le faisceau lumineux.
faisceau convergent
faisceau divergent
lampe entre le foyer F et le réflecteur lampe devant le foyer F
Fedelec magazine | 25
fedelec dossier
peut être réalisé avec des facettes est
montré à la Figure 6. Partant d’un réflec-
teur parabolique, on aboutit à un réflec-
teur à facettes concentrant la lumière
provenant d’une matrice de 49 leds en un
faisceau étroit, afin d’obtenir un éclairage
ponctuel le plus homogène possible. La
trame de facettes illustrée résulte d’un
processus d’optimisation : la taille, le
nombre et l’orientation des facettes sont
donc, dans ce cas, essentiels.
- Réflecteurs lambertiens
Les réflecteurs lambertiens sont des
réflecteurs totalement diffus. Lorsqu’un
tel réflecteur est éclairé depuis une posi-
tion donnée avec une certaine intensité
lumineuse, la lumière est réfléchie dans
toutes les directions, de sorte que la lumi-
nance perçue à la surface du réflecteur
est toujours la même quelle que soit la
position depuis laquelle on regarde le
réflecteur. De tels réflecteurs se com-
portent donc précisément à l’inverse
de réflecteurs spéculaires ; la lumière
réfléchie n’est en aucune façon orientée.
Il est de ce fait impossible de produire
avec des réflecteurs diffus un faisceau
lumineux orienté avec précision. La cour-
bure de ces réflecteurs est dès lors moins
importante car c’est essentiellement
la surface du matériau du réflecteur qui
détermine la diffusion. Ces réflecteurs
sont par exemple utilisés pour concen-
trer la lumière d’une lampe omnidirec-
tionnelle en un faisceau lumineux assez
imprécis (Figure 7).
- Réflecteurs à surface structurée
Les réflecteurs spéculaires et les réflec-
teurs lambertiens décrits ci-dessus
constituent, en ce qui concerne leur
structure de surface, deux extrêmes : les
réflecteurs spéculaires sont lisses, même
au niveau microscopique, de sorte que la
lumière réfléchie est orientée ; les réflec-
teurs lambertiens, même si macroscopi-
quement ils ne paraissent pas rugueux,
le sont fortement à l’échelle microsco-
pique, de sorte que la lumière est reflétée
dans toutes les directions possibles. En
ce qui concerne les propriétés optiques
de la surface d’un matériau de réflecteur,
il existe une infinité de possibilités entre
ces deux extrêmes.
La structure microscopique de surface
constitue donc le facteur déterminant de
la manière dont la lumière est réfléchie
et diffusée par le matériau du réflecteur.
La diffusion optique par une surface
est mathématiquement exprimée par la
Bidirectional Reflectance Distribution
Function (BRDF). Cette dernière repré-
sente le rapport entre la radiance1 de la
surface du réflecteur dans une direction
donnée, et l’irradiance2 sur la surface du
réflecteur depuis une direction donnée.
La BRDF est donc une grandeur qui
dépend d’au moins quatre variables :
deux angles pour définir la direction de
la lumière incidente, et deux angles pour
définir celle d’où est perçue la radiance.
En outre, il apparaît que pour de nom-
breux matériaux, la manière de diffuser
la lumière dépend également de la lon-
gueur d’onde de celle-ci, de sorte que la
BRDF dépend, dans la plupart des cas,
de cinq variables. Mathématiquement, la
BRDF s’exprime par la formule :
BRDF = dLe
dEe
Où dEe représente l’irradiance sur une
toute petite partie (un infiniment petit au
sens mathématique) de la surface du
réflecteur depuis une direction donnée,
et où dLe représente la radiance dans une
direction du regard vers cette toute petite
partie de surface de réflecteur, suite à l’ir-
radiance. Pour un réflecteur lambertien,
la luminance et la radiance sont indé-
pendantes de la direction, et la BRDF
de tels réflecteurs est donc constante.
Pour d’autres matériaux, la BRDF est une
fonction complexe que l’on peut déter-
miner expérimentalement à l’aide d’une
installation de mesure. Pour ce faire, on
Figure 6 : Concept d’un réflecteur à facettes destiné à concentrer la lumière provenant
d'une matrice de 49 leds en un faisceau étroit (Full Width at Half Maximum / Largeur à mi-
hauteur du maximum du pic (FWHD)=20°). La trame de facettes illustrée résulte d’un proces-
sus d’optimisation.
La Figure 5 montre le concept d’un luminaire à leds destiné à l’éclairage public, et dont chaque led est équipée de son propre réflecteur de forme libre (voir insert dans la figure). L’ensemble du lumi-
naire crée une distribution d’intensité rectangulaire destinée principalement à l’éclairage de la rue et bien moins de l’environnement. (Source : www.laserfocusworld.com)
26 | Fedelec magazine
projette, depuis un angle d’incidence
choisi à l’avance, un faisceau lumineux
d’épaisseur constante sur une petite
plaque plane du matériau de réflecteur à
étudier, et la quantité de lumière disper-
sée dans toutes les directions est ensuite
mesurée par un détecteur placé au bout
d’un bras robotisé qui tourne autour de la
plaque. Une telle mesure peut durer plu-
sieurs heures.
La Figure 8 montre symboliquement la
dispersion de la lumière à la surface d’un
réflecteur, partant d’une surface à BRDF
constante (réflecteur purement diffus), en
passant par des surfaces à BRDF com-
plexe et réfléchissant de manière diffuse,
mais pour lesquelles la réflexion est plus
forte dans certaines directions, jusqu’à
une surface spéculaire pure (réflecteur
lisse au niveau microscopique).
Pour la conception de réflecteurs cré-
pusculaires de luminaires, c’est la forme
géométrique des réflecteurs qui déter-
mine la distribution d'intensité lumineuse.
Lorsque l’on utilise un matériau réflé-
chissant la lumière de façon complexe
(comme les 2e et 3e matériaux de la Figure
8), la distribution d’intensité est déter-
minée par la forme du réflecteur et par
la BRDF de la surface de ce dernier. Si
dans le même luminaire (et donc la même
géométrie), la surface du réflecteur est
modélisée avec la BRDF mesurée, avec
une BRDF constante ou comme surface
spéculaire, dans les trois cas, malgré une
géométrie identique, l’on trouvera trois
résultats totalement différents.
- Réflecteurs modifiant le spectre
de la lumière
Ce qui précède constitue une synthèse
sur la manière dont la géométrie du
réflecteur et la structure de la surface
du matériau réfléchissant déterminent
ensemble la distribution d’intensité
lumineuse d’un luminaire. Bien qu’il ait
été mentionné brièvement que la BRDF
peut dépendre de la longueur d’onde, il
est tout de même tacitement supposé
que le réflecteur renvoie chaque lon-
gueur d’onde du spectre visible plus ou
moins dans la même mesure et plus ou
moins de la même manière. Toutefois,
Figure 7 : Une petite lampe de bureau très clas-sique à réflecteur diffus. Le réflecteur capte une grande partie de la lumière qui n’est pas dirigée vers le plan de travail et diffuse celle-ci, grosso
modo, dans la direction du plan de travail.
Figure 8 : Représentation symbolique de la dispersion de la lumière à la surface d’un certain
matériau. De gauche à droite : Un réflecteur lambertien (BRDF constante), deux surfaces
à BRDF complexe sur lesquelles la lumière est réfléchie de façon diffuse mais pour lesquelles
une direction préférentielle existe plus ou moins, et ensuite un réflecteur spéculaire.
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en enduisant le réflecteur de certaines
substances, il est possible qu’il réflé-
chisse certaines longueurs d’onde plus
que d’autres. On peut ainsi modifier le
spectre de la lumière et obtenir des effets
spéciaux. Ainsi, des réflecteurs recou-
verts d’un enduit de couleur dorée sont
parfois utilisés dans les boulangeries
pour donner au pain un aspect particu-
lièrement croquant. Certaines lampes
halogènes à réflecteur (le réflecteur et la
lampe constituant un tout indissociable)
sont équipés de réflecteurs de lumière
froide ; on parle, en anglais, de ‘cool
beam lamps’ ou de ‘cold light lamps’). La
majeure partie du rayonnement émis par
une lampe halogène se trouve, en effet,
dans la partie infrarouge du spectre et est
invisible pour l’homme. Ce rayonnement
infrarouge contribue toutefois en grande
partie au réchauffement des objets éclai-
rés. Dans de nombreuses applications,
on désire limiter ce réchauffement à un
minimum (par ex. pour l’éclairage de
produits alimentaires, d’œuvres d’art,
etc.) Un réflecteur à lumière froide laisse
passer l’essentiel de la partie infrarouge
du spectre et réfléchit en grande partie
la partie visible du spectre, ce qui limite
fortement le réchauffement des objets
éclairés (Figure 9). Le rayonnement infra-
rouge n’a toutefois pas disparu ; traver-
sant le réflecteur, il est en grande partie
émis vers l’arrière et transmet la chaleur
au luminaire ou à son environnement
immédiat. En raison du risque d’incendie,
de telles lampes ne peuvent dès lors être
utilisées que dans des luminaires conçus
pour ce type de lampes. Il y a lieu, surtout
pour les luminaires encastrés, mais pas
seulement, de prendre les précautions
nécessaires.
(Par Guy Durinck, Laboratoire de techniques
d’éclairage, KU Leuven Campus Gent (KAHO
Sint-Lieven))
SOURCESwww.odlcoating.comwww.appliedcoatingsgroup.com
REFERENCES•Joseph B. Murdoch, Illuminating Engineering – From Edison’s Lamp to the LED, second edition, 2003, Visions Communications
• William B. Elmer, The Optical Design of Reflectors, second edition, 1980, John Wiley & Sons, Inc
• William J. Cassarly, Design of Efficient Illumination Systems, Short Course on CD-ROM, SPIE Education Services, 2005
• J.H. Bogaert, Van straling tot verlichting, 2000, Coaster Publications bvba, Ostende• Filip Vandeghinste, Guy Durinck, Stefaan Forment, Geert Deconinck and Peter Hanselaer, A Narrow Beam Reflector for a Two-Dimensional Array of Power Light Emitting Diodes, LEUKOS, vol 4, no 4, April 2008, pp 243-254
• ASTM E1392-96, Standard Practice for Angle resolved Optical Scatter measurements on Specular or Diffuse Surfaces
• F. B. Leloup, S. Forment, P. Dutré, M. R. Pointer, P. Hanselaer, Design of an instrument for measuring the spectral bidirectional scatter distribution function, Applied Optics, Vol. 37, No. 31, 2008
• M.A. Myer, M.L. Paget, R.D. Lingard, CALiPER Benchmark Report, Performance of T12 and T8 Fluorescent Lamps and Troffers and LED Linear Replacement Lamps, 2009 (US Department of Energy, http ://www1.eere.energy.gov/buildings/ssl/benchmark.html)
• W. Ryckaert, I. Roelandts, G. Durinck, S. Forment, J. Audenaert, P. Hanselaer, M. Van Gils (2012). Performance of led linear replacement lamps. Light & Engineering, 20 (1), 129-139
• Commission Internationale de l’Eclairage (CIE) 117-1995, Discomfort glare in interior lighting• EN 12464-1, Light and lighting – Lighting of work places – Part 1 : Indoor work places (2009)• Commission Internationale de l’Eclairage (CIE) 2002, TC 3-01 Report, Glare from small, large and complex sources, Vienna
• W. Ryckaert, K. Putteman, D. Van Kerckhoven, Wat betekent Power Factor ?, rapport dans le cadre du projet ‘Groen Licht Vlaanderen : energiebesparing met beter licht’ – IWT 070488 (« économies d’énergie et meilleur éclairage ».)
• EN 50160, “Voltage characteristics of electricity supplied by public distribution systems”, novembre 1999
fedelec dossier
1 Radiance = L’intensité de rayonnement (watt par stéradian) qui est émise par m2 d’une source ; dans ce contexte le réflecteur consti-tue la source (la radiance est comparable à la luminance en photométrie).2 Irradiance = L’éclairement énergétique ou irradiance est la puissance par unité de surface du rayonnement électromagnétique incident sur une surface donnée (l’irradiance est com-parable à l’éclairement en photométrie).
Figure 9 : A gauche illustration du principe de réflecteur de lumière froide. A droite, le spectre typique transmis par un réflecteur de lumière froide : La lumière visible (380-780 nm) est réfléchie à 90%,
tandis que le rayonnement infrarouge (longueurs d’onde supérieures à 780 nm) traverse à plus de 80 % le réflecteur.
28 | Fedelec magazine
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Fedelec magazine | 29
TABLE RONDE
Le marché de l’audiovisuel est en constante mutation. La tendance va
vers une innovation des produits et une prestation de services de plus en
plus prépondérante. Mais comment l’électro-installateur y répond-il ?
Et surtout, dans quel domaine l’installateur et l’intégrateur peuvent-ils s’épau-
ler mutuellement pour fournir une plus-value au client ? PLAY a joué cartes sur
table et a invité deux électro-installateurs expérimentés pour une table ronde
tout en franchise. André Overdulve, gestionnaire de Elektro Service André, est
vice-président de Fedelec Flandre orientale et vice-président de STS Flandre
orientale. Peter Van Hecke, directeur de Elektrotechniek Van Hecke, est vice-
président de Fedelec Flandre orientale.
« Créer de la plus-value ? Unissons nos forces »1ère partie - Table ronde entre l’intégrateur audiovisuel PLAY et des installateurs en électricité.
Nous sommes au début de l’été. Nous
nous sommes donné rendez-vous dans
la tribune VIP de PLAY à la Ghelamco
Arena de Gand. Nous voyons en bas le
terrain où les Buffalos ont remporté, il y a
de cela quelques mois, leur premier titre
national. L’ambiance de la victoire plane
encore dans le stade. C’est le moment
idéal pour Dirk Verhellen – PDG de PLAY
– de souhaiter la bienvenue à André
Overdulve et Peter Van Hecke, deux élec-
tro-installateurs expérimentés, pour une
table ronde. PLAY s’occupe de la vente,
la location et l’installation de produits
audiovisuels. Mais Dirk cherche surtout
à savoir ce que lui, en tant qu’intégrateur
audiovisuel, peut faire qui soit une plus-
value pour des électro-installateurs.
Intégration de moyens audiovisuels
« Soyons honnêtes, la concurrence
vient actuellement de partout : petites
entreprises d’informatique, voire tout
simplement sur Internet. Les clients
recherchent de plus en plus le pres-
tataire qui leur fera le prix le plus bas. »
André renchérit sur son collègue Peter :
« Pour les produits spécifiques, les
clients prennent directement contact
avec le fournisseur afin d’obtenir une
meilleure remise. Le résultat ? Il ne reste
souvent que le câblage, et l’installateur
en est réduit à la portion congrue. »
« A tort, » déclare Dirk Verhellen, « un bon
installateur vaut de l’or et est essentiel
pour appréhender un concept audiovi-
suel dans son ensemble. ». Selon Dirk,
l’installateur n’empiète pas sur les plates-
bandes des lots techniques audiovi-
suels. André précise : « Nous ne pouvons
répondre à un appel d’offres que si le lot
technique audiovisuel fait partie d’un
ensemble global. »
Unissons nos forces
« Ne pourrions-nous pas unir nos forces ? »
demande franchement Tim Van Gasse
– responsable des ventes chez PLAY.
Et il donne dans la foulée un exemple
concret : « Supposons que nous ven-
dions une série d’écrans à leds. L’électro-
installateur va le plus loin possible dans
l’installation du matériel et le câblage ; de
notre côté nous construisons le rack et
nous le mettons en service. » Quels sont
alors les accords à passer pour que nous
puissions collaborer correctement ?
Autour de la table, chacun confirme qu’il
y a lieu avant tout de préciser qui prend
la direction du projet. Et il doit y avoir une
marge bénéficiaire correcte.
Chaque centime d’euro compte
dans un projet global
Finalement, ce qui compte, ce sont les
marges bénéficiaires à la fin de chaque
chantier. André : « Parfois ce sont les
petits ruisseaux qui font les grandes
rivières ; et dans d’autres cas c’est une
marge fixe en dessous de laquelle on
s’interdit de descendre. Il faut examiner
l’affaire dans son ensemble. »
Peter acquiesce et complète : « Il faut
faire bien attention, car le gâteau ne gros-
sit pas. Tout ce qu’un autre emporte,
c’est une part que l’on n’a pas soi-même.
Et inversement. Qu’est-ce qu’on attend
en définitive d’une collaboration ? Une
marge raisonnable. » Au cours de la
conversation, il est aussi apparu que
lors d’un appel d’offres, il convient de
ne mettre d’énergie que dans ce qui est
littéralement demandé. « Dans les mar-
chés publics, on ne s’attend pas à ce que
vous proposiez plus que ce qui est écrit.
Si vous y ajoutez une réflexion person-
30 | Fedelec magazine
nelle, vous perdez votre temps. Tout l’art
consiste à réfléchir après l'adjudication. »
Relations avec les grossistes
PLAY est connu chez les installateurs
comme un intégrateur audiovisuel au
service après-vente performant. Un
tour de table montre que l’électro-ins-
tallateur commande le matériel surtout
chez les grossistes. S’il y a une descrip-
tion précise dans le cahier des charges,
il part alors à la recherche du fournisseur
qui lui fera les meilleures conditions.
Peter apporte une nuance : « Il y a une
tendance à réduire le plus possible le
nombre de fournisseurs et négocier une
forte marge auprès de ces fournisseurs
permanents. Mais il est préférable de ne
pas acheter le matériel spécialisé chez un
grossiste. »
Gardez votre savoir-faire en interne
et soyez accessible
« Cela représenterait-il une plus-value
pour l’électro-installateur d’associer
un partenaire comme PLAY à un gros-
siste ? », se demande Tim.
Peter en doute : « Vous devriez alors
réussir à combiner les points forts du
grossiste avec ceux de PLAY afin que
le client final puisse toujours comp-
ter sur les prestations de service de ce
dernier. Les dossiers ne doivent pas
moisir dans un tiroir. Quand calcu-
lons-nous le prix final d’une adjudica-
tion ? Ce soir, non ? » Et c’est là que le
bât blesse peut-être, d’après André :
« Vous devez pouvoir garantir ces presta-
tions même lorsque le spécialiste du pro-
duit n’est pas là. Nous préférons appeler
alors le spécialiste. En définitive, nous
voulons pouvoir être aidés tout de suite
lorsque nous sommes en train de rédiger
notre offre. Et ne pas attendre que le spé-
cialiste du produit rentre au bureau. Mon
avis ? Gardez votre savoir-faire au sein de
votre entreprise et continuez à parfaire
ces connaissances. »
La prochaine édition de Fedelec
Magazine dévoilera la suite de cette table
ronde. Nous mettrons alors l’accent sur
la formation et la communication.Peter Van Hecke Dirk Verhellen André Overdulve Tim Van Gasse
Une installation sans le moindre souci. C’est de ça qu’il s’agit. D’un simple changement à une installation vidéo, audio ou de conférence complexe. Vous n’êtes pas seul en tant qu’installateur. Parce que nous sommes – tout comme vous – passionnés par les techniques audiovisuelles. Contactez-nous ou rendez-nous visite. Nos techniciens et ingénieurs se feront un plaisir de vous aider et feront de leur mieux pour que vous atteigniez avec brio le but fixé par votre client.
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Fedelec magazine | 31
PROJETS
La firme ACS d’Ophain est sans aucun doute un cas à part parmi les
membres de Fedelec. Un passionné d’applications audio et vidéo,
David Wilms ne put résister à la tentation de fonder sa propre entre-
prise Audiovisuel Conseils & Services (ACS), spécialisée dans l’installation
de cinéma à domicile, chez des particuliers autant que pour un usage pro-
fessionnel.
David Wilms est un électrotechnicien
agréé, actif depuis plus de 30 ans déjà
dans le secteur audiovisuel à Bruxelles
et en périphérie. Sa fascination pour
l’audio, il la tient de son passé en tant
que disc-jockey et collaborateur actif
de radios libres. Il dut néanmoins renon-
cer à son rêve ultime de devenir ingé-
nieur du son. Mais sa fonction actuelle
de responsable technique audiovisuel à
l’école supérieure ICHEC de Bruxelles l’a
amené, somme toute, très près du but.
Entre-temps, David combine cette acti-
vité avec le travail pour sa propre entre-
prise, Audiovisuel Conseils & Services,
spécialisée dans l’installation de cinéma
à domicile chez des particuliers et éga-
lement de matériel audiovisuel pour les
entreprises. Grâce à son savoir-faire
audiovisuel, apprécié de tous, il parvint
à remporter un important contrat dans
les premières années d’existence d’ACS.
Son premier client fut en effet le Centre
de Langues (CLL), fondé en 1984 par
l’Université Catholique de Louvain (UCL).
Depuis lors, ce centre a étendu ses acti-
vités à plusieurs sites dans la capitale et
en Région Wallonne. Le projet, qui portait
sur l’installation d’un équipement audio-
visuel performant dans les 23 salles de
cours du CLL, fut attribué à ACS sur base
des connaissances et de l’expertise
de David Wilms. Plus tard, il lança son
propre site internet et, en 2005, il inaugu-
rait une salle d’exposition dans son port
d’attache, Ophain.
Uniquement en rénovation
Parmi ses clients, il compte des particu-
liers et des entreprises, dans des pro-
portions qui varient d’année en année.
Les particuliers le trouvent en général
via internet alors que, pour les entre-
prises, c’est surtout le bouche à oreille
qui joue. Un cinéma à domicile s’installe
presque exclusivement lors d’un projet
de rénovation. S’il s’agit d’une construc-
tion neuve, les priorités budgétaires du
maître d’ouvrage seront quelque peu
différentes. L’emplacement idéal est une
pièce sans fenêtres : cave, garage ou
grenier, par exemple. Le minimum requis
est une superficie de 15 m². La plupart
des cinémas à domicile s’installent en
sous-sol parce qu’il s’agit, bien souvent,
d’espaces plus ou moins perdus et que le
risque de nuisances sonores y est mini-
mal pour le voisinage. Le cinéma à domi-
cile valorise donc des espaces perdus,
mais quand il n’y a pas de pièce inutilisée,
le cinéma à domicile peut également être
installé dans une pièce de vie.
Créer un effet « box-in-the-box »
Les dernières décennies, le concept du
cinéma à domicile a fortement évolué
sur tous les plans : électricité, éclairage,
projecteurs, amplis, enceintes, écrans…
« C’est surtout la technologie des pro-
jecteurs vidéo et des amplificateurs qui
a évoluée. La qualité des enceintes,
par contre, était déjà excellente il y a
une vingtaine d’années. Il va de soi que
l’acoustique finale de la pièce (isolation et
finition) joue un rôle prépondérant dans la
réussite d’un projet. Les panneaux inso-
norisants sont essentiels pour l’obtention
du fameux effet « box-in-the-box » ainsi
que pour la prévention des nuisances
sonores. Dans la plupart des cas, je réa-
lise moi-même les structures en bois du
cinéma à domicile – la menuiserie donc
– bien qu’il arrive aussi que le maître d’ou-
vrage prenne cela à sa charge », nous
explique David Wilms.
Cinéma à domicile ? Pourquoi pas
dans le garage ?
Dans une maison unifamiliale à Lembeek
(Halle), David Wilms vient d’installer un
Le cinéma à domicile aide à valoriser des espaces perdus
Le cinéma à domicile s’installe générale-ment lors d’un projet de rénovation.
32 | Fedelec magazine
ciné à domicile dans un vaste garage en L
dont une partie pouvait être entièrement
fermée. A cet effet un bâti en bois com-
plet fut assemblé. « C’est surtout l’ins-
tallation de l’écran qui demande un soin
particulier. Il se monte de préférence sur
un cadre fixe, pourvu d’une toile à micro-
perforations (perméable au son), comme
dans un vrai cinéma. Il s’agit d’une
toile spéciale qui permet d’installer les
enceintes acoustiques derrière un revê-
tement mural. Les écrans se présentent
sous deux formats : 16 :9 – qui est le for-
mat des téléviseurs LCD, LED ou plasma
et 2 :35, le format cinéma. L’avantage de
ce dernier est qu’il correspond à celui
des films montrés en salle, donc plus de
disgracieuses bandes noires au bas et au
haut de l’écran. Par contre, si l’on tente,
par exemple, de projeter des images au
format 16 :9 sur un écran 2 :35, l’on ver-
rait à gauche et à droite de l’image les
bandes noires », poursuit David Wilms.
Projecteur et enceintes
Le projecteur (vidéo) se monte en général
à l’arrière de la salle. On peut faire appel
à plusieurs technologies (LCD, DLP,
LCOS…), toutes avec leurs avantages
et inconvénients. « Le bon choix dépend
entre autres de la taille de la salle et de
l’écran, ainsi que de son format et, bien
sûr aussi, du budget du client. On fixera
de préférence le projecteur sur une paroi
ou au plafond. En matière d’enceintes
acoustiques, le marché propose un large
éventail de produits de qualité. Mais il
est évident qu’on obtiendra les meil-
leurs résultats avec des modèles hauts
rendements, spécifiquement adaptés à
un environnement de cinéma », affirme
David Wilms.
Effets ambiophoniques
« La plupart du temps – et comme
dans le projet de Lembeek – on prévoit
une enceinte pour la voix centrale der-
rière l’écran. Elle est flanquée de deux
enceintes pour effets stéréophoniques
gauche/droit et de deux caissons de
basse. Pour les parois latérales et à
l’arrière, on prévoit des enceintes sup-
plémentaires de type bipolaire ou dipo-
laire, montées à hauteur des sièges, pour
créer un effet ambiophonique. Dans la
plupart des cas, ces enceintes restent
visibles mais il est également possible
de les intégrer dans les parois. Rien que
pour l’installation des enceintes acous-
tiques, il a fallu installer une centaine de
mètres de câbles. Le câblage purement
électrique est de la même envergure et
j’installe aussi la ventilation nécessaire et
une climatisation réversible (chaud-froid)
qui sera mise en service par un frigoriste
agréé », ajoute encore David Wilms.
L’amplificateur est le « master »
On peut considérer l’ampli comme le
« master » d’une installation de cinéma
à domicile. C’est, en quelque sorte, le
centre névralgique réunissant les diffé-
rents appareils. L’image et le son partent
de l’ampli et sont envoyés, via un câble
HDMI, vers le projecteur. L’ampli ren-
ferme un processeur spécial – appelé
On peut considérer l’ampli comme le « master » du ciné à domicile.
Eclairage du cinéma à domicile
En matière d’éclairage, les clients optent par exemple pour une combinaison de
lampes LED sous l’écran et d’un éclairage indirect traditionnel, encastré dans les
parois. Le système d’éclairage d’un ciné à domicile fait partie des aménagements
intérieurs. Les possibilités sont légion. Tout d’abord, la commande d’éclairage doit
être conviviale avec, comme élément quasi indispensable, un système de gestion
centrale.
Fedelec magazine | 33
« scaler » – qui analyse la qualité des
images et la réajuste si nécessaire pour
ensuite les transmettre au projecteur.
Un circuit audio spécifique fait de même
pour le son afin d’optimiser la qualité en
fonction de la taille et de la résonance du
local de projection.
Une seule télécommande
L’équipement d’une salle de ciné à domi-
cile comprend la plupart du temps un lec-
teur Blu-Ray qui permet une reproduc-
tion optimale des DVD (vidéo) et des CD
(audio). Un décodeur numérique fait aus-
si partie des indispensables. Le marché
propose actuellement de nombreuses
chaînes en qualité HD. Un disque dur
multimédia peut également s’avérer utile
et il est possible, aussi, de raccorder des
consoles de jeux au système. Toutes ces
applications ne requièrent néanmoins
qu’une seule télécommande.
Le marché actuel
Spécialiste des concepts globalisés pour
cinéma à domicile, ACS a peu de véri-
tables concurrents, ce qui ne veut pas
dire qu’il n’y a pas de problèmes, pour-
suit David Wilms. « Les rares entreprises
actives dans la branche ne proposent en
général que certains composants indivi-
ACS & FEDELEC
David Wilms a fondé son entre-
prise à exploitant unique en 2005 à
Ophain, en Brabant-Wallon. Depuis
2007, cet électricien agréé est égale-
ment membre de Fedelec Brabant-
Wallon. « Vu le créneau très spéci-
fique de mes activités, je suis un cas
à part, et surtout parmi les membres
de cette division de Fedelec. Si plu-
sieurs projets se présentent simulta-
nément, je collabore avec des par-
tenaires de confiance. Par exemple
pour les travaux de menuiserie, afin
de pouvoir terminer un ciné à domi-
cile et faire réceptionner le projet à
temps », explique David Wilms.
duels et non pas des installations com-
plètes. C’est sur ce plan que j’essaie de
me démarquer de la concurrence. Il s’agit
d’un segment spécialisé où l’internet joue
un rôle prépondérant. D’une part pour
l’apport de clients mais, d’autre part aus-
si, comme source d’information pour des
bricoleurs passionnés qui tentent – par
mail ou par téléphone – de me soustraire
trucs et ficelles techniques pour réaliser
eux-mêmes, ou pour compte d’un tiers,
une installation de ciné à domicile. Mais
la concurrence vient surtout des grandes
surfaces qui proposent des installations
de ciné à domicile soi-disant ‘prêtes à
l’emploi’. Plongé dans un tel environne-
ment, le client aura tendance à faire un
achat impulsif. Assistance et service
après-vente restent bien souvent lettre
morte. Un spécialiste, par contre, peut
offrir à ses clients la plus-value et le ser-
vice qu’ils sont en droit d’attendre. »
( Par Philip Declercq - photos : ACS)
www.son-cinema.be
PROJETS
« Un spécialiste peut offrir à ses clients la plus-value et le service qu’ils sont en droit d’attendre. » - David Wilms, directeur d’Audiovisuel Conseils & Services
Les enceintes peuvent rester visibles, mais il est également pos-sible de les intégrer dans les parois.
C’est surtout la technologie des projecteurs vidéo et des amplificateurs qui a évolué.
34 | Fedelec magazine
Les systèmes de vidéophonie à deux fils ne sont pas nouveaux sur le marché. Mais avec
DUOX, FERMAX est le premier spécialiste de niche à lancer un système totalement
numérique. « Sur le plan technique, ce dernier offre une qualité supérieure, une plus grande capacité, plus de
flexibilité et est très facile à installer. L’approche commerciale est également différente : la décision d’achat ne relève
plus d’une décision commune de tous les occupants d’un immeuble, mais de chaque propriétaire séparément. Une
nouvelle ère a débuté pour tous ceux qui sont concernés par les portiers vidéo », déclare Jean-Pierre Piret de la société
ABYZ de Galmaarden, distributeur national, entre autres, de FERMAX.
Premier système de vidéophonie Smart entièrement numérique, à deux fils
Chaque propriétaire décide de
façon autonome
A partir d’aujourd’hui, les propriétaires
désirant faire installer un système de
vidéophonie dans leur logement peuvent
le faire sans obliger leurs voisins à faire
de même. Ces derniers pourront par
exemple préférer un interphone ou
encore de ne pas faire de dépense sup-
plémentaire. Le modèle choisi pourra
être remplacé plus tard, sans intervention
ni permission des voisins. Le nouveau
DUOX, le système intelligent de FERMAX,
fonctionne en effet sur deux fils non pola-
risés sans accessoire supplémentaire.
Ceci veut dire : pas de distributeur, pas
de répartiteur et encore moins de com-
mutateurs. Dès que le portier vidéo est
en place, l’installation commune est très
simple et identique pour l’interphonie
comme pour la vidéophonie.
Paquets de données numériques
Le système DUOX transforme toutes les
informations venant de la platine de rue
(audio, vidéo et données) en paquets de
données numériques. Ces derniers sont
ensuite décodés, dans le poste intérieur,
en audio et vidéo. Sur papier, le système
est basé sur le même principe que le sys-
tème IP utilisé dans des installations plus
coûteuses de par le monde. Alors que
ces systèmes sont conçus pour des bâti-
ments neufs et un câblage spécifique,
DUOX fonctionne également sur un
câblage existant, quelle que soit la sec-
tion des fils. Même s’il s’agit d’anciens fils
de sonnette.
Points forts
Le premier avantage est une qualité
audio et vidéo supérieure. L’image et le
son, à présent convertis en bits, ne sont
plus soumis aux interférences dans les
câbles. Autre amélioration substantielle,
la simplicité en termes d’installation et
de programmation. Sur le plan de l’ins-
tallation, il suffit de deux fils, ce qui évite
les erreurs ; et sur le plan de la program-
mation, DUOX dispose d’une assistance
vocale pour la mise en service. Et pour
finir, l’avantage de la flexibilité, car DUOX
permet de répondre à des exigences dif-
férentes en un seul et même projet.
Nouveau business plan
Selon Jean-Pierre Piret d’ABYZ, ceci
résultera en un nouveau scénario pour
toutes les parties concernées par la
commercialisation et l’installation de ce
type d’appareils. « Avant tout, parce que
DUOX entraînera une croissance expo-
nentielle du nombre de moniteurs vidéo
installés. En outre, son lancement impli-
quera, à l’avenir, une fidélité plus grande
des nouveaux clients, puisqu’il s’agit
d’un système numérique. Cela concer-
nera des logements pour lesquels nous
pourrons proposer des extensions ; en
d’autres termes, des fonctionnalités et
des applications qui n’apparaîtront que
plus tard dans le catalogue FERMAX.
(Par Philip Declercq - photos : Fermax)
www.abyz.be
Le vidéo-phone iLoft de
FERMAX.
Fedelec magazine | 35
projetS
Récemment la maison de repos et de soins (en néerlandais woonzor-
gcentrum ou WZC), la ‘WZC Ter Deinsbeke’, du Centre Public d’Ac-
tion Sociale (CPAS) de Zottegem, subissait une rénovation en profon-
deur. Celle-ci ne s’est pas limitée au changement de nom en WZC Egmont.
Quelques vieux bâtiments ont été rasés et remplacés par des constructions
neuves dans le style et la continuité du reste des bâtiments. Les travaux
d’électricité ont été réalisés par la société EDF de Waregem, spécialisée dans
les projets concernant, entre autres, le secteur des soins de santé.
Techniques de pointe pour le projet d’insertion de la WZC Egmont
La WZC a une capacité de quelque
190 lits agréés et remplit trois fonctions :
celle de maison de repos et de soins,
celle de centre de soins de jour et celle
de centre de services. Le maître d’ou-
vrage pour ce projet en soins de santé est
Belfius, qui a déjà réalisé par le passé de
nombreux projets dans ce domaine, et
entre autres les maisons de repos et de
soins d’Oostkamp et de Lede. Le don-
neur d’ordre est le CPAS de Zottegem.
Ils ont défini ensemble les principes
esthétiques et fonctionnels du projet et
un cahier des charges a été rédigé. La
conception de ce projet d’insertion, réa-
lisée par le Cabinet d'architectes Boeckx
et Partenaires, prévoit six ensembles/
unités de soins. Ceux-ci ont été bapti-
sés du nom des communes constituant
l’agglomération de Zottegem (Strijpen,
Oudenhove, Erwetegem et Velzeke)
et comptent chacun quelque 40 rési-
dents. Le maître d’œuvre technique
est le Bureau d’études De Klerck sa. La
sprl ProCo est chargée de la direction
de projet et de la coordination. Outre
l’entreprise de gros-œuvre et finitions,
la société Artes-Depret, huit entreprises
auxiliaires collaborent à ce projet, dont
la société EDF (Elektriciteitswerken
Decaigny Freddy – voir encadré) pour les
travaux d’électricité.
Un seul grand établissement de
soins
Là où il y avait auparavant trois blocs indé-
pendants, fonctionnant dans une cer-
taine mesure de manière indépendante,
tous les services font aujourd’hui partie
d’un seul grand établissement de soins.
Le fonctionnement opérationnel de la
WZC a été fortement modifié. Il a été déci-
dé de démolir les blocs les plus anciens,
à savoir A et C, et d’utiliser la place lais-
sée vacante pour des places de parking.
L’aile D, ’moins ancienne’, abritant les
bureaux et la maison sociale du CPAS,
est conservée. La rénovation des blocs
restants est prévue dans une phase ulté-
rieure. Le bâtiment neuf devait répondre
aux normes actuelles, tant sur le plan des
techniques de construction et opération-
nel, qu’architectural, et comporte égale-
ment 4 niveaux. Il comprend, par étage,
deux services ou groupes d’âge. Le choix
s’est porté sur des matériaux durables.
Les bâtiments existants, en briques, ont
reçu une extension, dans le cadre de la
construction neuve, impliquant ainsi
que l’isolation et le mur creux ont pu être
continués, ce qui est idéal pour le calcul
de la performance énergétique du bâti-
ment (PEB). Parmi les autres choix, on
peut citer l’utilisation de béton architec-
tonique, les grandes surfaces vitrées à
vitrage réfléchissant et pare-soleil.
Rupture de style
Le complexe rénové a pour objectif
d’inaugurer une rupture de style avec
le passé. Ceci veut dire, entre autres, la
création d’espaces baignés de lumière,
pleins de transparence, ainsi que d’une
ambiance chaleureuse, de flexibilité…
Les nouvelles chambres pour résidents
ont une surface de 25 m², y compris un
grand bloc sanitaire, facilement acces-
sible à des patients en fauteuil roulant.
La porte coulissante permet de fermer
le bloc sanitaire, ou la partie d’accès,
de façon à donner plus de place. Afin de
faciliter l’entretien, il a été opté pour des
Le vaste patio intérieur de la maison de repos
Egmont rénovée.
36 | Fedelec magazine
sols suffisamment antidérapants et des
placards dans les chambres.
Techniques de pointe
En ce qui concerne les lots techniques,
il a été décidé d’installer, ne fut-ce que
comme solution redondante, une cogé-
nération. Les travaux d’électricité, réa-
lisés par la société EDF de Waregem,
ont été démarrés en août 2014. « Ce qui
est intéressant dans ce genre de pro-
jets, c’est qu’à peu près toutes les tech-
nologies nouvelles ou actuelles inter-
viennent : éclairage à leds, câblage à
fibres optiques, ASI, câblage de don-
nées, groupes électrogènes… et que
nous pouvons mettre en œuvre tout
notre savoir-faire », affirme Christophe
Decaigny. Les travaux ont commencé par
la création de saignées et de percements
pour la pose du câblage et des chemins
de câbles. L’installation comporte plus
de 500 mètres de chemins de câbles
par niveau de construction. Et, au total,
plus de 100.000 mètres de câbles élec-
triques et plus de 70.000 mètres de câble
informatique. Elle comporte également
un poste de transformation d’une puis-
sance de 630 kVA et 900 A de courant
nominal. Les faux plafonds ont été mis
en place après la pose des interrupteurs
et des prises. Dans ces faux plafonds
ont ensuite été installés les luminaires,
l’éclairage de sécurité, les détecteurs
de fumée et les haut-parleurs. En ce qui
concerne l’éclairage, seuls les bureaux,
les salles de réunion et locaux annexes de
la cuisine ont été équipés de luminaires à
tubes fluorescents classiques. Dans les
circulations, les chambres et la cuisine
ont été installés des luminaires à leds, de
marque, entre autres, Zumtobel, Modular
Lighting (éclairage ponctuel) et Trilux.
Rien que pour les encastrés techniques
des circulations, il faut compter plus de
500 luminaires. L’éclairage extérieur est
également composé de luminaires à leds,
principalement de fabrication Thorn.
Systèmes à boucles sophistiqués
L’installation comporte également des
systèmes d’alarme incendie et de vidéo-
surveillance. L’installation d’alarme
incendie comporte 13 boucles. Les
détecteurs, principalement implantés
dans les circulations, disposent de leur
propre adresse individuelle. En ce qui
concerne la vidéosurveillance, il y a une
trentaine de caméras de sécurité répar-
ties sur la totalité du site, y compris les
abords extérieurs. Chaque circulation
de la maison de repos est filmée. Le
système de détection d’errance com-
porte quelque 30 boucles. Chaque cage
d’escaliers, chaque porte menant, par
exemple, à la cafeteria ou vers un autre
étage, est surveillée par une boucle de
détection d’errance. Il s’agit d’une ins-
tallation Televic, équipée de badges de
localisation et d’appel ainsi que de cen-
trales Solar, intégrant également l’ap-
pel infirmières et la diffusion musicale.
La boucle n’est activée que lorsque la
porte concernée est en position ouverte.
L’ajout de contacts de porte empêche les
alarmes intempestives. La difficulté avec
cette sorte de projet en soins de santé est
souvent le grand nombre de portes diffé-
rentes, et les divers types d’automatisa-
tion liés, selon qu’elles concernent une
section hébergeant des déficients men-
taux ou bien des seniors ayant toute leur
tête.
Technologie MiFare
Toutes les portes, même celles des
locaux de rangement, sont équipées
de lecteurs de badges à technologie
MiFare, destinés au personnel soignant.
Christophe Decaigny : « Il s’agit d’un
système ouvert qui, entre-temps, est
devenu la norme dans le secteur des
soins de santé, et qui a été également
été mis en place sur les autres sites du
CPAS de Zottegem. Un des points forts
de cette technologie est ‘Proximity’, le
fonctionnement sans contact. » Tous
les locaux Infirmière et chambres dis-
posent d’un écran tactile (un par sec-
La technologie miFare, devenue entre-temps la norme dans le secteur des soins de santé, est également mise en œuvre dans la maison de repos et sur les autres sites du CPAS. Un des points forts de cette technologie est ce
que l’on appelle ‘Proximity’, le fonctionnement sans contact. »
En divers endroits des locaux techniques de la maison de repos ont été installés des racks
informatiques MultiMediaConnect de marque Techno Specials.
Fedelec magazine | 37
tion) d’où il est possible d’émettre ou de
recevoir un appel. L’établissement dis-
pose d’un réseau wifi complet, afin que
l’appel Infirmière puisse aussi se faire de
façon mobile. Le personnel peut recevoir
les appels via les smartphones. Quelque
120 antennes ont été installées dans ce
but sur l’ensemble du site de la maison de
repos, y compris les bâtiments existants.
L’adresse IP remplace le câble
coaxial
Les postes de télévision des chambres
des seniors ont été fournis par la socié-
té Telesignal. Ils fonctionnent via une
liaison informatique pour laquelle cette
entreprise d’Harelbeke a conçu et fabri-
qué sur mesure une plate-forme numé-
rique. Telesignal reprend le signal émis
depuis le Centre de diffusion de l’opé-
rateur télécom. Ce signal est ensuite
transmis via le réseau informatique vers
les chambres, les locaux Infirmière et
les salles de séjour. Cette plate-forme
permet de communiquer aux résidents,
dans les salles de séjour où sont installés
des écrans de projection de 55 pouces,
des informations concernant l’établis-
sement (entre autres les menus des
repas, les activités…). Dans la cuisine
industrielle aussi, toutes les précautions
possibles ont été prises. Tous les lumi-
naires, commutateurs et appareils élec-
troménagers sont étanches aux projec-
tions d’eau. Ceci est également valable
pour les appareils électroménagers des
chambres des résidents. Chaque unité
de soins dispose d’une salle de séjour
équipée d’un lave-vaisselle industriel.
Projet modèle en termes de
coopération
La particularité de ce projet de construc-
tion est sans conteste le déroulement
harmonieux des travaux sur le chantier.
L’établissement rénové pourra être mis
en service 3 à 4 mois avant la date de
réception prévue des travaux (à savoir à
la fin de l’année). « Ceci est certainement
lié au fait que le projet a été réalisé par
une équipe de construction soudée au
sein de laquelle la communication s’est
déroulée sans problème. Non négli-
geable aussi, le fait que toutes les parties
intéressées avaient déjà collaboré parfai-
tement à d’autres projets de construction
par le passé », affirme encore Christophe
Decaigny.
(Par Philip Declercq)
EDF & FEDELEC
La société EDF, de Waregem, créée
en 1975, est membre depuis 1980
de Fedelec. L’entreprise était spé-
cialisée au départ dans les instal-
lations d’alarme pour le secteur
bancaire, mais s’est entre-temps
consacrée surtout aux marchés
publics (secteur des soins de santé,
bureaux, musées…). Son créateur,
Freddy Decaigny, d’abord membre
fondateur, est devenu Président de
Fedelec Flandre occidentale. Avec
son fils Christophe, la deuxième
génération est venue aux com-
mandes en 2003. Depuis 2009, il
est en charge des activités quoti-
diennes de l’entreprise. L’an passé,
Christophe a également été admis à
la direction de Fedelec Flandre occi-
dentale. L’entreprise compte actuel-
lement environ 50 collaborateurs,
dont 2 ou 3 chefs de projets à temps
plein, ayant de longs états de service
chez EDF. Ils y ont débuté comme
ouvriers, sont passés ensuite chefs
de chantier et sont devenus entre-
temps des chefs de projet qualifiés.
« Ce qui est intéressant dans ce genre de pro-jets, c’est qu’à peu près toutes les technologies nouvelles ou actuel-les interviennent. » - Christophe Decaigny, directeur d’EDF
De gauche à droite Guy Van Den Bossche et Johan Kegels (CPAS Zottegem), Eddy Guilbert (de Belfius), Davy Derynck (Artes-Depret), arch. Els Van Geenhoven (Boeckx & Partners), Dirk Delsoir,
Christophe Decaigny et Pascal Vanbossel d’EDF.
Quelques uns des nombreux tableaux électriques construits et installés par EDF
dans la maison de repos.
projetS
38 | Fedelec magazine
Plus besoin de présenter les
outils professionnels de
Bosch. Ils ont non seulement
largement démontré leur fiabilité et
leur efficacité mais en outre, le fabri-
cant s’efforce aussi de proposer des
techniques innovantes qui serviront
vraiment à l’homme de métier. Nous
vous dévoilons quelques nouveautés
prévues pour cet automne.
Bosch Power Tools innove
FlexiClick garantit la flexibilité
Sur le chantier, le professionnel préfère
ne pas emporter trop d’outils, surtout
lorsqu’il s’agit de réparations car dans
ces situations, on manque souvent d’es-
pace. C’est pourquoi Bosch a imaginé le
système FlexiClick 5 en 1 : une série de
quatre embouts pour la visseuse sans fil
GSR 14,4 V-EC FC2 Professional ou GSR
18 V-EC FC2 Professional. L’ensemble
comprend un renvoi d’angle et un man-
drin excentré, permettant de visser
dans les espaces étroits. Les embouts
peuvent être montés dans 16 positions,
tandis que la longueur totale de l’appareil
ne dépasse pas 270 mm. Le mandrin de
perceuse permet de convertir la visseuse
en perceuse-visseuse. On appréciera
particulièrement l’embout perforateur.
Grâce à un mécanisme de frappe exclu-
sif intégré, la visseuse se transforme en
marteau perforateur capable de produire
une énergie d’impact de 1,0 J. Ainsi, le
professionnel peut aussi percer des
trous jusqu’à 10 mm de diamètre dans
le béton, tout cela avec un seul appareil
compact sur batterie. La visseuse sans fil
de 18 V est compatible avec les batteries
Wireless Charging sans contact, ce qui
rend l’ensemble encore plus pratique à
l’usage.
Nouveautés du côté du Wireless
Charging
L’automne dernier, Bosch nous pré-
sentait son système de recharge sans
contact Wireless Charging. Il permet de
recharger la batterie par induction, un
peu comme une brosse à dents élec-
trique. Il suffit de placer la batterie sur le
chargeur et la recharge s’effectue auto-
matiquement. La batterie peut donc res-
ter emboîtée sur l’appareil.
Depuis, Bosch a étendu les possibilités
de cette gamme. Ainsi, outre la batterie
d’origine de 2,0 Ah, il en existe désor-
mais une version à double capacité,
c’est-à-dire de 4,0 Ah. Ce qui intéressera
peut-être encore plus les techniciens de
maintenance, c’est le système de range-
ment L-Boxx mis au point en collabora-
tion avec Sortimo. Le système de ran-
gement s’intègre très simplement dans
un aménagement de véhicule utilitaire
Sortimo. Le L-Boxx correspondant peut
accueillir un appareil équipé de deux bat-
teries Wireless Charging. La disposition
du L-Boxx est conçue pour permettre
le positionnement précis des batteries
afin de garantir leur chargement. Il suffit
d’emboîter la box sur le système de ran-
gement et les batteries se rechargent
automatiquement pendant le trajet du
professionnel vers son chantier. Ainsi a-t-
il l’assurance d’arriver toujours sur place
avec des outils parfaitement rechargés.
A défaut d’un système L-Boxx, on pour-
ra utiliser le holster de charge spécial.
Celui-ci peut être accroché dans l’utili-
taire et assure également la recharge de
la batterie pendant les déplacements. Le
holster est compatible avec sept types
de visseuses sur batterie 18 V.
(Par Alex Baumans)
www.bosch-pt.com
Le système Wireless Charging a été étoffé avec des char-
geurs pour usage mobile. Ces derniers sont compatibles
avec le système de rangement Sortimo.
Le mécanisme de frappe unique permet de transformer la visseuse en
perceuse-visseuse.
Fedelec magazine | 39
PROJETS
Après ses études, Bernard Van
Rysseghem a travaillé tout d’abord pour
diverses entreprises industrielles. Entre
autres, pour un constructeur de tableaux
de Gand. « Câbler un tableau électrique
ne s’apprend pas à l’école mais unique-
ment sur le tas », affirme Van Rysseghem.
Il a travaillé ensuite pour un gros installa-
teur d’Aalter, chez lequel il a tout d’abord
exercé des activités du même type, mais
est passé plus tard dans les bureaux, où
il s’est occupé entre autres, des études,
des achats et des devis. Lorsque la
seconde génération de cette entreprise
familiale est devenue prête à reprendre
les commandes, il a décidé de monter
sa propre entreprise d’installations élec-
triques, dans son lieu de résidence de
Vinkt (Deinze). De par son expérience
professionnelle et ses antécédents, il
s’est surtout orienté vers les installations
pour des clients industriels : détaillants,
PME et industriels, des zones d’activités
locales…, et bien entendu aussi vers l’en-
tretien de ces installations.
Croissance par des acquisitions et
nouvel élan
Francis Verspeelt est un entrepreneur
passionné d’automobile qui a, entre
autres, conquis ses galons dans le monde
des garages. Il s’est élevé, de mécanicien
à chef d’atelier, dans un garage d’Olsene,
et a été responsable pendant plus de 10
ans de l’après-vente auprès d’un gros
concessionnaire Mercedes de Flandre
occidentale. Stefaan Vallaeys, un ami
entrepreneur, lui a demandé un jour pour-
quoi il ne montait pas sa propre affaire.
Francis Verspeelt ne trouva pas cette
proposition si mauvaise, à condition qu’il
s’agisse d’une marque d’automobile alle-
mande. Peu de temps après, Vallaeys le
présenta pour reprendre un concession-
naire officiel VW d’Evergem. L’achat du
garage d’Evergem s’est avéré un coup
dans le mille. Il y a quatre ans, le bâtiment
a été rénové en profondeur et rafraîchi ;
la vente de voitures a pu y être fortement
dynamisée. Dans ce garage où travaillent
une trentaine de collaborateurs, l’accent
est mis sur Volkswagen, les utilitaires
Volkswagen et My Way, avec les ateliers
de mécanique et de carrosserie corres-
pondants.
Centralisation
Il y a deux ans, MIG Motors reprenait
également le garage VW Van Den Heede
d’Aalter, et l’an dernier, le garage De
Baets d’Eeklo. L’ancien garage VW du
centre d’Aalter n’avait pas d’avenir à cet
endroit, et le garage d’Eeklo n’offrait que
peu de perspectives commerciales.
C’est pourquoi MIG Motors a décidé de
centraliser ces deux garages sur un ter-
rain en friche de 9.800 m² situé le long
de la Watermolenstraat à Aalter. « L’un
des points forts est que nous pourrons
désormais distribuer la marque Skoda
non seulement à Eeklo mais aussi à
Aalter. Ce qui signifie que nous dis-
tribuons à présent Skoda sur toute la
région du Meetjesland », affirme Francis
Verspeelt. Avec ce garage flambant neuf
d’Aalter, d’une surface de 3.000 m², MIG
Motors continue à investir dans la mobi-
lité. « Dans le monde actuel de l’automo-
Le nouveau complexe de garage VW-Skoda le long de la Watermolen-
straat à Aalter a pu être terminé en à peine 102 jours ouvrés. Sous le
nouveau nom de MIG Motors (Mobility Investment Group), son direc-
teur Francis Verspeelt réunit les reprises récentes du Garage Vandenheede
d’Aalter (Volkswagen) et du Garage De Baets d’Eeklo (Volkswagen et Skoda).
Pour les travaux d’électrotechnique de ce projet, il a fait appel à la société B.
Van Rysseghem. Il travaille également avec cette entreprise d’installations
électriques pour le nouveau garage Audi qui est en cours d’aménagement à
Sint-Martens-Latem.
Avec le nouveau garage MIG Motors Francis Verspeelt centralise à Aalter
deux acquisitions récentes de garages VW et Skoda-garages de la
région du Meetjesland.
Investir dans une mobilité nouvelle, économe en énergie
40 | Fedelec magazine
La pose des chemins de câbles Vergokan faisait partie des premières tâches de la
société de Deinze.
bile, on vend de plus en plus de voitures,
malgré que les marges se soient forte-
ment réduites. »
Directives venant de Wolfsburg
Un projet a été dessiné, conjointe-
ment avec Paul Temmerman, archi-
tecte à Mariakerke ; l’entreprise de
gros-œuvre était la société Algemene
Bouwonderneming Vandenbussche
(Entreprise générale de construc-
tion) d’Aalter. Il n’y a pas eu de maîtrise
d’œuvre. Il va de soi que ce sont surtout
les directives du fabricant de voitures de
Wolfsburg qui ont été prépondérantes
lors de l’aménagement et la finition
des showrooms, ateliers, et aménage-
ments extérieurs… Et ceci, tant pour le
showroom VW que le showroom Skoda.
Quelques principes, intégrés depuis
quelque temps déjà dans le monde des
garages, tels que la réception directe des
personnes présentant leur véhicule en
entretien, sont également appliqués ici
pour les deux marques (avec chacune
sa propre voie d’entrée). Pour le service
et l’entretien des voitures, l’atelier est
toutefois commun. En matière d’énergie
renouvelable, une mini-cogénération a
été installée par la société Van Wingen
d’Evergem. Côté rue, deux énormes
totems VW et Skoda décorent désormais
la façade.
Faux plafonds
Les parois des showrooms sont obliga-
toirement blanches. Tout comme dans
tous les garages VW de par le monde, il
a été opté pour des planchers bois. Dans
le showroom et les bureaux, des faux
plafonds ont été installés pour cacher
certaines structures. Etant donné qu’il
s’agissait d’une construction neuve avec
pas mal de fausses cloisons, la création
de saignées et de percements a donc été
assez réduite. Il a fallu au total 15 km de
câbles ordinaires et 5 km de câble infor-
matique. Les chemins de câbles utilisés
sont de marque Vergokan. Les premiers
travaux concernaient aussi l’installa-
tion des prises, surtout dans les plan-
chers ; les boîtes de sol sont de marque
Stagobel. Deux tableaux électriques ont
été installés dans le bâtiment du garage.
Eclairage
En ce qui concerne le showroom, VW
s’en tient toujours, à l’échelle mondiale,
à la norme interne toujours en vigueur
(période de 5 ans). « En effet, pour les
showrooms, il n’est pas encore prévu
d’éclairage à leds. Ce qui n’empêche pas
que dans les locaux de stockage et les
bureaux, par exemple, des luminaires à
leds aient effectivement été installés, et
c’est aussi le cas pour l’éclairage exté-
rieur. L’éclairage des deux salles d’expo-
sition comporte quelque cent soixante
luminaires équipés de différents types
de lampes à décharge de Wever & Ducré,
entre autres des lampes à décharge HIT.
L’éclairage extérieur est équipé de lumi-
naires de marque ZUMTOBEL. En ce qui
concerne l’éclairage de sécurité du bâti-
ment, il a été opté pour des blocs auto-
nomes. La détection intrusion est gérée
par une entreprise spécialisée. Le nou-
veau complexe de garage d’Aalter n’est
pas équipé d’un système de domotique
ou KNX ; toutefois, l’éclairage est piloté via
une commutation intelligente (LOGO). Les
« C’est le client qui détermine l’activité exercée à cet endroit, et donc quelles seront les influences externes. » - Bernard Van Rysseghem, directeur de B. Van Rysseghem
L’éclairage des deux salles d’exposition comporte quelque cent soixante luminaires équipés de différents types de lampes à décharge de Wever & Ducré, entre autres des lampes à décharge HIT.
Fedelec magazine | 41
PROJETS
blocs sanitaires et les locaux de stockage
ne comportent pas d’interrupteurs, mais
dans l’optique des économies d’énergie,
ils sont équipés de détecteurs », nous
apprend Bernard Van Rysseghem.
Câblage sans halogène
En tant qu’électricien expérimenté,
Bernard Van Rysseghem sait que dans
le cadre de tels projets, la constitution
du dossier technique destiné au bureau
de contrôle n’est pas une sinécure. « Il
faut en principe plusieurs documents,
dont une liste des influences externes
et une analyse de risques. En défini-
tive, ceci concerne des informations
que l’on doit obtenir du client même.
Car c’est le client qui détermine l’activi-
té exercée à cet endroit, et donc quelles
seront les influences externes. Il s’agit
en fait d’un sujet que le client, l'archi-
tecte et le bureau d'études maîtrisent le
mieux et qui doit être préparé par eux.
En fin de compte, le choix du matériel
que nous effectuons dépend de cette
liste d’influences externes qui est impo-
sée depuis la mi-2013. Dans ce pro-
jet, tous les câbles sont sans halogène,
indépendamment de ce que la liste des
influences externes pourrait imposer.
FEDELEC & LA SPRL B. VAN RYSSEGHEM
La sprl B. Van Rysseghem est membre de Fedelec depuis 1996. Un an plus tard
déjà, Bernard Van Rysseghem accédait à la direction de la section Fedelec de
Flandre orientale. De mai 2012 à mai 2015 inclus, il était président de cette section
qui, avec ses plus de 200 membres est la plus grande de tout le pays. Il conti-
nue cependant à faire partie de STS (Techniques Spéciales) de Flandre orientale,
l’association coiffant les fédérations, et qui prend à cœur les intérêts de tous les
installateurs (plomberie sanitaire & CVC et électricité) et plaide pour la poursuite
de l’intégration des deux ‘sortes’ d’installateurs. Pour le moment, il travaille avec
5 collaborateurs, son épouse s’occupant du suivi administratif. En ce qui concerne
l’évolution future de sa propre entreprise, il veut surtout lui conserver une taille
modeste et continuer à assurer un service de qualité à ses clients. Bernard Van
Rysseghem : « En moyenne, nous réalisons entre 4 et 6 gros projets à l’année. Les
autres activités concernent des travaux de taille plutôt petite d'extension ou de
modification, et bien entendu, des travaux d’entretien. »
Un câblage sans halogène signifie aussi,
entre autres, qu’en cas d’incendie, la for-
mation de fumées est réduite. Les instal-
lations électriques du nouveau complexe
de garage ont été vérifiées par l’orga-
nisme de contrôle agréé Van Hemelen.
Ce projet de garage n’a pas nécessité de
poste de transformation haute tension
indépendant. Toute la puissance néces-
saire, soit environ 97 kVA, est fournie par
le réseau de distribution basse tension »,
nous informe Bernard Van Rysseghem.
De l’utilité d’être membre
En ce qui concerne l’avenir de Fedelec,
Bernard Van Rysseghem nous confie
encore : « Fedelec doit essayer davan-
tage encore de donner à ses membres
le sentiment qu’elle est là pour eux.
Les membres ne sont pas toujours
conscients des divers services qu’il leur
est possible d’utiliser. Il doivent sur-
tout (continuer à) s’informer au sujet de
tout ce qui peut toucher leur entreprise :
réglementation, formation, questions
sociales… et utiliser les canaux existants.
Acquérir des connaissances et échanger
des expériences avec des collègues sont
ici cruciaux ».
(Par Philip Declercq)
Francis Verspeelt, directeur de MIG Motors Aalter/Evergem, et Bernard Van Rysseghem de l’entreprise éponyme d’installations électriques
de Deinze.
L’éclairage extérieur est équipé de luminaires à leds de marque ZUMTOBEL
Pour ce projet, Il a fallu au total 15 km de câbles ordinaires et 5 km de câble informatique.
42 | Fedelec magazine
Rittal commercialise sous le
nom de Blue e+ une toute
nouvelle génération de cli-
matiseurs. Ces appareils sont éner-
gétiquement plus efficaces que les
solutions de refroidissement exis-
tantes et plus performants en termes
de flexibilité, de sécurité et d’utili-
sation. Le fournisseur de systèmes
pour armoires de distribution se
profile ainsi comme un fabricant à la
pointe de la technologie en matière
de climatisation d’armoires système.
La nouvelle génération de climatiseurs Blue e+ améliore la rentabilité
En Europe, on estime à env. 2 millions,
le nombre de groupes de climatisation
d’armoires de distribution raccordés au
réseau, et qui engendrent des émissions
annuelles de CO2 d’environ 4 millions
de tonnes. « Afin d’augmenter l’effica-
cité énergétique, Rittal lance sa nouvelle
génération de climatiseurs Blue e+ basée
sur un procédé hybride innovant et bre-
veté », annonce Danny Forré, Product
Manager climatisation chez Rittal sa. Ce
procédé associe un compresseur et un
‘tube de chaleur’ ou ‘heat pipe’ lequel
assure un refroidissement passif. Le
compresseur ne se met à fonctionner
que lorsque le refroidissement passif est
insuffisant. La stratégie de réglage du
fonctionnement hybride est optimisée en
fonction de l’économie d’électricité réa-
lisée à charge partielle et améliore ainsi
l’efficacité énergétique. A 65 % de charge
partielle, les deux systèmes fonctionnent
en mode hybride, ce qui les rend 4 fois
plus efficaces qu’un appareil traditionnel.
Les ventilateurs comme les compres-
seurs sont entraînés par des moteurs à
courant continu. Grâce à une technolo-
gie d’onduleur, qui par une régulation de
tension permet de régler en continu la
vitesse de rotation du compresseur et du
ventilateur, le système fournit toujours la
quantité de refroidissement exactement
nécessaire. Selon les premiers résultats
d’essai, c.-à-d. des valeurs réellement
mesurées dans des installations pilotes
auprès de divers clients européens, des
économies jusqu’à 75 % sont possibles.
Tension d'entrée pour différents
réseaux
Lors du développement, l’attention s’est
également portée sur d’autres plans en
termes d’efficacité et de flexibilité. Grâce
à leur capacité d’alimentation multi-ten-
sion brevetée, tous les appareils sont
compatibles avec les réseaux de distribu-
tion mondiaux courants. La plage de ten-
sion d’alimentation possible va de 110 V
(monophasé) à 480 V (triphasé), pour des
fréquences réseau de 50 ou 60 Hz. Le cli-
matiseur est identique pour les USA, l’Eu-
rope et le Japon. Ceci diminue le nombre
de variantes. Les appareils disposent
également d’un listing UL, de sorte qu’ils
peuvent être facilement utilisés pour des
projets nécessitant une certification UL.
Grâce à la régulation constante du refroi-
dissement, la contrainte de ‘Thermal
Stress’ est supprimée pour tous les
composants de l’armoire de distribution.
Les variations constantes de tempéra-
ture appartiennent désormais au passé.
Ceci augmente la durée de vie des com-
posants du climatiseur comme de l’ar-
moire et génère une sécurité plus grande
du processus. Les appareils Blue e+
couvrent une plage de puissance de 2500
à 6000 watts et peuvent fonctionner à des
températures allant de -30° à +60°C.
Une utilisation simple pour un
service plus rapide
L’affichage graphique tactile donne
toutes les informations pertinentes. Les
informations-système sont affichées
dans plusieurs langues. Les indica-
tions de défaut sont transmises via des
contacts libres de potentiel. Il existe en
outre des développements assurant une
communication via des protocoles tels
que Modbus, Profinet, TCP-IP et CAN-
bus, afin que les appareils puissent éga-
lement être intégrés dans une configura-
tion CMC Rittal. Le port NFC (Near Field
Communication ou communication en
champ proche) permet de paramétrer
simplement plusieurs appareils via un
smartphone compatible NFC. Un techni-
cien peut ainsi capter les messages de
défaut et rechercher les éléments appro-
priés en vue d’une réparation rapide.
(Par Philip Declercq - photos : Rittal)
www.rittal.be
Le port NFC permet de paramétrer simplement plusieurs appareils via un smartphone com-patible NFC. Ce procédé hybride associe un compresseur et un ‘tube de chaleur’ ou ‘heat
pipe’ assurant un refroidissement passif.
Fedelec magazine | 43
Deux ans après le lancement de l’appareillage Berker by Hager, ce der-
nier lance une nouvelle gamme étanche, sous le nom de ‘cubyko’.
Cette nouvelle gamme remplace le matériel hermétique Aquatec.
Sa conception bien pensée et son ergonomie procurent un certain nombre
d’avantages innovants : une gestion plus souple de l’approvisionnement, une
simplicité d’utilisation, une étanchéité à toute épreuve et une remarquable
visibilité grâce au cadre à leds en option.
Hager lance un nouvel appareillage étanche IP55
REPORTAGE
Cubyko est utilisable en construction
neuve comme en rénovation, et ce, tant
pour des installations résidentielles,
tertiaires qu’industrielles. Ci-après
quelques domaines d’application
concrets : garages, laboratoires, cui-
sines, caves, abords extérieurs, etc.
Flexible et complet
La gamme d’appareillages étanche
IP55 est disponible en deux versions
: en saillie et en encastré. Grâce à ses
deux couleurs disponibles, le matériel
s’intègre parfaitement dans n’importe
quel environnement. La couleur gris
foncé (RAL 7011) et le cadre gris clair
(RAL 7035) offrent un contraste visuel
entre le cadre et la boîte. L’appareillage
reste donc propre plus longtemps. La
couleur blanche (RAL 9010) permet au
matériel de s’intégrer parfaitement aux
laboratoires ou aux surfaces claires
telles que des murs blancs. Il est pos-
sible de combiner certaines références :
tous les produits sont composés d’un
mécanisme à monter dans une boîte
ou un cadre d’encastrement. Ceci offre
l’avantage de pouvoir répondre à tous les
besoins avec un stock limité. Les boîtes
simples ou doubles, pour montage sail-
lie, peuvent être étendues verticalement
en les associant l’une à l’autre au moyen
d’un embout de liaison garantissant éga-
lement un indice de protection IP55.
Un montage rapide et intuitif
La conception de cubyko permet un gain
de temps appréciable lors du montage
sur chantier. Le mécanisme compact et
l’espace de câblage généreux situé des-
sous, garantissent un câblage rapide
et facile. Le mécanisme est fixé dans la
boîte à l’aide de deux clips. Les interrup-
teurs, boutons-poussoirs et prises sont
équipés de bornes à connexion rapide
‘quickconnect’. Le cadre et les plaques
décoratives équipées d'une ou plu-
sieurs touches pour les interrupteurs et
boutons-poussoirs, et d’un couvercle
à clapet pour les prises, sont verrouil-
lés ensemble sur la boîte en saillie ou le
cadre à encastrer, et ce, au moyen de
deux vis quart-de-tour.
Etanchéité performante et fiable
L’appareillage cubyko a des indices de
protection IP55 - IK07. Pour garantir cette
étanchéité à l’eau IP55, le matériel est
équipé de membranes et de joints aux
Montage d’un interrupteur cubyko à cadre lumineux.
Cubyko avec cadre lumineux servant d’éclairage d’orientation.
44 | Fedelec magazine
endroits les plus sensibles. Il y a ainsi un
joint dans le couvercle à clapet de la prise
et une membrane d’étanchéité dans la
plaque décorative, sous la ou les touches
des interrupteurs et boutons-poussoirs.
Il est prévu un joint d’étanchéité souple
le long des deux côtés du cadre de fini-
tion. La membrane, installée sur tout l’ar-
rière de la boîte en saillie, est équipée en
périphérie d’un petit rebord souple ainsi
qu’individuellement autour des trous de
fixation. Pour la version encastrée, le joint
d’étanchéité se trouve juste en dessous
du cadre d’encastrement.
Multifonctionnalité
L’appareillage étanche offre un vaste
choix de fonctions : commandes
(confort), prises, éclairage d’orientation
et de signalisation, adaptateurs, acces-
soires tels que des sorties de câble et
des plaques de fermeture, des cadres
lumineux spéciaux, etc.
En ce qui concerne les commandes, les
interrupteurs et boutons-poussoirs sont
équipés d’un éclairage ou d’un voyant,
ainsi que d’un porte-étiquette lumineux.
La petite lampe à led est livrée de série
si le bouton-poussoir ou l’interrupteur
dispose de cette fonction d’éclairage ou
de voyant. Les commandes confort sont
représentées par des arrêts d’urgence
à clé ou à déverrouillage quart de tour,
par des interrupteurs à clé à deux ou
trois positions, et par des commandes
de volets roulants…. Les prises à cou-
vercle à clapet peuvent également être
obtenues en version avec polarisation ou
avec porte-étiquette. L’éclairage d’orien-
tation et de signalisation est disponible
avec une led bleue ou blanche, avec une
led vert/rouge et une étiquette corres-
pondante de signalisation. Les autres
fonctionnalités sont, entre autres, des
adaptateurs pour intégration d’appareil-
lages 45 mm, tels que systo, ou encore
des prises informatiques, ainsi que des
accessoires tels que des sorties de câble
et des plaques de fermeture. Il est éga-
lement possible de commander des
leds à fonction d’éclairage ou de voyant
pour les boutons-poussoirs et les inter-
rupteurs, directement enclipsables ou
à câbler en 12/24 V ou en 250V, et dis-
ponibles en rouge, en bleu et en blanc.
Autre fonctionnalité optionnelle de la
gamme cubyko, les cadres lumineux
spéciaux. Le cadre standard des boîtes
saillie simples ou doubles peut être rem-
placé par un cadre lumineux en option,
en blanc ou en bleu (éclairage à led), et
peut ainsi servir d’éclairage d’orientation
ou de voyant, et ce, en 12/24 V ou 250 V.
Boîtes saillie et cadres
d’encastrement
Ici aussi, Cubyko offre un large éven-
tail de possibilités. Citons par exemple
les boîtes saillie simples et doubles, à
entrées par presse-étoupe. Les presse-
étoupe pour câbles sont livrés avec les
boîtes en saillie. Et ceci pour les entrées
à presse-étoupe simples ou doubles.
Il existe des versions tant horizontales
que verticales. Les boîtes saillie simples,
double et même triples sont équipées de
membranes, tant pour une seule entrée
de câble ou de tube, que pour deux.
Et enfin et non des moindres, il y a des
cadres pour encastrement dans les murs
ou les cloisons creuses : ces cadres sont
disponibles en versions tant horizon-
tales que verticales, simples, doubles et
triples. Ils peuvent être vissés ou encas-
trés à l’aide de griffes.
(Par Philip Declercq - photos : Hager)
www.hager.be
La conception de cubyko permet un gain de temps appréciable lors du montage sur chantier.
Les presse-étoupe pour câbles sont livrés avec les boîtes en saillie.
Le grand espace de câblage sous le mécanisme facilite l’installation.
Grâce à cet embout de liaison, il est possible de relier verticalement entre elles plusieurs
boîtes saillie.
Fedelec magazine | 45
Il s’agit déjà du septième projet de
tunnel routier entrepris dans la Cité
Ardente par le Service Public de
Wallonie (SPW). Le projet « Blonden »,
réalisé par l’association momentanée
Yvan Paque-VSE, a été réceptionné fin
juin 2015. Contrairement au projet du
Quai Mativa – pourvu de deux accès
et d’une sortie – le Blonden n’a qu’un
seul accès et une seule sortie. Le trafic
emprunte deux bandes de circulation,
en sens unique sur l’avenue Blonden.
Avant d’entrer dans le nouveau tun-
nel, les deux bandes en deviennent
néanmoins une seule. A la sortie, les
véhicules débouchent sur le Quai de la
Meuse.
L’éclairage LED dans l’ensemble du
tunnel Blonden est une première
L’intérieur du petit tunnel Blonden exis-
tant a été complètement dépouillé :
les câblages, l’éclairage public, les
ventilateurs et les détecteurs ont tous
été enlevés. Les parois, salies par la
poussière et les gaz, ont été nettoyées
au jet à haute pression. De nouveaux
ventilateurs « jet-booster », de fabri-
cation suédoise, ont été installés.
Surpuissants, ils fournissent une aug-
mentation du rendement électrique
de 20 pour cent. « Comme ce tronçon
de tunnel ne fait que 4,40 mètres de
haut, nous étions obligés de fixer les
BB LEDlightpipes au deux parois laté-
rales. Cela doit éviter les dommages
causés par les poids-lourds aux arma-
tures d’éclairage lorsque celles-ci
sont fixées au plafond. Pour la toute
première fois dans notre pays, un tun-
nel routier est intégralement pourvu
d’éclairages LED. En plus de l’éclai-
rage de base, on a prévu trois niveaux
d’éclairage distincts. Plus il fait clair à
l’extérieur, plus le niveau d’éclairage
dans le tunnel augmente, et ceci sous
la commande d’un système DALI »,
nous explique Rudi Noel, ingénieur et
fonctionnaire dirigeant au SPW.
Nouvelles normes anti-incendie :
système porte-câbles obligatoire
Le tronçon de tunnel supplémentaire,
creusé pour l’occasion, a une hauteur
de 5,40 mètres et permet le montage
des BB LEDlightpipes à l’endroit nor-
malement prévu : au plafond, dans
l’axe de la bande de circulation. Ce
tronçon n’est pourvu que de l’éclai-
rage LED de base. Sur toute sa lon-
gueur, le nouveau tunnel a été équipé
d’un système porte-câbles galvani-
sé de marque Nidal, en plus des BB
LEDlightpipes bien sûr. Cet équipe-
ment a été imposé par les nouvelles
normes de sécurité anti-incendie de la
Région Wallonne.
Un sixième niveau d’éclairage
Le tunnel du Quai Mativa était encore
éclairé par des lampes à décharge
gazeuse mais ce n’est plus le cas ici :
Sur l’Avenue Blonden à Liège,
deux petits tunnels routiers
existants – le « Blonden » et
le « Paradis » – viennent d’être réu-
nis pour former un seul tunnel de
grande longueur. Le nouveau tun-
nel à sens unique, baptisé « Blonden
», fait quelque 500 mètres de long.
Contrairement au tunnel sous le
Quai Mativa, rénové il y a quelques
années, celui-ci est entièrement
éclairé à l’aide de BB LEDlightpipes
économes en énergie, livrées par la
firme Techno Specials de Gand.
Première « LED » pour un tunnel routier liégeois : éclairage entièrement à base de BB LEDlightpipes
PROJETS
Le nouveau tunnel Blonden à sens de circulation unique a une longueur de 500
mètres environ.
46 | Fedelec magazine
l’éclairage LED règne en maître. En plus
des cinq niveaux d’éclairage usuels, on
en a même prévu un sixième. Il y a tout
d’abord ce que l’on appelle un « éclai-
rage de base nocturne », atténuable
jusqu’à 80 pour cent. Le deuxième
niveau est connu sous l’appellation
« éclairage diurne » : dès que l’éclairage
extérieur atteint un certain seuil, les BB
LEDlightpipes éclairent à 65 pour cent.
On distingue encore les niveaux addi-
tionnels « sombre », « clair » et « enso-
leillé ». L’ingénieur Rudi Noël du SPW a
même mis en place un sixième niveau
d’éclairage, appelé « très sombre ».
« En effet, le niveau ‘sombre’ nous
paraissait encore trop clair dans beau-
coup de cas. C’est surtout en hiver que
le niveau ‘très sombre’ s’avèrera utile,
tout en permettant des économies
d’énergie en surplus. Le nouvel éclai-
rage à six graduations, spécialement
mis au point pour ce projet, prouve
son utilité lorsqu’on entre dans le tun-
nel en voiture. Plus il fait clair à l’exté-
rieur, plus l’éclairage doit être puis-
sant à l’entrée du tunnel pour éviter le
‘trou noir’, phénomène bien connu des
automobilistes. » L’effet anti-éblouisse-
ment des BB LEDlightpipes fonctionne
de la même façon que dans le tunnel
du Quai Mativa.
Un tunnel routier n’est pas l’autre
Les travaux de l’avenue Blonden
ont commencé fin février et ont duré
quatre mois environ. « Le tunnel du
Quai Mativa était un projet de rénova-
tion, ce qui impliquait que le trajet rou-
tier existant devait être rouvert à la cir-
culation dans les meilleurs délais. Ici,
il s’agit au contraire d’un tout nouveau
tunnel, du moins sur un tronçon de lon-
gueur conséquente. Plusieurs entre-
preneurs ont pu opérer en parallèle soit
en ‘rénovation’, soit en ‘construction
neuve’. Il nous est nettement plus facile
de travailler dans un tunnel fermé pour
cause de rénovation. Plus particuliè-
rement parce que des ‘points de réfé-
rence’ sont déjà prévus sur les bandes
de roulement. Et la hauteur exacte du
tunnel est également connue, une
condition préalable importante pour
un montage et un réglage corrects des
BB LEDlightpipes. Mais, dans le cas du
nouveau tunnel Blonden, il a fallu cal-
culer la hauteur de montage correcte
à l’avance, sur plan. Lors de l’exécu-
tion, nous avons dû, dans certains
cas, prendre comme point de départ
pour les calculs la couche de pré-tar-
mac (provisoire et plus basse) et, dans
d’autres cas, les parois du tunnel. Une
autre différence par rapport au Quai
Mativa est le nouveau dispositif d’éclai-
rage pour évacuation de secours qu’on
a dû installer sur toute la longueur du
tunnel en construction », explique
encore Francis Callut, responsable de
projet et Senior Project Manager chez
VSE.
Réception du chantier
La dernière phase de finition du nou-
veau tunnel routier fut l’essai et le
réglage des BB LEDlightpipes, en
fin d’après-midi et en soirée. Francis
Callut : « Tous les niveaux d’éclairage
durent être validés. Et pour un résul-
tat optimal, il a fallu allumer tous les BB
LEDlightpipes en phases successives
néanmoins. Tout d’abord, un gaba-
rit spécial nous a permis de rapporter
les différents points de mesure sur le
revêtement routier définitif. Ensuite,
et sur toute la longueur du tunnel, les
mesures faites en ces points-là nous
ont montré s’il fallait ajuster, ou non,
l’éclairage. Si, par exemple, un niveau
de 6 candela/m² avait été calculé à
l’avance, il nous fallait régler l’éclairage
pour atteindre l’intensité requise. Nous
avons systématiquement contrôlé si
les calculs de l’étude préliminaire se
vérifiaient sur site. Aux endroits où cela
n’était pas le cas, nous avons réajusté
les niveaux d’éclairage. »
(Par Philip Declercq - photos : Techno Specials)
www.technospecials.be
Comme le tronçon rénové du tunnel ne fait que 4,40 mètres de haut, nous étions obligés de fixer les BB LEDlightpipes au deux parois
latérales.
C’est surtout en hiver que le niveau « très sombre » s’avèrera utile, tout en permettant
des économies d’énergie en surplus.
Fedelec magazine | 47
• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)
Verwaltungsprogramm / Programme de gestion
• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)
• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
Gestion devis
Gestion commerciale
Gestion catalogue
Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]
eicherBüro & Kommunikation
Electrotechnique - Alarme
Fournitures de bureau
Télécommunication - Internet
Systèmes informatiques
Programmation
Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15
Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord
Verviers
St-VithVielsalm
SpaLiège
Prüm/Trèves
Brxl
sN
am
ur
Hasselt Maastricht
E25
E42
Malmedy
E40
Bastogne
eicher
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• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
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50 | Fedelec magazine
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planificateur, l'installateur et l'utilisateur final : c'est avec ce défi en tête
que TRILUX et STEINEL, respectivement spécialistes de l'éclairage et
des capteurs, se sont mis à la tâche. Ce partenariat a donné naissance à
Livelink, un système qui transforme la gestion de l'éclairage en véritable
jeu d'enfant. Les éléments du système étant parfaitement accordés entre
eux, l'éclairage et les capteurs communiquent de manière très fluide, ce
qui autorise une simple installation Plug & Play. Dès que le système est
raccordé et installé, Livelink peut être pris en main de manière intuitive
grâce au logiciel fourni.
www.trilux.com
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moment où le chargement peut être transporté en toute sécurité. Sortimo
présente SoboGrip et CargoStop, respectivement, des planchers et des élé-
ments de fixation.
SoboGrip ProSafe constitue un système flexible pour l’arrimage des charge-
ments au plancher des véhicules d’entreprise. Ce plancher de 9 mm d’épais-
seur est équipé de nombreux points de fixation ProSafe conçus pour résister
à un traction de 200 daN. Le plancher constitue dès lors l’élément idéal pour
assurer et transporter les marchandises les plus diverses.
Les éléments CargoStop se fixent aux points de fixation du plancher contre
le sens de la charge. Cet élément comporte un point d’arrimage (offrant une
résistance jusqu’à 200 daN) permettant d’enfiler la sangle. La fonction de
verrouillage évite que CargoStop ne se désolidarise du plancher.
www.sortimo.be
EasyLED éclairage de sécurité
EasyLED constitue une nouveauté majeure dans
le monde de l’éclairage de sécurité. Idéal pour des
petites installations, le produit réunit toutes les
caractéristiques attendues d’un bloc d’éclairage
de sécurité. Facile à installer et discret, EasyLED
associe de nombreuses qualités : longue durée
de vie, esthétique, fiabilité, économie d’utilisa-
tion et prix attractif. EasyLED est installé aux
endroits stratégiques (par exemple au-dessus
d’un tableau électrique) et apporte un éclairage
de secours en cas de défaillance du producteur
d’électricité ou en cas de black-out.
www.schneider-electric.be
Gauche : L'appli d'installation de Livelink : la prise en main s'effectue à l'aide d'une application mobile qui guide l'ins-tallateur pas à pas dans le processus. L'utilisation fait appel aux commandes habituelles des écrans tactiles : tapoter, glisser et déposer. Droite : Use cases : pré-réglages pour locaux standards équipés d'une gestion de l'éclairage.
(Photos : TRILUX)
Fedelec magazine | 51
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